108
BRGM

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BRGM

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B. R. G. M. SOCIETES COFRIGO- SOCREMA - SAGBA

Service Géologique

des Antilles

Etude d'impact sur l'Environnement

Zone Industrielle de Jarry

Baie-Mahault - Guadeloupe

Par M. LANSIART

RAPPORT B.R.G.M. 87. GLP. 182

Octobre 1987

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R E S D M E

Les Sociétés SOCREMA - SAGBA - COFRIGO modifient et mo¬

dernisent leurs installations industrielles implantées sur la

zone industrielle de Jarry, Commune de Baie Mahault (Guadeloupe).

Elles ont confié au Service Géologique des Antilles du

Bureau de Recherches Géologiques et Minières la réalisation de

1 ' étude d ' impact réglementaire .

Cette étude, dont le présent rapport fait l'objet, com¬

prend quatre parties :

-A - Description de l'installation industrielle

- B - Pollutions et nuisances

- C - Description de l'Environnement

- D - Evaluation des impacts sur l'environnement.

Elle est destinée au dossier de demande d'autorisation

qui sera déposé par ces sociétés.

La description de l'installation industrielle a permis

de déterminer les activités ou les équipements susceptibles d'ê¬

tre à l'origine de pollution ou de nuisances.

Chaque source de pollution ou de nuisances est ensuite

quantifiée et les mesures envisagées par le pétitionnaire pour

prévenir, limiter ou compenser les pollutions sont justifiées.

La description de l'environnement permet de faire le

point sur le contexte naturel , industriel et humain de la zone de

Jarry.

Les pollutions résiduelles dues aux activités indus¬

trielles sont enfin analysées et quelques propositions faites.

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PLAN DE L ' ETDDE

A - DESCRIPTION DE L'INSTALLATION INDUSTRIELLE

1. Implantation

2. Présentation des trois sociétés

2.1 - La Société SOCREMA

2.2 - La Société SAGBA

2.3 - La Société COFRIGO

2.4 - Les installations classées

3. Principe de fabrication des différents produits

3.1 - Fabrication des yaourts et crèmes glacées

(SOCREMA)

3.2 - Fabrication de la bière (SAGBA)

3.3 - Fabrication des limonades (COFRIGO)

4. Caractéristiques techniques de l'installation

4.1 - Matériel mis en oeuvre

4.2 - Matières premières utilisées

4.3 - Matières consommables utilisées

4.4 - Emballages utilisés

4.5 - Alimentation en eau

4.6 - Energie

4.7 - Equipements annexes (garage ...)

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B - POLLUTIONS ET NUISANCES

1 . Recensement et quantification des sources de

pollution et de nuisances

1.1 - Localisation des sources de pollution

1.2 - Conditions de production des pollutions

1.3 - Quantification des rejets

1.4 - Ambiance sonore

1.5 - Nuisances induites par l'installation

industrielle

1.6 - Estimation des risques de pollution

accidentelle

2. Justification des mesures envisagées pour prévenir,

limiter ou compenser les pollutions et nuisances

2.1 - Réduction des rejets au niveau des procédés

industrielles

2.2 - Consignes d'exploitation

2.3 - Quantification des émissions résiduelles

2.4 - Moyens mis en oeuvre pour prévenir les risques

de pollution accidentelle

2.5 - Comparaison avec d'autres installations

C - DESCRIPTION DE L'ENVIRONNEMENT

1. Description du site

1.1 - Localisation

1.2 - Occupation du sol

1.3 - Milieu naturel.

2. Milieux récepteurs

2.1 - Les eaux superficielles

2.2 - Sol et sous-sol

2.3 - Caractéristiques générales du climat

2.4 - Les odeurs.

3. Niveaux de bruits ambiants

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D. EVALUATION DES IMPACTS SUR L'ENVIRONNEMENT

1 . Impact sur les eaux de surface

2. Impact des effluents gazeux

3. Impact sonore

4. Impact sur le paysage

5. Impact socio-économique.

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LISTE DES FIGURES, CARTES, PLANS, SCHEMAS

Figure n* 1

Figure n* 2

Figure n* 3

Enregistrements des niveaux sonores

Fluctuation de la vitesse du vent

Rose des vents

Carte n* 1

Carte n* 2 -

Carte n* 3 -

Carte n' 4

Localisation géographique de l'installation

industrielle

échelle 1/20.000

Localisation des installations industrielles

des Sociétés SOCREMA - SAGBA - COFRIGO

échelle 1/5.000

Plan d'occupation de sols de Baie-Mahault -

Zonage de Jarry

échelle 1/20.000

Principales formations végétales sur la zone

de Jarry

échelle 1/20.000

Plan n* 1 - Localisation des principales sources de

pollution et de nuisances

Schéma n* 1

Schéma n" 2

Schéma n* 3

SOCREMA - Station de nettoyage

Principe de fabrication de la limonade

Principe de fabrication de la limonade (suite)

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LISTE DES PHOTOS

Photo

Photo

Photo

Photo

Photo

Photo

1

2

3

4

5

6

Pollution atmosphérique : la chaudière

Rejets des eaux de la société SAGBA

Le débouché des rejets d'eau dans la mangrove

Les déchets

Les déchets

Paysage

la benne des sociétés SAGBA et

COFRIGO

la benne compactrice de la SOCREMA

la façade nord du complexe indus¬

triel en bordure de la RN.l

Photo Paysage : l'entrée du complexe industriel.

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau

Tableau

Tableau

Tableau

Tableau

Tableau

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Tableau

Tableau

Tableau

Tableau

Tableau

Tableau

Tableau

Tableau

n*

n*

:n*

n*

n*

n*

n*

n*

n*

n*

n*

n*

n*

n*

n*

n*

n*

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

13

14

15

16

17

SOCREMA - Matériel mis en oeuvre pour la

fabrication des yaourts et des crèmes glacées

SAGBA - Matériel mis en oeuvre pour la

fabrication de la bière

COFRIGO - Matériel mis en oeuvre pour la

fabrication des limonades

SOCREMA - Matières consommables

SAGBA - Matières premières utilisées

COFRIGO - Matières premières utilisées

SOCREMA - Matières consommables utilisées

SAGBA - Matières consommables utilisées

COFRIGO - Matières consommables

SOCREMA - Emballages utilisés

SAGBA - Emballages utilisés

COFRIGO - Emballages utilisés

Résultats des analyses physico-chimiques

Températures moyennes mensuelles au Raizet

(période 1951 - 1980)

Précipitations mensuelles, médianes et moyennes

(d'après ORSTOM)

Humidité de l'air au Raizet

(période 1951 - 1980)

Evaporation à la station du Raizet

(période 1951 - 1980 - d'après ORSTOM)

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ANNEXES JOINTES AU RAPPORT

Annexe 1

Annexe 2

Annexe 3

Annexe 4

Plan de masse

échelle 1/200

Analyses physico-chimiques des

eaux

Extrait du journal officiel de

la République Française

Liste des personnes ou organis¬

mes contactés dans le cadre de

1 étude .

S.G.ANT. 4567

S.G.ANT. 4568

à 4570

S.G.ANT. 4571

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A - DESCRIPTION DE L'INSTALLATION INDUSTRIELLE

1. IMPLANTATION

Les Sociétés COFRIGO - SOCREMA - SAGBA sont installées

sur la zone industrielle de jarry, au Nord de celle-ci, en bordu¬

re de la voie n* 0 (cf. cartes n* 1 et 2).

La zone industrielle de jarry se situe à l'Ouest de

Pointe-à-Pitre, sur la Commune de Baie-Mahault.

Elle est limitée à l'Est et au Sud par l'Océan (Petit

Cul de Sac Marin), au Nord par la RN.l, à l'Ouest par la

mangrove.

Son accès principal à partir de la RN.l se fait par la

D.24, qui relie la route nationale au port autonome. Une bande de

mangrove sépare les parties Nord et Sud de la zone industrielle.

En fait, la zone industrielle a été créée partiellement par rem¬

blaiement de la mangrove, ce qui a restreint légèrement la super¬

ficie de celle-ci.

L'emprise industrielle est de 23.400 m' (soit 120 m sur

195 ro) . Elle est limitée au Nord par la RN.l, au Sud par la voie

0 (Rue T. Edison), à l'Est par "Antilles meuble" et à l'Ouest par

la Société CAOI puis la Société Préfontaine (cf. Plan de masse -

annexe n* 1) .

X

X X

2. PRESENTATION DES TROIS SOCIETES

2.1 - La Société SOCREMA

La Société SOCREMA est installée sur la zone indus¬

trielle de Jarry depuis 1968.

Elle emploie 89 salariés, dont 12 employés administra¬

tifs et 8 cadres.

Les horaires de fonctionnement de l'usine sont de 6h 30

à 16h du lundi au vendredi.

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B. R. G. M.

SOCIÉTÉS COFRIGO - SOCREMA - SAGBA (Guadeloupe)Étude d'impact sur r environnement

localisation géographique de l'installationindustrielle

ECHELLE 1/ 20000

de

Pointe-à-

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B. R. G. M.

SOCIÉTÉS COFRIGO - SOCREMA - SAGBA (Guadeloupe)Etude d'impact sur l'environnement

localisation des installations industriellesdes sociétés SOCREMA-SAGBA-COFRIGO

CARTE 2 67 GtP 182ECHELLE 1 /5 000

1- SOCREMA

2 - SAGBA

3 - COFRIGO

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L'activité de la société concerne essentiellement la

production de produits lactés :

- yaourts (natures ou brassés)

- crèmes desserts

- fromages frais

- crèmes glacées

- sorbets

- sucettes glacées à l'eau (Frozen)

- yaourts à boire.

Elle assure également la diffusion de crèmes glacées

Miko importées.

La capacité nominale de la société est de 32.000 litres

de lait par jour.

2.2 - La Société SAGBA

La Société des grandes brasseries antillaises (SAGBA)

est installée sur la zone industrielle de Jarry depuis 1967.

Elle emploie 48 employés (au 31/07/87).

Les horaires de l'usine sont de 7h à 15h en période

creuse.

L'activité de l'usine est de 5,5 j par semaine. Le sa¬

medi matin il s'agit essentiellement d'entretien, pas de

production. Pour certaines activités la brasserie fonctionne de 3

heures du matin à 19 heures le soir.

Ses domaines d'activités sont les suivants :

- production de bière et de malta

- revente de boissons plates et gazeuses et de bières.

Les produits fabriqués par la société sur la zone in¬

dustrielle de Jarry sont les bières commercialisées sous les mar¬

ques SAGBA, Meuse, Malta Corsaire, Blonde Corsaire et Guiness. Ce

sont des produits ayant en moyenne une teneur en alcool de 4*.

La capacité nominale de la brasserie est de 40 à 50.000

hectolitres de bière et de malta par an.

La production actuelle est de 32.000 hectolitres alors

qu'elle n'était que de 24.000 hectolitres en 1986.

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2.3 - La Société COFRIGO

La Société COFRIGO est installée sur la zone indus¬

trielle de Jarry depuis 1968.

Elle emploie 116 salariés, dont 9 employés administra¬

tifs et 12 chauffeurs.

Les horaires de fonctionnement de l'usine sont de 7

heures à 15 heures.

L'activité principale de la société est la fabrication

des boissons suivantes :

- Coca-Cola

- Fanta

- Royal Soda

- Vaval (Orange et Pamplemousse)

- Sprite

- Ricqlès

Elle assure également l'importation et la diffusion

d'autres boissons : Coca-Cola sans caféine, Mikola Champagne,

Sprite (boîtes), sirop Ricqlès, Vittel.

la production annuelle de la société en limonade est de

76.000 hectolitres.

La fabrication de glace hydrique est de 14.600 m^ par

an.

2.4 - Installations classées

- SOCREMA

- lait - capacité nominale 32.000 1 de lait par jour

n* 242

- installations de réfrigération ou compression - puissance

abordée : 2 x 200 kW - n* 361

- acide nitrique - capacité de stockage : 300 kg - n* 23

- sirop de glucose - n* 213

- matière plastique

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. utilisation de polyethylene - n* 272

. dépôt de polyethylene : 75 tonnes - n* 272 bis

- ammoniac liquéfié (dépôt de) - 3 récipients de 46 kg -

n' 50.

- SAGBA

- brasserie - capacité nominale : 50.000 hectolitres - n** 86

- levures - n* 246

- broyage de malt - n* 89

- combustion (installation de) - capacité : 5.220 thermies/

heure - n* 153 bis

- installations de réfrigération ou de compression - puissance

absorbée - n* 361

- ammoniac liquéfié (dépôts d' ) - 2 récipients de 46 kg -

n' 50

- dépôt de liquide inflammable - capacité de stockage :

25.000 1 - n* 253

- COFRIGO

- sirop de glucose - n* 213

- substances radioactives - source ionisante - n* 385 (a déjà

fait l'objet d'une déclaration)

- installations de réfrigération ou de compression - puissance

absorbée : 2 x 250 kW - n* 361

- dépôt d'ammoniac liquéfié - 5 récipients de 46 kg - n* 50

- carburants - distribution - débit de distribution -

n* 261 bis.

X

X X

3. PRINCIPE DE FABRICATION DES DIFFERENTS PRODUITS

3.1 - Fabrication des yaourts et des crèmes glacées

Le lait arrive par camions citerne, il est stocké dans

des tanks de réception réfrigérés.

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Puis il est repris et on lui incorpore les différents

ingrédients nécessaires à la fabrication (ferments, laits en

poudre, lait engraissé).

Ensuite il subit une pasteurisation (flash

pasteurisation) par eau chaude.

Le processus diffère à ce stade entre les différents

types de yaourts :

a) Yaourts nature (aromatisés ou non), ils subissent une pasteu¬

risation continue automatique avec injection des ferments et des

arômes en ligne.

Les pots sont préforroés à chaud à partir de polyethyle¬

ne haute densité sur machine Erka.

Ils sont remplis automatiquement, scellés et operculés.

Chaque lot est ensuite découpé et conditionné. La mon¬

tée en acidité du yaourt est faite en chambre chaude (à 40* C

environ) et contrôlée automatiquement. L'acidité est ensuite

stabilisée par refroidissement en tunnel à 8 - 10* C.

Les produits finis sont alors stockés en chambre froide

à 5* C.

b) Yaourts brassés

Ils sont fabriqués selon le roême principe, cependant,

après la pasteurisation, le produit est stocké en cuve de cail la¬

ge où les ferments sont injectés.

Après cail lage et contrôle de l'acidité on procède au

décaillage puis au refroidissement du yaourt. Le produit est en¬

suite stocké en cuve pour attendre son conditionnement sur machi¬

ne Erka .

La masse des brassés est alors reprise des cuves, con¬

ditionnée après injection des purées de fruit en ligne selon les

mêmes processus que pour les yaourts nature.

c ) Fromages frais

Ils sont élaborés selon le même protocole que les

yaourts brassés.

d) Les crèmes glacées

Le lait frais arrive par camions-citerne. Il est stocké

dans des cuves réfrigérées de réception.

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Sa première préparation consiste à lui ajouter divers

ingrédients (laits en poudre, beurre, purées ...).

Il est pasteurisé à 90* C, puis rois en stockage dans

des cuves de maturation. Ensuite on lui incorpore des arômes, des

nectars de fruit ou des purées.

Le conditionnement final est un passage au foisonneur,

une mise en pot, en cône., (sur divers types de machine) puis une

congélation en tunnel avant mise en panier et stockage en chambre

froide.

e) Sucettes glacées à l'eau

Elles sont élaborées selon le même principe que les

crèmes glacées.

Cependant, après maturation, on injecte directement le

produit dans la machine à bâtonnets et on le congèle sur la

machine.

On procède ensuite à sa mise en sachet, à son condi-

tionneroent en bac et à son stockage en chambre froide.

Il faut noter que tout le schéma de fonctionnement de

l'installation est informatisé. Il est donc possible de contrôler

à partir du poste central les différentes opérations en cours ;

en cas d'incident de fonctionnement le responsable de la fabrica¬

tion est ainsi alerté instantanément.

Après chaque utilisation de cuve, et des circuits qui

lui sont associés, il est procédé à leur lavage selon le principe

suivant :

- passage à 1 ' eau

- passage d'eau additionnée de soude

- rinçage à l'eau

- lavage à l'eau additionnée d'acide nitrique

- rinçage à l'eau

Pour certaines cuves la soude et l'acide nitrique sont

remplacés par détergent et un désinfectant.

Pour économiser l'eau et les différents produits de

lavage, des détecteurs ont été installés à l'arrivée des diffé¬

rentes cuves de stockage de ces produits, qui sont ainsi récupé¬

rés après usage (cf. schéma n* 1).

Les produits utilisés pour le nettoyage des cuves sont

les suivants :

- soude à 80 % de concentration : 3 t/mois.

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B. R. G. M. SOC/ÉTÉS COFRIOO - 50CREMA - SAGBA (Guadeloupe)Etude d'impact sur l'environnement

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STATION DE NETTOYAGEI SOCREMA - station de nettoyage

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- acide nitrique concentré : 400 kg/mois

- détergent - désinfectant (soude + chlore) : 400 kg/mois

- désinfectant (aldéhyde formique ou oxygène actif (peroxyde

d'oxygène)) : 250 kg/roois.

Les stocks de ces produits ne sont pas iroportants envi¬

ron 15 j de consommation.

3.2 - Fabrication de la bière

La fabrication de la bière nécessite les étapes suivan¬

tes :

- le brassage

- la fermentation

- la maturation de garde

- le soutirage.

a) Le brassage

Les matières premières utilisées sont le malt et le

grain cru (maïs ou sucre).

Le grain est d'abord moulu et constitue une mouture

humide .

On procède alors à l'empâtage du malt à 65* C, ce qui

favorise l'action des enzymes qui transforment les sucres en su¬

cres fermentescibles.

Le moût est ensuite filtré sur sa drêche.

Le moût est alors transféré dans des cuves où il est

porté à ebullition pendant Ih 30, on lui rajoute à ce stade le

houblon.

Ensuite on procède à sa décantation et à son refroidis¬

sement à 5 - 6* C. Cette étape concerne un volume de 10 m*. La

durée du brassage est de 9 heures environ.

b) La fermentation

Lorsque le moût est froid on lui injecte de l'air et on

ajoute une levure spécifique de bière. Celle-ci va induire la

production d'alcool et de diverses substances.

Cette phase se fait à basse température (7 à 12* C) et

dure une semaine. A l'issue de cette phase la bière est filtrée

sur terre de diatomées.

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c) Maturation - garde - stabilisation

Cette étape de la fabrication dure 2 à 3 semaines, à

basse température (5 à 6* C).

Pendant cette étape la bière produit beaucoup de COa

gui est collecté et traité. Il sera réutilisé lors de la mise en

bouteilles ou en fûts.

d) Soutirage - mise en bouteilles et en fûts

Il s'agit d'une étape de conditionnement de la bière.

La Malta est fabriquée sur le même principe que la biè¬

re mais elle ne subit pas de fermentation ni de garde. Sa durée

de fabrication est donc beaucoup plus courte. Elle nécessite

l'apport de CO» qui provient soit de la fabrication à partir de

kérosène soit d'un stockage.

3.3 - Fabrication des limonades

Les principales phases de fabrication des limonades

sont les suivantes (cf. schémas n* 2 et 3).

- fabrication du sirop

- soutirage

- remplissage

- embouteillage

- conditionneroent .

a) Fabrication du sirop

Le sucre, blanc ou roux, est fondu à chaud en présence

de noir végétal. Le sirop est ensuite filtré sur terre diatomées.

Puis il est pasteurisé ("Flash-pasto") avant d'être mis

en cuve. Son mélange avec différents types de concentrés (Coca-

Cola, Vaval, Fanta, Sprite...) donne des sirops composés à 60

Brix.

b) Soutirage

Le mélange du sirop composé avec de l'eau a lieu dans

une machine spéciale. Selon les boissons à élaborer on procède

différeroment :

- soit il y a "Premix" : l'eau et le sirop sont mélangés et on

carbonate l'ensemble,

8

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B.R.G.M.

SOCléTÉS COFRIGO - SOCREMA - SA6BA (Guadeloupe)

étude d'impact sur l'environnement

principe de fabrication de la limonade

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LJ1L'Concentre' « sucre - sirops, composés à 60 Brix

SOUTIRAGE

^ r-Eou troitée

-7'77

//'/////V 0

COî

"Premix"

~1

Produit fini

T I r-T

^1^ û

SCHEMA 2 87 GLP 182

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B. R. G. M. SOCIÉTés COFRIGO ~ SOCREMA _ SAGBA (Guadeloupe)

Etude d'Impact sur l'environnement

COFRIGO- principe de fabrication des limonades

remplissage - embouteiJIage - conditjonAffnent

1) ligne bouteille consignée

Dépoletiisotionm

Décaiisoge

ûD^issogc

2) ligne bouteille perdue ou boîte

Dëpolettisotion Rinçage * Soutirage

SCHEMA 3

Laveuse cos'ier mMtreuse

^ Loveuse - Soutirage

S bains / 3 soudes

û

mEncaissage

LrnJÎi-»* Etiquetage '

Poste

Fblettisotior^

*-*^Etiquetoge-

Poste

Frimoge Polettisotion

67 GLP 182

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- soit il y a "Postmix" : l'eau est carbonatée d'abord puis on le

mélange au sirop.

L'essentiel de la production se fait selon le procédé

"Premix" .

