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MAI 2019 ESPOIRS DU MOIS (pages 8 et 9) STAGES D’ÉTÉ (page 10) PARTENAIRES (pages 12 à 15) Fiers des Tangos ! Fiers d’être Mayennais ! Partenaire officiel du Stade Lavallois un grain d’audace AMBITION LIGUE 2 C’EST MAINTENANT !

1901.0828 SL MAG MAI 2019 - Stade Lavallois · 2019. 5. 13. · N3 ce n’est pas le National, ce ne sont pas les mêmes ambiances, ni le même niveau. C’est une approche différente

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  • MAI 2019

    ESPOIRS DU MOIS(pages 8 et 9)

    STAGES D’ÉTÉ (page 10)

    PARTENAIRES(pages 12 à 15)

    Fiers des Tangos ! Fiers d’être Mayennais !Partenaire officiel du Stade Lavalloisun grain d’audace

    AMBITION LIGUE 2C’EST MAINTENANT !

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    Un espace pour les personnes à mo-bilité réduite et une nouvelle salle de presse en projet, une optimisation de l’accueil et des contrôles : le match se gagne aussi en coulisses.

    La licence club (pour les clubs de L1 et L2) ou la licence fédérale (pour les clubs de National) sont des cahiers des charges qui permettent aux ins-tances du football de faire évoluer les infrastructures des clubs. La qualité des centres d’entraînements et des stades est évaluée sur des critères précis et chaque club est noté. On se souvient qu’en Ligue 2, le Stade Lavallois parvenait à bénéficier des avantages de cette Licence Club (une partie des droits TV en dépend) grâce à la qualité des équipements des Gan-donnières, le stade Le Basser répondant plus difficilement aux critères.

    C’est pourquoi, indépendamment des projets de restructuration ou de construction d’une nouvelle enceinte, le club se doit d’améliorer constamment la qualité d’accueil et de sécurité des spectateurs. Qu’il s’agisse de l’organi-sation autour des matchs ou, en par-tenariat avec la Ville et Laval Agglo, de l’amélioration des infrastructures. On ne parle pas forcément d’investissements lourds, mais d’adaptations, de remises à niveau.

    En vue de la prochaine saison, Serge Marchetti, secrétaire général du club, va rencontrer les techniciens de la Ville et de Laval Agglo pour faire avancer deux projets : « Pour les spectateurs à mobi-lité réduite et leurs accompagnateurs, nous nous sommes mis aux normes cette saison en matérialisant un espace d’accueil au pied de la tribune Actual. Nous aimerions maintenant aller plus loin en leur créant un espace modu-laire pérenne à l’angle de la tribune A, avec un double accès et un réel confort.

    Nous avons également be-soin de réaménager une salle de presse digne de ce nom sous la tribune Actual. »

    Parallèlement, concernant l’organisation générale de l’accueil, Serge Marchetti a mené ces dernières mois un travail d’optimisation et de rationalisation au regard des moyens disponibles :

    « Un match de football se prépare et se gagne à deux niveaux, le rectangle vert, c’est-à-dire la partie sportive, et tout ce qu’il y a autour, qui est de la res-ponsabilité de l’équipe administrative du club. Vis à vis de la Ligue ou de la Fédération, nous sommes les garants des conditions générales de sécuri-té, de la conformité des accès, des contrôles. C’est notre façon à nous d’être dans le match et de contribuer à la réussite du club. Nous avons donc revu l’accueil aux différentes portes du stade, notamment à la porte A ou dif-férentes files ont été créées dont une réservée aux personnes à mobilité ré-duite. Les contrôles ont été resserrés pour davantage de sécurité. L’accueil des espaces partenaires, du chapi-teau notamment, est plus qualitatif. Nous y avons travaillé avec les bé-

    Optimiser l’accueil et la sécurité au stade

    névoles et nos deux sociétés pres-tataires, le Contrôle lavallois et CGS (Contrôle Gardiennage Sécurité). Je suis conscient des changements que cela peut apporter aux habitudes des uns et des autres, mais ce travail devait être fait pour le bien du club. »

  • L’ÉDITO DU PRESIDENTNous retrouverons la Ligue 2

    Plus que deux matchs de championnat, Rodez et Quevilly-Rouen-Métropole, pour asseoir notre troisième place et gagner le droit de disputer les barrages d’accession à la Domino’s Ligue 2. Peut-être ne serons-nous fixés que le soir du 17 mai ! Mais il faut tout donner pour que ces deux derniers matchs nous qualifient et nous per-mettent d’arriver lancés, enthousiastes, conquérants, face à l’équipe 18e de Domino’s Ligue 2.

    Je vous l’ai déjà dit ici en début de saison : nous avons accompli tous les efforts né-cessaires — ce fut difficile, douloureux parfois — pour atteindre nos objectifs et être là où nous sommes aujourd’hui, sur le podium du championnat de National. Cela nous a permis de mettre des moyens importants pour composer un effectif solide, attirer des joueurs expérimentés.

    Nous avons sans doute été les seuls à afficher clairement nos ambitions et c’était normal compte tenu de ce qu’est le Stade Lavallois et de son aspiration à retrouver la Ligue 2. L’occasion nous est donnée dès ce soir, face à Rodez-Aveyron, champion 2018-2019, de montrer que nous sommes à la hauteur du challenge que nous avons à relever et de l’énorme attente de notre public et de la Mayenne toute entière.

    Nous avons vécu une saison très compliquée que ce soit dans l’organisation de notre staff, la gestion des suspensions, les blessures les problèmes sportifs ou extra-spor-tifs. Malgré cela, le club a fait mieux que tenir. Même si je ne peux qu’être insatisfait de nos résultats à l’extérieur, nous avons réalisé une saison quasi parfaite à domicile et nous avons offert presque le plein de victoires à notre public.

    Réussirons-nous ces matchs de barrage ? Nous ferons tout pour, mais ce dont je suis certain c’est que notre club retrouvera la Ligue 2. J’ai confiance parce que notre club est bien ancré dans le cœur des Mayennais, dans le tissu économique local et aussi dans le football professionnel français. C’est bien pourquoi le projet n’est pas seulement de remonter en Ligue 2 mais d’y figurer de manière pérenne et compétitive. C’est tout le sens des orientations prises et du travail fait au quotidien à tous les niveaux du club.

    Au terme de cette saison et quelle qu’en soit la conclusion, je veux vous dire que j’ai eu beaucoup de plaisir à diriger le Stade Lavallois et à être accompagné et aidé dans cette tâche par les autres membres du Directoire, Bernard Gontier et Jean-Jacques Perrin, dont les compétences sont précieuses. Je tiens aussi à remercier le président du Conseil de surveillance pour son investissement, son écoute et pour sa générosité dans les messages qu’il nous fait passer.

    Je veux saluer enfin tous ceux qui nous soutiennent au quotidien dans les bons et les mauvais moments. Ils ont des attentes légitimes, des exigences aussi. Mais s’ils nous font part de leurs avis, de leurs griefs parfois, c’est parce qu’ils aiment le Stade Lavallois et parce que leur club représente beaucoup pour eux. Et c’est tout ce qui compte.

