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Respiration - 78 - 155 : Rgion olfactive (lapin), HE La coupe montre un pithlium olfactif et respiratoire. Regio olfactoria : La rgion olfactive se trouve sur le toit des deux cavits nasales et a une surface de seulement 6 cm 2 environ. Elle se compose d’un pithlium haut, pseudostratifi et d’une lamina propria de tissu conjonctif et contient 4 types de cellules : cellules olfactives rceptrices, cellules de soutien (sustentaculaires), cellules basales et cellules microvilli. L’pithlium est recouvert d’un mucus olfactif, qui est form par des glandes tubulo-alvolaires, sreuses olfactives dans la Lamina propria. Elles sont aussi nommes glandes de Bowman, dont les scrtions contiennent des protines se liant au substances odorantes, dissolvant les parfums hydrophobes et les rendant accessibles l’pithlium olfactif. Cellules olfactives rceptrices : ont un prolongement fin apical, pouvant facilement dpasser l’pithlium et s’paissit en avant en un renflement avec des cils immobiles. Basalement la cellule se rtrcit en axone, la liaison des substances odorantes aux rcepteurs provoque une dpolarisation du potentiel membranaire (transformation du stimulus en un signal lectrique). Cellules de soutien : prismatique, portent des microvilli. Cellules basales : cellules souches, fournissent des rserves de toutes les populations cellulaires de l’pithlium olfactif. Ce qui est remarquable, c’est que les cellules olfactives rceptrices peuvent se rgnrer tout au long de la vie. Leurs axones trouvent mme leur chemin jusqu’aux bonne synapses. Dans la Lamina propria se trouvent des cellules gliales olfactives particulires (ensheating cells). Dans celle-ci, les axones des cellules olfactives rceptrices sont regroups, se prolongent en tant que Fila olfactoria (env. 20 pices) dans le SNC et prsentent non seulement des caractristiques des cellules de Schwann mais aussi des astrocytes. Noyaux cellulaires : le plus apical : cellules de soutien, puis cellules olfactives rceptrices, le plus basal : cellules basales (difficile dlimiter). Observez : les glandes ont de gros noyaux et dans les nerfs on peut reconnatre les noyaux petits et compacts des cellules gliales. Regio respiratoria : La rgion respiratoire recouvre le septum nasal, les parois latrales nasales et les Conchae nasales. Elle comporte un pithlium prismatique pseudostratifi cili avec, l’inverse de la rgion olfactive, des kinocils mobiles et entrecoup de cellules caliciformes. Ces types d’pithlium est nomm pithlium respiratoire et recouvre toutes les voies respiratoires. Dans la Lamina propria se trouvent des glandes nasales sro-muqueuses.

155 : Région olfactive (lapin), HE

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155 : R�gion olfactive (lapin), HE

La coupe montre un �pith�lium olfactif et respiratoire.

Regio olfactoria :

La r�gion olfactive se trouve sur le toit des deux cavit�s nasales et a une surface de seulement 6 cm2

environ. Elle se compose d’un �pith�lium haut, pseudostratifi� et d’une lamina propria de tissu conjonctif et contient 4 types de cellules : cellules olfactives r�ceptrices, cellules de soutien (sustentaculaires), cellules basales et cellules microvilli. L’�pith�lium est recouvert d’un mucus olfactif, qui est form� par des glandes tubulo-alv�olaires, s�reuses olfactives dans la Lamina propria. Elles sont aussi nomm�es glandes de Bowman, dont les s�cr�tions contiennent des prot�ines se liant au substances odorantes, dissolvant les parfums hydrophobes et les rendant accessibles � l’�pith�lium olfactif.

Cellules olfactives r�ceptrices : ont un prolongement fin apical, pouvant facilement d�passer l’�pith�lium et s’�paissit en avant en un renflement avec des cils immobiles. Basalement la cellule ser�tr�cit en axone, la liaison des substances odorantes aux r�cepteurs provoque une d�polarisation du potentiel membranaire (transformation du stimulus en un signal �lectrique).

Cellules de soutien : prismatique, portent des microvilli.

