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1AN D’ACTION, 1 AN DE COMMUNICATION : DES RÉVÉLATIONS, DES CONFIRMATIONS ET DES SURPRISES ? ? ? ? ? Personnalités politiques Qui sont les meilleurs communicants ? ÉTUDE QUALITATIVE VAE SOLIS - 4 E ÉDITION - MAI 2013 Les journalistes notent et commentent la communication des politiques

1an d’action, 1 an de communication :C O R P O R A des ......Benoît Hamon 4,88 Nicolas Dupont-Aignan 4,85 Delphine Batho 4,68 Christian Jacob 4,51 Jack Lang 4,45 Marylise Lebranchu

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Page 1: 1an d’action, 1 an de communication :C O R P O R A des ......Benoît Hamon 4,88 Nicolas Dupont-Aignan 4,85 Delphine Batho 4,68 Christian Jacob 4,51 Jack Lang 4,45 Marylise Lebranchu

1an d’action, 1 an de communication : des révélations, des confirmations et des surprises

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Personnalités politiquesQui sont les meilleurs communicants ?

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Étude qualitative vae SoliS - 4e Édition - Mai 2013

Les journalistes notent et commentent la communication des politiques

Page 2: 1an d’action, 1 an de communication :C O R P O R A des ......Benoît Hamon 4,88 Nicolas Dupont-Aignan 4,85 Delphine Batho 4,68 Christian Jacob 4,51 Jack Lang 4,45 Marylise Lebranchu

ÉDITO

Il y a un an… eT maInTenanT ?

mMai 2012, François Hollande était élu président de la République et nommait son premier gouvernement.

Un an après le « changement », cette 4e édition de notre étude sur la communication politique marque un premier point d’étape et d’évaluation de la dimension « communicante » de la nouvelle équipe dirigeante. Vous y trouverez des surprises et des confirmations.

Vous découvrirez les Top 5 et Flop 5 : alors que Manuel Valls confirme ses qualités de communicant politique, en arrivant en première place, la révélation de cette étude c’est Jean-Yves Le Drian, qui se place en deuxième position ; mais aussi des pronostics à gauche et à droite et, en mode « flash back », l’analyse d’un an de communication de François Hollande, du candidat devenu président.

Comme pour chaque édition nous nous appuyons sur le classement Paris Match / Ifop des personnalités politiques préférées des Français. Un panel considérablement renouvelé pour cette édition dévoilant de nouveaux visages et talents qui se révèlent plus ou moins bons communicants selon les journalistes politiques qui les évaluent.

En effet, 40 journalistes nous ont une nouvelle fois accordé un peu de leur temps et beaucoup de leur confiance pour vous livrer cette étude qualitative exclusive.

Nous les en remercions chaleureusement.

Vae Solis Corporate – qui réalise cette étude, mais n’évalue pas les responsables politiques étudiés – se réjouit de constater, d’une part, que la communication fait la différence en ce qu’elle aide à porter un message politique et, d’autre part, qu’elle ne se résume pas au « show of » et à l’arrogance.

La communication est bien l’inverse d’un « poison de la démocratie » ; elle peut être et doit être « une vitamine » qui anime le débat démocratique et aide le politique à faire entendre et partager son point de vue ou sa décision.

Arnaud Dupui-Castérès

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RemeRCIemenTS SOmmaIRe

4

meRCI…

SOmmaIRe

… aux 40 journalistes politiques, éditorialistes, chefs de service, rédacteurs en chef, directeurs de rédaction, animateurs, chroniqueurs qui ont participé à la quatrième édition de notre étude.

Nous sommes heureux de la fidélité du plus grand nombre, mais également d’avoir pu compter cette année sur de nouveaux noms du journalisme politique dans notre panel.

Nous les remercions donc vivement et chaleureusement du temps qu’ils ont bien voulu nous accorder... et leur donnons rendez-vous pour la prochaine édition.

• Bruno JEUDY (Le Journal du Dimanche)

• Alexandre KARA (Europe 1)

• Olivier DE LAGARDE (France Info)

• Gilles LECLERC (Public Sénat)

• John-Paul LEPERS (Latelelibre.fr)

• Sophie LOUET (Reuters)

• Apolline DE MALHERBE (Canal+)

• Sylvie MALIGORNE (AFP)

• David MEDIONI (Arrêtsurimages.net)

• Dominique DE MONTVALON (France Soir)

• Marion MOURGUE (Les Inrockuptibles)

• Valérie NATAF (TF1)

• Xavier PANON (La Montagne)

• Philippe REILLER (Lettre de l’Expansion)

• Michel REVOL (Le Point)

• Thierry RICHARD (Ouest France)

• Hélène RISSER (Public Sénat)

• Nathalie SEGAUNES (Le Parisien)

• Alexandre SULZER (20 Minutes)

• Jeff WITTENBERG (France 2)

• Jean-François ACHILLI (RMC)

• Marie-Bénédicte ALLAIRE (RTL)

• Jérôme BERMYN (i>Télé)

• Christophe BARBIER (L’Express)

• Denis BOULARD (Les dossiers du Canard)

• Mathieu CASTAGNET (La Croix)

• Jean-Christophe CHANUT (La Tribune)

• Elisabeth CHAVELET (Paris Match)

• Hedwige CHEVRILLON (BFM TV)

• Geoffroy CLAVEL (Huffington Post)

• Patrick COHEN (France Inter)

• Michael DARMON (i>Télé)

• Jean-Pierre DEROUDILLE (Sud Ouest)

• Nicolas DOMENACH (Marianne)

• Hervé FAVRE (La Voix du Nord)

• Christophe FORCARI (Libération)

• Françoise FRESSOZ (Le Monde)

• Philippe GOULLIAUD (Le Figaro)

• Pierre HASKI (Rue89)

• Frédéric HAZIZA (Radio J)

1. “TOp 5” eT “flOp 5” ........................................................................ 6 de la communIcatIon des personnalItés polItIques

Classement général : .............................................................. 6 top 5 et Flop 5 des personnalités

Classement détaillé : .............................................................. 8 top 5 et Flop 5 des notes sur le fond et sur la forme

2. GauChe/DROITe : les pronostIcs ............................................10

le prochain à matignon ............................................................10

le candidat ump à la présidentielle de 2017 ..........................12

3. la peRSOnnalITÉ montante ......................................................14

4. flaSh BaCK “FrançoIs hollande, un an après” ...................16

“BeST Of” .............................................................................................20

mÉThODOlOGIe ..................................................................................22

panel de journalistes interrogés et conduite des entretiens

étude qualItatIve vae SoliS - 4e édition - mai 2013

Page 4: 1an d’action, 1 an de communication :C O R P O R A des ......Benoît Hamon 4,88 Nicolas Dupont-Aignan 4,85 Delphine Batho 4,68 Christian Jacob 4,51 Jack Lang 4,45 Marylise Lebranchu

• Trois membres du gouvernement « sortent du lot »… et pas forcément ceux qu’on imaginait il y a un an : si Manuel Valls confirme ses bonnes appréciations, deux personnalités émergent clairement pour leurs qualités de communicants : Jean-Yves Le Drian et Christiane Taubira. Tous deux ont donc fort bien géré et « profité » de leurs séquences d’exposition médiatique. Ils ont su parfaitement mettre à profit cette première année d’exercice, à l’inverse d’Arnaud Montebourg ou Pierre Moscovici, par exemple. Parmi les grands perdants de l’année côté majorité on notera le Premier ministre, qui tutoie le bas du classement. Il paye assurément ses erreurs, son manque d’autorité et les couacs en série de son équipe ; et le patron du Parti socialiste, Harlem Désir, qui d’une opportunité semble avoir fait un handicap !

• En 4ème et 5ème places, la nouvelle génération des quadras de l’UMP tire son épingle du jeu grâce à Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire. L’un et l’autre confirment des tendances amorcées et mesurées les années passées. Ils progressent assurément l’un et l’autre avec constance et travail.

On pourrait qualifier le palmarès de l’année par le triomphe du fond. Il semble que contrairement aux années passées où la forme et les « coups » médiatiques semblaient l’emporter dans l’appréciation générale, l’avantage ait été ici donné au sérieux et à une communication centrée sur le fond, l’argumenta-tion, la maîtrise des dossiers, la défense des idées... Du coup, le vide, les erreurs, les couacs et autres flottements n’en apparaissent que plus sévèrement sanctionnés.

heRvÉ mORIn

3.41« Aussi médiocre communicant qu’il fut médiocre ministre. »

DelphIneBaThO

4.53« Elle a un problème de pointure, de positionnement. »

jaCK lanG

4.48« Cet homme est un mystère. Comment fait-il pour être encore dans les classements ? »

maRylISe leBRanChu

4.13« C’est une catastrophe sur le fond, personne ne comprend. Et sur la forme, personne ne l’entend ! »

haRlem DÉSIR

3.50« Il est en train de tout rater. »

1. “TOp 5” eT “flOp 5” de la com munIcatIon

des personnal Ités polItIquesClassement

général.Note

moyenne/10 (fond et forme).

manuelvallS

7.42« C’est l’homme fort de cette équipe. »

jean-yveSle DRIan

7.21« Peu connu, il a su faire preuve d’un talent particulier. »

ChRISTIaneTauBIRa

6.81« Brillante, elle est devenue un maillon fort du gouvernement. »

BRunOle maIRe

6.73« Brillant et malin sur la forme. »

naThalIe KOSCIuSKO-mORIzeT

6.63« Elle est convaincante ; c’est une bonne communicante. »

leS GRanDS GaGnanTS 1. “TOp 5” eT “flOp 5” de la communIcatIon des personnalItés polItIques 1. “TOp 5” eT “flOp 5” de la communIcatIon des personnalItés polItIques

