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2012050085 ONAC 5/06/12 11:43 Page 1 · d’eau du désert de Libye appelé Bir Hakeim,u t7u combattants de la ... Qui étaientols ’es volontaires venus de tous les horizons

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« Général Koenig, sachez et dites à vos troupes

que la France vous regarde

et que vous êtes son orgueil »

Charles de Gaulle

Revue de troupes après la sortie de Bir Hakeim (© Musée de l'Ordre de la Libération, Paris)

En avant ! Les Légionnaires,Les Marsouins à luâme fière,Les Marins fonçant sur terre,

Les Bigors...répondant à luAppel !Le calot bleu comme emblème,Luécusson à Croix duLorraine ;Le regard pur et sans haine...

Halte là ! VOICI LA D.F.L.*

Refrain de la marche "El Alamein Tunis"de Henry Christian FRIZZA

* Division Française Libre

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Texte de la plaque inaugurée dans les départements français à l’occasiondu 70ème anniversaire de la bataille de Bir Hakeim, à l’initiative de laFondation de la France Libre :

Du t7 mai au ss juin sàvt, il s’est trouvé, autour d’un ancien pointd’eau du désert de Libye appelé Bir Hakeim, u t7u combattants de laFrance Libre pour tenir en échec, durant quinze jours, ut 000 soldatsd’Hitler et de MussolinipQui étaientoils ’ Des volontaires venus de tous les horizons quiavaient répondu à l’appel de De GaullepSous les ordres du général Koenig, ils repoussent le t7 mai l’assautde 70 chars italiens et en détruisent uupDirigées par le général allemand Rommel, trois divisions lesassiègentp Ils résistent à tous les assauts, aux bombardementsincessants diartillerie et diaviation, et, le ss juin, ils rejoignent lesforces alliées en brisant liencerclementpIls ont perdu près d’un millier des leurs, mais, en immobilisant leseffectifs ennemis, ils ont donné aux Britanniques un répit qui a sauvél’ÉgyptepSuccès local, Bir Hakeim a été une immense victoire d’opinion : « BirHakeim, comme le premier combat de Jeanne d’Arc à Orléans, avaitprouvé que la France n’était pas morte », dira André Malrauxp

Les pages suivantes présentent l’itinéraire de trois vannetais, FrançaisLibres de la première heure, présents à Bir Hakeim en mai-juin 1942 etqui contribuèrent à rendre à la France sa dignité et son honneur.

Le plan de ROMMEL

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Claude RENAULT (1919-2007)

Né à Vannes le 25 octobre n9n9, Claude Renault a vingt ans lorsqu’ils’embarque le nu juin n940 avec son frère Gilbert (qui deviendra le« colonel Rémy ») à Lorient pour rejoindre le général de Gaulle àLondres. Débarqué à Falmouth le 22 juin, il signe son engagement « pour la durée de la guerre » dans les Forces Françaises Libres àLondres le ner juillet. Claude Renault est affecté au ner escadron du train (n0nème Compagnie Auto), unité de la France Libre composéeessentiellement de jeunes gens évadés de France sans formationmilitaire. Dirigé vers l’Afrique, il participe à la tentative de débarquementde Dakar le 23 septembre n940 avant de poursuivre son instructionmilitaire à Brazzaville qu’il quitte pour se diriger vers Beyrouth en aoûtn94n. Il quitte la Palestine pour la Syrie en septembre puis pour le frontde Lybie le 23 décembre n94n. Muté à la n0nème compagnie du train enmars n942, il participe aux opérations de Bir Hakeim du 2t mai n942 aun2 juin. Il rejoint peu après l’Egypte avec la nère brigade française libre.Nommé au grade de sous-lieutenant de réserve, il participe à la batailled’El Alamein en octobre n942 puis à l’offensive alliée en Tunisie en main943. Le 5 octobre, l’explosion d’une mine lui cause de graves blessures.En janvier n944, Claude Renault se marie à Tunis avec Marie-ClaudeColson, avec laquelle il aura cinq enfants.Presque quatre ans après y avoir posé les pieds pour la première fois, ilquitte l’Afrique le 2u avril n944 et débarque à Naples en mai pourparticiper à la campagne d’Italie. Le n5 août, il rembarque à Naples etcinq jours après, peut enfin toucher le sol métropolitain à Cavalaire (Var).Avec la nère armée française, il contribue à la libération du sud de laFrance, puis de Lyon et de l’Alsace. En mars n945, son unité est dirigéesur le front des Alpes. C’est là qu’il apprend enfin la capitulation del’Allemagne, cinq ans après avoir quitté le Morbihan.Devenu lieutenant, il poursuit sa carrière militaire en Allemagne, en Tunisie, en Indochine puis en Algérie. Lieutenant-colonel, il quitte l’armée d’active en n965 et seretire à Saint-Saturnin-du-Bois (Charente-Maritime).Claude Renault est décédé àRochefort-sur-Mer le 2u juin200t.Claude Renault était titulairede la Médaille de laRésistance, de la Croix deGuerre, de la Bronze StarMedal (décernée par lesEtats-Unis) et était officierde la Légion d’Honneur.Quelques années avant samort, la famille de ClaudeRenault enregistre son té-moignage au cours duquel ilretrace son parcours pen-dant la Deuxième Guerremondiale. Les passagessuivants retranscrivent lesprincipaux éléments de sontémoignage et sa parti-cipation à la bataille de Bir Hakeim. Claude Renault (D.R.)

