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le Soleil, mardi 10 février 1970 Le cinéma La classification des films est établie par l'Office des Com- munications sociales. Voici le barème d'appréciation des films qui sont présentement projetés sur les écrans dans les cinémas de Québec et de la Rive-Sud. Quand 11 y a lieu, la convenance pour les jeunes est indiquée de cette façon: (E) enfants; (A) adolescents. Les chiffres réfèrent à la valeur artistique de l'oeuvre; (1) chef-d'oeuvre; (2) remarquable, (3) très bon; (4) bon; (5) moyen; (6) médiocre; (7) minable. Les appréciations des films sont établies sur les copies présen- tées dans la province de Québec. CANADIEN': Représentation continue de 7h. à llh. "The Sisters" ( ) (91 min.) à 7h.00 et 9h.OO. FIN; llh, CANARDIKRE: "Je suis curieu- se" (Jaune) (6) lh.30, 411.00, Oh.30, 0h.00. FIN; llh,20. CAPITOL: Représentation con- tinue de 12h.30 à llh. "Dan- ger: Diabolik" (5) (98 min.) Technicolor à 12h,30, 4h.00, 7h.30. "Ce drôle de couple" i ) (105 min.) Panavision, Technicolor à 2h.l0. 5h.40, 9h.l5. Dernier spectacle, com- plet à 7h.30. Mercredi à 8h.30. "L'Orchestre Philharmonique de Moscou1'. CARTIER : "La ceinture de chasteté" (5) Couleur à 7h,00. "Le serpent" () Couleur à Oh.lO. CINE-CLUB au cinéma vers" () Oh.40. 7h.50. "Joanna" (4) Couleur à CINEMA DE PARIS: "La piaf note des sinjjes" (4) Couleur à 12h.45; 5h.00; 9h.25. "Les fous volants" () Couleur à 2h.30- 7h.00. EMPIRE: (3) Couleur à I2h.4ü, 2h.45, 4h.56, 7h.00, 9h.20. FIN: llh.30. IMPERIAL: Fermé. S v< Roger Garceau Georges Carrère :.x s Léo lilial LAÏRET: ' teté" (5) serpent" 'La ceinture, de chas- Couleur à 7h.00. "Le () Couleur à 9h.l0. INTERNATIONAL Bijou: "Jeux per- Couleur à 6h.00; Cinéma ALMA Alma: Dernière représentation. "La leçon particulière", fih.30; "L'homme qui trahit la ma- fia", 9h.25 Canadien: Ce soir: Ciné-Club. ARVI DA Palace: Jusqu'au 13 février incl.: Commençant tous les soirs à 7h.: "Where Eagles dare". BAGOTVILLE Saguenay: Jusquau 13 février incl.: "Superargo contre Dia- holijus"; "La grande vadrouil- le". CniCOUTIMl Capitol: Jusqu'au 13 février incl.: "Services spéciaux divi- sion K; "Les jeunes fauves". Impérial : Jusqu'au Ï3 février incl.: "Histoires extraordinai- res"; "Caroline Chérie". Cartier: Jusquau 13 février incl.: "La panthère nue" (Gungala); "Samoa fille sau- vage". DOLBEAU _ Météore: Jusqu'au 14 février incl.: "Les jeunes fauves"; "Le cirque à travers le mon- de". JONQUIERE Bellevue: Jusqu'au 13 février incl.: "La panthère nue (Gun- galai; "Samoa fille sauvage". Centre : Jusqu'au Ï3 février incl.: "Les jeunes fauves"; "Services spéciaux division K". Elysée: Jusqu'au 13 février incl.: "Amok"; "Fille derrière les barreaux". MISTASSINI ' Orphéon : Jusquau 31 février incl.: "Coeur de maman"; "Zorba le. Grec, Aujourd'hui CONVOCATIONS CHICOUTIMI Femmes de Carrière Le prochain souper de l'asso- ciation des Femmes de Car- rière de Chicoutimi, aura lieu ce soir, à 18h30, à l'Hô- tel Chicoutimi. La conféren- cière invitée sera Mlle Thé- rèse Massicotte. Invitation à tous les membres. JONQUIERE Concert Concert de l'or- chestre symphonique de Québec, sous la direction de Wilfrid Pelletier, chef dor- chestre, en la salle François Brassard. DEMAIN CHICOUTIMI Cercle do presse Linvi- au déjeuner hebdomadai- re du Cercle de presse de Chicoutimi, du mercredi 11 février, à 8h30, à THôtel Chicoutimi, sera M. Roch Boivin, ministre d'Etat à la Santé, au Bien-Etre et à la Famille. CLINIQUES POUR DEMAIN Arvida Clinique de pué- riculture et d'immunisa- tions, D.C.T., polio, antiva- riolique, à TEglise Saint - Mathias, paroisse Saint - Mathias, de 2 à 3 hres. Chlcotitiml-Nord Clini- que de D.C.T. et polio, collè- ge Saint-Luc, de 2 à 3 hres. Jonqulèro Clinique de puériculture et d'immunisa- tions, D.C.T.. polio, antiva- riolique et rougeole, à l'éco- le Sainte - Marie, paroisse Sainte - Marie, de 2 à 3 hres. Kénogami Clinique de puériculture et d'immunisa- tions, D.C.T., polio, antiva- riolique et rougeole, A l'Hô- tel de Ville, paroisse Sainte - Famille, de 2 à 3h30. Rivière - du - Moulin Clinique de D.C.T. et polio, à l'Hôtel de ville, de 2 à 3 hres. Roberval Clinique de D.C.T. et polio, de 2 à 3 hres p.m. Saint - Isidore Clinique de D.C.T. et polio, centre des loisirs, de 3 à 3h30. MAREES POUR DEMAIN Sept-IIes La marée se- ra haute à 06h05, <9'0"), et basse à 12h25, tl'O"). Elle sera haute à nouveau à 18h25 (80"). Port-Alfred La marée «era haute à OOhOO, (8"). et basse à 06h20, U7'8"). Elle sera haute à nouveau à 12h35, d'8"), et basse à 18h45, (15' 6"). LIDO: "Capitaine Singrid" (fi) 7h.30. "Le gendarme se ma- rie" ( E-4) 9h.05. ODEON _ SALLE FRONTE- NAC : "Made in Paris" () Couleur a lh.00; 4h,30; 8h.00. et Oh.OO. FIN: llh. "Les années fantastiques( ) Couleur à 2h.45; fih.15; 9h.45. FIN: llh,25. ODEON SALLE LE DAU- PHIN: "Les souliers de St- Pierre" () Couleur à lh.35; lh.30; Sh.20. FIN; llh.OI, PIOALLE: "L'ile aux filles per- dues" () (90 min.) à lh.30, fih.15. "Filles de plaisir" (7) Couleur (92 min.) à 3h.20, Sh.lO. "Femmes de nuit" () Couleur (87 min.) à 4h,50, Oh.45. PRINCESSE:"L'homme de nulle part" ( ) lh., fih.10. "Ardente Gitane" () 2h.59, Sh.ll. "L'homme de la plaine' ( ) 3h.35, 9ii.5l. FIN; llh.33. STE-FOY - SALLE ALOUETTE Mercredi, samedi et di- manche: Sujets courts: lh., 3h.. 5h., 7h., 9. "A married Couple" (4) Couleur à lh.15, 3h,15, 5h. 15, 7h.l5, Oh.lô. FIN: 10h.55. Soirées: Sujets courts: 7h.. 9h. "A Married Couple" (4) Couleur à 7h.l5, 9h.l5. FIN: 10h.55. STE-FOY' - SALLE CHAM- PLAIN Mercredi, samedi et dimanche: Sujets courts, lh.15, 5h.l5. "L'étrangleur do Boston" ( -) Couleur à lh.35, 5h,35. 