CLASSEMENT FOND CLASSEMENT FORME MOYENNE

Jean-Yves Le Drian 7,41

Manuel Valls 7,37

Bruno Le Maire 6,97

Alain Juppé 6,83

Michel Sapin 6,64

Christiane Taubira 6,54

Nathalie Kosciusko-Morizet 6,49

Claude Bartolone 6,40

Jean-Louis Borloo 6,29

Laurent Fabius 6,28

François Bayrou 6,26

Bernard Cazeneuve 6,23

Christine Lagarde 6,23

Jean-Pierre Raffarin 6,15

Stéphane Le Foll 6,10

François Fillon 6,00

Pierre Moscovici 5,85

Vincent Peillon 5,81

François Baroin 5,77

Arnaud Montebourg 5,65

Jerôme Cahuzac 5,65

Laurent Wauquiez 5,64

Martine Aubry 5,63

Jean-Luc Mélenchon 5,63

Xavier Bertrand 5,62

Marisol Touraine 5,60

Bertrand Delanoë 5,54

Cécile Duflot 5,53

Marine Le Pen 5,46

François Rebsamen 5,45

Jean-François Copé 5,41

Bruno Le Roux 5,36

Fleur Pellerin 5,35

Valérie Pécresse 5,33

Najat Vallaud-Belkacem 5,24

Ségolène Royal 5,23

Jean-Marc Ayrault 5,18

Aurélie Filippetti 5,13

Jean-Vincent Placé 4,95

Benoît Hamon 4,88

Nicolas Dupont-Aignan 4,85

Delphine Batho 4,68

Christian Jacob 4,51

Jack Lang 4,45

Marylise Lebranchu 4,28

Gilbert Collard 4,05

Harlem Désir 3,72

Hervé Morin 3,49

Manuel Valls 7,47

Christiane Taubira 7,08

Jean-Yves Le Drian 7,00

Nathalie Kosciusko-Morizet 6,78

Marine Le Pen 6,76

Jean-Pierre Raffarin 6,62

Claude Bartolone 6,49

Bruno Le Maire 6,49

Jean-Luc Mélenchon 6,49

Arnaud Montebourg 6,33

Michel Sapin 6,31

Alain Juppé 6,10

Stéphane Le Foll 6,03

Laurent Fabius 6,00

François Baroin 5,95

Jean-Louis Borloo 5,81

Laurent Wauquiez 5,68

François Bayrou 5,60

Najat Vallaud-Belkacem 5,58

Cécile Duflot 5,54

Xavier Bertrand 5,49

Gilbert Collard 5,49

Bernard Cazeneuve 5,47

François Fillon 5,47

Jean-Vincent Placé 5,45

Bertrand Delanoë 5,42

Christine Lagarde 5,41

Jerôme Cahuzac 5,27

François Rebsamen 5,26

Fleur Pellerin 5,26

Marisol Touraine 5,18

Ségolène Royal 5,14

Valérie Pécresse 5,12

Bruno Le Roux 5,09

Vincent Peillon 5,04

Aurélie Filippetti 4,96

Jean-François Copé 4,92

Benoît Hamon 4,83

Pierre Moscovici 4,74

Nicolas Dupont-Aignan 4,72

Martine Aubry 4,62

Christian Jacob 4,62

Jack Lang 4,51

Delphine Batho 4,37

Jean-Marc Ayrault 4,05

Marylise Lebranchu 3,97

Hervé Morin 3,33

Harlem Désir 3,28

Manuel Valls 7,42

Jean-Yves Le Drian 7,21

Christiane Taubira 6,81

Bruno Le Maire 6,73

Nathalie Kosciusko-Morizet 6,63

Michel Sapin 6,47

Alain Juppé 6,47

Claude Bartolone 6,44

Jean-Pierre Raffarin 6,38

Laurent Fabius 6,14

Marine Le Pen 6,11

Stéphane Le Foll 6,06

Jean-Luc Mélenchon 6,06

Jean-Louis Borloo 6,05

Arnaud Montebourg 5,99

François Bayrou 5,93

François Baroin 5,86

Bernard Cazeneuve 5,85

Christine Lagarde 5,82

François Fillon 5,74

Laurent Wauquiez 5,66

Xavier Bertrand 5,55

Cécile Duflot 5,53

Bertrand Delanoë 5,48

Jerôme Cahuzac 5,46

Vincent Peillon 5,42

Najat Vallaud-Belkacem 5,41

Marisol Touraine 5,39

François Rebsamen 5,36

Fleur Pellerin 5,30

Pierre Moscovici 5,29

Bruno Le Roux 5,22

Valérie Pécresse 5,22

Jean-Vincent Placé 5,20

Ségolène Royal 5,19

Jean-François Copé 5,17

Martine Aubry 5,12

Aurélie Filippetti 5,04

Benoît Hamon 4,86

Nicolas Dupont-Aignan 4,78

Gilbert Collard 4,77

Jean-Marc Ayrault 4,62

Christian Jacob 4,56

Delphine Batho 4,53

Jack Lang 4,48

Marylise Lebranchu 4,13

Harlem Désir 3,50

Hervé Morin 3,41

leS GRanDS peRDanTS

Pour la 4ème année consécutive, notre panel de journalistes a noté la communication de la classe politique sur le fond et sur la forme (voir détail page suivante). Ce classement général est issu des moyennes obtenues.

6 étude qualItatIve vae SoliS - 4e édition - mai 2013

Page 5: 1an d’action, 1 an de communication :C O R P O R A des ......Benoît Hamon 4,88 Nicolas Dupont-Aignan 4,85 Delphine Batho 4,68 Christian Jacob 4,51 Jack Lang 4,45 Marylise Lebranchu

1. “TOp 5” eT “flOp 5” de la communIcatIon des personnalItés polItIques 1. “TOp 5” eT “flOp 5” de la communIcatIon des personnalItés polItIques