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Avant la bataille : les préparatifs

Avec son unité, Claude Renault est chargé de ravitailler en eau, en vivres,en munitions, les colonnes mobiles au contact de l’Afrika Korps, en positionavancée de Bir Hakeim. Les convois sont régulièrement mitraillés parl’aviation ennemie : « Au retour des bombardements fréquents qu’ilsfaisaient sur Tobrouk, les chasseurs allemands qui escortaient lesbombardiers, descendaient pour mitrailler nos véhicules, qui roulaient enconvoi sur Bir Hakeim. (…) Pour nous protéger, nous avions fait des trousdans les toits des camions, un homme était placé à côté du chauffeur, assissur le toit et surveillait le ciel. Dès qu’il voyait les avions arriver, il tapait etle camion faisait des zigzags pour éviter d’être mitraillé… ».

La bataille et le siège de Bir Hakeim

La veille de l’attaque allemande sur les positions françaises, Claude Renault est chargé avec son camarade Laroche et un autre soldat, dejalonner à l’aide de piquets, un itinéraire de repli vers l’est. Le lendemain,au cours de ce travail, Claude Renault aperçoit un nuage de poussière etune colonne de chars allemands progressant rapidement vers le nord.Ne pouvant rejoindre Bir Hakeim, il décide d’aller alerter les échelonsarrière qui concentrent une partie importante de la brigade et de sesmoyens (près de 5vv véhicules et de nombreux dépôts de munitions). Ils’échappe sous un feu nourri et s’arrête en route au PC anglais dugénéral Messervy. Mais il tombe au moment d’une réunion importante etpersonne ne prend au sérieux son alerte. Peu de temps après, ce PC seraattaqué par les Allemands et le général Messervy fait prisonnier.Claude Renault parvient à l’étatsmajor arrière du commandantThoreau. Au début, on ne croit pas non plus à son alerte d’attaqueimminente. Il rapporte avec humour « Ils se sont dit : c’est unplaisantin, il raconte des histoires, il est tombé sur la tête, c’est unBreton, il a dû boire… ». Le capitaine Dulot, son chef, qui le connaît bien,le croit. Dulot revient vers le commandant Thoreau et insiste pourprendre en compte son témoignage. D’autres signes de l’attaqueallemande s’ajoutent. Un anglais arrive avec une frousse épouvantable.Le matin, son unité hindoue a été complètement anéantie près de BirHakeim. Lui a réussi à s’échapper. Il confirme le témoignage de ClaudeRenault.

Claude Renault devant un véhicule du 1er escadron du train. Photo prise probablement en Alsace, fin 1944, début 1945 (D.R.)

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Le commandant Thoreau donne alors l’ordre de quitter immédiatementcette position et de se rassembler à Bir el Gobi. C’est un point du désert,à une quarantaine de kilomètres. Ils n’ont pas fini de charger les camionsque les chars apparaissent, moins de deux heures après l’alerte. Leschars tirent au canon, mais les camions sont maintenant hors de portée.Aucune perte en hommes et en matériels n’est à déplorer.Replié sur Bir el Gobi, Claude Renault participe aux convois deravitaillement de Bir Hakeim assiégé : « On a quand même réussi, danscet encerclement, à passer un convoi de ravitaillement avec cinq milleobus ou quelque chose comme ça, et puis de l’eau et des munitions. Onn’aurait pas pu en passer un deuxième, ce n’était pas possible… ».

