dragon'sSpiritle magazine officiel de l’AS Cannes Football www.ascannes.info

n°1

l'as cannes change de peau

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Aller de l'avant !Comme vous le savez, c'est avec beaucoup d'ambition que nous avons rejoint l'AS Cannes en début d'année 2009. Après six premiers mois de mise en place, nous avons concrétisé cette ambition par une volonté plus qu'af-fichée d'accéder à la L2 en cette saison 2009-2010 qui s'achève. Cela s'est traduit par un investissement humain et financier sans faille et nous remer-cions chaque personne ayant pu nous apporter son soutien dans notre projet. Nous remercions bien entendu nos supporters, nos partenaires, nos prestataires de service et tous les bénévoles qui œuvrent avec nous pour l'AS Cannes. A tous, nous voulons vous dire que cette ambition ne nous a pas quitté malgré la déception de ne pas avoir atteint les objectifs sportifs que nous nous étions fixés. Même si elle n'a pas répondu à nos attentes, cette saison nous aura permis de semer les graines de nos succès futurs, en espérant que la récolte soit bonne au printemps 2011. Cette saison doit être celle de la renaissance de notre club, celle d'un nouveau départ symbolisé par les relations très constructives que nous entretenons avec l'Association. Pour matérialiser cela, nous avons décidé de moderniser l'image du club à travers un nouveau logo. Rassurez-vous, comme vous pouvez le constater, il n'a pas été fait table rase de l'ancien, ce qui est assez représentatif de notre pensée. Le passé doit rester dans les cœurs, mais l'AS Cannes se doit d'aller de l'avant et de vivre avec son temps ! A travers les pages qui suivent ce pre-mier numéro du magazine officiel du club, nous espérons que vous saisirez cette philosophie de travail, en attendant que cela se concrétise enfin sur le terrain ! Encore merci à tous et "Allez Cannes !".

Le mot du MaireC'est avec la satisfaction de voir se réunir les forces vives de l'AS Cannes, SASP et Association, que nous accueillons son nouveau blason. Toutes les équipes du club l'arboreront dès la prochaine saison et celui-ci sera le symbole du renouveau que nous souhaitons tous pour ce maillot rouge et blanc, que j'ai eu l'honneur de porter durant ma jeunesse. En affichant l'année de création de l'AS Cannes, 1902, ce logo rappelle à quel point notre club est inscrit dans l'histoire du football, ce qui fait la fierté de notre ville. Je souhaite de tout coeur que ce nouveau logo rentre à son tour dans cette histoire avec une remontée prochaine en L2. Allez Cannes !

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mai

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Directeur de la publication : Xavier NielsenResponsable de l'édition : Thomas Dersy

DA - graphisme - photo : Charbon ArdentRédaction : Yannick Pelayo

Assistant commercial : Anthony MaraisImprimerie : Riccobono

La reproduction, même partielle, de tout article, photo ou illustration publié dans ce magazine est interdite

présidentZiad Fakhri

Bernard Brochand

le magazine officiel de l'AS Cannes Football

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Ziad Fakhri/Xavier Nielsendestins croisés

8/11

Albert EmonLe foot dans Le sang

18/21

as cannes backstage

29/32

Victoria RavvaL'atout charme dusport cannois

39/40

PhotoLa saison 2009/2010

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coupe du monde 2010faites vos jeux avec

L'as cannes

22/26

Jérémy Gavanonconfidences entre

gardiens de but...

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Le cLub des partenaires

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En BrefLes dernieres news

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51Montaigne

c a n n e s - p a r i s

D&G

jenny packham

manDalay

...

67, La Croisette - 06400 Cannes - Tél . 04 93 94 64 09

Le coaching détentede l'AS Cannes Envies de douceurs, désirs

gourmets, quêtes de farniente, succombez à la tentation de la

journée détente idéale...

Poussez la porte de la boutique Léonidas de Cannes-la Bocca. Ouverte du mardi au dimanche matin, l'enseigne dédiée aux chocolats arrivés tout frais de Belgique est un palais de douceurs à consommer sans modération, ou presque... Adeline et Joël Sagnol vous y attendent et proposent même une remise de 10% à tous les supporters cannois durant la période de la fête des mères !

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12h00 : coeur de pirate au babord-tribordAprès les douceurs, un bon repas dans un cadre magnifique. Situé face au Port de

Cannes, le Restaurant Babord-Tribord vous accueille pour déjeuner, mais également pour dîner. Dans un décor de pirates, vous y dégusterez le T-bone Grillé, une des

spécialités de cette maison dirigée par Fred Charles. En journée et en soirée, vous pouvez également profiter de la brasserie de l'établissement.

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15h00 : sous le soleil à la plage Le goélandA la Plage le Goéland, la famille Grizzetti vous accueille avec convivialité dans un lieu dédié au farniente mais pas seulement. Outre les matelas et parasols qui seront le théâtre d'une journée de rêve, vous pourrez également y déguster les plats « maison », dont la Dorade Royale Grillée qui symbolise la carte très "méditerranéenne" du lieu.

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20h30 : Dolce Vita à l'italian cafféFace à la mer et donc à la plage, l'Italian Caffé est un restaurant/bras-

serie ouvert toute la journée. Dans un décor chic, Jean-Loup Didier et son équipe vous y accueillent toute la journée et vous proposent entre

autres leur spécialité : les spaghettis aux fruits de mer !Un délice pour le palais, idéal pour achever votre journée détente

avant de repartir à l'aventure !

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10h00 : gourmandise chez Leonidas cannes-la bocca

C'est une fin de journée un peu particulière qu'ont vécu les joueurs de l'AS Cannes le mardi 30 mars 2010. Après l'entraînement, prévu l'après-midi, ils sont allés à la rencontre d'une quinzaine de spor-tifs déficients intellectuels qui, sous l'égide de l'Azuréenne affilié à la Fédération Française Sports Adaptés, pratiquent différentes disciplines, dont le foot. Comme son nom l'indique, cette associa-tion propose aux jeunes et moins jeunes, filles ou garçons, tout type d'activités physiques, notam-ment le foot et le basket concernant les jeunes présents pour l'occasion. Parmi eux, on notait la participation d'un jeune supporter ascéiste bien connu des joueurs et du staff en la personne de

Ludovic Borg. Les présentations effectuées, tout le monde avait pris part à un petit tournoi. Quatre équipes de huit joueurs avaient été constituées de quatre personnes de l'association et quatre joueurs cannois, chacune d'entre elles disputant deux matchs sur le parquet du Gymnase de Ran-guin qui accueillait cette rencontre. Une petite tribune y avait d'ailleurs été érigée pour accueillir les parents, venus en nombre encourager leurs enfants. Et cette première rencontre entre l'AS Cannes et l'Azuréenne s'est terminée autour du verre de l'amitié où chacun s'est promis de renouveller l'expérience.

L'as cannes soutient "l'azuréenne"

votre club au quotidien sur www.ascannes.infoPour ne rien manquer de l'actualité du club. Lancé en début de saison, le nouveau site officiel de l'AS Cannes n'a pas changé d'adresse (www.ascannes.info), mais de peau pour vous tenir au fait de l'actualité du club tout au long de la sai-son. Le design est nouveau et le fond toujours plus fourni. Actualisé chaque jour par des articles, des entretiens écrits et vidéos, vous y retrouvez également tous les avants-matchs comme les après matchs, avec le traditionnel compte-rendu et surtout un large résumé vidéo de toutes les rencontres à domicile. La webradio du club vous permet par ailleurs de suivre tous les matchs en direct, à domicile comme à l'extérieur, avec les commentaires avisés de David-Vincent Deliry, webmaster du site et commentateur vedette de l'AS Can-nes Radio, mais également de Laurent Prieto, Jérôme Bellanger et des nombreux consul-tants qui se relaient durant toute la saison. En marge du direct, vous pouvez également tchatter avec les auditeurs et si vous prenez la rencontre en cours de route vous disposez d'un live écrit pour ne rien manquer du match !

Brèves...

LES JOUEURS DE L'AS CANNES SONT ALLéS à LA RENCONTRE DES ENFANTS DE L'ASSO-CIATION 'L'AZURéENNE SPORTS ADAPTéS" FIN MARS AU GyMNASE DE RANGUIN.

La boutique en un clic !Depuis le mois d'octobre 2009, les produits dérivés de l'AS Cannes sont en vente toute la semaine au stade Pierre-de-Coubertin (du lundi au vendredi 9h-12h et 14h-17h) ainsi que les soirs de match à domicile. Vous pouvez désormais faire vos achats à distance en vous connectant sur ascannes.info où la boutique en ligne vient d'être mise en service : Maillots, survêtements, vestes, polos, écharpes, etc... Vous trouverez certainement votre bonheur !

Les joueurs à l'écoleDans le cadre de la convention avec la Mairie de Cannes, les joueurs de l'AS Cannes sont interve-nus régulièrement dans les écoles et collèges de la ville durant la saison. Les enfants ont ainsi pu directement poser aux joueurs toutes leurs ques-tions au sujet du métier si idéalisé de footballeur professionnel et participer à des petits matchs avec eux. Au regard de la réussite de l'opération, nul doute que celle-ci sera renouvelée la saison prochaine.

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Depuis leur arrivée à la tête de l'AS Cannes en janvier 2009, Ziad Fakhri, président, et Xavier Nielsen, directeur

général, ont travaillé avec une détermination sans faille pour remettre le club à flot à tous les niveaux. Mélange de jeunesse, d'enthousiasme et de volonté, le surprenant duo a aussi démontré toute sa compétence à diriger le navire ascéiste. Ziad Fakhri et Xavier Nielsen n'ont jamais caché leur inexpérience dans le milieu si particulier du football professionnel.