Cellules basales : cellules souches, fournissent des r�serves de toutes les populations cellulaires de l’�pith�lium olfactif. Ce qui est remarquable, c’est que les cellules olfactives r�ceptrices peuvent se r�g�n�rer tout au long de la vie. Leurs axones trouvent m�me leur chemin jusqu’aux bonne synapses.

Dans la Lamina propria se trouvent des cellules gliales olfactives particuli�res (ensheating cells). Dans celle-ci, les axones des cellules olfactives r�ceptrices sont regroup�s, se prolongent en tant que Fila olfactoria (env. 20 pi�ces) dans le SNC et pr�sentent non seulement des caract�ristiques des cellules de Schwann mais aussi des astrocytes.

Noyaux cellulaires : le plus apical : cellules de soutien, puis cellules olfactives r�ceptrices, le plus basal : cellules basales (difficile � d�limiter). Observez : les glandes ont de gros noyaux et dans les nerfs on peut reconna�tre les noyaux petits et compacts des cellules gliales.

Regio respiratoria :

La r�gion respiratoire recouvre le septum nasal, les parois lat�rales nasales et les Conchae nasales. Elle comporte un �pith�lium prismatique pseudostratifi� cili� avec, � l’inverse de la r�gion olfactive, des kinocils mobiles et entrecoup� de cellules caliciformes. Ces types d’�pith�lium est nomm� �pith�lium respiratoire et recouvre toutes les voies respiratoires. Dans la Lamina propria se trouvent des glandes nasales s�ro-muqueuses.

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Regio olfactoria Regio respiratoria

Remarque pour les voies respiratoires extra pulmonaires suivantes :

Sinus para nasaux : �pith�lium respiratoire, mais moins haut et moins de cellules caliciformes que dans le nez, quelques petites glandes muqueuses dans la Lamina propria fine.

Ductus nasolacrimalis : �pith�lium cylindrique pseudostratifi� sans cils avec des cellules caliciformes, corps caverneux dans la Lamina propria, qui prend contact avec celui des cavit�s nasales.

156 : Cornets nasaux (homme), HE

Les Concha nasalis sont recouvertes de Regio respiratoria : �pith�lium cili� prismatique pseudostratifi� avec beaucoup de cellules caliciformes. La Lamina propria des cornets nasaux est situ�e plus luminal que les plexus veineux, qui s’�paississent surtout au niveau des Concha nasalis media et inferior en Corpora cavernosa nasi et sont recouvert d’un endoth�lium (noyaux cellulaires plats). L’�paisseur de la muqueuse nasale peut aussi �tre r�gul� par des commandes v�g�tatives du tonus vasculaire. Une stimulation parasympathique produit un gonflement, une sympathique un d�gonflement du corps calleux.

Dans l’os des Concha nasalis, on peut trouver des lamelles osseuse dans les trab�cules osseuses. La moelle osseuse est remplit en partie d’adipocytes. Dans la Lamina propria, on peut reconna�tre beaucoup de glandes s�ro-muqueuses avec des cellules myo�pith�liales.

Aper�u Epith�lium avec glandes Glandes s�ro-muqueuses

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157 : Epiglotte (homme), Resorcin-fuchsine-v. Gieson

La coloration resorcin-fuchsine accentue sp�cifiquement les fibres �lastiques.

Il s’agit d’une coupe sagittale � travers l’�piglotte. On pourrait s’attendre � trouver ant�rieurement (lingual) un �pith�lium pluristratifi� non-k�ratinis� et post�rieurement (laryngeal) un �pith�lium respiratoire. Cependant sur cette coupe on peut voir des deux c�t�s un �pith�lium pluristratifi� non-k�ratinis� (c'est-�-dire aucun �pith�lium respiratoire). La Lamina propria contient des glandes s�ro-muqueuses, les Glandulae epiglotticae, et du tissu lymphatique. La charpente de base de l’�piglotte forme du cartilage �lastique avec des creux (glandes). Le cartilage �lastique montre de grandes cellules claires dans les chondrones (groupe isog�nique et territoire).

Aper�u avec toutes les couches Cartilage & glandes Glandulae epiglotticae

158 : Larynx frontal (singe), Resorcin-fuchsine-Rouge pour noyaux

La coloration fait ressortir sp�cialement les noyaux. Pr�s du larynx, � ce niveau, le pharynx est encore rencontr�.

