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PHOTO : DR N°7376 - Vingt-cinquième année - Prix : Algérie : 20 DA. France : 1 . USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Dimanche 11 janvier 2015 ÉDITION DU CENTRE Par Yala Mohand Tahar Général à la retraite CONTRIBUTION LIRE EN PAGES 6 ET 7 LES DÉRIVES ET LA SOLUTION L’ALGÉRIE : ENJEUX ET MENACES LIRE L’ARTICLE DE MEHDI BSIKRI EN PAGE 5 LIRE L’ARTICLE DE ZHOR HADJAM EN PAGE 4 Les appareils de chauffage contrefaits, importés en toute impunité via les réseaux de l’informel, sont à l’origine, chaque année, de dizaines de décès par inhalation de monoxyde de carbone. CHAUFFAGES CONTREFAITS CHUTE DES REVENUS PÉTROLIERS DANGER ET IRRESPONSABILITÉ La Banque d’Algérie craint des répercussions sur le dinar PHOTO : AFP LIRE LES ARTICLES DE NADJIA BOUZEGHRANE EN PAGE 13 TERRORISME MARCHE «PLANÉTAIRE» À PARIS De nombreux dirigeants du monde participeront aujourd’hui à la grande marche républicaine prévue à Paris pour dénoncer le terrorisme. Durant la même journée, les ministres de l’Intérieur européens et leur homologue américain tiendront une réunion dans la capitale française pour décider des mesures communes à prendre pour faire face au djihadisme. REJET DU GAZ DE SCHISTE La mobilisation s’étend dans le Sud Plusieurs villes du Sud ont connu hier des manifestations citoyennes qui ont une nouvelle fois réclamé l’abandon des projets d’exploitation du gaz de schiste dans la région. LIRE LES ARTICLES DE HOURIA ALIOUA, K. NAZIM, MOHAND AZIRI ET MELISSA ROUMADI EN PAGES 2 ET 3

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N°7376 - Vingt-cinquième année - Prix : Algérie : 20 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com

LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Dimanche 11 janvier 2015

ÉDITION DU CENTRE

Par Yala Mohand Tahar

Général à la retraite

CONTRIBUTION

LIRE EN PAGES 6 ET 7

LES DÉRIVES ET LA SOLUTION

L’ALGÉRIE : ENJEUX ET MENACES

LIRE L’ARTICLE DE MEHDI BSIKRI EN PAGE 5

LIRE L’ARTICLE DE ZHOR HADJAM EN PAGE 4

Les appareils de chauffage contrefaits, importés en toute impunité via les réseaux de l’informel, sont à l’origine, chaque année, de dizaines de décès par inhalation de monoxyde de carbone.

CHAUFFAGES CONTREFAITS

CHUTE DES REVENUS PÉTROLIERS

DANGER ET IRRESPONSABILITÉ

La Banque d’Algérie craint des répercussions sur le dinar

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LIRE LES ARTICLES DE NADJIA BOUZEGHRANE EN PAGE 13

TERRORISMEMARCHE «PLANÉTAIRE» À PARIS

De nombreux dirigeants du monde participeront aujourd’hui à la grande marche républicaine prévue à Paris pour dénoncer le terrorisme.

Durant la même journée, les ministres de l’Intérieur européens et leur homologue américain tiendront une réunion dans la capitale française pour décider des mesures communes à prendre pour faire face au djihadisme.

REJET DU GAZ DE SCHISTE

La mobilisation s’étend

dans le SudPlusieurs villes du Sud ont connu hier des

manifestations citoyennes qui ont une nouvelle fois réclamé l’abandon des projets d’exploitation

du gaz de schiste dans la région.

LIRE LES ARTICLES DE HOURIA ALIOUA, K. NAZIM, MOHAND AZIRI ET MELISSA ROUMADI EN PAGES 2 ET 3

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La mise en service récente d’un premier puits d’exploration de gaz de schiste dans le bassin