On a pourtant rapidement saisi que les deux hom-mes apprennent très vite et qu'ils savent fédérer, ce qui est bien le plus important au regard de leurs ambitions pour l'AS Cannes.Jouant la carte de la transparence ils ont lar-gement communiqué sur les avancées de leur projet, sur l'évolution d'un secteur sportif qu'ils

auraient souhaité plus rapide et porteuse de joie. Ils ne se sont défilés sur aucun des dossiers qui se sont présentés à eux, assumant les bons comme les mauvais choix. Ziad Fakhri et Xavier Nielsen ont su s'appuyer sur les valeurs de la maison rouge et blanche pour lui permettre de regarder à nouveau l'avenir avec envie et espérance. Acca-parés par cette si difficile quête de L2, ils n'ont en revanche jamais vraiment pris le temps de parler d'eux, de leur parcours, leur rencontre impromp-tue à Dakar (Sénégal) ou encore leur aventure commune à la tête du club.

Découvrez deux hommes dont l'amitié s'est for-gée grâce à l'AS Cannes, les difficultés de la sai-son écoulée l'ayant renforcé. Deux hommes qui par passion ont décidé de bouleverser leur vie. Une prise de risques qui ne mérite que d'être récompensée...

Ziad Fakhri /Xavier Nielsen :Destins croisés.LE hASARD LES A RéUNI, L'AS CANNES A FAIT S'ENTREChOQUER LEURS DESTINS, OU COMMENT UNE hISTOIRE D'AMITIé A FAIT BASCULER LA VIE DE NOTRE CLUB. RéCIT..

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Leurs parcoursZiad fakhri : "J'ai fait ma scolarité à Dakar puis mon parcours universitaire à Nice dans la filière Art Communication Langage durant quatre ans. J'ai ensuite travaillé au sein de l'entreprise fami-liale, SAF Industries, qui fabrique du savon et s'occupe de la représentation des marques Nokia et Coca-Cola sur le Sénégal. Je suis toujours dans cette activité simultanément à mes fonctions à l'AS Cannes et je partage donc ma vie entre le Sénégal et la Côte d'Azur."

xavier nielsen : "En collaboration avec le groupe Accor durant dix ans, j'ai géré un hôtel à Cannes durant cinq ans après avoir rempli la même fonc-tion à Genève durant trois ans. J'ai ensuite pour-suivi ma carrière à Dakar pendant deux ans en tant que directeur des achats du Groupe Accor pour la zone Afrique et Océan Indien. C'est là-bas que j'ai rencontré la famille Fakhri avec qui, de fil en aiguille, nous avons bâti le projet de reprise de l'AS Cannes. Personnellement, durant mes années à Cannes je m'étais occupé de l'organisation des déplacements durant trois ans et j'avais aussi tra-vaillé sur le sponsoring durant une saison sous la présidence de Marcel Salerno."

Leur rencontreZ.f. : "Nous nous sommes rencontrés au Sénégal un peu par hasard et en discutant football, nous avons parlé de l'AS Cannes sans savoir que nous en étions tous deux supporters. Les discussions sur le club se sont ensuite multipliées et appro-fondies. Mon père a participé à notre réflexion et le projet de reprendre le club a germé. Par le passé, avec mon père nous avions approché Mar-cel Salerno, mais il n'était pas vendeur à l'époque. Et voilà qu'après avoir rencontré Xavier, celui-ci devient réalité. On a travaillé pendant plusieurs mois pour monter un solide dossier. Cette période a créé des liens et depuis nous sommes amis avant d'être collaborateurs."

x.n. : "La soeur de Ziad, Racha, était ma voisine à Dakar. C'est par son intermédiaire que j'ai ren-contré Ziad et son père. Très vite nous avons com-pris que nous partagions la même passion pour le football. Saïd Fakhri étant vice président du Conseil de Surveillance de l'OM, nous avons pas mal parlé de ce club. Puis avec Ziad, nous nous sommes rendus compte que nous étions tous les deux supporters de l'AS Cannes et que nous avi-ons la même vision des choses quant à la gestion d'un club de football professionnel. Cela nous a encore plus rapproché et incité à bâtir un projet

ensemble. Ensuite, notre amitié s'est vraiment forgée durant la préparation du projet de reprise et depuis notre arrivée au club."

L'expérience cannoiseZ.f. : "Je vis un rêve éveillé chaque jour même si cette saison a été compliquée. Il ne faut pas oublier que nous sommes des privilégiés d'être à la tête de ce club mythique. C'est un métier compliqué, un projet compliqué, mais c'est toute la beauté du challenge. Avec Xavier, nous aimons cela et plus le temps avance, plus nous sommes soudés. Cette amitié-là nous permet de nous reposer l'un sur l'autre dans les moments difficiles."

x.n. : "D'un point de vue personnel, c'est un grand bouleversement que je n'avais ni prévu, ni anticipé. J'étais parti pour faire mon parcours à l'international dans un grand groupe et j'ai mis ma carrière entre parenthèses pour mener à bien le projet. Concernant mes rapports avec Ziad, malgré toute la frustration engendrée par la sai-son que nous venons de vivre, notre complicité s'est renforcée. Nous ne nous sommes pas trom-pés sur la sincérité de notre amitié et c’est ma plus grande satisfaction."

La gestion de l'échecZ.f. : "C'est dur à accepter, mais ça fait partie du jeu. Si j'ai de la peine, c'est surtout pour l'ensem-ble des gens qui travaillent pour ce club et ceux qui l'aiment et voudraient le voir à un meilleur niveau. L'équipe fanion est la vitrine, quand elle n'a pas les résultats escomptés on pense que le club va mal. Mais au contraire, le club va bien aujourd'hui. Il a mûri, il a grandi. Nous sommes sur de bonnes bases, mais le vrai bonheur sera sportif. Car cela nous permettra de viabiliser notre projet et de concrétiser tout le travail entre-pris depuis notre arrivée."

x.n. : "Il faut le relativiser. L'échec est sportif, mais dans sa globalité le club a avancé. La mise en place de la structure sur le plan extra sportif fait aussi partie de la vie du club. Et sur ce point, c'est tout le contraire d'un échec. Par ailleurs, pour les jeunes dirigeants que nous sommes cette saison nous a permis de tirer beaucoup d'enseigne-ments pour la suite."

Les enseignementsZ.f. : "Tout échec doit être positivé. J'aime cette phrase de Mermoz : "Les échecs les mieux sur-montés sont ceux qui donnent le droit au succès". Notre échec doit nous faire réfléchir. Nous avons tous une part de responsabilité et nous tâche-rons de ne pas refaire les mêmes erreurs la saison prochaine. Il faut assumer et continuer d'aller de l'avant. Le grand enseignement que j'ai tiré de cette saison c'est que beaucoup de joueurs ont envie de porter ce maillot, mais beaucoup trop n'ont pas conscience de tout ce que ça implique.

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Dans notre recrutement, cet état d'esprit sera primordial."

x. n. : "Pour tout ce qui est "extrasportif", il n'y a eu aucune surprise par rapport à ce que nous pré-sagions. En revanche, nous avons pris la mesure de tous les obstacles qui peuvent se dresser devant nous sur le plan sportif et de la difficulté de monter une équipe capable de répondre aux exigences de notre projet. Entre la théorie et la pratique, il y a un énorme décalage. Cette saison nous a beaucoup appris à ce niveau-là."

Leur message pour l'avenirZ.f. : "L'AS Cannes ne nous appartient pas, elle appartient à ceux qui l'aiment. Maintenant, nous sommes les décideurs et nous faisons des choix dans l'intérêt du club. Il y a une énorme attente, mais la pression doit être positive. On n'est pas là pour recevoir des médailles mais pour que ce club retrouve sa place. Et je peux vous dire que l'on va mettre le bleu de chauffe la saison pro-chaine !"

x.n. : "Nous travaillons dur pour préparer la sai-son 2010-2011. Nous sommes conscients de la difficulté de la tâche et de l'attente qui est placée en nous, mais nous sommes prêts pour cela. Sup-porters, partenaires, SASP, Association, l'AS Can-nes ne doit faire qu'une pour atteindre son but. Nous nous préparons à une saison commando !"

"Etant donné que le duo se compose d'un fils et d'un ami, les choses se déroulent dans les meilleu-res conditions. Je suis chef d'entreprise depuis mon jeune âge et je sais comment déléguer. En affaires, savoir le faire est d'ailleurs une clé du succès. Et quand on délègue à des personnes de

grande confiance, comme c'est le cas ici, la réussite est très souvent au rendez-vous. Cette confiance facilite également leur relation puisque l'amitié précède leur collaboration professionnelle. Ziad sait qu'il peut compter sur Xavier les yeux fermés quand il n'est pas à Cannes, ce qui permet au duo de bien fonctionner et de faire avancer le club. Je ne peux que les féliciter quant au travail qu'ils ont réalisés depuis un an et demi. Toutes leurs décisions sont prises en concertation et me sont soumises pour avis. J'ai une certaine expérience dans le

football puisque j'étais aux côtés de Claude Bez à Bordeaux à la fin des années 80, avant de deve-nir vice-président de la fédération sénégalaise, puis de m'engager à l'Olympique de Marseille en 1996 et enfin de me retrouver à la tête de la fédération sénégalaise durant deux ans avec des

fonctions au sein de la CAF et de la FIFA. Ziad a d'ailleurs baigné dans le football depuis son plus jeune âge, ce qui lui permet d'être le plus jeune président du football français, ce dont je suis très fier. Avec Xavier, ils me font participer à leurs réflexions et leurs décisions, que j'essaie d'analy-ser avec le recul qui est le mien pour leur donner les bons conseils quand ils en ont besoin. Notre fonctionnement est très sain et n'a qu'un but : le bien de l'AS Cannes et de son environnement. Vous savez, nous avions la possibilité de repren-dre d'autres clubs français de L2 et même de L1, mais nous sommes venus à Cannes par passion et parce que le challenge est formidable. Nous aimons les défis et nous mettons les moyens humains, sportifs et financiers pour atteindre l'objectif que nous nous sommes fixés. Mais comme vous le savez, le football n'est pas une science exacte et nous devrons repartir pour une nouvelle saison en National. Mais nous le ferons avec la même détermination et je souhaite que tous ceux qui aiment l'AS Cannes soient soudés avec nous autour de ce projet."