M. Aubry

J.-M. Ayrault

J.-Y. Le Drian

F. Baroin

C. Bartolone

D. Batho

F. BayrouX. Bertrand

J.-L. Borloo

J. Cahuzac

B. CazeneuveG. Collard

J.-F. Copé

B. Delanoë

H. Désir

C. Duflot

N. Dupont-Aignan

L. Fabius

A. Filippetti

F. Fillon

B.Hamon

C. Jacob

A. Juppé

N. Kosciusko-Morizet

C. Lagarde

J. Lang

M. Lebranchu

S. Le Foll

B. Le Maire

M. Le Pen

B. Le Roux

J.-L. Mélenchon

A. Montebourg

H. Morin

P. Moscovici

V. Pécresse

V. Peillon

F. PellerinJ.-V. Placé

J.-P. Raffarin

F. Rebsamen

M. Sapin

S. Royal

C. Taubira

M.Touraine

N. Vallaud-Belkacem

M. Valls

L. Wauquiez

2,50

3,00

3,50

4,00

4,50

5,00

5,50

6,00

6,50

7,00

7,50

3,50 4,00 4,50 5,00 5,50 6,00 6,50 7,00 7,50

FOND

FORME

CLASSEMENT FOND CLASSEMENT FORME MOYENNE

Jean-Yves Le Drian 7,41

Manuel Valls 7,37

Bruno Le Maire 6,97

Alain Juppé 6,83

Michel Sapin 6,64

Christiane Taubira 6,54

Nathalie Kosciusko-Morizet 6,49

Claude Bartolone 6,40

Jean-Louis Borloo 6,29

Laurent Fabius 6,28

François Bayrou 6,26

Bernard Cazeneuve 6,23

Christine Lagarde 6,23

Jean-Pierre Raffarin 6,15

Stéphane Le Foll 6,10

François Fillon 6,00

Pierre Moscovici 5,85

Vincent Peillon 5,81

François Baroin 5,77

Arnaud Montebourg 5,65

Jerôme Cahuzac 5,65

Laurent Wauquiez 5,64

Martine Aubry 5,63

Jean-Luc Mélenchon 5,63

Xavier Bertrand 5,62

Marisol Touraine 5,60

Bertrand Delanoë 5,54

Cécile Duflot 5,53

Marine Le Pen 5,46

François Rebsamen 5,45

Jean-François Copé 5,41

Bruno Le Roux 5,36

Fleur Pellerin 5,35

Valérie Pécresse 5,33

Najat Vallaud-Belkacem 5,24

Ségolène Royal 5,23

Jean-Marc Ayrault 5,18

Aurélie Filippetti 5,13

Jean-Vincent Placé 4,95

Benoît Hamon 4,88

Nicolas Dupont-Aignan 4,85

Delphine Batho 4,68

Christian Jacob 4,51

Jack Lang 4,45

Marylise Lebranchu 4,28

Gilbert Collard 4,05

Harlem Désir 3,72

Hervé Morin 3,49

Manuel Valls 7,47

Christiane Taubira 7,08

Jean-Yves Le Drian 7,00

Nathalie Kosciusko-Morizet 6,78

Marine Le Pen 6,76

Jean-Pierre Raffarin 6,62

Claude Bartolone 6,49

Bruno Le Maire 6,49

Jean-Luc Mélenchon 6,49

Arnaud Montebourg 6,33

Michel Sapin 6,31

Alain Juppé 6,10

Stéphane Le Foll 6,03

Laurent Fabius 6,00

François Baroin 5,95

Jean-Louis Borloo 5,81

Laurent Wauquiez 5,68

François Bayrou 5,60

Najat Vallaud-Belkacem 5,58

Cécile Duflot 5,54

Xavier Bertrand 5,49

Gilbert Collard 5,49

Bernard Cazeneuve 5,47

François Fillon 5,47

Jean-Vincent Placé 5,45

Bertrand Delanoë 5,42

Christine Lagarde 5,41

Jerôme Cahuzac 5,27

François Rebsamen 5,26

Fleur Pellerin 5,26

Marisol Touraine 5,18

Ségolène Royal 5,14

Valérie Pécresse 5,12

Bruno Le Roux 5,09

Vincent Peillon 5,04

Aurélie Filippetti 4,96

Jean-François Copé 4,92

Benoît Hamon 4,83

Pierre Moscovici 4,74

Nicolas Dupont-Aignan 4,72

Martine Aubry 4,62

Christian Jacob 4,62

Jack Lang 4,51

Delphine Batho 4,37

Jean-Marc Ayrault 4,05

Marylise Lebranchu 3,97

Hervé Morin 3,33

Harlem Désir 3,28

Manuel Valls 7,42

Jean-Yves Le Drian 7,21

Christiane Taubira 6,81

Bruno Le Maire 6,73

Nathalie Kosciusko-Morizet 6,63

Michel Sapin 6,47

Alain Juppé 6,47

Claude Bartolone 6,44

Jean-Pierre Raffarin 6,38

Laurent Fabius 6,14

Marine Le Pen 6,11

Stéphane Le Foll 6,06

Jean-Luc Mélenchon 6,06

Jean-Louis Borloo 6,05

Arnaud Montebourg 5,99

François Bayrou 5,93

François Baroin 5,86

Bernard Cazeneuve 5,85

Christine Lagarde 5,82

François Fillon 5,74

Laurent Wauquiez 5,66

Xavier Bertrand 5,55

Cécile Duflot 5,53

Bertrand Delanoë 5,48

Jerôme Cahuzac 5,46

Vincent Peillon 5,42

Najat Vallaud-Belkacem 5,41

Marisol Touraine 5,39

François Rebsamen 5,36

Fleur Pellerin 5,30

Pierre Moscovici 5,29

Bruno Le Roux 5,22

Valérie Pécresse 5,22

Jean-Vincent Placé 5,20

Ségolène Royal 5,19

Jean-François Copé 5,17

Martine Aubry 5,12

Aurélie Filippetti 5,04

Benoît Hamon 4,86

Nicolas Dupont-Aignan 4,78

Gilbert Collard 4,77

Jean-Marc Ayrault 4,62

Christian Jacob 4,56

Delphine Batho 4,53

Jack Lang 4,48

Marylise Lebranchu 4,13

Harlem Désir 3,50

Hervé Morin 3,41

CLASSEMENT FOND CLASSEMENT FORME MOYENNE

Jean-Yves Le Drian 7,41

Manuel Valls 7,37

Bruno Le Maire 6,97

Alain Juppé 6,83

Michel Sapin 6,64

Christiane Taubira 6,54

Nathalie Kosciusko-Morizet 6,49

Claude Bartolone 6,40

Jean-Louis Borloo 6,29

Laurent Fabius 6,28

François Bayrou 6,26

Bernard Cazeneuve 6,23

Christine Lagarde 6,23

Jean-Pierre Raffarin 6,15

Stéphane Le Foll 6,10

François Fillon 6,00

Pierre Moscovici 5,85

Vincent Peillon 5,81

François Baroin 5,77

Arnaud Montebourg 5,65

Jerôme Cahuzac 5,65

Laurent Wauquiez 5,64

Martine Aubry 5,63

Jean-Luc Mélenchon 5,63

Xavier Bertrand 5,62

Marisol Touraine 5,60

Bertrand Delanoë 5,54

Cécile Duflot 5,53

Marine Le Pen 5,46

François Rebsamen 5,45

Jean-François Copé 5,41

Bruno Le Roux 5,36

Fleur Pellerin 5,35

Valérie Pécresse 5,33

Najat Vallaud-Belkacem 5,24

Ségolène Royal 5,23

Jean-Marc Ayrault 5,18

Aurélie Filippetti 5,13

Jean-Vincent Placé 4,95

Benoît Hamon 4,88

Nicolas Dupont-Aignan 4,85

Delphine Batho 4,68

Christian Jacob 4,51

Jack Lang 4,45

Marylise Lebranchu 4,28

Gilbert Collard 4,05

Harlem Désir 3,72

Hervé Morin 3,49

Manuel Valls 7,47

Christiane Taubira 7,08

Jean-Yves Le Drian 7,00

Nathalie Kosciusko-Morizet 6,78

Marine Le Pen 6,76

Jean-Pierre Raffarin 6,62

Claude Bartolone 6,49

Bruno Le Maire 6,49

Jean-Luc Mélenchon 6,49

Arnaud Montebourg 6,33

Michel Sapin 6,31

Alain Juppé 6,10

Stéphane Le Foll 6,03

Laurent Fabius 6,00

François Baroin 5,95

Jean-Louis Borloo 5,81

Laurent Wauquiez 5,68

François Bayrou 5,60

Najat Vallaud-Belkacem 5,58

Cécile Duflot 5,54

Xavier Bertrand 5,49

Gilbert Collard 5,49

Bernard Cazeneuve 5,47

François Fillon 5,47

Jean-Vincent Placé 5,45

Bertrand Delanoë 5,42

Christine Lagarde 5,41

Jerôme Cahuzac 5,27

François Rebsamen 5,26

Fleur Pellerin 5,26

Marisol Touraine 5,18

Ségolène Royal 5,14

Valérie Pécresse 5,12

Bruno Le Roux 5,09

Vincent Peillon 5,04

Aurélie Filippetti 4,96

Jean-François Copé 4,92

Benoît Hamon 4,83

Pierre Moscovici 4,74

Nicolas Dupont-Aignan 4,72

Martine Aubry 4,62

Christian Jacob 4,62

Jack Lang 4,51

Delphine Batho 4,37

Jean-Marc Ayrault 4,05

Marylise Lebranchu 3,97

Hervé Morin 3,33

Harlem Désir 3,28

Manuel Valls 7,42

Jean-Yves Le Drian 7,21

Christiane Taubira 6,81

Bruno Le Maire 6,73

Nathalie Kosciusko-Morizet 6,63

Michel Sapin 6,47

Alain Juppé 6,47

Claude Bartolone 6,44

Jean-Pierre Raffarin 6,38

Laurent Fabius 6,14

Marine Le Pen 6,11

Stéphane Le Foll 6,06

Jean-Luc Mélenchon 6,06

Jean-Louis Borloo 6,05

Arnaud Montebourg 5,99

François Bayrou 5,93

François Baroin 5,86

Bernard Cazeneuve 5,85

Christine Lagarde 5,82

François Fillon 5,74

Laurent Wauquiez 5,66

Xavier Bertrand 5,55

Cécile Duflot 5,53

Bertrand Delanoë 5,48

Jerôme Cahuzac 5,46

Vincent Peillon 5,42

Najat Vallaud-Belkacem 5,41

Marisol Touraine 5,39

François Rebsamen 5,36

Fleur Pellerin 5,30

Pierre Moscovici 5,29

Bruno Le Roux 5,22

Valérie Pécresse 5,22

Jean-Vincent Placé 5,20

Ségolène Royal 5,19

Jean-François Copé 5,17

Martine Aubry 5,12

Aurélie Filippetti 5,04

Benoît Hamon 4,86

Nicolas Dupont-Aignan 4,78

Gilbert Collard 4,77

Jean-Marc Ayrault 4,62

Christian Jacob 4,56

Delphine Batho 4,53

Jack Lang 4,48

Marylise Lebranchu 4,13

Harlem Désir 3,50

Hervé Morin 3,41

Classement fond Classement forme

Jean-Yves Le Drian. La révélation de cette édition c’est lui, le ministre de la Défense et sa séquence « guerre au Mali » qui a convaincu. Unanime-ment salué sur le fond puisqu’il est même en tête, la forme sérieuse, l’atti-tude humaine, il a séduit notre panel de journalistes. « C’est la bonne surprise du gouvernement. Il fait un sans faute sur la communication. Grande révélation. »

Les anciens Premiers ministres se portent plus que bien… tandis que l’actuel sombre dans les profondeurs du classement ! « Un chef d’orchestre qui accumule les fausses notes, c’est un mauvais chef d’orchestre. »

Chute vertigineuse pour Jean-François Copé qui – hier encore – cotoyait les meilleurs de notre classement. La calamiteuse séquence des primaires lui a été fatale. « Il a été perçu comme le principal responsable de l’affaire des primaires UMP ; il a un vrai problème d’image. » Comment et surtout quand remontera-t-il la pente ?

Il y a un « avant » et un « après » pour Jérôme Cahuzac qui explique un classement ni bon, ni mauvais, entre 2 (sa révélation est intervenue au milieu de la période de nos entretiens) : « C’est très difficile de juger avec l’affaire. Si on juge Jérôme Cahuzac en tant que ministre, c’est 6/10 sur le fond et 8/10 sur la forme ; si on juge Jérôme Cahuzac aujourd’hui, c’est 0/10 sur le fond et la forme. C’était la révélation de ce gouvernement, dommage ! »

L’opportunité ratée du nouveau patron du PS est frappante. De dernier à avant-dernier du clas-sement, Harlem Désir, loin de profiter de sa nouvelle fonction, est durement sanctionné dans sa commu-nication : « Inaudible et inexistant ! »

8

Classement détaillé fond et forme mapping des positions de l’ensemble des personnalités notéesnotez de 1 à 10 (1 étant la note la plus faible, 10 étant la note la plus élevée)

les personnalités politiques sur deux aspects :– Qualité du fond : clarté du message politique, maîtrise des sujets et des dossiers, qualité

de l’argumentation, effort de pédagogie, etc.– Qualité de la forme : capacité à mettre en scène l’information, qualité des prestations

télé-radio, style et attitude, etc.

