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  La Presse (Paris. 1836)  

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  • La Presse (Paris. 1836)

  • La Presse (Paris. 1836). 17/10/1859.

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  • :NMEtM)~PAM8)=i'SCENTt~

    Paris; hnprimerie SEMtEBE et C',rue

    Montmartre, 133:

    BONCEntEf~.t.cnBRtECAt.YANOtL~S'nB.

    JLundi soir 17 ocSobre

    M ~mER()(ApAMs)=i''cE!M~~

    Chez !os I.ISR&RES et MARCHANDS~?~

    .etdans

    toutes ~es Gares daCIIENH~g D~

    'REDACTOM-adresser au S~cBTAms .DE LA j~c'AcTioN toutes tes otamaBicaftions retatives 1& rdaetloB

    i Rn'Monimrtre,03.an

  • fie, d ce mouvement national, la consistance sdes arguments mis en avant paries accuss cdans cette enqute de, Cou)li, tant au point d

    de vue politique qu'au point de vue religieux, ceti.ervtation inattendue et du malaise qui npse sur le pays et du mouvement des ides den Turquie enfin, les consquences qui'peu- gvent rsutt.er pour l'empire d'une rvolution; e

    qui se fer~i[ n'en faut pas douter, si de lgi-times satisfactions ne sont pas donnes au ppays toutes ces raisons runies ont profond- sTne.nt mu les reprsentants des puissances Lqui ont sign te trait de Paris, c

    s Je me crois en mesure devons dire exac- [.temcnt aujourd'hui comment se sont tablis pd'abord et c.omment ont t poursuivis les Ipourparlers qui ont amen, la dmarche dont rje vous entretenais dans ma dernire corres- }pondance.. i

    Sur l'initiative de M. l'ambassadeur de [

    France,il fut d'abord question d'une dmar- ):

    ~he personnotie auprs duouttan. On dcida, cd'un commun accord, que cette mission serait (confie aux reprsentants de )a France et de (l'Angleterre. M. Thouveneletsir Henry Bul- 1wer devaient adresser a S. M.L, suivant l'usa- ige, tes f!icitations du corps diplomatique au jsujet'de l'avort.ement de la conspiration du 17 1septembre, et partir de la pour appeler l'atten- 1tion du sultan sur le malaise des populations 1de son empire, et l'engager employer toutesa soiicitude pour viter des calamits immi-nentes. Le reprsentant de la Russie, M. le j]prince Lobano', fut d'abord associ h cettedmarche, puis celui de l'Au'triche, M. deProkesch-Osten. M. i'internohce d'Autrichen'accepta pas compltement le programme (arrt et mit des conditions a son concours.

    Pour couper court aux difScuhs qui se' (prsentaient et constituer une force d'ensem- ]bl qui matrist les objections partielles, le i

    -cerc)e fut largi. Les'reprsentants des six 1puissances qui ont sign avec la Turquie le (trait de Paris se runirent M. Thouvenel (pour la France, sir Henry Ruiwer pour l'An-gleterre, M. le prince Lobanoft pour la Russie, ]M.de:Prokesch-Ostenpour l'Autriche, M. de lRebfues pour la Prusse et AL le comte Joan-nini pour la Sardaigne.

    ~Dimanche matin, une runion eut lieu aupalais de France, a Thrapia.

    Ainsi que je vous le disais plus haut, ilavait t question jusque-l d'une dmarchepersonnelie faire auprs du sultan. Un texte

    qui devait tre lu S. M. I. avait t'discutct'arrt.. D'aprs une traduction anglaise,trs littrate, m'assure-t-on, que j'ai sous les

    yeux, le langage des reprsentants trangers'unissait. la fermet la dignit. La force dela volont de Votre Majest, l'nergie de.

    son caractre, seraient mises en doute par< l'histoire si un tel tat de choses se prolon- geait. Cette phrase peut vous donner uneide du ton_gnral de la pice. S) je ne vousla cite point tout entire, c'est qu'elle a tabandonne avec le projet d'une dmarche

    personnelle auprs d sultan. Les reprsentants des six puissances s'en-

    tendirent dSnitivementpou.r la prsentationsimultane, la Porte, d'une note-mmoran-dum qui devait h'e remise le mme jour

