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1ères RENCONTRESMÉCANIQUE / MÉTALLURGIE de Grenoble

// DOSSIER DE PRESSE26/06/2015

1ère Rencontre Mécanique/Métallurgie de Grenoble// DOSSIER DE PRESSE06/06/2015

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Vendredi 26 juin, le Stade des Alpes accueille la première édition des Rencontres Mécanique/Métallurgie de Grenoble. L’événement, organisé par Grenoble-Alpes Métropole et ses parte-naires, veut réaffirmer l’ancrage local de cette filière industrielle, forte de plus de 8000 em-plois sur le bassin grenoblois.

Il s’agit en même temps de présenter le plan d’ac-tions métropolitain conçu à partir d’un diagnostic initié l’an passé. « Ce plan doit fédérer les forces vives du secteur», affirme Christophe Ferrari, Pré-sident de Grenoble-Alpes Métropole.

Cet événement marque le lancement d’une poli-tique métropolitaine de soutien à la filière méca-nique-métallurgie. Une politique partenariale, qui s’appuie sur une étude initiée par Grenoble-Alpes Métropole : « Cette étude vise à fournir une image précise du secteur et préconiser des actions pour renforcer ses potentialités de développement », explique Fabrice Hugelé, Vice-Président de Gre-noble-Alpes Métropole en charge de l’économie, de l’industrie, de l’attractivité du territoire et du tourisme.

Les Rencontres Mécanique-Métallurgie portent également l’ambition de répondre aux probléma-tiques concrètes des acteurs de la filière, grâce à des témoignages et des retours d’expériences.

Une matinée riche d’informations et d’échanges

L’événement sera présenté par Christophe Ferrari, Président de Grenoble-Alpes Métropole, Antoine Raymond, Président de l’Udimec, et Pierre-Michel Destret, Président du pôle de compétitivité Via-

Méca. Après la restitution de l’état des lieux de la filière du bassin grenoblois, le plan d’action métro-politain pour l’industrie mécanique/métallurgique sera présenté et détaillé par Fabrice Hugelé, Vice-Président de Grenoble-Alpes Métropole en charge de l’économie, de l’industrie, de l’attractivité du territoire et du tourisme.

Trois tables rondes se concentreront sur la ges-tion des compétences et la formation, le dévelop-pement par l’innovation ainsi que sur les relations clients-fournisseurs. Un temps d’échanges avec les partenaires clôturera cette riche matinée.

1ERES RENCONTRES MÉCANIQUE/MÉTALLURGIE DE GRENOBLE


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Dès 2014, Grenoble-Alpes Métropole a initié un plan de renforcement de la filière mécanique - métallurgie locale.

Cet engagement prend appui sur un secteur riche de grands groupes et d’un tissu dense de PME sous-traitantes. Ce secteur représente plus 8000 emplois sur le territoire métropolitain. Autour de quelques grands acteurs tels qu’Alstom Hydro (fabrication de turbines hydroélectriques) ou Ca-terpillar (machines d’extraction), plus de 200 PME gravitent sur des métiers comme les poudres, la mécanique industrielle, les équipements ou en-core la fabrication d’articles métalliques.

En s’attachant à conforter le développement de la filière mécanique-métallurgie, la Métropole gre-nobloise souhaite ainsi marquer son attachement à la diversité du tissu économique et à une écono-mie équilibrée sur son territoire.

S’approprier les enjeux de la filière

C’est dans ce cadre que Grenoble-Alpes Métropole a conduit un état des lieux, piloté par un comité associant différents partenaires du territoire : l’UDIMEC, l’AEPI, Alstom, Grenoble-INP, le pôle de compétitivité ViaMéca, les chambres consulaires, la FIM, le CETIM, l’Etat, la Région (ARDI) et les en-treprises Alstom, Caterpillar et EDF.

Cet état des lieux a permis d’apprécier la richesse et la diversité des acteurs qui compose cette fi-lière et de pointer les enjeux afin de proposer des pistes d’action pour renforcer son ancrage et son développement à l’échelle métropolitaine.

Le diagnostic de la filière met en évidence de mul-

tiples attentes de la part des industriels, en par-ticulier la constitution d’une identité propre, une mise en réseau au niveau local ou un accompagne-ment à l’international.

La rencontre mécanique – métallurgie du 26 juin s’inscrit comme l’une des actions visant à fédé-rer les acteurs, ainsi que le prévoit le programme d’animations défini conjointement par Grenoble-Alpes Métropole et ses partenaires.

Grenoble-Alpes Métropole souhaite étendre ses axes d’intervention en faveur du déve-loppement de l’industrie mécanique-métal-lurgie. Avec ses partenaires, elle a mis en place un comité de filière pour faire régulièrement le point sur l’évolution du secteur et coordonner les actions. La Métropole a également sollicité le pôle de compétitivité ViaMéca pour renfor-cer les moyens d’animation sur le territoire grenoblois. Un partenariat qui reçoit l’appui de l’agence EDF Une Rivière Un Territoire, basée à Vizille.

L’ÉVÉNEMENT : UN CONTEXTE ET DES PARTENAIRES


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L’activité industrielle de la mécanique et de la métallurgie demeure en 2015 un puissant mo-teur pour l’activité économique.

Premier employeur industriel en France, la métal-lurgie – mécanique représente environ 610 000 emplois, soit 21 % de l’emploi du secteur secon-daire, et pèse près de 115 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour environ 30 000 entreprises. Malgré la présence de grands groupes, le mar-ché de la mécanique et de la métallurgie reste fortement atomisé : 95 % des entreprises sont des PME et des TPE. La France occupe le 6e rang mondial, derrière la Chine, les Etats-Unis, le Japon, l’Allemagne et l’Italie. 41 % de la production est destiné à l’export, en particulier l’Europe.

La quasi-totalité des secteurs industriels

La filière mécanique/métallurgie couvre un champ très vaste d’activités, réparties entre équipe-ment, transformation et précision, depuis la four-niture d’énergie et de matières premières, jusqu’au travail des métaux en passant par la fabrication de machines pour de nombreux utilisateurs. La mécanique et la métallurgie occupent une place centrale dans l’économie. Ses produits et compé-tences s’adressent en effet à la quasi-totalité des secteurs industriels : BTP, agroalimentaire, chimie, industrie mécanique, ferroviaire et automobile, défense, énergie, équipement de la maison, santé ou encore aéronautique. La compétitivité de ces entreprises à l’international dépend donc pour beaucoup de la capacité à innover de leurs four-nisseurs issus de la métallurgie.