d’Ahnet, dans la région d’In Salah, s’est voulue, comme l’entrée, bien que symbolique, de l’Algérie dans l’ère de l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels. Si les pouvoirs publics ont lancé une opération séduc-tion via un plan de communication devant vanter les mérites du projet, cela n’a pas eu l’effet escompté sur la population, particulièrement de la région. Le symbole voulu de prospé-rité, notamment pour les régions du sud du pays, a attisé la colère de la population locale et nourri la protesta. Malgré la visite du ministre de l’Ener-gie, elle n’en démord pas et réclame un moratoire sur l’exploitation du gaz de schiste. La visite de jeudi n’aura au final induit qu’un «dialogue de sourds» entre un ministre ayant exposé les préoccupations quant à la sécu-rité énergétique du pays, qu’il faudra garantir pour l’avenir, et une popu-lation qui appréhende des risques de pollution qui pèsent sur les ressources hydriques fossiles. Peur justifiée ou confusion résultant de l’ambiguïté du discours officiel ? A défaut d’un débat national, réclamé par les populations, ce sont pour l’heure les experts qui ali-mentent la contradiction. Bien qu’ils s’accordent sur la légitimité des pré-occupations des populations du Sud et sur la nécessité de se pencher sérieuse-ment sur les solutions à apporter afin de garantir la sécurité énergétique du

pays, détracteurs et laudateurs y vont de leurs arguments. C’est le cas de Nazim Zouiouèche, ex-PDG de Sona-trach, qui, en connaisseur du secteur énergétique algérien, milite aussi pour un débat national sur l’exploitation du gaz de schiste, estimant tout à fait légi-time la revendication des populations d’In Salah quant à la nécessité d’un moratoire sur l’exploitation du gaz de schiste pour se pencher sérieusement sur les risques liés à cette industrie et sur sa rentabilité. Celui-ci s’appuie d’ailleurs sur le manque d’éléments d’information quant au débit de ce puits pilote et à la méthode de frac-turation utilisée. Il s’interroge aussi sur la durée de vie d’un puits, sur la quantité d’eau utilisée, qui serait de 7000 m3/jour, tandis que celle-ci est à 20 000 m3/jour sur les puits en service dans d’autres pays, et sur la produc-tivité de ce genre de forages. Bref, autant de questions qui suscitent, selon M. Zouiouèche, des doutes quant à la rentabilité et au coût d’exploitation du gaz de schiste. Industrie que l’ex-PDG de Sonatrach considère comme coû-teuse et non rentable en Algérie. Il ex-plique ainsi que si l’industrie des shale a réussi aux Etats-Unis, c’est parce que ce pays détient la technologie du schiste. Ce qui n’est pas le cas de l’Algérie, qui devra importer et maî-triser les technologies et le process, ce qui risque d’être très coûteux, dans les conditions actuelles du marché et des prix du gaz non rentables. Bien qu’il concède le fait que l’Algérie devra être

en veille et attentive aux évolutions dans le domaine des hydrocarbures non conventionnels, il refuse les fata-lités et estime que le gaz de schiste ne devrait pas s’imposer comme la seule solution et seule garantie à la sécurité énergétique du pays. M. Zouiouèche estime que nous n’avons toujours pas le choix. Il a, dans ce sens, réaf-firmé ses positions quant à la nécessité d’améliorer les taux de récupération sur les gisements dits «matures» via une meilleure maîtrise des techniques de récupération tertiaire, d’aller vers de nouveaux gisements d’hydrocar-bures conventionnels, à l’image de celui annoncé récemment par le mi-nistre de l’Energie et qui renfermerait des réserves de 1,5 milliard de barils dans la région de Hassi Messaoud. L’expert milite surtout pour l’intégra-tion, et ce, dès à présent, du renou-velable, particulièrement du solaire, dans le mix énergétique, bien que coû-teux, le serait bien moins que le gaz de schiste, qui représente d’ailleurs, contrairement aux énergies fossiles, un potentiel énergétique renouvelable à l’infini.

DIRE LA VÉRITÉ AUX ALGÉRIENS

Un avis que ne semble pas complè-tement partager Abdelmadjid Attar, autre ex-PDG de Sonatrach et ex-ministre des Ressources en eau. S’il considère qu’il faut intensifier l’explo-ration en amont pour les hydrocarbures conventionnels, améliorer les taux de récupération des gisements «matures»,

intégrer le renouvelable dans le mix énergétique, qu’il faudrait améliorer l’efficacité énergétique, il est une véri-té immuable : le non-conventionnel est une composante incontournable pour garantir à terme la sécurité énergétique du pays et passer le cap de 2030, car, dans l’état actuel des choses, l’Algérie risque de ne plus pouvoir couvrir les besoins de sa consommation interne. Si l’expert consent à dire qu’une nou-velle économie est nécessaire pour permettre à l’Algérie de sortir de la dépendance aux hydrocarbures et de créer de nouvelles richesses, celle-ci ne réglera en rien les problèmes liés à la sécurité des approvisionnements énergétiques, dont les besoins ne feront que grandir au cours des années à venir. A ce propos, M. Attar rappelle que si aujourd’hui la production de gaz commercialisable est à 85 milliards de mètres cubes par an, Sonelgaz a récem-ment annoncé que les besoins de distri-bution et de production d’électricité pourraient atteindre les 75 milliards de mètres cubes en 2030. Il a également précisé que pour ce qui est du renou-velable, celui-ci n’est pas susceptible de remplacer les hydrocarbures dans le monde, car selon les prévisions, le renouvelable ne couvrira à l’horizon 2040 que 35% de la consommation (l’Algérie table sur 37% en 2030). L’ex-ministre considère ainsi que si les responsables du département de l’Energie ne tiennent pas à affoler la population, il faudra dire la vérité aux Algériens. Celle qui concerne nos

