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2014 Reichstett DNA

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Reichstett dans la presse des DNA en 2014

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REICHSTETT Friche industrielle

Brownfield r l'ancienne ra

h • Tl

Fermée depuis 2011, l'ex-raffinerie Pétroplus vient de"trouver un repreneur, la société Brownfields. L'affaire a été conclue grâce au projet partenarial de reconversion du site avec le soutien et l'implication· financi~r~ de la eus, du Départementet de la Région.

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Le devenir de l'ancienne

· raffi. nerie de Reichstett, plus grande réserve fon­cière de la eus, était en

suspens depuis 2011, date de sa ferm~ture. A l'issue de négocia­tions ouvertes depuis quelques mois, ·la, reconversion du site est d~sonnais possible. . Jusqu'à fin septembre, le man­dataire chargé du dossier avait reçu trois offres pour la ré prise d'une partie de l'ancienne raffi­nerie de Reichstett. Finale­ment, c'est l'offre de la société Brownfields qui a été retenue. Celle-ci s'engage dans le projet de dépollution du site, grâce à un partenariat avec les collecti~ ( ·~s localès (CUS, Départe-, \ .. .:nt et Région) qui, en 2015, vont racheter 360' hectares de terrains non industrialisés. Le démàntèlement et la· dépol-1ution,, · le coût est de l'or-. dre d'' lions d'euros; dè-vfÎiè .. . éalisés par phases entre 2015 et 2020.

Répondre aux enjeux Après la reprise en février 2013 d'une première partie de l'em­prise de l'ex-raffinerie Petra­plus de Reichstett.par Wagram Terminal, le tribunal de grande instance de Strasbourg a autori­sé, le 30 octobre, la reprise par cette société des 450 hectares restants du site. Dans un communiqué diffusé

Une zone économique pourràit être implantée sur l'ancien site de la raffjnerie de Reichstett. PHOTO ARCHIVES DNA-' LAUREf\IT RÉA

hier, la . communauté urbaine de Stràsbourg, la }lMion,l\lsace, le Département àu Bâs~Rhin et l'État, se félicitent de cette déci­sion qui va permettre de recon­vertit le site et ainsi de répon­dre aux enjeux environnementaux, de santé publique et de développement économique du territoire: «Cette décision a .été rendue possible grâce à l'implica.tion volontariste des collectivités, qui soutiennent le projet de la société Brownfields en ache­tant près de 360 hectares de

terrains non .industrialisés, la communauté urbaine de Stras­bourg ayant assumé les négo­ciations pour leur compte. L'État a également joué un rôle déterminant dans l'aboutisse­ment de cette solution. » Robert Herrmann, présidènt de la communauté urbaine, Phi­lippe Richert, président du ,con­seil régional d'Alsace, ancien ministre, Rémi Bertrand, vice­président du conseil général du Bas-Rhin en charge du Pôle dé­veloppement des territoires, et Stéphane Bouillon, préfet de la

Région Alsace, préfet du Bas­Rh~p., doivent présenter les ter­mes et les conditions de ce par­tenariat, ce mardi 4 novembre, en présence de Patrick Viterbo, président de Brownfields. Les deux communes directe­ment concernées par l'avenir du site, Reichstett et Venden­heim (sur laquelle se trouvent les deux tiers de l'emprise du site), sont favorables à l'idée de l'implantation d'une zone éco­nomique sur l'ancien sife de la ràffinerie. 111

V. B.

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~ O_A ~ - .A~ - 0 S- D tv A - P cl?-

· La raffinerie cède la place

Un opérateur privé, Brownfields, ·va engager la dépollution et la conversion en zone d'activités , économiques du site de la raffinerie de Reichstett, désaffectée depuis 2011. La Communauté urbaine, le conseil général du Bas~ Rhin et le conseil régional se sont associés à l'opération. PAGES 13 ET 38 1

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Les installations de raffinage couvrent 80 des 450 hectares du site qui vont changer de main. PHOTOS DNA - LAURENT RÉA

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30 millions d'euros vont être né­cessaires pour démonter la raffi­nerie de Reichstett et traiter le sous-sol, extrêmement pollué.