Il faut noter que l'eau utilisée subit un traitement

complémentaire (chloration, déchloration, filtration, traitement

aux U.V.) par rapport à l'eau fournie par la régie des eaux.

c) Remplissage - embouteillage - conditionnement

La limonade peut être mise dans trois types de conte¬

nant :

. des bouteilles consignées

. des bouteilles perdues

. des boîtes

globalement le schéma de principe est le même (cf. schéma n* 2)

cependant des variantes existent surtout entre les bouteilles

consignées et les 2 autres contenants. En effet la ligne

"bouteille consignée" nécessite un lavage à la soude (3 bains)

des bouteilles ainsi que des casiers.

Certains produits (Vaval, Ricqlès ...) sont pasteurisés

en bouteille.

x

X x

4. CARACTERISTIQUES TECHNIQUES DE L'INSTALLATION

4.1 - Matériel mis en oeuvre

Le matériel mis en oeuvre par chaque société pour la

fabrication de ses produits est listé dans les tableaux n* 1, 2

et 3.

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TABLEAU N* 1 - SOCREMA

MATERIEL MIS EN OEUVRE POUR LA FABRICATION

DES YAOURTS ET DES CREMES GLACEES

cuves en acier inoxydable

incorporateurs de matière sèche

échangeurs à plaques (flash - pasteurisation)

poropes voluroétriques, doseuses, centrifugeuses

reropl isseuses

étiqueteuses

conditionneuses

homogénéisateurs

freezer

convoyeurs

tunnels de congélation

compresseurs d'air comprimé

pompes à vide

installation d'eau glacée (bacs à accumulation de glace

25 t/j).

10

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TABLEAU N* 2 - SAGBA

MATERIEL MIS EN OEUVRE POUR LA

FABRICATION DE LA BIERE

broyeurs de malt

cuves inox

cuves ebullition

filtres à diatomées

poropes volumétriques, doseuses, centrifuges

reropl isseuses

étiqueteuses

conditionneuses

convoyeurs

compresseurs d'air comprimé

installation de gaz carbonique

11

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TABLEAU N* 3 - COFRIGO

MATERIEL MIS EN OEUVRE POUR LA

FABRICATION DES LIMONADES

- cuves xnox

- filtres à diatomées

- échangeurs à plaque (flash - pasto)

- agitateurs

- soutireuses

- laveuses (bouteilles - casiers)

- installations de traitement d'eau

- source ionisante : contrôle de niveau dans les boîtes

- convoyeurs

- compresseurs d'air

- installation de gaz carbonique

- pompes doseuses volumétriques

12

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4.2 - Matières premières utilisées

La liste des matières premières utilisées par chaque

société est fournie dans les tableaux n* 4, 5, 6.

Ces matières premières sont entreposées dans des maga¬

sins où elles sont reprises au fur et à mesure des besoins de la

production.

Les matières premières utilisées ne présentent pas de

risque de pollution ; ce sont des produits utilisées dans l'in¬

dustrie agro-alimentaire et entrant dans la composition de la

production.

4.3 - Matières consommables utilisées

La liste des matières consommables de chaque société

est fournie dans les tableaux n* 7, 8, 9.

Il s'agit essentiellement de produits de nettoyage ou

de lavage (soude, acide, détergents....)

4.4 - Emballages utilisés

Chaque société possède une gamroe importante d'emballage

adaptée aux besoins de sa production (cf. tableaux n* lO, 11,

12).

13

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TABLEAU N* 4 - SOCREMA

MATIERES PREMIERES UTILISEES

- eau

- beurre

- lait en poudre O %

- lait en poudre 26 %

- lait entier frais

- sucre blanc

- sucre roux

- mixbel (poudre de lactosérum)

- glucose

- IN 6. (gomme de caroube)

- fructodan SL 64

- arôme grenadine Lab 7

- pâte de coco bakers

- fructodan

- chocolat van Houten

- raisins secs

- rhum

- pâte de pistache

' dakatine (pâte de cacahuète)

- praline noisettes granulées

- acide citrique

- nescafé

- purée de Fraise

- enrobage cacahuète

- prune cythère surgelée

14

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- pulpe de goyave

- jus d'ananas

- enrobage glacier

- noisettes hachées

- ferments lactiques

- grenadine

- menthe

- frutal lo

- arômes (orgeat, fraise, anis, orange, vanille, citron,

pistache, coco, goyave, amande amère, ananas)

- pâte de noisette

- orange

- lait de coco

- jus de maracudja

- pulpe de mangue

- coco râpé grillé

- colorants (rouge, orange, vert menthe, jaune, anis, jaune

vanille, caramel ...)

- cône biscuit

- pulpes (kiwi groseille, exotique, pinacolada, fraise, vanille)

- fruits/sucre (cerises, goyaves, abricots, ananas, poires,

pruneaux, fruits des bois, litchi, fraises, exotiques)

- L G S

- chocolat

- chocolat râpé

- caramel

- concentré pruneaux - crème de pruneaux

- compote ananas

- morceaux fraises

15

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TABLEAU N' 5 - SAGBA

MATIERES PREMIERES UTILISEES

acide ascorbique

amylases

acide phosphorique

collupulin

COa

extrait guinness

malt pâle T M S

malt caramel

malt colorant

malt cristal pils

acide lactique

maïs

sucre roux

sucre blanc

sucromaIt

houblon - extrait 25 %

houblons granulés

levure sulfate de calcium

chlorure de calcium

filtrase B

houblon Saaz

malt d'orge

16

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TABLEAU N* 6 - COFRIGO

MATIERES PREMIERES UTILISEES

(d'après inventaire COFRIGO du 30.06.87)

Acide citrique

Benzoate de soude

Concentré Vaval orange

Concentré Vaval Pamplemousse

Concentré Coca-Cola PAR

Concentré Coca-Cola PAR

Concentré Fanta orange

Concentré Fanta Orange

Concentré Fanta Punch P

Concentré Fanta Punch P

Concentré Fanta Ko lita

Concentré Fanta Kolita

Concentré Fanta Tonic P

Concentré Fanta Tonic P

Concentré Sprite Part.l

Concentré Sprite Part. 2

Concentré Tingle

Concentré Kola Champagne

Concentré Cup Tonic

Concentré Anis

Concentré Menthe

Concentré Ricqlès

COa

Colorant Rouge

Colorant Vert

Sucre Roux Local

Sucre blanc Iroporté

QUANTITES

9

9

2

36

38

800.000

100.000

.890.000

.430.000

186.000

181.500

65.000

64.000

56.000

53.000

47.000

47.000

5.000

7.000

30.000

30.000

669.000

366.000

20.000

65.000

80.000

225.000

.922.000

10.000

30.000

.700.000

.100.000

(kg)

(kg)

(kg)

(unité)

(unité)

(unité)

(unité)

(unité)

(galon)

(galon)

(galon)

(1)

(1)

(unité)

(kg)

(kg)

(kg)

(kg)

(kg)

17

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TABLEAU N* 7 - SOCREMA

MATIERES CONSOMMABLES UTILISEES

Anios T W R

Anios 977

Anios SPA

Asepto 0 N

Horilith liquide

Asepto liquide

Lessive de soude Sodex

Lessive de potasse Sodex

Rel ion

Oxonia

D 90

Diversol

Difou

(kg)

(kg)

(kg)

(kg)

(kg)

(kg)

(kg)

(kg)

(kg)

(kg)

(kg)

(kg)

(kg)

18

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TABLEAU N* 8 - SAGBA

MATIERES CONSOMMABLES UTILISEES

(d'après inventaire SAGBA du 30.06.87)

Carton Filtre Seitz

Clarcel CBL/3

Clarcel CBR

Clarcel DIC/B

Clarcel DIT/R

Ciar, O. Cei

Savon

Diversol

Stellite

"F" 30 %

KMS

Colle pour étiquette

QUANTITES

87.000

1.680.000

1.320.000

1.125.000

900.000

760.000

97.000

50.000

990.000

30.000

2.000

212.000

(unité)

(kg)

(kg)

(kg)

(kg)

(kg)

(unité)

(kg)

(kg)

(1)

(kg)

(kg)

19

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TABLEAU N* 9 - COFRIGO

MATIERES PREMIERES CONSOMMABLES

(d'après inventaire COFRIGO du 30.06.87)

QUANTITES

Carton Filtre

Chlorure de Calciuro

Chaux

Charbon Actif

HTH Hypochlorure de Cal

Primisil

Noir Végétal

Carton Filtre pour Riql

Sulfate de Fer

Soude Caustique

Savon de Marseille

Dicolube

Diversol

Deogen

Asepto1 ique

Oxonia

D 90 PF

Colle Etiquette

Colle Hot Malt

Encre & Solvant boîtes

6.750

50

6.175

75

1.525

3.630

950

241

1.770

120

200

200

210

70

35

25

123

235

34

.000

.000

.000

.000

.000

,000

.000

.000

.000

.000

.000

.000

.000

.000

.000

.000

.000

.000

.000

(kg)

(kg)

(unité)

(kg)

(kg)

(kg)

(unité)

(kg)

(kg)

(unité)

(kg)

(kg)

(kg)

(kg)

(kg)

(kg)

(kg)

(kg)

(kg)

20

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TABLEAU N* 10 - SOCREMA

EMBALLAGES UTILISES

(d'après Inventaire SOCREMA - Juin 1987)

Cone Alu

Bac 5

Bac 2

Couv.

Couv.

Couv.

Couv.

Couv.

Couv.

Couv.

Couv.

Couv.

Couv.

Couv.

Couv.

Coupe

Couv.

Couv.

Couv.

Couv.

Couv.

Couv.

L

L

5 L

2 L

2 L

2 L

2 L

2 L

2 L

2 L

2 L

2 L

2 L

2 L

Coco

Malaga

Chocolat

Fraise

Maracudja

Praline

Café

Neutre

Vanille

Pistache

Citron

Senior

Senior R.R

Senior Coco

Senior Vanille

Senior Chocolat

Senior Cacahuète

Senior Prune

Etui 1/2 L PP

Boite

Boîte

Boîte

Boîte

Boîte

Boîte

Boîte

Boîte

Couv.

Couv.

Couv.

Couv.

Couv.

Couv.

Couv.

1/2

1/2

1/2

1/2

1/2

1/2

1/2

1/2

1 L

1 L

1 L

1 L

1 L

1 L

1 L

L VA-CH.

L VA-FR.

L VA-PR.

L CO-PI.

L VANIL.

L MLAG.

L ORDIN.

L PREST.

Pistache

Chocolat

Praline

Café

Fraise

Vanille

R.R.

Bac. MKSTAR VAN/

Bac. MKSTAR PI ST.

Bac. MKSTAR PRAL.

21

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Bac. MKSTAR CACAH.

Bac. Frutti SIRO.

Bac. Frutti Frui .

Bac. Coco Vert

Bac. Chocolat

Sachet eremita

Bâtonnets

Boîte Neutre

Boîte 6 Cône VAN.

Boîte 6 Cône CHO.

Cuillères Plast.

Couv. Cône VANILL.

Couv. Cône Choco1.

Couv. Cône Cacahu.

Couv. Cône Coco

Scotch 24 Gr.MIK.

Boîte 8 MIKOSTAR

Plast. Floup Lait

Plast. Floup Frui.

Sachet Floup

Carton Yop

GIP 40

GIP 64

GIP 2

Colle

Etiquette Vanil.

Etiquette Pralin.

Etiquette Café

Etiquette Choco 1 .

Etiquette Pistac.

Etiquette Fraise

Etiquette Cacahu.

Etiquette Citron

Etiquette Goyave

Etiquette R.R

Etiquette Coco

Etiquette Maracu.

Etiquette Mangue

Etiquette A. F.

Etiquette S. F.

Couv. 1 L Neutre

Couv. 1 L Pruneau

Couv. 1 L Coco

Adhésif Neutre

Adhésif RC Choco.

Adhésif RC Vanil.

Adhésif RC Cacahu.

Adhésif RC Coco

Adhésif 24 MKSTA

Adhésif 24 MKSTAR

Adhésif 24 MKSTAR

Adhésif Sénior Van.

Adhésif Sénior R.R.

Adhésif Sénior Coc.

Adhésif Sénior Cae.

22

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Adhésif Sénior Choc.

Adhésif Sénior Neu.

Adhésif RC Neutre

Roui . Scotch Miko

Plastiq Blanc

Plastiq Jaune

Plastiq Orange

Plastiq Marron

Plastiq Beige

Opercule Nature

Opercule Sucre

Opercule Aroroati.

Opercule Fruit.

Opercule PP

Opercule Silhoue.

Opercule Entier

Opere. Yopi Choc.

Opere. Yopi Vani.

Opere . Yopi Coco .

Opere. Yopi Cararo.

Opere . Gout . Nouv .

Opere . Yopi Cacah .

Opere. Yopi PP

Opercule Frutos

Decor. Lait Entie.

Decor . Silhouette

Decor . Nature

Decor. Sucre

Decor. Aro. Vanil.

Decor. Aro. Coco

Decor. Aro. Frais.

Decor. Aro. Anana.

Decor. Aro. Aroand.

Decor. Aro. Citro.

Decor . Aro . Goyave

Dec. Frutos Vanil.

Dec . Frutos Coco .

Dec. Frutos Frais.

Dec. Frutos Anana.

Dec. Frutos Amand.

Dec. Frutos C.V.

Dec. Frutos Goyav.

Dec. Frutos Marae.

Dec. Fruit Abrico.

Dec. Fruit Fraise

Dec. Fruit Ananas

Dec. Fruit Bois

Dec. Fruit Prunea.

Dec. Fruit Letchi.

Dec. Fruit Poire

Dec. Fruit Tropiq

Dec. Fruit Cerise

Dec. Fruit Goyave

Etiqu. Yop Vanil.

Et iqu. Yop K.G.

23

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Etiqu. Yop Pinac.

Etiqu. Yop Exoti.

Etiqu. Yop Frais.

Pot. 50 CL Fraise

Pot. 50 CL Abricot

Pot. 50 CL Pruneau.

Pot. 50 CL Poire

Couv. 50 CL Sucre

Couv. 50 CL Fruit.

Couv. 50 Cl Poire

Scotch Yoplait

Cavalier ARO/ 8

Cavalier Sucre/8

Film Groupage

Bouchon Yop

Bouteilles Yop

Color Caramel

Color Rouge 712

Concentré Citron

Arôme Goyave

Cône Biscuit

Pulpe KG

Vanille 28063

Pulpe Exotique

Pulpe Pinacolada

Pulpe Fraise

F/S Cerise

F/S Goyave

F/S Abricot

F/S Ananas

F/S Poire

F/ S Pruneaux

F/S Bois

F/S Litchi

F/S Fraise

F/S Exotique

Arôme Citron Mer.

Arôme Ananas Man.

Arôme Fraise Mer.

Arôme Coco Fel to

Arôme Amande Ame.

Arôme Vanil. 2405

L G S

Fleurine

Chocolat DO 2

Chocolat Rape

Caramel

Concentré Prunea.

Crème Pruneau

Compote Ananas

Morceaux Fraise

Lait D.J.

Lait INRA

24

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TABLEAU N* 11 - SAGBA

EMBALLAGES UTILISES

(d'après Inventaire SAGBA du 30.06.87)

QUANTITES

Bouchon Couronne Malta 474.720.000

Bouchon Couronne Bière 421.000.000

Bouchon Couronne SAGBA 695.344.000

Bouchon Couronne Guinne 690.856.000

Bouchon Couronne Neutre 620.000.000

Bouteille APO Guinness 70.856.000

Bouteille B S H 33 CL 353.438.000

Etiquette Malta 116.720.000

Etiquette Corsaire Bion. 321.080.000

Etiquette Guinness 496.856.000

Etiquette Meuse Spaltha. 22.392.000

Etiquette SAGBA 15.344.000

Bouteille Corsaire Bion. 178.920.000

Collerette Corsaire Bio. 321.080,000

Collerette Guinness 270.856.000

Cluster Pack Malta Cors. 11.940.000

Cluster Pack SAGBA 22.024.000

Cluster Pack Meuse Spal. 1.772.000

Cluster Pack Corsaire 8.388.000

Carton 24 x 33 Malta Co. 1.790.000

Carton 24 x 33 Meuse

Carton 24 x 25 Guinness 5.244.000

Carton 24 x 25 Bière Co. 1.488.000

Plateau Pack 4 x 6 x 33 2.597.000

Plateau Pack Corsaire 1.547.000

Séparateur pour cartons 36.301.000

Agrafes pour cartons 189.208.000

Anciennes étiquettes Co. 450.000.000

Anciennes collerettes C 450.000.000

Anciennes Bouteilles Co. 450.000.000

25

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TABLEAU N* 12 - COFRIGO

EMBALLAGES UTILISES

(d'après Inventaire COFRIGO du 30.06.87)

QUANTITES

Capsule Vis Coca Cola

Capsule Vis Fanta Orang.

Capsule Vis Fanta Punch

Capsule Vis Fanta Kolit

Capsule Vis Royal Soda

Capsule Vis Litre Ordin.

Capsule Vis Neutre

Bouchon Couronne Coca C.

Bouchon Couronne Fanta

Bouchon Couronne Fanta

Bouchon Couronne Sprite

Bouchon Couronne Royal

Bouchon Couronne Ribmil

Bouchon Couronne Anis O.

Bouchon Couronne Neutre

Mini Coca VP 20 CL

Bouteille Verre Perdu

Capuchon pour Fûts

Bouchon pour Bocaux Con.

Etiquette Bouteille Coc.

Etiquette Bouteille Ord.

Cluster Pack Coca

Barquette Ricqlès

Etiquette Litre Vaval O.

Etiquette Litre Vaval P.

Barquette pour 24 Boîtes

Boîte Métallique Coca C.

Boîte Métallique Vaval Ora.

Boîte Métallique Vaval Pam.

Collerette Bouteille Coc.

Film Groupage Boîte

Couvercle Boîte Métall.

Bouteille Vide Ricqlès

Capsules Inox Ricqlès

Etiquette Acier (essais)

Etiquette Ricqlès

Cluster Pack Ricqlès

2.705.000.000

264.600.000

270.000.000

145.000.000

86.400.000

187.200.000

197.600.000

2.437.600.000

170.000.000

80.000.000

320.000.000

490.000.000

230.000.000

870.000.000

3.345.000.000

71.974.000

5.760.000

14.500.000

2.000.000

560.000.000

85.000.000

9.600.000

17.300.000

98.000.000

89.000.000

117.400.000

754.205.000

867.383.000

739.670.000

88.000.000

160.000

2.540.900.000

1.366.400.000

960.000.000

960.000.000

644.000.000

78.800.000

26

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4.5 - Alimentation en eau

L'alimentation en eau des trois usines est assurée par

la SAGBA qui est abonnée à la régie des eaux.

La société dispose de trois points d'arrivée d'eau :

. eau de ville : arrivée principale côté RN.l

: ancienne connexion - arrivée par voie O

. eau industrielle : approvisionnement sur la voie O de la Z.I.

Seule l'eau de fabrication de la COFRIGO est traitée :

. chloration

. filtration sable - silex

. déchloration (par charbon actif)

. traitement aux U.V.

Le débit de l'installation est 40 m^/h.

la consomroation annuelle d'eau des trois sociétés a été

de 267.000 m^ en 1986, dont 22.500 m=» pour la société SOCREMA.

4.6 - Energie

4.6.1 - Electricité

4.6.1.1 - Société SOCREMA

La Société SOCREMA consomme :

1.200 kWh par jour aux heures de pointe et 3.253 kWh par jour

aux heures pleines.

- 1.222 kWh par jour heure creuse : le soir et le week-end.

Une part importante de cette énergie électrique est

utilisée par les compresseurs : (marque SAMIFI - Babcok - type

compresseur à vis - Basco - H 411) qui fournissent le froid. Cha¬

cun de ces compresseurs contient 1.275 kg d'ammoniac.

4.6.1.2 - Sociétés SAGBA - COFRIGO

La puissance installée pour ces sociétés est de :

COFRIGO : 2 x 600 kVA

SAGBA : 600 KVA

27

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4.6.2 - Fuel

La chaudière qui produit la vapeur est alimentée en

fuel lourd à très basse teneur en soufre à partir d'une citerne

enterrée de 25.000 litres.

la consommation en vapeur des différentes sociétés,

pendant les heures de production, est la suivante :

- SOCREMA : 975 kg de vapeur à l'heure

- SAGBA : 3 tonnes de vapeur à 1 ' heure

- COFRIGO : 2,5 tonnes de vapeur à 1 ' heure .

La demande de vapeur dans la journée n'est pas continue

ee qui explique le fonctionnement par à coup de la chaudière, qui

ne fonctionne à sa pleine puissance que 3 à 4 heures par jour.

4.7 - Equipements annexes

Les Sociétés SAGBA - COFRIGO ont un garage en commun,

sur le site des usines qui assure l'entretien courant de 25 véhi¬

cules diesel.

Ce garage est équipé d'un poste de distribution de car¬

burant alimenté par une citerne enterrée de 10.000 litres.

Les huiles de vidange collectées par le garage sont

données à un récupérateur agréé. Elles sont stockées provisoire¬

ment dans des fûts.

28

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B - POLLUTIONS ET NUISANCES

1. RECENSEMENT ET QUANTIFICATION DES SOURCES DE POLLUTIONS

ET DE NUISANCES

1.1 - Localisation des sources de pollution

Nous avons localisé sur le plan n* 1 les secteurs où se

situent les principales sources de pollution des trois sociétés :

- rejets dans l'atmosphère

- rejets dans les eaux

- sources sonores

- stockage de déchets

1.2 - Conditions de production des pollutions

1.2.1 - Société SOCREMA

1.2.1.1 - Rejets dans l'atmosphère

La Société SOCREMA ne fait aucun rejet dans

l'atmosphère, si ce n'est les tours de refroidissement.

