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BELGIQUE-BELGIE P. P- P. B . 1050 BRUXELLES 5 BC 10717 WEEKEND AU VIGEANT GALLERIA DSB PRÉSENTATION DE PIM’S VOYAGE EN CORNOUAILLES ESSAI MTS 1200 NO BUDGET CUP Photo : Seb Nunes

201009-Desmo Passion N°18 - Septembre 2010

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Table des matières: Galleria DSB, Weekend au Vigeant, Présentation de Pim's Voyage en Cornouailles, Essai Multistrada 1200, Photos du WDW 2010, No Budget Cup

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BELGIQUE-BELGIEP. P- P. B .

1050 BRUXELLES 5B C 1 0 7 1 7

WEEKENDAU VIGEANT

GALLERIA DSB

PRÉSENTATIONDE PIM’S

VOYAGE ENCORNOUAILLES

ESSAI MTS 1200

NO BUDGET CUP

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Envie d’écrire pour DesmoPassion ?CR de voyage, bio, souvenir de concentration, … n’hésitez pas !Envoyez votre article à :[email protected]

www.ducati-sud-belgio.be

Editorial

Galleria DSB

Weekend au Vigeant

Présentation de Pim’s

Voyage en Cornouailles

Essai MTS 1200

Photos WDW 2010

No Budget Cup

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N°18 - SEPTEMBRE 2010

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Ciao tutti, cari membri,

L’été est fini !Vous allez me demander : mais quel été ? Force est de constater que si le beau temps n’était pas toujours au rendez-vous, les occasions de rouler entre membres du Ducati Sud Belgio n’ont pas manqué.Et si parmi les rendez-vous, il y a eu les nombreuses balades impromptues (pas toujours suivies d’effet malheureusement) lancées sur le forum permettant de faire la connaissance en chair et en os avec des ducatistes jusqu’alors virtuels, d’autres occasions officielles ont été organisées par le Ducati Sud Belgio. Après la Primavera, bon nombre d’entre vous ont rejoints le World Ducati Week 2010 !Il faut dire que la casa Madre nous avait laissé sur notre faim en faisant sauter le rassemblement 2009.

3DESMOPASSION N°18/2010

Ce pèlerinage en terre sainte est une formidable occasion pour faire un long voyage qui permet de traverser les Alpes qui dit Alpes dit cols, lacets et virolos à n’en plus finir.Ce voyage pour partager la passion des Ducati’s avec des ducatisti du monde entier, pour voir des préparations de toute sorte faites par des professionnels ou des amateurs (pas manchots), pour se gaver de pizza et de vin du pays et éventuellement pour faire connaissance avec les beautés du coin mais aussi et surtout pour vivre une vraie aventure entre membres du club et en parlant d’aventure, elle restera gravée à jamais dans nos mémoires …Sûr que pour faire tout ça, il faut du temps. Alors pour ceux qui ne pouvaient se

E D I T O

libérer une semaine complète, Marc l’instit avait mis en place une découverte de l’Alsace sous la forme d’un mini-trip qui emprunta, entre autre, la fameuse route des Crêtes.

Pendant les deux mois de congés, des représentants du Ducati Sud Belgio n’hésitèrent pas à se joindre à la bande de gais lurons que sont les membres du Ducati Club de France (pour fêter leurs 30 ans d’existence).Et pendant cette période, le Staff du club semblant plus silencieux, était fort occupé à donner la touche finale d’une idée qui avait germé dans certains esprits du club fort attirés par le circuit.

WDW 2010 Misano

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Les balbutiements de l’organisation de la journée “piste” remontent à février lorsqu’au détour d’une allée du Salon de la Moto de Bruxelles il fut possible de rencontrer un certain Stéphane Mertens.Si l’histoire complète de cette folie n’est pas connue de tous, beaucoup de DSBistes ont encore à l’esprit cette fameuse journée “piste” qui se déroula le 11 septembre dernier avec l’encadrement de la Stéphane Mertens School et sous les signes des plaisirs du motocycliste en général et du ducatiste en particulier.La journée fut une belle réussite, une magnifique célébration des 5 ans du Ducati Sud Belgio.

Et il y a fort à parier que l’année prochaine les 6 ans du club se fêteront de manière similaire…Heureusement, avant la fin de la saison, il reste plein de possibilités de rouler dont la dernière sortie officielle du club qui aura lieu le 10 octobre.L’autumno partira de chez Enzo motos à Mons pour faire la part belle aux routes du Nord de la France et clôturera la saison officielle de roulage. J’écris bien de roulage car la Saint Nicolas nous verra réunis pour un diner au cours duquel les discussions iront plein gaz sur les temps réalisés à Mettet, les roulages, les voyages communs et ceux des uns et des autres, les bons et moins bons souvenirs, les préparations pour la saison à venir.Rendez vous très bientôt donc !