    'Fuad-Facha par les premiers drogmansdessix lgations. Cette note se rapproche en plus

    d'un point du premier projet; elle en repro-duit mme des passages essentiels. Le com-mencement seuiement, les flicitations ausultan, ont t supprimes. C'est la commu-nication qui a !, faite-lupdi dernier la Por-

    te, ainsi que j'ai~ pris soin de vous l'annoncer

    i! y a trois jours.s Une indiscrtion, comme il s'en commet

    beaucoup dans les bureaux de la Porte (cedont je ne me plains nuHcmem), m'a procurla copie d'un des exemplaires du mmoran-dum qui a t remis au grand-vizir Aafi-Pa-cha, vu l'absence tie Fuad-Pacha, qui persistea. souifrir de ses rhumatismes. Vous apprcie-

    rez comme eilo doit l'tre cette pice ner-

    gique elle fait certainement honneur aux di-

    plomates qui l'ont prsente, eteifemesem--ble destine produire une certaine sensa-

    tion, matgr les aS'aires-d'Italie. La P)'Mse au-ra, je l'espre, la primeur de ce document in-tressant.

    Comme vous le verrez, c'est un rappel*formel aux engagements contract.s par )a

    Turquie dans le trait de 1856, engagementsque le gouvernement de la Sublime-Porte n'a

    pas mme song a excuter. Le hat!hu-maoun de [a mme anne fait bien partieinhrente du trait, mais il est rest l'tat'de lettre morte. I) y a trois ans, en vous.ren-dant compte d la solennit dans laquelle cetacte souverain a t lu, je vous citais,-peut-tre vos lecteurs ne l'auront-ils pas oubli,deux apprciations diverses de deux hautsfonctionnaires ottomans de diffrente cole,mais dont la pense est au fond parfaitementidentique. Fuad-Pacha, en recevant le hautclerg aprs la crmonie, disait au' patriar-cbe Ce.n'est qu'un gland que nous avons)) 'sem; avec l'aide de Dieu, ce gland devien- dra un chne magnifique dont l'ombre pro- tectrice s'tendra sur tous les sujets de no-

    Par lesboulevards, rpondit le jeune

    homme, et, si je ne vous ai pas onert de

    vous accompagner, c'est que je sais que

    nous ne suivons pas la mme route.

    C'est donc moi qui vous accompa-

    gnerai, si vous le permettez; dit le vau-

    devilllste.

    Avec grand plaisir, quoique j'aie

    peur de vous loigner beaucoup de votre

    chemin.

    Tout chemin est bon pour causer af-

    faires, lit Delamarche, qui paraissait en6n

    avoir trouv le moyen qu'il cherchait si

    laborieusement depuis deux heures.

    Vous avez donc me parler? deman-

    da le jeune homme.

    Oui, monsieur..

    Que ne ]e disiex-vous plus tt! Je

    suis vos ordres marchons.

    Et ils gagnrent le boulevard de la Ma-

    deleine.

    Arrives .la, Delamarche, d'un ton solen-

    nel. entama l'auaire en ces termes

    Monsieur Portai, il m'est revenu de

    plusieurs cts, il m'a t dit et redit par

    plusieurs personnes qu'it est inutile de

    nommer, que vous vous permettiez de

    tenir sur la femme de mon ami Firmin

    des propos que je trouve fort'dplacsdans la bouche d'un homme qui est re.u

    'dans safamilie.

    Permettez, monsieur, s'cria M. Por-

    tai irrit; moins que vous n'ayez des-

    sein de th chercher querelle, je ne croi-

    rai jamais que vous m'ayez arrt sur le

    s tre auguste souverain. Un autre, beau- la

    coup d'autres fonctionnaires se contentaient 8'de dire avec une sincrit toute prosaque Bt'r /naa

  • les peuples aviss nissent par ragir.C'est ainsi que l'AngI'cteri'e poursuit e& cemoment les rformes administratives, et

    que l'AHemagne aspire ia concentra-tion politique. Par une ncessit sembla-

    bie, la France doit poursuivre des r-formes diffrentes, et fonder la libert

    sur l'autonomie individuelle, aprs avoir

    conquis l'unit. Nous reviendrons sur le

    ~nouvel ouvrage de M. Charles Dollfus,

    que nous n'avons voulu aujourd'hui que

    signaler l'attention de nos lecteurs.A. NEFFTZER.

    ~a.Ms di~ea's.Deux journaux belges annoncent une pro-

    chaine visite de l'empereur Napolon au roi.

    Lopold. L'un dit que l'entrevue aura lieu

    Mons, l'autre indique le chteau de Laeken;mais tous deux se prtendent bien informs.

    M. le gnral Dabormida; 'ministre desaSaires trangres de Sardaigne, a eu l'hon-

    neur d'tre reu hier, en audience particuli-re, par S. M. l'empereur.