9h.l5. "Che" (fi) Couleur à 3h.40, 7h.25. FIN: llh. Soi- rées: Che" (6) Couleur à Th.25. "L'étrangleur de Bos- ton" (- ) Couleur à 9h.l5. FIN: 1 lh.09. Georges Carrère el Léo llliail Le théâtre doit sorienter vers la comédie sil veut survivre, au Québec ST- ROMUALD: 9h.05. "Baraka 7h.30. "Oscar" sur X-13" SILLERY : Fermé. CHICOUTIMI - Les comé- diens Georges Carrère et Léo lilial ont révélé au cours d'un cntielien qu'ils accordaient au représentant du "Soleil" que le théâtre devait essentiellement s'orienter vers la comédie s'il voulah survivre au Québec. "J'ai horreur des pièces à thè- ses, a précisé M. Carrère. Le théâtre est un divertissement et S' vous venez embêter les gens avec de nouveaux problèmes quand ils viennent pour oublier les leurs, vous ne réussirez pas." Pour prouver ses dires, le co- médien d'expérience, relate la hausse de popularité des théâ- tres d'été. "Dans ces théâtres, poursuivit-il, les gens sont heu- reux. Ils peuvent venir habillés légèrement et se sentent très à l'aise. Il leur faut une formule ils ont le moins deffort à fournir. Parce que s'ils sont obligés de se plier à de nom- breuses exigences, les specta- teurs vont tout simplement res- ter chez eux, devant leur écran de télévision." Le directeur du Théâtre des Marguerites est d'avis que le ROBERVAL Diana: Jusqu'au 12 février incl.: "Le mariage parfait"; "Ca casse à Caracas". Radio-Télévision Ferré, au Sel de la Semaine Il y aurait bceucoup à dire au sujet de Léo Ferré. Mais il a lout dit de lui-même au Sel de la Set-aine, hier soir. Ft ce, de façon si dure, si pure, si nature le quelle oblige le téléspectateur à conclure: c'est triste d'être Léo Ferré. Pathétique ce moment où, parlant de ses chiens, de son singe "mon enfant" il distribue d'avares sourires meur- iris. Déchirant cet instant de silence rompu par un "vous me surprenez .. . J'sais pas", à la question d'Andréanne Lafond demandant, tout comme le public, je l'imagine, s'il lui était arrivé d'aimer des humains aussi bien que ses animaux. •le n'aurais pas cru, à prime abord, que l'entrevue déviât si brusquement, après une introduction ratée dans le vif du sujet, soit les "troubles de mai" et Ferré, la jeunesse et Ferré et les drogues vues par Ferré. C'est ce dernier qui, tout à coup, brisa la glace d'un seul trait pour livrer ce petit bijou de poème de son cru: "Je ne connais que deux drogues, la musique et l'amour." Dès lors, l'anarchiste abandonne l'anarchie (elle "est devenue un état d'âme"), rappelle sèchemenl une jeunesse passée au "bagne" du pensionnat ("j'étais sous la loi paternel- le"), invective la femme moderne ("les femmes cultivées, ça memmerde; j'aime mieux les femmes qui aiment") el procè- de aux aveux linals: "Je crois à l'amour, mais c'est rare Je pense avoir donné beaucoup trop d'amour; j'aurais me contrôler, être plus égoiste. Mais je ne le peux pas . . Et à la suite de cette question choc de Mme Lafond, Léo Ferré verse de nouveau dans son mutisme un peu frondeur qui lui fait parler de tout et de rien, en passant par Halliday ("un phénomène") et Mireille Mathieu (".. . de la maçonne- lie"), puis glisser, dans un dernier élan, que s'il pouvait chanter dans les "municipalités UDR" ("Pompidou et le reste . . .") il lui était alors facile de filer vers Athènes (les "fascistes") ou encore vers la Russie communiste (une "failli- te"). Pendant soixante minutes, Andréanne Lafond a eu ce mérite de faire parler un grand bonhomme qui, en présence dun Fernand Seguin, n'aurait pas osé dire quelque chose de valable. Rien ne transpire en effet des tâtonnements psycho- sociologiques à la Seguin. Dnas le cas de Ferré, cette théra- peutique se serait traduite par une résurgence de tics nerveux Jacques DUMAIS publie n'a pas tellement aug- menté. Ce sont toujours les - mes qui vont au théâtre. Us achètent d'avance leurs billets, se fiant sur la réputation du Théâtre. "C'est pourquoi, je considère que le Théâtre du Nouveau Monde fait une erreur en changeant constamment de formes théâtrales," expliqua-t-il. LEO 1L.LIAL Attaquant pour sa part le phé- nomène de la télévision, l'acteur français Léo lilial indique que c'est |e moyen de dépannage financier des comédiens. "De nos jours, dit-il, le théâtre en lui-même ne peut faire vivre le comédien. Un jour ou lautre il faudra que celui-ci se tourne vers ce moyen assez payant de survivance. Cette situation est due au fait qu'on ne peut jouer plus qu'une trentaine de fois la même pièce. ROGER GARCEAU Un de leurs collègues, Roger Garceau, partage le même avis. 11 rajoute que la télévision per- met de faire connaître l'acteur. C'est une publicité continuelle en sa faveur de sorte que lors- que le nom apparaît sur un pro- gramme. les gens s'y rendent connaissant la valeur de l'artis- te. OPINION PARTAGEE Abordant une fois de plus, la question des théâtres d'été, les trois comédiens sont d'avis que le public est composé de jeunes dans une proportion de 75 pour cent. Au Québec, on pourrait évaluer le nombre d'amateurs de théâtre entre 29,000 et 25,000 personnes. Le théâtre dété, comme la formule d'invitations du Théâtre Alcan, fait accroître le nombre de spectateurs. Neuf personnes sur 10 ne sont jamais allées au théâtre de leur vie et ces moyens leur permettent de prendre connaissance avec le théâtre. y/ Pouchkine" sillonne 'anglaise oceans a LONDRES (Reuter) Quand le paquebot Alexandre Pouch- kine a quitté le port de Londres en fin de semaine, en direction de Casablanca, on a fait enten- dre une musique provenant de disques anglais, ce qui indique peut - être le genre de pro- gramme offert à bord des na- vires soviétiques qui font des croisières à l'étranger. Parmi les 350 Russes, hommes et femmes, membres de l'équi- page se trouve Julia Roderick, 22 ans, de Londres. Elle joue le rôle d'hôtesse dans une disco- thèque riche de 400 enregistre- ments de musique occidentale. Vadim Kornilov, attaché com- mercial soviétique, a précisé qu'il s'agit de la première dis- cothèque à bord d'un paquebot soviétique, et lune des pre- mières sur un bateau de passa- gers de n'importe lequel pays. Si l'expérience s'avère une réus- site, elle sera reprise sur d'au- tres navires soviétiques, a-t-il ajouté. Mlle Roderick avait collaboré dans l'organisation des clubs de nuit, engagés par les Russes pour concevoir le décor de la discothèque à bord du navire qui jauge 20,000 tonneaux. Le paquebot Alexandre Pou- chkine, qui transporte quelque 400 passagers, effectue une croi- sière de 14 jours, de Londres en passant par les lies Canaries et la côte de l'Afrique du Nord. Un porte - parole des em- ployeurs de Julia Roderick a indiqué que la plupart des en- registrements à bord du navire offrent une musique douce, ro- mantique. "Les passagers en croisière sont, pour le plus grand nom- bre, des gens d'un certain âge, car les jeunes peuvent rarement s'offrir de tels voyages," a-t-il expliqué. Toutefois, l'attaché commer- cial soviétique a souligné qu'il y aurait aussi un certain nom- bre de disques de musique "pop" qui attire la jeunesse dans les clubs discothèques de avec des conseillers spécialistes différentes villes. Chicoutimi ~ La marée «era haute à OlhlO, (1' 6"), et basse à 06h30, (156"). Elle sera haute à nouveau à 13h40, G' 8), et basse à 19h00 (14' 1"). Vn HORIZONTALEMENT 1Globule blanc à noyau glo- buleux. 2Débarasserai les étoffes de noeuds Partie la plus grossière du son. 3—Vivent dans les fourrures Odorat en général. 4Inf. Saison Ce qui est prescrit par la morale. 5Personnage représentatif des E.