    Philippe JanPrésident du Stade Lavallois

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    AMBITION LIGUE 2ILS VONT LE FAIRE

    Barrages, match aller le mardi 28 maiÀ l’heure où nous bouclons ce magazine, le Stade Lavallois est toujours en course pour la montée en Domino’s Ligue 2. Il occupe la troisième place du classement qui lui ouvre la porte des barrages contre le 18e de Domino’s Ligue 2.

    Avec leurs supporters, à domicile contre Rodez (déjà promu en Ligue 2)

    le jeudi 9 mai et sur le terrain de Quevilly Rouen Métropole, le vendredi 17 mai, les Tango doivent donc tout donner pour que cette saison si forte en émotions ait une première conclusion heureuse.

    Ensuite, il faudra mobiliser l’ensemble du club et de la famille Tango pour aborder avec un esprit conquérant les deux matchs de barrages. Le premier se déroulera le mardi 28 mai sur le terrain du club de National. Ce sera Laval, nous l’espérons tous.

    Le match retour se déroulera le dimanche 2 juin, sur le terrain de l’équipe 18e de Ligue 2 (actuellement le FC Sochaux, mais plusieurs autres clubs sont concernés). Les horaires des matchs ne sont pas encore connus. Ils seront évidemment fonction des diffuseurs TV. Pour ces rencontres, à commencer par le match aller qui devrait susciter un énorme engouement, les spectateurs abonnés pour les matchs du championnat et les entreprises partenaires seront informés en priorité des initiatives mises en place par le club pour les remercier de leur fidélité.

    Directeur de la publication : Philippe Jan Responsable de la rédaction : Serge Marchetti, Samantha TanguyRédaction, coordination : Jacques Bonnet (06 80 68 39 90) Photos : Stade Lavallois, J-F QuinebêcheMaquette, réalisation, impression : ITF Imprimeurs - 72230 MulsanneStade Lavallois Mayenne FC - Rue Georges-Coupeau - 53000 Laval Tél. 02 43 53 97 05 / Fax 02 43 53 55 34 - [email protected] www.stade-lavallois.com

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    Ton arrivée à Laval ?En fin de contrat au Mans, le club ne m’a pas prolongé. C’était une surprise et une déception  : quand on s’inscrit dans un projet, on a l’intention d’aller le plus loin possible. J’avais été titulaire 28 matchs sur 30 en N2, participant activement à cette montée, comme à la précédente. J’ai respecté le choix des dirigeants et puis Laval est arrivé. On m’avait dit qu’il y aurait une concurrence, mais signant alors que la préparation était bien avancée, je savais que Jean-Christophe commencerait la saison. L’équipe a fait de bons débuts avec 7 victoires sur les 10 premiers matchs. Cela a figé les choses et quand on sait que le poste de gardien de but demande de la stabilité.

    Comment vit-on cela ?C’est la première fois que je suis confronté à une telle situation. À Colmar puis au Mans, j’ai toujours joué. Quand on est compétiteur, on ambitionne d’être sur le terrain. Je ne me lève pas le matin en me disant que je peux me contenter du minimum parce que je sais que je ne vais pas jouer. Je travaille et j’essaie toujours d’aller vers la performance, que ce soit aux entraînements, en matchs amicaux ou avec l’équipe réserve.

    Tu as joué avec l’équipe réserve ?Quand l’équipe pro joue à l’extérieur, c’est difficile d’être disponible pour la réserve. J’ai pu jouer quand même à 7 reprises avec l’équipe B. Cela permet de retrouver des repères et de

    Cédric Mensah est le gardien n°2 du Stade Lavallois. Formé à Bordeaux puis à Lille, il est passé brièvement par le Paris FC et la réserve de Marseille. Puis il s’est illustré en National avec Colmar avant de rejoindre Le Mans, poursui-vant parallèlement une belle aventure avec l’équipe du Togo. La parole aisée, avec la maturité et l’expérience d’un (jeune) trentenaire, il nous explique ce rôle délicat de gardien remplaçant qui est le sien cette saison

    Cédric Mensah : « Rester connecté à l’équipe »

    garder le rythme. Les entraînements ne remplacent pas la compétition. La N3 ce n’est pas le National, ce ne sont pas les mêmes ambiances, ni le même niveau. C’est une approche différente  : on sait que l’on va être avec des joueurs plus jeunes. On a donc un rôle d’encadrement, de placement, et au niveau de la vigilance, il faut être un ton au-dessus. Mais à la fin d’un match, quel qu’il soit, il faut que je sois satisfait de mon travail et d’avoir apporté quelque chose à l’équipe.

    Tu as connu aussi la désillusion de Mulsanne en coupe de France ?Le match typique de coupe de France ! On a beaucoup d’occasions, on tire sur la barre, on loupe un pénalty et eux, à dix minutes de la fin, nous mettent un coup franc dans la lucarne…

    Ton regard sur le métier de gardien de but ?C’est un poste particulier. Alors que les joueurs de champ ont besoin de jouer le plus possible, de la compétition, pour le gardien, même s’il doit jouer bien sûr, ce n’est pas aussi nécessaire. Ce ne sont pas les mêmes repères, les mêmes efforts, la même approche. Pour nous, c’est surtout basé sur l’attention, la lecture du jeu. La concentration occupe une grande place. Après, chaque gardien a son approche. Replacer les joueurs, leur communiquer une certaine énergie, c’est ma façon de rester dans le

    Stéphane Osmond et ses gardiens « Une hiérarchie s’est installée au départ parce que Cédric Mensah est arrivé plus tard. Mais cela n’a jamais été figé. Quand on a des ambitions en National, il faut prendre des joueurs qui ont du vécu à ce niveau.

    « Jean-Christophe Bouet a de l’expérience, il a beaucoup joué en National. L’an dernier il était dans un club de Ligue 1 (Amiens) où il a fait quelques matchs. C’est un profil intéressant. Il s’est très vite adapté et a fait un bon début de saison.

    « Cédric Mensah est un peu plus jeune. J’avais déjà essayé de l’avoir il y a quatre ou cinq ans, mais cela ne s’était pas fait. On a eu l’opportunité cette fois de le faire signer. J’en suis très content, il a des qualités et fait de très bonnes choses à l’entraînement. La situation de gardien n° 2 est particulière. Il a peu de temps de jeu et doit gérer cette situation. Il doit être patient et, en même temps, être prêt. Ce n’est pas si facile.

    « Clément Anet a rejoint le groupe pro l’année dernière. La saison dernière, je l’ai laissé donner la priorité à la validation de la 3e année de son cursus d’ingénieur. Cette année, le football est sa priorité. Il a signé un premier contrat pro et progresse au contact des autres gardiens. Il joue la plupart des matchs avec la réserve, mais j’ai veillé à ce que Cédric Mensah puisse aussi jouer pour garder ses repères. »

  • Gakpé, Floyd Ayité, Alaixys Romao, Emmanuel Adebayor…

    Quelles relations avec les autres gardiens lavallois ?Cela se passe bien, nous avons des liens professionnels et l’ambiance de travail est saine. On tire tous dans le même sens : s’il y a la montée au bout, ce sera positif pour tout le monde. Dès les centres de formation de Bordeaux et Lille, j’ai connu cette concurrence qui fait partie du boulot, elle est ancrée en nous. Avec notre entraîneur Stéphane Osmond, on a appris à se connaître. C’est quelqu’un de bien, de passionné, qui nous apporte beaucoup. Nous sommes beaucoup dans la communication.

