16-09 CAT-LIVRE-DES-ETUDES-2016-17.indd 56 …€¦ · 3ème année — Semestre 5 2016 — 2017 Coordonnateur (trice) : Phil Stephens ALVE Nom de l’enseignant : CWill Langlands

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Option artou communicationSemestre-5

3ème année — Semestre 5

2016 — 2017 Coordonnateur (trice) : Phil Stephens

ALVE : CREATIVE WRITING

Nom de l’enseignant : Juliet Bates

14h de cours et 34h de travail personnel – Caen

Histoire et théorie – ALVE

Pré-requis : - Objectifs: Perfectionnement en langue anglaise à travers la narration ;

Introduction aux écrivains et cinéastes britanniques et américains ;

Création de textes (prose, poésie, dramatique) en langue anglaise.

Contenu :Présentation des écrivains britanniques et américains (romanciers, poètes, scénaristes).

Lectures, et projections de films.

Ecriture des textes en langue anglaise sur les différents thèmes.

Méthode d’enseignement :Atelier d’anglais : cours, travaux dirigés.

Évaluation : Evaluation en continu.

Références bibliographiques : (exemples) Vladimir Nabokov, Speak Memory, Penguin 2000. J.G. Ballard Empire of the Sun, Grafton Books 1985. W.G. Sebald, Austerlitz, Penguin, 2002. Bruce Chatwin, The Songlines, Vintage, 1987. Ian Sinclair, London Orbital, Penguin, 2003. Patrick Keiller, Robinson in Space, 1997. Chris Petit, Radio On, 1979. Barbara Loden, Wanda, 1970, Martin Scorsese, Alice Doesn't Live Here Any More, 1974

Credits: 2



ALVE

Nom de l’enseignant : Will Langlands


Histoire, théorie des arts et langue étrangère – ALVE

Pré-requis : - Objectifs: Ecoute de la langue grâce à du matériel authentique relatif au domaine de l’art ; approcher l’anglais par les centres d’intérêt des étudiants.

Que les étudiants soient capables de développer un point de vue et de le défendre.

Contenu :Vidéos proposées par les étudiants ; résumé d’articles; suivi d’une discussion portant sur les questions soulevées dans l’article.

Méthode d’enseignement :Réalisation des présentations, suivies d’une session de questions, commentaires et discussions. Correction de grammaire/ vocabulaire/ prononciation au fur et à mesure.

Évaluation : Du niveau oral sur : la qualité, la structure et l’intérêt général de la présentation ; le niveau d’anglais utilisé (l’utilisation de la grammaire et du vocabulaire) ; la participation et l’investissement personnel dans la discussion.

Références bibliographiques :-

Credits: 2



ESTHÉTIQUE

Nom de l’enseignant : Alice Laguarda


Histoire et théorie – Esthetique

Pré-requis : - Objectifs: - Assimiler une lecture interdisciplinaire de la thématique étudiée ;

- Approfondir les problématiques soulevées par le champ esthétique contemporain : repérer des concepts-clés et maîtriser les grandes articulations philosophiques.

Contenu :La société postmoderne 1 – Idéologie, productions culturelles et esthétiques À travers l’étude d’œuvres dans les champs de l’architecture, du cinéma, du design et de la musique, nous nous intéresserons à des productions esthétiques qui émergent à la fin des années 1970 et se développent dans les années 1980. On formulera l’hypothèse qu’elles sont des traductions possibles d’un moment postmoderne dans l’histoire des sociétés capitalistes démocratiques. L’analyse du contexte social et idéologique qui voit apparaître ces formes de création (Jean Baudrillard et le simulacre, Michel Maffesoli et l’atomisation de la société en « tribus », Jean-François Lyotard et la crise des « Grands récits »…) témoigne d’une nouvelle relation à l’Histoire et à la culture, où dominent des pratiques de l’ordre du revivalisme, de l’éclectisme, de la citation et de la parodie.

Méthode d’enseignement :Cours magistraux.

Exploitation des apports théoriques et analyse de textes et d'oeuvres dans une perspective interdisciplinaire

Évaluation : Devoir écrit : commentaire d’oeuvre.

- Maîtrise des connaissances théoriques et des acquis de culture générale ;

- Pertinence de l'utilisation des acquis de culture générale ;

- Sens de la synthèse et hiérarchisation des idées ;

- Lectures, recherches en bibliothèque.

Références bibliographiques : Jean Baudrillard, Simulacres et simulation, Galilée, Paris, 1981 ; Charles Jencks, Le langage de l’architecture postmoderne, Denoël, Paris, 1985 ; Gilles Lipovetsky, L’ère du vide. Essai sur l’individualisme contemporain, Gallimard, Folio essais, Paris, 1983 ; Jean-François Lyotard, Le postmoderne expliqué aux enfants, Galilée, Paris, 1986 ; Christian Ruby, Le champ de bataille néomoderne/postmoderne, L'Harmattan, Paris, 1990 ; Michel Maffesoli, Le temps des tribus. Le déclin de l’individualisme dans les sociétés postmodernes, La Table ronde, Paris, 2000 ; Postmodernism : Style and Subversion, Catalogue de l’exposition au Victoria and Albert Museum, Londres, 2011.

Credits: 2



Les pratiques itinérantes dans l’art contemporain

Nom de l’enseignant : Laurent Buffet

14h de cours et 34h de travail personnel – Cherbourg

Histoire et théorie – Esthetique – Option Art

Pré-requis : - Objectifs: Acquis de connaissances sur les théories philosophiques et artistiques contemporaines ; capacité, pour l’étudiant, de situer sa propre démarche plastique par rapport ces théories ; approfondissement de la pratique rédactionnelle dans la perspective de la constitution d’un dossier présentant le travail réalisé au cours des trois années précédentes.

Contenu :Les pratiques itinérantes sont au cœur de nombreuses démarches artistiques contemporaines. Engagées dans les années 1950 par les dérives urbaines de l’Internationale lettriste, elles occupent une place croissante dans les années 1960 et 1970, pour apparaître aujourd’hui encore dans le travail de nombreux artistes. Partant de l’idée selon laquelle ces pratiques sont à interpréter, dès leur origine, comme une forme représentative de la rupture, accomplie à l’âge contemporain, avec un modernisme dont la vulgate repose sur une prétendue autoréflexivité de l’art, l’objet de ce cours est de mener une réflexion sur les ouvertures géographiques, contextuelles et politiques du champ artistique dont elles ont accompagné le mouvement.

Méthode d’enseignement :Cours magistraux durant lesquels nous confrontons la théorie de l’art à la réalité des œuvres, au moyen de projections et de l’analyse d’écrits d’artistes.

Évaluation : Dossier à réaliser à la maison, dans la perspective du DNAP.

Références bibliographiques :Paul Ardenne, Un Art contextuel, Flammarion, 2002 ; Benjamin Buchloh, Formalisme et historicité / Autoritarisme et répression, Territoires, 1982 ; Daniel Buren, Ecrits, tome 1, CAPC, 1991 ; Michel de Certeau, L’Invention du quotidien, 1. Arts de faire, Gallimard, 1990 ; Thierry Davila, Marcher, créer : déplacements, flâneries, dérives dans la fin du XXe siècle, Regard, 2002 ; Gilles Deleuze et Félix Guattari, Mille plateaux, Minuit, 1986 ; Robert Filliou, Enseigner et apprendre, arts vivants, Lebeer Hossmann, 1998 ; Charles Fourier, Œuvres complètes, Anthropos, 1966 ; Internationale Situationniste, Fayard, 1997 ; Johan Huizinga, Homo Ludens, Gallimard, 1988 ; Henri Lefebvre, Critique de la vie quotidienne, L’Arche, 1997 ; Henri Lefebvre, La Production de l’espace, Anthropos, 2000 ; Potlatch, Gallimard, 1996 ; Allen Kaprow, L’Art et la vie confondus, Centre Pompidou 1996

Credits: 2



L’ART DANS UN CHAMP ÉLARGI : 1960-1980

Nom de l’enseignant : Deepak Ananth


Histoire et théorie – Histoire de l’art – Option Art

Pré-requis : - Objectifs: - Connaissance des nouvelles pratiques ayant émergé à partir des années soixante.

Contenu :L’art dans un champ élargi : Les précurseurs du Pop Art (Robert Rauschenberg et Jasper Johns), Le Pop Art, le Nouveau Réalisme, l’art minimal.

Méthode d’enseignement :Cours magistraux accompagnés de supports visuels (images, films).

Évaluation : Devoir écrit.

Références bibliographiques :A préciser pendant les cours.