    Le prince Napolon est parti avant-hier

    pour l'Angteterre. Il va, dit-on, visiter leGreat-E'a~erK.

    On a commenc hier a faire des distribu-tions de bois de chauffage-dans tous les postesoccups par les troupes de la garnison de Pa-ris et des forts.

    L'Asile imprial du Vsinet, qui depuisle jour de son inauguratien a t ouvert au

    pubiic, est ferm, dater de ce moment, jus-que nouvel ordre nanmoins, les personnesqui voudraient visiter ce magnifique taMis-sement pourront le faire au moyen de cartes

    d'entre qu'elles se procureront en s'adressantau ministre de l'intrieur.

    On restaure en ce-moment le pidestalen marbre blanc vein et incrust de deuxbas-reliefs en bronze qui porte la statue -questre de Louis XIV par Bosiq, sur la placedes Victoires.

    C'est le 1~ novembre que vpnt commen-cer les travaux pour recouvrir d'une vote le'canal Saint-Martin, depuis l'Entrept et laDouane jusqu' la place de la BastiHe.

    Les besoins plus grands que les abattoirsde Paris sont appels a satisfaire, par suite del'extension de ses limites, vont ncessiter dansces tablissements d'importants travaux d'a-

    grandissement dont on termine en ce momentles tudes.

    Places autrefois au centre de la ville, Jestueries (chaque boucher avait la sienne) con-stituaient d'abominables cloaques dont Mer-cier a trac, dans son 7'~MsaM de Paris, uneesquisse un peu assombrie peut-tre. Aronstroug, rue Caumartin, 67. M. Bonnet,ta-

    pissier, rue do la Ppinire, 78, et Mlle Decau~ Rouen. M. Sanderson. artiste peintre, Lon-

    dres, et MUe Harnisch, rue Saint-Honor. 271.

    M. Dupont, bijoutier, rue d'Anjou-Samt-Honora,&7, et Mlle Christophe, mme rue, 24. M. Sain-

    ton, propritaire, Auxon (Aube), et MlleBoa-

    det, veuve Sainton, rue de Ponthieu, 7. M.le

    baron de Mandell d'Ecosse, rentier, Metz, et

    Mlle De Fay de Latour-Maubourg, rue Matignon,14. M. Gellion, homme de lettres. rue Rum-

    fort, 12, et Mlle Van Bever, rue du Battoir, 9.

    M. Macgin, homme de lettres, Batigaolles,rue

    Samte-Marie, i8, et Mlle Fourrt, passage' T~-

    voli, H.

    2' sfroMQ'MsemeKt. M. Paul, monteur en cui-

    vre, rue Saint-Lazare, 59, et Mlle Dunand, rue

    Malard, 87.-M. Lefebyre, tailleur, rue des FiHes-

    Samt-Thomas, 5. et Mlle Grard, rue du Bac,8.

    M. Savouillan, inspecteur de la.compagnieMr

    Phnix, rue Lafntte, 46, et Mlle Warmont, Ba-

    tisnoiles, Grande-Rue, la.-M.Perken, b)joutier-

    joaillier, Palais-Royal, 168, et Mlle Ruelle,rue

    des Martyrs, ?.M. Jouanuo, vrincateurde la

    douane, a Honlleur, et Mlle Charlut.rueFon:ai-

    ne, 7 M. Simonin, tapissier, rua Flchier,a6

    Mile Baru.rue Saint-Honor. 3~ J~ueteel-

    lier, La ChapeUe-Samt-Dems.etMIleCollet,

    rue de Trvise,~9. M.Waruet, avou, ruede

    Rivoli, 132 et Mlle Chabrier, passage Saulmer,

    19. M. Semah, peintre d'histoire,rue Neuve-

    ~des-Bons-Enfants, H, et MlleFoucault_ruede

    Rivoli, 164.-M.Brahant, ngociantrue d'Haute-

    ville, So, et Mlle Brian, bomsvard duNord, 4~

    M Duvaux, peintre, rue du Faubourg-Poisson-.

    nire, 93, etMUe Croix, rue de Svres,45. -M.

    Navoit, commissaire-priseur,rue Montmartre,

    146 et Mlle Chauvelot,rue Neuve-des-Petits-

    Champs, 18.-M. Destrem, rentier,rue Bourda-

    loue, 5, et MlleFoubert de Bizy, ruede la Fermo-

    des-Mathurins, 26.-M. Schvarda, professeur,rue

    Neuve-des-Martyrs, 3, et Mlle Cohnet, mme

    maison.

    Nea et tBh!MM~N~me