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0 Nonneville Villepion Faverolle Terre-noire Villours Goury Beauvillier La Maladrerie 6 5 2 4 3 0 0 1 2 décembre 1870 , Loigny : la bataille Les forces en présence : Armée française– Armée de la Loire général Chanzy : 45 000 hommes Engagement sur Loigny :16ème corps ( Chanzy) et fragments du 17ème corps ( Général De Sonis) Engagement sur Poupry :Aile gauche du 15e corps (divisions Peytavin et Martineau) Armée allemande : grand duc de Mecklembourg—35 000 hommes Ier corps bavarois, XIIIème corps, 2ème et 4ème divisions de cavalerie 22ème division prussienne Le champ de bataille aujourd’hui Ier décembre 1870 Chanzy se met en marche; rencontre des avant-postes ennemis; Combats de la division Jauréguiberry pour emporter Gommier Noneville, Faverolle(0); très durs combats pour Villepionu, emporté seulement « à la nuit close ».. Les pertes ennemies s’élèvent à un millier d’hommes dont deux cent prisonniers. 2 décembre 1870 8 heures : le 16ème corps reprend son mouvement. Une division ( Barry) avance sur Goury et Beauvillierv, une autre ( Morandy) sur Lumeau w. La division Jauréguiberry, entamée par les combats de la veille , reste en seconde ligne, appuyant l’effort sur Goury. La division Barry dépasse Loigny mais se heurte à une forte résistance allemande et reflue. Dans le même temps, échec de la division Morandy sur Lumeau. Le 17eme corps appelé par Chanzy est encore loin et arrive à Marche forcée. Attaque de la division Jauréguiberry sur Beauvillier et Goury. x L’une de ses brigades atteint le parc du château de Goury , s’y cramponne mais échoue à prendre le château. Contre-attaque allemande : la brigade ayant atteint Goury doit reculer jusqu’à Loigny y et la seconde brigade sur Villepion.. Combat pour Loigny. Une partie du 37eme de ligne se retranche dans le cimetière et continue à combattre dans le village en flammes. La nuit tombe. Le 17ème corps « arrivé par paquet de Patay » est engagé et voit ses canons déployés sur sa gauche, entre Villepion et Nonneville, menacés. Un de ses régiments plie. Le général de Sonis échoue à le rallier et à le ramener au combat Charge de de Sonis Le commandant du 17ème corps entraîne alors quelques mobiles des Côtes du nord, les 300 volontaires de l’Ouest et des francs-tireurs de Tours et de Blidah (800 hommes en tout !) dans une charge sur Loigny avec l’objectif de reprendre le village, de libérer ses canons de la pression allemande et de redonner du courage à l’ensemble du 17eme corps . Loigny est à 1200 mètres. La charge enlève le découvert, la ferme de Villours et le petit bois qui porte aujourd’hui le nom de Bois des zouaves z. Le général de Sonis est alors grièvement blessé à la cuisse La charge continue, atteint Loigny mais se heurte à une contre-attaque de 2 bataillons ennemis : Les Français parcourent sous les balles allemandes le chemin en sens inverse :ils ont perdus près de 390 hommes. Le 16ème et le 17ème corps entament alors une retraite confuse. Les derniers défenseurs du cimetière de Loigny à court de munitions se rendent vers 18h30. Ceux de Villepion qui couvrent la retraite de Jauréguiberry les imitent peu après Bilan humain de la bataille Français : 4000 tués, 2500 prisonniers Allemands : 4000 tués 500 prisonniers Raphaël Richer, Collège Soutine, Allée Soutine, Saint-Prest - Club Histoire – 30 novembre 2010- Sortie du 2 décembre 2010

2 décembre 1870 , Loigny : la bataille - trinometrinome.tice.ac-orleans-tours.fr/joomla/attachments/064_loigny_2.pdf · Combat pour Loigny. Une partie du 37eme de ligne se retranche

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2 décembre 1870 , Loigny : la bataille

Les forces en présence : Armée française– Armée de la Loire général Chanzy : 45 000 hommesEngagement sur Loigny :16ème corps ( Chanzy) et fragments du 17ème corps ( Général De Sonis) Engagement sur Poupry :Aile gauche du 15e corps (divisions Peytavin et Martineau) Armée allemande : grand duc de Mecklembourg—35 000 hommes Ier corps bavarois, XIIIème corps, 2ème et 4ème divisions de cavalerie 22ème division prussienne

Le champ de bataille aujourd’hui

Ier décembre 1870Chanzy se met en marche; rencontre des avant-postes ennemis; Combats de la division Jauréguiberry pour emporter Gommier Noneville, Faverolle(0); très durs combats pour Villepionu, emporté seulement « à la nuit close ».. Les pertes ennemies s’élèvent à un millier d’hommes dont deux cent prisonniers.2 décembre 18708 heures : le 16ème corps reprend son mouvement. Une division ( Barry) avance sur Goury et Beauvillierv, une autre ( Morandy) sur Lumeau w. La division Jauréguiberry, entamée par les combats de la veille , reste en seconde ligne, appuyant l’effort sur Goury.La division Barry dépasse Loigny mais se heurte à une forte résistance allemande et reflue. Dans le même temps, échec de la division Morandy sur Lumeau.Le 17eme corps appelé par Chanzy est encore loin et arrive à Marche forcée. Attaque de la division Jauréguiberry sur Beauvillier et Goury.xL’une de ses brigades atteint le parc du château de Goury , s’y cramponne mais échoue à prendre le château.Contre-attaque allemande : la brigade ayant atteint Goury doit reculer jusqu’à Loigny y et la seconde brigade sur Villepion..Combat pour Loigny. Une partie du 37eme de ligne se retranche dans le cimetière et continue à combattre dans le village en flammes. La nuit tombe.

Le 17ème corps « arrivé par paquet de Patay » est engagé et voit ses canons déployés sur sa gauche, entre Villepion et Nonneville, menacés. Un de ses régiments plie. Le général de Sonis échoue à le rallier et à le ramener au combatCharge de de SonisLe commandant du 17ème corps entraîne alors quelques mobiles des Côtes du nord, les 300 volontaires de l’Ouest et des francs-tireurs de Tours et de Blidah (800 hommes en tout !) dans une charge sur Loigny avec l’objectif de reprendre le village, de libérer ses canons de la pression allemande et de redonner du courage à l’ensemble du 17eme corps . Loigny est à 1200 mètres. La charge enlève le découvert, la ferme de Villours et le petit bois qui porte aujourd’hui le nom de Bois des zouaves z. Le général de Sonis est alors grièvement blessé à la cuisse La charge continue, atteint Loigny mais se heurte à une contre-attaque de 2 bataillons ennemis : Les Français parcourent sous les balles allemandes le chemin en sens inverse :ils ont perdus près de 390 hommes.Le 16ème et le 17ème corps entament alors une retraite confuse. Les derniers défenseurs du cimetière de Loigny à court de munitions se rendent vers 18h30. Ceux de Villepion qui couvrent la retraite de Jauréguiberry les imitent peu après

Bilan humain de la bataille Français : 4000 tués, 2500 prisonniersAllemands : 4000 tués 500 prisonniers

Raphaël Richer, Collège Soutine, Allée Soutine, Saint-Prest - Club Histoire – 30 novembre 2010- Sortie du 2 décembre 2010