Un gisement d’emplois prometteur

Les trois grands secteurs de la mécanique ont progressé en 2014 : Equipement, Transformation de métaux et surtout Précision. Pour autant, et à cause d’un manque de visibilité persistant sur les commandes en France comme à l’internatio-nal, la mécanique et la métallurgie ont vu leurs effectifs diminuer de 1,4 % en 2014. Reste que les entreprises mécaniques sont confrontées au renouvellement des générations à moyen terme et au besoin d’innovation pour faire face à la concur-rence. Des projections de l’ONISEP estiment ainsi que l’industrie de la mécanique et de la métallurgie pourra créer plus de 100 000 emplois par an à l’ho-rizon 2020, dont 40 % à destination des jeunes. Le secteur est d’autant plus attractif qu’il se caractérise par des qualifications et des métiers très variés (conception, maintenance, production, qualité, commercialisation) et un niveau de quali-fication en augmentation.

L’INDUSTRIE MÉCANIQUE – MÉTALLURGIQUE FORGE LE CŒUR DE L’ÉCONOMIE FRANÇAISE


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Une étude lancée par Grenoble-Alpes Métro-pole au printemps 2014 apporte un éclairage précis sur le secteur mécanique-métallurgie de l’agglomération. Elle fournit aussi un socle pour la politique d’ancrage local de la filière. Le dia-gnostic, mené par Sofred Consultants, s’appuie sur la caractérisation du tissu local par une approche statistique, complétée par une tren-taine d’entretiens représentatifs de la filière afin de cerner les besoins.

Le secteur de la mécanique – métallurgie est mar-qué par la présence de deux grands groupes dans un tissu de plus de 200 entreprises : Caterpillar et Alstom assurent à eux seuls 34 % des quelque 8000 emplois et une dizaine d’entre elles les deux tiers, quand l’effectif moyen des entreprises at-teint 15 personnes. Ces effectifs marquent une baisse de 11 % sur la période 2008-2012, illustrant la vulnérabilité d’un secteur en mutation.

Un panorama contrasté

Si la filière locale offre une grande diversité de savoir-faire, elle est caractérisée par des mé-tiers remarquables : la métallurgie des poudres, représentée par Eurotungstène, Cezus ou encore Sintertech, l’hydroélectricité (Alstom), le génie thermique (SGL Carbon, Air Liquide, ECM), les équi-pements et machines spéciales ou encore l’alumi-nium et les alliages.

De nombreuses entreprises dédient leur activité à la mécanique industrielle et à la fabrication d’équipements ou d’articles métalliques, les sec-teurs les plus exposés aux fluctuations du mar-ché. Le territoire affiche ainsi plusieurs typologies

d’entreprises marquées par des enjeux et des logiques propres.

Touchés par la crise de 2008, les grands groupes qui dominent la filière conservent la maîtrise de leur process et leurs capacités de croissance. Cherchant à pérenniser et développer leurs activi-tés, elles marquent une réelle volonté d’ouverture sur leur environnement. Des PME innovantes et des entreprises de taille intermédiaire ont su quant à elles préserver leur ancrage local et mènent des stratégies d’innovation qui les consacrent à l’in-ternational, à l’instar du constructeur Poma.

Les petites PME traditionnelles sont pour l’essen-tiel sous-traitantes et démontrent le plus sou-vent une posture vers l’innovation ou cherchent à se diversifier pour actionner de nouveaux leviers de croissance. Beaucoup d’entre elles n’ont pas retrouvé leur niveau d’activité de 2008. Leurs pré-visions économiques restent souvent à visibilité de quelques mois.

Réamorcer la dynamique territoriale

Ce paysage hétérogène explique un déficit d’iden-tité du secteur de la mécanique-métallurgie : la dynamique collective est à renforcer à l’échelle du territoire afin d’assurer sa notoriété et son déve-loppement. Les partenaires : UDIMEC, chambres consulaires, pôle de compétitivité dont ViaMéca, FIM,… s’efforcent de les valoriser, mais ces entre-prises sont encore trop éloignées des dynamiques métropolitaines. Elles soulignent l’importance, voire l’urgence d’une approche filière concertée et coordonnée, avec la mise en place d’un accompa-gnement spécifique.

QUEL DIAGNOSTIC POUR LA FILIÈRE MÉCANIQUE - MÉTALLURGIE LOCALE ?


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Cette redynamisation doit prévenir trois princi-paux risques : une réorientation des investisse-ments des grands groupes vers d’autres terri-toires, le déclin des PME mécaniciennes et, comme conséquence, le déplacement des partenariats hors du territoire local après la disparition des compétences majeures.

Le diagnostic énumère une série de recomman-dations d’actions pour permettre aux entre-prises de trouver l’appui nécessaire à leur déve-loppement.

Les entreprises doivent en priorité être assurées de la pleine prise de conscience par les acteurs du ter-ritoire. Cette volonté publique de soutien doit être lisible et valorisée à travers une communication ap-propriée. Des échanges entre acteurs institution-nels et entreprises seront à même de faire mûrir la réflexion. Une meilleure connaissance des com-pétences doit notamment aboutir à une approche de filière intégrée, qui tiendra compte de toute la chaîne de production et des différents enjeux.

L’étude souligne la nécessité d’articuler les soutiens à différents niveaux : l’accessibilité, logistique, les plateformes structurantes (Alstom, Poudrinnov’), l’attractivité globale de la Métropole à l’internatio-nal, la mise en place d’une politique grands comptes et enfin un accès préférentiel à l’énergie, à l’eau, ainsi qu’une politique fiscale compétitive.

L’étude évoque également des dispositifs d’accom-pagnement dans la vie quotidienne des entreprises, dans leur recherche de compétitivité ou la gestion du changement. Des échanges avec les entreprises du territoire et les infrastructures ouvertes sont aussi prônés, avec le centre de formation Caterpil-lar, ou le projet de plateforme hydraulique et méca-nique par exemple.

D’autres actions ont été mises en avant par le diagnostic pour dynamiser la filière, en particulier :

- favoriser les échanges commerciaux entre les entreprises du territoire,

- mettre en place de nouveaux leviers pour mo-biliser et fédérer les acteurs,

- intégrer des clients utilisateurs dans la filière, comme la chimie,

- favoriser l’émergence d’Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI), maillon-clé pour le dévelop-pement de la filière tout entière et sa compéti-tivité internationale.