La sortie de Bir Hakeim et le repli

Dans la nuit du vu au vv juin, le général Koenig et les troupesencerclées réussissent la sortie de Bir Hakeim vers le sud sous le feuennemi. L’unité à laquelle appartient Claude Renault participe à larécupération des véhicules et des hommes dispersés dans le désert.En juin, après la chute de Tobrouk, la première brigade française libreest repliée en Egypte.« Les hommes étaient harassés après Bir Hakeim. On nous a installésdans un très grand camp anglais qui se trouvait entre Le Caire etIsmaïlia, à Tel-el-Kebir. C’était une étendue désertique très vaste surlaquelle les Anglais avaient installé un camp, très important, avec destentes, des installations sanitaires modestes… Il y avait des cabinesde douche. On pouvait se ravitailler en eau, à volonté… (…) On avaitquand même été tellement esquintés par l’histoire de Bir Hakeim, »témoigne-t-il dans l’enregistrement.Probablement remarqué pour ses initiatives dans l’alerte du xè mai etdans l’organisation des convois de regroupement des forces lors de lasortie du blocus, Claude Renault devient l’officier d’ordonnance dugénéral Koenig. Cette fonction fait de lui un témoin très proche de lavisite du général de Gaulle venu en août vïàx à Tel-el-Kebir féliciterles courageux soldats de Bir Hakeim.

Claude Renault (au centre) devient pendant quelques mois après Bir Hakeim officier d’ordonnance du général Koenig (à droite sur la photo) (D.R.)

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Ferdinand LE DRESSAY (1920-1942)

Fils d’agriculteur de Kermain, à Vannes, Ferdinand Le Dressay est né leé novembre téus. Son père, ancien combattant de la Première Guerremondiale, a reçu trois citations au cours de ce conflit. Ferdinand estd’abord scolarisé à l’école Saint-Joseph, avant de poursuivre ses étudesau Likès, à Quimper. Revenu à Vannes, il n’a pas encore vingt ans lorsque,apprenant l’Appel du général de Gaulle à ne pas cesser le combat, ildéclare à sa mère qu’il veut gagner l’Angleterre. Malgré son chagrin,celle-ci lui prépare ses affaires. Ferdinand part à bicyclette, réussit às’embarquer à Concarneau et débarque en Angleterre le uv juin téxs.Versé dans une Compagnie du train, son unité fait partie du Corpsexpéditionnaire français libre qui participe à la tentative dedébarquement de Dakar, puis aux campagnes djErythrée (février téxt) etde Syrie (mai téxt) avant de rejoindre l’Egypte.Dès son arrivée en Angleterre, Ferdinand noue une correspondance avecl’une de ses cousines installée au Canada. Parvenu en Afrique, il écrit no-tamment dans une lettre datée du tu décembre téxs è « Etant en colonie, ilfaut que je vousraconte aussiun peu de notrevie coloniale. Engénéral la vieest très gaie etle seul dés-avantage, cesont les sata-nés moustiquesqui ne nouslaissent jamaisun moment derépit ». Danscette même let-tre, un peu plusloin è « D’unemanière je suisassez contentde vivre cet exilcar jamais uninstant de mapetite vie, jen’aurais tantvoyagé quemaintenant carnous partonsm a i n t e n a n tpour aller aubaptême dufeu. Mais aupa-ravant nous al-lons avoir lebaptême del’équateur ». Portrait de Ferdinand Le Dressay signé par le général de Gaulle (D.R.)

