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DIMANCHE 18 OCTOBRE 2015 - 4 MOHARRAM 1437 - N° 7614 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 l 175 DINARS POUR UN EURO l LOUISA HANOUNE : Le Bonjour du «Soir» Dans l’Algérie d’aujourd’hui, il y a les riches qui n'ont pas arrêté d'être riches, les pauvres qui sont devenus riches subitement, les pauvres qui sont restés pauvres, les riches qui sont devenus pauvres parce qu’ils n’ont pas su magouiller et puis les autres. Les autres ? Ce sont toutes ces familles qui ont attendu un demi-siècle pour posséder enfin l’objet du rêve, l’adorée et cajolée voiture ! Marquées par les bons Sonacome et les longues attentes souvent vouées à l’échec, elles ont enfin l’impression d’être riches ! Mais, comme beaucoup n'ont pas fini de rembourser complètement le premier crédit auto et qu'elles attendent impatiemment la reprise de la formule pour en contracter un deuxième et un troisième, nul doute qu'elles seront encore plus pauvres... en devenant riches ! [email protected] Karroussa chérie ! Le marché informel de la devise flambe La monnaie unique européenne, l’euro, s’envole. Hier, un euro a atteint la barre de 175 dinars sur le marché parallèle. Quelles sont les raisons de cette embellie de la devise européenne face à la dépretiation de la monnaie nationale ? Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 Plus que jamais, l’Algérie est en danger et la vigilance doit être maintenue pour faire face au privé prédateur, a tenu à prévenir la secrétaire générale du Parti des travailleurs. Présidant, hier, une rencontre de ses militants d’Oran, Louisa Hanoune a tenu des propos acerbes à l’encontre du président du FCE qu’elle n’a pas hésité à qualifier de président des «oligarques» et d’aller encore plus loin «c’est un ignorant, même si j’étais en désaccord avec l’ancien président du FCE, ce dernier était respectable». «Haddad est le président des oligarques» ELLE VIENT D’ÊTRE ADOPTÉE PAGE 3 PAGE 3 Une nouvelle organisation à Sonatrach SAÂDANI : CONTRIBUTION «Nous ne voulons pas de ceux qui tiennent le bâton par le milieu» Par Badreddine Nouioua, ex-gouverneur de la Banque d’Algérie. PAGES 8 ET 9 L’austérité et l’endettement extérieur Photos : Samir Sid PAGE 3 PAGE 5

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DIMANCHE 18 OCTOBRE 2015 - 4 MOHARRAM 1437 - N° 7614 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l 175 DINARS POUR UN EURO

l LOUISA HANOUNE :Le Bonjour du «Soir»

Dans l’Algérie d’aujourd’hui, il y a lesriches qui n'ont pas arrêté d'êtreriches, les pauvres qui sont devenusriches subitement, les pauvres quisont restés pauvres, les riches quisont devenus pauvres parce qu’ilsn’ont pas su magouiller et puis lesautres.Les autres ? Ce sont toutes cesfamilles qui ont attendu un demi-sièclepour posséder enfin l’objet du rêve,l’adorée et cajolée voiture ! Marquéespar les bons Sonacome et les longuesattentes souvent vouées à l’échec,elles ont enfin l’impression d’êtreriches !Mais, comme beaucoup n'ont pas finide rembourser complètement lepremier crédit auto et qu'ellesattendent impatiemment la reprise dela formule pour en contracter undeuxième et un troisième, nul doutequ'elles seront encore plus pauvres...en devenant riches !

[email protected]

Karroussa chérie !

Le marché informelde la devise flambeLa monnaie unique européenne, l’euro, s’envole. Hier, un euro a atteint la barre de 175 dinars sur le marché parallèle.

Quelles sont les raisons de cette embellie de la devise européenne face à la dépretiation de la monnaie nationale ?

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Plus que jamais, l’Algérie est en danger et la vigilance doit êtremaintenue pour faire face au privé prédateur, a tenu à prévenir la

secrétaire générale du Parti des travailleurs. Présidant, hier, unerencontre de ses militants d’Oran, Louisa Hanoune a tenu des

propos acerbes à l’encontre du président du FCE qu’elle n’a pashésité à qualifier de président des «oligarques» et d’aller encoreplus loin «c’est un ignorant, même si j’étais en désaccord avec

l’ancien président du FCE, ce dernier était respectable».

«Haddad estle président desoligarques»

ELLE VIENT D’ÊTRE ADOPTÉE

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Une nouvelleorganisationà Sonatrach

SAÂDANI : CONTRIBUTION«Nous ne voulons pasde ceux qui tiennentle bâton par le milieu»

Par BadreddineNouioua,

ex-gouverneurde la Banque

d’Algérie.PAGES 8 ET 9

L’austérité etl’endettementextérieur

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Les distributeurs de billets d’Algérie Poste restent inac-cessibles aux détenteurs de cartes des autres banques.Ainsi donc, ils ne sont plus interconnectés au réseaunational interbancaire. S’agit-il d’une décision de laBanque d’Algérie pour un problème sérieux ?

PPL’autre, c’est l’intolérance !Un rapport officiel américain fait

remarquer que l’intolérance religieu-se en Algérie n’est pas le fait de lapopulation, mais celui du gouverne-ment. Le constat est terrible. On aessayé de mettre sur le dos de lasociété algérienne prétendumentgagnée à l’intégrisme tous les actesd’intolérance qui font de l’Algérie unpays hautement fermé. Mais non, cesont les gouvernants qui sont encause. Alors qu’on cesse de nousdire, comme l’autre, là, que lescouples ne doivent pas se tenir parla main dans la rue pour ne pas pro-voquer les musulmans… Pourtant,ils le font à La Mecque, nos bienvieux pèlerins. En réalité, ce sont lesgouvernants qui disent que çadérange mais ils n’assument pas…Bref, les faits sont là qui montrentque c’est le gouvernement qui joueau censeur… Bien sûr, ça arrangequi vous savez…

A. T.arrisetouffan@[email protected]

[email protected]

Dimanche 18 octobre 2015 - Page 2

Un jour, un sondage

Oui : 41,86%

Non : 54,84%

Sans opinion :3,3%

Résultat sondage

Etes-vous pour la suppression de la retraiteanticipée comme le préconise le gouverne-

ment Sellal ?

Y a-t-il un problème ?

NON Sans opinionOUI

La police et les incendies

La Sûre té na t iona le v ien tLa Sûre té na t iona le v ien td’entamer un large plan ded’entamer un large plan delutte contre les incendies aulutte contre les incendies ausein de ses structures. sein de ses structures.

Il s’agit, en fait, de l’acquiIl s’agit, en fait, de l’acqui--s i t ion et l ’ insta l la t ion dessi t ion et l ’ insta l la t ion dessystèmes de détection dessystèmes de détection desincendies.incendies.

L’ o p é r a t i o n v a d ’ a b o r dL’ o p é r a t i o n v a d ’ a b o r dconcerner la wilaya d’Alger.concerner la wilaya d’Alger.

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

Le voyaged’affaires en Israël

Un important importateur deboissons alcoolisées vient deséjourner en Israël. Selon desindiscrétions, il était chez desamis à lui dont on dit qu’ils ont«pignon sur rue» au Maroc.

On ignore les raisons réellesde ce déplacement même sicertains pensent qu’il s’agitd’un voyage d’affaires.

ERISCOOPERISCOOP

Pensez-vousqu’avec les nouvelles

licences pourl’importation dusucre, le prix dece produit vasensiblementdiminuer ?

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Salima Akkouche - Alger (Le Soir) -Au square Port-Saïd, la bourse à cielouvert d’Alger, les cambistes affichent fiè-rement leurs billets d’argent à la main. Leclient sera facilement servi en achat et envente de la devise. Cependant, le taux dechange a atteint hier une barre inégalée.

En 48 heures, la monnaie unique euro-péenne a flambé. En pleine période esti-vale et saison de hadj, un euro était coté à163 dinars sur le marché parallèle et à 135au niveau des banques.

Depuis vendredi, un euro valait jusqu’à175 dinars. Une envolée que les cam-bistes n’expliquent pas, mais qui relève deplusieurs facteurs selon des spécialistes.L’économiste Bachir Messaïtfa incombecette situation en premier lieu à une raisontechnique due à la chute des prix du pétro-le qui a favorisé la dépréciation du dinar.

Vendredi dernier, dit-il, un euro valait120 dinars sur le marché officiel desbanques contre 180 dinars la semainepassée. «Le marché parallèle suit systé-matiquement cette montée du taux dechange formel» dit-il.

La deuxième raison, poursuit-il, estéconomique. Il explique que «le surplusde la liquidité sur le marché parallèlecontre le dinar documentaire, chèque, faitbaisser la valeur du dinar par rapport àl’euro, l’offre du dinar est élastique contrai-

rement à la monnaie européenne qui eststable».

L’expert international AbdelmalekSerraï estime, pour sa part, que lesAlgériens n’ont aucune confiance dans lesystème bancaire. Selon lui, le gouverne-ment en appelant les Algériens à déposerleur argent informel dans les banques aproduit l’effet contraire. «Les gens ontpeur que le gouvernement récupère leurargent, alors ils ont préféré utiliser leurargent liquide à travers l’achat de la devi-se», analyse-t-il. Ainsi l’offre a augmentésur la monnaie étrangère et européenneen particulier car les Algériens préfèrentgarder la monnaie étrangère, qui est plussûre, contre la monnaie nationale.

Le min0istre des Finances,Abderrahmane Benkhalfa, tout en affir-mant que des sommes importantes dumarché informel ont été intégrées dans lecircuit formel, a appelé les Algériensnotamment les commerçants à adhérer àcette démarche du gouvernement à éradi-quer l’argent informel. «Pourquoi allers’endetter chez les étrangers alors quenous avons de l’argent qui circule cheznous ?», a-t-il soutenu.

Cependant, est-il possible de faire del’épargne dans une conjoncture écono-mique actuelle jugée incertaine ?

Les Algériens notamment les hommes

d’affaires préfèrent transférer leurs fondsà l’étranger à travers l’achat de biensimmobiliers. Ce marché a vu son prix s’ef-fondrer notamment en Espagne en raisonde la crise économique.

D’ailleurs, même s’il n’est pas transfé-ré, l’argent liquide est investi dans le paysdans le même créneau. «La situation éco-nomique du pays est floue, alors j’ai déci-dé de l’achat de biens immobiliers sur lesvilles côtières du pays et les louer, au lieu

de laisser mon argent dans les banques»,confie un homme d’affaires.

Le marché de la devise aura encorecertainement de beaux jours devant lui.Les inquiétudes des Algériens face à unéventuel changement de billets debanque, en dépit des assurances du gou-vernement qui dit le contraire, font flamberla monnaie étrangère devant l’augmenta-tion de l’offre.

S. A.

Le Soird’Algérie Actualité

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La monnaie unique européenne, l’euro, s’envole. Hier, un euros’échangeait à 175 dinars sur le marché parallèle. Quelles sont les raisonsde l’envolée de la devise européenne face à la dépréciation de la monnaienationale ?

Dimanche 18 octobre 2015 - PAGE3175 DINARS POUR UN EURO

Le marché informel de la devise flambe

Une envolée que les cambistes n’expliquent pas.

ELLE VIENT D’ÊTRE ADOPTÉE

Une nouvelle organisation à SonatrachLa Sonatrach vient

d'adopter une nouvelleconfiguration organisation-nelle des structures cen-trales en fusionnant plu-sieurs entités ou en ratta-chant des directions cen-trales du groupe, autrefoisdépendantes de la DG, àleurs activités respectives.

Le groupe pétrolier vientencore de créer deux nouvellesdirections centrales exécutivespour s'aligner sur le mode defonctionnement des grandescompagnies du monde.

Ainsi, on apprend que deuxdirections centrales exécutives, àsavoir celle chargée de la gestiondes associations (DCG AST) etcelle dont dépendaient les infra-structures de l'industrie pétrochi-mique (DCG PEC) ont été relé-guées à leur juste rôle. Elleschevauchaient avec des activitésdont les responsables sont aurang de vice-présidents désignéspar le chef de l'Etat.

La direction des industriespétrochimiques revient donc dedroit à l'Activité Aval et nedépend plus du P-dg du groupe.Les activités de cette structureseront désormais directementcontrôlées par le vice-présidentAval qui aura toute la latituded'approuver ou de rejeter sesplans de développement.L'enjeu, à ce niveau, est de taille.

La Sonatrach prévoit la

construction de quatre raffinerieset jusqu'ici, on ignorait la partiequi allait chapeauter ce program-me. Avec son ancien organi-gramme, la Sonatrach maintenaitl'amalgame entre la DGC PEC àl'Activité Aval. Désormais, cesera la PEC qui exécutera le pro-gramme sous le contrôle del'Aval.

L'autre nouveauté dans larestructuration de la Sonatrachréside dans l'affectation de laDirection centrale du groupeassociations (DGC AST) àl'Activité Amont. Pour les

experts, il s'agit en fait d'unretour aux sources. Cette direc-tion, qui dépendait toujours duvice-président Amont, a étérehaussée par un ancien P-dg dela Sonatrach, au rang de direc-tion exécutive et rattachée direc-tement à la Direction générale dugroupe. Du coup, cette directionétait devenue un Etat dans l'Etat.Elle gère tous les permis exploi-tés par la Sonatrach avec lescompagnies étrangères et n'aaucun lien organique avec levice-président Amont.

Le DGC Associations contrô-

lait pratiquement 30% de la pro-duction nationale et a toujourséchoué dans ses démarchesavec les partenaires étrangerspour respecter leurs engage-ments contractuels. Les scan-dales liés à BP, ENI et récem-ment Petroceltic n'auraientjamais pu avoir lieu si cette struc-ture avait été assez vigilante etmoins conciliante avec les parte-naires étrangers.

Mise en conformitéA travers ce nouveau redé-

ploiement, la Sonatrach vient defusionner certaines structurespour créer la direction desMarchés et Logistique (MLG) quivient d'absorber la direction d'au-dit (MAC), redéfinie en simpledirection qui devra chapeauterles achats et la logistique. Depuisdes années, cette direction MACne fait que saigner la Sonatrach.Elle a toujours tourné le dos auxsous-traitants qui contestaientles comportements de certainsresponsables de l'entreprise. Aulieu de résoudre ces différends,MAC adoptait des comporte-ments qui incitaient les sous-trai-tants à recourir à l'arbitrage de lajustice. Et souvent, ce sont dessentences lourdes qui auraientpu être évitées.

Cette restructuration de laSonatrach a également apportéson lot de nouveautés par lacréation de la direction centraleBusiness Development. Celle-ci

est chargée de la détection desopportunités de croissance et dulancement de nouveaux projetsdans l'activité de base de l'entre-prise.

De même, la Sonatrach aexprimé le besoin d'accéder àune technologie purement algé-rienne et limiter l'importation tousazimuts de savoir-faire étranger.La nouvelle direction Rechercheet Développement (RDT) estainsi chargée de promouvoir etde mettre en œuvre la rechercheappliquée et de développer destechnologies dans les métiers debase de l'entreprise.

Auparavant, l'activité derecherche et de développementse limitaient à celles produitespar le CRD (Centre de rechercheet de développement), dont lataille ne dépasse pas celle d'unlaboratoire d'une petite universitéeuropéenne. Cette structure nerépondait pas effectivement auxbesoins technologiques du grou-pe pétrolier algérien. LaSonatrach vient ainsi d'annoncersa volonté de s'ouvrir aux com-pétences algériennes pour déve-lopper certains procédés quidevront remplacer ceux qui sontimportés.

La situation de l'entreprise, entermes de technologies, est telle-ment alarmante qu'elle a décidéde prendre le contrôle direct decette activité et de limiter aumaximum la sous-traitance.

Mokhtar Benzaki

Sonatrach a décidé de limiter l’importation de savoir-faire étranger.

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Le Soird’Algérie Dimanche 18 octobre 2015 - PAGE 4Actualité

M. Kebci - Alger (Le Soir) -C’est à croire que l’intronisa-tion de force de AmmarSaâdani fin août à la tête duvieux front et le rappel, cetteannée, d’Ahmed Ouyahia pourpiloter l’autre parti du pouvoirparticipaient justement de cesouci «d’attiser» un peu plusce duel, les deux hommesétant réputés pour le caractèrecorrosif, incisif, voire provoca-teur de leurs discours.

Et les deux hommes ne ces-sent, depuis, de multiplier lessorties publiques, bien agen-cées en matière de contenu etde timing, l’un laissant à l’autrele temps de répliquer dans undialogue par médias interpo-sés qui ne semble pas intéres-ser grand monde parmi le petitpeuple. C’est que les deuxhommes, «se sachant en mis-sions commandées, font toutpour honorer dans le tempsimparti, chacun, sa feuille deroute», soutient un des détrac-teurs de l’actuel secrétairegénéral du FLN. Pour notreinterlocuteur qui a requis l’ano-nymat, «plus qu’Ouyahia,Saâdani fait dans le zèle pour

tenter de camoufler la carencede légitimité au sein du Frontet dont il est conscient. Il multi-plie alors les effets d’annonceet les propositions».

Le même constat concerneson vis-à-vis du RND dont l’unde ceux qui se réclament der-rière son éviction de la tête duparti avant son come-backtriomphant sur ordre de la pré-sidence, soutient qu’«Ouyahiajoue exactement le même rôleque celui dévolu à Saâdani,manière de faire croire qu’ausein même du pouvoir, il y adiversité et pluralité».

Mais quid d’autres considé-rations liées au souci de lea-dership dans le soutien au pré-sident de la République évo-quées par bien d’observateurs? Avec, notamment, cettepomme de discorde sur laforme de l’alliance autour duprogramme du chef de l’Etat.Alors que le patron du RND, lepremier à l’évoquer, la veutcomme une résurrection de ladéfunte Alliance présidentielleavec comme seuls membresles partis membres du gouver-nement, le premier respon-sable du FLN veut, lui, d’un

front plus large avec l’implica-tion de tous les partis, les orga-nisations, les associations, lessyndicats et les personnalitésqui soutiennent le programmedu président de la République.Une contreproposition loind’être naïve puisque parminotamment ces organisationsde masse, nombre sont amar-rées au vieux front, ce quiconférerait donc à ce dernierune «mainmise» certaine surl’initiative. Tout le contraire dece que suggère le projetd’Ouyahia qui suppose un jeuégal avec les autres membres

que sont le MPA de AmaraBenyounès et le TAJ de AmarGhoul.

Tout cela dissimule mall’autre souci tout aussi majeur,celui de la «consistance» dubutin à récolter en termes dedividendes, «proportionnel audegré d’allégeance». Ce queaussi bien Ouyahia queSaâdani n’ignorent point sur-tout que, sait-on jamais, osenotre interlocuteur du FLN, ces«retours d’ascenseur pour-raient coller à des ambitionspersonnelles inavouées».

M. K.

ILS JOUENT AU «POUSSE-TOI QUE JE M’Y METTE»

Que cache le duel Saâdani-Ouyahia ?

Que cache le «pousse-toi que je m’y mette»auquel s’adonnent, depuisquelque temps, les deuxfers de lance politiques dusystème, le FLN et le RND ?

Saâdani-Ouyahia, une guerre de leadership ?

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dSAÂDANI À PARTIR DE ANNABA :

«Nous ne voulons pas de ceux qui tiennentle bâton par le milieu»

A Annaba où il a animé, hier auThéâtre régional Azzedine-Medjoubi,la conférence régionale des cadresde son parti en activité dans leswilayas de l’est et du sud-est dupays, Ammar Saâdani a appelé audialogue et à la concertation.

Dans le discours qu’il a prononcédans une salle de spectacle envahiepar les élus FLN des wilayas de Tarf,Annaba, Guelma, Souk-Ahras, Oued-Souf, Ouargla, Batna, Khenchela,Oum-El-Bouaghi, Constantine, Skikda,Mila, Jijel et Sétif, le secrétaire généralde l’ex-parti unique n’a pas épargné desa diatribe ses homologues des autrespartis politiques.

