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UNE BELLE ÉTAPE GIRONDINE DES ASSISES CITOYENNES Jeudi 30 mai 2013 - N° 1996 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro

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Nouvelles N°1996

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une belle étape girondine

des assises citoyennes

Jeudi 30 mai 2013 - N° 1996 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro

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2 • Les Nouvelles 30 mai 2013

Austérité budgétaire, poursuite des politiques d’«abaissement du coût de travail» et de «flexibilité».Coupes sombres dans les dé-penses publiques alors que, dans un même temps, les patrons se voient offrir 20 milliards d’euros d’allégement de leurs cotisations. L’ANI permet d’utiliser le chan-tage à l’emploi pour imposer la diminution des salaires, facilite les licenciements et valide l’uti-lisation du temps partiel comme variable d’ajustement à l’activité des entreprises.Et aussi l’augmentation déri-soire du Smic, les plans de licen-ciements boursiers, les menaces qui planent sur la Sécurité Sociale, les indemnités de chô-mage, les allocations familiales et le système des retraites. Les inégalités se creusent, les profits s’envolent et les riches deviennent toujours plus riches.

Incontestablement, ce sont nous, les femmes, qui sommes aux premiers rangs du temps partiel imposé, des bas salaires et de la pauvreté.Nous refusons cette politique d’austérité que François Hol-lande et son gouvernement, le patronat et l’Union Européenne veulent nous imposer. Nous exi-geons des mesures concrètes et immédiates : augmenter les bas salaires et les minima sociaux, combattre la précarité, interdire les contrats à temps partiel imposé et les licenciements boursiers.Nous exigeons des moyens hu-mains et financiers pour lutter contre les violences faites aux femmes.Nous voulons une réelle égalité professionnelle, des services pu-blics suffisants et de qualité dans la santé, l’éducation nationale, la

petite enfance, la perte d’autono-mie et le logement.Un changement profond et radi-cal est possible. Ensemble impo-sons-le.Femmes salariées, femmes au chômage, femmes retraitées, femmes des quartiers, femmes immigrées avec ou sans pa-piers, militantes syndicalistes, politiques, associatives et fémi-nistes, nous ne pouvons et nous ne voulons plus attendre. Notre situation doit changer.Faisons entendre nos voix, por-tons nos exigences, marchons ensemble contre la politique d’austérité, refusons de trinquer !

Signez l’appel intégral sur :ht tp: //w w w.femmescon-treausterite.com

ActUAlité

• Lundi 3 juin, 19h. Conseil d’Espaces Marx, Athénée Municipal de Bordeaux• Vendredi 7 juin, 18h30. Rencontres Philosophiques avec Alain Brossat, Librairie « La Machine à Lire »• Mercredi 19 juin, 12h15. Bureau d’Espaces Marx, Restaurant Le Gambetta à Talence• Jeudi 27 juin, 19h30. Apéro politique du Bistrot d’Espaces Marx, suivi d’un repas de fin d’année, Restaurant Le Gambetta à Talence

Espaces MarxRendez-vous de juin

CommuniquéEgalité des droitsMarche des fiertés lGBtSamedi 8 juin à Bordeaux

14h. Place de la République17h/19h. Place des Quinconces. Village associatif22h. Soirée au BT 59

Ford BlanquefortDes exigences intactesle 24 mai, un accord a été signé entre les pouvoirs pu-blics et Ford Europe confirmant l’engagement de Ford pour maintenir les 1000 emplois jusqu’à l’horizon 2018, le retour du logo et du nom Ford Aquitaine industrie au mois d’août 2013. L’Etat et les collectivités locales (Région, CUB, Département, Mairie de Blanquefort) subventionneront 12 millions sur les 120 millions que Ford s’est engagé à investir sur le site. Le verse-ment de l’intégralité des subventions est lié au nombre d’em-plois pérennes que Ford maintiendra sur le site par de nouveaux projets et les activités de traitement thermique.Pour la Cgt Ford, «  ces annonces positives sont le résultat d’une mobilisation déterminée pour la sauvegarde du site et des emplois » … « ceux de Ford bien sûr mais aussi les emplois des sous-traitants et tous les emplois induits dans la région ». Pour le syndicat « les déclarations et engagements actuels de Ford ne suffiront pas : avec les activités telles que celles qui se mettent en place (nouvelle boîte automatique 6F35 ou le double embrayage de la future Mondeo), il n’y a du travail que pour 800 salariés maximum. Cela signifie que Ford doit faire des investissements supplémentaires, en apportant au moins une autre activité ». Exigence que rappelait Gilles Penel, conseiller communau-taire apparenté au groupe communiste, et syndicaliste Cgt de Ford, début mars en conseil de CUB, notant que Ford Europe annonçait l’arrêt de la boîte IB5 sous 2 ans, alors qu’avec Ge-trag ils cherchent une usine en Europe pour une nouvelle boite à vitesse (MX 65) pour un lancement prévu en 2016 : « Il faut que cette boite à vitesse soit mise sur Getrag Ford Trans-missions (GFT) ! De plus, le secteur activité des Rack n’est pas rentable et ne le sera jamais, le double embrayage s’arrê-tant en 2019. Or il y a toujours plus de 40% de place dispo-nible pour avoir un véritable projet d’avenir sur le site de FAI. »La Cgt Ford a insisté dans son communiqué sur le désastre industriel : « Depuis près de 10 ans, ce sont plus d’un millier d’emplois directs supprimés. Autour de nous, ces derniers mois, ce sont des usines comme Labso ou Mod’8 à Blan-quefort, comme Mondi à St Jean d’Illac, comme Lagarde à St Loubès, comme le magasin Virgin à Bordeaux qui fer-ment. Il faut stopper l’hémorragie, stopper les fermetures d’usines et les suppressions d’emplois. »L’intersyndicale regroupant les syndicats CFDT, CFTC, CGT et UNSA s’est rassemblée le 24 mai afin de faire valoir les exi-gences des salariés, posant un logo symbolique de Ford.

Marche des femmes contre l’austérité Femmes debout contre l’austérité :nous refusons de trinquer !Appel pour la marche du dimanche 9 juin à Paris

Le Conseil Constitutionnel a rendu le 18 mai une décision favo-rable, concernant le projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de personnes de même sexe. Cette décision est une victoire pour tous les couples, pour les défenseurs des droits, pour de nombreuses familles et de nombreux enfants. Dans un avenir très proche, c’est la fin dans les faits d’une inégalité douloureuse.Le PCF n’oublie pas le déchaînement de haine, d’amalgames et de pressions de tous ordres qui a entaché l’adoption du texte de la loi. Le combat contre l’homophobie continue. D’autres droits restent à conquérir : l’accès à la procréation médicalement assistée (PMA), les droits des trans, sont autant de batailles que les communistes continueront de mener avec énergie.