IL EST DES LIEUX RARES, à nul autre pareil. Une raffinerie désaffectée comme celle de Reichstett fait partie de ceux-ci. Désertée par les ouvriers depuis trois ans, elle est livrée à la nature. Des tuyaux, des kilomètres de condui­tes de tous les diamètres possibles courent à travers le site, longent le sol, s'élèvent au-dessus des allées, partent par brassées vers les hau­teurs, zigzaguent par à-coups comme des formations de reptiles fous. Des escaliers rongés par la rouille s'en vont" se perdre dans des étages métal­liques qui dominent le site et depuis ces hauteurs, le promeneur égaré peut contempler le spectacle d'artères vides que plus personne ne fréquen­te, bordées d'herbes folles et qui se perdent au loin entre les alignement~ de réservoirs géants. On pourrait croire que la nature re­prend ses droits, mais elle semble avoir du mal à s'exprimer. L'herbe n'est pas belle. Il faut dire que le site est pollué. Très pollué. Une fine odeur d'hydrocarbure, à mi-chemin entre le goudron et le gazole, plane au cœur

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-Quatre années pour dépolluer un site

400 kilomètres de pipeline courent sur le site. PHOTO DNA - LAURENT RÉA

des installations : réminiscence d'un passé révolu. Brownfields, qui va racheter le site, a prévu d'investir 30 millions d'euros

·· --dans des opérations de dépollution qui vont durer quatre ans, peut-être cinq. Il va d'abord falloir démolir les installations. Les désamianter puis

les mettre à bas. Récupérer ce qui est possible, le métal est dominant ; le valoriser. Il y aurait près de 400 kilomètres de conduites. Beaucoup

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servaient à faire circuler de l'eau chaude et de la vapeur. D'autres acheminaient le pétrole et ses déri­vés. Il y a des dépôts, dans les condui­tes, dans les réservoirs. Autant de matière à récupérer et traiter. Ensui­te, il faudra s'attaquer au sol et au sous:soL Quelque part sous les instal­lations, à quelques dizaines de mètres des tours de distillation et du réac­teur de craquage catalytique, il y a ce que .les spécialistes appellent « la

. lentille ». · À deux ou trois mètres de profondeur, flotte en effet sur la nappe phréatique une couche d'hydrocarbures en forme de lentille. Elle s'étend sur quatre hectares, disent les connaisseurs. D'après Brownfields, son épaisseur atteint 60 centimètres en son centre. n ·faudra excaver, descendre jusqu'à la nappe, nettoyer, trier. « Il faudra excaver 120 000 m3 de terre pour. atteindre les parties polluées, expli­que Abdelkrim Bouchelaghem, direc­teur général de Brownfields. Il y a à peu près 50 000 m3·à traiter ». L'eau de la nappe est polluée. Elle est déjà pompée et traitée pour qu'elle ne parte pas plus loin. )3rownfields s'en­gage à rendre potable l'eau de la nappe« en bordure du site» à l'issue des travaux. Le chantier pourrait débuter à l'été 2015. 1 ·

O.C.

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-2oJ~- ~- OS -

L'ex-raffinerie Petroplus, à cheval sur les bans communaux de Reichstett et Vendenheim, va ~tre transformée en zone d'activités par la société Brownfields. Les travaux débuteront l'année prochaine.

L'occasion de faire, en images, le tour d'un site hors du commun (Lire également en pages région) . ... ................... ................ ................................. ......... ; ......... .. ......................... ....................... ................... .................. ...................................... ................. .............................................. .............. ........... ...... .................. .

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Toutes les installations qui ne sont pas occupées aujourd'hui par Wagram Termi11al seront démontées et céderont la place à des entreprises, vers 2021. '

La raffinerie employait 260 personnes.

Le site a été mis en service en Une partie des tuyaux servait 1963. à acheminer eau et vapeur.

Il faudra quatre ans pour démonter les installations et dépolluer les sols.