Evitant de le nommer tout enappuyant sur le terme de «certainsgrands partis politiques», il paraissaiten vouloir au Rassemblement nationaldémocratique (RND) qui détient actuel-lement la majorité à la Chambre haute

du Parlement. «Nous ne voulons pasde ceux qui tiennent le bâton en sonmilieu. Ou on est pour ou on estcontre», devait-il dire à propos de l’ad-hésion des partis politiques au pro-gramme du président de la République.

A beaucoup d’égards, l’impressiongénérale qui se dégageait est que lesréflexions et arguments exprimés par lesecrétaire général du FLN sont prochesdes chroniques développées dans uncadre patriotique ou nationaliste spéci-fique en pareille circonstance.

Ammar Saâdani a mis en exergueune stratégie qu'il voulait subtile etdéveloppée pour tenter d’imposer sonpoint de vue.

Avant d’entamer son discours sur lesprochaines sénatoriales, il a d’abordsouligné tout le bienfait socioécono-mique des décisions prises parAbdelaziz Bouteflika. Il a argumentéses propos en citant le secteur de l’ha-

bitat, des travaux publics, de l’éduca-tion et de l’enseignement supérieur.

Le secrétaire général du FLN a appe-lé à la vigilance des Algériens pour éviterd’avoir à vivre la même situation qu’enSyrie et en Libye, «notre pays est encer-clé de toute part. On cherche par tousles moyens à le déstabiliser», dira-t-il.

Abordant la question de la prochaineéchéance électorale pour le renouvelle-ment de la moitié du Sénat, AmmarSaâdani a été succinct. Il a affirmé :«Contrairement aux précédentes élec-tions, il n’y aura ni chkara, ni maârifa ence qui concerne le choix de nos candi-dats. Les dispositions du règlementintérieur départageront les prétendantsau Sénat.»

Ammar Saâdani faisait-il allusion àcertains élus qui, et c’est un secret dePolichinelle, n’ont pu accéder à laChambre basse que grâce à ceprocédé ? Le patron du FLN a appelé

ses cadres à rester unis pour prétendres’imposer, soulignant que cela exigedes changements de comportement etd’attitude : «Nos concurrents sontimpuissants quant à influer sur unequelconque démarche politique dans lagestion du pays. Le FLN est et demeu-rera la locomotive de la vie politiquenationale», a-t-il martelé. C’est pourquoiil a estimé que le gouvernement doitêtre dirigé par le FLN. Contrairement àses précédentes apparitions, AmmarSaâdani n’a pas caché la volonté deson parti de déloger le RND de la majo-rité qu’il occupe actuellement au Sénat.Sans trop s’attarder sur ses adversairespolitiques, il n’a tout de même pas omisde titiller la susceptibilité des respon-sables du RND, sous les applaudisse-ments des présents dont certains sontconnus localement pour leur opportu-nisme notoire.

A. Bouacha

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Amel Bentolba - Oran (LeSoir) - Louisa Hanoune s’étonneque l’Algérie soit le seul pays àavoir deux Premiers ministres,«un officiel et un de fait. Et il y ades personnes qui n’ont aucunefonction officielle mais parlent aunom de l’Etat à l’intérieur et àl’étranger et face au silence desautorités cela augure d’unegrave dérive», dit-elle.Visiblement très remontée

contre le président du FCE, luiconsacrant ainsi une grande par-tie de son discours : «Il dit queson organisation est semblableau Parti des travailleurs, voussavez que le Parti des tra-vailleurs que nous connaissonsexiste chez le régime sioniste !Nous sommes convaincus quedes membres du FCE n’accep-tent pas cela. Mais cet homme n’a pas de

culture politique qui lui permettede tourner sa langue dans sabouche sept fois avant de parler,car c’est une erreur grave de par-ler d’une organisation de patro-nat algérien et dire c’est un parti

des travailleurs». Pour répondreà l’une des déclarations du prési-dent du FCE qui s’était demandéqu’ont pu faire ceux qui parlentdepuis 25 ans et se sentant visi-blement concernée par cette cri-tique, Louisa Hanoune ne tardepas à lui répondre : «Ceci est del’ignorance, cet être ne connaîtpas la différence entre un partipolitique et une société privée, ilne connaît pas le rôle des partis.Mais c’est vrai il ne connaît pasl’Histoire contemporaine de sonpays». Décrivant son ascension

financière comme ayant été pos-sible durant la décennie noire. «Ilfait partie de ceux que la tragédienationale a servi leurs intérêts». Pour la SG du PT, l’oligarchie

ne tolère pas la démocratie etpréfère la caporalisation de la viepolitique. Ceci ne peut être pos-sible qu’à travers un régime tota-litaire, dit-elle. Et d’enchaîner sur les der-

niers propos d’Ahmed Ouyahia :«Quand le chef de cabinet de laprésidence, qui est le SG du

RND, menace de faire taire ceuxqui critiquent, donc selon lui lapresse doit arrêter de faire desenquêtes, les partis doivent setaire, le peuple doit mourir dansle silence et les travailleurs doi-vent accepter cette terribledégringolade. Nous lui répon-dons : non on ne se taira pas, etles travailleurs ne se tairont pas,ni les jeunes, ni les retraités. Nous avons le droit de criti-

quer, de nous opposer par desmoyens pacifique et politique.

L’ère des menaces est révolue.»Revenant une fois de plus sur

les derniers changements ausein du DRS, la secrétaire géné-rale du PT s’interroge sur les rai-sons du démantèlement dudépartement des renseigne-ments et de la sécurité, si cen’est, dit-elle par rupture deséquilibres au sein de l’ANP ? Pour l’intervenante ces der-

niers évènements mettent à malla réputation de l’Algérie.«Aujourd’hui avec cette dissolu-

tion du DRS, on arrive à la liqui-dation des meilleurs cadres mili-taires qui ont défendu le pays.Nous disons que le généralBenhadid n’a pas porté atteinte àl’institution militaire, il a donnédes positions politiques, des lec-tures avec lesquelles noussommes d’accord ou pas mais cesont de simples lectures poli-tiques. Et la liquidation se poursuit

avec une décision prise en 48 hpour mettre à la retraite 13 géné-raux. Les conséquences peuventêtre désastreuses sur la sécuriténationale», prévient-elle.Pour Louisa Hanoune, l’image

qui est donnée de l’Algérie d’au-jourd’hui est celle d’un pays quipunit ses meilleurs hommes, «unEtat qui coupe la tête d’un servi-ce d’une aussi grande importan-ce, un Etat qui emprisonne etréprime des généraux de l’élitequi combattent le terrorisme et lecrime organisé, qui combattent lacorruption… pendant que ChakibKhelil le voleur, le corrompu, lui,se balade tranquillement sansêtre importuné», s’offusque-t-elle.Malgré tout, le Parti des tra-

vailleurs reste optimiste car ilcroit en le fait que la politique soitl’art du possible et compte pour-suivre le combat par la désigna-tion de comités citoyens et untravail de terrain continu de sesmilitants, dira la SG du PT.

A. B.

Le Soird’Algérie Actualité

Plus que jamais, l’Algérie est en danger et la vigilancedoit être maintenue pour faire face au privé prédateur, atenu à prévenir la secrétaire générale du Parti des tra-vailleurs. Présente hier pour présider une rencontre deses militants d’Oran, Louisa Hanoune a tenu des propostrès acerbes à l’encontre du président du FCE qu’elle n’apas hésité à qualifier de président des «oligarques» etd’aller encore plus loin «c’est un ignorant. Même si j’étaisen désaccord avec l’ancien président du FCE, ce dernierétait respectable».

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LOUISA HANOUNE :

«Haddad est le président des oligarques»

Hanoune est très remontée contre le président du FCE.

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SAÂDANI À PARTIR DE ANNABA :

«Nous ne voulons pas de ceux qui tiennentle bâton par le milieu»

Dans le discours qu’il a pro-noncé dans une salle de spec-tacle envahie par les élus FLNdes wilayas de Tarf, Annaba,Guelma, Souk-Ahras, Oued-Souf, Ouargla, Batna,Khenchela, Oum-El-Bouaghi,Constantine, Skikda, Mila, Jijelet Sétif, le secrétaire général del’ex-parti unique n’a pas épar-gné de sa diatribe ses homo-logues des autres partis poli-tiques. Evitant de le nommer tout en

appuyant sur le terme de «cer-tains grands partis politiques»,il paraissait en vouloir auRassemblement nationaldémocratique (RND) qui détientactuellement la majorité à laChambre haute du Parlement.«Nous ne voulons pas de ceuxqui tiennent le bâton en sonmilieu. Ou on est pour ou on estcontre», devait-il dire à proposde l’adhésion des partis poli-tiques au programme du prési-dent de la République.

A beaucoup d’égards, l’im-pression générale qui se déga-geait est que les réflexions etarguments exprimés par lesecrétaire général du FLN sontproches des chroniques déve-loppées dans un cadre patrio-tique ou nationaliste spécifiqueen pareille circonstance. Ammar Saâdani a mis en

exergue une stratégie qu'il vou-lait subtile et développée pourtenter d’imposer son point devue. Avant d’entamer son dis-

cours sur les prochaines séna-toriales, il a d’abord soulignétout le bienfait socioécono-mique des décisions prises parAbdelaziz Bouteflika. Il a argu-menté ses propos en citant lesecteur de l’habitat, des travauxpublics, de l’éducation et del’enseignement supérieur. Le secrétaire général du

FLN a appelé à la vigilance desAlgériens pour éviter d’avoir àvivre la même situation qu’en

Syrie et en Libye, «notre paysest encerclé de toute part. Oncherche par tous les moyens àle déstabiliser», dira-t-il. Abordant la question de la

prochaine échéance électoralepour le renouvellement de lamoitié du Sénat, AmmarSaâdani a été succinct. Il a affir-mé : «Contrairement aux précé-dentes élections, il n’y aura nichkara, ni maârifa en ce quiconcerne le choix de nos candi-dats. Les dispositions du règle-ment intérieur départagerontles prétendants au Sénat.»Ammar Saâdani faisait-il

allusion à certains élus qui, etc’est un secret de Polichinelle,n’ont pu accéder à la Chambrebasse que grâce à ceprocédé ? Le patron du FLN aappelé ses cadres à rester unispour prétendre s’imposer, souli-gnant que cela exige des chan-gements de comportement etd’attitude : «Nos concurrentssont impuissants quant à influersur une quelconque démarchepolitique dans la gestion dupays. Le FLN est et demeurerala locomotive de la vie politiquenationale», a-t-il martelé. C’estpourquoi il a estimé que le gou-

vernement doit être dirigé par leFLN. Contrairement à ses pré-cédentes apparitions, AmmarSaâdani n’a pas caché la volon-té de son parti de déloger leRND de la majorité qu’il occupeactuellement au Sénat. Sanstrop s’attarder sur ses adver-

saires politiques, il n’a tout demême pas omis de titiller lasusceptibilité des responsablesdu RND, sous les applaudisse-ments des présents dont cer-tains sont connus localementpour leur opportunisme notoire.

A. Bouacha

A Annaba où il a animé, hier au Théâtre régionalAzzedine-Medjoubi, la conférence régionale des cadres deson parti en activité dans les wilayas de l’est et du sud-estdu pays, Ammar Saâdani a appelé au dialogue et à laconcertation.

Saâdani semble en vouloir au RND.

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Prenant la parole, le porte-parole des chômeurs deOuargla, dit sillonner les quatrecoins du pays pour sensibiliserles gens, surtout les chômeurs,sur la justesse du combat quemène le mouvement nationaldes chômeurs, mais aussi pourexpliquer aux gens la nécessitéd’aller vers des solutionsconcrètes pour les chômeursqui sont en train de vivre le cal-vaire.

L’orateur, et devant desdizaines de gens pas nécessai-rement des chômeurs, venusl'écouter, a expliqué que lemouvement national des chô-meurs est un mouvement apoli-tique, qui n’adhère à aucun partipolitique, mais qui lutte pour les

droits des jeunes chômeurs afind’avoir une vie décente, dans ladignité et loin de l’humiliation etla honte.

Tahar Belabbès expliqueraaux présents que le combat deschômeurs aujourd’hui, à l’échel-le nationale est d’arriver àconvaincre l’actuel pouvoir àaller vers une décentralisationde l’administration et de la déci-sion politique ; une sorte defédéralisme puisque, comme ill’expliquera, le monde actuel estaux ensembles régionaux maisdans un cadre du respect

mutuel. «Il n’est pas possiblequ’en 2015, des décisionssoient parachutées depuis Algerpour s’appliquer à des milliers

de kilomètres et à des popula-tions vivant chacune sa propreculture et parfois même sapropre langue», dira-t-il.

Aussi, l’orateur est-ilconvaincu que la décentralisa-tion est plus que nécessaireaujourd’hui pour gagner labataille du chômage et allervers le progrès.

Pour sa part, MahmoudBouchelkai s’est contenté derappeler que le comité des chô-meurs de Bouira est là pouraider les jeunes chômeurs dansleur quête d’emplois en étant àleurs côtés pour que les opéra-tions de recrutement soientmenées dans la transparence.

Selon Tahar Belabbès, descontacts sont en cours entre lesdifférents mouvements citoyensà travers le pays pour aller versune plateforme commune derevendications qui contiendracertaines propositions d’ordrepolitique dont la décentralisa-tion. Le meeting s’est déroulédans le calme.

Y. Y.

Cette cité populaire des plusmal loties sur le plan du déve-loppement se trouve au chef-lieu de la commune deRelizane. A vrai dire, cemanque de développement n’afait que compliquer davantagela rude vie menée par ceshabitants depuis des lustres.

Fatigués d’attendre uneamélioration de leurs conditionsde vie, en prenant leur mal enpatience des années durant, ilsréclament la réfection desroutes et l’eau potable, selonune lettre rendue publique hierpar les habitants de la cité dontnotre journal détient une copie.

Des familles issues majori-tairement d’un milieu paysan sesont détachées peu à peu del’agriculture qui est, pourtant,leur raison de vivre. Il y a uneroute qui relie leur cité au chef-lieu de commune de Relizanesur une distance de deux kilo-mètres, menant vers les habita-tions éparses, mais est pourainsi dire impraticable. Lesroutes, qui relient leur cité auxhabitations, sont pour leur partdélabrées, pour ne pas diredans un piteux état.

Pour ce qui est de la récla-mation relative aux routes, il enexiste une qui est considérée,ou plutôt classée comme routecommunale.

Ainsi, il revient aux servicescommunaux de l’entretenir et larénover.

Les habitants de ladite citélancent un appel de détresseau premier responsable de lawilaya afin de prendre le tau-reau par les cornes en récla-mant le butimage des routes.

A. R.

Le Soird’Algérie Dimanche 18 octobre 2015 - PAGE 6RégionsMEETING INTERWILAYAS DES CHÔMEURS À LA PLACE PUBLIQUE DE BOUIRA :

«Le pouvoir doit aller vers la décentralisation»

Les résidents de Haï Fatah interpellent le waliMalgré les appels incessants des résidents de la cité

Haï Fatah envers les services concernés (commune, daïraet wilaya), aucune suite favorable ne leur a été donnée afinde dissiper les nuages qui entourent ladite cité et ils nesavent plus à quel saint se vouer.

Il ne se passe pas un jourdans la wilaya de Relizane sansque les citoyens des villes et desagglomérations secondaires, ouencore les agriculteurs, nesignalent des descentes dehordes de sangliers qui com-mencent, disent-ils, à «empoi-sonner» leur quotidien. Si lespopulations des zones urbaines

craignent des attaques de cesanimaux sauvages, qui rôdentdurant la nuit et parfois en pleinjour dans les cités et les quar-tiers à la recherche de nourritu-re, beaucoup d'agriculteursvivent dans la hantise de voirleurs exploitations subir d'impor-tantes pertes. Les «visites» deces bêtes sauvages sont d'au-

tant plus préjudiciables qu'elless'opèrent au niveau des zonesagricoles et des périmètres irri-gués de Gargar, riches en pota-gers, où ces bêtes, toujours affa-mées, ne laissent rien sur leurpassage. «Ces dernièresannées, tout le monde assiste,impuissant, à la prolifération deces bêtes nuisibles, pourtantsignalée en grand nombre dansdifférentes localités de larégion», se lamente un agricul-teur ayant déjà eu à apprécier«l'appétit» des sangliers.

De même que de nombreuxaccidents de la circulation ontété occasionnés par les san-gliers qui surprennent les auto-mobilistes par des traversées deroute.

Pour remédier à la situation,des agriculteurs tirent la sonnet-te d'alarme et appellent à l'orga-nisation de battues auxquellesseraient associés des chas-seurs, «seule solution pour venirà bout de ces hordes de préda-teurs», estiment-ils.

A. Rahmane

RELIZANE

À quand une battue des hordes de sangliers ?Des animaux sauvages ont été repérés à maintes

reprises à la périphérie des villes et agglomérationssecondaires de Relizane où ils viennent fouiner dans lesordures ménagères.

La ville de Bouira a renoué hier avec le mouvement deprotestation initié par le comité de wilaya des chômeurs.En présence du comité des chômeurs d’El Esnam à satête Mahmoud Bouchelkai, l’ancien délégué du mouve-ment des arouchs et de Salmi Yasser de Bechloul, ainsique du représentant du comité des chômeurs de Ouargla,en la personne de Tahar Belabbès, le meeting a débuté à10 heures 30 minutes.

Malgré la lutte contre les para-sites et les incendies engagéepar la Direction des forêts, ladégradation du pin d’Alep conti-nue de subir les attaques inces-santes des chenilles procession-naires qui sévissent surtout austade larvaire en automne et enhiver. Ce fléau a entraîné leralentissement de la croissance

des arbres et les a rendus vulné-rables à d’autres insectes.

L’opération, initiée et réaliséepar la Direction des forêts et quia consisté en des traitementsphytosanitaires à base de pro-duits biologiques non toxiqueseffectués par voie aérienne, avaitpermis d’éradiquer la chenilleprocessionnaire dans la wilaya

de Djelfa sur une surface de15 563 ha. Cependant, ce para-site n’a pas tardé à réapparaîtreet à causer encore plus dedégâts.

La lutte contre ce genre dechenilles peut également se fairepar des écopièges, qui est unsystème ingénieux et simple. Ceprocédé consiste à canaliser leschenilles dans un tuyau qui mènevers un sac rempli de terre. Ellesvont croire qu’elles sont sur terre,et prises au piège, elles se trans-formeront en nymphes.

Le phénomène de la dégrada-tion est parfois aussi l’œuvre del’homme. C’est le cas notammentdes braconniers des forêts quiopèrent surtout la nuit en cou-pant des arbres. Mais ce que lesgens ne savent pas, c’est quecette chenille est également undanger pour l’homme. Elle estdotée d’une soie qu’elle libèrequand elle se sent en danger.

Cette soie, en forme de har-pon, peut se fixer sur l’épiderme,les yeux ou les voies respira-toires en cas de contact. Il suffit

de se gratter pour qu’une protéi-ne toxique pénètre dans l’orga-nisme et cause une contamina-tion des plus dangereuses.

La forêt de Senalba, qui setrouve à seulement 5 km deDjelfa, constitue un endroit pai-sible, agréable et très prisé pourles habitants de la région.

Des randonnées et des pique-niques y sont régulièrementorganisés et donnent l’occasionaux amoureux de la nature des’évader et de respirer l’air pur.

Bekaï Bensaïd

DJELFA

Le danger de la chenille processionnaireLa wilaya de Djelfa possède un patrimoine forestier très

important constitué de pins d’Alep. Cette réserve forestiè-re est la plus fournie au niveau national après celle de lawilaya de Tébessa.

SIDI-BEL-ABBÈS

2 millions de faux euros

saisis La BRI de la Sûreté de Sidi-

Bel-Abbès a réussi un coup demaître avec une saisie trèsimportante dans le trafic et lacontrefaçon de l’euro.