BordeauxDéclaration de Vincent Maurin, conseiller municipal« J’apprends qu’un organe de presse se livre aujourd’hui à une interprétation erronée de ma déclaration à propos du mariage pour tous lors du conseil municipal de Bor-deaux le 27 mai. Elle ne souffre pourtant d’aucune ambi-guité, dans le droit fil des positions nationales défendues par le PcF et les élus communistes de Bordeaux : Oui au mariage pour tous !« Surpris par le positionnement public d’un adjoint de la majorité municipale », j’ai demandé au Maire de « tout mettre en œuvre pour que la loi soit appliquée » et exprimé mon souhait que la Ville honore les engagements républicains auxquels elle est te-nue. Cette intervention n’a donné lieu à aucune autre interpréta-tion de la part de la presse locale, qui assistait aux débats mu-nicipaux. Je suis donc surpris par la démarche de ceux qui, en livrant à l’AFP des informations fausses et incomplètes me concernant, alimentent le doute et divisent le mouve-ment pour l’égalité des droits à un moment où il faut tou-jours plus rassembler pour lutter contre l’homophobie. »

Nouvelles des luttes

http://www.vincentmaurin.fr @

@

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Les Nouvelles 30 mai 2013 • 3

EditorialLe cri du peuple !

Sophie Elorri

membre du comité exécutif du PCF 33

Section de Bordeaux

Il s’en est passé des choses, des luttes, des vic-toires, des joies, des peines depuis ce 27 mai 1943 où naissait le Conseil National de la Résis-tance. 10 mois plus tard, le programme « Les jours heureux » naissait avec des conquêtes éco-nomiques et sociales importantes  : semaine de 40 heures, jours de repos, sécurité sociale, co-mités d’entreprise, nationalisations de grandes entreprises…Véritable progrès social, le programme du CNR demeure toujours combattu par le patronat mais aussi par le pouvoir en place. Cela fait un an que nous avons sorti Sarkozy, que Hollande est au manette sur des promesses de changement, que le gouvernement Ayrault confirme le cap de l’austérité. La crise politique, sociale et économique en France et en Europe s’aggrave : montée du chômage, baisse du pou-voir d’achat, crise du logement, drames quoti-diens, angoisse de l’avenir… Alors que faire ? Etre combatifs et ne pas bais-ser les bras.La démonstration du 5 mai a fait renaître l’espoir car nous étions nombreux ce dimanche-là pour appeler à une refondation démocratique, à la construction d’une nouvelle République telle que l’avaient imaginée il y a 70 ans les rédacteurs du programme national de la Résistance : une Ré-publique sociale, solidaire et démocratique qui retire aux puissances d’argent la mainmise sur les affaires du pays. Et on ne va pas s’arrêter là  ! Dimanche 2 juin, nous allons crier ensemble devant le grand hô-tel à Bordeaux : cela doit être un véritable cri du peuple ! La marche des fiertés le 8 juin à Bor-deaux et la marche des femmes contre l’austé-rité le 9 juin à Paris, sont d’autres rendez-vous à ne pas manquer.Puis les Assises de la refondation citoyenne du 16 juin à Montreuil seront un temps fort de dé-mocratie  : 28 organisations, partis politiques, associations, syndicats, fondations ont confirmé leur participation, travaillent ensemble à un texte d’appel commun et à l’organisation des ateliers de cette journée.Toutes les conditions se réunissent pour en faire une étape de rassemblement populaire qui re-lance au concret l’espoir à gauche.Cet espoir, je l’ai vu encore le week-end dernier, à notre belle fête de l’Humanité, dans les débats, les discussions autour d’un repas, au stand de la JC avec ces jeunes toujours motivés et organisés. C’est aussi ce genre d’événement, avec des ar-tistes, en pleine ébullition, en soif de création, des visiteurs curieux de ce qui se passe sur ce terrain et repartis le sourire aux lèvres, des ca-marades qui ont tout fait pour que cette fête soit une véritable réussite, qui construit l’espoir d’une véritable alternative à gauche pour un change-ment de société. Nous sommes ensemble l’avenir, et nous, com-munistes, une véritable force de proposition pour construire un projet de société répondant aux aspirations, à l’égalité, au progrès social et à la sou-veraineté populaire.

A c t U A l i t é

travaille droit au repos dominical, en particulier pour les femmesIl est urgent que le gouvernement inscrive à l’ordre du jour la proposition de loi des sénatrices et sénateurs commu-nistes, garantissant le droit au repos dominical, adoptée par le Sénat, et donc par l’ensemble de la gauche, en dé-cembre 2011.Les femmes ont-elles droit au repos dominical ? C’est la ques-tion posée par le PCF, suite au courrier de plusieurs députés socialistes (dont une seule femme) à Michel Sapin, Ministre du travail, pour lui demander l’ouverture, le dimanche, des maga-sins de bricolage en Ile-de-France, alors que les dérogations se sont multipliées dans certaines zones géographiques.Quelques semaines seulement après le vote à marche forcée de l’ANI instaurant plus de flexibilité, de précarité pour l’ensemble des salariés et singulièrement des femmes, le PCF s’élève contre cette proposition, pour l’instant repoussée.Ces députés socialistes parlent de «travailleurs volontaires» ! Mais où est le libre-choix quand les caissières de ces ma-gasins sont payées une misère et contraintes de travailler le dimanche pour gagner quelques euros de plus, sacri-fiant leur repos, leurs loisirs en famille. Chacun-e sait, en ces temps de crise, combien il est difficile de refuser de travailler le dimanche, quand le patron exerce un chantage à l’emploi.Au lieu de répondre aux sirènes du MEDEF, d’imposer toujours plus de flexibilité à celles et ceux qui produisent les richesses, il serait temps pour le gouvernement d’augmenter le SMIC, les minima sociaux et de prendre des mesures afin de ré-duire les inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes. La marche des femmes contre l’austérité, le 9 juin prochain à Paris, est plus que jamais d’actualité.

Le peuple de gauche a mar-ché en masse le 5 mai pour exiger du gouvernement un vrai changement de politique, changement attendu depuis le 6 mai 2012 pour mettre un terme aux 10 années de reculs sociaux, d’autoritarisme, de racisme, de mépris infligés par la droite dans notre pays.Le compte des promesses n’y est pas, la « guerre à la finance » n’a pas été déclarée, plus de 5 mil-lions de personnes se trouvent au chômage, les usines ferment et l’Etat privatise...C’était une marche de colère contre un gouvernement soumis à l’arrogance des marchés finan-ciers et du patronat, contre un système en faillite.Mais aussi une marche des solutions, une marche pour la reconstruction d’un nou-veau contrat de changement à gauche.Enfin, c’était une marche qui a lancé des appels.Aux parlementaires socialistes pour qu’ils votent la loi d’amnis-tie des syndicalistes et la loi contre les licenciements bour-siers.Des appels à construire, en-semble, des assises pour une refondation sociale et démocra-tique du pays qui se tiendront le 16 juin prochain.

Des appels à résister nationa-lement contre la fermeture des usines. Des appels à multiplier les initiatives, les Assemblées citoyennes avec les commu-

nistes et le Front de gauche pour construire un changement réel, des fondations solides pour le redressement de la France.

Marchons !