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ENVIRONNEMENT Site de l'ancienne raffinerie de Reichstett

Un nouveau départ L'une des plus grosses friches industrielles d'Alsace, la raffinerie de Reichstett, polluée et désaffectée, va être reconvertie en zone d'activités économiques. Un partenariat He le groupe privéBrownfields à la eus,~ la Région et au ~épartenient.

R'Aff\tlilllttt !ft R(~ff&fEiff femsi'Yr& rep'frs- ,st ~R'~IIfll'it,rf.ti!J§ l!lrd'onMn(e:d\)• 1~~1llla(' 1 JO' oel'oti~~>· 2~4l

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l fST A'AFFiNlRIE nsha ZONE: N'AlllREUE SUD f40 ha'

la raffinerie de Reichstett, au nord de la communauté urbaine de Strasbourg. DOCUMENT REMIS

C ' est un montage complexe

qui va permettre d'écarter la menace de voir un site extrêmement pollué laissé

en déshérence. . Car depuis la faillite de Petroplus et l'arrêt des activités de raffinage en 2011, se pose la question de l'avenir de cette friche à l'extrêm{! nord du terri­toire de la communauté urbaine de Strasbourg. Une petite partie du site a

\ été rachetée début 2013 par Wagram Terminal, qui y stocke actuellement

350 000 mJ d'hydrocarbures, et par Butagaz, qui a installé un dépôt. Dans le cadre de la liquidation des actifs de Petroplus à Reichstett, le tri­bunal de grande instance de Stras­bourg a autorisé la semaine derf\ière la vente des 450 hectares restant à la société Brownfields pour un euro sym­bolique. Ces 450 hectares se décomposent en trois parties, en couleur sur la carte. La partie bleu foncé représente 85 hecta­res qui couvrent la zone même des

anciennes installations de raffinage et qu'il convient de dépolluer. Il est ques­tion de 30 millions d'euros de travaux de dépollution pris en charge par Brownfields (lire ci-dessous). ·Cet opérateur, créé par d'anciens ca­dres de Suez il y a huit ans et qui compte notamment dans son capital la Caisse des dépôts et la Banque euro- · péenne d'investissement, revendra en­suite les parties Est (bleu clair) et Sud (en vert), pas ou peu polluées, aux trois collectivités qui vont s'associer dans

La société Brownfields va acheter le site; le dépolluer et le revendre, pour · partie aux collectivités et le reste en zone d'activités·. PHOTO DNA- LAURENT RÉA

une structure ad hoc : il s'agit de la CUS, du conseil général et de la Région. Chaque étape de dépollution de la zone raffinerie déclenchera la revente par­tielle des terrains Est et Sud aux collec­tivités pour un total de 11,4 millions d'euros . Pour Robert Herrmann, le président de la eus, ce mécanisme qui conditionne l'entrée en propriété progressive des collectivités à la dépollution totale de la zone « raffinerie » est « un mécanis­me garantissant la bonne fin des opé­rations de dépollution, un mécanisme donnant, donnant ». Après la dépollution des 85 hectares de la zone raffinerie, qui devrait prendre quatre ans, Brownfields y procédera à des travaux d'aménagement classi­ques avec revente des lots et rétroces­sions aux collectivités des voiries. La fin de l'opération pourrait intervenir à

l'horizon 2021. Les collectivités ercy.isa­gent de créer également des zones d'ac­tivités économiques sur la zone Est, à moyen et long terme. Pour ce qui est de la zone Sud, à vocation de zone naturel­le, elle pojlqait être gérée par le con­servatoire des sites alsaciens. C'est ce qu'a indiqué Philippe Richert, le prési­dent du conseil régional d'Alsace, hier à l'occasion d'un point presse qui réu­nissait tous les acteurs du dossier. Le président de Brownfields Patrick

' Viterbo s'est dit impressionné' par l'en­tente qui règne entre les acteurs du dossier, des collectivités aux services de l'État. Les maires des communes de Reichstett et Vendenheim, sur les bans desquelles s'étend le site, ont dit leur soulagement face à « l'amorce d'une solution». L'opération ne fait que corn-mencer 1

OLIVIER CLAUDON

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REICHSTETT Nouveau véhicule communal

Utilitaire avant tout Une petite manifestation a eu lieu récemment aux ate­liers municipaux pour récep­tionner un nouveau véhicu­le.