Credits: 2



LA MISE EN SCĒNE DES IMAGES, DE L’ÉNONCIATION À L’EXPOSITION

Nom de l’enseignant : Alexandre Rolla



Pré-requis : - Objectifs: Acquisition des connaissances ; Elargissement des questionnements à la notion de troisième dimension ; Prise en compte de la notion d’exposition ; Assimilation de l’importance du corps dans l’appréhension des œuvres ; Mise en abîme de la question de l’image face à la question de l’espace.

Contenu :A partir des relations qu’elles peuvent entretenir au sein des arts plastiques, il sera question de mise en scène, la mise en scène des images, picturales, photographiques ou autres. Ce cours se construit à partir de deux axes : la relation à la troisième dimension dans les arts plastiques, et la question de l’exposition. La relation à la troisième dimension sera envisagée à partir d’œuvres appartenant principalement à des pratiques liées à la bidimensionnalité : peinture, photographie… pour instaurer ensuite une réflexion sur le principe d’exposition et sur la relation des œuvres à l’espace qui les accueille et à l’espace du spectateur, à l’espace du corps qui les appréhende. En continuant à fouiller la question de la troisième dimension à travers des pratiques singulières, seront également abordées les œuvres absentes ou invisibles.

Le principe fondamental de cet enseignement est le « contre-pied ». La question de l’espace et de la troisième dimension n’est pas abordée par un angle convenu : celui des pratiques sculpturales ou architecturales, mais par la réflexion autour de pratiques qui, apparemment, ne considère pas la troisième dimension comme principe incontournable de la création. L’ambition de ce choix et de pousser la réflexion le plus loin possible et d’ouvrir des possibilités de recherches multiples. L’enjeu pédagogique est aussi d’intégrer des propositions des étudiants quant à une réflexion sur l’espace et la mise en espace à partir de leurs propres travaux.

Méthode d’enseignement :Cours magistral.

Évaluation : dossier PDF à rendre en fin de semestre.

Références bibliographiques : L’art de l’exposition, une documentation sur trente expositions exemplaires du XXe siècle, Paris, éditions du regard, 1998 : Dreamlands, cat. expo., centre Pompidou, 2010 ; Pierre Huyghe, cat. expo, centre Pompidou, 2013 ; Philippe Parreno, Anywhere, anywhere out of the world, cat. expo, Palais de Tokyo, Koenig Books, 2014 ; Michel Houellebecq, La carte et le territoire, Paris, Flammarion, 2010 ; Victoria Noorthoorn (dir.), Une terrible beauté est née (cat. expo. biennale de Lyon), les Presses du Réel, 2011 ; Guy Lelong, Daniel Buren, Paris, Flammarion, La création contemporaine, 2002 ; Bruce Nauman, cat.expo, fondation cartier, 2015 ; Ugo Rondinone, I love John Giorno, Palais de Tokyo, 2015 ; Vila Matas, Enrique, Impressions de Kassel, Paris, Bourgois, 2014 ; Les catalogues (le plus possible) des Biennales de Venise, Lyon, Documenta… ; Au sujet de l’exposition : Le monde comme volonté et comme papier peint, Dijon, Le Consortium, 21 avril au 2 septembre 2012 :; http://leconsortium.fr/expositions-exhibitions/le-monde-comme-volonte-comme-papier-peint/ http://vimeo.com/41287423.

Credits: 2



ECRITURES AUDIOVISUELLES

Nom de l’enseignant : Simonetta Cargioli


Histoire et théorie – Histoire de l’art – Option Communication

Pré-requis : - Objectifs: -« Images / Ecrans »

Savoir analyser les images actuelles et les phénomènes de nos jours médiatisés des « écrans » , en s’appuyant sur des concepts, des notions, des approches critiques et théoriques élaborées dans les œuvres et les textes au long du XXème siècle, dans les champs du cinéma, des arts plastiques, de la vidéo.

Contenu :Ecrans et projections : histoire(s) et fondements théoriques tout au long du XXème siècle et au XXIème siècle.

Méthode d’enseignement :Cours magistral (cours commun avec les PG3 option “communication).

Évaluation : Rédaction d'une analyse et commentaire d'une oeuvre / ou d'un texte critique (3 pages dactylographiées).

Références bibliographiques : F.Beau, P. Dubois, G. Leblanc (sous la direction de), Cinéma et dernières technologies, Paris – Bruxelles, INA,1998 Yann Beauvais, Jean-Michel Bouhours (sous la direction de), Monter, Sampler. L’échantillonage généralisé, Paris, ed/ Scratch Projections et Ed. du Centre Pompidou, 2000 Edmond Couchot, Des images, du temps et des machines dans les arts et la communication, Nîmes, ed. Jacqueline Chambon, 2007 Patrick De Haas, Cinéma Intégral. De la peinture au cinéma dans les années vingt, Paris, Transedition, 1985 Anne-Marie Duguet, Déjouer l’image : créations électroniques et numériques, Nîmes, de. Jacqueline Chambon, 2002 Anne-Marie Duguet et Jérôme Neutres, Bill Viola, catalogue bilingue de l'exposition, Paris, Galeries nationales, Grand Palais, 5 mars -21 juillet 2014, RMN Gian Luca Farinelli, Jean Loup Passek (sous la direction de), Stars au féminin. Naissance apogée et décadence du star system, ed. Centre Pompidou, 2002 Stéphanie Katz, Généalogie de l’écran hybride contemporain, « Livraison », Rhinocéros comme revue d’art contemporain, N° 5, été/automne 2005 Françoise Parfait, Vidéo, un art contemporain, Paris, ed. du Regard, 2001

Credits: 2



Accrochages et entretiens

Nom de l’enseignant : les enseignants de l’option

150 de travail personnel – Caen et Cherbourg

Methodologie – Accrochages et entretiens

Pré-requis : - Objectifs: Apprendre à construire un discours. Expérimenter la mise en espace des travaux. Exposer une méthodologie de travail. Introduire ses références.

Contenu :À la fin de chaque semestre les étudiants présentent l'ensemble de leur production du semestre à un jury composé de différents enseignants de l'option. Chacun dispose d'un espace spécifique et d'un temps de parole équivalents. L'oral se compose pour moitié d'un oral dirigé uniquement par l'étudiant et pour moitié d'un échange avec le jury. À l'issue de l'ensemble des oraux, le jury reçoit individuellement les candidats pour lui annoncer ses résultats.

Méthode d’enseignement :Accrochages. Oral individuel. Echange collectif.

Évaluation : Qualité de la présentation orale. Qualité de la présentation spatiale. Valorisation des étapes de travail. Méthodologie.


Credits: 6



Cycle de conférences


8 conférences d’une heure

Methodologie – Conférences

Pré-requis : - Objectifs: Élargir son champ de références. Rencontrer des personnalités extérieures. Prendre conscience de la réalité professionnelle.

Contenu :Le cycle de conférences s'inscrit dans un cycle ouvert au public. Il s'agit de questionner chaque année des aspects de la discipline autour des thématiques des 4 séminaires de recherche de l’école en l'inscrivant dans un champ plus large, aussi bien pratique que théorique.

Méthode d’enseignement :Conférences. Débats.

Évaluation : Présence. QCM.


Credits: 2



Recherches personnelles


100h de travail personnel

Methodologie – Recherches personnelles

Pré-requis : - Objectifs: Développer des champs de recherche et d’expérimentation.

Contenu :Développement autour de la question plastique identifiée ainsi que d’une méthode de travail autour de l’expérimentation dans l’atelier et dans les ateliers techniques.

Méthode d’enseignement :Entretiens individuels, travail dans l’atelier.

Évaluation : Evaluation en continu et lors de l’accrochage de fin de semestre.


Credits: 4



Stage


12 jours de stage minimum


Pré-requis : - Objectifs: Découverte et immersion dans différentes structures et milieux professionnels. Compléter un enseignement académique par un apprentissage sur le terrain. Apprendre à travailler en équipe. Progression vers une meilleure autonomie. Mieux définir son projet professionnel.

Contenu :Les étudiants sont incités à réaliser un ou plusieurs stages en entreprises, dans des structures culturelles, des associations, des ateliers d’artistes ou des collectivités afin de mieux appréhender leur futur projet professionnel. En deuxième année chaque étudiant choisit son tuteur parmi les enseignants du département concerné. Un enseignant peut suivre jusqu'à 4 étudiants au maximum. Ce tuteur le conseille dans ses démarches, reste en lien direct avec son maître de stage et valide son rapport de stage. Ces stages s'effectuent sur une période de deux semaines, en dehors des périodes de cours. L'évaluation se fait à l'occasion des bilans du semestre 5, sur présentation du rapport écrit.

Méthode d’enseignement :Recherche autonome des stages par l'étudiant. Accompagnement de l'étudiant dans ses choix et démarches. Contact permanent (entretiens et mails). Validation du travail.