Dimanche 2 juin à Bordeaux

Rendez-vous

11h30 devant le Grand Théâtre

face au Grand hôtel

12h Cri du peuple

12h30 pique-nique solidaire

Marche citoyenne bordelaiseContre la finance et l’austérité Pour une 6e RépubliqueDimanche 2 juin à midi devant le Grand Théâtre à Bordeaux

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4 • Les Nouvelles 30 mai 2013

Les neuf débats annoncés ont fait «le plein» sur cette fête de l’Humanité, auxquels se sont ajoutés ceux d’Espaces Marx et d’associations. Un besoin d’échanges, de connaissance et de construction commune très fort qui va continuer à se tra-duire non seulement en paroles mais en actes dans les semaines et mois à venir.Entre des Rythmopathes déchaî-nés et un Josem sublime, en final de ces trois jours en pleine ébullition festive, créative, poli-tique, le meeting s’est ouvert avec Theodoros Zdukos, médecin et dirigeant syndical hospitalier grec, membre de Syriza, auquel Maïté Mola, responsables des questions internationales du PC espagnol et membre du PGE a fait écho dans la solidarité des luttes européennes contre l’austérité et la finance, pour une Europe au service de ses populations.Nordine Idir, secrétaire national des Jeunes communistes, a donné le ton de la révolte de la jeunesse « la précarité, ce n’est pas un métier » ainsi que la solidarité internationale qui anime tous leurs combats contre la gangrène capitaliste.

Sébastien Laborde, secrétaire départemental du PCF Gironde et membre du Conseil national, a salué « l’engagement militant des centaines d’hommes et de femmes du Parti Communiste qui ont offert de leur temps et de leur intelligence pour faire de ce week end une fête aux dimensions uniques en Gironde » … « une formidable démonstration » dans une période « paraît-il peu propice aux solidarités ».« Cette fête a toujours été celle pour un monde de paix et de fraternité » appelant à applaudir également les associations de solidarité internationale présentes « qui font aussi de cette fête ce qu’elle est » : France Cuba, Amitié franco Kurde, les Alevis, Pales-tine 33, Vive la Palestine, Vive le Kurdistan, ou encore de soli-darité avec le Bénin, l’Amérique latine, le Sahara occidental, les touaregs et l’association d’amitié franco-vietnamienne ici pour la première fois. « Nous savons ce que nous avons en commun. Les communistes ont de tout temps été des militants de la paix, de la décolonisation, de l’amitié et de la solidarité entre les peuples. »

Chaleureusement applaudies éga-lement les associations de solida-rité et de luttes comme l’APEIS et Ac Gironde, le SPF, SOS racisme, et féministes comme le CRI, Ni pute ni soumise, Femmes égalité qui chaque jour et pas seulement le 8 mars défendent les droits des femmes et l’égalité entre les sexes.Enfin les forces politiques « pour faire de cette fête un moment de débat et d’échange sur ce que doit être une politique de gauche, des réponses de progrès aux besoins du monde du travail et de la création et de notre peuple tout entier » … « avec nos partenaires du front de gauche »... « et aussi les centaines d’hommes et de femmes, citoyens et syndicalistes qui impulsent et animent les assemblées citoyennes partout sur le territoire girondin ».« Et toutes les autres organisations progressistes, syndicales, qui ont accepté de débattre durant ces deux jours. »Une majorité existe pour chan-ger de cap, il ne faut pas gâcher une année de plus !« La période que nous vivons appelle au rassemblement le plus large de toutes celles et ceux

qui aspirent à une politique de progrès. La marche du 5 mai a montré qu’il existait dans ce pays la possibilité de rassemblements pour un véritable changement de cap de la politique du gouver-nement.Après l’an I de l’ère Hollande, qui aura été une année perdue pour le monde du travail faute d’oser affronter la finance et les forces de l’argent, l’an II du renoncement s’ouvre sur un constat d’échec de la politique d’austérité comme le montrent les chiffres du chômage, du pouvoir d’achat, de l’économie et des échanges.Une austérité qui n’a en effet pas débuté il y a un an, mais force est de constater qu’elle ne s’est pas arrêtée lors de l’élection d’une majorité de gauche à l’assemblée, après le Sénat, 20 régions sur 21, plus de la moitié des départements et les grandes villes de notre pays.Oui, il existe une majorité pour le

véritable de changement, pour des politiques de progrès, et non de renoncement, alors que le CAC 40 bat des records ! Cette année ne peut être une année de moins pour les travailleurs, les jeunes, les retraités avec les fins de mois qui commencent de plus en plus tôt.Notre peuple peut se rassembler pour le progrès, des droits nou-veaux, citoyens. On le voit avec le vote et la pro-mulgation du mariage pour tous. Nous serons à Bordeaux pour la marche des fiertés LGBT le 8 juin prochain et pour que les premiers mariages entre couples du même sexe aient lieu partout dans le pays, pour faire taire les tenants de l’ordre établi, les défenseurs de la société patriarcale et les rétrogrades de tout poil. Et nous y serons aussi pour demander que très vite la PMA soit permise à toutes les femmes quelle que soit leur orientation sexuelle !

Assemblées à ciel ouvert

Une belle étape des assises citoyennes

Crédit photos : Stéphane, Mayi, Serge, Michel… et d’autres… merci à eux…

Répétition, devant le stand du Front de Gauche, de la chorégraphie "du cri contre l'austérité" pour le rassemblement du 2 juin à Bordeaux

Succès fou de Kiki le clown pour les petits… et les grands !

Pour une protection sociale de

haut niveau

Pour un nouveau développement de la filière bois

Communes, métropoles, décentralisation : quelles solidarités territoriales ?

Cie Mauvais coton

alternative à l’austérité / assises du 16 juin

une démarche qui s'ancre dans les territoiresPoïélitique, aussi, comme disait…

Quand le débat est fini… ça débat encore…

Tous au trapèze avec la Cie des corps bavards !

« Compte sur tes dix droits » avec le SPF

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Les Nouvelles 30 mai 2013 • 5

? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?village associatif

fête de l’humanité girondeOn pourrait le voir avec le droit de vote des résidents étrangers si le gouvernement acceptait de faire ce que toute la gauche at-tend depuis 30 ans. Des hommes et des femmes qui vivent dans notre pays depuis des décennies parfois, travaillent, vivent ici ne pourront pas voter aux prochaines élections de 2014. Ces hommes et ces femmes faut-il le rappeler sont souvent issus de pays qui ont conquis leur indépendance au siècle dernier et qui étaient il y a peu d’anciennes colonies. Voilà qui pourrait rassembler la gauche et une majorité de nos concitoyens.On pourrait le voir avec une vraie loi pour l’école fondée sur une idée simple, tous capables. Une loi qui garantisse à l’éduca-tion les moyens de se transformer pour être faite pour les jeunes qui n’ont que l’école pour apprendre, une loi qui décide de s'attaquer à la difficulté scolaire et à ses causes. Au sénat depuis lundi, je peux vous dire que les choses bougent, mais il faudra être mobilisé pour qu'à l'assemblée les avancées obtenues ne soient balayées par le gouvernement et le groupe socialiste.On pourrait le voir avec le vote d’une loi contre les licencie-ments boursiers, une loi qui donne de nouveaux droits aux salariés. On pourrait le voir avec une vraie réforme fiscale et une véritable lutte contre la fraude fiscale mais aussi pour que les richesses produites soient utiles au peuple qui les a produites.Nous aurions pu le voir avec le rassemblement de la gauche, toute la gauche autour d’une loi d’amnistie des syndicalistes et de celles et ceux qui en luttant contre le MEDEF, le patronat, les grandes firmes internationales, en luttant contre la droite, pour leurs droits, leur emploi, leurs salaires ont contribué à la défaite de la droite. La loi est repartie en commission, il faut que celle-ci soit votée permettant à tous ces hommes et ces femmes d’être lavés par la Nation des faits qui leur sont reprochés.Donner de la chair au rêveTout cela est non seulement pos-sible, mais une nécessité. Nous vivons une crise de civilisation d’où peut émerger un monde nou-veau. C’est l’espoir et la volonté politique renouvelée des com-