EN PRÉSENCE DU MAIRE Georges Schuler et du direc­teur général des services Christian Gebel, élus et per­sonnel communal ont pu en apprécier sa fonctionnalité. Patrick Eckart, l'adjoint au maire responsable des équi­pements et du service techni­que, et Vanessa Wolff, des services de la mairie, en ont présenté les di~férentes ca­ractéristiques.

Rustique, robus~e, fonctionnelle Avant tout, cette voiture, un pick-up modèle Dokker, est destinée à être utilitaire. De marque Dacia, du groupe Re­nault et Nissan, fabriquée en Roumanie, elle remplira bien sa fonction. Relativement rustique, elle est tout à fait adaptée à l'usage prévu : transport de poubelles, sala­ge, déplacements pour petits travaux. Maniable, elle circu­lera aussi bien côté baignade

L'adjoint au maire responsable des équipements et du service technique, Patrick Eckart, a présenté le nouveau véhicule. PHOTO

DNA

que dans les petites ruelles et auprès des écoles. En outre, on peut apprécier son pla­teau de chargement bien pro­tégé par un solide revête­ment plastifié. Doté d'un moteur diesel de dernière génération, dévelop- . pant 90 chevaux, le véhicule ne consommera que 4 à 5 litres 9e gasoil aux 100 km,

et sera économique à l'usage. Sans compter les trois an­nées de garantie. « Sur ses flancs, il portera aussi le logo des trois libellules, rappelant que Reichstett a été labellisé p01.~r son respect de l'envi­ronnement, avec .zéro pestici­des », a tenù à compléter le maire. •

R.W.

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a

\ .

Gros plan sur Alessia Gillig (CS Reichstett) /

Alessia, made in Reichstett \ Après un excellent début de saison, le CS Reichstett, s• du classement de N2, a subi le poids des blessures, mais est en phase avec son objec­tif de maintien serein. Ales­sia Gillig lui apporte sa frai-cheu'r. ·

D'ELLE, SON ENTRAÎNEUR, Céci­le Rouillon ne dit que des choses positives. «C'est une fierté pour le club. Alessia est depuis tou­jours à Reichstett, elle symboli· se bien l'état d'esprit qu'on veut installer.» Alessia Gillig est une vraie Reichstettoise, de ballon et de vie, elle qui a grandi là et passé beaucoup de temps du côté de la zone sportive, pas loin de la gravière, là où il y a de l'espace et des terrains de sport pour se défouler. Et même si c'est d'abord le foot­ball qui a eu ses faveurs, son père Patrick, entraîneur et joueur au • club, n'y étant pas étranger. «Je faisais du foot et un jour j'ai vu un match ·de hand de ma sœur Priscilia. J'ai eu envie de faire comme elle. Résultat, elle a arrêté et moi j'ai continué. Depuis, le handball, c'est toute ma vie.»

«Je voulais devenir comme les filles que je voyais» Les quelques mètres séparant le terrain de foot du gymnase ont · été allègrement franchis à 7 ans, sans regret. «J'ai tout de suite bien aimé, c•e·st un sport de contact, j'aimé bien ça. Au début, je voulais toujours faire des matches, rigole-t-elle. Main­tenant, je saïs que les entraîne­ments servent ·aussi à quelque chose.» Avec patience et application, . Alessia -un prénom d'origine italienne, comme sa maman

Dans la balance, c'est le ballon de hand qu'a .choisi Alessia Gillig. PHOTO DNA-CH. A.

Maria- va franchir les échelons. «Je venais voir les matches de la ''une", je voulais devenir com­me les filles que je voyais sur le' terrain, jouer dans cette équipe dès que je pourrais. C'est quand même une fierté d'y arriver.» Alessia Gillig a débarqué sur la pointe des pieds et, à 17 ans, sait mieux que personne qu'elle est encore en apprentissage. «Je joue demi-centre ou arrière. En ·18, j'aimais bien faire le jeu, en "une", j'ai encore un peu peur de mal faire et je préfère que les filles viennent me dire quoi faire, elles me donnent de bons conseils. Au début, je n'osais pas trop parler, mainte­nant, je me sens mieux, J'ai plus confiance en moi cette saison, il y a moins de stress, j'essaie de faire ce que je sais faire en espé­rant m'améliorer.»

