54
LE MEILLEUR DE LA PRESSE 2ème trimestre 2013 articles presse avril - mai - juin 2013

2 ème trimestre 2013

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: 2 ème trimestre 2013

LE MEILLEUR DE LA PRESSE 2ème trimestre2013

articles presseavril - mai - juin 2013

Page 2: 2 ème trimestre 2013

Réception

L'UNION DU CANTAL (29 JUIN 13) Participez à l'élection de Miss salers 2013

REUSSIR BOVINS VIANDE (JUIN 13) Les semences sexées, un atout pour la Salers

LES MARCHES HEBDO (14 JUIN 13) SVA Jean Rozé contractualise avec des éleveurs de salers

L'UNION DU CANTAL (05 JUIN 13) La salers sur petit écran

PARIS NORMANDIE (10 JUIN 13) Les reproducteurs inscrits font de meilleurs Salers

L'AGRICULTEUR NORMAND ED. ORNE (30 MAI 13) La Manche en Prim'Holstein et l'Orne en Salers

REUSSIR L'UNION PAYSANNE (24 MAI 13) Recapitalisation du troupeau Salers corrézien

LA VIENNE RURALE (24 MAI 13) Fermes Ouvertes, un succès qui se confirme d'année en année

LA CHARENTE LIBRE (28 MAI 13) La solere, une explosion de goût

LA MONTAGNE (27 MAI 13) Le croisement, un frein pour la race

LA MONTAGNE (25 MAI 13) Un régime spécial pour les salers

LA MONTAGNE (21 MAI 13) Le Syndicat des éleveurs de la race salars a tenu son assemblée

LA MONTAGNE (16 MAI 13) L'USS rugby refait tourner la broche

LA MONTAGNE (08 MAI 13) La filière met les bouchées doubles

L'UNION DU CANTAL (20 AVRIL 13) Enfin une filière française pour la voie mâle en salers purs

L'UNION DU CANTAL (20 AVRIL 13) 2013, l'année des réalisations

LA HAUTE LOIRE PAYSANNE (19 AVRIL 13) La Salers se maintient en Haute-Loire avec 4 600 têtes

AUVERGNE AGRICOLE (18 AVRIL 13) Salars : travailler la génétique et le sanitaire de demain

LA MONTAGNE (18 AVRIL 13) Ces salers qui naissent sans cornes...

LA MONTAGNE (16 AVRIL 13) Des solere voient l'+avenir sans cornes

L'UNION DU CANTAL (10 AVRIL 13) Dernière vente réussie

HORIZONS AGRICULTURE ET TERRITOIRES NORDPAS DE CALAIS (29 MARS 13) Une passion récompensée

3

4

8

9

10

12

14

16

24

25

28

29

30

31

33

37

39

42

45

47

50

51

1/54

La reproduction et la diffusion numérique d'extraits de presse sont régies par l'article L.122-4 du code de la propriété intellectuelle. L'accès auxarticles de ce panorama de presse est strictement limité aux utilisateurs identifiés. En revanche, il est strictement interdit aux utilisateurs

autorisés de diffuser ou de redistribuer, sous quelque forme que ce soit, tout ou partie du panorama, sauf nouvelle autorisation des ayants

Page 3: 2 ème trimestre 2013

B P 33915003 AURILLAC - 04 71 45 56 40

29 JUIN 13biHebdomadaire

Surface approx. (cm²) : 238N° de page : 18

Page 1/1

SALERS25592096300508/GCD/MMS/2

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

COMICE DE RIOMParticipez à l'électionde Miss salers 2013Le comice de Riom-ès-Montagnes organise la quatrième éditiondu concours de Miss salers lors de la fête du bleu le 18 août.

Vous êtes éleveur salers ?Votre élevage, qualifié IBR,

compte une génisse salers néeentre le 1er octobre 2010 et le31 avril 2011 et que vous déte-nez depuis au moins un an ?Votre génisse est non seule-ment docile mais aussi dres-sée pour défiler ? Voussouhaitez participer à la pro-motion de la race acajou ?N'hésitez plus ! En l'inscrivantavant le 20 juillet prochain àl'élection de Miss salers 2013,vous pourrez remporter l'undes prix offerts ( 150 € pour lesdix premières + une cochepour la première) parlecomice de Riom-ès-Monta-gnes qui organise laquatrième édition de ceconcours qui se tiendra,comme l'an dernier dans lecadre de la Fête du bleu, àRiom-ès-Montagnes le18 août.Pour ce faire, rien de plussimple, il vous suffit de com-pléter le coupon réponse ci-dessous, de le découper et le

retourner avant le 20 juillet"1

avec un chèque d'inscriptionde 25 euros (qui vous donneradroit à un repas exposant lejour du concours) ainsiqu'une photocopie du passe-port de l'animal.(I) À Laurent Deflisque, président ducomice - Rastoul - IS 400 Samt-Hippolyte. Chèque à l'ordre du comicede Riom-es-Montagnes.

AU PROGRAMME• Arrivée des animaux au plustard à 9 h 30 le 18 août àRiom place du Monument ;10heures: inscription ;12 heures : repas ; 14 heures :début de l'élection.

Concours de Miss Salers 2013

Nom de la génisse : Date de naissance de la génisse

N° d'identification :

Nom du père de la génisse : _ Nom de la mère :

Nom et prénom de l'éleveur :.

Adresse :

s'engage à participer à l'élection de la Miss Salers 2013Signature :

Coupon à renvoyer accompagné de votre règlement de 25€ (un chèque à l'ordre du comiceagricole de Riom-ès-Montagnes) avec photocopie du passeport du bovin à l'adresse suivanteLaurent DEFLISQUE - Rastoul - 15400 Samt-Hippolyte

3/54

Page 4: 2 ème trimestre 2013

2 AVENUE DU PAYS DE CAEN14902 CAEN CEDEX 9 - 02 31 35 77 00

JUIN 13Mensuel

Surface approx. (cm²) : 1733N° de page : 38-41

Page 1/4

SALERS20464876300501/GAW/AMR/3

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

lever Génétique

PREMIERE UTILISATION EN ALLAITANT

Les semences sexées,un atout pour la Salers

La Salers est plus appréciée pourles qualités maternelles de sesvaches que le développementmusculaire de ses broutards.Pour ses adeptes, la rançon des

nuits sereines et des vêlages sans diffi-cultés se traduit par des mâles moinsbien valorisés. Des données qui doiventêtre analysées en mettant aussi enparallèle des coûts de production, géné-ralement peu élevés. Reste que jusqu'àprésent, pour avoir le nombre souhaité

de génisses de renouvellement, il fallaitfaire naître autant de mâles « rouges » !Cette évidence n'est plus vraie depuisl'automne 2011 avec la mise à dispo-sition des semences Salers sexéesfemelles. Lesquelles gagnent à être asso-ciées avec des semences sexées mâles

de Charolais à fort développementmusculaire. Un mode de conduite quipermet de profiter au mieux desqualités maternelles des vaches Salerset de leurs aptitudes pour le croise-ment. En dosant les lA sexées mâle oufemelle de chacune des deux races, celapermet de faire naître un minimumde veïïes croisées et de broutards salerset surtout le plus possible de broutardscroisés. Voilà pour la théorie.Si on passe à la pratique, les éleveurs

4/54

Page 5: 2 ème trimestre 2013

2 AVENUE DU PAYS DE CAEN14902 CAEN CEDEX 9 - 02 31 35 77 00

JUIN 13Mensuel

Surface approx. (cm²) : 1733N° de page : 38-41

Page 2/4

SALERS20464876300501/GAW/AMR/3

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

ont vite analyse les possibilités offertespar cette technique

La demande a été supérieurea l'offre

« On a éte surpris par l'ampleur de lademande, tant dans le berceau de race quedans les zones extérieures », reconnaîtDimitri Octavie, animateur génétique al'UALC, Fun des acteurs du programmede selection en race Salers Loffre a mêmepeine pour être en phase avec la demandeau cours des deux dernieres campagnesd'insémination En 2011 2012 environ1500 doses ont ete produites avec deuxtaureaux (Brunson et Django) déjà dispo-nibles en semences conventionnelles,1200 ont ete mises en placePour la campagne qui s'achève, tous leschiffres ne sont pas encore connus, maîsle succes ne se dément pas « On a ete enrupture de stock sur Django Brunson n'aete utilisable qu'au cours des premiers moisde la campagne Quant a Vanegeois, letroisieme taureau mis en production, sespremieres doses sexees n'ont ete diffuséesqu'en janvier », précise Dimitri OctavieD'après ce qui est constate dans lesélevages, le taux de femelles pleines90 jours apres la premiere lA est en phaseavec ce qui est annonce II oseille le plussouvent entre 55 % et 65 %, soit un pour-centage de réussite inférieur de 5 % a10 % aux chiffres habituels avec des pai!lettes non sexees

Caillettes sexeessur génissesou vaches fertiles

Ce taux dépend beaucoup des resultatsobtenus en semence « conventionnelle »Dans les élevages ou ce chiffre est déjàmédiocre, la baisse de fertilite risque dëtreplus marquée en cas d'utilisation desemence sexee Cest ce qui incite a neconseiller ces paillettes que si les résul-tats sont déjà satisfaisants en semenceconventionnelle pour limiter tout risquede deception puisque l'intérêt econo-mique de ces paillettes sexees dépend dela bonne fertilite des femelles insémi-nées « On conseille d'utiliser les paillettessexees sur génisses ou sinon sur des vaches

Les races laitières en prioritéAu sein des races allaitantes, la majorité des IA sont réaliséesavec des semences conventionnelles Si on analyse les statistiquesde la part des IA réalisées avec de la semence sexee, les différentesraces laitières sont de lom les plus concernées avec une mentionparticuliers pour la Montbéharde« En Montbéharde 14,4 % des IAP ont été réalisées en 2012 aveccfe la semence sexee. Si on analyse pour cette même race le tauxde non retour en chaleur a 90 jours, il est avec les semences sexeesde 616% sur génisses et 48,5 % sur vaches Ces proportions sontrespectivement de 67,5 % et 59,5 % en semence conventionnelle »,précise Hugues Dauzet, directeur de l'Ucear.Parmi les différentes races allaitantes, la Salers est celle pourlaquelle le taux d'utilisation de semences sexees est le plusimportant ll était de 6,2 % en 2012

TAUX D'UTILISATION DES IA PREMIERES DÉCLARÉES SEXEES1" EN 2012

Les Montbéliardes loin devant !

Montbéharde

Jersiaise

Rouge

Brune

Salers

Primholstein

Normande

Simmental

Charolais

Blanc Bleu

Blonde

• 14,4 %

113,6%

8,2%

7,2%

6,2%

5,6%

2,5%

1,8%

0,8%

0,6%

0,5%

Limousine 0,1 %(I) Pourcentage du total des IA premières par race de taureaux

qui habituellement retiennent' bien IIfaut absolument eviter les animaux peufertiles » En plus du coût des paillettes,mutile de prendre le risque de pénaliserla productivite numerique en accentuantla probabilité de dégrader l'IVVD'après les resultats constates, pas desurprises pour le sexe des veaux Conformement a ce qui est annonce et qu'ils'agisse de semence Salers sexee femelleou Charolaise sexee mâle, le taux de veauxdu sexe souhaite avoisme 90 %Côte tarifs, le surcoût est conséquent avecun prix unitaire de 45 euros la dose sexeesalers contre 11 a 16 euros la dose selonle taureau s'il s'agit de semence conven-tionnelle Salers Pour la cooperative d'in-semmation Les éleveurs du Pays vert, cestarifs dépendent du nombre de dosesachetées avec une remise de 5 % pour5 doses, 10 % pour dix doses et 20 % au-

delà de 20 doses Et il est peu probableque le prix de ces semences soit plusattractif dans les annees a venir

Élargir l'offre proposéeen semences sexees

Pour la campagne d'insémination a venir,lobjectif est d'élargir loffre en travaillantavec des taureaux déjà disponibles aucatalogue maîs uniquement en conven-tionnel En plus de Vanegeois, Acajou etBaron sont actuellement prélevés dansce but Ils seront disponibles en paillettessexees a partir de l'automne« Pour sexer la semence, il est nécessaireque le taureau soit vivant La productionnest possible qu'a partir d'un ejaculatfrais »,rappelle Dimitri Octavie Ce facteur Inmtant complique la possibilité d'élargir lepanel des taureaux proposes Quand onconnaît pour les avoir jugées et mesu

5/54

Page 6: 2 ème trimestre 2013

2 AVENUE DU PAYS DE CAEN14902 CAEN CEDEX 9 - 02 31 35 77 00

JUIN 13Mensuel

Surface approx. (cm²) : 1733N° de page : 38-41

Page 3/4

SALERS20464876300501/GAW/AMR/3

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

rées sur le terrain les qualitesmaternelles qu'un taureau a eteen mesure de transmettre a sesfilles, ce dernier est soit âgé, soitdéjà mort Cela restreint les possibihtés de choixPour y remédier, l'UALC a pris ladécision de modifier sa strategiede prélèvement Le stock de dosesen semences conventionnellessera reduit et environ 2 000 dosessexées seront produites pour tousles taureaux si la semence lepermet « Pour nous, cela représente un risque En particulier pourles jeunes taureaux achetés puisprélevés a l'issue de leur passageen station d'évaluation On aaucune certitude sur les aptitudeslaitières de leurs filles On a justeles performances des ascendantsdu taureau sur ce volet et en parti-culier de sa mere et de ses deuxgrands-mères »Ces donnees sont analysées avecattention maîs elles ne permettent pas d'anticiper sur les réellesaptitudes de ses filles En faisantévoluer ce dispositif, la volontéest de satisfaire a la demande deséleveurs qui demandent un pluslarge panel dorigine pour lestaureaux disponibles en semencessexées.

Domino et Usufruit, les deuxprochains Charolais proposés

Côté croisement, la volontéd'élargir la gamme est moins pres-sante puisque tous les croisés sontabattus a breve échéance. Lesexigences portent avant tout surdes veaux pas trop lourds à la nais-sance, maîs qui extériorisent parla suite le plus possible de crois-sance et de conformation Pourla campagne à venir, les deuxCharolais proposés en semencessexées mâle pour une utilisationsur races rustiques sont Dominoet Usufruit,. « A côté des caracté-ristiques que le taureau va léguerà sa descendance, la difficulté estd'avoir des animaux dont la qualitéde semence soit suffisante pour ètresexable », précise Hugues Dauzet,directeur de l'Ucear, l'une desdeux entreprises de sélection encharge de la conduite duprogramme Excellence Charo-lais • François d'Alteroche

« Je vise un taux de réussiteen première IA proche de 70 % »Au fiaec des Estives, à iacapeiledel Graisse dans la châtaigneraiecantâlienne, le troupeau est envêlage d'automne La volonté est degrouper le maximum de mises bas surune courte période Soixante-trei?epour cent des vêlages ont eu lieu enseptembre et octobre sur la campagne2011-2012. « On est à pratiquementIOU % IA depuis toujours Jusqu'àprésent le troupeau était conduitpresque exclusivement en race pure avecvente pour la reproduction d'une partiedes génisses pleines », explique DidierLacoste en charge particulièrement dusuivi des allaitantes au sem de ce Gaeca cinq associes associant laitièreset allaitantes Une conduite qui nepénalise pas l'IVV. Il était de 371 jourssur la campagne 2011 2012 et de369 jours en 2010 2011 sur les80 allaitantes Les objectifs de selectiondonnent priorité a la croissance et aulait. « Je pars du principe qu'une vacheest la pour produire un veau par anle plus lourd possible avec un coûtd'alimentation le moins éleve possibledonnant pour cela priorité a l'herbepâturée le plus longtemps possible »,souligne Didier Lacoste.