1.2.1.2 - Rejets des eaux

Les eaux rejetées par la Société SOCREMA ont différen¬

tes origines, il s'agit :

- des eaux de refroidissement

- des eaux de lavage (lavage automatique des cuves, lavage manuel

du sol et des machines),

- des eaux résiduaires de production.

Les eaux de refroidissement sont rejetées en permanence

alors que les eaux de lavage sont rejetées de manière épisodique

ainsi que les eaux résiduaires de production.

L'essentiel des eaux provient des lavages, les eaux de

refroidissement sont en grande partie recyclée.

1.2.1.3 - Sources sonores

Les principales sourees sonores de l'usine sont :

29

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B. R. G. M.

SOCIÉTÉS COFRIGO - SOCREMA - SAGBA (Guadeloupe)

Etude d'impact sur l' environnement

localisation des principales sources de

pollution et de nuisances

R. N. 1

Rejet des

eoux SAGBA

Tour de refroidiuement

r\ point 2

comprcaseur

condltton-

nement

giixe

TfF

Tours de

reffoidtsBCfncnt

corrH>rea9iurs

point 1 C 3^ benne déchets

D

Hall

d'embouteillage

( limonade)

J

\ j Point 3 C

voie n» 0Rejet des eaux

Z.I. de Jarry socrema

t

UJ

(/)

Rejet des eaux

COFRIGO

PLAN 1 87 GLP 182

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- les compresseurs (frigoriques + air comprimé)

- la conditionneuse de yaourts

- le mélangeur pour la reconstitution des mix.

Les compresseurs fonctionnent pratiquement en permanen¬

ce alors que les deux autres machines ne sont utilisées que pen¬

dant les heures de production.

1.2.1.4 - Stockage des déchets

Les déchets produits par la SOCREMA proviennent de dif¬

férentes sources :

- déchets d'emballage des produits de nettoyage et

d'ingrédients

- carton - palettes des approvisionnements

- polystyrène, aluminium, papiers du conditionnement

- déchets de production

- déchets de produits fabriqués

- huiles mécaniques des différentes machines.

Les huiles sont récupérées.

Le plastique est recyclé.

Tous les autres déchets sont mis dans une benne compac¬

trice de 9 m* et évacués en décharge chaque semaine.

1.2.2 - Société SAGBA

1.2.2.1 - Rejets dans l'atmosphère

Pour la brasserie le principal rejet dans l'atmosphère

est constitué par les vapeurs lors de 1 'ebullition des moûts.

Cette phase de production dure environ 1,5 heure pour chaque

brassin. Il est produit 5 à 8 brassins par semaine, soit là 2

brassins par jour.

Il existe une ventilation au-dessus de la cuve d' ebul¬

lition par laquelle est rejetée la vapeur qui est accompagnée

d'une odeur de moût de bière.

La production de COa par brûlage du kérosène ne s'ac¬

compagne d'aucun dégagement gazeux car le gaz produit (COa) est

récupéré et lavé avant stockage.

A ces rejets liés à la brasserie il faut ajouter ceux

de la chaudière qui alimente toutes les sociétés en vapeur.

30

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La Société SAGBA possède une chaudière de marque Wanson

type BR 60 qui fournit la vapeur aux trois sociétés (cf. photo n*

1).

Les principales caractéristiques de cette chaudière

sont les suivantes :

Puissance : 6.070 kW soit 5.220 th/heure

Pression : 10 bars

Capacité en eau : 13.850 1

Débit des gaz : 8.290 Dm=»/h

Température des gaz re jetés : 240* C

Hauteur de la cheminée : 15 m

Diaroètre de la cheroinée : 760 rom

Vitesse des rejets : 12,3 ro/sec.

Les principaux polluants caractéristiques des installa¬

tions de combustion sont :

. les composés du soufre, essentiellement l'anhydride

suifureux ( SOa )

. les oxydes d'azote (NO et NOa)

. les poussières (envol, suies et fumeron)

1) le SOa

Le SOa est formé par combinaison du soufre contenu

dans le combustible (fuel lourd) avee l'oxygène de l'air.

Les fuels lourds industriels peuvent contenir jusqu'à 4

% de soufre et c'est donc un rejet de l'ordre de 7.000 mg de SOa

par normaux mètres cubes qui est réalisé, compte-tenu de l'excès

d'air et du PCI du combustible.

2) les oxydes d'azote

Ils ont deux origines :

- la transformation de l'azote contenu dans le combustible,

- la combinaison de l'azote atmosphérique avec l'oxygène.

Les rejets d'oxyde d'azote varient de 300 à 1.000

mg/Um', en fonction de la température de la flamme.

3) les poussières

Les poussières sont constituées par les suies et les

envols ; pour un combustible liquide tel que le fuel la concen¬

tration à l'émission est de l'ordre de 100 rog/Um^*. La granulomé¬

trie des suies est comprise entre 5 et 80 ym avec une part essen¬

tielle entre 30 et 60 yro.

31

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Photo n° 1 - Pollution atmosphériqueLa Chaudière

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La dispersion dans l'atmosphère de ces différents pol¬

luants est favorisée par la turbulence créée par le rejet lui-

roême à la sortie de la cheminée et par la turbulence de l'atmos¬

phère environnante.

Il en résulte que les caractéristiques des effluents en

sortie de cheminée (diamètre de la cheminée, vitesse et tempéra¬

ture des gaz) et les caractéristiques moyennes du milieu atmo¬

sphérique (température, vitesse) vont jouer un rôle essentiel

dans la hauteur atteinte par le panache et sa dispersion propre.

1.2.2.2 - Rejets des eaux

Les eaux rejetées par la Société SAGBA ont diverses

origines : (cf. photos n* 2 et 3).

- eaux de refroidissement

- eaux de nettoyage (des cuves et des réseaux)

- eaux de nettoyage de l'embouteillage et du conditionnement.

Le ratio retenu habituellement pour la production de

bière est de 10 1 d'eau rejetée pour 1 1 de bière produit.

1.2.2.3 - Sources sonores

Les trois principales sources de bruit de la société

sont :

- les compresseurs (pour le froid ou l'air comprimé)

- le hall d'embouteillage

- la chaudière de production de vapeur.

Les compresseurs à froid nécessaires pour les charobres

froides fonctionnent en permanence 24 h/24. L'embouteillage n'est

sonore que pendant les heures de production. Les principaux

bruits proviennent des chocs entre les bouteilles et des robots.

La chaudière ne fonctionne que pendant les heures de production.

1.2.2.4 - Stockage des déchets

Il faut distinguer deux types de déchets :

- les déchets provenant de la production : il s'agit essentielle¬

ment des drêches de brasserie,

- les déchets d'emballage.

Les déchets de production sont liées à une phase de

l'élaboration du brassage. Leurs volumes sont connus.

32

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Photo n° 2 - Rejets des eaux

de la Société SAGBA

Photo ne 3 - Le débouchédes rejets d'eaudans la mangrove

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Les déchets d'emballage sont très divers : bois de

palettes, carton, plastique, verre ... et leurs quantités sont

très variables. Les bennes utilisées pour l'évacuation de ces dé¬

chets sont communes aux trois sociétés, il n'est donc pas possi¬

ble d'évaluer le volume et la nature des déchets d'emballage de

chaque société.

1.2.3 - Société COFRIGO

1.2.3.1 - Rejets dans l'atmosphère

La Société COFRIGO n'a pas de rejet bien individualisé

dans 1 ' atmosphère .

Elle possède des tours de refroidisseroent, des climati¬

seurs ... qui brassent l'air ambiant, en le réchauffant

légèrement.

1.2.3.2 - Rejets des eaux

Les eaux rejetées par la Société COFRIGO ont différen¬

tes origines :

- eaux de refroidissement

- eaux de lavage (lavage des cuves, des casiers, des bouteilles,

des sols)

- trop-pleins de la production.

Les eaux de refroidissement sont rejetées en permanence

dans le réseau. Les autres ne sont évacuées que de façon séquen¬

tielle en fonction des phases de production.

1.2.3.3 - Sources sonores

Les deux principales sources de bruit de la société

sont :

- le hall d'embouteillage (canetterie)

- les compresseurs (pour le froid et l'air compriraé)

Le hall d'embouteillage n'est bruyant que pendant les

heures de production alors que les compresseurs fonctionnent en

permanence .

1.2.4 - Site industriel

1.2.4.1 - Rejets des eaux

Toutes les eaux pluviales ruisselant sur le site

33

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(toitures, parking...) se chargent en différents éléments pol¬

luants (poussières, huiles ...). Elles rejoignent ensuite les ca¬

niveaux qui ceinturent tous les bâtiments et sont évacuées dans

le réseau extérieur où elles se mélangent avec les eaux des au¬

tres provenances (refroidissement, lavage...).

La région présente une pluviométrie importante (plus de

1.800 mm par an), les eaux pluviales contribuent donc à la dilu¬

tion des eaux dites industrielles.

1.2.4.2 - Rejets dans l'atmosphère

Les différents services administratifs sont équipés de

climatiseurs qui contribuent donc à réchauffer l'air à proximité.

1.3 - Quantification des rejets

1.3.1 - Rejets dans l'atmosphère

1.3.1.1 - Rejets canalisés

1.3.1.1.1 - Société SAGBA

La Société SAGBA possède deux rejets canalisés :

- la cheminée des gaz de la chaudière

- la ventilation de la cuve de la brasserie.

a) La cheminée de la chaudière

Les principales caractéristiques de la chaudière ont

été regroupées précédemment (cf. 1.2.2.1).

Les polluants re jetés, soumis à la réglementation, sont

le dioxyde de soufre (SO3) et les poussières.

Le fuel utilisé en Guadeloupe à une très basse teneur

en soufre : 0,56 % ainsi qu'en vanadium, et produit très peu de

poussière (moins de 100 mg/Nm^ gaz).

Nous avons donc un rejet dans l'atmosphère de la chau¬

dière qui peut être estimé, en marche nominale, à :

. 6,76 kg/heure de SO3

. 0,829 kg/heure de poussières.

Il faut noter que la chaudière fonctionne de façon in¬

termittente dans la journée ; sa durée de fonctionnement en mar¬

che nominale (à pleine puissance) peut être estimée à 3,5 heure

par jour à partir de sa consommation journalière.

Toute activité de combustion est soumise, pour des rai¬

sons d'hygiène et de lutte contre la pollution atmosphérique, à

34

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une réglementation générale dont les sources se trouvent à la

fois dans la législation relative aux installations classées pour

la protection de l'Environnement, la loi du 2 Août 1961 spécifi¬

que à la lutte contre la pollution atmosphérique et le règlement

sanitaire départemental.

Pour les rejets dans l'atmosphère deux textes réglemen¬

taires nous concernent :

l'arrêté du 20 Juin 1975 relatif à l'équipement et à l'exploi¬

tation des installations thermiques en vue de réduire la pollu¬

tion atmosphérique et d'économiser l'énergie.

la circulaire du 13 Août 1971 applicable à la construction des

cheminées dans le cas des installations émettant des poussières

fines.

En effet la hauteur de la cheminée doit être suffisam¬

ment grande pour assurer une bonne dispersion des gaz rejetés et

éviter ainsi des nuisances pour le voisinage

. calcul de la hauteur de la cheminée pour les rejets de SOa

La valeur (hp) de la hauteur de la cheminée est calculée sui¬

vant la formule suivante :

340 q

'rat

où AT est la différence de température des gaz au

débouché de la cheminée et la température de

l'air ambiant. Ici sa valeur est 215* car les

gaz sont rejetés à 240* et la température

moyenne est de 25*.

R est le débit des gaz de combustion.

Le constructeur donne la valeur de 8.290 Nm^/h

ce qui est à peu près équivalent à 15.600 m^/h

à 240*.

Cm est la concentration maximale admissible au sol

du fait de la chaudière concernée. Cette

concentration peut être prise forfaitairement

égale à :

0,15 mg/m^ dans une zone moyennement industrialisée

0,10 mg/ro^ dans une zone très industrialisée.

q est le débit théorique des polluants, ici 6,76 kg/h

de SOa.

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L'application de la formule avee les chiffres fournis

donne les valeurs suivantes :

hpi = 12,4 ro si on considère que nous nous trouvons

dans une zone très industrialisée

hB,a = 10,2 ro si nous considérons qu'il s'agit d'une

zone moyennement industrialisée.

Comme nous sommes dans une zone industrielle, nous pou¬

vons considérer que la hauteur minimale de la cheroinée doit être

de 12,4 ro pour éviter des nuisances dues aux rejets de SOa dans

l'atroosphère pour les populations voisines.

. calcul de la hauteur de la cheroinée pour les rejets de

poussières.

La valeur de la hauteur de la cheminée doit être calculée sui¬

vant la formule suivante :

680 q

h =

RAT

Pour les paramètres T et R ce sont les mêmes valeurs que pour

le calcul de la cheminée, pour SOa : T = 215*

R = 15.600 m^/h

Cm est la concentration roaxiroale admissible au sol

du fait de la chaudière concernée. Cette concen¬

tration peut être prise forfaitairement égale à :

0,09 mg/m^ dans une zone très industrialisée

0,11 rog/m^ dans une zone moyennement industrialisée

q est le débit théorique de polluant, ici 0,829 kg/h

de poussières.

L'application de la formule avec les valeurs de l'in¬

stallation donne les valeurs suivantes :

. 6,5 ro pour une zone très industrialisée

. 5,8 ro pour une zone moyennement industrialisée.

Puisque nous sororoes dans la zone industrielle de Jarry

il est souhaitable, pour éviter la pollution par les poussières

fines, d'avoir une cheminée d'une hauteur minimale de 6,5 ro.

Globalement pour éviter toute nuisance liée aux rejets

dans l'atroosphère la cheminée de la chaudière doit donc avoir une

hauteur minimale de 12,4 m. Or elle a une hauteur effective de 15

ro ; aucun problèroe ne devrait donc se poser à ce niveau.

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Cependant il existe au Nord de la RN.l deux bâtiroents

qui peuvent perturber la la dispersion des gaz de corobustion car

ils sont situés à rooins de 150 roètres de la cheroinée.

Si on applique alors la formule

d

Hi = 5/4 (hi + h.) 1 -

10 (h. + h-)

où hi.

d

h.

h

est l'altitude de l'obstacle à la distance horizontale d,

ici 12 ra environ.

est la distance de la cheminée à l'obstacle, soit 110 ro.

est donné par un tableau ici 3

est la valeur calculée pour SOa, soit 12,4 ro

110

Hi = 5/4 (12 +3) 1 -

10 (3 + 12,4)

= 5,4 ro

La valeur à retenir pour la hauteur de la cheroinée est

bien, au niveau régleroentaire, de 12,4 m.

La sur-hauteur effective de la cheminée (15 m) permet

d'éviter les conséquences de la présence de l'obstacle constitué

par le bâtiroent le plus proche sur la dispersion des gaz.

b) La ventilation de la cuve de la brasserie

Lors de 1' ebullition du malt il s'évapore, pour un

brassin de 10 m^, environ 6 % d'eau, soit environ 600 litres. Or

cette phase de l'élaboration de la bière dure 1,5 heure, il est

donc rejeté 400 l/heure de vapeur qui peut s'accompagner d'une

légère odeur de bière.

Comroe il est réalisé 5 à 8 brassins par semaine, c'est

3 à 4,8 m^ de vapeur qui sont re jetés par semaine sur une durée

totale de 7,5 à 12 heures. Cette vapeur se disperse rapidement

grâce au vent et l'odeur de bière n'est perceptible que rareroent

sur le site de l'usine.

1.3.1.2 - Rejets diffus

Les sociétés sont équipées de tours de refroidisseroent,

d'extracteurs qui rejettent donc dans l'atmosphère de l'air légè¬

rement réchauffé.

Dans les usines des purges d'air compriroé, de vapeur

sont égaleroent rejetées dans l'atroosphère.

37

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1.3.2 - Rejets des eaux

1.3.2.1 - Société SOCREMA

Les principaux rejets sont constitués par les rejets

d'eau de lavage ou de rinçage des machines et des sols.

Bien que la société soit équipée d'un système de lavage

automatique avec récupération des produits utilisés un certain

pourcentage est rejeté avee les eaux de rinçage.

La consomroation roensuelle de la société en produits de

nettoyage est la suivante :

4,5 tonnes de soude

600 kg d'acide nitrique

150 kg d'aldéhyde forroique ou de peroxyde d'oxygène.

Ces produits sont donc dilués dans les 1.875 m^ d'eau

utilisés chaque mois.

Il s'y ajoute les fins de production (pousse-à-l'eau)

qui peuvent être estimées à 80 1 par cuve et qui sont chargées en

lait ou en sirop de sucre.

Les eaux sont rejetées dans une canalisation qui passe

sous la cour principale de l'usine et rejoint le réseau public le

long de la voie n* 0. La qualité de l'eau re jetée, prélevée le

27/07/87) est donnée dans le tableau n* 13 et en annexe 2. Il ap¬

paraît que cette eau a une forte minéralisation, un pH basique,

une teneur en DBOs et et en DCO forte ainsi qu'en sodium et en

phosphates. Ceci révèle des rejets iroportants en produit de net¬

toyage (soude, détergents).

38

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TABLEAU N* 13

RESULTATS DES ANALYSES PHYSICO-CHIMIQUES

(Prélèveroents du 27/07/87)

SOCREMA SAGBA COFRIGO

Température de 1 ' eau

pH à 25* C

Résistivité à 20* C

Conductivité à 20* C

Calciuro

Magnésium

Ammoniuro

Sodiuro

Potassiuro

Fer

Silice en SiOa

Chlorures

Sulfates

Nitrates

Phosphates

DBOs

DCO

32* C

11,1

1310 Û/cro

763 us/cro

14 rog/l

5.1 rog/l

0,48 mg/l

125 mg/l

6.2 mg/l

0,96 mg/l

2,0 rog/l

34.1 rog/l

57 mg/l

0,46 mg/l

17.2 mg/l

62

850

27* C

7,1

2880 fi/cm

347 ys/cro

25 rog/l

8,6 rog/l

8,3 mg/l

60 mg/l

28 rog/l

0,61 mg/l

1,95 mg/l

58,2 mg/l

104 rog/l

0,58 mg/l

18,9 mg/l

260

3300

26* C

10,1

1180 û/cra

847 ys/cro

118 mg/l

4,6 mg/l

0,61 mg/l

63 mg/l

6,6 mg/l

0,23 rog/l

2,3 mg/l

210 mg/l

38 rog/l

0,26 rog/l

8,8 rog/l

320

1350

39

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1.3.2.2 - Sociétés SAGBA et COFRIGO

Ces deux sociétés n'ont pas de comptabilité séparée de

leur consommation d'eau.

Nous avons donc effectué des approximations à partir

des données fournies par les responsables de ces sociétés.

1.3.2.2.1 - COFRIGO

a) Fabrication de la limonade

La société consomme environ 80.000 m^

d'eau par an, soit 6.700 ro^ par mois, pour la fabrication de

1 iitionade ,

La consommation mensuelle peut se répartir comroe suit :

- 15 % soit 1.000 m^ : limonade produite

- 25 % soit 1.600 ro^ : eau de refroidisseroent

- 10-12 % soit 700 ro^ : eau de nettoyage (détergents - chlorés

stérilisants )

8 % soit 500 m^ ; eaux sodiques

- 30 % soit 2.000 ro^ : eaux de rinçage

- 10 % pertes diverses.

L'eau de refroidissement est re jetée à 75 % pendant les

heures de production (8 heures), les 25 % restant pendant le res¬

te du temps .

Les eaux sodiques de nettoyage sont évacuées en 1 heure

chaque jour, plus une cuve de 40 m^ par mois.

Les eaux de nettoyage et de rinçage sont rejetées sur

une durée de 4 heures par jour environ.

Les différents produits rejetés dans les eaux de lavage

ou de rinçage sont les suivants :

- rejet d'eau sodée - produit : stellite (soude caustique),

1.500 litres à 2 % de concentration (soit 30 kg de soude

caustique) rejetés de 2 fois par seroaine à 1 fois par jour.

- Oxonia - produit dégradable ne contenant ni chlore, ni sodium.

- Déogène ou Asepto liquide - produit organo-chloré à 7 % de

chlore actif - 3 litres par jour de Déogène ou 0,15 1 de

chlore actif par jour.

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- Diversol - produit organo-chloré utilisé pour le nettoyage du

sol - 5 kg/jour.

- Dicolube - détergent liquide utilisé dilué à 3 % dans les eaux

de lubrification des transporteurs - 25 1/jour.

- Vidange de la laveuse - tous les 2 roois pour les 2 machines :

15 ro^ eau chargée en soude à 3 % - rejet par jour : 15 kg de

soude caustique.

b) Fabrication de glace hydrique

La COFRIGO produit 40 m^ de glace par jour, soit une

production de 14.600 m* par an.

L'eau consororoée par cette activité est de 73.000 m^ par

an se répartissant en :

- 14.600 m^ : glace produite

- 50.000 m^ : eau de démoulage

8.400 m^ : eau d'appoint de la sauroure et eaux de nettoyage.

Le principal rejet polluant est constitué par les 5.000

ro^ d'eau chargée en sel de la saumure (à base de CaCla)/ due au

débordement de sauroure et à l'ajustement de la concentration de

chlorure de calciuro.