réserves en hydrocarbures conven-tionnels et qui ne nous suffiront plus à l’avenir. Il met d’ailleurs ce qui se passe à In Salah sur le compte d’une erreur de communication de la part des responsables du secteur, qui ont prédit une exploitation du gaz de schiste dès 2022 et qu’ils ont présenté comme une nouvelle rente. Selon l’expert, l’année 2022 n’ouvrira la porte qu’au début de l’exploration, celle-ci ne pouvant intervenir avant 2025 ou 2030. Celui-ci précise d’ailleurs que ces prévisions sont hypothétiques et tributaires des ré-sultats des puits pilotes que Sonatrach compte lancer. A ce sujet, M. Attar, qui estime légitimes les préoccupations de la population d’In Salah, dit ne pas comprendre la revendication d’un moratoire et l’arrêt de l’exploitation des puits pilotes, vu que de ces derniers dépend l’accès à des informations essentielles, telles que les potentialités en place, celles exploitables et com-mercialisables et donc la rentabilité de tels projets. Des données essentielles pour alimenter, selon lui, un débat sérieux auquel cas cela reviendrait en-core une fois à disserter sur l’exemple américain, alors qu’il faudrait se pen-cher sur l’exemple algérien avec ses spécificités et ses particularités. Enfin, l’expert estime que la question du gaz de schiste ne suffit pas, à elle seule, à expliquer la colère des populations d’In Salah, et qu’il faudrait en chercher la cause également dans des facteurs socioéconomiques qu’il faut prendre en charge. Melissa Roumadi

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DÉBAT SUR L’EXPLOITATION DU GAZ DE SCHISTE EN ALGÉRIE

Les experts partagés

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Comme prévu, plusieurs villes du Sud ont marqué leur soutien à la protestation contre le gaz

de schiste lancée, il y a 11 jours, par la population d’In Salah. A Ouargla, Met-lili, Adrar, la mobilisation des citoyens est la même. Bien que le nombre de par-ticipants escompté par les organisateurs n’ait pas été atteint, le rassemblement a brassé des gens qui y ont pris part, au fur et à mesure du déroulement des sit-in, timides au début, plus directs et caustiques à la fin, se donnant tous rendez-vous dans une semaine au cas où les autorités tarderaient à répondre favorablement. Mais au-delà de la sym-bolique de ces manifestations de sou-tien à In Salah, tenues dans plusieurs wilayas du Sud, c’est sans doute la prise de position de plusieurs scientifiques qui marque un tournant, ce samedi 10 janvier.

OUARGLA DIT NON

A Ouargla, ils étaient plus de 250 à commencer la manifestation. Des habitués de la CNDDC – qui a été la première à soutenir les manifestants d’In Salah et à appeler à cette rencontre dans la rue –, mais aussi les membres actifs de Houmat Al Watan (les pro-tecteurs de la nation) organisateurs du regroupement de juin dernier pour la même cause, au même endroit. Les orateurs qui se sont succédé à la tribune ont parlé de «danger imminent», de «légèreté absolue du gouvernement» devant des décisions aux conséquences aussi lourdes et qui ne trouvent pas de consensus auprès des Algériens, des riverains en premier lieu et de la communauté nationale plus lucides jour après jour. Le professeur Segni Laadjal, spécialiste en biotechnologie et chimie verte à l’université de Ouargla, directeur du laboratoire de génie des procédés, s’est distingué par une prise de parole appelant le gouvernement à ne pas opter pour «la solution suicidaire du gaz de schiste, une solution dont la rentabilité et l’opportunité sont contes-tées dans le contexte algérien». Pour lui, «l’Algérie doit et peut faire l’éco-nomie de cette aventure dangereuse en optant pour les énergies propres dont elle détient des potentiels mondiale-ment reconnus ; il n’est pas vrai que ce sont les solutions les plus coûteuses,

les moins rentables, elles sont les plus durables». Ce scientifique connu sur la place pour sa rigueur scientifique et sa probité, ajoute : «Il ne faut pas mépriser la protestation d’In Salah qui a donné l’exemple parfait du sursaut citoyen dont est capable l’Algérien.» Ni le gouvernement ni nos concitoyens ne doivent y voir un problème spécifique à une population en dehors de la commu-nauté nationale.