    Les barrages pour l’accession en Ligue 2 ? Même si toute la saison et sur tous les terrains, le Stade Lavallois a été l’équipe qu’il fallait battre, celle contre laquelle il fallait se sortir les tripes, on est encore dans la course et c’est l’essentiel. Avant les barrages, il reste deux matchs à disputer et c’est sur ceux-là qu’il faut se

    match et de rester connecté à l’équipe. Je communique énormément.

    Quel type de gardien es-tu ?Je suis assez explosif, avec une bonne détente, une bonne lecture du jeu et du tempérament. J’ai aussi une certaine expérience, notamment celle du National avec Colmar où j’ai disputé 90 matchs en 3 saisons à ce niveau avant que le club ne dépose le bilan. Et j’ai connu le bonheur de la sélection internationale avec les Éperviers, l’équipe du Togo.

    Parle-nous de cette expérience ?Je suis né à Marseille, mais le Togo est le pays de ma mère et c’est une grande fierté d’avoir pu le représenter. J’ai commencé à 18 ans en sélection et j’ai joué vingt matchs comme gardien titulaire, notamment des matchs de qualification pour la CAN et pour la Coupe du Monde. J’ai été sélectionné pour la CAN 2017, la plus haute compétition sur le sol africain. Avoir pu disputer un match de poule contre le Congo est une expérience inoubliable. J’ai joué avec des garçons comme Serge

    Cédric Mensah : « Rester connecté à l’équipe »

    concentrer. Nos poursuivants ne sont pas loin, évitons de regarder plus loin.

    Et votre avenir ?J’ai suffisamment d’expérience pour savoir que dans une carrière de footballeur, c’est compliqué de se projeter. Il faut déjà que le club monte. À mon niveau, je mets tout en œuvre pour l’aider à atteindre son objectif. Après, il sera toujours temps de discuter.

    Vous venez de participer au gala des partenaires du club ?C’est un échange enrichissant. Les partenaires avaient beaucoup de questions à nous poser. Nous aussi, cela nous intéresse de savoir dans quels secteurs d’activité ils travaillent, de voir aussi le lien fort qu’ils ont avec le club. C’était une soirée très agréable.

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    Jérémy Arrivé, préparateur physique : un travail de l’ombre pour « tout mettre en résonance »

    Delumeau pour une route du Rhum n’a rien à voir avec la prépa d’un boxeur, d’un escrimeur ».

    Cette curiosité et l’envie de relever des défis personnels ou collectifs dans diverses disciplines l’ont conduit au football, à travers la préparation physique des joueurs de l’UNFP FC. C’est là que Jean Costa a remarqué l’originalité de son travail.

    «  Arriver à tirer l’essence d’autres disciplines sportives pour l’apporter au football est un beau challenge. On part toujours des exigences spécifiques de l’activité. Je me nourris de tout ce qui s’est fait, sans opposer les différentes approches. Certains fondamentaux en musculation ou haltérophilie seront très fortement utiles sur un terrain de foot, tout comme ceux de l’athlétisme pour les déplacements, la vivacité. Je suis sensible aussi à certaines études scientifiques sur la récupération, la nutrition, ayant été enseignant en Sciences du Sport à l’université plusieurs années.

    Coach physique, consultant TV, uni-versitaire, sportif (handball, sports de combat) : c’est l’expérience tout terrain de Jérémy Arrivé.

    C’est peu de dire que Jérémy Arrivé, le préparateur physique du groupe pro, a un CV bien rempli malgré ses 36 ans. D’abord, c’est un sportif : « Le handball est le sport que j’ai le plus aimé et pratiqué. J’ai arrêté ma carrière sur blessure et je suis parti vers les sports de force, et revenu aux sports de combat (tout petit, j’avais commencé par la boxe). »

    Parallèlement, il est venu très tôt à la préparation physique  : «  J’ai vécu des expériences dans pas mal de disciplines, de niveaux amateur à pro, le rugby, le hand-ball, l’escrime, la boxe, les sports mécaniques … J’ai toujours eu un intérêt culturel pour les sports collectifs. »

    Ces dernières années, alors qu’il «  sévissait  » comme coach minceur sur M6, il a suivi beaucoup de sportifs individuels (allant des sports de combat aux sports mécaniques en passant par la voile et le golf)… Avec, à la clé des podiums voire des titres de plus en plus fréquents  : « Ce sont toujours des attentes très différentes, préparer Alain

    Finalement, je me vois un peu comme un DJ, j’ai tout un ensemble de curseurs devant moi et j’essaie de tout mettre en résonance. »

    Être à 100% dans un staff sportif alors qu’auparavant il intervenait le plus souvent par mission, a été le plus grand changement pour lui : « Je n’ai pas eu trop de difficultés, parce que j’ai l’habitude de m’adapter. Tant qu’on garde le cap de la communication, tout se passe bien. L’entraîneur est le chef d’orchestre de la semaine. Pour la préparation physique collective, il y a des constantes sur lesquelles tout le monde s’accorde, et des suggestions que l’on peut faire. Pour la préparation spécifique, on peut me demander de faire travailler un joueur ou un groupe dans telle ou telle direction. Le staff médical peut aussi être demandeur dans le cadre d’une réathlétisation par exemple. Certains joueurs veulent des programmes personnels pour travailler une qualité particulière ou développer leur condition musculaire générale. »

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    De la prépa physique... «  L’important est de prévenir les blessures et de faire en sorte que les joueurs restent stimulés. Il faut donc surveiller les indicateurs de fatigue, être à l’écoute car rien n’arrive par hasard. Je veille à la prévention des blessures avec des routines de renforcement pour que les joueurs puissent ressentir leurs besoins et agir sur un éventuel maillon faible. Rester stimulés sur le plan cardiovasculaire, sur le plan du gainage, sur toutes ces petites sensations internes, permet d’arriver au match au maximum de ses possibilités. Beaucoup de joueurs se connaissent bien, d’autres ont encore du travail à faire. Les génétiques varient d’un joueur à l’autre et c’est ce qu’il faut détecter. Emmener physiquement le joueur vers les spécificités de son poste, c’est ce dont on rêve et c’est ce qui est passionnant. »

    ...à la préparation mentale« Mettre la préparation physique au service de la préparation mentale me tient à cœur. J’ai aidé des jeunes sportifs à prendre conscience de paramètres qu’ils négligeaient. Redonner du sens à ce que l’on fait permet de trouver des ressources qu’on n’a pas encore été chercher. Il faut convaincre les joueurs qu’ils ont encore des marges de progrès et des ressources en eux pour les atteindre. J’ai juste envie de leur montrer qu’ils se sous-estiment individuellement, qu’ils ont des ressources qu’ils n’utilisent pas. C’est pour ça qu’il faut rester stimulé. Une ressource qui n’est pas stimulée, s’envole. L’idée est bien de faire émerger le potentiel individuel au profit du collectif. »

  • mais il n’a pas hésité. Cela lui permet de s’exprimer, de montrer ses qualités dans une compétition difficile. Je me revois en lui quand j’étais plus jeune. Il a pris des risques et cela va payer. En ce qui me concerne, je savais qu’un retour n’est jamais facile même si on connaît le club et son environnement. Mais il y a des attentes, des ambitions auxquelles il faut répondre. J’ai choisi de prendre le risque. Reprendre mes marques s’est avéré facile. Laval était le club qu’il me fallait pour retrouver le plaisir de jouer. J’en avais besoin parce que le foot reste ma passion.