Évaluation : Méthodologie et autonomie. Mobilisation et engagement. Capacité à analyser et restituer une expérience professionnelle. Diversité et qualité des stages. Qualité du rapport produit à l’issu du stage.


Credits: 2

Ateliers de troisième année (site de Caen)

SEMESTRE 5 / 2 ateliers au choix / 8 propositions :

ATELIER MODULAIRE 1: ENERGY TRANSFERT / Nicolas Germain – David Dronet

THE PRINTED WORD / Paul Collins

POESIE VS NON POESIE / Muriel Couteau

TERRITOIRES / Jean-Jacques Passera - Nicolas Germain

PRESQUE DOCUMENTAIRE / Maxence Rifflet

LA PEINTURE ET SES OUTILS / Paul Collins

L’ART A-T-IL UN GENRE ? / Myriam Mechita

LA MOITIE MANQUANTE / Isabelle Prim

Année 3— Semestre 5

2016 — 2017 Coordonateur (trice) : Phil Stephens

ATELIER MODULAIRE 1 : ENERGY TRANSFERT

Nom de l’enseignant : Nicolas Germain et David Dronet

Intervenant : Herman Kolgen

64h de cours et 64h de travail personnel.

Techniques et pratique du projet artistique Pré-requis : -

Objectifs : L’atelier modulaire est un atelier d’expérimentation ouvert, visant à mettre en place des rencontres et échanges de compétences entre étudiants de l’ésam Caen/Cherbourg, professionnels et créateurs, dans le but de réaliser des projets artistiques collectifs et/ou individuels, utilisant des systèmes d’interactivité liés au son et à la vidéo. Contenu : Le Muoscope est un dispositif imaginé et réalisé par des membres du LPC et du GANIL. Lauréat 2015 du Prix Musée Schlumberger, il est destiné à expliciter les techniques de détection des particules subatomiques illustrées par la mesure des rayonnements "cosmiques". Isotopp est quant à lui le résultat d'un processus soutenu par le Fonds "Mécènes Caen Normandie", le Conseil des arts et des lettres du Québec et la Ville de Caen. Il court jusqu’en 2017 entre Herman Kolgen, le GANIL, la Station MIR et Le Dôme. Artiste multidisciplinaire reconnu pour ses créations en arts médiatiques, Herman Kolgen vit et travaille à Montréal. Véritable sculpteur audiocinétique, il tire son matériau premier de la relation intime entre le son et l’image. Il crée des objets qui prennent la forme d’installations, d’œuvres vidéos et filmiques, de performances et de sculptures sonores. Après un premier travail lors du festival "Interstice 2016", Herman Kolgen revient à Caen pour une masterclass avec les étudiants de l’ésam et la fabrication de sa prochaine création. En dialogue avec l’artiste et les scientifiques, cet atelier proposera, entre autres, d'élargir la variété des utilisateurs du Muoscope à tous publics individuels ou collectifs, à des étudiants en informatique, arts, multimédia et autres makers/hackers pour imaginer et prototyper des interactions numériques à partir des signaux issus de notre environnement physique et astrophysique. Isotopp est un projet ayant bénéficié de l'accompagnement de : Station Mir, GANIL, Le Dôme, Fonds Mécènes Caen Normandie, Conseil des Arts et des Lettres du Québec, Ville de Caen, l'école supérieure des arts & médias de Caen/Cherbourg, Le Cargö. Méthode d’enseignement : Atelier de création.

Évaluation :Pertinence des réponses. Qualité des réalisations. Investissement dans l’atelier. Références bibliographiques : http://www.kolgen.net/ http://esamaudio.wordpress.com http://www.ateliermodulaire.org

Crédits : 5



THE PRINTED WORD

Nom de l’enseignant : Paul Collins


Techniques et pratique du projet artistique Pré-requis : Présence à la première séance de l’atelier obligatoire.

Objectifs : Découvrir ou approfondir l'utilisation de l'impression (estampe) dans la fabrication d'une oeuvre d'art en tant que multiple et en tant que poème. Réfléchir sur le poésie en tant qu’acte plastique et visuel. Trouver des croisements entre le travail personnel et la pensée linguistique qui en découle. Production d'une estampe en série, signée / datée / numérotée. Contenu : Au commencement (de l’imprimé) était le verbe. Cet atelier regardera l’utilisation de la lettre, le mot et le signe typographique dans l’art et dans la poésie. Après une investigation historique de l’interaction du visuel avec le textuel, l’étudiant réalisera une estampe, un imprimé, qui rendra le texte visuel, poétique et multiple. Méthode d’enseignement : Atelier de création.

Évaluation : Participation et présence de l’étudiant dans l’atelier (40%). Engagement de l’étudiant dans son projet (30%). Créativité et qualité du projet (30%). Références bibliographiques : Poésure et Peintrie : d’un art l’autre - Bernard Blistène ; Art, Word, Image : 2000 Years of Visuel / Textual Interaction - John Dixon Hunt, et al. ; Typewriter Art: A Modern Anthology - Barrie Tullett ; Poems - Carl André ; DO(C)Ks (magazine) ; Eye Magazine.

Crédits : 5



POESIE VS NON POESIE

Nom de l’enseignant : Muriel Couteau


Techniques et pratique du projet artistique Pré-requis : Connaissance d’un logiciel son souhaité.

Objectifs : - Découverte de la poésie contemporaine autour d’auteurs nés à partir de 1950 dans ses hybridations avec la culture Pop et dans ses ancrages performatifs. - Production de textes, bandes son, performances filmées ou happenings de façon individuelle et/ou collective. - La mise en question des frontières entre art et non-art amènera une réflexion sur la portée subversive des gestes poétiques contemporains. Contenu : La poésie contemporaine se donne à lire, à entendre, à voir dans tous ses états, y compris dans ses états non poétiques dans le jeu subversif qu’elle entretient avec les frontières de la poésie elle-même. Ayant souvent abandonné le vers, la poésie se déborde, se suspecte et sort d'elle-même jusqu’à nier l’idée que nous nous faisons d’elle. Elle monte sur scène, flirte avec le rock ou est influencée par les musiques expérimentales, se nourrit de faits divers ou d’actualité et propose une grande diversité de formes et de gestes. Pourtant, l'écriture en tant qu’elle commence là où l'énoncé se soupçonne lui-même ne cesse d'être le lieu où se reformule constamment un rapport au monde. Méthode d’enseignement : Atelier pratique et théorique.

Évaluation :Engagement, originalité et sens critique. Références bibliographiques : - Jean-Christophe BAILLY, Jean-Marie GLEIZE, Christophe HANNA, Hugues JALLON, Manuel JOSEPH, Jacques-Henri MICHOT, Yves PAGES, Véronique PITTOLO, Nathalie QUINTANE, «Toi aussi, tu as des armes» : poe ́sie et politique, Paris 2011, La fabrique ; - M. RUEFF, "La non-poe ́sie des non-poe ̀tes", in Libération, 19 mai 2013 ; - Yan ST-ONGE, « Chambres de Sébastien Dulude : la poésie-performance et le livre », Cygne noir, n°2, 2014 ; - Sylvain COURTOUX , « Théorie des ensembles souterrains », in Mediapart, 23 sept. 2015 ; - Emmanuel HOCQUARD, Tout le monde se ressemble, POL, 1995 ; « La nouvelle poésie française », Le Magazine Littéraire n°396, 200.

Crédits : 5



TERRITOIRES

Nom de l’enseignant : Nicolas Germain et Jean-Jacques Passera



Objectifs : Réaliser des pièces interdisciplinaires à partir des récoltes in situ dans les territoires parcourus. Dans un site remarquable pour son point de vue, pour la beauté du paysage, pour la lumière... pour le saisissement ou la contemplation qu'il nous procure... Il y aura un atelier pendant lequel il faudra produire des textes, des images, du son, aider en cuisine pour partager nos repas. Contenu : Parcours des territoires bas-normands, cueillette interdisciplinaire géographique et anthropologique, constitution de matières et de saveurs visuelles, sonores, gustatives, textuelles... L'atelier est composé de plusieurs temps de travail quotidiens, lectures à haute voix de textes littéraires ou poétiques, écoutes musicales, temps d'écritures et de collectes d'images et de sons. Chaque jour, un travail en cuisine viendra accompagner les découvertes artistiques et nous permettra de partager de délicieux points de vue d'une expérience artistique, autour d'une grande table. Cinq jours d'atelier ont lieu hors de l'école, dans un hébergement de groupe, trois jours dans les ateliers de l'école, à Caen. Méthode d’enseignement : Atelier de création.

Évaluation : Pertinence des réponses, Pertinence des pièces finalisées, maitrise de la relation projet/réalisation. Qualité des réalisations. Investissement dans l’atelier. Références bibliographiques : Les références bibliographiques seront découvertes pendant l'atelier.