Ces eaux rejoignent le réseau public qui longe la voie

n* 0.

Les analyses faites sur un prélèvement effectué un lun¬

di matin (le 27/07 à 9h 30) montre un pH basique, une très forte

minéralisation, des teneurs iroportantes en calciuro, sodium,

chlorures, phosphates, DBOs et DCO. ceci correspond aux diffé¬

rents produits utilisés pour le nettoyage : soude, chlorure de

calcium, détergents ... (cf. tableau n*13).

1.3.2.2.2 - SAGBA

La consommation d'eau de cette société peut être esti¬

mée à 92.000 m^/an pour un volume de 4.000 m^ de bière produite.

Les eaux rejetées se répartissent de la façon suivante:

- 35 à 40.000 m^ ; eaux de nettoyage et de rinçage

- 40.000 m^ : eaux de refroidisseroent non recyclées

8.000 m^ : rejets divers (nettoyage des véhicules, eaux

sanitaires) .

Les eaux de refroidissement sont de l'eau de ville sans

41

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pollution si ce n'est thermique.

Sur les eaux de nettoyage 10 % est sodée à 2 % ; le

reste est de l'eau de rinçage pouvant contenir un peu de produit

organique et des eaux de nettoyage avec des détergents.

Les produits rejetés dans les eaux de lavage et de rin¬

çage peuvent être estimés de la façon suivante :

- eau sodée à 2 % : deux fois 400 litres d'eau sodée à 2 %

par jour.

- Diversol : produit organo-chloré de nettoyage des sols :

5 kg /jour

- Stellite (soude caustique)

. nettoyage des cuves des caves

. laveuse de bouteilles 0,5 kg/ jour en moyenne

2,5 kg/ jour en pointe

Globalement les eaux sodées représentent 20 kg/jour de soude

caustique.

- Dicolube : détergent liquide utilisé après dilution à 2 % dans

les eaux de lubrification de chaîne - 15 1/jour sont employés

en moyenne.

Une analyse faite sur un prélèvement d'un Lundi matin

(27/07/87 à 9h 30) montre une conductivité moyenne, un pH presque

neutre, une teneur en sodium, en potassiuro, en chlorure, en phos¬

phate importante et une DBO» et une DCO très élevées.

soude .

On y retrouve donc des détergents chlorés et de la

1.3.3 - Déchets

1.3.3.1 - Sociétés COFRIGO - SAGBA

Tous les déchets de ces deux sociétés sont mis dans une

benne de 12 m* non compactée qui est évacuée 1 fois par jour (cf.

photo n* 4) .

Il s'agit essentiellement de bois, carton, verre, em¬

ballage métallique, casiers plastiques hors service. Ce sont des

déchets encombrants, volumineux, mais ne posent pas de problèroe

de pollution. Les déchets sont évacués en décharge contrôlée par

une société spécialisée (Syndicat intercommunal des Abymes et de

la région pointoise).

Pour la SAGBA les drêches de brasserie (200 kg/j) sont

pris en charge par un agriculteur qui les utilise pour l'alimen¬

tation animale.

42

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1.3.3.2 - Société SOCREMA

La Société possède une benne compactrice de 9 ra^ où

sont rois les déchets d'emballage et de production (cf. photo n'

5)

Cette benne est évacuée chaque semaine par une entre¬

prise spécialisée (Compagnie Guadeloupéenne de Service Public).

les huiles usagées des moteurs des trois sociétés sont

toutes récupérées dans des fûts. Elles représentent un volume de

500 1/mois auxquels il faut ajouter 1.000 1 d'huile tous les six

mois pour les compresseurs frigorifiques.

Les 500 1 d'huiles de garage sont récupérés par une en¬

treprise spécialisée.

1.4 - Ambiance sonore

La caractérisation du site industriel a été faite par

une double approche :

mesures ponctuelles dans les lieux où se trouvent les machines

ou les activités les plus bruyantes (cf. plan n* 1).

- enregistrement du niveau sonore équivalent (Leq) pendant une

heure en trois points : centre de la cour de l'usine, côté Sud en

bordure de la Voie n* 0, côté Nord en bordure de la RN.l. Les en¬

registrements ont été réalisés pendant une période d'activité de

l'usine et pendant une période de repos (samedi après-midi).

Pour la réalisation des mesures de niveaux sonores,

nous avons utilisé un sonomètre Bruel et Kjaer type 2226. Il a

été couplé à un enregistreur papier de la même marque type 2306

alimenté par piles pour les enregistrements de plus longue durée

( 1 heure) .

Les mesures réalisées sont des niveaux équivalents

(Leq) par minute, calculés toutes les roinutes.

Rappelons à ce propos que le niveau équivalent est le

niveau de bruit continu et constant qui a la même énergie totale

que le bruit réel pendant la période considérée (1 minute).

Sa définition mathématique résulte de la formule sui¬

vante :

T L (t)

1 r 10

Leq = 10 log J lO dtT O

dans laquelle L (t) est le niveau de bruit instantané au temps t

et T la durée de référence.

Le protocole suivi correspond à l'arrêté du 20 Août

1985 relatif aux bruits aériens émis dans l'environnement par les

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Photo n° 4 - La benne des Sociétés SAGBA et COFRIGO

Photo n° 5 - La benne compactrice de la SOCREMA

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installations classées pour la protection de l'environnement (cf.

annexes) .

1.4.1 - Mesures ponctuelles

1.4.1.1 - SOCREMA

Le compresseur "Froid" est le plus bruyant avec un ni¬

veau sonore dans son local de 98 dBA.

Dans le hall de conditionneroent des glaces "Frozen"

l'arobiance sonore est déjà de 87 dBA car il s'y cumulent les

bruits des machines, les jets d'air et de vapeur. La même valeur

a été mesurée dans le halle de fabrication des crèmes desserts et

des yaourts. Dans la salle de préparation le niveau sonore varie

de 85 à 87 dBA. Seul le local de surveillance a une ambiance so¬

nore plus faible avec des valeurs variant entre 60 et 65 dBA (Leq

sur une roinute ) .

Globalement l'ambiance sonore dans la société est par¬

tout élevée.

1.4.1.2 - SAGBA

Dans le hall des compresseurs (froid et air compriroé)

le niveau sonore n'est pas très élevé : 80 dBA lorsque l'usine

est en activité, seulement 76 dBA quand elle est arrêtée.

Dans le hall "brasserie" de lavage et remplissage par

contre la valeur de 90 dBA est presque partout mesurée.

Dans la salle réfrigérée de garde des bières nous avons

également un niveau sonore de 85 dB.

A proximité de la chaudière, lorsqu'elle est en

service, nous avons des mesures à 83-85 dBA, mais l'influence des

compresseurs (indissociables) voisins n'est pas négligeable.

1.4.1.3 - COFRIGO

Les nombreux compresseurs de la société sont des sour¬

ces sonores très bruyantes : 97 ou 98 dBA (Leq sur 1 roinute).

Dans le hall de lavage remplissage des bouteilles (1 1)

le niveau sonore est également très élevé : 90 dBA, alors qu'il

est plus faible dans le hall d'embouteillage et de conditionne¬

ment : 79-81 dBA.

Dans les salles de préparation des sirops le niveau so¬

nore et plus raisonnable t

. 85 dBA pour la salle de préparation des sirops à chaud.

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. 82 dBA pour la salle de préparation des sirops composés.

Ce sont donc surtout les compresseurs qui constituent

des sources sonores très fortes.

1.4.1.4 - Ambiance sonore générale

Des mesures de niveau sonore équivalent (Leq) ont éga¬

leroent été effectuées dans l'emprise industrielle et en limite de

celle-ci à différentes périodes : usines en activité ou non.

En limite Ouest du site le niveau sonore équivalent va¬

rie entre 62 et 67 dBA lorsque l'usine est arrêtée et entre 63 et

68,5 dBA quand elle est en activité.

En façade Nord de l'installation industrielle les va¬

leurs mesures sont comprises entre 67 et 79 dBA en fonction de

1 'eroplaceroent. Ces valeurs intègrent le bruit lié à la circula¬

tion autoroobile;

Dans la cour de l'usine nous avons des valeurs de 70-75

dBA quand l'usine est arrêtée et entre 72-80 dBA lorsqu'elle est

en activité.

Le long de la voie n* 0, au Sud les valeurs sont très

variables en fonction du trafic automobile : 60 à 65 dB lorsque

la circulation autoroobile est iroportante et l'usine en activité,

à moins de 45 dB (pas de voiture, usines arrêtées).

En dehors de son emprise l'installation industrielle

pose donc peu de problème de bruit.

1.4.2 - Enregistrements des niveaux sonores

Trois points ont été retenus pour faire des enregistre¬

ments : (cf. annexe n* 1 et plan n* 1).

- point 1 - au centre de l'installation industrielle, dans la

cour, face à l'entrée,

- point 2 - en bordure de la RN.l, face à la chaudière et aux

compresseurs ,

- point 3 - en liroite de la voie n* 0, à côté du transforroateur

E.D.F.

La caractérisation sonore sans activité industrielle a

été faite le saroedi 25 Juillet 1987 dans l'après-roidi.

Les mesures avec les usines en activité ont eu lieu le

27 et le 29 Juillet 1987 (cf. figure n* 1).

Au point 1 (cour de l'usine) l'activité industrielle

induit une augmentation du niveau sonore de plus de 5 dB (de 68

45

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B. R. G. M. SOCIÉTÉS COFRIGO - SOCREMA - 5A0BA (Guadeloupe)Etude d'impact sur ('environnement

enregistrement des niveaux sonores

usines arrêtéesBrûet & Kjaer POINT N° 1 (25.07.67) POINT N"2 {2S-07..87) POINT N°3 (25-07.67)

QP010216 "30

usines en activitéPOINT N°1 (27.07.87) P O I N T N e 2 (29-07-87)POINT N°3 (27-07.67)

15 n 15 QP0102 Uh35

FIGURE 1 87 GLP 182

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dB à 72-75 dB). Ceci est dû à l'activité des engins de

roanutention, aux passages des caroions et à la mise en service

d'équiperoents bruyants (chaudière, embouteillage...).

En bordure de la RN.l l'augmentation du niveau sonore

est encore plus importante (7 dB) puisqu'il y passe de 72-75 dB à

80-82 dB.

Cette augmentation s'explique par deux phénomènes con¬

joints : la mise en activité d'équiperoents bruyants dans les usi¬

nes ainsi que 1 'augroentation de la circulation autoroobile.

Au point 3, en bordure de la voie N* 0, on constate

qu'en dehors de l'activité des usines les niveaux sonores sont

très bas (40-42dB) avec des augroentations ponctuelles quand la

porope de; la roicrostation d'épuration se met en roarche. Quand les

usines sont en activité on a un niveau sonore coropris entre 55 et

60 dBA avec des brusques augroentations, liées au passage des

poids lourds essentiel leroent, à plus de 70 dBA.

Entre le Nord et le Sud du site industriel les valeurs

sont très différentes du fait de la localisation des équiperoents

bruyants surtout sur la partie Nord et d'un trafic autoroobile

très intense sur la RN.l.

1.5 - Nuisances induites par l'installation industrielle

1.5.1 - Circulation automobile

La nuisance la plus significative induite par l'instal¬

lation industrielle est le trafic autoroobile :

- véhicules du personnel

- camionnettes de livraison et d'évacuation de la production

- camions porte container d'approvisionneroent en matières

premières et en emballage.

Or le CD. 24 qui assure la desserte de la zone indus¬

trielle de Jarry à partir de la RN.l est presque saturé avec un

trafic de 16.813 véhicules/ jour en moyenne journalière annuelle

soit près de 23.000 véhicules/ jour en pointe.

L'accès et le départ de l'usine par cette voie sont

donc assez difficiles et certains mouvements posent des problèmes

- accès par le Sud pour les camions, qui nécessite de couper la

file Nord-Sud,

- départ vers Pointe-à-Pitre en coupant les deux files de circu¬

lation.

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De plus la voie n* 0 n'a pas un très grand gabarit et

le stationneroent limite encore la largeur de la voie. Le passage

des camions, à certaines heures, y est donc parfois difficile.

Ceci a bien sûr des répercussions sur les autres usagers de cette

voie qui fréquentent les autres industriels qui y sont implantés.

1.5.2 - Eaux pluviales

Compte tenu de la surface de l'emprise industrielle

23.400 m* et du régime de précicipation,

cier la quantité d'eau pluviale qui va

il est possible d'appré-

ruisseler sur le site

(toiture, parking, stockage) et être évacuée dans le réseau.

Tous les bâtiments sont en effet ceinturés par des ca¬

niveaux qui permettent l'évacuation des eaux de ruissellement.

Sur les surfaces concernées nous considérerons que nous

avons 100 % de ruissellement.

Les calculs pour chaque mois nous donnent les valeurs

suivantes, en se basant sur la valeur moyenne de la station mé¬

téorologique du Raizet :

mois

Volume (m3)

Janv

2246

Fev

1474

Mars

1638

Avril

2621

Mai

3416

Juin

2972

Juillel

4001

Août

4586

Sept.

5546

Oct.

5616

Nov.

4680

Dec.

3323

Sur l'année c'est donc un volume de

pluviales qui doivent donc être évacuées.

42.119 ro^ d'eaux

Cette eau n'est bien sûr pas pure car elle a pu se

charger en divera éléments (poussières, hydrocarbures, huiles...)

sur les surfaces sur lesquelles elle a ruisselle.

Son volume n'est pas négligeable car il représente plus

de 15 % des eaux rejetées par les usines. Elles contribuent donc,

dans une certaine mesure, à la dilution des rejets industriels

puisqu'elles rejoignent les mêmes émissaires et le même collec¬

teur public.

Pour l'ensemble des activités de la zone bordant la

voie n* 0 les apports en eaux pluviales doivent être beaucoup

plus importants ; ceci explique sans doute l'absence d'effets

"visibles" de ces rejets dans la mangrove lacustre, la dilution

par les eaux pluviales étant très iroportantes.

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1.5.3 - Eaux vannes

Les trois sociétés enploient globalement 250 employés

environ qui utilisent les sanitaires, les douches.

Le volume d'eau employé, sur une base de 100

1/jour /employé, est de 5.500 m^/an.

Les eaux des toilettes et des douches se répartissent

sur trois fosses septiques et une microstation d'épuration. Elles

y subissent un traitement de dégradation biologique avant de re¬

joindre le réseau général de l'usine.

1.6 - Estimation des risques de pollution accidentelle

Sur le site industriel de nombreux produits sont utili¬

sés ou entreposés qui peuvent être à l'origine de pollution:

- pour l'air : . ammoniac

. fréon

- pour 1 ' eau : . soude

. acide nitrique

. détergents de tous types

. chlorure de calciuro (saumure)

. fuel

. gas-oil

. chaux .

Leur dispersion sur le site, leurs conditions de stoc¬

kage et de contrôle, rendent difficiles une surveillance

efficace.

De plus au niveau du réseau des eaux usées aucun con¬

trôle n'est effectué et il est pratiquement impossible d'interve¬

nir en cas de déversement accidentel pour éviter que le produit

rejeté quitte l'enceinte industrielle.

Les risques de pollution accidentelle sont donc grands,

surtout pour les eaux compte tenu de la conception actuelle du

réseau.

Pour l'ammoniac, la dispersion des compresseurs qui en

contiennent et des bonbonnes de stockage multiplie les risques de

fuite. Mais il s'agit d'un gaz lourd, irritant, qui pose surtout

des problèmes pour le personnel ; la valeur limite d'exposition

pour les travailleurs est de 18 mg/ro^.

A un deuxième degré il ne faut pas oublier le risque

industriel lié à la rupture d'un équiperoent sensible :

- compresseur à arorooniac

- chaudière

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qui peuvent être à l'origine d'une pollution importante et repré¬

sente un risque pour l'environnement naturel et humain. En effet

un compresseur Samif i-Babcok contient 1.275 kg de NH3 et une rup¬

ture brutale peut libérer tout ce gaz instantanément.

De même une rupture au niveau de la chaudière ou d'une

canalisation primaire occasionnerait un dégagement de vapeur im¬

portant qui peut présenter certains dangers pour les personnes

passant à proximité.

X

X X

2. JUSTIFICATION DES MESURES ENVISAGEES POUR PREVENIR,

LIMITER OU COMPENSER LES POLLUTIONS ET NUISANCES.

2.1 - Réduction des rejets au niveau des procédés

industriels

Différentes modifications sont envisagées à court ou

moyen terme :

- Société SAGBA

. tours de refroidisseroent

. récupération des eaux du pasteurisateur

. mise en place d'une NEP (nettoyage en circuit fermé avec

recyclage de la soude)

. récupération des condensats.

- Société COFRIGO

. installation d'une nouvelle laveuse permettant le recyclage

des eaux de lavage

. utilisation des eaux de dernier rinçage des bouteilles pour

le premier lavage des casiers.

- Société SOCREMA

. récupération des condensats

Ces modifications ont un double intérêt :

- économie des matières consommables et des fluides

- limitation des rejets d'eau polluée en produits de

nettoyage

49

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- recyclage des eaux de refroidissement.

Il faut également rappeler qu'une nouvelle chaudière,

plus performante, moins polluante, a remplacé deux anciennes

chaudières aux performances médiocres.

De même une NEP (nettoyage en place avec recyclage de

la soude) a déjà été installée à la Société SOCREMA pour réduire

les rejets de produits de nettoyage des cuves.

Des pistolets de lavage ont été installés dans les sal¬

les de production de la SOCREMA, ils seront généralisés aux au¬

tres sociétés.

A terme l'automatisation des procédés de production des

trois sociétés aboutira à une réduction des pertes de produit de

fin de production. Ce qui sera bénéfique car il s'agit de produit

organique, sucré qui est biodégradable mais apporte une charge

polluante non négligeable en DBO» et DCO.

2.2 - Consignes d'exploitation

Dans chaque salle de production des consignes simples

seront affichées pour :

- éviter la surconsororoation d'eau

- limiter les rejets de produits polluants (soude, acide,

détergents . . . )

- réduire le déversement des fins de production et de matière

finie.

2.3 - Quantification des émissions résiduelles

Les usines sont en cours de transformation et de moder¬

nisation il est donc difficile de quantifier les rejets après les

travaux .

A terme il est permis de penser que les débits d'eau

seront très fortement réduits et que la qualité des effluents li¬

quides se rapprochera de ceux qui sont actuellement obtenus pour

la Société SOCREMA.

2.4 - Moyens mis en oeuvre pour prévenir les risques de

pollution accidentelle

Différentes mesures seront prises pour prévenir les

risques de pollution accidentelle :

- la format^ion du personnel qui travaille avec le roatériel à

50

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risque (chaudière, compresseurs ...)

- l'installation de panneaux d'information avec des consignes

simples à tenir en cas d'incident

- l'installation d'un réseau d'incendie : "robinet d'incendie

armée" qui permet de lutter efficacement contre les incendies

importants et constitution d'une équipe d'intervention

- la répartition d'extincteurs dans les différents locaux pour

pouvoir lutter contre les petits foyers d'incendie locaux

- la mise en place d'extracteurs de chaleur et de fumée dans

tous les locaux.

2.5 - Comparaison avec d'autres installations analogues

En Guadeloupe il n'existe pas d'installations analogues

aux sociétés étudiées.

Nous pouvons nous référer, pour la consomroation d'eau,

aux normes habituellement admises pour les différentes produc¬

tions :

- limonade

- crème glacée

- yaourt

- bière

5 1 d'eau pour 1 1 de limonade produite

4 1 d'eau pour 1 1 de crèrae glacée produite

6,5 1 d'eau pour 1 1 de yaourt produit

10 1 d'eau pour 1 1 de bière produite

Actuel leraent nous pouvons estimer les consommations

d'eau suivantes :

- SAGBA : 20 1 d'eau pour 1 1 de bière produite

- COFRIGO : 9,5 1 d'eau pour 1 1 de limonade produite

- SOCREMA : 5,6 1 d'eau pour 1 1 de produit

Nous pouvons facilement nous rendre compte de l'effort

à réaliser, surtout pour les Sociétés SAGBA et COFRIGO, afin de

maîtriser leur consommation d'eau et se rapprocher de valeurs

plus "normales".

Il s'agit en fait, dans un premier temps, de mesures

simples de recyclage des eaux de refroidissement, de lavage ...

51

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c - DESCRIPTION DE L'ENVIRONNEMENT

DESCRIPTION DU SITE

1.1 - Localisation

La zone d'activités de Jarry se situe sur l'isthme re¬

liant la Basse-Terre à la Grande-Terre, en bordure de la rivière

Salée et du Petit Cul de Sac Marin. Elle occupe donc une position

géographique privilégiée au coeur de l'Ile de la Guadeloupe.

Elle bénéficie de bonnes dessertes routières qui per¬

mettent des liaisons rapides avec les autres centres de décision

et d'échange : (cf. carte n* 1).

- Pointe-à-Pitre à 2,5 km par la RN.l

- Terminal Maritime par le CD. 24 à 2 km

- Aéroport international du Raizet à 5 km par la RN.5.

Le complexe industriel des Sociétés SOCREMA - SAGBA -

COFRIGO a été un des premiers à s'implanter sur la Z.I. de Jarry

puisqu'il s'est installé en 1967. Il est situé en bordure de la

voie n* 0 (rue Thomas Edison) et liroité au Nord par la RN.l. Il

est donc dans la partie Nord de la Zone d'activités de Jarry qui

s'est développé ensuite plus au Sud vers Houelbourg.