Face aux défenses adverses, cel· le qui prépare un Bac Pro "com­merce", doit aussi faire avec sa taille q'1m58. «Parfois, .j'aimerais avoir quel­ques centimètres de plus, mais ·pour compenser, j'essaie d'être dynamique, rapide. Et je ~ais que les grandes ont souvent du mal à défendre sur les petites. Je dois encore progresser en défen­se et travailler mon tir "au tra­vers".»

«On a toutes confiance les unes dans les autres » Comme toutes ses coéquipières, Alessia Gillig savoure cette sai­son qui se révèle bien plus en­thousiasmante que la précéden' te. «On a bien commencé et gagné pas nial de matches en se montrant combatives et mati· vées . J'ai l'impression qu'on est

plus dedans, qu'on arrive à faire des choses qui ne marchaient pas avant. On a toutes confiance les unes dans les autres et j'es­père que ça va continuer comme ça, car la priorité, c'est le main· ·tien.» Et si elle va tous les dimanches supporter les footballeurs de Reichstètt, c'est bien le hand· bal! qui remplit la vie d'Alessia Gillig. Au point de l'intégrer à ses réflexions avant de faire un choix de métier pour écarter les horaires incompatibies. «Je n'ai surtout pas envie d'ar-

. rêter le handball. Ça me "dés­tresse", j'oublie tout . J'aime trop! » , Le CS Reichstett n'a pas fini de pouvoir compter sur elle ... 1

CHRISTI,NE ANDRÉ

J Reichstett- Échalas, sam.edi 20h .1

BRH-SBR 01

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Conseil municipal

• s 1

C'est la période. Lundi dernier, les conseillers municipaux de Reichstett ont pris part au débat d'orientation budgétaire. Entre autres .

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a séance du conseil muni­cipal de lundi dernier s'est ouverte par une mi­nute de silence suivie

d'un bref rappel. rendant hom­mage à l'ancien maire Claude Marty, décédé le 4 décembre der­nier. Le maire Georges Schuler a en­suite ouvert le débat d'orienta­tion budgétaire en mettant l'at­cent sur lés mauvais chiffres des chômeurs et sur la dette... au niveau national. Au niveau dela eus, il a rappelél'arrêt actuel de l'usine d'incinération, et sa ré­percussion, les pertes sur le chauffage de plusieurs quartiers. Là aussi, la dette a été évoquée, différente selon qu'on yinclut la CTS ou non. En estimant : « Il va être très difficile de ne pas aug­menter les taxes à ce niveau-là. »

« Une situation financière enviable »

Pour finalement revenir à Reichstett : « Nous présentons un budget ambitieux, et tous nos investissements doivent avoir pour objectif de réduire le coût de fonctionnement. Cela nous per­met de conclure, prudemment, que nous aborderons le prochain mandat sans trop de difficul­tés. » Avis partagé par Christi.an Geissmann, président de la com­mission des finances; L'adjoint délégué aux .finances, Julien Keller, a cité la baisse des dotations, historique, prévue par

la loi de finances 2ot5, et les leviers possibles pour compenser cette baisse :impôts, frais de per­sonnel, autres charges, investis­sements. Mais s'est voulu rassu­rant dans ce. contexte national morose : « Reichstett dispose d'une situation financière envia­ble; avec une trésorerie au plus haut (3,6M€), un autofinance­ment aussi au plus haut (600 K€), et un endettement supportable et en baisse (1,5 M€). Reichstett n'aura pas besoin d'augmenter les impôts pendant l'intégralité du mandat. Les recettes futures de la ZAC lui permettront même de ne pas les augmenter lors du mandat sui­vant si les dépenses sont·maîtri-

sées. Cette situation permet à la muni­cipalité de prendre des engage­ments forts pour l'avenir, de. poursuivre la baisse de l'endette­ment et d'accroître .le patrimoine de la commune. Avec la préserva­tion de l'environnement (zéro phyto, partie boisée de la raffine­rie, éclairage public faible con­sommation), et encore des pro­jets à étudier:. parcours sportif intergénêrationnel, terrain· syn­thétique de football en intercom­munalité, petit skatepark, gui­chet unique d'aide aux démarches administrativès, re­lais d'assistantes maternelles, augméntation de la capacité d'ac­cueil de la maison de retraite. >>