Le regard de Saïd FakhriLE PROPRIéTAIRE DE L'AS CANNES NOUS DONNE SON POINT DE VUE SUR LE DUO FAkhRI/NIELSEN, L'OCCASION DE RAPPE-

LER TOUTE SA DéTERMINATION à ATTEINDRE LE BUT QU'IL S'EST FIXé EN ARRIVANT AU CLUB : L'ACCESSION EN L2...

le magazine officiel de l'AS Cannes Football

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2009-2010,la saisonen photosNOUS L'AURIONS VOULU FASTUEUSE ET TRIOMPhANTE, ELLE AURA éTé TORTUEUSE ET DéCEVANTE. IMAGES SPECTACULAIRES, INSOLITES, SyMBOLIQUES, JOyEUSES OU TRISTES. REVIVEZ CETTE SAISON 2009-2010 EN PhOTOS.

L es scènes de joie auraient pu remplir

ce portfolio, malheureusement les

évènements ont en voulu autrement. il y

en a tout de même quelques-unes, car la déception

ne doit pas nous faire oublier que nous avons vécu

certaines émotions. des émotions que l'on retrouve

sur ces clichés fidèles à la saison que nous venons de

traverser. car les images parlent parfois mieux que les

longs discours et permettent de ne pas réduire l'histoire

à une perception tronquée par la subjectivité des

souvenirs. sachons donc apprécier ce maigre repas en

espérant qu'il deviendra un festin dans douze mois...

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1 - Premier match de la saison à Coubertin, en amical contre l'AS Monaco. Arbaud ouvre le score sur penalty, le kop exulte.

2 - Alexis Bertin est averti par l'arbitre pour la dou-zième fois de la saison contre Beauvais (J30)...

3 - Steven Paulle vient d'ouvrir la marque contre Bayonne (J21) et laisse éclater sa joie devant la banderole des UkC.

4 - Jan koller est congratulé après son but face à Beauvais (J30).

5 - Chaher Zarour envoie valser Eric Bauthéac contre Fréjus (J4).

6 - 14 octobre 2009, l'AS Cannes et le mythique club argentin de Boca Juniors s'entendent sur le principe d'un partenariat. Le président Fakhri pose avec Jorge Dominguez, le représentant du club de Buenos Aires pour la photo de famille.

7 - Pour sa grande première à Coubertin, Rudy Gestède s'offre un triplé face à St-Jean/Beaulieu au 6e tour de la Coupe de France.

8 - Des géants marchent sur Coubertin avant la première rencontre à domicile face à Amiens (J2).

9 - Sébastien Gimenez relève Eric Bauthéac au terme d’un match nul contre Evian (J19)

10 - Philippe Cuervo cherche toujours le proprié-taire de cette chaussure !

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11 - tentative de retourné accrobatique pour cyril arbaud contre amiens (j2)

12 - première apparition et premier but pour kévin parienté contre rouen (j23) !

13 - avant le derby contre fréjus (j4), un cracheur de feu met l'ambiance à coubertin.

14 - "jean-fred" gervais aime beaucoup robert malm... mais les apparences sont trompeuses puisqu'il ne fait que le soigner juste après un choc à la tête...

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Albert ne vit que pour le foot et c’est vrai-ment un mec bien. Tout au long d’une carrière, j’en ai connu des bouffons et

des professeurs, mais lui c’est un vrai passionné".Le compliment a d’autant plus de valeur qu’il pro-vient de Jean Fernandez. Anciens coéquipiers à l’OM de 1975 à 1977, les deux hommes ont noué des liens qui ne se sont jamais défaits. En 1986, alors jeune coach de l’AS Cannes, où il a achevé sa carrière de joueur, Jean Fernandez persuade Albert Emon de le rejoindre en deuxième divi-sion. Un an plus tard, le club accède à l’élite ! Emon y effectuera sa dernière saison de footbal-leur professionnel avant d’imiter son ami, qui fait de lui son adjoint en 1988. A trente-cinq ans, c’est le commencement d’une deuxième vie. Après quinze années passées sur les terrains, il décou-vre le côté obscur de la force. Une véritable prise de conscience :"J’ai découvert avec Jean que le foot ce n’est pas que le jeu. Lui l’avait compris bien plus tôt. Quand nous jouions ensemble à l’OM, c’était déjà un manager dans l’âme. A ses côtés, au travers de nombreuses discussions, j’ai intègré les aspects psychologiques et collectifs du football. Dès que tu rentres de l’autre côté ce sport est exigeant, difficile, contraignant...". Parmi les joueurs les plus doués de sa génération, Albert Emon s’était jusque là laissé porté par un talent naturel qui fut sa plus grande qualité, mais aussi son plus grand défaut.

Un guide nommé Mario Zatelli !Natif de Berre-l’Etang, commune bucco-rodha-nienne connue pour ses raffineries de pétrole, le jeune Albert marche très vite au carburant «foot-ball». Roger Emon, son papa, n’est pourtant pas féru de ballon. Originaire de Paris, c’est à Nice qu’il a rencontré sa femme Julienne, une Marseillaise,

avant de s’installer à Berre où il est employé comme ouvrier à l’usine Chimbert. Un destin qui préfigure la future carrière très méditerranéenne de son deuxième enfant (une fille, Martine, est née deux ans auparavant, ndlr). Plutôt passionné de chasse, Emon père, comprend vite que le fis-ton vit, mange et dort football. A peine a-t-il fait ses premiers pas qu’il taquine déjà la pelote avec dextérité. De l’école, Albert aime surtout la sortie et ses parties de foot improvisées dans la rue, mais il assure tout de même le minimum syndical en obtenant le certificat d’études. Il ne fait ensuite qu’un très bref passage en sixième et s’oriente vers un apprentissage en menuiserie. Il y perdra le bout de l’annulaire de la main droite, mais heu-reusement le football se joue avec les pieds ! Car c’est bien là qu’est son avenir. Excellent avec son petit club de Berre, il se fait très vite remarquer par l’Olympique de Marseille et l’AS Aix-en-Pro-vence. Il effectue un essai au sein des deux clubs avant de choisir l’OM à l’aube de ses quinze ans. A une époque où les centres de formations n’exis-tent pas encore les jeunes espoirs marseillais sont logés chez l’habitant. Albert ne déroge pas à la règle, à la différence que c’est Mario Zatelli qui le prend en charge. Ancien joueur emblématique du club dont il est l’entraîneur à trois reprises entre 1964 et 1974, alternant avec le poste de directeur sportif, ce dernier le prend donc sous son aile en 1967. A ses côtés, Albert découvre la «culture foot» : "A la maison, on ne regardait pas les matchs, on ne discutait pas football. Avec Mario, c’était féérique, il me parlait tout le temps de football, il m’emmenait partout et à travers lui j’ai fait mon apprentissage. Pour réussir dans ce milieu il faut une certaine part de chance. La mienne c’est d’avoir rencontré ce grand Monsieur...".

Brillant dans les catégories jeunes avec ses com-pères que sont Gérard Gili (d’un an son ainé, ndlr) et Roland Courbis (de deux mois son cadet, ndlr), Albert a seize ans quand il intègre pour la première fois le groupe professionnel à l’entraînement. "L’après-midi, je suivais Mario à l’entraînement et il m’arrivait alors de faire le nombre quand il man-quait un joueur, confie-t-il. Je côtoyais les Djor-kaeff père et autres Artelesa, mais j’étais loin de m’imaginer que trois ans après je jouerai avec eux en compétition officielle. A l’époque, une équipe ne comportait que douze professionnels, un seul rem-plaçant était autorisé en match et s’y faire une place était très compliqué".

Un talent pas totalement exploitéAlbert Emon intègre définitivement l’équipe fanion sous la houlette de Lucien Leduc lors de la saison 70-71, qui voit l’OM champion. Il atten-dra tout de même la saison suivante pour effec-tuer ses grands débuts en D1. Dans l’ombre du duo magique Skoblar/Magnusson, il ne joue que quelques bouts de matchs mais participe tout de même à la conquête du doublé Championnat/Coupe de France qui demeurera comme la ligne la plus prestigieuse de son palmarès. La saison suivante, c’est la découverte de l’Europe. L’OM rencontre la Juventus de Turin en C1, Albert est remplaçant et son homologue côté italien n’est autre que Roberto Bettega ! Sur le banc, Mario Zatelli (qui a remplacé Leduc en mars 72, ndlr) lui annonce que celui-ci fera une grande carrière, il ne se trompe pas. Zatelli croit aussi en son jeune protégé, qui effectue alors son service militaire au bataillon de Joinville avec entre autres Domi-nique Baratelli et Raymond Domenech, mais il ne lui fait pas de cadeau.

Albert EmonLe football dans le sang...JOUEUR TALENTUEUX, C’EST à L’AS CANNES QU’ALBERT EMON METTAIT FIN à SA CARRIèRE EN 1988 AFIN D’ENFILER LE COSTUME D’ENTRAîNEUR. AUJOURD’hUI, C’EST AVEC LA MISSION DE FAIRE RENAîTRE LE CLUB AU PROFESSIONALISME QU’IL S’INVESTIT à FOND. PORTRAIT.