ULTIMATUM DE METLILI

Plus de 500 personnes de tous les âges se sont rassemblées, hier matin, sur l’esplanade jouxtant le musée du Moudjahid, au centre-ville de Metlili, daïra située à 45 km au sud du chef-lieu de la wilaya de Ghardaïa. Munis de banderoles, de haut-parleurs, de micros et de mégaphones, dans une parfaite

organisation, les protestataires ont écouté des spécialistes en la matière, enfants de la région, martelant leurs convictions quant au danger potentiel de cette nouvelle technique d’extraction, source de tous les dangers tant pour les humains que pour la vie animale et végétale. Prenant la parole en premier, le docteur Gheziel Mohamed Mouloud, docteur en économie du développement et directeur du laboratoire de recherche en tourisme, territoire et société à l’université Noumérat de Ghardaïa, a mis l’accent sur «les risques patents sur la santé de la population que les pouvoirs publics doivent absolument préserver». Et d’ajouter : «La communication avec les citoyens est un droit pour leur expliquer et apaiser leurs préoccupations». Pour le docteur Bouzid Abdelhakim, enseignant-chercheur à l’université de Ouargla,

«c’est une grave erreur de persister dans ce type d’extraction que les pays développés, notamment européens, ont rejeté. Notre pays gagnerait à exploiter d’autres ressources propres, tel le solaire». Après avoir écouté les spécialistes en la matière, les protestataires, répétant tout au long du parcours le slogan «Ya lil âr, ya lil âr, baoû El Sahra be dollar», se sont dirigés vers le cimetière des Martyrs où ils ont récité la Fatiha et entonné l’hymne national, avant de reprendre le chemin de l’esplanade et se disperser dans le calme. Hamdane Abdeslam, activiste des droits de l’homme, membre de la CNDDC et un des organisateurs de cette journée de protestation, nous a déclaré : «Ce n’est pas fini, tant que les torches du gisement de gaz de schiste d’In Salah ne seront pas éteintes. Nous sommes solidaires avec la population

d’In Salah et nous lançons un ultimatum aux autorités : si d’ici lundi, les torches ne sont pas éteintes, nous irons à plus de 4000 jeunes de Metlili jusqu’aux puits où nous camperons le temps qu’il faudra.»

IN SALAH RÉSISTE Le vent s’est levé vendredi soir à In Salah, où la saison des vents de sable semble bel et bien entrée avant février. Glacial, ocre, parfois bruyant mais point dissuasif, il a accompagné les cohortes de manifestants qui ont accouru sur la place de la Résistance pour accomplir le rituel ancestral de la Latfia, une douâ (imploration) que les gens du Tidikelt utilisent à chaque fois que la peur les envahit, qu’un malheur est proche, que les ressources d’une so-lution humainement possible venaient à manquer. C’est là que la douâ entre en scène. «Ya latif, Ya latif, onkodh âbdak adhaiîf», une invocation collective de Dieu pour qu’Il sauve In Salah du gaz de schiste. Est-ce le désespoir de voir cette crise se dénouer en leur faveur ? Est-ce la peur que le gouvernement reste insensible à ce cri de détresse ? L’objectif est d’invoquer Le Tout-Puis-sant et d’être suffisamment nombreux pour se donner la force et la conviction. Une longue incantation, deux rakaât, une nafila (prière supplémentaire) pour demander à Dieu de protéger In Salah et l’Algérie de cette grande méconnue qu’est le gaz de schiste. La place de la Résistance reste pleine, les marques de soutien sont multiples. Deux députés de la wilaya viennent de présenter une demande de moratoire au président de la République. Houria Alioua & K. Nazim

Propos recueillis par Mohand Aziri

L’irruption des populations du Sud, l’appro-priation d’enjeux nationaux sont quasi inédites. La mobilisation citoyenne contre l’exploitation du gaz de schiste, comme c’est le cas à In Salah, avec ce formidable mouvement pacifique, bras-sant large et où toutes couches sociales sont représentées, n’a pas son pareil dans les annales. A quoi cela obéit, selon vous ? Quelle significa-tion donneriez-vous à ce mouvement ?