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Depuis 2015 ce sont plus de dix partenaires qui partagent un plan d’actions partenarial en fa-veur de la filière mécanique métallurgie, avec : l’Etat, la Région avec l’ARDI, le Département avec l’AEPI, les chambres consulaires, l’UDIMEC, la FIM, le CETIM, ainsi que les entreprise Alstom, Cater-pillar et EDF, la Métropole jouant – au-delà de ses compétences techniques - le rôle de fédérateur et d’ensemblier des actions existantes et à venir.

Ce plan d’action partenarial, déployé progressi-vement, couvre différents domaines :

- Le renforcement des moyens d’animation sur le territoire,

- l’organisation d’évènements fédérateurs,

- un accompagnement renforcé sur l’innovation, la formation,

- le recours à des équipements structurants (plate-forme technique, hôtel d’activité),

-le levier de la commande durable.

1. ANIMATION

1.1. ORGANISATION DES COMITÉS DE FILIÈRE (MÉTROPOLE & PARTENAIRES)

Afin de réunir l’ensemble des partenaires mobilisés, de faire le point sur les évolutions de la filière et de coordonner la mise en œuvre du plan d’actions partenarial, un comité de filière est tenu régulière-ment sous l’égide de la Métropole. Le dernier a eu lieu un décembre 2014, un prochain sera organisé à l’automne 2015. Il permettra de faire le bilan sur les actions programmées, et d’en proposer de nou-velles pour les années à venir.

1.2. RENFORCEMENT DES MOYENS D’ANIMATION SUR LE TERRITOIRE GRENOBLOIS (MÉTROPOLE, VIAMÉCA)

Conformément à sa ligne de conduite dans le cadre de ses politiques de filière, la Métropole souhaite s’appuyer sur une structure d’animation, cluster ou pôle de compétitivité. Le diagnostic ayant fait ressortir le fait que les entreprises ne souhaitaient pas la création d’une nouvelle structure, le pôle Via-méca, positionné sur le secteur de la mécanique et des procédés industriels, est apparu le plus à même pour répondre aux attentes métropolitaines et compléter le panorama existant avec des compé-tences spécifiques en matière de RD collaborative. Un partenariat a ainsi été établi en avril dernier avec l’appui de l’agence EDF Une Rivière Un Territoire, pour la mobilisation de moyens d’animation sur le bassin grenoblois et le portage d’actions intégrées au plan d’action partenarial.

PLAN D’ACTIONS PARTENARIAL MÉCANIQUE – MÉTALLURGIE 2015


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1.3. CONSTITUTION D’UN ECOBIZ POUR LA FI-LIÈRE (DÉPARTEMENT, CCI)

Il est apparu souhaitable de pouvoir en outre dispo-ser d’une plateforme de visibilité, partage d’infor-mations et d’échange entre les membres de cette « communauté » d’acteurs mécanique – métallur-gie du bassin grenoblois en cours de construction. Un Ecobiz mécanique – métallurgie animé par la CCI est ainsi en cours de constitution, avec l’appui du Département, à l’adresse : http://mecanique-metallurgie.grenoble-ecobiz.biz

1.4. CRÉATION D’UN GROUPE DE TRAVAIL CLIENTS-FOURNISSEURS SUR L’HYDROMÉCA-NIQUE (FIM)

A la demande de ses membres la Fédération des Industries Mécaniques anime un groupe de travail « hydroélectrique » autour de trois thèmes : veille technologique, veille prospective, et rencontres clients-fournisseurs. Ce groupe de travail rassemble deux donneurs d’ordres actifs (EDF/ALSTOM Hydro) et des PME locales positionnées sur ce marché. D’autres marchés ont été identifiés, telle la chimie, la construction ou le transport, qui pourront le cas échéant donner lieu à la constitution de nouveaux groupes de travail.

2. ÉVÈNEMENT

2.1. PARTAGE DU DIAGNOSTIC ET PRÉSENTA-TION DES OFFRES DE SERVICES (MÉTROPOLE ET PARTENAIRES)

Le diagnostic a révélé le besoin d’identité, de visi-bilité, et de connaissance y compris réciproque des acteurs de la filière et du territoire, mais aussi des outils et dispositifs d’accompagnement des entre-prises existants. La Métropole a donc souhaité par-tager l’état des lieux réalisé auprès de la filière, et propose de rencontrer ses partenaires, à l’occasion des « rencontres mécanique – métallurgie » du 26 Juin 2015.

2.2. ORGANISATION DE RENCONTRES « BUSI-NESS TO BUSINESS » (FIM, VIAMÉCA, EDF 1R1T)

La rencontre entre professionnels sur des marchés bien identifiés est une demande forte des entre-prises. L’organisation de rencontres spécifiques (B2B) est ainsi proposée pour la fin de l’année 2015, ou le début de l’année 2016.

L’Agence EDF Une Rivière, Un Territoire Sud Isère Drôme réalisera en 2016 un atelier des Savoir Faire Industriels permettant aux entreprises locales notamment du secteur de la mécanique de ren-contrer les donneurs d’ordre et acheteurs d’EDF et d’échanger sur les perspectives sur les marchés de l’hydroélectricité.

2.3. ORGANISATION D’UNE JOURNÉE SCIENTI-FIQUE FAVORISANT L’ÉMERGENCE DE PROJETS R&D (VIAMÉCA)

Les compétences scientifiques dans le domaine de la mécanique et de la métallurgie sont nombreuses sur Grenoble. A l’identique, un évènement dédié leur confèrera davantage de visibilité et facilitera la mise en relation avec les acteurs économiques du territoire. Le pôle de compétitivité Viaméca, dont Grenoble INP est membre, propose donc l’organisa-tion d’une journée scientifique fin 2015 ou début 2016, avec pour objectif final l’émergence de projet d’innovation collaboratifs.