étude qualItatIve vae SoliS - 4e édition - mai 2013

Page 6: 1an d’action, 1 an de communication :C O R P O R A des ......Benoît Hamon 4,88 Nicolas Dupont-Aignan 4,85 Delphine Batho 4,68 Christian Jacob 4,51 Jack Lang 4,45 Marylise Lebranchu

l

3

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l’ami fidèle« Il a trois qualités essentielles : expérimenté,

fidèle, bon communicant ! Hollande aura envie cette fois d’un poids lourd avec une expérience ministérielle et des rouages de l’État, mais qui ne lui fasse pas d’ombre : il pourrait donc privilégier Sapin à Aubry.

Trois bonnes raisons de le choisir : 1- c’est un ami et un homme de confiance de François Hollande ; 2- il a en charge le redressement de la courbe du chômage, la chose la plus importante pour le chef de l’État ; 3 - il a de bonnes relations avec les syndicats. Réforme des retraites, conférence sociale… nécessité d’impliquer les syndicats dans toutes les grandes réformes à venir : Michel Sapin sera au cœur de la suite du mandat, post-municipales.

le fond et la forme C’est un bon élève, il ne fait pas de vague, il est

très respecté. Il a une bonne stratégie de com, sait répéter, répéter encore pour imprimer. Il s’exprime très bien, très clairement. Il est très pédagogue, et c’est ce qu’il faudrait un peu plus en ce moment : il le fait bien. Il n’est pas vraiment charismatique, ce n’est pas un tribun, mais il est pédagogue et sérieux.

Sur le fond, c’est un bon technicien. Il a surtout un vrai talent de mise en forme collective. Il n’a pas plus d’autorité que Jean-Marc Ayrault mais il est plus doué pour impulser une dynamique collective. Il a un plus par rapport à Ayrault – détesté de ses ministres – c’est sa rondeur, son empathie. Il n’est pas cassant ou brutal comme Montebourg.

Il est plus intellectuel que Jean-Marc Ayrault, plus serein, a plus de sang-froid. Et il a une forte expérience gouvernementale dont celle de Bercy. Il fait un parcours sans faute. Ce serait le choix le plus logique pour Hollande, mais le problème c’est que ce serait un « Hollande bis » qui ne jouerait donc pas son rôle de Premier ministre, c’est-à-dire de paraton-nerre. Une erreur donc de se porter sur ce choix ? »

mIchel sapInSanS fauTe

martIne aubryaTTenD SOn heuRe

2. GauChe/DROITe : les pronostIcs le proChain à matignon

selon vous, parmi les personnalités politiques de gauche, quelle est celle qui ferait le/la meilleur(re) prochain premier ministre, au regard de sa communication ?

Loin devant ses challengers, Manuel Valls est la personnalité de gauche dont la communication se détache, pour être le prochain pressenti au poste de Premier ministre. En bon élève communicant, il appa-raît comme la solution pour le virage d’autorité et de clarté que doit prendre le gouvernement. C’est aussi celui qui a su construire son positionnement pas à pas pour devenir une figure politique incontournable des douze derniers mois.

ses deux challengers sont loin derrière, avec 8 et 6 citations : michel sapin et martine aubry s’illustrent toutefois en valeurs sûres.

Curieusement, le deuxième du classement, Jean-Yves le drian, n’est pas encore perçu comme premier ministrable par les journalistes.

1figure d’autorité

« Manuel Valls, c’est le plus grand hold-up politique de l’année écoulée. C’est tout de même l’homme qui se fait éliminer lors des élections et réussi à être en finale ! Il a réussi à imposer l’idée que c’était possible.

Matignon manque d’une auto-rité, et Manuel Valls en a. Il incarne l’autorité républicaine à laquelle les Français aspirent. Sa cote de popularité transcende les partis. Il parvient à conjuguer les aspira-tions de droite et celles de gauche, notamment sur les questions de sécurité. Il a fait ses preuves au sein du gouvernement et incarne bien sa fonction de ministre de l’Intérieur.

C’est l’homme politique qui suscite le moins de défiance à gauche aujourd’hui. Il est politiquement le seul dans le paysage dévasté actuel, dont la nomination à Matignon aurait un sens et pourrait redon-ner un souffle à ce gouvernement. Sa situation est tout à fait compa-rable à celle de Nicolas Sarkozy alors ministre de l’Intérieur en

une nécessaire autorité« C’est une femme d’expé-

rience, certes sa com est compli-quée mais elle a l’autorité nécessaire, sa parole imprime et elle est mobilisatrice. Elle a su gérer le PS à l’époque et apparaît comme incontournable à gauche ; nous sommes à un moment où l’on manque de cap, et Martine Aubry en a un. Elle a une colonne verté-brale assez forte. Sur le fond : elle est très discrète mais a une réelle force de caractère.

Ce n’est pas très réaliste, mais c’est la seule chance pour rétablir de la crédibilité à gauche de la part de Hollande. Sa parole n’a jamais été dévaluée et elle a une compé-tence reconnue, en plus de sa capacité à animer une équipe.

Et si c’était lui…manuel valls le BOn Élève

2005-2006… sauf que Nicolas Sarkozy n’a pas été nommé chef du gouvernement !

Manuel Valls est l’hybride idéologique qui peut répondre aux aspirations des électorats inquiets et sans boussole. Même si cela est sans doute faux sur le fond, il donne l’impression d’être le seul à pouvoir prendre les rênes d’un gouvernement, en faisant preuve à la fois de fermeté et de pragma-tisme. Plus que jamais, il apparaît comme celui qui peut protéger les Français.

Sa fermeté et la mise en scène politique de son action participent de ce sentiment d’autorité, à la différence de Jean-Marc Ayrault.

Il pourrait permettre une onde de choc au gouvernement car son positionnement est bien arrêté. Il a construit son propre storytelling, une ligne bien affir-mée.

une communication huiléeManuel Valls est celui qui

parle le plus clairement, avec ce qu’il faut de force de conviction, de choix de mots percutants. Son discours est parfois discuté mais cohérent.

Il parle fort et clair. Son mes-sage est clivant, mobilisateur pour l’électorat de gauche, et quels que

Je ne pense pas forcément que sa désignation corresponde à un changement de ligne politique car elle est beaucoup plus proche qu’on ne le dit de la ligne sociale-démocrate de Ayrault et Hollande, simplement elle a peut-être plus de crédibilité pour le dire.

le choix du silence Elle est restée silencieuse

depuis 1 an, ce qui la rend loyale. Elle a été épargnée par les coups. Elle est dans la position du Sphinx. On ne l’entend plus. Mais c’est aussi une forme de communica-tion. Elle a fait le choix du silence médiatique justifié (municipales, tribunal). C’est un effet de com’ efficace quand elle reprend la parole parce que ça la rend audible

et tout le monde l’écoute. La pos-ture du « vieux sage » marche bien en temps de crise.

Son positionnement peut permettre à un gouvernement en perte de vitesse de retrouver son électorat de base. Ce serait un signe de courage de la part d’Hollande de mettre quelqu’un qui cogne. Mais il aura certainement un problème de passage à l’acte. Et encore faut-il qu’elle accepte ! »

soient ses excès, il tient la barque. Il ne change pas de ligne, il appa-raît solide.

Il maîtrise la mise en scène. Quand il parle, il imprime les esprits. Il est très bon sur la forme même s’il a pu commettre quel-ques bourdes. Il reste toutefois meilleur dans ses interventions lors d’événements ponctuels que lors de longues émissions politi-ques, car parfois un peu trop lisse, en manque de prise de risques.

Il gère bien sa communica-tion, y compris en temps de crise. Il peut donner l’impression d’une forme de brutalité mais elle est toujours décryptée car il sait faire du off. Son entourage sait déminer et ne donne pas la sensation d’une forteresse assiégée. Il passe bien face aux médias, jeune, volontariste, sur le terrain. Il a un sens de la pédagogie et sait se montrer disponible.

Il tranche avec Jean-Marc Ayrault. Sa communication est proche de celle de Nicolas Sarkozy lorsqu’il était ministre de l’Inté-rieur, peut-être en moins trans-gressif, davantage bon élève.

C’est aujourd’hui lui le plus populaire. Sa nomination à Mati-gnon ne ferait pas l’unanimité mais correspondrait à une saine clarification. »

Ils ont également été cités :

arnaud montebourg (2 citations), Claude Bartolone (1 citation), Bernard Cazeneuve (1 citation), laurent fabius (1 citation), Stéphane le foll (1 citation), louis Gallois (1 citation), pascal lamy (1 citation) et pierre moscovici (1 citation).

10

2. GauChe/DROITe : les pronostIcs2. GauChe/DROITe : les pronostIcs

étude qualItatIve vae SoliS - 4e édition - mai 2013

Avec 21 citations spontanées, Manuel Valls s’impose dans ce pronostic.

Page 7: 1an d’action, 1 an de communication :C O R P O R A des ......Benoît Hamon 4,88 Nicolas Dupont-Aignan 4,85 Delphine Batho 4,68 Christian Jacob 4,51 Jack Lang 4,45 Marylise Lebranchu

ex aequo

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2. GauChe/DROITe : les pronostIcs 2. GauChe/DROITe : les pronostIcs

une brillante absence« Il est le seul vrai opposant

à la gauche. Il est le seul capable de réunir son camp au sein d’une droite en manque de leadership. F. Fillon et J-F. Copé ont brouillé leur image ; ils se sont cramés.