Faire évoluer la conduitedu troupeau

II utilise beaucoup les index pour lechoix des taureaux d'IA et des génissesde renouvellement « L'Ivmat moyendes vaches est de 114 Je ne conserve pasde génisse a moins de 105 en ALait »Les vêlages se déroulent en plein airsur une unité excentrée du siegede lexploitation et des domicilesdes associes. « Avec des Salers, ce n'estpas un souci Quand les vaches sonta terme, on rapproche juste les lotsde la stabulatwn pour faciliter uneéventuelle intervention Je passe matinet soir pour une surveillance attentive,maîs pas question de me lever la nuit.On étaità3%demortalitéen 2011-2012 »L'arrivée des paillettes sexées estanalysée comme un moyen de faire

évoluer la conduite du troupeauLes premières ont ete posées ennovembre 2011 « On a fait inséminersix multipares avec de la semence sexesde Brunson Initialement, mon objectifétait de réserver cette techniqueaux seules meilleures vaches afindéfaire naître des génisses sur cellesdont on veut être certain de perpétuerla souche » Les résultats ont étédécevants avec seulement deux vachespleines, maîs la naissance de deuxfemelles. Pour autant, pas questionde renoncer aussi rapidementFin 2012, douze génisses ont eteinséminées avec des paillettes sexéesdu même Bronson. « Conformémentaux precomsations, on les a misessur génisses pour maximiser les chancesde réussite Six sont pleines On pensaitque le résultat serait meilleur Trente-deux vaches ont aussi ete inséminéesen croisement avec des paillettes sexées

6/54

Page 7: 2 ème trimestre 2013

2 AVENUE DU PAYS DE CAEN14902 CAEN CEDEX 9 - 02 31 35 77 00

JUIN 13Mensuel

Surface approx. (cm²) : 1733N° de page : 38-41

Page 4/4

SALERS20464876300501/GAW/AMR/3

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

males 22 en Charolais et W en Blanc Bleu » |Le taux de réussite est meilleur — 72 % — maîsinférieur de 10 % au taux habituel de réussiteavec les paillettes Salers « conventionnelles »Dans l'attente de cette trentaine de vêlages,il est encore délicat de tirer les conclusions surla future conduite du cheptel Le sujet a cependantdéjà ete anticipe Sur 30 % des meilleures vachesou génisses, Didier Lacoste envisage une premiereIA avec des paillettes sexees Salers de façon a fairenaître un nombre suffisant de génisses pourmaintenir un taux de renouvellement avoismant20 a 25 %.

Permettre de vendre davantagede mâles croises

Les femelles restantes seraient inséminéesen croisement avec de la semence sexee mâleen analysant de pres l'index Fnais II n'est pasquestion de surveiller davantage les vêlagesqu'aujourd'hui « Ce sera plutôt du Charolais,les dernieres paillettes Blanc Bleu utiliséescorrespondent a un essaiCe sont des objectifs théoriques Cela dépendraaussi de la qualite des taureaux Salers qui serontproposes en semences sexees » Dans la mesureou Didier Lacoste table sur un taux de réussiteen premiere IA proche de 70 % puis rattrapageavec des paillettes Salers ou Charolaises« conventionnelles » il y aura toujours quèlquesmâles Salers qui naîtront dans le troupeauMaîs l'utilisation de paillettes sexees permettrade vendre davantage de mâles et surtout des mâlescroises Elle permettra également de reduirele nombre de génisses conservées jusqu'àtrente mois en substituant des UCB génissespar des UCB vaches suitees en maintenanta l'identique le niveau de chargement • F. A.

Conduite différente selonle sexe des veaux

Au moment de la mise a l'herbe, les vaches suiteesde femelles sont regroupées en un lot mis à I herbe le plustôt possible pour diminuer le coût alimentaire. Seulsles mâles sont complementés Pour ne pas avoir de baissede GMC lie au stress de la mise a l'herbe, ils restent aubàtiment jusqu'au sevrage et les vaches rentrent matinet soir pour la tetee Ces broutards qui ne broutent pasont du foin à libre disposition et 2 kilos d'aliment par têteet par jour jusqu'à la vente en fm de printemps a environ450 kilos. « L'atout de la Salers est aussi son bon niveaude lactation qui permet de faire des kilos a moindre coût »,explique Didier Lacoste. D'après les derniers chiffresdu contrôle de performance, avec ce regime le GMQdes mâles était en fm d'hiver de 1490 grammes avecune faible proportion de croisés dans le lot

7/54

Page 8: 2 ème trimestre 2013

LES MARCHES HEBDO84 BOULEVARD DE SEBASTOPOL75003 PARIS - 01 42 74 28 00

14 JUIN 13Hebdomadaire Paris

Surface approx. (cm²) : 138

Page 1/1

SALERS27057866300501/FCM/OTO/3

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

SVA Jean Rozé contractualise avecdes éleveurs de salersLa Société vitréenne d'abattage vient de signer un partenariat avec la FDSEA duCantal pour commercialiser 3 DOO jeunes bovins salers.

La filière salers primeurs du Cantal a failli nejamais voir le jour. « J'avoue que j'avais un

gros doute au début, notamment sur le f ait definir des animaux aussi jeunes », confieFabien Cornen, responsable des achats bovinschez Jean Rozé. La curiosité l'a emporté.Depuis, les tests conduits sur 150 jeunesbovins ayant été positifs, un partenariat a étéconclu avec la FDSEA du Cantal pour com-mercialiser ces mâles salers de race pure, âgésde 13 à 17 mois et légers (idéalement 550 kg),de conformation R à la sortie des élevages.« Nous voulions un cycle de production courtcar cela permet d'avoir des carcasses bienadaptées à la transformation, poursuitFabien Cornen. Le caractère rustique de larace salers fait que l'on obtient une viandemature, rouge et persillée, comme l'attend leconsommateur ». Filiale du groupe Intermar-ché, la SVA Jean Rozé souhaite sécuriser sesapprovisionnements en viande bovine d'ori-gine française et compte sur ces jeunes brou-

> Le caractère rustique de la race a séduit I industriel

tards pour fournir les rayons libre-service deses grandes surfaces, d'abord dans le Nord etl'Est de la France. « Nous tablons sur So à160 animaux par semaine pour f air e tournernos outils, soit 3000 salers sur la premièresaison de novembre à mai », précise FabienCornen. Pour les éleveurs du Cantal qui s'en-gagent par contrat à fournir un certain nom-bre d'animaux à Jean Rozé, cette filière offreun nouveau débouché, garantit une plus-valuepar rapport au cours du maigre, sans pourautant bouleverser leur système de produc-tion. Christel Jahnich

8/54

Page 9: 2 ème trimestre 2013

B P 33915003 AURILLAC - 04 71 45 56 40

05 JUIN 13biHebdomadaire

Surface approx. (cm²) : 230N° de page : 5

Page 1/1

SALERS21082266300505/GCD/MMS/2

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

TÉLÉ "Goûtez-voir" a rendu visiteà Jean Inn et à ses salers à Reilhac.

La salers sur petit écran

Odile Mattei, présentatrice de l'émission "Goûtez-voir", entouréede Gérard Klein et Jean Trin, éleveur de salers de père en fils.

' est sous une pluie battante viandes du département. Mêmeet les pieds dans la boue qu'a

débuté mardi 28 mai le tournagede "Goûtez-voir", l'émission pré-sentée par Odile Mattei et quisera diffusée le dimanche 9 juinà 11 h 30. La rencontre entre lachroniqueuse de France 3 et sesinvités, Gérard Klein et Jean Trin,éleveur aurillacois de vachessalers, a commencé autour d'uncafé chez ce dernier.Et la discussion s'est vite orien-tée sur le sujet des bovins. Jeanet Gérard discutent de la couleurrouge de la salers, de sa coiffe gri-sonnante, ses cornes majestueu-ses... puis Gérard stoppe laconversation : "On dirait qu'onest amoureux d'elles", lance-t-ilavec humour. Et Odile Matteid'enchaîner : "Elles ont quelquechose d'humain lorsqu'on lesregarde dans les yeux." La pré-sentatrice le clame haut et fort :c'est la race salers qu'elle préfère,pas une autre, et encore moins"les vaches sans cornes".

Une histoire de familleUne fois l'équipe technique deFrance 3 prête, c'est parti pourle tournage près de Reilhac, oùJean Trin élève ses bovins à larobe acajou, avec l'aide de sonfils. Car la salers est une histoirede famille. Depuis les années 20,les Trin sont éleveurs de père enfils, et offrent une des meilleures

si le temps n'est pas clément, laconvivialité est bien là. D'un côté,l'éleveur fier de son troupeau, del'autre, Odile et Gérard, l'instit,revêtus de vêtements de pluie eten adoration devant les bêtes.Le tournage s'est poursuivi pen-dant deux jours à Blesle, petitvillage de Haute-Loire à la fron-tière du Cantal, où Gérard Kleinpossède un hôtel-restaurant,"La Bougnate", depuis la fin desannées 90. Accompagné d'OdileMattei et son équipe de tournage,l'acteur a fait découvrir des lieuxauthentiques au cœur de cevillage médiéval, notammentl'épicerie de Marie et une bras-serie où sont élaborées des bièresartisanales.Depuis 30 ans, Odile Mattei par-court les villages d'Auvergne etde la région Rhône-Alpes afin detransmettre sa passion pour leurpatrimoine gastronomique etleur territoire.Si elle représente la meilleureaudience en région Rhône-Alpesavec son émission Goûtez-voir,elle regrette qu'il n'y ait pas assezde boîtes noires'" en Auvergnepour la calculer. Mais elle en estconvaincue, les Auvergnatsseront au rendez-vous devant leurpetit écran le 9 juin.

C. R.(I) Permettant de mesurer l'audience.

9/54

Page 10: 2 ème trimestre 2013

113 BOULEVARD DE STRASBOURG76066 LE HAVRE CEDEX - 02 35 19 17 17

10 JUIN 13Quotidien Prov. avec dim.

OJD : 50074

Surface approx. (cm²) : 318

Page 1/2

b870351859e09e08122145c47b0945c51536611cf17e364SALERS20869956300509/GGF/OTO/2

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

CANY-BARVILLE. Les éleveursnormands de bovins en assemblée générale.

Les reproducteurs inscritsfont de meilleurs Salers

Le conseil d'administration du syndicat des éleveurs de Salersse réunira prochainement pour élire son président

T e syndicat des éleveurs nor-I jmanrU de Salers a tenu sonassemblée générale à l'occasionde son 2e concours régional. Lessix éleveurs présents au concoursqui se sont appliques à présenterleurs animaux sous leurs meilleursjours ont été mis en avant.Parmi eux, des élevages reconnusde la Seine-Maritime, habitués desconcours et des premiers prix,comme l'élevage Roussel d'An-véville, le Gaec Crèvecœur deTocqueville-sur-Eu ou encore Oli-vier Delormel de Saint-Saire. Il yavait aussi des nouveaux commeJean-Frédéric Selle de Saint-Vaast-Dieppedalle.Après le compte rendu d'activitéet la présentation des comptes,deux nouveaux membres du con-seil d'administration ont été élus :Marie Roussel (Seine-Maritime)

et Emmanuel Delcluzy (Calva-dos). « Rs participeront prochaine-ment à l'élection du président du syndi-cat, en remplacement d'Olivier Rousselqui nous a quittés trop tôt », a souli-gné Carole Simon de la chambred'agriculture de Seine-Maritime.Bruno Faure, le directeur du herd-book (registre généalogique) a en-suite présente une étude chiffréesur l'intérêt d'utiliser des repro-ducteurs inscrits. En effet, les statis-tiques montrent que sur un chep-tel moyen de 47 vaches (moyennedes élevages inscrits au herd-bookSalers) l'utilisation de reproduc-teurs sélectionnés par la stationde lestage du herd-book représen-tait en 2011/2012, un gain écono-mique de plus de 2 200 € sur uneannée en raison des performan-ces supérieures de croissance parrapport aux taureaux non-inscrits.

10/54

Page 11: 2 ème trimestre 2013

113 BOULEVARD DE STRASBOURG76066 LE HAVRE CEDEX - 02 35 19 17 17

10 JUIN 13Quotidien Prov. avec dim.

OJD : 50074

Surface approx. (cm²) : 318

Page 2/2

b870351859e09e08122145c47b0945c51536611cf17e364SALERS20869956300509/GGF/OTO/2

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

Les éleveurs de Prim'holsteinvont aller en Chine

Au micro, Thierry Chanu dresse le bilan des activités 2012

La fédération Prim'holstein Nor-mandie a tenu son assemblée gé-nérale à Cany-Barville à l'occasionde « L'Elevage en fête ». Au bilandes activités de l'année 2012 : leconcours à Paris a réuni 115 ani-maux. La Normandie qui était re-présentée par dix éleveurs et qua-torze vaches a obtenu de bonnesplaces au palmarès grâce au GaecLeclerc (Manche) et à l'EAPvLFerme d'Autes (Seine-Maritime).Au concours régional qui s'est dé-roulé à Caumont-l'Eventé (Cal-vaod), 99 animaux présentés par38 éleveurs venus de cinq départe-ments normands ont pu concourir.La Seine-Maritime a obtenu le lerlot départemental.Pour la 26e édition du Space,

Prim'holstein Atlantique a renou-velé le challenge France. Quant àla manifestation et au concoursqui se sont déroulés à Cany,Thierry Chanu, président de la fé-dération n'a pas manqué de re-mercier ses administrateurs, l'ani-matrice Julie Petit et lamunicipalité pour avoir permis lebon déroulement de L'Élevage enfête. Cette année, un voyage ex-ceptionnel est prévu en Chine, cemois-ci. Le Space se déroulera enseptembre.Le bureau est composé commesuit : président, Thierry Chanu ;vice-président, Benoît Servain ; té-sorière, Catherine Leviautre ; se-crétaire, Denis Gougis ; membres,Gérard Verhalle et Pierre Vistre.

11/54

Page 12: 2 ème trimestre 2013

2 AVENUE DU PAYS DE CAEN14914 CAEN CEDEX 9 - 02 31 70 88 19

30 MAI 13Hebdomadaire Province

Surface approx. (cm²) : 310N° de page : 5

Page 1/2

SALERS26998456300505/GJD/ACR/3

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

CONCOURS PRIMHOLSTEIN La grande fête de lelevage a bien eu lieu du 23 au 25 mai à Cany-Barville (76). Le topde la génétique régionale Prim'Holstein et Salers était au rendez-vous.

La Manche en Prim'Holstein et l'Orne en Salers

Le pari est relevé. Malgré unemétéo pour le moins capri-

cieuse, l'Elevage en fête, organisepar Pnm'Team 76 et le syndicatdes éleveurs de race salers deNomandie, a atteint ses objectifs.

LOrne en SalersCôté salers, les animaux ont étéjugés à l'attache le vendredimatin, dans une ambiance par-ticulièrement humide. Les deuxjuges, Gabriel Dayral et Stéphane

Valence, à l'Earl Journiac (Orne), Prix de championnat femelle d'âgeau régional Salers.

Gaillard montés du Cantal laveille et accompagnés du prési-dent et du directeur du HerdBook Salers, ont pu apprécier laqualité des animaux normandsprésentés. L'Earl Journiac del'Orne a réussi à rivaliser avecl'excellence des élevages seino-marin. Sa vache, Valence, l'em-porte dans sa section des vachesd'âge, et décroche dans la fouléele prix de championnat femelleadulte.

La Manche domineen Prim'HolsteinEn Prim'Hosltein, le concoursrégional avait de quoi impres-sionner par le niveau des ani-maux présentés. "J'ai rarementeu l'occasion de juger une finalede ce niveau", a assuré le juge,Thomas Saunier, quèlques secon-des avant de désigner la champ-ionne adulte du concours. Unprix de championnat qui s'estjoué d'un cheveu, remporté surle fil par Twinuzelli, au Gaec

12/54

Page 13: 2 ème trimestre 2013

2 AVENUE DU PAYS DE CAEN14914 CAEN CEDEX 9 - 02 31 70 88 19

30 MAI 13Hebdomadaire Province

Surface approx. (cm²) : 310N° de page : 5

Page 2/2

SALERS26998456300505/GJD/ACR/3

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

Grande championne du régional PH : Twinuzelli au Gaec Leclerc(Juilley - 50).

