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CHAMBRE DES REPRÉSENTANTS DE BELGIQUE BELGISCHE KAMER VAN VOLKSVERTEGENWOORDIGERS 4572 DOC 50 1687/004 DOC 50 1687/004 CHAMBRE 4e SESSION DE LA 50e LÉGISLATURE KAMER 4e ZITTING VAN DE 50e ZITTINGSPERIODE 2001 2002 25 april 2002 25 avril 2002 VERSLAG NAMENS DE COMMISSIE VOOR DE SOCIALE ZAKEN UITGEBRACHT DOOR DE HEER Paul TIMMERMANS RAPPORT FAIT AU NOM DE LA COMMISSION DES AFFAIRES SOCIALES PAR M. Paul TIMMERMANS SOMMAIRE I. Procédure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 II. Exposé introductif du vice-premier ministre et ministre de l’Emploi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 III. Exposé introductif de l’auteur de la proposition de loi DOC 50 0570 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 IV. Exposé introductif de l’auteur de la proposition de loi DOC 50 1122 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 V. Discussion générale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 VI. Discussion des articles et votes . . . . . . . . . . . . . 19 Documents précédents : Doc 50 1687/ (2001/2002) : 001 : Projet de loi. 002 et 003 : Amendements. Doc 50 0507/ (1999/2000) : 001 : Proposition de MM. Wauters, Timmermans et Mme Genot. 002 : Amendement. Voorgaande documenten : Doc 50 1687/ (2001/2002) : 001 : Wetsontwerp. 002 en 003 : Amendementen. Doc 50 0507/ (1999/2000) : 001 : Wetvoorstel van de heren Wauters, Timmermans en mevrouw Genot. 002 : Amendement. INHOUD I. Procedure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 II. Inleiding door de vice-eerste minister en minister van Werkgelegenheid . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 III. Inleiding door de indiener van wetsvoorstel DOC 50 0507 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 IV. Inleiding door de indiener van wetsvoorstel DOC 50 1122 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 V. Algemene bespreking . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 VI. Artikelsgewijze bespreking en stemmingen . . . . . . 19 PROJET DE LOI WETSONTWERP betreffende de sluiting van ondernemingen relatif aux fermetures d’entreprises PROPOSITION DE LOI WETSVOORSTEL tot wijziging van de werkingssfeer van de wet van 28 juni 1966 betreffende de schadeloosstelling van de werknemers die ontslagen worden bij sluiting van ondernemingen modifiant le champ d’application de la loi du 28 juin 1966 relative à l’indemnisation des travailleurs licenciés en cas de fermeture d’entreprises

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CHAMBRE DES REPRÉSENTANTS

DE BELGIQUE

BELGISCHE KAMER VAN

VOLKSVERTEGENWOORDIGERS

4572

DOC 50 1687/004DOC 50 1687/004

C H A M B R E 4 e S E S S I O N D E L A 5 0 e L É G I S L A T U R EK A M E R 4 e Z I T T I N G V A N D E 5 0 e Z I T T I N G S P E R I O D E 2001 2002

25 april 2002 25 avril 2002

VERSLAG

NAMENS DE COMMISSIEVOOR DE SOCIALE ZAKEN

UITGEBRACHT DOOR DE HEER Paul TIMMERMANS

RAPPORT

FAIT AU NOM DE LA COMMISSIONDES AFFAIRES SOCIALES

PAR M. Paul TIMMERMANS

SOMMAIRE

I. Procédure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3II. Exposé introductif du vice-premier ministre et

ministre de l’Emploi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3III. Exposé introductif de l’auteur de la proposition

de loi DOC 50 0570 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8IV. Exposé introductif de l’auteur de la proposition

de loi DOC 50 1122 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9V. Discussion générale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11VI. Discussion des articles et votes . . . . . . . . . . . . . 19

Documents précédents :

Doc 50 1687/ (2001/2002) :001 : Projet de loi.002 et 003 : Amendements.

Doc 50 0507/ (1999/2000) :001 : Proposition de MM. Wauters, Timmermans et Mme Genot.002 : Amendement.

Voorgaande documenten :

Doc 50 1687/ (2001/2002) :001 : Wetsontwerp.002 en 003 : Amendementen.

Doc 50 0507/ (1999/2000) :001 : Wetvoorstel van de heren Wauters, Timmermans en mevrouw Genot.002 : Amendement.

INHOUD

I. Procedure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3II. Inleiding door de vice-eerste minister en minister

van Werkgelegenheid . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3III. Inleiding door de indiener van wetsvoorstel

DOC 50 0507 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8IV. Inleiding door de indiener van wetsvoorstel

DOC 50 1122 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9V. Algemene bespreking . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11VI. Artikelsgewijze bespreking en stemmingen . . . . . . 19

PROJET DE LOIWETSONTWERPbetreffende de sluiting van ondernemingen relatif aux fermetures d’entreprises

PROPOSITION DE LOIWETSVOORSTELtot wijziging van de werkingssfeer van de wet

van 28 juni 1966betreffende de schadeloosstelling van de

werknemers die ontslagen worden bij sluitingvan ondernemingen

modifiant le champ d’application dela loi du 28 juin 1966 relative àl’indemnisation des travailleurslicenciés en cas de fermeture

d’entreprises

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Abréviations dans la numérotation des publications :

DOC 50 0000/000 : Document parlementaire de la 50e législature,suivi du n° de base et du n° consécutif

QRVA : Questions et Réponses écritesCRIV : Compte Rendu Intégral, avec à gauche, le

compte rendu intégral et, à droite, le compterendu analytique traduit des interventions (surpapier blanc, avec les annexes)

CRIV : Version Provisoire du Compte Rendu intégral(sur papier vert)

CRABV : Compte Rendu Analytique (sur papier bleu)PLEN : Séance plénière (couverture blanche)COM : Réunion de commission (couverture beige)

Publications officielles éditées par la Chambre des représentantsCommandes :

Place de la Nation 21008 Bruxelles

Tél. : 02/ 549 81 60Fax : 02/549 82 74

www.laChambre.bee-mail : [email protected]

Officiële publicaties, uitgegeven door de Kamer van volksvertegenwoordigersBestellingen :Natieplein 21008 BrusselTel. : 02/ 549 81 60Fax : 02/549 82 74www.deKamer.bee-mail : [email protected]

AGALEV-ECOLO : Anders gaan leven / Ecologistes Confédérés pour l’organisation de luttes originalesCD&V : Christen-Democratisch en VlaamsFN : Front NationalMR : Mouvement RéformateurPS : Parti socialistePSC : Parti social-chrétienSP.A : Socialistische Partij AndersVLAAMS BLOK : Vlaams BlokVLD : Vlaamse Liberalen en DemocratenVU&ID : Volksunie&ID21

Afkortingen bij de nummering van de publicaties :

DOC 50 0000/000 : Parlementair document van de 50e zittingsperiode +basisnummer en volgnummer

QRVA : Schriftelijke Vragen en AntwoordenCRIV : Integraal Verslag, met links het definitieve integraal verslag

en rechts het vertaald beknopt verslag van de toespraken(op wit papier, bevat ook de bijlagen)

CRIV : Voorlopige versie van het Integraal Verslag (op groenpapier)

CRABV : Beknopt Verslag (op blauw papier)PLEN : Plenum (witte kaft)COM : Commissievergadering (beige kaft)

Samenstelling van de commissie op datum van indiening van het verslag/Composition de la commission à la date du dépôt du rapport :

Voorzitter / Président : Joos Wauters

A. — Vaste leden / Titulaires

VLD Filip Anthuenis, Maggie De Block, Jef Valkeniers.CD&V Greta D’Hondt, Luc Goutry, Trees Pieters.

Agalev-Ecolo Paul Timmermans, Joos Wauters.PS Jean-Marc Délizée, Bruno Van Grootenbrulle.MR Daniel Bacquelaine, Pierrette Cahay-André.Vlaams Blok Koen Bultinck, Guy D’haeseleer.SP.A Hans Bonte.PSC Raymond Langendries.VU&ID Annemie Van de Casteele.

B. — Plaatsvervangers / Suppléants

Pierre Chevalier, Jacques Germeaux, Pierre Lano, GeorgesLenssen.

Jos Ansoms, Joke Schauvliege, Jo Vandeurzen, ServaisVerherstraeten.Marie-Thérèse Coenen, Anne-Mie Descheemaeker, Zoé Genot.Colette Burgeon, Jean Depreter, Yvan Mayeur.Olivier Chastel, Corinne De Permentier, Serge Van Overtveldt.Gerolf Annemans, Alexandra Colen, Hagen Goyvaerts.Magda De Meyer, Jan Peeters.Luc Paque, Jean-Jacques Viseur.Danny Pieters, Els Van Weert.

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MESDAMES, MESSIEURS,

Votre commission a examiné le présent projet ainsique la proposition de loi jointe lors de ses réunions des19 et 26 mars et 16 avril 2002.

I. — PROCEDURE

A ce projet de loi était également initialement jointe laproposition de loi DOC 50 1122/001 (de Mme D’Hondt).A la demande de l’auteur, la disjonction de cette propo-sition a ensuite eu lieu, de même que sa soumissionpour avis au Conseil national du Travail (conformémentà l’article 1er de la loi organique du 29 mai 1952 du Con-seil national du Travail).

II. — EXPOSÉ INTRODUCTIF DE MME LAURETTEONKELINX, VICE-PREMIÈRE MINISTRE ET

MINISTRE DE L’EMPLOI

Le texte proposé est le résultat d’un travail de plus de10 années qui a requis la collaboration des partenairessociaux au sein du Conseil national du Travail, ainsi quedes fonctionnaires du Fonds de fermeture d’entrepriseset de l’ administration de la Réglementation du Travail duDépartement.

Le projet à l’examen contient nonante articles dont latechnicité est parfois complexe tant il touche des aspectsdifférents de notre ordre juridique. On en retiendra leséléments principaux.

Dès l’année 1989, le Conseil national du Travail ren-dit deux avis d’initiative sur les problèmes recensés àl’époque qui avaient trait à l’application de la législationsur les fermetures d’entreprise. Il s’agissait des avis n°916 du 16 mai 1989 et n° 922 du 13 juillet 1989. Dansces avis, le Conseil estima que la réglementation enquestion était devenue très complexe et qu’elle présen-tait en outre certaines lacunes et imprécisions donnantlieu à plusieurs problèmes d’interprétation.

Le Conseil présenta dès lors un certain nombre depropositions pour résoudre les difficultés rencontréesconcernant notamment les reprises d’actifs après failliteou les concordats judiciaires, les reprises convention-nelles, les restructurations d’entreprise, la prescriptionet les privilèges. Il proposa également d’élaborer un ré-gime particulier pour les fermetures d’entreprises cau-sées par des raisons de force majeure.

En vue de l’exécution de ces avis, un groupe techni-que fut constitué auquel ont participèrent des membreset des experts du Conseil national du Travail, d’une partet des fonctionnaires du ministère de l’Emploi et du Tra-vail et du Fonds de fermeture d’autre part.

DAMES EN HEREN,

Uw commissie heeft dit wetsontwerp alsmede het toe-gevoegde wetsvoorstel besproken tijdens haar verga-deringen van 19 maart, 26 maart en 16 april 2002.

I. — PROCEDURE

Aanvankelijk was ook wetsvoorstel DOC 50 1122/001 (van mevrouw D’Hondt) aan het wetsontwerp ge-voegd. Op vraag van de indienster werd dat wetsvoor-stel vervolgens losgekoppeld en voor advies voorge-legd aan de Nationale Arbeidsraad (overeenkomstigartikel 1 van de wet van 29 mei 1952 tot inrichting vande Nationale Arbeidsraad).

II. — INLEIDENDE UITEENZETTING VAN ME-VROUW LAURETTE ONKELINX, VICE-EERSTE

MINISTER EN MINISTER VANWERKGELEGENHEID

Dit wetsontwerp is het resultaat van meer dan tienjaar inspanningen. Het heeft de medewerking vereist vande sociale partners binnen de Nationale Arbeidsraad,maar ook van de ambtenaren van het Fonds tot vergoe-ding van de in geval van sluiting van ondernemingenontslagen werknemers en van de administratie van deArbeidsreglementering van het Departement.

Dit ontwerp omvat negentig artikelen met een vaakcomplexe technische inslag, aangezien het betrekkingheeft op verschillende facetten van onze rechtsorde.Hierna worden de krachtlijnen ervan toegelicht.

Al in 1989 verstrekte de Nationale Arbeidsraad op ei-gen initiatief twee adviezen over de destijds aangestipteknelpunten inzake de toepassing van de wetgeving opde sluiting van de ondernemingen (het betreft de advie-zen nr. 916 van 16 mei 1989 en nr. 922 van 13 juli 1989).In die adviezen gaf de Raad aan dat de terzake gel-dende reglementering heel complex geworden was enbovendien enkele lacunes en onduidelijkheden ver-toonde, die aanleiding gaven tot meerdere interpretatie-problemen.

De Raad deed bijgevolg een aantal voorstellen om deopgedoken pijnpunten weg te werken, met name bij over-names van de activa na een faillissement, gerechtelijkeakkoorden, overnames bij overeenkomst, bedrijfs-herstructureringen, verjaringstermijnen en voorrechten.Hij stelde eveneens een bijzondere regeling voor inzakede bedrijfssluitingen die veroorzaakt waren door over-macht.

Om uitvoering te kunnen geven aan die adviezen werdeen technische werkgroep samengesteld, met enerzijdsleden en deskundigen van de Nationale Arbeidsraad,anderzijds ambtenaren van het minister ie vanTewerkstelling en Arbeid en van het Sluitingfonds.

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Au cours des travaux de ce groupe technique, il estapparu opportun d’uniformiser et de coordonner les dif-férents textes législatifs réglant la problématique desfermetures d’entreprise de manière à n’avoir qu’un seulinstrument juridique présentant de façon cohérente laréglementation en cette matière.

Sur la base du résultat des travaux de ce groupe, laministre de l’Emploi et du Travail de l’époque présenta le29 novembre 1995 au Conseil national du Travail, unavant-projet de loi sur les fermetures d’entreprise pourlequel le Conseil rendit son avis n° 1164 le 29 octobre1996. Suite à cet avis, l’administration de la réglementa-tion du Travail fit parvenir un avant-projet de loi définitif àla précédente ministre de l’Emploi en vue de son dépôt.

Dans l’intervalle, le Conseil national du Travail exa-mina les implications en droit du travail des lois des 8août 1997 sur les faillites et 17 juillet 1997 relative auconcordat judiciaire. Constatant des difficultés de con-cordance entre ces législations et celles relatives auxfermetures d’entreprise, le Conseil insista dans son avis1283 du 17 juillet 1999 pour que l’avant-projet de loi soitmis en œuvre le plus rapidement possible afin d’assurerla sécurité juridique.

La ministre précise que répondant favorablement àcette requête, elle avait décidé de reprendre ce dossieret de l’introduire sous une forme adaptée aux impératifsdes nouvelles lois sur les faillites et le concordat judi-ciaire. Le Conseil des ministres du 4 mai 2000 a ap-prouvé le projet et décidé de le soumettre à la sectionde législation du Conseil d’Etat.

L’objectif de base de la réforme est de:

– coordonner les différentes législations actuelles re-latives aux fermetures d’entreprise;

– d’y intégrer les différentes propositions du Conseilnational du Travail formulées dans les avis cités ci-des-sus ;

– d’assurer la sécurité juridique non seulement pourle fonds de fermeture, les employeurs et les travailleursmais également pour les institutions de sécurité socialeet les cours et tribunaux.

En résumé on relèvera que le projet de loi traite:

– de l’information préalable en cas de fermeture d’en-treprise;

– de l’indemnité de fermeture pour les travailleurs li-cenciés en cas de fermeture ou de restructuration d’en-treprise ainsi que pour les travailleurs non repris en casde transfert conventionnel ou de reprise d’actif aprèsfaillite ou concordat judiciaire;

Tijdens de werkzaamheden van die technische werk-groep is het opportuun gebleken de verschillende wet-teksten die het vraagstuk van de sluiting van onderne-mingen regelen, gelijkvormig te maken en te coördineren,om uiteindelijk te komen tot één juridisch instrument,met de samenhangende reglementering terzake.

Op grond van het resultaat van de activiteiten van diewerkgroep heeft de toenmalige minister vanTewerkstelling en Arbeid op 29 november 1995 aan deNationale Arbeidsraad een voorontwerp van wet tot coör-dinatie van de sluitingswetgeving voorgelegd, waaroverde Raad op 29 oktober 1996 advies nr. 1164 heeft ver-strekt. Ingevolge dit advies bezorgde de administratievan de Arbeidsreglementering een definitief voorontwerpvan wet aan de vorige minister van Werkgelegenheid,teneinde het in te dienen.

Inmiddels ging de Nationale Arbeidsraad na welkegevolgen de faillissementswet van 8 augustus 1997 ende wet van 17 juli 1997 betreffende het gerechtelijk ak-koord hebben op het arbeidsrecht. De Raad stelde vastdat er niet echt overeenkomst was tussen deze wetge-vingen en die betreffende de sluitingen van ondernemin-gen. Hij drong in advies nr. 1283 van 17 juli 1999 aan omhet voorontwerp van wet zo snel mogelijk van kracht tedoen worden, teneinde de rechtszekerheid te verzeke-ren.

De minister wijst erop dat zij inging op dit verzoek enheeft beslist om het dossier opnieuw ter hand te nemen;zij heeft het ingediend in een vorm die strookt met devoorschriften van de nieuwe wetten betreffende het fail-lissement en het gerechtelijk akkoord. Op 4 mei 2000heeft de Ministerraad het ontwerp goedgekeurd en be-slist het voor te leggen aan de afdeling wetgeving vande Raad van State.

De basisdoelstelling van de hervorming is de vol-gende:

– coördinatie van de huidige verschillende wetgevin-gen betreffende de sluiting van bedrijven;

– invoeging van de verschillende voorstellen van deNationale Arbeidsraad, zoals die zijn vervat in zijnvoormelde adviezen;

– garantie van rechtszekerheid, niet alleen voor hetSluitingsfonds, de werkgevers en de werknemers, maarook voor de instellingen van sociale zekerheid en dehoven en rechtbanken.

Samengevat handelt dit wetsontwerp over het vol-gende:

– de voorafgaande informatie bij sluiting van een on-derneming;

– de sluitingsvergoeding voor de werknemers die ont-slagen worden bij sluiting of herstructurering van eenbedrijf, net als voor de werknemers die niet opnieuw indienst worden genomen bij overheveling bij overeen-komst of overname van de activa na faillissement of ge-rechtelijk akkoord;

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– des différentes missions du fonds de fermeture tel-les que le paiement en garantie de l’indemnité de ferme-ture, des rémunérations et indemnités, de l’indemnité deprépension, de l’indemnité de transition dans les casévoqués ci-dessus;

– des conditions relatives à ces différentes interven-tions;

– les ressources du fonds;– les privilèges;– la prescription.La ministre signale que par la suite, le Conseil des

ministres, en sa séance du 16 mars 2001, a accepté,sur sa proposition, d’introduire huit amendements àl’avant-projet initial qui devait aussi être soumis à l’avisde la section de législation du Conseil d’Etat.

Les sept amendements principaux visent à l’exten-sion des missions principales du fonds au secteur nonmarchand. Suite à certaines fermetures d’établissementsaux conséquences sociales dramatiques, la ministre in-dique qu’elle avait saisi le Conseil national du Travail decette possibilité d’élargissement des missions du fonds.Plusieurs initiatives parlementaires émanant de mem-bres de cette commission allaient dans le même sens.

En son nouvel avis n° 1320, le Conseil a estimé qu’ilfallait étendre la garantie du fonds aux travailleurs dusecteur non marchand pour ce qui concerne les aspectsde rémunération, d’indemnité de préavis ainsi que pourl’indemnité complémentaire de prépension. Suite àl’émission de cet avis, l’administration fit remarquer qu’ilfallait également étendre alors le bénéfice de la loi auxtravailleurs occupés par les titulaires de professions li-bérales et ce pour des raisons évidentes de non discri-mination et de conformité à la réglementation européenned’application en l’espèce, par exemple la directive duConseil concernant le rapprochement des législationsdes Etats membres relatives à la protection des tra-vailleurs salariés en cas d’insolvabilité de l’employeur(n° 80/987/CEE).

Le seul point où l’avis du Conseil national du Travailn’a pas été suivi, réside dans le fait que la garantie del’Etat ne figure pas dans les amendements présentés.En effet, le fonds de fermeture est exclusivement ali-menté par des cotisations mises à charge de l’ensem-ble des employeurs. Ces cotisations sont déterminéespar arrêté royal, après avis du Comité de gestion et duConseil national du Travail. Jamais l’Etat n’avait accordéde garantie au fonds qui fonctionne ainsi selon un pro-cessus d’autofinancement. L’on ne pouvait créer de pré-cédent, surtout si l’on considère avec le recul voulu lesévénements survenus par la suite dans l’aviation com-merciale. Aussi, respectant l’économie générale de cettelégislation, il est prévu que les entreprises n’ayant pasde finalité industrielle ou commerciale devront égalementverser une cotisation qui sera spécifique au secteur non

– de verschillende opdrachten van het Sluitingsfonds(zoals de gewaarborgde betaling van de sluitings-vergoeding, de lonen en vergoedingen, de vergoedingbij brugpensioen en de overbruggingsvergoeding in devoormelde gevallen);

– de voorwaarden betreffende die verschillende inter-venties;

– de inkomsten van het fonds;– de voorrechten;– de verjaringstermijn.De minister wijst erop dat de Ministerraad achteraf,

tijdens de vergadering van 16 maart 2001, op haar voor-stel aanvaard heeft om acht amendementen in te die-nen op het initiële voorontwerp, dat eveneens ter adviesmoest worden voorgelegd aan de afdeling wetgeving vande Raad van State.