C’est tout le peuple en fait qui est mobilisé. Un mouvement social, ne l’oublions pas, ne surgit pas du néant. Il a toujours une histoire. Une mémoire. Depuis 2011, le pays a connu un certain nombre de mouvements sociaux qui ont, certes, porté des revendications corporatistes mais pas seulement. Je pense notamment au grand mouvement étudiant de 2011, à la mobilisation des résidents, à celle de la coordination des chômeurs qui se sont transcen-dés et ont porté des revendications intégrant les libertés, démocratie, justice… Pour ce mouvement social en cours dans sud de l’Algérie, cela traduit, à mon sens, une mutation dans la nature même des

mouvements sociaux algériens en cela qu’il introduit de nou-velles formes d’expression et en s’emparant de revendications nationales, dépassant ainsi le corporatisme classique qui a été l’apanage du mouvement syndi-cal autonome algérien. Cela veut dire que ce mouvement syndical, social, né après la Constitution de 1989 est arrivé au terme de son parcours historique. Car, comme partout dans le monde, ces syndicats, ces mouvements se doivent d’être en phase et à l’écoute de la société. Or, en Algérie, ils ne prennent plus en charge les revendications socié-tales comme on le voit avec les questions du chô-mage, de santé publique, la protection de l’environ-nement et, présentement, avec la question, la grande question qui concerne l’Algérie qui est celle de la transition énergétique. Aujourd’hui, nous avons l’impression que le centre de gravité des mouve-ments sociaux, après avoir été dans les années 1980 à 2000 dans les villes du Nord, en Kabylie, est en train de se déplacer vers le Sud. Ceci s’explique par plusieurs facteurs, dont la pénétration de

l’enseignement supérieur dans ces régions avec un développement et l’essaimage d’universités dans toutes les grandes villes du Sud. Il y a donc un savoir qui a sédimenté, un niveau d’expertise qui a été acquis par les enfants de ces régions ; au final une émergence de la citoyenneté avec un niveau de conscience élevé des intérêts économiques, stratégiques des populations concernées.

Comparaison n’est pas raison. En Tunisie, la révolution est partie

de l’arrière-pays, du Sud, de Sidi Bouzid. Une évolution de ce type est-elle envisageable ?

Un scénario similaire est à exclure dès lors que les formations sociale et historique sont toutes différentes dans les deux pays. N’oublions pas la mémoire historique algérienne et l’engagement ex-traordinaire des populations du Sud algérien dans le combat libérateur. Cette conscience nationale et cet engagement extraordinaire ont joué un rôle straté-gique dans la Révolution algérienne. Les solidarités nationales construites, la circulation des armes, des combattants (...) ont donné un autre poumon à cette Révolution pour respirer. D’ailleurs, cet apport

stratégique se doit d’être exploré par les historiens et davantage mis en valeur. Ce qu’il en est, est que le réveil de cette conscience citoyenne – comme c’est le cas à In Salah – est extrêmement important. C’est la première fois qu’on est en présence d’un mouve-ment citoyen qui ne présente pas des revendications comme celles qu’on a l’habitude de voir un peu partout ailleurs : logement, travail, raccordement au gaz, à l’eau, etc. Les revendications des populations d’In Salah ont un cachet et un caractère national et concernent la question de l’énergie avec cette exigence d’un vrai débat sur l’opportunité ou pas de l’exploitation des énergies non conventionnelles. Cette question et celle en rapport à la défense de l’environnement sont en effet essentielles pour l’avenir des générations futures. Elles sont, comme on le constate, posées par les populations du Sud. Et c’est une première, puisque cette mobilisation va baliser le futur de l’Algérie. Les pouvoirs publics, qui ont maintenant commencé à amorcer un dialogue avec les populations locales, se doivent d’écouter davantage et d’accentuer ce dialogue avec ce mouvement citoyen, ses associations, comme Shams qui a une grande expertise, car ils posent des enjeux qui concernent en fait les 48 wilayas. M. A.

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REJET DU GAZ DE SCHISTE

La mobilisation s’étend dans le Sud

FARID CHERBAL. Enseignant-chercheur, ancien syndicaliste CNES

«Le centre de gravité du mouvement social migre vers le Sud»