-U. - - Dieu grec de la Guerre Pion. pers. 6Poss. - S'échapper Peti- te prairie. 7Lieu par l'on sort Poss. Ane. état "Voisin de la Chaldéc. 8Manière de s'habiller Ma- nière d'aller Poisson d'eau douce. 9Homme entêté Ordonnan- ce Prép. 10-Pion. pers. Parole vide de sens. V. des E.-U. 11Piscine de Jérusalem Il- lustre famille princière d'I- talie. 12Priez en latin Myriapode Epouse d'Abraham. 13Tombera en parlant de la neige Table pour les sa- crifices. VERTICALEMENT 1Appréciation défavorable dun objet. 2—Pion. ind. Confiture faite avec des jus de fruits Note de mus. 3Désigne ^ une personne, un animal ou une chose Sa- crifice du corps et du saug PH t S tiaMi ~p C r O 1 s -_-a- Boac es 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 C □c HZ ■□ mz l i m i u H u JH i m H _____ m UH m _ 1 m □■ _ _ u u de Jésus Singe améri- cain. 4Un des cinq sens Nuage Note de mus. 5Propre Agréable à voir. 6Substance azotée de l'urine Ruse malicieuse. 7Circonstance Qui est dif- férent Roi d'Israël. 8Ane. mesure chin. De la Brie. 9Altier Irlande. 10Poissons d'eau douce Ou- vrage de fils entrelacés. 11Plateau de l'Asie antérieure - Ride Situation. 12—Rayon - Rescrit de sultan de Constantinople Epo- que. 13—Action denrôler Symb. chim. (Solution du dernier problème) I * 8 4 fi 6 7 8 HO 1HJ13 gumrafcHMH ran raiati RH, rata a m n M ta fl.rajm Lira nmnmn ma ia ra aüa h a m b an k rah n®ELjaïiÜI ftmw: MWM tin l_Eja,H,Hi raBWiHi E bm imyiii nnaa m.mm. Ha iiQBima nEih ariiniîira ImHi mmrt EMMUHaai ciaigi n MHBH ftlHMEUanaET 7C 4 m Des spectateurs contestent le prix Victime du LSD denlrée à la Comédie Canadienne M. Carrère considère les chances de survivance d'un co- médien supérieures à celles d'un chanteur. "Les chanteurs font un gros coup d'argent pen- dant trois ou quatre années. Les comédiens, de leur côté, peu- vent travailler toute leur vie avec des cachets plus modestes. Cependant, ils ne végètent pas après cinq ou six ans. En ce qui concerne la venue de nouveaux talents, les trois acteurs croient qu'ils sont nom- breux mais que beaucoup aban- donnent à leurs débuts. Il y a trop d'acteurs pour la quantité d'écrivains et les besoins du pu- blic. LES SUBVENTIONS M. Carrère n'a pas ménagé ses paroles à l'endroit des sub- ventions versées par le ministè- re des Affaires culturelles à cer- taines troupes. D'après lui, des subventions mal distribuées en- couragent une mauvaise admi- nistration d'un théâtre. "Il y a des treupes qui se spécialisent à présenter des pièces qui sont ffinancièrement vouées au défi- cit et qui de plus ne plaisent pas au public parce qu'il ne les comprend pas. De plus, certai- nes troupes font abus et leur ad- ministration est très mauvaise. Qu'on accorde plus de subven- tions, soit. Le théâtre en a be- soin, mais quon y songe sérieu- sement lorsqu'on les attribue." Pour sa part, le jeune pre- mier Léo lilial voue une consi- dération sans borne pour Jean Gascon qu'il compare à Louis Jouvet, un metteur en scène qui s'est distingué dans le théâtre de Molière et de Giraudoux. Il a dit que n'eut été de Gas- con, il serait reparti en France. On lui avait même offert de se rendre à Stratford mais il a re- fusé, prétextant que pour ren- dre toutes les nuances de l'an- glais, ii fallait véritablement être de souche anglaise. MONTREAL (PC) - On jouait "Medium saignant", samedi soir, à la Comédie-Canadienne. Comme cette pièce se présente, avant tout, comme une "pièce du peuple", plus de 150 étu- diants et ouvriers en ont profi- pour faire de la "contestation de guichet". Us ont fait savoir au théâtre que $4 d'entrée, c'est cher. Trop cher pour des portefeuilles d'é- tudiants et d'ouvriers. Aussi ont- ils réclamé l'entrée pour le prix que ces gens peuvent payer, soit $1. Problème: non seulement ont- ils eu ce qu'ils voulaient, l'en- trée; mais ils ont obtenu des "billets de faveur" (l'entrée gratuite), ce qu'ils ne voulaient pas du tout. On ne demande pas la charité, ont-ils fait valoir. On demande tout simplement que le théâtre soit vraiment à la portée de tous, c'est-à-dire qu'étudiants et ouvriers puissent voir et c'é- tait leur slogan "une pièce pour une piasse". Organisée par le comité de ci- toyens d'Hochelaga - Maisonneu- ve, la démarche de samedi soir s'est déroulée dans un climat que les requérants du "théâtre à la portée du peuple" n'avaient pas prévu aussi serein. Aussi, n'ont-ils rien fait de ce qu'ils se proposaient: forcer l'entrée, aller manifester sur la scène, expliquer aux spectateurs "réguliers" la raison de leur ac- tion. . . . Tout au plus ont-ils descendu à l'entracte, du balcon on les avait logés pour aller occu- per les allées du parterre. En- core là, tout s'est bien passé. Jusqu'au directeur de la Comé- die-Canadienne, M. Gratien Gé- linas, qui est allé s'asseoir au milieu deux, sur le plancher! C'est que la direction du théâ- tre cherchait avant tout à préve- nir un esclandre. Pour M. Gé- linas, il était important que les contestataires ne donnent pas l'impression que la Comédie-Ca- nadienne s'enrichit en présen- tant des "pièces du peuple". Surtout, M. Gélinas ne compre- nait pas. . . . "Je trouve cela stupide comme réaction. Si encore le problème dépendait de nous", a-t-il décla- ré. Autrement dit, selon lui, tout le monde sait que le théâtre n'est pas payant et qu'il n'est souvent rendu possible que grâce à des subventions, comme cel- les du Conseil des ArtsjJPour- quoi donc ne pas aller manifes- ter devant le Conseil des Arts, le seul organisme qui ait vrai- ment les moyens de "changer queioue chose à la situation". CONTRIBUTION A "LA CAUSE" Les contestataires, de leur colé, se sont faits forts d'expli- quer qu'ils ne visaient pas la Co- médie-Canadienne comme telle, niais bien, encore une fois, le "système" qui permet ce genre de situation. Quant aux "pias- ses" qu'ils avaient apportées et dont le théâtre n'a pas voulu, elles seront versées au comité Vallières-Gagnon: "Ce sera la contribution de la Comédie-Ca- nadienne à la cause. . .", ont dit les contestataires. TORONTO (PC) - un p0rJ parole dun hôpital torontois , fait savoir que Robert Her v Brough, un jeune musicien di 21 ans, s'est rendu partiellj ment aveugle en s'enfonçant lels doigts dans les yeux alors ji était sous l'effet du LSD. M g Le jeune homme a déclaré fa police qu'il voulait s'arrache les yeux pour "ne plus voir c monde qu'il voyait". Il s'est ir fligé de sérieux dommages au deux yeux. II est même possiM qu'il perde la vue d'un oeil. Brough, saxophoniste dans u orchestre de Toronto, a été ai rêté sur la rue, par les poi ciers, au moment il tenta de se crever