1.2 - Occupation du sol

1.2.1 - Le schéroa directeur d ' aménageroent et

d'urbanisme (SDAU) de la région Pointoise

Sur le plan de la stratégie de développement, le SDAU

met l'accent sur le traitement privilégié à accorder aux secteurs

de production.

Dans le cadre de la recherche d'une certaine rationali¬

té dans la localisation des activités secondaires le choix s'est

porté sur la zone de Jarry - Houelbourg comme pôle d'activités de

la région et du département.

La zone, qui portera globalement sur 400 ha, doit of¬

frir aux entreprises à la recherche d'extension les avantages

constitués par sa desserte : le port, les axes routiers (RN.l) et

par la proximité des grands équipements du centre de Pointe à

Pitre.

52

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Sa localisation, sous le vent, fait que les nuisances

n'auront pas de répercussions sur la vie urbaine qui se dévelop¬

pera au Nord de la RN.l et de la nouvelle RN.2.

1.2.2 - Le plan d'occupation des sols (P. O.S.)

de Baie-Mahault

Le Plan d'occupation des sols a été approuvé par arrêté

préfectoral du 25 Juillet 1983.

1.2.2.1 - Cadre géographique

La Commune de Baie Mahault présente une géographie va¬

riée mais il est possible de distinguer deux enserobles de zone :

le N.E., le N.O. , le S.E. qui englobent les terres basses,

lieux privilégiés du développeroent de la culture de la canne à

sucre ainsi que les franges littorales en partie inondées : man¬

groves et enserobles boisés.

les parties Ouest et Sud-Ouest au relief quelque peu

mouvementé, l'altitude y varie entre 40 et 90 mètres, où se pra¬

tiquent le maraîchage, l'élevage et diverses cultures.

Le Petit Cul de Sac Marin quant à lui se compose de

paysages variés : escarpements, avancées boisées, occupation in¬

dustrielle et portuaire à son extrémité Sud-Est.

Sur la Commune de Baie Mahault le réseau hydrographique

n'est pas organisé autour d'un cours d'eau de grande importance.

Il est constitué de ruisseaux : ravines venant des plateaux du

Sud-Ouest et prenant une direction générale Nord ou Nord-Est. De

faible débit ils alimentent les terres basses et les dépressions

boisées (forêt marécageuse, mangrove) .

1.2.2.2 - Cadre économique

a) L'agriculture

L'activité agricole de la Commune de Baie Mahault de¬

meure basée sur la canne à sucre : 62 % de la surface agricole

totale. Cependant elle connaît aujourd'hui des transformations

qui l'orientent vers d'autres cultures (maraîchage, élevage ...).

b) L'activité industrielle

Le développeroent de l'industrialisation et des activi¬

tés commerciales se fait principalement dans les sites de Jarry.

La zone intéressée actuellement couvre près de 130 hec¬

tares et un peu plus de 4.000 personnes y travaillent. C'est la

principale zone industrielle de la Guadeloupe.

53

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Les conditions de desserte des entreprises y ont été

améliorées : élargissement du CD. 64, échangeur d'accès construit

sur la RN.l, réseaux divers (eau, électricité).

A présent on recherche une meilleure qualité d'accueil

et de fonctionneroent : mise en place de services

d'accompagneroent, de services adroinistratifs et privés, de roobi-

lier urbain, plantation d'alignements d'arbres, aménageroent de

"pointa boisés".

1.2.2.3 - Le plan d'occupation des sols

L'objectif du plan d'occupation était double :

équilibrer l'urbanisation, pour éviter le phénomène de "tache

d'huile"

- recherche un meilleur cadre de vie.

Ceci c'est concrétisé sur le document élaboré par la

recherche :

- d'un développement hiérarchisé de l'agglomération principale

d'un développement parallèle des sections (calvaire,

Bragelogne, La Retraite - Plaisance, Bel-Air et Raiffer)

- la localisation homogène des activités artisanales : création

de la zone d' aménageroent de Belcourt.

Ceci se traduit par les superficies suivantes pour les

zones :

- zones d'urbanisation future

- zones naturelles ordinaires

- zones de richesse agricole

- zones de sites ou de nuisance (ND)

dont . I.ND : 435 ha - roangroves - protection de la flore et

de la faune

. II.ND : 232 ha - espaces littoraux. Grand et Petit

Cul de Sac Marin

. III. ND : 168 ha - caractère agricole mais soumise aux

nuisances sonores du trafic aérien.

Dans la zone de Jarry le zonage se traduit par la pré¬

sence de zone UX (industrielles séparées, du Nord au Sud, par une

zone I.ND (milieu naturel protégé), puis une zone III. NA

54

(NA)

(NB)

(NC)

(ND)

411

466

1.765

1.835

ha

ha

ha

ha

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(urbanisation future) (cf. carte n* 3).

Au Nord imroédiat de la RN.l, l'urbanisation doit se dé¬

velopper à plus ou rooins long terroe.

1.2.2.4 - La zone industrielle de Jarry

Elle est classée en zone VX au Plan d'occupation des

sols. On y trouve diverses activités engendrant des nuisances

plus ou rooins iroportantes ainsi que des entrepôts et des activi¬

tés artisanales.

Elle bénéficie de l'ensemble portuaire de la pointe de

Jarry gérée par le Port Auonoroe.

A cette zone propreroent dite sont jointe les parcelles

coroprises entre la route nationale actuelle et l'ancienne RN.l.

Dans la zone d'activité toute occupation du sol non in¬

dustrielle (habitat, caroping, caravane ...) est interdite.

Pour s'iroplanter sur la zone il est nécessaire de dis¬

poser d'une voie publique ou privée satisfaisant aux exigences de

la sécurité, de la lutte contre l'incendie et de la protection

civile.

Les constructions doivent être reliées aux réseaux pu¬

blics de distribution d'eau et d'électricité.

Pour les problèmes d'assainisseroent le règleroent de la

zone UX du POS est ainsi rédigé. "L'évacuation des eaux se fait

par des canalisations souterraines raccordées au réseau d'assai¬

nisseroent public ou privé en respectant les caractéristiques du

réseau.

En l'absence de réseau l'assainisseroent se fait par un

dispositif conforroe à la règleroentation en vigueur".

Dans l'enseroble de la zone industrielle toutes les par¬

ties non construites et non affectées à une fonction précise doi¬

vent être aroénagées en pelouse (ou jardin) et plantées d'arbres

et d'arbustes. La densité ne doit pas être inférieure à un arbre

par 50 m^.

Les surfaces de stockage extérieures, les citernes de

gaz liquéfié ou de roazout doivent être isolées du voisinage par

des plantations denses.

1.2.2.5 - Servitudes régleroentaires

La zone industrielle de Jarry est concernée par trois

types de servitude :

- servitude du centre radio-électrique "ABYMES"

55

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SOCIÉTÉS COFRIGO _ SOCREMA - SAGBA (Guadeloupe)Etude d'impact sur l'environnement

plan d'occupation des sols deBaie- Mahault

OINTE-A-PITRE

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- servitude relative aux magasins de poudre de l'armée et de la

marine

servitudes relatives à la protection des bois et forêts sourois

au régiroe forestier.

1.3 - Milieu naturel

1.3.1 - La végétation

La carte de la mangrove établie par l'ONF au 1/20.000

perroet de localiser les principales formations végétales de la

zone de Jarry (cf. carte n*4) :

- la mangrove maritime : Il s'agit d'une formation boisée des mi¬

lieux saumatres ou salés dans des zones à fort alluvionnement.

Les trois principales espèces végétales présentes sont :

. Rhizophora mangle (mangle rouge)

. Avicennia germinans (bois de mèche)

. Laguncularia racemosa (roangle blanc).

Cette forroation végétale est présente le long du Petit

Cul de Sac Marin, en bordure de la zone industrielle.

- la forêt roarécageuse à Ptérocarpus officinalis. Cette forêt roa-

récageuse se développe en présence d'eau douce ou légèrement

saumâtre. L'espèce végétale doroinante est le mangle rivière (ou

roangle roédaille) auquel est associé, en zone inondée, le palétu¬

vier jaune (Syrophonia globulifera) , dans les endroits plus secs

le poirier (Tabebuia pallida) et les pois doux (Inga sp) .

La forêt roarécageuse présente une statif ication roarquée

ainsi qu'une diversité floristique certaine : 55 espèces apparte-

nenant à 27 faroilles différentes y ont été relevées. Ce milieu

d'arrière-mangrove joue un rôle important dans le fonctionnement

de la mangrove elle-roêroe.

Cette forroation marécageuse est très étendue sur Jarry,

elle sépare la zone Nord, où sont implantées les Sociétés

COFRIGO, SOCREMA et SAGBA, de la zone Sud.

la formation à Acrostichtun Aureuro (Fougère dorée). On trouve

cette formation végétale en quelques points entre la roangrove roa-

ritiroe et la forêt roarécageuse à Ptérocarpus. C'est un fourré

dense de 2 à 3 roètres de haut difficilement penetrable.

1.3.2 - La faune

Les roangroves, au sens large (c'est-à-dire incluant les

forêts roarécageuses) , sont un roilieu favorable pour les oiseaux

(d'après M. PAIX, ONF).

56

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LEGENDE

mangrove maritime

mangrove palustre - Forêt à Pterocarpus y

Formation à Acrostichum aureum

Formation à Cypéracées

y>'Asn.R.G. M

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OINTE-A-PITRE87 CLP 182

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c'est un habitat permanent pour de nombreuses espèces

de passereaux, de hérons (dont le Kio : Butorides virescens), de

rallidés (poules d'eau et pintades) et le grand Martin Pêcheur

(Ceryle torquata).

Elles servent égaleroent de dortoirs pour de nombreux

oiseaux terrestres tels que les ramiers, les tourterelles et les

grives.

Lors des migrations (Juillet à Novembre surtout) les

oiseaux de passage y trouvent égaleroent un railieu favorable. Dans

les étangs bois secs et l'arrière mangrove il a été observé des

chevaliers à pattes jaunes, des pluviers, des bécasseaux, des

courlis, des bécassines et certains anatidés (canards). Le Grand

héron bleu, le Petit héron bleu et le Crabier bois fréquentent

égaleroent ces roilieux.

La roangrove ceinturant la Rivière Salée a fait l'objet

de norobreuses études dont les principaux résultats ont été repris

par J. PORTECOQ (Université des Antilles et de la Guyane) dans un

document pédagogique. Il n'est pas utile ici de citer toute la

faune vivant ou profitant de la mangrove. Nous nous contenterons

de roentionner les firincipales familles fréquentant les différents

roilieux :

LA MANGROVE : roilieu inondé teroporairement ou en permanence, en

contact avec le lagon où se développe la majeure partie de l'her¬

bier (Thalamia) et palétuviers (Rhizophosa roangle). Ce milieu est

peu profond (0 à 1 m) avec un substrat tourbeux.

arophibiens

roollusques

: Rainette et le Crapaud

: Littorine, Huitres, Moules, etc

les Escargots

crustacés : Crabes, Crevettes, Balanes, etc.

échinoderroes Ophiure (Ophiothrix angulata)

. poissons Parapelle (Archosargus rhoroboïdalis ) pelpette

(Sphacroïdes testirdineus) , les dorroeux

(Philypnus dorroitor) des anguilles (Anguilla

rostrata)

oiseaux parroi les sédentaires, la Poule d'eau

(Gallínula chloropus cerceris), le Kio

(Butorides), la Pintade (Rai lus longirostus

roanglecola), etc... et les roigrateurs tels

que : le Branle queue (Actitis macularia),

le recuit, le Bec Crochu, le Pluvier, etc..

reptiles et

maroroifères

Rat noir (Rattus rattus ) , surmulot (Rattus

norvégiens), le Raccoon (Procyon minor),

l'Anoli (Anolis marrooratun) , la mangouste

57

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insectes

arachnides

(Herpestes javanieus auropunctatus ) .

les Moustiques (Anopheles aquasalis), les yen-

yen (Culicoïdes fuseus). Poux de bois (Nasuti-

termes costalis), les Fourmis, les libellules

(Anax Junius, Erythrodiplas unibrata) .

les petites araignées sont nombreuses.

L'ARRIERE MANGROVE : Partie en amont caractérise par une salinité

faible ou nulle : 0 à 10 %.

. vers

. roollusques

. insectes

. arophibiens

. reptiles

. crustacés

. oiseaux

. roaroroifères

Nematode phytophage (paratylenclus sp., Meloi-

dogyne incognita )

Aropulaire (Aropulario fasciata), les Escargots

(Helix), les Planorbes, les lironées, etc ...

Papillons (Phoebis sennae) et des Sauterelles

vertes (Microcentrum triangulaturo) , les libel¬

lules, les Moustiques (Culex et Wyconia).

la Rainette et le Crapaud

Anoli (Anolis marmoratus)

Crabes en grand norobre

les sédentaires tels que le Kio et le Tapeur et

les migrateurs : Pluvier, Bécasseau, Bécassine,

la Poule Vergenne, le Canard sauvage, etc ...

animaux domestiques tels que le Boeuf, s'a¬

joutent à la Mangouste.

1.3.3 - Les atteintes au milieu naturel

A Jarry les remblais en zone de mangrove sont peu im¬

portants et se liroitent à la pointe de Jarry pour les aménage¬

ments portuaires.

L'ensemble des bâtiroents industriels de Jarry est en

fait situé sur la terre ferme imbriquée entre les langues de

mangrove .

Les contraintes financières dues au remblaieroent et aux

fondations spéciales pour les constructions liroitent les iroplan-

tations sur la roangrove (ou la forêt marécageuse).

Les différents rejets de la zone de Jarry aboutissent à

la mangrove qui joue un rôle de filtre épurateur.

Au-delà d'un certain seuil (non connu d'après M. BRAUX

58

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INRA - CRAAG) on risque d'assister à une dégradation de la forêt.

Il faut noter que dans la Rivière Salée, zone de pêche,

de cueillettes de palourdes, d'huîtres de palétuviers des analy¬

ses faites sur le barracuda et les huîtres ont montré des taux de

vanadium et de plomb inquiétants (MARTINET et al. 1981) :

Barracuda : vanadium : 170 yg/g poids sec

plomb : 24 yg/g poids sec

Huîtres : vanadium : 140 vg/g poids sec

plomb : 30 yg/g poids sec

Le vanadiuro pourrait provenir du fuel lourd du Venezue¬

la qui en contient des quantités notables.

D'après M. KERMARREC, en 1980, les principaux rejets

d'hydrocarbures de la zone de Jarry proviennent de l'EDF, de Co¬

las et des huiles de vidange des rooteurs de voiture.

Enfin notons que la forêt marécageuse semble réagir

beaucoup mieux que la roangrove roaritiroe aux trauroatisroes infligés

par les cyclones grâce à un puissant mécanisme de rejet de souche

qui perroet à l'arbre cassé par le vent de régénérer iromédiateroent

un enseroble de troncs qui croissent rapidement. Elle présente

égaleroent une plus grande tolérance aux variations de salinité.

X

X X

2. MILIEUX RECEPTEURS

2.1 - Les eaux superficielles

La roangrove palustre constitue l'exutoire de toutes les

eaux de ruissellement de la zone de Jarry. Elle a été décrite, en

tant que "Milieu Naturel" précédemment (cf. 1.3).

Deux phases paraissent influencer le fonctionnement hy¬

drologique de la roangrove :

- un cycle annuel, régulier, qui correspond à l'alternance d'une

saison huroide (période d'inondation) et d'une saison sèche

(assècheroent du Carêroe)

les accidents "dévastateurs et nettoyeurs" des cyclones, qui

paraissent avoir une iroportance réelle sur le fonctionneroent de

ce biotope et procèdent à des "reroodelages" de ce roilieu.

Le substrat de la mangrove est l'argile puis un ensero¬

ble tourbeux.

Les études pédologiques roontrent que le sous-sol est

59

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forroé d'une couche de vase apparaissant à une profondeur d'un mè¬

tre cinquante dans les parties bordant la mer mais qui s'enfonce

ensuite plus profondément quand on s'éloigne de celle-ci.

La strate supérieure est constituée de tourbe racinaire

ou de boues en partie décomposées. Cette structure est capable,

par son gonflement, de stocker de l'eau en saison huroide.

L'évolution de la salinité des eaux, et ses variations

dans le terops sont liées à la dilution induite par les eaux

pluviales. Le roélange de ces eaux ne s'établit pas selon un gra¬

dient continu : deux couches de salinité différentes se

superposent, la plus profonde ayant une plus grande concentration

en sel.

La présence de chenaux ou de canaux favorise la circu¬

lation des roasses d'eaux superficielles qui est conditionnée par

les vents alors que celle des couches profondes sont liées aux

courants de roarée. Ces derniers ont une influence plus faible sur

la mangrove palustre.

Le pH des eaux est relativeroent stable et proche de la

neutralité. Par contre on obserse localement de fortes teneurs en

hydrogène sulfureux (HaS) dues à la décoroposition de la matière

organique en milieu anaérobie.

Les concentrations en oxygène dissous sont toujours

faibles et inférieures à 2 ppm.

Les travaux hydrauliques engagés par la DDE de Jarry

pour favoriser la circulation de l'eau de la mangrove palustre :

- aménagement d'un ponceau supplémentaire sous le CD. 24

- creusement d'un chenal de part et d'autre

doivent avoir une influence sur tout le secteur et en particulier

pour les industriels installés en bordure de la voie n* 0 qui ont

parfois des problèmes d'évacuation des eaux.

2.2 - Sol et sous-sol

2.2.1 - Le relief

L'ensemble industriel des Sociétés SOCREMA - SAGBA

COFRIGO se situe à quelques mètres au-dessus du niveau de la mer.

Au Nord et au Sud les zones de mangrove sont à 1 m en¬

viron au-dessus du niveau de la roer et communiquent avec elle.

Les terrains les plus élevés sont à une altitude moyen¬

ne de 10 m. Le Morne Houelbourg représente le point culminant de

l'ensemble (30 m NGG).

60

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2.2.2 - Le sol (d'après carte au 1/20.000 de

1' ORSTOM

De part et d'autre de la RN.l, dans la zone bordant la

Z.I. de Jarry les sols sont ferralitiques compacts, faciès des

Abymes. Ils dérivent de formations volcaniques anciennes, exon¬

dées et recouvertes localement de buttes de calcaires corallien.

Une auréole de sols remaniés sur les pentes par collu-

vionnement les sépare des sols périodiquement inondables par les

fortes marées des zones roarécageuses à Mangrove. Ces sols sont

des gleys gris ou bleus qui apparaissent dès la surface.

2.2.3 - La géologie

Le substraturo de la Basse-terre est constitué de forma¬

tions volcaniques et détritiques profondément altérées.

La coupe-type du socle basse-terrien montre la suces-

sion suivante :

- au sororoet, argiles résiduelles

- puis congloroérats continentaux

- à la base, formations volcaniques en place.

La zone intermédiaire située entre Baie Mahault, Pointe

à Pitre et les Abymes, est constituée par des dépôts continentaux

et marins récents, caractérisés par des formations tourbeuses

surmontant sucessivement un horizon argileux et le substratum

volcanique ou calcaire.

La zone Nord de Jarry, où se situent les Sociétés SO¬

CREMA - SAGBA - COFRIGO, est iroplantée sur les formations

volcano-sédimentaires anté-miocène et leurs produits

d'altération. Elles sont donc installées sur les argiles

résiduelles, qui sont riches en quartz et sensibles au

remaniement .

De part et d'autre les mangroves sont essentiellement

composées de formations tourbeuses grises à noires, fortement

compressibles. Elles contiennent une forte proportion de matières

organiques en décomposition.

En liroite de la mangrove et du coroplexte volcanique an-

témiocène se trouvent les alluvions de rivières, composées de

blocs de toute taille, emballés dans une forroation argilo-

sableuse.

2.3 - Caractéristiques générales du cliroat

Le climat de la Guadeloupe est déterminé par les cellu¬

les de hautes pressions de l'atlantique Nord (principalement

61

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l'anticyclone des Acores) qui dirigent toute l'année sur les An¬

tilles un courant d'Est : les Alizés.

On distingue deux aspects saisonniers principaux :

- la saison des pluies ou "hivernage".

Elle se situe de Juin à Noverabré, c'est la saison principale

des pluies ; il y torobe environ 2/3 des précipitations totales.

Des teropêtes tropicales et/ou des cyclones peuvent se produire à

cette période.

- la saison "sèche"

Elle se situe de Décerobre à Mai. Elle n'est que relativeroent

sèche puisqu'il y torobe environ 1/3 des précipitations totales.

Les Alizés sont alors qualifiés de "frais" ou de "francs et

rapides" et soufflent d'Est ou de S.E.

Pour caractériser le cliroat de la zone de Jarry, nous

disposons des données de la station climatologique des Abymes -

Le Raizet qui se trouve à une dizaine de kilomètres au N.E. de

Jarry. Son altitude est de 7 m et sa pluviométrie annuelle de

1.800 roro.

a) Les vents

La prédoroinance des vents de secteur Est (E.NE. à

E.SE.) est nette toute l'année ; seule la proportion des calroes

(vitesse inférieure à 1 m/s) le supplante à certaines périodes.

Le tableau ci-dessous synthétise la fréquence et la di¬

rection des vents observés pendant la période 1951-1960 au raizet

(d'après A. THEVENEAU - le cliroat de la Guadeloupe).

