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#155 / du 29 octobre au 2 décembre 2014 cinéma art et essai de la Ville de Saint-Denis ASSOCIATION CINÉMA L’ÉCRAN

#155 / du 29 octobre au 2 décembre 2014 - lecranstdenis.org filepas très éloigné du cinéma de Judd Apatow. Ensuite, on enchaînera ... les bus 153 et 253 et les tramways T1 et

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#155 / du 29 octobre au 2 décembre 2014

cinéma art et essai de la Ville de Saint-DenisASSOCIATION CINÉMA L’ÉCRAN

filmsRETOUR À ITHAQUE (VO),

MARIE HEURTIN,

LES OPPORTUNISTES (VO),

CASANOVA VARIATIONS (VO),

CHEMIN DE CROIX (VO),

TIMBUKTU (VO),

MR. TURNER (VO),

FIDELIO, L’ODYSSÉE D’ALICE

ASTÉRIX - LE DOMAINE DES DIEUX,

WHIPLASH (VO), ZOUZOU !,

BAAL (VO),

IRANIEN (VO)

LES ASCENSIONS DE WERNERHERZOG (VO),

QU’ALLAH BÉNISSE LA FRANCE,

LE CHANT DE LA MER,

LA BELLE JEUNESSE (VO),

EAU ARGENTÉE, SYRIE AUTOPORTRAIT (VO),

PASOLINI (VO),

’71 (VO),

LA RANÇON DE LA GLOIRE…

événements

mercredi 3 décembre à 20:00Écrans philosophiques MA NUIT CHEZ MAUDD’ÉRIC ROHMERprésenté par Sylvie Robic

samedi 6 décembre à 16:00Bretagne et cinéma no 4rendez-vous proposé par Tangui Perron

du 9 au 14 décembreFestival international du Film sportiforganisé par la Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT)en partenariat avec la Ville de Saint-Denis

samedi 20 décembreSoirée de Noëlavant-première et buffet

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vendredi 31 octobre à partir de 19:45

Les Off de l’Écran: Halloween!Cette année, nous profitons de la célèbre fête anglo-saxonne pour vous offrir une soirée consacrée au film d’horreur du type “Slasher”, dont Halloween(justement) et vendredi 13 sont parmi les plus célèbres. Mais bien sûr, nous en avons choisi des “pas comme les autres”.Après le verre de l’amitié, on commencera la soirée par Tucker & Dale fightentle mal: le titre français manque un peu de finesse, mais le film est un petit bijou d’humour noir sur les clichés du genre et du regard sur l’autre,pas très éloigné du cinéma de Judd Apatow. Ensuite, on enchaînera sur du plus corsé avec You’re Next, qui partage avec la saga Scream un certainsens de la mise en abîme et une inventivité sur un canevas connu. On terminera la soirée avec la ressortie en version restaurée d’un (si ce n’est le)classique du genre, Massacre à la tronçonneuse, qui n’a pas pris une ride!Voilà le programme de notre soirée sans prise de citrouille, à quelques surprises près…

> 19:45 accueil autour d’un verre

> 20:00TUCKER & DALE FIGHTENT LE MALDE ELI CRAIGÉtats-Unis/2010/couleur/1h28/VO sous-titréeavec Tyler Labine, Alan Tudykinterdit aux moins de 12 ans

> 21:45YOU’RE NEXTD’ADAM WINGARDÉtats-Unis/2012/couleur/1h35/VO sous-titréeavec Sharni Vinson, Nick Tucci, Wendy Glenninterdit aux moins de 16 ans

> 23:30MASSACRE À LA TRONÇONNEUSEDE TOBE HOOPERÉtats-Unis/1974/couleur/1h23/VO sous-titréeavec Marilyn Burns, Allan Danziger, Teri McMinninterdit aux moins de 16 ans

tarifs habituels de la salle par film / 10,50 euros les trois filmsFin des projections à 1:00 du matin (la ligne 13, les bus 153 et 253 et les tramways T1 et T5 seront toujours en activité).

L'ÉCRAN ET VINCI PARK VOUS PROPOSENT 4 HEURES DE PARKING POUR 1 EURO** 1 euro pour 4 heures de stationnement tous les jours sur toutes nos séances, exclusivement au parking Basilique St-Denis.Ticket délivré à la caisse du cinéma uniquement lors de l'achat de votre place.

prochainement

événements

YOU’RE NEXT. TUCKER & DALE FIGHTENT LE MAL.

MASSACRE À LA TRONÇONNEUSE

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L’Écran, cinéma art et essai de la Ville de Saint-Denis / 2 salles (300, 100 places) / place du Caquet, 93200 Saint-Denis

3L’abonnement à l’Écran: les cartes d’abonnement vous permettent de préacheter vos places à 4,50 euros et d’inviter deux personnes par séance à ce tarif.L’abonnement annuel (10 euros avec envoi du programme, 5 euros sans)vous donne droit à des invitations et des tarifs préférentiels (1 place pour 2)à nos rencontres, événements, festivals…

SALLE R.A.DI. : un contrat avec l’Agence du court métrage nous permet de vous proposer chaque semaine un court métrage en avant programme. Les films concernés sont suivis d’un * dans le calendrier.

Avec le soutien du programme MEDIA de l’Union européenne.

Accessibilité : le cinéma est accessible aux personnes à mobilité réduite et possède un équipement d’écoutepour les personnes malentendantes et malvoyantes. Pour connaître l’offre de films accessibles en audio-description et/ou sous-titrés pour les spectateurs sourds et malentendants, abonnez-vous à la newsletter du cinéma sur notre site.

L’équipeDirection: Boris Spire.Programmation: Catherine Haller.Programmation Jeune public: Carine Quicelet.Adjoint technique et administratif :Laurent Callonnec. Secrétariat: Arnaud Robin. Médiation culturelle :Aymeric Chouteau.Caisse:Margot Diaz, Chloé Fischler, Marie-Michelle Stephan. Accueil du public: Rémy Roussel.Projection: Florie Cauderlier, Nicolas Lafaye, Johnattan Larguille.

TarifsPlein tarif : 7 eurosTarif réduit: 6 euros (accordé aux – 21 ans, étudiants, chômeurs, handicapés, familles nombreuses, + 60 ans).Billets en vente à Paris 8, à l’AC, pour les étudiants et personnels de l’Université : 4,50 euros.Tarif abonnés: 4,50 euros Moins de 14 ans: 4 eurosTarif “famille”: 3,50 euros pour tousTarif groupes scolaires et centres de loisirs: 3 eurosLocation lunettes 3D : 1 euro par séance

Réservations scolaires : 01493365 04 / Renseignements : 0149336688 / [email protected] / www.lecranstdenis.orgAbonnez-vous à la newsletter de l’Écran sur notre site internet. Retrouvez-nous sur facebook et twitter.

Le film retrace les quatre années au pouvoirde Thomas Sankara, président du Burkina-Faso,de 1983 à 1987. Surnommé le “Che Africain” etconnu de tous pour ses idées novatrices, sonfranc-parler, teinté d’humour ravageur, safougue et son altruisme. Avec une arme dansune main et les œuvres de Karl Marx dans l’au-tre, Sankara devint président à l’âge de 34 ans.Il bouscula immédiatement les fondations dupays au nom colonial français, Haute-Volta,qu’il renomma Burkina-Faso, la terre deshommes intègres. Le film rend compte de l’im-pact de cet homme et de sa politique sur lesburkinabés et sur l’Afrique en général.Thomas Sankara fut le dirigeant africain quisut le mieux fustiger le FMI et la dette injuste

des peuples colonisés déjà exploités par lespuissances européennes et les États-Unisd’Amérique du nord.« Le pouvoir doit être l’affaire d’un peupleconscient. » déclarait-il à une conférence depresse, le 23 août 1983, trois semaines aprèsson accession au pouvoir.« Je souffre, disait-il, au nom des Indiens mas-sacrés, écrasés, humiliés et confinés depuisdes siècles dans des réserves, je veux parlerau nom de tous les laissés pour compte parceque je suis un homme et rien de ce qui esthumain ne m’est étranger. »Thomas Sankara fut assassiné le 15 octobre1987 à l’âge de 38 ans.

vendredi 21 novembre à 20:15 entrée libre

Saint-Denis fête son histoire de l’immigrationen partenariat avec le collectif Ensemble vivre et travailler et la librairie, Folies d’encrel’Écran s’associe à la manifestation et propose la projection du film documentaire de Robin Shuffield

THOMAS SANKARA, L’HOMME INTÈGRE DE ROBIN SHUFFIELDFrance/2006/couleur/1h26/documentaire

samedi 1er& dimanche 2 novembre

Sacha Guitryweek-end d’analyse de films, animé par Laurent Aknin, historien de cinéma

FAISONS UN RÊVEDE SACHA GUITRYFrance/1936/NB/1h20avec Sacha Guitry, Raimu, Jacqueline Delubac, Arletty

LE DIABLE BOITEUXDE SACHA GUITRYFrance/1948/NB/2h05avec Sacha Guitry, Lana MarconiÉmile Drain, Daniel Ceccaldi

LA POISONDE SACHA GUITRYFrance/1951/NB/1h25avec Michel Simon, Germaine Reuver, Jean Debucourt, Pauline Carton

déroulement du week-end

samedi 1er novembre> 16:30 séance d’analyse filmique

à partir d’extraits de l’œuvre de l’auteur

> 18:30 FAISONS UN RÊVE (1h20)