munistes qui est contenue dans l’Humanifeste, ce texte fruit du congrès et de l’intelligence collec-tive des communistes aujourd’hui à la disposition de tous-tes.Les communistes, le PCF sont porteurs dans cette période dif-ficile de deux ambitions indis-sociables l’une de l’autre : porter dans le débat public et faire grandir des propositions pour qu’émerge une autre politique, et rassembler le plus largement pour y parvenir.Nous la portons dans les luttes, et tout ce que la société voit émerger en terme de mouvements pour le progrès. Nous la porterons aussi dans les prochaines échéances électorales.Mettre en mouvement des millions de citoyensBâtir des politiques de progrès, de la ville pour tous lors des prochaines élections munici-pales et contribuer dans ces villes à des majorités trans-formatrices, qui affrontent les logiques à l’oeuvre partout en Europe.Une seule question se pose au-jourd'hui : comment mettre en mouvement des millions de citoyens pour reconquérir le pouvoir dans leur ville et dans leur vie ?Pour cela aucune ville de gauche ne doit tomber entre les mains de la droite radicalisée et décom-plexée. Aucune ville ne doit tom-ber entre les mains de l'extrême droite !Pour cela doivent être élues des majorités qui défendent et déve-loppent les solidarités et les ser-vices publics et qui fassent de l'intervention citoyenne le moteur de leur action.Et pour cela il faut que soient élus parmi les 500 000 conseil-lers municipaux de nos 36 000 communes, beaucoup, beaucoup d'élus communistes et du front de gauche !Tout comme contribuer à une réorientation fondamentale de la politique de l’Union Euro-péenne lors des prochaines élections de juin 2014 avec comme partenaires partout en Europe des forces politiques porteuses de la même ambition pour leur peuple et les peuples européens, Maïté Mola et notre camarade grec en sont des témoins vivants.

Partout en Europe le contexte de 2009 a profondément chan-gé, partout des hommes et des femmes se lèvent et partout en Europe l'échec du libéralisme et de la sociale démocratie conduit leurs dirigeants à un double lan-gage permanent. Dans les mots on attaque la fi-nance et dans les faits on applique le doigt sur la couture les direc-tives imposées par les marchés financiers. Il faut mettre fin à cela et imposer une autre politique, une politique pour les peuples et contre la finance !Le 5 mai, cette fête populaire de l’Humanité, sont des étapes, comme les rendez-vous pour des marches et des luttes, 2 juin à Bordeaux, 9 juin avec les femmes pour une alternative à l’austérité, 16 juin pour des assises citoyennes du changement dont le cadre a d’ores et déjà largement dépassé celui du front de gauche.Tout comme le 5 mai, des mili-tants socialistes, des électeurs de gauche qui ont voté en 2012 pour le changement ont dit leur mécontement, leur colère, parfois leur désarroi mais surtout leur disponibilité pour affronter la finance, pour des politiques de progrès.Les aspirations des hommes et des femmes qui ont voté pour le changement n’ont pas disparuIls n'ont pas disparu celles et ceux qui ont lutté ces dix dernières années pour la retraite à 60 ans et à taux plein, pour l'emploi, le développement des services publics, pour de nouveaux modes de développement, prenant en compte les enjeux économiques, sociaux et environnementaux que la crise et les capitalistes conti-nuent d’aggraver. Nous devons nous retrouver, porter ensemble nos aspirations communes pour le véritable changement. Toutes les luttes, toutes les batailles valent la peine d’être menées. Toutes trouvent face à elles le mur de l’argent, de la financiarisation de l’écono-mie. Face à cela, notre peuple, les peuples européens doivent trouver la force de se rassem-bler. Les communistes sont disponibles et ambitieux pour ce changement.

Nous sommes des millionsA chaque fois que notre peuple a été ambitieux, il a su se rassem-bler sur des contenus transfor-mateurs, et parfois même révo-lutionnaires, il a été capable de renverser des montagnes, de l’abolition des privilèges, à la commune de Paris, du Front populaire au programme du Conseil National de la résis-tance mis en oeuvre en 1945. Nous avons rejeté le traité consti-tutionnel européen, nous avons empêché la droite de remporter les dernières élections alors que partout en Europe l’échec de la sociale démocratie, l’absence de perspective alternative à gauche, permettait le retour d’une droite extrême revancharde, réaction-naire, sécuritaire et ultra libérale.Nous sommes des millions à ne pas vouloir cela pour notre pays, à vouloir impulser une nouvelle période démocratique, oui une 6ème république sociale et citoyenne est possible !

Oui une politique de progrès face à la finance, face à tous les renoncements, toutes les idées rétrogrades, est possible !Oui, nous pouvons imposer un changement de cap.Oui, il est possible que se lève dans la durée un mouvement d'opinion massif en réponse à la crise et pour une alternative à l'austérité. A chacun de nous, d'y apporter sa pierre ! »

Un grand merci à la bonne humeur et l’imagination des artistes créatifs du chapiteau décalé

Débat Espaces Marxavec Mathieu Montalban et Michel Cabannes

Công Bînh, la longue nuit indochi-noise avec le réalisateur Lam Lê, et Nicolas Ong, président de l’AAFV gironde, petit fils de Công Bînh.

Un nouveau secrétaire pour le MJCF 33, Benjamin Regonesi

alternative à l’austérité / assises du 16 juin

une démarche qui s'ancre dans les territoires

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6 • Les Nouvelles 30 mai 2013

L’hISToIRE ET LE PRoGRèS S’éCRIVEnT à TouS LES TEMPS

Entretien à l’HumanitéBordeauxCnR : « Les jours heureux »Un 70e anniversaire qui doit faire événementIl y a 70 ans, était créé le Conseil National de la Résistance. En conseil municipal, l’élu commu-niste bordelais Vincent Maurin, a tenu à marquer cet anniversaire en suggérant que le centre Jean Moulin à Bordeaux soit à l’initia-tive d’expositions et conférences/débats durant l’année 2013.« Je souhaiterais que nous ayons une pensée pour ceux qui, il y a 70 ans, jour pour jour, fondaient le Conseil National de la Résistance, avec courage, dignité et unité.Des représentants de mouvements de résistance au fascisme, de syn-dicats et de partis politiques se réunissaient autour de Jean Moulin. Neuf mois plus tard, un programme naissait, « Les jours heureux », qui fut, après la libération, le socle d’un renouveau démocratique et social qui marqua la reconstruction et le redressement industriel de notre pays. Communistes et gaullistes y occupèrent un rôle essentiel.