Il reste donc le champion in-contesté à droite et/ou par défaut puisqu’il n’a pas de concurrents en face. Bruno Le Maire ou NKM ne sont pas de taille pour être une alternative crédible en 2017. Nicolas Sarkozy serait ainsi le sauveur suprême.

Il incarne la sécurité, la fermeté, à l’heure où la gauche semble perdue, paumée par la situation. Certes, sa personnalité reste un obstacle, et le rejet de sa personne perdure mais pour l’instant il est le seul à pouvoir fédérer son camp.

Il reste présent en termes de communication tout en étant absent ; il se préserve sans se faire oublier. Il se présente comme un éternel recours.

C’est de loin le meilleur com-municant de sa famille politique. Aussi bien sur le fond que sur la forme.

Et si c’était lui…nIcolas sarKoZySIlenCe payanT

nathalIe KoscIusKo-morIZeten ROuTe

la vraie envie Parier sur lui aujourd’hui est

risqué, l’échéance est encore lointaine ; mais il est et reste celui qui a le plus envie de ce pouvoir ! C’est visible même s’il essaye de se taire. C’est lui qui a le plus d’énergie et de vitalité pour mener ce combat-là.

Sa personnalité qui reste controversée ne sera pas un objet de discorde ; sa compétence et son autorité passeront avant les com-portements personnels qui ont pu déplaire.

Il en a envie. Il réunit les qualités de Copé et Fillon. Il reste le seul à émerger.

Cette présidentielle ne se jouera pas sur les thèmes tradi-tionnels de la Ve… et l’adversaire sera double : Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon. Le climat général peut le remettre en selle avec un bilan un peu revu à la hausse, un volontarisme qui retrouve des couleurs, une incar-nation possible du désir d’autorité des Français.

Dans la peau d’un autreSi l’on met de côté les affaires

sur lesquelles on n’a aucune prise, Sarkozy a sa chance ; alors que l’UMP n’a pas de projet, il peut ressortir la base du sien de 2012, les autres leaders étant trop abîmés par la guerre à l’UMP pour construire quelque chose de solide. C’est le seul qui peut se nourrir de l’échec de la gauche, il peut se remplir de l’échec de Hollande, façon vases communicants.

Il peut redéfinir, reconstruire un personnage qui parle aux Fran-çais, dont les Français pourraient retomber amoureux, un discours à la manière de Jacques Chirac et son “mangez des pommes”. Ce serait Sarkozy “le vieux”, il aura 60 ans en 2015, patiné, grisonnant, plus sage, plus calme, plus rond.

Sa réussite dépendra de son attitude, c’est-à-dire de sa capacité ou non à faire amende honorable : il faut, pour qu’il réussisse, qu’il montre qu’il a changé : sur le mode, j’ai rangé mes Ray-Ban et mon bling-bling, j’ai compris que les Français avaient besoin d’une relation apaisée, de moins de violence. Il faut qu’il vieillisse. »

que son combat n’est pas facile. Elle ne peut pas s’empêcher d’être méprisante, récemment avec C. Duflot comme avec R. Dati.

Elle incarne les valeurs de droite traditionnelles et elle pêche parfois par le fait de porter des concepts de droite alors qu’elle semble avoir un avis personnel dif-férent. Elle renouvelle incontesta-blement le casting, y compris dans sa façon d’utiliser la communica-tion. Elle a un style différent et original. Elle ose, elle est outillée intellectuellement. C’est la seule à droite qui a pris des risques.

le goût du risqueElle a beaucoup de fond. Son

expression est précise, elle sait

montrer sa solidité intellectuelle. Elle sait s’adapter à ses interlocu-teurs. Elle sent les moments où elle doit prendre la parole. Elle s’en sort pas mal.

Par rapport à l’UMP, elle s’est bien positionnée. Elle s’est fixé un combat. Dans sa quête des bobos parisiens, elle sera “auréolée” de son résultat, même si elle perd à 49%. Elle retirera les bénéfices d’être la seule à avoir pris des risques. Et quel que soit le résultat à Paris elle sortira grandie, lavée de l’étiquette de porte-parole de Nicolas Sarkozy et elle ne sera pas plus cabossée que Fillon. Elle va grimper un échelon.

Et si elle gagne, si elle réussit à prendre Paris, elle sera inévitable ! »

Le candidat umP à la présidentielle de 2017 selon vous, parmi les personnalités politiques de droite, quelle est celle qui, au plan de la communication, devrait porter la candidature de l’Ump à la prochaine élection présidentielle ?

L’ancien président redevenu candidat ! Le plus silencieux de tous remporte en effet haut la main les suffrages spontanés. Il arrive largement en tête, avec 18 citations. Un score qui en dit long du vide laissé par Nicolas Sarkozy à l’UMP et qui met en lumière la crise de leadership qui touche l’UMP, durablement affectée par sa primaire ratée de l’automne 2012.

Personne donc n’a pour le moment vraiment profité de l’éloignement de Nicolas Sarkozy pour occuper la place de meilleur candidat. Deux personnalités toutefois émergent timidement, chacune citée 8 fois par notre panel de journalistes. Nathalie Kosciusko-Morizet et François Fillon. À noter que le grand absent de ce pronostic, celui dont on nous a dit qu’ « il s’était totalement grillé » c’est Jean-François Copé. Mais le chemin est encore long d’ici à 2017…

Sang neuf et air frais« Elle est à la fois convain-

cante et bonne communicante. Elle fait partie des “jeunes bons” même si elle peut être un peu “technos”. Elle renouvelle le genre : une femme compétente pleine de fraîcheur, ce qui ne veut pas dire candeur ! Elle crée un effet de surprise. Derrière sa dou-ceur, il y a une grande fermeté. Elle n’est pas inutilement agres-sive, mais elle sait user de tacles méchants. Elle a parfois un ton péremptoire mais il faut avouer

De la droiture« C’est le plus cohérent, celui

qui a le plus d’expérience, même si sa cote de confiance a été abîmée par ricochet dans la guerre de l’UMP. Il est plus ancré idéologi-quement que ses adversaires en interne, il possède une colonne vertébrale et peut être très mobi-lisateur pour son camp. Il est capable de rassembler les droites car il est très clair sur l’extrême droite et cela ne le priverait pas des voix à droite qui ont pu voter FN. Il ne donne pas l’impression de dire n’importe quoi pour s’attirer n’importe quelle faveur.

Distance et constanceIl a su se retirer intelligem-

ment suite aux élections à l’UMP. Il intervient de façon parcimo-nieuse à la télé et sur les ondes. Il adopte un ton très posé et donne l’impression de prendre de la hau-teur. Il n’est pas dans les petites mesquineries et réfléchit à son destin.

Si F. Fillon arrive à incarner une rupture rassurante par rap-

port à Sarkozy, à ramener dans son giron les gaullo-chiraquiens, en dépit d’un talent relatif en termes de communication, il peut être le candidat de 2017 . Il devra incarner une reconquête.

Il a une très bonne stratégie de communication à long terme : la distance, la prise de hauteur, je pense que cela sera payant à l’arrivée ; c’est une stratégie et une conception du pouvoir qui lui correspondent, en cohérence avec sa personnalité. Cette façon de concevoir la politi-que et cette cohérence peuvent payer. Il joue la gravité. Il monte bien en ce moment, sur la forme…

l’homme du match ?Mais aura-t-il la niaque ? Il

faut le vouloir, ce n’est pas une question de capacités car les capa-cités, il les a. Est-ce qu’il en aura l’envie ? Car sa tendance serait à se faire désigner.

Le fond est bon, mais il a du mal à aller au bout des choses. Il est velléitaire, ce qui se ressent dans la forme. Il a une communi-cation feutrée, celle d’un homme

d’influence plutôt que celle de quelqu’un qui a envie d’en décou-dre. Son point faible : ce n’est pas lui mais sa com : il faut qu’il sache donner envie, qu’il entraîne, qu’il montre qu’il est habité par l’envie de faire. Il n’existe qu’à travers les comparaisons. Mais le fait d’être le dénominateur commun finit par lui donner de l’épaisseur.

J.-F. Copé a montré qu’il pouvait facilement déraper. On a vu un F. Fillon plus mesuré : Copé est passé pour un voyou, alors que Fillon est apparu beaucoup plus rassurant. Il a une image de centriste, même s’il est profondément conservateur sur le plan sociétal.Sa communication de rareté est bonne, par rapport à l’occupation terrain de Copé. Il a compris qu’il fallait du sens, pas du bruit alors que Copé fait du zonzonnement et du vacarme ! »

FrançoIs FIllon…n’a paS DIT SOn DeRnIeR mOT

Avec 18 citations spontanées, l’ancien président arrive en tête des pronostics des journalistes interrogés.

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Ils ont également été cités :

Bruno le maire (6 citations), françois Baroin (2 citations), alain juppé (1 citation) et Christine lagarde (1 citation).

étude qualItatIve vae SoliS - 4e édition - mai 2013

Page 8: 1an d’action, 1 an de communication :C O R P O R A des ......Benoît Hamon 4,88 Nicolas Dupont-Aignan 4,85 Delphine Batho 4,68 Christian Jacob 4,51 Jack Lang 4,45 Marylise Lebranchu

3. la peRSOnnalITÉ montante 3. la peRSOnnalITÉ montante

Du courage« Elle est bluffante. Avec elle, pas de doute :

elle y va ! NKM allie force et courage dans un monde politique d’hommes. Elle sait défendre ses idées. Lors de la primaire au sein de l’UMP, elle a joué le jeu et mouillé la chemise pour aller chercher ses parrainages.