> 20:00 conclusion de la journée

dimanche 2 novembre> 14:30 LE DIABLE BOITEUX (2 h 05)

> 16:45 LA POISON (1 h 25)

> 18:15 conclusion du week-end

tarifs habituels / séance d’analyse : 3 euros (gratuite pour les abonnés)

événements

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mercredi 12 novembre 20:00 avant-première

soirée d’ouvertureen présence de l’équipe du film

TIMBUKTUD’ABDERRAHMANE SISSAKOFrance/2014/couleur/1h37/VO sous-titréeavec Ibrahim Ahmed, Toulou Kiki, Abel Jafri, Hichem Yacoubi, Fatoumata Diawara, Kettly Noël

Au Mali, un groupe d’islamistes investissent la villede Tombouctou et y imposent la charia. Ils bannis-sent la musique, le football, les cigarettes, persécu-tent les femmes et improvisent des tribunaux quirendent des sentences injustes et absurdes. Kidaneest un éleveur touareg vivant dans le désert avecsa femme et leurs deux enfants. D’abord épargnée,sa famille va bientôt subir les nouvelles lois isla-miques.«Quand on est un homme politique, mais aussi unartiste, face aux choses qui vous révoltent, on parlesouvent sans faire. Un double discours. Or une situa-tion telle que celle du Nord-Mali m’obligeait à mepositionner. Assister à cela sans intervenir, sansrien faire, alors que j’étais pour ainsi dire sur place,ça me paraissait impossible, une démission. »Abderrahmane Sissako

jeudi 13 novembre 14:30

en présence du réalisateur et de Fatsah Bouyahmed

NÉ QUELQUE PARTDE MOHAMED HAMIDIFrance /2013/couleur/1h27avec Tewfik Jallab, Jamel Debbouze, Fatsah Bouyahmed

Farid, un jeune Français de vingt-six ans, doit alleren Algérie pour sauver la maison de son père.Découvrant ce pays où il n’a jamais mis les pieds,il tombe sous le charme d’une galerie de person-nages étonnants dont l’humour et la simplicitévont profondément le toucher. Parmi eux, soncousin, un jeune homme vif et débrouillard quinourrit le rêve de venir en France…

vendredi 14 novembre 18:00

Compétition Talents en court 1en présence des réalisateurs

À LA SOURCE DE STEVE ACHIEPOFrance/2014/couleur/23’

Drey, étudiante à Paris, retrouve, après six moisd’absence, sa cité de campagne, ses copines, safamille et son copain.

AÏSSA DE CLÉMENT TRÉHIN-LALANNEFrance /2014/couleur/8’

Aïssa, Congolaise, est en situation irrégulière. Elledit avoir moins de dix-huit ans, mais les autoritésfrançaises la croient majeure…

GUY MOQUET DE DEMIS HERENGERFrance/2014/couleur/32’

Guy Moquet ou Guimo ou Guim’s a promis à Tickyde l’embrasser au crépuscule en plein milieu duquartier devant tout le monde…

APRÈS LES COURSDE GUILLAUME RENUSSONFrance/2014/couleur/18’

Élève en internat, Gérald, adolescent réservé etasthmatique, décide un soir de suivre la bande deThéo pour connaître leur jeu nocturne.

PANDORE DE HALIDA BOUGHRIETFrance/2014/couleur/9’

Le film se concentre sur un groupe social, enfantsen marge de la société française, et porte un regardsombre et inquiétant sur la réalité des rapportshumains…

LES EMPREINTES DOULOUREUSESDE BERNARD AUGUSTE KOUEMOFrance/2014/couleur/15’

Nathalie, 30 ans, jeune femme d’origine camerou-naise, se met en tête de se faire refaire le nez…

20:00 avant-premièreen présence de l’équipe du film

QUI VIVE DE MARIANNE TARDIEUFrance/2014/couleur/1h23 avec Reda Kateb, Adèle Exarchopoulos, Moussa Mansaly, Rashid Debbouze, Serge Renko,Hassan N’Dibona, Mohamed Mouloudi

Retourné vivre chez ses parents, Chérif, la trentaine,peine à décrocher le concours d’infirmier. En atten-dant, il travaille comme vigile dans un centre com-mercial et rencontre Jenny. Mais il perd pied faceà une bande d’adolescents qui le harcèlent…

samedi 15 novembre14:00

Carte blanche à Courts devantune séance de courts métrages “Ça tourne en Ile-de-France!“

16:00en présence des réalisateurs

GO FORTH DE SOUFIANE ADELFrance/2014/couleur/1h02

« À travers le portrait de Taklit Adel, ma grand-mère, née en Algérie et vivant en France depuis60 ans, se noue à la fois le fil de la petite et de lagrande histoire et l’exploration de la banlieue etde son ensemble. »

HILLBROW DE NICOLAS BOONEFrance/2014/couleur/33’

Dix saynètes inspirées de récits collectés sur place,inscrites dans la ville et offrant autant de parcours,filmés en plan séquence…

18:00en présence des réalisateurs et de Steve Tientcheu

LA MORT DE DANTON D’ALICE DIOPFrance/2011/couleur/1h04/documentaire, avec SteveTientcheu

Steve a 25 ans. Il y a quelques mois, avec ses potes,il « tenait les barres » de sa cage d’escalier. Il décidesubitement de changer de vie et entame une for-mation d’acteur au cours Simon…

MOLII D’HAKIM ZOUHANI, CARINE MAY, MOURAD BOUDAOUD,YASSINE QNIAFrance/2013/couleur/13’avec Steve Tientcheu, David Salomon, Samuel Istifan

Steve, ce soir-là, remplace son père, gardien de lapiscine municipale. Il entend des bruits inhabituels.

20:00 avant-premièreen présence de l’équipe du film

SPARTACUS ET CASSANDRADE IOANIS NUGUETFrance/2013/couleur/1h20/documentaire

Deux enfants roms sont recueillis par une jeunetrapéziste dans un chapiteau à la périphérie deParis. Un havre de paix fragile pour ce frère et sasœur de treize et dix ans, déchirés entre le nou-veau destin qui s’offre à eux et leurs parents vivantdans la rue.

SPARTACUS ET CASSANDRA. GUY MOQUET.

à l’Écran, du 12 au 15 novembre

Festival Cinébanlieue – 9e édition : Art not WarProgramme Cinébanlieue disponible au cinéma et sur www.cinebanlieue.org

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place et venez à deux

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C’est à une expérience originale que nous vous convions, questionner de façon ludique notre capacité à choisir et nos désirs de spectateurs. Avant de voir le film que vous allezélire, vous allez assister durant 45 minutes à une joute verbaleentre cinq critiques de cinéma autour de trois films encore inédits en salle. Le film qui remportera le plus de suffrages à l’issue de ces échanges sera projeté. Cette tribune se tiendra sur la scène du cinéma Le Trianon(Romainville/Noisy-le-Sec) et sera retransmise en direct au Cinéma Jacques-Tati (Tremblay-en-France) et à l’Écran, ainsi que sur internet. Le public des trois salles aura la possibilité d’intervenir et de questionner les critiques. À l’issue de ce débat, chaque salle votera pour désigner le film que cet échange lui aura donné envie de découvrir. Les résultats seront annoncés en simultané et à 16:30, chaque film choisi sera projetéet suivi d’une rencontre avec un critique dans chacune des trois salles.

9-3 Cinés connectés est une initiative qui invite à la diversité de la programmation et au renouvellement des pratiques de diffusion en salles en associant les publics de trois cinémas art et essai qui souhaitent créer de nouvelles pratiques collaboratives et communautaires faisant appel aux technologies numériques et aux réseaux sociaux.

Initiative soutenue par le Département de la Seine-Saint-Denis dans le cadre de l’Aide aux projets numériques et innovantsen faveur des salles de cinéma.

Twitter : @93cineconnectesTwitter en direct : #critiquesenseine93/ Facebook : 93cinéconnectés

dimanche 30 novembre à partir de 15:00dans le cadre du Mois du Film documentaire

Damien Fritsch, un art du portraitrencontre avec le réalisateur

présentation de deux films

LES ENRACINÉSDE DAMIEN FRITSCHFrance/2005/couleur/51 minutes/documentaire

SARAJÉVIENSDE DAMIEN FRITSCHFrance/2014/couleur/1h42/VO sous-titrée/documentaire

(voir détails page 15)

dimanche 23 novembre à partir de 15:00

9-3 Cinés connectés, Critiques en Seine-Saint-Denis5 journalistes critiques / 3 films au choix / 1 avant-première à l’issue de la table ronde

Les films en jeu :LES MERVEILLES D’ALICE ROHRWACHER (sortie nationale le 11 février 2015)

RETOUR À ITHAQUE DE LAURENT CANTET (sortie nationale le 3 décembre 2014)

TIMBUKTU D’ABDERRAHMANE SISSAKO (sortie nationale le 10 décembre 2014)

Les critiques :Frédéric Strauss, journaliste à Télérama et modérateur de la table critique,

Sandrine Marques, du journal Le Monde ,

Antoine Guillot, de l’émission La Dispute, France Culture,

Olivier Rossignot, rédacteur en chef du site Culturopoing,

Renan Cros, pigiste pour Trois Couleurs, Split Screen et chroniqueur pour Extérieur Nuit, RadioCampus Paris.

LES ENRACINÉS.