De zeven belangrijkste amendementen strekken er-toe de kerntaken van het fonds uit te breiden tot de non-profitsector. De minister geeft aan dat zij na bepaaldebedrijfssluitingen met dramatische sociale gevolgen deNationale Arbeidsraad heeft aangesproken over die mo-gelijkheid tot uitbreiding van de taken van het fonds.Meerdere parlementaire initiatieven uitgaande van ledenvan deze commissie beoogden hetzelfde.

In zijn nieuwe advies nr. 1320 was de Raad van me-ning dat de waarborg van het fonds diende te wordenuitgebreid tot de werknemers van de non-profitsector,met name inzake de facetten in verband met de lonen,vergoedingen, vooropzeg én bijkomende vergoeding bijbrugpensioen. Nadat dit advies was uitgebracht, weesde administratie erop dat de wet dan ook moest geldenvoor de werknemers die in dienst genomen zijn door debeoefenaars van vrije beroepen, om evidente redenenvan non-discriminatie en overeenstemming met de ter-zake geldende Europese regelgeving, bijvoorbeeld Richt-lijn 80/987/EEG van de Raad betreffende de onderlingeaanpassing van de wetgevingen der Lid-Staten inzakede bescherming van de werknemers bij onsolventie vande werkgever.

Op één punt werd niet ingegaan op het advies van deNationale Arbeidsraad, te weten het feit dat de Staats-waarborg niet vermeld wordt in de voorgestelde amen-dementen. Het klopt dat het Sluitingfonds uitsluitendgefinancierd wordt met de bijdragen ten laste van allewerkgevers. Het bedrag van deze bijdragen wordt bijkoninklijk besluit bepaald, na advies van het beheers-comité en van de Nationale Arbeidsraad. Nooit had deStaat een waarborg toegekend aan het fonds, dat alduswerkt volgens een proces van zelffinanciering. Terzakemocht geen precedent ontstaan, vooral wanneer metenige afstand wordt teruggekeken op de latere gebeur-tenissen in de handelsluchtvaart. Met inachtneming vande algemene strekking van deze wetgeving wordt be-paald dat ook de bedrijven zonder industrieel of com-mercieel oogmerk voor de non-profitsector een speci-

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marchand. Cette cotisation sera peu élevée en raisonde la nature des entreprises concernées et du faible ris-que de fermeture qui y est lié.

Selon une première estimation du représentant duministre des Finances, auprès du Comité de gestion dufonds de fermeture, la cotisation de départ pourrait êtrefixée à 0,04% de la masse salariale et être adaptée parla suite à la hausse ou à la baisse en fonction de l’étatde la trésorerie du fonds.

En outre, afin de prévenir tout dépassement desmoyens financiers du fonds pour le secteur non mar-chand, il est prévu comme l’a également suggéré le re-présentant du ministre des Finances que, pour les en-treprises n’ayant pas de finalité industrielle oucommerciale et les professions libérales, le fonds de fer-meture ne sera appelé à intervenir que dans le cas descessations d’activité qui se situent six mois après l’en-trée en vigueur de la loi. Ce délai devrait permettre aufonds de se constituer une réserve financière suffisantepour faire face, le cas échéant, à des dépenses impré-vues et d’adapter, si nécessaire, le montant de la cotisa-tion spécifique à charge de ce secteur.

Pour le surplus, les amendements suivent intégrale-ment l’avis du Conseil et l’exécution de la mission degarantie à l’égard du secteur non marchand sera con-fiée au fonds de fermeture qui prendra en charge toutesles tâches administratives et qui en assurera la gestionfinancière sans pouvoir recourir à l’emprunt.

A cette fin, en raison des modalités de financementspécifique pour les entreprises n’ayant pas une finalitéindustrielle ou commerciale, le fonds de fermeture tien-dra une comptabilité séparée pour ces entreprises, dis-tincte de celle qui existe pour les entreprises du secteurlucratif. Aucun transfert ne pourra avoir lieu entre cesdeux comptabilités.

De plus, suite à la décision du dernier Conseil desministres du 1er mars 2002 relative à ce projet, les dos-siers des entreprises du secteur non marchand ferontl’objet des délibérations d’un comité particulier ad hoc,composé paritairement des organisations représentati-ves du secteur non marchand et des mandataires desorganisations syndicales.

Pour ce qui concerne le 8ème amendement, il vise àconfier au Roi, après arrêté délibéré en Conseil des mi-nistres, le soin de fixer le taux de financement d’une partiedu coût du chômage temporaire en cas de suspensionde l’exécution du contrat de travail d’ouvrier. Ce taux étaitfixé par la loi dans la législation précédente et obligeait,en cas de révision, à faire intervenir le législateur. Il yavait nécessité d’instaurer une procédure plus souplepour permettre de s’adapter davantage à l’évolution du

fieke bijdrage zullen moeten storten; dat wordt een lagebijdrage, gelet op de aard van de betrokken bedrijven enhet geringe risico op sluiting in die sector.

Volgens een eerste raming van de vertegenwoordi-ger van de minister van Financiën bij het beheerscomitévan het Sluitingsfonds, zou de startbijdrage vastgelegdkunnen worden op 0,04 % van de loonmassa; dat per-centage kan achteraf aangepast worden, afhankelijk vande stijging of van de daling van de financiële middelenvan het fonds.

Voorts moet ten opzichte van de non-profitsector elkeoverschrijding van de financiële middelen van het fondsworden voorkomen. Wat de bedrijven zonder industrieelof commercieel oogmerk en de vrije beroepen betreft,zal het sluitingsfonds dus alleen optreden in de gevallenvan stopzetting van de activiteiten zes maanden na deinwerkingtreding van de wet (die regeling werd eveneensgesuggereerd door de vertegenwoordiger van de minis-ter van Financiën). Die termijn zou het fonds in staatmoeten stellen een toereikende financiële reserve op tebouwen om desgevallend onvoorziene uitgaven te kun-nen doen; indien nodig kan ook het bedrag van de spe-cifieke bijdrage ten laste van deze sector worden bijge-stuurd.

Voor het overige volgen de amendementen volledighet advies van de Raad van State. De uitvoering van detaak inzake de waarborg ten overstaan van de non-pro-fitsector wordt toevertrouwd aan het Sluitingsfonds, datalle administratieve taken op zich zal nemen en het fi-nanciële beheer zal verzekeren, zonder een beroep tekunnen doen op leningen.

Daartoe zal het sluitingsfonds een gescheiden boek-houding voeren voor de bedrijven zonder industrieel ofcommercieel oogmerk omwille van het specifiekefinancieringssysteem voor die bedrijven; die boekhou-ding zal verschillen van die voor de profitsector. Er magtussen beide boekhoudingen geen enkele overdrachtgebeuren.

Ingevolge de beslissing van de jongste Ministerraadvan 1 maart 2002 in verband met dit wetsontwerp, zul-len de dossiers over de bedrijven in de non-profitsectorvoorts het voorwerp uitmaken van besprekingen in eenbijzonder comité ad hoc, paritair samengesteld uit re-presentatieve organisaties van de non-profitsector enmensen die de vakbondsorganisaties vertegenwoordi-gen.

Het achtste amendement machtigt de Koning over tegaan tot het bepalen – bij een besluit vastgesteld naoverleg in de Ministerraad – van de financieringsgraadvan een gedeelte van de kostprijs van de tijdelijke werk-loosheid bij opschorting van de uitvoering van de arbeids-overeenkomst van de werknemer. In de vorige regelingwas dit percentage bij wet bepaald; bij een herzieningdiende de wetgever op te treden. Er was behoefte aaneen soepeler procedure, om nauwer aan te sluiten bij de

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financement de ces opérations qui a diminué constam-ment depuis 1996.

Le 21 août 2001, l’avis du Conseil d’Etat n° 30.285/1a été rendu sur l’ensemble du projet et de ses huit amen-dements qui y ont été intégrés.

La totalité du projet a été adaptée en fonction de tou-tes les remarques du Conseil d’Etat à l’exception de troispoints purement techniques:

– en matière d’information en cas de fermeture, il estprévu que le Roi peut réduire le nombre de travailleurssur la proposition d’une commission paritaire ou d’unesous-commission paritaire et qu’à défaut de commissionparitaire compétente, le Conseil national du Travail peutformuler la proposition conformément à la réglementa-tion en vigueur et à l’usage;

– le Conseil d’Etat a rappelé la jurisprudence de laCour d’arbitrage selon laquelle la loi du 3 juillet 1978relative aux contrats de travail fait entre employés etouvriers des distinctions de délais de préavis qui ne sontpas contraires au principe constitutionnel d’égalité et denon discrimination, à condition que le législateur résorbecette distinction et d’autres différences entre les em-ployés et les ouvriers par une harmonisation progres-sive de leur statut (arrêt de la Cour d’arbitrage n° 56/93du 8 juillet 1993). Toutefois, ce n’est pas dans la pré-sente législation que le rapprochement des statutsd’ouvriers et d’employés doit être envisagé, mais plutôtdans une modification dans la loi de base de base du 3juillet 1978, après consultation des organisations repré-sentatives d’interlocuteurs sociaux;

– enfin, il est préféré de donner au Roi pour des rai-sons de souplesse et d’adaptabilité nécessaires, la pos-sibilité de définir certains critères établissant les casde force majeure plutôt que d’imposer une obligation dedéfinir systématiquement ces critères, ce qui imposeraitde procéder à une adaptation systématique et perma-nente à caractère restrictif.

Moyennant l’intégration des organisations représen-tatives du secteur non marchand et des professions li-bérales dans le processus d’administration du fonds, leConseil des ministres a approuvé définitivement le pro-jet de loi en sa séance du 1er mars 2002. Cette intégra-tion a été évoquée plus haut et il convient de soulignerle caractère éminemment social du texte proposé, à uneépoque où les cessations d’activité précarisent le sortd’un grand nombre de travailleurs.

evolutie van de financiering van deze interventies, dieconstant afnam sedert 1996.

Op 21 augustus 2001 heeft de Raad van State adviesnr. 30.285/1 uitgebracht over het gehele wetsontwerpen over de acht amendementen die erin werden opge-nomen.

Het gehele wetsontwerp werd aangepast op grondvan alle bemerkingen van de Raad van State, met uit-zondering van drie louter technische punten:

– inzake informatie bij sluiting wordt bepaald dat deKoning het aantal werknemers kan verminderen, op voor-stel van een paritair comité of paritair subcomité; bij ont-stentenis van een bevoegd paritair comité, kan de Na-tionale Arbeidsraad het voorstel formuleren,overeenkomstig de geldende reglementering en gebrui-ken;

– de Raad van State heeft herinnerd aan de recht-spraak van het Arbitragehof. De arbeidsovereenkomsten-wet van 3 juli 1978 maakt inzake opzegtermijnen eenonderscheid tussen bedienden en arbeiders. Volgens hetHof is dat onderscheid niet strijdig met het grondwette-lijke beginsel van gelijkheid en non-discriminatie, mitsde wetgever dit onderscheid en andere verschillen tus-sen bedienden en arbeiders wegwerkt door een gelei-delijke harmonisering van hun statuut (zie arrest nr. 56/93 van 8 juli 1993 van het Arbitragehof). Het is evenwelniet in deze wetgeving dat de gelijkschakeling van destatuten van bedienden en arbeiders moet worden be-oogd, maar veeleer in een wijziging van de basiswet van3 juli 1978, na raadpleging van de representatieve orga-nisaties van sociale gesprekspartners;

– ten slotte werd er de voorkeur aan gegeven om deKoning, om redenen van noodzakelijke soepelheid enaanpassingsvermogen, te machtigen bepaalde criteriavast te leggen om de gevallen van overmacht te bepa-len, in plaats van te verplichten die criteria systematischte bepalen, wat zou inhouden dat ze systematisch enconstant beperkend moeten worden aangepast.

De Ministerraad heeft het wetsontwerp definitief goed-gekeurd tijdens zijn vergadering van 1 maart 2002, metde bepaling dat de representatieve organisaties van denon-profitsector en van de vrije beroepen bij het beheervan het fonds worden betrokken; zulks werd hierbovenal vermeld. De uitgesproken sociale inslag van de ont-worpen tekst moet onderstreept worden, net in een pe-riode waarin veel werknemers het heel moeilijk krijgenomdat bedrijven een punt zetten achter hun activiteiten.

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III. — EXPOSE INTRODUCTIF DE L’AUTEUR DE LAPROPOSITION DOC 50 0507/001

M. Paul Timmermans (Ecolo-Agalev) indique, en tantque coauteur de la proposition, que les ASBL, en tantqu’organisations à but non lucratif, ne versent actuelle-ment pas de cotisations au Fonds d’indemnisation destravailleurs licenciés en cas de fermetures d’entreprises.Les personnes occupées par une entreprise ayant cetteforme juridique ne doivent donc pas espérer obtenir uneaide de ce fonds en cas de fermeture de leur entreprise.

Le texte proposé vise à remédier à cette situationanormale en accordant des droits égaux à tous les tra-vailleurs qui perdent leur emploi à la suite de la ferme-ture de leur entreprise, que celle-ci poursuive ou non unbut commercial ou industriel.

Les dispositions légales relatives au fonds se pré-sentent comme suit : l’article 2 de la loi du 28 juin 1966relative à l’indemnisation des travailleurs licenciés en casde fermeture d’entreprises définit le champ d’applica-tion de la loi et renvoie, pour ce qui concerne la défini-tion de la notion d’ « entreprise », à l’article 14 de la loidu 20 septembre 1948 portant organisation de l’écono-mie. Seuls les travailleurs occupés dans une entreprisede ce type définie, dans l’article précité, comme l’ « unitétechnique d’exploitation, définie à partir des critères éco-nomiques et sociaux » peuvent bénéficier de la protec-tion du fonds. Lors de l’entrée en vigueur de la loi du 28juin 1966, étaient dès lors uniquement visées, les entre-prises ayant une activité de nature indéniablement éco-nomique.

Il ressort toutefois du rapport de la Chambre concer-nant les travaux parlementaires dont est issue la loi du28 juin 1966, que le législateur avait l’intention de faireévoluer le champ d’application de cette loi en fonctionde l’évolution de la notion d’entreprise au sens de l’arti-cle 14 de la loi du 20 septembre 1948. La loi du 23 jan-vier 1975 a autorisé le Roi à étendre le champ d’ appli-cation de la législation relative aux conseils d’entreprisesaux entreprises n’ayant pas de finalité industrielle oucommerciale. C’est précisément ce qui a été fait par unarrêté royal du 24 janvier 1975 dans le cadre de l’organi-sation de l’économie ; en d’autres termes, les entrepri-ses ayant ou non une finalité industrielle ou commer-ciale ont été mises sur pied d’égalité pour l’organisationdes élections sociales. Le Conseil national du travail,dans son avis n°488, a estimé que le champ d’applica-tion de la loi du 28 juin 1966 était ainsi également étenduaux entreprises sans but lucratif.

III. — INLEIDENDE UITEENZETTING VAN DEINDIENER VAN WETSVOORSTEL DOC 50 0507/001

De heer Paul Timmermans (Ecolo-Agalev), mede-in-diener van het wetsvoorstel, geeft aan dat de vzw’s, alsorganisaties zonder winstoogmerk, geen bijdragen be-talen aan het Fonds tot vergoeding van de in geval vansluiting van ondernemingen ontslagen werknemers. Dewerknemers van de bedrijven die onder die rechtsvormgeorganiseerd zijn, kunnen dan ook niet rekenen op desteun van dit fonds in geval van sluiting van hun bedrijf.

Dit wetsvoorstel strekt ertoe die abnormale situatieweg te werken door aan alle werknemers die door desluiting van hun onderneming op straat komen te staan,gelijke rechten te geven, ongeacht of die ondernemingal dan niet een industrieel of een commercieel doel heeft.

De wettelijke bepalingen met betrekking tot het Fondsdienen zich aan als volgt : artikel 2 van de wet van 28juni 1966 betreffende de schadeloosstelling van de werk-nemers die ontslagen worden bij de sluiting van onder-nemingen bepaalt de werkingssfeer van die wet en ver-wijst voor een definitie van het begrip onderneming naarartikel 14 van de wet van 20 september 1948 betref-fende de organisatie van het bedrijfsleven. Enkel dewerknemers van een dergelijke onderneming - in dit ar-tikel gedefinieerd als de «technische bedrijfseenheidbepaald op grond van de economische en sociale crite-ria» - vallen onder de bescherming van het Fonds. Bij deinwerkingtreding van de wet van 28 juni 1966 werdendan ook uitsluitend ondernemingen met een uitgespro-ken economische activiteit bedoeld.

Uit het Kamerverslag van de parlementaire voorbe-reiding van de wet van 28 juni 1966 blijkt echter dat dewetgever de bedoeling had om de werkingssfeer van diewet te doen meegaan met de ontwikkeling van het be-grip onderneming in de zin van artikel 14 van de wet van20 september 1948. Bij wet van 23 januari 1975 werd deKoning gemachtigd om de werkingssfeer van de wetge-ving op de ondernemingsraden uit te breiden tot de on-dernemingen zonder handels- of industriële finaliteit. Eenkoninklijk besluit van 24 januari 1975 deed precies datvoor de organisatie van het bedrijfsleven; met anderewoorden, voor de organisatie van de sociale verkiezin-gen werden ondernemingen met of zonder handels- ofindustriële finaliteit gelijkgeschakeld. De NationaleArbeidsraad was van oordeel dat de werkingssfeer vande wet van 28 juni 1966 hiermee ook geldt voor de on-dernemingen zonder winstoogmerk (advies nr. 488).

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Le ministre de l’Emploi et du Travail de l’époque s’esttoutefois opposé à un amendement tendant à mettre laloi en concordance avec cet avis, et ce, pour les deuxmotifs suivants : il a principalement allégué que toutefaçon, aucune menace de fermeture ne pesait sur detelles institutions du secteur non-marchand (écoles, hô-pitaux, etc.) et a en outre estimé qu’étant donné que cetype d’organisations reçoit souvent des subventions,l’obligation de cotiser au fonds de fermeture d’entrepri-ses allait encore augmenter les dépenses de l’Etat (Docn° 796/2- 1975-1976, p. 15-16).

Or, le ministre n’était pas en mesure de prévoir l’évo-lution socio-économique. Des organisations relevant dusecteur non marchand, entre autres dans le secteur dessoins de santé, se sont vu contraintes de déposer leurbilan, notamment du fait de l’accroissement de la con-currence.

En outre, sur le plan des principes, il est inadmissibleque les travailleurs occupés dans des entreprises dusecteur du non-marchand soient victimes d’une discri-mination.

L’intervenant signale enfin qu’un amendement ( n°1,DOC 50 0507/002) au texte de la proposition de loi viseà fixer, dans les conditions à déterminer par le Roi, aprèsavis du CNT et du comité de gestion du Fonds de fer-meture, une cotisation spécifique pour les entreprisesn’exerçant aucune activité commerciale ni industrielle.

IV. — EXPOSE INTRODUCTIF DE L’AUTEURDE LA PROPOSITION DOC 50 1122/001

Mme Greta D’hondt (CD&V) indique qu’en vertu de laloi du 28 juin 1966 relative à l’indemnisation des tra-vailleurs licenciés en cas de fermeture d’entreprises, lestravailleurs dont le contrat de travail est résilié par leuremployeur à la suite de la fermeture de l’entreprise ontdroit, à certaines conditions, à une indemnité de licen-ciement allouable par le Fonds d’indemnisation des tra-vailleurs licenciés en cas de fermeture d’entreprise.

Ce régime ne s’applique toutefois pas aux travailleursoccupés dans le secteur non-marchand ou dans desentreprises occupant moins de vingt travailleurs.

Le texte proposé vise dès lors à lever cette doublediscrimination à l’égard des travailleurs concernés enétendant à leur égard le champ d’application des mis-sions du Fonds de fermeture.

De toenmalige minister van Tewerkstelling en Arbeidverzette zich echter tegen een amendement dat de wetin overeenstemming zou brengen met dit advies. Daar-toe voerde hij de volgende twee redenen aan: eerst envooral meende de minister dat er toch geen gevaar be-stond dat zulke non-profitinstellingen (scholen, zieken-huizen enzovoort) gesloten zouden worden; aangeziendergelijke organisaties vaak subsidies ontvangen, zoueen verplichte bijdrage voor het Fonds tot sluiting vanondernemingen nog maar eens een verhoging van deStaatsuitgaven meebrengen (Stuk Kamer, 1975-1976,nr. 796/2, blz. 15-16).