3. ACCOMPAGNEMENT

3.1. MONTAGE D’UN AAP PRIMO-INNOVANT MÉ-CANIQUE / MÉTALLURGIE (MÉTROPOLE, VIA-MÉCA)

Afin de faire émerger des projets primo-innovants et permettre aux entreprises, notamment PME de la filière de la mécanique métallurgie de développer des innovations structurantes, le pôle de compéti-tivité Viaméca a proposé de déployer sur le bassin grenoblois avec l’appui de prescripteurs (consu-laires notamment) et de partenaires techniques


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(INPI, BPI) et financiers (Etat, EDF, Caterpillar, …) un appel à projets « primo-innovants», en concerta-tion avec les autres dispositifs d’appui aux projets technologiques, notamment dans le cadre du Plan PME et du RDT.

Après une phase d’identification des contributeurs possibles, un travail est en cours sur le montage opérationnel du dispositif, avec pour objectif un déploiement à l’automne, et la constitution d’un fonds de +/- 100K€ pour une dizaine de projets.

3.2. SOUTIEN AUX PROJETS RD COLLABORA-TIFS (VIAMÉCA, MÉTROPOLE, RÉGION, ETAT)

La Métropole intervient depuis dix ans en soutien aux projets de recherche et développement colla-boratifs labellisés par les pôles sur son territoire, aux côtés de l’Etat (Fonds Unique Interministé-riel) et de la Région. Elle a souhaité à l’occasion du conseil métropolitain du 4 juillet 2014 élargir son spectre thématique d’intervention, en direction notamment de la filière mécanique – métallurgie. Les projets labellisés par le pôle Viaméca associant des acteurs du territoire métropolitain sont éli-gibles au soutien de la Métropole depuis le 20ème appel à projets.

3.3. TRAVAUX PROSPECTIFS SUR LA TRANS-MISSION DES ENTREPRISES MÉCANIQUES (MÉ-TROPOLE-CCI, CMA)

Les chambres consulaires conscientes de l’enjeu de la transmission dans les entreprises de la filière dans les prochaines années (papy-boom) ont pro-posé de réaliser un état des lieux des entreprises du secteur sur la problématique de la transmission et de préparer une campagne téléphonique de sensibi-lisation des chefs d’entreprises concernés.

Une première phase a permis d’identifier 100 entre-prises concernées sur un total de 283 (CMA+CCI). La seconde phase (campagne téléphonique) est en cours.

3.4. ACCOMPAGNEMENT DANS LA LUTTE CONTRE LES POLLUTIONS TOXIQUES (MÉTRO-POLE-CCI,CMA)

Dans le cadre du programme « Sauvons l’eau ! » de l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée Corse la Métropole a lancé l’opération AZP2 qui vise à traiter la pollution à sa source, c’est-à-dire au sein même des entreprises (artisans et industriels) et des éta-blissements publics. La filière mécanique générale a été particulièrement ciblée, tant par le risque de pollution toxique qu’elle peut générer que par le nombre de représentants sur le territoire. En parte-nariat avec les chambres consulaires, un travail de sensibilisation et d’accompagnement auprès d’une dizaine d’entreprises est en cours.

3.5. PROMOTION SPÉCIFIQUE DES DISPOSITIFS D’ACCOMPAGNEMENT DU PLAN PME (RÉGION, ARDI)

La Région a identifié un potentiel de 200 à 300 entreprises de la filière mécanique métallurgie sur le bassin grenoblois susceptibles d’être accompa-gnées dans le cadre du plan PME, pourtant celui-ci semble sous-utilisé au regard d’autres territoires rhônalpins. Le développement d’actions spéci-fiques a ainsi été proposé afin d’en promouvoir l’utilisation, notamment avec des dispositifs parti-culiers pour les PME industrielles et notamment de la mécanique, qu’il reste à programmer.

4. FORMATION

4.1. DÉCOUVERTE DES MÉTIERS DE L’INDUS-TRIE (ETAT, MÉTROPOLE, UDIMEC, TALENTS & DÉCOUVERTE)

Depuis fin 2013, des groupes de demandeurs d’em-ploi bénéficient de parcours de formation complets aux métiers de la production (usineur, pilote de ligne de production automatisée, agent de maintenance industrielle, chaudronnier, soudeur) allant de la découverte des métiers à la signature de contrats


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de professionnalisation. Ces actions sont mises en œuvre par le centre de formation Talents & décou-verte et le pôle formation des industries technolo-giques de l’Isère, sous pilotage de la Direccte, avec des financements de Caterpillar et de l’Adefim.

En 2015, la Métropole renforce ce partenariat en proposant d’ouvrir les modules de découverte des métiers existants à des personnes bénéficiaires du PLIE et à leurs conseillers emploi. La formation des conseillers doit permettre de renforcer leur capa-cité à en assurer la promotion et la qualité d’orien-tation sur ces métiers.

4.2. FORMATIONS SPÉCIFIQUES SUR LES MÉ-TIERS EN TENSION (FAFTT, DIRECCTE, RÉGION, MÉTROPOLE)

Afin de répondre aux besoins en compétences des agences d’emploi et de leurs clients du secteur de l’industrie et de renforcer l’intensité d’activité des salariés intérimaires et sécuriser leur parcours, le Fonds d’assurance formation du travail temporaire (FAFTT) a confié au cabinet Amnyos la réalisation d’une étude-action, dont les principales conclu-sions ont débouché début juin 2015 sur des propo-sitions d’actions pour 2015/2016 :

• Développer le tutorat,

• Former des intérimaires sur des métiers de pro-duction porteurs et transverses,

• Monter une action de formation collective « Opé-rateur Usineur sur machines Traditionnelles et à Commandes numériques ».

4.3. DÉPLOIEMENT D’UNE DÉMARCHE LEAN MA-NUFACTURING (VIAMÉCA, CATERPILLAR)

Fort de son expérience dans d’autres territoires, le pôle de compétitivité Viaméca a proposé la mise en place d’une action de promotion du lean manufac-turing (« gestion sans gaspillage ») auprès des PME de la filière, en lien avec le centre de formation de Caterpillar. Cette action reste à mettre en œuvre.

4.4. PROMOTION DU CENTRE DE FORMATION OUVERT (CATERPILLAR)

Le centre de formation professionnelle de Caterpil-lar est une infrastructure ouverte aux entreprises du territoire encore mal connue. Des actions de communication et de mise en réseau permettront au plus grand nombre de profiter de cet équipe-ment.