le magazine officiel de l'AS Cannes Football

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Albert monte doucement en puissance. Il décou-vre l’indépendance en prenant une colocation avec son coéquipier Michel Chaumeton, lequel paie le loyer puisqu’Albert n’a pas encore de salaire. Pour signer pro, il faut à cette époque avoir disputé quinze matchs en D1 dans la même saison. Au terme de l’exercice 72-73, Albert a atteint le quota et paraphe son premier contrat. Avec son premier salaire, il débute une impres-sionnante collection de chaussures, son péché mignon, et offre un nouveau fusil de chasse à son père. Sa carrière est lancée et son talent éclate au grand jour. Néanmoins taxé d’une cer-taine inconstance, il continue d’apprendre son métier en côtoyant des joueurs tels que Paulo César ou Jairzinho, deux légendes brésiliennes venues monnayer leur talent en Europe. C’est en 74/75 qu’Albert Emon s’impose réellement dans l’équipe. Il a vingt-et-un ans et tout le monde le pense gaucher. Il est en fait droitier d’origine, mais la précision de son pied gauche est bluffante. Pas étonnant que Robert kovacs le convoque pour la première fois chez les Bleus cette saison-là. Albert n’y fera au total que huit apparitions pour un petit but marqué et surtout un mondial 1978 regardé à la télévision. Après avoir glané sa deuxième coupe de France avec l’OM en 1976, il s’est exilé à Reims en 1977 où une blessure à la cuisse l’a écarté des terrains durant la majeure partie de la saison. Il ne sera donc pas du voyage en Argentine, mais la naissance de son premier enfant en cette année de Coupe du Monde et un transfert à l’AS Monaco synonyme de retour dans le Sud suffisent à son bonheur. En Principauté, Albert va remporter une troisième coupe de France en 1980. Après 1972 et 1976, les années olympiques lui réussissent bien ! Il y retrouve l’entraîneur qui l’a lancé, Lucien Leduc, mais également l’ami des premières heu-res : Roland Courbis. Très polyvalent, il évolue sur les ailes, en meneur de jeu ou attaquant et conti-nue de marquer un but tous les trois matchs, la moyenne de sa carrière ! Transféré à Lyon en 1981, Albert Emon y restera deux saisons avant de rejoindre Courbis à Toulon en 1983. Il y pas-sera trois années et y verra naître son deuxième enfant. La trentaine passée, son talent parle tou-jours mais son parcours n’est pas à la hauteur de tout le bien que l’on pensait de lui à ses débuts. Arrivé à Cannes en 1986, il l’achève deux ans plus tard avec des statistiques tout de même flatteu-ses : 410 matchs en D1 pour 110 buts marqués en quinze ans de carrière ! Au moment de faire le

bilan, Albert Emon affirme avec lucidité :"Le jugement personnel est vite fait. J’ai eu une car-rière correcte, mais ça aurait pu être mieux. Peut-être que je n’ai pas été assez respectueux vis-à-vis des gens qui m’ont fait confiance. J’ai déçu quelques entraîneurs car je ne leur ai pas donné tout ce que je pouvais donner...".

Le grand chelem MéditerranéenLe rideau se baisse donc sur sa première vie, enfin presque. Devenu adjoint de Jean Fernandez à l’AS Cannes, Albert Emon entraîne l’équipe réserve en D3, au sein de laquelle il évolue avec une licence amateur. Finies les envolées, mais la technique est toujours là et fait encore quelques merveilles, notamment sur coup franc. Durant deux saisons il apprend son nouveau métier auprès de Jean Fer-nandez. En 1991, le duo n’est pas reconduit par le président Pédretti et c’est à l’OGC Nice que la col-laboration entre les deux hommes se poursuivra. Elle sera éphémère puisqu’à l’automne Fernandez rejoint l’OM pour remplacer Franz Beckenbauer et Albert Emon se voit confier la responsabilité de l’équipe niçoise. Si pour les supporters cannois ce choix est malheureux, il n’est pas de cet avis : "Notre avenir n’était plus à Cannes où l’on ne voulait plus de nous. Nice était intéressé, c’était l’occasion de rebondir...".Cette première expérience comme numéro 1 dure cinq saisons. Albert y passe par toutes les émotions. Arrivé dans un club en crise, tout juste relégué administrativement en D2, il va mettre trois saisons pour le faire remonter dans l’élite. Après avoir disputé les barrages, comme l’AS Cannes mais avec moins de succès en 92-93, il remporte son premier et unique titre d’entraî-neur en 93-94 en étant champion de D2 avec une équipe dont la plupart des joueurs ont été formés au club. S’appuyant sur cette génération dorée, il maintient l’OGC Nice en D1 durant deux saisons avec des moyens limités avant d’être remercier à l’automne 96. Remplacé par Sylvester Takac, il ne remportera pas la Coupe de France 1997 ni ne connaîtra la relégation du club rouge et noir la même année. En guise de clin d’oeil, Albert Emon a quitté le Gym avec un petit record qui lui tient à coeur : "Au début de mon expérience niçoise, j’ai souhaité porter le maillot du Gym sur le terrain avec l’équipe réserve. J’ai donc fait quelques matchs en D3 avec une licence amateur, ce qui m’a permis de devenir l’unique joueur à avoir porté les maillots des cinq

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Il n’y avait que l’AS Cannes pour me faire replonger.Comme chacun le sait, ce club a été très important dans mon parcourset l’enthousiasme dont font preuve les dirigeants pour lui rendre ses lettresde noblesse m’a touché.

photo : Serge haouzi

grands clubs pros de la région PACA : l’OM, l’AS Monaco, le SC Toulon, l’AS Cannes et donc l’OGC Nice !".Cette performance, il ne sera pas loin de la réé-diter dans le rôle d’entraîneur. Car après Nice et Cannes, c’est à Toulon qu’il pose ses valises en 1997. Mais le club est en crise et l’expérience ne durera que quelques matchs avant que le club ne soit rayé de la carte avec une relégation admi-nistrative en Dh. Albert quitte Toulon et répond à l’appel d’un vieil ami, son ancien coéquipier et colocataire, Michel Chaumeton qui, président de l’EP Manosque, lui demande de le rejoindre dans les hautes-Alpes. Albert y découvre le football amateur au sein d’une équipe qui a le vent en poupe et enchaîne deux accessions consécuti-ves de la Dh au CFA. Quelque peu boudé par le monde professionnel français, c’est à l’étranger qu’il va faire parler de lui à l’aube des années 2000. Et c’est encore une histoire d’amitié puisqu’il y accompagne Gérard Gili qui vient d’être nommé sélectionneur des Pharaons égyptiens dans le cadre de la CAN 2000.

Boucler les bouclesL’Egypte s’inclinera en quart de finale de l’épreuve et le duo ne sera pas reconduit. Mais à peine quinze jours après son retour en France, c’est l’OM qui lui ouvre ses portes et lui confie la direction du centre de formation. Albert Emon y voit l’occasion de boucler la boucle et signe son contrat le 15 février 2000 pour le début de neuf années olympiennes bien remplies. Dans un premier temps, il y joue les pompiers de ser-vice en effectuant plusieurs intérims à la tête de l’équipe fanion. Le premier dure une dizaine de jours en novembre 2000 après la démission d’Abel Braga. Le deuxième est plus conséquent, puisque en décembre 2001 il prend les com-mandes de l’équipe jusqu’au terme de la saison après le limogeage de Tomislav Ivic. Le troisième est encore de courte durée, une transition effec-tuée entre la démission José Anigo et l’arrivée de Philippe Troussier en 2004. Albert Emon est finalement nommé adjoint de ce dernier avant d’être confirmé pour la saison 2005-2006 auprès de... Jean Fernandez ! Les relations entre ce der-nier et le directeur sportif, José Anigo, n’étant pas des meilleures, Fernandez quitte le club pour l’AJ Auxerre au terme de la saison. L’heure d’Albert Emon a enfin sonnée ! "Etre le pompier de service ne me dérangeait pas, mais cette image commençait à être lourde à porter. Cette nomination a été un soulagement", confie-t-il. Fort de la confiance de Pape Diouf, le président marseillais, Albert Emon classe son équipe à la deuxième place de la L1, synonyme d’une qualifi-cation en Ligue des Champions. Il l’emmène aussi au Stade de France pour une finale de coupe de France qui restera comme la plus grande décep-tion sportive de sa carrière. Ultra favori contre le FC Sochaux d’Alain Perrin, l’OM s’incline aux tirs au but et voit s’envoler le rêve de conquérir un

titre quatorze ans après Munich. Albert Emon manque son rendez-vous avec l’histoire : "C’était une immense déception. On n’avait pas le droit de perdre ce match ! ". Après ce joli parcours, il est tout de même confirmé dans ses fonctions pour deux saisons, mais un départ catastrophique lui coûte sa place en septembre 2007. Remplacé par Eric Gerets, Albert souhaite faire un break et intègre la cel-lule recrutement du club, voyant son attache-ment et son investissement à l’OM reconnu par la direction. Durant deux ans il va donc enchaîner voyages et visionnages de vidéos pour dénicher la perle rare, un rôle qui lui convient à merveille. Son contrat est même prolongé jusqu’en 2012, mais l’appel du terrain, et surtout de l’AS Cannes, va tout remettre en cause. Lui qui ne souhaitait plus coacher est convaincu du bien fondé du pro-jet cannois. Appréciant la confiance que lui accor-dent Ziad Fakhri et Xavier Nielsen, il ne réfléchit pas trop longtemps et décide de s’engager avec son ancien club au début du mois de juin 2009. Pour la deuxième fois, la boucle est bouclée : " Il n’y avait que l’AS Cannes pour me faire replonger. Comme chacun le sait, ce club a été très important dans mon parcours et l’enthousiasme dont font preuve les dirigeants pour lui rendre ses lettres de noblesse m’a touché ". A cinquante-six ans, Albert Emon se lance donc un nouveau défi et veut éviter une dixième sai-son de National à l’AS Cannes. Là où d’autres seraient restés tranquillement planqués à l’OM, il décide de prendre le risque d’un retour sur le banc. Certes ceux du National n’ont pas le pres-tige des sièges baquets de la C1, mais la passion

est plus forte que tout... On connait la suite, une saison des plus bizarres qui voit l’AS Cannes res-ter une nouvelle fois en rade pour l’accession, non sans avoir démontré qu’elle pouvait lutter avec les meilleurs. Preuve que l’on apprend à tout âge dans la vie, cette saison est celle de l’appren-tissage de la troisième division française pour le coach ascéiste qui assume et assure «en avoir tiré beaucoup d’enseignements...». Conscient de la déception liée à cet échec et fort de la confiance maintenue en lui, Albert Emon s’est déjà projeté vers la prochaine saison avec la profonde convic-tion que celle-ci sera la bonne. Et si le succès n’est jamais assuré d’avance, ce qui est certain c’est que quarante années de haut niveau marquées des sceaux de l’amitié et de la passion n’ont pas éteint la flamme qui brûle toujours en lui.