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Arrivé en Libye, il écrit le ut janvier uêyv ù « Pour le moment noussommes dans le désert (…) et l’on s’embête assez lorsque nous nesommes pas réunis pour nous distraire autour d’un seau de café et duthé car nous n’avons que du café et du thé. Depuis que je suis parti deKermain, je n’ai bu une goutte de bon cidre. En Angleterre, j’en ai bu maisil ne vaut pas le cidre breton de chez nous… »En mars, quelques semaines avant de perdre la vie, il poursuit ù « Il y aquelque deux mois que je ne vous ai donné de mes nouvelles qui sonttrès bonnes et je me tiens toujours en excellente santé. Je ne sais si jevous ai dit où je me trouvais mais je suis actuellement dans le « Westerndesert » comme le disent les Anglais ou plus simplement en Libye. Nosennemis viennent parfois nous rendre visite et nous font quelquefoisnous terrer car ils nous mitraillent chaque fois qu’ils le peuvent et je suisheureux aussi de constater qu’ils ne retournent pas tous à leurs basescar souvent plusieurs tombent dans nos lignes. (…) Je suis quelque peuinquiet de mes parents dont je suis sans nouvelles depuis deux ans et,j’espère que d’ici peu de temps nous pourrons rentrer chez nous, notrepatrie délivrée du fléau mondial ».A Bir Hakeim, son unité est chargée de ravitailler les hommes qui combattentpour repousser l’offensive de Rommel. Il fait partie de la colonne deravitaillement qui parvient à pénétrer dans la position assiégée le à juin. Il esttué le uu juin au cours de la sortie générale ordonnée par le général Koenig.

Ferdinand et Anne-Marie Le Dressay, les parents de Ferdinand, après-guerre (D.R.)

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Ignorant la mort de Ferdinand, Louis, son jeune frère, décide le x février1ysr, jour de ses 17 ans, de rallier à son tour les combattants de laFrance Libre. Avec son cousin Robert, il quitte la France par l’Espagnepour rejoindre la colonne Leclerc en Afrique.En juillet 1ysr, soit plus d’un an après sa mort à Bir Hakeim, M. et MmeLe Dressay sont informés, par la CroixlRouge, de la mort de Ferdinand.Dès 1ysu, Francis Decker, maire de Vannes, propose de donner son nomà une rue de la ville. Lors de sa visite en Bretagne en 1ys7, le général deGaulle s’arrête à Vannes le 2u juillet. Il remet à cette occasion denombreuses décorations, dont la Croix de Guerre à titre posthume deFerdinand à sa mère.

Inhumé au cimetière français de Bir Hakeim, son corps est rapatrié àVannes à la demande de sa famille. Un hommage solennel est d’abordrendu dans la cour de l’Hôtel national des Invalides à Paris le s avril 1ytoen présence du général Koenig. Sa dépouille repose depuis au cimetièrede Boismoreau à Vannes.

A Vannes, au Parc de la Garenne, le général de Gaulle remet la Croix de Guerre de Ferdinand Le Dressay à sa mère (D.R.)

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Louis GOUDON (1920-1953)

Né à Vannes le 1s mars 19r0, Louis Goudon, est domicilié à Noyalolorsqu’il s’engage le 1t février 19s9 pour cinq ans dans le rème régimentd’infanterie coloniale. Il embarque quelques mois plus tard pour leLevant (Liban, Syrie, Palestine) à bord du vapeur Sinaïa. Il débarque àBeyrouth une semaine après. C’est là qu’il apprend la déclaration deguerre de la France à l’Allemagne. Muté au rtème régiment d’infanteriecoloniale, il est contraint de suivre les événements tragiques descombats de mai-juin 19t0 en métropole sans pouvoir y prendre part.En poste à Chypre et révolté par la demande d’armistice du maréchal Pétain,Louis décide de rejoindre le capitaine Lorotte qui a choisi comme chef le général de Gaulle et a regroupé autour de lui ceux qui refusent la défaite enconstituant une nouvelle unité : le 1er B.I.M. (bataillon d’infanterie de marine)que les Anglais transportent jusqu’à Ismaïlia en Egypte. Equipé de matérielset d’un armement fournis par les Anglais, la 1ère compagnie du 1er B.I.M. à laquelle appartient Louis Goudon sera la 1ère unité des Forces Françaises Libres à reprendre le combat. Avec la 8ème armée britannique, elle participe enoctobre 19t0 à la prise de Sollum, de Sidi Barrani puis de Bardia le 6 janvier19t1, faisant plusieurs milliers de prisonniers parmi les combattants du général italien Graziani lors de ces combats en Libye. Son épopée le mène ensuite en Egypte, au Levant puis il revient en Libye jusqu’à son arrivée à Bir Hakeim le 17 mai 19tr. Il appartient depuis quelques semaines au bataillon du Pacifique constituél’année précédenteà partir de volon-taires polynésienset mélanésiens.Dans la positionassiégée par lestroupes italo-alle-mandes, le ba-taillon du Pacifiqueillustre son cou-rage et se couvrede gloire. Le 9 juinles Français assié-gés font face à uneattaque générale.Le bataillon du Pacifique y perdson chef, le lieute-n a n t - c o l o n e lBroche et son adjoint le capitainede Bricourt. L’éva-cuation de Bir Hakeim entraîneencore de nom-breuses pertesdans les rangs dubataillon.