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de cuisine à la sortie des restaurants – desAfricains, des Asiatiques, des Sri Lankais enpause pour quelques instants […] Nous vou-lions mettre des visages sur des statistiques etpermettre au spectateur de découvrir par despersonnages et leur quotidien, un monde quesouvent il ne connaît pas autrement que parle débat public et les médias. Nous avons voulufilmer ces travailleurs invisibles d’aujourd’huidans leurs décors. Pour donner matière à réflé-chir différemment sur cette question. »Comme dans Intouchables il s’agit d’une ren-contre décisive entre deux êtres que toutsépare a priori. Mais Samba est moins unecomédie à tout prix – même si nombre deséquences sont très drôles, d’autres tendreset émouvantes – qu’un film plutôt bien docu-menté sur les coulisses peu reluisantes denotre société, qui choisit, non sans une cer-taine élégance, la voie romanesque du troubleamoureux.

SAMBAD’ÉRIC TOLEDANO ET OLIVIER NAKACHEFrance/2014/couleur/1h58avec Omar Sy, Charlotte Gainsbourg, Tahar Rahim, Izïa Higelin, Hélène Vincent, Issaka Sawadogo, Christiane Millet, Youngar Falladapté du roman de Delphine Coulin, Samba pour la France (éditions du Seuil, 2011)

Samba, Sénégalais vivant en France depuis dixans, collectionne les petits boulots ; Alice estune cadre supérieure en plein burn out. Luiessaye par tous les moyens d’obtenir sespapiers, alors qu’elle tente de se reconstruirepar le bénévolat dans une association d’aideaux migrants. Chacun cherche à sortir de sonimpasse jusqu’au jour où leurs destins se croi-sent… Entre humour et émotion, leur histoirese fraye un autre chemin vers le bonheur. Et sila vie avait plus d’imagination qu’eux?Les deux réalisateurs avaient depuis long-temps l’idée de faire un film autour de « cestravailleurs qu’on voit fumer dehors en tablier

Pendant longtemps, l’histoire du cinéma n’a vu enSacha Guitry qu’un réalisateur de fantaisies his-toriques sans intérêt ou bien un auteur de bonsmots misogyne qui se contentait de “mettre enconserve” ses pièces boulevardières. Il y a vingtans, la rétrospective intégrale de ses films, orga-nisée au Festival de Locarno, reprise par laCinémathèque Française, a été une véritable révé-lation. Toute une génération a pu alors découvrirun cinéaste proprement génial, auteur de plus detrente films, d’une originalité et d’une audace pra-tiquement sans égales de son temps, et dont lesinventions et les propositions avaient en fait étéremarquées et reprises par quelques réalisateurscomme Orson Welles ou François Truffaut (qui luirend un hommage direct dans Le Dernier Métro).Au cours de ce week-end, seront abordées par lestrois films retenus les trois décennies traverséespar Guitry cinéaste: la gaîté des années trente,l’amertume des années quarante, l’humour noirdans les années cinquante. On abordera aussi sestrois genres de prédilection: la comédie mondaineavec Faisons un rêve (un de ses chefs-d’œuvre!),le film historique (Le Diable boiteux) et la comé-die noire (La Poison, le plus grand rôle de MichelSimon). Les analyses d’extraits de films permet-tront de mettre en lumière les motifs récurrentsdu cinéaste, ses incroyables inventions de narra-tion et de réalisation… et son humour ravageur.

Laurent Aknin

LE DIABLE BOITEUXDE SACHA GUITRYFrance/1948/NB/2h05avec Sacha Guitry, Lana Marconi, Émile Drain, Daniel Ceccaldi, Henry Laverne,Philippe Richard

Une évocation, avec tout l’esprit de Guitrymais aussi celui de Talleyrand, de la vie dece dernier, qui passa du service de la répu-blique à celui de Bonaparte et de celui deNapoléon à celui de la royauté, avec pourseul but la grandeur de la France.

LA POISONDE SACHA GUITRYFrance/1951/NB/1h25avec Michel Simon, Germaine Reuver, Jean Debucourt, Pauline Carton, Jacques Varennes, Albert Duvaleix, Jeanne Fusier-Gir

Paul Braconnier et sa femme, Blandine, n’ontqu’une seule idée en tête : trouver absolu-ment le moyen d’assassiner l’autre sansrisque. Paul rencontre dans ce but un célè-bre avocat qui lui explique comment pro-céder. Paul tue ensuite sa femme d’un coupde couteau dans le ventre, tandis que cettedernière lui verse du poison…

FAISONS UN RÊVEDE SACHA GUITRYFrance/1936/NB/1h20avec Sacha Guitry, Raimu, Jacqueline Delubac,Arletty, Michel Simon, Marguerite Moreno

Un mari qui vient de tromper sa femme ren-tre chez lui au petit matin, embarrassé. Il ytrouve, sans le savoir, l’amant de son épouse,à qui il avoue son infidélité. Ce dernier atrop vite proposé à la femme de l’épouser.Il entreprend alors de convaincre l’épouxde prolonger son absence.

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déroulement du week-end

samedi 1er novembre> 16:30 séance d’analyse filmique

à partir d’extraits de l’œuvre de l’auteur

> 18:30 FAISONS UN RÊVE (1h20)

> 20:00 conclusion de la journée

dimanche 2 novembre> 14:30 LE DIABLE BOITEUX (2 h 05)

> 16:45 LA POISON (1 h 25)

> 18:15 conclusion du week-end

tarifs habituels / séance d’analyse : 3 euros (gratuite pour les abonnés)

samedi 1er & dimanche 2 novembre

Sacha Guitryweek-end d’analyse de films, animé par Laurent Aknin, historien de cinéma

FAISONS UN RÊVE.

LES ÂMES NOIRESDE FRANCESCO MUNZIItalie-France/2014/couleur/1h43/VO sous-titréeavec Marco Leonardi, Peppino Mazzotta, Fabrizio Ferracane, Giuseppe Fumo

Luigi et Rocco, fils d’un berger proche de lamafia calabraise, sont dans le trafic internatio-nal de drogue. Luciano, leur frère aîné, est ber-ger comme son défunt père, assassiné par unefamille rivale. Il s’occupe des terres familiales,loin de la mafia. Mais son fils, Léo, est attiré parce monde où la loi du sang et la vengeance règnent en maîtres.Voici, pour quelques séances, une très belledécouverte ! Les Âmes noires frappe par labeauté de sa photographie et de sa composi-tion – certaines séquences, un repas familial,une réunion de clans alliés, semblent sortiesde la toile d’un maître espagnol du XVIIe siè-cle. La rugosité des êtres, l’âpre beauté des pay-sages et du dialecte calabrais donnent toutesa saveur à ce poignant mélodrame familial.

à partir de 3 ans

Pat et Mat DE MAREK BENESRépublique tchèque/2011/couleur/40 minutes/sans dialogue/animation en volume / en sortie nationale

LA SALLE DE BAIN (7’30) Nos bricoleurs du dimanche décident de poser un nouveau meuble dans la salle de bain…LES ASSIETTES EN PAPIER (8’30) Et si on recyclait les assiettes en papier?LA PISCINE (8’50) Il fait chaud aujourd’hui, on va gonfler la piscine.L’ASPIRATEUR (7’40) Pat et Mat décident d’améliorer leur aspirateur.LE PROJECTEUR (7’) Et si on regardait nos vieux films?

Pat et Mat sont deux joyeux compères, piètres bricoleurs aux idées lumineuses maisau sens pratique inexistant, sortes de Laurel et Hardy en pâte à modeler, prompts àdémarrer sur l’idée de l’autre, il faut les voir pour comprendre que là où ils passent,l’herbe ne repousse pas !

7

semaine

DU 29 OCTOBRE

AU 4 NOVEMBRE

BANDE DE FILLESDE CÉLINE SCIAMMAFrance/2014/couleur/scope/1h52avec Karidja Touré, Assa Sylla, Lindsay Karamoh,Mariétou Touré, Idrissa Diabaté

2e semaine

Marieme vit ses seize ans comme une succes-sion d’interdits. La censure du quartier, la loides garçons, l’impasse de l’école. Sa rencontreavec trois filles belles et affranchies changetout. Elles dansent, elles se battent avec d’au-tres, elles parlent fort, elles rient de tout, heu-reuses de vivre. Marieme devient Vic et entredans la bande, pour vivre sa jeunesse.Karidja, Assa, Lindsay et Mariétou qui illumi-nent Bande de filles se sont imposées au termed’un casting d’une centaine de candidates.Proches des personnages qu’elles incarnent,les quatre jeunes filles ont apporté à la cinéaste– qui leur offre en retour un somptueux écrin –leur flow, leur énergie et leur jeunesse magni-fique. À voir et à revoir sans se lasser.

GONE GIRLDE DAVID FINCHERÉtats-Unis/2014/scope/couleur/2h29/VO sous-titréeavec Ben Affleck, Rosamund Pike, Neil Patrick Harris

À l’occasion de son cinquième anniversaire demariage, Nick Dunne signale la disparition desa femme, Amy. Sous la pression de la policeet l’affolement des médias, l’image du couplemodèle commence à s’effriter. Très vite, lesmensonges de Nick et son étrange comporte-ment amènent tout le monde à se poser lamême question: a-t-il tué sa femme?Après The Social Network et Millenium, DavidFincher s’attaque à l’adaptation du roman deGillian Flynn, Les Apparences, (l’auteure s’estd’ailleurs chargée du scénario). Entre satiretrès noire des vicissitudes de la vie conjugaleet thriller à rebondissements multiples,gageons que le cinéaste de Seven et Zodiaca toute la matière nécessaire pour nous menerpar le bout du nez.

vendredi 31 octobre

Les Off de l’Écran:Halloween!