De minister kon echter de sociaal-economische evo-lutie niet voorzien. Non-profitorganisaties, onder anderein de zorgsector, zijn verplicht geweest hun faillissementaan te vragen, onder meer als gevolg van de groeiendeconcurrentie.

Wat de principes betreft, is het bovendien onaanvaard-baar dat de werknemers van ondernemingen in de non-profitsector het slachtoffer zijn van een discriminatie.

Tot slot stipt de spreker aan dat een amendement (nr.1, DOC 50 0507/002) werd ingediend op de tekst vanhet wetsvoorstel. Het strekt ertoe een geëigende bij-drage te bepalen voor de ondernemingen zonder han-dels- of industriële activiteit, volgens de door de Koningvast te stellen voorwaarden, nadat Hij het advies vanhet beheerscomité van het Fonds en van de NationaleArbeidsraad heeft ingewonnen.

IV. — INLEIDENDE UITEENZETTING VAN DEINDIENER VAN WETSVOORSTEL DOC 50 1122/001

Mevrouw Greta D’Hondt (CD&V) herinnert eraan datde werknemers wier arbeidsovereenkomst beëindigdwordt door de werkgever naar aanleiding van de sluitingvan de onderneming, onder voorwaarden recht hebbenop een vergoeding wegens ontslag betaald door hetFonds tot vergoeding van de in geval van sluiting vanondernemingen ontslagen werknemers; zulks gebeurtkrachtens de wet van 28 juni 1966 betreffende de scha-deloosstelling van de werknemers die ontslagen wor-den bij sluiting van ondernemingen.

Die regeling is echter niet van toepassing op de werk-nemers uit de non-profitsector of de ondernemingen dieminder dan twintig werknemers tellen.

De voorgestelde tekst beoogt derhalve een einde temaken aan die dubbele discriminatie ten aanzien vande betrokken werknemers door te hunnen behoeve hetwerkingsveld te verruimen van de opdrachten van hetFonds tot vergoeding van de in geval van sluiting vanondernemingen ontslagen werknemers.

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Dans les années 1980 et 1990, le comité de gestionde ce Fonds avait déjà décidé, par dérogation au pres-crit de la loi du 28 juin 1966 et avec l’approbation ducommissaire du gouvernement, d’octroyer dans certainscas, à des ASBL actives dans le secteur des soins desanté et dont la faillite avait été prononcée par les tribu-naux du commerce, le bénéfice des interventions duFonds. Le Fonds invoquait à cet effet l’argument selonlequel la faillite de l’ASBL considérée présupposait quecelle-ci avait en en définitive présenté une finalité éco-nomique. Etant donné la multiplication dans l’intervalledu nombre de dépôts de bilans par des entreprises dusecteur non-marchand, il convenait dès lors de commuerce régime d’intervention à titre dérogatoire du Fonds àleur égard en un régime d’intervention de plein droit.

D’autre part, l’évolution économique depuis les an-nées 1960 a fait apparaître une forte augmentation dunombre de PME ainsi qu’une proportion croissante decelles-ci par rapport aux entreprises de taille plus im-portante. Il n’y a dès lors aucune raison de présuppo-ser, pour continuer à justifier l’exclusion du champ d’ap-plication des PME des missions du Fonds de fermeture,qu’une entreprise de moins de vingt travailleurs ne soitpas (ou soit peu) déclarée en faillite. Cette distinctionentre entreprises de plus et de moins de vingt travailleursest au demeurant artificielle.

Par ailleurs, à l’instar de ce qui est prévu pour lesentreprises auxquelles la loi relative à l’indemnisationdes travailleurs licenciés en cas de fermeture d’entrepri-ses s’applique déjà, le Roi peut fixer le montant de lacotisation annuelle due par les entreprises du secteurnon marchand après avoir recueilli l’avis du comité degestion du Fonds et du CNT. Compte tenu de la spécifi-cité du secteur non marchand, le Roi pourra donc fixerune cotisation appropriée à ce secteur, compte tenu desrisques auxquels ce secteur est confronté. La mêmesolution est prévue, mutatis mutandis, en ce qui con-cerne les cotisations dues par les entreprises de moinsde vingt travailleurs.

L’intervenante estime ensuite que sa proposition deloi va plus loin que le projet à l’examen dans la mesureoù ce dernier confère de trop nombreuses délégationsau Roi concernant des principes qu’il serait préférabled’inscrire dans le texte même de la loi, afin de conférerdavantage de certitude aux travailleurs concernant leursdroits.

Elle espère enfin que dès l’adoption du projet à l’exa-men, tous les travailleurs concernés auront droit aux in-terventions du Fonds de fermeture, à savoir l’indemnitéconventionnelle et la prime de fermeture, quel que soit

Het beheerscomité van dat Fonds heeft in de jaren’80 en ’90, in afwijking van de wet van 28 juni 1966 enmet de goedkeuring van de regeringscommissaris, albeslist de vergoedingen van het Fonds toe te kennenaan vzw’s die actief waren in de sector van de gezond-heidszorg en die door de handelsrechtbank failliet wa-ren verklaard. Het Fonds voerde daarbij als argumentaan dat men er als gevolg van het faillissement van devzw mocht van uitgaan dat die in feite een economischefinaliteit had. Aangezien het aantal faillissementen vanondernemingen in de social-profitsector sindsdien ge-stegen is, moest die regeling waarbij de vergoeding doorhet Fonds bij wijze van afwijking wordt toegekend, dusomgevormd worden tot een regeling waarbij de vergoe-ding van rechtswege wordt betaald.

Door de economische evolutie sinds de jaren ’60 is ereen forse toename van het aantal KMO’s en is het aan-tal ervan verhoudingsgewijs tot de grotere ondernemin-gen alsmaar gestegen. Er is dan ook geen enkele re-den om ervan uit te gaan dat een onderneming metminder dan twintig werknemers niet (vaak) failliet gaat,teneinde te blijven verantwoorden dat de KMO’s wordenuitgesloten van de taken van het Fonds tot vergoedingvan de in geval van sluiting van ondernemingen ontsla-gen werknemers. Dat onderscheid tussen ondernemin-gen met meer of minder dan twintig werknemers is ove-rigens kunstmatig.

In navolging van wat bepaald is voor de ondernemin-gen waarop de wet van 28 juni 1966 betreffende de scha-deloosstelling van de werknemers die ontslagen wor-den bij sluiting van ondernemingen reeds van toepassingis, kan de Koning het bedrag vaststellen van de jaar-lijkse bijdrage die verschuldigd is door de ondernemin-gen van de non-profitsector, na het advies te hebbengevraagd van het beheerscomité van het Fonds en vande NAR. Gelet op de specificiteit van de social-profit-sector zal de Koning dus een voor die sector geëigendebijdrage kunnen vaststellen, rekening houdend met derisico’s waarmee die sector te kampen heeft. Mutatismutandis wordt dezelfde oplossing aangereikt voor debijdragen die verschuldigd zijn door de ondernemingenmet minder dan twintig werknemers.

De spreekster is voorts van mening dat haar wets-voorstel verder gaat dan het ter bespreking voorliggendewetsontwerp omdat dat laatste teveel machtigingen aande Koning bevat met betrekking tot principes die beter inde tekst zelf van de wet zouden worden opgenomen,teneinde de werknemers meer zekerheid te geven wathun rechten betreft.

Ten slotte hoopt het lid dat zodra dit wetsontwerp zalgoedgekeurd zijn, alle betrokken werknemers recht krij-gen op de tegemoetkomingen van het Fonds tot vergoe-ding van de in geval van sluiting van ondernemingen ont-

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le statut juridique de leur employeur. Elle souhaite éga-lement que les cotisations au Fonds soient moduléesen fonction du risque d’exposition aux faillites auquel lesentreprises concernées sont confrontées.

V. — DISCUSSION GENERALE

A. Questions des membres

Mme Pierrette Cahay-André (MR) acquiesce au texteproposé, qui rencontre l’objectif louable et équitable demettre les travailleurs sur un pied d’égalité en cas defermeture de leur entreprise et ce, quelles que soient lanature et la force du secteur auquel ressortit l’entre-prise considérée.

S’attachant ensuite aux entreprises sans finalité in-dustrielle ou commerciale dont les ASBL, elle indiquequ’il est quelque fois onéreux pour celles d’entre elles àtaille réduite de s’acquitter de cotisations supplémentai-res. Il en va de même pour les petites entreprises d’in-dépendants.

En outre, les administrateurs de certaines ASBL s’in-quiètent des mesures envisagées par la ministre du gou-vernement wallon en charge de la politique de l’Emploi.

L’intervenante s’interroge enfin sur la manière dont lacotisation au Fonds d’indemnisation des travailleurs li-cenciés en cas de fermeture d’entreprise sera perçue,ainsi que sur le montant de cette dernière.

M. Hans Bonte (SPA) souligne que le travail de coor-dination de la législation -complexe- existante en ma-tière de fermeture d’entreprises, opéré par le texte pro-posé, constitue une avancée sur ce point et estparticulièrement important. En effet, dans la pratique desentreprises, lorsque des problèmes (de viabilité écono-mique) se présentent, un certain chaos peut se mani-fester lorsque des difficultés surgissent en raison de l’opa-cité de la législation précitée.

L’exemple récent de la faillite de l’entreprise Sabenaest éclairant à cet égard : à l’occasion de la confectiondu plan social de cette entreprise, le ministre des Télé-communications et des Entreprises et Participations pu-bliques, chargé des Classes moyennes, s’est lui-mêmedéclaré surpris de la complexité de la réglementationafférente à la fermeture d’entreprises. Des problèmesd’interprétation se sont même posés au niveau du gou-vernement en raison de cette complexité et de cette di-versité réglementaire que ce dernier avait sous-estimées.

L’intervenant relève ensuite la nécessité de revenir auxobjectifs initiaux de la loi du 28 juin 1966 relative à l’in-

slagen werknemers, namelijk de conventionele vergoe-ding en de sluitingspremie, ongeacht de rechtsvorm vanhun werkgever. Ze wenst tevens dat de bijdragen aanhet Fonds variëren naargelang het risico van faillisse-ment waaraan de betrokken ondernemingen zijn bloot-gesteld.

V. — ALGEMENE BESPREKING

A. Vragen van de leden

Mevrouw Pierrette Cahay-André (MR) onderschrijft deontworpen tekst, die inspeelt op de prijzenswaardige enrechtvaardige doelstelling om alle werknemers, bij desluiting van hun onderneming, op gelijke voet te behan-delen, ongeacht de aard en de slagkracht van de sectorwaaronder het betrokken bedrijf valt.

Vervolgens heeft de spreekster het over de onderne-mingen zonder handels- of industriële finaliteit, waaron-der de vzw’s. Zij wijst erop dat het voor sommige klei-nere daarvan soms heel duur uitvalt om bijkomendebijdragen te betalen. Hetzelfde geldt voor de kleine on-dernemingen van zelfstandigen.

Bovendien maken de bestuurders van bepaalde vzw’szich zorgen over de maatregelen die de voor Werkgele-genheid bevoegde minister van de Waalse regering voor-nemens is te nemen.

Tot slot vraagt zij zich af hoe de bijdrage aan het Fondstot vergoeding van de in geval van sluiting van onderne-mingen ontslagen werknemers zal worden geïnd enhoeveel die bijdrage beloopt.

De heer Hans Bonte (SP.A) onderstreept dat de doorde ontworpen tekst uitgevoerde coördinatie van de –complexe – vigerende wetgeving inzake de sluiting vanondernemingen een stap voorwaarts betekent en uiter-mate belangrijk is. Wanneer ondernemingen in de prak-tijk immers te maken krijgen met problemen (inzake eco-nomische leefbaarheid), kan het er ietwat chaotisch aantoe gaan wanneer moeilijkheden rijzen ingevolge deweinig transparante voormelde wetgeving.

Het recente voorbeeld van het faillissement vanSabena spreekt in dat verband boekdelen: bij de uitwer-king van het sociaal plan van de onderneming, verklaardede minister van Telecommunicatie en Overheidsbedrijvenen Participaties, belast met Middenstand, zelf dat hij ver-rast was vast te stellen hoe complex de regelgeving inverband met de sluiting van ondernemingen wel was.Op regeringsvlak zijn omwille van die complexiteit endiversiteit inzake de regelgeving zelfs interpretatie-problemen gerezen die de regering had onderschat.

De spreker wijst vervolgens op de noodzaak om te-rug te keren naar de oorspronkelijke doelstellingen van

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demnisation des travailleurs licenciés en cas de ferme-ture d’entreprise, comme l’exposé des motifs le rappelleau demeurant.

Ces objectifs étaient les suivants : l’octroi d’une pro-tection sociale adéquate aux travailleurs victimes de fer-metures d’entreprise ou de faillites et l’augmentation deschances de réinsertion professionnelle des travailleursconsidérés. En ce qui concerne ce second objectif, l’ora-teur rappelle qu’il avait lors de la discussion en commis-sion de la loi, en projet, du 5 septembre 2001 visant àaméliorer le taux d’emploi des travailleurs (cfr DOC 501290/003 ) relevé la nécessité, dans le chef du gouver-nement, de veiller au respect de l’engagement des par-tenaires sociaux en matière de stimulation (par le main-tien des compléments aux indemnités de chômage ausens strict) de la réintégration professionnelle des tra-vailleurs âgés.

Etant donné que cet engagement est demeuré lettremorte, l’intervenant attire à nouveau l’attention du gou-vernement sur le concept de reclassement profession-nel, qui constitue au demeurant un instrument permet-tant de réaliser les engagements pris au sommet deBarcelone (15-16 mars 2002) en matière de taux d’acti-vité des travailleurs de plus de 50 ans.

L’intervenant signale par ailleurs que des lacunes dansla législation existante en matière de fermeture d’entre-prises ne pourront pas être perdues de vue à l’occasionde la discussion du texte proposé.

On constate en effet qu’en raison de l’évolution socio-économique de ces vingt dernières années, et en parti-culier de l’augmentation de la proportion de PME et dela part du secteur non-marchand, de moins en moinsde travailleurs bénéficient potentiellement des interven-tions du Fonds de fermeture. L’orateur attire spécifique-ment l’attention de la ministre sur les statistiques de l’INSsur ce point. Cette discrimination ainsi générée entre tra-vailleurs, selon les secteurs qui les occupent, est inac-ceptable au regard de la situation à laquelle ces mêmestravailleurs sont confrontés en cas de fermeture d’entre-prise.

En réponse à une question de la ministre selon la-quelle l’élargissement du champ d’application des inter-ventions du Fonds à l’égard des entreprises de moinsde vingt travailleurs aboutirait à augmenter sensible-ment les coûts dans le chef de ces dernières, en raisondes cotisations supplémentaires dont elles devraients’acquitter, le membre répond par la négative. Il est audemeurant équitable, selon lui, qu’une solidarité simi-laire soit demandée de la part de ces entreprises.

L’orateur souligne ensuite que les montants des in-demnités versées par le Fonds de fermeture sont, da-vantage encore que les autres indemnités sociales, de-

de wet van 28 juni 1966 betreffende de schadeloosstel-ling van de werknemers die ontslagen worden bij slui-ting van ondernemingen, zoals de memorie van toelich-ting dat trouwens in herinnering brengt.

Die doelstellingen luidden als volgt: de toekenning vaneen afdoende sociale bescherming aan de werknemersdie het slachtoffer worden van sluitingen van onderne-mingen of van faillissementen en het scheppen van ver-hoogde kansen, voor de betrokken werknemers, opherintreding. Wat de tweede doelstelling betreft, herin-nert de spreker eraan dat hij tijdens de commissie-bespreking van 5 september 2001 over het wetsontwerptot verbetering van de werkgelegenheidsgraad van dewerknemers (DOC 50 1290/003) heeft gewezen op denoodzaak, voor de regering, om toe te zien op denakoming van het door de sociale partners aangeganeengagement om (door het behoud van de aanvullendewerkloosheidsuitkeringen sensu stricto) oudere werkne-mers opnieuw aan het werk te krijgen.

Aangezien van voormeld engagement niets is terechtgekomen, vestigt de spreker opnieuw de aandacht vande regering op het concept «outplacement», dat overi-gens een instrument vormt om uitvoering te geven aande verbintenissen die op de Top van Barcelona (15 en16 maart 2002) werden aangegaan op het vlak van deactiviteitsgraad van werknemers ouder dan 50 jaar.

De spreker wijst er voorts op dat men tijdens de be-spreking van de ontworpen tekst, de bestaande leem-tes in de vigerende wetgeving met betrekking tot de slui-ting van ondernemingen niet uit het oog mag verliezen.

Feit is immers dat door de evolutie van de jongstetwintig jaar op sociaal-economisch vlak, en inzonderheiddoor de verhoudingsgewijze stijging van de KMO’s enhet stijgende aandeel van de social-profitsector, almaarminder werknemers voor tegemoetkomingen door hetSluitingsfonds in aanmerking komen; de spreker vestigtde aandacht van de minister op desbetreffende NIS-sta-tistieken. De aldus ontstane discriminatie tussen werk-nemers, op wie een andere behandeling van toepassingis al naar gelang de sector die hen in dienst heeft, isonaanvaardbaar, gelet op de situatie waarmee diezelfdewerknemers bij sluiting van de onderneming wordengeconfronteerd.

De minister vroeg zich af of de uitbreiding van detoepassingssfeer van de tegemoetkomingen van hetFonds tot de ondernemingen met minder dan twintigwerknemers, niet tot aanzienlijk hogere kosten voor dieondernemingen zou leiden, gelet op de extra bijdragendie ze zouden moeten betalen. Het lid antwoordt ont-kennend op die vraag. Volgens hem is het voorts billijkvan die ondernemingen een soortgelijke vorm van soli-dariteit te vragen.

De spreker onderstreept vervolgens dat de bedragenvan de door het Sluitingsfonds uitgekeerde vergoedin-gen meer dan de andere sociale uitkeringen ongewij-

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meurées bloqués et présentent dès lors, comme on apu le constater ces quinze dernières années, un carac-tère de plus en plus forfaitaire. Ces indemnités n’ont passuivi l’évolution salariale, en raison des plafonds rigidesqui les régissent.

L’intervenant est conscient des implications budgétai-res des conclusions qu’il tire de ce constat mais il n’endemeure pas moins, selon lui, que sous peine d’hypo-théquer la légitimité même du système de sécurité so-ciale, il convient, en ce qui concerne ces indemnitéssociales également, d’examiner le rapport entre celles-ci et les évolutions salariales et du bien-être.

Il s’attache ensuite au traitement fiscal, illogique se-lon lui (sauf si on envisage le seul aspect des écono-mies budgétaires escomptées) , du volet « indemnisa-tion du dommage moral » de la prime de fermeture. Cevolet est considéré comme un revenu alors qu’en droitcivil l’indemnisation du dommage moral n’est pas taxée.

En outre, la manière dont la taxation de cette indem-nisation est opérée ( l’administration fiscale considérantle montant brut allouable comme un montant net) gé-nère de nombreuses difficultés dans le chef des tra-vailleurs bénéficiaires.

Le membre souligne enfin les problèmes de retardsde paiement , s’étalant quelque fois sur des années (avecles risques de prescription qui en découlent), dont sontvictimes les travailleurs précédemment occupés par desentreprises qui ont fait l’objet d’instructions judiciairessur la base des articles 489 à 489 sexies du Codepénal, du chef de faillites frauduleuses. Les dossiers deces travailleurs sont en quelque sorte bloqués au seindu Fonds de fermeture.

L’intervenant suggère dès lors de prévoir dans le texteproposé que les travailleurs doivent pouvoir bénéficierdes indemnités de fermeture au plus tard quinze moisaprès la fermeture de l’entreprise considérée. Le Fondsde fermeture est dès lors subrogé dans les droits desditstravailleurs afin de pouvoir récupérer auprès de l’entre-prise concernée, en cas de faillite frauduleuse avéréede celle-ci, les indemnités allouées par lui.

Mme Annemie Van de Casteele (VU & ID) constateque le texte proposé a requis une gestation de dix ans. Ilest regrettable qu’il faille rechercher autant d’équilibreset engranger autant de concertations pour parvenir à unrésultat tangible en matière de modernisation de la lé-gislation en matière de fermeture d’entreprises.

L’intervenante signale ensuite qu’il lui a été fait partdu fait que les droits des travailleurs ayant déjà quittél’entreprise avant la faillite ou le concordat dont elle a faitl’objet ne seraient apparemment pas rencontrés par letexte proposé.

zigd gebleven zijn. Zoals de jongste vijftien jaar kon wor-den vastgesteld, werden ze dus almaar meer forfaitair.Ingevolge de voor die vergoedingen geldende striktemaximumbedragen, hebben ze de loonontwikkeling nietgevolgd.

De spreker beseft terdege wat de budgettaire impli-caties zijn van de conclusies die hij uit die vaststellingtrekt, maar dat neemt niet weg dat volgens hem ook voordie sociale uitkeringen moet worden nagegaan of ze nogwel in verhouding staan tot de loonevolutie en de geste-gen welvaart. In het andere geval komt de legitimiteitzelf van de sociale zekerheid onder druk te staan.