4 DESMOPASSION N°18/2010

Le DSB TeamJack, Marc, Sam & Fred

DSB Track Day à Mettet

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5DESMOPASSION N°18/2010

Team SBK des 90’s

L’équipe de DESMO

Mertens et Falappa au briefing

Une assemblée bien attentive

Les SBK sur lesquellesStéphane Mertens a roulé dans les 90’s

G A L L E R I A D S B

DSB TRACK DAY - CIRCUIT DE METTET

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6 DESMOPASSION N°18/2010

W E E K E N D A U V I G E A N T ( 3 0 A N S D C F )

M a r c l ’ i n s t i t

30 juillet 04H00 du matin, PureFM me réveille.Debout, petite douche, petit café avec petits pains et petit au revoir à AS. J’accroche les valoches sur la ST et c’est parti.J’ai rendez-vous avec Marc l’expréz à 05H45 à Mettet. Il nous a préparé un road book de plus de 700 kms par les départementales qui vont bien.Sommes tous les deux à l’heure et … en route pour une longue journée de moto !Nous avons pris l’option pique nique : nous voulons arriver assez tôt au Vigeant : pas question de perdre du temps sur le parcours (juste quelques arrêts ravitaillement des ST qui ne sont guère gourmandes).Après avoir jardiné quelques kilomètres, tué un jeune lièvre et manqué de décapiter un rapace décollant d’un champs, nous voilà arrivés à 16h00 sur le circuit du Vigeant.Rapidement, nous installons nos tentes spécialement achetées pour cette occasion.Une fois terminé, nous nous rendons sur l’immense parking devant les stands du circuit.Il y a déjà une belle brochette de motos : monos, couples coniques, … les plus récentes seront des 900SS FE (quoiqu’ une Street était perdue parmi toutes ces beautés)Roland, dit Masta, et Eric, dit le Russe, nous rejoignent pour le premier apéro du we !Masta est venu avec son HM, mais il a fait le voyage en 2 étapes et Mössieur s’est dégotté un hôtel pour tout le séjour (on en a appris des choses sur notre Masta….)

Eric quant à lui a installé sa “tente 2sec” près des nôtres. Il est descendu avec son 4X4 et a amené armes et bagages (lit de camp, frigo box…)Nous rencontrons aussi Anne et Philippe Weber qui étaient là depuis le jeudi soir. Philippe était venu avec une de ses 350 mono et une 175 Elite. Lui,il roulait !Notre première soirée se termine au petit resto sur le circuit où l’ambiance n’était pas triste à la table des Belges !Roland nous a quittés pour rejoindre ses pénates et nous sommes allés nous blottir dans les bras de Morphée. Mais, car il y a un mais : impossible de dormir car ces sagouins ont fait la fête jusque 04H00 du matin !!!!

31juillet 7h30, debout pour une petit douche requinquante mais hélas, (seule ombre au tableau de ce we), il n’y avait que 5 douches et guère plus de toilettes sur le site … Et tout cela pour plus de 2000 personnes …. La galère.

Un petit kawa au resto et hop, nous voilà frais et dispos pour une longue, très longue journée dans les paddocks et le circuit.Nous n’avons pas assez de nos 2 yeux pour tout voir, tout observer, tout scruter.

La salle à manger vide

Le parc fermé avec les motos par années et types

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Eric n’a de cesse de m’expliquer les différences entre tel et tel modèle (fin connaisseur cet Eric !) : j’ai appris énormément en leur compagnie.Voilà déjà l’heure du dîner. Roland se dévoue et va nous chercher de quoi pique-niquer tandis que Marc est occupé avec le photographe officiel du Desmo (nous ne le verrons d’ailleurs pas de la journée). Et devinez quoi : Roland a bu du lait, et pas qu’un peu, il a vidé son litron !!!!

Et c’est reparti pour notre visite des paddocks où nous faisons de sympathiques rencontres.Pepo avait fait le déplacement avec quelques-unes de ses réalisations.Entre temps, nous allons sur le bord du circuit regarder avec enthousiasme les différents runs.

19h30, nous sommes conviés au barbecue organisé par le DCF. Et là, surprise !Chaque section du club avait organisé l’apéro en fonction de sa région d’origine. Nous avons goûté quelques spécialités locales mais nous sommes rabattus sur le bon petit pastaga ! il chantait bien à nos oreilles. Depuis le matin, pour l’occasion, 2 énormes bœufs cuisaient déjà à la broche : un truc de fou comme on n’en a jamais vu !À la 3ème tentative (imaginez 2000 personnes qui veulent se restaurer en même temps…), nous avons pu accéder au chapiteau pour souper.

Il n’était pas loin de minuit (heureusement, ils avaient de la réserve à l’apéro). Et là, re-surprise : entrée, couscous avec le bœuf, fromage, dessert et bibine à volonté ! La grande classe et super bon.

W E E K E N D A U V I G E A N T ( 3 0 A N S D C F )

7DESMOPASSION N°18/2010

La salle à manger vide

Le DSB au DCF !

La salle à manger pleine

Le Village et les stands régionaux

Début de concert après j’ai perdu l’appareil photo

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8 DESMOPASSION N°18/2010

Une fois le souper terminé, concert d’un p’tit groupe de rock : bof, bof… Heureusement, les différentes entités du DCF avaient laissé ouvert leurs aubettes. Roland et Marc nous ayant abandonnés lâchement vers 1h00, Eric et moi avons terminé la soirée vers … 4h30 : nous avons bien sûr refait le monde. Pendant qu’Eric se faisait draguer par un beau brun ténébreux, je discutaillais ferme avec Nanard le marseillais qui trouvait que la ST3 était une moto de merde. Il faut dire qu’il avait parcouru 0 km à son guidon.Cherchez l’erreur !