> 19:45 Pot offert> 20:00

TUCKER & DALE FIGHTENTLE MAL DE ELI CRAIGÉtats-Unis/2010/couleur/1h28/VO sous-titréeavec Tyler Labine, Alan Tudykinterdit aux moins de 12 ans

> 21:45YOU’RE NEXT D’ADAM WINGARDÉtats-Unis/2012/couleur/1h35/VO sous-titréeavec Sharni Vinson, Nick Tucci, Wendy Glenninterdit aux moins de 16 ans

> 23:30MASSACRE À LA TRONÇONNEUSEDE TOBE HOOPERÉtats-Unis/1974/couleur/1h23/VO sous-titréeavec Marilyn Burns, Allan Danziger, Teri McMinninterdit aux moins de 16 ans

tarifs habituels de la salle par film / 10,50 euros les trois films(voir également page 2)

ou telle tentative d’assassinat, par exemple.Fidaï ainsi, tout en faisant acte salutaire demémoire, abolit le temps, en quelque sorte,nous donnant à percevoir une histoire et desévénements toujours vivants car toujours àtransmettre.« En recréant son itinéraire pendant laRévolution algérienne, écoutant sa parole etcelle des personnes qu’il rencontre, sur les dif-férents lieux-dits de ses actions en Algérie eten France, El-Hadi revit ces années sombresdans un dialogue entre son histoire person-nelle et l’histoire officielle. À travers Fidaï, jesouhaite porter un regard nouveau sur laRévolution algérienne. Face à la disparitioncroissante de ses acteurs, il est urgent deconstruire une mémoire qui lie l’intime au col-lectif, ma génération à celle des anciens, etfavoriser la transmission. » Damien Ounouri

FIDAÏ DE DAMIEN OUNOURIFrance–Algérie–Chine–Allemagne–RU/2012/couleur-NB/1h22/VO sous-titréeavec Mohamed El-Hadi Benadouda

« Pendant la Révolution algérienne, mon grand-oncle, El-Hadi, rejoint sa sœur en France etintègre secrètement un groupe armé du FLN.Règlements de compte, tentatives de meur-tre, clandestinité, emprisonnements, puis l’ex-pulsion en 1962, date de l’Indépendance algé-rienne, son parcours individuel raconte la« Grande Histoire ». Aujourd’hui, à soixante-dix ans, El-Hadi révèle pour la première foiscette partie obscure de son existence. »Damien OunouriFidaï sort en salle, presque jour pour jour, cin-quante ans après la création du Front de libé-ration nationale (FLN).Fidaï, premier long métrage du jeune cinéaste,est un documentaire à la forme très singulière.Ounouri, en effet, y explore la puissance évo-catrice du cinéma, retournant sur les lieux,encourageant son grand-oncle à répéter lesgestes anciens de la lutte politique et n’hési-tant pas à « remettre en scène » avec lui telle

Chante ton bac d’abord raconte l’histoiretumultueuse d’une bande de copains deBoulogne-sur-Mer, une ville durement tou-chée par la crise. Un an entre rêves et désillu-sion, à ce moment charnière de la fin du lycée.Imaginées par ces adolescents issus du mondeouvrier ou de la classe moyenne, des chan-sons font basculer le réel dans la poésie, le rireet l’émotion.À ceux que la mention “documentaire” feraitreculer, nous nous empressons de recomman-der, sans aucune réserve, ce petit bijou au nomde ses multiples fictions ! Chaque être est unmonde à lui seul, rarement cette évidence auraété aussi bien illustrée, tant chacun invente,ici, les formes de sa vie. Entre Ken Loach etJacques Demy, Chante ton bac d’abord nousenchante !« À quoi rêve-t-on quand on a dix-sept ansdans une région de France frappée par la criseéconomique? En débarquant à Boulogne-sur-Mer, je n’avais qu’une idée encore imprécisede ce que le film serait, lorsque j’ai croisé unebande au lycée public Auguste Mariette.L’hilarant Alex, l’innocente Gaëlle, l’émou-vante Caroline, le mystérieux Nico et la fièreRachel. Des copains inséparables, idéalistes,un peu rebelles, qui souvent tenaient les mursdu lycée et qui me tapèrent dans l’œil. Je leurai expliqué mon idée : «Vous filmer toute l’an-née jusqu’au bac, mais surtout raconter l’his-toire d’une bande dans une région en crise,vos rêves, vos parents, vos vies. »Résumons: un documentaire qui serait aussiun film musical interprété par des non-acteursjouant leur propre rôle mais s’appropriant aussipar cette création collective le dispositif du film,à la fois chronique sociale et comédie teen-ager… Chante ton bac d’abord relève magni-fiquement ces défis dans un accord rare entretous ses protagonistes. À ne pas manquer quelque soit son âge.

CHANTE TON BAC D’ABORD DE DAVID ANDRÉFrance/2014/couleur/1h22 /documentaire

Anglais arrogant a une haute estime de lui-même mais ne supporte pas les prétendusmédiums. Se laissant convaincre par un ami,Stanley se rend chez les Catledge qui possè-dent une somptueuse propriété sur la Côted’Azur. Il y a la mère, Grace, le fils, Brice, et lafille, Caroline. Il se fait passer pour un hommed’affaires, du nom de Stanley Taplinger, dansle but de confondre la jeune et ravissante SophieBaker qui séjourne là. Sophie a été invitée parGrace, convaincue que la jeune fille peut l’ai-der à entrer en contact avec son défunt mari.Stanley fait bien peu de cas de cette créaturequ’il pense démasquer en un rien de temps.Pourtant, à sa grande surprise, Sophie prouvequ’elle a des dons de télépathie et accomplitdes exploits surnaturels qui dépassent l’enten-dement…Un délicieux Woody pour se faire du bien!

MAGIC IN THE MOONLIGHTDE WOODY ALLENÉtats-Unis/2014/couleur/1h38/VO sous-titréeavec Colin Firth, Emma Stone, Eileen Atkins, Marcia Gay Harden

Le prestidigitateur chinois, Wei Ling Soo, estle plus célèbre magicien de son époque, maisrares sont�ceux à savoir qu’il s’agit en réalitédu nom de scène de Stanley Crawford. Cet

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TUER UN HOMMED’ALEJANDRO FERNANDEZ ALMENDRASChili/2014/couleur/1h24/VO sous-titréeavec Daniel Candia, Alejandra Yanez, Daniel Antivilo, Ariel MatelunaAvertissement : des scènes, des propos ou des imagespeuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Jorge est un homme honnête qui travaille durcomme garde forestier pour faire vivre sa famille.Une nuit, il se fait insulter par une bande dejeunes gens, menée par un ancien délinquantdu quartier, homme violent, devenu dealer. Sonfils se fait à son tour agresser. La crainte et l’an-goisse envahissent peu à peu la famille dont lequotidien devient infernal.Troisième long métrage du réalisateur deHuacho et du magnifique Près du feu, Tuer unhomme, thriller mental, s’impose dans un mini-malisme rigoureux comme une interrogationmorale d’une belle exigence. C’est aussi unfilm poignant sur la solitude d’un homme.

LE PARADISD’ALAIN CAVALIERFrance/2014/couleur/1h10

« Depuis l’enfance, j’ai eu la chance de traver-ser deux mini-dépressions de bonheur et j’at-tends, tout à fait serein, la troisième. Ça me suf-fit pour croire en une certaine beauté de la vieet avoir le plaisir de tenter de la filmer soustoutes ses formes : arbres, animaux, dieux,humains… et cela à l’heure où l’amour est vif.L’innocence, le cinéaste en a perdu une partie.C’est si délicat à repérer autour de soi, si diffi-cile à ne pas perdre au tournage. Ma reconnais-sance va à ceux que vous regarderez àl’écran.�Pour tenir tête au temps, j’ai une paradequi est de fouiller dans mon stock d’émotionset d’images anciennes. Non pour retrouver cequi ne reviendra pas mais pour deviner dansl’hiver les signes du printemps. Cela permetde recommencer encore une journée d’un pasaisé. »Alain CavalierUn chef-d’œuvre d’intelligence, d’invention etde délicatesse à ne pas manquer.

> 19:00PERFORMANCE LIVETANIA MOURAUD (45’)

Tania Mouraud, figure importante de l’artcontemporain, nous invite à une perfor-mance sonore et visuelle. Le son occupeune place importante dans son travail plas-tique depuis les environnements sensorielsdes années 1970 jusqu’aux œuvres vidéosactuelles.Après avoir fondé le groupe “Unité deProduction” en 2002, l’artiste mène une acti-vité importante dans le domaine de lamusique expérimentale. Collectant toutessortes de sons, naturels et urbains, à traversle monde, Tania Mouraud proposera pourl’occasion une improvisation live audio surdes vidéos qu’elle réalise.