Leclerc (Manche). Cette victoirea tout droit ouvert la voie du prixde la grande championne pourle Gaec Leclerc.L'élevage avait en effet déjà rem-

porté le championnat génisseavec Twinria et le championnatjeune grâce à Twinkia, là encoredevant la SOL de la ferme d'Au-tès avec DSP Exel.

13/54

Page 14: 2 ème trimestre 2013

LE PUY PINCON - TULLE EST19001 TULLE CEDEX - 05 55 21 55 81

24 MAI 13Hebdomadaire Province

Surface approx. (cm²) : 568

Page 1/2

SALERS23078256300509/GST/ACR/3

Eléments de recherche : UPRA SALERS ou UNION POUR LA SELECTION ET LA PROMOTION DE LA RACE SALERS ou GROUPE SALERSEVOLUTION : toutes citations

SYNDICAT SALERS À Saint-Julien aux Bois, le mardi 14 mai2013, s'est tenue l'assemblée générale du syndicat deséleveurs de bovins de la race salers de la Corrèze.

Recapitalisationdu troupeau Salers corrézien

Malgré le beau temps, une belle participation à ('AG.

L 'ouverture faite aux nonadhérents du syndicat aporté ses fruits, car plusd'une cinquantaine de par-

ticipants à l'assemblée généralese sont réunis autour de l'équipedu président Fourtet, une équipequi : «sans elle rien ne pourrait sefaire» dixit Yves Fourtet. A plu-sieurs reprises, le président, lorsde ses remerciements, de cou-tume lors d'une assemblée géné-rale, a mis un point d'honneursur l'importance du travail col-

lectif et de l'entraide, propos entreautres repris respectivement parle nouveau président de l'EDE,Sébastien Soulié et par DanielCouderc, président de la FDSEA,vice-président de la Chambred'agriculture et de surcroit éle-veur de salers, assurant sous cettecasquette aux multiples facettesle soutien des deux structuresqu'il représente au syndicatsalers.Trêve de politesse, une fois passéle «statutaire». Clément Galzin,

Avec une augmentation du nombre de génisses, le troupeau Salerscorrézien se reconstruit.

chargé d'études à la Chambred'agriculture et Christophe Rous-sie, technicien à Bovins crois-sance, ont effectué une analysedes données IFC (IdentificationPérenne Généralisée) et des résul-tats de contrôle de performance.L'observation et les analyses JPGgérée par l'EDE permettent auxéleveurs de comparer leure résul-tats d'une année sur l'autre et parrapport à d'autres élevages ayantdes caractéristiques semblables.Le constat est que les effectifs defemelles salers en Corrèze (rap-port 2011/2012) sont à la baisse,le phénomène de décapitalisa-tion ayant aussi sévi en raceSalers, mais le troupeau Salerscorrézien se reconstitue et con-naît une augmentation de plusde 2,2 % en génisses de un à deuxans. On constate dans le mêmetemps un fléchissement consi-dérable du nombre de femellesdestinées à la boucherie. Ce der-nier revenant à un niveau nor-mal après la forte décapitalisa-tion de la campagne précédente.

Aller de l'avantLa quasi-totalité des éleveursadhérents du «syndicat Salers»

14/54

Page 15: 2 ème trimestre 2013

LE PUY PINCON - TULLE EST19001 TULLE CEDEX - 05 55 21 55 81

24 MAI 13Hebdomadaire Province

Surface approx. (cm²) : 568

Page 2/2

SALERS23078256300509/GST/ACR/3

Eléments de recherche : UPRA SALERS ou UNION POUR LA SELECTION ET LA PROMOTION DE LA RACE SALERS ou GROUPE SALERSEVOLUTION : toutes citations

de la Corrèze adhère à Bovinscroissance ; sur les 35 adhérents(à jour de leurs cotisations) 32sont au contrôle de performan-ces. Preuve de dynamisme et d'in-térêt commun à développer demanière homogène une race,avec une productivité moyennede 98,6 % affaiblie par l'aug-mentation du pourcentage demortalité périnatale, un IVYmoyen troupeau de 379 jours etdes GMQ en constante évolution,le syndicat salers est une loco-motive entraînant les éleveurs àl'amélioration des performancestechniques et de reproduction.L'amélioration des indices dubilan génétique reflète aussi lesefforts de la race. Dans l'attented'une nouvelle génération à venir«prometteuse» comme l'a ditChristophe Roussie, StéphaneGarel du groupe Salers Evolu-tion et Emilie Delbert du Herd-Book Salers ont présente les stan-dards de la race et les différentscomposites du pointage post-sevrage. Ce pointage post-sevragedoit s'effectuer sur les animaux de22 à 36 mois et vient compléterles données d'évaluation géné-tique déjà disponibles. Il consti-tue un double objectif techniqueet génétique dans l'améliorationde la race (choix des génisses derenouvellement, indexation, etc.).La présence de Maurice Demi-chel, président du GDS, et dudocteur-vétérinaire ChristelleRoy, directrice du GDS, a com-plété cette assemblée généraleaccomplie par un exposé sur lesmaladies vectorielles émergen-tes, la maladie de Schmallenberget la Besnoitiose bovine. Se vou-lant rassurant sur la situation

sanitaire du département jugée«relativement bonne», MauriceDemichel a rappelé aux partici-pants qu'il ne fallait pas hésiter àsolliciter le GDS sur les problè-mes sanitaires.

Promotion etdéveloppementAu-delà des aspects techniqueset professionnels, le syndicat, depar ses initiatives de promotionde la race et des produits (viande,fromage), souhaite continuer sesdifférentes actions notammentla participation au festival del'élevage ; d'ailleurs, il réserve unesurprise pour cette année. Pourjoindre l'utile à l'agréable, la pro-position est faite d'organiser unvoyage d'étude sur deux joursalliant visite d'exploitation etdécouverte de nouvelles pratiquesagricoles ou tout du moins unenouvelles philosophie de déve-loppement agricole. Questionphilosophie et développement,même si le syndicat ne se posi-tionne pas sur le déploiement dusans corne en race salers, preuved'ouverture et de réflexion tech-nico-économique, Renaud LeMorvan, l'un des vice-présidents,ne cache pas que «dans une situa-tion où le marché du maigre restefragile, si le sans come est une pistede développement économique,l'économie l'emportera sur la phi-losophie».Une preuve éloquente deréalisme, des fondamentaux enphase avec les enjeux de demain,tout laisse croire que, si de nou-veaux marchés se dessinent, leséleveurs du syndicat salers seronten mesure d'y répondre.

VS-FDSEA19

15/54

Page 16: 2 ème trimestre 2013

99 AVENUE DE LA LIBERATION86035 POITIERS - 05 49 52 33 77

24 MAI 13Hebdomadaire Province

Surface approx. (cm²) : 1501N° de page : 12-13

Page 1/8

SALERS26864156300506/GFP/AHR/3

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

SPECIAL FERMES OUVERTESt> Promotion

Fermes Ouvertes, un succèsqui se confirme d'année en année

L'inauguration officiellede l'opération FermesOuvertes organisée parla FNSEA et les JA 86s'estdéroulée vendredimatin sur l'exploitationde Joël Viaud, éleveurde Salers à Bonnes.

Organisées sur deux journées,les 16 et 17 mai, les « Fermes Ou-vertes » ont encore eu du succèscette année. La FNSEA s'est lan-cée dans l'organisation de cetteopération dès 1990. Au fil du

temps, le système a évolué, maispas l'objectif de cette manifesta-tion, qui est de faire découvrir lemonde agricole aux enfants. Etdepuis 13 ans maintenant, ce sontl'ensemble des écoles de la Viennequi sont conviées à participer.

Pour 2013, 83 classes de 37écoles se sont montrées intéres-sées par Ie concept. Au total, 1900élèves de maternelles et de pri-maires ont visité 46 exploitationsdifférentes, ainsi que deux lycéesagricoles participants (Venours etThuré). Pour la plupart, la carac-

16/54

Page 17: 2 ème trimestre 2013

99 AVENUE DE LA LIBERATION86035 POITIERS - 05 49 52 33 77

24 MAI 13Hebdomadaire Province

Surface approx. (cm²) : 1501N° de page : 12-13

Page 2/8

SALERS26864156300506/GFP/AHR/3

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

Lensemble des partenaires cie l'opération étaient conviés à cette visite inaugurale.

téristique commune est de setrouver en élevage, domaine plusattrayant que celui des grandescultures pour les enfants. Lesagriculteurs présentent rapide-ment leur exploitation, puis une

visite est organisée. L'occasion devoir toutes les étapes de la pro-duction, le matériel utilisé, etpour les enfants de poser desquestions au propriétaire deslieux.

Cette année, en partenariatavec le Gnis, Groupement Natio-nal Interprofessionnel des Se-mences et plants, chaque écoleest repartie avec un kit contenantdes plaquettes d'informations et

des échantillons de diverses cé-réales. De cette façon, les« Fermes Ouvertes » s'inscriventdans la durée, puisque les écolesvont pouvoir à leur retour réaliserdes ateliers pédagogiques, et ef-fectuer des plantations. De plus,sur certaines exploitations, lesélèves ont pu réaliser leurs pro-pres senlis, qu'ils ont remportéchez eux.

Pour Denis Bergeron, prési-dent de la FNSEA 86, « il s'agitd'un moment importantd'échanges, pour faire connaître lavie d'une exploitation au quoti-dien. On peut être dans le concret,couper court à certains préjugésauprès des enfants. Et le réseaud'agriculteurs participant est tou-jours heureux et motivé par ce typed'opérations ». Xavier Moinier,conseiller général, relie lesFermes Ouvertes à l'actualité:« c'est un travail de sensibilisationdes enfants qui est fait. Us peuventvoir les tâches concrètes qu'il y aderrière le produit que l'on peuttrouver dans nos supermarchés etqu'ils consomment ».

17/54

Page 18: 2 ème trimestre 2013

99 AVENUE DE LA LIBERATION86035 POITIERS - 05 49 52 33 77

24 MAI 13Hebdomadaire Province

Surface approx. (cm²) : 1501N° de page : 12-13

Page 3/8

SALERS26864156300506/GFP/AHR/3

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

^Portrait de l'EARL de la SalersC'est Joël Viaud, l'un des

deux associés de l'EARL de laSalers, qui a accueilli l'inaugu-ration des Fermes Ouvertes2013. Il a reçu deux classes deCM! et CM2 de l'école élémen-taire Jean Mermoz de Poitiers.Des élèves qui se sont montrestrès intéressés et ont multipliéles questions tout au long de lavisite, l'éleveur se faisant unplaisir d'y répondre.

Après avoir démarré dansl'élevage au début des années1980, Joël Viaud rachète lex-ploitation située au lieu-dit LaCotterie, à Bonnes, en 1986. Audépart, il commence avec descharolaises. Mais au fur et àmesure, il réfléchit à une évo-lution de son exploitation. L'op-portunité se présente avec latempête de 2000 : « J'ai eu niastabulation arrachée par lesvents. Grâce aux indemnités desassurances, j'ai eu l'occasion dechanger de troupeau et dépasseren race Salers, en bovin viande »,explique Joël Viaud. La transi-tion se fait en une seule année.« Le grand avantage des Salers,c'est leur vêlage facile, ce qui était

justement le gros point noir avecles charolaises chez moi », dé-taille l'éleveur. La Salers est eneffet très maternelle, et l'éleveurn'a pas besoin d'intervenir surle vêlage. Elle est aussi moinsdifficile pour l'alimentation.Enfin, dernière motivation del'éleveur, « j'ai voulu me démar-quer, avec une race qui est sur-tout élevée en Auvergne ».

Aujourd'hui, le Gaec de la Sa-lers, c'est un troupeau de 115vaches. Lexploitation s'étendsur 150 hectares, dont 80 deprairies. Le reste se partage en-

tre d'un côté le blé et l'orge, etde l'autre le maîs et le sorghoensilage. Cela permet une auto-nomie alimentaire d'environ90 %. Depuis un an, Joël Viauda été rejoint par l'un de ses fils,Édouard. Quant au deuxièmefils, Georges, son installationest prévue pour le 30 avril 2014,au départ en retraite de sonpère. Pour valoriser leurs pro-duits, les exploitants se sont lan-cés depuis plusieurs annéesdans la vente directe. Environ50 % de la viande est écouléeselon ce circuit, en label rouge.

18/54

Page 19: 2 ème trimestre 2013

99 AVENUE DE LA LIBERATION86035 POITIERS - 05 49 52 33 77

24 MAI 13Hebdomadaire Province

Surface approx. (cm²) : 1501N° de page : 12-13

Page 4/8

SALERS26864156300506/GFP/AHR/3

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

LES EffiMfS OUVERTFSLes Partenaires de l'opération

« Fermes Ouvertes » 2013

X A \BERN

3 i if» *

1 E RARD

BANQUE ET ASSURANCES

I/?'

ADIV

9.i

IcnneRur

Panne Poitou Chare

''Pages réalisées par Sylvain Desgroppes.[Photos : Sylvain Desgroppes, FNSEA 86, JA 86.

Conseil!Général]Vienne

tteërKurè Végétal

E L E V A G F SALER8

19/54

Page 20: 2 ème trimestre 2013

99 AVENUE DE LA LIBERATION86035 POITIERS - 05 49 52 33 77

24 MAI 13Hebdomadaire Province

Surface approx. (cm²) : 1501N° de page : 12-13

Page 5/8

SALERS26864156300506/GFP/AHR/3

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

^ En images

Visite ludique au Gaec du Chêne le RoiLe jeudi 16 au matin,l'une des premièresfermes à ouvrir sesportes était le Gaec duChêne le Roi, àChâteau-Garnier. Deuxclasses de maternellesont visité cet élevage.

En cette fraîche matinée deprintemps, l'effervescence règnesur l'exploitation de Jean-MarcRessegand et de son frère, instal-lés depuis 1997 à Château-Gar-nier. Le Gaec du Chêne le Roi ac-cueille deux classes de moyenneet grande section de l'école ma-ternelle d'Iteuil. 45 élèves en toutvont visiter cet élevage caprin de350 chèvres.

Il s'agit déjà de la troisième gé-nération aux commandes de l'ex-ploitation depuis les années 1950.Il faut dire que l'on parle là duplus ancien élevage inscrit aucontrôle laitier caprin. En plus dela partie élevage, le Gaec possède215 hectares de terres, dont 70sont consacrés aux chèvres, per-

Les animaux ont toujours du succès auprès des enfants, surtoutles chèvres, qui aiment la compagnie.

mettant d'atteindre quasimentl'autonomie alimentaire. En effet,entre la production de céréales,la luzerne, le lupin, le séchoir àfoin, la fabrication sur place detourteaux de colza, l'exploitationa de multiples ressources.

Quant aux enfants, Jean-MarcRessegand espère « qu'ils pour-

ront garder quèlques souvenirs decette visite pour plus tard. Au-jourd'hui, la campagne et sonagriculture sont moins connues,moins connectées à l'actualité dela vie des gens que cela ne l'étaitavant. Toutes les initiatives sontbonnes pour remédier à ce pro-blème ».

20/54

Page 21: 2 ème trimestre 2013

99 AVENUE DE LA LIBERATION86035 POITIERS - 05 49 52 33 77

24 MAI 13Hebdomadaire Province

Surface approx. (cm²) : 1501N° de page : 12-13

Page 6/8

SALERS26864156300506/GFP/AHR/3

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

Apprendre en s'amusantTout au long de sa visite,

Jean-Marc Ressegand avaitprévu plusieurs activités lu-diques, pour alléger les explica-tions. Ainsi, après la présenta-tion de son exploitation, lavisite des chevreaux, et une dé-monstration de la fabricationdu tourteau, chacun a pu mon-ter sur un tracteur. Puis aprèsquèlques explications sur le sys-

tème d'alimentation des chè-vres, et sur les raisons et lefonctionnement d'une traite, lesélèves ont pu faire « un tour demanège » sur la machine. Après

un dernier effort de concentra-tion autour du tank à lait, la vi-site était terminée. Pendant quel'autre moitié des élèves em-pruntait à son tour le mêmeparcours, les premiers ont suiviun atelier semis. Chacun estrentré chez lui avec un godetoù il a planté deux graines decérales de son choix.