Dans ce programme, s’affiche la volonté de rompre avec l’ancien monde et d’ouvrir la fin du siècle sur l’invention sociale : « Instaurer une véritable démocratie sociale impliquant l’éviction des féoda-lités économiques et financières de la direction de l’économie… Droit d’accès aux fonctions de direction et d’administration pour les ouvriers… Retour à la nation des grands moyens de production monopolisés… droit du travail… sécurité sociale… presse libre et indépendante… »Autant d’objectifs fortement malmenés et combattus ces 30 dernières années par les politiques patronales, gouvernementales et européennes des chantres d’un libéralisme bafouant les droits sociaux.Robert Chambeiron, secrétaire du CNR, compagnon de Jean Moulin, déclare ce matin dans l’Humanité :

« Une société est en péril lorsque le tissu social se déchire, quand la fracture s’élargit entre le «peu» qui a trop et le «reste» qui a peu, quand la désespérance frappe une large fraction de la population. Sans justice, sans égalité, sans solidarité, la démocratie devient un mot vide de sens. La remise en cause de ce que l’on appelle les acquis de la Résistance, notamment sur le plan social, constitue un recul historique qui tend à priver de son sens véri-table le combat du peuple français pour sa libération. »

L’ARAC organisait un rassemble-ment samedi 25 mai place Jean Moulin à Bordeaux, à l’occasion du 70e anniversaire du Conseil National de la Résistance, au cours duquel Christian Elie a lu une déclaration de l’association.Il y rappelait la création du CNR « afin d’unifier les différents mou-vements de résistance à l’occupation de l’armée nazie et au gouvernement de Vichy » et le programme adopté le 15 mars 1944, qui définissait les grandes mesures à prendre dès la Libération pour redresser le pays. « Immédiatement, il a permis la mise en place de la Sécurité sociale, des nationalisations du secteur bancaire, des transports, des ressources énergétiques et de donner des droits nouveaux aux salariés. » Adopté à l’unanimité des forces politiques (gaullistes, communistes, socialistes), des syndicats (CGT, CFTC) composant la Résistance, « la majorité de ses propositions ont vu le jour dès les premiers mois de la Libération dans une France pillée par l’ennemi, aidé par les collabora-teurs de l’Ordre nouveau français. »Il faisait alors le parallèle avec l’état du pays aujourd’hui, aux ordres du Medef, en rappelant les propos en 2007 de Denis Kessler, vice-prési-dent du syndicat patronal déclarant que « la France allait pouvoir rentrer

dans le monde moderne puisqu’on allait pouvoir casser les acquis du programme du CNR ».« Ce qui est plus surprenant, c’est que ce soit un gouvernement de gauche qui tente de faire voter ce texte [l’ANI] à l’Assemblée natio-nale » souligne l’ARAC.Il dénonçait les injustices et la pau-périsation croissantes dans notre pays qui conduisent « des millions de Français à la colère, à la déses-pérance, à l’angoisse, au suicide, à la résignation » et font « le jeu des populismes de tous bords et de l’extrême droite » dont « l’Histoire montre que la démocratie, les liber-tés n’ont rien à attendre ».Affirmant la place que l’ARAC compte continuer à prendre « dans la défense des enjeux républicains, la défense de la souveraineté natio-nale, dans l’action pour préserver et défendre les acquis du CNR », Christian Elie appelait à « sauver les modèles sociaux nés de la Résis-tance… »« Deux appels, deux cris lancés au même moment au Royaume-Uni et en France… L'Esprit de 45 [témoignages de l’époque] nous raconte la bataille pour la création de la Sécurité sociale anglaise, à l'initiative du ministre tra-vailliste Aneurin Bevan : « Nous avons gagné la guerre ensemble, ensemble nous pourrions gagner

la paix. Si nous étions capables de financer des campagnes mili-taires, ne pourrions-nous pas également envisager de construire des logements, de créer un service public pour la santé et les trans-ports, et de produire les biens nécessaires à la reconstruction du pays. » « En France, Daniel Cordier, 92 ans, ancien secrétaire de Jean Moulin, en débat le 19 mai avec le Premier ministre Jean-Marc Ayrault sur la chaîne parlementaire, a exprimé la même opinion, et les deux hommes se sont mis d'accord pour promou-voir l’héritage du CNR, dont la Sécurité sociale. »Christian Elie souligne que « le combat sera ardu en France et dans tous les pays européens », avec « les plans d'austérité » mais apporte la note d’espoir avec les luttes en Grèce, au Portugal et en Espagne « où, comme ce week-end, plusieurs milliers de personnes, médecins, infirmières, manifestent contre les coupes budgétaires dans la santé » et « tentent de réveiller l'esprit de Résistance ». Pour l’ARAC « la Patrie, la Répu-blique sont en danger. Il faut préserver la paix, la souveraineté nationale, résister à la montée de l’extrême droite, du fascisme, à tous les intégrismes, et surtout répondre aux attentes sociales ».

ARAcMémoire et acquis de résistanceUn programme de pleine actualité

Georges SéguyL’œuvre du CnR est un projet de nouvelle RépubliqueGeorges Séguy, ancien résistant et déporté, fut se-crétaire général de la cGt. il pose un regard lucide sur les résistances contemporaines. (extraits)

Le programme du Conseil national de la Résistance (CNR), 70 ans après sa rédaction, est-il encore d’actualité ?Georges Séguy. Beaucoup de choses ont évolué, mais il faut continuer de s’y référer, car ce n’était pas simplement un programme économique et social, c’était un projet de nouvelle République ! Il reste plus que jamais d’actualité, ne serait-ce que pour la retraite complémentaire, la santé, la Sécurité sociale, les droits syndicaux, la démocratie so-ciale… tout ce qui est attaqué aujourd’hui.Cet esprit d’union qui caractérisait le CNR, pourquoi a-t-on tant de mal à le faire ressurgir dans une période de crise pourtant très destructrice, socialement parlant ?G.S. Ce qui manque, c’est la perspective et la lucidité poli-tique pour faire comprendre que l’union est possible et né-cessaire. Ce qui implique aussi l’engagement pour que cette lucidité se concrétise. Il ne faut pas seulement s’indigner et j’avais dit à Stéphane Hessel, quand il a publié son livre In-dignez-vous ! : « Heureusement que toi et moi n’étions pas seulement indignés pendant la guerre ! » De nos jours, il y a déjà de la bonne volonté, de l’indignation, suffisamment de forces disparates qui vont dans ce sens, mais il leur manque la lucidité politique pour réunir autour de cette perspective d’union toutes les énergies nécessaires qui aboutiraient à un rapport de forces suffisant.Quel est l’ennemi commun aujourd’hui d’après vous ?G.S. Le capitalisme… Les multinationales qui en sont à vou-loir remettre en question le modèle social français directe-ment issu du CNR, l’un des meilleurs du monde, devançant même celui des pays socialistes qu’on a admiré abusive-ment… et ce modèle social français, ils sont en train de le détricoter comme le disait le patronat dès 1945, et comme la droite le redit aujourd’hui. [Aujourd’hui], le capitalisme n’est plus comme l’affirmaient autrefois les économistes du capital « l’évolution suprême du genre humain », ils ne le disent plus d’ailleurs, mais ils veulent le maintenir en vie en exploitant plus durement encore le monde du travail et pas seulement dans les pays industrialisés mais à l’échelle de la planète. L’intérêt commun des travailleurs d’un pays dé-veloppé, comme celui d’une ex-colonie d’Afrique ou d’Asie, converge alors contre un ennemi commun. Vous allez souvent dans les lycées et les collèges à la ren-contre d’étudiants qui ont l’âge que vous aviez quand vous êtes entré dans la Résistance. Que leur dites-vous ?G.S. Le 28 avril dernier, pour la Journée de la déportation, j’ai lu un texte publié par des déportés de toute sensibilité. Je cite : « Nous devons dire aux générations nouvelles que c’est surtout dans les moments de crise que surgissent les discours anti-démocratiques xénophobes, racistes et anti-sémites, dans lesquels elles doivent discerner les thèses de ceux qui ont exterminé les juifs d’Europe, massacré les Tzi-ganes, déporté et fusillé les résistants. Aujourd’hui, il est es-sentiel qu’elles reconnaissent dans d’autres discours les vo-ciférations de Hitler et la voix soumise de Pétain. Ainsi aver-ties, elles pourront combattre le danger s’il se présente. » Vous avez été secrétaire général de la CGT de 1968 à 1982, le syndicalisme reste-t-il aujourd’hui un instrument de lutte et de résistance efficace ?G.S. Je suis de ceux qui pensent que la liberté, l’égalité et la fraternité ne peuvent donner leur pleine valeur sans progrès social. Tout ce qui va contre le progrès social, qui tend à re-venir en arrière par rapport [aux acquis] que le syndicalisme a obtenu, est contraire à la liberté, l’égalité et la fraternité, et donc contraire à l’esprit républicain. Aujourd’hui, nous sommes confrontés à une expérience du syndicalisme qui ne manque pas de similitude avec les préoccupations du syndicalisme de mon époque. La réunification de la CGT en 1943 avait donné un coup de fouet à la Résistance. Il faut s’inspirer de cela et se battre dans les entreprises. Contre l’ANI par exemple, c’est une régression… l’austérité est une régression . Dès l’origine, le syndicalisme, il y a plus de cent ans, s’est prononcé contre le capitalisme. Cependant, je pense qu’aujourd’hui un changement de société ne pourra s’accompagner sans la voie politique. Aussi, le Front de gauche doit-il continuer à se renforcer et surtout à s’uni-fier. La division, voilà l’ennemi intérieur de tout temps.