1er août : debout 8h30 pour un p’tit déjeuner organisé. 3/4heure d’attente (toujours les 2000 mêmes personnes) qui en valaient la peine.Les officianados du DCF avaient amené leurs plus belles motos sur le parking. Plus de 200 motos, toutes plus belles les unes que les autres. Philippe avait des soucis avec sa 350… le pauvre. Heureusement, il avait la solution de rechange avec sa 175 !

13h30, nous sommes de nouveau conviés pour le dîner. Paëlla géante au programme…18 platines d’un mètre de diamètre, alignées en rang d’oignons, remplies à ras bord : impressionnant !

File d’attente de courte durée et estomacs bien remplis. Cerise sur le gâteau : en souvenir de ce séjour, un mug décoré pour les 30 du DCF. Vers 15h00, Marc nous a quittés pour continuer son périple. Eric et moi sommes allés faire une petite sieste sur le bord du circuit (on n’a plus 20 ans) avant que ce dernier ne reprenne la route vers 17h00. Le circuit et les paddocks se vidaient doucement.

Avec Roland, nous avons retrouvé Philippe et Anne ainsi que 3 de leurs amis pour prendre le dernier apéro du week-end. Nous avons été invités à partager le souper avec eux. Ambiance et convivialité assurées ! Nous avons dû les quitter vers 22h30 car le lendemain, la route nous attendait. Pour moi, 700 km de retour et pour Roland, direction Toulouse. Mais la nuit fut courte car de nouveau musique jusque 4h30…

2 août : 6h30 : repliage de la tente trempée par la rosée (abondante) matinale. Petit Kawa avec des amis que je rencontre chaque année à

Chimay ou Gedinne. Des amis français venant d’Annecy en café racer (j’irai un jour chez eux).

La route du retour fut très nuageuse mais j’ai eu la chance de rouler au sec !

Week end super ! comme l’a dit Eric : une belle tranche de vie.

Organisation MAGNIFIQUE ! Vivement les 40 ans !!!

Marc l’instit

L’apéro bat son plein

Les paddocks

Paëlla !

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Les paddocks

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10 DESMOPASSION N°18/2010

P R É S E N T A T I O N D E P I M ’ S

Une présentation? Bon, je m’y colle, c’est chacun son tour comme à confess.Jean-Yves, c’est le prénom que mes parents ont décidé de me donner il y a de ça juste 30 ans. Je suis un petit Lidju et j’ai migré dans le namurois (Ohey) pour acheter une maison avec ma compagne mais mes racines et repères y sont toujours.Fier papa d’un grand grand garçon de 6 ans 1/2 (à cet âge, ils y tiennent), je suis commercial dans le milieu de la bière (y en a qui vont baver...).

Pourquoi Pims ? Parce qu’elle sont toutes folles de son corps !!! Non, je déconne enfin non enfin bon passons ... Pims ou Pimsou, c’est le surnom que je porte depuis tout petit et que tous mes proches connaissent (je ne sais pas si mon frère m’a déjà présenté à quelqu’un en utilisant mon vrai prénom). Il parait que je mangeais beaucoup de petit Pimousse (de la Pie qui chante) (les plus jeunes ne connaissent peut être même pas.) Enfin c’est l’explication peu convaincante que j’ai eue. En tout cas, c’est resté.

Voilà pour la partie privée, passons côté moto (c’est surtout ce qui nous intéresse). Je ne peux pas dire que je suis tombé dedans quand j’étais petit et que toute mon enfance ait été bercée par le son mélodieux des deux roues.Pas du tout, mon père était on ne peut plus réfractaire aux motos à causes des risques qu’elles engendrent. “Jamais de moto sous mon toit !!!”

Mon frère a du quitter la maison pour assouvir sa passion naissante. Les choses se sont réglées par elles mêmes quand ça a été au tour de mon père de quitter la maison.

Je suis venu à la moto par mon frère dont le virus l’avait complètement envahi dès qu’il a pu. J’avais 16 ans quand pour la première fois j’ai enfourché à la place de “pilote” un Derbi Senda 50cc qui m’a rendu pas mal de services et appris les balbutiements de la boîte de vitesse.Le permis gros cube passé du premier coup juste avant le permis européen, c’est en deuxième année de graduat que je me suis fixé comme but de première sess’ l’achat d’une moto d’occasion. Première sess’ dans la poche, c’est avec un Suzuki Bandit 600 d’occas que j’ai commencé.J’avais longtemps hésité entre la Bandit et un Monster 600 et

c’est un doute au niveau de la puissance de la Mostro qui m’a fait prendre la Jap. On ne peut pas revenir en arrière??? Non, il ne faut pas regretter ses choix.

Après un peu plus de 6000 km passés au guidon de la Suz, je suis passé à quelque chose de beaucoup plus sérieux et c’est à ce moment que je suis passé du coté rouge de la force: une 749.

Changement tellement radical qu’une chute (dont certains du DSB se souviennent) m’a fait redescendre sur terre. Il faut savoir rouler avant de piloter. Refaite, c’est avec beaucoup plus de sagesse que je fais sa connaissance et que nous apprenons à nous connaitre. Incisive, exigeante, rigide, radicale, tempérament de feu mais tellement passionnante.