5. PROJETS D’ÉQUIPEMENTS STRUCTURANTS

5.1. ETUDE DE FAISABILITÉ PUIS RÉALISATION D’UN HÔTEL D’ENTREPRISE ET/OU ESPACE D’ACTIVITÉ ORIENTÉ MAINTENANCE INDUS-TRIELLE ET MÉCANIQUE (MÉTROPOLE)

Le diagnostic sur la filière a confirmé la nécessité de disposer d’espaces pour l’accueil d’activités in-dustrielles, ainsi que d’une infrastructure dédiée à l’accueil d’entreprises en création (pépinière, hôtel d’activité). Une étude économique conduite dans le cadre d’un repositionnement du site des Pape-teries de Pont de Claix a conclu à la possibilité d’en dédier une partie aux métiers de la maintenance industrielle, en proximité immédiat des plateformes chimiques. Le projet reste à lancer. D’autres pour-raient être priorisés.

5.2. PROJET DE PLATEFORME HYDROMÉCA-NIQUE MUTUALISÉE (ALSTOM, RÉGION, MÉTRO-POLE, …)

L’agglomération forte de son histoire industrielle (houille blanche) concentre un grand nombre de compétences dans les domaines de l’hydraulique et de la mécanique appliquée à ce secteur. Il est apparu opportun de disposer d’une plateforme technique (Hymecalpes) intégrant un volet hydraulique et un volet mécanique, ouverte aux PME du territoire, afin de favoriser leur montée en compétences et la mise en réseau. Le projet, susceptible d’associer plusieurs industriels du territoire (Poma, …), Grenoble-INP mais aussi le CETIM, est en cours d’étude.


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5.3. PLATEFORME TECHNOLOGIQUE SUR LES MATÉRIAUX ARCHITECTURÉS ECOMARCH (GRE-NOBLE INP)

Le projet porté par Grenoble INP a pour ambition de réunir en un même lieu des espaces recherche, formation et valorisation dédiés à l’éco conception des matériaux afin de constituer un pôle de réfé-rence au niveau européen. Il se compose :

- de plateformes innovantes d’élaboration

- d’espaces dédiés au transfert de technologie

- d’espaces enseignement / recherche.

Le projet contribuera à l’émergence sur le campus d’un «quartier» autour d’une thématique Procédés dans les secteurs Matériaux – Chimie – Mécanique.

Les financements Etat, Région, Métropole ont été sollicités. La livraison est attendue pour 2019

6. VISIBILITÉ ET PROMOTION

6.1. APPROCHE DU SALON DE L’INGÉNIERIE IN-DUSTRIELLE (MÉTROPOLE, ALPEXPO)

Dans la continuité de sa politique de filière « un lieu – un cluster – un évènement » la Métropole a souhaité identifier / attirer et/ou organiser un salon professionnel susceptible de répondre aux attentes des entreprises de la filière mécanique – métallur-gie. Le SEPEM semble correspondre en grande partie à cette thématique. Organisé dans différents sites en France, il ne couvre que partiellement le quart Sud-Est, depuis Avignon. Des contacts ont permis de confirmer l’intérêt du site grenoblois pour le salon, et réciproquement. Les discussions se pour-suivent avec la mobilisation d’Alpexpo, pour une éventuelle tenue de salons à moyen-long terme.

6.2. PRODUCTION D’UN ARGUMENTAIRE (AEPI)

Au regard des besoins en terme de promotion à l’oc-casion de salons professionnels et de la recherche d’investisseurs extérieurs pourra être mobilisée l’expertise de l’agence d’étude et de promotion, de

l’Isère. Cette action sera à prévoir dans un second temps (2016).

7. LE LEVIER DE LA COMMANDE DURABLE : ACHAT RESPONSABLE

7.1. MOBILISATION ET PROMOTION DE LA CLAUSE INSERTION DANS LES MARCHÉS (MÉTROPOLE, EDF)

La Métropole, forte de son expérience en matière de mobilisation de la commande publique comme levier d’insertion et d’emploi, d’accompagnement du public éloigné vers l’emploi et d’appui aux entre-prises en matière de recrutement, a souhaité par-tager son expérience avec l’Agence une Rivière un Territoire Sud Isère Drôme d’EDF. Un accord de prin-cipe a été donné pour accompagner EDF dans sa démarche d’achats responsable sur le volet social.

Elle peut également s’appuyer sur l’expérience de la ville de Grenoble avec des premières expérimenta-tions réalisées par Schneider Electric et Air liquide, pour développer ce travail auprès des entreprises phares de l’agglomération en matière de clauses d’insertion.


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LES PARTENAIRES DES RENCONTRES

EDF «UNE RIVIÈRE, UN TERRITOIRE»

L’Agence « Une Rivière, Un Territoire » Sud Isère Drôme a signé une convention de partenariat avec Grenoble Alpes Métropole et le pôle de compétitivité Viaméca afin de renforcer la filière mécanique-métallurgie sur le bassin grenoblois.

Cet engagement de l’Agence s’inscrit dans sa mission d’accompagnement et de soutien au développement des PME industrielles locales établies en Isère et en Drôme. La filière mécanique-métallurgie présente un intérêt industriel de premier plan pour EDF, notamment pour les besoins de la maintenance et du déve-loppement de ses aménagements hydroélectriques. En 2014, l’activité d’EDF hydroélectricien a généré un volume de sous-traitance de plus de 90 millions d’euros auprès d’entreprises iséroises et drômoises. Près de 25 % est dédié au secteur de la mécanique : roues de turbines, vannes, usinage...

Cet engagement s’inscrit aussi dans son effort de soutien à l’emploi et au recrutement local, aussi bien pour les acteurs industriels du bassin que pour les unités spécialisées d’EDF, dans le domaine de la main-tenance et de la réparation mécaniques. Dans ce contexte, l’Agence « Une Rivière, Un Territoire » Sud Isère Drôme participe financièrement à la réalisation d’un programme d’actions spécifiques animé par le pôle de compétitivité ViaMéca.

L’organisation des 1eres Rencontres de la filière mécanique-métallurgie et l’étude d’un appel à projet innovant dédié illustrent les premières actions conduites par les partenaires.

En contribuant financièrement à l’appel à projet, l’Agence participe à l’émergence de process innovants pour positionner la filière mécanique-métallurgie comme une filière d’avenir.