*Événement accessible gratuitement, dans la limite des places disponibles, sur inscription préalable en ligne uniquement :https://www.weezevent.com/tania-mouraud-perfor-mance-improvisations-sonores-sur-des-videos-realisee-par-lartiste

samedi 8 novembre à partir de 16:00 entrée libre*

dans le cadre de l’exposition Populaires populaires #3(mois de la photo>OFF), organisée au 6B,à l’initiative d’Émilie Akli et de Roberto Martinez

> 16:00CINÉMAS DE LIBÉRATION, LUTTESET RÊVES D’ÉMANCIPATION(S)POPULAIRE(S) (environ 1h30)

Une programmation proposée par Olivier Hadouchi, historienUne sélection de films à la fois critiques etinventifs formellement, liés aux luttes d’in-dépendance et de libération du tiers-monde.Documentaires, pamphlets ou essais cri-tiques tournés par des cinéastes solidairesde ces luttes, tels que Cécile Decugis ouSantiago Álvarez.

Au programme: LA DISTRIBUTION DE PAINDE CÉCILE DECUGIS (1957-2011/14’) / NOW! DESANTIAGO ÁLVAREZ (1965, 5’) / 79 PRINTEMPS(79 PRIMAVERAS) DE SANTIAGO ÁLVAREZ

(1968, 25’) et d’autres surprises.

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semaine

DU 5 AU 11 NOVEMBRE à partir de 3 ans

Drôles de créaturesprogramme de sept courts métrages d’animationRoyaume-Uni–Canada–Pologne–Allemagne/1960-2012/couleur/37 minutes/VF/animation

UNE AVENTURE RAYÉE DE ALINA MALISZEWSKA (11’)Un éléphant rayé se sent bienseul parmi les autres… / LE PETIT FANTÔMEDE STEVEN ROBERTS (3’) Quand un fan-tôme a peur de tout, comment faire? / À L’ÉCOLE DES RONDS ET CARRÉSDE TAYLOR

ANNISETTE (3’) Un petit octogone va à l’école des cercles et des carrés, difficile de trou-ver sa place… / MADAME ÉLÉPHANT DE MILENA KLEBANOV (6’) Madame éléphantse plaint de son physique. / CHAT ET CHIEN DE SIRI MELCHIOR (3’) Un chien est unchat à l’intérieur de lui… / DRÔLE DE SQUELETTE D’ANTON DYAKOV (6’) Un petitsquelette s’aventure en ville. / LE CHIEN HEUREUX DE MILEN VITANOV (5’) Un chiendevient ami avec sa queue…

Le thème commun de ces petits bijoux d’animation est la différence : que se passe-t-il quand on est une « drôle de créature » et qu’on ne ressemble pas toujours aux autres?Sur ce sujet, chaque film, à sa manière, nous offre une partition toute de légèreté et deluminosité. On aime beaucoup.

semaine

DU 12 AU 18 NOVEMBRE

samedi 15 novembre14:00

Carte blanche à Courts devantune séance de courts métrages “Ça tourne en Ile-de-France!“

16:00en présence des réalisateurs

GO FORTH DE SOUFIANE ADEL /1h02

HILLBROW DE NICOLAS BOONE /33’

18:00en présence des réalisateurs et de Steve Tientcheu

LA MORT DE DANTON D’ALICE DIOP1h04/documentaire

MOLII D’HAKIM ZOUHANI, CARINE MAY, MOURAD BOUDAOUD,YASSINE QNIA /13’

20:00 avant-premièreen présence de l’équipe du film

SPARTACUS ET CASSANDRADE IOANIS NUGUETFrance/2013/couleur/1h20/documentaire

Programme Cinébanlieue disponible au cinéma et surwww.cinebanlieue.org (voir détails page 4)

Festival Cinébanlieue9e éditionArt not War

mercredi 12 novembre 20:00 avant-première

soirée d’ouvertureen présence de l’équipe du film

TIMBUKTUD’ABDERRAHMANE SISSAKO1h37/VO sous-titrée

jeudi 13 novembre 14:30

en présence du réalisateur et de Fatsah Bouyahmed

NÉ QUELQUE PARTDE MOHAMED HAMIDI /1h27

vendredi 14 novembre 18:00

Compétition Talents en court 1en présence des réalisateurs

20:00 avant-premièreen présence de l’équipe du film

QUI VIVE DE MARIANNE TARDIEU /1h23

À la suite du décès de sa meilleure amie, Laura,Claire fait une profonde dépression, mais unedécouverte surprenante au sujet du mari deson amie va lui redonner goût à la vie.Avant toute chose, il faut dire qu’Une nouvelleamie, dernier opus de François Ozon (Jeune& jolie, Dans la maison, Potiche, 8 Femmes,Sous le sable) est une magnifique réussite.Flamboyant film de maturité du cinéaste, quiamplifie ses obsessions et ses thèmes récur-rents : la perte et le deuil, le désir et le manque,la dualité profonde des êtres et la relation enmiroir, la mouvance des frontières entre lessexes et les incertitudes fécondes de l’iden-tité, l’innocence et la perversité. Qui repoussele plus loin les possibles des situations et lesressources de la mise en scène, nous livrantà la jouissance du vertige et du trouble. Il estimpossible de révéler avant sa vision quoi quece soit sur l’intrigue du film et ses enjeux pro-fonds. Mais un tel projet nécessitait desacteurs d’exception.Si l’on savait Romain Duris capable de releverles défis les plus improbables, on ne l’avaitjamais vu entre souffrance bouleversante etjubilation absolue à rebattre les cartes du désiret de la vie. Quant à Anaïs Demoustier qui nouscharma dès ses premières apparitions, elleincarne ici au plus subtil une grâce sourianteet tourmentée. Une nouvelle amie, film trèsdrôle aussi, est habité par des fantômes bien-veillants, de la Laura de Preminger à Certainsl’aiment chaud de Billy Wilder, des mélos deDouglas Sirk au baroque d’Almodóvar…Une nouvelle amie a tout pour être le grandfilm populaire de cette fin d’année.

Depuis quarante ans, le photographe, SebastiãoSalgado, parcourt les continents sur les tracesd’une humanité en pleine mutation. Alors qu’ila témoigné des événements majeurs qui ontmarqué notre histoire récente: conflits interna-tionaux, famines, exodes… Il se lance à pré-sent à la découverte de territoires vierges auxpaysages grandioses, à la rencontre d’une fauneet d’une flore sauvages dans un gigantesqueprojet photographique, hommage à la beautéde la planète. Sa vie et son travail nous sontrévélés par les regards croisés de son fils,Juliano, qui l’a accompagné dans ses dernierspériples, et du cinéaste, Wim Wenders.Artiste, reporter et aventurier, Salgado recherchel’unité de ce qu’il nomme lui-même “la racehumaine” au-delà de sa diversité. Des minesgargantuesques du Brésil aux déserts africains.L’alliance de sujets dramatiques et d’une esthé-tique de la lumière et du noir et blanc a fait lacélébrité et la popularité de son œuvre.

LE SEL DE LA TERREDE WIM WENDERS ET JULIANO RIBEIRO SALGADOBrésil–France–Italie/2014/couleur/1h50/VO sous-titrée, avec Sebastião Salgado

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UNE NOUVELLE AMIE DE FRANÇOIS OZONFrance/2014/couleur/1h47avec Romain Duris, Anaïs Demoustier, Raphaël Personnaz, Isild Le Besco, Aurore Clémentd’après The New Girlfriend de Ruth Rendell

QUI VIVE.

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NEAR DEATH EXPERIENCEDE GUSTAVE KERVERN ET BENOÎT DELÉPINEFrance/2014/couleur/1h27avec Michel Houellebecq

Paul, un employé sur une plateforme télépho-nique, est en plein burn-out. Un vendredi 13,la chronique du journal télévisé sur ce jour par-ticulier lui apparaît comme un signal pour pas-ser à l’acte. Décidé à concrétiser son geste, ils’enfuit dans la montagne où il va vivre uneexpérience unique.Dix jours avant la sortie au cinéma de cet ovniradical, Arte diffusait le savoureux Enlèvementde Michel Houellebecq, réalisé par GuillaumeNicloux. Où nous découvrions, ce que NDEnous confirme: que l’écrivain, qu’on l’aime ounon, qui tient son éternelle cigarette entre lemajeur et l’annulaire, est un acteur fantastique!« C’est étrangement prenant et ça ne ressem-ble à rien que l’on ait déjà vu. Ah oui, il faut ledire aussi, c’est drôle, c’est même très drôle. »Le Nouvel Observateur

FILS DE DE HPGFrance/2014/couleur/1h10avec HPG, Gwenaëlle Baïd, Christophe, Izïa Higelin, Ludovic Berthillot

Alors qu’il s’apprête à commencer le tournagede son nouveau film de fiction, Hervé décou-vre, médusé, son fils faire ses premiers pas.Pour Gwen, sa compagne, c’est l’occasion demettre Hervé au pied du mur: soit il continueseul sa vie d’acteur-réalisateur porno minable,soit il prend ses responsabilités et devient uncinéaste traditionnel et un papa normal.�Sansscrupule, il décide de tout arrêter et laisse sonéquipe en plan pour tourner un documentaireimprovisé sur sa paternité. Caméra à la main,il se met à interroger ses proches pour qu’ilsl’aident à trouver une réponse: comment êtreun bon père? Entre tournages X, préparationdes biberons et discussions en famille, nouspartageons une semaine de haute tension tragi-comique dans la vie d’HPG.