    Vous avez été titularisés très vite ?A Robic : Peut-être pour l’expérience en ce qui me concerne. Pour Mahdi, c’est en raison je pense de son impact physique, de son volume de jeu. Si le club nous voulait et nous a fait jouer de suite, c’est qu’il avait besoin de nous pour l’aider à remonter.

    Comment vous vous sentez dans l’équipe ?M Camara  : Bien. Sur le terrain quand je joue je suis à fond et quand c’est pendant 90 minutes c’est encore mieux. Le foot, c’est ce que j’aime. Le coach me fait confiance et j’essaye de lui rendre à chaque minute.A Robic : Mahdi m’a mis la pression : un milieu défensif qui marque deux buts en deux matchs alors que j’en n’en avais réussi qu’un à ce moment-là ! Le plaisir de jouer est là et cela se ressent. Quand tu es footballeur, que tu aimes ton métier, s’il n’y a pas de plaisir, ça devient compliqué. Dans les performances, dans les statistiques, on voit que cela se passe bien. C’est un bon groupe et si je peux être décisif en faisant une passe à un collègue et qu’on me le rend bien, cela

    Arrivés en janvier, ils sont élus en février (Mahdi Camara), en mars et avril (An-tony Robic) meilleurs joueurs du mois par les supporters internautes. Et sur des scores sans appel. Confidences de lauréats.

    Agréable d’être élu meilleur joueur du mois ?A Robic  : C’est sympa, mais cela ne dépend pas que de nous. Si nos coéquipiers ne nous mettaient pas dans les meilleures conditions, on ne pourrait pas s’exprimer pleinement. Cela récompense individuellement nos performances, mais aussi ce que l’on a fait en équipe depuis notre arrivée. Et cela nous a permis de récupérer la troisième place. M Camara : Ce n’est pas un objectif en soi, mais cela fait toujours plaisir d’être récompensé. Cela montre que le travail paye. Et comme le dit «  Anto  », c’est grâce à l’équipe.

    Comment avez-vous senti le groupe en arrivant au mercato ?M Camara : J’ai été bien accueilli par le staff, les joueurs. J’ai été mis dans les meilleures conditions pour m’exprimer. J’ai senti tout de suite que l’équipe avant envie de revenir, d’aller chercher les premières places. On a bien travaillé dès le début, j’étais content. A Robic  : Nous sommes arrivés dans une période compliquée au niveau des résultats. Malgré cela, on a été super bien accueillis et on s’est fondu dans le moule rapidement. C’était un groupe sain qui bossait et avait l’envie. Personne n’avait lâché, tout le monde y croyait et c’est grâce à cela que nous avons pu reprendre notre place. À 9 points du 3e, ce n’était pas acquis. On a pris conscience que quelque chose d’important pouvait nous échapper, et que, vu les qualités du groupe, ce serait dommage.

    Quelles étaient vos attentes respectives en rejoignant Laval ?M Camara : Trouver du temps de jeu pour continuer ma progression. La première partie de saison, je m’entraînais tous les jours avec le groupe pro à Saint-Étienne, mais j’ai peu joué. J’en avais besoin et tout mon entourage m’a conseillé le National, un championnat assez difficile qui ne pouvait que me faire avancer. Quelques clubs étaient intéressés mais Laval était là depuis le début du mercato. Jean Costa était venu me voir jouer plusieurs fois et ce projet de jouer la montée me plaisait. A Robic : Ce que fait Mahdi est intelligent, je lui ai déjà dit. Certains ont peur de se perdre en descendant d’un niveau

    me fait d’autant plus plaisir.L’équipe a des difficultés à s’exprimer à l’extérieur ?A Robic  : Ce contraste entre les performances à domicile et à l’extérieur est difficile à expliquer. Tout le monde en parle et cela finit par peser mentalement, même si cela se joue souvent à pas grand chose. Mais il faut parvenir à en faire abstraction, à ne pas se poser de questions. L’ambition du club c’est la montée en Ligue  2. On n’a pas pu avoir les deux premières places, il faut accrocher la troisième. On doit prendre nos responsabilités, on joue l’avenir du club, nos contrats, notre avenir. M Camara : Une montée en Ligue 2 ne peut être que bénéfique pour le club et pour les joueurs. Pour moi, repartir à la fin de mon prêt après y avoir participé, ce serait bien.

    Recevoir Rodez, c’est un match particulier ?M Camara  : Les joueurs de Rodez sont premiers, bravo à eux, mais pour moi tous les matchs sont à gagner.A Robic  : Tout donner pour battre nos adversaires, c’est le meilleur moyen de les respecter. Rodez a été l’équipe la plus régulière mais cela ne veut pas dire que l’on est moins bons. Il faut prendre les trois points pour disputer les barrages.

    Ces barrages justement ?M Camara  : On se doit de prendre les matchs un par un, mais on sait bien que chacun de nos derniers matchs est comme une finale avec les barrages pour objectif. On n’a pas peur d’en parler dans le vestiaire, on sait ce qu’on a à faire et on va le faire.

    www.stade-lavallois.com //7

    Antony Robicet Mahdi CamaraLES TR

    OPHÉES TANGO

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    Dans le cadre du projet socio-éducatif du centre de formation, le Stade Lavallois désigne désormais « L’Espoir du Mois ».

    Chaque mois depuis janvier, un jeune issu du centre de formation est distingué pour sa bonne conduite dans différents domaines : la scolarité, l’aspect sportif et le comportement (politesse, respect, discipline). Au terme d’une présélection, trois joueurs sont proposés au vote de tous les salariés du club côtoyant les jeunes.

    Après Younès Djebbari en janvier, Baptiste Houtin a été le lauréat du mois de février (devant Wessou Cissé et Bastien Leroy) et Bilal Camara, celui de mars (devant Paul Terrien et Aydan Oruma).

    Chaque joueur lauréat est reçu au club par Stéphane Moreau, responsable de la formation, et Jean Costa, directeur sportif. Il est interviewé pour le site internet et le magazine. Le joueur pro qu’il a choisi pour parrain lui remet son maillot. Il reçoit également une photo officielle et une dotation pour choisir des articles de sport chez notre partenaire Intersport.

    Comme les joueurs pros élus recevant le Trophée Tango, les Espoirs du mois seront également présentés aux partenaires et sponsors.

    «  Je remercie ceux qui m’ont choisi. Être espoir du mois est une récompense à l’instant T, mais le plus dur est de confirmer. J’espère aller au niveau au-dessus pour me confronter à une concurrence encore plus rude ». U19 deuxième année, milieu de terrain et capitaine de l’équipe, Baptiste Houtin, originaire de Laval, a découvert le football à Bonchamp où il a joué jusqu’en U11, rejoignant ensuite le Stade et passant par toutes les catégories de jeunes.