Vervolgens gaat hij nader in op de – volgens hem on-logische - fiscale behandeling van het onderdeel«smartegeld» van de sluitingspremie, tenzij alleen reke-ning wordt gehouden met de verwachte bezuinigingen.Dat onderdeel wordt als een inkomen beschouwd, ter-wijl de vergoeding van morele schade in het burgerrechtniet wordt belast.

Bovendien veroorzaakt de fiscale behandeling van dievergoeding (de fiscus beschouwt het bruto toe te ken-nen bedrag als een netto-bedrag) tal van moeilijkhedenvoor de werknemers die de vergoeding ontvangen.

Ten slotte wijst het lid op de problemen inzake de ver-traagde uitbetaling van die vergoedingen: die belopensoms jaren, met alle risico’s van verjaring van dien voorde werknemers. Wie daar vooral het slachtoffer van is,zijn de werknemers die voorheen aan de slag waren inondernemingen waartegen, conform de artikelen 489 tot489sexies van het Strafwetboek, gerechtelijke onderzoe-ken wegens frauduleus faillissement lopen. De dossiersvan die werknemers worden binnen het Sluitingsfondsin zekere zin geblokkeerd.

De spreker stelt dan ook voor om in de ontworpentekst te bepalen dat de werknemers de sluitings-vergoedingen uiterlijk vijftien maanden na de sluiting vande betrokken onderneming moeten kunnen ontvangen.Het Sluitingsfonds stelt zich rechtens in de plaats vanvoormelde werknemers teneinde, wanneer het bedrijfzich kennelijk schuldig aan frauduleus faillissement heeftgemaakt, van die onderneming de door haar toegekendevergoeding terug te vorderen.

Mevrouw Annemie Van de Casteele (VU&ID) consta-teert dat de ontworpen tekst zowat tien jaar nodig hadom te rijpen. Het is jammer dat rekening moest wordengehouden met zoveel evenwichten en dat zoveel uitge-breid overleg nodig was om uiteindelijk een tastbaar re-sultaat te verkrijgen inzake de modernisering van de vi-gerende wetgeving op de sluiting van ondernemingen.

Vervolgens wijst de spreekster erop dat zij heeft ver-nomen dat de ontworpen tekst blijkbaar niets regelt voorde werknemers die de onderneming reeds vóór hetfrauduleus faillissement of vóór het gerechtelijk akkoordhadden verlaten.

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Elle se déclare par ailleurs sensible à la discrimina-tion , relevée par les auteurs des propositions de loi join-tes, dont sont victimes les travailleurs occupés par desentreprises de moins de vingt travailleurs et/ ou ressor-tissant au secteur non-marchand, du fait qu’ils ne peu-vent pas prétendre aux interventions du Fonds de fer-meture.

Elle se réfère ensuite à l’avis du 16 juillet 2001 dugouvernement flamand au sujet des propositions de loijointes. Le ministre-président de ce gouvernement si-gnale d’une part que le paiement au Fonds de fermeturede cotisations par les entreprises des secteur du non-marchand et de l’enseignement, suite à leur soumissionau champ d’application de la législation relative à la fer-meture d’entreprises, aurait des conséquences directesou indirectes pour l’autorité régionale qui alloue les sub-ventions, étant donné que ces secteurs dépendent surle plan financier presque entièrement de cette autorité.En d’autres termes, le risque existe de voir une grandepartie de ces coûts inhérents au paiement de cotisa-tions mis à charge des Régions.

L’intervenante s’enquiert dès lors de précisions chif-frées quant au conséquences financières, pour les dif-férentes autorités, des propositions de loi jointes.

Le ministre-président du gouvernement flamand faitd’autre part observer que le Fonds de fermeture a pourmission la compensation de la perte de revenus dans lechef des travailleurs concernés, mission qui ne doit êtreremplie que dans les véritables situations de besoin. Or,les gouvernements préconisent essentiellement unepolitique d’activation.

L’oratrice se demande dès lors si les indemnités al-louées par le Fonds ne pourraient pas être « activées »d’une manière ou d’une autre, afin d’inciter les person-nes licenciées à se réintégrer sur le marché du travail.

M. Joos Wauters, (Agalev-Ecolo), président, et coau-teur de la proposition n° 507, souligne que la spécificitéde cette proposition réside dans le fait qu’elle étend l’en-semble des missions actuelles du fonds de fermetureau secteur non-marchand. Il estime également que lescotisations versées, y compris par les entreprises de cesecteur aux termes de l’amendement n°1 à cette propo-sition, suffiront à assurer le paiement des primes et in-demnités de fermeture allouables par le fonds.

Ces cotisations devraient toutefois être proportionnées(l’intervenant évoque un taux de 0,04 % à cet égard) àcelles qui sont actuellement versées par les entreprisesà finalité commerciale ou industrielle et ce, étant donnél’augmentation, qui résulterait de l’extension du champ

Voorts verklaart zij oog te hebben voor de door deindieners van de toegevoegde wetsvoorstellen opgewor-pen discriminatie waarvan de werknemers het slachtof-fer zijn die in ondernemingen met minder dan twintigwerknemers en/of in een onderneming uit de social-pro-fitsector aan de slag waren: zij kunnen immers geenaanspraak maken op enige tegemoetkoming vanwegehet Sluitingsfonds.

Zij verwijst voorts naar het advies dat de Vlaamse re-gering op 16 juli 2001 over de toegevoegde wetsvoor-stellen heeft uitgebracht. De Vlaamse minister-presidentwijst daarin op de hiernavolgende elementen. De beta-ling, aan het Sluitingsfonds, van bijdragen door de on-dernemingen uit de social-profitsector en door onderwijs-instellingen zou, mochten zij onder de toepassingssfeervan de wetgeving inzake de sluiting van ondernemingenvallen, rechtstreekse of onrechtstreekse gevolgen voorde subsidiërende gewestelijke overheid hebben, aange-zien voormelde sectoren op financieel vlak bijna volle-dig van die overheid afhangen. Het risico is dus verrevan denkbeeldig dat die aan de betaling van bijdragengelieerde kosten, grotendeels ten laste van de gewes-ten zouden vallen.

De spreekster had dan ook graag enkele cijfer-gegevens gekregen omtrent de financiële gevolgen diede toegevoegde wetsvoorstellen voor de diverse over-heden sorteren.

De Vlaamse minister-president merkt voorts op dathet Sluitingsfonds tot taak heeft het door de betrokkenwerknemers geleden inkomensverlies te compenserenen dat die taakstelling alleen voor echte noodsituatiesbedoeld is. Welnu, de regeringen staan in hoofdzaak eenactiveringsbeleid voor.

De spreekster vraagt zich dan ook af of de door hetFonds toegekende vergoedingen op een of andere wijzeniet kunnen worden «geactiveerd», teneinde de ontsla-gen werknemers ertoe aan te sporen op zoek te gaannaar een nieuwe baan.

Voorzitter Joos Wauters (Agalev-Ecolo), mede-indie-ner van wetsvoorstel nr. 507, onderstreept dat het spe-cifieke van dit voorstel erin bestaat dat het het huidigetakenpakket van het Sluitingsfonds integraal tot de social-profitsector wil uitbreiden. Hij is tevens van mening datde – overeenkomstig het bij dit wetsvoorstel ingediendeamendement nr. 1 - ook door ondernemingen uit diesector gestorte bijdragen zullen volstaan om de uitbeta-ling te dekken van de door het Fonds toe te kennensluitingspremies en –vergoedingen.

Die bijdragen moeten evenwel in verhouding staantot die welke momenteel door ondernemingen met eenhandels- of industriële finaliteit worden gestort (de spre-ker dacht daarbij aan een percentage van 0,04 %). Eenen ander hangt immers samen met de stijging – na de

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d’application des interventions du Fonds, du nombred’entreprises autorisées à faire appel aux interventionsdudit Fonds.

Mme Greta D’hondt (CD&V) indique que la distinc-tion entre entreprises, occupant respectivement 50 et15 travailleurs par exemple, est devenue artificielle. L’as-sise financière d’une entreprise n’est pas a priori déter-minée par le nombre de travailleurs qu’elle occupe, saufpour ce qui concerne les indépendants au sens strict (àsavoir les entreprises d’un ou de deux travailleurs).

L’intervenante indique ensuite que les autorités régio-nales ne doivent pas craindre des améliorations socia-les apportées au niveau fédéral.

D’autre part, il convient de signaler qu’une grandepartie des paiements effectués par le Fonds de ferme-ture a trait à des arriérés de rémunération dus auxtravailleurs concernés, qu’il n’est pas indiqué d’activer.Quant à la prime de fermeture en tant que telle, elle n’estpas si élevée.

L’intervenante estime qu’une activation pourrait da-vantage être envisagée à l’égard des indemnités de li-cenciement en général qu’à l’égard des indemnités al-louées par le Fonds en cas de fermeture d’entreprise.

B. Réponses de la vice-première ministre et ministrede l’Emploi

1. Observations générales

Le projet de loi à l’examen, qui opère une coordina-tion de la législation relative à la fermeture d’entrepri-ses, vise à rectifier une série d’anomalies et à permet-tre la concordance entre cette législation et le travail réeldu Fonds d’indemnisation des travailleurs licenciés encas de fermeture d’entreprises. Ce projet s’inscrit éga-lement dans le cadre d’une démarche visant autant quepossible à ce qu’à un moment donné, l’ensemble destravailleurs puissent avoir droit aux mêmes prestationsdu Fonds de fermeture. Il y a toutefois lieu d’opérer unebalance entre ce droit et les coûts induits par ce der-nier.

Ainsi, le taux de cotisation au Fonds est actuelle-ment différencié entre les entreprises occupant, selonle cas, plus ou moins de vingt travailleurs (respective-ment de 0,23 % et 0,20 %, aux termes de l’arrêté royaldu 27 février 2002 fixant, pour l’année 2002, le montant,les modalités et les délais de paiement des cotisationsdues par les employeurs au Fonds d’indemnisation des

uitbreiding van de toepassingssfeer van de door hetFonds uitgekeerde vergoedingen - van het aantal on-dernemingen dat een beroep op tegemoetkomingen doorvoormeld Fonds kan doen.

Mevrouw Greta D’Hondt (CD&V) wijst erop dat hetonderscheid tussen ondernemingen met respectievelijk50 en met 15 werknemers kunstmatig geworden is. Hetfinanciële draagvlak van een bepaalde ondernemingwordt immers niet noodzakelijkerwijs in de eerste plaatsbepaald door het aantal werknemers; zulks geldt enkelen alleen voor de zelfstandigen sensu stricto (met namevoor de ondernemingen met een of twee werknemers).

Vervolgens stelt de spreekster dat de gewestelijkeoverheden er niet beducht voor hoeven te zijn dat opfederaal vlak een aantal sociale verbeteringen zoudenworden aangebracht.

Aan de andere kant zij erop gewezen dat een grootdeel van de door het Fonds uitgevoerde betalingen be-trekking heeft op achterstallig loon dat aan de betrok-ken werknemers verschuldigd is: enige activering is hierniet aan de orde.

De sluitingspremie als zodanig is voorts niet zo hoog.De spreekster is van mening dat veeleer de activeringvan de ontslagvergoedingen in het algemeen te overwe-gen valt, dan wel van de vergoedingen, toegekend doorhet Fonds tot vergoeding van de in geval van sluitingvan ondernemingen ontslagen werknemers.

B. Antwoorden van de vice-eerste minister en minis-ter van Werkgelegenheid

1. Algemene opmerkingen

Het ter bespreking voorliggende wetsontwerp, dat dewetgeving inzake de sluiting van ondernemingen coör-dineert, heeft tot doel een reeks anomalieën recht tezetten en te zorgen voor de overeenstemming tussendie wetgeving en wat effectief wordt verricht door hetFonds tot vergoeding van de in geval van sluiting vanondernemingen ontslagen werknemers. Dit wetsontwerpmaakt ook deel uit van een opzet waarbij er zoveel mo-gelijk naar wordt gestreefd dat alle werknemers op eenbepaald moment recht hebben op dezelfde tegemoet-komingen van het Sluitingsfonds. Er is echter een even-wicht nodig tussen dat recht en de kosten van dat fonds.

Zo verschillen de percentages van de bijdragen aandat Fonds momenteel al naargelang de ondernemingenmeer of minder dan twintig werknemers in dienst heb-ben (respectievelijk 0,23 en 0,20 % luidens het konink-lijk besluit van 27 februari 2002 tot vaststelling, voor hetjaar 2002, van het bedrag en de betalingsmodaliteitenen -termijnen van de bijdragen verschuldigd door de

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travailleurs licenciés en cas de fermeture d’entreprises,Moniteur belge du 21 mars 2002).

L’élargissement des possibilités d’intervention duFonds nécessitera inévitablement un débat sur les con-séquences au niveau du taux de cotisation des entrepri-ses concernées.

De même, la possibilité est ouverte d’opérer, au seindu secteur non-marchand, une différence entre les pro-fessions libérales et les autres entreprises (de typeASBL). Un taux de cotisation de 0,04 % est envisagéen ce qui concerne ces dernières ASBL.

En ce qui concerne les ASBL du secteur non mar-chand qui ne dépendent pas de l’autorité fédérale, lerisque existe toutefois, soit que celles-ci soient dans l’im-possibilité de s’acquitter de leurs cotisations, soit queles pouvoirs allocataires des subventions soient tenusde procéder à des compensations.

Le système proposé s’inscrit dès lors dans une dé-marche où, en fonctions de critères objectifs différentset des catégories différenciées, diverses interventionsdu Fonds de fermeture ont pu être prévues, sur la basede taux distincts de cotisation.

La ministre précise ensuite que l’administrateur gé-néral de l’ONSS a signalé que son organisme n’était pasen mesure d’évaluer les dépenses (en termes de coti-sations) auxquelles les ASBL ou professions libérales,amenées à cesser leurs activités, seraient tenues des’acquitter. La prudence est dès lors de rigueur et le pro-jet à l’examen constitue une solution médiane entre lespréoccupations respectives des Départements des Fi-nances et du Budget et des PME et des ASBL d’unepart, et l’intention de conférer une protection sociale àl’ensemble des travailleurs, d’autre part. Une adaptationgraduelle serait par conséquent sans doute envisagea-ble.

2. Taux de la cotisation au Fonds de fermeture

Ce taux, qui sera fixé par arrêté royal, se situera auxalentours de 0,04 % pour le secteur non-marchand.

3. Conditions d’octroi de l’indemnité de fermeture

En conformité avec la législation européenne, qui auto-rise une période de référence en la matière, l’article 18du texte proposé prévoit que le travailleur a droit, pen-dant la période allant du douzième mois qui précède,selon le cas, la date de la fermeture ou la date du dépla-

werkgevers aan het Fonds tot vergoeding van de in ge-val van sluiting van ondernemingen ontslagen werkne-mers, Belgisch Staatsblad van 21 maart 2002).

De uitbreiding van de mogelijkheden tot tegemoetko-ming door het Fonds zal onvermijdelijk gepaard moetengaan met een debat over de gevolgen inzake de bijdrage-voet voor de betrokken ondernemingen.

Voorts wordt de mogelijkheid gecreëerd om in de non-profitsector te voorzien in een verschil tussen de vrijeberoepen en de andere ondernemingen (van het vzw-type). Voor die vzw’s wordt een bijdragevoet van 0,04 %overwogen.

Voor de vzw’s van de non-profitsector die niet ressor-teren onder de bevoegdheid van de federale overheid,bestaat evenwel het risico dat zij hun bijdragen niet kun-nen vereffenen, of dat de instellingen die de subsidiesverstrekken, zich verplicht zien compensaties toe te ken-nen.

De ontworpen regeling maakt daarom deel uit van eenopzet waarbij op grond van afzonderlijke bijdragevoetenen volgens verschillende objectieve criteria en gediffe-rentieerde categorieën, in diverse tegemoetkomingenvan het Sluitingsfonds wordt voorzien.

De minister preciseert vervolgens dat de administra-teur-generaal van de RSZ heeft verklaard dat zijn instel-ling niet in staat was de uitgaven (in termen van bijdra-gen) te ramen waartoe de vzw’s of de vrije beroepen diegenoodzaakt zijn hun activiteiten stop te zetten, zoudenmoeten overgaan. Omzichtigheid is dus geboden en deoplossing van dit wetsontwerp houdt het midden tussenenerzijds de verzuchtingen van de departementen Fi-nanciën en Begroting en de kmo’s en vzw’s, en ander-zijds het voornemen om alle werknemers sociale be-scherming te bieden. Een geleidelijke aanpassing valtbijgevolg te overwegen.

2. Percentage van de bijdrage aan het Sluitingsfonds

De bijdragevoet, die bij koninklijk besluitzal wordenvastgesteld, zal ongeveer 0,04 % bedragen voor de non-profit sector.

3. Voorwaarden voor de toekenning van de sluitings-vergoeding

Conform de Europese regelgeving, die terzake eenreferentieperiode toestaat, bepaalt artikel 18 van hetwetsontwerp dat de werknemer recht heeft op eensluitingsvergoeding ten laste van de werkgever vanaf detwaalfde maand voor de sluitingsdatum of, al naar het

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cement du siège d’exploitation ou de la fusion de l’en-treprise, jusqu’à la fin du douzième mois qui suit cesdates, à une indemnité de fermeture à charge de sonemployeur.

En réponse à une observation complémentaire deMme Greta D’hondt (CD&V) selon laquelle il convientde distinguer les cas de licenciement du travailleur deceux de démission de ce dernier, eu égard au fait quetoute faillite ne survient pas obligatoirement de manièreinattendue, la ministre précise que l’octroi de la primede fermeture est tributaire du licenciement du travailleurou de la rupture par ce dernier de son contrat de travailen raison de faits qui constituent un motif grave imputa-ble à l’employeur.

La possibilité d’assimilation de la démission du tra-vailleur à un cas de départ de celui-ci a quant à elle étésupprimée en 1985.

4. Evolution du nombre de travailleurs bénéficiant desinterventions du Fonds de fermeture

Les derniers rapports annuels du Fonds de ferme-ture font apparaître une augmentation du nombre de fer-metures de petites entreprises pour lesquelles le Fondsn’intervient que pour les rémunérations et les indemni-tés (et non pour la prime de fermeture).

D’autre part, dans les entreprises où la prime de fer-meture est due, on constate que l’ancienneté est courteet que la prime est dès lors peu élevée.

5. Bénéficiaires de l’indemnité de transition et de l’in-demnité de fermeture

Les travailleurs réengagés, dans les conditions pré-vues par l’article 12 du texte proposé, par l’employeurqui a effectué une reprise de l’actif, après la faillite ou leconcordat judiciaire de l’ancienne société, ont droit à uneindemnité de transition (et non à une indemnité de fer-meture).

Les travailleurs non repris, en cas de transfert con-ventionnel d’entreprise, qui satisfont aux conditions pré-vues par l’article 18 du projet à l’examen ont droit, dansles conditions prévues par l’article 20, à une indemnitéde fermeture. Dans les autres hypothèses, en cas detransfert conventionnel d’entreprise, l’intervention duFonds de fermeture, prévue par la loi du 28 juin 1966, aété supprimée, sur la base de l’argument selon lequelune solidarité doit avoir lieu entre l’ancien et le nouvelemployeur.

geval, de datum van de verplaatsing van de exploitatie-zetel of de fusie van de onderneming.

In antwoord op een bijkomende opmerking van me-vrouw Greta D’Hondt (CD&V) dat men een onderscheidmoet maken tussen werknemers die zijn ontslagen enwerknemers die hun ontslag hebben ingediend (niet allefaillissementen doen zich onaangekondigd voor), preci-seert de minister dat de toekenning van de sluitings-premie afhankelijk is van het feit dat de werknemer isontslagen of dat zijn arbeidsovereenkomst is verbrokenwegens feiten die een dringende reden vormen in hoofdevan de werkgever.

De mogelijkheid om het ontslag van de werknemergelijk te stellen met een vertrek is sinds 1985 afgeschaft.

4. Evolutie van het aantal werknemers dat recht heeftop een tegemoetkoming van het Sluitingsfonds

Uit de jongste jaarverslagen van het Sluitingsfondsblijkt een verhoging van het aantal sluitingen van kleineondernemingen waarbij het Fonds alleen maar optreedtinzake de lonen en de vergoedingen (en niet inzake desluitingspremie).

In de ondernemingen waar de sluitingspremie ver-schuldigd is, stelt men vast dat de anciënniteit klein isen de premie dus niet hoog.

5. Recht op de overbruggingsvergoeding en desluitingsvergoeding

De werknemers die onder de voorwaarden van arti-kel 12 van de ontworpen tekst na het faillissement of hetgerechtelijk akkoord van de vroegere onderneming op-nieuw worden aangeworven door de werkgever die deactiva heeft overgenomen, hebben recht op eenoverbruggingsvergoeding (en niet op een sluitings-vergoeding).

De werknemers die bij een overname van de onder-neming krachtens overeenkomst, niet zijn overgenomenen die voldoen aan de voorwaarden bepaald bij artikel18 van het ter bespreking voorliggende wetsontwerp,hebben onder de voorwaarden van artikel 20 recht opeen sluitingsvergoeding. In de andere dergelijke geval-len is de bij de wet van 28 juni 1966 bepaalde tegemoet-koming van het Sluitingsfonds afgeschaft, op grond vanhet argument dat er solidariteit moet zijn tussen de oudeen de nieuwe werkgever.