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Albert ne vit que pour le foot et c’est vraiment un mec bien. Tout au long d’une carrière, j’en ai connu des bouffons et des professeurs, mais lui c’est un vrai passionné

Jean Fernandez

photo : Serge haouziAS Cannes 1986-87, équipe de la montée en D1

debout de gauche à droite : MORISSEAU - MOIZAN - PRIMORAC - BELLISI - BARBERAT - EMONassis de gauche à droite : PARODI - SANChEZ - SAMBA - BURNIER - ChAVEROT

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Mondial 2010 :FAiteS voS jeuX AveC L’AS CANNeS !LES JOUEURS DE L’AS CANNES VOUS DONNENT LEURS TENDANCES POUR LA COUPE DU MONDE 2010. LE TOP, LE FLOP, LA GROSSE COTE, LA STAR, LA RéVéLATION, C’EST à TRAVERS CES CINQ CRITèRES QU’ILS ONT FAIT LEURS PRONOSTICS. SI L’ESPAGNE ET LIONEL MESSI REVIENNENT LE PLUS SOUVENT QUANT AUX GRANDS GAGNANTS DE CETTE 19E COUPE DU MONDE, CERTAINS EXPLORENT DES PISTES PLUS INATTENDUES...

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groupe a groupe b groupe c groupe dAfrique du Sud Argentine Angleterre Allemagne

Mexique Nigéria Etats-Unis AustralieUruguay Corée du Sud Algérie SerbieFrance Grèce Slovénie Ghana

groupe e groupe f groupe g groupe hPays-Bas Italie Brésil Espagne

Danemark Paraguay Corée du Nord SuisseJapon Nouvelle Zélande Côte d'Ivoire honduras

Cameroun Slovaquie Portugal Chili

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Le top : l’Espagne évidemment !C’est une question d’origines (rire).

Le flop : l’Angleterre arrive toujours costaude, on la met toujours dans les favoris mais elle n’y arrive jamais.

La grosse côte : le Mexique, pour faire plaisir à mes coéqui-piers qui m’appellent «le Mexicain» !

La star : Lionel Messi sans aucun conteste.

La révélation : le Portugais Nanni fait des choses incroya-bles avec Manchester. S’il est en forme au Mondial il va faire très mal.

et pendant ce temps tu fais quoi ? : "J'attendrai la naissance de mon fils avec ma compagne. Avec un oeil sur la télé (rires)."s

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Le top : j’adore le jeu de l’Espagne, ils sont un cran au dessus collectivement.

Le flop : la France, mais j’espère vraiment me tromper...

La grosse côte : la Côte d’Ivoire a d’excellents joueurs. Elle est dans un groupe difficile avec le Brésil, le Portugal et la Corée-du-Nord, mais elle a des atouts. Drogba et kalou font partie des meilleurs attaquants de la compétition.

La star : Lionel Messi devrait être un niveau au dessus comme il en a pris l’habitude.

La révélation : l’Argentin Sergio Aguero a tout à prouver au plus haut niveau. Il peut être une belle révélation de ce Mondial.

et pendant ce temps tu fais quoi ?"Je serai pas trop loin de chez moi, à Montpellier. Je regarde-rai cette Coupe du Monde avec mes amis. C’est toujours un bon moment à vivre."

Le top : l’Espagne a un super collectif et de grands joueurs, ça peut donner un bon vainqueur.

Le flop : peut-être la France...

La grosse côte : l’Angleterre c’est un gros pays, maiselle n'a pas atteint les demi-finales depuis vingt ans. Je pense que cette annéeelle peut le faire.

La star : je vais miser sur Lionel Messi car je pense qu’il va profiter de cet évènement pour montrer qu’il peut être exceptionnel aussi bien avec l’Argentine qu’avec Barça.

La révélation : Xavi peut se révéler comme une star du niveau de Messi ou Cristiano Ronaldo.

et pendant ce temps tu fais quoi ?"Je serai sur Paris ou en vacances aux Etats-Unis.Je vais suivre le Mondial à la télé".

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oméo Le top : je suis obligé de répondre l’Italie. On a la coupe et

on va la conserver !

Le flop : le Portugal a galéré pour se qualifier, un peu comme la France. Je ne les sens pas trop avec le Brésil et la Côte d’Ivoire dans leur groupe.

La grosse côte : les Pays Bas n’ont jamais gagné, ils pour-raient faire sensation cette année, mais ils perdront en finale contre l’Italie s’ils ne jouent pas contre nous avant (rire).

La star : Messi est capable de faire des choses incroyables avec le ballon. Il est exceptionnel

La révélation : Theo Walcott va très vite et il est en super forme. L’Italien Borriello est aussi pas mal. Il va nous mener en finale !

et pendant ce temps tu fais quoi ?"Je serai en vacances au Maroc ou en Thailande, mais je serai devant la télé avec mon écharpe de l’Italie. Forza Italia !"

Le top : l’Espagne est le favori logique. Ils sont très complets.

Le flop : Ia Côte d’Ivoire est dans un groupe très compliqué avec le Brésil et le Portugal.

La grosse côte : les Etats-Unis ont démontré à la Coupe des Confédérations qu’ils pouvaient bousculer les meilleurs. Ils sont dans un groupe abordable, je les sens bien.

La star : Cristiano Ronaldo, j’adore ce joueur.

La révélation : Marco Borriello est un grand buteur, je pense qu’il peut aller loin avec l’Italie.

et pendant ce temps tu fais quoi ?"Je serai en vacances en Turquie en famille. Les soirées matchs sont déjà programmées."

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té Le top : l’Argentine car je suis un grand fan de Diego

Maradona.

Le flop : franchement je pense que cela va être la France même si j’espère vraiment me tromper.

La grosse côte : les Pays-Bas sont capables de faire un petit exploit. On parle pas trop d’eux mais ils ont une très belle équipe.

La star : je pense que ça va être Xavi. Il a pour moi de bon-nes chances d’être désigné meilleur joueur du tournoi.

La révélation : Sergio Aguero. Il n’est pas très connu en Europe mais c’est un super joueur.

et pendant ce temps tu fais quoi ?"Je vais jouer... à la Coupe du Monde (rires). Non, je serais en vacances, je ne sais pas où mais avec une télé c’est sûr."

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jérome hiaumet g. de courcy romuald marie steven paulle stéphane léoni flavien belson a. kharbouchi l. kharbouch

le top Espagne Argentine Espagne France Argentine Brésil Espagne Espagne

le flop Italie Italie Italie Brésil France France Angleterre France

la grosse côte France Côte d’Ivoire Portugal Côte d’Ivoire Pays-Bas Pays-Bas Côte d’Ivoire Af. du Sud

la star Messi Messi C. Ronaldo Messi Messi Robben Messi Messi

la révélation Villa Pedro Walcott Aguero Sneijder Walcott Silva Pedro

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e Le top : je vois bien l’Angleterre. Ils ont de bons joueurs et un excellent coach. Ils devraient aller loin.

Le flop : je ne sens pas trop l’Argentine. Ils ont eu beaucoup de mal pour se qualifier. Les individualités sont là, mais col-lectivement ils ont du mal.

La grosse côte : on ne parle pas trop d’eux, mais le Portugal et Cristiano Ronaldo ont le potentiel pour atteindre à nou-veau le dernier carré.

La star : je pense qu’il s’agira de Cristiano Ronaldo.

La révélation : le Camerounais Sébastien Bassong. Il joue en Premier League à Tottenham, c’est un excellent défenseur et en plus c’est un ami !

et pendant ce temps tu fais quoi ?«Je serai en vacances en Thaïlande, mais bien sûr pas trop loin de la télévision !»

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Le top : le favori c’est le Brésil. Ils ont tellement de joueurs qui jouent au plus niveau !

Le flop : le Portugal aura du mal à sortir de son groupe face au Brésil et à la Côte d’ivoire.

La grosse côte : je vois le Cameroun parce qu’en ce moment on ne parle pas de nous. Dans ce genre de situation le Cameroun fait toujours un truc !

La star : ça sera Lionel Messi ou Cristiano Ronaldo, sans oublier Samuel Eto’o !

La révélation : ça ne peut être Lionel Messi. Il est au som-met avec le Barça mais il n’a pas encore prouvé en sélection.

et pendant ce temps tu fais quoi ?«Je serai chez moi, soit au Congo soit au Cameroun. Je dois aller à Douala, où j’encouragerai à fond le Cameroun !»

albert milambo gary bourhis alexis bertin ted lavie m. korodowou bill tidjani stephen vincent cyril arbaud jan koller

le top Brésil Espagne Espagne Espagne Brésil Espagne Espagne Espagne Espagne

le flop France Angleterre Brésil Allemagne France Italie Italie Portugal Italie

la grosse côte Af. du Sud Portugal Côte d’Ivoire Côte d’Ivoire Côte d’Ivoire Ghana Angleterre Argentine Ghana

la star Nanni hernandez Rooney Messi Messi Villa Rooney Messi Messi

la révélation Pato Nasri Torres Pato higuain kalou Benzema Balotelli hamsik

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peut-on dire que pour toi la coupe du monde 2006 est à la fois un bon comme un mauvais souvenir ?Oui, complètement. Je suis passé par toutes les émotions pendant ce mondial allemand. Tout s'est passé dans la première période du premier match contre les USA. Dès la sixième minute je marque le premier des trois buts de mon équipe. Mais juste avant la pause, je me blesse à un ischio et la compétition s'arrête là pour moi. Derrière, on perd contre le Ghana et l'Italie et on sort dès le premier tour. A 33 ans c'était ma première Coupe du Monde et je pensais vraiment que nous ferions quelque chose de bien. Mais nous n'y sommes pas parvenus. J'en garde quand même un bon souvenir car c'est la plus grande compé-tition qui existe, même si je pense que le niveau de jeu de l'Euro, que j'ai disputé trois fois, est plus relevé et qu'il est encore plus dur de gagner cette compétition.