ADRAR REJOINT LA CONTESTATIONAprès le ralliement des habitants d’Aoulef, Tit et Akebli aux manifestants d’In Salah contre l’exploitation du gaz de schiste, hier matin, c’était au tour des habitants du chef-lieu de wilaya d’Adrar de rejoindre ce mouvement de protestation. En eff et, une centaine de personnes, issues du mouvement associatif et de la société civile, se sont donné le mot la veille pour converger, malgré le froid et le mauvais temps, vers le rond-point du centre des expos Massini, où a été observé un sit-in. Le rassemblement a duré deux heures environ, puis a suivi une marche

pacifi que, sous l’œil vigilant des services de sécurité, à travers les grandes artères de la ville, pour prendre fi n devant le siège de la wilaya. Aucun incident majeur n’a été signalé. Les protestataires scandaient des slogans hostiles au programme d’exploitation du gaz de schiste et arboraient des pancartes, des affi ches, des banderoles où l’on pouvait lire «Hier nous étions un champ d’expérience des essais nucléaires, aujourd’hui nous refusons d’être un champ d’expérimentation du gaz de schiste», «In Salah, la wilaya d’Adrar est avec vous jusqu’au bout»,

«Non au gaz de schiste», «Nous soutenons In Salah», etc. Des tracts illustrés de photos sur les conséquences de l’exploitation du gaz de schiste sur l’être humain et sa santé, mais aussi sur l’environnement ont été distribués. Lors de la manifestation, certains ont attaqué directement les élus de la nation. «Ce sont eux qui ont soutenu le gouvernement et ont voté la dernière loi sur les hydrocarbures… Nous les tenons pour responsables devant Dieu sur les catastrophes qui découleront de l’exploitation de ce gaz», a lancé un manifestant. A. A.

Hier lors d’un rassemblement à Ouargla

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CONTRÔLE SUR LE COMMERCE EXTÉRIEUR

La double valeur du dinar stimule la fraude

P ar souci de préserver la stabilité financière de l’Algérie, le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci, a appelé, jeudi dernier, les

banques à respecter strictement leurs obligations pour les opérations de commerce extérieur et de change. Selon Abderrahmane Benkhalfa, expert financier et ancien délégué général de l’ABEF, cet appel peut être perçu comme étant un «rappel à l’ordre», en ce sens que les banques «se doivent de veiller, par respect à certaines règles prudentielles, à ce que les opérations de commerce extérieur soient conformes à la réglemen-tation, reflétant effectivement des mouvements réels». Pour lui, ce rôle «est joué par les banques depuis longtemps», bien que d’autres observateurs de la place financière pensent que les banques ne font pas assez dans la lutte contre la fraude et le transfert illégal de de-vises. Ce constat, de l’avis de M. Benkhalfa, est quelque peu exagéré du fait que les banques sont responsables uniquement de l’aspect financier et ne sont pas seules à intervenir sur la scène, puisque «les flux financiers des opérations vers l’étranger sont gérés par les banques sur la base de documents délivrés par les Douanes et un échange dématérialisé des documents se fait entre les deux parties». Ainsi, les banques peuvent à tout moment «vérifier que l’opération qui a fait l’objet d’un transfert de devise corresponde effectivement à une entrée de marchandises à travers un document appelé D10». Notre interlocuteur dit pouvoir témoigner que «les banques jouent le rôle de premier contrôle des flux sortants et des transferts vers l’étranger et des services entiers de contrôle ont été créés pour le besoin». Il n’en demeure pas moins, précise-t-il, que «les importations peuvent donner lieu à des pratiques de surfacturation, à des opérations fictives ou encore à des flux physiques ne correspondant pas aux montants transférés». Selon l’expert, ces opérations ne sont pas près de disparaître, pour la simple raison que «nous avons des flux d’impor-tation importants et notre dinar a deux valeurs : une of-ficielle et une autre sur le marché parallèle qui est de 45 à 50% supplémentaire». C’est la raison pour laquelle, au-delà du contrôle, le phénomène des fuites de capitaux et de tricherie sur les opérations d’impor-tation doit être traité «pas seulement au niveau des banques» mais aussi «à travers le traitement du problème de la double valeur du dinar». Selon lui, il faut «traiter cette problématique de façon struc-turelle et frontale, avec les moyens économiques et juridiques appropriés, en mettant en place un dispo-sitif dont l’objectif principal est d’unifier la valeur externe du dinar». Et de conclure : «Tant que le mar-ché parallèle reste dans l’étendue qu’il a acquise il sera toujours un stimulant aux fuites de capitaux et aux transferts illicites de devises.» Lyès Mechti

BADREDDINE NOUIOUA, ANCIEN GOUVERNEUR DE LA BANQUE D’ALGÉRIE

«La Banque d’Algérie craint des répercussions

sur la monnaie»

R éagissant à l’analyse plutôt pessimiste de la situation financière du

pays, exposée il y a quelques jours par le gouverneur de la Banque d’Algérie dans une ren-contre avec les responsables des banques publiques, son prédé-cesseur, Badreddine Nouioua, met en garde à son tour contre les répercussions très graves que pourrait avoir pour l’Algérie la chute des prix du pétrole, au cas où celle-ci s’inscrirait dans la durée.