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6. Traitement des dossiers d’indemnisation en attenteen raison d’une faillite frauduleuse

Dans les dossiers où une plainte avait été introduitepar le curateur du chef de la disparition des actifs, leComité de gestion du Fonds de fermeture avait acceptéque le Fonds cesse l’enquête concernant son interven-tion jusqu’à ce que les services d’enquête judiciairesaient retrouvé les actifs.

Récemment, une analyse approfondie a été opéréedes dossiers « bloqués » ainsi que des résultats de cesenquêtes. Il apparaît qu’après un laps de temps déter-miné, le Parquet procède à un classement sans suite.Dans un seul cas seulement, sur pratiquement l’ensem-ble des dossiers bloqués, des actifs ont été retrouvés.

Le Comité de gestion du Fonds a dès lors accepté demodifier complètement la procédure en cette matière et,le 24 janvier 2002, a autorisé le Fonds a débloquer l’en-quête sur l’application des lois aux dossiers considérés.Les dossiers qui ne sont pas encore prêts le seront d’icipeu.

7. Traitement fiscal des indemnités de fermeture

La ministre suggère aux membres de la commissiond’interroger le ministre des Finances à ce sujet.

C. Répliques

Mme Greta D’hondt (CD&V) indique que:

– soit un accord politique ou social existe à proposde l’extension du champ d’application des missions duFonds de fermeture, auquel cas elle peut se rallier à unemise en oeuvre graduelle du dispositif proposé, en in-sistant toutefois sur l’inscription du principe dans la loielle-même;

– soit, il n’y a pas un tel accord et on risque dans cecas , en se limitant à une simple coordination de la légis-lation existante en matière de fermeture d’entreprises,d’assister à une occasion manquée en matière d’actua-lisation, nécessaire après vingt ans, des missions con-sidérées du Fonds.

Le président, Joos Wauters (Agalev-Ecolo) s’enquiertde l’incidence potentielle des deux projets de loi suivants,en cours d’examen parlementaire, sur le texte proposé:il s’agit du projet de loi sur les associations sans butlucratif, les associations internationales sans but lucratifet les fondations (DOC 50 1301/001 et suivants) ainsi

6. Behandeling van de vergoedingsdossiers die we-gens bedrieglijk faillissement op een wachtlijst staan

In de dossiers waar de curator een klacht had inge-diend wegens het verdwijnen van de activa heeft hetbeheerscomité van het Sluitingsfonds aanvaard dat ditfonds het onderzoek in verband met de toekenning vaneen tegemoetkoming stopzet tot de gerechtelijkeonderzoeksdiensten de activa hebben teruggevonden.

Onlangs is een grondige analyse verricht van de «ge-blokkeerde» dossiers en van de resultaten van die on-derzoeken. Het blijkt dat het parket na een bepaalde tijdde zaak seponeert. Slechts in één geval (op praktischalle geblokkeerde dossiers) zijn de activa teruggevon-den.

Het beheerscomité van het Sluitingsfonds heeft der-halve aanvaard de procedure terzake volledig te wijzi-gen; op 24 januari 2002 heeft het Fonds de toestem-ming gegeven het onderzoek naar de toepassing vande wetten inzake de betrokken dossiers te deblokkeren.Het zal niet lang meer duren voor alle dossiers zijn afge-rond.

7. Fiscale behandeling van de sluitingsvergoedingen

De minister suggereert de commissieleden de minis-ter van Financiën daarover te ondervragen.

C. Replieken

Mevrouw Greta D’Hondt (CD&V) ziet twee mogelijk-heden:

– ofwel bestaat er een politiek of sociaal akkoord overde uitbreiding van de toepassingssfeer van de opdrach-ten van het Sluitingsfonds; in dat geval kan zij zich aan-sluiten bij de stapsgewijze uitvoering van de ontworpenregeling, met dien verstande echter dat het principe inde wet zelf wordt opgenomen;

– ofwel bestaat er geen dergelijk akkoord; dan dreigtmen bij een loutere coördinatie van de bestaande wet-geving inzake de sluiting van ondernemingen te makente krijgen met een gemiste kans om over te gaan tot dena twintig jaar noodzakelijk geworden actualisering vande betrokken taken van het Sluitingsfonds.

Voorzitter Joos Wauters (Agalev-Ecolo) vraagt naarde mogelijke weerslag op de ontworpen tekst van tweewetsontwerpen die op de parlementaire agenda staan.Het gaat om het wetsontwerp betreffende de verenigin-gen zonder winstoogmerk, de internationale verenigin-gen zonder winstoogmerk en de stichtingen (DOC 50

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que du projet de loi modifiant la loi du 8 août 1997 surles faillites, le Code judiciaire et le Code des sociétés(DOC 50 1132/001 et suivants).

M. Paul Timmermans (Ecolo-Agalev) relève l’inci-dence, en particulier sur les droits des travailleurs con-cernés, de la CCT n°32quinquies, conclue le 13 mars2002 au sein du CNT (au demeurant après trois ans dediscussion entre les partenaires sociaux) et modifiant laCCT n°32bis du 7 juin 1985 concernant le maintien desdroits des travailleurs en cas de changement d’employeurdu fait d’un transfert conventionnel d’entreprise et ré-glant les droits des travailleurs repris en cas de reprisede l’actif après faillite ou concordat judiciaire par aban-don d’actif. Il serait sans doute indiqué de transposer lesmodifications opérées par cette CCT dans les hypothè-ses considérées, soit par voie d’amendement au texteproposé, soit par le biais d’un projet de loi spécifique.

La ministre répond que les projets de loi n°1132/1 et1301 précités n’ont pas d’incidence sur le texte pro-posé. Elle indique également qu’elle privilégie le dépôtultérieur d’un projet de loi de spécifique transposant laCCT n°32 quinquies susmentionnée, eu égard à la tech-nicité des modifications apportées par cette CCT à laréglementation relative à la fermeture d’entreprises.

VI. — DISCUSSION DES ARTICLESET VOTES

Article 1er

Cet article, qui n’appelle pas d’observations, estadopté par 9 voix et 4 abstentions.

Art. 2

Mme Greta D’hondt (CD&V) souligne, en renvoyant àcet effet à l’exposé introductif de sa proposition de loijointe, le caractère évolutif et multiforme de la notion d’en-treprise. En outre, la cessation d’activité peut survenirdans le chef de quasi toute entreprise et n’est pas (né-cessairement) liée aux objectifs économiques et à la taillede cette dernière. La ministre pourrait-elle fournir une

1301/001 en volgende) en het wetsontwerp tot wijzigingvan de faillissementswet van 8 augustus 1997, het Ge-rechtelijk Wetboek en het Wetboek van vennootschap-pen (DOC 50 1132/001 en volgende).

De heer Paul Timmermans (Agalev-Ecolo) wijst opde weerslag, vooral voor de rechten van de betrokkenwerknemers, van CAO nr. 32quinquies, gesloten in deNationale Arbeidsraad op 13 maart 2002 (trouwens nadrie jaar besprekingen tussen de sociale gesprekspart-ners). Die CAO wijzigt arbeidsovereenkomst nr. 32bisvan 7 juni 1985 betreffende het behoud van de rechtenvan de werknemers bij wijziging van werkgever ingevolgede overgang van ondernemingen krachtens overeen-komst en tot regeling van de rechten van de werkne-mers die overgenomen worden bij overname van activana faillissement of gerechtelijk akkoord door boedel-afstand. Het ware wellicht raadzaam aangewezen zijnde door die CAO aangebrachte wijzigingen in de betrok-ken gevallen om te zetten, ofwel bij amendement op deontworpen tekst, ofwel door middel van een specifiekwetsontwerp.

De minister antwoordt dat de voornoemde wetsont-werpen nrs. 1132 en 1301 geen weerslag hebben op deontworpen tekst. Zij geeft eveneens aan dat zij er devoorkeur aan geeft later een specifiek wetsontwerp in tedienen tot omzetting van de hiervoor genoemde CAOnr. 32quinquies, aangezien de wijzigingen die deze CAOaan de reglementering inzake de sluiting van onderne-mingen aanbrengt, van technische aard zijn.

VI. — ARTIKELSGEWIJZE BESPREKING ENSTEMMINGEN

Artikel 1

Over dit artikel worden geen opmerkingen gemaakt.Het wordt aangenomen met 9 stemmen en 4 onthou-

dingen.

Art. 2

Mevrouw Greta D’Hondt (CD&V) verwijst naar de in-leidende uiteenzetting van haar toegevoegd wetsvoor-stel en attendeert erop dat het begrip ondernemingevolutief is en veel vormen kan aannemen. Nagenoegelke onderneming kan haar activiteiten stopzetten enzulks houdt niet (noodzakelijk) verband met haar eco-nomische doelstellingen, noch haar omvang. Zou de

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définition précise de la notion d’entreprise, au sens dutexte proposé ?

L’intervenante dépose ensuite un amendement (n° 3,DOC n° 1687/002), qui vise à remplacer le 1° de l’articleproposé par une définition élargissant la notion de tra-vailleur au concept consacré en la matière par l’article 3de la directive 80/987/CEE du 20 octobre 1980 du Con-seil de l’Union européenne, concernant le rapproche-ment des législations des Etats membres relatives à laprotection des travailleurs licenciés en cas d’insolvabi-lité de l’employeur.

L’auteur indique qu’il convient de se référer à la défini-tion de la notion de travailleur consacrée par cette direc-tive, compte tenu notamment du fait que l’article 8 decelle-ci prévoit que les Etats membres doivent s’assurerque les mesures nécessaires sont prises pour protégerles intérêts des travailleurs salariés et des personnesayant déjà quitté l’entreprise à la date de la survenancede l’insolvabilité de l’employeur, en ce qui concerne leursdroits acquis.

M. Paul Timmermans (Ecolo-Agalev) constate qu’auxtermes de l’alinéa 2 du texte proposé, il appartient auRoi de définir ce qu’il faut entendre par entreprise n’ayantpas une finalité industrielle ou commerciale. Ne con-viendrait-il pas, dans un souci de sécurité juridique, dedéfinir dans la loi-elle même (à l’instar ce que prévoit laloi du 24 décembre 1999 en vue de la promotion de l’em-ploi, à propos des conventions de premier emploi) lesecteur non-marchand, en se référant le cas échéantaux commissions paritaires ressortissant à ce secteur ?

Mme Greta D’hondt (CD&V) s’enquiert de précisionsconcernant la teneur de l’arrêté royal qui opèrera la dé-finition considérée, eu égard au fait que la propositionde loi dont elle est auteur définit clairement les commis-sions paritaires auxquelles ressortissent les entreprisesconcernées du secteur non marchand.

Mme Trees Pieters (CD&V) relève que les titulairesde professions libérales sont assimilés aux entreprisesn’ayant pas une finalité industrielle ou commerciale, pourl’application du texte proposé. S’agit-il d’une volonté dé-libérée du gouvernement, compte tenu en outre du faitqu’il appartiendra au Roi de définir ces entreprises ?

Au demeurant, les titulaires de professions libéralesne peuvent pas être déclarés en faillite, mais seulement,et le cas échéant, en état d’insolvabilité. Comment peu-vent-ils dès lors être visés par le texte proposé ?

D’autre part, les titulaires de professions libérales vi-sés sont-ils uniquement les indépendants occupant deune à cinq personnes (comme les avocats, les méde-

minister een nauwkeurige omschrijving kunnen gevenvan het begrip onderneming in de zin van de ontworpentekst ?

Vervolgens dient de spreekster amendement nr. 3(DOC 50 1687/002) in, dat tot doel heeft het punt 1° vanhet ontworpen artikel te vervangen door een definitie diehet begrip werknemer verruimt tot het concept dat isvastgesteld door artikel 3 van Richtlijn 80/987/EEG vande Raad van 20 oktober 1980 betreffende de onderlingeaanpassing van de wetgevingen der lidstaten inzakebescherming van werknemers bij insolventie van dewerkgever.

De indienster geeft aan dat moet worden verwezennaar de in die richtlijn vastgestelde definitie van het be-grip werknemer, er met name rekening mee houdenddat artikel 8 van die richtlijn bepaalt dat de lidstatenmoeten toezien dat de nodige maatregelen worden ge-troffen om de belangen van werknemers en personendie de onderneming reeds hebben verlaten op datumvan het intreden van de insolventie van de werkgever, tebeschermen met betrekking tot hun verkregen rechten.

De heer Paul Timmermans (Ecolo-Agalev) constateertdat op grond van het tweede lid van de ontworpen tekstde Koning bepaalt wat onder onderneming zonder han-dels- of industriële finaliteit moet worden verstaan. Ge-biedt de rechtszekerheid niet in de wet zelf de non-pro-fitsector te definiëren (in navolging van wat de wet van24 december 1999 ter bevordering van de werkgelegen-heid bepaalt inzake de startbaanovereenkomst), zo no-dig met verwijzing naar de paritaire comités van die sec-tor ?

Mevrouw Greta D’Hondt (CD&V) vraagt verduidelij-kingen over de inhoud van het koninklijk besluit dat devoormelde definitie zal bevatten, gelet op het feit dat inhaar wetsvoorstel duidelijk wordt aangegeven onderwelke paritaire comités de betrokken ondernemingen vande non-profitsector vallen.

Mevrouw Trees Pieters (CD&V) merkt op dat de be-oefenaars van vrije beroepen voor de toepassing vande ontworpen tekst gelijkgeschakeld worden met deondernemingen zonder handels- of industriële finaliteit.Heeft de regering dat zo gewild, ook al omdat het deKoning zal toekomen die ondernemingen te definiëren?

De beoefenaars van vrije beroepen kunnen overigensniet failliet verklaard worden, maar in voorkomend gevalinsolvent worden verklaard. Hoe kan de ontworpen tekster dan betrekking op hebben?

Zijn de bedoelde beoefenaars van vrije beroepen uit-sluitend de zelfstandigen die één tot vijf personen indienst hebben (zoals de advocaten, de artsen of de

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cins ou les kinésithérapeutes) ou également ceux ayantadopté une des formes de sociétés, définies par l’article2 du Code des sociétés ? Au demeurant, les premierscités ne sont pas répertoriés par le Code de commercecomme exerçant des actes qualifiés de commerciaux etne constituent donc pas une entreprise.

Par ailleurs, si les professions libérales sont viséespar le texte proposé, elles devront s’acquitter de cotisa-tions envers le Fonds de fermeture. Quel sera le taux deces cotisations ainsi que l’évolution attendue de ce taux ?

En toute hypothèse, les professions libérales concer-nées seront confrontées à un accroissement de leur coûtsalarial et, de manière considérable, de leurs chargesadministratives.

Il semblerait enfin que les organisations et instancesressortissant aux professions concernées n’auraient pasété consultées au sujet du texte proposé.

La ministre précise que la notion d’entreprise est,pour ce qui concerne les entreprises à finalité indus-trielle ou commerciale, définie comme étant l’unité tech-nique d’exploitation. La formulation, la plus large possi-ble, du champ d’application du texte proposé, permet deconsidérer qu’il y a une entreprise dès lors qu’il y a uneactivité, impliquant des travailleurs.

Pour les entreprises n’ayant pas une telle finalité in-dustrielle ou commerciale , il appartient au Roi de définirce concept.

Elle indique d’autre part que la directive 80/897 duConseil du 20 octobre 1980 est transposée en droit belgepar la loi du 30 juin 1967 portant extension de la missiondu Fonds d’indemnisation des travailleurs licenciés encas de fermeture d’entreprise (telle que modifiée dansl’intervalle).

Le texte proposé a, quant à lui, pour objectif de coor-donner en une seule loi la réglementation relative auxfermetures d’entreprise, en ce compris la loi du 30 juin1967. Il a donc un champ d’application plus large que ladirective précitée : le Fonds de fermeture s’est ainsi vuconférer d’autres missions que celles prévues par la di-rective.

Le renvoi par conséquent à la notion de travailleur,visée à l’article 3 de la directive considérée, n’a pas beau-coup de sens dans la mesure où cet article ne définitpas réellement cette notion. A défaut dès lors d’une dé-finition commune européenne des notions de travailleur,de contrat de travail ou de relation de travail, la régle-

kinesitherapeuten), of ook die welke een van devennootschapsvormen hebben aangenomen die zijnbepaald bij artikel 2 van het Wetboek van vennootschap-pen? Krachtens het Wetboek van koophandel verrich-ten de eerstgenoemden overigens geen commerciëlehandelingen en zijn ze dus geen onderneming.

Indien de ontworpen tekst betrekking heeft op de be-oefenaars van vrije beroepen zullen die moeten bijdra-gen aan het Fonds tot vergoeding van de in geval vansluiting van ondernemingen ontslagen werknemers.Hoeveel zal die bijdrage kosten en hoe zal ze naar ver-wachting evolueren?

De betrokken beoefenaars van vrije beroepen zullenin ieder geval te kampen hebben met een stijging vanhun loonkosten en met een aanzienlijke stijging van hunadministratieve werklast.

Blijkbaar zouden de organisaties en de instanties vande betrokken beroepen niet geraadpleegd zijn over deontworpen tekst.

De minister preciseert dat, wat de ondernemingen methandels- of industriële finaliteit betreft, het begrip onder-neming wordt omschreven als de technische bedrijfs-eenheid. Dankzij de zo ruim mogelijke formulering vanhet toepassingsgebied van de ontworpen tekst kan menervan uitgaan dat er sprake is van een onderneming alser een activiteit is waarbij werknemers betrokken zijn.

Voor de ondernemingen zonder handels- of industriëlefinaliteit moet dat begrip door de Koning worden omschre-ven.

Voorts stipt ze aan dat Richtlijn 80/897/EEG van deRaad van 20 oktober 1980 in Belgisch recht werd om-gezet bij de wet van 30 juni 1967 tot verruiming van deopdracht van het Fonds tot vergoeding van de in gevalvan sluiting van ondernemingen ontslagen werknemers(zoals die in de tussentijd gewijzigd is).

Het doel van de ontworpen tekst is de reglementeringmet betrekking tot de sluiting van ondernemingen, metinbegrip van de wet van 30 juni 1967, in één wet te coör-dineren. Hij heeft dus een ruimer werkingsgebied dande voormelde richtlijn : zo heeft het Fonds tot vergoe-ding van de in geval van sluiting van ondernemingenontslagen werknemers andere opdrachten gekregen dandie waarin de richtlijn voorziet.

Bijgevolg heeft de verwijzing naar het begrip werkne-mer bedoeld in artikel 3 van de voormelde richtlijn nietveel zin aangezien dat begrip niet echt in dat artikel wordtgedefinieerd. Bij gebrek aan een gemeenschappelijkeEuropese definitie van de begrippen werknemer, arbeids-overeenkomst of arbeidsverhouding verwijst de Europese

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mentation européenne renvoie sur ces points aux légis-lations nationales. Il n’est dès lors pas indiqué que la loibelge renvoie à son tour, pour ces définitions, à la direc-tive européenne considérée.

La ministre précise d’autre part que dans la mesureoù les commissions paritaires auxquelles ressortissentles entreprises du secteur non marchand (et détailléescomme telles à l’exposé des motifs, DOC 50 1687/001,page 11) changent parfois de dénomination, sont scin-dées, ou encore instituées, il convient de prévoir un sys-tème souple qui permet d’actualiser au mieux la listedes commissions visées. C’est la raison pour laquelle ilappartiendra Roi de déterminer quelles sont les entre-prises du secteur non-marchand concernées ainsi queles commissions paritaires auxquelles elles doivent res-sortir, étant entendu que le Roi devra se limiter aux seu-les commissions paritaires mentionnés comme tellesdans l’exposé des motifs.

En ce qui concerne la définition des titulaires de pro-fessions libérales, le texte proposé reprend celle propo-sée par le Conseil d’ Etat en la matière.

Les titulaires de professions libérales sont donc spé-cifiquement visés par le projet à l’examen.

Celui-ci ne reprend au demeurant pas le critère de lafaillite comme condition d’application de son dispositifmais la fermeture d’entreprise, au sens de la cessationdéfinitive de l’activité principale de l’entreprise ( cfr arti-cle 3).

Quant aux indépendants qui occupent des travailleurs,ils sont à classer, pour l’application du texte proposé,dans les entreprises qui occupent de 1 à 20 travailleurs.Ils constituent donc une entreprise au sens du texte pro-posé.

Le président, M. Joos Wauters (Agalev-Ecolo), con-firme cette interprétation.

Mme Trees Pieters (CD&V) n’est pas convaincue parcette interprétation et signale que l’article 2 opère unedistinction nette entre les concepts d’employeur et d’en-treprise.

** *

L’amendement n° 3 de Mme D’hondt est retiré.

L’article 2 est adopté par 9 voix et 2 abstentions.

regelgeving terzake dus naar de nationale wetgevingen.Het is derhalve niet wenselijk dat de Belgische wet voordie definities op haar beurt verwijst naar de voormeldeEuropese richtlijn.