La république tchèque n'étant pas qualifiée cette année, quelle équipe vas-tu soutenir durant cette coupe du monde 2010 ?J'espère surtout voir un beau Mondial avec plein de buts, mais je serai supporter de la Slovaquie, dont c'est la toute première participation et qui a de réelles chances dans le groupe F avec l'Italie, le Paraguay et la Nouvelle-Zélande. C'est un pays ami, et même si la Slovaquie a éliminé la Républi-que Tchèque durant les éliminatoires, je serai der-rière elle. Vous y découvrirez un excellent joueur nommé karel hamsik.

penses-tu que la france peut atteindre la finale comme en 2006 ?Non, je ne vois pas la France aller loin dans ce Mondial. Elle possède de très bons joueurs, mais qui ne jouent pas en équipe. C'est toute la diffé-rence avec l'Espagne qui, avec des qualités indivi-duelles égales, a un jeu fantastique.

robert, il y a quatre ans tu disputais la coupe du monde 2006 en allemagne avec le togo. Qu'as-tu retenu de cette expérience ?Sur le plan sportif on atteint le top niveau, les meilleurs joueurs sont présents pour disputer le plus grand tournoi au monde, c'est quelque chose de magique. Il n'y a pas vraiment de mot pour exprimer ce que l'on peut ressentir dans ces moments-là. On en rêve quand on est gamin, avoir eu la chance d'y participer c'est inoubliable.

cette fois-ci, c'est dans le rôle de consultant que tu vas participer à l'évènement, peux-tu nous en dire plus ?Oui, je vais faire ma deuxième Coupe du Monde (rire) ! Je vais participer comme consultant à cer-taines retransmissions de cette Coupe du Monde 2010 sur Eurosport. Cela va me faire bizarre d'être de l'autre côté de la barrière. D'ici la fin du mois je vais savoir quel sera exactement mon rôle dans l'équipe d'Eurosport.

a quoi t'attends-tu pour cette première édi-tion africaine ?Je m'attends à ce que cela soit une belle fête. Le continent africain va être représenté dans toute sa splendeur pendant un mois, en espérant que cela soit une réussite pour que cette compéti-tion revienne plus tard en Afrique. J'espère que ce Mondial acouchera d'un beau champion. L'Es-pagne est grandement favorite, elle a franchi un cap en gagnant l'Euro. Le Brésil et l'Italie seront aussi présents, sans oublier des outsiders comme l'Angleterre ou la France. Je pense qu'il faudra se méfier de la France car à chaque fois qu'on la donne perdante elle nous sort un truc. Et puis j'espère une petite surprise venant des équipes africaines...

L'avis des experts...TOUS LES DEUX ONT VéCU LA COUPE DU MONDE 2006 SUR LE TERRAIN. ROBERT MALM ET JAN kOLLER REVIENNENT SUR CETTE EXPéRIENCE ET NOUS DONNENT LEURS TENDANCES POUR L'éDITION 2010.

Robert Malm :" Q u e l q u e c h o s e d em a g i q u e ! "

Jan koller :" L' E s p a g n e a u n j e u f a n t a s t i q u e "

albert milambo gary bourhis alexis bertin ted lavie m. korodowou bill tidjani stephen vincent cyril arbaud jan koller

le top Brésil Espagne Espagne Espagne Brésil Espagne Espagne Espagne Espagne

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Les hommes passent, le club reste". Christophe Pourette sait de quoi il parle. Voilà vingt ans qu'il est employé

comme intendant à l'AS Cannes ! Arrivé au club en 1990, il a connu huit présidents, vingt-deux entraîneurs et vécu les plus belles saisons comme les pires. Celui que Jean-Luc Vannuchi appel-lait "Poupou", surnom qui lui colle aux basques depuis une dizaine d'années, pourrait en raconter des histoires... Mais quand il s'agit de "son" club, il n'est pas prolixe et fait preuve d'une certaine pudeur, ce qui n'est certainement pas étranger à sa longévité. "Poupou" n'est pas de ces nos-talgiques dont la mémoire rouge et blanche est restée bloquée en 1995. Il n'est pas non plus de ceux dont les années de disette ont asséché la passion. Ainsi, quand Jan koller s'est engagé avec l'AS Cannes en janvier dernier, c'est avec l'en-thousiasme d'un jeune premier qu'il a accueilli le Tchèque, dont il était un fan invétéré durant ses années dorées au Borussia Dortmund.

Le club avant toutCet esprit club et cette fraîcheur qui le caractéri-sent sont d'ailleurs à l'image de l'équipe de l'om-bre de l'AS Cannes. Une équipe soudée, comme elle en apporte la preuve chaque jour. "Quels que soient les dirigeants, nous avons toujours gardé le cap", confie Valérie Clément, comptable du club depuis 2001. Arrivée pour dépanner pendant quelques mois lors de la dernière saison can-noise en L2, elle n'est jamais repartie et attend la remontée avec une impatience croissante, question de superstition... Secrétaire de direc-tion de l'ASC depuis 1992, Sandrine Mullié avait connu les joies de la montée en D1 dès sa toute première année au club, avant de traverser bien des tempêtes. Elle s'en souvient comme si c'était hier. "Nous avions fait le plein d'adrénaline cette sai-son-là et j'espère revivre cela avant de prendre ma retraite (rires) !", lâche-t-elle avec humour. Il vau-drait mieux car sans dévoiler son âge, nous pou-vons certifier qu'elle n'y est pas encore... Comme

Christophe Pourette et le docteur Jean-Jacques Robert, arrivé la même année qu'elle, Sandrine a tout vécu à l'AS Cannes et sa fierté aujourd'hui est "d'avoir toujours gardé la même ligne de conduite en pensant avant tout au bien du club".

Les filles d'en hautDernier arrivé au sein de la cellule administra-tive située au premier étage de la tribune Est de Coubertin, le responsable de la communication et du marketting, Thomas Dersy, a vite compris aux côtés de "Poupou", Sandrine et Valérie que ce noyau dur formait une petite famille. Et pas qu'au sens figuré puisque les deux filles de la bande sont belles sœurs, un lien de parenté antérieur à l'arri-vée de Valérie à l'AS Cannes. " Ce qui nous fait rire, c'est quand certains ne connaissent pas notre lien de parenté, qu'ils l'apprennent quelques semaines plus tard et se demandent s'ils n'ont pas dit du mal de l'une à l'autre...", explique Sandrine. En plus de leur contribution professionnelle, elles ont éga-

sandrine muLLiésecrétaire de direction

au club depuis 1992

thomas dersyresponsable marketing et

communicationau club depuis 2008

christophe pouretteintendant

au club depuis 1990

vaLérie cLément& corto

comptablesau club depuis 2001

“"[...]ce noyau dur formait une petite famille.

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lement fourni à l'AS Cannes deux jeunes talents puisque leurs garçons, Andréa et Maxence, évo-luent en U11 sous les couleurs rouge et blanche ! Quant à leur statut minoritaire dans un milieu "testostéroné", il leur convient plutôt bien. "Cela a parfois été difficile avec les dirigeants pour faire entendre ma voix, explique Valérie Clément, mais être une femme dans un milieu d'hommes est plus un atout qu'un handicap. Les hommes sont sur la retenue, nous sommes respectées"."Et chouchou-tées aussi !", plaisante Sandrine Mullié. Pour Tho-mas Dersy, la situation est inversée. Placé dans le même bureau que Sandrine et Valérie, alors que Christophe Pourette travaille la plupart du temps dans la salle des équipements, il est entré dans un univers plus féminin qu'il aurait pu imaginer en devenant salarié d'un club de football...

Une dynamique (enfin) positiveLa présence ces derniers mois d'Anthony Marais, stagiaire en marketing, a tout de même un peu

rétabli la balance dans un bureau qui revit depuis l'arrivée de Ziad Fakhri à la présidence et de Xavier Nielsen à la direction de l'AS Cannes. Les "historiques" n'oublient pas qu'il y a quatre ans ils manifestaient devant la mairie de Cannes, banderoles en mains, pour la survie d'un club à la mort programmée. "Au niveau de l'équipe diri-geante, cela faisait longtemps que l'on n'avait pas retrouvé cette sérénité de travail", confie Sandrine Mullié. "Même si l'on sait pertinemment que l'ave-nir du club est lié aux résultats sportifs, on travaille mieux aujourd'hui. Il y a une excellente dynamique et c'est très appréciable. Personne ne joue sa carte personnelle, c'est le club qui compte, il n'y a que comme ça que l'on s'en sortira". Cette mentalité, on la retrouve bien sûr au rez-de-chaussée de la tribune Est de Coubertin. Situé à côtés du ves-tiaire des joueurs, le pole médical, ne déroge pas à la règle. Le docteur Robert et le kiné, Jean-Fred Gervais, veillent à plein temps sur les hommes de terrain, tandis que les docteurs Michel Gaillaud

et Antoine Grosso apportent également leurs grandes compétences même si leur présence physique n'est pas quotidienne. Il faut les voir à l'œuvre pour comprendre à quel point l'équipe ascéiste est entre de bonnes mains. Aussi discrets qu'appréciés, les quatre hommes ne ménagent pas leurs efforts pour la santé des joueurs. Après dix-huit années de bons et loyaux services, Jean-Jacques Robert apprécie également la dynami-que de l'AS Cannes depuis un an et demi : "Le club avance à nouveau, le travail effectué à tous les niveaux est de qualité. Cela doit se concrétiser à un moment ou un autre sur le terrain".