    Stéphane Moreau explique  : «  Baptiste a franchi toutes les étapes avec beaucoup de maturité et d’intelligence. Il faut maintenant qu’il reste dans la dynamique qui l’a emmené à ce niveau pour encore franchir des paliers. Il a une qualité d’analyse et de réflexion sur les situations de jeu qui lui permet d’avoir un temps d’avance. Et ça, il faut qu’il le développe encore et toujours. »

    Baptiste est en première année BTS comptabilité gestion au lycée Ambroise-Paré : « C’est important de mener de front

    le football et les études parce qu’on ne sait pas ce qui peut arriver et le football ne dure pas toute la vie. Cela nous confronte aussi à d’autres réalités, même si ça fait des journées bien remplies… »

    Baptiste Houtin a choisi Alexandre Vincent comme parrain : « Il a un jeu sobre, simple, dans lequel je me reconnais. »

    Centre de formation, découvrez les  Espoirs du moisBaptiste Houtin, Espoir du mois de février

    L’avis du parrain, Alexandre Vincent  : « J’ai été moi aussi plusieurs fois Espoir du mois au centre de formation de l’AJ Auxerre. Je ne sais pas si je suis un exemple mais les valeurs sont importantes : un bon footballeur est aussi une belle personne. En étant bien dans sa vie de tous les jours, en respectant les règles, on ne peut qu’être plus performant. Nous, les joueurs pros, n’attendons pas d’être parrains des jeunes joueurs pour les aider. Cela fait aussi partie de notre rôle. »

  • Centre de formation, découvrez les  Espoirs du moisBilal Camara, Espoir du mois de mars

    U19, milieu de terrain excentré, Bilal Camara a soigné le timing de sa désignation puisque la même semaine il a ouvert son compteur de buts avec l’équipe réserve.

    « Bilal correspond bien à l’esprit de l’Espoir du mois. Cela fait quatre ans qu’il a intégré le centre. Avec des hauts et des bas comme dans tout parcours, Bilal a connu une belle évolution et une réelle progression. Cette distinction est, je pense, une satisfaction pour lui et sa famille », a souligné Stéphane Moreau.

    L’intéressé confirme : « Cela me fait plaisir et montre que les coachs voient le travail que je fais à l’entraînement et en match. Cela donne de la confiance aussi. Cela s’est toujours bien passé au centre de formation. Je suis quelqu’un de très sociable, j’ai le sourire et je vais vers tout le monde et c’est aussi ce qui m’a permis de progresser. Quand nous sommes arrivés, les anciens sont venus vers nous, nous ont donné des conseils sur le terrain et en dehors, pour les études.

    Sur le terrain, on me dit que j’encourage tout le monde. J’ai des qualités de vitesse, de dribble, mais je dois travailler la finition. »

    Son formateur précise : « C’est un compéti-teur, véloce, puissant, explosif, capable de prendre la profondeur, d’éliminer. Mais son enthousiasme, sa communication le font par-fois sortir de sa concentration. Il doit mieux maîtriser ses émotions dans le dernier geste pour marquer, avoir plus d’efficacité. C’est son projet. »

    Ils ont dit : Jean Costa, directeur sportif : « Nous sommes fiers de vous et nous voulons que cela continue. Vous êtes l’exemple des garçons avec qui l’on a envie de travailler. Vous êtes des encouragements pour nous. » Stéphane Moreau, responsable de la formation : « C’est toujours un bon moment pour moi de mettre en avant des joueurs qui travaillent bien, qui vont dans le sens des valeurs que l’on veut promouvoir au centre de formation. Parce que nous devons souvent passer beaucoup de temps à recadrer certains autres jeunes. »

    Le foot féminin dès l’écoleAvec le Stade Lavallois, le football féminin est entré dans les animations périscolaires de la Ville de Laval. Pour promouvoir la pratique du football féminin dès le plus jeune âge, le Stade Lavallois et son éducatrice diplômée Anne Soldini (qui encadre la section féminine du club) assurent des ateliers de découverte du football sur le temps périscolaire, avec un cursus de progression des apprentissages. Selon les cas, ces séances se déroulent sur les installations des écoles ou aux Gandonnières. Quatre établissements bénéficient actuellement de cette animation / initiation ludique qui pourra donner à certaines élèves l’envie de continuer la pratique du football et pourquoi pas porter le maillot Tango.

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    L’avis du parrain, Gabriel Étinof : « Cela me fait plaisir d’avoir été choisi comme parrain de Bilal car je le connais depuis longtemps, nous sommes de la même ville. Cela veut dire qu’il travaille bien et qu’il va bientôt me rejoindre dans le groupe professionnel. Bilal sait pourquoi il est là et il ne fait pas n’importe quoi. Il faut qu’il continue comme ça. Les valeurs, c’est très important. C’est grâce à ce que l’on nous apprend au centre de formation qu’on arrive à s’imposer au niveau au-dessus. »

    Gabriel Etinof, le plus beau but ?Meilleur passeur du championnat de National (11 passes décisives à ce jour), Gabriel Etinof est aussi l’un des quatre joueurs nominés pour le beau but de la saison. Le but sélectionné est une superbe reprise de volée lors du match disputé à Cholet.

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    Alexis Chamaret est depuis deux ans le coordonnateur technique de l’as-sociation du Stade Lavallois, c’est-à-dire de l’école de football et de la préformation. Une responsabilité qu’il partageait auparavant avec le regretté Régis Buron. Il est aussi l’un des res-ponsables des stages d’été pour les 8-15 ans. Entretien.

    Comment sont encadrés les stages d’été ?Organisatrice des stades, l’association Sport Association Jeunesse veut avoir parmi les

    encadrants un maximum d’éducateurs du Stade Lavallois. Chaque groupe de niveau est encadré par des techniciens ayant des diplômes liés au football. L’encadrement est complété par des diplômés titulaires du brevet d’état dans l’animation, qui prennent en charge les plus jeunes et les activités de loisirs.

    Qu’est-ce qui motive les jeunes stagiaires ?Une bonne partie, les plus grands notamment, vient pour le plaisir de jouer au foot et cherche à progresser.

    Certains sont supporters du Stade et veulent vivre une expérience au club. Pour d’autres, c’est une semaine de vacances. Nous formons des groupes, et s’il le faut les sous-groupes, pour répondre à ces attentes différentes. On s’adapte.

    D’où viennent vos stagiaires ?Quelques-uns du club, mais la grande majorité vient du département de la Mayenne mais aussi de plus loin. Certains viennent peut-être avec l’objectif d’être remarqué par le Stade Lavallois, mais ce n’est pas le but des stages. Nous avons toute la saison pour observer les jeunes dans le département. Les plus performants, nous les connaissons déjà.

    Certains reviennent-ils ?60% des participants sont déjà venus les années précédentes, parfois depuis le début. Les retours sont très positifs, d’où cette fidélité. À terme, des jeunes venus comme stagiaires reviendront, on l’espère, comme animateurs ou éducateurs. Les 14-15 ans nous questionnent beaucoup sur notre travail d’éducateur de football et y pensent en termes de métier. C’est tout à fait jouable : plusieurs éducateurs de la préformation au Stade ont suivi des stages similaires avant que les nôtres existent.