De minister preciseert anderzijds dat, aangezien deparitaire comités waaronder de ondernemingen van denon-profitsector ressorteren (en die als dusdanig wor-den gedetailleerd in de memorie van toelichting, DOC50 1687/001, blz. 11) soms van naam veranderen, ge-splitst worden of nog ingesteld worden, voorts in eensoepele regeling moet worden voorzien, die de moge-lijkheid biedt de lijst van de bedoelde comités zo goedmogelijk bij te werken. Daarom zal het de Koning toeko-men de betrokken ondernemingen van de niet-commer-ciële sector te bepalen, alsook vast te stellen onder welkeparitaire comités ze moeten ressorteren, waarbij de Ko-ning zich evenwel zal moeten beperken tot de paritairecomités die als dusdanig in de memorie van toelichtingvermeld zijn.

In de ontworpen tekst wordt voorts de door de Raadvan State gegeven definitie van de beoefenaars van vrijeberoepen overgenomen.

Dit wetsontwerp heeft dus uitdrukkelijk betrekking opde beoefenaars van vrije beroepen. In dat wetsontwerpwordt het criterium van het faillissement niet gehanteerdals toepassingsvoorwaarde van het dispositief ervan,maar wel de sluiting van onderneming, in de zin van dedefinitieve stopzetting van de hoofdactiviteit van de on-derneming (zie artikel 3).

De zelfstandigen die werknemers in dienst hebben,moeten voor de toepassing van de ontworpen tekst wor-den ondergebracht bij de ondernemingen met 1 tot 20werknemers. Ze zijn dus een onderneming in de zinvan de ontworpen tekst.

Voorzitter Joos Wauters (Agalev-Ecolo) bevestigt dieinterpretatie.

Mevrouw Trees Pieters (CD&V) is niet overtuigd vandie uitlegging en attendeert erop dat in artikel 2 een dui-delijk onderscheid wordt gemaakt tussen de begrippenwerkgever en onderneming.

** *

Amendement nr. 3 van mevrouw D’Hondt wordt inge-trokken.

Artikel 2 wordt aangenomen met 9 stemmen en 2onthoudingen.

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Art.3

Mme Greta D’hondt (CD&V) se demande si la réduc-tion du nombre de travailleurs en dessous du quart del’effectif occupé l’année antérieure est assimilée à unefermeture d’entreprises, eu égard à l’explication fourniepar la ministre à l’article 2 concernant le concept d’en-treprise.

La ministre renvoie à la formulation du § 1er de l’arti-cle proposé, qui prévoit qu’il y a fermeture d’entrepriseslorsque sont remplies cumulativement deux conditions :

1° la cessation définitive de l’activité principale del’entreprise ;

2° la réduction du nombre des travailleurs en deçades 25 % de l’effectif occupé en moyenne.

** *

L’article 3 est adopté par 9 voix et 2 abstentions.

Art. 4 à 9

Ces articles, qui n’appellent pas de remarques, sontadoptés par 9 voix et 2 abstentions.

Art. 10

Sur la proposition de M. Joos Wauters (Agalev-Ecolo),président, la commission décide d’apporter une correc-tion technique à la première phrase du § 2, en rempla-çant les mots « à l’alinéa premier » par les mots « au §ler ».

L’amendement n° 4 de Mme Greta D’hondt (CD&V)vise à supprimer la disposition proposée.

L’auteur indique qu’il ne justifie plus, ni sur le plan ra-tionnel, ni sur le plan de l’équité, d’exclure les entrepri-ses occupant moins de vingt travailleurs du bénéfice desinterventions du Fonds d’indemnisation des travailleurslicenciés en cas de fermeture d’entreprise.

La fixation de la limite de vingt travailleurs est quel-quefois très subtile dans les faits et d’autre part, leseffets (psychologiques notamment et souvent dramati-ques) d’une fermeture d’entreprise à l’égard des tra-

Art. 3

Mevrouw Greta D’Hondt (CD&V) vraagt zich af of devermindering tot beneden het vierde van het aantal werk-nemers dat gemiddeld in dienst was tijdens het kalen-derjaar dat het jaar van de stopzetting van de activitei-ten voorafgaat, wordt gelijkgesteld met een sluiting vanonderneming, gelet op de uitleg die de minister bij arti-kel 2 heeft gegeven over het begrip onderneming.

De minister verwijst naar de formulering van § 1 vanhet ontworpen artikel, waarin wordt bepaald dat er slui-ting van onderneming is als gelijktijdig aan twee voor-waarden voldaan is, namelijk :

1° de definitieve stopzetting van de hoofdactiviteit vande onderneming;

2° de vermindering tot beneden het vierde van hetaantal werknemers dat er gemiddeld in dienst was.

** *

Artikel 3 wordt aangenomen met 9 stemmen en 2onthoudingen.

Art. 4 tot 9

Over die artikelen worden geen opmerkingen ge-maakt.

Ze worden aangenomen met 9 stemmen en 2 ont-houdingen.

Art. 10

Op voorstel van voorzitter Joos Wauters (Agalev-Ecolo) beslist de commissie een technische correctieaan te brengen in de eerste zin van § 2, waarbij de woor-den «in artikel 10» worden vervangen door de woorden«in § 1».

Met haar amendement nr. 4 beoogt mevrouw GretaD’Hondt (CD&V) de ontworpen bepaling weg te laten.De indienster geeft aan dat het noch op rationeel vlak,noch op dat van de billijkheid gerechtvaardigd is dat deondernemingen met minder dan twintig werknemers wor-den uitgesloten van het voordeel van het optreden vanhet Fonds tot vergoeding van de in geval van sluitingvan ondernemingen ontslagen werknemers.

De vaststelling van de limiet van twintig werknemersis in de praktijk soms zeer subtiel en de (onder meerpsychologische en vaak dramatische) gevolgen van desluiting van een onderneming voor de werknemers han-

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vailleurs ne varient pas selon la taille de l’entreprise con-sidérée. Il convient dès lors de lever cette discriminationà leur égard.

M. Hans Bonte (SP.A) estime également, en renvoyantà son intervention de la discussion générale sur ce point,que cette discrimination entre travailleurs, selon la taillede l’entreprise qui les occupe, n’est pas justifiée, ni surle plan de la logique, ni sur le plan de l’équité.

Si le législateur (ou le Roi) devait décider d’un abais-sement (voire de la suppression) de la limite de vingttravailleurs conditionnant l’octroi des interventions duFonds de fermeture, il conviendrait toutefois de s’enquérirde l’incidence financière et budgétaire de cette décision,en termes, notamment, de financement du Fonds de fer-meture et de cotisations à verser en conséquence parles PME.

Au demeurant, si le gouvernement actuel soutient lesPME, soit par l’amélioration de la législation relative auxfaillites, soit par celle de législations sociales (par le biaisnotamment l’harmonisation des mesures de réductionsde cotisations), soit par la réforme fiscale, il convient devérifier dans quelle mesure il est possible de réaliser demanière effective l’extension des missions du Fonds defermeture à l’égard des PME et l’assujettissement cor-rélatif de ces dernières au Fonds (via cotisations).

L’intervenant réitère également sa demande auprèsde la ministre, visant à obtenir des précisions chiffréesquant aux nombre de travailleurs bénéficiant encore ac-tuellement potentiellement des interventions du Fonds defermeture. Ne doit-on pas constater que les missions duFonds sont de facto vidées de leur substance, eu égard àl’évolution récente du tissu socio- économique ?

Mme Greta D’hondt (CD&V) souhaite également, d’icila séance subséquente de commission, disposer depareilles précisions chiffrées et s’enquiert aussi de l’in-cidence financière (en termes de cotisations minimaleset maximales à verser par les entreprises concernéesau Fonds de fermeture) de l’abaissement, à quinze, àdix ou à cinq travailleurs selon le cas (ou de la suppres-sion) de la limite précitée de vingt travailleurs. Quel est,dans ces hypothèses, le nombre de travailleurs poten-tiellement bénéficiaires des interventions du Fonds ?

M. Joos Wauters (AGALEV-ECOLO) estime impor-tant de pouvoir lever, à terme, une discrimination, entre

gen niet af van de omvang van die onderneming. Diediscriminatie moet dus worden weggewerkt.

De heer Hans Bonte (SP.A) verwijst naar zijn betoogterzake tijdens de algemene bespreking en ook hij isvan mening dat die discriminatie tussen werknemersnaargelang de omvang van de onderneming waarin zewerken niet gerechtvaardigd is, noch op het stuk van delogica, noch op dat van de billijkheid.

Indien de wetgever (of de Koning) zou beslissen delimiet van twintig werknemers als voorwaarde voor detoekenning van de vergoedingen van het Fonds tot ver-goeding van de in geval van sluiting van ondernemingenontslagen werknemers te verlagen (of zelfs af te schaf-fen), zou men echter moeten nagaan welke financiëleen budgettaire weerslag die beslissing zou hebben, on-der meer op het stuk van de financiering van het Fondstot vergoeding van de in geval van sluiting van onderne-mingen ontslagen werknemers en van de overeenkom-stige bijdragen die de KMO’s moeten betalen.

Hoewel de huidige regering de KMO’s steunt door deverbetering van de faillissementswetgeving of de so-ciale wetgeving (inzonderheid door de gelijkschakelingvan de bijdrageverlagende maatregelen) of door de fis-cale hervorming, moet worden nagegaan in hoeverre detaken van het Sluitingsfonds ten aanzien van de KMO’sdaadwerkelijk kunnen worden uitgebreid, alsmede inwelke mate die laatste overeenkomstig aan het Sluitings-fonds kunnen worden onderworpen (via bijdragen).

Voorts verzoekt de spreker de minister nogmaals omprecieze cijfers over het aantal werknemers dat thansnog in aanmerking komt voor bijstand vanwege hetSluitingsfonds. Moet niet worden geconstateerd dat detaken van dat fonds de facto inhoudsloos zijn geworden,gelet op de recente evolutie van het sociaal-economischbestel?

Ook mevrouw Greta D’Hondt (CD&V) wenst tegen devolgende commissievergadering te beschikken over der-gelijke gedetailleerde cijfers. Indien voornoemde limietvan twintig werknemers naar gelang van het geval zouworden teruggebracht tot 15, 10, 5 (of 0) werknemers,welke financiële gevolgen zal dat hebben inzake de mi-nimum- en maximumbijdragen die de betrokken onder-nemingen moeten storten aan het Sluitingsfonds? Hoe-veel werknemers komen in die gevallen in aanmerkingvoor bijstand vanwege het Sluitingsfonds?

Volgens voorzitter Joos Wauters (AGALEV-ECOLO)is het van belang dat op termijn een discriminatie tussen

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travailleurs selon la taille de l’entreprise qui les occupe.Il convient toutefois également de respecter les enga-gements pris par les partenaires sociaux concernant lesentreprises visées par les interventions du Fonds de fer-meture.

Il relève en outre que le taux de cotisation au Fondsconsidéré est actuellement différencié entre les entre-prises occupant, selon le cas, plus ou moins de vingttravailleurs (respectivement de 0,23 % et 0,20 %, auxtermes de l’arrêté royal du 27 février 2002 fixant, pourl’année 2002, le montant, les modalités et les délais depaiement des cotisations dues par les employeurs auFonds d’indemnisation des travailleurs licenciés en casde fermeture d’entreprises, Moniteur belge du 21 mars2002).

Il constate par ailleurs, et la faillite de l’entrepriseSabena a permis d’illustrer ce constat, que le pourcen-tage effectif de cotisations versées au Fonds n’a cesséde diminuer ces dernières alors que ce Fonds a pu seconstituer des réserves.

Les partenaires sociaux ne pourraient-ils dès lors pasexaminer l’hypothèse d’une suppression des cotisationsspécifiques (et différenciées) versées au Fonds et leurremplacement par un prélèvement sur l’ensemble descotisations de sécurité sociale (solidarisation), en fa-veur du Fonds de fermeture (en y englobant les cotisa-tions à verser par les entreprises de moins de vingt tra-vailleurs) ? L’orateur demande à la ministre d’interrogerle CNT sur ce point.

M. Hans Bonte (SP.A) signale que le drame de la fer-meture de la Sabena a pour conséquence que l’en-semble des entreprises, en ce compris les PME,cofinanceront pour partie la facture supplémentaire gé-nérée par cette fermeture. La débâcle de la Sabena nedoit toutefois pas constituer un prétexte pour contre-carrer pour partie les progrès sociaux engrangés et àengranger dans les PME.

Quant au mode de financement de Fonds de ferme-ture, l’intervenant estime qu’il conviendra de s’orienter àl’avenir vers des cotisations dont le montant, dû par lesentreprises assujetties, sera plus élevé en cas de con-joncture favorable, afin de permettre au Fonds de seconstituer des réserves.

Mme Trees Pieters (CD&V) indique que le comité degestion du Fonds de fermeture ne comporte, du cotépatronal, que des représentants de la Fédération desentreprises de Belgique (FEB) et non ceux de l’Uniondes Classes moyennes ou de l’Unizo. Or ces derniersreprésentants seront appelés à se prononcer en cas

werknemers, naar gelang van de omvang van de onder-neming die hen in dienst heeft, kan worden weggewerkt.Toch moeten de verbintenissen worden nageleefd diede sociale partners zijn aangegaan betreffende de on-dernemingen die in aanmerking komen voor bijstandvanwege het Sluitingsfonds.

Hij wijst er nog op dat de beschouwde bijdragevoet tengunste van het Sluitingsfonds thans verschilt naargelangde onderneming meer of minder dan twintig werknemersin dienst heeft (respectievelijk 0,23 % en 0,20 % volgenshet koninklijk besluit van 27 februari 2002 tot vaststelling,voor het jaar 2002, van het bedrag en de betalings-modaliteiten en -termijnen van de bijdragen verschuldigddoor de werkgevers aan het Fonds tot vergoeding van dein geval van sluiting van ondernemingen ontslagen werk-nemers, Belgisch Staatsblad van 21 maart 2002).

Bovendien stelt hij vast dat de daadwerkelijke bijdrage-voet ten gunste van het Sluitingsfonds onafgebroken isgedaald terwijl het Sluitingsfonds toch reserves heeftkunnen aanleggen; het faillissement van Sabena illus-treert die vaststelling.

Zouden de sociale partners derhalve niet kunnen over-wegen de specifieke (en gedifferentieerde) bijdragen dieten gunste van het Sluitingsfonds worden gestort af teschaffen, en ze te vervangen door een afhouding tengunste van het Sluitingsfonds van het geheel van sociale-zekerheidsbijdragen (solidarisering), zulks met inbegripvan de bijdragen die de ondernemingen met minder dantwintig werknemers moeten storten? De spreker ver-zoekt de minister om bij de NAR terzake inlichtingen inte winnen.

De heer Hans Bonte (SP.A) wijst erop dat het dramavan de sluiting van Sabena tot gevolg heeft dat alle on-dernemingen, ook de KMO’s, ten dele de bijkomendekosten van die sluiting mee zullen financieren. De on-dergang van Sabena mag evenwel geen alibi vormenom de reeds bereikte en de toekomstige sociale vooruit-gang in de KMO’s voor een deel te dwarsbomen.

De financieringsmethode van het Sluitingsfonds zouvolgens de spreker moeten evolueren in de richting vaneen bijdragestelsel waarbij de bijdrageplichtige onder-nemingen een hogere bijdrage verschuldigd zijn wan-neer de conjunctuur gunstig is, zodat het Sluitingsfondsreserves kan aanleggen.

Mevrouw Trees Pieters (CD&V) wijst erop dat hetbeheerscomité van het Sluitingsfonds van werkgevers-zijde alleen vertegenwoordigers telt van het Verbond vanBelgische Ondernemingen (VBO), en niet van de Uniondes Classes moyennes of Unizo. Die vertegenwoordi-gers moeten zich echter uitspreken ingeval de Koning

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d’abaissement par le Roi de la limite de vingt travailleursconditionnant l’intervention du Fonds de fermeture.

La ministre précise que le gouvernement a décidéque les organisations d’indépendants seront représen-tées au Comité de gestion du Fonds de fermeture lors-que celui-ci, dans un Comité ad hoc, aura à se pronon-cer sur le taux de cotisation à verser par les entreprisesassujetties audit Fonds, pour ce qui concerne les pro-fessions libérales.

D’autre part, le Fonds de fermeture a évalué l’inci-dence financière de la proposition de loi n°1122/l (assu-jettissement des entreprises de moins de vingt tra-vailleurs) en termes de primes de fermeture, comme suit(chiffres de mai 2001) : 485.852 millions de francs bel-ges ; le taux de cotisation passant quant à lui de 0,18 à0,20 %.

La ministre souligne également la difficulté du dos-sier : une extension immédiate, aux entreprises de moinsde vingt travailleurs, du champ d’application des inter-ventions du Fonds provoquera une augmentation du tauxde cotisation, ce qui à un moment donné, pourra hypo-théquer le fonctionnement des PME et éventuellementsusciter une augmentation du nombre de leurs fermetu-res.

Le gouvernement ainsi que partenaires sociaux, ges-tionnaires du fonds de fermeture, sont unanimementd’accord sur la formulation du texte de l’article proposé,notamment parce que celle-ci prévoit des évolutionspossibles, en conférant au Roi la possibilité d’abaisserla limite de vingt travailleurs.

La ministre se déclare par ailleurs disposée à deman-der aux partenaires sociaux d’évaluer la planificationpossible et échelonnée d’une diminution des discrimi-nations entre entreprises occupant respectivement pluset moins de vingt travailleurs. Elle envisage égalementde solliciter auprès du Fonds de fermeture les précisionschiffrées demandées par M Bonte et Mme D’hondt. Dansl’intervalle, il convient toutefois de progresser dans l’exa-men du texte proposé, prêt depuis 1997 et attendu parles acteurs de terrain.

M. Hans Bonte (SP.A) souligne qu’aux termes du § 2du texte proposé, le Roi ne pourra diminuer la limite devingt travailleurs conditionnant les interventions du Fondsde fermeture que sur la proposition préalable des par-tenaires sociaux (alors qu’une telle formulation n’a pasété retenue pour la couverture du secteur non-marchandpar le texte proposé). Au vu de l’évolution récente des

overgaat tot de verlaging van de limiet van twintig werk-nemers als voorwaarde voor het optreden van het Fondstot vergoeding van de in geval van sluiting van onderne-mingen ontslagen werknemers.

De minister stipt aan dat de regering beslist heeft datde zelfstandigenorganisaties zullen vertegenwoordigdzijn in het beheerscomité van het Fonds tot vergoedingvan de in geval van sluiting van ondernemingen ontsla-gen werknemers als dat Fonds, in een Comité ad hoc,zich zal moeten uitspreken over het percentage van debijdrage die de bij dat Fonds aangesloten ondernemin-gen moeten betalen wat de vrije beropen betreft.

Voorts heeft het Fonds de financiële weerslag vanwetsvoorstel nr. 1122/001 (aansluiting van de onderne-mingen met minder dan twintig werknemers) op het stukvan de sluitingspremies als volgt geraamd (cijfers vanmei 2001) : 485.852 miljoen Belgische frank; het bijdrage-percentage stijgt van 0,18 naar 0,20 %.

De minister wijst ook op de moeilijkheid van het dos-sier : een onmiddellijke uitbreiding van het toepassings-gebied van de tegemoetkomingen van het Fonds tot deondernemingen met minder dan twintig werknemers zalleiden tot een verhoging van het bijdragepercentage dieop termijn de werking van de KMO’s in het gedrang kanbrengen en eventueel kan leiden tot meer sluitingen vanKMO’s.

De regering en de sociale partners die het Fonds be-heren zijn het allen eens over de formulering van hetontworpen artikel, onder meer omdat het rekening houdtmet mogelijke evoluties door de Koning de mogelijkheidte bieden de limiet van twintig werknemers te verlagen.

De minister verklaart zich voorts bereid de socialepartners te vragen een evaluatie te maken van de mo-gelijke en stapsgewijze planning voor de afbouw van dediscriminaties tussen ondernemingen die meer dan welminder dan twintig werknemers in dienst hebben. Zij over-weegt tevens bij het Sluitingsfonds de door de heer Bonteen mevrouw D’Hondt gewenste precieze cijfergegevensop te vragen. In afwachting is het evenwel zaak op teschieten met de bespreking van de ontworpen tekst, diereeds sinds 1997 is uitgewerkt en waar de mensen ophet terrein naar uitkijken.

De heer Hans Bonte (SP.A) onderstreept dat de Ko-ning krachtens § 2 van de ontworpen tekst, het geldendeminimumaantal van twintig werknemers om in aanmer-king te komen voor tegemoetkomingen door het Sluitings-fonds, alleen kan wijzigen zo de sociale partners daar-toe vooraf een voorstel doen (terwijl een soortgelijketekstredactie niet werd aangehouden voor de dekking,

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interventions du Fonds et compte tenu du mode et desstructures de décisions applicables au sein des parte-naires sociaux, il estime qu’il n’y aura quasiment jamaisde proposition préalable des interlocuteurs sociaux ence sens. Il y aura davantage de consensus des parte-naires sociaux au sujet d’une majoration des primes defermeture allouées par le Fonds qu’à propos d’une ex-tension aux PME du champ d’application des interven-tions dudit Fonds.

L’intervenant demande également à la ministre desoumettre ce problème à l’occasion de l’entrevue qu’ellecompte avoir avec les interlocuteurs sociaux ce 28 mars2002, afin que ceux-ci définissent une perspective en lamatière.