La "nouvelle vague"Et Michel Gaillaud de souligner qu'un médecin de club est avant tout "l'un des premiers supporters des joueurs et de l'équipe". Lui qui avait déjà tra-vaillé avec Albert Emon à l'OM s'est investi avant tout par passion dans le club où évolue égale-ment ses fils en catégorie U15 et U11.

micheL gaiLLaudcoordinateur médicalau club depuis 2009

jean-jacQues robertdocteur

au club depuis 1992

antoine grossodocteur

au club depuis 2000

jean-frédéric gervaiskiné

au club depuis 2008

“"

Les hommes passent, le club reste.

le magazine officiel de l'AS Cannes Football

31 dragon'sSpirit

Spécialiste de la régénération physique des bles-sés, il n'a pas chommé cette saison, notamment avec Eric Bauthéac, Rudy Gestède ou encore Vin-cent Di Bartoloméo qui ont tous trois bénéficié de ses services pour retrouver une forme optimale. Si la cellule administrative a une approche globale du club, avec une grande part liée à l'extrasportif, les cellules médicales et techniques sont exclu-sivement concentrées sur les joueurs. Constitué en deux saisons, le staff technique est dirigé par Albert Emon depuis juin 2009. Arrivés un an plus tôt, le préparateur physique, hugo Cabouret et son assistant, Corenthin Digard, ont découvert la "méthode Emon" cette année, de même que l'en-traîneur adjoint, Philippe Cuervo et l'entraîneur des gardiens, François Lemasson. Le coach peut ainsi s'appuyer sur une belle somme de jeunesse et d'expérience. Ancien joueur pro, Philippe Cuervo a souvent fait le tampon avec le groupe et a su construire une belle complicité avec Albert Emon, qu'il ne connaissait pourtant pas avant

de travailler avec lui. Ancien gardien de but de CFA avant d'embrasser la carrière de préparateur physique, hugo Cabouret, apporte sa rigueur et son immense détermination, bien aidé qu'il est par Corentin Digard, véritable cheville ouvrière du staff technique. N'oublions pas également le petit dernier, Olivier Miannay, chargé du recru-tement. Arrivé fin avril de Beauvais, où il officiait déjà comme recruteur pour l'ASBO, ce véritable spécialiste de la L2 et du National est venu appor-ter son savoir faire et son réseau pour consti-tuer une équipe capable de relever le défi de la montée la saison prochaine. A tout juste trente ans, celui-ci a déjà une belle carte de visite à son actif après être notamment passé par Sète et Pau avant son expérience beauvaisienne, un profil qui correspond bien au projet cannois et qui a incité les dirigeants à créer un poste qui n'existait pas depuis leur arrivée au club. Pour s'imprégner de la culture rouge et blanche, ce néo cannois pourra compter sur l'emblématique gardien ascéiste des

années 90, François Lemasson, qui à l'instar du coach a effectué son retour au club l'été dernier, emballé par le projet proposé par la direction :: "Un projet où les hommes sont au service du club et pas le contraire comme cela a pu être le cas par le passé". Comme Albert Emon, François Lemasson a une double dimension dans le projet cannois. Les deux hommes établissent le lien entre un passé glorieux et un avenir qui est programmé pour l'être. Ils symbolisent, comme l'ensemble de cette équipe de l'ombre le credo des nouveaux dirigeants, qui est de remettre l'AS Cannes sur les rails de son destin en s'appuyant sur ses valeurs de toujours : compétence, solidarité, enthou-siasme et fraîcheur.

phiLippe cuervoentraîneur adjoint

au club depuis 2009

françois Lemassonentraîneur des gardiens

au club depuis 2009

hugo cabouretpréparateur physiqueau club depuis 2008

oLivier miannayrecruteur

au club depuis 2010

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Un projet où les hommes sont au service du club et pas le contraire.

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nassim camarasaNé le 21 juillet 1994Effectif : U17 NationauxAu club depuis janvier 2010Arrivé en provenance de St-Priest

simon gazinNé le 10 janvier 1994Effectif : U17 NationauxAu club depuis 2008Arrivé en provenance d'Avignon

Nassim Simon Julien kevin

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nassim - as-tu toujours joué gardien ?jérémy : "Oui, quand je jouais avec mon frère à la maison, j'étais toujours aux cages. Puis quand j'allais jouer à l'extérieur avec ses copains, comme j'étais le plus jeune, ils me mettaient toujours aux cages. Je n'en suis jamais sorti. Courrir ce n'était pas trop mon truc (il sourit), ce poste était fait pour moi."

simon - Qu'as-tu ressenti au moment de rem-placer fabien barthez qui s'était fait expulsé contre valence en finale de la c3 en 2004 ?jérémy : "Je me souviens que c'était juste avant la mi-temps et que j'étais déjà prêt à rentrer aux ves-tiaires. Je m'étais préparé à vivre cette finale sur le banc et là je me retrouvais sur le terrain pour tenter de stopper un penalty alors que je n'avais pas encore touché le ballon du match. C'est un moment important de ma carrière. Même si je n'ai pas arrêté le penalty et que nous avons perdu, j'ai essayé d'en profiter au maximum. Cela reste un bon souvenir malgré tout. "

julien - Qu'as-tu appris d'un grand joueur comme didier drogba à marseille ?jérémy : "Que seul le travail paie. Drogba, avant d'arriver à l'OM il n'avait pas eu un parcours facile. je me souviens qu'il arrivait toujours le premier et repartait toujours le dernier. Il me sollicitait sou-vent pour des séances de frappes en fin d'entraî-nement. Il s'est battu pour en arriver là et à Mar-seille au bout de deux mois il est devenu l'idole du Vélodrome. C'est un bon mec et un grand professionnel."

kévin - Quelles différences as-tu ressenti entre le national et la L2 ou la L1 ?jérémy : "Le vrai faussé se trouve entre la L2 et la L1. On le voit chaque année avec des promus qui ont du mal à se maintenir dans l'élite. Entre le National et la L2 aussi il y a une différence, mais elle est moins importante. C'est un tout, il y a le

niveau des joueurs, des arbitres, l'aspect tactique, l'ambiance dans les stades, dont certains nous donnent parfois l'impression de jouer en Dh et nous confirment que l'AS Cannes n'a rien à faire à ce niveau."

nassim - Que ressent-on quand on entre sur le terrain du vélodrome en tant que gardien titulaire de l'om ?jérémy : "En tant que Marseillais, c'est un rêve qui se réalise, quelque chose d'exceptionnel. J'ai eu l'occasion de jouer dans d'autres grands stades en France, aucun n'égale le Vélodrome, surtout quand les deux virages se répondent ! Il m'est arrivé de les écouter en plein match ! Je n'oublie-rai jamais ma première là-bas, j'en ai encore des frissons rien que d'y penser."

simon - comment te sens-tu à l'as cannes ?jérémy : "Très bien. Au départ il a fallu que je m'adapte, mais je dois reconnaître que cela a été plutôt facile. Le plus dur a été de retrouver la compétition après trois années passées comme numéro 2 à Sochaux. il a fallu que je me remette dans le bain. A l'image de l'équipe, je n'ai pas fait une saison exceptionnelle, mais je serai encore là la saison prochaine pour relever le défi de la mon-tée en L2."

julien - Quels sont tes objectifs personnels ?jérémy : "Je souhaite retrouver la L2 rapidement et pourquoi pas la L1 ensuite. Je mise beaucoup sur la saison prochaine pour atteindre ce but. Ce serait super d'y arriver avec l'AS Cannes. Je suis un compétiteur et j'aime ce genre de challenges."

kévin - comment vois-tu l'as cannes la saison prochaine ?jérémy : "Comme une équipe ambitieuse qui ne lâchera rien jusqu'au bout pour atteindre son but. C'était déjà le cas cette saison même s'il nous a manqué quelque chose pour y arriver. Il va y avoir

Confidences entre gardiens de but...LES JEUNES GARDIENS DE BUT DU CENTRE DE FORMATION DE L'AS CANNES

SE SONT MUéS EN JOURNALISTES FACE à JéRéMy GAVANON. ILS ONT

ChACUN POSé DEUX QUESTIONS AU GARDIEN DE L'éQUIPE FANION AFIN

D'EN SAVOIR PLUS SUR SA CARRIèRE ET SON EXPéRIENCE CANNOISE.

julien coinNé le 11 octobre 1993Effectif : U17 NationauxAu club depuis 2009Arrivé en provenance du Nîmes Olympique

kévin dolmadjianNe le 27 mai 1991Effectif : U19 nationaux/DhAu club depuis 2007Arrivé en provenance de l'ES Cannet-Rocheville

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beaucoup de changements dans le groupe, on va tout faire pour que la mayonnaise prenne au plus vite et mettre la barre très haut d'entrée de jeu. En plus des nos qualités sportives, nous devrons faire preuve de caractère pour viser la L2 !"

Leurs réactionsJérémy Gavanon : "C'était un moment sympa. Ces jeunes sont passionnés, cela se ressent, je leur souhaite d'atteindre leur but et de faire du football leur métier car c'est une expérience formidable."

Nassim Camarasa : "Jérémy nous a ouvert les yeux sur l'exigence du haut niveau."

Simon Gazin : "Comme le dit Jérémy, il n'y a que le travail qui paie !"

Julien Coin : "L'entendre parler de Drogba et du Vélodrome ça fait rêver et ça motive !"

kévin Dolmadjian : "Il nous a fait comprendre que dans les bons comme dans les mauvais moments, il ne faut jamais lâcher. J'ai d'ailleurs une pensée pour yann Passet, qui aurait dû être avec nous aujourd'hui mais a dû stopper sa saison suite à une grave blessure."

Tous derrière Samuel !On ne peut pas parler des gardiens du centre de formation sans parler de leur entraîneur, Samuel Delcroix, qui a dû mettre sa carrière entre paren-thèse durant quelques mois. "Nous lui souhai-tons tous un bon anniversaire et surtout un bon rétablissement !". Samuel a eu 21 ans le 5 mai dernier et se bat actuellement contre une leu-cémie. Quart de finaliste de la Gambardella en 2008 avec John Tshibumbu, Malik korodowou et Romain Ribière, Samuel était un gardien pro-metteur de l'AS Cannes depuis les benjamins. Mais une vilaine blessure à une épaule a sonné le glas de sa jeune carrière. Loin de se laisser abattre, il a suivi les conseils de Laurent Châtre-foux et a passé ses diplômes d'entraîneur. L'ancien direc-teur du centre de formation lui a ensuite confié la respon-sabilité de l'entraînement des gardiens de but du centre, mais également de toutes les catégories jeunes jusqu'aux

poussins ! Président de l'Association, Pierre Cancian lui a d'ailleurs maintenu sa confiance pour la prochaine saison en attendant son réta-blissement. Inévitablement, c'est un geste qui a touché Samuel : " Je remercie tous les mem-bres du club qui m'ont témoigné leur soutien, dont Messieurs Fakhri et Nielsen. J'ai aussi une pensée particulière pour Pierre Cancian. Pour moi c'est assez compliqué en ce moment et je peux vous dire que cela m'aide beaucoup !". Quant à ses gardiens, le coach n'a que des com-

pliments à faire sur eux : "Ce sont quatre bons gardiens. Ils sont travailleurs, tout le temps présents et motivés lors des entraînements spécifiques. Ils n'ont jamais rechigné à l'effort je n'ai que du positif à dire sur eux. C'est bien que Jérémy les ait rencontré. Il peut leur faire partager son expérience cela ne peut être que bénéfique pour eux."