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P c F

Assemblées citoyennesle HaillanVendredi 31 mai, 20h, espace de la Sablière, salle R. Montignac, 57, rue du Médoc« A quoi sert l’impôt ? » Justice fiscale - Justice sociale

Réunie le week-end dernier, la direction nationale, élargie aux élus locaux, a abordé les prochaines échéances élec-torales, municipales, euro-péennes et sénatoriales. Le PCF engage une nouvelle étape de lutte et de rassemblement pour réunir les conditions d’un changement de cap de la poli-tique nationale et de la mise en oeuvre de solutions concrètes et fortes pour sortir de la crise. Les assises citoyennes de la refondation sociale et démo-cratique le 16 juin à Montreuil s’inscrivent dans ce processus.Les échéances électorales seront marquées par le contexte natio-nal et européen. Nous nous fixons pour chacune d’entre elles des objectifs de conquête favori-sant des solutions de changement et de solidarité dans l’intérêt de notre peuple. Les élections municipales, pre-mières dans le calendrier, sont le scrutin qui mobilise le plus d’électeurs-trices même si nous devons nous atteler au danger de l’abstention, en inquiétante progression. Cette étape électorale donnera un signal politique d’impor-tance. Elle sera marquée par un véritable affrontement entre les valeurs de partage, de solidarité, d’égalité et d’intérêt général et celles de l’égoïsme, du repli identitaire, du sécuritaire, de l’exclusion et du chacun pour soi. Marquée aussi par un véritable affrontement sur l’enjeu des services publics, de la fiscalité.La question primordiale est de savoir ce qui peut sortir de bon et d’utile de ces élections pour les populations, bien avant celle de la composition des listes et des alliances.

1. Empêcher la droite d’obtenir un succès élec-toral. Face à ses appétits de revanche et aux ambitions du Front national, nous travaillons partout à la victoire de majorité de gauche ambitieuses dans la confrontation qui traverse la gauche dans tout le pays.2. Favoriser les pratiques démocratiques dans les communes et les majo-rités de gauche élues, en associant les populations, en rassemblant pour des politiques publiques ambitieuses, donc contre l’austérité. Nous initierons des dynamiques citoyennes pour construire les projets municipaux et élaborer les listes. Quelle que soit la configuration de listes adoptée compte tenu de la situa-

tion locale, notre boussole doit rester la même : unir le plus lar-gement possible à gauche , faire reculer les logiques d’ austérité.3. Renforcer le large ré-seau d’élus communistes et du Front de gauche qui est déjà le troisième du pays. Ces élus comptent et pèsent partout, en situation de diriger la municipalité, adjoints ou élus dans des majorités, mais aussi dans l’opposition. Le change-ment du mode de scrutin dans les communes de 1 000 à 3 500 habitants offre une opportunité nouvelle de gagner des élus.Les étapes de mobilisation des communistesDe juin à septembre- Élargir la place et le rôle du citoyen dans la conquête poli-tique comme dans l’exercice des pouvoirs.- Mettre en oeuvre notre stratégie d’union et de rassemblement à gauche pour construire des fronts contre l’austérité et pour le mieux vivre ensemble.- Organiser partout le partage du bilan de la municipalité et de nos élus.- Proposer aux populations la mise en place de coopératives locales citoyennes ou de comités locaux d’initiatives citoyennes. Travailler à rendre visible et populaire le rassemblement local et établir un réseau de contacts.- Rencontrer les autres forces de gauche. Engager des actions pour les inscriptions sur les listes électorales. En juin, il s’agira de désigner par un vote souverain, dans les villes à direction com-muniste, le ou la camarade qui conduira la liste. Dans les autres situations, il s’agira de désigner le ou la «citoyen, citoyenne, délé-

gué-e local-e investi-e par notre parti pour conduire la bataille des communistes». Nous veille-rons également au respect de la parité parmi eux.D’octobre à début décembre- Le temps de la construction du projet local, des éléments programmatiques et de la com-position des listes, avec la tenue d’assises, d’ateliers, d’États géné-raux...- Dans le respect des statuts du PCF, la consultation des adhérents (éclairés sur les enjeux du débats) sera organisée pour décider, le cas échéant, par leur vote souverain entre plusieurs options. Une fois le choix fait, l’unité prévaudra dans la mise en oeuvre des décisions adoptées.De janvier à marsLa campagne, appels à voter, points de rencontres, portes à portes, banquets, meeting… et bien d’autres initiatives à imagi-ner et démultiplier.Concernant les élections euro-péennes, le Conseil National avancera sur le calendrier de décisions dès la rentrée. Une convention nationale sur nos propositions européennes aura lieu à l’automne.

conseil nationalMunicipales 2014Triple objectif dans la résolution adoptée les 25 et 26 mai (extraits)