Contact : 04 76 20 97 50 – [email protected]

http://uneriviereunterritoire.edf.com

Sur twitter : EDF Hydro Alpes @Isere_Drome



CENTRE TECHNIQUE DES INDUSTRIES MÉCANIQUES

Créé en 1965, le CETIM a pour vocation d’apporter aux entreprises industrielles de la mécanique des moyens et des compétences pour accroître leur compétitivité. Il a pour objectifs d’assurer le lien entre recherche et industrie, la promotion des progrès des techniques, l’aide à l’amélioration du ren-dement des entreprises et la garantie de la qualité.

Le Cetim déploie son action autours de trois axes stratégiques au profit de la mécanique : R&D, action commerciale et appui aux PME. Ces actions sont conduites notamment par le développement de parte-nariats technologiques, par une implication dans les pôles de compétitivité ou encore par un engagement au niveau européen.

Structurés autour de l’association Actra, les différents centres techniques et délégations de Rhône-Alpes collaborent pour offrir aux industriels du territoire une vision partagée, gage d’une cohérence de dévelop-pement et d’accompagnement.

Les missions du Cetim se déclinent aussi au plus près des PME mécaniciennes. Mobilisant près de 200 consultants et experts, son réseau national d’intervention propose une offre globale d’ingénierie, de pilo-tage de programmes d’appui aux PME, cofinancée par des budgets affectés.

L’action du Cetim trouve son prolongement par la mise en place et la coordination avec la FIM (Fédération des Industries Mécaniques) de comités mécaniques régionaux ou locaux qui rassemblent les instances territoriales (Agences Développement Innovation, Métropoles, CCI, UIMM…) en concertation avec les in-dustriels. Ces comités veillent à la cohérence des programmes engagés. Et orientent avec les partenaires et les interlocuteurs publics les actions nécessaires au développement des PME.

contact : Naïma Pinguet - 06 66 21 91 59 - [email protected]

www.cetim.fr



VIAMÉCA - PÔLE DE COMPÉTITIVITÉ

Le pôle de compétitivité ViaMéca a pour mission de faire émerger des projets collaboratifs innovants dans le domaine de la mécanique. Il regroupe sur Auvergne - Rhône-Alpes et le reste du Massif Central des entreprises, des organismes de recherche publics ou privés et des établissements de formation.

ViaMéca se concentre autour de quatre thématiques : l’ingénierie de surface, les procédés avancés de fabrication, les systèmes intelligents et robotiques, et enfin l’ingénierie des usages et des services.

Le pôle de compétitivité encourage les entreprises à créer de la valeur sur le territoire par la valorisation des innovations en développant des solutions industrielles optimisées pour l’usage. Ces offres s’adres-seront aussi bien aux marchés traditionnels de la mécanique (aéronautique, transports, énergie…) qu’aux marchés de diversification (agroéquipement, bois, agroalimentaire, BTP) ou encore en prise directe avec le client final utilisateur.

En 10 ans, ViaMéca a labellisé 368 projets, dont 177 ont été notifiés. 59 de ces projets sont aujourd’hui terminés. Les projets notifiés représentent une activité R&D de 840 M€, dont 319 M€ de financements publics avec 451 entreprises et acteurs de la recherche engagés.

contact : Thierry Roux 06 83 26 44 38 - [email protected],

www.viameca.fr



DIRRECTE

S’inscrivant dans la réforme de l’administration territoriale de l’Etat, la DIRRECTE est la direction ré-gionale placée auprès du Préfet de région pour assurer le pilotage coordonné des politiques publiques de développement économique et de l’emploi notamment.

Présente auprès des entreprises à chaque étape de leur évolution, dès leur création et y compris en cas de difficulté, la DIRRECTE veille également au respect de la réglementation du travail, à la qualité du dia-logue social et des conditions de travail. Elle garantit en outre aux entreprises le respect des règles de la concurrence et la loyauté du fonctionnement des marchés.

La DIRRECTE est structurée en trois pôles :

- 3 E (Entreprises, Emploi et Economie), pour soutenir la création, l’innovation et le développement des entreprises, le développement des compétences, l’accompagnement des mutations économiques…

- C (Concurrence), pour contribuer au bon fonctionnement du marché, en détectant les pratiques suscep-tibles d’altérer le jeu de la concurrence, ainsi que pour assurer la protection économique et la sécurité des consommateurs,

- T (Travail), pour assurer le respect du droit du travail (Inspection du Travail) et promouvoir la qualité de l’emploi.

La DIRRECTE a des implantations territoriales au plus près des usagers, avec des unités dans les départe-ments, constituant le niveau de proximité de la direction régionale.

La DIRRECTE pilote également la politique de protection des consommateurs mise en œuvre par les direc-tions départementales de la protection des populations.

www.rhone-alpes-direccte.gouv.fr



CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE GRENOBLE

Chargée de représenter les intérêts des entreprises commerciales, industrielles et de services du sud-Isère auprès des pouvoirs publics et des autorités étrangères, la CCI de Grenoble a développé quatre principaux axes de travail :

- Elle participe à l’animation économique du territoire et la promotion des entreprises, à travers Ecobiz, premier réseau d’entreprises de l’Isère avec 6500 adhérents décideurs représentant 2 500 entreprises, et Présences, le magazine d’informations économiques de la région grenobloise.

- La CCI de Grenoble assure l’internationalisation et le développement à l’export, en s’appuyant notam-ment sur Grex, le centre de commerce international.

- Elle forme et professionnalise, avec Grenoble Ecole de Management (7 000 étudiants) et CCI Formation (6 000 stagiaires par an en formation continue et 2 600 apprentis à l’IMT).

- Elle réaffirme une capacité d’expression et d’influence au cœur des enjeux stratégiques du territoire.

Pour répondre à la sollicitation de Grenoble-Alpes Métropole sur la filière mécanique-métallurgie, la CCI de Grenoble se positionne sur les axes suivants :

- Animation : lancement d’une communauté Ecobiz pour la filière afin de fédérer les acteurs du secteur, participation à l’organisation d’événements pour les entreprises de cette filière.

- Accompagnement et Innovation : promotion de l’appel à projets innovants local « Mécanique » et par-ticipation au comité d’agrément et de suivi, action sur la transmission des entreprises mécaniques, ciblage spécifique des dispositifs d’accompagnement du plan PME.

www.grenoble.cci.fr



CHAMBRE DE MÉTIERS ET DE L’ARTISANAT

Au service des 25 500 entreprises artisanales en Isère, la CMA Isère représente leurs intérêts auprès des pouvoirs publics et accompagne chaque étape de leur développement. Promoteur de l’artisanat en Isère, la CMA forme les collaborateurs et futurs dirigeants des entreprises. Créé pour répondre aux besoins du territoire en matière de formation professionnelle, l’Espace Formation des Métiers et de l’Artisanat, basé à Bourgoin-Jallieu, forme les futurs professionnels en apprentissage ou en formation continue. L’EFMA forme chaque année plus de 1 100 jeunes apprentis à travers 35 formations diplômantes et qualifiantes.