J e a n - Y v e s C a m a l

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Pendant ce temps, mon frère reprend une Monstro 900 carbus. De balades en arsouilles, je découvre le plaisir immense et le compromis idéal que l’on peut avoir avec un bon gros roadster. Je franchis le pas et en août 2008 c’est avec une S4R bleue toute préparée que mon épopée “bolognaise” continue.Une très belle occasion que je ne regrette absolument pas et que j’aurais toujours si un caisseu bourré ne m’avait pas fait faire un vol plané de 20 mètres et complètement détruit ma belle le jour du Ducati Day de cette année, heureusement sans trop de dégâts corporels.

Je n’aurai pas assez de termes ni de qualités pour exprimer le plaisir et les moments extraordinaires que j’ai pu avoir avec la S4R lors des balades avec mon frère et la seule et unique (pour l’instant) sortie piste à Croix en Ternois en sa compagnie et de celle de Fred (Sunshine748), journée passionnante qui restera gravée. Bref, vous l’aurez compris, c’était vraiment une moto merveilleuse qui me convenait à merveille.

Le WDW approchant, c’est vers une Monstro 900 carbus que je jette mon dévolu. A cette machine, est venu se rajouter une Triumph Speed Triple (j’ai toujours aimé cette moto et puis c’est pas japonais donc ça va encore non???).

Prochaine étape ? Une dédiée à la piste mais je pense que ma (bonne) moitié voudra que je me sépare d’une des deux avant. Il va falloir que je la travaille au corps ... Chouette.

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12 DESMOPASSION N°18/2010

Je ne suis pas ce qu’on appelle un “roule toujours”.La moto est pour moi le moment de faire un break avec le train train quotidien lors de balades improvisées ou non.

DEUX FRÈRES

Comme vous l’aurez deviné, mon frère Jean-Phi compte énormément dans ma vie et a été toujours une référence, un confident, un ami beaucoup plus qu’un simple frère.

Omniprésent à chaque fois que j’avais besoin de lui, il a notamment toujours été là lors de mes déboires à moto, mes soucis perso, en me relevant, me réconfortant, me motivant, me faisant confiance et en respectant mes choix (bon, je lui demande son avis à chaque fois mais enfin quand même). 5 ans nous séparent mais nous sommes depuis toujours liés comme les doigts de la main.Je lui dois beaucoup et si aujourd’hui je suis un homme et plus un gamin, c’est en bonne partie grâce à lui.

Nous avons la chance de partager une passion commune mais c’est surtout un amour fort qui nous lie.

MERCI et à+ Bro.

Concilier vie de famille (ma femme n’a pas du tout le virus de la moto), vie professionnelle, sport et moto n’est pas chose simple. Heureusement, nous sommes toute une petite bande (de Lidjus) pour arsouiller les routes.Nous roulons tous sur Ducati et le DSB nous permet, grâce à la très bonne organisation de ses sorties, de rencontrer d’autres passionnés et de passer des moments très agréables.

Voilà, vous savez (presque) tout.

A bientôt sur les routes.Merci de m’avoir lu.

Pim’s

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14 DESMOPASSION N°18/2010

Surprenant voyage accompli en 5 jours sous un ciel mitigé entre soleil et grisaille ! Nous connaîtrons malheureusement une journée 100 % pluie et brouillard où après 130 km, il a fallu jeter l’éponge et rentrer au plus court vers l’hôtel tant il était impossible de rouler. Le voyage était organisé par Cap Moto et 28 motos étaient inscrites à ce périple. Pour ma part, je faisais partie d’un groupe de cinq motards avec lequel j’ai l’habitude de rouler dans nos contrées (il était normalement prévu que nous soyons six, mais une de nos acolytes n’a malheureusement pas pu nous accompagner). Au total, on roulera environ 2000 Km en territoire anglais. Les anglais sont des conducteurs “cool” , très “civiques” et très “fair-play” ! Rouler à gauche, on s’y habitue vite. On y consacrera une première heure de grande concentration quand même…

1ER JOURArrivée assez tôt à l’embarquement à Calais, passage par la douane et l’enregistrement où l’on reçoit le numéro de la rampe d’embarquement. Après avoir bien scellé notre monture, direction le “deck 7” où l’on peut déjà entreprendre un “p’tit déj bien copieux à l’anglaise”. Arrivée 1h30 plus tard à Douvres où le voyage

“take your time” a déjà bien commencé. Avant l’amarrage, on peut déjà bien profiter du paysage et des falaises.Ouaaaaah, on roule à gauche ! On a quand même tendance à se lancer sur la droite… oufti, vlà djà le premier rond point, puis le deuxième … çà va, çà roule et çà devient déjà machinal … faciiiiillleeee !Après une partie d’autoroute, on rentre sur le parcours pittoresque en arpentant villages et campagnes anglaises belles à souhait. Pas trop le temps de traîner quand même car Exeter est encore loin (à +/- 450 km de Douvres via le roadbook dit pittoresque - aussi non, un roadbook “routes rapides” était aussi proposé) Arrivée à 18h30 sur le vaste et sécurisé parking de l’hôtel Premier Inn.