Elle a un potentiel intellectuel, un style, elle incarne – avec Le Maire - la rénovation à droite. Elle est très efficace dans la gestion de son image et de son parcours. Sa stratégie est bonne car elle révèle un potentiel d’empathie ; elle séduit même à gauche. C’est une femme, quadra, qui n’a rien à perdre. Elle a bien mené sa barque. Elle a un sens politique et un positionnement clair. Elle a du courage. Mais a contrario, n’est-elle pas utilitariste ? Pas très fidèle en politique mais ce n’est pas forcément un handicap.

Elle a les qualités qu’il faut pour monter : détermination, pugnacité, ambition. Elle a de l’audace, sait prendre des risques, se construit à contre-courant de Fillon. Elle a une image de fonceuse, bousculant les acquis, les bastions et les barons, ce grain de folie nécessaire, et elle incarne une forme de modernité. Une vraie tigresse. Mais attention à ne pas être trop agressive.

nathalIe KoscIusKo-morIZet“l’amBITIeuSe”

Elle a réussi en peu de temps à imposer l’idée de sa candidature à Paris alors que c’était, il y a peu, la chose la plus baroque à imaginer, c’est la victoire d’une volonté politique.

Son pari(s) gagnantElle est en mesure de créer la surprise à Paris,

même si elle ne gagne pas, elle peut faire un bon score et donc devenir incontournable, c’est-à-dire prendre une autre dimension en ayant gagné ses galons. Elle sera allée à la bataille, dans une ville de gauche, elle a tout à y gagner.

Même si elle ne gagne pas la Mairie de Paris, cette bataille sera un tremplin, elle a toutes ses chances devant elle. Quel que soit le résultat de la campagne qu’elle mènera à Paris, elle en sortira comme une personnalité forte à droite, encore plus si elle est cabossée et a pris des coups. Les derniers sondages sur Paris la donnent gagnante ou au coude-à-coude avec Anne Hidalgo. Si elle perd elle aura mené son camp, et si elle gagne, a fortiori, elle aura réussi à donner l’image d’une droite unie à Paris.

Elle est ambitieuse et volontaire. Elle a toujours su se positionner sur les secteurs porteurs du numérique et de l’écolo. Elle a un avenir. »

3. la peRSOnnalITÉ montante

Ils sont 5 à sortir du lot. Mais c’est elle qui remporte la palme. Nathalie Kosciusko-Morizet arrive en tête des suffrages (13 citations spontanées) et confirme ici les tendances de nos études précédentes. Sont salués son intelligence, son courage, ses engagements. Sont appréciés sa « fraîcheur », son style, et finalement le renouveau qu’elle porte au sein de sa famille politique notamment.Suivent Manuel Valls, Bernard Cazeneuve, Bruno Le Maire et François Baroin.

• Manuel Valls, l’incontournable

« Sa communication est efficace. Il se posi-tionne à la fois sur un “créneau” de droite avec la fermeté en matière de sécurité et sur les valeurs de gauche en matière sociale. Il est rassurant dans sa communication et représente ce que les Français veulent aujourd’hui.

C’est une évidence, il est audible, il corres-pond à une demande grandissante de clarté, de fermeté, d’incarnation d’un cap ; il faut rappeler que Martine Aubry voulait le virer du PS il y a trois ans alors qu’aujourd’hui c’est le centre de gravité du Gouvernement.

Et il a su placer “ses” hommes aux postes incontournables, notamment Christian Gravel à l’Élysée auprès de François Hollande. Il est d’ores et déjà impossible à éviter à gauche.

Il dispose de composantes d’avenir : fermeté, pugnacité. Il incarne l’avenir même si son bilan à l’Intérieur n’est pas bon ; il le sait que c’est davantage l’image de puissance, et le fait d’être passé par l’Intérieur, que les résultats qui compte ! Il est un peu perdu en ce moment. Mais Valls reste le seul qui n’a pas encore été atteint par le désamour entre opinion et pouvoir. »

• Bruno Le Maire, la révélation

« Il sort de sa chrysalide après dix années de combat politique sur le terrain et dans les hautes sphères. Il a décidé de prendre des risques dans sa propre famille politique ; il commence à tracer sa route à partir d’une volonté. Son dernier ouvrage en témoigne.

Il incarne la nouvelle génération, le besoin de renouvellement. Il est moins idéologique que ses ainés, plus pragmatique : il sait voter des lois de la majorité s’il les pense justes. Il a un discours un peu différent de celui de ses pairs à l’UMP qui sont plus âgés. Il affiche un grand sérieux quand il intervient, travaille ses dossiers et fait preuve d’une grande clarté. Il a un discours très construit.

Il est dans la patience, la construction lente versus l’urgence. Il a par ailleurs 2 qualités qui ont fait de grands chefs d’État : il est érudit/écrivain et fin politique. Il aura de l’avenir… quand il aura fini d’être énarque ! »

• Bernard Cazeneuve, à suivre !

« C’est une des révélations. À suivre, il va se dévoiler. Il vaut mieux que son look lisse !

Il va être extrêmement visible du fait de ses responsabilités à la tête du Budget. Il va être plus médiatisé, plus visible. Le job va l’obliger à émerger. C’est une personnalité de l’ombre, très efficace. Son nouveau poste va lui permettre de mettre en

avant ses qualités d’efficacité, disponibilité et d’homme tranquille. Pendant la campagne prési-dentielle il a fait montre d’un vrai potentiel, solide, disponible, clair dans l’expression, avec une grande intelligence et le sens de la formule, un humour british.

C’est quelqu’un d’assez peu connu, tout en rondeur mais avec la langue bien pendue. Il est très malin, très intelligent. Clair et cohérent. Au-dela de la compétence technique, il a une grande qualité d’écoute. Ce n’est pas un grand communicant. La forme est en devenir, car c’est trop complexe pour l’instant. Il est soporifique.

Il a émergé au moment du vote du traité euro-péen. C’est un grand diplomate et il a une forte conscience de l’importance du couple franco- allemand. Il peut se révéler s’il a une bonne opportunité, d’autant que Moscovici ne se met pas en avant. »

• François Baroin, sous-estimé !

« Face au bazar de l’UMP, il est clair et net. Il a réussi son émancipation face à son suzerain Copé. Il n’a pas pris trop de coups quand il était au gouvernement et son côté chiraco-apaisant est à la mode. Il est loin des problèmes qui pèsent sur l’UMP.

Son histoire lourde, la légende familiale, le fait qu’il soit porteur d’un drame personnel mais aussi d’un parcours politique riche lui donnent cette densité à l’image et dans l’expression.

Il ne s’use pas car il ne s’expose pas en dépit d’incursions qu’il subit dans la presse people. Il n’a jamais été un papillon brûlé par les projecteurs médiatiques, il a su se protéger et ne jamais sombrer dans l’exhibitionnisme. Toujours sous-estimé, mais toujours au rendez-vous !

Il affiche une volonté de bosser les dossiers, pas de rester sur le superficiel avec une vraie liberté de parole quel que soit le sujet : il a su dire des choses fortes à Sarkozy, sur sa dérive droitière, à Copé dans l’épisode des pains au chocolat, il dit ce qu’il a à dire d’une manière très fine.

C’est un des espoirs à droite. Il n’est attendu par personne, mais travaille déjà à sa candidature. Il travaille déjà le terrain. C’est l’homme qui créera la surprise, incontournable dans la campagne 2017. Il a une tête de président ! »

À SuIvRe en 2013

Voyez-vous une personnalité « montante », dont la communication vous fait dire qu’il/elle devrait émerger dans les prochains mois ? (la personnalité peut être issue du panel pm-ifop ou non).

13CITaTIOnS

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Également cités dans cette catégorie :

14

Cécile Duflot (3 citations), Marine Le Pen (3 citations), Guillaume Peltier (2 citations), Florian Philippot (2 citations), Najat Vallaud-Belkacem (2 citations), Laurent Wauquiez (2 citations), Martine Aubry (1 citation), Karine Berger (1 citation), Erwann Binet (1 citation), Aurélie Filippetti (1 citation), Yann Galut (1 citation), Benoit Hamon (1 citation), Marion Maréchal (1 citation), Didier Migaud (1 citation) et Fleur Pellerin (1 citation).étude qualItatIve vae SoliS - 4e édition - mai 2013

Page 9: 1an d’action, 1 an de communication :C O R P O R A des ......Benoît Hamon 4,88 Nicolas Dupont-Aignan 4,85 Delphine Batho 4,68 Christian Jacob 4,51 Jack Lang 4,45 Marylise Lebranchu

n

4. flaSh BaCK “FrançoIs hollande, un an après” 4. flaSh BaCK “FrançoIs hollande, un an après”

cette distanciation, peut s’expliquer – on a pu le constater avec d’autres – lors du passage du candidat au président mais avec François Hollande c’est plus violent et plus profond.

Il est d’ailleurs presque trop accessible lors des interviews. Il joue le bon élève qui répond à toutes les questions qu’on lui pose, même lorsque celles-ci ne concer-nent pas le sujet pour lequel il intervient. Par exemple, il accepte

de répondre à des questions d’économie alors qu’il effectue un déplacement sur la sécurité sur le territoire. Ceci brouille son mes-sage et noie son discours.

En cela, il a un problème de communication, de mise en avant de ses messages.