M. Jean Marc Delizée (PS) relève que cette limite devingt travailleurs existe dans la législation depuis 1971et qu’il n’y a pas eu de volonté de la part du législateurd’y mettre fin jusqu’à présent. Il acquiesce également àl’observation de M. Bonte selon laquelle l’évolution dutissu socio-économique conduit à constater une diminu-tion du nombre de travailleurs potentiellement bénéfi-ciaires des interventions du Fonds de fermeture.

Il préconise également l’intégration ou l’adaptation dela représentativité du secteur des PME dans les diffé-rents organes appelés à prendre des décisions le con-cernant.

Cela étant, il convient dans un premier temps d’opé-rer une coordination, qui s’impose sur le plan de la sé-curité juridique, de la législation existante en matière defermeture d’entreprises, en respectant l’ordre de priori-tés défini par le projet à l’examen. Dans une deuxièmeétape, on pourra réfléchir à la possibilité d’étendre ledispositif aux entreprises de moins de vingt travailleurs,avec les partenaires sociaux et en tenant compte deséléments financiers notamment.

M. Joos Wauters (Agalev-Ecolo), président, se rallieà l’option défendue par la ministre.

Il estime également qu’il convient de procéder par éta-pes. Toutefois, il est également d’indiqué d’inscrire dansle texte proposé la possibilité d’accomplir, en temps op-portun, ces étapes, en n’étant pas exclusivement tribu-taire de la volonté des partenaires sociaux à cet égard.L’intervenant suggère dès lors de compléter la formula-tion du texte proposé par la mention d’un avis des parte-naires sociaux.

door de ontworpen tekst, van de social-profitsector).Gelet op de recente evolutie van de door het Fonds uit-betaalde tegemoetkomingen en rekening houdend metde wijze waarop en de structuren waarmee de besluit-vorming door de sociale partners tot stand komt, is hijvan mening dat de sociale partners haast nooit voorafenig soortgelijk voorstel zullen formuleren. Tussen desociale partners zal sneller een consensus mogelijk blij-ken over een verhoging van de door het Fonds toege-kende sluitingspremies, dan over een uitbreiding tot deKMO’s van de toepassingssfeer van de tegemoetkomin-gen door voormeld Fonds.

De spreker vraagt de minister tevens dat knelpunt voorte leggen tijdens het onderhoud dat zij voornemens isop 28 maart 2002 met de sociale gesprekspartners tehebben, zodat die laatsten duidelijk maken welke rich-ting zij terzake willen uitgaan.

De heer Jean-Marc Delizée (PS) wijst erop dat voor-meld minimumaantal van twintig werknemers sinds 1971in de wet is opgenomen en dat de wetgever daarvan totdusver niet wenste af te stappen. Hij gaat ook akkoordmet de opmerking van de heer Bonte, die stelt dat deevolutie van het sociaal-economisch bestel meebrengtdat er almaar minder werknemers potentieel voor tege-moetkomingen van het Sluitingsfonds in aanmerking blij-ken te komen.

Hij pleit er tevens voor te voorzien in de representati-viteit van de KMO-sector in de diverse instanties diebeslissingen over die sector nemen, of die aan te pas-sen.

Voorts gebiedt de rechtszekerheid dat de vigerendewetgeving inzake de sluiting van ondernemingen in eeneerste fase wordt gestroomlijnd; daarbij moet de doorhet ter bespreking voorliggende wetsontwerp vastge-legde volgorde van prioriteiten in acht worden genomen.In een tweede fase kan dan met de sociale partners enrekening houdend met een aantal financiële elementenworden nagegaan of de regeling kan worden uitgebreidtot de ondernemingen met minder dan twintig werkne-mers.

Voorzitter Joos Wauters (Agalev-Ecolo) schaart zichachter de door de minister aangehouden keuze.

Hij is tevens van mening dat men stapsgewijs te werkmoet gaan. Het is evenwel ook aangewezen in de ont-worpen tekst de mogelijkheid in te bouwen om dat tegepasten tijde te doen, waarbij men niet uitsluitend af-hankelijk mag zijn van de bereidheid daartoe van desociale partners. De spreker stelt dan ook voor de re-dactie van de ontworpen tekst aan te vullen met de ver-melding dat terzake een advies van de sociale partnerszal worden ingewonnen.

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M. Filip Anthuenis (VLD) soutient la ministre dans sonapproche pragmatique de la réalité économique. Il n’estpas indiqué d’occasionner des difficultés dans le chefdes PME et encore moins de susciter leur fermeture. Ilest également positif que les partenaires sociaux soientincités à lever certaines discriminations. Il n’en demeurepas moins que des discriminations sont parfois géné-rées par des décisions politiques, comme celle consis-tant en l’octroi d’indemnités de prépension à des tra-vailleurs licenciés par des organisations syndicales quise sont vu reconnaître le statut d’entreprises en diffi-culté alors qu’elles ne bénéficient pas de la personnalitéjuridique.

** *

La ministre de l’Emploi fournit à la commission uneestimation des conséquences financières et de l’impactsur les taux de cotisation qu’aurait une extension duchamp d’application du projet de loi à l’examen, auxentreprises comptant moins de vingt travailleurs.

L’ONSS n’a pas pu communiquer au FFE la répartitiondes recettes par catégorie ONSS car ces données nesont pas disponibles directement à l’ONSS.

L’ONSS a pu en revanche communiquer au FFE larépartition des employeurs et des postes de travail(travailleurs) par classe d’importance au 31 mars 2001.

Sur la base de cette répartition, le FFE peut essayerd’estimer les recettes par catégorie ONSS

Taux de cotisation supplémentaire par catégorieONSS (si seule cette catégorie reçoit l’indemnité defermeture):

De heer Filip Anthuenis (VLD) steunt de minister inhaar pragmatische aanpak van de economische reali-teit. Het is niet aangewezen de KMO’s in moeilijkhedente brengen en nog minder om sluitingen van KMO’s inde hand te werken. Het is tevens positief dat de socialepartners ertoe worden aangespoord om komaf te ma-ken met bepaalde vormen van discriminatie. Zulks neemtechter niet weg dat discriminaties soms voortvloeien uitpolitieke beslissingen. Ter illustratie verwijst de sprekernaar de toekenning van uitkeringen inzake brugpensioenaan door vakbondsorganisaties ontslagen werknemers;die bonden kregen wel het statuut van bedrijf in moeilijk-heden toegekend, maar hebben geen rechtspersoon-lijkheid.

** *

De minister van Werkgelegenheid verstrekt de com-missie onderstaande informatie, waarin de financiëlegevolgen en de impact op de bijdragevoeten geraamdwordt indien de ondernemingen met minder dan twintigwerknemers onder het toepassingsgebied van dit wets-ontwerp zouden vallen.

De RSZ heeft het FSO niet in kennis kunnen stellenvan de inkomstenverdeling per RSZ-categorie, want diegegevens zijn niet rechtstreeks beschikbaar bij de RSZ.

De RSZ heeft het FSO evenwel wel kunnen inlichtenover de verdeling van de werknemers en dearbeidsplaatsen (werknemers) per gradatie vanbelangrijkheid op datum van 31 maart 2001.

Op grond van die verdeling kan het FSO pogen deinkomsten per RSZ-categorie te ramen.

Percentage van de bijkomende bijdrage bedraagt perRSZ-categorie (indien alleen die categorie deschadeloosstelling wegens sluiting krijgt):

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Suite à cette répartition par catégorie ONSS, le FFEa estimé le taux de cotisation supplémentaire par caté-gorie ONSS en tenant compte uniquement des recettesde cette catégorie :

Op grond van die verdeling per RSZ-categorie heefthet FSO een raming gemaakt van het percentage vande bijkomende bijdrage per RSZ-categorie, met dienverstande dat alleen rekening werd gehouden met deinkomsten van die categorie:

Aantal werknemers Raming van de Extra percentage dat is vereist om aan die Voorgestelde bijdrage-uitgaven en sluitings- verhoging te kunnen voldoen voet voor de onderne-vergoedingen mingen met minder(per categorie) dan 20 werknemers

Nombre de Estimation des Pourcentage supplémentaire Taux de cotisationtravailleurs dépenses nécessaire pour faire proposé pour

en indemnités face à cette augmentation les entreprises dede fermeture – 20 travailleurspar catégorie

1 tot 4 werknemers1 à 4 travailleurs 2.946.762,77 EUR 0,14%*(2.946.762,77 EUR)/8.473.496,46 0,1887%

=+ 0,0487% arrondi à0,19%

5 tot 9 werknemers5 à 9 travailleurs 2.850.967,96 EUR 0,14%*(2.850.967,96 EUR)/6.362.968,18 EUR 0,2027%

= + 0,0627% arrondi à0,20%

10 tot 19 werknemers10 à 19 travailleurs 3.583.011,89 EUR 0,14%*(3.583.011,89 EUR)/7.375.080,26 EUR 0,2080%

=+ 0,0680% arrondi à0,21%

Aantal werknemers Spreiding van de werknemers Spreiding van de totale RSZ-ont-op grond van de vangsten in 2001 over de diverseRSZ-categorieën (in %) categorieën, rekening houdend met

de spreiding van de werknemers (ineuro)

Nombre de travailleurs Répartition des travailleurs Répartition des recettes totalessuivant les catégories ONSS en % ONSS de 2001 entre les différentes

catégories en tenant compte dela répartition des travailleurs (en euro)

1 tot 4 werknemers1 à 4 travailleurs 10,80 % 8.473.496,46

5 tot 9 werknemers5 à 9 travailleurs 8,11 % 6.362.968,18

10 tot 19 werknemers10 à 19 travailleurs 9,40 % 7.375.080,26

+ 20 werknemers+ 20 travailleurs 71.69 % 56.246.755,69

100 % 78.458.300,59

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La ministre précise que la charge de cotisation desentreprises comptant moins de vingt travailleurs augmen-terait entre 0,19 % et 0,21 % si le champ d’applicationde la loi en projet était étendu à ces entreprises. Ellereconnaît qu’il s’agit là d’une estimation plutôt optimiste:si l’effet de la faillite de la Sabena était également im-puté pendant une période de cinq ans, l’augmentationsupplémentaire des charges serait comprise entre 0,26% et 0,28 %. Par ailleurs, ce calcul suppose que chaquecatégorie d’entreprises paie des cotisations distinctes;si l’on optait par contre pour une cotisation solidaire detoutes les entreprises, ce taux de cotisation serait moinsélevé.

Il est préférable de s’efforcer d’imposer une obliga-tion de cotiser identique et solidaire à toutes les entre-prises. Pour des raisons historiques, il est établi une dis-tinction entre grandes et petites entreprises; uneuniformisation progressive des taux de cotisation seraitsans doute la seule solution praticable.

Mme Greta D’Hondt (CD&V) estime que l’augmenta-tion des charges pour les PME par suite de l’extensionserait minime. Elle veut donner aux partenaires sociauxl’occasion de prendre une décision dans ce dossier aucours des négociations concernant un nouvel accordinterprofessionnel qui auront lieu en automne 2002. Elleestime toutefois que si les syndicats et les employeursne parviennent pas à un accord, les pouvoirs publicsdoivent intervenir afin d’éliminer cette discrimination.

La majorité prendra-t-elle elle-même une initiative siles syndicats et les employeurs ne parviennent pas à semettre d’accord dans ce dossier ? Une option consiste-rait à respecter pleinement l’autonomie de la concerta-tion sociale; une autre option, que l’intervenante préfère,serait une intervention des pouvoirs publics afin d’élimi-ner une injustice.

Le législateur ferait mieux de trancher la question lui-même en décidant d’élargir le champ d’application de laloi à partir de 2003. Cela permettrait d’éviter que le gou-vernement, qui se trouvera alors en périodepréélectorale, ne soit peut-être plus en mesure de pren-dre une décision. Un accord pourrait d’ailleurs être trouvéplus simplement si c’est le Roi lui-même qui prévoit uneintervention financière de manière que la réforme nedoive pas être supportée par les seuls interlocuteurssociaux.

M. Hans Bonte (SP.A) se déclare également partisand’une suppression de la discrimination existante, ce quin’engendrera pas, selon lui, de problèmes économiquesinsurmontables pour les entreprises. C’est pourquoi l’in-

De minister legt uit dat de bijdrageverplichting vanbedrijven met minder dan twintig werknemers met 0,19tot 0,21 % zou stijgen indien het toepassingsgebied vande wet tot die ondernemingen wordt uitgebreid. Ze er-kent dat dit een eerder optimistische schatting is: indienook het effect van het faillissement van Sabena gedu-rende een periode van vijf jaar wordt verrekend, wordtde bijkomende lastenverhoging 0,26 tot 0,28 %. Ander-zijds gaat deze berekening er wel van uit dat elke cate-gorie van ondernemingen afzonderlijke bijdragen betaalt;indien daarentegen geopteerd wordt voor een solidairebijdrage van alle ondernemingen, valt het bijdrage-percentage lager uit.

Er wordt best gestreefd naar een gelijke en solidairebijdrageverplichting van alle ondernemingen. Om histo-rische redenen wordt een onderscheid gemaakt tussengrote en kleine ondernemingen; een geleidelijkeuniformisering van de bijdragevoet is wellicht de enighaalbare oplossing.

Mevrouw Greta D’Hondt (CD&V) schat de lasten-verhoging voor KMO’s ten gevolge van de uitbreidingminimaal in. Zij wil de sociale partners de kans gevenom een beslissing in dit dossier te nemen tijdens de on-derhandelingen over een nieuw interprofessioneel ak-koord in het najaar 2002. Indien vakbonden en werkge-vers echter niet tot overeenstemming komen, vindt zedat de overheid moet optreden om deze ongerechtvaar-digde discriminatie weg te werken.

Zal de meerderheid zelf een initiatief nemen indienvakbonden en werkgevers in dit dossier het niet eensworden ? Een mogelijke benadering is het absolute res-pect voor de autonomie van het sociaal overleg; eenandere benadering, waaraan de spreekster de voorkeurgeeft, is een optreden van de overheid om een onge-rechtvaardigde discriminatie weg te werken.

De wetgever kan best zelf de knoop doorhakken doorte beslissen tot uitbreiding van het toepassingsgebiedvan de wet vanaf 2003. Hierdoor kan vermeden wordendat de regering, die zich dan in een pre-electorale pe-riode zal bevinden, er mogelijkerwijs niet in slaagt omeen beslissing te nemen. Een akkoord kan overigenseenvoudiger tot stand komen indien de Koning zelf ineen financiële tegemoetkoming voorziet en de hervor-ming dus niet alleen door de sociale partners moet wor-den gedragen.

De heer Hans Bonte (SP.A) verklaart zich eveneensvoorstander van een afschaffing van de bestaande dis-criminatie, die volgens hem geen onoverkomelijke eco-nomische problemen voor de bedrijven zal veroorzaken.

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tervenant (et consorts) présente l’amendement n° 12(DOC 50 1687/003) qui tend à conférer au Roi le pou-voir d’élargir le champ d’application de la loi aux entre-prises comptant moins de vingt travailleurs après avoirrecueilli l’avis non contraignant du Conseil national duTravail, et de la commission ou de la sous-commissionparitaire compétente.

Dans ce dossier, il convient en premier lieu de res-pecter la concertation sociale. Si les interlocuteurs so-ciaux ne parviennent toutefois pas à un consensus surl’extension du champ d’application de la loi aux petitesentreprises, le gouvernement devra pouvoir décider lui-même. L’intervenant est en tout cas partisan d’une initia-tive royale si les syndicats et les employeurs ne parvien-nent pas à un accord.

Il convient également de s’orienter vers une cotisa-tion uniforme et de renoncer ainsi à une approche sec-torielle des entreprises.

Enfin, l’intervenant préconise l’instauration d’une co-tisation aconjoncturelle obligatoire: en période de hauteconjoncture économique, les cotisations devraient êtresuffisamment élevées, de manière à pouvoir être rame-nées à un minimum en période de récession ; l’imposi-tion de cotisations élevées en période de basse con-joncture peut en effet prolonger une situation économiquedéfavorable.

Mme Greta D’Hondt (CD&V) souscrit aux propos deM. Bonte qui préconise l’instauration d’une cotisation obli-gatoire variable ; il convient, à cet égard, que les interlo-cuteurs sociaux puissent arriver à un accord.

L’intervenante estime que la majorité tente de dissi-muler un différend interne en se retranchant derrière lesinterlocuteurs sociaux. Elle entend également mettreceux-ci devant leurs responsabilités, tout en laissant leparlement avoir, le cas échéant, le dernier mot. Celuiqui redoute que les charges ne soient trop lourdes pourles entreprises devra, à cet égard, argumenter son opi-nion. Chaque décision a un coût ; tout dépend simple-ment de l’importance de ce dernier. L’instauration pro-gressive de ce régime constitue peut-être la solution laplus indiquée et la plus réalisable, et ce, également dansle secteur non-marchand.

M. Hans Bonte (SP.A) constate que tous les groupespolitiques de la majorité souscrivent à l’amendement n°12 et qu’il n’y a, par conséquent, aucun différend en lamatière. La question relative aux conséquences liées àune faible augmentation des charges sur la position con-currentielle des entreprises est un problème économi-

De spreker c.s. dient daarom amendement nr. 12 (DOC50 1687/003) in, dat de Koning de bevoegdheid verleentom het toepassingsgebied van de wet te verruimen totde bedrijven met minder dan twintig werknemers na eenniet-bindend advies van de Nationale Arbeidsraad, hetbevoegde paritair comité of subcomité.

In eerste instantie dient in dit dossier het sociaal over-leg te worden gerespecteerd. Indien de sociale partnersechter niet tot overeenstemming komen over de uitbrei-ding tot kleine ondernemingen, moet de overheid zelfkunnen beslissen. De spreker is alvast voorstander vaneen initiatief van de Koning, in de hypothese dat vak-bonden en werkgevers niet tot overeenstemming komen.

De situatie dient ook te evolueren naar een uniformebijdrage en men dient dus af te stappen van een bena-dering per categorie van bedrijven.

De spreker bepleit tenslotte een aconjuncturelebijdrageverplichting: in een periode van economischehoogconjunctuur dienen de bijdragen voldoende hoogte zijn, zodat de bijdragen tijdens een recessieperiodeminimaal kunnen zijn; hoge bijdrageverplichtingen inperiodes van laagconjunctuur kunnen een slechte eco-nomische situatie immers langer doen duren.

Mevrouw Greta D’Hondt (CD&V) onderschrijft het plei-dooi van de heer Bonte voor een variabele bijdrage-verplichting; hierover moeten de sociale partners tot over-eenstemming kunnen komen.

De spreekster vindt dat de meerderheid interne one-nigheid tracht te verbergen door zich achter de socialepartners te verschuilen. Ook zij wil de partners voor hunverantwoordelijkheid plaatsen, maar het Parlement moetdesgevallend het laatste woord hebben. Wie vreest voorte grote lasten voor de bedrijven, moet daarvoor argu-menten aandragen. Aan elke beslissing is een kosten-plaatje verbonden; het hangt er maar van af hoe zwaardat kostenplaatje weegt. Wellicht is een geleidelijke in-voering de aangewezen en tevens haalbare weg, ookvoor de non-profitsector.

De heer Hans Bonte (SP.A) stelt vast dat allemeerderheidsfracties amendement nr. 12 onderschrij-ven en dat er dus absoluut geen onenigheid is. De vraagnaar de gevolgen van een kleine lastenverhoging op deconcurrentiepositie van ondernemingen is een quasionoplosbaar economisch probleem, maar voor de spre-

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que pratiquement insoluble, mais il est néanmoins évi-dent, pour l’intervenant, que ces conséquences serontminimes, en particulier si les pouvoirs publics optent enfaveur d’une intervention financière propre.

Mme Annemie Van de Casteele (VU&ID) préfèrel’amendement de Mme D’Hondt à celui des groupes dela majorité, qui délègue au gouvernement le pouvoir destatuer en dernier ressort. Elle estime que le parlementdoit décider lui-même la suppression de cette discrimi-nation.

M. Joos Wauters (Agalev-Ecolo) estime que ce dos-sier et celui relatif à la diminution des charges doiventêtre examinés conjointement. Il est souhaitable d’éten-dre la protection du Fonds aux petites entreprises et àcelles du secteur non-marchand. Il convient de soumet-tre une nouvelle fois, à l’automne 2002, le dossier auxinterlocuteurs sociaux ; si aucun accord n’intervient, lespouvoirs publics se doivent d’agir. L’amendement n° 12à l’examen ne constitue pas la solution idéale, mais peutdéboucher sur une solution. Les arguments historiquesparfois avancés pour empêcher toute uniformisation netiennent pas.

M. Paul Timmermans (Agalev-Ecolo) souhaite égale-ment que les travailleurs des petites entreprises relè-vent dès que possible du champ d’application du projetà l’examen. Il estime en outre, que les interlocuteurssociaux doivent avant tout se mettre à la table des né-gociations, mais qu’il importe également que l’amende-ment ne leur accorde pas un droit consultatif contrai-gnant.