Déc - Janv - Fév

Mars - Avril - Mai

Juin - Juil - Août

Sept - Oct - Nov

NORD ESTfNNE â ENE)

30 % 4,7 m/s

16 % 5,0 m/s

16 % 5,3 m/s

17 Í 4,3 m/s

EST

(ENE à ESE)

41 % 4,8 m/s

35 « 5,2 m/s

41 % 5,0 m/s

29 % 4,7 m/s

SUD EST

(ESE à SSE)

18 % 4,4 m/s

38 % 5,2 m/s

35 % 4,9 m/s

35 « 4,5 m/s

1

Autres directionset CALMES

11 % < 1 m/s

11 % < 1 m/s

8 % < 1 m/s

19 « < 1 m/s

V m/s

4,4

4,9

4,8

4,1

62

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La figure n* 2 visualise les fluctuations du vent en

vitesse en fonction de l'heure de la journée.

La rose des vents (figure n* 3) illustre la prédoroinan¬

ce du secteur Est.

b) La température de l'air

La Guadeloupe a un régime thermique de type equatorial

insulaire.

La température moyenne annuelle au Raizet est supérieu¬

re à 25* C, le minimuro observé est de 19,1* C en janvier et le

roaxirouro de 30,9* C en Août (période 1951 - 1980 - cf. tableau n*14).

Tableau n* 14 - Températures moyennes roensuelles (en *C au Raizet

(période 1951 - 1980)

T max -

T mini -

T moyenne

Ecart maxi -mi ni

J

28,3

19.1

23.7

9.2

F

28,4

19.2

23.8

9,2

M

28,9

19,5

24,2

9,4

A

29,5

20,7

25,1

8.8

M

30.1

22.2

26.1

7.9

J

30.6

23.1

26.9

7.5

Ot

30.8

23,1

27,0

7,7

A

30.9

23.0

26.9

7.9

S

30.8

22.7

26.7

8.1

0

30.4

22.2

26.3

8.2

N

29.8

21.2

25.5

8.6

D

28.8

20.0

24.4

8.8

Année

29.8

21,3

25.6

8.5

c) La pluvioroétrie

La zone de Jarry fait partie de "La Guadeloupe huroide"

avec une pluvioroétrie annuelle de 1.800 mm au Raizet.

Les mois les plus secs au cours de l'année sont Février

et Mars, les plus humides se répartissent de Juillet à Noverobre

(cf. tableau n* 15).

Tableau n* 15 - Précipitations roensuelles médianes et rooyennes

(d'après ORSTOM - "les ressources en eau de

surface de la Guadeloupe)

1ère ligne : Médianes observées -

2èroe ligne : Moyennes du fichier opérationnel

3èroe ligne : Moyennes rapportées à la pluvioroétrie annuelle

étendue )

63

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B. R. G. M.

SOCIÉTÉS COFRIGO - SOCREMA _ SAGBA (Guadeloupe!

Etude d'impact sur l'environnement

30

25

20 -

RAIZET .

02 OS 01 11 U 17 20 23

HEURE

Fig.2. fluctuation de la vitesse du vent

en fonction de I' heure

RAIZET

Fig. 3 - rose des vents

FIGURES 2 ET 3 â? GLP 182

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NOM DE STATION

POINTE A PITRE

(20 années)

LE RAIZET

(28 années)

LA JAILLE

(30 années)

Janv

57

71

70

77

94

96

89

88

86

Fev

52

57

56

64

64

63

53

66

64

Mars

35

48

48

68

71

70

51

53

51

Avri 1

60

82

81

93

113

112

73

92

90

Mai

113

123

122

129

147

146

104

119

117

Juin

144

166

165

106

128

127

133

130

128

Juil

139

144

143

161

173

171

146

158

156

Août

157

197

196

171

197

196

192

208

206

Sept

146

171

170

240

239

237

199

232

230

Oct

182

194

193

251

242

240

215

227

225

Nov

219

262

261

178

202

200

197

221

219

Déc

98

110

109

123

143

142

99

103

101

Total

1625

1614

1816

1802

1697

1673

Max

mT7

6,26

5,46

3,92

3,78

4,22

4,38

d) L'huroidité de l'air

L'huroidité moyenne de l'air est forte, supérieure à 75% (cf. tableau n* 16).

Les variations inter-mensuelles sont faibles : 74 %

d'humidité en Mars et 80 % de Septembre à Novembre.

Tableau n* 16 - Humidité de l'air au Raizet (période 1951-1980)

J

90

F

96

M

114

A

108

M

108

J

110

JL

-108

A

93

S

76

0

71

N

66

D

77

Année

1115

e) Evaporation

L'évaporation atteint 1.115 roro pour l'année au Raizet

avec un roinirouro en Novembre (66 roro) et un roaxirouro en Juillet (110mro) . (cf. tableau n* 17).

Tableau n* 17 - Evaporation à la station du Raizet -

période 1951 - 1980 (d'après ORSTOM)

J

77

F

75

M

74

A

75

M

76

J

76

JL

77

A

78

S

80

0

80

N

78

D

78

Année

77

64

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f) L'ensoleil leroent

La durée rooyenne annuelle d'insolation au Raizet est de

2.770 heures soit 230 heures par roois. L'insolation passe par un

roaxiroiom en mars puis décroît jusqu'en Juin.

g) Les cyclones

Les cyclones apparaissent en Guadeloupe essentiel leroent

en période d'hivernage (de Juillet à Octobre). Ils se déplacent à

15 - 25 kro/h et sont accorapagnés de rafales de vent pouvant at¬

teindre plus de 200 )cm/h.

2.4 - Les odeurs

Sur ce secteur de la zone industrielle quelques activi¬

tés sont susceptibles d'être à l'origine d'odeur ;

- Antilles-roeubles : produits de traiteroent du bois

- Société Shell : huiles - hydrocarbures

- Garages ; huiles, hydrocarbures

- Société SAGBA : bière.

Il s'agit d'éroissions diffuses et épisodiques qui ne

sont perçues que très faibleroent du fait d'une bonne dispersion

par les vents (Alizés) qui soufflent presque en permanence.

X

X X

3. NIVEAUX DE BRUITS AMBIANTS

La partie Nord de la zone industrielle de Jarry est oc¬

cupée essentiellement par des implantations artisanales ou

commerciales, il ne s'agit pas d'activités industrielles impor¬

tantes sauf pour les Sociétés SOCREMA - SAGBA - COFRIGO.

Le rythme d'activité est de 7 h - 16 h, en dehors de

ces horaires la zone est calroe. La principale source de bruit sur

la voie n* 0 est la circulation autoroobile. Les garages, lors de

travaux de tôlerie, peuvent ponctuel leroent être bruyants.

Les roesures de bruit faites en bordure de cette voie

(cf. B.l. 4 - Arobiance sonore) donnent des valeurs de 60 à 65 dBA

pendant les heures d'activité et rooins de 45 dBA en dehors de

cette période.

65

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La route nationale 1 qui limite la zone industrielle au

Nord constitue également une source de bruit importante du fait

de l'importance de son trafic automobile (jusqu'à 70.000 véhicu¬

les par jour aux heures de pointe). Les mesures faites en bordure

de cette voie, au niveau de la Société COFRIGO, donnent des va¬

leurs de 67 à 79 dBA.

Nous sommes donc dans un environnement industriel rela¬

tiveroent bruyant pendant les heures d'activité. Aucune habitation

n'est présente dans cette zone et ne souffre donc de niveau de

bruit assez élevé.

66

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D - EVALUATION DES IMPACTS SUR L'ENVIRONNEMENT

IMPACT SUR LES EAUX DE SURFACE

Les eaux rejetées par le coroplexe industriel rejoignent

le réseau public qui longe la voie n* 0 et s'écoulent vers

l'Ouest pour la Société SAGBA, vers l'Est pour les deux autres

sociétés.

Elles se roélangent aux eaux pluviales et aux rejets des

autres entreprises avant de rejoindre la roangrove palustre.

Le fonctionnement hydraulique et la qualité des eaux du

réseau d'assainisseroent public n'ont jamais été étudiés, ni ceux

de la roangrove palustre.

Il n'est pas possible de connaître actuel leroent les

conséquences des divers rejets, dont ceux des sociétés étudiées,

sur la roangrove palustre et à travers elle sur le Petit Cul de

Sac Marin.

Les observations faites sur place ne roontrent pas un

dépérisseroent particulier de la végétation aux abords des fossés

qui reçoivent ces rejets. La roangrove joue donc un rôle de fil¬

tration - épuration, assiroilable à un lagunage, pour ces rejets

roais on ne connaît pas son seuil roaxirouro d'admission et il n'est

pas souhaitable, compte-tenu de l'intérêt de ce roilieu, d'y reje¬

ter ainsi des effluents, seules les eaux pluviales devraient y

parvenir.

Il serait donc souhaitable de rechercher une solution

entre les industriels et la Coromune qui assure la maîtrise d'ou¬

vrage de la zone industrielle pour que leurs effluents soient

collectés et épurés avant d^être évacués dans la mer.

Le raccordement à la station d'épuration de Pointe à

Pitre - Abymes, d'une capacité de 14.000 ro^/j, située sur la zone

industrielle pourrait également être envisagée. Il faut noter

qu'un poste de refoulement se situe en bordure du CD. 24, à moins

de 900 m des industriels bordant la voie n* 0. Ceci nécessitera

de toute manière une meilleure gestion de l'eau dans les sociétés

concernées :

- recyclage des eaux de refroidisseroent

- réutilisation des eaux chaudes

- séparation des eaux de différentes origines.

Un prétraitement chez 1 ' industriel serait souhaitable

avec un système physico-chimique simple : décantation,

neutralisation. Ceci devrait permettre d'obtenir des effluents

67

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qui pourraient être admis dans un réseau d'assainisseroent public.

Seules les eaux pluviales pourraient ne pas transiter par cette

installation, coropte-tenu du débit instantané qu'elles représen¬

tent en cas de forte pluie.

Il faut noter que la ZAC de Houelbourg l'étude d'impact

prévoit :

- pour les eaux usées : rejet dans un réseau "mixte" dans lequel

"les industries polluantes ne pourront rejeter leurs résidus

qu'après traiteroent industriel rigide sous le contrôle de la

DDASS".

L'absence de normes et de données chiffrées précises

rend très aléatoire l'efficacité de telles recoromandations.

Les normes habituellement admises pour le rejet d'un

effluent industriel dans le milieu naturel sont les suivantes :

pH : entre 5,5 et 9,0

dBOs : inférieure à 40

DCO : inférieure à 120

terapérature : inférieure à 30* C

Au niveau hydraulique il faut noter que la DDE de Jarry

a aroénagé un nouveau ponceau sous le CD. 24 à quelques centaines

de mètres de la voie n* 0 et qu'un chenal a été creusé de part et

d'autre de ce ponceau. Ces travaux devraient permettre une bonne

évacuation des eaux de la mangrove vers le Petit Cul de Sac Marin

et améliorer le fonctionnement hydraulique de l'ensemble.

X

X X

2. IMPACT DES EFFLUENTS GAZEUX

La hauteur de la cheroinée (15 ro) doit perroettre une

bonne diffusion dans l'atroosphère des gaz de corobustion. Cepen¬

dant elle fonctionne de façon interroittente, en fonction de la

deroande en vapeur, et il peut se produire, à la reprise de la

corobustion, des rejets de suie ou de poussières. Ce phénoroène se

produit surtout après un arrêt assez long (1 heure au rooins) et

ne dure que quelques secondes.

La direction générale des vents étant l'Est, il ne de¬

vrait pas y avoir de conséquences notables pour le roilieu

environnant. Cependant quand le vent souffle du S.E. les bâti¬

roents voisins peuvent être concernés par des retombées de suie.

Ceci ne devrait se produire qu'exceptionnellement.

68

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Un meilleur réglage de la temporisation de la chaudière

doit permettre de réduire notableraent ce type d'incident.

Les rejets de vapeur ne posent pas de problème réel ,

surtout qu'ils concernent de petite quantité. L'odeur de bière

qui peut l'accompagner n'est pas désagréable et se dissipe très

rapidement.

Si on réfère à la directive de 1984 de la CEE relative

à la limitation de polluants dans l'atmosphère en provenance des

grandes installations de corobustion il est deroande, pour les in¬

stallations d'une puissance inférieure à 300 MW, que les rejets

en dioxyde de soufre ne dépasse pas 1.700 mg/Nro^. Pour l'instal¬

lation de la SAGBA nous sororoes bien en-dessous de cette valeur

puisqu'elle rejette environ 815 mg/Nm^.

X

X X

3. IMPACT SONORE

Les mesures effectuées sur le site industriel et en li¬

mite de propriété ont roontré que l'installation constituait une

source de bruit non négligeable surtout en période d'activité.

Cependant elle se situe en zone industrielle et elle

est bordée, au Nord, par la RN.l qui est une voie très fréquentée

: 58.870 véhicules par jour en rooyenne journalière annuelle, avec

des pointes à 70.000 véhicules- jour et donc très bruyante.

Dans ce contexte, et en l'absence d'habitation dans un

rayon de 100 roètres, on ne peut pas dire que l'installation in¬

dustrielle pose des problèroes de bruit pour l'environnement

proche.

La pose de grilles acoustiques sur quelques ouvertures

donnant sur des équiperoents bruyants (coropresseurs, ligne

d'embouteillage) permettrait de réduire les émergences vers l'ex¬

térieur et de respecter ainsi les normes de bruit habituelles en

limite de propriété en zone industrielle soit 65 dBA de jour, 60

dBA en période intermédiaire ( 6h à 7h, 20h à 22h) et 55 dBA de

nuit (22 heures à 6 heures).

Dans l'enceinte des usines certaines salles sont très

bruyantes (90 dBA environ) et il serait nécessaire, pour la santé

des ouvriers, que les employés qui y travaillent portent des cas¬

ques acoustiques.

x

X x

69

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4. IMPACT SUR LE PAYSAGE

Le complexe industriel des Sociétés SOCREMA - SAGBA -

COFRIGO reprend et modernise d'anciens locaux industriels.

Les transformations entreprises influent sur l'archi¬

tecture des bâtiroents et sur l'aspect esthétique de ceux-ci.

La façade Nord, visible de la RN.l, porte les différen¬

tes roarques produites par les sociétés. Elle a été partiel leroent

rénovée. Des équiperoents techniques y ont égaleroent été implantés

(tour de refroidisseroent, stockage d'eau, conduites isolées de

fluide). Quelques plantations y ont été effectuées et les espaces

verts soht entretenus régulièreroent. Cette façade, sans avoir un

aspect désagréable, ne joue donc pas le rôle de "vitrine" qu'elle

pourrait jouer pour les trois sociétés du fait de sa position en

bordure de la RN.l. (Photo n* 6).

Les bâtiroents, dont la peinture a été refaite

récemment, surplombent la voie n* 0 (rue Thomas Edison). Des pla¬

ces de stationnement ont été aménagées en bordure de cette rue.

Elles sont cependant encore en nombre insuffisant et le station¬

nement y est souvent désordonné. Globalement la façade et assez

accueillante, (photo n" 7).

L'entrée dans la cour de l'usine par contre est assez

difficile et l'encombrement de celle-ci par les containers et les

stockages de tout type lui confère un aspect cahotique. Il s'agit

d'une zone en cours de travaux et de réorganisation et il est

difficile d'en évaluer actuellement l'intérêt esthétique et

paysager. Potentiellement il seroble possible de roettre en valeur

cette cour, avec une organisation rationnelle des stockages de

containers.

Pour cette partie de la zone industrielle de Jarry les

locaux occupés par les trois sociétés ont un aspect paysager as¬

sez favorable. Leur rénovation devrait perroettre une bonne inser¬

tion paysagère dans leur contexte industriel . Un effort particu¬

lier pourrait être fait pour la façade Nord, visible de la RN.l,

pour l'agréroenter tout en roettant en valeur les produits fabri¬

qués dans les usines.

Enfin il faut rappeler quelques recoromandations faites

dans le règlement du POS concernant la zone industrielle de Jarry

: "Toutes les parties non construites ou non affectées doivent

être aménagées en pelouse ou jardin et plantées d'arbres et

arbustes. La densité ne doit pas être inférieure à un arbre par

50 m=".

Pour l'enseroble industriel des trois sociétés cela re¬

présente donc la plantation de 468 arbres.

70

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Photo n° 6 - La façade Nord du complexe industriel enbordure de la RN.l.

Photo n° 7 - L'entrée du complexe Industriel

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Sans être aussi dirigiste il est possible d'envisager

la plantation d'arbustes, à fleurs de préférence, le long de la

RN.l et de la voie n* 0, pour égayer lea pelouses existantes.

X

X X

5. IMPACT SOCIO-ECONOMIQUE

Les trois sociétés emploient un peu plus de 250 person¬

nes sur la zone industrielle de Jarry, soit environ 6 % des em¬

plois de cette zone.

Par la production locale de limonade, de bières de crè¬

mes glacées et de yaourts, elles évitent des importations, de roé-

tropole et de l'étranger, et utilisent des roatières premières lo¬

cales : lait, sucre roux, jus et nectars de fruits...

De plus elles participent au développeroent d'autres ac¬

tivités industrielles par l'achat de cartons, d 'erobal lages. . .

L'approvisionneroent de certains produits ou roatériel s

par containers contribue au développeroent des activités portuai¬

res de roêroe que l'achat de fuel lourd.

Les eroplois induits dans les transports, la

distribution, le coromerce sont loin d'être négligeables roêroe s'il

est difficile de les quantifier avec précision.

Enfin les travaux de rénovation et de roodernisation re¬

présentent un investisseroent annuel de 2 roillions de francs

environ, qui bénéficient en bonne partie à des entreprises loca¬

les (bâtiroents, travaux publics essentiel leroent ) .

71

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\ INSTITUT PASTEURde la GuadeloupeMorne Jollviére - B.P 484

97110 POINTE-A-PITRE

Laboratoire Agréé de ]^'^^ catégorie

SERVICE DES EAUX

Analyse physico - chimique

Demandeur : O.K .V^(7Lieu de prélèvement : . . P. v! !C\^. .'Mr.'.

Date de prélèvement : . .?!t'. Ox\ A 7. . .^. . .^f» .?<?-.

EXAMEN PHYSIQUE

Limitei

(1) (2)

pH à 250C

Résistivité i 20° C

Turbidite (en gouttes de mastic)

Jûj ^ """î/fe>^-

^

%0

CATIONS Limites

mg/l mé<^/l en mg/l

Calcium Ca**

Magnésium Mg* *

Ammonium NH4

Sodium Na'*'

Potassium K*

Fer F.**

II?

i¿OJ>l

'il6,é

^¡^

i^^¡^

OM2;^

ofiùpi

Autres analyses

y^ù^f

y00-f

ITC

i3ia

Eau potable

Eau non potable

Remarques :

ANNEXE 2

¥

\W

EXAMEN CHIMIQUE SUR L'EAU DECANTEE

Limites(1) h\

Résidu sec à 105° C

Titre alcalimétrique complet

en Ca CO3

Dureté totale

Oxygène con'tommé en milieu

alcalin en O2

Silice en Si O2

Anhydride carbonique libre

en CO2

^^ mg/l

^^ mg/l

^ °F

y^ mg/l

Z^3 '"»"

/ mg/l

ANIONS Limites

mg/l mé<^/l en mg/l

Bicarbonates H CO3'

Carbonates CO3" "

Chlorures Cl '

Sulfates SO4' *

Nitrates ^^^'

Nitrites NO2'

Fluorures F "

Phosphates ^^t'

^

y

240

li

0^%y

y

%;S

SAOj^

cpd(^l

o,-t&

Autres analyses

Le Chef de Service:, ^^j^ ^ ^¿WtwC,¿>/^

^ JS.G.ANT. ¿566 /^

j^S=-

Limites : Concentrations rnaximales souhaitables et maximales adnn iss ibles { \ ) Souhaitablei f?) Hrv.i<ciKi.>>

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, INSTITUT PASTEUR

de la GuadeloupeMorne Jollviére - B P 464

97110 POINTE-A-PITRE

Laboratoire Agréé de Ki'ti catégorie

SERVICE DES EAUX

Analyse physico - chimique

Demandeur : B.R &U .- Lieu de prélèvement : . .ÇiPf^.^ufj. . . Í?.).

Date de prélèvement : . . . . .29.' Qx'.^J. . .^. .y. K k^r

EXAMEN PHYSIQUE

pH à 25° C

Résistivité à 20° C

Turbidite (en gouttes de mastic)

CATIONS

Calcium Ca* *

Magnésium Mg'* *

Ammonium NH^*

Sodium Na'*

Potassium K +

Fer Fe**

Jil^j^;¿J^/cm

/

mg/l mé(f/l

M

Í/)OM

llf

Km

O^iZ

OM'W^V,!>,li

¡m

Limites

(1) (2)

Limites

en mg/l

<

Autres analyses

V%0<r

^LO.A

Eau potable

Eau non potable

Remarques :

ANNEXE 2

6Z

iiû

M.^

EXAMEN CHIMIQUE SUR L'EAU DECANTEE

Limites

(1) (2)

Résidu sec à 105° C

Titre alcalimétrique complet

en Ca CO3

Dureté totale

Oxygène consommé en milieu

alcalin en O2

Silice en Si O2

Anhydride carbonique libre

en CO2

ANIONS

Bicarbonates

Carbonates

Chlorures

Sulfates

Nitretes

Nitrites

Fluorures

Phosphates

.-«^ mg/l

y^ mg/l

/" °F

^ mg/l

?,0 '"«"

y^ mg/l

Limites

mg/l méq/l en mg/l

HCOa'

003-

Cl

S04"'

N03-

NO2"

F "

PO4"

y^

y

Hl

s^

^Aé

y

^

\V

OjU

K^ô^

oji<

Autres analyses

Le Chef de Service ; ^ MiyxM-cL 4¿tíuHUM>u^ On¿i**^

^S.(7.ANL ¿563

Limites : Concentrations maximales souhaitables et maximales admissibles (1 ) Souhaitables (21 Admissibles

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^INSTITUT PASTEUR

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Laboratoire Agrée de 1'^'''^ catégorie

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Analyse physico - chimique

ñRGri.Demandeur : Iv^ ?>. V. .'.( Lieu de prélèvement : . . . v^ .y.r.X^.n. . ' ' . î /.