les yeux. La police rapporte que cej la deuxième fois qu'il tem| ainsi de se mutiler. L'an passl ii a été hospitalisé pendant unL semaine souffrant de blessureji à un oeil. Les artistes veulent bien travailler ici.. .mais à un salaire acceptable TORONTO (PC) - Les vedet- tes canadiennes ne veulent pas travailler à l'extérieur du Cana- da mais ... ils doivent le faire pour obtenir un salaire "accep- table". Selon un groupe de co- médiens interviewés récem- ment, le fait que le Canada ait refusé de développer un systè- me de vedettes est une des cau- ses de cette situation. "Les Canadiens ne veulent pas fabriquer des vedettes et les garder parce qu'ils croient que les salaires augmenteraient par la môme occasion", de dire Barbara Hamilton. John Colicos, dont la carrière a connu un essor particulier avec son interprétation de Chur- chill dans "Soldats" de Rolf Ho- chuchth déclare pour sa part que: "Le théâtre ne permet pas d'obtenir un salaire convena- ble". Kate Reid, qui a joué à main- tes reprises sur Broadway, af- firme qu'il faut aller gagner à l'extérieur l'argent nécessaire pour pouvoir jouer au Canada. Mlle Hamilton qui est de re- tour d'un engagement d'un an à Londres elle a interprété le rôle de Marilla dans "Anne of Green Gdbbles" a refusé de re- prendre le rôle à l'Exposition universelle à Osaka. "Cela fait quatre ans que je joue dans cette pièce et je com- mence à me demander si je ne peux faire que cela. Toronto est la ville je veux faire carrière mais s'ils ne cessent de fermer les stations de télévision et les théâtres, il faudra s'expatrier". Quant à Kate Reid, elle re- vient de New York elle a tourné dans un film. "J'ai été payée le double de ce que l'on reçoit ici bien qu'il s'agissait d'un film à petit budget". Colicos aimerait bien travail- ler au Canada mais "il s'agit dune grande entreprise et per- sonne ne veut le reconnaî- tre .. ." Alan Jordan, un jeune acteur, exprime un point de vue plus direct: "Les comédiens cana- diens acceptent tout. Us ont peur . . . même de leur propre identité. Ils acceptent les ordres de la télévision d'Etat: bien shabiller, couper leurs favoris, être "Canadian-clean". C'est d'ailleurs l'image que les agen- ces de publicité préfèrent. TOUT LE MONDE EST UNANIME! le film de Gillet Groulx OU ETES-VOUS 2m? "...une oeuvre belle et forte" - J.-P. Tadrot - LE DEVOIR "Vive le cinéma québécoit libre". - I. Perrault - IA PRESSE "Groulx ett un maître cinéaste" - MONTREAL STAR "Admirablement bien monté et photographié" - LA PATRIE "Georges Dor est la grande découverte du film" - C. Berthiaume - DIMANCHE-MATIN A VOIR ABSOLUMENT! CE SOIR à 7:30 et 9:30 PRESENTATION EXCLUSIVE! ELYSEE NOS BUREAUX CHICOUTIMI 242 Ave Riverin Publicité et Rédaction Tél.: 549-1922 Annonces classées 549-9111 Abonnements 549-1255 Le soir S43-7648 ARVIDA-CHICOUTIMI-NORD Rédaction Tél.: 547-1060 Publicité 549-1922 Abonnements 549-1255 le soir 549-1488 JONQUIERE 304 St-Hubert Rédaction Tél.: 547-1060 Publicité 547-3112 Abonnements 547-3112 Le soir 542-5606 AIMA 205 Sacré-Coeur Rédaction Tél.: le jour: 662-5732 Publicité le jour 662-3535 Abonnements 662-5176 le soir 662-3902 ROBERVAL 419 St-Joseph Rédaction le jour et le soir, tél.: 275-2051 Abonnements 275-2934 DOLBEAU Abonnements 276-1446 Rédaction 276-1672 U BAIE - PORT-ALFRED RIVIERE-DU-MOULIN 110 Ste-Suzonne Rédaction Tél.: 544-4776 Abonnements 549-1255 le soir: 549-0049 TELEVISION CJPM CANAL, « MARDI 36-24-36 (C) Images de France Les petits bonshommejj A votre service La douzième heure Les nouvelles du midi Leçons de beauté (C) Madame est servie (C) Le bonheur du jour (C) Réponse à tout (C) Madame s'amuse (C) Les petits bonsliontnteJ (C) La cabane à Midas (C) Champion Studio Six Le 5 à fi (C) Hawaii 5-0 (C) Cré Basile (C) Le Ranch L (C) Cherchez le magot (C) Tour d'horizon En fin de soirée: "La soif des hommes" MERCREDI 36-24-36 (C) Leçons de beauté (C) Les petits bonshommes (C) A votre service La douzième heure Les nouvelles du midi Santé dans votre assiettï (C) Madmae est servie (C) Le bonheur du jour (C) Réponse à tout (C) m Madame est servie <cf. Les petits bonshommes (C) La cabane à Midas (C) Banana Split (C) Studio Six Le 5 à 6 (C) Les grandes productions: "Phèdre" Réal Giguère Illimités (C) Tour d'horizon En fin de soirée: "Lor de la Nouvelle-Guinée" I 11.00 11.15 11.30 12.00 12.15 1.00 1.15 1.30 2.30 3.00 3.30 4.00 4.30 5.00 5.30 6.30 7.30 8.30 9.00 10.00 10.30 10.45 11.00 11.15 11.30 12.00 12.15 1.00 1.15 1.30 2.30 3.00 1.30 4.00 4.30 5.00 5.30 6.30 7.30 9.30 10.30 10.45 Horaire .sujet à changement;.! A L'AUDITORIUM DU COLLEGE DE LIMOILOU (St-Jeon-Eudes) 1390, Be Avenue SAMEDI 14 FEVRIER A 20H.30 "LES CYNIQUESEn première partie ' JACQUELINE LEMAY Prix des billets: $2.00 - $2.50 - $3.00 Pour réserver: du lundi au vendredi de 9h. à 17 hres TEL: 529-2531 - Poste 213 VERSION FRANÇAISE pamvisio * EN COULEURS -Vr?lï y (V* un ?MiPi'nn Vrrw?! i •"3 HEURES D'ENCHANTEMENT!" |LÉ PLUS BEAU ROMAN,BAMOUR EN MUSIQUE' DYNAMITE EN SOIE VERTE DES MERCREDI CKRS CANAUX 2, 8, 9, 12. MARDI I 9.15 Télévision scolaire: Les Oralicns (C) i 9.30 Le corsaire de la reine 10.00 Télévision .scolaire: éducation physique 10.15 Histoire des civilisations (C) 10.30 En mouvement 10.45 Monsieur Surprise présente: Poiy^(C) 11.00 La souris verte 11.15 Dessins animés 11.55 Nécrologie 12.00 Midi-Express Comptoir-Express 12.45 Siège réservé: "Les bijoutiers du de lune" 2.30 Ni oui ni non (C) 3.00 Femme d'aujourdhui 4.00 Bobino (C) 4.30 Sol et Gobelet (C) 5.00 Mini-Fée (C) 5.30 Caméra 12 5.40 Nouvelles 6.00 Les découvertes de Jcn Roger 6.30 Les plus belles histoires d'amour : "Rébecca" 9.00 Rue des Pignons (C) 9.30 Moi et l'autre (C) 10.01 Format 60 11.00 Le point et météo 11.20 CKRS information 11.30 Nouvelles du sport 11.40 Ciné-Art: "Le dernier train" MERCREDI 9.15 Télévision scolaire : les Oralicns (C) 9.30 Histoires vraies 10.00 Télévision scolaire: arts plastiques 10.30 En mouvement 10.45 Monsieur Surprise présente (C) 11.00 La souris verte 11.15 Dessins animés 11.15 Nécrologie 12.00 Midi-Express Petit comptoir 12.45 Siège réservé: "Don Juan" 2.30 Oui ou non (C) 3.00 Femme d'aujourd'hui 4.00 Bobino (C) 4.30 Fanfreluche (C) 5.00 Roquet, belles oreille* (C) 5.30 Caméra 12 5.40 Nouvelles 6.00 Les 2 D 6.30 Ciné-divertissement: "La veuve joyeuse l'Ouest" 7.30 Jinny 8.01 La soirée du hockey: "Toronto à Montréal" l(- 10.21 Prenez le volant 10.51 Politique provinciale: Parti québécois 11.00 Le point et météo 11.20 CKRS information tl.30 Nouvelles du sport 11.40 Sur 16 mm: "Le roi Horaire sujet à changement». clair I d?