Pour finir, Patrick Eckart, délé­gué à la gestion des équipe­ments, a communiqué le résultat de la consultation d'entreprises par procédure adaptée, concer­nant la rénovation de la salle des fêtes. Partant de l'avant-projet de 1 253 549 €, on arrivait avec les sociétés les mieux-disantes à 1180 136€. Par ailleurs, Patrick Eckart infor­maitde)'étl!de pour la réalisa­. tion d'une salle de dojo près de la halle des,, sports. Une consulta­tion d'entreprises d'assurances, permèttant une économie à la commune entre 43 et 50%, et une meilleure couverture est éga­Iement en cours. 1

R.W

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Une crèche de Noël africaine dans l'église de Reichstett, avec des personnages en ébène venus du Togo. PHOTOS DNA - MICHEL FRI SON

~ A Reichstett. Ce sera un Noël aux couleurs africaines cette année, à l'église Saint­Michel. Cette paroisse, qui a pour habitude d'alterner les crèches traditionnelles de ré­gions différentes selon les

'1 - . l'. . . . annees, a pns Initiative d'installer une crèche avec des personnages en ébène, tout droit venus du Togo. « Depuis que je suis arrivé dans cette paroisse, il y a trois ans et demi, cette idée me trotte dans la tête », ex­plique Albert Nouati, le curé de Reichstett et de Souf­felweyersheim. «À chacun de mes v.oyages dans mon pays d'origine, je ramenais donc un personnage dans mes valises. » Une idée qui a eu du succès auprès des pa­roissiens. « Nous sommes al­lés en voyage au Togo récem­ment, avec quelques fidèles . Nous en .avons profité pour ramener les personnages manquants. » Urie crèche où ont été ajoutés deux person-

« Ces deux personnages sont des gen,s pauvres. Ils sont là pour symboliser les éléments de la pauvreté que Jésus a assumée en arrivant sur ter­re . Il porte avec nous la pau­vreté et la souffrance». La crèche vivante, qui se dé­roulera dm;ant la messe du 25 décembre, à 10 h, est éga­lement aux couleurs de l'Afri­que. La pièce écrite par Chris­tophe Jeunesse, un paroissien très actif, retrans­crit l'histoire de la naissance du Christ dans un village d'Afrique. « C'est une façon d'aborder, avec les enfants, l'universalité du message de Noël. Noël, c'est partout dans

.le monde. Ca permet en plus d'intégrer les enfants dans la célébration. »

nages. Deux petits nouveaux. une femme qui porte uri bébé Le succès des crèches dans le dos et transporte de vivantes l'eau sur la tête. Et un chas- Des crêches vivantes qui sont seur, sabre à la main, gibier toujours autant appréciées sur l'épaule, et chien au pied. par les fidèles. La plupart des

paroisses de Strasbourg et de ses alentours en organisent une pour les messes de Noël. C'est par exemple le .cas à l'église Saint-Pierre-le-Jeune, où une trentaine d'enfants et un bébé ont pris place dans le chœur hier, à 17 h (DNA d'hier). À Souffelweyersheim aussi, une crèche vivante a été organisée hier, durant la messe de minuit, où Ra­phaëlle Meyer a chanté l'évangile. Dans le même temps, des enfants ont mimé les scènes. Et qu'elle soit vivante ou non, « l'étable où est né Jésus est devenue un endroit d'ac­cueil, en toute simplicité. C'est le lieu de l'accepta­tion », explique Jacques Le­dermann. Un endroit anodin qui est devenu un symbole. 1

. GABRIEL ZIGNANI