Crédits : 5



PRESQUE DOCUMENTAIRE

Nom de l’enseignant : Maxence Rifflet


Techniques et pratique du projet artistique Pré-requis : Maitrise des fondamentaux de prise de vue et de traitement d’image.

Objectifs : L’enjeu de cet atelier porte sur l’écart entre la teneur descriptive d’une photographie et cette autre chose qu’elle peut devenir par le processus créatif. Définir un sujet ou un terrain d’enquête exploré. Expérimenter des formes à partir de modèles picturaux, poétiques ou narratifs. Contenu : « Presque documentaire », « document poétique », « documentaire lyrique » : les tentatives pour signifier un écart avec la description photographique sont nombreuses. Pour Jeff Wall, ce processus est comparable au passage de la prose au poème en prose chez Baudelaire. Walker Evans y voyait le résultat d’une relation à la fois passionnée et détachée à son sujet. Une lecture attentive de ces textes et l’étude de quelques livres majeurs de l’histoire de la photographie guideront notre réflexion. Notre moteur sera la curiosité. Nous définirons vos sujets à partir d’expériences quotidiennes : une chose vue, une expérience vécue, un article de journal, une rencontre. Il s’agira ensuite de se documenter, de formuler des questions, de pousser des portes, d’enquêter, mais aussi de rêver, de regarder du coin de l’œil, d’associer. Dans l’atelier, nous regarderons des images, les vôtres et bien d’autres. Nous en parlerons, nous les associerons, leurs adjoindrons des textes, des titres ou des légendes. Nous leur chercherons une forme. L’intérêt pour les choses communes du monde, pour les vies ordinaires reste le point commun des travaux d’artistes que nous étudierons. La photographie offre encore de nombreuses possibilités dans cette voie que l’atelier propose d’explorer. Méthode d’enseignement : Etudes d’œuvres (livres de photographie notamment), lecture de textes théoriques, méthodologie d’enquête et de recherche documentaire, expérimentations visuelles, entretiens individuels et collectifs.

Évaluation :Investissement dans l’atelier, qualité des réalisations. Références bibliographiques : Le parti pris du document, revue Communications, n°71, dir. Jean-François Chevrier, Paris, 2001 ; Walker Evans, « Lyric documentary », in J. Rosenheim Walker Evans and the picture postcard, Steidl, 2009 ; Jean-François Chevrier, Entre les beaux-arts et les médias, photographie et art moderne, Paris, éditions l'arachnéen, 2010 ; Jean-François Chevrier, Des territoires, éditions l'arachnéen, 2010 ; Allan Sekula, Écrits sur la photographie, Paris, Beaux-arts de Paris éditions, 2013 ; Jeff Wall, « Le presque documentaire », Essais et entretiens, Paris, Ensba éditions, 2001.

Crédits : 5



LA PEINTURE ET SES OUTILS

Nom de l’enseignant : Paul Collins



Objectifs : Permettre aux étudiants de l’option art et communication, motivés par un travail intensif en atelier, d'explorer le processus et le langage de la peinture. L’étudiant apprendra à fabriquer un châssis et à tendre une toile, avant d’aborder quelques-unes des questions inhérentes à la réalisation d’une peinture. Ouvert aux étudiants de niveaux différents dans un atelier où l’échange, l’expérimentation, le partage, et la porosité sont encouragés. Contenu : Légion sont les peintres qui ont abandonné ou subverti le pinceau pour trouver d’autres outils et manières d’appliquer la peinture sur la toile (et autres surfaces). Louis, Klein, Groupe Gutai, Richter, Guyton, Katharina Grosse, etc. ont tous trouvé de nouvelles écritures et raisons picturales dans l’invention de nouvelles applications du pigment. L’abstraction est souvent le moteur et le résultat de telles expérimentations. Méthode d’enseignement : Atelier de création.

Évaluation : Engagement de l’étudiant dans l’atelier (30%). Engagement de l’étudiant dans son projet (de recherche) (30%). Créativité et qualité du travail (40%). Références bibliographiques : Henri Matisse et Dominique Fourcade - Ecrits et propos sur l'art ; Barry Schwabsky - Vitamine P (1 et 2) : Nouvelles Perspectives en Peinture ; Tony Godfrey, et al. - La peinture aujourd'hui ; Terry Myers, ed. - Documents of Contemporary Art : Painting ; Gerhard Richter – Panorama – Centre Georges Pompidou ; John Kelsey - Wade Guyton - Black Paintings ; Art Forum Magazine.

Crédits : 5



L’ART A-T-IL UN GENRE ?

Nom de l’enseignant : Myriam Mechita

Intervenate: Julie Crenn



Objectifs : Positionnement personnel, mise en place d’un dispositif de réalisation artistique prenant en compte les enjeux de l’exposition. Pertinence des champs explorés. Contenu : Une première journée sera consacrée à la présentation du travail de Julie Crenn (docteure en histoire de l’art, critique d’art et commissaire d’exposition indépendante) puis à une introduction référencée (une attention spécifique sera portée envers les références extra-occidentales) aux questions relatives au genre (féminisme, sexualité, corps). La notion de performativité de soi sera développée, notamment à partir des écrits de Judith Butler (Trouble dans le Genre) qui pense la performativité du genre et de l’identité. Il sera ainsi question d’hybridité, de transsexualité, d’identités mouvantes, de monstruosité, de résistance et d’affirmation de soi. A partir de ces éléments de réflexion, les étudiants entameront une étape pratique de 7 jours, où la performance, le dessin, la peinture, la sculpture, le son, la vidéo seront mis en jeu. La question du genre est au coeur de cet atelier, qui s’orientera sur les enjeux de la performance, de sa réalisation et de sa pérennité. Une exposition du 3 au 25 mars au Musée Thomas Henry à Cherbourg rendra compte de l’atelier. Méthode d’enseignement : Du croquis de projet, passage à la maquette, puis à la forme exacte, afin de trouver la forme adéquate et sa réalisation.

Évaluation :A partir de croquis, puis de maquettes, le dispositif de travail sera le motif de l'évaluation elle-même. Références bibliographiques : -

Crédits : 5


2016 — 2017 Coordonateur (trice) : Nicolas Germain

LA MOITIE MANQUANTE

Nom de l’enseignant : Isabelle Prim



Objectifs : Amener les étudiants à voir un travail qu’ils considèrent comme fini, comme n'étant fait qu'à moitié. Que cet atelier soit l’usine de fabrication de cet Autre : de la moitié manquante. Ce protocole les amènera à retravailler le premier volet (la première moitié), en améliorant ce qui existe déjà, et/ou à inventer une deuxième moitié, une suite, une prothèse. De là – de cette invention – surgira la question du récit, d’un récit à partir de ce qui existe déjà. Contenu : Le scénario de départ sera un travail abandonné ou fini qu’il s’agira de ré(in)staurer par amour, amour de ce qui a été fait, amour du geste qui l’a terminé, amour du devenir... Toujours imaginer que ce qui est fait n’est fait qu’à moitié. Une obscure moitié, indécodable sans son Autre. Se poser ces questions : est-ce que l’autre moitié est la solution ? S’agit-il là d’une addition ou d’une soustraction ? La moitié manque-t-elle seulement ? Aborder la création comme étant entre ce qui est et ce qui n'est pas, ce qu'on a fait et ce qu'on n’a pas fait, entre le visible et l’invisible. C’est en se demandant à qui (ou à quoi) ressemblerait la moitié qui manque qu’un récit surgira. Et c’est justement ce récit qui sera l’objet de création de cet atelier. Méthode d’enseignement : Atelier de création : la fabrication d’un récit, qui pourra prendre la forme apte : vidéo, sculpture, illustration, estampe, collage, performance…

Évaluation :Pertinence des réponses ; Qualité des réalisations ; Investissement dans l’atelier. Références bibliographiques : Platon, le banquet ; Séminaire 8, première partie, le transfert, Jacques Lacan ; La langue de l’amour, Stéphane Habib ; La carte postale, Jacques Derrida ; Le réel et son double, Clement Rosset ; L’invention de Morel, Voy Caseres.

Crédits : 5

Ateliers de troisième année (site de

Cherbourg)

SEM 5 / 2 ateliers au choix / 4 propositions :

COMMENT C’EST / Muriel Couteau

MESURE ET SUR MESURE / David K’Dual

CAPTURE / Phil Stephens

L’ART A-T-IL UN GENRE ? / Myriam Mechita



COMMENT C’EST




Objectifs : - Stimuler l’attention et l’ouverture à tout ce qui peut constituer des déclencheurs pour le travail personnel pour motiver et entretenir un processus d’expérimentation et de questionnement. - Mettre en œuvre un mouvement dialectique par des pratiques d’hybridation et de métissage. Contenu : Liste de consignes précises et rapides tous médiums concernés (photo/son/vidéo/peinture/collage/écriture, etc.) afin de rassembler un maximum de matériels, de gestes et de possibilités pour relancer le travail personnel indépendamment de toute problématique prédéfinie. Méthode d’enseignement : Atelier polyvalent de pratiques plastiques.