Suite à des informations, laBRI a mené des investigationsà l’issue desquelles elle a réus-si à intercepter chez deux res-sortissants de nationalité afri-caine, des liasses de papierprêtes à être transformées eneuro, le montant est estimé à 2millions d’euros.

Les deux Africains quiétaient en possesion de cesliasses de faux billetsessayaient de contacter descommerçants pour d’éven-tuelles affaires.  Ils ont étéarrêtés.

Déférés devant le procureurde la République à la fin de lasemaine écoulée, ils ont étéécroués. A. M.

Phot

o : D

R

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Ces énergumènes attirés parle gain facile ne se soucientguère de la santé de leurs conci-toyens. Heureusement que par-fois leurs desseins sont voués àl’échec grâce à la perspicacitédes services de sécurité. En effet, les services de

sécurité et notamment les élé-ments de la 10e Sûreté urbai-ne, assistés de leurs collèguesde la brigade d’hygiène etd’assainissement ont réussi,vendredi au niveau du marché

populaire Abacha-Amar deSétif-ville, à saisir une quantitéconsidérable de viandeblanche dont l’origine étaitinconnue. Cette opération a été

déclenchée à l’aube en vue decontrôler les conditions detransport des produits sen-sibles destinés à la consom-mation, notamment lesviandes. Cette action a permisd’intercepter deux camions etun véhicule utilitaire chargés

d’environ 20 quintaux deviandes blanches (dindes,poulets et foies de poulet)transportées dans des condi-tions douteuses et dont unepartie était complètement ava-riée et impropre à la consom-mation. Aussi, cette marchan-dise ne possédait aucun certifi-cat sanitaire ni les documentsprouvant son origine ni celui del’abattoir dont elle provient.Les services de sécurité ont

aussitôt entamé une enquêteminutieuse afin de déterminerl’origine de cette grande quan-

tité. Les mêmes services ontégalement procédé à la des-truction immédiate d’une partiejugée impropre et soumisl’autre partie saisie à uncontrôle au niveau du labora-toire. Un dossier judiciaire a été

établi à l’encontre des trois misen cause pour tentative decommercialisation de produitsavariés menaçant la santé duconsommateur, et transmis auprocureur de la Républiqueprès le parquet de Sétif.

Imed Sellami

Régulièrement des rejets parles remous de la mer de coliscontenant du kif traité sont signa-lés. Le dernier en date a été

constaté ce week-end. Il estquestion d’un colis contenant 30kg et 950 g de kif traité.

Ce colis a été trouvé auniveau de la plage de Zemmouri-El-Bahri, pas loin du port depêche de la localité, par lesgardes-côtes de l’ANP stationnésdans l’agglomération en ques-tion. Le colis a été remis aux gen-darmes de Zemmouri qui ont

ouvert une enquête. Il y a lieu derappeler que la côte deBoumerdès, longue de 120 km,compte trois ports (Dellys ; mixte,Zemmouri et Cap-Djinet) et plu-sieurs plages d’échouage pourpetits bateaux (Boudouaou-El-Bahri, Corso, Boumerdès,Figuier, Sidi Daoud, Dellys). Maisces rejets et les découvertes ontété constatés au niveau de lapartie orientale de la wilaya deBoumerdès.

La nuit, il est en effet aisé à unréseau bien organisé de fairedébarquer, au niveau de l’im-mense et désertique plage entreZemmouri-El-Bahri et Cap-Djinet, une cargaison avant del’acheminer rapidement vers ungrand axe routier notamment laRN24 (Alger-Boumerdès-Azzefoun), la RN12 (Alger-Béjaïapar Boumerdès et Tizi-Ouzou) oul’autoroute Est-Ouest.

abachi L.

Le Soird’Algérie Dimanche 18 octobre 2015 - Page 7Régions

SÉTIF

Saisie de 20 quintaux de viandeblanche avariée

BOUMERDÈS

30 kg de kif découverts à proximité du portde Zemmouri-El-Bahri

Le rivage de la wilaya de Boumerdès est-il devenu unpassage qu’utilisent les narcotrafiquants pour acheminerdes cargaisons de drogue par mer vers l’est du pays et laHaute-Kabylie ? Il faut croire que oui.

Articles de presse de l’époque, qui ontrapporté les atrocités commises par lesforces de police française qui ont transforméla manifestation pacifique organisée par lacommunauté émigrée en un bain de sang,jeté des Algériens dans la Seine, et photosont fait l’objet d’une exposition qui s’esttenue hier 17 octobre 2015 sur l’esplanadedu siège où l’association «Les amis d’ElKhemis» a élu domicile, esplanade qui joux-te le monument aux morts pour la patrie,

situé en plein cœur de la ville. Les organisa-teurs ont aussi exposé aux nombreux visi-teurs les photos des martyrs de la communeet de la région qui sont tombés, en pleinejeunesse, sous les balles des forces colo-niales, martyrs qui se comptent par cen-taines.Bien que dotée de moyens modestes,

ladite association s’active à faire revivre lepassé glorieux de la ville, les sacrificesconsentis par la population, et ce, dans diffé-

rents domaines tels que le sport où nombred’Algériens avaient atteint les sommets de lagloire.Rencontré sur les lieux, le président de

l’association nous dira : «Notre but en orga-nisant cette modeste exposition est de ravi-ver la mémoire collective, d’informer lesjeunes sur les sacrifices consentis pard’autres jeunes qui les ont précédés pourque vive l’Algérie et afin que nul ne l’oublie.»

Karim O.

KHEMIS MILIANA

L’Association «Les amis d’El Khemis» ravive le souvenirdes événements du 17 Octobre 1961 à Paris

«J’attends beaucoup devous», s’est-il adressé à l’assis-tance. Même si les travaux s’arti-culaient essentiellement autourdu secteur du tourisme, le mêmeintervenant devait saisir l’opportu-nité pour bifurquer sur des dos-siers non moins importants exhor-tant ainsi leurs responsables res-pectifs à redoubler d’efforts citant

le cas de celui de l’éducationnationale. En ce sens, le chef del’exécutif avait donné des instruc-tions fermes pour remédier auxcarences constatées lors de sesvisites. La généralisation des can-tines scolaires plus particulière-ment dans les zones enclavées,le désengorgement des classes,l’amélioration du volet pédago-

gique et du coup du taux de réus-site sont, entre autres, les pointssur lesquels il insistera. Cela dit,l’habitat tout comme le dévelop-pement de l’investissement, l’agri-culture, la jeunesse et les sportsont également figuré parmi lespriorités de l’orateur.Aussi, pour revenir au dossier

du jour, le tourisme, l’on sauraque beaucoup de choses restentà faire si toutefois l’on tient comp-te des potentialités «sous-exploi-tées voire peu connues» querecèle la région avec au moins462 sites historiques et archéolo-giques répertoriés et dont certainssont même classés, à l’image du

célèbre centre de Chaouchaouade Karmane pour l’élevage, lareproduction et le développementde la race équine.La vision que devrait s’adjuger

le secteur est évidemment cellede pouvoir mettre en valeur lepatrimoine matériel et immatérielde la wilaya par des actions devulgarisation et de sensibilisationy afférentes. L’amélioration desprestations hôtelières, l’adoptiond’une vision prospective, lamodernisation des services desagences de voyage, l’organisationdes randonnées de découverte, lapromotion du tourisme équestre,forestier… sont les autres cré-

neaux en quête de développe-ment. Pour ce qui est des oppor-tunités d’investissement offertes,la wilaya de Tiaret qui comptedéjà une dizaine d’hôtels, devraitconnaître prochainement le lance-ment de dix autres établisse-ments hôteliers de haut standingde catégorie 2 à 4 étoiles. Il importe de souligner qu’au

vu de ses énormes potentialitésdans leur diversité culturelle, civi-lisationnelle et historique et de parsa position géographique, la capi-tale du Sersou n’est pas loin dedevenir un pôle touristique parexcellence.

Mourad Benameur

TIARET

Beaucoup reste à faire dans le tourisme Intervenant à l’ouverture des travaux de la 2e session

ordinaire de l’APW tenue mercredi dernier et consacrée ausecteur du tourisme, le wali de la wilaya devait réitérer sesdirectives à l’adresse des membres de son exécutif et desélus quant aux dispositions à adopter pour hisser Tiaret aurang de wilaya «modèle» de par son double statut de capi-tale des Rostémides et des Hauts-Plateaux de l’ouest.

Décidément, certaines personnes sans scrupules nereculent devant rien pour amasser de l’argent.

LE SALONINTERNATIONALDE L’OPTIQUE

ET DE LALUNETTERIE

Ouverturece jeudi

L’attente positive envers leSalon international de l’optique etde la lunetterie (SIOL) qui ouvrirases portes ce jeudi 22 jusqu’au 24octobre au pavillon «R» du Palaisdes expositions, Pins-MaritimesSafex, sous le patronage duministre de la Santé, de laPopulation et de la Réforme hos-pitalière, avec la concours duministère du Commerce et de laDirection générale des douanes.Il se présente cette année commele rendez-vous international desprofessionnels de la filière. A noter que cette manifesta-

tion réunira sur son espace plusde 35 exposants nationaux etinternationaux.Des ophtalmologues, des

d’opticiens, des optométristes,médias et étudiants seront aurendez-vous de cet événementqui mettra sous les projecteursles dernières innovations de lalunetterie et surtout du verre. Lesmots clés qui domineront cestrois jours d’expositions et d’ani-mations sont : innovation, interna-tionalisation et investissement.Une journée professionnelle seraorganisée le samedi 24 par desexperts nationaux et internatio-naux. La participation des institu-

tions permettra au monde decette filière de voir plus clair dansla lutte contre la contrefaçon,thème qui sera animé par leministère du Commerce et avecun autre sujet telle la procédure etmodalité de protection des droitsde propriété intellectuelle par laDirection générale des douanes. Outre ces sujets, d’autres

experts évoqueront «le progressifpar la technologie freeform» parSIinalou encore «physicochimiedes matériaux utilisés pour lafabrication des verres ophtal-miques et des traitements» parOptic Pasteur ou encore «Unenouvelle ère de verres progres-sifs» par la firme Optylab…Enfin, à souligner que des

agences de communication s’im-pliqueront dans cette opération àl’image de BS Média spécialiséedans le design des grands événe-ments. R. R.

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Le Soird’Algérie Contribution Dimanche 18 octobre 2015 - PAGE 8

L’austérité et l’endettement exté-rieur sont des questions qu’onévite d’évoquer, et si l’on en parle

c’est pour les exclure en les présentantcomme des menaces. Plusieurs respon-sables politiques déclarent avec insistancequ’il ne sera pas question de recourir à cesdeux possibilités pour faire face aux diffi-cultés financières et économiques queconnaît le pays à la suite de la chute duprix du baril de pétrole. Elles ne sont pasdésirables. Il n’en reste pas moins que dufait de cette chute, les recettes des expor-tations des hydrocarbures, qui constituentla source principale des devises, vont êtreréduites. En 2015, elles se situeraient vraisem-

blablement entre 32 et 36 milliards de dol-lars, ce qui va induire un manque àgagner par rapport aux deux années pré-cédents, de l’ordre de 30 milliards de dol-lars, et un déficit de la balance des paie-ments de la même grandeur. Les recettesbudgétaires, dont la fiscalité pétrolièrereprésente les 2/3 environ, seront égale-ment très affectées. En effet, cette derniè-re ne s’élèvera, selon la loi de financescomplémentaire pour 2015, qu’à 1722,940 milliards de dinars, pour un prixde baril de 37 dollars, soit environ le 1/3seulement du total des recettes budgé-taires. Ce qui fait que le déficit budgétaireprévu pour cette année 2015 sera de 3801,020 milliards de dinars. Etant donné que la faiblesse du prix du

pétrole va probablement persister les pro-chaines années, les déficits de la balancedes paiements et du budget risquent de secreuser du fait que les mesures prises jus-qu’à l’heure actuelle ne semblent pas enadéquation avec la gravité de la crise. Ilne s’agit là que de prévisions, mais en toutétat de cause, il est préférable de retenirl’éventualité de la persistance de la fai-blesse du prix du pétrole comme hypothè-se de travail, et ce, pour ne pas avoir demauvaises surprises. La baisse du prix du pétrole était prévi-

sible, compte tenu de la faiblesse de lademande et l’abondance de l’offre, etd’autres facteurs qui étaient connus. Maisrien n’a été fait pour se prémunir contreses conséquences. L’avènement de la crise a plutôt donné

lieu à des déclarations rassurantes de lapart des autorités qui ont surtout soulignéque l’existence des réserves de change etdes avoirs du Fonds de régulation desrecettes (FRR) mettent le pays à l’abri.

En fait, le déficit de la balance despaiements et celui du budget sus-men-tionnés montrent que ces ressources endevises et en dinars vont être graduelle-ment consommées. A fin juin 2015, les réserves de change

(sans l’or) qui étaient de 193 milliards dedollars à fin juin 2014 sont tombées à 159milliards de dollars. Comparées à cequ’elles étaient à fin décembre 2014, soit179 milliards de dollars, elles affichent uneréduction de 20 milliards de dollars en unsemestre, réduction qui serait autours de35 milliards de dollars en une année. C’estdire que les réserves de change risquentde s’épuiser totalement en 4 ans. Quant au Fonds de régulation des

recettes, il a vu ses ressources diminuerentre juin 2014 et juin 2015 (c'est-à-direen une année) de 1 715 milliards dedinars et de 967 milliards de dinars aupremier semestre 2015, soit probable-ment 1 934 milliards de dinars pour toutel’année 2015. Il est donc possible que lesavoirs du FRR qui sont de 3 441 milliardsde dinars à fin juin 2015 disparaissent en

moins de 2 ans. Faudrait-il attendre queles ressources en devises et celles endinars sur lesquelles compte le gouverne-ment s’épuisent en totalité pour intervenirplus sérieusement ? Ce serait alors sousla contrainte que les pouvoirs publicsseraient obligés d’agir en risquant de subirdes conditions imposées par l’extérieur. La vulnérabilité de notre économie

aurait dû donner lieu les années anté-rieures à des actions plus adaptées. Celan’a pas été fait. Il serait temps maintenantde prendre des mesures d’envergure pourfaire face à une crise qui est sérieuse etqui risque de s’aggraver. C’est pourquoi, ildevient urgent de songer à recourir à unepolitique d’austérité et à un endettementextérieur contrôlé pour éviter au pays dese retrouver dans une situation écono-mique et sociale plus compliquée, plus dif-ficile à maîtriser et dont les conséquencesseraient dangereuses.

1- L’austéritéL’austérité, au lieu qu’elle soit décriée,

devrait être préconisée et appliquée, maisappliquée avec équité et rigueur. Nos res-sources ayant été réduites et vont l’êtredavantage, l’austérité s’impose dans cesconditions. Il ne s’agit pas d’austérité quise traduit par une réduction des dépensesdans tous les secteurs et notamment dansceux de l’éducation et de la santé commecela se faisait souvent lorsqu’on procédaità des ajustements. Il ne s’agit pas, nonplus, de diminuer les investissements enannulant des projets d’équipement publicet d’investissement productif ou en les

reportant à des dates ultérieures non défi-nies, ce qui revient à un abandon. Des mesures de cette nature sont à

bannir précisément parce qu’elles engen-drent la récession avec son cortège deperturbations dans les services vitaux, debaisse du pouvoir d’achat des couchessociales défavorisées, d’accroissement duchômage, etc. L’austérité préconisée met au contraire

l’accent sur la nécessité de préserver lessecteurs sensibles en leur assurant lesressources dont ils ont besoin pour qu’ilscontinuent à fonctionner dans de bonnesconditions, de protéger les plus démunispour qu’ils ne soient pas plus exposés etde toucher les plus aisés. Comme ellevise à maintenir et même à augmenter lesdépenses d’investissement aussi biendans les infrastructures économiques etsociales que dans les activités produc-tives de façon à soutenir la croissance. Ce dont il est question, c’est d’adapter

notre train de vie à nos moyens qui sontdevenus limités et qu’il convient d’enassurer une meilleure utilisation, une utili-sation réfléchie et efficace. Nous produi-sons peu et nous continuons à consom-mer beaucoup alors que la source qui étaità l’origine de cette situation se tarit.Il appartient à l’Etat et à ses démembre-ments de commencer par donnerl’exemple en adoptant une austérité quimette fin aux pratiques consistant à

dépenser sans limites et à dilapider lesfonds publics. Les reformes du systèmede subventions directes et indirectes defaçon à en faire bénéficier uniquementceux qui en ont besoin devient ainsi unenécessité. Comment maintenir un systè-me qui encourage, comme tout le mondele sait, la surconsommation, le gaspillage,la contrebande de produits qui sont le plussouvent importés, donc payés en devises,lesquelles on cherche en principe à éco-nomiser ? Il faudrait, d’autre part, regrou-per les services mal gérés et supprimerceux dont l’utilité n’est pas avérée. Lesministères budgétivores devraient serendre compte que le pays est confronté àdes difficultés et qu’il est de leur devoir derevoir leurs dépenses pour mieux lescontenir. Comme ils devraient accepter uncontrôle indispensable exercé par lescontrôleurs financiers relevant du ministè-re des Finances, par l’Inspection desfinances et par la Cour des comptes. Un tel contrôle qui devrait être en prin-

cipe appliqué à toutes les structures del’Etat, sans exception, qui est tenu enmême temps de prendre en considérationles particularités des uns et des autres,non seulement empêche les irrégularités,mais donne plus de transparence auxtransactions, écarte les soupçons mal-veillants et protège la réputation des res-ponsables. Des actions sont donc àmener au niveau des services de l’Etat etde ses démembrements pour limiter lesdépenses, mettre fin à celles qui sontsuperflues et pour augmenter en mêmetemps les recettes en faisant preuve

d’imagination, d’initiatives et en pratiquantla coercition quand il le faut.Les entreprises et les autres orga-

nismes publics sont, de leur côté, appelésà mettre de l’ordre dans leurs services etleur gestion. Ils ne peuvent plus se per-mettre d’être dispendieux. Comment accepter que certains d’entre

eux, qui enregistrent des déficits que l’Etatest obligé de combler, continuent à attri-buer des salaires exagérés sans rapportavec les qualifications et encore moinsavec la productivité ? Comment accepterqu’ils continuent à recruter du personnelalors qu’ils ont des sureffectifs, à louer desappartements et des villas à des prix exor-bitants pour leurs dirigeants ? Or, ces mêmes entreprises et autres

organismes publics négligent en mêmetemps la récupération de leurs créances.Ces pratiques accentuent, bien entendu,leurs déséquilibres. On fait état à l’heureactuelle de la situation préoccupante desorganismes de sécurité sociale. La presse, il y a quelque temps, a rap-

porté la déclaration d’un ancien ministrequi était en charge de ces organismes,selon laquelle au moment où son salairemensuel était de 60 000 DA, celui d’undirecteur de la Sécurité sociale était de90 000 DA. La Sonatrach à qui est confiéela gestion d’une richesse qu’elle ne créepas accorde, de son côté, à ses simplesexécutants un salaire moyen de 68 700

DA selon les données de l’Office nationaldes statistiques, salaire qui est presquetrois fois supérieur à celui des agentsd’exécution du secteur de la santé. Celuides agents du ministère des Finances demême niveau, qui sont chargés de la col-lecte et de la gestion des ressources quialimentent tout le budget de l’Etat, nedépasse pas 30 000 DA.