La moyenne n’est pas terrible mais on a quand même bien profité des jolis paysages et d’un bon “sandwich-pic-nic” ainsi que d’un bel arrêt pour “notre quatre heure” ! Distribution des chambre et RDV une heure plus tard au “beefeater - Countess Wear”.

V O Y A G E E N C O R N O U A I L L E S

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15DESMOPASSION N°18/2010

2ÈME JOURAprès une bonne nuit dans une chambre confortable et calme, le buffet breakfast nous attends (mais qu’est-ce qu’on mange ici…pas bon pour le cholestérol çà !). Et c’est parti pour la découverte des surprenantes Cornouailles. Trois roadbooks nous sont proposé, un parcours Nord, un parcours centre et un parcours Sud-Ouest. Pour ce jour, nous choisissons le parcours sud-ouest (420 km). Après 90km sur route rapide, on rentre dans le vif du sujet et on retrouve les routes pittoresques qui nous étaient promises.Et en effet pas mal de surprise et notamment les routes pentues à 25%, et encore plus fort à 33% ! Un parcours pour “vrais” motards. Pas question de mettre pied à terre sous peine de ne pas mettre que le pied. Aller, on tient la poignée des gaz alors…arrivée au sommet, le Blue Hill, ancienne base aérienne militaire ???Un paysage époustouflant en tout cas. Après quelques photos, c’est reparti avec des descentes toutes aussi impressionnantes mais tellement merveilleuses.

Après environ 240 km promenade retour vers l’hôtel par la route rapide…

3ÈME JOURDépart plus tardif car le road book démarre de l’hôtel et nous voilà sur le parcours nord! Toujours de belles routes avec des virolos à souhait.Un des meilleurs moments du séjour, c’est le passage d’un gué. Séance photo à gogo et un arrêt de prés de 45 minutes tellement on ne s’en lasse pas. Passage seul, passage en front, passage croisé, etc… des vrais gamins ! Ensuite reprise de la route vers Dunster.Environ 40km de virolos vollegazz sans un croisement. Que du bonheur !

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Arrivée à Dunster avec visite du watermill et dégustation de … milkshake à la fraise (si si, on a les photos !) Continuons notre chemin et toujours des paysages plus beaux les uns que les autres. Palmiers et végétations dû à un microclimat sont surprenants. Les anglais aiment les fleurs et leurs jardins et en sont fiers. Et çà continue, les prairies se jettent dans la mer, les paysages sont de plus en plus beaux.C’est le paradis pour les motards (et les autres aussi) Et le point d’orgue de la balade, le Land’s End, l’extrémité du sud-ouest de l’Angleterre. Un endroit à vraiment allez apprécier !La nature, le calme, le bon air…

4ÈME JOURLa région du centre. Au lever, il pleut ! Petit déj, il pleut toujours et çà n’a pas l’air de se dégager. Mais on décide d’y aller. On enfile les plastiques et on est “go”. Le parcours démarre également de l’hôtel. Après 30 km, plus une goutte de pluie et il fait chaud ! On enlève les combis pluie et on rentre sur les routes pittoresques. On côtoie nature et animaux, çà monte et çà descend. On modère la vitesse afin de profiter un maximum du spectacle qui nous est offert. On s’arrêterai partout…des poneys, chevaux, chèvres broutent l’herbe sporadiquement sur le parcours, moments appréciables. Mais qu’elles sont grandes et belles les Cornouailles ! Malheureusement, pour ce jour, le temps s’est gâté dans les environs du km 130 et il devenait désagréable de rouler tant le brouillard était intense et ensuite la pluie, le déluge…Nous décidons de rentrer au plus vite afin d’éviter les accidents ou autres…dommage !

5ÈME JOURLe retour vers Douvres. On y a pas été par quatre chemins. Il n’y avait pas de roadbook proposé pour un retour pittoresque vu que le bateau était prévu à 17h30 ! Pour notre petit groupe, nous décidâmes de passer par Londres avec un arrêt à Stonehenge. Le retour était rapide et nous arrivâmes vers 14h30 à Douvres. Après négociation, nous avons pu prendre le bateau de 15h30 et retour à la casa vers 19h30.

En conclusion, j’ai tellement apprécié ce voyage que je n’avais pas très envie de revenir en Belgique. Ce voyage est vraiment mémorable et je conseille à tous ceux qui ont l’occasion d’y aller, de ne pas hésiter.Les Cornouailles en un mot : E.P.O.U.S.T.O.U.F.L.A.N.T.E.S.

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Stonehenge

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P R I S E E N M A I N M T S 1 2 0 0

Tulut… tulut…“Ja, met Guy”“Dag Guy, hoe ist ?” (un Français qui essaie de parler flamand…)“Super bien, Sam, je reviens d’un Petit trip avec la nouvelle Multistrada.”“Ah ja, was sagst du?” (toujours le même qui fait appel à ses souvenirs d’Allemand)“Faut qu’on se voit, y a du bon et du mauvais, même du très bon et du moins mauvais”“Bon à bientôt”. Rendez-vous est pris. (décidément, faut que j’arrête d’essayer le flamand… je ne suis pas du tout crédible)

Je retrouve Guy et il se lance pour raconter son petit trip jusque Assen : tu sais, avec mon sac de sable préféré. N’écris pas ça, hein, elle va m’en vouloir ! Bref nous sommes partis à deux, direction les routes rectilignes du plat pays. Et puis j’ai poussé une roue jusqu’au fond des Ardennes. Histoire de quand même prendre des routes avec des virolos !