TRAINS ÉTROITEMENTSURVEILLÉS DE JIRI MENZELTchécoslovaquie/1967/NB/1h32/VO sous-titréeavec Vaclav Neckar, Josef Somr, Vlastimil Brodsky, Jitka Bendova

Restauration numérique

Milos travaille dans une petite gare tchèquependant la Seconde Guerre mondiale.Tourmenté par sa timidité, il n’arrive pas àséduire la jolie contrôleuse qui pourtant s’of-fre à lui. Désespéré par cet échec, il tente dese suicider…Sous les dehors d’une comédie, le film, unani-mement salué comme un chef-d’œuvre quirévéla son auteur, est un drame, celui d’un ado-lescent qui veut devenir un homme. Jusqu’audernier quart d’heure et son basculement tra-gique, Jiri Menzel nous fait rire à gorge déployéeavec truculence mais jamais de façon vulgaire.Trains étroitement surveillés est aussi un belhommage à Buster Keaton et son Mécano dela Générale.

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mercredi 12 novembre à 18:00

Derrière l’Écranpetite discussionanimée par Anne-Laure Benharroshde l’association La Palpe, à l’issue de la projection

LES TEMPS MODERNESDE CHARLIE CHAPLINÉtats-Unis/1936/NB/1h25/muet sonorisé

Charlot est ouvrier dans une gigantesqueusine. Il resserre quotidiennement des bou-lons. Mais les machines, le travail à lachaîne le rendent malade, il abandonneson poste, recueille une orpheline et vitd'expédients. Le vagabond et la jeune fillevont s'allier pour affronter ensemble lesdifficultés de la vie…

à partir de 7 ans

En sortant de l’écoleFrance/2014/couleur/42 minutes/animationprogramme de courts métrages d’après treize poèmes de Jacques Prévert

Ce programme est une collection de treize courts métrages qui associent treize poèmesde Jacques Prévert à l’univers graphique de jeunes réalisateurs tout frais sortis de leurécole d’animation. La diversité des techniques est une constante de cette collection :stop motion, anime traditionnelle, banc-titre, 2D numérique, 3D… Chacun trouvant laforme appropriée à une traduction visuelle des vers de Prévert. Voici les titres despoèmes mis en images et récités : En sortant de l’école, Le gardien du phare aime troples oiseaux, Presque, Les Belles Familles, Le Cancre, Oiseaux du souci, Quartier libre,Âne dormant, L’École des beaux arts, Tant de forêts, Page d’écriture, Je suis comme jesuis, Le Dromadaire mécontent.

dimanche 16 novembre à 15:00 ciné-goûterNous accueillerons les libraires de Folies d’Encre qui viendront nous lire undes poèmes du programme avant la projection. Un goûter clôturera la séance.

cauchemardesques (la grand-mère, ivre, surson triporteur lancé à grande vitesse), d’au-tres séquences d’une grande beauté formelleque la violence des situations ne parvient pasà détruire. Où des sentiments contradictoiress’affrontent et fusionnent, innocence et per-versité inextricablement liées.« Film complexe,A Girl at my Door fait preuved’une grande maitrise : la narration, biencontrôlée, dévoile peu à peu la profondeur desrelations entre les personnages. La mise enscène sait donner le relief nécessaire à tousles éléments en restant d’une grande légèretépar rapport à des problèmes parfois pesants. »PositifPrécisons que Doona Bae qui interprète la com-missaire est une grande star en Corée du Sudet que contrairement aux apparences, A Girlat my Door est un premier film. Belle introduc-tion à un parcours prometteur, à suivre.

A GIRL AT MY DOORDE JULY JUNGCorée du Sud/2014/couleur/1h59/VO sous-titréeavec Doona Bae, Kim Sae-Ron, Song Sae-Byuk

Young-Nam, jeune commissaire de Séoul, estmutée d’office dans un petit port de Corée. Ellese retrouve confrontée au monde rural avecses habitudes, ses préjugés et ses secrets. Ellecroise une jeune fille, Dohee, dont le comporte-ment singulier et solitaire l’intrigue. Une nuit,celle-ci se réfugie chez elle…Il serait très dommage de passer à côté de cequ’on pourrait trop facilement qualifier de « petitfilm ». En effet, A Girl at my Door, réalisé parune cinéaste coréenne (ce qui n’est pas si fré-quent), accueilli avec ferveur lors de sa projec-tion cannoise, mérite toute notre attention etnotre estime.À la fois chronique villageoise et sociale,enquête policière, film politique, étude demœurs et thriller psychologique. Ca fait beau-coup, direz-vous. Oui, mais A Girl at my Doorendosse ces identités avec obstination, intel-ligence et délicatesse. Certaines visions sont

Durant les premières années euphoriques quisuivent l’Indépendance, deux amis, Djaffar etHamid, héros de la révolution, sont promis àun bel avenir dans une Algérie libre où le suc-cès et le pouvoir sont à leur portée. Ils sontjeunes, le pays est neuf, tout est à construireet les soutiens affluent. Mais les démons dupassé ressurgissent…« L’histoire commence à un moment dans lesannées 1950 où deux jeunes hommes, Djaffaret Hamid, entrent en guerre. Hamid est déjàinvesti d’une mission, il est engagé et prenddéjà part à la lutte. Djaffar, quant à lui, est plusnaïf et n’a pas la velléité de prendre les armes.C’est le point de départ de l’histoire. Il me sem-blait important que les résistants soient pré-sentés comme des hommes et des femmesordinaires. Ils n’ont rien « d’exceptionnel » audépart, mais le refus d’accepter une situationqui leur est insupportable, les fait devenir« exceptionnels ». Djaffar ne choisit pas derejoindre le combat, c’est un concours de cir-constances qui l’y pousse. Une guerre, c’estcertainement fait de courage et de détermina-tion, mais il arrive que le hasard et les accidentsmalheureux s’en mêlent. Cela n’enlève rien àla valeur du combat mené. » Lyes SalemL’Oranais, passionnant deuxième long métragede Lyes Salem (dont il interprète le rôle-titre),couvre les décennies 1960, 1970 et 1980, del’ivresse de la liberté à la mise en place d’unsystème de pouvoir jusqu’aux désillusions etaux trahisons, mêlant événements intimes ethistoire politique avec autant de souffle roma-nesque, de finesse psychologique que d’exac-titude historique.

Dans un futur proche, notre terre est exsangue.Un projet ambitieux est lancé pour envoyer unvaisseau spatial à la recherche d’une terre habi-table dans une autre galaxie. Pour cela, il fautréaliser l’impossible, un voyage interstellaire.Le retour à la science-fiction « réaliste » avaitété amorcé l’année dernière avec le beauGravity d’Alfonso Cuaron. Cette année, c’estChristopher Nolan, réalisateur des Dark Knightset d’Inception, qui nous offre un voyage à lafois plus terrestre et plus intergalactique. Inspirédes dernières recherches sur la possibilité d’unvoyage en dehors de notre système solaire(notamment sur la théorie des Trous de ver),Interstellar conte l’engagement d’hommes etde femmes dans une mission à l’issue incer-taine, laissant leurs familles derrière eux surune terre mourante. Le cinéaste souhaitant gar-der le mystère sur son film jusqu’à la dernièreminute, nous le découvrirons avec vous. LaurentAknin consacrera un week-end d’analyse fil-mique à Christopher Nolan, au printemps 2015.

INTERSTELLARDE CHRISTOPHER NOLANÉtats-Unis/2014/couleur/2h49/VO sous-titréeavec Matthew McConaughey, Anne Hathaway,Jessica Chastain, Michael Caineprogrammation sur deux semaines

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L’ORANAIS DE LYES SALEMFrance-Algérie/2014/couleur/scope/2h08/VO sous-titréeavec Lyes Salem, Djemel Barek, Khaled Benaissa, Amal Kateb, Sabrina Ouazani, Najib OudghiriEn sortie nationale / programmation sur deux semaines

CASSE DE NADÈGE TREBALFrance/2013/couleur/1h27/documentaire

Des hommes viennent du monde entier déni-cher leur bonheur d’entre tous les vestigesd’une casse automobile. À travers cet océand’épaves à ciel ouvert, le monde se monte etse démonte à chaque rencontre…Les premières séquences suffisent à exprimerla belle singularité du film : un travelling laté-ral au glissement régulier et précis nousdévoile un étrange chantier, travées de car-casses métalliques désossées parmi lesquelless’affaire une population d’hommes. Deshommes aux mains calleuses filmés par unejeune femme qui n’a même pas son permis,dit-elle. Des hommes pris dans son regard quiacceptent la règle du film et libèrent peu àpeu une parole. Casse est un film de corps etde mots, de chant et de danse même. Un filmsensuel et intimiste dans un lieu qui n’est sur-tout pas fait pour ça. Le résultat est étonnant.