Il est légitime que le personnel perçoi-ve un salaire qui tienne compte du coût dela vie, que les éléments qualifiés perçoi-vent un salaire plus élevé, mais rien nejustifie des disparités choquantes. En l’absence d’une grille nationale des

salaires, il serait indiqué d’établir une grillede salaires pour le secteur public qui fixeles rémunérations en fonction des mériteset des services rendus et qui met un freinaux abus de tous genres. La politique d’austérité menée par

l’Etat et les organismes publics avec équi-té et rigueur, comme cela a été déjà dit,finira par influencer le comportement de lapopulation. Celle-ci sera sans doute ame-née alors à ne plus compter sur le soutiende l’Etat, à fournir plus d’efforts pour avoirdes revenus, à mieux contrôler sesdépenses et à éviter le gaspillage. Les résultats dans ces domaines ne

peuvent être obtenus que par l’applicationde mesures adaptées à la situation, desmesures fermes et courageuses. Si pendant les années fastes l’Etat

ainsi que les organismes publics avaientutilisé les abondantes ressources, quiétaient à leur disposition, d’une manièremodérée, mesurée et à bon escient, ets’étaient efforcés de constituer desréserves plus substantielles, celles-ciauraient pu servir à couvrir, durant cettepériode de vaches maigres, les besoinsde fonctionnement et d’équipement sansfaire appel à trop d’emprunts internes ouexternes.

2- L’endettement extérieurLes avoirs en devises qui permettaient

de ne pas avoir recours au crédit extérieurs’amenuisent de plus en plus. Si on attendqu’ils s’épuisent pour recourir à cetteforme de crédit, il sera difficile de trouverdes prêteurs et d’obtenir des conditionsacceptables. L’adage qui dit «On ne prêtequ’aux riches» s’applique dans ce casaussi. C’est pendant la période d’aisancefinancière qu’on aurait dû commencer àemprunter à l’étranger.

De tels emprunts auraient été obtenusfacilement, à des conditions favorables,auraient permis d’économiser nos

Il serait temps maintenant de prendre des mesuresd’envergure pour faire face à une crise qui est sérieuse et quirisque de s’aggraver. C’est pourquoi, il devient urgent de

songer à recourir à une politique d’austérité et à unendettement extérieur contrôlé pour éviter au pays de seretrouver dans une situation économique et sociale plus

compliquée, plus difficile à maîtriser et dont les conséquencesseraient dangereuses.

Par Badreddine Nouioua,ex-gouverneur de la Banque

d’Algérie

L’austérité et l’endettement extérieur

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Le Soird’Algérie Contribution Dimanche 18 octobre 2015 - PAGE 9réserves de change et auraient constituéun surplus de ressources qui auraient étéaffectées à la réalisation d’investisse-ments productifs. Cela dans le cas où lesinvestissements productifs auraient étéimportants. Quoi qu’il en soit, notre paysa, en fait, besoin de crédits extérieursd’ores et déjà, s'il ne veut pas compro-mettre son développement économique etsocial. Faute de ressources suffisantes,des projets d’infrastructures ont été aban-donnés ou gelés ces derniers temps. Aumême moment on signale un manque dematernités, d’hôpitaux, des classes sur-chargées, un transport en chemin de fertrès limité et de qualité médiocre, un trans-port urbain défaillant, etc. Des besoins nombreux dans tous les

domaines ne sont donc pas satisfaits àl’heure actuelle et ils vont devenir plusimportants avec l’accroissement continude la population. Bien qu’on mette réguliè-rement en exergue le volume dessommes consacrées aux dépensesd’équipement, celles-ci ont été toujoursfaibles, en réalité durant toutes ces der-nières années, par rapport aux dépensesde fonctionnement. A titre d’exemple, ellesont été de 1 888 milliards de dinars en2013, alors que celles de fonctionnementétaient de 4 204 milliards de dinars. En outre, ce sont elles que les autorités

sont en train d’amputer et qu’elles vontvraisemblablement réduire davantageavec la raréfaction des ressources. C'estdire que des besoins élevés en matièred’infrastructures économiques et socialesrisquent de rester sans solution, si lerecours au financement extérieur est tou-jours exclu.En ce qui concerne les investisse-

ments productifs, la Sonatrach, parexemple, dit qu’elle les maintient dans lesdomaines de l’exploitation des hydrocar-bures. Comment peut-elle assurer lefinancement de ces programmes et deceux relatifs aux industries de raffinage,de pétrochimie, d’énergie renouvelable, sielle veut les développer, sans recours auxcrédits extérieurs, étant donné que sesrecettes ont fortement diminué et vont pro-bablement rester faibles ? Les investissements des autres entre-

prises publiques et ceux des entreprisesprivées que le gouvernement ne cessed’encourager rencontreront le même pro-blème s’il n’est pas fait appel à desconcours extérieurs. Il est vrai que notreexpérience en matière d’endettementextérieur a fini par être coûteuse et amère.Elle l’a été parce que la gestion de cet ins-trument de financement ne s’est pas tou-jours faite d’une manière prudente etcontrôlée. Tant que la dette extérieure aservi qu’appoint, à financer, durant lesannées 1970 particulièrement, les investis-sements productifs engagés à l’époquedans tous les secteurs, elle n’a posé

aucun problème. Elle a été plutôt béné-fique, cela d’autant plus que les opéra-teurs économiques ont acquis à cetteépoque une bonne expérience en la matiè-re. La dette extérieure a contribué ainsi àla réalisation de nombreux projets dans lesdifférentes branches qui ont amélioré sen-siblement la situation économique du paysdurant les années mentionnées ci-dessus,malgré certaines insuffisances. En 1986, lorsque le prix du pétrole a

chuté brutalement, pour atteindre jusqu’à10 dollars le baril, les recettes d’exporta-tion des hydrocarbures, qui représentaient97% des recettes commerciales endevises, sont tombées à 7,82 milliards dedollars alors qu’elles s’élevaient en 1985 à12,83 milliards de dollars. Cela n’a pasempêché les responsables politiques del’époque de soutenir que le pays est àl’abri de la crise, de s’opposer à touteréforme structurelle et de réclamer lanécessité de préserver les acquis. Entre-

temps, la Banque centrale s’est retrouvéeface à de sérieuses difficultés du fait qu’el-le ne percevait plus en moyenne que 660millions de dollars par mois alors qu’elledevait payer par mois 700 millions de dol-lars au titre des importations et 300 mil-lions de dollars au titre du service de ladette extérieure. Pour éviter au pays d’être en situation

de défaut de paiement et d’être confrontéà des complications sur le plan internatio-nal, elle s’est organisée avec les banquescommerciales, dans le cadre du Comitédes emprunts qu’elle préside, pour mobili-ser d’une manière ordonnée et contrôléedes crédits financiers sur le marché finan-cier international qui ont servi à couvrirses besoins. Ces crédits ont renforcé les recettes de

la balance des paiements utilisées àpayer, en premier lieu, le service de ladette, puis les dépenses d’importation etdes autres transferts. Certes la dette exté-rieure a augmenté, mais elle est restéedans les limites supportables et maîtri-sables jusqu’à l’explosion de 1988 qui arévélé la vulnérabilité du pays et a faitperdre aux prêteurs et aux autres parte-

naires leur confiance à son égard. L’aggravation de la situation au début

des années 1990 a amené les opérateursà accepter des financements extérieursavec des échéances plus courtes et desconditions plus onéreuses comprenantmême des «sweetners», c'est-à-dire lescommissions supplémentaires, ce qui aalourdi considérablement la dette exté-rieure qui s’est élevée à 31,57 milliards dedollars en 1995 au point où son service aabsorbé presque la totalité des recettesd’exportation. Il a fallu donc faire appel en1994 au Fonds monétaire international età la Banque mondiale qui ont imposé desréformes, lesquelles ont provoqué desbouleversements sans contribuer à amé-liorer, le moins qu’on puisse dire, la situa-tion. La dette extérieure est restée à unniveau élevé en 1997 et 1998 (31,22 et30,47 milliards de dollars). Cette mauvaise expérience ne doit pas

condamner tout recours au crédit exté-

rieur. Elle doit au contraire servir de leçonpour aborder de nouveau cette questiond’une manière méthodique, réfléchie etprudente. Le pays a besoin de finance-ments extérieurs, comme cela a été men-tionné, mais qui doivent servir exclusive-ment à poursuivre la réalisation des infra-structures économiques et sociales, à unrythme plus soutenu, et pour entreprendredes investissements productifs plus sub-stantiels de façon à stimuler les activitéséconomiques et augmenter le taux decroissance. Il est toutefois nécessaire,avant de recourir au crédit extérieur, d’éla-borer une loi qui l’encadre d’une manièretrès stricte et qui fixe ses règles et seslimites. Notre pays a participé au capital de plu-

sieurs institutions financières multilaté-rales telles que la Banque mondiale, laBanque africaine de développement(BAD), la Banque islamique de développe-ment (BID), le Fonds arabe de développe-ment économique et social (Fades), leFonds international de développementagricole (Fida), etc., pour précisémentbénéficier de leur concours en cas debesoin. Ce sont ces institutions qu’il

convient de solliciter en premier lieu enleur soumettant des projets diversifiés.Leur intervention exige la présentation dedossiers complets comprenant les étudesde faisabilité préparées d’une manièresérieuse et exhaustive, la preuve que lesconditions relatives à la bonne exécutiondes projets sont toutes réunies, etc.

La réalisation des projets doit s’effec-tuer dans une transparence totale. Lesfonds ne sont déboursés qu’en fonction del’état d’avancement des travaux et sontsoumis à un contrôle vigilant pour éviter lesmalversations et les opérations de corrup-tion qu’elles combattent. Certains de nosorganismes publics ont été réticents dans lepassé pour utiliser le financement de cesinstitutions sous prétexte qu’ils sont contrai-gnants. A plusieurs reprises, des créditsqu’elles ont accordés à ces organismes ontété annulés parce qu’ils n’ont pas pu êtreutilisés. Il faut donc faire preuve de discipli-ne et de rigueur pour bénéficier d’unemanière efficace et utile des concours desinstitutions en question. En plus de cesfinancements, la mise en place de créditsfournisseurs et de crédits acheteurs adé-quats peut répondre à d’autres besoins. Lerecours au marché financier internationalsera plus difficile et ne devrait intervenirqu’en cas de nécessité. Il faut, d’autre part,souhaiter que la situation financière et éco-nomique du pays ne se détériore pasdavantage pour qu’il ne soit pas obligé defaire appel de nouveau au FMI.

Conclusion Les ressources provenant de l’exporta-

tion des hydrocarbures ont été sensible-ment réduites et celles des réserves dechange et du FRR vont l’être également.Sans invoquer la bonne gouvernance, lesimple bon sens implique qu’il ne faut pasattendre que le pays soit acculé pourengager les actions qui s’imposent. L’austérité, qui se traduit par l’adapta-

tion à cette nouvelle situation et par lesouci d’utiliser d’une manière plus équi-table et plus judicieuse les moyens limitésqui sont disponibles, constitue une solu-tion à retenir. Le crédit extérieur, auquelont eu recours la plupart des pays qui sontdevenus émergents, offre de son côté, s’ilfait l’objet d’une réglementation adéquate,la possibilité d’obtenir sans aléas desfonds supplémentaires nécessaires pourpoursuivre la réalisation d’équipementspublics et d’investissements productifs envue de répondre aux besoins de la popu-lation et d’atteindre un taux de croissanceélevé. La sagesse recommande de ne pas

continuer à présenter l’un et l’autrecomme des épouvantails et de les adopterplutôt en même temps que les autres ins-truments de la politique à mettre en œuvrepour affronter la crise.

B. N.

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Certains de nos organismes publics ont été réticents dans lepassé pour utiliser le financement de ces institutions sousprétexte qu’ils sont contraignants. A plusieurs reprises des

crédits qu’elles ont accordés à ces organismes ont étéannulés parce qu’ils n’ont pas pu être utilisés. Il faut doncfaire preuve de discipline et de rigueur pour bénéficier d’unemanière efficace et utile des concours des institutions enquestion. En plus de ces financements, la mise en place decrédits fournisseurs et de crédits acheteurs adéquats peut

répondre à d’autres besoins.

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Le Soird’Algérie Culture Dimanche 18 octobre 2015 - PAGE 10

[email protected]

La voix off de Viviane Can-das accompagne les trave-lings d’ouverture du filmsur les routes de Constan-tine. Elle lit un extrait d’unelettre d’Yves Mathieu à safemme lorsque soudain uncrissement de pneus et lebruit strident d’une collisionreconstituent l’accident :Yves Mathieu a été percutépar un camion de l’arméealgérienne en 1966.

On s’attend alors à ceque Algérie du possibleprenne la forme d’uneenquête sans concessionsdestinée à élucider les cir-constances troubles de lamort de ce militant antico-lonialiste qui a choisi derester en Algérie et de par-ticiper à l’édification del’Etat indépendant. Or,cette ambition demeurepériphérique dans un filmqui emprunte les schémasles plus classiques pourretracer de manièreexhaustive le parcoursd’Yves Mathieu.

Didactique et riche entémoignages et en imagesd’archives, le documentai-re verse très vite dans lelangage télévisuel enchaî-nant les interviews et den-sifiant, parfois vainement,

la charge informative. Cerécit biographique estrégulièrement entrecoupépar l’approche suggestivede Viviane Candas, dispu-tée entre le désir de réunirun maximum de témoi-gnages sur un père qu’ellea très peu connu, et lebesoin de connaître la véri-té sur sa mort. Néanmoins,on en apprendra beaucoupsur ce militant utopiste etintègre, injustement oubliépar l’Algérie indépendantequi lui doit les décrets surles biens vacants laisséspar les pieds-noirs maissurtout la conception et lathéorisation de l’autoges-tion des domaines agri-coles, une grande idéesocialiste qui fit cependantnaufrage.

Plusieurs acteurs poli-tiques, amis et voisins,témoigneront sur l’idéalis-me et l’intégrité d’YvesMathieu.

L’avocat Jacques Ver-gès le décrit en ces termes: «Il ne savait pas épouserune cause tout en restantlucide», tandis que lesAhmed Ben Bella, Moha-med Bédjaoui, MohamedHarbi et bien d’autres per-sonnalités majeures de cespremières années de l’in-dépendance le considèrentcomme un pionnier et unecheville ouvrière infatigablepour la construction d’uneAlgérie que d’aucunsvoyaient comme le pays detous les possibles.

La réalisatrice va égale-ment s’entretenir avecChérif Belkacem qui auraitconfié à une amie françai-se avoir été au courantd’un assassinat politiquequi se préparait contreYves Mathieu et qu’il nepouvait rien faire pour l’enempêcher.

Or, lorsque VivianeCandas rencontre cet

ancien ministre au momentoù il suivait une chimiothé-rapie au milieu des années2000, il ne lui en dira pasplus et mourra quelquesjours plus tard. On secontentera donc de légèresprésomptions sur l’implica-tion du régime de Boume-diène dans la mort deMathieu et sa fille se gardeprudemment d’afficher sonintime conviction, saufqu’elle nous parle sansplus d’explications d’unepossible prise de contactentre son père et des offi-ciers constantinois quifomentaient un coup d’Etatcontre Boumediène.

Malgré sa pauvreté for-melle et les multiples mal-adresses de sa dramatur-gie, Algérie du possible ale mérite de nous instruiresur une période rarementabordée dans la productiondocumentaire algérienne.

Sarah H.

Voici un petit guide pratique anti-inondations à l’usage detous les maires nuls :

1- L’hiver, c’est la saison des pluies.2- Octobre, c’est encore le début de l’automne.3- La pluie peut tomber à n’importe quel moment de la

journée comme de la nuit.4- Désherber systématiquement tout espace vert le rend

vulnérable à l’érosion et aux éboulements.5- Dans une ville, ce n’est pas comme à la campagne où la

terre absorbe l’eau de pluie et la végétation protège contrel’érosion.

6- Dans une ville, les avaloirs de voirie sont nécessairespour évacuer l’eau de pluie.

7- L’entretien des avaloirs des rues est obligatoire pouréviter les inondations.

K. B. [email protected]

LE COUP DE BILL’ARTDUSOIR

Petit guide anti-inondationsà l’usage des nuls

Par Kader Bakou

INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER(ALGER-CENTRE)Mardi 20 octobre à 18h : Conférence«Le Sahara vu par la France et l'Euro-pe, de l'Antiquité à nos jours» parMichel Pierre, agrégé d'histoire, licen-cié d'histoire de l'art et archéologie,ancien conseiller culturel à l'ambassa-de de France en Algérie. Entrée libre.PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER) Dimanche 18 octobre 2015 : Confé-rences dans le cadre des Journéesnationales de philosophie d’Alger surle théme: «Autrui». Modérateur : Yous-sef Saiah.9h-9h30 : Ahmed Béjaoui : «Commentle cinéma algérien a-t-il abordé laquestion d’autrui ?»

9h30-10h : Débats.10h-10h30 : Leila Tennci : «La philo-sophie et le besoin de l’autre pour réa-liser la paix.»10h30-11h : Débats.11h : Pause-collation. Vente-dédicaced’ouvrages des intervenants11h30-12h : Saïd Djabelkir : «L’imagede l’autre ; entre les programmes sco-laires et la société».12h-12h30 : DébatsMAISON DE LA CULTURE MOU-LOUD-MAMMERI DE TIZI-OUZOUJusqu’au 22 octobre : 14e édition duFestival culturel national du film ama-zigh de Tizi-Ouzou.THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIENMAHIEDDINE-BACHTARZI (ALGER)Lundi 19 octobre à 19h : Concert

«Espania» de l’Orchestre sympho-nique national, sous la direction dumaestro Amine Kouider et avec la par-ticipation de la chanteuse espagnoleRocio Bazan.SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE) Mardi 20 octobre à 19h30 : A l’occasionde la Semaine de la langue italienne dansle monde, l’Institut culturel italien d’Algerorganise, en collaboration avec l’ONCI,un concert sur la chanson italienne desannées 50 à nos jours «Voyage dans lachanson italienne», par DomenicoSeverino & Band.GALERIE D’ART SIRIUS (139,BOULEVARD KRIM-BELKACEM,TÉLEMLY, ALGER)Jusqu’au 5 novembre : «Exposition

d’automne» de l’artiste Moussa Bourdine.CENTRE CULTUREL MUSTAPHA-KATEB (5, RUE DIDOUCHE-MOURAD,ALGER)Jusqu’au 24 octobre : 2e édition del’exposition collective «Trait d’union»,avec la participation d’une vingtained’artistes dont Noureddine Chegrane,Zahia Kaci, Farah Laddi, MadjidGuemroud et Massinissa TiblaliGALERIE ASSELAH (39, RUEASSELAH-HOCINE, ALGER-CENTRE) Jusqu’au 22 octobre : Exposition «LeVillageois» de l’artiste peintre RabahBoufloura. GALERIE EZZOU’ART DU CENTRECOMMERCIAL ET DE LOISIRS DEBAB EZZOUAR (ALGER):Jusqu’au 22 octobre : Exposition

«Comm & Art» de Yasmine Hamaïdia.GALERIE AÏCHA-HADDAD (RUEDIDOUCHE-MOURAD, ALGER)Jusqu’au 22 octobre : Exposition«Rétrospective 1969-2015» deMahieddine Saïdani.GALERIE DES ATELIERS BOUFFÉED’ART (RÉSIDENCE SAHRAOUI, LESDEUX BASSINS, BEN-AKNOUN, ALGER)Jusqu’au 31 octobre : Exposition- ventede peintures de l’artiste Moncef Guita. PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER)Le palais de la culture Moufdi-Zakariainforme le public que les inscriptions(2015-2016) à la Bibliothèque d’étudeset à la Bibliothèque de jeunessedébuteront le 6 octobre et setermineront le 8 novembre 2015.

ALGÉRIE DU POSSIBLE PROJETÉ À ALGER

Portrait d’une époqueRéalisé par Viviane Candas,fille du militant anti-impé-rialiste Yves Mathieu, le filmdocumentaire Algérie dupossible, la révolution d’YvesMathieu a été projeté jeudi àla Cinémathèque d’Alger enprésence de la réalisatrice.