Car si la Multistrada a une vocation de GT, le plaisir du motard c’est : “Au plus on s’approche de l’horizontale, au plus on se fait plaisir…”. Bon, y a des limites à ne pas dépasser, bien sûr. En parlant de limites, La multistrada que j’ai eue pour l’essai était en 100 chevaux. Il parait que c’est pour les taxes et la pollution. Et le passage vers les 150 chevaux est tout à fait gratuit, il nécessite juste l’intervention du Store sur le système électronique de la moto.

Première impression à l’arrêt, elle est plus belle qu’en photo, et sur ce modèle Sport, il y a quelques touches de carbone du meilleur goût. Le bec par exemple est beaucoup plus beau en carbone qu’en plastique. Et les détails qui m’avaient déplus sur la moto du Salon sont mieux traités sur cette machine de série.

Aller, c’est pas tout ça mais une moto c’est dessus qu’il faut être ! Ah maïe ! C’est haut, voir très haut et les manœuvres sans le moteur se font en faisant bien attention de ne pas passer le point d’équilibre. Une fois le moteur en marche par contre…Ah oui ! Il faut que je te dise, il n’y a plus de clé sur la moto ! Tu as la clé dans la poche et quand tu approches de la MTS, elle reconnait l’émetteur, il te reste plus qu’à appuyer sur le démarreur à impulsion unique pour que le testastretta Evo

G u y J a n s s e n s

démarre dans un beau bruit. Et là, l’équilibrage de la moto est magique, la position est très droite et pour moi qui vient d’un SBK je dirais même trop droite, les pieds trouvent leur place sans problème à l’inverse du Streetfighter par exemple. Il se dégage de cette Multistrada un véritable sentiment de sportivité par rapport à l’ancienne Multi.

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Et je ne parle pas que de la ligne car le moteur est terrible, vraiment expressif, avec une allonge magistrale. Par contre les évolutions sous 3500trs/min sont chaotiques, mais il parait qu’il faut juste un petit réglage, ça sert aussi à ça la révision des 1500 premiers kilomètres. (ndlr : Effectivement, il s’agit sans doute d’un réglage à faire car la moto essayée lors de la Primavera était plutôt souple de ce côté-là ).Une fois la première engagée, les autres vitesses s’enchaînent pour atteindre rapidement les vitesses autorisées en Allemagne, déjà supérieures à celles des voisins! Le moteur semble ne jamais s’arrêter, il continue de pousser.Je n’ai pas été trop haut ni trop fort car la moto est encore en rodage.Mon essai s’est fait sur deux types de trajets qui sont, tu sais, typiques de l’utilisation de la Mts : le voyage avec femme et bagages et l’arsouille du virolo. Donc le trip voyage c’est l’excuse pour aller voir au SBK qui se déroule à Zolder s’il y a d’autres Ducatis et pourquoi pas déjà des Multistrada’s. Le test commence bien avec la passagère qui trouve tout de suite sa place, malgré des bagages souples ( une option de bagages rigides est disponible ). Et zou c’est parti pour de longues lignes droites d’autoroutes… parfois le voyage à moto, c’est ça aussi.

Mais, je dois te dire un mot sur les réglages de la suspension pilotée. On peut dire que les ingénieurs de la Casa Madre ont fait un superbe boulot.

Le menu est très convivial, simple d’utilisation et les réglages sans fin : trois types de conduite - avec passager, avec bagages et tu peux tout mélanger. Tu vois ce que je veux dire : tu peux avoir Seul, Sport avec bagages ou Duo, Tourisme sans bagages...C’est vraiment excitant de savoir que tu peux régler parfaitement ta machine avec l’humeur du moment.

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En plus, facile à faire : quelques pressions sur le tableau de bord et tu entends les petites pompes hydrauliques commencer leur boulot. Et l’ensemble du système avec les petites pompes, les durites, le tout bien rangé sous la selle…Du tout beau travail !Bon, les longues lignes droites qui nous ont menées jusqu’au circuit ont mis en évidence un gros point noir mais je t’en parle à la fin, il ne faut pas tout gâcher car la moto est super confortable avec un vrai moteur de Duc’.Après cette longue virée, il fallait emmener la belle dans les Ardennes. Bien sûr, c’est un peu déstabilisant cette position très (trop) droite, mais la machine est intuitive, se place d’un œil et passe très vite même lorsque le revêtement n’est pas terrible.Le moteur est emballant, l’allonge est impressionnante et les freins sont parfaits, dosables mais avec ce qu’il faut de mordant…pour des radiaux de cette taille, bien sûr !Et puis comme c’est une Multi, il faut essayer toutes les Strada et au détour d’un virage, je remarque un vieux château, je plonge sur les freins et trouve le chemin qui monte au donjon.

C’est vrai qu’elle est amusante sur un chemin, mais les pneus ne donnent pas confiance, et avec les doubles disques à l’avant, je ne suis pas si à l’aise. A la fin, j’arrive au bout du chemin sans la possibilité de faire demi-tour dans la cour de l’enceinte.C’est là que tu te rappelles que l’herbe ça glisse, qu’un Multistrada 1200, c’est pas si léger et qu’en plus c’est haut. Mais finalement je m’en sors et je redescends après quelques photos.