Donc oui, François Hollande a une véritable capacité à séduire les journalistes, mais pour autant il n’est pas entendu par les Français. Il a perdu le fil de son histoire avec la

France : la perception de cohérence et d’un cap fait défaut. Il manque à François Hollande un Jacques Pilhan à ses côtés, qui savait faire le récit. En continuant de porter trop exclu-sivement sa communication, faute de vrais porte-parole professionnels (comme Franck Louvrier sous Nicolas Sarkozy, ou Catherine Colonna sous Jacques Chirac), il ne satisfait pas toutes les attentes journalistiques et encore moins celles des Français. »

« Ceci reste tout à fait valable. François Hollande est un maître du consensus. C’est à la fois une force en politique où le consensus est un atout – qui a fait défaut à Nicolas Sarkozy en son temps – et une faiblesse en donnant l’impression qu’il ne prend pas de décision.

La question se posait depuis son élection de savoir si François Hollande conserverait sa propen-sion à reculer le moment des choix, à refuser de faire preuve d’autorité pour aboutir à un consensus. Or, on ne sent pas d’élan. Il y a toujours cette volonté d’attendre le dernier moment pour trancher un problème, après avoir longue-ment pesé le pour et le contre et envisagé la mesure la moins contraignante. François Hollande est et reste dans la recherche de la synthèse absolue.

Il y a donc aujourd’hui des arbitrages que François Hollande ne fait pas pour essayer de rassem-bler ce qui reste de son camp et maintenir les derniers équilibres. Il dirige en essayant de ne se fâcher avec personne. C’est une gageure.

François Hollande n’a pas de pilotage politique, il ne parvient pas à s’imposer à sa majorité, aux problèmes intérieurs, aux Français. Son fonctionnement à la tête de l’État et l’image qu’il en donne sont proches de l’homme Premier secrétaire du PS et baron territorial. Il ne donne pas à voir la mise en scène d’un leadership présidentiel. Il donne une impression de pagayer, un coup à droite avec le pacte de compétitivité, un coup à gauche avec le mariage pour tous. Il veut éviter la ligne droite pour surprendre ses adversaires et éviter les coups… c’est un échec. Il est plus dans la godille que dans le consensus mou. Il donne l’impres-sion de vouloir satisfaire tout le monde, de laisser filer avant de trancher à la toute fin.

Nous sommes dans une période où l’on attend du politique qu’il tranche en expliquant ses choix. Aujourd’hui, les Français ont besoin pour être rassurés que l’on fasse des choix pour eux. Des choix qu’on leur explique. François Hollande n’y parvient pas.

Il y a un problème de commu-nication et d’autorité. Il n’a pas

montré de capacité à avoir de l’autorité sur le gouvernement, sur les Français. Il ne parvient pas à affirmer une stature présidentielle. Il est dans l’incapacité à donner un cap au pays, à son gouvernement.

Son handicap principal : des sorties terrain de peu d’intérêt car sans annonces ou sans fond, qui ne sont pas mises en perspective, ce qui suscite la déception médiati-que et publique. Il n’arrive pas à construire quelque chose qui parle à l’opinion, à la presse. Il parle beaucoup mais ses messages n’impriment pas ; il ne dit rien d’important donc voilà pourquoi il ne s’impose pas.

Deux exceptions notables où il a réussi à s’installer en tant que Président de la République, avec des décisions et annonces rapides : la guerre au Mali et la démission de Jérôme Cahuzac. C’est avec le Mali qu’il est devenu un grand chef. Son voyage à Tombouctou a été son heure de gloire. Le problème, c’est que les mesures de ses plans économiques et sociaux ne sont pas convaincantes pour l’opinion. Il obtiendra peut-être des résultats, mais pas dans l’immédiat.

François Hollande et son équipe n’ont pas réussi à imposer le temps long. C’est devenu son talon d’Achille comme Président. Sa gestion très mitterrandienne du temps est décalée à l’heure de l’information immédiate. Mais sans doute faut-il lui laisser le temps. »

4. Flash bacK “fRançOIS hOllanDe, un an apRèS”

Voici une sélection de verbatim que nous avions recueillis l’an passé au cours de notre étude spéciale élection présidentielle, relatifs au candidat François Hollande. Vous semblent-ils toujours « justes », d’actualité ou pas, s’agissant du président Hollande ? Quelle réaction vous inspirent-ils un an après, sur la communication du candidat devenu Président ?

nous avons extrait quatre axes forts qui se dégageaient l’année dernière des analyses recueillies sur la communication de françois hollande, alors en campagne pour l’élection présidentielle. nous les avons soumis au panel de journalistes interrogés cette année, afin de vérifier si ces analyses étaient toujours valables pour celui qui a accédé à l’Élysée. Réactions et évaluations.

« C’est toujours vrai, François Hollande n’a pas perdu la relation de proximité qu’il avait avec les journalistes pendant sa campagne. C’est une réalité, il a toujours eu et garde ce lien de qualité. Il sait leur donner l’impression qu’il est attentif : il est toujours très affable, et souriant. Il a gardé sa bien-veillance et n’est pas dans le rapport de force.

Il aime les journalistes et les côtoie souvent. Il vient toujours à leur rencontre, serre les mains, sait bien s’y prendre avec eux. Il a une relation quasi spontanée avec les journalistes, il est très à l’aise.

Il aime ces échanges directs comme il peut en avoir par exemple au cours de ses déplacements : il en profite pour accorder des moments privilégiés aux journalis-tes en ‘off’.

C’est aussi le seul président à dire à des journalistes qu’ils peuvent l’appeler sur son portable, lui laisser des messages et qu’il rappellera.

Par rapport à la campagne, certes sa proximité est différente du fait de ses obligations de dis-tances et réserves, mais il essaie de soigner ses relations, il reste dans le tête-à-tête. Il fait également face à un problème de temps. Il émet moins d’information mais, en revanche, il reste le même dans la discussion avec toujours un petit mot à l’attention de son interlocu-teur. Il a su rester accessible.

Pour autant, il n’a jamais été dans une relation de complicité mais plutôt dans une relation placide, ouverte, détendue, à la différence de son prédécesseur, qui était dans la séduction ou la

confrontation. François Hollande n’agresse pas les journalistes, il est plus policé que ne l’était Nicolas Sarkozy. Il n’y a pas de positions frontales avec la presse, comme on a pu les connaître sous l’ancienne présidence. François Hollande a su réconcilier la corporation des jour-nalistes et l’Élysée. C’est positif ! On se souvient tous de Nicolas Sarkozy qui rabaissait la profes-sion. Par opposition, aujourd’hui François Hollande a une relation soignée et apaisée avec eux et ne cherche pas à les prendre à rebrousse-poil comme sous le précédent mandat.

François Hollande ne cherche pas à en imposer comme pouvait le faire son prédécesseur, il n’agit pas en majesté. Il a gardé sa sim-plicité et sa disponibilité, il n’est pas conflictuel, il n’a ni amour ni haine envers la presse, ni séduction ni humiliation à la manière de Nicolas Sarkozy. En cela c’est simple et sain.

François Hollande est drogué à la presse, mais il est désabusé par le comportement de certains jour-nalistes. Et pour autant, il met à part son ressentiment vis-à-vis de cette presse qui l’attaque et reste aimable. Il est victime, bien plus encore que Nicolas Sarkozy, d’un bashing terrible et d’une forme de grande dureté de la part de la presse. Certes ce changement,

Il a une relation soignée avec les journalistes

Il a su s’imposer ; mais son art du consensus mou reste un problème

16 étude qualItatIve vae SoliS - 4e édition - mai 2013

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4. flaSh BaCK “FrançoIs hollande, un an après” 4. flaSh BaCK “FrançoIs hollande, un an après”

« Cette normalité affichée était un bon slogan de campagne.

C’était intelligent pour dé-peindre une pratique du pouvoir en rupture avec son adversaire. Cet affichage de campagne a été un élément de communication permettant de se différencier d’un Nicolas Sarkozy “hors norme”. Un principe qui lui a permis de créer un stock de confiance en étant le candidat qui ressemble aux Fran-çais, qui les comprend et qui se met à leur place.

François Hollande a réussi à apaiser le pays et le débat politique, là où son prédécesseur focalisait le débat directement sur lui-même et sa personnalité. Il a réussi à baisser de plusieurs crans le code monarchique de la présidence française. Elle est aujourd’hui moins arrogante qu’avec Nicolas Sarkozy ; en cela, on se rapproche de la normalité.

Mais cet artifice de communi-cation n’a jamais trompé journa-listes, politiques et spécialistes de la com’ ! François Hollande a, quant à lui, peut-être trop pris au mot cet adjectif “normal”. L’opinion lui demandait de rester cet homme-là or c’est impossible. Une fois élu, il faut accepter de ne

« Non, ce n’est plus vrai. La pédagogie, qu’il possède pourtant puisqu’il avait bien su expliquer qui il était pendant la campagne, est devenue son point faible, du moins celle de l’année écoulée. François Hollande ne sait plus expliquer. Aujourd’hui, tout lui échappe, il n’arrive plus à convaincre.

Le manque de pédagogie du Président ne vient pas de son expression puisqu’il est assez à l’aise dans ses interventions et n’est pas pris en défaut. Il vient de ce processus de godille et de l’impression que cela laisse. On ne sait pas où il regarde, où il va.

Son vrai défaut, c’est la cohérence d’ensemble. Il ne nous dit pas quelle est sa vision de l’avenir !

Personne ne comprend où il emmène le pays, d’où le désarroi des Français. Le cœur du problème est là : il ne qualifie pas son projet, les gens s’attendaient à ce qu’il mette en scène politiquement ses arguments de campagne. Il ne l’a pas fait et se refuse tout autant à faire la pédagogie du réalisme du pouvoir, qui oblige à des change-ments. On l’attend toujours au tableau noir, on ne comprend ni le paysage, ni le cap, ni la vitesse du vent.