L a 20e édition des Journées théâ-trales de Koléa, qui se dérouleradurant la période allant du 22 au

26 de ce mois d’octobre, donnera lapriorité aux représentations théâtrales,mais aussi aux expositions évoquantl’historique des activités théâtralesalgériennes, professionnelle et ama-teur, élaborées sur la base desarchives personnelles et officielles,mais aussi celles spécifiques prove-nant du Théâtre national algérienMahieddine-Bachtarzi.

Ainsi, le programme établi pourcette édition comprend diversesreprésentations, notamment en soi-

rées, représentant des troupes prove-nant de plusieurs wilayas.

Parmi les invités présents figure-ront les ateliers de formation animéspar des spécialistes qui ont fait leurspreuves dans le domaine théâtral.

A cette occasion, le public conviéverra la participation de metteurs enscène de renom à l’instar de BelgacemAmar, de l’éminent Djamel Ben Saberde Mostaganem et du dramaturge You-cef Taouint. Cette 20e édition se dérou-lera à la maison de la culture Ahmed-Aroua de Koléa et à la salle de confé-rences de l’APC réquisitionnées pour lacirconstance, conformément au pro-

gramme retenu par le bureau d’organi-sation de ces journées théâtrales. Lepublic sera donc convié à admirer plu-sieurs spectacles présentés par les for-mations du TTO d’Oran, ainsi que celledu TTO de Miliana, puis celle de Chlef,en l’occurrence l’association Les Amisdu théâtre et l’association théâtraleBencheneb de Médéa.

On verra aussi les jeunes acteursde l’association Fikra de Tipasa, puisceux de l’association Tedj El-Founounde Fouka, le Mouvement théâtral deKoléa et la troupe El-Besma de BouIsmaïl.

Houari Larbi

20e ÉDITION DES JOURNÉES THÉÂTRALES À KOLÉA

Riches activités

U n total de 23 films sont enlice pour l’Olivier d’or, laplus haute distinction du

Festival culturel national annueldu film amazigh (FCNAFA) quise tiendra du 17 au 22 octobredans la wilaya de Tizi-Ouzou.Cette sélection de films pour la14e édition du FCNAFA, placéesous le thème «Histoire et terroir: un passé pour l’avenir», com-porte 6 films dans la catégorielongs métrages, 10 courtsmétrages, 4 documentaires et 3films d’animation. La cérémonied’ouverture de ce festival devaitavoir lieu hier samedi au théâtrerégional Kateb-Yacine en pré-sence du ministre de la Culture.Elle devait aussi être marquéepar le vernissage d’une exposi-tion sur «Les 50 ans du cinémaalgérien» réalisée par l’associa-tion Lumière, la projection d’unfilm sur les événements du 17Octobre 1961, la présentationdes affiches des films en compé-tition. Pour le film d’ouverture,les organisateurs ont opté pourle long métrage Fadhma n’Sou-mer de Belkacem Hadjadj. Lamaison de la culture Mouloud-Mammeri et la Cinémathèquesont les principaux sites retenuspour la diffusion quotidienne desproductions en lice, tout au longdu festival, de 14h à 20h. Outrele volet compétition, le program-me de cette 14e édition duFCNAFA comporte des journéesd’études sur «Le cinéma ama-zigh, bilan et perspectives à l’èredes technologies de l’information

et de la communication» et «Lesconditions de relance du cinémaalgérien». Dans la catégorie«Regards sur le cinéma algé-rien», il est programmé la diffu-sion à la Cinémathèque et à l’an-nexe de la maison de la culture àAzazga une série de films dontLa colline oubliée d’Abderrahma-ne Bouguermouh, La batailled’Alger de Gillo Pontecorvo,Arezki l’Indigène de Djamel Ben-deddouche, L’Oranais de LyesSalem, Tahia Ya Didou de Moha-med Zinet et Echebka de GhoutiBendeddouche.

Quatre ateliers sur lesmétiers du cinéma «De l’imageau son, en passant par le monta-ge» encadré par Sonia Ahnou,«La lecture du cinéma» encadrépar Massinissa Ould Oulhadj,«Les Manga» encadré pas l’éco-le Z-link et «Projets cinéma»,encadré par des membres duFonds de développement del'art, de la technique et de l'in-dustrie cinématographiques(Fdatic) sont également au pro-gramme et se tiendront à labibliothèque de la maison de laculture Mouloud-Mammeri. Unprogramme ciné-village a ététracé au titre de ce festival etcomporte des projections defilms dans les daïras de Draâ El-Mizan, Larbaâ n’Ath-Irathen,Bouzguène, et Tigzirt.

La cérémonie de clôture et deremise de prix aux lauréats auralieu à 18h à la salle de spectaclede la maison de la culture Mou-loud-Mammeri.

FESTIVAL DU FILM AMAZIGH

Une vingtaine de filmsen compétition

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La victoire à domicile du MCAlger face à la JS Kabylie (3-1)vendredi en ouverture de la 8e

journée du championnat deLigue 1 de football constitueun nouveau départ pour le clubde la capitale dont les joueursdevront améliorer leur jeu col-lectif, a estimé le nouvel entraî-neur de l'équipe, Meziane Ighil.

«Cette victoire est très importantedans la mesure où elle va permettre àl'équipe d'amorcer un nouveau départ,puisqu'elle est intervenue dans uncontexte très difficile pour les joueursque j'ai trouvé très affectés sur le planmoral», a déclaré Ighil à l'APS à l'issuede la rencontre.

Le MCA, qui restait sur une défaiteà domicile contre le nouveau promu leDRB Tadjenanet, a fait face à la colèrede ses supporters présents en forcedans ce «classico». L'ouverture duscore par la JSK en première période aenfoncé davantage les coéquipiersd'Amir Karaoui.

«On a présenté une copie très mau-vaise en première période. Je com-prends l'attitude des joueurs qui étaientbloqués sur le plan psychologique,cependant, ils ont très bien réagi auretour des vestiaires après le discoursque je leur ai prononcé pendant lapause-citron», a ajouté l'ancien sélec-tionneur national. Ighil a pris place sur

le banc de touche malgré le fait den'avoir dirigé aucune séance d'entraî-nement de sa nouvelle formation, vuqu'il n'avait signé que mercredi soncontrat qui dure jusqu'à la fin de sai-son. Sa première sortie avec le Doyenlui a permis de faire son premierconstat sur ses joueurs, et par lequel ila notamment remarqué que les siensauront besoin d'améliorer leur jeu col-lectif, a-t-il fait remarqué.

Outre cet aspect à travailler, l'ex-dri-ver du NA Hussein-Dey compte énor-mément sur l'état d'esprit de son grou-pe en instaurant la discipline et aussi

en inculquant le sens de la solidarité àses joueurs, «deux conditions fonda-mentales pour la réussite d'une équi-pe», selon Ighil. Invité à s'exprimer surles chances de son équipe de jouer lacarte du titre comme exigé par le prési-dent du club Achour Betrouni, le suc-cesseur du Portugais Artur Jorge aestimé que le Mouloudia, provisoire-ment deuxième au classement, a«théoriquement tous les atouts» pourpostuler au trophée de champion.«Seulement, il faudra redoubler lesefforts pour améliorer davantage nosprestations», a-t-il conseillé.

JS KABYLIE

Bijotat déplore la «naïveté» de

ses joueursL'entraîneur de la JS

Kabylie, Dominique Bijotat, adéploré la «naïveté» de sesjoueurs qui leur a coûté ladéfaite face au MC Alger (3-1),vendredi au stade Omar-Hamadi de Bologhine (Alger)en ouverture de la 8e journéedu championnat de Ligue 1,promettant de «revoir cer-taines choses» dans l'équipe.«C'est un match que nous nedevions pas perdre vu notredomination en première mi-temps que nous avons terminée ànotre avantage, nous aurions même pu sceller le sort de la partielors de cette période au vu des occasions nettes ratées à causede la naïveté de mes joueurs», a déclaré Bijotat à l'issue dumatch.

«J'ai remarqué un relâchement sensible au sein du groupedepuis trois jours, et il semble qu'ils n'ont pas pris en considéra-tion mes alertes, et aujourd'hui nous payons tout cela cash», a-t-il regretté.

Après cette défaite, les Canaris voient leur série de quatrerencontres sans défaites stoppée. Ils sont scotchés provisoire-ment à la 9e place avec 8 points en attendant la suite de la 8e jour-née programmée pour la fin de cet après-midi. «Il faut vite se res-saisir au risque de retomber dans nos travers. Je me dois aussid'opérer des changements au sein de mon effectif, car certainsjoueurs n'ont pas donné satisfaction dans ce match», a encoreprécisé Bijotat qui avait succédé à Mourad Karouf après deuxjournées de championnat.

Le Soird’Algérie Dimanche 18 octobre 2015 - PAGE 11Sports

LE MC ALGER REMPORTE LE CLASSICO

Ighil compte améliorerle jeu collectif

Paradou et Eulmis voyagent bienInattendues sont ces victoires des Algérois du Paradou et

des Mouloudéens d’El Eulma hors de leurs bases.

Une première en déplacement !C’est la première victoire du Mouloudia d’El Eulma et du

Paradou en déplacement et elles ont été acquises avecbrio.

Une journée très prolifiqueEuphoriques l’ont été les attaquants en cette étape avec

la bagatelle de 21 buts inscrits, faisant de cette huitième jour-née, la journée la plus prolifique de cette saison en ce palier.Avec le déroulement du match entre Béjaïa et Médéa, cerecord pourrait tomber.

Un joueur se fait… un cadeau d’anniversaireFêtant son anniversaire, vendredi dernier, Souibah du

Paradou s’est offert un cadeau face à la formation desChaouïa en scorant à deux reprises.

Quels buteurs !Il est l’œuvre du joueur de l’AS Khroub Djahel. Cependant,

il faut se demander si ce joueur a reçu, comme le veut la tra-dition, le ballon du match. Il y a aussi Souibah du Paradou etManceur de Aïn Fekroun qui ont réalisé chacun un doublé.

Le challenge des buteurs s’emballeUn trio est en tête du challenge des buteurs avec quatre butschacun. Il s’agit de Belgherbi (ABS), de Djahel (ASK) et deMansouri (CRBAF ). Derrière ce trio se positionnent 7 joueursavec 3 réalisations chacun.

Que du rouge !C’est la couleur des cartons que les Saïdéens Laribi et

Seddiki ainsi que le Chélifien Tatem ont reçus et ont été invi-tés par là même à aller prendre leurs douches avant leurscoéquipiers.

Une autre passation de témoin pour le bonnet d’âneAprès avoir occupé en solo la lanterne rouge, la formation

de Aïn Fekroun l’a cédée à Béjaïa qui l’occupe en solo maistout en espérant s’en dégager à la faveur de son match retardqu’elle devait jouer hier.

JSM BÉJAÏAGuellati promet une solution

«au litige avec Saïghi»Après la décision de la Fédération algérienne de football (FAF) d’interdire

plusieurs clubs de recrutement durant la prochaine période des transferts (mer-cato hivernal), dont la JSM Béjaïa, Guellati Zahir, 2e vice-président du CSA-JSMB, devenu président intérimaire depuis la démission du Dr Ider, tient à ras-surer les supporters de la JSM Béjaïa quant à la possibilité du club de recruterpendant le prochain mercato. «Nous avions reçu une correspondance de la partde la commission de résolutions des litiges de la Ligue de football professionnel,qui nous a informés du dépôt d’un dossier de la part d’un ex-joueur du club, àsavoir Abderrahmane Saïghi, au niveau de la CRL. La FAF nous interdit derecruter si cette situation n’est pas réglée au niveau de la commission de réso-lutions des litiges. Je tiens à rassurer nos supporters en les informant que nousallons trouver la solution à ce petit problème et que nous serons obligés derégler cette dette qui a été laissée par l’ancienne direction», a-t-il indiqué sur lesite officiel du club avant de rassurer sesfans : «La JSMB pourra recruter lors de la prochaine période d’enregistrement.»

Ah. A.

Faits et stat’s par Hamid C.Faits et stat’s par Hamid C.

LIGUE 2 MOBILIS (8e JOURNÉE)

Les Belabbésiens prennent le large

FOOTBALL

Les individualités à l’image de Hachoud doivent contribuerà améliorer le jeu collectif.

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C’est le premier constatqui se dégage après cettehuitième étape de cet exerci-ce de la «Ligue 2 Mobilis»qui se joue en trois journées.Le deuxième a trait à l’intro-nisation de deux nouveauxdauphins et le troisième faitest lié à un regroupement de9 équipes alors que le faitsuivant évoque cette zonerouge où un remue-ménageprend forme.

Comme c’était prévisible,les Belabbésiens, en évo-luant chez eux, n’ont pas ratécette opportunité pour «faired’une pierre deux coups» ens’imposant certes devant lesHadjoutis mais après avoirsué. Malgré tout, à la faveurde cette précieuse victoire etla chute inattendue de l’en-semble de Bordj en déplace-ment, les protégés d’El-Moez

s’assurent une sacrée avan-ce de trois longueurs qui leurprocurera sans doute unecertaine sérénité pour lasuite des événements. Parcontre, les Bordjiens ontdérouté complètement leursfans en chutant lourdementau stade «Abed-Hamdani»du Khroub face aux locauxqui se sont vraiment déchaî-nés.

N’ayant pas perdu depuisle match du 28 août dernier,le Chabab se fait dépasserpar les Batnéens et lesChélifiens qui se sont rache-tés de leurs précédentsratages en s’imposant diffici-lement sur leurs terrains, res-pectivement face aux garsd’Arzew et de Saïda. Eneffet, les Auréssiens ontattendu les temps morts pours’imposer alors que les

Chélifiens ont attendu laseconde période de jeu pourrenverser la vapeur aprèsavoir été menés au score endébut de match. Il est vraique les visiteurs étaient eninfériorité numérique aprèsl'expulsion de deux joueurs.Dans ce ventre mou du pelo-ton, plusieurs formations s’ytrouvent en embuscade.D’abord les Khroubis qui,malgré leur éclatante victoiredevant les Bordjiens, dérou-tent leurs fans avec leursrésultats en dents de scie.

Ensuite les Skikdis éton-nants nouveaux promus sesont fait surprendre chez euxpar les Eulmis qui semblentreprendre du poil de la bêtedepuis la venue du coachNoureddine Saâdi. Il ne fautpas oublier de mettre enexergue la belle remontée

des Algérois du Paradou,marquée par cette deuxièmevictoire de suite obtenue, s’ilvous plaît à Oum-El-Bouaghidevant des locaux en pertede vitesse. Quant à la terriblezone rouge, elle est marquéepar la sortie d’Aïn Fekroun àla suite de son précieux etlarge succès aux dépens desgars de Bou-Saâda. Parcontre, il y a la présence deformations qui n’y étaient pasauparavant et nous pensonsà l’US Chaouia et à la JSMBéjaïa. Les Béjaouis ont uneopportunité de s’en sortir à lafaveur de leur match enretard qu’ils devaient dispu-ter hier alors que lesHadjoutis y resteront scot-chés, eux qui ont collection-né trois défaites sur leursquatre dernières rencontres.

H. C.

MO BÉJAÏA

Boukria out deux semainesBlessé lundi dernier lors du match retard face à l’USM

Alger, comptant pour la 6e journée de championnat de laLigue 1 Mobilis, le défenseur latéral gauche du MOBéjaïa, Lyès Boukria, devra s’éloigner des terrains pen-dant deux semaines.

Ah. A.

COUPE D’ALGÉRIE :DERNIER TOUR

RÉGIONAL D’ALGER

Tirage au sort le 21 octobreLa ligue régionale de football d’Alger annonce

que le tirage au sort du 4e et dernier tour régionalde la Coupe d’Algérie aura lieu ce mercredi 21octobre à 14h au siège de la LRFA. Les clubsconcernés sont : la JSM Béjaïa – le Paradou AC– la JSM Chéraga – l’USM Chéraga – le RCKouba – l’IB Lakhdaria – le RC Boumerdès – l’USBéni Douala – la JS Azzazga – l’ES Ben Aknoun– l’ES Azeffoun – l’EC Oued Smar – le NR DélyIbrahim – le MB Bouira – le RC Bordj El-Kiffan etle WR Bordj Menaiel.

Huit clubs seront qualifiés pour les 32es de fina-le qui verra l’entrée en lice des clubs de la Ligue1, programmés, pour rappel, pour les 18 et 19décembre prochain.

Ah. A.

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Les prévisions émises avant lesmatchs de ce mois d’octobre pla-çaient les Verts à la 21e position,soit moins bien que lors du classe-ment de septembre dernier (19e).La défaite face à la Guinée puis lavictoire étriquée devant le Sénégalont pesé dans la balance : letableau final du mois prochaindont la publication est prévue le 5novembre classera la sélectionalgérienne au 26e rang mondial.

Mohamed Bouchama - Alger (LeSoir) - C’est le site spécialisé (www.foot-ball-rankings.info) qui a rendu publiquesses prévisions finales concernant le pro-chain classement Fifa. Un classement quidevrait connaître de nombreux chambou-lement notamment au sommet avec l’in-tronisation de la Belgique (3e en sep-tembre) en tête du tableau devantl’Allemagne (2e en septembre) etl’Argentine, l’ex-leader. Le top 10 a vu lasortie des Pays de Galles qui a perdu 7places (désormais 15e) alors que le Chili,auteur de deux succès durant les qualifi-cations sud-américaines pour le Mondial-2018 a gagné 4 rangs pour se retrouver5e, derrière le Portugal (4e depuis sep-tembre dernier) et devant l’Espagne, laColombie (-2), le Brésil (-1), l’Angleterre(+1) et l’Autriche (+1).

Le top 20, lui, va connaître deuximportantes entrées. Il s’agit de l’Uruguayqui passe de la 20e place à la 12e positionmais surtout de la Turquie qui gagne 19places (18e mondiale au lieu de 37e enseptembre). La Bosnie-Herzégovine (20e)et l’Equateur (21e) sont les deux autres

grands bénéficiaires dans le prochainclassement mondial (+10).

La Côte d’Ivoire nouveauleader africain

De tels chamboulements devaient iné-luctablement peser sur la suprématie afri-caine. L’Algérie, leader du football africaindepuis juin 2014 (elle était 22e mondiale),recède la tête du podium à la Côte d’Ivoirequi n’a perdu qu’un petit rang (22e au lieude 21e le mois dernier). Désormais, leschampions d’Afrique (900 points,-16points) en Guinée équatoriale comptentsix places d’avance sur l’Algérie (872points,-55 points). Les deux sélectionssont suivies par le Ghana (31e, -6 places),le Cap-Vert (32e,+9), la Tunisie (39e,-3), leSénégal (40e,-2), le Nigeria (51e,+1), leCameroun (52e,-4), le Congo (53e,-4),

l’Égypte (56e,-6), la RD Congo (58e,+2), laGuinée (60e,-5) , le Mali (61e,+1), laGuinée équatoriale (68e,-1), la Zambie(69e,+2), l’Afrique du Sud (75e,-2), le Togo(81e,-1), le Liberia (86e,+9) le Maroc (92e, -15) et le Rwanda (95e,-2). Comme on leconstate, le top 20 africain brille par larégression des équipes africaines sur leconcert international. Hormis le Cap-Vert,la RDC et le Liberia, les autres sélectionsde ce palier ont perdu des points et desrangs dans le classement mondial. Cettetendance baissière est la conséquencelogique de la manière de gérer les datesFifa par les équipes de la zone CAF.L’Algérie, à titre d’exemple, a rarementdisputé par le passé deux matchs ami-caux durant la trêve internationale. Celle-ci obligeait, par contre, les Verts à livrerdeux rencontres officielles.

Dans ce registre, le Burkina Faso,finaliste de la CAN-2013, aura été lasélection qui a le plus dégringolé dans ceclassement (96e, -20). La lourde défaite,en amical le 9 octobre à Troyes (France)face au Mali (1-4) et l’annulation du testface au Congo (programmé à Créteil,France) ont grandement contribué à lachute de l’équipe de Gernot Rohr.