1970-02-10-Le soleil du Saguenay-Lac-Saint-Jean, 1970-1973, 10 …leo-ferre.eu/bio/annees70/1970/1970-02-10-LesoleilduSaguenay-Lac-Saint... · Le cinémale Soleil, mardi 10 février

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le Soleil, mardi 10 février 1970

Le cinémaLa classification des films est établie par l'Office des Com-

munications sociales. Voici le barème d'appréciation des films qui sont présentement projetés sur les écrans dans les cinémas de Québec et de la Rive-Sud.— Quand 11 y a lieu, la convenance pour les jeunes est indiquée

de cette façon: (E) enfants; (A) adolescents.— Les chiffres réfèrent à la valeur artistique de l'oeuvre; (1)

chef-d'oeuvre; (2) remarquable, (3) très bon; (4) bon; (5) moyen; (6) médiocre; (7) minable.

— Les appréciations des films sont établies sur les copies présen-tées dans la province de Québec.

CANADIEN': Représentation continue de 7h. à llh. "The Sisters" ( ) (91 min.) à 7h.00

et 9h.OO. FIN; llh, CANARDIKRE: "Je suis curieu-

se" (Jaune) (6) lh.30, 411.00, Oh.30, 0h.00. FIN; llh,20.

CAPITOL: Représentation con-tinue de 12h.30 à llh. "Dan-ger: Diabolik" (5) (98 min.) Technicolor à 12h,30, 4h.00, 7h.30. "Ce drôle de couple" i ) (105 min.) Panavision,Technicolor à 2h.l0. 5h.40,9h.l5. Dernier spectacle, com-plet à 7h.30. Mercredi à 8h.30. "L'Orchestre Philharmonique de Moscou1'.

CARTIER : "La ceinture dechasteté" (5) Couleur à 7h,00. "Le serpent" (—) Couleur à Oh.lO.

CINE-CLUBau cinémavers" (—)

Oh.40. 7h.50.

"Joanna" (4) Couleur à

CINEMA DE PARIS: "La piaf note des sinjjes" (4) Couleur à 12h.45; 5h.00; 9h.25. "Les fous volants" (—) Couleur à 2h.30- 7h.00.

EMPIRE: (3) Couleur àI2h.4ü, 2h.45, 4h.56, 7h.00,9h.20. FIN: llh.30.

IMPERIAL: Fermé.

S

v<Roger Garceau Georges Carrère

:.x sLéo lilial

LAÏRET: 'teté" (5) serpent"

'La ceinture, de chas-Couleur à 7h.00. "Le (—) Couleur à 9h.l0.

INTERNATIONAL Bijou: "Jeux per- Couleur à 6h.00;

CinémaALMAAlma: Dernière représentation.

"La leçon particulière", fih.30; "L'homme qui trahit la ma- fia", 9h.25

Canadien: Ce soir: Ciné-Club.A R VI DAPalace: Jusqu'au 13 février

incl.: Commençant tous les soirs à 7h.: "Where Eagles dare".

BAGOTVILLESaguenay: Jusqu’au 13 février

incl.: "Superargo contre Dia- holijus"; "La grande vadrouil-le".

CniCOUTIMlCapitol: Jusqu'au 13 février

incl.: "Services spéciaux divi- sion K”; "Les jeunes fauves".

Impérial : Jusqu'au Ï3 févrierincl.: "Histoires extraordinai-res"; "Caroline Chérie".

Cartier: Jusqu’au 13 févrierincl.: "La panthère nue" (Gungala); "Samoa fille sau-vage".

DOLBEAU _Météore: Jusqu'au 14 février

incl.: "Les jeunes fauves"; "Le cirque à travers le mon-de".

JONQUIEREBellevue: Jusqu'au 13 février

incl.: "La panthère nue (Gun- galai; "Samoa fille sauvage".

Centre : Jusqu'au Ï3 févrierincl.: "Les jeunes fauves"; "Services spéciaux division K".

Elysée: Jusqu'au 13 févrierincl.: "Amok"; "Fille derrière les barreaux".

“MISTASSINI ' “Orphéon : Jusqu’au 31 février

incl.: "Coeur de maman"; "Zorba le. Grec”,

Aujourd'huiCONVOCATIONS

CHICOUTIMIFemmes de Carrière — Le

prochain souper de l'asso-ciation des Femmes de Car-rière de Chicoutimi, aura lieu ce soir, à 18h30, à l'Hô-tel Chicoutimi. La conféren-cière invitée sera Mlle Thé-rèse Massicotte. Invitation à tous les membres.

JONQUIEREConcert — Concert de l'or-

chestre symphonique de Québec, sous la direction de Wilfrid Pelletier, chef d’or-chestre, en la salle François Brassard.

DEMAINCHICOUTIMI

Cercle do presse — L’invi-té au déjeuner hebdomadai-re du Cercle de presse de Chicoutimi, du mercredi 11 février, à 8h30, à THôtel Chicoutimi, sera M. Roch Boivin, ministre d'Etat à la Santé, au Bien-Etre et à la Famille.

CLINIQUES POUR DEMAINArvida — Clinique de pué-

riculture et d'immunisa-tions, D.C.T., polio, antiva-riolique, à TEglise Saint - Mathias, paroisse Saint - Mathias, de 2 à 3 hres.

Chlcotitiml-Nord — Clini-que de D.C.T. et polio, collè-ge Saint-Luc, de 2 à 3 hres.

Jonqulèro — Clinique de puériculture et d'immunisa-tions, D.C.T.. polio, antiva-riolique et rougeole, à l'éco-le Sainte - Marie, paroisse Sainte - Marie, de 2 à 3 hres.

Kénogami — Clinique de puériculture et d'immunisa-tions, D.C.T., polio, antiva-riolique et rougeole, A l'Hô-tel de Ville, paroisse Sainte - Famille, de 2 à 3h30.

Rivière - du - MoulinClinique de D.C.T. et polio, à l'Hôtel de ville, de 2 à 3 hres.

Roberval Clinique de D.C.T. et polio, de 2 à 3 hres p.m.

Saint - Isidore — Clinique de D.C.T. et polio, centre des loisirs, de 3 à 3h30.