CHOC EXTERNE

Badreddine Nouioua prédit des conséquences très graves et un possible retour à l’endettement dans des conditions semblables, voire pires que celles endurées dans les années 1990, dans le sillage du choc pétrolier de 1986. Dans un entretien qu’il nous a accordé hier, il estime que si la chute des prix du pé-trole se poursuit et si le gouver-nement ne fait rien pour prendre les mesures en vue de maîtriser les dépenses publiques et de mieux encadrer le système de subventions, «les conséquences vont être très graves». Badreddine Nouioua relève aussi «la crainte de la Banque de l’Algérie quant aux réper-cussions sur la monnaie». «La dévaluation du dinar par rap-port aux autres devises, qui nous sera imposée si rien n’est fait pour redresser la barre, aura

des conséquences très graves, telles que nous l’avons déjà vécu dans les années 1990». Nous risquerions alors, selon M. Nouioua, de connaître une crise durable, rappelant qu’il a fallu «quinze ans pour dépasser la crise de 1986». Il souligne que les autorités ont «une marge de manœuvre limitée dans le temps» et doivent de ce fait agir efficacement, notamment sur les dépenses publiques et sur le soutien des prix : «Les responsables doivent agir sur les dépenses budgétaires d’une part et sur l’augmentation des recettes d’autre part en luttant notamment contre l’évasion fis-cale.» Réagissant aux mises en garde du gouverneur de la

Banque d’Algérie à propos du risque d’un choc externe pour le pays, Badreddine Nouioua estime que «ce choc externe est déjà là».

LES IMPORTATIONS TOUJOURS IMPORTANTES

Pour notre interlocuteur, «une chute des prix du pétrole durable aura des répercussions très im-portantes à la fois sur la balance de paiements qui sera pour la première fois déficitaire si le niveau des importations reste aussi important qu’aujourd’hui, ainsi que des répercussions sur les ressources budgétaires vu que la fiscalité pétrolière va diminuer considérablement». L’ancien gouverneur de la

Banque d’Algérie estime par ailleurs que dans la conjoncture actuelle, «les autorités tentent de ne pas être alarmistes et disent que l’on peut faire face à la situation parce qu’elles comptent sur les réserves de change qui sont toujours im-portantes et également sur le Fonds de régulation de recettes (FRR). De mon point de vue c’est un mauvais calcul, car si les dépenses restent au niveau actuel, les montants du FRR vont être absorbés au bout de deux ans». Pour Badreddine Nouioua, «la Banque centrale affiche des appréhensions car les autorités n’ont pas enta-mé une véritable politique de dépenses publiques» ; bien au contraire, «les autorités parlent encore d’assurer le soutien des prix, alors qu’il ne sert qu’à encourager le gaspillage et la contrebande». Après ce constat, l’ancien gouverneur de la Banque d’Algérie avertit une fois de plus : «Si malgré la pour-suite de la baisse des prix du pétrole, les dispositions néces-saires ne sont pas prises pour mieux contrôler les dépenses publiques et mettre en place des normes strictes pour contrôler les importations, actuellement dominées par le bas de gamme et la contrefaçon et alimentent la contrebande vers les pays voisins, nous connaîtrons alors une situation catastrophique.» Zhor Hadjam

● Dans un entretien qu’il nous a accordé, hier, Badreddine Nouioua estime que si la chute des prix du pétrole se poursuit et si le gouvernement ne fait rien pour prendre les mesures en vue de maîtriser les dépenses

publiques et de mieux encadrer le système de subventions, «les conséquences vont être très graves».

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Procès en France des deux Patriotes algériens : une justice à deux vitesses

Par Omar Berbiche

L es deux frères ex-Patriotes de Reli-zane, Mohamed Hocine et Abdelka-

der, visés par une procédure judiciaire de mise en examen décidée par le tribunal de grande instance de Nîmes (France) au nom de la compétence uni-verselle sous le sceau duquel la justice française motive l’enrôlement de ce dossier, remet sur le tapis le traitement sélectif et partial réservé aux acteurs de la décennie noire. Ce n’est pas la première fois que des personnes, qui se sont dressées contre le projet obscuran-tiste, ont maille à partir avec la justice française. Et, à chaque fois, l’acte est politiquement signé. La Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) est toujours derrière ces cabales judiciaires lesquelles, à force de ne s’in-