BèglesRencontre publique, Samedi 15 juin, à partir de 14h, complexe Langevin, salle n° 1, rue de LauriolAppel aux citoyens de BèglesBègles change, mais ces changements ne nous échappent-ils pas ?Avez-vous donné votre accord ?- Pour une croissance démographique sans équipements et ser-vices publics.- Pour l’abandon des réserves foncières au profit du privé et au détriment du logement social.- Pour le dessaisissement de 22% du territoire de notre commune au profit d’Euratlantique - Pour l’extension continue de la plus grande zone commerciale de la région, Les Rives d’Arcins.C’est pourtant ce qui s’est fait !Pensez-vous qu’il y a une véritable concertation sur les projets qui engagent l’avenir de notre commune ?Nous ne nous résignons pas devant l’apparent désintérêt des ci-toyens et de leur méfiance vis-à-vis du politique. Ne nous conten-tons pas de donner nos voix une fois tous les 6 ans ! Nous voulons un développement de l’implication citoyenne pour le partage des pouvoirs dans la durée. L’exercice de la démocra-tie à Bègles comme ailleurs doit changer. Ne laissons plus une petite « élite » décider pour nous. La crise profonde, économique, sociale et politique exige un essor démocratique sans précédent. C’est l’issue pour sortir de l’austérité et dégager des perspectives permettant la satisfaction des besoins et le respect des droits pour tous. La situation sociale se dégrade à Bègles comme en France. Fai-sons ensemble le bilan des politiques économiques et sociales sur la commune concernant l’emploi, l’habitat, l’enfance, la jeu-nesse, les personnes âgées, la culture, le sport, la vie associa-tive...L’égalité, la justice sociale et la solidarité dépendent de la place du service public et de son intervention. Refusons la « privatisa-tion » de la ville. L’écologie ne peut se limiter à un affichage po-litique. Écologie et social doivent être étroitement liés dans un projet élaboré démocratiquement. Le Front de Gauche met au cœur de son projet, le citoyen, l’épa-nouissement humain. Impliquons-nous dans la vie de notre com-mune, de notre pays, prenons la parole. Au plan local comme national, toutes les forces se réclamant de la gauche doivent rompre avec la logique libérale et les dégâts économiques, sociaux et environnementaux qu’elle génère. Si cette interpellation rejoint vos interrogations, nous vous invi-tons à participer à la construction démocratique d’un nouveau projet municipal.

L’Assemblée Citoyenne du Front de Gauche de Bègles

Elle précise que « dans notre groupe muni-cipal, il y a des élus communistes et de la société civile. Je réponds en tant qu'élue ».« Ce n'est pas la première fois que le maire annonce ses intentions, ni la première fois qu'il ne veut plus cumuler de mandat.  Il a l'habitude de la contradiction entre ses pa-roles et ses actes. Les Béglais le vérifient chaque jour. » (…)« une fois de plus, nous ne sommes pas dans la même logique : pour ce qui nous concerne nous poursuivons la démarche démocratique qui continue de nous animer, dans notre engagement municipal où mal-gré les moyens réduits d'une opposition de gauche, nous sommes ferments et relais, parfois avec succès, des préoccupations quotidiennes de nos concitoyens, de la ré-ponse à leurs besoins légitimes, en particu-lier en termes d'accès aux services publics qu'ils sont en droit d'attendre…

C'est pour cela qu'ils nous ont élus et nous serions plus nombreux si le mode de scrutin nous donnait la juste représentation électo-rale à laquelle ont droit les Béglais, y compris à la communauté urbaine.nous réaffirmons cette démarche dé-mocratique pour les municipales à venir [avec la volonté] de co-construire un projet alternatif pour la commune, car beaucoup de Béglais se sentent dépossédés et sont déçus de choix politiques décidés sans eux (délaissement et vente du logement social et de territoires communaux, urbanisme, extension des Rives d'Arcins, écoles, deve-nir des équipements sportifs, etc…). (…), une aspiration démocratique dont le résultat de la concertation "Bègles 2030" est l’évidente illustration». (…)Nous nous situons dans un processus de débat et de rassemblement avec tous les Béglais qui veulent que leur ville ne soit pas

"privatisée" mais se développe harmonieu-sement alors que l'avenir est lourd de dan-gers avec la volonté d'une métropolisation et d'une décentralisation où les communes, comme les départements, et plus largement les politiques publiques seraient mises en coupe réglée, (4,5 milliards d'€ de l'Etat en moins pour les collectivités territoriales), li-vrées aux appétits du privé, sur l'injonction d'une Europe du "tout marché".cette démarche fait corps avec le pro-cessus de Front de Gauche, qui est un espace démocratique où les citoyens, engagés ou non dans des partis, doivent pouvoir parler de leurs besoins, donner leur opinion, partager des valeurs et agir pour que l'argent public serve des pro-jets publics nécessaires et utiles à tous.Nous avons lancé un appel aux Béglais et organisons une première rencontre publique samedi 15 juin au Complexe Langevin.

un article paru dans «Sud-ouest» le 23 mai, après l’annonce de la candidature de noël Mamère à Bègles aux municipales 2014, indique que « Le PCF part seul ». Ce que l’élue du groupe «Bègles pour tous », Christine Texier, a réellement dit (extraits) :

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8 • Les Nouvelles 30 mai 2013

Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest S.A.S. au capital de 37 000 eurosAssociés (à parts égales) : L. Chollon, F. Mellier, S. LabordeDirecteur de la publication : Frédéric MellierAbonnement 1 an : 25 euros. Abonnement de soutien : 40 eurosRédaction, composition, impression : S.A.S. Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest15, rue Furtado - 33800 BORDEAUXTél. 05 56 91 45 06 - Fax 05 56 92 61 01 - Annonces légales : [email protected]é : [email protected] - Redaction/Proposition d’article : [email protected]é : Aquitaine Conseil Publicité 6, rue du Prêche 33130 Bègles - Tél. 05 56 49 69 45Commission paritaire de presse : 0113 C 85932