21/54

Page 22: 2 ème trimestre 2013

99 AVENUE DE LA LIBERATION86035 POITIERS - 05 49 52 33 77

24 MAI 13Hebdomadaire Province

Surface approx. (cm²) : 1501N° de page : 12-13

Page 7/8

SALERS26864156300506/GFP/AHR/3

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

Ils ont fait leur entrée aux Fermes OuvertesLaurent Girault est viticulteur

au Domaine de la Roussille, àNeuville-de-Poitou. Installe de-puis 19 ans, il cultive avec safemme, 20 ha de vignes, dont ilstirent la majeure partie de leursrevenus (le reste venant de l'ex-ploitation de céréales). Pour lapremière fois, ils participaient àl'opération Fermes Ouvertes.C'était aussi la première annéeque la viticulture y était représen-tée. Laurent Girault dresse unconstat marquant de cette visite :« avant, sur une commune commeMarigny Brizay d'où viennent les21 CEI, il y avait toujours beau-coup de jeunes issus de milieuxagricoles. Là, aucun n'était fils oufille d'agriculteurs ». Ainsi, l'un dessujets de la visite a été une ques-

Le viticulteur Laurent Girault.

lion simple : Qu'est-ce qu'un agri-culteur? « On n'est pas resté surça non plus. Les enfants se sontmontres très intéressés par la cul-ture des vignes, les cuves, la miseen bouteille, etc ».

Autre visite, autre culture. Sté-

phanie Meillaud s'est installée finjanvier avec son mari (installe de-puis janvier 2011), en ovins et cé-réales. Ces jeunes agriculteurssont particulièrement attentifs àce genre d'opérations : « C'est unetrès bonne démarche d'ouverture.On n'entend pas assez, parler del'agriculture dans de bons termes.Et là, on s'adresse à des jeunes, ce

Sltjpi lame ivieniaua, ae ide l'Espérance.

CM ll U

qui est encore plus intéressant ».L'école primaire d'Adriers s'étaitdéplacée avec 38 élèves allant dela petite section au CEI. « Pourles plus jeunes, l'intérêt était de voiret de toucher les animaux. Mais lesplus grands se sont montres trèsattentifs aussi aux questions del'alimentation, de la santé » ex-plique l'agricultrice.

Au total, les Fermes Ouvertesont intégré six nouvelles exploi-tations pour cette édition 2013.Les quatre autres sont celles deChristelle Monsallut (Cissé, cé-,réaies), Etienne Boyer (Cernay,caprin et céréales), Jean-Luc Bar-don (Romagne, bovin viande, ca-nard gars et céréales), et Sté-phane Cools (Cherves, caprin,céréales).

22/54

Page 23: 2 ème trimestre 2013

99 AVENUE DE LA LIBERATION86035 POITIERS - 05 49 52 33 77

24 MAI 13Hebdomadaire Province

Surface approx. (cm²) : 1501N° de page : 12-13

Page 8/8

SALERS26864156300506/GFP/AHR/3

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations23/54

Page 24: 2 ème trimestre 2013

ZONE INDUSTRIELLE N°316001 ANGOULEME CEDEX - 05 45 94 16 00

28 MAI 13Quotidien Prov. avec dim.

OJD : 34276

Surface approx. (cm²) : 212

Page 1/1

f77a254f5590b60622e24784a40fb51c17348b813129398SALERS26228346300507/MTH/ARN/2

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

I RUELLE

La salars, une explosion de goûtLe restaurant scolaire de Puyguillen, à la recherche de nouvellessaveurs, a mis au menu de la salers. Les élèves ont plébiscite le repas.

C'est maintenant devenu unehabitude. Le restaurant ducomplexe scolaire de Puy-

guillen, à Ruelle, en instaurant lesrepas à thème, ne cesse de cher-cher tous les moyens pour donnerdu relief et de la saveur aux repasservis aux élèves.«Us mangent tous les jours dansles mêmes locaux. Les repas àthème offrent un moment de dé-tente et de plaisir et coupent avecle quotidien», explique FabienneDumas, attachée à la gestion durestaurant scolaire.Dernièrement, c'est la race bovine

salers qui a été mise au menu. «Jene connaissais pas cette race encuisine et c'est un plaisir de tra-vailler sa viande.» FabriceChojnacki, le cuisinier, est à sonaffaire. Il a composé le menu endeux parties: grillades avec les en-trecôtes et bourguignon «dans lecollier et le jarret». Les collégienssont unanimes: jamais ils n'ontmangé une viande aussi goûteuse.Pour les producteurs, EmmanuelMary et Marie-Claude Robin,présenter cette race auprès d'unjeune public est une aubaine dansun département tout acquis à la

La ligne de dégustation pour le lait et les fromages a été très sollicitée. Photo CL

limousine. «Nous sommes certai-nement les seuls en Charente àproduire de la viande bio avec larace salers. Il est impératif de sefaire connaître. D'autant quecette race à la fois rustique et trèsgoûteuse mérite mieux que derester confidentielle.»

«Lutter contreles a priori»

Pour l'instant, la viande produiteest uniquement vendue aux parti-culiers, par lots assortis de 8 kg ou12 kg. Il est vrai qu'avec 50 mèreset une vingtaine de veaux, ils nepeuvent proposer à la ventequ'une bête par mois.Ce jour-là, ils proposent égale-ment à la dégustation du fromageissue du lait de leur vache, autredébouché bio qu'ils ne manquentpas d'exploiter.Pour être complet dans le thèmedu jour, les responsables de la res-tauration, avec l'accord de la prin-cipale Nicole Lavaud, ont fait venirune productrice de fromage dechèvres. «Là, c'est pour lutter con-tre les a priori. Les adolescents, quin 'aiment pas en général le fromagede chèvre, ont apprécié. Y comprisle lait de chèvre qui est très riche,savoureux et se digère très bien.»Valérie Raffier, la productrice, n'enfinit pas de faire goûter.

Jean LASAIRES

24/54

Page 25: 2 ème trimestre 2013

28 RUE MOREL LADEUIL63000 CLERMONT FERRAND - 04 73 17 17 17

27 MAI 13Quotidien Prov. avec dim.

OJD : 178584

Surface approx. (cm²) : 658

Page 1/3

f97ef5c55720640c220d4334c707d5d81774997801123a6SALERS22149246300524/FCC/MCF/2

Eléments de recherche : UPRA SALERS ou UNION POUR LA SELECTION ET LA PROMOTION DE LA RACE SALERS ou GROUPE SALERSEVOLUTION : toutes citations

Cantal » L'actuAGRICULTURE • Le président du herd-book salers et du groupe salers évolution évoque les orientations

Le croisement, un frein pour la race

25/54

Page 26: 2 ème trimestre 2013

28 RUE MOREL LADEUIL63000 CLERMONT FERRAND - 04 73 17 17 17

27 MAI 13Quotidien Prov. avec dim.

OJD : 178584

Surface approx. (cm²) : 658

Page 2/3

f97ef5c55720640c220d4334c707d5d81774997801123a6SALERS22149246300524/FCC/MCF/2

Eléments de recherche : UPRA SALERS ou UNION POUR LA SELECTION ET LA PROMOTION DE LA RACE SALERS ou GROUPE SALERSEVOLUTION : toutes citations

A la veille des assembléesgénérales du herd-booksalers et du groupe salersévolution qui auront lieumercredi, à la stationd'évolution deSaint-Bonnet-de-Salers,Lionel Duffayet expliqueles orientations de la race.

Chemcha Rabhi

A vec HO mères inscritesau herd-book, LionelDuffayet est un éleveurtotalement passionné

par la salers. Installe en Gaecavec son épouse à Saint-Cernin,l'éleveur préside les instancesde la race depuis deux ans.

• Quelle est la différence entre leCroupe salers évolution fCSE) et leherd-book salers, dont les assem-blées générales ont lieu mercredi ?Le GSB chapeaute tous les orga-nismes qui vivent de la race oul'utilisent. Dans ces organismes,on retrouve des coopératives, laChambre d'agriculture, desélus... Le GSB est en quelquesorte le parlement de la race. Leherd-book salers, qui compteplus de 400 adhérents, est unmembre du GSB. Il est mission-né par le GSB pour tenir le livregénéalogique de la race et gérerl'« élite » des animaux qui y sontinscrits.

• Vous présidez les deux structu-res, pourquoi ne pas avoir uneseule et même organisation ?La race salers en France, c'est250.000 animaux. Seulement25.000 sont inscrits au herd-book, soit 10 % de l'effectif. LeGSB touche ces éleveurs qui nesont pas intéressés par le travailgénétique, mais qui sont desutilisateurs de la race...

• Quelles sont les missions ? Lesmissions du GSB, c'est de pro-mouvoir la race, de l'aider àévoluer, à s'adapter à la deman-de du consommateur, à la con-joncture. Aujourd'hui, produiredu volume n'est plus d'actualité.On veut produire bon, propre etavoir un produit adapté à unerégion, qui sert aussi bien à labiodiversité qu'à nourrir de lapopulation. C'est là où l'on re-trouve nos races de montagne,telle que la salers, qui parais-saient en retard il y a 15 ansmais qui aujourd'hui sont trèsmodernes. Le GSB fixe les gran-des lignes de conduite et leherd-book doit les appliquer.

• Quelles sont ces lignes ? Desétudes sont menées notammentpar linra pour améliorer la faci-lité de traite pour conserver lerameau laitier. Nous avons desétudes sur le broutard salerspour l'adapter à des filières. Dutemps où la salers était une va-che traite et fromagère, le brou-tard était un plus pour l'éleveur.Aujourd'hui, c'est un des pre-miers revenus. Nous avonsmené un travail avec la Cham-bre d'agriculture, Bovins crois-sance, Altitude, pour produiredu broutard rajeuni (très jeunebovin).

• Ie bilan de la race ? Sur unpoint technique, on a un effectiftotal national de 2.000 vachesmères de plus (qui ont fait unveau en 2012 par rapport à2011). D'aucuns pourraient s'ensatisfaire car on est en positif,mais on peut encore s'amélio-rer. Il reste du travail. Notre racea des atouts à mettre en avant.

• Quelles sont les difficultés aux-quelles vous êtes confrontées ? Ona beau dire que la viande sevend plus cher, les intrants sont

tellement coûteux que le revenudes éleveurs ne s'est pas amé-lioré ou peu. Une des difficultésest d'amener les gens à plusd'autonomie sur les exploita-tions. Il faut bien leur expliquerque la génétique peut les aiderà limiter les intrants Un animalà bon potentiel génétique vaprendre plus de poids et plusrapidement. Une autre difficul-té, pour moi aujourd'hui en tantque président de la race, c'est letaux de croisement. C'est unfrein au développement de larace. Nous avons de la demandesur des animaux de reproduc-t ion (génisses et vaches),qu'aujourd'hui nous ne pou-vons pas satisfaire.

Trois points à développer

• Quel sera votre message aux ad-hérents ? Nous avons des outilsà disposition pour pallier cemanque d'animaux. Il faut ré-duire un peu le taux de croise-ment, ce qui nous permettraitde faire naître plus de femellesen race pure. On arriverait alorsà fournir des marchés de repro-duction qui risquent de nouséchapper. Il faut aussi valoriserle broutard. Le responsableachats de la SAV Jean-Rozéviendra présenter le nouveaudébouché mis en place autourdu broutard salers qui va appor-ter une plus-value. Si les éle-veurs gagnent un plus sur lepur, ils freineront peut-être surle croisement. Autre chose demoderne, l'utilisation en insé-mination de semences sexées.On peut produire des femellesqui al imenteront pour lesmeilleures un marché de la re-production et pour les autres unmarché de la viande. Ce sontdes atouts qui peuvent faireévoluer la race.

26/54

Page 27: 2 ème trimestre 2013

28 RUE MOREL LADEUIL63000 CLERMONT FERRAND - 04 73 17 17 17

27 MAI 13Quotidien Prov. avec dim.

OJD : 178584

Surface approx. (cm²) : 658

Page 3/3

f97ef5c55720640c220d4334c707d5d81774997801123a6SALERS22149246300524/FCC/MCF/2

Eléments de recherche : UPRA SALERS ou UNION POUR LA SELECTION ET LA PROMOTION DE LA RACE SALERS ou GROUPE SALERSEVOLUTION : toutes citations

• Quèlques évolutions au herd-book« Le herd-book est géré par des éleveurs du berceau de la race,qui sont du Cantal ou des départements limitrophes. Or, larace est étendue sur tout le territoire français. Donc nousavons besoin de l'avis des utilisateurs des autres régions. De cefait, le conseil d'administration va être refondu pour donner laparole à ces éleveurs de l'extérieur », précise Lionel Duffayet.Ce point sera à l'ordre du jour de l'assemblée générale duherd-book.Autre évolution : « le pointage post-sevrage », est un nouveauservice qui sera mis en place début 2014. « Le pointage se feraentre leurs deux ans et demi et trois ans, avant le premiervêlage. L'intérêt, c'est d'apporter une aide pour les éleveurs surle tri des animaux. Ce qui permettra de remonter des notes etdes données sur la base herd-book pour améliorer l'indexationdes parents de ces animaux. Au lieu d'effectuer les pointagesherd-book à l'âge de quatre ans, on les fera à deux ans et demi.Cela va aller plus vite au niveau de la sélection, au niveau del'indexation de ces animaux. Nous aurons des données techni-ques encore plus fiables. »

BROUTARD. « Le pointage post-sevrage », nouveau service en place début 2014, permettra d'obtenir desréférences encore plus précises sur la génétique de l'animal. PHOTO THIERRY MARSILHAC

27/54

Page 28: 2 ème trimestre 2013

28 RUE MOREL LADEUIL63000 CLERMONT FERRAND - 04 73 17 17 17

25 MAI 13Quotidien Prov. avec dim.

OJD : 178584

Surface approx. (cm²) : 412

Page 1/1

0c7455cf5f90810372364884b10c959611e4635de1b7318SALERS28511246300509/XSB/ALA/2

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

ALLANCHE • L'estive, fêtée aujourd'hui et demain, est un véritable « poumon » pour l'agriculture cantalienne

Un régime spécial pour les salersLe défilé des troupeauxdans le village d'Allanche,clou de la Fête de l'estive,est le témoignage d'unepratique bien réelle :quand les salers viennentchercher l'herbe riche deshauts pâturages.