    Comment est organisée l’équipe technique de l’Association ? Elle comprend un éducateur par tranche

    Stages d’été, les inscriptions sont ouvertesCréés il y a cinq ans, ces stages rassemblent chaque été des jeunes footballeurs enthousiastes. Ils sont ouverts à tous les jeunes, filles ou garçons, de 8 à 15 ans, qu’ils soient licenciés ou non, accueillis en demi-pension. Les stages sont encadrés par les éducateurs de Sport Action Jeunesse et de l’association du Stade Lavallois.L’originalité des stages Tango - et une des raisons de leur succès - est qu’ils se déroulent aux Gandonnières, au siège du club. Le matin, ateliers techniques ; l’après-midi, successivement, repos et temps libre, activités de loisirs, séances de jeu ou match.

    Les jeunes vivent durant une semaine en immersion totale dans les installations d’un club professionnel. Ils pourront voir les joueurs pro à l’entraînement, les rencontrer, visiter le stade Francis Le Basser, participer à différentes animations, etc.

    Deux stages sont programmés cette année : du lundi 8 au vendredi 12 juillet et du lundi 15 au vendredi 19 juillet 2019.Les inscriptions sont ouvertes sur www.stade-lavallois.com

    École de foot, préformation, stages d’été : les apprentissages au Stade Lavallois

  • Jean-Paul Mélo, 35e saisonLe Stade Lavallois et Jean-Paul Mélo, c’est une longue histoire : 35 ans de fidélité réciproque, de bons et loyaux services. Bénévole, il est aujourd’hui en charge de l’intendance et de l’accueil à l’espace Business au stade. Après bien d’autres missions de confiance.Vidéaste amateur, Jean-Paul Mélo a commencé son compagnonnage avec le Stade en décembre 1983 pour filmer les matchs de Première Division à la demande de Michel Le Milinaire : « La semaine suivante, il me fait venir dans son bureau et me dit : c’est très bien, mais les gros plans sur les images de joie après les buts, cela ne m’intéresse pas. Je veux des plans plus larges pour savoir comment sont placés mes joueurs sur le terrain. Il n’aura pas besoin de me le redire… »

    Au début des années 1990, pour assister le nouveau speaker, un certain Noël Meslier, il se met aux platines et à la sono. Dans ce travail où il faut souvent improviser, une grande complicité va rapidement lier les deux hommes. Plus tard, lorsque le service commercial du club va se développer, son sens de l’organisation sera mis à contribution pour assurer l’intendance des premiers espaces partenaires. Une mission qui est toujours la sienne au-jourd’hui. Parallèlement, Jean-Paul, électricien dans une vie antérieure, est l’homme ressource des problèmes techniques à résoudre dans l’urgence. En 2001-2002, il fait également partie de l’équipe d’administratifs et de bé-névoles qui va travailler plusieurs mois durant à organiser le Centenaire du club.

    Les dernières années de Première Division, le long parcours en Deuxième Division avec les heures de gloire (dont les demi-finales de Coupe de France en 1993 et 1997) et les moments plus sombres, les années de National de 2006 à 2009, Jean-Paul Mélo a tout vécu au plus près des gens du club. Avec ses 35 saisons dans l’ombre des Tango, il porte lui aussi un peu de la mémoire du club. Mais plus encore que les moments d’émotion partagés ou les missions successivement assurées, il retient surtout de ce long par-cours la qualité des relations nouées avec des générations de dirigeants, de joueurs, de partenaires : « L’été dernier sur un quai de Saint-Malo, j’ai eu la bonne surprise d’être interpellé par mon prénom par Hervé Gauthier, un ancien joueur et entraîneur du club qui se souvenait très bien de moi. »

    Pour Jean-Paul Mélo, les matchs commencent le jeudi midi et se terminent dans la matinée de samedi : « Mon rôle consiste à m'assurer de la propreté des espaces VIP du stade Francis Le Basser (Club 53, Carré VIP, les loges et le chapiteau Business). Je vérifie le mobilier et je mets tout en place à la demande de la direction marketing du club. J'assure les achats hors traiteur et l'économat des boissons, je ventile les consignes auprès des bénévoles mis à disposition pour l'organisation des matchs. J'accueille les livraisons et la mise en place de nos deux prestataires, La Corévatine et Marsollier, avec une check-list bien précise : personnel, vaisselle, matériel… »

    À ses côtés, une équipe de bénévoles fédérée au fil des années autour de lui et de son ami Guy Pagny, fidèle au stade depuis une vingtaine d’années. Il lui revient de faire le lien entre ces bénévoles, les équipes des prestataires, et de veiller au bon déroulement des opérations, l’accueil et le contrôle des entrées notamment, avec l’arbitrage discret de Florence Harel, du service commercial.

    Jean-Paul souligne : « Serge Marchetti, nouveau secrétaire général du club, m’a confirmé dans mon rôle de bénévole référent et inclus dans le « Team de l'organisation match ». Son expérience nous a apporté un plus dans cette organisation et dans notre fonctionnement. Son discours me convient. Il est présent le matin des jours de match pour nous guider dans la mise en place. Si nous avons la latitude de prendre certaines décisions dans le feu de l’ac-tion, nous avons, via la Direction Générale du club, un cahier des charges strict à respecter. »

    d’âge, de 6 à 15 ans, soit dix éducateurs, un préparateur physique et des spécialistes pour les gardiens de but. Outre la coordination, j’ai la responsabilité des U15.

    Quels sont ces objectifs ?Nous nous structurons pour être le club élitiste du département, avec la finalité de présenter au centre de formation du Stade Lavallois Mayenne FC des joueurs de niveau national ayant parallèlement un vrai projet scolaire. Mais les objectifs sont évidemment différents selon l’âge de l’enfant et nous voulons que les enfants puissent entendre des discours différents au fil des années.

    Par exemple ?Nous ne voulons pas enfermer l’éducateur principal de chaque tranche d’âge dans le rôle du coach tourné exclusivement vers la compétition et la gagne. Nous voulons plutôt, en faisant tourner plusieurs éducateurs dans chaque classe d’âge, que cet esprit de compétition soit inculqué progressivement par l’entraînement. Que les plus petits s’amusent, que les moyens découvrent la relation joueur/ballon avec les notions techniques et un peu plus tactiques. Que les plus grands y ajoutent la notion collective, l’importance du coéquipier, de la tactique et des principes de jeu. Dans ce cadre, chaque éducateur peut travailler comme il l’entend. Notre projet tient aussi compte du contexte  : seuls deux éducateurs sont salariés, nous ne disposons que d’un terrain et notre bassin de prospection n’est pas très important.

    Cela suppose de bien travailler avec les autres clubs mayennais ?Nous voulons qu’avec le Stade, les meilleurs jeunes Mayennais puissent tendre vers le haut niveau. Nous nous devons d’avoir une bonne image dans l’ensemble de la Mayenne, d’être ouverts aux autres clubs. Tisser des liens demande du temps. Dans le passé, il y a eu des incompréhensions entre les clubs mais heureusement aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Les échanges et le dialogue sont entretenus entre nous et les autres éducateurs des clubs de la Mayenne. Ils savent ce que nous recherchons à faire et connaissent notre fonctionnement. Le bon travail des dirigeants du Stade Lavallois dont une des missions est de faire vivre ces relations avec les autres clubs est primordial.