A signaler que les adversaires de l’ENalgérienne dans les éliminatoires de laCAN-2017 et le second tour zonal pour leMondial-2018 sont tous hors du top 100.La Tanzanie, premier obstacle sur le che-min des Algériens pour Russie-2018,occupe la 135e (+1), tandis que lesconcurrents pour Gabon-2017 se présen-tent comme suit : l’Ethiopie est 120e (-12),le Lesotho 147e (-7) et les Seychelles 189e(-5).

M. B.

Le Soird’Algérie Dimanche 18 octobre 2015 - PAGE 12Sports

ELLE RECULERA DE 7 PLACESDANS LE PROCHAIN CLASSEMENT FIFA

L’Algérie 26e, la Côte d’Ivoirenouveau leader en Afrique

TURQUIEPremière titularisation deM'Bolhi en championnatLe gardien de but algérien, Raïs M'Bolhi, a été aligné d'en-

trée pour la première fois en championnat de première divisionde football en Turquie à l'occasion de la rencontre en déplace-ment de son équipe Antalyaspor face à Bursaspor, hier après-midi dans le cadre de la 8e journée.

M'Bolhi avait rejoint Antalyaspor aux ultimes jours du mer-cato d'été. Il a joué un seul match jusque-là avec sa nouvelleéquipe comptant pour la Coupe locale.

Le portier de 29 ans portait les couleurs de la formationaméricaine de Philadelphia qu'il avait rejoint après le Mondial-2014. Mais il s'est retrouvé dans l'obligation de quitter cetteéquipe après être sorti des plans de son entraîneur.

La situation difficile qu'avait vécue M'Bolhi aux Etats unis luia coûté également d'être écarté de l'effectif de la sélectionalgérienne depuis la précédente Coupe d'Afrique 2015 dispu-tée en janvier et février derniers en Guinée équatoriale.

ÉMIRATS ARABES UNISBelfodil 2e au classement

des buteursL'international algérien, Ishak Belfodil, est monté à la

deuxième place au classement des buteurs du championnatde football aux Emirats arabes unis à la faveur du but marquélors de la victoire de son équipe Bani Yas sur le terrain desEmirats club (3-0), vendredi en ouverture de la 5e journée del'épreuve.

Belfodil a porté à quatre son capital but, alors que les deuxco-premiers au classement des buteurs, les Argentins Larrivey(Bani Yas) et Taglabue (Al-Wahda) en ont marqué six.

L'attaquant de 23 ans avait rejoint le club émirati l'été der-nier après la résiliation de son contrat avec Parme, déclaré enfaillite et relégué de la Série A italienne en division inférieure.

Le transfert du joueur formé au FC Lyon (Ligue 1, France)n'a pas été apprécié par l'entraîneur de la sélection algérienne,Christian Gourcuff, qui a indiqué dernièrement avoir souhaitéque son capé opte plutôt pour un club européen.

Depuis qu'il est aux Emirats, Belfodil est écarté des plansdu sélectionneur national qui ne l'a pas utilisé face au Lesotho,la Guinée et le Sénégal. Il compte 13 sélections pour deux butsinscrits.

FOOTBALL

Les Verts reculent de sept places.

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Le dessous de tableest-il le geste tech-nique imparable pourorganiser une Coupedu monde de football?Après les accusationsdu Spiegel sur l'attri-bution de l'édition2006 à l'Allemagne,c'est sur la quasi-tota-lité des Mondiaux,récents ou à venir, quele doute plane désor-mais.

Cette nouvelle affairealourdit encore plus l'ambiancede soupçon qui pèse sur laFifa: l'instance suprême dufoot mondial est ébranléedepuis fin mai par un intermi-nable scandale de corruption,visée par des enquêtes desjustices suisse et américaine,et fait l'objet d'accusations tousazimuts. Son président démis-sionnaire Joseph Blatter a étésuspendu pour 90 jours, demême que le principal préten-dant à sa succession, leFrançais Michel Platini, en rai-son d'un versement controver-sé de 1,8 million d'euros dupremier au second. La Fifaréunira mardi un comité exécu-tif d'urgence qui, outre lesaffaires déjà en cours, auradonc sur les bras ce nouveaudossier allemand.

«Le Mondial-2006 a-t-il étéacheté ?» Cette question barresamedi la Une du quotidien leplus lu d'Allemagne, Bild, etl'ensemble de la presse dupays se la pose également.Au centre de ces interroga-tions, les accusations portéesvendredi par l'hebdomadaireDer Spiegel. Il affirme quel'Allemagne a acheté des voixau sein de la Fifa pour rempor-ter l'organisation de la compé-tition, via une caisse noire. Elleaurait été constituée grâce àun prêt de 10,3 millions defrancs suisses (6,7 millions

d'euros selon les cours del'époque) de l'homme d'af-faires suisse d'origine françai-se Robert Louis-Dreyfus, alorspatron d'Adidas et aujourd'huidécédé.

«Conte d'été»Des accusations «totale-

ment sans fondement», s'estinsurgée la Fédération alle-mande (DFB), qui rejette «fer-mement» toute irrégularité.Elle a cependant reconnuqu'un versement de 6,7 mil-lions d'euros avait été fait à laFifa en avril 2005, sans lienselon elle avec le Mondial. LaDFB dit avoir découvert l'exis-tence de ce versement à l'oc-casion d'un examen internelancé ces derniers mois, dansle contexte du scandale de laFifa. Cette somme «aurait puêtre utilisée pour autre choseque le but initial» (un program-me culturel de la Fifa), indiquela Fédération de façon ellip-tique, tout en assurant que «lepaiement n'était pas lié à l'attri-bution (du Mondial-2006),effectuée près de cinq ans plustôt». En Allemagne, le chocdépasse le simple cadre dufoot : le Mondial reste dans lamémoire collective comme le

plus grand événement depuisla chute du Mur de Berlin en1989, ce qui lui a valu le sur-nom de «conte d'été». Si lesrévélations du Spiegel étaientavérées, ce «conte d'été»aurait «à l'avenir la mêmeréputation qu'une voiture die-sel Volkswagen», prévient lequotidien SüddeutscheZeitung, en référence au scan-dale des moteurs truqués duconstructeur automobile quiécorne l'image de l'Allemagne.

D'autant qu'un autre monu-ment national pourrait souffrirde cette affaire : l’ex-joueurFranz Beckenbauer, qui futpatron du Comité d'organisa-tion du Mondial-2006.

Mondial-2026 suspenduBien avant que ces doutes

n'émergent sur le Mondial-2006, ce sont déjà des soup-çons de corruption pour l'attri-bution des Mondiaux 2018(Russie) et 2022 (Qatar) quiont déclenché la tempête judi-ciaire autour de la Fifa.

Les conditions de ces attri-butions font l'objet d'uneenquête de la justice suisse,ouverte après une plainte de laFifa elle-même. Des actifsfinanciers ont été saisis et destransactions suspectesconcernant 121 comptes sontexaminées, a indiqué mi-sep-tembre le procureur suisse,Michael Lauber.Parallèlement, la justice améri-caine enquête sur de présu-més pots-de-vin qui auraientlargement circulé au sommet

du foot mondial depuis 25 ans.A la base de ces accusations,les confessions d'une «taupe»,l'Américain Chuck Blazer : cetex-cacique de la Fifa a recon-nu avoir touché des pots-de-vin du Maroc et de l'Afrique duSud dans le cadre de l'attribu-tion des Mondiaux-1998 (fina-lement organisé par la France)et 2010.

Le Mondial sud-africain de2010 est au centre d'un autrerebondissement du scandaleà la Fifa. Dix millions de dollars(9,1 M EUR) venant d'Afriquedu Sud ont été transférés en2008 par la Fifa sur descomptes gérés par l'un de sesvice-présidents de l'époque, leTrinidadien Jack Warner,aujourd'hui mis en cause par lajustice américaine. La Fifacomme l'Afrique du Sud ontcatégoriquement nié toute irré-gularité, mais le tollé suscitépar ces révélations le 2 juin aconduit Blatter à annoncer sadémission quatre jours aprèssa réélection.

Son ex-numéro 2, leFrançais Jérôme Valcke, a luiété limogé le 17 septembre,après avoir été accusé d'êtreimpliqué dans une affaire derevente de billets au marchénoir lors du Mondial-2014 auBrésil. Face à l'accumulationdes soupçons sur l'organisa-tion de sa compétition-reine,regardée tous les quatre anspar des milliards de téléspec-tateurs dans le monde, la Fifaa décidé en juin de suspendrel'attribution du Mondial-2026.

BASKET-BALL :CHAMPIONNAT D’ALGÉRIEInstauration d’une licence à trois ans pour les séniorsA une semaine du coup d’envoi de la nouvelle saison de

basket-ball de la superdivision A, M. Rabah Bouarifi, présidentde la Fédération algérienne de basket-ball (FABB), nousapprend que la fédération a instauré, dès cette saison, unelicence valable trois ans pour chaque joueur de la catégoriesénior des différents paliers. «A partir de cette saison, aucunjoueur sénior ne peut changer de club sans la libération deson club employeur. C’est une manière de protéger les clubsformateurs et de remettre de l’ordre dans la discipline», nousa déclaré M. Bouarifi.

Ah. A.

Deux stages de formationpour les entraîneurs de jeunes

catégories à SouidaniaDans le cadre de la convention de partenariat avec la

Fédération française de basket-ball (FFBB), la Fédérationalgérienne de basket-ball (FABB) a organisé, du 15 au 17octobre courant, deux stages de formation pour les entraî-neurs de jeunes catégories et les arbitres au centre deséquipes nationales de Souidania (Alger). Ces stages auxquelsont pris part 65 entraîneurs et 70 arbitres-commissaires tech-niques ont été animés par deux experts de la FFBB.

Ah. A.

Le Soird’Algérie Dimanche 18 octobre 2015 - PAGE 13Sports

LA FIFA À L’HEURE DU DÉBALLAGE

Encore un Mondial empoisonnépar le soupçon

HANDBALL : CHAMPIONNATNATIONALE 1 MESSIEURS

(3e JOURNÉE)

Le CRBEE et la JSK dominentProfitant du repos des pensionnaires de la division

«Excellence» messieurs, ceux de la «Nationale 1» ont occupéle haut de la scène handballistique pour animer la troisièmeétape aller de leur exercice. A la lecture des résultats enregis-trés, il y a lieu de mettre en exergue l’étalement du peloton avecdeux solides formations en tête alors que deux ensembles n’ar-rivent pas à suivre le rythme du peloton. Avec un tonitruantdémarrage, les Canaris et les Algérois du Centre ont enregistréleur troisième victoire de suite, respectivement face aux gars dela JS Arzew et d’Aïn Tedlès, occupant par là-même, conjointe-ment le fauteuil de leader. Cependant ces deux chefs de filesont talonnés par un groupe de poursuivants aux dentslongues. En effet, sur le podium se positionne le Chabab d’ElHarrouch qui s’est imposé chez lui devant le Sept algérois duNADIT qui subit sa troisième défaite en se retrouvant bon der-nier. Plus bas, un quatuor s’y trouve en position d’embuscade.Il y a El-Biar qui était exempt, ensuite Barika qui a pris lemeilleur sur le nouveau promu El-Madania, l’ES Arzew qui abattu Maghnia et enfin l’ES M’sila qui est revenu de son voyagede Djemila en vainqueur. Au milieu du tableau, six formations setiennent dans un mouchoir de poche. Mais les plus malheureuxsont les équipes du NADIT et de l’O Maghnia qui n’ont pasencore débloqué leur compteur-points.

H. C.

RésultatsCRBEE Alger-Centre - GB Aïn Tedles 26 - 24JS Kabylie - JS Arzew 23 - 21R. El Harrouch - NADIT Alger 21 - 20ES Arzew - O. Maghnia 23 - 21AB Barika - IRB Madania 35 - 20NRB Djemila - ES M’sila 27 - 28WO Rouiba - O. M’sila 22 - 22HBC El-Biar : exempt

Classement Pts J1 .CRBEE Alger-Centre 6 3- JS Kabylie 6 33 .CR. El Harrouch 5 34 .HBC El-Biar 4 2 - AB Barika 4 3 - ES Arzew 4 3 - ES M’sila 4 38 .NRB Djemila 2 3- JS Arzew 2 3- O. M'sila 2 311. GB Aïn Tedlès 1 3- IRB Madania 1 3- WO Rouiba 1 214. NADIT Alger 0 3- O. Maghnia 0 2

COUPE D'AFRIQUE DES CLUBSVAINQUEURS DE COUPE 2016

Ce sera à Hammamet, en TunisieLa Coupe d’Afrique des clubs vainqueurs de coupe aura lieu

dans la ville tunisienne de Hammamet. En effet, la Fédérationtunisienne de handball (FTHB) a donné son feu vert à ce clubpour organiser cette prochaine édition durant le mois d'avril2016, selon la FTHB. Avant l’entame de cette compétition, laSupercoupe d'Afrique, qualificative pour le Mondial des clubss’y déroulera. En outre, la Confédération africaine de handball(CAHB) a confié au Mali l'organisation au mois de septembre2017 les championnats d'Afrique juniors et cadets, qualificatifspour le Mondial-2017.

H. C.

FOOTBALL

Blatter a-t-il été soudoyé par le Kaiser ?

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Le cycliste algérien Adil Barbari a ter-miné à la 9e place de la seconde étape,tenue vendredi, du Tour internationalcycliste «Chantal Biya» (du 14 au 18octobre). Cette étape, courue sur 155,3kilomètres Yaoundé et Ebolowa, a étéremportée par le Camerounais ClovisKamzong Abessolo qui a couvert la dis-tance en 3h 41'13'' (moyenne de 42,12km/h). Le Camerounais a devancé MihkelRäim (Team Pro Immo Nicolas Roux) etAnass Aït El Abdia (Maroc).

Clovis Kamzong Abessolo devient dumême coup le nouveau leader de l'épreu-ve camerounaise. Les Algériens NassimSaïdi, Mansouri Abderrahmane,Abderrahmane Bechlaghem (-35’’),Azzedine Laâgab (-57’’) et AbdelkaderBelmokhtar (-4’02’’) ont terminé respecti-vement 13e, 15e, 25e, 34e, 52e.

Barbari qui affichait un retard de 16secondes sur le premier avait conclu lapremière étape, jeudi, en deuxième posi-

tion. Cette étape, courue sur une distan-ce de 112,5 km en boucle autour du stadeannexe de Bépanda dans le 5e arrondis-sement de Douala, a valu à l’Algérien untemps de 2h 31'03". Le représentant algé-rien était devancé par le vainqueur del'étape l'Estonien Mihkel Räim de l'équipe«Team Pro Immo Nicolas», crédité dumême temps ainsi que de l'autre Algérien,Nassim Saïdi, arrivé 3e de cette étape.

A l’issue de la seconde étape, Barbarioccupait la 3e position au classementgénéral à 16 secondes du CamerounaisClovis Kamzong Abessolo qui a couvertles 267,8 km en 6h12'16'' ainsi que MihkelRäim (même temps que l’Algérien). Latroisième étape courue hier consistait àparcourir le tracé entre Zoétélé etMeyomessala en passant parSangmélima. La dernière étape, aujour-d’hui, partira de Sangmélima pour leBoulevard du 20-Mai de Yaoundé.

Au classement par équipes, l’EN algé-

rienne drivée par Hamza Malek était entête à l’issue de la première étape avec untemps de 7h 33'09". Le classement à l’is-sue de la seconde étape n’était pas enco-re disponible à l’heure où nous mettonssous presse. La présence en force descyclistes marocains dans les premièresloges pourrait en tout cas changer le clas-sement de ce 15e Tour international mar-qué par la participation de douze (12)clubs et sélections (locaux et étrangers). Ils’agit de : CK Banska Bystrica(Slovaquie), de la sélection Auvergne deFrance, de Team Immo Nicolas Roux deFrance, de Meubles Descartes LoupSport (Suisse), de Global Cycling deHollande pour l’Europe, des sélectionsafricaines de Côte d’Ivoire, du Maroc,d’Algérie, du Gabon et du Rwanda et,enfin, des équipes nationales A et B duCameroun. L’Égypte, annoncée au départde cette édition, a fait faux bond.

M. B.

CYCLISME : GRAND PRIX CHANTAL BIYA (2e ÉTAPE)

Seul Adil Barbari brille…

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

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[email protected]

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Votre dernière analyse desang montre un taux decholestérol un peu élevé ?Des changements de modede vie et des alimentsprotecteurs peuvent vouspermettre de l’équilibrernaturellement.Il est recommandé de ne pasdépasser 2,5 g/l pour lecholestérol total, et surtout1,9 g/l pour le LDL, le«mauvais cholestérol» (1,6 g/lsi on a des facteurs de risquetype tabagisme, hypertension,surpoids...).

Vous êtes au-dessus ?

Bouger 30 minutes par jourUne activité modérée (vélod’appartement, marcherapide, natation...) diminue lemauvais cholestérol au boutde 15 jours. Ces résultatssont équivalents que l’onpratique une demi-heurechaque jour ou une heuretrois fois par semaine. Pourune activité plus intense(danse, footing...), deuxheures par semaine suffisent.Intégrer l’avoine à son petitdéjeunerSon atout est la présenced’une fibre soluble, le béta-glucane, qui piège lecholestérol alimentaire etréduit son absorption. On

peut espérer une baisse duLDL-cholestérol de 5 à 10%en consommant 60 g deflocons d’avoine pendant unmois, soit un bol au petit-déjeuner avec du lait.Perdre un peu de poidsLes effets d’une perte depoids sur le taux decholestérol, LDL enparticulier, sont souventrapides et impressionnants.Perdre 5% de son poidsentraîne en effet une baissed’environ 10% du cholestéroltotal dans les deux mois quisuivent.Ne pas zapper les yaourts et le fromage blancD’après une étude, lesproduits laitiers pauvres engraisse – pas les fromages –ont un effet protecteur : lerisque de mortalitécardiovasculaire à dix ans estdiminué de 30% chez les plusgros consommateurs deyaourt, lait et fromage blanc.Cela s’explique par leurrichesse en calcium qui atendance à faire baisser leLDL.Croquer une pomme par jourUne autre étude montrequ’une pomme par jour a uneefficacité presque similaire àcelle des statines.

Son secret : les pectines, desfibres solubles qui réduisentle passage du cholestéroldans le sang. On en croque une par jour,avec la peau, pour avoirencore plus de fibres ! Miser sur les antioxydantsdes fruits rouges, le régimefraises, pointant l’impactpositif de leurs anthocyanes,des antioxydants, sur lecholestérol : en consommer500 g par jour pendant unmois réduit le LDL-cholestérolde 14%. Plus efficace que lescompléments alimentaires, onvise une portion (150 g) defruits rouges par jour.Boire du théLe thé vert est riche encatéchines antioxydantes.Des chercheurs chinois ontanalysé 14 études : le taux decholestérol des personnes

ayant bu du thé vert pendantau moins trois semaines(avec des doses decatéchines allant de 150 à2500 mg/jour) était plus basque ceux qui n’en ont pasconsommé. L’effet est modéré maisreproductible.Sachant qu’une tassecontient 50 à 150 mg decatéchines, on en boit aumoins deux à trois par jour, àdistance des repas pour nepas gêner l’absorptionintestinale du fer.Privilégier l’huile d’olive extra-viergeLa consommation d’huiled’olive extra-vierge, plus richeen polyphénols que l’huiled’olive raffinée, augmente letaux du bon cholestérol(HDL), à raison de 25 ml parjour, soit un peu moins dedeux cuillerées à soupe.