Olivier Rezel

C ertaines en seront a leurdixieme défile loujoursavec la iiieme tenue cetterobe acajou si caractéris-

tique Les salers de Patrick Ma-lacan connaissent la tete deI estive sur le bout des sabotsLes plus anciennes guident lesnonces durant I intimidantetia\crscc du bourg d'Allancheau milieu dc la foule

« Les gens sortaientdes maisons pourles voir passer »

Avec une vingtième paiticipalion au compteur, aujourd hutI éleveur dc Vezc cst un dcs fidoies dc la manifestation « Jcpaiticipc a la fête avant toutpour defendre la race salers, re-connaît Patrick Malacan Et puisça fait vivre le pays »

Maîs sous ses airs folklonques,la tiaversee du village par les

VEZE. A plus de 1.000 mètres d'altitude, les vaches de Patrick Malacan ont au menu une herbe « courte et épaisse >

troupeaux est Le temoignaged'une pratique bien réelle « Latranshumance est un veritablebesoin pour l'agriculture canta-lienne, explique Philippe Dei-ber, president de l'associationorganisatrice Lile permet deconserver l'herbe des prairiespour faire du foin, qui servira a

nourrir les betes en hiver Pen-dant ce temps, les salers se ga-vent de I heibe iiche des esti-vcs »

Patrick Malacan a connu, en-fant cette transhumance lors-qu'elle s'effectuait encore apied « A la fin des annees 60,les betes arrivaient par wagon a

la gare dAllanche se souvient -il Beaucoup arrivaient de la re-gion d'Aurillac Les éleveursmontaient jusqu'aux estuesavec les vaches, les veaux, etmême parfois quèlques co-chons Les gens sortaient desmaisons pour les voir passerPour eux, ça voulait dire la fin

de I hiver ll v avait comme undir de lête »

Depuis les routes carrosséesont remplace les chemins et letiansport des vaches se fait parcamions jusqu'aux hauts patu-lages

Les camions ontremplacé les trains

Les temps ont change, maîspas l'attachement du Gaec Malacan pour son cheptel de racepure salers qui a la chanced'avoii poui alimentation quoti-dienne I hcibc « comte ctépaisse » de ses pres situes aplus de I DOO metres d'altitudeUn regime alimentaire de quali-te qui pcimct notamment a Patrick Malacan, sa femme Béatrice, et leur associe, Michel VanSimmertier de présenter debeaux spécimens lors des con-cours agricoles

Ccitams seront donc du dchlc,cet apres midi, a AllancheSoixante de ses vaches et autantde veaux prendront le depart deMaillargues a 15 heures « C esttoujours impiessionnant »,avoue I cicv cui dc Vczc, qui sesouvient de sa « premiere fois »« ll y avait un peu de stress avoir tout ce monde Maintenant,ça va » Patrick Malacan saitqu'il pourra compter sul ses va-ches les plus cxpeiimcntccs »

28/54

Page 29: 2 ème trimestre 2013

28 RUE MOREL LADEUIL63000 CLERMONT FERRAND - 04 73 17 17 17

21 MAI 13Quotidien Prov. avec dim.

OJD : 178584

Surface approx. (cm²) : 107

Page 1/1

4b77a57f53c01e0392c24174bc02252e1d840811b100390SALERS29438536300508/FCC/ATF/2

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

SAINT-JULIEN-AUX-BOIS

Le Syndicat des éleveurs de la racesalars a tenu son assemblée

L'assemblée générale duSyndicat des éleveurs de larace salers de la Corrèzes'est tenue le mardi 14mai, à Saint-Julien-aux-Bois, sous la présidencede Yves Fourtet. Etaientprésents Daniel Couderc,président de la FDSEA etv i c e - p r é s i d e n t de laChambre d'agriculture dela Corrèze ; Sébastien Sou-lié, président de l'Etablis-sement de l'Elevage de laCorrèze, Maurice Demi-chel, président du groupe-ment corrézien de défensesanitaire, et Stéphane Pau,représentant le groupe Sa-lers Evolution.

Le syndicat compte 35adhérents ayant pour ob-jectif de promouvoir larace Salers. Les éleveursparticipent aux différentsconcours et manifesta-tions (comices cantonauxet d'arrondissement, pré-sentations au Festival del'Elevage de Brive) et con-cours nationaux (NationalSalers, Sommet de l'Eleva-ge et Salon de l'Agricultu-re). Cette promotion de larace passe par l'améliora-tion génétique. Pour cela,le Conseil général attribue

au Syndicat salers uneaide financière (5.000 € en2012) permettant de sub-ventionner les adhérentsqui mettent certaines ac-tions en pratique dansleurs élevages comme l'in-sémination en race pure,l'adhésion à Bovins crois-sance et au Herd-Book Sa-lers ou l'installation desjeunes en race Salers.

En fin de matinée, legroupe Salers Evolution aprésente aux éleveurs leprojet de pointage post-sevrage puis le DocteurChristelle Roy, directricedu GCDS, a exposé l'étatdes connaissances sur lesmaladies vectoriellesémergentes, particulière-ment le virus de Schmal-lenberg et la Besnoitiosebovine. Le syndicat a clô-ture cette journée par lavisite des exploitations deMichel Cane, à Reyt, etJean-Pierre Cane, à Vidal,éleveurs à Saint-Julien,deux exploitations quimaîtrisent parfaitementleur troupeau Salers, grâceà un travail long et métho-dique sur la génétique etla conduite de la repro-duction. •

29/54

Page 30: 2 ème trimestre 2013

28 RUE MOREL LADEUIL63000 CLERMONT FERRAND - 04 73 17 17 17

16 MAI 13Quotidien Prov. avec dim.

OJD : 178584

Surface approx. (cm²) : 153

Page 1/1

747d551357809f0002d44f546f01b5eb12a3096241f43c6SALERS23223136300524/XVR/MAG/2

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

L'USS rugby refait tourner la brocheSamedi, Guy Gensonnie

quittera Chalvignac, situéprès de Mauriac dans leCantal, pour Souillac. Leprésident de l'USS rugby,Christian Villard et l'équi-pe de bénévoles qui l'en-toure ont décidé de recon-duire le barbecue géant dunuméro I de la brocheGenso.

Match de rugbyet grandes tabléesL'an dernier le succès de

la première édition fut telqu'ils l'ont rappelé, histoi-re de réunir une nouvellefois au palais des congrès,à partir de 19 heures, descentaines de convivespour le déguster. La plu-part d'entre eux serontsans doute arrivés avantl 'heure, le match de la

Coupe d'Europe de rugbyClermont-Ferrand-Toulonétant retransmis sur écrangéant à 18 heures.

Eleveur de vaches derace salers, Guy Genson-nie est spécialisé dans lacuisson d'animaux entiers,

produits de son élevage. Ildétient le record du mon-de de cuisson du plus grosboeuf : 698 kilogrammescuits en 23 heures pour1.300 personnes. Il a aussidéjà préparé des sangliers,des bisons, des cerfs mais

aussi des autruches, desrequins et des thons ! •

Inscriptions. Pour participer au

boeuf a la broche de l'USS rugby, il

suffit de reserver au Trinquet, a la

maison de la presse ou au Centre

Leclerc

30/54

Page 31: 2 ème trimestre 2013

28 RUE MOREL LADEUIL63000 CLERMONT FERRAND - 04 73 17 17 17

08 MAI 13Quotidien Prov. avec dim.

OJD : 178584

Surface approx. (cm²) : 422

Page 1/2

157b95d15790c70ea21a4a348804a5fa1802e886d110360SALERS26589326300505/XVP/OTO/2

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

Cantal * ['actuAGROALIMENTAIRE • Des éleveurs locaux aux Bistrots du boucher en passant par la Maison Joffrois de Pierrefort

La filière met les bouchées doubles

31/54

Page 32: 2 ème trimestre 2013

28 RUE MOREL LADEUIL63000 CLERMONT FERRAND - 04 73 17 17 17

08 MAI 13Quotidien Prov. avec dim.

OJD : 178584

Surface approx. (cm²) : 422

Page 2/2

157b95d15790c70ea21a4a348804a5fa1802e886d110360SALERS26589326300505/XVP/OTO/2

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

Une filière courte s'estcréée il y a plus d'un an.Des éleveurs d'Elveaproduisent et engraissentdes vaches abattues etdécoupées par l'atelierJoffrois pour êtrecommercialisées par lesBistrots du boucher. « Unetriplette » qui met lesbouchées doubles et passeà la vitesse supérieure.

Chemcha Rabhi

F in 2012, le partenariatcommercial entre les éle-veurs d'Elvea 15-63-43, laMaison Joffrois (bouche-

rie-charcuterie) et les Bistrotsdu boucher (restaurants) pre-nait la forme d'une société (lirenotre édition du 26 novembre2012). Les Viandes du père Jof-frois, dont le siège social est àPierrefort, s'apprête aujourd'huià franchir une nouvelle étapedans son développement.

Gagnant-gagnantL'enseigne de restauration na-

tionale prévoit d'ouvrir cinqétablissements cette année,dont un à Aurillac. Pour les ap-provisionner en viande, l'atelierde découpe de Joffrois à Pierre-fort va donc augmenter la ca-dence. « Au rythme de nosouvertures et pour nourr i rnos 1,5 million de clients, nousallons passer à 40 vaches par se-maine au lieu des 20 actuellespour 15 établissements. Noussouhaitons ouvrir une cinquan-taine de Bistrots d'ici quatre-cinq ans, il nous faudra doncmultiplier par 3 à 4 ce nombrede bêtes », annonce Alain Ca-

zac, président-directeur généraldu groupe Tradiplus-Bistrots duboucher.

Si ce dernier est venu féliciterpersonnellement le travail deséleveurs d'Elvea, fournisseursdes animaux, c'est qu'il mesurece qu'il leur doit. « Tous les res-tos qui sont, depuis plus dedouze mois, en approvisionne-ment Joffrois, et qui ont le titrede maître-restaurateur attribuépar la préfecture, ont une crois-sance à deux chiffres », se frotteles mains le directeur national.D'autant plus qu'en proposant« une viande 100 % française »,son coût d'approvisionnement abaissé de 2 € par kilo.

La réussite de la démarchedoit beaucoup à Yves Joffrois,qui en est à l'origine. « La filièrecourte a toujours été dans nosgènes et pouvoir travailler loca-lement était important. »

Pour offrir du plaisir dans l'as-siette, le boucher pierrefortais amené en amont un travail mi-nutieux, avec l'aide de chefscuisiniers des Bistrots, pour as-surer des débouchés à chaquemorceau : de l'avant « qui repré-sente 45 % de la bête », à l'arriè-re « où se trouve le globe (cuis-se) qui permet de sortir de bonsbiftecks, de bonnes pièces debceuf », en passant par l'aloyau« qui donne le filet, le faux-filetet l'entrecôte ».

Si le travail de découpe artisa-nale et le savoir-faire réputéd'Yves Joffrois apportent uneplus-value, le succès de la filièredoit beaucoup à la qualité de laviande. « Nous travaillons avecdes génisses ou des jeunes va-ches », détaille-t-il. Des bêtes deraces à viande, principalement

des salers à 50 %, le reste se ré-partissant entre des limousines,des charolaises, des aubrac...

Le rôle du producteur, premiermaillon de cette filière, est dé-terminant pour obtenir uneviande d'excellence. Ces éle-veurs cantaliens appartiennentà l'association Elvea, qui plani-fie la production de manière àgarantir un approvisionnementrégulier.« Des débouchéspour tousles morceaux »Ils ont accepté de jouer la car-

te de la finition des animaux.« Et plus l'engraissement estlong, meilleure est la viande. Ilnous faut un produit minimumen poids carcasse de 350 kg,donc en vif, l'animal pèse ledouble », indique Yves Joffrois.

Tout en leur garantissant undébouché, cette démarche leuroffre une plus-value de 15 centi-mes le kilo carcasse. « II fautque cela soit équitable pour lestrois parties », plaide Alain Ca-zac, qui souligne l'exemplaritéde cette filière.

Après avoir fait un état deslieux de la consommation deviande favorable à ce type dedémarche, il a donc encouragéles éleveurs à poursuivre danscette voie de la qualité, « unestratégie d'avenir ». •

SOCIÉTÉ

Composition. Basée à Pierrefort,les Viandes du père Joffrois estune société en SARL dotée d'uncapital de 400.000 €. Elvea endétient 4 %, les Bistrots 20 % etle reste est à la Maison Joffrois.

32/54

Page 33: 2 ème trimestre 2013

B P 33915003 AURILLAC - 04 71 45 56 40

20 AVRIL 13biHebdomadaire

Surface approx. (cm²) : 1018N° de page : 1

Page 1/4

SALERS22216906300504/GJD/ACR/2

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

Nouveaux débouchés

Enfin une filière françaisepour la voie mâle en salers purs

Le président delaSVAJean-

4 Rozé, numéro 2* français de

l'abattage bovin,a signé jeudi un

m premier contrat^ avec un éleveur

cantalien,scellant ainsi lanaissance d'unenouvelle filièrepour lesbroutards salerspurs.

33/54

Page 34: 2 ème trimestre 2013

B P 33915003 AURILLAC - 04 71 45 56 40

20 AVRIL 13biHebdomadaire

Surface approx. (cm²) : 1018N° de page : 1

Page 2/4

SALERS22216906300504/GJD/ACR/2

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

B OVINS VIANDE Le président de la SVA Jean-Rozé est venu jeudi signer le premier contrat avec unéleveur de salers formalisant ainsi le lancement d'une filière de valorisation de mâles purs alourdis.

Un contrat ferme de la SVA-Jean-Rozépour valoriser les broutards salers

Jean-François Verdier a accueilli sur son exploitation le patron de SVA.

34/54

Page 35: 2 ème trimestre 2013

B P 33915003 AURILLAC - 04 71 45 56 40

20 AVRIL 13biHebdomadaire

Surface approx. (cm²) : 1018N° de page : 1

Page 3/4

SALERS22216906300504/GJD/ACR/2

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

I l y a trois mois ce n'était qu'unprojet dont beaucoup doutaientcle la pertinence ; il y a quèlquessemaines, ce n'était encore qu'un

test sur une cinquantaine de brou-tards salers alourdis ; ce jeudi 18 avrill'aventure a pris une autre dimen-sion, celle d'un engagement ferme etdurable de la société SVA-Jean Rozé,filiale du groupe Intermarché par lavoix de son président DominiqueLanglois venu formaliser dans le Can-tal le lancement d'une véritable filièrequi pourrait d'ici un an concerner2 000 à 3 000 mâles salers purs."4 000 ? Ça ne nous fait pas peur", amême affirmé Fabien Cornen, direc-teur des achats vifs de SVA égalementprésent et interrogé par des éleveursréunis sur l'exploitation de Jean-François Verdier à Raulhac, signa-taire du tout premier contrat avecSVA et dont onze broutards vont fairepartie début mai d'un nouveau convoià destination de l'abattoir de laSociété vitréenne d'abattage.

"Si je m'engage,c'est pour réussir""Ce qu'on signe aujourd'hui, je suisconvaincu que ça fera école et que çafera des envieux", a déclaré Domi-nique Langlois qui, le matin, aéchange avec le président et les ser-vices de la Chambre d'agriculture surun accompagnement technique deséleveurs qui s'engageront dans cettefilière avant de s'exprimer devant leconseil d'administration de laFDSEA. "Nous sommes aujourd'huià un tournant, soit on ne fait rien etc'est le scénario de la viande ovine,complètement dépendante desimportations, soit on est convaincuqu'il y a des choses à faire et nous lesommes. Bien évidemment, il n'estpas question de dire que l'export enItalie c'est fini, mais de construireune filière pérenne et structurée. Jen'engage pas une démarche commecelle là si ce n'est pas pour réussir",

a affiché le patron de SVA venu enterres cantaliennes entre deux dépla-cements en Algérie et Turquie. Ce der-nier n'a pas caché que la préoccupa-tion prèmière de sa société, l'un destrois premiers opérateurs françaisavec 370 000 gros bovins abattusannuellement et qui depuis 1996 afait le choix de ne travailler que desanimaux nés, élevés et donc abattusen France, est aujourd'hui clairementcelle de son approvisionnement enviande française. "Le constat aujour-d'hui est que l'approvisionnement enanimaux laitiers pour notre filièresteak haché frais devient de plus enplus difficile et ça va s'accentuer avecdes fabricants de plats cuisines qui,depuis l'affaire du cheval, veulent sesécuriser avec du minerai issu devaches françaises", a-t-il exposé.Parallèlement, l'entreprise souhaiteaccroître ses débouchés à l'export(aujourd'hui 30 % de son activité) surdu jeune bovin issu des troupeauxallaitants en capitalisant sur lesbesoins exponentiels, notamment despays du pourtour méditerranéen0'.