Pharynx : le pharynx est structur� en 3 �tages :

Epipharynx (Pars nasalis pharyngis) : purement une voie respiratoire avec de l’�pith�lium respiratoire, glandes s�ro-muqueuses dans la muqueuse, tissu lymphatique sur le toit du pharynx (Tonsilla pharyngealis), c�t� nasal des voiles du palais est recouvert d’�pith�lium respiratoire, dont sur la paroi libre avec un �pith�lium plat pluristratifi� non-k�ratinis�. Mesopharynx (Pars oralis pharyngis) : en m�me temps voie respiratoire et digestive, donc un �pith�lium plat pluristratifi� non-k�ratinis�. Hypopharynx (Pars laryngea pharyngis) : m�me recouvrement que dans le Mesopharynx, glandes pharyngeales muqueuses dans la Lamina propria.

Remarque : la muqueuse de la Tuba auditiva porte un �pith�lium respiratoire et relie l’Epipharynx avec la Cavitas tympani (oreille moyenne).

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Larynx

Le larynx contient une charpente cartilagineuse, compos� de cartilage thyro�de (Cartilago thyroidea), cartilage crico�de (Cartilago cricoidea) et d’un cartilage aryt�no�de (Cartilago arytaenoidea). L’�piglotte et le cartilage cornicul� et cun�iforme sont � l’inverse constitu�s de cartilage �lastique.

Dans une coupe frontale, on peut bien diff�rencier les 3 �tages des la cavit� laryng�e (Cavitas laryngis). Tout en haut, entre l’�piglotte et les plis vestibulaires (Plicae vestibulares), se trouve le Vestibulum laryngis, suivi de l’espace transglottique, qui se limite cranialement au plis vestibulaires et caudalement aux cordes vocales (Plicae vocales). L’�tage le plus bas forme la Cavitas infraglottica, qui est encadr� des deux c�t�s apr�s le Cartilago cricoidea.

Les deux plis vocaux avec les Rima glottidis forment la Glottis, qui est � la fois un appareil de phonation et de fermeture. Dans la r�gion des plis vestibulaires, on peut reconna�tre dans la Lamina propria des paquets de glandes s�ro-muqueuses. La muqueuse du larynx porte partout un �pith�lium respiratoire sauf sur les Plica vocalis (plis vocaux) : les Plica vocalis montre comme r�ponse � la haute charge m�canique un �pith�lium pluristratifi� non-k�ratinis�. Dans la Lamina propria des plis vocaux se trouve le Ligamentum vocalis, qui constitue la paroi sup�rieure du Conus elasticus. En dessous setrouve le M. vocalis, qui est la partie interne du M. thyroarytaenoideus. Son devoir est le r�glage fin des vibrations des cordes vocales lors de la phonation. Les Plicae vocales sans glande sont humidifi�es par les s�cr�tions glandulaires de l’�tage sup�rieur. Sont tissu conjonctif sub�pith�lial est d�crit comme l’espace de Reinke et est tr�s l�che. Lors d’inflammation apparaissent ici en priorit� des œd�mes, lesquels peuvent alt�rer la phonation.

Aper�u Plica vestibularis Plica vocalis Paquets glandes s�ro-muqueuses

Remarque : cette coupe est color� dans beaucoup de pr�parations tr�s faiblement, ce qui rend la r�alisation de bonnes photos presque impossible, donc � cet endroit les photographies employ�es sont de l’universit� de T�bingen.