Retour sur la route, plein de virolos qui lui conviennent bien et comme il se fait tard, je reprends l’autoroute et le défaut majeur me revient directement en pleine figure. Comment ils ont fait pour laisser ce problème de côté.

Ce satané pare-brise m’envoie des turbulences sur le casque et sur les épaules. Malgré plusieurs réglages (à la main, godverdom !) je ne parviens pas à être bien protégé. Et en duo c’était pareil. Même Anne qui trouve la position plus confortable que sur la 999, peste contre ce bout de plastique. Oh, sans doute que Ducati Performance sortira une bulle convenable.

Et alors, ils doivent revoir aussi la position du buste, je trouve que je ne suis pas assez penché vers l’avant.

Bref, je suis vraiment conquis par cette moto, son moteur, sa partie cycle, les carbones sont de toute beauté mais cette position ne me convient pas ( je dois pas être prêt à lâcher les bracelets ! ) et puis ce pare-brise…Sinon je me suis amusé comme un petit fou avec un nouveau jouet et remettre la moto d’essai au Ducati Store n’a pas été facile : je ne trouvais plus le chemin ;-).

Merci Guy !

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W D W 2 0 1 0 E N P H O T O S

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Bike euh girl wash

Une belle brochette de petite vieilles

Rassemblement en ville

Des moteurs et des filles

Une prépa mostro

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Il y avait des AMG mais un Kart à moteur 748 aussi !

Y en a toujours un pour faire l’intéressant devant les filleswheeling sans les mains

Les brunes comptent pas pour des prunes

Encore et toujours des prépas de mostro

Des ducatis jusqu’à l’horizon et de tous modèles

Des moteurs et des filles

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On peut le dire, ceux qui ont participé au vernissage de l’exposition “Ducati Sud Belgio, l’histoire d’une passion” sont unanimes; la qualité du travail proposé par Fred Pauwels, le photographe, est tout simplement exceptionnelle et va bien au delà du résultat escompté.

Au travers de cette exposition, tous, avons ressenti une belle émotion, la sensation de ne pas avoir perdu notre temps et qu’une trace de cette belle aventure resterait.

Avec ces photographies, Ducati Sud Belgio et ses membres entrent dans l’histoire d’une passion, l’histoire d’un club de passionnés !

Alors, justement, cette trace, nous vous proposons de la conserver en acquérant votre photo encadrée telle qu’exposée.Pas de jaloux, chaque participant aux DSB SHOOTINGS DAYS a sa photo !

D’autre part, une sélection des plus beaux clichés (sur lesquels chacun des participants apparaissent) a été rassemblée dans un vrai “collector”, une édition limitée d’un superbe “book” que nous vous proposons également d’acquérir.

Book “Ducati Sud Belgio, l’histoire d’une passion”VERSION COMPLÈTE(33 x 28 cm - 52 pages - 56 photos)70 € (port inclus)

VERSION LIGHT (25 x 20 cm - 52 pages - 56 photos)40 € (port inclus)

Photo & encadrementformat 50 x 70 cm60 € (en main propre)

Réservez votre exemplaire de ce superbe book ou commandez votre photo par email à : [email protected]

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N O B U D G E T C U P

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Après avoir approché la piste de très près lors des 5 ans du Ducati Sud Belgio, il fallait trouver un pilote qui puisse expliquer le pourquoi du comment. Et qui mieux qu’un des fondateurs du Ducati Sud Belgio qui a laissé la route de côté depuis 2006 pour en parler surtout si celui-ci s’amuse en No Budget Cup.Les débuts se font en 2003 à Croix en ternois avec une F1 qui monte aussi à Spa au Ducati Days. Cette vieille moto était un peu étrange au milieu de machines bien plus neuves et plus affutées mais le pilote se prend au jeu et cherche la bonne moto pour se faire plaisir : du 900 SS Fcrisé au mono 350 en passant par un bitza à cadre 851 et moteur desmodue injection avec des bouts de carbones sorti d’une coupe quelconque qui fera une apparition remarquée lors d’une balade du DSB du côté de Pondrôme.

Nous sommes en 2006 et cette apparition unique signe la fin des excursions et des incursions sur la route, direction les courbes des circuits.Une 749 vient terminer la longue liste de ces motos, les runs libres s’enchaînent sur les différents circuits en ne s’éloignant pas trop de la Belgique et du Nord. Puis, à force d’entendre parler de stage de pilotage, de l’organisation BMC, le 749 prend le chemin des circuits du Vigeant, de Dijon, de Ledenon.Une nouvelle dimension s’ouvre alors. Bien sûr la piste c’est du plaisir à l’état pur, rouler pour rouler, discuter dans les paddocks de prépas, de freinages, de traj’, mais avec les stages, il y a les clefs pour aller chercher les secondes, le travail de la position et la recherche de repères qui fait se sentir mieux sur la moto.