Accompagnant les entreprises à chaque étape de leurs projets d’innovation, la CMA Isère aide les diri-geants à obtenir des conseils techniques, à améliorer et concevoir de nouveaux produits, ou encore à adapter leurs procédés de fabrication. La Chambre de Métiers et de l’Artisanat propose aussi son soutien pour protéger un produit par un brevet ou une marque, développer les marchés à l’export et rechercher des aides financières.

Le conseiller de la CMA Isère intervient auprès des entreprises et leur facilite la mise en œuvre et la gestion de projet, l’accès aux aides publiques et la mise en relation avec des prestataires techniques.

Contact : Laure Sanchez - 04 76 70 82 39 - [email protected]

www.cma-isere.fr



AGENCE D’ETUDES ET DE PROMOTION DE L’ISÈRE

Acteur du développement économique, l’AEPI a pour mission de promouvoir Grenoble et sa métropole, l’Isère et ses territoires au niveau national et international afin d’attirer de nouvelles entreprises dans le département. Depuis 17 ans, l’AEPI a accompagné l’implantation de 450 entreprises fran-çaises et étrangères et à la création de 9 900 emplois.

Lien entre l’Isère et le monde, l’agence assure une présence aux Etats-Unis, en Angleterre, en Allemagne, et démultiplie ses actions en Asie (Taïwan et Corée du Sud) avec le soutien de Business France.

L’agence accompagne les collectivités et conseille les entreprises sur leur projet de développement en Isère en capitalisant notamment sur sa connaissance des acteurs du terrain.

L’AEPI dispose d’un observatoire économique qui permet la réalisation d’études sur les grandes filières économiques, et l’évolution des caractéristiques économiques des territoires de l’Isère.

La mécanique-métallurgie est une composante historique de poids de l’économie productive iséroise.

Elle est le deuxième secteur industriel, en termes d’emplois, après les industries de haute technologie. Par la diversité de ses activités et des marchés qu’il adresse, la mécanique-métallurgie reste encore peu visible par rapport à d’autres filières industrielles.

Pour répondre aux sollicitations de Grenoble Alpes Métropole sur la filière mécanique-métallurgie, l’AEPI s’est associée aux récentes initiatives locales dont l’objectif est de créer une dynamique permettant de rassembler et de mobiliser l’ensemble des acteurs dans toute leur diversité.

www.grenoble-isere.com



FÉDÉRATION DES INDUSTRIES MÉCANIQUES

La FIM a pour objectif d’aider les mécaniciens à concevoir, produire et vendre en France et à se dévelop-per sur l’ensemble des marchés internationaux. Elle assure, aux plans français, européen et mondial, la défense et la promotion de ce secteur majeur de l’industrie française. Accompagnant les entreprises dans leurs préoccupations collectives, la FIM leur apporte aussi des solutions dans la gestion de leurs problèmes au quotidien.

Aux côtés des syndicats spécialisés par produit, métier ou marché, la FIM intervient sur des sujets d’in-térêt commun aux mécaniciens dont elle se fait le porte-parole auprès des structures professionnelles nationales et européennes.

Au-delà de sa représentativité nationale, la FIM est présente en région, aux côtés de ses adhérents. La délégation FIM Rhône-Alpes propose des actions collectives, permettant aux entreprises d’accroitre leur réseau et d’être accompagnées dans leur développement.

Dans le cadre de l’animation de la filière mécanique orchestrée par la Métropole Grenobloise, la FIM anime un groupe de travail sur l’hydroélectricité, où donneurs d’ordres et fournisseurs travaillent en collabora-tion. Ces rendez-vous de travail s’articulent autour de trois thèmes : veille technologique, veille prospec-tive et rencontres clients-fournisseurs.

Contact : Céline Vareille – 04 78 77 06 78 ou 06 52 81 06 36

www.fim.net



UDIMEC

Représentation territoriale de l’UIMM, l’organisation patronale regroupe les entreprises technolo-giques et industrielles de l’Isère et des Hautes-Alpes.

Il s’agit d’entreprises de toutes tailles, issues des domaines aussi divers que le nucléaire, l’aéronautique, le ferroviaire, la construction mécanique, les équipements électriques & électroniques, ainsi que les entre-prises de services à l’industrie. Au total, 600 entreprises sont adhérentes de l’UDIMEC, groupes de noto-riété mondiale et PME traditionnelles et innovantes, représentant plus de 50 000 salariés.

L’UDIMEC déploie une offre complète de services adaptés aux adhérents :

-expertise sociale et juridique, droit des affaires, conseil en RH, emploi, sécurité et environnement,

- formation et le développement des compétences, apprentis et ingénieurs de l’industrie, formation des salariés,

- le financement et le développement des PMI, grâce à un établissement professionnel de crédit et une société de capital-risque.

L’UDIMEC a noué des partenariats étroits avec les acteurs économiques, universitaires et centres de re-cherche : Grex, Grenoble INP, Grenoble Ecole de Management ou encore l’IAE.

Animateur d’un réseau de chefs d’entreprises industrielles, l’UDIMEC s’efforce d’apporter des réponses aux questions soulevées, par simple appel téléphonique ou rendez-vous. Des réunions et ateliers théma-tiques, des alertes et des analyses juridiques, ainsi qu’un espace privé Internet tissent un lien d’échange constructif avec les entreprises adhérentes et apportent un soutien de proximité avec chaque dirigeant.

www.udimec.fr



AGENCE RÉGIONALE DU DÉVELOPPEMENT ET DE L’INNOVATION Chargée de représenter les intérêts des entreprises commerciales, industrielles et de services du L’Agence Régionale du Développement et de l’Innovation (ARDI), créée en 2008 à l’initiative du Conseil Régional et de l’Etat, contribue au développement économique durable des entreprises de la région Rhône-Alpes par l’innovation.