Les riches et l’impôtJusqu’où Hollande descendra-t-il ? De concession en concession, de renoncements en reniements, les masques tombent... Les oripeaux de la social-démocratie n’apparaissent plus que pour ce qu’ils ont toujours été, la vague parure d’une allégeance « de gauche » à un capi-talisme que l’on croit euphémiser en « économie de mar-ché ». Hollande multiplie sans plus s’en cacher les signes et les actes de soumission aux injonctions du patronat afin de garantir toutes les formes d’accumulation capita-liste des richesses. On va jusqu’à renoncer à une mesure aussi anodine que la limitation des « salaires » des grands patrons. « Trop tard, le mal est fait », susurre l’insignifiante UMP Valérie Pécresse tout en approuvant la reculade. Le « mal » c’est le « manque d’attractivité », comme ils disent, de la France... Les amateurs de pognon rapide et facile ne s’y précipiteraient pas... Et il faudrait le regretter ! Mais qu’est-ce qu’un pays « attractif » selon Mme Pécresse ? Il y en a un qui est le champion de la sacro-sainte « compé-titivité », c’est... le Bangladesch ! Moins de 40 dollars par mois sans la moindre garantie ni couverture sociale pour fabriquer des tee-shirts qu’Auchan, Zara ou Carrefour ven-dront cent fois ce qu’ils leur auront coûté... Avec à la clé des conditions de travail et de sécurité qui ont conduit à l’effondrement de l’immeuble de neuf étages dans la ban-lieue de Dacca où s’affairaient 3 500 esclaves modernes pour confectionner les babioles et colifichets de nos va-cances... 1 127 en sont morts. Il faut le dire haut et fort : ces drames déshumanisants sont un aboutissement de ce que les libéraux appellent « l’esprit d’entreprise » et le « libre-échange » !Et c’est le moment choisi par Hollande pour un pitoyable exercice de flagornerie à destination des patrons repre-nant les balivernes du catéchisme libéral sur ces héros « créateurs d’entreprises, d’emplois et de richesses » qui « prennent chaque jour des risques (surtout les Bengalis !) pour notre économie et pour l’emploi » et dont il faut « va-loriser la réussite, le talent et la performance ». Des lieux communs défraîchis moqués jusqu’au Sénat américain où l’élue démocrate Elizabeth Warren se gausse, nous dit le Monde (08.11.2012), de la propension des employeurs à se présenter aux yeux de la société comme les « créa-teurs de richesse », ce qui est une forme d’usurpation. Elle n’en « connait aucun » qui ait créé des richesses « tout seul », sans les salariés pour travailler et sans l’Etat pour les éduquer et faire les routes et autres infrastructures qui servent si bien les entreprises.Il faut le réaffirmer cet « esprit d’entreprendre » qu’Hol-lande fait semblant de découvrir n’est, dans nos sociétés, que l’habillage idéologique d’une cupidité et d’un esprit de lucre qui font réduire l’économie au business. Le mé-pris des possédants pour l’intérêt général est particuliè-rement évident dans leur attitude devant l’impôt toujours jugé « accablant » et « confiscatoire » alors qu’en réalité il leur est léger. L’historien Nicolas Delalande le rappelle : en 1914, lorsqu’est créé l’impôt sur le revenu, le taux de prélèvement tourne autour de 10%. Ce qui n’empêche pas les possédants d’alors de fulminer contre les « menaces » sur la propriété privée ! Les premières formes d’évasion fiscale datent de l’entre-deux guerres, favorisées par le secret bancaire suisse (1934). Nicolas Delalande signale également, à l’encontre des idées reçues propagées par les idéologues médiatico-libéraux, que le système fis-cal français est faiblement redistributif. La progressivité de l’impôt dont le principe est que plus on est riche et plus on gagne plus on est taxé est remise en cause. On sait que l’impôt direct (sur le revenu) rapporte beaucoup moins à l’Etat que les impôts indirects (CSG, TVA, TIPP) qui s’appliquent invariablement à tous les Français quels que soient leurs revenus (www.lemonde.fr).Ce n’est pas tout. Les riches passent en fait leur temps à rechercher toutes les pratiques possibles, légales et illé-gales, permettant d’échapper à l’impôt. Et ils y arrivent avec, souvent, la bienveillance de l’administration fiscale et, toujours, un mépris de la loi et du civisme qui instaure la tricherie fiscale en principe de bonne gestion et préro-gative de classe. Comme le remarque le sociologue Alexis Spire, « la particularité des classes dominantes réside précisément dans leur rapport relativiste à la règle. Elles partagent une double certitude : les règlements sont né-cessaires au bon fonctionnement de la société mais elles-mêmes doivent pouvoir s’en affranchir » (www.mondedi-plomatique.fr)

CuLTuRES & SoLIDARITéS

AVIS DE CONSTITUTION

AVIS D’APPEL PUBLIC A CONCURRENCE

Identification de l’organisme qui passe le marché :Commune de 33210 FARGUES-DE-LANGON représentée par son Maire :Mr Pierre AUGEYTél : 05 56 63 31 42Procédure de passation :Marché à procédure adaptéeObjet du marché :Réhabilitation Thermique de la Maison du Temps Libre de Fargues-de-LangonLieu d’exécution : Salle des fêtes de Far-gues-de-LangonNombre et consistance des lots : 4 lotsLOT 1 : ClimatisationLOT 2 : isolation plafondLOT 3 : menuiseriesLOT 4 : électricitéDossier de consultation et renseigne-ments techniques disponibles auprès de :Jean Marie BILLA, architecte – CAUP 48, place du Général de Gaulle – BP 4002133490 ST MACAIRETél : 05 56 63 31 66 – Fax : 05 56 76 20 81 – Email : [email protected]é d’obtenir le dossier dématé-rialisé par email : [email protected] à produire quant aux quali-tés et capacités du candidat :Lettre de Candidature (DC1), Déclaration du Candidat (DC2)Certificats, qualifications éventuels et référencesProduction des attestations fiscales et sociales (ou NOTI 2)Assurance professionnelleDurée des travaux : début septembre à fin octobre 2013Date et lieu de remise des offres : avant le vendredi 21 juin 2013 à 10 heures sous pli cacheté au secrétariat de la Mairie de Fargues-de-LangonDate d’envoi du présent avis à la publica-tion : Mardi 28 mai 2013

COMMUNE DE FARGUES (33210)MISE A L’ENQUETE PUBLIQUE DU

PROJET DE MODIFICATION DU POS

Par arrêté n° 2013/70 en date du 23 mai 2013 le Maire de Fargues a ordonné l’ouverture de l’enquête publique sur le dossier de projet de modification du Plan d’Occupation des Sols.A cet effet, Monsieur Gilbert Guérin a été désigné par Monsieur le Président du Tribunal Administratif comme Commis-saire-Enquêteur.L’enquête se déroulera à la Mairie du 17 juin 2013 au 19 juillet 2013 aux jours et heures habituels d’ouverture.Le Commissaire-Enquêteur recevra en Mairie de Fargues les :Lundi 17 juin 2013 de 9 heures à 12 heuresMercredi 3 juillet 2013 de 9 heures à 12 heuresVendredi 19 juillet 2013 de 13 heures 30 à 17 heures 30Pendant la durée de l’enquête, les ob-servations sur le projet de modification du POS pourront être consignées sur le registre d’enquête déposé en Mairie. Elles peuvent également être adressées par écrit au Commisseur-Enquêteur à l’adresse du lieu où se déroule l’enquête publique (Mairie de Fargues – 13 route des Ecoles – 33210 FARGUES)Le rapport et les conclusions du Com-missaire-Enquêteur seront tenus à la disposition du public dès qu’ils seront transmis en Mairie.

Pierre AUGEYMaire de Fargues

Conseiller Général de la Gironde

En date du 15 mai 2013 il a été décidé de constituer une société dont les caracté-ristiques sont les suivantes :Dénomination : Centre QuintessenceForme : SARLObjet : Centre de formation en Hypnose PNL et autres disciplines liées aux activi-tés de santé humainesSiège : Parc d’activités Favard, 16 cours du Général de Gaulle 33170 GradignanCapital : 6 000 €Durée : 99 ans à compter de son imma-triculationGérant : M. Christian MAHAUX, demeu-rant Rce de l’Hermitage, 58 rue Jean Monnet – Apt 31 33700 MérignacImmatriculation au RCS de Bordeaux en cours

Pour avis

ANNONCES LéGALES

Le Restaurant des communistes béglais"La Morlache"vous accueillevendredi 7 et samedi 8 juin à partir de 19h, 12, rue du Prêche

Menu 18 € *Morue au cresson ou Salade de morue/ pommes de terre tièdesPavé de morue et chorizo doux à la plancha avec écrasée de pommes de terre aux olivesou Morue panée sauce diable / riz / crevettesFromage de brebis des Pyrénées avec sa confiture de cerises noires

Salade fruits frais

CHRONIQUENOUVELLES IDÉES REÇUESpar Gérard Loustalet Sens

BèglesFête de la MorueVendredi 7 Samedi 8 juin au stand du PCF Bègles

Menu enfant 8 €CruditésSteak haché/ FritesFromage de brebisGlace

Animation

contact/inscriptions05 56 49 44 79 (répondeur)

12, rue du Prêche - 33130 Bègles

[email protected]

* 15 € pour 10 repas commandés ensemble