La France est dans une crise politique et morale telle, que la pédagogie est un travail de très longue haleine et l’équipe gouvernementale

plus l’être. Il a essayé d’être normal et a été rattrapé de suite par la réalité, avec le tweet de Valérie Trierweiler, qui a mélangé vie privée et vie publique. C’en était alors fini du concept de normalité.

François Hollande a créé l’illusion, mais les gens ont besoin d’exceptionnel. On en a la preuve aujourd’hui. Les Français ont besoin qu’un homme apparaisse comme le père, le capitaine, qu’il fasse preuve d’autorité. Il faut donc que François Hollande explique sa méthode de chef, car il sait être autoritaire mais il ne sait pas donner à la voir.

Après tout, peut-être qu’en France nous avons besoin de sentir que lorsqu’on approche le président de la République, on approche un grand homme. À force d’être trop sympathique et accessible, cela nuit à sa présidentialité.

Par ailleurs, aujourd’hui, le discours de normalité n’est plus adapté, il n’est pas au niveau de la

n’a pas encore réussi à faire passer cette idée d’objectif de long terme.

Il en ressort qu’on ne comprend pas comment le gouvernement prend ses décisions. Et c’est angois-sant car la période est au désespoir pour beaucoup de Français.

Il suffit de regarder les dernières interventions télévisées de François Hollande pour s’apercevoir que la pédagogie tentée n’est pas la bonne. Même si on voit qu’il essaye d’être pédagogue, il a du mal à faire com-prendre l’ampleur des problèmes. Il doit être retenu par la peur d’effrayer. Depuis le début de son quinquennat, il a ce souci de ne pas jouer la corde anxiogène, ennemie de la confiance et de la croissance. Résultat : il ne parvient pas à rassurer.

François Hollande a toutefois fait preuve de pédagogie pendant sa conférence de presse de novembre, même si c’était un exercice un peu long. Ou pendant la guerre au Mali. Le point positif, c’est que nous avons vu qu’il était à la manœuvre. Mais depuis, lors de ses dernières prestations médiatiques, on a l’impression qu’il cherche à se convaincre lui-même, comme s’il voulait faire ses preuves.

Il est nettement moins bon que pendant sa campagne. Le dis-cours de François Hollande coule, mais n’accroche pas. Il y a trop de messages répétitifs, comme par exemple sur le chômage.

crise actuelle. Les tensions de la société sont telles, qu’une image “normale” du Président ne peut les apaiser. Surtout si la normalité devient un alibi à l’impuissance.

Le timing n’est plus le même : la crise réclame des hommes ex-ceptionnels et François Hollande a raté son début de quinquennat en perdant du temps à vouloir jouer l’homme normal.

Depuis, il a dû re-présidentialiser sa parole, notamment sur les sujets plus régaliens tels que l’intervention au Mali. Il démontre une volonté de se dé-normaliser.

En effet, François Hollande doit se créer plus d’aspérités, il doit créer son style, mais éviter l’humour. Ce qui serait vraiment bien, c’est qu’il devienne exceptionnel, qu’il fasse figure d’autorité.

C’est en cela le parfait opposé de Nicolas Sarkozy : il n’est pas rejeté pour sa personnalité mais pour sa stratégie. »

L’équipe gouvernementale a du mal à trouver le ton juste. Elle est ballottée entre plusieurs types de communication. L’exemple de la « boîte à outils » a suscité des réactions négatives comme le surnom de M. Bricolage, qui va lui coller à la peau comme un sparadrap.

Il faut une communication qui tape, de la symbolique. Le Président parle beaucoup aujourd’hui mais c’est du bruit. Il faut donner les signes du changement, il faut tout recentrer sur la crise et les solu-tions. François Hollande n’a pas suffisamment expliqué la crise, les difficultés. Il s’est privé du moment de dire clairement. « Voilà de quoi j’hérite, voilà la vérité sociale, notamment sur PSA », toutes choses que Nicolas Sarkozy avait réussi à cacher. Or cet acte était nécessaire.

Il a également raté la séquence de fin d’année sur le rapport de la Cour des Comptes, il aurait dû dire la vérité aux Français. Les explica-tions tardent trop à venir.

À présent, il faut qu’il soit moins techno et qu’il parle aux Français davantage avec son cœur. Il a perdu de son tranchant qui lui permettait d’expliquer simplement des choses compliquées. Les séquen-ces de déplacement en région, comme il l’a fait à Dijon, peuvent être une bonne formule, si elles deviennent régulières et sont mieux menées.

Par ailleurs, la question se pose de savoir si c’est son rôle de faire de la pédagogie en perma-nence. Peut-être que cela devrait être fait par le Premier ministre et le gouvernement ; lui devrait se contenter de poser les bornes. »

Il ne faut pas être normal pour être Président

Il a fait preuve de qualités de pédagogie

18 étude qualItatIve vae SoliS - 4e édition - mai 2013

François Hollande face aux médias pendant sa campagne de 2012…

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Drôles ou assassines, sélection de « petites phrases » comme ils les aiment…

« Pas très fidèle en politique… mais ce n’est pas forcément un handicap ! »

[A propos de Nathalie Kosciusko-Morizet]

« Les journalistes hommes la redoutent pour son côté institutrice »

[À propos de Delphine Batho]

« C’est quand même l’homme qui se fait éliminer lors des élections et réussit à être en finale ! »

[À propos de Manuel Valls]

« On sent qu’il attend son heure » [À propos de Xavier Bertrand]

« Quand il parle, on décroche… et plus il parle, plus on décroche ! »

[À propos de Jean-Marc Ayrault]

« C’EST QUELQU’UN “QUI EN A” »

[À propos de Martine Aubry]

« Il se dit qu’il ne sera pas si vieux en 2017 »

[À propos d’Alain Juppé]

« le mauvais cas d’école en

communication de crise » [À propos de

Jérôme Cahuzac]

« C’est la femme qui rit de ses incompétences »

[À propos de Najat Vallaud-Belkacem]

« le “hollande” de sa génération »

[À propos de Bernard Cazeneuve]

« Son langage “made in france” plaît aux français

mais sa grandiloquence va

lui jouer des tours » [À propos

d’Arnaud Montebourg]

« un énarque non arrogant, souriant, avec un parlé clair, en

rondeur, une communication chaleureuse… autant de choses

si absentes chez ses collègues du gouvernement »

[À propos de Michel Sapin]

« iL occuPe bien son terrain de jeu avec son air de

ministre américain »[À propos de Jean-Yves Le Drian]

« son outrance va Le desservir »

[À propos de Jean-Luc Mélenchon]

« Son côté jeune fille arrivée par hasard, ça use ! »

[À propos de Cécile Duflot]

« Il a toujours reçu le prix de la langue de bois »

[À propos d’Harlem Désir]

« il est libre. ça devient intéressant de l’écouter »

[À propos de Jean-Pierre Raffarin]

“BeST Of” “BeST Of”

20 étude qualItatIve vae SoliS - 4e édition - mai 2013

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l

mÉThODOlOGIe nOTeS

mÉThODOlOGIe Panel des journalistes interrogés et conduite des entretiens

2/ Les pronostics (citation spontanée) • Le prochain à Matignon • Le candidat UMP à la présidentielle

de 2017

3/ La personnalité montante • Désignation spontanée

4/ Flash back – « François Hollande, 1 an après » (commentaires libres sur sélection de 4 verbatim recueillis l’an dernier) • « Il a une relation soignée avec les

journalistes » • « Il a su s’imposer ; mais son art du

consensus mou reste un problème » • « Il fait preuve de qualités de pédagogie » • « Il ne faut pas être normal pour être

Président »

répartition de notre panel de 40 journalistes par famille de médias.

Les entretiens, dont la durée a pu varier de trente minutes à deux heures, ont été conduits entre mars et avril 2013, en face-à-face ou par téléphone, sur la base d’un questionnaire préalablement envoyé à nos participants et organisé en quatre parties :

1/ Notations des personnalités politiques (sur panel de 48 personnalités Ifop-Paris Match)

Comme chaque année, le panel de personnalités politiques qui sert de base aux notations est extrait du Tableau de Bord politique Paris Match-Ifop des personnalités politiques préférées des Français, ici l’édition de mars 2013. Cette année encore, ont été extraits de ce panel les présidents de la République, anciens et actuels (ici Nicolas Sarkozy et François Hollande).

Cette étude s’appuie exclusivement sur les notations, citations spontanées et verbatim des journalistes.La constitution de ce panel a cherché à rendre compte de la réalité du paysage médiatique français.

22

CRÉDITS phOTOS

Martine Aubry : Philippe Grangeaud - Solfé Communications ; François Baroin : UMP Photos ; Delphine Batho : Mathieu Delmestre - Solfé Communications ; Bernard Cazeneuve : Mathieu Delmestre - Solfé Communications ; Harlem Désir : Philippe Grangeaud - Solfé Communications ; Jean-Yves Le Drian : Erin A. Kirk-Cuomo ; François Fillon : DR ; François Hollande : Philippe Grangeaud - Solfé Communications ; Nathalie Kosciusko-Morizet : DR ; Jack Lang : DR ; Marylise Lebranchu : Philippe Grangeaud - Solfé Communications ; Bruno Le Maire : DR ; Hervé Morin : DR ; Michel Sapin : Mathieu Delmestre - Solfé Communications ; Nicolas Sarkozy : DR - lafranceforte.fr ; Christiane Taubira : Mathieu Delmestre - Solfé Communications ; Manuel Valls : DR.

étude qualItatIve vae SoliS - 4e édition - mai 2013

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