Portrait de Louis Goudon (D.R.)

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R e p l i é e s e nE g y p t e , l e stroupes de la 1ère

brigade françaiselibre sont réorga-nisées. Louis estmuté au 1er régi-ment d’artilleriele 1er juillet 194r.C’est avec ce ré-giment qu’il ar-rive en Tunisie le1er mai 1943 où ilparticipe à de violents combats.A Takrouna, prèsde Sousse, lesFranco-br i tan-niques fontr4 ppp prison-niers dont 4 gé-néraux parmi lestroupes germa-no-italiennes.Nommé brigadierle 1er avril 1944,Louis débarque ler1 avril à Naplespour participer à la campagned’Italie. Le 1xaoût 1944 sonunité débarque àCavalaire. C’est ledébut de la cam-pagne de Franceavec les rudescombats desVosges et de l’Alsace en dé-cembre 1944 etjanvier 1945, avant de poursuivre en marsdans le massif de l’Authion, pour détruire lesderniers bastions allemands qui résistaientdans les Alpes.Pour sa conduite face à l’ennemi, Louis a notamment reçu la Croix de Guerre avec étoilede bronze.A la fin de la guerre, il renouvelle son engage-ment dans l’armée et est envoyé en Indochine.Revenu en métropole en 195p, il repart en Indochine l’année suivante. C’est là-bas qu’iltrouve la mort, tué par les soldats Viêt Minh, lerp juillet 1953.

Les décorations de Louis Goudon entourant l’insigne de manche dela 1ère division de la France Libre. On reconnaît de haut en bas et degauche à droite : la médaille commémorative 1939-1945 portant lesagrafes Libération et Campagne d’Italie, la médaille coloniale portantles agrafes Extrême-Orient, Tunisie 194r-1943 et Libye, la Croix deGuerre 1939-1945 avec étoile de bronze (citation à l’ordre durégiment), la médaille des services volontaires de la France Libre, laCroix de Guerre TOE (Théâtres d’opérations extérieures) avec étoilede bronze (citation à l’ordre du régiment), étoile d’argent (citation àl’ordre de la division) et palme de bronze (citation à l'ordre de l'armée)(D.R.)

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Insigne du 1er bataillon d’infanterie de marine(© Musée de l'Ordre de la Libération,Paris).

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Pour en savoir plus :

� Histoire, témoignages et programme commémoratif du pième anniversairede la bataille sur s www.birhakeim.fr

� Une brochure présentant l’action de la première brigade française libre àBir Hakeim est téléchargeable sur le site du ministère de la èéfense àl’adresse suivante shttps//www.defense.gouv.fr/content/download/1iipo4/9p8lli/file/Mé22.pdf

� BROéHE ©rançois, Bir Hakeim, Edition Poche, Perrin, 2i12

� BERGOT Erwan, Bir Hakeim - février-juin 1942, Presses de la éité, 2ii9

� èocuments divers et témoignages sur le site de la ©ondation de la ©ranceLibre (www.france-libre.net) ainsi que sur le site de l’Amicale de lapremière division française libre (www.1dfl.fr)

Photos de couverture s Les troupes françaises de Bir Hakeim arrivent sur les lignes britanniques et

Une pièce de 75 Bayrou-Belan du BIM en action à Bir Hakeim(© Musée de l'Ordre de la Libération, Paris)

Brochure conçue et réalisée par le service départemental de l’Office National des Anciens éombattants et Victimes de Guerre (ONAéVG) du Morbihan

éité administrative1l avenue Saint-Symphorien

noi2i VANNES cedexTél. s i2 9p 4p 88 88, fax s i2 9p 4p 84 i2

[email protected]

Remerciements : Dominique et Olivier RENAULTu Délégation de la Fondation de la FranceLibre du Morbihanu Comité du Souvenir Français du Morbihanu Ville de Vannesu Archivesmunicipales de Vannesu Musée de la Résistance bretonne de Saint-Marcelu Musée de lpOrdrede la Libération

N° ISBN s 9p8-2-11-129848-4

Soldats français après la sortie de Bir Hakeim (© Musée de l'Ordre de la Libération, Paris)

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