Date de prélèvement : .¿yt~. .C.Í '. ^y. . .<^.. .^.A?ft

EXAMEN PHYSIQUE

P^^ à 25° C

Résistivité a 20° C

Turbidite (en gouttes de mastic)

CATIONS

Caictum Ca

Magnésium Mg* *

An-)monfum ^^^4

Sodium Na*

f'otassium K

Fer Fe

"^ 1 mg/l

^S8^/cm

^y^

mg/l méi^/l

Z^

us¿_

év

nQJ>)

\l

ope

mZ^L0^^

^

Limites

(1) (2)

'i/)

Limites

en mg/l

Autres analyses

Pg^r

VU).

Eau potable

Eau non potable

Remarques :

ANNEXE 2

Zk,

53ù)

¿{^

[20

EXAMEN CHIMIQUE SUR L'EAU DECANTEE

Limites

(1) (2)

Résidu sec à 105° C

Titre alcalimétrique complet

en Ca CO3

Dureté totale

Oxygène cor^sommé en milieu

alcalin en O2

Silice en Si O2

Anhydride carbonique libre

en CO2

y^ mg/l

y^ mg/l

y °F

^y' mg/l

l.^^""^''

^^ mg/l

ANIONS Limites

mg/l méq/l en mg/l

Bicarbonates H CO3"

Carbonates CO3" '

Chlorures Ci '

Sulfates SO4" "

Nitrates '^'-'3'

Nitrites NO2'

Fluorures F

Phosphates ^O^"

X

y

%z

)0¿i

OJ^

.y

^

\ip

m.

^/2ù,cûi)(,

y

y

o^él

Autres analyses

Le Chef de Service : /H^k^^^ cil %Vli<.ci^.^ (A'iie-iyiA'^4

S.G.ANT. ¿570 ii¡^¡aM^

Lim (Tes ; Concentrations maximales souhaitables et maximeias admissibles (il Souh«itahi«s ioi

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10 novembre 198S JOURNAL 0FFICI1:L de LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 13089

MINISTÈRE DE L'URBANISIV!E, DU LOGEMENT ET DES TRANSPORTS

ArrâtA du 6 novembre 19SS portant déldgation ds signature

Le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'urbanisme, du loge¬

ment et des transports, chargé de la mer.

Vu le décret n» 47-233 du 23 janvier 1947 modifíé autorisant les

ministres à déléguer, par arrêté, leur signature ;

Vu le décret n» 53-1169 du 28 novembre 1953 portant règlement

d'administration publique pour l'application du décret du 30 sep¬

tembre 1953 sur la réforme du contentieux administratif, modifié par

le décret du 29 janvier 1957 ;

Vu le décret n» 64-729 du 17 juillet 1964 porunt codification des

textes réglementaires relatifs «ux marchés publics ;

Vu le décret du 17 juillet 1984 portant nomination du Premier

ministre ;

Vu les décrets des 23 juillet 1984 et 20 septembre 1985 relatifs i la

composition du Gouvernement ;

Vu le décret n» 84-751 du 2 août 1984 relatif aux attributions du

ministre de l'urbanisme, du logement et des transports ;

Vu le décret n° 85-1021 du 24 septembre 1985 relatif aux attribu¬

tions du secrétaire d'Etat auprès du niinistre dc l'urbanisme, du

logement et des transports, chargé de la mer ;

Vu le décret du 3 octobre 1985 portant nomination d'un directeur

á l'administration centrale du ministère de l'urbanisme, du logement

et des transports,

Arrête :

Art. l«r. _ Délégation permanente est donnée i M. Serge Valle-

mont, directeur du personnel au ministère de l'urbanisme, du loge¬

ment et des transports, à l'efTet de signer au nom du secrétaire

d'Etat auprès du ministre de l'urbanisme, du logement et de? trans¬

ports, chargé de la mer, et dans la limite de ses attributions, tous

actes, arrêtés, décisions, contrats, marchés, convention et avenants, â

l'exclusion des décrets et des affaires que ie secrétaire d'Etat seréserve.

Art. 2. - En cas d'absence ou d'empêchement de M. Serge Valle-

mont, directeur du personnel, la délégation prévue à l'article 1" est

dévolue, dans les mêmes conditions, á M. Bernard Guirauden, chefde service.

An. 3. - En CBS d'absence ou d'empêchement de M. Serge Valle-

mont, directeur du personnel, délégation est donnée i MM. Jacques

Rousseau et Jacques Dumerc, sous-directeurs, à M. Jacques Tanzi,

ingénieur général des ponts et chaussées, & M. Jean-Marc Denizon,

ingénieur en chef des ponts et chaussées, i M. Alain Lavoisier,administrateur civil, et á M. Gérard Passera, ingénieur des ponts et

chaussées, A l'effet de signer, au nom du secrétaire d'Etat auprès duministre de l'urbanisme, du logement et des transports, chargé de la

mer, et dans la limite de leurs attributions respectives, tous actes,

arrêtés ou décisions ne présentant pas un caractère réglementaire ou

de principe, ainsi que tous marchés, contrats et avenants.

Art 4. - Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la

République française.

Fait á Paris, le 5 novembre 1985.

GUY LENGAGNE

ArrSté du 6 novembre 19SS portant délégation de signattjre

Le ministre de l'urbanisme, du logement et des transports.

Vu le décret n» 47-233 du 23 janvier 1947 modifié autorisant les

ministres i déléguer, par arrêté, leur signature ;

Vu le décret n» 53-1169 du 28 novembre 1953 portant règlement

d'administration publique pour l'application du décret du 30 sep¬

tembre 1953 sur la réforme du contentieux administratif, modifié par

le décret du 29 janvier 1957 ;

Vu le décret du 17 juillet 1984 portant nomination du Premier

ministre ;

Vu le décret n<> 84-751 du 2 août 1984 relatif aux attributions du

ministre de l'urbanisme, du logement et des transports ;

Vu le décret n» 85-659 du 2 juillet 1985 fixant l'organisation de

l'administration centrale du ministère de l'urbanisme, du logement et

des transports ;

Vu le décret du 20 septembre 1985 relatif à la composition du

Gouvernement ;

Vu l'arrêté du 21 février 1984 portant organisation de l'inspection

du travail des transports :

Vu l'arrêté du 27 juin 1985 portant nomination (inspection géné¬

rale du travail et de la main-d' des transports).

Arrête :

Art. l<r. - M. Jean-Louis Coudert, inspecteur général du travail et

de la main-d'auvre des transports, est habilité à signer, dans la

limite de ses attributions et au nom du ministre de l'urbanisme, du

logement et des transports, les arrêtés et les décisions concernant les

positions administratives des fonctionnaires du corps de l'inspecûon

du travail et des contrôleurs du travail exerçant leurs attributions

sous l'autorité du ministre de l'urbanisme, du logement et des trans¬

porta.

Art. 2. - En cas d'absence ou d'empêchement de M. Jean-Louis

Coudert, la délégation prévue à l'article I" ci-dessus est dévolue à

M. Marcel Gatet, directeur du travail hors classe.

Art 3. - Le présent anêté sera publié au Journal officiel de la

République française.

Fait á Paris, le 6 novembre 1985.

JEAN AUROUX

MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT

Arrêté du 20 août 168S relatif aux bruits aériens émisdans l'anvironnernent par Iss Installationsclassées pour la protection de l'environnement

Le ministre de l'environnement.

Vu la loi n» 76-663 du 19 juillet 1976 relative aux insullationsclassées pour la protection de l'environnement, et notamment sonarticle 7 ;

Vu le décret n» 77-1133 du 21 septembre 1977 pris pour l'applica¬tion de la loi n<> 76-663 du 19 juillet 1976 relative aux installations

classées pour la protection de l'environnement ;

Vu l'avis des organisations professionnelles intéressées ;

Vu l'avis du conseil supérieur des installations classées en date du10 juillet 1985 :

Sur proposition du directeur de la prévention des pollutions,

Arrête :

Art. I<r. - Les dispositions de l'instniaion technique jointe au

présent arrêté fixent les nonnes d'émission sonore que doivent res¬

pecter les installations soumises i la législation des installationsclassées pour la protection de l'environnement ainsi que la méthodo¬

logie d'évaluation des effets sur l'environnement des bruits aériensémis par une ou plusieurs sources appartenant à ces installations.

Art. 2. - Dans les arrêtés et instructions se référant à la circulaire

du 21 juin 1976, la mention du présent arrêté est substituée à celle

de l'instruction du 21 juin 1976.

Art. 3. - Le directeur de la prévention des pollutions est chargéde l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officie! de

la République française.

Fait A Paris, te 20 août 1985.

HUGUETTE BOUCHARDEAU

ANNEXE 3 S.G.ANT ¿571

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13070 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 10 novembre 1985

liistruciion relati>e aux bruits aériens

¿mis dans l'enfironnement par les installations classées

Domnine d'appUcaiion

La présente inslructioii s'applique aux installations relevant de la

loi n» 76-663 du 19 juillel 1^76 relative aux installations classées

pour la protection de I environneniint.

übjt'i lie l'insiruction

La présenle instruction a pour objet la détermination de la métho-

logie A mettre en oeuvre pour l'évaluation des effets sur l'environne¬

ment des bruits aériens émis par une ou plusieurs sources sonores

appartenant A une inbiallaiion classée pour la protection de l'envi-

ronnemenL

Les effets sur l'environnement du bruit présentent un caractère;

subjectif qui varie suivant les personnes ou les groupes de personnes '

et tes situations.'

La présente instruction constitue un outil permettant l'évaluation!d'une situation. Cependant, une partie importante du problème ne|peut être lésolue que sur le site par l'inspecteur chargé du contrôle {qui l'appréciera, suivant la diversité des situations rencontrées.

C'est donc en fonction des circonstances particulières aux cas ;

d'espèces que l'appréciation des effets du bruit doit être faite. '

La présente instruction a pour finalité de rechercher la protection

des riverains des installations classées sans imposer pour autant aux

industriels des prescnpuons qui seraient irréalisables.

Présomption d'une nuisance sonore

L'appréciation des effets du bruit perçu dans l'environnement est

faite par référence aux résultats de mesures acoustiques.

Ces mesures sont effectuées dans les conditions indiquées à l'an¬

nexe 2.

L'élément de base est le niveau de pression accoustique continu iéquivalent pondéiê A, exprimé en décibels LAt<|(ti, ti) sur une

période spéatique (période de référence : T).

Si le Leq est un paramètre important pour l'appréciation des effets

des nuisances sonores dans l'environnement, d'autres paramètres

interviennent, notamment la composition spectrale du bruit, la répar¬

tition dans le temps des différents bruits partiels de niveaux diffé¬

rents ou non, la signature du bruit, fémergence, les habitudes

locales, la période de la journée, l'implantation géographique, les

conditions psycho-sociologiques.

Tous les bruits, en fonction de leur spectre, ne sont pas perçus de

la même façon dans l'environnement. Par exemple, A niveau égal, le

bruit émis par le passage des trains est souvent mieux admis par les

riverains que le bruit des discothèques.

Pour ces motifs, le domaine d'application de la présente instruc¬

tion est limitée aux seules installations classées.

On considère qu'il y a présomption de nuisance acoustique lors¬

qu'une des conditions ci-dessous est vérifiée :

1. Les niveaux limites admissibles (L-iiniie), déterminés comme

indiqué ci-après, sont dépassés ;

2. L'émergence (e) par rapport au niveau sonore initial (LI)

dépasse la valeur de 3 dBA.

PREMIERE PARTIE

¡nstallations nomeUes

¡nstnictioo du dossier du pétitionnaire

1.1. L'insiallaiion sera dans un immeuble habité

ou occupé par des liers

Les niveaux limites admissibles de bruit et les mesures acoustiquesconcernent globalement tant les bruits transmis par voie aérienne

que ceux transmis éventuellement par voie solidienne.

Les niveaux limites admissibles de bruit (Liioiie) A retenir A l'inté¬rieur des locaux habités ou occupés par tiers ne doivent pasdépasser :

1.1.1. Cas des locaux d'habitation, de soins, de repos, d'enseigne¬

ment :

35 dBA de jour ;

'30 dBA de nuit et en période intermédiaire.

1.1.2. Cas des locaux A activité de type tertiaire :

45 dBA pour toutes les périodes de la journée.

,l.l4f Cas ¿fil'{Ocau)tJndustriels non bruyants :'":'"-''5S aBA'poûr'tbules'Ies périodes de la journée. Ce niveau

peut être augmenté après consultation des parties.

Les mesures sont faites fenêtres fermées sauf cas particuliers(v'Gif point [ de l'annexe 2).

1.2. L'installation sera située à l'extérieur

d'un immeuble habité ou occupé par des liers

Les niveaux limites admissibles de bruit et les mesures acoustiques

concernent globalemenl laiit les bruits transmis par voie aérienne

. que ceux transmis éventuellement pur voie solidienne.

Les niveaux limites de bruit (Li,miit) à respecter en limite de

! propriété de l'insiallaiion projetée sont calculés à partir d'une valeur

de base fixée pour le champ sonore extérieur à 45 dBA, à laquelle

on aiuuleia les lnines coiiei.tif', tT et CZ (voir UOleaux l el 2,

ci-apies).

Liimi,. - 45 dBA -h CT -t- CZ.

1.2.1. Correction CZ :

La valeur CZ à retenir tient compte du type de zone existant

ou prévisible au moment de l'implantation de l'installation.

Le choix du type de zone prend en compte la nature de

l'occupation des terrains avoisinant l'installation projetée.

Dans le cas de zones qui ne sont pas visées dans le tableau 2,

le terme correctif CZ est fixé en fonction des circonstances

locales. Dans ce cas, il appartiendra A l'inspecteur des installa¬

tions classées de procéder au choix de la zone à retenir par

comparaison avec les nuisances engendrées par les différentes

zones prévues au tableau 2.

1.2.2. Correction C.^

Le choix de l'horaire correspondant aux heures de jour

(ouvrable) de nuit et intermédiaire (matinée, soirée, jour férié) se

fait en tenant compte des us et coutumes locaux.

On admettra, en général :

Période de jour, pour les jours ouvrables : 7 heures A

20 heures ;

Périodes intermédiaires, pour les jours ouvrables : 6 heures A

7 heures, 20 heures A 22 heures ; pour les dimanches et les jours

fériés : 6 heures A 22 heures ;

Période de nuit, pour tous les jours : 22 heures A 6 heures.

Une évaluation prévisionnelle du niveau acoustique pourra être

requise de l'auteur d'une demande d'autorisation lors de l'instruction

de son dossier. Les niveaux de bruit seront déterminés aux limites

de propriété de l'établissement de telle sorte qu'en aucun point situé

A l'extérieur de ces limites ils ne dépassent le niveau limite admis¬

sible de bruit (Lumiu) en tenant éventuellement compte de l'utilisa¬

tion prévisible des sols.

Si l'installation projetée comporte des sources sonores situées en

hauteur, par exemple sur des toitures, sur des cheminées ou au

sommet des silos, l'étude prévisionnelle doit en tenir compte pourleur impact éventuel sur l'environnement. Dans ces cas, la propaga¬

tion du bruit peut se faire parfois A longue distance, suivant des

voies de propagation particulières, notamment en fonction de la! topographie et de la météorologie. Par contre, l'émision de bruit vers

: les locaux habités proches du bas des émetteurs peut être plus faible.

i Dans toute zone où plusieurs implantations bruyantes sont envi¬sagées dont les effets acoustiques vont s'ajouter, il convient de tenir

compte de cette situation pour prévoir une répartition de la marge

d'augmentation de niveau éventuellement disponible.

Les véhicules de transport, les matériels de manutention et lesengins de chantier, utilisés A l'intérieur de l'établissement, doiventêtre conformes A la réglementation en vigueur (les engins de chantier

doivent répondre aux dispositions du décret n° 69-380 du 18 avril1969).

L'usage de tous appareils de communication par voie acoustique

(sirènes, avertisseurs, haut-parleurs, etc.) gênants pour le voisinageest interdit, sauf si leur emploi est exceptionnel et réservé A la pré¬vention ou au signalement d'incidents graves ou d'accidents.

1.3. Modalités d'application el de contrôle

L'inspecteur des installations classées pourra demander que desÍ contrôles de la situation acoustique soient effectués par un orga-

I nisme ou une personne qualifiés dont le choix sera soumis à son

: approbation.

I Ces contrôles pourront notamment être demandés après mise enroute effective de l'installation classée.

Les contrôles du respect des niveaux limites admissibles se feront

en des points de mesure choisis par l'inspecteur des installationsclassées. Le nombre et l'emplacement de ces points figurent dans

l'arrêté d'autorisation (voir annexes 2 et 3).

I Le choix de ces points se fera si possible en accord avec lesparties intéressées et de telle façon que les niveaux sonores mesuréspermettent d'apprécier si une nuisance existe pour l'ensemble de la

zone habitée environnante (y compris les zones constructibles). Les

points de contrôle choisis devront icater libres d'accès en tout temps.

Les frais de contrôle seroiU supportés par l'exploitant.

ANNEXE 3-1

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10 novembre 1985 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 13071

TABLEAU 1

Terme correctif Crà la valeur de base

pour les différentes périodes de la journée

PERIODE OE LA JOURNEE

Jour

Période intermédiaire.

Nuit....--.

TERME connEtrriF cr

en décibels

0

- 6

- 10

TABLEAU 2

Terme co.rrectifCzà la valeur de base

suivant la zone

TYPE DE ZONE

Zone d'hôpitaux, zone de repos, aires de pro¬

tection d'espacée naturels

Résidentielle, rurale ou suburbaine, avec

faible circulation de trafic terrestre, fluvial

Résidentielle urbaine

Résidentietle urbaine ou euburbaine, avec

quelques ateliers ou centres d'affaires, ou

avec des voies de trafic terrestre, fluvial ou

aérien assez importantes ou dans les com¬

munes rurales : bourgs, vHlages et hameeux

Zone A prédominance d'activités commer¬

ciales. Industrielles ainsi que les zones agri¬

coles situées en zone rurale non habitée ou

comportant des écarts ruraux

Zone A prédominance industrielle (industrie

lourde)

TERVE CORRECTIF Cz

á la valeur

de basa en décibels

0

+ 6

+ 10

+ 15

+ 20

+ 25

DEUXIEME PARTIE

JiutaUations existantes

Instmctloo dca plaintes

co vue dc la correctloo de la sltaation

Il convient de s'assurer, avant de procéder au constat de la situa¬

tion sonore que :

- les conditions de fonctionnement de la source correspondent

effectivement aux activités habituelles de l'installation classée ;

- les conditions habituelles de réception chez les plaignants n'ont

pas été modifiées.

2.1. Constat de la situation sonore

2.1.1 Détermination des points de mesure.

2.1.1.1. L'installation est située dans un immeuble habité ou occupé

par des tiers.

Les bruits reçus A l'intérieur des locaux habités ou occupés

par les tiers plaignants sont mesurés dans les conditions indi¬

quées A l'annexe 2.

Si, A l'intérieur de l'immeuble, les plaintes sont multiples, les

points de mesure devront être réparties géographiquement.

2.1.1.2. L'installation est située A l'extérieur de l'immeuble des plai¬

gnants.

Lorsque l'installation est située A l'extérieur de l'immeuble

des plaignants, les mesures sont A effectuer :

- soit en limite de propriété des plaignants (cour,

jardin, etc.) ;

- soit A l'intérieur de la propriété en un ou plusieurs points

représentatifs du champ sonore ;

- soit en façade de l'immeuble si la propriété se limite A la

seule habitation. Si la construction comporte plusieurs étages, il

conviendra de tenir compte éventuellement des niveaux sonores

observés aux différents étages, compte tenu notamment desources sonores installées sur les toitures de l'installation classée

(ventílateurs, par exemple).

Il convient également de vérifier les valeurs d'émission del'installation en limite de propriété de l'installation classée telles

qu'imposées par l'arrêté d'autorisation (application du para¬

graphe 1.2) ou par les prescriptions générales dans le cas d'ins¬tallations soumises A déclaration (arrêté type).

Dans le cas de sources sonores voisines les unes des autres

(établissements différents classés ou oon) la discrimination du

ou des pollueun dominants peut être faite par l'utilisation de laméthode du Leq court, de l'intensimétrie bu de l'imagerie acous¬tique mises en oeuvre par un organisme ou une personne qua¬

lifiés dont le choix sera soumis A l'approbation de l'inspecteur

des installations classées.

2.1.2. Détennination de la période de référence.

La détennination de la période de référence pour l'évaluation

du Leq se fera comme suit :

- examen préalable du fonctionnement de l'installatioo endéterminant les cycles représentatifs du fonctionnement. Seul

l'aspect émission sonore sera retenu ;

- détermination de la période de référence retenue pour le

constat de la situation sonore éventuellement pour chacune des

trois périodes de la journée. La période de référence doit

englober au moins un cycle de variations caractéristiques. La

durée de la période de mesure, qui doit être représentative du

fonctionnement le plus bruyant de l'installation, est appréciée

par l'inspecteur des installations classées.