Plus-value assuréeLes derniers détails de ce contrat avecles éleveurs de mâles salers alourdisrestent à finaliser, ce qui sera fait endébut de semaine prochaine, a sou-ligné Dominique Langlois qui adéclaré vouloir aller vite. Maisd'ores et déjà, le cahier des chargesest fixé : la demande porte sur desmâles salers purs d'un poids mini-mum de 500 kg (maxi 650 kg). Desanimaux qui, selon Fabien Cornen,correspondent parfaitement aux exi-gences industrielles tant en termesdè rendement carcasse (58 % demoyenne sur les animaux testés), quede conformation (R-, R=), état d'en-graissement, couleur, tendreté etgoût. Les avants de ces broutardsseront valorisés en steak haché, lesarrières fourniront les rayons bou-cheries traditionnelles des magasins

Intermarché ainsi que les unités deproduits élaborés (tranchés) de SVA.Pour l'heure, la filière démarre avecdu salers pur mais l'industriel n'é-carte pas à moyen terme l'hypothèsede travailler sur du croisé ni celle d'unpartenariat avec l'abattoir daurillac."Mon souhait est de devenir un acteursignificatif et de donc de jouer le jeudu tissu régional", a soulignéDominique Langlois.Autre intérêt partagé de ladémarche : les besoins de Rabatteurportent sur une période allant du1er novembre à fin avril-début mai,soit en pleine campagne de sortie desbroutards, ce qui permettra dedésengorger un marché italien dontles éleveurs se souviennent encoredes affres de l'automne dernier.Des affres auxquels ceux qui s'enga-geront devraient échapper à l'avenirpuisque le contrat prévoit un diffé-rentiel de prix par rapport au coursdu maigre. Autant d'arguments qui,ajoutés à une production qui n'exigeque trois à quatre mois d'immobili-sation supplémentaire des veaux,devraient contribuer à lever les réti-cences culturelles des producteursde "maigre". Jean-François Verdier®,lui, a choisi : "Ce serait bête d'allerdonner cette plus-value auxItaliens !", confie-t-il.

PATRICIA OLIVIER!(U Lire notre prochaine édition sur la. visionexport du président dinterbev(2) Troupeau de 140 mères salers (SO %pures, SO % croisées), finition des animauxde reforme et atelier de repousse.

SVA EN CHIFFRES• Filiale du groupe Intermarché quien est le premier actionnaire, laSociété vitréenne d'abattage trans-forme 250 DOO tonnes de viande/an,abat 370 000 gros bovins/an,22 DOO porcs/semaine. Elle disposede quatre sites d'abattage, emploie3 600 salariés pour un chiffre d'af-faires de 1,4 milliards d'euros.65 % des animaux abattus sont derace à viande (pur ou croisé).

Filière"Ça montreaussi que lafilière estcapable dè seprendre en mainsans toutattendre deParis", a laitvaloir leprèsident dè laSVAJean-Rozé.

35/54

Page 36: 2 ème trimestre 2013

B P 33915003 AURILLAC - 04 71 45 56 40

20 AVRIL 13biHebdomadaire

Surface approx. (cm²) : 1018N° de page : 1

Page 4/4

SALERS22216906300504/GJD/ACR/2

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

RACE SALERS

Une réponse au taux de croisement

u f\ Jest une vraie réponse à ce\J qui s'est passé cet

automne. On n'a alors pas arrêtéde nous dire que les Italiens nesavaient pas quoi faire de cesbroutards salers. Pendant cetemps, les broutards en questionprenaient du poids et étaientencore plus difficiles à vendre",se rappelle Bruno Dufayet,président de la section bovine dela FDSEA et cheville ouvrière dece dossier. Nous, on a essayé deréfléchir à une solution françaiseen trouvant un opérateur motivé,SVA, prêt à faire un test avec cetype d'animal. On se féliciteaujourd'hui d'arriver à formaliser

cette démarche avec en plus lamise en place d'un contrat entreéleveurs et abatteur, avec derriéreun engagement de volumes etune plus-value." Un responsablesyndical d'autant plus heureuxd'apporter une réponse auxéleveurs salers du Cantal "que çafait des décennies qu'on parle decette problématique de valorisa-tion de la voie mâle". "On sesatisfait aussi que ça vienne"booster" la race salers et àterme, apporter une maîtrise dutaux de croisement de la race quiatteint des niveaux plus qu'in-quiétants (NDLR : plus de 70 %)avec les conséquences que l'onsait sur la prèssion génétique.""Le fait d'avoir une solution pourla voie mâle vient compléter aumieux la stratégie que nousavons souhaitée dans ce départe-ment et les autres démarches encours sur la voie femelle", arelevé pour sa part PatrickBênézit, tout en notant, commeles éleveurs présents, que cettedémarche nécessitait un accom-pagnement sur le plan financieret le volet bâtiment.

36/54

Page 37: 2 ème trimestre 2013

B P 33915003 AURILLAC - 04 71 45 56 40

20 AVRIL 13biHebdomadaire

Surface approx. (cm²) : 397N° de page : 6

Page 1/2

SALERS29216906300507/GJD/MAG/2

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

ELVEÀ Marché au cadran, filière des Viandes du père Joffrois... : l'association d'éleveurs voitdeux de ses projets majeurs se concrétiser.

2013, l'année des réalisationsC e sont sans doute deux

des réalisations mar-quantes de cette année2013 clans la filière bovine

cantalienne que l'on doit à l'as-sociation d'Elvea qui rayonnedésormais sur le Cantal, le Puy-de-Dôme et la Haute-Loire. "Iln'y aurait pas ce projet de mar-ché au cadran sur Mauriac, nide filière des Viandes du pèreJoffrois si les éleveurs n'étaientpas organisés autour d'Elvea",fait valoir sans triomphalismeDenis Costerousse, président delassociation dont les effectifs semaintiennent autour de 900 éle-veurs et 47 acheteurs adhérents.

À l'initiative du marchéau cadranSans triomphalisme mais avecla satisfaction de pouvoir répon-dre à ceux qui auguraient que lemarché au cadran ne verraitjamais le jour, les travaux au parcdes Rédines ont bel et bien com-mencé le 8 avril pour un chan-tier planifié sur sept mois. "Sitout va bien, ce sera fini fin2013", glisse le président d'Elveaqui continue de suivre le dossierde très près en lien avec la SASdu marché au cadran"1. "Cela ademande trois ans de réflexionmais ce projet a recueilli unconsensus général et je tiens àremercier au passage les servi-ces de l'État, les élus de ce dépar-tement, les organisations agri-coles, Chambre d'agriculture et

Denis Costerousse : "II faut que les éleveurs s'attachent à finirquèlques animaux."

syndicalisme, qui se sont engagésderriére ce projet", ajoute DenisCosterou&se.Deuxième motif de satisfac-tion : la montée en puissance dela filière des Viandes du père Jof-frois à laquelle Elvea est associéeaux côtés du réseau Bistrot duboucher et de la maison pierre-fortaise. Officialisé en début d'an-née, ce circuit court permetaujourd'hui de valoriser 25 bêteschaque semaine121 auprès des 15restaurants engagés avec l'ob-jectif d'atteindre 50 à 60 animauxd'ici la fin d'année. "La majeurepartie des bistrots sont intéressésmais c'est nous qui devons frei-ner faute d'un approvisionne-ment suffisant, relève DenisCosterousse. Je lance donc un

appel aux éleveurs : il y a de laplace dans cette filière ouverte àtous et pas uniquement à nosadhérents." Et avec la prochainepériode estivale, les besoins vontaller croissant. "Avec le recul,nous estimons que nous avonsbien fait de nous associer pourgérer le dispositif : délais de paie-ment, évolution des prix'31..., maisaussi pour bien répondre à lademande des restaurateurs et duboucher", souligne le président.S'il y a un message que ce der-nier souhaite aujourd'hui adres-ser aux éleveurs, c'est justementcelui de s'orienter vers ce type defilières et la voie de l'engraisse-ment. "Plutôt que de toutdestiner au maigre, il faut queles éleveurs s'attachent à finir

quèlques animaux, que ce soitdes mâles ou des femelles car onpense qu'il y aura demain moinsde places sur le marché italien."

Les abatteurs prêtsà jouer ie jeuEngraisser alors que le cours descéréales flambe ? Pour Elvea,c'est possible : "On essaie d'im-poser à nos abatteurs que le prixdes animaux gras soit indexéd'une part sur les coûts de pro-duction et sur le prix du maigre",explique Denis Costerousse. Desdiscussions qui seraient plusqu'en bonne voie avec l'un desces abatteurs. Cette doubleindexation permettrait ainsid'éviter la désaffection de cesfilières de finition quand lescours du maigre reprennent.Un marché du broutard qui serale troisième thème développé àl'assemblée générale de l'asso-ciation, vendredi 26 avril àPolminhac en présence du pré-fet. Avec une question posée auxexportateurs : quelles perspecti-ves sur ce marché ? Sans antici-per sur le débat, Jean-LucLacombe (société ParmaLacombe) estime que le marchéitalien vit une vraie restructura-tion avec des industriels de laviande. "Il déviait se faire un peumoins d'engraissement du faitde facteurs multiples, avance-t-il. Entre autres, la crise écono-mique avec une baisse de laconsommation de viande en Ita-

37/54

Page 38: 2 ème trimestre 2013

B P 33915003 AURILLAC - 04 71 45 56 40

20 AVRIL 13biHebdomadaire

Surface approx. (cm²) : 397N° de page : 6

Page 2/2

SALERS29216906300507/GJD/MAG/2

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

LABELS• Elvea a connu une forteprogression de ses volumesdans fes filières qualite en 2012 :+ 15 % en label rouge salersavec 482 animaux labellisés(Elvea realise 67 % des volumesdu label avec 167 éleveursengagés) et + 18 % pour Bœuffermier aubrac avec 150 animaux(38 éleveurs).

lie, déjà constatée fin 2012 et quise confirme en ce début d'an-née." Mais aussi un malaise lié àun prix de la vache de réformesupérieur de 30 cts d'euros àcelui du jeune bovin. "On n'ajamais connu ça !" Quand auxexportations vers pays tiers, ellessont encore trop aléatoires, jugeM. Lacombe : "II devrait se fairedans les jours à venir un peu deLibye pour des jeunes mâles demoins de 380 kilos. C'est un pre-mier essai. Il y a aussi un peud'Algérie et de Liban mais cesmarchés ne sont pas très fermes.Quant à la Turquie, on enn'entend plus parler."

R OLIVIER!

(1) Contrairement à ce qui était indiquédans notre précédente édition, les ani-maux non qualifies IBR seront égale-ment admis au marché.(2) Depuis janvier, 300 animaux four-nis par 150 éleveurs ont éte abattus Desvaches et génisses de races a viande demoins de huit ans(3) Plus-value . entre 15 à 20 cts &kgcarcasse

38/54

Page 39: 2 ème trimestre 2013

BP 6343002 LE PUY CEDEX - 04 71 09 77 85

19 AVRIL 13Hebdomadaire Province

Surface approx. (cm²) : 599

Page 1/3

SALERS29070906300505/GVB/MAG/3

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

SYNDICAT DE RACE 25 éleveurs Salers se sont déplacés dans le Puy-de-Dôme pour assisterà l'assemblée générale de leur syndicat.

La Salers se maintient en Haute-Loireavec 4 600 tëtes

25 éleveurs ont assisté à l'assemblée générale du Syndicat Salers sur l'exploitation du Gaec Famille Champeix dans le Puy-de-Dôme.

RÉSULTATS BOVINS CROISSANCE

PAT 120 jours

PAT 2 10 jours

MâleFemelleMâleFemelle

Elevagesde Haute-Loire

180165284251

Toutela race

169153275239

Les élevages Salers de Haute-Loire, adhérant à Bovin Croissance, ontdes résultats supérieurs à la moyenne de la race.

39/54

Page 40: 2 ème trimestre 2013

BP 6343002 LE PUY CEDEX - 04 71 09 77 85

19 AVRIL 13Hebdomadaire Province

Surface approx. (cm²) : 599

Page 2/3

SALERS29070906300505/GVB/MAG/3

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

Cette année, c'est dans lePuy-de-Dôme, plus pré-cisément à Jean LesOllières, que le Syndicat

Salers a tenu son assembléegénérale. Malgré l'éloignementpour certains éleveurs de l'est dudépartement, on a pu noter unebonne participation, avec près de25 éleveurs.L'année 2012 a été marquée parun marché porteur avec descours très corrects, mais malgrécela les marges n'ont pas pro-gressé à cause de la flambée descoûts de production au traversde l'augmentation du prix d'achatdes céréales, des tourteaux, ali-ments, carburant... L'embellien'a pas été aussi rayonnante quece qu'on aurait pu l'espérer.

Les activités du SyndicatComme chaque année, après lesgros travaux, les éleveurs Salersse sont retrouvés le dimanche 29juillet chez Jean-Pierre Robertonau Mazet St Voy pour partagerun repas convivial.Les 15 et 16 sèptembre, avait lieula seconde édition des journéesallaitantes. Cette manifestationbiennale rassemble les 4 racesallaitantes présentes dans notredépartement. C'est la vitrine del'élevage allaitant de Haute-Loire.8 éleveurs Salers y ont participéavec une trentaine d'animaux. Ilsen ont profité pour organiser ledeuxième concours départe-mental.

Evolution de la raceL'effectif total diminue légère-ment pour atteindre 4 600 bovinsdont 2 800 vaches. La Salers reste

tout de même à la quatrièmeplace des races allaitantes, avec11 % du nombre de mères. Lesystème d'élevage évolue peu. Letaux de croisement Charolaisdépasse les 60 %>. La décapitali-sation de 2011 se fait ressentirsur les ventes de 2012, tant enbroutards qu'en vaches de bou-cherie. Seules les femelles d'éle-vage sont en progression.

Contrôle de performancesSeulement 5 élevages Salers sontadhérents à Bovin Croissance.C'est bien regrettable car c'est lebon moyen de connaître les per-formances de ses animaux. Celapermet de les trier permettantdes accouplements judicieux,d'autant plus que le taux de croi-sement est élevé et limite la basede sélection du troupeau.Le thème technique abordé lorsde cette journée portait sur l'in-térêt de la repousse des brou-tards. Le contexte de l'automne,avec une certaine embellie descours, incitait les éleveurs à pro-duire un maximum de kilo-grammes de viande maigre.Mais, il ne fallait pas se trompercar les intrants ont fortementaugmente aussi de leur côté. Avecune telle conjoncture, repousserles broutards jusqu'à 400 kg, resterentable, mais passer ce cap, lamarge s'amoindrit car le coût ali-mentaire progresse fortement,nous confit Philippe Haller,Chambre d'Agriculture 43. L'idéalserait d'avoir des veaux lourds ausevrage, nécessitant peu de tempsde repousse.

DOMINIQUE IWANCZAK

CHAMBRE D'AGRICULTURE

40/54

Page 41: 2 ème trimestre 2013

BP 6343002 LE PUY CEDEX - 04 71 09 77 85

19 AVRIL 13Hebdomadaire Province

Surface approx. (cm²) : 599

Page 3/3

SALERS29070906300505/GVB/MAG/3

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

ZOOM SUR...

Le Gaec Famille Champeix

Uexploitation du Gaecamille Champeix à

St Jean les Ollières (63),conduite par 4 associés,prochainement 5, possède unélevage Salers naisseur, sélec-tionneur et engraisseur.Elle dispose de 313 ha, dont267 ha de STH, 14 ha de maïsensilage et 5 ha de céréales,avec un chargement d'unUGB/ha de SFR Son troupeaude 170 vaches mères toutesinscrites au HBS, estconduite totalement en racepure, avec 10 à 15 % d'IA.De bons résultats techniques,avec une productivité de 98 %et un IW de 347 jours. Cetélevage adhérant au contrôlede pèrformance depuis plusde 20 ans possède d'indextrès corrects (IFnais : 99.3 ;CRsev : 101.3 ; Dmsev : 98.8 ;DSsev : 100.3 ; ISERV : 99.9 ;Avel : 98.5 ; Alait : 100 ;IVMAT : 100).Les éleveurs ont misé sur lagénétique depuis longtemps.Ce travail de longue haleineporte ses fruits. En effet, ilsont eu un taureau nomméDoudou, retenu pour l'insé-mination artificielle et

disponible au catalogue.Les produits sont diversifiés.Les veaux mâles ontaujourd'hui 3 destinations :12 veaux de boucherie(en hiver seulement),26 broutards et 45 taurillons.Pour les femelles, 15 partenten velle et les autres sontconservées. 20 sont venduesà 30 mois, le solde sertau renouvellement. Lesvaches de réforme ont deuxdestinations : une vingtaineest destinée à l'élevageet le reste part en boucherie.Les exploitants ont développéla vente directe de viande.Ils commercialisent du veaude boucherie et du bœuf.