Évaluation :Motivation, curiosité, méthodologie, élargissement des champs de recherche personnelle. Références bibliographiques : En fonction des expérimentations personnelles, transversales et pluridisciplinaires de l’étudiant.

Crédits : 5



MESURE ET SUR MESURE

Nom de l’enseignant : David K’Dual



Objectifs : – Permettre à l'étudiant d'acquérir une autonomie en matière de recherche plastique et théorique ; – S'exercer à définir une problématique ; – Se perfectionner dans le choix et l'utilisation de nouvelles technologies en fonction de son projet personnel. Contenu : – Préparer l'étudiant à se doter d'une méthodologie de travail spécifique qui lui permette de s'engager dans un parcours singulier ; – Méthode progressive et adaptée à la personnalité de l'étudiant qui est encouragé à tirer profit de ses éventuelles erreurs ou prises de risques On accompagne ainsi le passage d'un questionnement thématique à la mise en place d'une problématique individuelle et singulière ; – L'étudiant accède progressivement à une situation d'autonomie afin de disposer des meilleurs atouts pour aborder concrètement son devenir à l'issue du DNAP.

Méthode d’enseignement : Suivi individuel des projets.

Évaluation :Sont évaluées les recherches plastiques, la qualité de l'engagement et l'amorce d'une problématique personnelle Références bibliographiques : La bibliographie est communiquée en fonction du projet de l'étudiant.

Crédits : 5



CAPTURE

Nom de l’enseignant : Phil Stephens

Intervenant : Olivier Gonnet



Objectifs : Créer un corpus de travaux en employant diverses technologies et médiums autour d'une thématique centrale. Contenu : L’atelier est en trois temps :

1. 3 jours avec les deux enseignants : présentation de l'atelier avec la projection de films documentaires et démonstrations en direct de manipulations sonores et visuelles, création de différents outils de capture et apprentissage des utilisations possibles.

2. temps de travail autonome. 3. 3 jours avec les deux enseignants : présentation des éléments enregistrés pendant le temps de travail autonome,

manipulation de ces matières premières et articulation des résultats. Méthode d’enseignement : Atelier de création.

Évaluation :En continu durant la durée de l’atelier. Références bibliographiques : Sélectionnées en fonction des projets engagés.

Crédits : 5



L’ART A-T-IL UN GENRE ?

Nom de l’enseignant : Myriam Mechita

Intervenante: Julie Crenn



Objectifs : Positionnement personnel, mise en place d’un dispositif de réalisation artistique prenant en compte les enjeux de l’exposition. Pertinence des champs explorés. Contenu : Une première journée sera consacrée à la présentation du travail de Julie Crenn (docteure en histoire de l’art, critique d’art et commissaire d’exposition indépendante) puis à une introduction référencée (une attention spécifique sera portée envers les références extra-occidentales) aux questions relatives au genre (féminisme, sexualité, corps). La notion de performativité de soi sera développée, notamment à partir des écrits de Judith Butler (Trouble dans le Genre) qui pense la performativité du genre et de l’identité. Il sera ainsi question d’hybridité, de transsexualité, d’identités mouvantes, de monstruosité, de résistance et d’affirmation de soi. A partir de ces éléments de réflexion, les étudiants entameront une étape pratique de 7 jours, où la performance, le dessin, la peinture, la sculpture, le son, la vidéo seront mis en jeu. La question du genre est au coeur de cet atelier, qui s’orientera sur les enjeux de la performance, de sa réalisation et de sa pérennité. Une exposition du 3 au 25 mars au Musée Thomas Henry à Cherbourg rendra compte de l’atelier. Méthode d’enseignement : Du croquis de projet, passage a la maquette, puis a la forme exacte, afin de trouver la forme adéquate et sa réalisation.

Évaluation :A partir de croquis, puis de maquettes, le dispositif de travail sera le motif de l'évaluation elle-même. Références bibliographiques : -

Crédits : 5

Option artou communicationSemestre-6



Esthétique

Nom de l’enseignant : Alice Laguarda


Histoire et théorie – Esthetique

Pré-requis : - Objectifs: - Saisir des enjeux croisant histoires de l’art et des idées dans la période contemporaine ;

- Repérer les concepts-clés et les grandes articulations philosophiques ;

- Maîtriser les outils conceptuels pour avoir une approche structurée et critique de ces questions.

Contenu :La société postmoderne 2. L’art en question / Origines philosophiques Le concept de Postmodernité revêt de multiples visages et significations selon qu'on l'explore dans les champs de l'art ou de la philosophie. Nous observerons la façon dont l’art des trente dernières années s'est approprié ce concept, pour en épouser les valeurs et la représentation du monde, mais aussi en révéler les dimensions contradictoires et paradoxales. Les pratiques et notions suivantes seront analysées : appropriationnisme, « sculpture-marchandise », trans-avant-garde, Kitsch, formes d’art dionysiaque… Nous verrons comment les cheminements intellectuels de Jacques Derrida et Gianni Vattimo témoignent d'un moment postmoderne dans l'histoire de la pensée du vingtième siècle, héritier d'une critique de la Modernité énoncée notamment par Friedrich Nietzsche. À travers le concept de déconstruction, nous verrons comment ces apports théoriques peuvent éclairer certaines dimensions politiques et esthétiques de la postmodernité.


Exploitation des apports théoriques et analyse de textes philosophiques et d'oeuvres artistiques.

Évaluation : Devoir écrit : commentaire d’un texte théorique s’appuyant sur les problématiques identifiées lors des cours.

- Lectures, recherches en bibliothèque ;

- Identification de problématiques esthétiques et philosophiques.

Références bibliographiques :Achille Bonito Oliva, Trans-avant-garde international, Giancarli Politi Editore, Milan, 1982 ; Gianni Vattimo, La fin de la modernité, Seuil, Paris, 1985 ; Clement Greenberg, Art et culture, essais critiques, Macula, Paris, 1989 ; Hal Foster, Le retour du réel, situation actuelle de l'avant-garde, La Lettre volée, Bruxelles, 2005 ; Fredric Jameson, Le postmodernisme ou La logique culturelle du capitalisme tardif, Ensba, Paris, 2007 ; Thomas Mac Evilley, L'identité culturelle en crise. Art et différence à l'époque postmoderne et postcoloniale, Jacqueline Chambon, Nîmes, 2000.

Credits: 2



Les pratiques itinérantes dans l’art contemporain

Nom de l’enseignant : Laurent Buffet


Histoire et théorie – Esthetique – Option Art

Pré-requis : - Objectifs: Acquis de connaissances sur les théories philosophiques et artistiques contemporaines ; capacité, pour l’étudiant, de situer sa propre démarche plastique par rapport ces théories ; approfondissement de la pratique rédactionnelle dans la perspective de la constitution d’un dossier présentant le travail réalisé au cours des trois années précédentes.

Contenu :Les pratiques itinérantes sont au cœur de nombreuses démarches artistiques contemporaines. Engagées dans les années 1950 par les dérives urbaines de l’Internationale lettriste, elles occupent une place croissante dans les années 1960 et 1970, pour apparaître aujourd’hui encore dans le travail de nombreux artistes. Partant de l’idée selon laquelle ces pratiques sont à interpréter, dès leur origine, comme une forme représentative de la rupture, accomplie à l’âge contemporain, avec un modernisme dont la vulgate repose sur une prétendue autoréflexivité de l’art, l’objet de ce cours est de mener une réflexion sur les ouvertures géographiques, contextuelles et politiques du champ artistique dont elles ont accompagné le mouvement.

Méthode d’enseignement :Cours magistraux durant lesquels nous confrontons la théorie de l’art à la réalité des œuvres, au moyen de projections et de l’analyse d’écrits d’artistes.

Évaluation : Dossier à réaliser à la maison, dans la perspective du DNAP.