2.2. Détermination du niveau de réception Lr

Lk appareillages de mesure de classe II (1) peuvent être utiliséspour la détermination du niveau de réception Lr. Dans ce cas, si ce

niveau se trouve dans la plage de ± 3 dBA par rapport au niveau

limite (L Umiiè). l'inspecteur appréciera s'il convient :

- de refaire les mesures avec un appareillage de classe I (1) ;

- de faire appel A un organisme ou une personne qualifiés dont le

choix est approuvé par lui.

2.2.1. Exécution des mesures

Il convient de déterminer le L^eq (t,, t.) aux différents pointsde mesures retenus.

En présence de bruits intermittents, il conviendra d'établir :

- un histogramme donnant la répartition des différents

niveaux de bruit observés au cours de la période de référence ;

- la valeur du niveau de pression acoustique maximal

LpAmix.Vérifier subjectivement si le bruit reçu comporte :

- des sons A caractère impulsionnel (par exemple, martelage,

burinage, emboutissage).

En cas de doute sur le caractère impulsionnel d'un bruit, ilconvient de se reporter au point 7J.I de l'annexe I de l'arrêté

du 3 juillet 1979 fixant le code général de mesure des bruits

émis par les engins de chantier (voir aimcxe 4).

- des sons purs - sons A tonalité marquée - par exemple sif¬

flements, bruits de sirènes, bruits de ventilateurs.

Oo considère que si la bande d'octave qui contient le son pur

émerge des bandes d'octaves adjacentes de S dB ou plus, le

bruit présente une tonalité marquée (présence d'un son pur).

- des transmissions par voie solidienne ; il conviendra alors

d'effectuer des mesures acoustiques coraplémentaires A l'inté¬rieur des pièces' conjointement avec une étude des vibrations

mécaniques transmises A l'immeuble. L'inspecteur des installa¬

tions classées se référera A l'instruction relative aux vibrations

mécaniques émises dans l'environnement par les installations

classées pour la protection de l'environnement ou demandera

qu'il soit fait appel A un organisme ou A une personne qualifiés

dont le choix est approuvé par lui.

2.2.2. Correction des mesures

Terme correctif Ci

En cas de présence de sons impulsionnels, il convient

d'ajouter au LAc<](t, ii) la conection Ci (en dBA) déterminéecomme indiqué au ta'bleau 3.

La conection Ci est basée sur les deux paramètres suivants :

- l'écart entre la valeur de LpAmax mesurée pendant la phase

de bruits impulsionnels et la valeur du LAeq (t, ti) '.- le rapport Di entre la durée Ati de l'opération avec bruits

impulsionnels et la période de référence t> - tt.

TABLEAU 3

LpAmax - LA»q (t., f.)(o)

< 10 dBA

> 10 dBA

TERME CORRECTIF C.

D. < 10(«)

+ 3 dBA

-t- 5 dBA

D. > 10

-t- B dBA

-1- 10 dBA

(o) La mesure de LpAmiu se fait avec la constante de temps rapide(position « fast » sur les sonomètres).

(oo) D, ^-íí X IOO

ANNEXE 3-2

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13072 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 10 novembre 1985

Terme correctif Ci

En cas de présence de sons purs, il convient d'ajouter au

LAeq(L,(i) la correction Ci déterminée comme indiquée autableau 4 avec Dt rapport entre la durée Mi de l'opérationavec présence de sons purs et la période de référence t> - ti.

TABLEAU 4

o>(»)

Quel que soit le pourcentage

TERME CORRECTIF C.

+ S dBA

(»o) D. -At>

X IOOU-ti

2.2.3. Niveau de réception

Le niveau de réception Lr est Lr - LAeq (t,, u) + Ci -^ Ci.

23. Détermination du niveau sonore initial (Li)

Il convient de mesurer le niveau sonore initial Li observé en l'ab¬

sence des sources incriminées, afin de pouvoir apprécier la participa¬

tion de celles-ci dans le niveau Lr et en particulier leurs émergences

éventuelles.

' Cette mesure peut se faire :

- soit par arrêt de chaque source incriminée lorsque cela est pos¬

sible, n conviendra de vérifier dans ce cas qu'il n'y a pas eu de

modificatioD de la situation sonore, par exemple par implantation

d'une source étrangère, entre la date d'installation de l'établissement

et te moment du constat

Si l'arrêt des sources incriminées n'est pas possible, le niveau

, sonore initial L] peut être apprécié.

- soit A partir de mesures effeauées en des points bénéficiant

d'un effet d'écran (par exemple, mesure en façade non exposée de

l'immeuble des plaignants) ;

- soit par des mesures un peu plus éloignées de cet immeuble

représentatives de l'ambiance sonore moyenne du quartier.

2.4. Interprétation des résultats

2.4.1. Determination des niveaux limites admissibles (L/ùni;^

La détermination des niveaux limites admissibles aux diffé¬

rents points de mesure du constat est faite conmte suit :

2.4.1.1. La mesure est faite A l'intérieur des locaux habités ou

occupés par des tiers.

On compare le niveau de réception Lr aux niveaux limites

admissibles [l-Hmità définis au paragraphe I.I.

2.4.U. La mesure est faite A l'extérieur de l'immeuble habité ou

occupé par les plaignants.

Les niveaux limites admissibles (Liúmt¿ sont A déterminer

selon la méthode du paragraphe 1 J en retenant pour Cz lavaleur tenant compte du type de zone A laquelle est rattaché

l'immeuble occupé par les plaignants.

On compare Ln aux niveaux limites admissibles.

2.4.1 J. La mesure est faite en limite de propriété de l'installa-tioiL

Cette mesure sert A vérifier la conformité de l'installation avec

les m'veaux limites admissibles définis en 1.2 figurant :

- soit dans l'arrêté préfectoral d'autorisation ;

- soit dans l'arrêté type dans le cas de déclaration.

2.4.2. Evaluation des eiTeU.

Le niveau limite admissible tient compte de l'incertitudetotale de la mesure (instrumentation et méthode de mesure).

On considère qu'il y a présomption de nuisance lorsque :

- le niveau de réception L» est supérieur, selon les cas, aux

iiiveaux limites admissibles (Cumin) définis en 2.4.1.1 et 2.4.1.2 ;

- l'émergence (e) excède le niveau sonore initial (LI) d'une

valeur de 3 dBA même si le niveau limite admissible (tnniie)

n'est pas dépassé (voir { 4 Présomption d'une nuisance sonore).

,~.V¿ ^ " i, ' ' ^- à donner

2.5.1. Lt plainte n'apparatt pas fondée.

îii'i.: Aucune suite administrative n'est donnée.

Cependant les droits des tiers sont réservés. Un recours duplaignant est toujours possible auprès du tribunal administratif

2.5.2. La plainte est fondée.

2.5.2.1. Installation non conforme aux niveaux limites fixés par l'ar¬rêté préfectoral.

Ceci peut être mis en évidence par les résultats des mesures

(suivant 2.4.1.1 et 2.4.1.3) et par contrôle de l'installation.

Dans ce cas, indépendamment des sanctions pénales, le ou les

exploitants doivent être mis en demeure de se conformer auxdispositions de l'anêté préfectoral d'autorisation ou de l'arrêté

type.

2.5.2.2. Installation conforme aux niveaux limites prescrits par l'ar¬

rêté préfectoral.

Ceci peut être mis en évidence par les résultats et l'apprécia¬

tion des mesures suivant 2.4.1 et 2.4.2.

La situation peut résulter d'une évolution de l'environnement

sonore de la zone considérée ou de l'évaluation initiale.

2.6. Modalités d'application

Lorsque l'inspecteur des installations classées aura jugé opportunde demander A l'exploitant de faire procéder A des études ou des

contrôles de la situation, tant pour les bruits aériens que pour les

bruits transmis par voie solidienne, par un organisme ou une per¬

sonne qualifiés, le choix de ceux-ci sera soumis A son approbation etles frais seront supportés par l'exploitant.

(I) Classes dérmies par les nonnes NFS31.(X)9 de décembre 1981 pour

les sonomètres et NFS 3 1.109 de novembre 1983 pour les sonomètres inté¬

grateurs.

ANNEXE I

Déflaitlons

I . Pressions acoustiques

- pression acoustique de référence (20 \i Pa).

- valeur efficace de la pression acoustique instantanée.

Po

Pa(0

PaC),

pondérée A, du signal acoustique au point de mesure.

- valeur maximale des variations de p^(t) pendant une

période de mesure t,, tj.

2. Niveau de pression acoustique pondéré A, en décibels (L-^)

Niveau de pression acoustique de la pression acoustique pon¬

dérée A donné par la formule :

^.-.... (-i^)Po

3. Niveau de pression acoustique pondérée A maximale

en décibels (Lp^J

Valeur maximale de L ^^ relevé aux points de mesures.

pAm»x

- 10 lg ( Pa (t) max 1 '

4. Niveau de pression acoustique continu équivalent

pondéré A, eit décibels (L^^ ^^ ^^

Valeur du niveau de pression acoustique pondérée A d'un son

continu stable qui, au cours d'une période spécifiée ti, ti a la même

pression acoustique quadratique moyenne qu'un son considéré dont

le niveau varie en fonction du temps. Il est donné par la formule :

LAcq(.,.U)- '0 181

t,-t J '. Po^ -IOU

''Acq (I,, tl) est le niveau de pression acoustique continu équivalentpondéré A, en décibels, déterminé pour un intervalle de temps (ti, t>)

qui commence A ti et se termine A ti.

5. Période de référence (T)

Période de temps, continue ou discontinue, représentative du fonc¬

tionnement de l'installation, retenue éventuellement pour chacune

des trois périodes de la journée.

La période de référence doit englober au moins un cycle des

variations caractéristiques de l'émission sonore de l'installation

classée.

6. Période de mesure (ti, ti)

La période de mesure est inclii.<ie dans la période de référence.

Dans certains cas, les deux périodes se confondent ...

' ' 1. Niveau sonore initial {L\^ ^ 'r ',

Bruit ambiant observé sur le site de mesure sans que la situation

acoustique soit modifiée par le fonctionnement de l'installation

classée.

ANNEXE 3-3

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10 novembre I88S JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 13073

^.-

Valeur i liouter tu LAcqft.iif pour tenir compte de ta présenceéventuelle oe bruits A caractère unpulsionnel pendant la période deréférence (T). > .. ;.:='/V.;;^l,: '.^

, .' 9. Terme correctifCt

Valeur A ajouter tu La^ (ti, ! pour tenir compte de la présenceéventuelle de tons purs (bruits A tonalité marquée) pendant lapériode de référence.

la Temie correctifCj

Valeur intervenant dans lt détermination du niveau limite (Liimii¿pour tenir compte des périodes de la journée.

11. Terme eorrecttfCz

Valeur intervenant dans la détermination du niveau limite (X-umiièpour tenir compte du zonage.

12. Valeur de base

Valeur définie par les pouvoirs publics intervenant dans ta déter¬

mination du nivetu limite O-Hmitè.Elle est fixée actuellement A 45 dBA.

13. Niveau de réception (Lr)

Le nivetu de réception (Lr) est déterminé pour la période de réfé¬rence, tu ou tux points de mesure, pendant le fonctionnement del'installation classée. ^

Il comporte le niveau de pression acoustique continu équivalent

pondéré LAcq(tsti) affecté des termes correctifs Ci et Ci.

Lr - LAeq(ti,t.) + Cl + Cl

14. Niveau limite (Li¡

Valeur limite admissible tux différents points de mesure d'unconsttt de situttion sonore.

Lto,/ - 45 dBA + Ct + Cz

15. Emergence {e)

L'émergence (e) est la différence entre le niveau de réception Lret le niveau inititi L), exprimés tous deux en niveau de pressiontcoustique continu équivalent pondéré A.

e - Lr - Li

.J 16. Leq court ,,

Méthode permettant, par saisie, A partir d'un enregistrementcontinu de bruit effectué simultanément en plusieurs points d'unezone pendent lt période de mesure ti, ti de prélèvements de courtedurée, d'identifier et de quantifier l'énergie de sources multiplesd'un champ sonore.

La durée des prélèvements sonores est fonction du problèmeposé ; elle est tppréciée par l'organisme ou la personne qualifiésdont le choix t été* approuvé par l'inspecteur des installationsclassées.

ANNEXE 2

Choix det points de mesurage

1. Mesurages à effectuer à l'intérieur des immeubleshabités ou occupés par des liers (§ 2. 1 . 1 . 1)

Les mesurages A l'intérieur des immeubles habités ou occupés pardes tieis doivent être effectués :

_ - tu centre des pièces ou locaux où l'on désire connattre la situa¬

tion sonore, si les conditions de distribution du champ acoustique lepermettent ;

- A 1,50 mètre tu-dessus du pltndier ou du sol.

Si nécessaire, des points supplémentaires de mesurage peuventêtre prévus. Dtns ce ets, ces points doivent se trouver :

- à 1 mètre tu moins des ptrois des tutres grandes surfaces réflé¬chissantes ;

- A 1,50 mètre au-dessus du plancher ou du sol ;

- A 1,50 mètre environ des fenêtres.

D'une manière générale, les mesurages doivent être effectués les

fenêtres fermées. Toutefois, si ta pièce en cause est normalement uti¬

lisée avec les fenêtres ouvertes, les mesurages doivent être effectués

dans ces conditions.Des mesurages avec les fenêtres ouvertes peuvent permettre d'ob¬

tenir des indications complémentaires sur le mode de transmission

du bruit.

2. Mesurages à l'extérieur à proximité d'immeubleshabités ou occupés par des tiers (§ 2.1.1.2)

J-es mesurages A l'extérieur, A proximité d'immeubles habités ouoccupés par des tiers, doivent être effectués :

- A 2 mètres des murs, façades, bAtiments ou autres constructions

réfléchissant le son ;- A 1,50 mètre au-dessus du niveau du sol ou du niveau d'étage

considéré.

3. Mesurage en limite de propriété

Les mesurages sont faits en des points représentatifs du champ

acoustique (voir { 1.3 et 2.1).

En règle générale, la hauteur de mesurage sera comprise entre 1,20

et 1,50 mètre au-dessus du niveau du sol ou du haut des mun.

ANNEXE 3

Modèle de prescriptions cooccmaot les bruits

aériens émis par les Installations soumises A aatorisatioa

1. L'installation doit être construite, équipée et exploitée de façon

que son fonctionnement ne puisse être A l'origine de bruits ou de

vibrations mécaniques susceptibles de compromettre la santé ou la

sécurité du voisinage ou constituer une gêne pour sa tranquillité.

Les prescriptions de l'arrêté ministériel du 20 août 1985 relatif aux

bruits aériens émis par les installations relevant de la loi sur les ins¬tallations classées pour la protection de l'environnement lui sont

applicables.

2. Les véhicules de transport, les matériels de manutention et les

engins de chantier, utilisés A l'intérieur de l'établissement, doivent

être conformes A la réglementation en vigueur (les engins de chantier

au décret du 18 avril 1969).

3. L'usage de tous appareils de communications par voie acous¬

tique (sirènes, avertisseurs, hauts-parleurs, etc.) gênants pour le voisi¬

nage est interdit sauf si leur emploi est exceptionnel et réservé A la

prévention ou au signalement d'incidents graves ou d'accidents.

4. Le contrôle des niveaux acoustiques dans l'environnement se

fera en se référant au plan et au tableau ci-joints qui fixent les

points de contrôle et les valeurs correspondantes des niveaux-limites

admissibles (voir 1-3, troisième alinéa de l'instruction technique

annexée A l'arrêté du 20 août 1985).

POINT

mature

«

EMPLACEMENT

TYPE

da

lona

NIVEAUX UMITES AOIMISSIBI^S

da bniit an dB (A)

JourPériode

IntermédiaireNuh

5. L'inspection des installations classées peut demander que des

contrôles de la situation acoustique soient effectués par un orga¬

nisme ou une personne qualifiés dont le choix sera soumis A son

approbation. Les frais sont supportés par l'exploitant

6. L'inspecteur des installations classées peut demander A l'exploi¬

tant de procéder A une surveillance périodique de l'émission sonore

en limite de propriété de l'installation classée. Les résultats des

mesures sont tenus A la disposition de l'inspecteur des installations

classées.

ANNEXE 3_4

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13074 JOURNAL OFFICIEL OE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE ]6 novambrt 1985

ANNEXE 4

Arrfté du 3 Juillet 1979 fixant le code général de mesura relatif tu bruit aériea émis par les matériels et engins de chantier

(yott/7i«/oôîc/WN.C. du 18 août 1979)

EXTRAITS

ANNEXE l

Méthode de détcnalattlon dn bruit aériea émis par les machines utilisées en plein tir

- ' (Voir article 7.3.1.)

INSTALLATIONS NOUVELLES

(Instruction du dossier)

Schéma récapitulatif

NIVEAUX-LIMITES:-,..1!.' ¡i.. -> ;v, 1^ t. .... . «i '!' , , .- x:- ''

L'installation sera dans Vimmetû)le : :,,;

' ' ^ !. Locaux d'habitation, de soins, de repos, d'enseignement :

' ^Umiie- 35dBA-jour/ ^ ;; ' '

Llûniie -.30dBA - nuit

" " - '- période intermédiaire

2. Locaux à activité tertiaire ; ;

. " LftiTifte ~ 45 dBÀ - toutes périodes ..,

3. Cas de locatu industriels ; .

" V V¿mi;e "' ^5 dBA - toutes périofles (peut-être augmenté)

-T . L'installation sera à l'extérieur :

. ^limite' 45 dBA -H C^ C^

A l'intérieur des locaux habités ou

occupés par des tiers

En limite de propriété de l'installation

projetée .,, ^ ,.

ANNEXE 5Í5

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10 novembre 198S JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 1307S

INSTALLATIONS EXISTANTES

(Instruction des plaintes)

Schéma récapitulatif

PRINCIPAUX PARAMETRES :

Niveau initial :

Niveau de réception :

Installation A l'intérieur ou à l'extérieur de l'immeuble :

L,

Aux points de mesure sans ta source

sonore

Lr - -Aeq(, + C, -hC,

Niveaux-limites admissibles :

1. Installation dans l'immeuble :

1.1. Locaux d'habitation, de soins, de repos, d'enseignement :

L ¡imite - 35 dBA - jour

^limite - 30 dBA - nuit

- période intermédiaire

1.2. Locaux A activité tertiaire :

' limite 45 dBA - toutes périodes

1.3. Locaux industriels :

L i¡ 55 dBA - toutes périodes (peut-être augmenté)

2. Installation extérieure à l'immeuble :

^limite - 45 dBA H- Ct + C^

Emergence :

e - Lr-L,

Evaluation des effets :

Installation dans l'immeuble ou extérieure :

- plainte non fondé :

Sie<3dBAetLR<L,,

- plainte fondée :

Sie > 3dBAouL^> L¿

Aux points de mesure avec la source

sonore en fonctionnement

Voir § « Présomption d'une nuissance

sonore »

ANNEXE 3-6

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13076 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 10 novembre 1985

I. L'INSTALLATION. EST OU SERA A L'INTERIEUR OE L'IMMEUBLE

l, . ., - J5 d»*' Jour

"""* 30 <H» nuit

" "l '2

SS dSA tautttpirlodfi d< l«

Journée,

pvut Itrt 4U9-

mtntt

hâbl titlon-

Industrle non

^ bruyant*

-burtaux-

{£«1<>t«fl1

-1 '

45 det togHl K-

rtodfl dg la Journ^f

FroprKté Induttriellt

II. L'INSTALLATION EST OU SERA A L'EXTERIEUR

Propri êtê

indus triel le

i

, 4"'-Aeq*Ci+C2

w W>P*Tt I I

rO-

lim

-en lim

i n ri u s t

45

ite

r i o

dBA

de

lie

4 C, ' hpropriété

-d)

Installations nouvelles

(si . au tori sation

étude prévisionnelle

éventuel 1 e)

+ Cj + C^

L, . *= 45 dBA + C, + C, *Itm T ¿

- en l'imite de propriété

des tiers - (2)

' I

I

I

I

Propriété des

tiers *

Lp = niveau de. réception

L, . = ni veau 1 imi te'itm

L J = ni veau initial

émergence

= LR I

Plainte non fondée

Plainte f onde e

si e>3 0^ L[^> l^.^*

(voir page 3)

(*)L 'astérisque est mis pour rappeler que les valeurs peuvent être différentesde celles définies en limite de l'installation (cf 2.4.1,2).

(1)F1xé dans l'arrêté d'autorisation.(2)A considérer lors de l'instruction de plaintes.

ANNEXE 3-7

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ANNEXE N* 4

Liste des personnes ou organismes contactés dans le cadre de

1 étude .

M. FROMENT

M. GRELON A.G.A.T (Agence Guadeloupéenne d'Aménagement

du territoire)

M. CIRANY

Mme GARNIER

D. R. A. E.

M. BENITO ESPINAL

M. COMBE

D. R. I. R.

M. FRANCONNY

- Service de l'Urbanisme - Mairie de Baie Mahault

- M. BÜLHER D. D. A. F.

- M. VIAL-COLLET D. D. E. - Subdivision de Jarry

- Agence d'urbanisation et d'Aménagement de la Guadeloupe

(A. D.U. A. G. )

- M. NICOLAS - Société Shell.