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159 : Trach�e (homme), HE

Structure g�n�rale des voies respiratoires

La Tunica mucosa est form� d’�pith�lium respiratoire avec une Lamina propria en tissu conjonctif, laquelle abrite des glandes s�ro-muqueuses, qui comportent des partie terminales tubulo-alv�olaires et sont dot�es de cellules myo�pith�liales. Les cellules des glandes sont innerv�es � l’inverse des cellules caliciformes. Les deux s�cr�tent de la mucine, qui prot�ge l’�pith�lium du dess�chement et humidifie l’air inspir�. La mucine forme sur l’�pith�lium un tapis muqueux visqueux, qui fait aussi fonction d’attrape particule et d’attrape poussi�re. En-dessous se trouve un film liquidien produit par l’endoth�lium, dans lequel les mouvement des cils des cellules de l’�pith�lium cili� peut se produire sans contrainte et pour que les particules de salet� accroch� � la mucine soient expuls�es jusqu’au pharynx, o� elles seront aval�es ou crach�es. Ce proc�d� est nomm� nettoyage mucocilaire. Les particules de poussi�re, qui sont parvenues jusque dans les alv�oles, y seront d�blayer par les macrophages alv�olaires. Les agents pathog�nes sont d�truits par les cellules libres de la d�fense dans la Lamina propria mucosae des voies respiratoires ou par un mucus antimicrobien pr�sentant des substance comme la d�fensine, les lysozymes ou des prot�ines de surfactant.

Les voies respiratoires sont toujours maintenues ouvertes par un durcissement dans leur paroi, parce qu’elles pourraient se collapser lors d’une sous-pression expiratoire ou �tre r�duites par le mouvement des tissus environnants. Les voies respiratoires sup�rieures contiennent de l’os, les voies inf�rieures du cartilage.

La trach�e poss�de des anneaux de cartilage hyalin ouverts dorsalement, lesquels sont li�s longitudinalement avec des structures ligamentaires (ligg. anularia). La paroi dorsale de la trach�e forme la Paries membranaceus, qui est form� de tissu conjonctif et de muscles lisses transverses (M. trachealis), qui s’ins�rent au Perichondrium des anneaux cartilagineux et peuvent par cons�quent provoquer un changement de calibre. L’appareil de protection est d�crit en coupe transverse comme Tunica fibro-musculo-cartilaginea. L’�pith�lium et la Lamina propria de la muqueuse suivent le sch�ma mentionn� ci-dessus (�pith�lium respiratoire, glandes trach�ales s�ro-muqueuses). La trach�e est sillonn�e par beaucoup de fibres nerveuses (r�flexe de la toux). La Lamina propria et les Ligg. anularia sont riches en fibres �lastiques orient�es longitudinalement, ce qui conc�de � la trach�e une certaine �lasticit� dans l’axe longitudinal. La trach�e est reli�e � son environnement par une Adventitia.Sur la coupe, pr�s de la trach�e, l’œsophage a aussi �t� coup�. Observez sa Muscularis mucosae ainsi que son �pith�lium plat pluristratifi� non-k�ratinis� pour le diagnostic diff�rentiel. En outre du tissu adipeux brun plurivasculaires est � voir, ce qui arrive seulement dans l’embryon.

Trachea avec Gll. Tracheales, cartilage & M. trachealis Structure de la paroi de la Trachea

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Epith�lium respiratoire de la trach�e Lieu d’insertion du M. trachealis au cartilage

160 : Bronches intrapulmonaires (homme), HE

Arbre bronchique

Segments conducteurs

- Bronchi principales- Bronchi lobares- Bronchi sementales- Bronchi intrasegmentales (calibre > 1mm)- Bronchioli (calibre < 1mm)- Bronchioli terminales

Segments respiratoires

- Bronchioli respiratorii- Ductus alveolares- Sacculi alveolares

L’arbre bronchique contient jusqu’� 23 bifurcations, dont les 15 premi�res appartiennent aux segments conducteurs et les 8 restantes aux segments respiratoires.

Structure de la paroi d’une bronche

Mucosa : avec un �pith�lium respiratoire & une Lamina propria (fibres �lastiques orient�es longitudinalement & cellules libres de la d�fense pr�sentes)Muscularis : manteau musculaire continu, fibres musculaires sont ordonn�es en treillis extensible et c’est pourquoi elles n’apparaissent pas toujours dans la coupe comme couche ferm�e, mais montrent des trous.Charpente de protection : plaques de cartilage irr�guli�res, qui sont attach�es avec le tissu conjonctif en une couche cartilage-fibre. Tissu conjonctif p�ribronchique : tissu conjonctif l�che, qui accompagne l’arbre bronchique jusqu’au bronchioles et qui contient la Vasa privata pour l’arbre bronchique, des nerfs et des vaisseaux lymphatiques.