    Tous les jeunes issus de la préformation ne rentrent pas au centre de formation ?Les U15 dont je m’occupe vivent une année charnière, avec des choix forts autant pour le football que pour leur projet scolaire. Cela demande un réel investissement et de la pédagogie auprès des jeunes au travers des entretiens de fin de saison  ; auprès des parents également. Un jeune qui n’est pas retenu pour vivre l’aventure du haut niveau au sein de notre centre de formation souhaite-t-il retrouver les copains et la famille ou, veut-il continuer à jouer à un bon niveau ? Dans tous les cas, nous le conseillons et le dirigeons vers un bon club de niveau régional et nous l’accompagnons grâce au relationnel développé avec les autres clubs. Les équipes mayennaises qui jouent en N3 ou R1 ont, le plus souvent, une ossature de joueurs issus du Stade Lavallois ou des sections sportives des établissements scolaires. Certains d’entre eux se révéleront peut-être plus tard. À l’issue de la pré-formation, tous ne sont pas prêts, à basculer vers le haut niveau. Aujourd’hui, on demande à un joueur d’être en capacité de jouer en professionnel à 17 ou 18 ans. Cela veut dire qu’à 14 ou 15 ans, il doit être mature dans son jeu. Même si au Stade Lavallois, nous sommes plus patients, il n’en reste que tous ne réussiront pas.

    Stages d’été, les inscriptions sont ouvertesCréés il y a cinq ans, ces stages rassemblent chaque été des jeunes footballeurs enthousiastes. Ils sont ouverts à tous les jeunes, filles ou garçons, de 8 à 15 ans, qu’ils soient licenciés ou non, accueillis en demi-pension. Les stages sont encadrés par les éducateurs de Sport Action Jeunesse et de l’association du Stade Lavallois.L’originalité des stages Tango - et une des raisons de leur succès - est qu’ils se déroulent aux Gandonnières, au siège du club. Le matin, ateliers techniques ; l’après-midi, successivement, repos et temps libre, activités de loisirs, séances de jeu ou match.

    Les jeunes vivent durant une semaine en immersion totale dans les installations d’un club professionnel. Ils pourront voir les joueurs pro à l’entraînement, les rencontrer, visiter le stade Francis Le Basser, participer à différentes animations, etc.

    Deux stages sont programmés cette année : du lundi 8 au vendredi 12 juillet et du lundi 15 au vendredi 19 juillet 2019.Les inscriptions sont ouvertes sur www.stade-lavallois.com

    Serge Marchetti, secrétaire général du club, a confirmé Jean-Mélo dans son rôle de bénévole référent.

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    400 jeunes footballeurs au Trophée Crédit Mutuel

    Partenaire privilégié des associations, sportives notamment, le Crédit Mutuel Maine-Anjou Basse Normandie met aussi un point d’honneur à développer des actions de promotion de la pra-tique sportive à l’image du traditionnel Trophée Crédit Mutuel.

    L’édition 2019 était organisée le mer-credi 17 avril dernier sur les terrains des Gandonnières, en partenariat avec le Stade Lavallois. Au programme, matchs, ateliers de jonglages, de tirs ou encore parcours de dribles coa-chés par les joueurs professionnels du Stade. Mais aussi des cadeaux aux couleurs du Stade Lavallois et une nouveauté, l’utilisation de la borne selfie qui a permis à chaque équipe de faire une photo souvenir de ce bel après-midi.

    Le trophée Crédit Mutuel a été rem-porté cette année par l’US Changé de-vant le Stade Lavallois et l’ES Azé. Le Crédit Mutuel accueillera les équipes lauréates et leurs dirigeants pour la remise des prix le 23 mai prochain. Ce jour-là également seront récom-pensées les équipes qui se sont dis-tinguées lors du traditionnel challenge Crédit Mutuel disputé à la mi-temps de chaque match des Tango à Le Basser.

    La finale de ce challenge a vu la vic-toire des jeunes de Grazay sur ceux de Montenay (19-17). Les bénévoles qui encadrent efficacement ce challenge seront associés à cette réception.

    Tango Business Club : des rendez-vous sympas !Créé au début de la saison au sein des entreprises partenaires, le Tango Business Club a pour vocation de permettre aux entrepreneurs de se retrouver dans di-verses circonstances pour mieux se connaître et travailler ensemble, pour renfor-cer l’effet réseau. Le jeudi 2 mai, plusieurs membres du club ont assisté au match Tours - Laval, au stade de la Vallée du Cher, où ils ont bénéficié d’un accueil VIP.

  • Cette année, c’est à la Fabrique, la salle de spectacles de Bonchamp (rue de la Chambrouillère) qu’a eu lieu le dîner de gala des partenaires du Stade Lavallois. Ce traditionnel temps fort de la saison est organisé par le club et la SAS Tango Entreprises qui regroupe plus d’une soixantaine d’actionnaires du Stade.

    Philippe Jan, président du Stade Lavallois, Bruno Lucas, président du Conseil de surveillance et Jean-Yves Roullier, président de la SAS Tango Entreprises ont successivement pris la parole pour accueillir les participants

    et formuler des vœux de réussite pour la dernière ligne droite du championnat et la qualification pour les barrages d’accession à la Domino’s Ligue 2.

    Ce dîner de gala est toujours l’occasion de saluer les partenaires qui ont choisi de s’afficher sur la tenue officielle de l’équipe Tango. Ils ont reçu cette année les savoureuses créations de l’artisan chocolatier Bruno Le Derf (5 rue du Général-de-Gaulle à Laval). Les joueurs, le staff et l’équipe administrative du club ont été présentés au public par Thierry Ruffat (France Bleu Mayenne).

    C’est au traiteur partenaire du club, La Corévatine (Saint-Berthevin), qu’il revenait ensuite de faire étalage de son talent pour régaler les invités. Le repas a été ponctué par le show de l’imitateur et humoriste Yann Jamet, « pensionnaire » des meilleurs cabarets parisiens.

    Le dîner de gala des partenaires

    Une charte Tango et Noir pour la publicité fixe« Tous les supports présentant une visibilité ont vocation à être exploités », rappellent Serge Marchetti, secrétaire général du club, et Philippe Billy, responsable commercial. C’est vrai pour les supports écrits de communication (le programme de match, le magazine, l’Officiel) et à plus forte raison pour le stade Francis Le Basser.

    Depuis quelques saisons déjà, une panneautique mobile à éclairage LED a été mise en place pour présenter dans une forme attractive les messages des annonceurs. De la même manière, à partir de la saison prochaine, les panneaux fixes ceinturant le terrain seront « chartés » : ils répondront tous, quel que soient les annonceurs, à une même charte graphique aux couleurs du club. La typographie (les caractères) restera celle de l’entreprise qui a choisi de s’afficher au stade, mais les couleurs seront celles du club. Plusieurs panneaux ont déjà été mis en place avant le match Laval - Villefranche.

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    David Boisseau « Monter en gagnant les barrages aurait encore plus de panache »

    Attaché au Stade depuis toujours, parte-naire depuis qu’il est arrivé à Laval, Da-vid Boisseau (Axa assurance) a rejoint les actionnaires de la SAS Tango Entre-prises. Entretien avec un passionné.