Santé

Les boucliersalimentaires

anti-cholestérol

La mycose

La mycose cutanée est lamaladie de la peau quitouche le plus d'individus.Ses cibles principales : lesongles, la peau et le cuirchevelu.Que faire ? On consulte immédiatementsi : -c’est une mycose des onglesou du cuir chevelu et que leslésions s'étendent rapidementà d'autres zones. -après une semaine detraitement, on ne remarqueaucune amélioration.-les gênes rencontrées sonttrop nombreuses. Les lésions se sont ouvertesEtre diabétique, déficientimmunitaire, avoir destroubles circulatoires, suivreun traitement par corticoïdesou si la personne atteinte estun enfant de moins de 12

ans..., en cas de mycose,acheter en pharmacie unmédicament antifongique àusage local. On n'oublie pasque plus on traite vite, moinsla mycose a de chances des'étendre ou de contaminernos proches. Comment prévenir ? Pour se protéger d'unemycose, on adopte les bonscomportements, à savoir : on ne se déplace jamaispieds nus dans les piscines,les saunas, les salles degym, et tous les lieux publics.Après la douche, on se sèchebien tout le corps, et onn'oublie pas les plis de lapeau ou les zones entre lesorteils. Et pendant la douche,on utilise un savon nonalcalin. Règle d'or de la salle debains : on ne prête pas saserviette ! On laisse respirernotre peau, avec desvêtements et des chaussuresqui laissent passer l'air et quine nous font pas transpirer.On nettoie régulièrement saliterie, et on lave nos sols etnos salles de bains avec undésinfectant. On ne grattejamais ses lésions et on selave fréquemment les mains.

TRUCS ET ASTUCES

Riz au lait à la vanillePour 6 personnes, préparation : 20 min, cuisson : 1 heure, riz : 250 g, lait : 1 l,

sucre en poudre : 200 g, sucre : 10 morceaux, vanille : 2 sachets, œufs : 2, sel : 1 pincée

Lavez le riz àgrande eau etfaites-le égoutter.Versez le laitdans unecasserole.Ajoutez la vanille,1 pincée de selet le riz. Couvrezet laissez cuiresur feu douxjusqu'à complèteabsorption duliquide.Préchauffez lefour th.5 (150°C).Caramélisez lemoule en portantcelui-ci sur le feu avec les morceaux de sucre et 2 cuillèresà soupe d'eau. Quand le caramel prend couleur, faites-levoyager sur tout le pourtour du moule. Ajoutez le sucre enpoudre et les œufs battus en omelette au riz cuit. Versez letout dans le moule et enfournez 30 min. Laissez refroidirdans le moule avant de servir.

Tarte au pouletPâte brisée : 250 g, escalopes de poulet : 4, tomates : 2,

poireau : 1, petits pois : 200 g, crème fraîche : 10 cl, œuf : 1,moutarde : 1 c. à soupe, huile d'olive : 15 cl, persil : 1

bouquet, graines de sésame : 100 g,curry : 1 c. à soupe, sel, poivre

Préchauffez le four à 210 °C(th.7). Abaissez la pâte,garnissez-en un moule àtarte. Piquez-la avec unefourchette sur toute sasurface et parsemez-la degraines de sésame. Faitescuire à blanc 15 minutes puislaissez refroidir. Faites cuireles blancs de poulet à lavapeur. Salez, poivrez etparsemez de curry. Faitescuire 20 mn encore, puiscoupez-les en aiguillettes.

Lavez le blanc de poireau, coupez-le en tronçons. Faitescuire ces tronçons dans l’eau bouillante salée avec les petitspois pendant 5 mn puis égouttez-les. Coupez les tomates enrondelles. A l'aide d'un fouet, montez la crème fraîche (elledoit être très froide) comme pour une chantilly. Préparez lasauce comme une mayonnaise, ajoutez le curry puisincorporez délicatement la crème fouettée. Versez la saucesur le fond de tarte, garnissez de légumes et décorez avec lepersil ciselé. Dégustez cette tarte avec une salade verte.

Les jus de fruits et de légumes

Saviez-vous que le petitpois, la courgette oul'aubergine sontbiologiquement des fruits ?Pourtant, on lesconsomme comme deslégumes. D'autres

légumes comme la carotte ou la tomate ressemblent, enrevanche, plus à des fruits !On les utilise en jus, associés à nos fruits préférés. Unduo gagnant et archi-vitaminé ? Carotte-orange ! Vousvoulez ajouter une touche de féminité ? Dispersezquelques quartiers de pomme verte dans votre cocktail !Une idée avec la tomate ? Osez la banane. Le jus seraalors onctueux à souhait.

Manquer de sommeil augmente l’appétit

Dormir insuffisamment par rapport àses besoins physiologiques pendantplusieurs jours, voire plusieurs moisa de multiples incidences.C'est ainsi que le manque desommeil augmente l’appétit (enraison de l’augmentation de lasécrétion d’une hormone appelée laghréline). La privation chronique de sommeildiminue la vigilance, l’humeur et la

motivation ; elle augmente les risques de blessure,d’accident et de conflit.

Beurre :

Pour enlever une trace debeurre, rien de plus facile :faire bouillir le précieuxvêtement (ou autre) dans del'eau additionnée de savonou de lessive.

Cacao : Appliquer un mélange àparts égales de jaune d'œufet de glycérine, laisser agirune demi-heure, laver etrincer à l'eau chaude. Autreméthode : faire pénétrer dela glycérine tiédie, bienrincer à l'eau chaude. Onpeut également tendre letissu sur une cuvette, côtétaché vers le haut, et verser,d'une hauteur d'environcinquante centimètres, unfort jet d'eau presquebouillante.

Chewing-gum : Mettre le vêtement dans unsac en plastique pendantune heure dans lecongélateur, gratter la

gomme. Variante : mettre unglaçon dans un sac, laisserquelques minutes sur latache et gratter.

Cire : Gratter, placer le tissu tachéentre deux feuilles de papier

buvard et repasser avec unfer chaud.

Colle blanche : Faire tremper dans de l'eauchaude, traiter avec duvinaigre chaud, bien rincer.

Colle forte : Faire tremper dans de l'eausavonneuse, frotter, bienrincer.

Encre : Faire tremper dans du lait,du lait caillé, du vinaigre oude l'eau citronnée, puis laverà l'eau chaude avec de lalessive, bien rincer.

Taches récentes : Saupoudrerimmédiatement de sel.

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TTOOUUTT SSAAVVOOIIRR

sur les plantes médicinalesE-mail : [email protected] 18 octobre 2015 - Page 15

Antibiotique pour traiterles infections urinaires

Pour traiter naturellement les infections urinaires, il existe unantibiotique naturel qui permet de venir à bout de ces petitsdésagréments, dès les premières utilisations.

Ingrédients :– 250 grammes de racine de persil– 250 grammes de zeste de citron– 250 grammes de miel– 2 dl d’huile d’olive.Préparation :Hachez le persil très finement et placez-le dans un mixeur

avec le zeste de citron, le miel et l’huile d’olive. Mélanger lesingrédients jusqu’à obtenir une consistance lisse. Placez la pré-paration au réfrigérateur.

Consommation :Consommez une cuillère à soupe de cet antibiotique naturel

chaque matin. Il possède les mêmes vertus qu’un médicamentet va permettre de venir rapidement à bout de cette infection uri-naire qui vous gâche le quotidien.

PRÉPARATION DE LA SEMAINE

Des remèdes maisonpour les calmer

L’origan pour l’hypertensionartérielle

Le carvacrol, un composéchimique dans l’origan (zaâtar),a été étudié en Turquie. Leschercheurs de l ’UniversitéEskisehir Osmangazi ont prou-vé que le carvacrol peut réduireconsidérablement l’hyperten-sion artérielle et le rythme car-diaque.

Faciliter la digestionavec la cardamome

Sa principale propriété estde facil iter la digestion desgraisses et adoucir le passagedes aliments dans le bol diges-tif. Si vous êtes victime d’ai-greurs ou d’acidité, la cardamo-me (el hil) est là pour vousaider. Dans cette optique, vouspouvez faire infuser les grainesavec du romarin ou de lasauge. A prendre après lesrepas.

La prêle, pour consolider les osLa prêle, également appe-

lée « queue de cheval ou dheylel houssane», est utilisée enphytothérapie en cas d'arthro-se. Ses parties aériennes ren-ferment des propriétés reminé-ralisantes etanti-inflammatoires. La prêleaccroît la consolidation des oset soulage les douleurs cau-sées par l'arthrose.

Le lin, pour traiter la touxFaites bouil l ir une tasse

d’eau avec trois cuillerées degraines de lin (zeriâte el ketta-ne), laissez cuire durant cinqminutes, puis retirez. Puis, fil-trez et ajoutez une cuillerée demiel et le jus d’un citron.Prenez-en une cuillerée troisfois par jour.

L’oignon pour faire pousserles cheveux

Mélangez une cuillerée dejus de citron avec votre jus d’oi-gnon. Appliquez sur les che-veux en faisant un petit massa-ge. Laissez agir durant troisheures, et lavez vos cheveuxcomme vous en avez l’habitu-de.

Infusion de clous de girofle contre les problèmes digestifsUne infusion de clous de

girofle (qronfel) permet de com-battre divers problèmes diges-tifs en particulier le mal deventre et les ballonnements.Pour la préparer, faites infuser4 ou 5 clous de girofle pendantune dizaine de minutes dansune grande tasse d’eaubouillante. Ôtez les clous degirofle. Les plus courageusespourront boire l’infusion tellequelle mais son goût très fort enrebutera plus d’une… Astuce :ajoutez un peu de cannelle, dujus de citron ou une cuillerée demiel pour adoucir le breuvage.Buvez l’infusion trois fois parjour, en dehors des repas.

Soigner des rhumatismesavec de l'ail

De l'ail et du vinaigre decidre pour soulager des articu-lations douloureuses, çamarche. Verser 50 cl devinaigre de cidre dans un bocalet y faire macérer 50 g d'ailpendant 2 semaines, en retour-nant et secouant le bocal.Après avoir filtré la préparation,la verser sur une compresse etfrotter les articulations doulou-reuses avec.

Dissimuler les cheveuxblancs

Les teintures sont des pro-duits très efficaces pour dissi-muler les cheveux blancs quiapparaissent à partir de 35 ans.

Cependant, pour les per-sonnes qui craignent pour leursanté capillaire ou qui souhai-tent utiliser des alternativesnaturelles, le café peut être uneexcellente solution. Préparezune infusion de café bien char-gée et utilisez-la pour rincertoute votre chevelure au moins3 fois par semaine. Laissez agirpendant 10 minutes avant derincer à l’eau tiède.

L’infusion à la camomille,très puissante

En plus de son effet sédatif,l ’ infusion à la camomille(baboundj) prise après un repasvous aidera à vous sentir plusléger. Les principes actifs de lacamomille permettent d’éviterl’inflammation de l’estomac etdes intestins, ce qui annule lesgaz et la sensation de lourdeur.Suivez notre recette ! Pour uneinfusion menthe-camomille (uneexcellente association deplantes digestives), il vous suffitde faire bouillir un peu d’eau.Éteignez ensuite le feu et ver-sez dans une tasse une poi-

gnée de camomille et dementhe. Ajoutez l’eau chaudeet laissez reposer le tout pen-dant 5 minutes. Filtrez lemélange puis ajoutez un peu demiel ou de stévia (en pharma-cie).

Eczéma : le remèdeefficace à l’ail

Pelez et hachez 2 goussesd'ail. Faites bouillir 250 ml d'eaudans une casserole. Plongez-yles gousses d'ail et faites-lesbouillir cinq minutes. Filtrez l'in-fusion. Laissez refroidir.Imbibez un coton avec cetteinfusion d'ail. Appliquez sur l'ec-zéma à l'aide du coton.

Répétez l'opération deuxfois par jour jusqu'à l'améliora-tion des symptômes.Vous pouvez l'utiliser sur lesplaques d'eczéma des doigts,mains, poignets, pieds, doigtsde pieds... Attention, ce remèdene doit être appliqué que surles petites plaques localisées etnon douloureuses. Sur leslésions déjà très enflammées,l'ail ne sera pas un remèdeidéal.

Contre les sudationsnocturnes provoquées

par la ménopauseL’infusion de fleurs de tilleul

est idéale pour combattre lesbouffées de chaleur et lessudations nocturnes provo-quées par la ménopause.

Pour la préparer, vousdevez faire bouillir l’équivalentd’un verre d’eau (200 ml) et yplonger 10 grammes de fleursde ti l leul, que vous pouvezacheter dans n’importe quelleboutique naturelle. Laissezreposer pendant 10 minutes,puis sucrez avec une cuilleréede miel (25 g). Buvez cette pré-paration une heure avant d’allervous coucher.

Beaucoup d’aliments et deboissons sont considéréscomme étant «anti-nervosité».Voici quelques-uns d’entreeux.

• Boire un verre de jusd’orange avec deux cuillèresde miel et une de noix demuscade.

• Râper deux oignons etles mélanger avec deuxtasses de céleris (krafess)coupés finement. Incorporer letout dans une salade.

• Laisser reposer 15amandes dans l’eau toute lanuit. Les peler et les réduireen pâte avec une petite cuillè-re de noix de muscade et unepointe de gingembre. Aprendre avant de dormir.

• Le ginseng : s’attaquedirectement à la dépression etréduit le stress. Il renforceaussi naturellement le systè-me nerveux (en pharmacie).

• Le millepertuis: le mille-pertuis est un tonique partici-pant à la réparation du systè-me nerveux. Pour cetteraison, il est utile pour traiterla dépression. C’est pour celaqu’i l est recommandé deconsommer une petite cuillèrede millepertuis broyé deux foispar jour (en pharmacie).

• La bourrache médicinale: la bourrache (harcha) sert àéquilibrer l’excès d’hormonesproduites par le stress. Boireune infusion à base d’unepetite cuillère de feuilles debourrache séchées et unetasse d’eau.

• La cardamome (el hil) :el le s’uti l ise à différentsstades de la nervosité et peutêtre consommée dans le thé,le café et les desserts.Cependant, n’oubliez pas, lecafé n’est pas recommandépour les personnes ner-veuses.

• Le basil ic : le basil ic(h’baq) tranquillise et renforcele système nerveux. Le mieuxest de boire une infusion debasil ique dans une tassed’eau avant les repas princi-paux.

• La passiflore : la passiflo-re (nouar essaâ) est idéale encas d’insomnie et pour calmerles nerfs. Le mieux est deboire deux tasses par jourd’une infusion de passiflorefaites avec quelques cuillères

de passiflore infusées dans 1ld’eau.

• La mélisse : la mélisse(trandjane) est excellente pourtraiter les changements dansle système nerveux. Buvez 3fois par jour une infusion demélisse pour en avoir tous lesbienfaits.

• La marjolaine : la marjo-laine (merdeqoche) a deseffets sédatifs et est utiliséecontre le stress, l’anxiété etl’insomnie. Pour cela, le mieuxest de boire 5 grammes defeuilles de marjolaine dans del’eau bouillante.

• Le céleri contre lesétats nerveux

Le céleri (krafess) estaussi un aliment très bon pourles nerfs puisqu'il aide à équi-librer naturellement le systè-me nerveux. Lavez unebranche de céleri crue et ajou-tez-la à vos salades.

• Le tilleul pour en finiravec l'anxiété

Le tilleul en infusion estidéal pour en finir avec l'anxié-té. Si vous êtes dans un étatnerveux, prenez 3 ou 4 verresd'infusion de tilleul par jour,cela vous aidera à vousdétendre. Vous pouvez trou-ver du tilleul en sachets ou enpréparer vous-même :

• faites bouil l ir un l i tred'eau ;

• ajoutez 2 cuillères detilleul ;

• attendez que l'infusion

refroidisse un peu pour pou-voir la boire ;

• ajoutez du sucre à votreconvenance.

• La laitue contre la ner-vosité

La laitue (salade verte), enplus d'être un aliment trèssain, aide à combattre la ner-vosité car c'est un tranquilli-sant naturel. Comment prépa-rer une infusion de laitue :

• faites bouil l ir un l i tred'eau ;

• ajoutez quelques feuillesde laitue et faites bouillir 10minutes ;

• laissez refroidir jusqu'àce que vous puissiez la boireet filtrez ;

• vous pouvez prendredeux tasses de cette infusionpar jour ;

• ajoutez du sucre ou dumiel à votre convenance.

Infusion calmant la ner-vosité avec les fleursd’oranger

• Mettez vingt grammes defleurs d’oranger dans un réci-pient en verre. Pilez-les ensui-te jusqu’à ce qu’elles soientbien molles. Faites bouillir unlitre d’eau dans une cassero-le.

• Faites infuser les fleursmolles d’oranger dans l’eaubouillante pendant quelquesminutes (environ 10 à 15minutes). Vous pouvez y ajou-ter un peu de sucre (unecuillère à café) mais cettedémarche est facultative.

• Buvez trois bols par jourde cette décoction jusqu’à ceque vous vous sentiez mieuxet prenez du temps pour vousreposer au moins une heurepar jour.

Sachez que...La réglisse (erq essous)est riche en magnésium,

en vitamine C, en calcium,en flavonoïdes et en bêta-carotènes, des élémentsparticulièrement efficacespour combattre la fatigue,

ainsi que les sautesd’humeur ou la dépression

légère.

L’odeur du café grillé toxiquepour les poumons

Torréfiés à échelle commerciale, les grains de café libèrent dudiacétyle, un composant organique pouvant être toxique en casd’inhalation sur de longues périodes, rapporte une étude. Les plantsde café auraient un niveau de diacétyle 4 fois plus élevé que la limi-te sécuritaire fixée par les experts du US Centers for DiseaseControl and Prevention, aux Etats-Unis. C’est ce qu’a prouvé larevue scientifique Milwaukee Journal Sentinel en envoyant desreporters pour tester l’air de deux usines de torréfaction. Quand lecafé est torréfié à échelle industrielle, l’inhalation de ce composantorganique peut mettre des travailleurs en danger. Cela ne concernepas les amateurs de café qui font pousser des plants à la maison.«Les particules de diacétyle sont assez petites pour contourner lepoil et le mucus du nez et de la gorge, avant de se glisser dans lesvoies respiratoires», a expliqué Alan Barker, spécialiste pulmonairede l’Oregon Health and Science University, à la rédaction de Wired.«Une étude comparative a été faite entre les travailleurs des torré-factions de café et les personnes de ces mêmes exploitations quitravaillaient dans les bureaux. Les torréfacteurs étaient plus sujets àla toux ou à l’essoufflement que ceux qui n’étaient pas directementconfrontés au procédé», a-t-il ajouté.Si le diacétyle est toxique en cas d’inhalation, il n’est en revanchepas nocif d’en ingurgiter.

Le saviez-vous...?Selon un savant anglais

Klepper «si on met tous lesmédicaments sur un côté de

la balance et la graine defenugrec sur l’autre, alors lecôté du fenugrec (halba) va

la faire pencher».

Dans notre société, il est fréquent de voir desgens énervés, pressés, anxieux ou stressés, etmême déprimés ou qui ont des difficultés à s’endor-mir. Les tensions et les pressions auxquelles noussommes soumis chaque jour mettent notre systèmenerveux à l’épreuve.

Remède contre la grippeHachez 2 ou 3 gousses d'ail et 2 oignons de taille moyenne.Mettre dans 2 litres d'eau et faire bouillir. Ajouter une poignée deriz et le faire cuire jusqu'à ce qu'il soit tendre. En manger réguliè-rement de petites doses jusqu'à ce que vous soyez soulagé.

Conseil naturel contre la touxAsperger la taie d'oreiller et pyjamas de vinaigre de cidre afind'apaiser une toux sèche la nuit. Se frictionner le haut de la poi-trine avec du vinaigre de cidre est une autre façon excellented'aider à soulager l'inconfort.

Pour lutter contre les points noirsCoupez une pomme de terre non traitée en rondelles. Appliquezdirectement une rondelle sur vos points noirs tout en massant. Arenouveler 2 à 3 fois par jour. Cette astuce permet d’éliminerl’excès de sébum de la peau.

Manque de nourriture ou manque de relationsintimes ? Lequel des deux la gent masculine estprête à mettre de côté pour éviter l'autre ? C'est-ce que révèle une étude britannique. Réponse.