Observez les glandes s�ro-muqueuses, qui se situent souvent entre la couche fibres-cartilage et muscle (voir image). Le lumen en forme d’�toile des bronches et bronchioles se produit post-mortem sur la base de contraction de la Muscularis.

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Aper�u Bronchiolus (pas de cartilage, pas de glandes)

Bronche avec cartilage, structure de la paroi Alv�oles

161 : Poumon (homme), Goldner

La Pleura pulmonalis ou visceralis recouvre le tissu pulmonaire en tant que Serosa avec un M�soth�lium plat unistratifi�. En dessous se trouve une Subserosa �lastique de tissu conjonctif allant des septa interlobulaires jusque dans le parenchyme pulmonaire et celui-ci se subdivise en Lobi et Lobuli. La Pleura visceralis se rabat au niveau de l’hile pulmonaire dans la Pleura parietalis, qui montre la m�me structure que la Pleura pulmonalis. Entre les deux feuillets pleurales se trouve un espace pleural (capillaire), qui contient un film liquidien riche en acide hyaluronique, lequel garantit � la fois son adh�rence et son glissement.

Structure des voies respiratoires terminales

Bronchioli

Dans la paroi des bronchioles, les anneaux de cartilages et les glandes manquent. Les bronchioles ont une Muscularis relativement forte et un �pith�lium cili� cylindrique unistratif� avec peu de cellules caliciformes, lesquels, plus on descend dans la ramification de l’arbre bronche, sont remplac�es par des cellules de Clara. Les cellules de Clara se vo�tent clairement dans le Lumen et s�cr�tent des prot�ines de surfactant (SP-A, SP-D), qui doivent diminuer les r�actions d’inflammations et ont aussi des effets antimicrobiens et opsonisant. Le tissu conjonctif p�ribronchique est partout attach� avec les parois alv�olaires environnantes et par l� indirectement avec la surface pulmonaire. Ceci exerce une traction radiale sur les bronchioles, par laquelle celles-ci peuvent �tre maintenus ouvertes. Au niveau des vaisseaux sanguins pulmonaires, le tissu conjonctif p�ribronchique se comporte de la m�me mani�re.

Le parenchyme pulmonaire est plein d’alv�oles, o� a lieu particuli�rement l’�change gazeux et celles-ci sont s�par�es les unes des autres par les septa interalv�olaires. Un tel Septum a un r�seau capillaire

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tr�s dense et est recouvert de part et d’autre d’�pith�lium alv�olaire, lequel est form� principalement de cellules �pith�liales alv�olaires de type I (pneumocyte type I). Elles poss�dent un vaste corps cellulaire fin, avec lequel elles enveloppent les capillaires et recouvrent les alv�oles. Les cellules �pith�liales alv�olaires de type II (pneumocyte type II) sont cubiques, repr�sentent les cellules souches pour les pneumocytes de type I et forment le surfactant important � la vie, qu’elles stockent dans les organes cellulaires lamellaires. Elles se vo�tent par leur forme dans l’espace a�rien des alv�oles et ressemblent � des niches, c’est pourquoi elles s’appellent cellules de niche. Les septa alv�olaires sont aussi compos�s d’un tissu conjonctif clairsem� fin avec de rares fibrocytes gisants avec des propri�t�s de myofibroblastes. Il remplit en quelque sorte les trous du r�seau capillaire, assure une certaine stabilit� et contient beaucoup de fibres �lastiques, qui forment une continuit� des grandes bronches jusqu’� la surface des poumons. Les septas interalv�olaires pr�sentent aussi des pores (pores de Kohn), qui relie les alv�oles les unes avec les autres.

Bronchioli terminales et respiratorii

A l’inverse des bronchioles terminales, les bronchioles respiratoires comportent d�j� des ouvertures vers les alv�oles isol�es et c’est pourquoi elles n’appartiennent plus aux voies a�riennes conductrices. Les deux types contiennent comme rev�tement �pith�lial un �pith�lium simple cylindrique � cubique avec des cellules sans cils (cellules de Clara), les cellules caliciformes manquent.

Ductus alveolares et Sacculi alveolares (fin aveugle)

Ils forment le vestibule des alv�oles et constituent en quelque sorte seulement l’ � encadrement de porte � des entr�es des alv�oles. Ceux-ci sont fortifi�s avec des cellules musculaires lisses et des fibres collag�nes et �lastiques.