L’ARDI emploie plus d’une quarantaine de collaborateurs et dispose de deux implantations en Rhône-Alpes : Lyon (69) et Le Bourget-du-Lac (73).

Elle s’appuie sur trois métiers principaux :

• l’intelligence économique,

• l’ingénierie de projets,

• l’animation de réseaux.

L’ARDI développe un partenariat fort avec tous les acteurs de l’économie régionale de l’innovation :

• BpiFrance,

• les Pôles de compétitivité,

• les clusters,

• les réseaux consulaires,

• les laboratoires de recherche,

• les plateformes technologiques,

• les centres techniques industriels,

• les SATT...

L’ARDI s’adresse prioritairement aux entreprises rhônalpines ayant déjà initié une démarche d’innovation. Son cœur de cible est aujourd’hui constitué de près de 4.000 entreprises dont 3.000 établissements de PME, 700 établissements appartenant à 200 grands groupes et environ 300 jeunes entreprises innovantes.

www.ardi-rhonealpes.fr



GRENOBLE INP

Au sein de l’Université Grenoble-Alpes, Grenoble INP forme des ingénieurs dans la plupart des sec-teurs industriels et en particulier dans les domaines de la métallurgie et de la mécanique, au sein notamment des écoles PHELMA (Physique-Electronique-Matériaux), GI (Génie Industriel) et E3 (Ener-gie–Eau–Environnement).

Une option commune entre PHELMA et GI va par ailleurs démarrer à la rentrée 2015 sur la fabrication additive.

Des modules originaux combinant périodes en milieu industriel et en milieu académique autour de problé-matiques définies en partenariat avec les industriels sont intégrés dans certaines filières d’enseignement. Une formation par apprentissage en ingénierie de la performance industrielle durable est aussi proposée.

Grenoble INP dispose également de plateformes technologiques largement ouvertes aux entreprises dans les domaines de la conception mécanique (plateforme AIP) et de la caractérisation des matériaux (plate-forme CMTC).

Enfin, dans le cadre du Contrat de Plan Etat-Région, un centre d’Eco Conception des Matériaux Architec-turés (centre ECOMARCH) va être prochainement créé au sein de Grenoble INP. Les matériaux architecturés se caractérisent par une optimisation spatiale de la matière au sein d’une pièce. Ce centre disposera de plateformes innovantes d’élaboration et de caractérisation des performances des matériaux, d’espaces de transfert des technologies et d’un hôtel à projets industriels.

Ces nouvelles installations permettront à Grenoble INP de renforcer son offre vis-à-vis des industriels de la filière grenobloise mécanique - métallurgie et de conserver sa place de 1er établissement français en Science des Matériaux (classement international QS en 2012, 2013, 2014). Enjeu de Grenoble INP : inventer la métallurgie et la mécanique de demain notamment par une prise en compte accrue de la problématique d’éco-efficience.

www.grenoble-inp.fr



CATERPILLAR FRANCE

Filiale du groupe Caterpillar Inc. (114 233 salariés dans le monde pour un chiffre d’affaires 2014 de 55,184 M$), Caterpillar France est implanté en Isère depuis 1961.

Avec un effectif de près de 1800 personnes dans ses usines de Grenoble et Echirolles, l’entreprise fabrique des tracteurs et chargeuses sur chaîne et des pelles hydrauliques sur pneus, ainsi que des trains de roulements et composants. Deuxième unité de production de machines du groupe en Europe, Caterpillar France exporte plus de 90 % de ses produits dans le monde entier et a consacré près de 8 % de sa masse salariale à la formation.

Le centre de formation Caterpillar France, situé dans la zone Technisud de Grenoble, est un moteur pour l’emploi. Il permet à Caterpillar France de répondre à ses propres besoins de formation sur les métiers en pénurie : soudeur, monteur et peintre industriel. Il participe également au développement de l’employa-bilité dans la région en favorisant l’insertion professionnelle, en développant l’alternance et en fournis-sant des formations qualifiantes : soudage, montage/assemblage, lean manufacturing, manutention de charges ou encore sauveteur secouriste du travail.

Cette structure offre à Caterpillar France une réponse adaptée à ses besoins de personnel qualifié. De-puis 2012, l’outil s’ouvre également à d’autres entreprises de la métallurgie confrontées aux difficultés à recruter des personnes disposant des compétences techniques recherchées.

En 2014, le centre de formation Caterpillar a dispensé plus de 10 000 heures de formation. 20 % de ces heures sont consacrées à des formations pour d’autres entreprises. 1540 personnes ont été formées au total l’an passé, dont 299 en externe.



ALSTOM

Fleuron de l’aventure de la houille blanche, Alstom est implanté à Grenoble depuis 1917. L’entreprise, qui emploie ici près de 1000 personnes (ingénieurs, techniciens, ouvriers et apprentis), est spécialisée dans la conception et la fabrication de moteurs et turbines hydrauliques à destination du monde entier.

Elle a inauguré en 2013 son centre mondial de R&D des technologies de l’hydroélectricité, doté de six plates-formes d’essais et d’un laboratoire de tests hydrauliques. Le groupe assure aussi à Grenoble ses activités de production, mobilisant une double expertise mécanique et hydraulique.

Fin 2014, Alstom a également lancé au sein de Grenoble INP une chaire industrielle, Hydro’Like, dédiée aux machines hydrauliques, première étape de la création d’un pôle d’excellence unique en France. Son objectif : concevoir les turbines du futur, plus flexibles, pour s’adapter au plus près des besoins, dans un contexte de forte concurrence mondiale. Cette chaire comprendra également un volet formation où interviennent les meilleurs experts.

La société est l’initiatrice d’un projet de plate-forme d’innovation hydromécanique intégré à son pôle d’excellence. Un projet de plate-forme qui converge avec l’initiative métropolitaine en faveur de l’industrie mécanique – métallurgie. La filière bénéficierait ainsi d’une infrastructure à la fois visible et fédératrice, ouverte à l’ensemble des PME industrielles du bassin grenoblois.

www.alstom.com


Le Forum - 3 rue MalakoffCS 50 053 - 38 031 Grenoble CEDEX 01Tél. 04 76 59 59 59 - Fax. 04 76 42 33 43

lametro.fr

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1ères RENCONTRES MÉCANIQUE / MÉTALLURGIE de ... - grenoble … · Président de Grenoble-Alpes Métropole en charge de l’économie, de l’industrie, de l ... tion des compétences