Références bibliographiques :Paul Ardenne, Un Art contextuel, Flammarion, 2002 ; Benjamin Buchloh, Formalisme et historicité / Autoritarisme et répression, Territoires, 1982 ; Daniel Buren, Ecrits, tome 1, CAPC, 1991 ; Michel de Certeau, L’Invention du quotidien, 1. Arts de faire, Gallimard, 1990 ; Thierry Davila, Marcher, créer : déplacements, flâneries, dérives dans la fin du XXe siècle, Regard, 2002 ; Gilles Deleuze et Félix Guattari, Mille plateaux, Minuit, 1986 ; Robert Filliou, Enseigner et apprendre, arts vivants, Lebeer Hossmann, 1998 ; Charles Fourier, Œuvres complètes, Anthropos, 1966 ; Internationale Situationniste, Fayard, 1997 ; Johan Huizinga, Homo Ludens, Gallimard, 1988 ; Henri Lefebvre, Critique de la vie quotidienne, L’Arche, 1997 ; Henri Lefebvre, La Production de l’espace, Anthropos, 2000 ; Potlatch, Gallimard, 1996 ; Allen Kaprow, L’Art et la vie confondus, Centre Pompidou 1996

Credits: 2



La mise en scène des images, de l’énonciation à l’exposition

Nom de l’enseignant : Alexandre Rolla

14h de cours et 34h de travail personnel – Caen et Cherbourg

Histoire et théorie – Histoire de l’art 2

Pré-requis : - Objectifs: Acquérir des connaissances ; Élargir les questionnements à la notion de troisième dimension ; Prise en compte de la notion d’exposition ; Assimilation de l’importance du corps dans l’appréhension des œuvres ; Mise en abîme de la question de l’image face à la question de l’espace.

Contenu :A partir des relations qu’elles peuvent entretenir au sein des arts plastiques, il sera question de mise en scène, la mise en scène des images, picturales, photographiques ou autres. Ce cours se construit à partir de deux axes : la relation à la troisième dimension dans les arts plastiques, et la question de l’exposition. La relation à la troisième dimension sera envisagée à partir d’œuvres appartenant principalement à des pratiques liées à la bidimensionnalité : peinture, photographie… pour instaurer ensuite une réflexion sur le principe d’exposition et sur la relation des œuvres à l’espace qui les accueille et à l’espace du spectateur, à l’espace du corps qui les appréhende. En continuant à fouiller la question de la troisième dimension à travers des pratiques singulières, seront également abordées les œuvres absentes ou invisibles.

Le principe fondamental de cet enseignement est le « contre-pied ». La question de l’espace et de la troisième dimension n’est pas abordée par un angle convenu : celui des pratiques sculpturales ou architecturales, mais par la réflexion autour de pratiques qui, apparemment, ne considère pas la troisième dimension comme principe incontournable de la création. L’ambition de ce choix et de pousser la réflexion le plus loin possible et d’ouvrir des possibilités de recherches multiples. L’enjeu pédagogique est aussi d’intégrer des propositions des étudiants quant à une réflexion sur l’espace et la mise en espace à partir de leurs propres travaux.


Évaluation : dossier PDF à rendre en fin de semestre.

Références bibliographiques :L’art de l’exposition, une documentation sur trente expositions exemplaires du XXe siècle, Paris, éditions du regard, 1998 ; Dreamlands, cat. expo., centre pompidou, 2010 ; Pierre Huyghe, cat. expo, centre pompidou, 2013 ; Philippe Parreno, Anywhere, anywhere out of the world, cat. expo, Palais de Tokyo, Koenig Books, 2014 ; Michel Houellebecq, La carte et le territoire, Paris, Flammarion, 2010 ; Victoria Noorthoorn (dir.), Une terrible beauté est née (cat. expo. biennale de Lyon), les Presses du Réel, 2011 ; Guy Lelong, Daniel Buren, Paris, Flammarion, La création contemporaine, 2002 ; Bruce Nauman, cat.expo, fondation cartier, 2015 ; Ugo Rondinone, I love John Giorno, Palais de Tokyo, 2015.

Credits: 2



L’ART DANS UN CHAMP ÉLARGI : 1960-1980

Nom de l’enseignant : Deepak Ananth



Pré-requis : - Objectifs: - Connaissance des nouvelles pratiques ayant émergé à partir des années soixante.

Contenu :L’art dans un champ élargi: l’Arte Povera, BMPT, Fluxus, La Performance.

Méthode d’enseignement :Cours magistraux accompagnés de supports visuels (images, films).

Évaluation : Devoir écrit.

Références bibliographiques :A préciser pendant les cours.

Credits: 2



Ecritures audiovisuelles

Nom de l’enseignant : Simonetta Cargioli


Histoire et théorie – Histoire de l’art – Option Communication

Pré-requis : - Objectifs: Travaux Dirigés d’expression orale et écrite

Accompagner les étudiants dans la formalisation par les mots du projet de DNAP, aussi bien dans sa dimension plastique que critique. Afin que les intentions et les enjeux de la recherche plastique soient énoncés clairement, aussi bien à l’écrit que à l’oral.

Contenu :Des travaux dirigés autour du rapport entre travail plastique et écriture. Analyse d'exemples d'écrits d'artistes et de théoriciens. Au travers les exposés oraux et les exercices d'écriture, l'étudiant s'habitue à parler de soi et de son oeuvre. Les TD soutiennent l'étudiant dans l'écriture du « mini-mémoire » de fin de troisième année. C’est un texte présentant une synthèse des recherches personnelles de l'étudiant et le projet du DNAP, du point de vue formel et critique.

Dans ce contexte il s'agira pour l'étudiant d'organiser ses idées et construire un « discours » à partir de ses recherches et ses travaux ; d' organiser ses références, préparer un cahier iconographique ; de réfléchir à l'accrochage pour le diplôme et de le visualiser sous des formes diverses (maquettes, esquisses, schémas...).

Méthode d’enseignement :Travaux dirigés ; exercices oraux et écrits.

Évaluation : Exposés oraux, avec plans ou schémas écrits.

Références bibliographiques :Les références bibliographiques seront proposées aux étudiants tout au long des TD.

Credits: 2



Accrochages et entretiens


60 de travail personnel – Caen et Cherbourg


Pré-requis : - Objectifs: Apprendre à construire un discours. Expérimenter la mise en espace des travaux. Exposer une méthodologie de travail. Introduire ses références.

Contenu :À la fin de chaque semestre les étudiants présentent l'ensemble de leur production du semestre à un jury composé de différents enseignants de l'option. Chacun dispose d'un espace spécifique et d'un temps de parole équivalents. L'oral se compose pour moitié d'un oral dirigé uniquement par l'étudiant et pour moitié d'un échange avec le jury. À l'issue de l'ensemble des oraux, le jury reçoit individuellement les candidats pour lui annoncer ses résultats.

Méthode d’enseignement :Accrochages. Oral individuel. Echange collectif.

Évaluation : Qualité de la présentation orale. Qualité de la présentation spatiale. Valorisation des étapes de travail. Méthodologie.


Credits: 2



Recherches personnelles


50h de travail personnel

Methodologie – Recherches personnelles

Pré-requis : - Objectifs: Développer des champs de recherche et d’expérimentation.

Contenu :Développement autour de la question plastique identifiée ainsi que d’une méthode de travail autour de l’expérimentation dans l’atelier et dans les ateliers techniques.

Méthode d’enseignement :Entretiens individuels, travail dans l’atelier.

Évaluation : Evaluation en continu et lors de l’accrochage de fin de semestre.


Credits: 2

Ateliers de troisième année (site de Caen)

SEMESTRE 6 / 1 atelier au choix / 5 propositions :

LE GOUFFRE / Jean-Jacques Passera

VENTRILOQUIES / Isabelle Prim

DESSINS: GROZ NEZ ET KARATE / Benjamin Hochart

OBJETS PHOTOGRAPHIQUES / Maxence Rifflet

PERFORMANCES / Jean-Jacques Passera



Le gouffre

Nom de l’enseignant Jean-Jacques Passera



Objectifs : Produire un dessin de grand format qui interprète un récit ou un texte descriptif d’un paysage marqué par une poétique du sublime. Contenu : À partir du choix d’un texte que vous interpréterez, il faudra représenter un paysage par le dessin dans un format de 198 x 198cm. Méthode d’enseignement : Encadrement pédagogique et suivis individualisés des projets et des travaux.

Évaluation : Contrôle continu. Qualité du développement d'une proposition personnelle, qualités des relations texte/dessin. Qualités de l'expression orale et clarté des analyses de vos propres travaux. Pertinence de l'organisation du projet, de sa gestion temporelle et de la méthodologie de travail. Références bibliographiques : -

Crédits : 5



Ventriloquies

Nom de l’enseignant : Isabelle Prim



Objectifs : Etre sensible à l’importance cruciale du son dans un film ou une vidéo. Savoir situer l’endroit d’où il part, son lieu littéral et / ou métaphorique. Contenu : Invasion d’une voix par une autre, d’un genre par un autre. Comment l’un agit (agite) l’autre ? C’est cette dimension de possession que l’on tâchera de décliner dans cet atelier, en remettant au centre un élément trop souvent négligé : le son. Etude et écoute, à cette fin, de films où le son n’illustre pas l’image mais occupe la première place. Quel rôle stratégique jouent les différents sous entendus du son : voix, musique, bruitage, doublage, silence, etc. ? Plusieurs questions seront abordées : le montage-son ; voix in et voix off ; mise en scène de la musique ; « ventriloquie » de l’image… En étudiant le travail de certains cinéastes et artistes, on verra en quoi ces questions relient art contemporain et cinéma. Méthode d’enseignement : Atelier de création : réalisation d’une courte vidéo.