Dans le parenchyme pulmonaire, on peut trouver pr�s des ramifications de l’arbre bronchique les branches de l’A.pulmonalis. La plus grande branche appartient au type d’art�re �lastique, les petites branches aux types musculaires.

Aper�u avec alv�oles & plusieurs Bronchioli D�tail des Bronchiolus (�pith�lium & muscle)

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Alv�oles M�soth�lium de la Pleura visceralis Ductus alveolares

162 : Poumon, stroma �lastique (homme), R�sorcine-fuchsineToutes les alv�oles, qui sont ventil�es par une bronchiole, sont group�es en un Acinus. Il est consistu� de Bronchioli respiratorii, de Ductus alveolares et de plusieurs milliers d’alv�oles. Plusieurs Acini forment par contre un Lobulus, qui est d�limit� de mani�re incompl�te par des septa de tissu conjonctif. Celui-ci est aliment� par un Bronchiolus pr�terminal.

Sur cette coupe le Stroma �lastique typ� se distingue, lequel contient non seulement des fibres de collag�ne (plus courte) mais aussi des fibres �lastiques.

L�gende de couleur

Vert : macrophagesNoir : d�p�t de charbon dans les macrophagesViolet : fibres �lastiques

Bronchus / Bronchiolus / Veine ? Vaisseaux sanguins & d�p�ts de charbon

Stroma �lastique de la paroi alv�olaire Alv�ole : d�tail

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163 : Poumon, fibres r�ticul�es (homme), GomoriGomori est une coloration sp�cifique pour le collag�ne (r�ticuline = collag�ne type III)

Fibres r�ticulaires sont des faisceaux fins de fines fibrilles de collag�ne (surtout type III), qui sont arrang�es en r�seau et servent de charpente de protection pour les Septa alv�olaires.

Bronchiolus Alv�ole

164 : Poumon (homme), PAS-HAvec la coloration PAS, c’est le mucus qui est color� (film de mucus bien visible).

R�p�tition des structures nomm�es. Sont � reconna�tre les Septa alv�olaires, les Bronchi avec du cartilage bien visible et des glandes s�ro-muqueuses et les Bronchioli.

Epith�lium cili� avec cellules caliciformes Glandes muqueuses

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Bronchus (observez les anneaux de cartilage) Cartilage & glandes muqueuses d’une bronche

165 : Poumon (rat), coupe semi-fine, bleu de toluidine

Les cellules de Clara, qui sont bien visibles, se situent dans les bronchioles terminales, o� il n’y a plus de cellules caliciformes. Avec une contemplation plus pr�cise, on peut aussi trouver dans la coupe des pneumocytes de type I ou des pneumocytes de type II.

Diff�rentes cellules de l’�pith�lium d’une bronchiole. Les cellules de Clara sont fortement color�es, apparaissent l�g�rement fonc�es et d�passent apicalement de l’�pith�lium.

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166 : Poumon (souris), encre de Chine-rouge pour noyaux

Le parenchyme pulmonaire avec les bronches et les bronchioles (pas de glandes, pas de cartilage) et les vaisseaux sont, sur cette coupe, encore une fois id�al pour la r�p�tition.

Bronchiolus Alv�oles & tissu conjonctif

167 : Poumon embryonnaire, stade canaliculaire � alv�olaire (embryon humain), Goldner

Attention : au premier coup d’œil, on a l’impression qu’il s’agit d’une glande ! Les poumons se d�veloppent semblablement � une glande exocrine � partir d’une �bauche ventrale de l’intestin pharyng�e. La partie endodermale du poumon cro�t comme un arbre glandulaire : l’arbre bronchique se formant se divise de mani�re dichotomique. Les divisions dichotomiques (toujours de 1→2) est un indice �vident, qu’il doit s’agir d’un poumon pendant le d�veloppement.

Le Stroma est compos� d’un tissu conjonctif l�che m�senchymal avec beaucoup de cellules. Le cartilage est en partie d�j� visible autour des grandes bronches.

Anneaux de cartilage, tissu conjonctif m�senchymal et vaissau

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Division dichotomique