    Présentez-nous votre activité ?J’ai repris le cabinet Axa assurance de Dominique Roger, bien connu à La-val, et je l’ai installé en périphérie de la ville. Nous sommes axés sur l’entre-prise et les professionnels mais avons aussi une clientèle de particuliers. Je suis arrivé à Laval après avoir reven-du mon agence Axa de Sablé-sur-Sar-the. Auparavant, j’ai travaillé pendant dix ans dans la banque. En banque, comme en assurances, la relation est basée la confiance. J’ai toujours voulu être à mon compte. J’ai choisi ce mé-tier pour m’installer dans la durée, faire progresser mon activité et le relation-nel de mon cabinet. Aujourd’hui, nous sommes sept à y travailler.

    D’où vient votre attachement au Stade ?Je suis un passionné de foot. J’y ai joué, j’ai même failli entrer au centre de formation du Stade Lavallois. Lorsque j’ai voulu rejoindre une section Sports études, après avoir tenté ma chance au Stade Malherbe de Caen, j’ai été accep-té à Laval et au Mans. J’ai opté pour Le Mans, plus proche d’Alençon dont je suis originaire. Je n’ai pas fait les bons choix et je me suis blessé très vite. J’évoluais au niveau de l’actuelle CF2.

    Vous êtes maintenant partenaire et actionnaire ?J’en suis très heureux. Il y a deux raisons à cela. L’une est affective. Mon père, dé-cédé il y a quelques années était un très grand supporter du Stade, il était abon-né et portait le club dans son cœur. Il m’a emmené quand j’étais enfant voir les matchs de Coupe d’Europe à Le Basser. C’est une manière pour moi de lui rendre hommage. Aujourd’hui, j’as-siste à tous les matchs avec mon fils, je transmets ce lien. De plus, je considère que le Stade Lavallois est dans une pé-riode importante. C’est maintenant, pas quand tout ira bien en Ligue A2, qu’il lui

    faut des partenaires, qu’il faut montrer son attachement à sa ville, à ses couleurs.

    Votre regard de partenaire ?J’aime les valeurs du club ; le travail, la combativité, cela me parle dans mon quotidien. Je me sens très bien dans ce club et je prends toujours un plaisir immense à aller voir les matchs à Le Basser. J’ai apprécié qu’il y ait un objectif clairement ex-primé dès le début de saison. Il faut accompagner les gens qui ont le courage d’afficher leurs ambitions. Comme eux, nous, les « pe-tits partenaires », devons avoir la volon-té de nous engager.

    Comment développer cet accompagnement ?Il y a des choses à faire pour attirer plus de personnes, créer plus de lien entre les partenaires. Dans les espaces priva-tifs, on se salue, mais on ne se connaît pas vraiment. Pour avoir été partenaire du Mans lorsque j’étais à Sablé, je sen-tais davantage de lien entre les parte-naires, avec un club d’appartenance comme les « Cent 100 cravates » par exemple. Et les joueurs étaient davan-tage associés aux actions partenaires. Une sorte de complicité s’était instal-lée entre partenaires et joueurs ; je ne ressens pas ça au Stade. Je le dis avec bienveillance et cela ne changera pas mon engagement : je pense que la meilleure manière de redorer le blason du Stade est de faire en sorte qu’il rede-vienne davantage une famille. Ce senti-ment d’appartenance, je l’ai parce que j’ai plein d’amis au Stade, mais peut-être que d’autres hésitent à sauter le pas. Beaucoup d’entreprises vont plu-tôt à Rennes ou à Angers. C’est pour le niveau sportif, le spectacle de la Ligue 1 bien sûr, mais pas seulement.

    L’ambition Ligue 2 ?Il reste deux matchs, il n’y a plus de questions à se poser. Si j’étais le coach, je dirais aux joueurs que monter en ayant gagné les barrages, cela aurait

    encore plus de panache. Si on accède à la Ligue 2 en dominant le 18e de Ligue 2, cela voudra dire qu’on avait réellement le niveau. Je crois d’ailleurs depuis le début que notre équipe aurait eu moins de difficultés à se maintenir en Ligue 2 qu’à jouer les premiers rôles en Na-tional. Finir 3e et gagner les barrages, c’est maintenant plus une question de mental que d’autre chose. La dimen-sion mentale est très importante et je pense qu’elle n’est pas suffisamment travaillée dans le football. J’ai beau-coup appris avec la formation H-Cort Performance de Denis Troch suivie par des chefs d’entreprise et des sportifs en reconversion. Il y a énormément de si-militudes entre les deux univers.

    Lors du gala des partenaires du club, David Bois-seau (Axa assurances) qui a rejoint les entre-prises actionnaires au sein de la SAS Tango En-treprises a été présenté par Jean-Yves Roullier.

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  • CENTRE AFTRAL LAVAL Apprendre et se former en transport et logistique

    Le nouveau centre Aftral de formation au transport et à la logistique a ouvert ses portes en janvier 2018 (zone de la Gaufrie, route de Cossé-le-Vivien). Il devrait accueillir 1  400 stagiaires dès cette année. 3 questions à sa directrice Frédérique Bordas, venue de l’intérim et spécialiste du recrutement et des RH.

    Présentez-nous Aftral ?Autrefois émanation de la profession du transport puis de la logistique, Aftral est aujourd’hui encore une association indépendante à but lucratif. Ce statut est important  : il porte un véritable attachement à l’humain, à la personne au cœur de l’entreprise. Nous avons une centaine d’implantations en France, y compris des écoles supérieures. Nos formations couvrent tous les métiers de la logistique et du transport. Le centre Aftral de Laval relevait jusqu’ici d’Aftral Le Mans. Avec ce nouvel équipement, Aftral Laval est désormais autonome.

    Avec qui travaillez-vous ?Nous avons vocation à travailler avec les transporteurs et logisticiens, très nombreux ici, et aussi avec les industriels qui assurent ces fonctions en interne. Nous sommes moins implantés chez ces derniers et c’est d’ailleurs pour nous rapprocher d’eux, leur faire connaître notre centre et son investissement humain et matériel, que nous avons noué un partenariat avec le Stade Lavallois.  Avec 7 formateurs, bientôt 9, 1 assistante de formation, 1 conseillère de développement et prochainement 1 chargée de recrutement, nous sommes une équipe 100% mayennaise au service des entreprises locales.

    Quels types de formation proposent le centre ? Aussi bien des formations longues qualifiantes pour le métier de conducteur routier, marchandises ou voyageurs, que des actions plus courtes ou ponctuelles sur la préparation de commandes, l’utilisation des chariots élévateurs, les gestes et postures, etc.

    Mais au-delà de notre catalogue, je dis aux entrepreneurs  : n’hésitez pas à nous consulter pour répondre à une problématique de ressources humaines ou de compétences en lien avec la logistique et le transport, que ce soit à un premier niveau de qualification ou pour la maîtrise, les cadres… Je compte bien aussi, avec les institutions ou les entreprises, promouvoir des initiatives pour favoriser la mixité ou l’attractivité de ces métiers où beaucoup de postes sont à prendre.

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    du supporter, la belle casquette noire ornée du logo / blason du club, ou encore l’élégant tee-shirt noir.

    Où acheter ces produits en promo ?Dès ce soir au stade Le Basser, à la boutique située près la buvette et du club house des Socios.

    Sur la boutique Online (https://boutique.stade-lavallois.com).Au siège des Socios (15 rue de Paris).

    À la boutique officielle du club aux Gandonnières (rue Georges-Coupeau).