La piste devient une véritable addiction : toujours mieux, toujours plus vite, et le plaisir de partager ces moments avec des gens que l’on croise et recroise et qui deviennent des potes.Alors bien sûr, la 749 aurait pu encore tourner de runs libres en stages, mais une idée a fait son chemin, une idée instillée à Ledénon par Jeff Cortinovis (un des instructeurs de la Stéphane Mertens School mais aussi chez BMC), une idée toute simple dans une toute petite phrase : “tentes la course”.L’histoire veut que le 749 fini salement chiffonné à Spa sur une plaque d’huile juste avant le Raidillon. Il est temps de réfléchir à la prochaine machine surtout que le pilote est entier et prêt à remettre le couvert.La course revient dans l’esprit du pilote et le tour des propositions fini par aboutir sur la No Budget Cup. Le règlement est simplissime. Pas de licence pour le pilote, préparation légère (moteur et cadre doivent être d’origine et

S a M

Les Stands de Dijon

Pose des autocollants, ceux qui vont bien histoire de rouler vite

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la machine doit être des années 1990 à 2000), le freinage des écrous est maintenu au mini et les liquides doivent être récupérés ou être de l’eau. Les pneus sont des Bridgestone «route/racing» donc homologués.Les motos réparties en deux catégories 600 (4 cylindres) - 905(2 cylindres) et 1000 (4 pattes) -1200(bi).

Evidement on bascule du côté de la course, donc le règlement est fait pour être étudié et contourné, il n’est pas rare de trouver des machines avec des prépas à plus de 20.000€ mais le 900SSie acheté 2.500€ n’a pas reçu autant de modifications. C’est en Février que commence la prépa.

Elle se résume à un moteur stock revu à l’admission (queue de soupape et pipes), qui a subit en cours de saison une resegmentation, des suspensions au petits oignons avec Ohlins et passage chez Steven Casaer, un freinage radial IRC, un antidribbling TSS, des étriers de 749 (tiens, tiens) et des jantes magnésium qui viennent clôturer une liste finalement pas si longue.

La No Buget Cup c’est 3 heures de courses, pas questions de faire le tout d’une traite seul !

C’est donc aussi une histoire d’amitié et de passion…( Hop hop j’en vois qui s’enflamment !) Un autre pilote croisé dans les paddocks, avec qui le courant passe très bien, fini par rejoindre cette nouvelle équipe formée de deux Eric parmi lesquels vous aviez reconnu, sous son casque, LE Eric, celui qu’on appelle le Russe et puis Eric Benoit.

Elles sont où les japonaises ?

Les voisins de Stands avec des TRX

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La moto est prête, les pilotes affûtés, les pneus sous les couvertures.En avril dernier, Spa accueillait les premiers tours de la “Nonna da corsa” et les entrainements se suivent rapidement : Magny-cours et Dijon avec l’organisation Box 23, la désormais classique Rosso Corsa à Croix, des roulages libres avec la Pro Racing Academy à Mettet ou bien lors des sessions libres du mercredi.

Et le week-end des 16 et 17 juillet, la Nonna monte à Dijon pour se mesurer aux autres.Les qualifs ne se déroulent pas mal puisque notre équipage est dans les clous mais la moto dans les mains du Russe se révèle difficile et se met à l’équerre une paire de fois.

Sans doute les pneus… Mais Eric fini par qualifier le 900 en 24ème position derrière des machines de guerre mais devant une flopée de 4 pattes du type R6 et autre CBR.

Puis c’est la course, la tension est à son comble quand le Russe prend le départ. Après les 2 tours lancés et 45 minutes de course, c’est le changement de pilote, l’autre Eric monte sur la machine et retourne dans l’arène.Mais vers la fin de ses 45 minutes, le bolide gris et rouge ne repasse pas et on finit par voir apparaitre la moto et son pilote dans la pitlane…La moto est OK : vite sauter dans son cuir, sauter sur le derrick, sauter sur la moto et c’est parti pour un relais d’une heure et un dernier relais pour

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Eric et Eric devant nonna

Changement de pilote et derrickage

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finir à 6 tours (9 minutes) des premiers mais pas derniers et de loin malgré un pneu huilé comme il faut.

Le debriefing fait apparaitre une erreur stratégique qui coûte le podium à l’équipage de débutants !Je m’explique : Eric B., à la fin du deuxième relais, dans la parabolique, amène la moto sur l’angle max, déjauge et coupe. Le pilote, genou par terre, debraye et rentre au stand en poussette sur plus de 200m. J’ai compté : en prenant en référence les meilleurs temps des meilleurs sprinteurs sur 200 mètres, si tu colles ces gars là dans la parabolique sur une bécane en panne d’essence en fin de relais, les nombreuses estimations calculées de manière parfaitement pifo-métrico-scientifiques donnent un temps de référence de 9 minutes pour rejoindre le stand. Demandez à Usain Bolt, il vous le dira lui-même ! Cqfd.

Les deux Eric décident d’arrêter de jouer au team amateur à faire le coup de “on tank au prochain relais” !Ils ne l’oublieront pas lors de la prochaine course et dernière de la saison, le 27 septembre à Zolder.

Pour eux, la prochaine saison en 2011 sera complète … Desmo Passion vous tiendra au courant des podiums à venir.

SaMsous la dictée du Russe

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Sur le pneu arrière je te dis

Où ça de l’huile ?

Pendant un relais

De l’huile sur le pneu arrière

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