Évaluation :Pertinence des réponses ; Qualité des réalisations ; Investissement dans l’atelier. Références bibliographiques : • Montage, mon beau soucis, Jean-Luc Godard (texte) • En un clin d’oeil, Walter Munch, éd. Capricci • Le cinéma, un art sonore, Michel Chion (essais) • La ponctuation, Peter Szendy, éd de Minuit

Crédits : 5



Dessins: gros nez et karaté

Nom de l’enseignant : Benjamin Hochart



Objectifs : Atelier pratique et de réflexion, où il s’agira d’expérimenter les formes diverses et décomplexées revendiquées désormais par le dessin contemporain et ses liens nombreux aux autres médiums. Contenu : Multipliant les hypothèses et propositions de travail, l’atelier « Dessins : gros nez et karaté » sera en lien direct avec le travail personnel de l’étudiant. Il n’y aura pas de résultat à rendre en fin d’atelier mais un travail continu. C’est à partir d’un accrochage collectif initial, et des échanges qui auront lieu, que seront faites de nouvelles propositions pour continuer ce qui aura été montré ou en prendre le contrepied. Les questionnements divers et variés du dessin contemporain (ligne, geste, image, fiction, apparition…) s’appliquant à n’importe quels objets, tous type de travail sera le bienvenu (dessin, peinture, sculpture, édition, vidéo, texte, musique…). Les références de travail seront larges, du domaine exclusif des Beaux-arts à des formes d’arts populaires (bande-dessinée, film d’animation, science-fiction…). Il sera donc question de récit, de portrait peut-être et de mouvement sûrement. Méthode d’enseignement : Expérimentations diverses, présentation de documents de références, accrochages collectifs, entretiens individuels

Évaluation :Présence et investissement personnel, qualité et pertinence des propositions. Références bibliographiques : Mike Kelley, L’immonde idéal, réflexions sur la caricature, art press n°401, juin 2013 Robert Morris, Blind Drawing Franz West (Monument / Mobilier / Passstu ̈ck) Gego, designo sin papel (entre autres) Godzilla (1954), The Host (2006), Bride of Frankenstein (1935) , Innerspace (1987), The Blob (1958), Night of The Livind Dead (1968)

Crédits : 5



Objets photographiques

Nom de l’enseignant : Maxence Rifflet


Techniques et pratique du projet artistique Pré-requis : maitrise des fondamentaux de prise de vue et de traitement de l’image.

Objectifs : Cet atelier propose d’explorer l’image photographique en tant qu’objet, d’expérimenter et de jouer avec les qualités matérielles des images, jusqu’à ce qu’elle devienne autre chose, tableau, montage, sculpture, installation etc. Contenu : Longtemps restreinte à la reproduction ou à des épreuves de petit format, manipulable, la photographie a, depuis le début des années 1980, conquis l’espace du mur, jusque-là réservé à la peinture. Les sculpteurs, qui utilisaient la photographie pour documenter leurs oeuvres, s’intéressent désormais aux qualités matérielles de l’image ou en intègrent dans des sculptures. Nous expérimenterons les divers paramètres du traitement des images photographiques. Quel type de papier utiliser pour quelle image ? Jusqu’où agrandir ? Quel rendu de tirage privilégier ? Pour ce faire nous serons particulièrement attentifs à l’apprentissage et l’expérimentation de techniques avancés de traitement des images : tirage couleur argentique, tirage noir et blanc sur papier baryté, tirages numériques, projections, écrans etc. Cette réflexion sur le tirage ne sera qu’une première étape qui nous conduira à penser des objets. Tableaux, montages, projection, assemblages, éditions : nous aborderons, selon vos projets, l’ensemble des destinations possibles de la photographie. Nous nous interrogerons sur l’histoire et la raison d’être – sinon le sens – des formes conventionnelles de présentation des images. Pourquoi et comment un cadre ? Quelle est la fonction d’un passe-partout ? Un verre ne fait-il que protéger ? Pourquoi contre coller, dans quel cas et sur quel support ? Toutes ces questions pratiques nous intéressent dans la mesure où elles renvoient à une histoire des formes artistiques. La forme tableau est, par exemple, encore trop souvent associée à l’idée d’une image de grand format. Or une grande image collée au mur renvoie plus à la fresque qu’au tableau. Ainsi nous verrons que le tableau est une question d’échelle et non de format, qu’il est transportable et non pensé spécifiquement pour un seul lieu, qu’il est accroché au mur etc. Toutes ces questions ouvrent à des possibilités d’expérimentation vers d’autres formes, dans une pratique de l’assemblage, comme en témoigne les travaux de nombreux artistes contemporains dont nous serons amenés à analyser les oeuvres. Méthode d’enseignement : Après une journée de réflexion pour explorer et analyser un ensemble d’oeuvres, tant en reproduction que dans les collections du frac, nous travaillerons principalement à l’atelier photo mais nous serons, je l’espère, amener à faire des incursions dans la plupart des autres ateliers techniques de l’école : sérigraphie, gravure, litho, bois et métal notamment. Chacun devra trouver sa méthode. Vous pourrez partir d’images préexistantes auxquelles vous n’avez pas encore donné de forme concrète, ou vous réaliserez de nouvelles images dans la perspective de l’atelier, ou en prolongement d’un projet personnel. La première séance sera consacrée à la présentation et l’analyse d’un ensemble d’artistes qui utilisent la photographie dans la perspective qui nous intéresse ici. Une autre partie de la journée sera consacrée à porter un premier regard sur vos travaux photographiques et de commencer à faire émerger des pistes de travail. Il est donc essentiel que l’ensemble des étudiants puissent être présents à l’intégralité de cette première séance.

Évaluation :Diversité et évolution des expérimentations ; Qualité des réalisations finales ; Capacité à l’analyse critique de vos travaux. Références bibliographiques : -

Crédits : 5



Performances

Nom de l’enseignant : Jean-Jacques Passera



Objectifs : Il s’agit pour chacun, de construire une courte performance à partir de son travail personnel. Contenu : Créer une forme, performée live, avec textes, pièces sonores, projets visuels, objets, accessoires… Contenus ouverts et associés projets et les travaux personnels de chacun. Méthode d’enseignement : Encadrement pédagogique et suivis individualisés des projets et des travaux.

Évaluation :contrôle continu sur la durée de l'atelier, qualités du développement d’un projet personnel sur la durée de l’atelier. Qualités plastiques et singularité des propositions. Capacités d’analyse et de présentation orale de votre travail. Références bibliographiques : Les fonds poésie sonore, performance ainsi que tous documents de forme contemporaine performée, issus ou proches des arts-plastiques.

Crédits : 5

Ateliers de troisième année (site de

Cherbourg)

SEM 6 / 1 atelier au choix / 4 propositions :

MICROMECANIQUES / Muriel Couteau

MESURE ET SUR MESURE ENCORE / David K’Dual

BANQUET / Françoise Schein

ENTRETIENS / Phil Stephens



Micromécaniques




Objectifs : Cet atelier propose d'identifier les habitudes, les normes, les codes existants, et de les détourner pour produire des dispositifs au comportement étrange. Les étudiants seront amenés à questionner leurs pratiques à la lumière des techniques issues du numérique, sensibilisés aux concepts initiaux de la programmation informatique, et initiés aux outils simples d'automatisation. Contenu : En 1961, Rober Morris rédige un protocole de tri de bovins "A method for sorting Cows". Ce faisant il produit une œuvre, un poème en prose et rédige un véritable mode d'emploi. George Brecht dans ses "Events" propose d'utiliser des objets courants (téléphone, robinet,...) pour produire des événements composés qui intègrent le hasard. Comment un simple texte peut-il modifier son environnement immédiat? Les programmeurs informatiques, hackers et autres concepteurs de code le font à longueur d'année, officiellement ou de manière furtive. Méthode d’enseignement : Nous travaillerons avec toutes sortes de techniques, du crayon à papier (HB, 2B) à la puce électronique (Arduino, 555) en passant par tout ce qui peut se réécrire, se réorganiser, se détourner.