VIE SAUVAGE DE CÉDRIC KAHNFrance/2014/couleur/1h46avec Mathieu Kassovitz, Céline Sallette, David Gastou, Sofiane Neveu, Romain Depret, Jules Ritmanic

Philippe Fournier, dit Paco, enlève un jour sesfils de six et sept ans à leur mère. Enfants puisadolescents, Okyesa et Tsali Fournier vont res-ter cachés sous différentes identités. Greniers,mas, caravanes, communautés sont autant derefuges qui leur permettront de vivre avec leurpère en pleine nature. Traqués par la police etrecherchés sans relâche par leur mère, ils décou-vrent le danger, la peur et le manque mais aussila solidarité des amis rencontrés sur leur che-min. Une cavale de onze ans à travers la Francequi va forger leur identité.Le même fait divers avait inspiré, l’année der-nière, La Belle Vie de Jean Denizot. Vie sau-vage en propose une vision moins solaire, plusâpre et plus tourmentée. Mathieu Kassovitzy est remarquable.

vendredi 21 novembre à 20:15entrée libre

Saint-Denis fête son histoire de l’immigrationen partenariat avec le collectifEnsemble vivre et travailleret la librairie, Folies d’encre

THOMAS SANKARA,L’HOMME INTÈGRE DE ROBIN SHUFFIELDFrance/2006/couleur/1h26/documentaire

(voir détails page 3)

dimanche 23 novembre à 15:00

Critiques en Seine-Saint-Denis,9-3 Cinés connectés

5 journalistes critiques3 films au choix1 avant-première à l’issue de la table ronde(voir détails page 5)

à partir de 7 ans

Les Boxtrolls DE ANTHONY STACCHI ET GRAHAM ANNABLEÉtats-Unis/2013/couleur/1h37/VF/animation

Nous sommes à Cheesebridge, une ville de l’époque victorienne où les humains se nour-rissent de fromage. Sous la ville, habitent les Boxtrolls qui sont des trolls vêtus de cartonsrecyclés et qui collectionnent les détritus mécaniques. Ils ont élevé un humain orphelin,Œuf, comme l’un des leurs. Le jour où un dératiseur s’en prend à ses amis, Œuf va devoirse tourner vers les humains…

Nous n’avons pas pu voir ce film avant sa sortie en salle ni avant la rédaction du pro-gramme. Donc, selon l’expression consacrée : à vous de juger ! Cependant l’univers gra-phique, proche de Coraline ou de l’Étrange Pouvoir de Norman, nous incite à le décon-seiller aux plus petits.

13

semaine

DU 19 AU 25 NOVEMBRE

vendredi 21 novembre à 14:30

Les Rendez-vous du cinémaen partenariat avec la Maison des seniors de Saint-Denisprojection unique / tarif unique 4,50 euros

LES JOURS HEUREUXDE GILLES PERRETFrance/2012/couleur/1h37documentaire, avec Raymond Aubrac, RobertChambeiron, Daniel Cordier, Stéphane Hessel

Quand l’utopie des Résistants devint réalité…Entre mai 1943 et mars 1944, sur le territoirefrançais encore occupé, seize hommes appar-tenant à tous les partis politiques, tous les syn-dicats et tous les mouvements de résistancevont changer durablement le visage de laFrance. Ils vont rédiger le programme duConseil National de la Résistance intitulé magni-fiquement: « Les jours heureux ».Ce programme est encore au cœur du systèmesocial, éducatif et culturel français.

payez

une

place et venez à deux

la comédie musicale. Celui-ci avait un doubleavantage: une histoire fantastique et suffisam-ment scandaleuse pour avoir été en partieétouffée à l’époque. Pensez un peu, on estdans la France de Giscard, on joue l’ordre etla vertu… Alors quand on a découvert quecelui qu’on surnommait “e Tueur de l’Oise”était en réalité un gendarme, on est vite passéà autre chose! Dans cette histoire, c’est le per-sonnage qui m’intéressait, son comportement,ses errances, ses déplacements. J’ai préféréêtre avec lui, essayer d’en faire un portrait. Leportrait d’un type qu’on ne peut pas compren-dre, une énigme. Un film comme ça est insé-parable de la qualité de son interprète. On lecolle, on est sur lui en permanence. Je répé-tais sans cesse : on filme l’acteur, c’est lui labase ! Et Guillaume était super-motivé. Sansson soutien, il n’y aurait pas eu de film. »Cédric Anger

LA PROCHAINE FOIS JE VISERAI LE CŒURDE CÉDRIC ANGERFrance/2014/couleur/1h51avec Guillaume Canet, Ana Girardot, Jean-Yves Berteloot, Douglas Attal

Pendant plusieurs mois, entre 1978 et 1979, leshabitants de l’Oise se retrouvent plongés dansl’angoisse et la terreur: un maniaque sévit, pre-nant pour cibles des jeunes femmes. Aprèsavoir tenté d’en renverser plusieurs au volantde�sa voiture, il finit par blesser et tuer des auto-stoppeuses choisies au hasard. L’homme estpartout et nulle part, échappant aux pièges desenquêteurs et aux barrages. Il en réchapped’autant plus facilement qu’il est en réalité unjeune et timide gendarme qui mène une viebanale et sans histoires au sein de sa brigade.Gendarme modèle, il est chargé d’enquêter surses propres crimes jusqu’à ce que les cartesde son périple meurtrier lui échappent.« Aujourd’hui il y a beaucoup de films inspi-rés de faits-divers réels plus ou moins célè-bres, c’est presque un genre en soi et il fautl’envisager comme ça, comme le western ou

À la fin des années 1970, après la mort acci-dentelle de son compagnon, un ingénieur russe,Nelly décide de fuir la RDA avec son fils afinde laisser ses souvenirs derrière elle et de ten-ter de construire une autre vie. La jeune femmecroit à un nouveau départ de l’autre côté dumur, mais en Occident où elle n’a aucuneattache, son passé va la rattraper…�Nelly va-t-elle enfin réussir à trouver la liberté?Le réalisateur, né en RDA, avait onze ans aumoment de la chute du mur. Adaptant unroman, il a coécrit son film avec sa mère, HeideSchwochow, comme en écho à leur histoirepersonnelle.De l’autre côté du mur nous révèle l’enversd’une situation, son contrechamp peu regardéau cinéma. Que pouvait-il y avoir derrière lemythe, la fiction heureuse d’une libération,d’un passage à l’Ouest tant attendu? La fron-tière du mur, pourtant quasi infranchissable,suffisait-elle à arrêter la surveillance et les per-sécutions? À quoi ressemblait la réalité « del’autre côté »? D’abord à un séjour d’une duréeindéfinie dans un camp d’accueil d’urgence,zone de transit stigmatisante dont il s’avéraitdifficile de sortir. Ensuite à la prise deconscience de n’être qu’un Allemand deseconde zone, mal toléré. Enfin à la décou-verte d’être l’objet d’une double surveillancede la Stasi et des services secrets occiden-taux. Entre thriller au suspense soutenu etprécision documentaire, De l’autre côté dumur, porté par des comédiens exceptionnels,passionne du début à la fin.

France/2014/NB/55 minutesavec Samir Guesmi, India Hair, Joris Avodo, Bernard Bloch, Mata Gabin, Paul Allio, Judith Alliod’après la nouvelle Ze Big Slip d’Hervé Prudon

Entièrement tourné à Saint-Denis, Coucherde soleil sur le 9-3 est à la fois une comédierocambolesque et une déambulation poé-tique dans la ville.Le film est né d’une approche collective ini-tiée dans des ateliers de préparation au tour-nage (lecture du scénario, écriture des dia-logues, séances de travail sur le jeu etrépétitions) réunissant acteurs profession-nels et non professionnels, sous la directionde la réalisatrice. Pendant la préparation etsur le tournage du film, six jeunes gens deseize à vingt-six ans, autodidactes ou ayantpeu de réseau professionnel, ont rejointl’équipe des techniciens pour les assister,se perfectionner et suivre de petites forma-tions théoriques. L’équipe et les stagiairesont utilisé les locaux d’Altermédia pour lesdécors intérieurs du film.

mercredi 26 novembre à 18:30 entrée libre

rencontre avec Caroline Chomienneet l’équipe du film

à l’issue de l’unique projectionen partenariat avec Altermédia

COUCHER DE SOLEIL SUR LE 9-3 DE CAROLINE CHOMIENNE

14

DE L’AUTRE CÔTÉ DU MURDE CHRISTIAN SCHWOCHOWAllemagne/2014/couleur/scope/1h42/VO sous-titréeavec Jördis Triebel, Tristan Göbel, Alexander Scheer, Anja Antonowicz, Jacky Idod’après le roman de Julia Franck, Feu de camp

Programmation sur deux semaines

INTERSTELLARDE CHRISTOPHER NOLANÉtats-Unis/2014/couleur/2h49/VO sous-titréeavec Matthew McConaughey, Anne Hathaway,Jessica Chastain, Michael Caine2e semaine

Dans un futur proche, notre terre est exsangue.Un projet ambitieux est lancé pour envoyer unvaisseau spatial à la recherche d’une terre habi-table dans une autre galaxie. Pour cela, il fautréaliser l’impossible, un voyage interstellaire.Inspiré des dernières recherches sur la possi-bilité d’un voyage en dehors de notre systèmesolaire (notamment sur la théorie des Trous dever), Interstellar raconte l’engagementd’hommes et de femmes dans une mission àl’issue incertaine, laissant leurs familles der-rière eux sur une terre mourante. Laurent Akninconsacrera un week-end d’analyse filmique àChristopher Nolan, qu’il considère comme l’undes plus passionnants cinéastes américains dumoment, au printemps 2015.