(.avenir du GAECEntrée dès à présent d'unnouvel associé. Accroître letroupeau jusqu'à 200 vaches,engraisser 80 taurillonspar an, bien sûr continuerla sélection, resserrerles vêlages d'octobre àjanvier, développer la ventedirecte de viande. La créationd'un magasin à la fermefera partie des attributionsdu nouveau venu.

41/54

Page 42: 2 ème trimestre 2013

AUVERGNE AGRICOLE11 ALLEE PIERRE DE FERMAT63174 AUBIERE CEDEX - 04 73 35 36 20

18 AVRIL 13Hebdomadaire Province

Surface approx. (cm²) : 694

Page 1/3

SALERS21000906300524/GGF/MMS/3

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

EUE 63 39ÈME AG S ALERS Pour innover cette année, il a été fait le choix de coupler l'assemblée généraledu syndicat avec la quinzaine du conseil Bovins Croissance et un thème central : le sanitaire.

Solers : travailler la génétique etle sanitaire de demain

AB côté des activités 2012 duMM syndicat revues une à une,•A c'est cette partie technique• «qui a plus particulièrementcapté l'attention des nombreux éle-veurs présents.

Connaître la situation pouranticiper l'avenirLa présentation de l'évolution de lasalers dans le département depuis10 ans, avec l'agrandissement destroupeaux et leur migration dansdes zones de reconversion, a faitprendre conscience que la géné-tique de demain ne sera pas tout àfait la même. Une approche plus«viande» pour la salers se faisantbien sentir.Le rappel des objectifs raciaux àatteindre en terme de productionallaitante a été fait par les instan-ces nationales raciales avec deuxchiffres à retenir : 360/400En broutards, la race a fixé commeobjectif 360-400 kg au sevrage soitune croissance de la naissance ausevrage de 1130 g/j avec une com-plémentation modérée ou 320 kg à9 mois sans complémentation.En vaches de réforme ce sont360/400 kg de carcasse en R à50%... La moyenne nationale étantà 335kg, il y a donc de la marge. Lacomparaison faite par Bovins crois-sance au niveau national montreque certains départements sont en

moyenne dans ces objectifs. La par-ticularité, c'est qu'ils sont hors ber-ceaux : Allier, Meuse... départe-ments où les matières alimentairesénergétiques sont plus accessibles.Mais cela traduit la demande desnouveaux venus à la salers et il fauts'en préoccuper pour leur fournirles reproducteurs qu'ils désirerontdemain.L'équipement en cheptel qualifié etnotamment en taureaux est doncun enjeu primordial. Le directeurdu Groupe Salers Evolution refai-sait un rappel du programme d'aideà l'achat de reproducteurs quali-fiés. Les chiffres présentés quant àla supériorité de ces derniers enmatière de valorisation commer-ciale tant en broutards, vaches deréformes et taurillons sont sansappel. Il encourageait les éleveursà s'équiper avec des taureaux amé-liorateurs et d'utiliser davantagel'outil racial qu'est la station d'éva-luation de St Bonnet de salers.D'ailleurs, suite à la vente du 3 avril,les 4 veaux du Puy-de -Dôme en sta-tion ont été tous achetés : cartonplein donc pour la génétique dépar-tementale !En broutards les GMQ atteints parles éleveurs du Puy de Dôme enbase de sélection, de l'ordre delQ50g/j, sont très satisfaisants. Deplus il faut rappeler que sont comp-tabilisés dans cette moyenne lesveaux issus du système trait.

La génétique est donc bien présentesur le département. Mais pour leszones où se trouve majoritairementla Salers, - zone toute herbe - lessystèmes de production souffrentparfois des aléas liés à la produc-tion d'herbe et de la nécessité d'a-chat pour les compléments éner-gétiques. Si le broutard, comme sonnom l'indique broute... de l'herbe,peu de vaches sont finies : les éle-veurs hésitent ou ne peuvent ache-ter des fourrages ou complémentsénergétiques.C'est pour cela que deux axes detravail se développent dans les sui-vis Bovins Croissance : l'analyse descharges (dont les charges alimen-taires) en regard des performancesdes animaux et l'approche plus sys-tématique de l'alimentation pouroptimiser au mieux les ressourcesfourragères des exploitations.Par ailleurs, le syndicat fait feu detout bois pour promouvoir la race :présentations, concours journéestechniques. Si la promotion desreproducteurs reste un axe priori-taire, elle doit s'accompagner d'uneréflexion profonde sur la demandede demain: docilité pour laconduite en grands troupeaux, sani-taire, génétique plus typée viandesans pour autant perdre les quali-tés maternelles. .La deuxième partie de l'Assembléegénérale était, dans ce contexte,

42/54

Page 43: 2 ème trimestre 2013

AUVERGNE AGRICOLE11 ALLEE PIERRE DE FERMAT63174 AUBIERE CEDEX - 04 73 35 36 20

18 AVRIL 13Hebdomadaire Province

Surface approx. (cm²) : 694

Page 2/3

SALERS21000906300524/GGF/MMS/3

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

réservée au sanitaire.

Le sanitaire à l'ordre du jourDeux thèmes ont été traités, l'ac-tualité IBR BVD par le GDS et lamortalité par le cabinet vétérinairede Besse en Chandesse. Exposés,témoignages, réactions, cette par-tie fut très vivante et animée tantle sujet est à la fois délicat à traiteret passionnel (encadréci-contre).A la suite de ces exposés techniques,le conseil procédait au renouvelle-ment des administrateurs avec unnouvel entrant : Cédric Thiolas.Le Conseil compte aujourd'hui 15administrateurs répartis sur l'en-semble du département et repré-sentatifs des différents systèmestraditionnels et allaitants :Chabrillat Frédéric (Mazoires),Champeix Didier (Saint Jean desOllières), Champeix Thierry (Sauxil-langes), Cormier Jean Luc (Voda-ble), Dauphin Eric (Job), DumazetThierry (Saint André le Coq), Fau-gère Michel (Larodde), FererolArnaud (Tauves), Jung Mickael(Saint Genes La Tourette), MabruRaymond (Avèze), MarcombeEliane (Chateldon), Marion Arnaud(Saint Donat), Peinoit Jacques(Ludesse), Thiolas Cédric (Champa-gnat le Jeune), Verdier Gérard (Egli-seneuve d'Entraigues)et VincentJoël (Saint Jean des Ollières).Une journée positionnéedans le cadre de la quin-zaine du conseil qui a per-mis de renforcer l'articula-tion entre conseil individuelet actions collectives assu-rés par l'EDE Bovins Crois-sance à partir d'une colla-boration, toujours très forte,avec les syndicats de races.

GILLES GAPIHAN

43/54

Page 44: 2 ème trimestre 2013

AUVERGNE AGRICOLE11 ALLEE PIERRE DE FERMAT63174 AUBIERE CEDEX - 04 73 35 36 20

18 AVRIL 13Hebdomadaire Province

Surface approx. (cm²) : 694

Page 3/3

SALERS21000906300524/GGF/MMS/3

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

Une journée positionnéedans le cadre de la quin-zaine du conseil qui a per-mis de renforcer l'articula-tion entre conseil individuelet actions collectives assu-rés par l'EDE Bovins Crois-sance à partir d'une colla-boration, toujours très forte,avec les syndicats de races.

GILLES GAPIHAN

• Christophe Ayral, Directeur GDS 63, a fait le point de la situation départementale en ISR etBVD. Si la situation du Puy-de-Dôme est correcte en comparaison à d'autres départements,elle n'évolue pas positivement et on ne peut pas s'en contenter.Concrètement deux axes d'amélioration ont été présentés : une meilleure gestion des estivesavec la présentation d'un futur « statut d'estive ».La possibilité de discuter avec les organisateurs des concours de l'intérêt de systématiser lescontrôles sanguins individuels en ISR pour les concours. Le syndicat aura là un rôle à jouerdans ('information de ses adhérents et la mise en place des mesures qui seront prises enconcertation avec tous les acteurs.

• En introduction du thème sur lamortalité de veaux, Fabrice Ledieu,animateur technique de BovinsCroissance, présentait les résultatsdépartementaux en matière de mortali-té. Par rapport aux autres races, lasalers est très performante en moyen-ne (6 % contre 8 pour les autres racesallaitantes avec un net avantage auvêlage qui fait la différence : 1,9%contre plus de 3). Mais, si de façongénérale les résultats sont corrects, ilfaut se préoccuper des quelque 20%d'éleveurs salers ayant une mortalitérécurrente qui pose problème.

• Mathilde Chevalier du cabinetvétérinaire de Besse assurait lagrosse partie de l'intervention surles Gastro entérites néonatales.Très ancrée « terrain » les explica-tions et les conseils étaient parti-culièrement adaptés aux condi-tions d'élevage local. Les éleveursne s'y sont pas trompés car ilsont suivi avec grande assiduité etintérêt l'exposé, posant de nom-breuses questions pratiques.La complexité de la lutte contreles diarrhées provient du fait queles causes sont multiples : envi-ronnement pathologique, alimen-tation, bâtiment, conduite de trou-peau...

Elle repassait en fin d'exposé laparole à Fabrice Ledieu qui présentait les interventions de bovins croissance en matière desuivi alimentation et diagnostic d'ambiance en bâtiment : deux postes qui ont leur importancedans la maîtrise de la mortalité.

44/54

Page 45: 2 ème trimestre 2013

28 RUE MOREL LADEUIL63000 CLERMONT FERRAND - 04 73 17 17 17

18 AVRIL 13Quotidien Prov. avec dim.

OJD : 189588

Surface approx. (cm²) : 462

Page 1/2

797dc55c5c303206a2314984860ea5f71c305f8ef16030fSALERS29462306300504/GOP/MFG/2

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

CANTAL • Trente éleveurs sont passionnés par le gène dè la vache salers déjà écornée à la naissance

Ces salers qui naissent sans cornes..Une poignée d'éleveurs can-taliens fait partie d'ungroupe qui travaille toutel'année sur la race salerssans cornes. Chez eux, cesanimaux naissent la têtenue. Et sans manipulationgénétique.

Ann-Catherine Modolo

L iées à l'identité du ter-ritoire cantalien, lescornes de la vache sa-

lers sont-elles indissocia-bles de la race ? « Non »,disent certains éleveurs.« Dès qu'elles sortent duterritoire français, nos va-ches sont systématique-ment écornées ». Leurs ex-croissances posent desproblèmes de sécurité, àla fois pour leurs congénè-res mais aussi pour leshommes. Trente éleveursen France, dont six dans leCantal, travaillent au seind'un même groupe d'inté-rêt économique (GIE) oùils partagent la passion dugène « sans cornes ».

I Pourquoi ? « Dans tou-te la chaîne de produc-tion, la salers rencontre

plusieurs corps de métier,et des hommes doivent lesmanipuler. Il peut parfoisarr iver des accidentsd'encornage », expliqueFrançois Norlogues, admi-nistrateur du GIE. « Dansun troupeau aussi : lesanimaux se bagarrent, etles blessures provoquéespar leurs cornes peuventêtre graves. Même si c'estrare, le foetus des vachesgestantes peut être at-teint ».

Chez les éleveurs mem-bres du GIE, la plupart desbovins sont écornés pour

éviter ce genre de problè-me et mieux se position-ner sur le marché de l'ex-p o r t a t i o n . Or, c e t t emanipulation demande dutemps et de la technique,sans compter que « lebien-être animal est misen jeu, estime Renaud LeMorvan. Il faut soit lescouper, soit en brûler lim-plantation quand le veau aentre trois semaines et unmois. « J'ai du mal à sup-porter cet acte. Le jour oùj'enlève les cornes de cespetits êtres, je suis demauvaise humeur toute lajournée », raconte AlexSeyrolles.

Comment ? Ce n'estqu'une question decroisement. Il n'y a,

contrairement aux orga-nismes génétiquementmodifiés, aucune manipu-lation au niveau du géno-me. Ce sont les Canadiensqui, initialement, ont croi-sé l'angus, la race anglo-saxonne allaitante la plusrépandue au monde etdont le gène sans cornesest dominant, avec unesalers. « Le veau est ainsiporteur du gène. Mais ilfaut attendre dix généra-tions pour qu'il soit com-plètement absorbé par larace, explique Renaud LeMorvan. On conserve lesorientations raciales de lasalers. Après, la sélectiondes animaux se fait com-me pour un t roupeaunormal : on élimine ceuxqui n'ont pas de bonnescapacités de reproductionpar exemple, et on fait re-produire ceux qui présen-tent de bonnes qualités ».Ce travail collectif pour la

diversité génétique est ef-fectué dans quatorze dé-partements en France oùles éleveurs échangentpour qu'il n'y ait jamais deconsanguinité.

Combien ? Si la pre-mière génisse du Can-tal est née il y a

deux ans, e l les sontaujourd'hui en France 160issues du taureau Joker,acquis par le GIE pour20.000 € à un sélection-neur écossais, et 300 ani-maux sont en gestation.Les trente agriculteurs ontégalement acheté trente-huit embryons au Canadapour 34.000 €. La « sans-cornes » française provientà ce jour de quatre lignéesde sang différentes.

Quel avenir ? « EnFrance, on a la chanced'avoir une richesse

des races. Mais la nature ahorreur du vide et de-main, si personne nes'adapte au marché, nousallons perdre notre lea-dership. Au final, la salersrisque de ne même plusêtre française », craint AlexSeyrolles.

« En revanche si nousréussissons, nous nousplacerons dans une dyna-mique moderne et sécuri-sée », ajoute François No-lorgues. Même s'il faudraa t t e n d r e « e n v i -ron dix ans », estiment cesagriculteurs, pour pouvoirparler d'une race salerspure « en terme de lar-geur, épaisseur et profon-deur », les premières sa-l e r s s a n s c o r n e scommencent déjà à êtrecommercialisées. « Ondoute du temps, mais pasde la finalité. On a tous laconviction d'aller versquelque chose d'impor-tant ». •

45/54

Page 46: 2 ème trimestre 2013

28 RUE MOREL LADEUIL63000 CLERMONT FERRAND - 04 73 17 17 17

18 AVRIL 13Quotidien Prov. avec dim.

OJD : 189588

Surface approx. (cm²) : 462

Page 2/2

797dc55c5c303206a2314984860ea5f71c305f8ef16030fSALERS29462306300504/GOP/MFG/2

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations46/54

Page 47: 2 ème trimestre 2013

28 RUE MOREL LADEUIL63000 CLERMONT FERRAND - 04 73 17 17 17

16 AVRIL 13Quotidien Prov. avec dim.

OJD : 189588

Surface approx. (cm²) : 732

Page 1/3

d475054358c05807c24b4624cf0315dd12a0d768c1583dfSALERS23312006300501/XME/MDP/2

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

Des salars voientPavenir sans cornes

• CANTAL. Six éleveurs du département (trente partout en • GÈNE. Les salers qui naissent la tête nue sont issues deFrance) veulent développer la race salers « sans cornes » croisements avec l'angus, race naturellement sans cornes,pour des aspects sécuritaires et économiques. Elles sont aujourd'hui 160 en France. PHOTO THIERRY MARSILHAC

47/54

Page 48: 2 ème trimestre 2013

28 RUE MOREL LADEUIL63000 CLERMONT FERRAND - 04 73 17 17 17

16 AVRIL 13Quotidien Prov. avec dim.

OJD : 189588

Surface approx. (cm²) : 732

Page 2/3

d475054358c05807c24b4624cf0315dd12a0d768c1583dfSALERS23312006300501/XME/MDP/2

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

AGRICULTURE • Trente éleveurs sont passionnés par le gène de la vache salers déjà écornée à la naissance

Ces salers qui naissent sans cornes...Une poignée d'éleveurscantaliens fait partie d'ungroupe qui travaille toutel'année sur la race salerssans cornes. Chez eux, cesanimaux naissent la têtenue. Et sans manipulationgénétique.