Évaluation :Pertinence et qualité des mises en œuvres. Références bibliographiques : Borrel Pascale, Hohlfeldt Marion, Parasite(s) , une stratégie de création, l’ Harmattan, 2010 Borrel Pascale , « Hasards programmés ». Quelques aspects d’une logique de production », in Nouvelle Revue d’Esthétique n°9, pp. 23-31. http://www.ivanargote.com/ RAOUL VANEIGEM, Traité de savoir-vivre à l'usage des jeunes générations, Gallimard, 1967 "Des Modes d'emploi et des passages à l'acte" de Jean-Baptiste Farkas Master de Sophie Lapalu : Les Actions furtives exposées, un paradoxe? (http://www.ecoledumagasin.com/session19/wp-content/uploads/2009/12/Sophie-Lapalu-Master2.pdf) The Pirate Book - Nicolas Maigret - Un Manifeste Hacker - Mc Kenzie Wark - Tapuscrits – Poèmes-Partitions, Biopsies, Passe-Partout - Bernard Heidsieck - ed Les Presses du Réel Les falsificateurs - Antoine Bello

Crédits : 5



MESURE ET SUR MESURE, ENCORE

Nom de l’enseignant : David K’Dual



Objectifs : – Permettre à l'étudiant d'acquérir une autonomie en matière de recherche plastique et théorique ; – S'exercer à définir une problématique ; – Se perfectionner dans le choix et l'utilisation de nouvelles technologies en fonction de son projet personnel. Contenu : – Préparer l'étudiant à se doter d'une méthodologie de travail spécifique qui lui permette de s'engager dans un parcours singulier ; – Méthode progressive et adaptée à la personnalité de l'étudiant qui est encouragé à tirer profit de ses éventuelles erreurs ou prises de risques On accompagne ainsi le passage d'un questionnement thématique à la mise en place d'une problématique individuelle et singulière ; – L'étudiant accède progressivement à une situation d'autonomie afin de disposer des meilleurs atouts pour aborder concrètement son devenir à l'issue du DNAP.

Méthode d’enseignement : Suivi individuel des projets.

Évaluation :Sont évaluées les recherches plastiques, la qualité de l'engagement et l'amorce d'une problématique personnelle Références bibliographiques : La bibliographie est communiquée en fonction du projet de l'étudiant.

Crédits : 5



LE BANQUET



Techniques et pratique du projet artistique Pré-requis : -Savoir faire en dessin d’architecture. Savoir faire en technique de fer et de terre. Intérêt en son, photographie et vidéo .

Objectifs : Création d’une table de banquet en fer et en terre. Oeuvre commune du groupe recevant l’oeuvre individuelle de chaque étudiant. Travail en commun et organisation d’un évènement. Contenu : Pour cet atelier, le groupe d’étudiants imaginera une oeuvre célébrant un évènement de Banquet, créé à partir d’un ou plusieurs concepts de référence. Le banquet est un repas au superlatif, imaginé comme une fête, un événement heureux pendant lequel on échange des idées. Pendant la Grèce Antique un symposium était une institution sociale suivant un banquet et quelquefois confondue avec celui-ci. C’était la Seconde partie d'un repas, correspondant aujourd'hui au dessert pendant laquelle un groupe restreint de convives buvaient et discouraient sur un sujet. Par extension aujourd’hui, c’est un congrès scientifique réunissant des spécialistes et traitant d’un sujet en particulier. Au XXI siècle, à l’ère de l’informatique et des réseaux sociaux virtuels et du fast food, le projet que nous allons réaliser reprend ces principes antiques pour discourir entre nous combien l’acte de manger ensemble est une manière d’affirmer et de créer un lien vital : partager les mêmes vivres pour en tirer la même vie, ce qui est le sens caché des repas qu’on retrouve partout dans le monde. Le banquet qui sera créé sera une table commune dessiné ensemble et produite en acier par le groupe. La table devra ensuite pouvoir intégrer les « assiettes » et autres éléments imaginés en terre et produits individuellement. Une fois cuits, ces oeuvres seront intégrées à la table de Banquet. Comme il n’y aura pas de surface supérieure à la table, chaque « assiette » produite par les étudiants sera suspendue à la table par un système à inventer. Méthode d’enseignement : Ce projet se déroulera en plusieurs temps : 1- qu’est ce qu’un banquet : présentation bibliographique des références ; 2- dessins et plan de la table conçue par les étudiants ensemble ; 3- atelier de fer : construction de la table et des système d’attaches ; 4- création en terre des éléments de la table ; 5- finalisation et repas. Photographies de l’oeuvre. En final et si le temps le permet, nous organiserons un festin dans un parc ou dans l’école. Le festin sera conçu comme une œuvre d’art depuis son processus de production jusqu’à la dégustation des plats : la table, les vêtements, la nourriture et la musique.

Évaluation :Qualité du travail du point de vue conceptuel : 30%. Qualité de la production plastique 50%. Capacité à travailler ensemble : 20% Références bibliographiques : Lucy Lippard, « Judy Chicago's Dinner Party" », Art in America, no 68, avril 1980, p. 114-126 ; Roberta Smith, « Art Review: For a Paean to Heroic Women, a Place at History's Table », New York Times, 20 septembre 2002 ; The Dinner Party: From Creation to Preservation, Judy Chicago, Londres : Merrell, 2007 ; https://www.youtube.com/watch?v=9yMtdWxAc60; Le déjeuner sous l’herbe , Daniel Spoerri, (Nouveaux Réalistes) ; http://www.jeanpauldemoule.com/a-propos-du-dejeuner-sous-lherbe-de-daniel-spoerri/; http://www.dejeunersouslherbe.org/lenterrement-du-dejeuner/quelle-oeuvre/; http://www.amisducapc.com/capcamisducapc/banquet; « Le Banquet », Platon / « Le Banquet , Il Convito » de Dante Alighieri (https://fr.wikipedia.org/wiki/Il_convivio)/ « Les Nourritures Terrestres », André Gide ; « Casseroles, amour et crises. Ce que cuisiner veut dire », Jean-Claude Kaufmann, A Coli, 2005 ; « La métaphysique des tubes » : http://www.philomag.com/les-idees/metaphysique-des-tubes-digestifs-1816; « Propos de table ( symposiaques) », œuvres morales Plutarque http://remacle.org/bloodwolf/historiens/Plutarque/propos2.htm; « À la table du Moyen Age » : http://www.histoire-pour-tous.fr/dossiers/95-moyen-age/2954-a-la-table-du-moyen-age.html; La cène : http://www.voir-et-dire.net/?La-Cene-dans-l-art-contemporain ; Le Festin de Babette , film danois de Gabriel Axel , 1987 ; http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/12/18/le-festin-de-babette-deuxieme-service_1807924_3246.html; Le Cuisinier, le voleur, sa femme et son amant, film franco britannique de Peter Greenaway 1989 Chercher à la bibliothèque : Fra Angelico : fresque du couvent San Marco (1440) ; Leonard de Vinci: il Cenacolo, la Cène ( 1495 - 1497) , couvent dominicain de Santa Maria delle Grazie Milan ; Hans Holbein : La Cène (1524-1525) ; Dali : La Cène (1955), national Gallery of Art, Washington DC ; Andy Warhol : La Cène (1986), cycle de tableaux réalisés pour l'exposition Sixty Cenes au Palazzo delle Stelline de Milan ; Luis Bunuel: Viridiana (1961), une célèbre séquence du film fait directement référence à la Cène ; Botticeli « Noces de Nastagio degli Onesti, Palais Pucci à Florence ; Botticelli, Le banquet dans le bois,Musée Prado à Madrid.

Crédits : 5



Entretiens




Objectifs : Préparer les étudiants à l'exercice de l'accompagnement oral de leurs travaux présentés au diplôme. Contenu : Suite à l'étude de diverses manières de présentation de, discussion autour des œuvres d'artistes confirmés les étudiants travailleront en binôme à la création d'une vidéo d'un entretien autour de leurs travaux personnels. Méthode d’enseignement : Atelier d'expérimentation et de création.

Évaluation :de la qualité de l'investissement de l'expérience et de la pertinence du travail en vidéo. Références bibliographiques : -

Crédits : 5



Diplôme National d’Arts Plastiques


Caen et Cherbourg

Travail d’élaboration, de soutenance et de présentation du diplôme – DNAP

Pré-requis : Avoir obtenu les 165 crédits de la 1ère, 2ème et 3ème année et avoir réussi sa diplomabilité. Objectifs: Réussite à la présentation devant le jury du diplôme consistant en un examen pédagogique, une sélection par l’étudiant de travaux significatifs de ses trois années d’études, leur mise en espace et un entretien avec le jury.

Contenu :Présentation physique d’une sélection de travaux accompagnée d’une présentation orale critique et référencée au jury.

Méthode d’enseignement :-

Évaluation : Présentation de travaux, origine et évolution du projet, inscription culturelle du travail, qualité des réalisations.


Credits: 15