MAREES POUR DEMAINSept-IIes — La marée se-

ra haute à 06h05, <9'0"), et basse à 12h25, tl'O"). Elle sera haute à nouveau à 18h25 (8’0").

Port-Alfred — La marée «era haute à OOhOO, (8"). et basse à 06h20, U7'8"). Elle sera haute à nouveau à 12h35, d'8"), et basse à18h45, (15' 6").

LIDO: "Capitaine Singrid" (fi) 7h.30. "Le gendarme se ma- rie" ( E-4) 9h.05.

ODEON _ SALLE FRONTE-NAC : "Made in Paris" (—) Couleur a lh.00; 4h,30; 8h.00. et Oh.OO. FIN: llh."Les années fantastiques” ( ) Couleur à 2h.45; fih.15; 9h.45. FIN: llh,25.

ODEON — SALLE LE DAU-PHIN: "Les souliers de St- Pierre" (—) Couleur à lh.35; lh.30; Sh.20. FIN; llh.OI,

PIOALLE: "L'ile aux filles per-dues" (—) (90 min.) à lh.30, fih.15. "Filles de plaisir" (7) Couleur (92 min.) à 3h.20, Sh.lO. "Femmes de nuit" (—) Couleur (87 min.) à 4h,50, Oh.45.

PRINCESSE:— "L'homme denulle part" ( ) lh., fih.10."Ardente Gitane" (—) 2h.59, Sh.ll. "L'homme de la plaine'( ) 3h.35, 9ii.5l. FIN; llh.33.

STE-FOY - SALLE ALOUETTE — Mercredi, samedi et di-manche: Sujets courts: lh., 3h.. 5h., 7h., 9. "A married Couple" (4) Couleur à lh.15, 3h,15, 5h. 15, 7h.l5, Oh.lô. FIN: 10h.55. Soirées: Sujets courts: 7h.. 9h. "A Married Couple" (4) Couleur à 7h.l5, 9h.l5. FIN: 10h.55.

STE-FOY' - SALLE CHAM-PLAIN Mercredi, samedi et dimanche: Sujets courts, lh.15, 5h.l5. "L'étrangleur do Boston" ( -) Couleur à lh.35, 5h,35. 9h.l5. "Che" (fi) Couleur à 3h.40, 7h.25. FIN: llh. Soi-rées: ”Che" (6) Couleur à Th.25. "L'étrangleur de Bos-ton" (- ) Couleur à 9h.l5. FIN: 1 lh.09.

Georges Carrère el Léo llliail

Le théâtre doit s’orienter vers la comédie s’il veut

survivre, au Québec

ST- ROMUALD:9h.05. "Baraka 7h.30.

"Oscar" sur X-13"

SILLERY : Fermé.

CHICOUTIMI - Les comé-diens Georges Carrère et Léo lilial ont révélé au cours d'un cntielien qu'ils accordaient au représentant du "Soleil" que le théâtre devait essentiellement s'orienter vers la comédie s'il voulah survivre au Québec.

"J'ai horreur des pièces à thè-ses, a précisé M. Carrère. Le théâtre est un divertissement et S' vous venez embêter les gens avec de nouveaux problèmes quand ils viennent pour oublier les leurs, vous ne réussirez pas."

Pour prouver ses dires, le co-médien d'expérience, relate la hausse de popularité des théâ-tres d'été. "Dans ces théâtres, poursuivit-il, les gens sont heu-reux. Ils peuvent venir habillés légèrement et se sentent très à l'aise. Il leur faut une formule où ils ont le moins d’effort à fournir. Parce que s'ils sont obligés de se plier à de nom-breuses exigences, les specta-teurs vont tout simplement res-ter chez eux, devant leur écran de télévision."

Le directeur du Théâtre des Marguerites est d'avis que le

ROBERVALDiana: Jusqu'au 12 février

incl.: "Le mariage parfait"; "Ca casse à Caracas".

Radio-TélévisionFerré, au Sel de la Semaine

Il y aurait bceucoup à dire au sujet de Léo Ferré. Mais il a lout dit de lui-même au Sel de la Set-aine, hier soir. Ft ce, de façon si dure, si pure, si nature le qu’elle oblige le téléspectateur à conclure: c'est triste d'être Léo Ferré.

Pathétique ce moment où, parlant de ses chiens, de son singe — "mon enfant" — il distribue d'avares sourires meur- iris. Déchirant cet instant de silence rompu par un "vous me surprenez .. . J'sais pas", à la question d'Andréanne Lafond demandant, tout comme le public, je l'imagine, s'il lui était arrivé d'aimer des humains aussi bien que ses animaux.

•le n'aurais pas cru, à prime abord, que l'entrevue déviât si brusquement, après une introduction ratée dans le vif du sujet, soit les "troubles de mai" et Ferré, la jeunesse et Ferré et les drogues vues par Ferré. C'est ce dernier qui, tout à coup, brisa la glace d'un seul trait pour livrer ce petit bijou de poème de son cru: "Je ne connais que deux drogues, la musique et l'amour."

Dès lors, l'anarchiste abandonne l'anarchie (elle "est devenue un état d'âme"), rappelle sèchemenl une jeunesse passée au "bagne" du pensionnat ("j'étais sous la loi paternel-le"), invective la femme moderne ("les femmes cultivées, ça m’emmerde; j'aime mieux les femmes qui aiment") el procè-de aux aveux linals:

"Je crois à l'amour, mais c'est rare Je pense avoir donné beaucoup trop d'amour; j'aurais dù me contrôler, être plus égoiste. Mais je ne le peux pas . .

Et à la suite de cette question choc de Mme Lafond, Léo Ferré verse de nouveau dans son mutisme un peu frondeur qui lui fait parler de tout et de rien, en passant par Halliday ("un phénomène") et Mireille Mathieu (".. . de la maçonne- lie"), puis glisser, dans un dernier élan, que s'il pouvait chanter dans les "municipalités UDR" ("Pompidou et le reste . . .") il lui était alors facile de filer vers Athènes (les "fascistes") ou encore vers la Russie communiste (une "failli-te").

Pendant soixante minutes, Andréanne Lafond a eu ce mérite de faire parler un grand bonhomme qui, en présence d’un Fernand Seguin, n'aurait pas osé dire quelque chose de valable. Rien ne transpire en effet des tâtonnements psycho-sociologiques à la Seguin. Dnas le cas de Ferré, cette théra-peutique se serait traduite par une résurgence de tics nerveux

Jacques DUMAIS

publie n'a pas tellement aug-menté. Ce sont toujours les mê-mes qui vont au théâtre. Us achètent d'avance leurs billets, se fiant sur la réputation du Théâtre. "C'est pourquoi, je considère que le Théâtre du Nouveau Monde fait une erreur en changeant constamment de formes théâtrales," expliqua-t-il.

LEO 1L.LIAL

Attaquant pour sa part le phé-nomène de la télévision, l'acteur français Léo lilial indique que c'est là |e moyen de dépannage financier des comédiens. "De nos jours, dit-il, le théâtre en lui-même ne peut faire vivre le comédien. Un jour ou l’autre il faudra que celui-ci se tourne vers ce moyen assez payant de survivance. Cette situation est due au fait qu'on ne peut jouer plus qu'une trentaine de fois la même pièce.ROGER GARCEAU

Un de leurs collègues, Roger Garceau, partage le même avis. 11 rajoute que la télévision per-met de faire connaître l'acteur. C'est une publicité continuelle en sa faveur de sorte que lors-que le nom apparaît sur un pro-gramme. les gens s'y rendent connaissant la valeur de l'artis-te.OPINION PARTAGEE

Abordant une fois de plus, la question des théâtres d'été, les trois comédiens sont d'avis que le public est composé de jeunes dans une proportion de 75 pour cent. Au Québec, on pourrait évaluer le nombre d'amateurs de théâtre entre 29,000 et 25,000 personnes. Le théâtre d’été, comme la formule d'invitations du Théâtre Alcan, fait accroître le nombre de spectateurs. Neuf personnes sur 10 ne sont jamais allées au théâtre de leur vie et ces moyens leur permettent de prendre connaissance avec le théâtre.

y/Pouchkine" sillonne'anglaiseoceans a

LONDRES (Reuter) — Quand le paquebot Alexandre Pouch-kine a quitté le port de Londres en fin de semaine, en direction de Casablanca, on a fait enten-dre une musique provenant de disques anglais, ce qui indique peut - être le genre de pro-gramme offert à bord des na-vires soviétiques qui font des croisières à l'étranger.