La ministre s’engage à réexaminer le dossier avecles interlocuteurs sociaux. Elle constate avec regret quecertaines organisations patronales continuent de plai-der en faveur du maintien de la différence quant à l’ap-plication de la législation relative aux fermetures d’en-treprises et, invoquent, à cet effet, outre des raisonsphilosophiques et historiques, la sauvegarde de la com-pétitivité. Les syndicats quant à eux, se sont déjà décla-rés favorable à une renégociation du dossier.

Pour le gouvernement, la position des membres de lacommission, manifestement favorables à l’élargissementdu champ d’application aux petites entreprises, est l’élé-ment le plus important. Il convient d’en conclure que legouvernement prendra, si nécessaire, une initiative dansce sens, et que les interlocuteurs sociaux seront invitésà s’y associer.

ker is het toch duidelijk dat die gevolgen minimaal zullenzijn, in het bijzonder als de overheid opteert voor eeneigen financiële tussenkomst.

Mevrouw Annemie Van de Casteele (VU&ID) verkiesthet amendement van mevrouw D’Hondt boven dat vande meerderheidsfracties, dat de uiteindelijke beslissings-bevoegdheid delegeert aan de regering. Het Parlementdient zelf te beslissen tot afschaffing van deze discrimi-natie.

De heer Joos Wauters (Agalev-Ecolo) vindt dat ditdossier samen met het dossier van de lastenverlagingmoet bekeken worden. Een uitbreiding van de bescher-ming door het Fonds tot de kleine ondernemingen en denon-profitsector is wenselijk. Het verdient aanbevelingom de sociale partners in het najaar 2002 het dossiernog eens te laten doorlichten; indien er geen akkoord totstand komt, dient de overheid op te treden. Het voorlig-gende amendement nr. 12 is niet de ideale oplossing,maar kan wel tot een oplossing leiden. De soms aange-haalde historische argumenten om de gelijkschakelingniet te realiseren, snijden geen hout.

Ook de heer Paul Timmermans (Agalev-Ecolo) wenstdat de werknemers van kleine ondernemingen zo snelmogelijk onder het toepassingsgebied van het ontwerpvallen. Hij vindt eveneens dat in eerste instantie de so-ciale partners dienen te onderhandelen, maar hij achthet ook belangrijk dat ze door het amendement geenbindend adviesrecht krijgen.

De minister engageert zich om het dossier opnieuwmet de sociale partners te bespreken. Ze stelt tot haarspijt vast dat tot nog toe sommige werkgevers-organisaties het behoud van het onderscheid m.b.t. detoepasselijkheid van de regelgeving betreffende de slui-ting van ondernemingen bepleiten en daarvoor, naasthistorische en filosofische redenen, de vrijwaring van deconcurrentiepositie aanhalen; de vakbonden daarente-gen verklaarden zich reeds voorstander van nieuwe on-derhandelingen over het dossier.

Voor de regering is het belangrijkste element de hou-ding van de commissieleden, die klaarblijkelijk positiefstaan t.o.v. een uitbreiding tot de kleine ondernemingen.De conclusie dient dan ook te zijn dat de regering indiennodig een initiatief zal nemen om de uitbreiding te reali-seren en dat de sociale partners bij dat initiatief zullenworden betrokken.

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M. Filip Anthuenis (VLD) est également d’avis qu’ilest nécessaire que les interlocuteurs sociaux examinentà nouveau si l’élargissement du champ d’application estsouhaitable ; il pense que le consensus, dont il fait l’ob-jet au sein de la majorité, se limite à cela. Il estime, luiaussi, que la suppression de la discrimination serait unélément positif, à condition qu’elle n’érode pas la com-pétitivité des entreprises. Il considère que l’augmenta-tion de la cotisation, telle qu’elle a été estimée, n’est pasnégligeable et se demande si celle-ci n’est pas en ina-déquation avec certaines décisions prises par le gou-vernement, en particulier la réduction des charges sala-riales et la réforme de l’impôt sur les sociétés ; lespouvoirs publics ne peuvent adopter une position ambi-guë à ce sujet.

L’intervenant constate que certains font preuve d’uneattitude sélective à l’égard des discriminations. C’est ainsique les discriminations dans le domaine du droit à laprépension, tout comme celles qui concernent le statutsocial des travailleurs indépendants, sont jugées moinssévèrement. Il s’agit pourtant de discriminations qui sontégalement importantes et pour lesquelles il serait sou-haitable de trouver une solution.

M. Hans Bonte (SP.A) estime que l’existence d’autresdiscriminations (dont fait également partie la distinctionentre ouvriers et employés) ne peut servir de prétextepour ne pas aborder cette discrimination spécifique. Ilse réjouit d’apprendre que la ministre va prendre uneinitiative afin de résoudre ce problème, qui est sur letapis depuis trente ans déjà. En présentant son amen-dement n° 12, le parlement insiste pour que l’on par-vienne à un accord lors de la concertation sociale ; ladécision finale sera prise par le gouvernement en con-certation avec les interlocuteurs sociaux.

Mme Greta D’Hondt (CD&V) estime qu’il faut encoresupprimer bien d’autres discriminations. Cette discrimi-nation spécifique peut toutefois être supprimée actuelle-ment s’il existe une volonté politique pour le faire. Ladistinction actuelle entre petites et grandes entreprisesn’est plus justifiable dans tous les domaines, parce quele caractère du tissu économique a fondamentalementévolué en 40 ans : seul l’élément «coût du travail» mé-rite encore sa place dans le débat, les arguments histo-riques ne peuvent plus être pris en considération. C’estainsi que les hausses des coûts salariaux dans le sec-teur des technologies de l’information revêtent unegrande importance, que ce soit au sein d’une petite oud’une grande entreprise. L’utilisation d’une approche dif-férentielle relève purement et simplement de la concur-rence déloyale dans de nombreux cas ; les entreprisesse scindent d’ailleurs fréquemment en entités plus peti-tes pour réduire les coûts.

De heer Filip Anthuenis (VLD) onderschrijft de stel-ling dat de sociale partners opnieuw dienen te onder-zoeken of de uitbreiding wenselijk is; hij denkt dat deconsensus binnen de meerderheid zich daartoe beperkt.Ook hij zou het positief vinden als de discriminatie weg-gewerkt wordt, maar hij aanvaardt die optie enkel als ditde concurrentiekracht van de bedrijven niet aantast. Hijvindt de geraamde bijdrageverhoging niet onaanzienlijken vraagt zich af of deze bijdrageverhoging wel logischte rijmen valt met bepaalde beslissingen van de rege-ring, in het bijzonder de loonlastenverlaging en de her-vorming van de vennootschapsbelasting; de overheidmag op dit vlak geen dubbelzinnige signalen uitzenden.

De spreker stelt vast dat sommigen op selectieve wijzeoordelen over discriminaties. Zo wordt over discrimina-tie op het vlak van het recht op brugpensioen minderstreng geoordeeld, net als over het sociaal statuut vande zelfstandigen. Ook dat zijn belangrijke discriminaties,waarvoor een oplossing wenselijk is.

De heer Hans Bonte (SP.A) vindt dat het bestaan vanandere discriminaties (ook het onderscheid tussen ar-beiders en bedienden behoort daartoe) geen alibi magzijn om deze specifieke discriminatie niet aan te pakken.Hij is verheugd van de minister te vernemen dat ze eeninitiatief zal nemen om te komen tot een oplossing vanhet probleem, dat al dertig jaar ter tafel ligt. Het Parle-ment dringt door amendement nr. 12 aan op een ak-koord tijdens het sociaal overleg; de uiteindelijke beslis-sing zal door de regering worden genomen insamenspraak met de sociale partners.

Ook mevrouw Greta D’Hondt (CD&V) is van oordeeldat nog vele andere discriminaties dienen te wordenweggewerkt. Deze discriminiatie kan echter op dit mo-ment weggewerkt worden indien daarvoor de politiekewil bestaat. Het bestaande onderscheid tussen grote enkleine ondernemingen is niet langer op alle vlakken ver-dedigbaar omdat het economisch weefsel in 40 jaar tijdgrondig van karakter is veranderd: enkel het elementvan de arbeidskosten figureert nog terecht in het debat,de historische argumenten mogen niet langer relevantzijn. Zo is het belang van loonkostenverhogingen in deIT-sector groot, ongeacht de vraag of het om een grootof om een klein bedrijf gaat. Een differentiële benade-ring is in vele gevallen zonder meer oneerlijke concur-rentie; ondernemingen splitsen zich trouwens vaak opin kleinere entiteiten om op kosten te besparen.

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L’amendement n° 4 de Mme D’Hondt est rejeté par 8voix contre une et une abstention.

L’amendement n° 12 de M. Bonte et consorts estadopté par 8 voix et 2 abstentions.

L’article 10, ainsi modifié, est adopté par 8 voix contreune et une abstention.

Art. 11

L’amendement n°5 (DOC 50 1687/002) de MmeD’Hondt tend à supprimer cet article. Il a pour but d’oc-troyer aux travailleurs des entreprises sans finalité in-dustrielle ou commerciale le droit aux interventions duFonds d’indemnisation des travailleurs licenciés en casde fermeture d’entreprise.

L’amendement n°1 de M. Wauters et consorts (DOC50 1687/002) tend à permettre au Roi de rendre, pararrêté délibéré en Conseil des ministres, les dispositionsvisées à l’article 11 applicables aux entreprises sans fi-nalité industrielle ou commerciale.

L’amendement n°6 de Mme D’Hondt (DOC 50 1687/002) (DOC 50 1687/002) tend à rendre les dispositionsrelatives à l’information en cas de fermeture d’entrepri-ses applicables aux travailleurs employés dans une en-treprise n’ayant pas de finalité commerciale ou indus-trielle.

L’amendement n°7 de Mme D’Hondt (DOC 50 1687/002) tend à donner également aux travailleurs d’une en-treprise n’ayant pas de finalité commerciale ou indus-trielle le droit à une prime de fermeture en cas de ferme-ture de l’entreprise dans laquelle ils sont occupés.

L’amendement n°9 de Mme D’Hondt (DOC 50 1687/002) constitue un sous-amendement à l’amendementn°1 de M. Wauters. Il tend à préciser la date à partir delaquelle le Roi peut décider d’élargir le champ d’applica-tion de la loi aux entreprises sans finalité commercialeou industrielle, à savoir le 1er janvier 2003. Dès lors qu’unedate concrète figure dans la loi, les règles que doit res-pecter le Roi sont précisées, en l’occurrence la rapiditéde son intervention, qui doit avoir lieu après la concerta-tion interprofessionnelle des partenaires sociaux àl’automne 2002.

L’amendement n° 5 est rejeté par 8 voix contre une etune abstention.

Amendement nr. 4 van mevrouw D’Hondt wordt ver-worpen met 8 tegen 1 stem en 1 onthouding.

Amendement nr. 12 van de heer Bonte c.s. wordt aan-genomen met 8 stemmen en 2 onthoudingen.

Het aldus gewijzigde artikel 10 wordt aangenomen met8 tegen 1 stem en 1 onthouding.

Art. 11

Amendement nr. 5 (DOC 50 1687/002) van mevrouwD’Hondt strekt ertoe het artikel weg te laten. Het amen-dement kiest ervoor om de werknemers uit ondernemin-gen zonder handels- of industriële finaliteit recht te ge-ven op de tussenkomsten van het Fonds tot vergoedingvan de in geval van sluiting van ondernemingen ontsla-gen werknemers.

Amendement nr. 1 van de heer Wauters c.s. (DOC 501687/002) strekt ertoe de Koning de mogelijkheid te ver-lenen om, bij een besluit vastgesteld na overleg in deMinisterraad, de in art. 11 vermelde bepalingen toepas-selijk te verklaren op ondernemingen zonder handels-of industriële finaliteit.

Amendement nr. 6 van mevrouw D’Hondt (DOC 501687/002) heeft als bedoeling de bepalingen inzake deinformatie in geval van sluiting van een onderneming vantoepassing te maken op werknemers die werken in eenonderneming zonder handels- of industriële finaliteit.

Amendement nr. 7 van mevrouw D’Hondt (DOC 501687/002) opteert ervoor om ook de werknemers vaneen onderneming zonder handels- of industriële finaliteitrecht te geven op een sluitingspremie in geval van slui-ting van de onderneming waar ze werken.

Amendement nr. 9 van mevrouw D’Hondt (DOC 501687/002) is een subamendement op amendement nr.1 van de heer Wauters. Het geeft een precieze datum opvanaf dewelke de Koning kan beslissen om hettoepassingsgebied van de wet te verruimen tot de on-dernemingen zonder handels- of industriële finaliteit, metname 1 januari 2003. Door de inschrijving in de wet vandie concrete datum krijgt de Koning preciezere richtlij-nen m.b.t. de snelheid van zijn optreden, dat moet plaats-grijpen na de interprofessionele overlegronde van desociale partners in het najaar van 2002.

Amendement nr. 5 wordt verworpen met 8 tegen 1stem en 1 onthouding.

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L’amendement n° 1 est adopté par 8 voix contre uneet une abstention.

L’amendement n° 6 est rejeté par 8 voix contre une etune abstention.

L’amendement n° 7 est rejeté par 8 voix contre une etune abstention.

L’amendement n° 9 est rejeté par 8 voix contre une etune abstention.

L’article 11, ainsi modifié, est adopté par 8 voix contreune et une abstention.

Art. 12 à 23

Ces articles ne donnent lieu à aucune observation etsont adoptés par 10 voix et 2 abstentions.

Art. 24

L’amendement n°8 de Mme D’Hondt (DOC 50 1687/002) prévoit que le Roi doit demander l’avis (non con-traignant) du Conseil national du travail concernant lamodification du montant de l’indemnité de fermeture. Enadoptant cet amendement, la majorité montrerait qu’elleprend bel et bien les partenaires sociaux au sérieux.

La ministre répond que l’amendement est superflu :l’article 73 du projet à l’examen prévoit, en effet, que leRoi doit systématiquement consulter le Conseil nationaldu travail lorsqu’Il exerce des compétences qui Lui ontété attribuées par ce projet.

Mme Greta D’Hondt (CD&V) estime néanmoins queson amendement rend la consultation de ce Conseilmoins aléatoire.

L’amendement n° 8 est rejeté par 6 voix contre 2 et 4abstentions.

L’article 24 est adopté par 10 voix contre 2.

Articles 25 à 65

Ces articles ne donnent lieu à aucune observation etsont adoptés par 10 voix et 3 abstentions.

Amendement nr. 1 wordt aangenomen met 8 tegen 1stem en 1 onthouding.

Amendement nr. 6 wordt verworpen met 8 tegen 1stem en 1 onthouding.

Amendement nr. 7 wordt verworpen met 8 tegen 1stem en 1 onthouding.

Amendement nr. 9 wordt verworpen met 8 tegen 1stem en 1 onthouding.

Het gewijzigde artikel 11 wordt aangenomen met 8tegen 1 stem en 1 onthouding.

Art. 12 tot 23

Over deze artikelen worden geen opmerkingen ge-maakt. Ze worden aangenomen met 10 stemmen en 2onthoudingen.

Art. 24

Amendement nr. 8 van mevrouw D’Hondt (DOC 501687/002) stelt dat de Koning over de wijziging van hetbedrag van de sluitingsvergoeding het (niet-bindend) ad-vies moet inwinnen van de Nationale Arbeidsraad. Dooraanneming van dit amendement kan de meerderheidaantonen dat ze de sociale partners wel degelijk ernstigneemt.

De minister repliceert dat het amendement overbodigis: artikel 73 van het ontwerp stelt namelijk dat de Ko-ning steeds de Nationale Arbeidsraad dient te raadple-gen wanneer Hij bevoegdheden uitoefent die hem doorhet ontwerp worden toegekend.

Mevrouw Greta D’Hondt (CD&V) vindt niettemin dathaar amendement de adviesverplichting minder onze-ker maakt.

Amendement nr. 8 wordt verworpen met 6 tegen 2stemmen en 4 onthoudingen.

Artikel 24 wordt aangenomen met 10 tegen 2 stem-men.

Art. 25 tot 65

Over deze artikelen worden geen opmerkingen ge-maakt. Ze worden aangenomen met 10 stemmen en 3onthoudingen.

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Art. 66

L’amendement n° 2 de M. Bonte et consorts (DOC 501687/002) vise à obliger le Fonds à effectuer les paie-ments au plus tard dans les quinze mois de la fermeturede l’entreprise. L’auteur principal renvoie à la justifica-tion de l’amendement.

L’amendement et l’article, ainsi modifié, sont adoptéspar 10 voix et 3 abstentions.

Art. 67 à 89

Ces articles ne donnent lieu à aucune observation etsont adoptés par 10 voix et 3 abstentions.

Art. 90

L’amendement n° 10 de Mme D’Hondt (DOC 50 1687/003) vise à faire en sorte que la loi entre en vigueur le 1er

janvier 2003 au plus tard. L’auteur entend ainsi s’assu-rer de l’intervention de la ministre. La période allant jus-qu’au 1er janvier 2003 est suffisamment longue pour réa-liser l’extension aux petites entreprises; si l’on attendaitplus longtemps, les élections qui approchent et la pro-pension des partis politiques à se profiler en vue de cel-les-ci entraîneraient un allongement de cette période.

La ministre réplique que le parlement peut se fier à sacapacité d’action ; il n’est pas nécessaire de présenterun amendement formel. De plus, la date d’entrée en vi-gueur de la loi en projet dépend d’une part, du momentde son adoption par le parlement et d’autre part, desdates de promulgation des nombreuses arrêtés royauxque son exécution nécessite.

M. Paul Timmermans (Agalev-Ecolo) déclare que leparlement débattra à nouveau du dossier à l’issue desnégociations interprofessionnelles qui auront lieu enautomne 2002.

L’amendement n° 10 est rejeté par 10 voix contre 2 etune abstention.

L’article 90 est adopté par 10 voix et 3 abstentions.

Art.66

Amendement nr. 2 van de heer Bonte c.s. (DOC 501687/002) wil het Fonds ertoe verplichten tot uitbetalingover te gaan «ten laatste 15 maanden na de sluiting vande onderneming». De hoofdindiener verwijst naar de ver-antwoording van het amendement.

Het amendement en het aldus gewijzigde artikel wor-den aangenomen met 10 stemmen en 3 onthoudingen.

Art. 67 tot 89

Over deze artikelen worden geen opmerkingen ge-maakt. Ze worden aangenomen met 10 stemmen en 3onthoudingen.

Art. 90

Amendement nr. 10 van mevrouw D’Hondt (DOC 501687/003) strekt ertoe de wet ten laatste in werking telaten treden op 1 januari 2003. Hierdoor wil de indien-ster zich verzekeren van het optreden van de minister.De periode tot 1 januari 2003 is lang genoeg is om deuitbreiding tot de kleine ondernemingen te realiseren;langer wachten zou door de naderende verkiezingen ende daarmee gepaard gaande profileringsdrang van depolitieke partijen tot uitstel voor een langere periode lei-den.

De minister repliceert dat het parlement vertrouwenmag hebben in haar daadkracht; een formeel amende-ment is onnodig. Voorts is de datum van inwerkingtre-ding van de ontworpen wet afhankelijk van twee facto-ren : het moment waarop het parlement het wetsontwerpgoedkeurt, alsmede de data van de afkondiging van detalrijke koninklijke besluiten die voor de tenuitvoerleg-ging van de wet zijn vereist.

De heer Paul Timmermans (Agalev-Ecolo) zegt dathet Parlement opnieuw over het dossier zal debatterenna afloop van de interprofessionele overlegronde in hetnajaar 2002.

Amendement nr. 10 wordt verworpen met 10 tegen 2stemmen en 1 onthouding.

Artikel 90 wordt aangenomen met 10 stemmen en 3onthoudingen.

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C H A M B R E 4 e S E S S I O N D E L A 5 0 e L É G I S L A T U R EK A M E R 4 e Z I T T I N G V A N D E 5 0 e Z I T T I N G S P E R I O D E 2001 2002

L’ensemble du projet de loi ainsi amendé et tel quilfigure au DOC 50 1687/005 est adopté par 10 voix et 2abstentions.

Le rapporteur, Le président,

Paul TIMMERMANS Joos WAUTERS

Liste des dispositions qui nécessitent des mesuresd’exécution (Règlement de la Chambre, art. 18.4.a)) enapplication de l’article 108 de la Constituion :

Art. 2, 3, 5, 6, 10, 12, 13, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 24,28, 30, 37, 44, 46, 48, 49, 52, 53, 54, 55, 58, 59, 60, 63,64, 65, 66, 69, 70, 72, 73, 74, 83, 86, 87, 90.

Het gehele aldus geamendeerde wetsontwerp zoalshet is opgenopen in DOC 50 1687/005 wordt aangeno-men met 10 stemmen en 2 onthoudingen.

De rapporteur, De voorzitter,

Paul TIMMERMANS Joos WAUTERS

Lijst van bepalingen die uitvoeringsbesluiten vereisen(Reglement van de Kamer, art. 18.4.a.)) met toepasingvan artikel 108 van de Grondwet :

Art. 2, 3, 5, 6, 10, 12, 13, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 24,28, 30, 37, 44, 46, 48, 49, 52, 53, 54, 55, 58, 59, 60, 63,64, 65, 66, 69, 70, 72, 73, 74, 83, 86, 87, 90.