Ann-Catherine IHodolo

L iées à l'identité du territoi-re caiitalien, les cornes dela vache salers sont-ellesindissociables de la race ?

« Non », disent certains éle-veurs « Dcs qu'elles sortent duterritoire français, nos vachessont systématiquement écor-nées » Leurs excroissances po-sent des problèmes de sécurité,à la fois pour leurs congénèresmaîs aussi pour les hommesTrente éleveurs en Fiance, dontsix dans le Cantal, travaillent ausein d'un même groupe d'inté-rêt economique (GIL) où ilspartagent la passion du gene« sans cornes ».

I Pourquoi ? « Dans toute lachaîne de production, la sa-

lers rencontre plusieurs corpsde métier, et des hommes doi-vent les manipuler ll peut par-fois arriver des accidents d'en-cornage », explique FrançoisNorlogues, administrateur duGit « Dans un troupeau aussi :les animaux se bagarrent, et lesblessures provoquées par leurscornes peuvent être graves.Même si c'est rare, le foetus desvaches gestantes peut être at-teint »

Chez les éleveurs membres du

GIE, la plupart des bovins sontécornés pour éviter ce genre deproblème et mieux se position-ner sur le marché de l'exporta-tion. Or, cette manipulation de-mande du temps et de latechnique, sans compter que« le bien-ètre animal est mis enjeu, estime Renaud Le Morvan.Il faut soit les couper, soit enbrûler l'implantation quand leveau a entre trois semaines etun mois « J'ai du mal à suppor-ter cet acte Le jour où j'enlève

les cornes de ces petits êtres, jesuis de mauvaise humeur toutela journée », raconte Alex Sey-rolles.

Comment ? Ce n'est qu'une• question de croisement. Iln'y a, contrairement aux orga-nismes génétiquement modi-fiés, aucune manipulation auniveau du génome Ce sont lesCanadiens qui, initialement, ontcioisé l'angus, la race anglo-saxonne allaitante la plus ré-pandue au monde et dont le

gène sans cornes est dominant,avec une salers « Le veau estainsi porteur du gène. Mais ilfaut attendre dix générationspour qu'il soit complètementabsorbe par la race, expliqueRenaud Le Morvan On conser-ve les orientations raciales de lasalers. Après, la sélection desanimaux se fait comme pour untroupeau normal : on élimineceux qui n'ont pas de bonnescapacités de reproduction parexemple, et on fait reproduire

48/54

Page 49: 2 ème trimestre 2013

28 RUE MOREL LADEUIL63000 CLERMONT FERRAND - 04 73 17 17 17

16 AVRIL 13Quotidien Prov. avec dim.

OJD : 189588

Surface approx. (cm²) : 732

Page 3/3

d475054358c05807c24b4624cf0315dd12a0d768c1583dfSALERS23312006300501/XME/MDP/2

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

ceux qui présentent dè bonnesqualités. » Ce travail collectifpour la diversité génétique esteffectué dans quatorze départe-ments en France où les éleveurséchangent pour qu'il n'y ait ja-mais de consanguinité.

Combien ? Si la première gé-nisse du Cantal est née il y a

deux ans, elles sont aujourd'huien France 160 issues du taureau« Joker », acquis par le GIE pour20.000 € à un sélectionneurécossais, et 300 animaux sonten gestation. Les trente agricul-teurs ont également achetétrente-huit embryons au Cana-da pour 34.000 €. La « sans-cornes » française provient à cejour de quatre lignées de sangdifférentes.

Quel avenir ? « En France,on a la chance d'avoir une

richesse des races. Mais la natu-re a horreur du vide et demain,si personne ne s'adapte au mar-ché, nous allons perdre notreleadership. Au final, la salers ris-que de ne même plus être fran-çaise », craint Alex Seyrolles.

« En revanche si nous réussis-sons, nous nous placerons dansune dynamique moderne et sé-curisée », ajoute François Nolor-gues. Même s'il faudra attendre« environ dix ans », estiment cesagriculteurs, pour pouvoir par-ler d'une race salers pure « enterme de largeur, épaisseur etprofondeur », les premières sa-lers sans cornes commencentdéjà à être commercialisées.« On doute du temps, mais pasde la finalité. On a tous la con-viction d'aller vers quelque cho-se d'important. » ™

49/54

Page 50: 2 ème trimestre 2013

B P 33915003 AURILLAC - 04 71 45 56 40

10 AVRIL 13biHebdomadaire

Surface approx. (cm²) : 288N° de page : 8

Page 1/1

SALERS29754995300508/GMA/ARN/2

Eléments de recherche : UPRA SALERS ou UNION POUR LA SELECTION ET LA PROMOTION DE LA RACE SALERS ou GROUPE SALERSEVOLUTION : toutes citations

SAINT-BONNET-DE-SALERS Mercredi 3 avril, la deuxième venteaux enchères de jeunes reproducteurs a rencontre un franc succès.

Dernière vente réussieC ette année, le herd-book

salers peut être satisfait. Laqualité des veaux qualifiés

pour leur potentiel génétique aséduit davantage que l'année der-nière. "Cette fois-ci, la moyennedes ventes est passée à 3 351 €,alors qu'à la même époque l'an-née précédente, elle était à3 049 €", constate AngéliqueLombard, chargée de communi-cation du Groupe salers évolu-tion. Une augmentation nonnégligeable puisqu'elle a mêmeamené certains éleveurs à pro-poser des offres supérieures à4 000 € - l'achat le plus impor-tant ayant été de 4 856 €.Quant aux veaux prévus pour l'in-sémination artificielle, dans cettedeuxième bande, seul le jeuneHercule, de l'EARL Vantai, a étéretenu. Acquis avant la vente auxenchères par l'UALC, pour5 400 €, il a défilé dans l'arènepour le plaisir des acheteurs.Bruno Faure, directeur duGroupe salers évolution, scan-dant les qualités génétiquesd'Hercule, a rappelé qu'étantsélectionné pour l'inséminationartificielle, il bénéficiera à beau-coup d'éleveurs.

Une réputationLa majorité des acquisitions de lajournée ont été réalisées par desacheteurs du département. Maisla salers plaît également au delàdes frontières cantaliennes,puisque 17 éleveurs de 11 dépar-tements différents ont fait lechoix d'investir dans la race etdeux veaux sont même partis àl'étranger : l'un en Angleterre,l'autre au Luxembourg.Jean-François Bruel et HervéLacalmontie ont fait le choix d'in-

Plus de 400 personnes sont venues assister à la venteaux enchères de taureaux qualifiés.

vestir dans un veau en copro-priété. "Pour nous, c'est unebonne technique parce que nospériodes de vêlages sont diffé-rentes", explique Hervé Lacal-montie, éleveur à Cariât, prèsd'Aurillac. Mais ce qui les a pous-ses à venir à cette vente, c'est laqualité de la sélection. "Le faitque les veaux aient été logés, pen-dant six mois, à la même ensei-gne, nous permet d'évaluer plusfacilement leurs différences géné-tiques et leur potentiel futur",expliquent-t-ils. Les deux éle-veurs, producteurs de viande,n'ont donc pas fait leur choix auhasard : "On cherchait avant toutun veau avec une bonne crois-sance et donc un bon dévelop-pement musculaire, mais aussiun bon pedigree - nous voulionsconnaître la production de samère - et un moyen de garderles bonnes aptitudes de la salers."À l'instar de ces deux éleveurs,Sylvie Amadon et son compa-

gnon Franck Buronfosse, du Puy-de-Dôme, sont des grands habi-tués de ces ventes aux enchères.

Les deux en un"Presque chaque année nousavons un de nos veaux qualifiés,se félicite Sylvie Amadon. Maiscette année, en plus de vendre,nous avons acheté." Lexploita-tion reprise par Franck Buron-fosse en 2005 possède un chep-tel en race pure : "L'importantpour nous, c'est donc de renou-veler le sang en achetant de nou-veaux taureaux et de rechercherla croissance pour faire du bonbroutard."Selon Bruno Faure, si le critèrede croissance est l'un des plusimportants pour les éleveurs, laraison est simple : "Avec du gaba-rit, on a plus de poids et donc duprix de vente !" Rendez-vous l'an-née prochaine pour les futuresventes de taureaux qualifiés.

PF/PAP

50/54

Page 51: 2 ème trimestre 2013

HORIZONS AGRICULTURE ET TERRITOIRES NORD PAS DE CALAIS27-33 GRAND'PLACE62000 ARRAS - 03 21 50 24 74

29 MARS 13Hebdomadaire Province

Surface approx. (cm²) : 660

Page 1/4

0f71155550206f0e125349e4fb0c259d01182f7b61d4329SALERS22256685300524/GNK/MSK/3

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

SALERS

Une passionrécompensée

Claude Collange est éleveur de Salers dans l'Aisne. Bien qu'éloigné du berceau de la race, il a choiside miser sur la performance génétique de son troupeau.

Claude Collange est un passionné de la race Salers. Un de ses taureaux a été sélectionné par les CIA.

51/54

Page 52: 2 ème trimestre 2013

HORIZONS AGRICULTURE ET TERRITOIRES NORD PAS DE CALAIS27-33 GRAND'PLACE62000 ARRAS - 03 21 50 24 74

29 MARS 13Hebdomadaire Province

Surface approx. (cm²) : 660

Page 2/4

0f71155550206f0e125349e4fb0c259d01182f7b61d4329SALERS22256685300524/GNK/MSK/3

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

A L'éleveur axe la sélection des taureaux sur la crois-sance des animaux en gardant un équilibre entredéveloppement musculaire et squelettique pour lerenouvellement des femelles.

52/54

Page 53: 2 ème trimestre 2013

HORIZONS AGRICULTURE ET TERRITOIRES NORD PAS DE CALAIS27-33 GRAND'PLACE62000 ARRAS - 03 21 50 24 74

29 MARS 13Hebdomadaire Province

Surface approx. (cm²) : 660

Page 3/4

0f71155550206f0e125349e4fb0c259d01182f7b61d4329SALERS22256685300524/GNK/MSK/3

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

C laude Collange est éle-veur de vaches salers à

Neuville sur Aillette (02).Si les vaches sont arrivéesgrâce à une opportunitédans son exploitation,c'est aujourd'hui en vraipassionné qu'il les élève:« Hy a vingt ans, j'ai reprisdes pâtures et la coopéra-tive JBA O faisait la pro-motion de la race Salers ».Il a également choisi larace pour sa facilité deconduite mais il insiste :« La qualité de mon trou-peau vient aussi du faitque je passe beaucoupde temps à m'en occu-per ». L'élevage compteaujourd'hui une trentainede mères et 35 hectaresde pâtures. Le renouvel-lement est de l'ordre de25 % par an.

Un intérêtgrandissant

T r è s v i te . C l a u d eCollange s'intéresse auberceau de la race. Il s'ins-crit au Herd-book et entredans la démarche bovinscroissance. Il rencontre unéleveur, M. Fourtet (2), quilui permet de compléterson élevage. « Cela m'apermis de démarrer avecun troupeau ayant un bonpotentiel ».

90 % du troupeau estconduit en inséminationartificielle, ce qui permetune amélioration géné-

tique constante et plus desimplicité pour l'éleveur.« J'ai aussi deux taureauxen copropriété mais ils sontchez les autres éleveurspour le moment », ajoute-t-il.

Pour con tourner leproblème des prairies sé-chantes, il choisit le vêlaged'automne. «Ainsi, si lespâtures sont plus sèchesl'été, les veaux sont déjàsevrés », justifie-t-il. Lesvaches pâturent d'avrilà début novembre etvêlent à l'extérieur. Ellessont donc dans le bâti-ment pour les insémi-nations mi-novembre.« Normalement mi-mars,elles sont déjà dehors maisl'année est exception-nelle », ajoute l'éleveur.

Claude Collange possèdedes animaux issus de plu-sieurs lignées différentes.Il veille à la consanguinitétout en maintenant unniveau génétique élevé.L'éleveur valorise les veauxen broutards. Il axe donc lasélection des taureaux surla croissance des animauxen gardant un équilibreentre développementmusculaire et squelettiquepour le renouvellementdes femelles.

Un taureaureconnu

Depuis cinq ans, l'éle-veur propose des veauxà la station de testage de

Saint-Bonnet-de-Salers(15). L'élevage a d'ailleurseu récemment une bellerécompense. En effet, lasélection de Django, par-mi une centaine de veauxproposés, comme taureaud'IA est une vraie recon-naissance pour ClaudeCollange : « C'était le pre-mier veau dans l'Aisne àentrer en centre d'insé-mination artificiel », sou-ligne-t-il. Pour le momenten phase de testage, letaureau est présente parle groupe Salers Évolutioncomme un grand espoir dela race. Il a particulière-ment impressionné par sacroissance de 1455 g/j lorsde la période de contrôleet « la meilleure ouverturepelvienne de la série ». Ànoter également, il faitpartie des deux premierstaureaux de la race Salersdisponibles en semencesexée (en femelle unique-ment).

Les quèlques concoursauxquels l'éleveur a par-ticipé ont permis la ventede taureaux. « Lors d'unconcours inter-régionaldans les Ardennes, un demes veaux a fini cham-pion des jeunes mâles »,raconte-t-il. « Les concours,c'est aussi un moyen dese faire connaître et devaloriser la race ». •

Carole Gautier

(1) Jeunes bovins de l'Aisne(2) L'élevage des sélectionneursest situe Saint Julien aux Bois, enCorreze

53/54

Page 54: 2 ème trimestre 2013

HORIZONS AGRICULTURE ET TERRITOIRES NORD PAS DE CALAIS27-33 GRAND'PLACE62000 ARRAS - 03 21 50 24 74

29 MARS 13Hebdomadaire Province

Surface approx. (cm²) : 660

Page 4/4

0f71155550206f0e125349e4fb0c259d01182f7b61d4329SALERS22256685300524/GNK/MSK/3

Eléments de recherche : RACE SALERS : vache élevée pour production de lait/viande, uniquement citée avec éleveur/producteur et/ourestaurateur, toutes citations

Des taureaux sans cornes

• « Les animaux sans cornes, c'est une futuredemande », explique Claude Collange. Le GIEPolled Excellence Salers s'est mis récemment en placegrâce à 28 membres précurseurs. Issus aussi biendu berceau de la race que d'autres régions, ils ontchoisi de développer la race Salers sans cornes grâceà l'achat d'un taureau homozygote : Joker. Le but estsurtout de fournir le marché de l'exportation, trèsdemandeur. En effet, la race Salers séduit le marchéétranger notamment par sa facilité de vêlage. Lespremiers animaux sans cornes français seront misen vente en 2014 par le GIE.

Des qualités génétiques qui valent de l'or

• Claude Collange a reçu le prix duSabot d'or (*) en 2012, pour la progres-sion constante de la qualité génétiquede ses salers. La maîtrise des outilsgénétiques dont le choix des mâles repro-ducteurs lors des IA en adéquation avecles femelles a été un atout pour l'obte-nir. La gestion de productivité et de lamortalité de ces veaux avant le sevrage(3,6 % en 2011) a aussi été soulignée.L'éleveur affirme que sa réussite estdue à l'amélioration génétique de sontroupeau, sa volonté de progresser en

s'appuyant sur le travail accompli avecson technicien, Didier Oden.

Ce prix récompense la progression réa-lisée depuis cinq ans et concrétise letravail de l'éleveur. Avoir ce Sabot d'orlui a aussi permis de se faire connaîtreet d'augmenter la valeur de ses futurstaureaux.

Laurie Carpentier

(I) Prix obtenu lors du Sommet de l'élevage, a ClermontFerrand (63)

54/54