Parmi les 350 Russes, hommes et femmes, membres de l'équi-page se trouve Julia Roderick, 22 ans, de Londres. Elle joue le rôle d'hôtesse dans une disco-thèque riche de 400 enregistre-ments de musique occidentale.

Vadim Kornilov, attaché com-mercial soviétique, a précisé qu'il s'agit de la première dis-cothèque à bord d'un paquebot soviétique, et lune des pre-mières sur un bateau de passa-gers de n'importe lequel pays. Si l'expérience s'avère une réus-site, elle sera reprise sur d'au-tres navires soviétiques, a-t-il ajouté.

Mlle Roderick avait collaboré

dans l'organisation des clubs de nuit, engagés par les Russes

pour concevoir le décor de la discothèque à bord du navire

qui jauge 20,000 tonneaux.Le paquebot Alexandre Pou-

chkine, qui transporte quelque 400 passagers, effectue une croi-sière de 14 jours, de Londres en passant par les lies Canaries et la côte de l'Afrique du Nord.

Un porte - parole des em-ployeurs de Julia Roderick a indiqué que la plupart des en-registrements à bord du navire offrent une musique douce, ro-mantique.

"Les passagers en croisière sont, pour le plus grand nom-bre, des gens d'un certain âge, car les jeunes peuvent rarement s'offrir de tels voyages," a-t-il expliqué.

Toutefois, l'attaché commer-cial soviétique a souligné qu'il y aurait aussi un certain nom-bre de disques de musique "pop" qui attire la jeunesse dans les clubs discothèques de

avec des conseillers spécialistes différentes villes.

Chicoutimi ~ La marée «era haute à OlhlO, (1' 6"), et basse à 06h30, (15’ 6"). Elle sera haute à nouveau à 13h40, G' 8”), et basse à 19h00 (14' 1").

Vn

HORIZONTALEMENT1— Globule blanc à noyau glo-

buleux.2— Débarasserai les étoffes de

noeuds — Partie la plus grossière du son.

3— Vivent dans les fourrures — Odorat en général.

4— Inf. — Saison — Ce qui est prescrit par la morale.

5— Personnage représentatif des E.-U. - - Dieu grec de la Guerre — Pion. pers.

6— Poss. - S'échapper — Peti-te prairie.

7— Lieu par où l'on sort — Poss. — Ane. état "Voisin de la Chaldéc.

8— Manière de s'habiller — Ma-nière d'aller — Poisson d'eau douce.

9— Homme entêté — Ordonnan-ce — Prép.

10— -Pion. pers. Parole vide de sens. — V. des E.-U.

11— Piscine de Jérusalem — Il-lustre famille princière d'I-talie.

12— Priez en latin — Myriapode — Epouse d'Abraham.

13— Tombera en parlant de la neige — Table pour les sa-crifices.

VERTICALEMENT1— Appréciation défavorable

d’un objet.2— Pion. ind. — Confiture faite

avec des jus de fruits — Note de mus.

3— Désigne ^ une personne, un animal ou une chose — Sa-crifice du corps et du saug

PH t S tiaMi ~ptü C r O ■1 s

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de Jésus — Singe améri-cain.

4— Un des cinq sens — Nuage — Note de mus.

5— Propre — Agréable à voir.6— Substance azotée de l'urine

Ruse malicieuse.7— Circonstance — Qui est dif-

férent — Roi d'Israël.8— Ane. mesure chin. — De la

Brie.9— Altier — Irlande.

10— Poissons d'eau douce — Ou-vrage de fils entrelacés.

11— Plateau de l'Asie antérieure- Ride — Situation.

12— Rayon - Rescrit de sultan de Constantinople — Epo-que.

13— Action d’enrôler — Symb. chim.

(Solution du dernier problème)

I * 8 4 fi 6 7 8 HO 1HJ13gumrafcHMH ran H» raiati RH, rata a m n M ta fl.rajm Lira nmnmn ma ia ra aüa h a m b an k rah n®ELjaïiÜI ftmw: MWM tin l_Eja,H,Hi raBWiHi E

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Des spectateurs contestent le prix Victime du LSD

d’enlrée à la Comédie Canadienne

M. Carrère considère les chances de survivance d'un co-médien supérieures à celles d'un chanteur. "Les chanteurs font un gros coup d'argent pen-dant trois ou quatre années. Les comédiens, de leur côté, peu-vent travailler toute leur vie avec des cachets plus modestes. Cependant, ils ne végètent pas après cinq ou six ans.

En ce qui concerne la venue de nouveaux talents, les trois acteurs croient qu'ils sont nom-breux mais que beaucoup aban-donnent à leurs débuts. Il y a trop d'acteurs pour la quantité d'écrivains et les besoins du pu-blic.LES SUBVENTIONS

M. Carrère n'a pas ménagé ses paroles à l'endroit des sub-ventions versées par le ministè-re des Affaires culturelles à cer-taines troupes. D'après lui, des subventions mal distribuées en-couragent une mauvaise admi-nistration d'un théâtre. "Il y a des treupes qui se spécialisent à présenter des pièces qui sont ffinancièrement vouées au défi-cit et qui de plus ne plaisent pas au public parce qu'il ne les comprend pas. De plus, certai-nes troupes font abus et leur ad-ministration est très mauvaise. Qu'on accorde plus de subven-tions, soit. Le théâtre en a be-soin, mais qu’on y songe sérieu-sement lorsqu'on les attribue."

Pour sa part, le jeune pre-mier Léo lilial voue une consi-dération sans borne pour Jean Gascon qu'il compare à Louis Jouvet, un metteur en scène qui s'est distingué dans le théâtre de Molière et de Giraudoux.

Il a dit que n'eut été de Gas-con, il serait reparti en France. On lui avait même offert de se rendre à Stratford mais il a re-fusé, prétextant que pour ren-dre toutes les nuances de l'an-glais, ii fallait véritablement être de souche anglaise.

MONTREAL (PC) - On jouait "Medium saignant", samedi soir, à la Comédie-Canadienne. Comme cette pièce se présente, avant tout, comme une "pièce du peuple", plus de 150 étu-diants et ouvriers en ont profi-té pour faire de la "contestation de guichet".

Us ont fait savoir au théâtre que $4 d'entrée, c'est cher. Trop cher pour des portefeuilles d'é-tudiants et d'ouvriers. Aussi ont- ils réclamé l'entrée pour le prix que ces gens peuvent payer, soit $1.

Problème: non seulement ont- ils eu ce qu'ils voulaient, l'en-trée; mais ils ont obtenu des "billets de faveur" (l'entrée gratuite), ce qu'ils ne voulaient pas du tout.

On ne demande pas la charité, ont-ils fait valoir. On demande tout simplement que le théâtre soit vraiment à la portée de tous, c'est-à-dire qu'étudiants et ouvriers puissent voir — et c'é-tait là leur slogan — "une pièce pour une piasse".