On le savait déjà, les hommes pensent sou-vent au sexe maintenant on sait pourquoi. Selonles chercheurs de la College London University(Royaume-Uni), les hommes seraient dotés decellules cérébrales qui les poussent à prioriser lareproduction par rapport à tout le reste comme lebesoin de nourriture.

Pour en arriver à cette conclusion, les cher-cheurs ont étudié de minuscules vers mâles ayantla même biologie que les humains. D'abord, ils ont

été entraînés pour associer le sel à la famine.Placés dans une assiette face à une traîné de sel,ils s'en sont éloignés comme la peste.

Dans un second temps, lorsque les vers ontappris à associer le sel à la famine et au sexe, ilsont foncé droit dessus peut importe le risque defamine alors que les femelles continuaient de l'évi-ter.

Selon l'équipe de chercheurs, le cerveau desmâles possède une paire de cellules non présentedans le cerveau des femelles qui les poussent àen prioriser d'autres situations. Plus d'études sepoursuivent afin de confirmer le même fonctionne-ment chez l'humain.

LES NERFSLES NERFS

LEQUEL EST LE PLUS IMPORTANT POUR LES HOMMES ?

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de six œuvres de la poétesse Lessia Oukrainka.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Romancier français»

1- LE CHANT DES FORÊTS2- SUR L’AILE DES CHAN-SONS3- LA CAPTIVITÉ DE BABY-LONE

4- CONTE D’AUTOMNE

5- CASSANDRE

6- ECHOS ET RÊVES

MOT RESTANT = BALZAC

L E D E S C H A N S O NI A L R U S S T E R O SL E C H A N T D E S F LB M O B A AA N T Y B CL E U L E AZ C A O D PA A D E T N O C E N E TC S S A N D R E E C T IS E V E R T E S O H I V

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

L E S A F T I S - V E N T U R AE T A L - A V I S A S - I R A NL U S - T R - T U S - G T I - TO I - N A T T E S - F R O N C AU - A - N I E S - R E A - E I NP O L O G N E - B E R N E R - AE V I T E E - R E S I D E - O NT A T E R - D E L I E S - R - AL I E S - M E L O N S - C U I RA R E - H A L E T E - P R I A IG E - S A L I V E - F L A N - VN - M A - A R A - V R A I E - OE L E V A G E - M I E N N E S -A I D E R A - S I O N - T - A VU S I N E - S E L L E S - G L E- S A T - P U N I E S - C O U RK E N - M E D I T E - H A B E SA S - D U R - L A - M R - I R A

N - B E T I S E - F E E S - A IU N A N I M E - M O N D E S - L- I D O L E - S O R T I S - A LJ E - T E - P O R C I N - M I EA R M E - M O N T E R - R U E SG A I - G O R G E E - L I T S -U S - M E U T E S - C E D A - EA - R A S S I S - G R U E - S TR A P - I S O - A V E R S I O NS U R P R E N A N T E S - U S A

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- F A R A H - M E L O D I E S -K E N O - A M U S A - A R M E RA R S - F I E R E - B N A - T EN U - S I - L E - G E S I T - PZ - T E N T E - M I N E T - P RA M I R A L - - - - I R - P R I- A R A L - - - - - R - D A - SA R E S - V - - - - - D O I V E

L I S - R I M E S - S E R R E -G E - R A L E R - H A T E S - SE - M A T E R - F E L E E - M IR U I N E S - S E R I N - P U TI N - C R - A R R O N D I S S EE - C H A N T E U S E - A I E S

LETTRES DELETTRES DE

KABOULKABOUL

- - - - - - K H A Y B A R -- - A F G H A N I S T A N -- - - - - - B A Z A R - - -- - M O G H O L S - - - - -P A C H T O U S - - - - - -- - - - S A L A N C - - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Dimanche 18 octobre 2015 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sonex-club

Sonex-club

Arbre----------------Piétinée----------------Boule

Averse----------------

AimaJuliette

Europe----------------Vil----------------Corde

Iridium----------------

Ingurgité

Sélénium----------------Note----------------Négation

Américium----------------Thulium----------------HameauFin deverbe----------------Dans ledîner

Opère----------------

Ville deFrance

Clair----------------

FêtesMonnaie----------------Avec desailes----------------Nerveux

Esprit----------------

Article

Isolés----------------Consonne

doubleFleurs----------------Article----------------Négation

Savoure----------------Sans le sou

Divination----------------Heurte----------------CinéastefrançaisChaîne TV----------------

PlanteBroyé

----------------Figure

Fut apte----------------Baryum----------------SingeLettres deHollande

----------------Fonder

Angles----------------Se récolte à

El KalaDans le

mois----------------

Persista

Jolie----------------

PoilLoupai

----------------Mer

Monnaies----------------

Toit

Néon----------------Aggrave----------------Graffiti

Dansl’arène

----------------Tellure

Terre----------------Titane----------------Nazis

Nobélium----------------Etain (inv)----------------Ex-OUA

Coupé----------------Possessif

Fer----------------

Cube

Dégoût----------------

MétroSoudé

----------------Honorées

Obstiné----------------

Travaux

Sonclub

Yévolue

1- PAYS

2- MINE DE

PLOMB

3- GISEMENT

DE CHARBON

4- PLAINE

5- CLUB DE

FOOTBALL

OUJDA

1

2

3

4

5

6

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9

10

11

12

LETTRES DE : Oujda

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Dimanche 18 octobre 2015 - PAGE 19

Wilaya----------------

Lava

Souverain----------------Bateau

Eculés----------------

Fin deverbe

Moi----------------Possédé

Nickel----------------Branché----------------Nouveau

Alternative----------------Naturel

Préposition----------------

Aimes

Particule----------------Sodium

Rejeta----------------

Rouegorge

Dans ladette----------------Mauvaisfilms

Assemblée----------------Sain----------------AbatThéâtre----------------Fades----------------Mollusque

Caractère----------------Libérer

Achevés----------------Gibier----------------Pouffé

Fatigué----------------Dans le lit

Emerge----------------Titane----------------Travaux(inv)Lettres deHydra

----------------Cube

Fabriques----------------Radium----------------Sombre

Pouffé----------------Adversaire----------------Lettres deBeiroutPoète----------------Légume----------------Tiges

Craint----------------VTT----------------CirculeSudiste

----------------Endroits

Dans laplaie----------------Monnaie(inv)

Ex-Assemblée----------------Rusé----------------ObséderPrivatif

----------------Rustres

Bronzé----------------Grecque

Sied----------------Hahnium----------------Sudiste

Affirmation----------------

Article

Fictif----------------

SvelteAvouera

----------------Pauvreté

Tellure----------------Impliqua(inv)

Divinité----------------Divague

Frêles----------------Gonflable

Juste----------------

Air

Exprime (ph)----------------Boisson----------------Elimina

Jolies----------------Baryum----------------PronomCrasseux----------------

ChairEssayée

----------------Douleur

Jubilatoires----------------Traitres

Article----------------Pilleur----------------Bouse

Bloqua----------------Piscine

Horaire(dés)

----------------Tombe

Clôturera----------------Machine

Béryllium----------------Bout delaine

Dans l’œil----------------Scolarisation

Intelligence----------------Ile----------------Article

Arbrisseau----------------Polonium

Enthousiaste----------------Près deTiaret

ConjonctionMit

----------------Lettres deChine

Toile de DeVinci

----------------Rejetée

Parent----------------Alternative

Arsenic----------------Attacha

Indien----------------Radium

Fleur----------------Attacha

Osmium----------------Décode

Pareille----------------Reptile

Entravais----------------Capitale

Chutes----------------Lutécium

Hardi----------------

BrefFin de série----------------Agréable

Branché----------------Dans larose

Ville suisse Gai-participe

Note----------------Ligotera

Wilaya----------------Rigolons(inv)

Fondée----------------

Bords

Lutécium----------------

IridiumMesures

----------------Epaula

Fort----------------

TitreEprouve

----------------Mois

Prénom----------------Clair (inv)

Sélénium----------------Poisson----------------Mois

Dans le jus----------------

Issue

Serrée----------------Insecte

Dévêtue----------------Samarium

Pouffé----------------Poisson

Portefeuille----------------Thorium

Défaut----------------Organe

Libère----------------Plantent

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PENSÉEA la mémoire de notrecher et regretté épouxet père

SAAD RACHIDqui nous a quittés en cejour fatidique du18/10/2008, laissant unvide insurmontable.Maintenant tout a chan-gé, mais ta mémoire est

restée encore vivace. L’œuvre de ta vie se per-pétue, tous ceux qui t’ont connu et aimé et parta-gé ta vie, voient le prolongement de ton œuvrequi fut de donner, d’aider et d’aimer son pro-chain. Nous nous inclinons devant ta mémoire ette remercions pour ce bel héritage que tu nousas laissé. Nous demandons à tous ceux qui l’ontconnu et aimé, surtout les gens de Sétif, d’Algeret de Tamassit (Azazga), d’avoir une pieuse pen-sée en sa mémoire et de prier Dieu le Tout-Puissant de lui accorder Sa Sainte Miséricorde etde l’accueillir en Son Vaste Paradis. Repose enpaix cher papa.

«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»

Ton épouse et tes enfants R 136124 B11

Il y a 5 ans disparaissait notrecher père et grand-père

FARAH TAYEBEn cette douloureuse circonstance,son épouse, son fils Madjid, sesfilles et ses petits-enfants deman-dent à ceux qui l ’ont connu etapprécié d’avoir une pieuse pen-sée en sa mémoire.

PENSÉE

«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»

Page 19: 1810 Doc

Par l’un de ces préjugés non moinsimbécile que la plupart des préju-gés, j’ai perdu le goût pour le ciné-

ma français. Hormis celui de la NouvelleVague. Truffaut, Godard, Rohmer, Varda,Rivette, Chabrol… Le reste ? Je n’y trou-ve pas mon trip, voilà tout ! Et ça, ça nes’explique pas, ne se justifie pas, ne sediscute pas.

C’est donc – mea-culpa — avec unecertaine indifférence que j’ai lu çà et làque le film de Samuel Benchetrit tiré deses Chroniques de l’asphalte était sorti.Son titre : Asphalte. Je me suis dit, voilàencore un énième film sur la banlieue !En dehors des caricatures, poncifs etautres clichés, que peut-on encore diresur la banlieue ? Déglingue, violence,naufrage, désespérance… La litanie. Çatourne en rond !

Puis voilà que, zappant sur France 2,je tombe par hasard sur l’émission denuit de Laurent Ruquier, «On n’est pascouché».

J’y surprends les Benchetrit, père etfils. Ruquier lui-même, le grand pape dutalk-show, et ses cardinaux Léa Salamé etYann Moix, tressaient des lauriers à n’enplus finir à Benchetrit.

Pour autant, cela ne suffit guère à dis-siper mes préventions car bien que télé-spectateur épisodique, je n’en remarquaipas moins la connivence d’une poignéede types qui quadrillent le paysage audio-visuel français. Ils s’auto-congratulent àqui mieux mieux, se renvoient l’ascen-seur jamais en panne, s’invitent les uns,les autres, se jettent des fleurs et parfoisjouent à ne pas être d’accord. Jusque-làdonc, j’ai pensé, face aux louanges quiencensaient Benchetrit, c’est raccord. Onest dans cet innocent copinage qu’à latélé on nomme professionnalisme. Pasméchant…

Puis quelqu’un évoqua avec enthou-siasme le casting. Isabelle Huppert àcontre-emploi ? Formidable de retenue.Jules Benchetrit, ado en mal d'amourmaternel ? Formidable. Gustave Kervernen ringard romantique ? Formidable.Valeria Bruni-Tedeschi en infirmière denuit looseuse ? Formidable. Michael Pitten cosmonaute de la NASA échoué dans

un plat de couscous ? Formidable. EtTassadit Mandi ? Là, doublement formi-dable.

N’est-elle pas d’At Yani et mêmed’Agouni-Ahmed, Tassadit, tout commevotre serviteur ?

Mon chauvinisme villageois se réveillain petto. Je me suis consolé en me sou-venant qu’Abdelhamid Benzine lui-même,grand internationaliste devant l’Eternel,s’était laissé un jour aller à la faiblesse declamer que Zinedine Zidane venait d’unvillage à côté du sien.

Le fait est que, dès que j’ai entendu cedithyrambe à l’égard de Tassadit Mandi,je décidai d’aller voir le film. Et je n’allaispas le regretter. Non !

Asphalte, c’est un regard un brin déca-lé sur des épaves sauvées par la tendres-se. Les pires clichés, et il y en aquelques-uns, sont dilués dans un grandbain de douceur et d’humanité. Un filmtouché par la grâce. Trois couples impro-bables trouvent une sorte de rédemptionpar l’amour dans cet immeuble sordidequi ressemble un peu à l’arche de Noé.

Mais ce n’est pas du film dont je veuxcauser ici. C’est de Tassadit Mandi. Ellejoue remarquablement le rôle de MadameHamida, une mère kabyle qui accueille cecosmonaute américain dont la capsule aatterri sur le toit de l’immeuble. Dans l’at-tente que la NASA le récupère, elle luiprête la chambre de son fils et son maillotde foot de l’OM. Où donc est son fils ? Jevous le donne en mille. Où pourrait bienêtre un jeune immigré de banlieue sinonen taule ?

Bien entendu, sitôt après avoir vu lefilm, je me suis précipité sur les critiquespour savoir ce qu’ils disaient d’elle.Unanimité des louanges : formidable,magnifique, merveilleuse, délicieuse… Etlà, j’ai pensé : mais comment une filled’Agouni-Ahmed en est-elle venue à mon-ter les marches du Festival de Cannes ?

Le virus du théâtre, Tassadit l’a chopéà l’école des sœurs blanches d’AïtLarbaâ, une fin d’année scolaire où, avecles copines, elles avaient monté Les 4saisons de Vivaldi. «Je jouais le soleil»,se souvient-elle.

Et elle ajoute : «C’est chez les sœurs

blanches que j’ai tout appris . Elle insiste: «Il faut l’écrire.» Après le bac, elle estadmise à l’Ecole Normale de Ben-Aknound’où elle sortira avec un diplôme d’ensei-gnante. La voilà professeur au collègeLarbi-Mezani de Taourirt-Mimoun, chezelle à At Yani.

Sans doute y serait-elle encore si unévénement majeur n’avait tout boulever-sé. Sa mère décède et Tassadit rejointson père à Colombes en France. Noussommes au début des années 1970. Elle a20 ans. Elle s’inscrit en lettres modernesà la Sorbonne. Elle y décroche une maîtri-se de lettres et enseigne le français à desétrangers. Depuis Vivaldi, le démon duthéâtre la tenaille mais, en souvenir de sagrand-mère, elle en fait en Kabyle. Ellerejoint la troupe qui, autour de Mohya,monte Molière et Brecht en tamazight.C’était au siège de l’actuelle ACB àMénilmontant (Paris 20).

Elle enseigne donc, un pied dans lethéâtre, le cœur dans le cinéma. Un jourde 1992, elle demande à l’un de ses voi-sins qui travaille dans le cinéma de l’em-mener sur un lieu de tournage. «J’étaismême prête à faire le ménage sur le pla-teau pour pouvoir y assister», précise-t-elle.

La voici sur le tournage de La CriseColine Serreau avec Patrick Timsit etVincent Lindon. Eh bien elle est prise !Aujourd’hui, elle en convient : «J’ai eu lachance de rentrer dans le cinéma par lagrande porte.»

Dès lors, les rôles s’enchaînent. Elledécide de quitter l’enseignement et deprendre un agent. «Et depuis, çamarche», me dit-elle.

Parmi la quinzaine de films tournésdepuis, on notera Le Plus beau métier dumonde de Gérard Lauzier en 1996, Vivreme tue de J.P. Sinapi en 2002, LesInvincibles de Frederic Berthe en 2013, etDheepan de Jacques Audiard en 2015.

Son rôle dans la série de téléfilmsAïcha de Yamina Benguigui entre 2008 et2011, lui donne de la visibilité. Elle joueaux côtés de Gérard Depardieu, VincentLindon, Patrick Timsit, Daniel Prévost,etc. Sa participation à la série culte Plusbelle la vie la consacrera au petit écran.

Et puis un jour, elle passe avec succès lecasting d’Asphalte. Elle n’aurait jamaisimaginé que cela puisse la mener aussiloin.

Instruite, puisqu’elle est prof de fran-çais, cultivée, Tassadit joue avec beau-coup de vérité des rôles de femmessimples et illettrées. A propos de lettres,cette amoureuse de la poésie qui admireRimbaud et Verlaine taquine elle-même lamuse lorsque la nostalgie de son villagenatal la submerge. C’est le cas dans ceSonnet pour le Djurdjura écrit il y a unevingtaine d’années :

«(…) Et moi petite fille de GrandeKabylie (à Ath Yenni)/ Je serai plus heu-reuse que les filles de Paris/ Qui se pro-mènent le soir sur les Champs-Elysées/Moi j’irai pieds nus par leschemins, les sentiers/Pour aller dire bon-jour à ma douce pauvreté/ Qui a semé enmoi mille graines de liberté.»

Je lui ai demandé quelle était sonactrice préférée. Elle me répond : MarylinMonroe.

A. M.

Par Arezki [email protected]

PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !

Inondations monstres et dégâts énormes suite auxdernières pluies. Le Palais se veut rassurant : «Toutva rentrer dans l’ordre dès…

… cet été» !

14 millions d’Algériens vivent sous le seuil depauvreté. 10% des Algériens détiennent 80% desrichesses du pays. Qui doit «tenir son 7e» pourreprendre cette expression chère à H’mimed ?Les pauvres et ceux qui n’ont pas la chance defigurer dans la liste Forbes-DZ, bien sûr. OuiM’sieur ! H’mimed l’a dit. Le temps est venu de sela fermer. Purée ! Appréciez ce silence de cathé-drale. 14 millions de pauvres hères, un bâillon surla gueule, tête basse vers leurs chaussures, pourceux d’entre les 14 millions de déshérités qui enont encore des groles ! Pendant ce temps-là, bienévidemment, les 10% de super-nantis qui détien-nent 80% des richesses du bled peuvent parler.Ils ont le droit de jacter. P… quel boucan ils font !Il est vrai que lorsque tu fais la queue pour unelicence de sucre dans un pays en surdose desucre, tu peux parler. T’as le temps de parler. Tune fais que ça, parler fort, juste pour masquer letintement du tiroir-caisse. Les riches qui parlentfort font penser à une basse-cour, chante AlainSouchon. Qu’est-ce qu’il a à l’ouvrir ce Souchon

? Que lui aussi «tienne son 7e» ! La rue algérienneva avoir fière allure dans quelques heures. Despassants qui passent en silence. Et lorsque l’und’eux, pas mis au courant ou ayant depuis long-temps vendu sa télé pour manger – et donc enmanque d’infos – demande pourquoi tout lemonde se tait ainsi, que lui répondent les autres ?«Tiens ton 7e» ! Eh non ! Vous avez tout faux !Vous êtes tombés dans le piège ! Ils ne répondentrien, les autres. Ils se taisent et ils marchentcomme des zombies. Seul l’homme qui détient lesecret du «7e» peut dire ce genre de choses, par-ler. Les autres, silence ! Bellaâ ! Moi, depuis hier,je m’y suis remis. Remis à quoi ? Au langage dessignes, pardi ! Je tiens mon 7e, de manière disci-plinée, comme me l’a fortement recommandé monH’mimed adoré, mais je ne rate pas une occasionde parler en langage des signes. Tant qu’il n’y apas encore de consignes concernant le langagedes signes. Finalement, le langage des signes,c’est comme le vélo. Quand tu as appris, une fois,tu n’oublies pas, et ça revient vite dès que tu pra-tiques. Comment on répond en langage dessignes à quelqu’un qui vous crie dans l’oreille«tiens ton 7e» ? Je n’ose vous le montrer. Mêmeen langage des signes. Non ! Je préfère fumer duthé et rester éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Comment on dit «tiens ton 7e» en langage des signes ?

Tassadit Mandi, actrice