36 dragon'sSpirit

Une histoireAprès avoir lancé leur enseigne sur Lyon en 1998, Bruno et Lucy hagege ont décidé de la décliner à Cannes en 2004. Les y attendait la clientèle cosmopo-lite qu'ils recherchaient pour faire partager leur pas-sion des cuisines Françaises et Italiennes, avec tout de même un petit penchant pour cette dernière et pour les somptueux vins italiens qui l'accompagnent.

Une identitéPepperoni, c'est une cuisine basée sur la fraîcheur des aliments et la variété des plats qui y sont façonnés. Ici, vous êtes au royaume des pates. Accompagnées de truffe ou de foie gras maison, elles feront chavirer votre palais, tout comme les assiettes d'antipasti, les risotto, une spécialité locale, et les inévitables pizzas. Au dessert, votre coeur balancera entre les pâtisseries et les gla-ces italiennes, toutes artisanales. Car depuis peu Pepperoni c'est aussi "Casa del Gelato", un glacier mitoyen au restaurant qui fait la part belle à la gourmandise.

Une philosophieIci, le client est roi. Qu'il souhaite prendre son temps ou qu'il pare au plus pressé, il y a trouve un service adapté à ses attentes. Le restaurant est au service de sa clientèle 7 jours sur 7, ouvert non stop de 12h00 à 23h30 ! Le salon de thé vous accueille le matin ou l'après-midi, pour vos petits déjeuners ou goûters. Une grande carte de thés vous est proposée ainsi que différents cafés gourmands.

Une terre de footPassionné de football, Bruno hagege a transmis le virus à son fils hugo. Après avoir sympathisé avec le président Fakhri et certains joueurs qui fréquentent son établissement, il a décidé de devenir partenaire du club : "L'AS Cannes c'est une histoire et c'est pour moi normal de soutenir le club de ma ville !"

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DRAGON'S SPIRIT OUVRE SES PAGES AUX AUTRES SPORTS MAJEURS DE CANNES ET à SES ACTEURS. INéVITABLEMENT, LA VOLLEyEUSE VICTORIA RAVVA INAUGURE CETTE RUBRIQUE AU NOM DE SON PARCOURS EXCEPTIONNEL AU SEIN DU RC CANNES. CONFIDENCES...

victoria ravvaNée le : 31 octobre 1975 à tbilissi (géorgie)

Taille : 1m89 - Poids : 75 kilos

Mariée à Alexandre JioshviliMaman de Nina et Callista,jumelles nées en 2006

parcours : azerrail bakou (URSS/Azerbaïdjan) 1989-1993ankara vakifbank (Turquie) 1993-1995

rc cannes depuis 1995

palmarès : Ligue des champions (2) 2002 et 2003

championnat de france (14) 1996, 1998, 1999, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004, 2005, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010

coupe de france (14) 1996, 1997, 1998, 1999, 2000, 2001, 2003, 2004, 2005, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010

coupe de turquie (1) 1995

meilleure joueuse du final four de la Ligue desChampions en 2003 et 2006

meilleure attaquante de la Ligue des champions 2003/2004

meilleure marqueuse du final four de la Ligue des Champions en 2005

Internationale avec l'azerbaïdjan, la géorgie et la france

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Une volleyeuse interviewée dans un maga-zine de football, c'est original non ?Oui, c'est sympa. C'est un monde très

masculin, c'est pas mal d'y mettre une touche de féminité. Pour moi aussi c'est assez nouveau (elle sourit).

Parlons football. Quel regard portes-tu sur ce sport qui est un véritable phénomène populaire, médiatique et financier ?C'est vrai que le football règne un peu sans par-tage, mais comme beaucoup je m'y intéresse, surtout à l'occasion de la Coupe du Monde ou la Ligue des Champions. C'est aussi un sport très people. Pour moi c'est presque hollywood (rire).

Quels joueurs t'ont marqué ?Zinedine Zidane nous a tous fait rêver. Il a fait un carrière remarquable en restant toujours fidèle à lui-même. J'ai également beaucoup de respect pour David Beckham, qui a beaucoup joué sur son image, mais a démontré sur le terrain qu'il était surtout un grand joueur. J'aime bien aussi Eric Cantona pour son côté rebel. Actuellement, je suis plus Messi que Cristiano Ronaldo. Sa techni-que et sa vitesse sont épatantes. C'est le meilleur.

Ces derniers temps on a beaucoup parlé de l'OM, champion 18 ans après, alors que le RC Cannes a remporté un treizième titre consécutif et doit toujours se battre pour sa reconnaissance...Il est vrai que nous sommes obligées de faire des choses vraiment exceptionnelles pour faire la Une des médias alors que le football est sur-médiatisé. Mais on l'accepte car l'audience c'est

le football qui la fait... Pour d'autres sports c'est encore pire alors que les gens y consacrent leur vie... On essaie tout de même de développer notre image et je pense que l'on y arrivera aussi un jour. Comme on le voit avec le handball, il fau-drait que l'équipe nationale puisse participer aux plus grandes compétitions et éventuellement y briller, cela nous donnerait un coup de pouce.

Te concernant, tu véhicules une image plutôt inté-ressante pour les médias. Femme charmante, grande sportive, épouse et maman comblée, modèle d'inté-gration... C'est quelque chose que tu cultives ?Avant d'être une sportive je suis d'abord une femme qui assume complètement sa féminité et sa maternité. Si je n'avais pas fait ce sport je serais pareil. Je suis flattée que ce côté glamour puisse intéresser les médias, mais c'est surtout une belle promotion pour mon club et pour le volley. Tant que cela reste raisonnable je joue volontiers le jeu car je pense que c'est valorisant que le public voit la femme derrière la guerrière.

Nous en profitons pour te féliciter pour ce qua-torzième titre qui a dû atténuer la déception de la demi-finale perdue à domicile contre Istanbul en Ligue des Champions...Merci. Nous étions déçues de perdre cette demi-finale, mais notre but premier était de faire par-ler de notre ville, de notre sport et du RC Cannes en accueillant le Final Four. Et nous avons réussi ! Nous n'étions pas favorites et nous avons ter-miné troisième en battant Novara, une équipe avec un budget bien plus important que le nôtre. Cela reste donc un très beau moment pour nous.

Ensuite, gagner ce quinzième titre, le treizième consécutif, c'était très important car la pression est grandissante chaque saison. Me concernant, j'ai énormément joué cette année, j'étais un peu fatiguée sur la fin et je me suis sentie soulagée de le remporter.

Quelle valeur a ce dernier titre par rapport aux autres ?Il en a autant, même si plus j'avance dans ma carrière et plus j'apprécie. Tous ces titres sont de plus en plus précieux et je me rends compte aujourd'hui de leur valeur.

Tu viens d'achever ta vingt-troisième saison au plus haut niveau, la quinzième au RC Cannes, et tu sembles toujours aussi heureuse sur le parquet...Jouer provoque autant de joie et d'adrénaline en moi et je ne regrette pas un instant de continuer. A tout âge on peut toujours progresser et si phy-siquement c'est plus difficile qu'avant, technique-ment je me sens de mieux en mieux. Se réveiller cassée le matin ce n'est pas évident, mais j'aime tellement ce sport... J'ai la chance d'être au RC Cannes, une vraie famille, et je veux en profiter au maximum.

Apres quinze années passées en France, un pays dont tu as même porté le maillot. Te sens-tu autant Française que Géorgienne ?Partout où je suis allé je me suis toujours bien adaptée, mais en France, je me suis très rapide-ment sentie chez moi, d'autant plus facilement que Cannes et sa région sont magnifiques. J'ai vécu quinze ans en France et autant en Géorgie. Je suis Géorgienne dans mon cœur, française dans ma façon de vivre.

Le cadre de la Côte d'Azur, n'est-ce pas un frein pour se concentrer sur une carrière de sportif de haut niveau ?Je pense au contraire qu'il faut bien se sentir dans sa tête pour être efficace sur le terrain. Le fait de vivre dans une ville qui me comble ça m'équilibre beaucoup. C'est pour moi plus un atout qu'un inconvénient.

Que penses-tu du parcours de l'AS Cannes depuis quinze ans ?Quand je suis arrivé il y avait une grosse équipe, avec Patrick Vieira que je connais un peu. Cela s'est dégradé par la suite, mais depuis quelque temps, le club s'est redynamisé. On voit que l'AS Cannes fait beaucoup d'efforts pour repartir de l'avant et il n'y a pas de raison que les résultats ne suivent pas.

Pour achever cet entretien, peut-on savoir qui vas-tu soutenir durant le Mondial 2010 ?La France bien sûr ! Je pense qu'après s'être quali-fiés dans la douleur, les Bleus vont nous étonner... Je l'espère en tout cas !

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Le club des partenairesLe club des partenaires

Parmi les nouveautés de la saison, la créa-tion du challenge U13 Sport Co à la mi-temps des rencontres qui réunit des clubs amateurs du bassin cannois (3), l’élection du Dragon du mois parrainé par la société Open Achats (4) et le partenariat signé avec les dirigeants de Nice-Matin (5).

Les événements du Club de partenaires ont rencontré un franc succès cette sai-son avec en point d’orgue le tournoi de poker au Royal Casino mêlant joueurs et chefs d’entreprise (1) et le tournoi de foot réunissant près de 200 personnes le 8 mai dernier au stade Chevalier (2).

Cette saison le salon VIP a fait peau neuve et les après-matchs constituent un moment très prisé où les chefs d’entreprise peu-vent échanger avec joueurs, staff et dirigeants. Ces cocktails sont rythmés par les interventions sur scène des convives pour parler du match ou évoquerl’actualité de leurs entreprises (6).

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