Organisée par le comité de ci-toyens d'Hochelaga - Maisonneu-ve, la démarche de samedi soir s'est déroulée dans un climat que les requérants du "théâtre à la portée du peuple" n'avaient pas prévu aussi serein.

Aussi, n'ont-ils rien fait de ce qu'ils se proposaient: forcer l'entrée, aller manifester sur la scène, expliquer aux spectateurs "réguliers" la raison de leur ac-tion. . . .

Tout au plus ont-ils descendu à l'entracte, du balcon où on

les avait logés pour aller occu-per les allées du parterre. En-core là, tout s'est bien passé. Jusqu'au directeur de la Comé-die-Canadienne, M. Gratien Gé- linas, qui est allé s'asseoir au milieu d’eux, sur le plancher!

C'est que la direction du théâ-tre cherchait avant tout à préve-nir un esclandre. Pour M. Gé- linas, il était important que les contestataires ne donnent pas l'impression que la Comédie-Ca-nadienne s'enrichit en présen-tant des "pièces du peuple". Surtout, M. Gélinas ne compre-nait pas. . . .

"Je trouve cela stupide comme réaction. Si encore le problème dépendait de nous", a-t-il décla-ré. Autrement dit, selon lui, tout le monde sait que le théâtre n'est pas payant et qu'il n'est souvent rendu possible que grâce à des subventions, comme cel-les du Conseil des ArtsjJPour-quoi donc ne pas aller manifes-ter devant le Conseil des Arts, le seul organisme qui ait vrai-ment les moyens de "changer queioue chose à la situation".

CONTRIBUTION A "LA CAUSE"

Les contestataires, de leur colé, se sont faits forts d'expli-quer qu'ils ne visaient pas la Co-médie-Canadienne comme telle, niais bien, encore une fois, le "système" qui permet ce genre de situation. Quant aux "pias- ses" qu'ils avaient apportées et dont le théâtre n'a pas voulu, elles seront versées au comité Vallières-Gagnon: "Ce sera la contribution de la Comédie-Ca-nadienne à la cause. . .", ont dit les contestataires.

TORONTO (PC) - un p0rJ parole d’un hôpital torontois , fait savoir que Robert Her v Brough, un jeune musicien di 21 ans, s'est rendu partiellj ment aveugle en s'enfonçant lels doigts dans les yeux alors nù ji était sous l'effet du LSD. M g

Le jeune homme a déclaré fa police qu'il voulait s'arrache les yeux pour "ne plus voir c monde qu'il voyait". Il s'est ir fligé de sérieux dommages au deux yeux. II est même possiM qu'il perde la vue d'un oeil.

Brough, saxophoniste dans u orchestre de Toronto, a été ai rêté sur la rue, par les poi ciers, au moment où il tenta de se crever les yeux.

La police rapporte que cej la deuxième fois qu'il tem| ainsi de se mutiler. L'an passl ii a été hospitalisé pendant unL semaine souffrant de blessureji à un oeil.

Les artistes veulent bien travailler ici.. .mais à un salaire acceptable

TORONTO (PC) - Les vedet-tes canadiennes ne veulent pas travailler à l'extérieur du Cana-da mais ... ils doivent le faire pour obtenir un salaire "accep-table". Selon un groupe de co-médiens interviewés récem-ment, le fait que le Canada ait refusé de développer un systè-me de vedettes est une des cau-ses de cette situation.

"Les Canadiens ne veulent pas fabriquer des vedettes et les garder parce qu'ils croient que les salaires augmenteraient par la môme occasion", de dire Barbara Hamilton.

John Colicos, dont la carrière a connu un essor particulier avec son interprétation de Chur-chill dans "Soldats" de Rolf Ho- chuchth déclare pour sa part que: "Le théâtre ne permet pas d'obtenir un salaire convena-ble".

Kate Reid, qui a joué à main-tes reprises sur Broadway, af-firme qu'il faut aller gagner à l'extérieur l'argent nécessaire pour pouvoir jouer au Canada.

Mlle Hamilton qui est de re-tour d'un engagement d'un an à Londres où elle a interprété le rôle de Marilla dans "Anne of Green Gdbbles" a refusé de re-prendre le rôle à l'Exposition universelle à Osaka.

"Cela fait quatre ans que je

joue dans cette pièce et je com-mence à me demander si je ne peux faire que cela. Toronto est la ville où je veux faire carrière mais s'ils ne cessent de fermer les stations de télévision et les théâtres, il faudra s'expatrier".

Quant à Kate Reid, elle re-vient de New York où elle a tourné dans un film. "J'ai été payée le double de ce que l'on reçoit ici bien qu'il s'agissait d'un film à petit budget".

Colicos aimerait bien travail-ler au Canada mais "il s'agit d’une grande entreprise et per-sonne ne veut le reconnaî-tre .. ."

Alan Jordan, un jeune acteur, exprime un point de vue plus direct: "Les comédiens cana-diens acceptent tout. Us ont peur . . . même de leur propre identité. Ils acceptent les ordres de la télévision d'Etat: bien s’habiller, couper leurs favoris, être "Canadian-clean". C'est d'ailleurs l'image que les agen-ces de publicité préfèrent.

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A votre service La douzième heure Les nouvelles du midi Leçons de beauté (C) Madame est servie (C)Le bonheur du jour (C) Réponse à tout (C) Madame s'amuse (C)Les petits bonsliontnteJ (C)La cabane à Midas (C) Champion Studio Six Le 5 à fi (C)Hawaii 5-0 (C)Cré Basile (C)Le Ranch L (C)Cherchez le magot (C) Tour d'horizon En fin de soirée:"La soif des hommes"

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11.0011.1511.30

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1.00 1.151.302.303.003.304.00

4.305.005.306.307.308.309.00

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Les Oralicns (C) i 9.30 Le corsaire de la reine

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10.15 Histoire des civilisations (C)

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présente: Poiy^(C)11.00 La souris verte11.15 Dessins animés 11.55 Nécrologie12.00 Midi-Express —

Comptoir-Express12.45 Siège réservé:

"Les bijoutiers du de lune"

2.30 Ni oui ni non (C)3.00 Femme d'aujourd’hui4.00 Bobino (C)4.30 Sol et Gobelet (C)5.00 Mini-Fée (C)5.30 Caméra 12 5.40 Nouvelles6.00 Les découvertes

de Jcn Roger6.30 Les plus belles histoires

d'amour : "Rébecca"9.00 Rue des Pignons (C)9.30 Moi et l'autre (C)

10.01 Format 6011.00 Le point et météo 11.20 CKRS information11.30 Nouvelles du sport11.40 Ciné-Art:

"Le dernier train"MERCREDI

9.15 Télévision scolaire : les Oralicns (C)

9.30 Histoires vraies10.00 Télévision scolaire:

arts plastiques10.30 En mouvement10.45 Monsieur Surprise

présente (C)11.00 La souris verte 11.15 Dessins animés 11.15 Nécrologie12.00 Midi-Express

Petit comptoir12.45 Siège réservé:

"Don Juan"2.30 Oui ou non (C)3.00 Femme d'aujourd'hui4.00 Bobino (C)4.30 Fanfreluche (C)5.00 Roquet, belles oreille*

(C)5.30 Caméra 125.40 Nouvelles6.00 Les 2 D6.30 Ciné-divertissement:

"La veuve joyeuse l'Ouest"

7.30 Jinny8.01 La soirée du hockey:

"Toronto à Montréal" l(-10.21 Prenez le volant 10.51 Politique provinciale:

Parti québécois 11.00 Le point et météo 11.20 CKRS information tl.30 Nouvelles du sport 11.40 Sur 16 mm: "Le roi

Horaire sujet à changement».

clair I

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