L’ORANAISDE LYES SALEMFrance–Algérie/2014/couleur/scope/2h08/VO sous-titréeavec Lyes Salem, Djemel Barek, Khaled Benaissa,Amal Kateb, Sabrina Ouazani, Najib Oudghiri2e semaine

Durant les premières années euphoriques quisuivent l’Indépendance, deux amis, Djaffar etHamid, héros de la révolution, sont promis àun bel avenir dans une Algérie libre où le suc-cès et le pouvoir sont à leur portée. Ils sontjeunes, le pays est neuf, tout est à construire.Mais les démons du passé ressurgissent.« Il s’agit de se réapproprier une mémoire. Jene pense pas que la différence culturelle, reli-gieuse, conditionne la difficulté d’intégrationdes Français d’origine algérienne ou maghré-bine, le nœud est historique. Il réside danscette absence de reconnaissance de l’histoire,positive ou négative. Il manque cette mémoire.Non reconnue, non dite, d’un côté comme del’autre. » Lyes Salem

> 15:00LES ENRACINÉS DE D. FRITSCHFrance/2005/couleur/51 minutes/documentaire

Ils ont entre 70 et 80 ans. Ils habitent dansdifférentes régions mais tous ont passé leurvie dans la même maison, sur cette terrequi les a vus naître. Ils sont d’origine pay-sanne, ont connu une vie faite du dur labeurde la terre et de l’élevage…

> 16:30SARAJÉVIENS DE DAMIEN FRITSCHFrance/2014/couleur/1h42/VO sous-titrée/documentaire

Plus de vingt ans après le siège de Sarajevo,en 1992, alors que toutes les caméras dumonde ont détourné leurs objectifs, qui sontaujourd’hui les Sarajéviens?De rencontres en rencontres, nous chemi-nons entre passé, présent et avenir, évo-quant les espoirs et les doutes. Un voyage,dans une ville en pleine mutation.

dimanche 30 novembre à partir de 15:00

Mois du Film documentaireDamien Fritsch, un art du portraitrencontre avec le réalisateur

Comment vivent les gens pourrait être l’in-terrogation fondamentale qui parcourt lecinéma de Damien Fritsch. On perçoit, sou-ple et concentrée, la présence du cinéastederrière la caméra. Il sollicite le regard etla parole de ceux qu’il filme, accueillantleur silence aussi, parfois un chant sidé-rant de beauté. Se révèle ainsi, dans ladurée des plans, l’épaisseur de l’existence.Être-là tout simplement?

« Damien Fritsch filme comme un mora-liste. Il organise devant nous une galeriede portraits. Et chacun porte une vie. »François Caillat, cinéaste

à partir de 4 ans

De la neige pour Noël DE RASMUS A. SIVERTSENNorvège/2013/couleur/1h16/VF/animation

Dans un petit village tranquille, habite Féodor, un inventeur qui vit en bonne harmonieavec Ludwig, un hérisson peureux et Solan, un canard insouciant. Tout le monde attendimpatiemment la neige pour fêter dignement Noël. Le directeur du journal local presseFéodor de mettre au point un canon à neige, qu’il décide de garder pour lui seul. Quandl’histoire tourne mal pour leur ami, Ludwig et Solan vont prendre les choses en main…

Enfin un film d’aventures pour les petits, avec une histoire bien écrite, des courses pour-suites et du suspense! Dans de magnifiques décors en volume, nos trois héros vont avoirfort à faire pour sauver le village. On aime particulièrement Ludwig, le hérisson casanierqui va devoir faire appel à tout son courage pour aider ses amis. C’est palpitant, fort amu-sant et visible par toute la famille.

15

semaine

DU 26 NOVEMBRE

AU 2 DÉCEMBRE

SARAJÉVIENS.

calendrier

CONCEPTION GRAPHIQUE: ANABELLE CHAPÔ / IMPRESSION: TYPOFORM

mercredi jeudi vendredi samedi dimanche lundi mardiécran 1 29octobre 30octobre 31 octobre 1er novembre 2 novembre 3 novembre 4 novembre

PAT ET MAT (40’) 14:15 15:15 f 15:00 fécran 2 14:15 f 16:15 17:15 f 15:00 f - -

SAMBA (1h58) 16:15 21:00 14:00 16:15 12:00 18:00 14:00 21:00 16:00 14:00 16:15 18:15 20:30

18:15 18:30 20:45

GONE GIRL (VO, 2h29) 16:00écran 2 18:15 20:30 15:15 17:00écran 2 18:00 18:15 14:30écran 2 -

20:45écran 2 20:15

écran2 Armand-Badéyan

BANDE DE FILLES (1h52) 14:00 18:45 20:45 12:15 14:30 14:15 20:45 - 18:00 18:30 20:45

LES ÂMES NOIRES* (VO, 1h43) - 16:30 18:30 - - 19:00 20:30 -

LES OFF DE L’ÉCRAN (Halloween !, voir page 2) - - 19:45 r - - - -

Week-end Sacha Guitry (détails page 6) - - - 16:30 18:30 r 14:30 16:45 r - -

mercredi jeudi vendredi samedi dimanche lundi mardiécran 1 5novembre 6novembre 7 novembre 8 novembre 9 novembre 10 novembre 11 novembre

DRÔLES DE CRÉATURES (VF, 37’) 14:15 15:15 f - - 16:30fécran 2 15:00 f - -

MAGIC IN THE MOONLIGHT (VO, 1h38) 16:15 20:30 18:30 12:00 14:15écran 2 14:00 18:30écran 2 16:00 14:00 16:15écran 2 18:30 20:30

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CHANTE TON BAC D’ABORD* (1h22) 14:00écran 2 18:30 20:30 12:15écran 2 14:00 14:30écran 2 18:00 16:30 20:30 -

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Populaires, populaires #3 (détails page 9) - - - 16:00 19:00 r - - -

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FIDAÏ (VO, 1h22) 16:30 20:45 18:45 - - 14:45 20:45 18:45

LE PARADIS (1h10) 18:45 - 16:30 21:00 18:30 14:15 20:45

TUER UN HOMME (VO, 1h24) - 20:45 18:45 - 16:30 18:30 -

mercredi jeudi vendredi samedi dimanche lundi mardiécran 1 12novembre 13novembre 14 novembre 15 novembre 16 novembre 17 novembre 18 novembre

EN SORTANT DE L’ÉCOLE (42’) 14:00 15:00 f - - 16:15 f 15:00 f - -

UNE NOUVELLE AMIE (1h47) 16:00 18:00 18:30 20:30 12:00 14:15 16:30 14:15 17:30 17:00 19:00 14:00 16:30 18:30 20:30

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Cinébanlieue (détails page 4) 20:00 r 14:30r - 20:00 r - - -

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NEAR DEATH EXPERIENCE (1h27) 14:15 - 14:00 16:00 20:45 - - 18:45

LE SEL DE LA TERRE (VO, 1h50) 16:00 18:15 - - 16:30 14:15 20:30 -

LES TEMPS MODERNES (1h25) 18:00 f - - - - - -

FILS DE* (1h10) 20:45 - 12:15 - 14:45 18:45 20:45

TRAINS ÉTROITEMENT SURVEILLÉS (VO, 1h32) - 20:45 - - 18:45 16:15 -

Cinébanlieue (détails page 4) - - 18:00 20:00 r 14:00 16:00 18:00 - - -

mercredi jeudi vendredi samedi dimanche lundi mardiécran 1 19novembre 20novembre 21 novembre 22 novembre 23 novembre 24 novembre 25 novembre

LES BOXTROLLS (VF, 1h37) 14:00 - - 16:45 14:30 - -

L’ORANAIS (VO, 2h08) 14:15écran 2 18:45 12:00 20:30 16:15écran 2 16:15 13:45 16:00 21:00

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INTERSTELLAR (VO, 2h50) 16:00 20:00écran 2 14:15 17:15 13:45 20:30 18:30 18:00écran 2 20:30 18:00

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VIE SAUVAGE* (1h46) 16:45 21:00 18:00 16:30 18:30écran 1 - 14:00 20:45

A GIRL AT MY DOOR (VO, 1h59) 18:45 - 12:15 21:00 - 16:00 21:00 18:30

CASSE (1h27) 19:00écran 1 21:00écran 1 18:30 14:15 - - -

LES JOURS HEUREUX (RV du cinéma, 1h37) - - 14:30 - - - -

THOMAS SANKARA… (détails page 3, 1h26) - - 20:15 r - - - -

Critiques en Seine-Saint-Denis (9-3 connectés, page 5) - - - - 15:00 r - -

mercredi jeudi vendredi samedi dimanche lundi mardiécran 1 26novembre 27novembre 28 novembre 29 novembre 30 novembre 1er décembre 2 décembre

DE LA NEIGE POUR NOËL (VF, 1h16) 14:00 f - 17:15 f 14:45 f 16:30 f -

LA PROCHAINE FOIS JE VISERAI LE CŒUR (1h51) 15:45 20:45 18:30 19:00 21:00 18:45 20:45 16:15 14:00écran 2 18:00 18:30écran 2 21:00

INTERSTELLAR (VO, 2h50) 17:45 20:00écran 2 16:00 14:00 18:15 20:00 18:00

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DE L’AUTRE CÔTÉ DU MUR* (VO, 1h42) 14:15 21:00 18:00 12:00 18:30 21:00 - 16:15 20:45 -

L’ORANAIS (VO, 2h08) 16:15 20:45écran 1 14:00 20:45 16:15 18:30 - 18:15 20:45

COUCHER DE SOLEIL DANS LE 9-3 (55’) 18:30 r - - - - - -

Damien Fritsch (mois du film documentaire, page 15) - - - - 15:00 r - -

f tarif famille/ r rencontre / *précédés d’un court métrage.