téresser qu’à un seul camp, dégagent une odeur macabre de règlement de compte politique. Il n’est pas dans notre propos ici de juger l’histoire – seule une opération vérité et justice comme cela s’est passé en Afrique du Sud pour le procès de l’apartheid pourrait situer les responsabilités dans cette tragédie – mais force est de constater que les œil-lères avec lesquelles la justice française s’apprête à instruire ce procès jettent d’emblée le discrédit sur un procès dont les coupables sont déjà désignés, jugés et condamnés avant de passer devant le juge. On se rappelle des longues plai-doiries à charge contre l’ancien général et ancien ministre de la Défense natio-nale, Khaled Nezzar, devant un tribunal parisien qui l’avait auditionné suite à une plainte de familles victimes de la «tragédie nationale». Pour se défendre,

contraint et forcé, M. Nezzar a copieu-sement alimenté en informations de première main la justice et les officines françaises. Il est toujours, jusqu’à aujourd’hui, à la disposition de la justice française. Le défunt Larbi Belkheir – une autre per-sonnalité que les juges français rêvaient d’accueillir à la barre des accusés pour avoir été lui aussi, durant cette période, au cœur du pouvoir en sa qualité de directeur de cabinet à la présidence de la République puis de ministre de l’Intérieur – n’avait dû son salut qu’à son exfiltration, de nuit, par un avion de la présidence de la République dépêché à Paris où il se trouvait en visite privée. Les deux Patriotes poursuivis par la justice française bénéficieront-ils de la protection judiciaire et consulaire de l’Algérie ? Ou seront-ils livrés à

leur sort ? L’Etat algérien serait cer-tainement amené à adopter, dans cette affaire, une attitude réservée pour ne pas exposer ses institutions en donnant des arguments à ceux qui disent que les Patriotes ne sont que des milices armées du pouvoir. L’usage à sens unique fait dans l’Hexa-gone de l’exercice de la compétence universelle des juridictions – un attribut qui relève de la souveraineté française et contre laquelle nous ne pouvons léga-lement rien faire – cache mal des objec-tifs politiques inavoués dont on devine aisément la cible. L’avocate des deux Patriotes, maître Aoudia Khadija, a d’ailleurs bien planté le décor de sa stra-tégie de défense en précisant que c’est l’armée algérienne qui est visée par ce procès. Les démocrates algériens, que la propagande relayée par les réseaux

militants du parti dissous présente comme des agents du système et le bou-clier civil des généraux, tout en étant autant attachés à la défense des droits humains que la France, pays des droits de l’homme, ne peuvent pas cautionner cette justice dont la balance ne penche bizarrement que dans un sens. A-t-on déjà vu la justice française s’emballer comme elle le fait avec ce dossier pour faire venir à la barre des islamistes qui ont les mains tachées de sang, lesquels entrent et sortent sans être inquiétés en France et partout en Europe ? Les dirigeants de l’ex-parti dissous, qui ont légitimé publiquement les attentats terroristes en Algérie coulent, à partir de leur exil étranger, dans leur nouveau pays d’adoption, des jours heureux sans que personne ne vienne troubler leur mauvaise conscience. O. B.

BALISE

Badreddine Nouioua, ancien gouverneur de la Banque d’Algérie

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L ’ A C T U A L I T É

El Watan - Dimanche 11 janvier 2015 - 5

COLLECTIF DES POSTIERS

Suivi nul du mot d’ordre de grève ÉMEUTES À GHARDAÏA2 personnes meurent asphyxiées par les gaz lacrymogènes

L a ville de Ghardaïa a connu un brusque regain de violence, hier, notamment dans les quartiers mozabites de Souk Lah-

tab, El Hoffra, Bab El Haddad. Les heurts ont opposé les jeunes de ces quartiers aux éléments de la Gendarmerie nationale. Les violences, qui avaient débuté vendredi soir, ont repris avec plus d’intensité hier dans la matinée. Un nuage de gaz lacrymogène, utilisé par les gendarmes pour repousser les émeutiers, était visible des hauteurs de Bouhraoua et de Sid El Moustadjab. Les hélicoptères, qui avaient un temps arrêté leur survol de la ville, ont refait leur apparition. Deux maisons ont été incendiées dans le quartier d’El Hoffra, alors que des magasins ont vu leurs rideaux et portes défoncés. Hier, la situation s’est nettement aggravée avec l’annonce du décès – non confirmé officiellement – de deux personnes (70 et 76 ans) des suites de l’inhalation de gaz lacrymogènes. Selon certaines sources habitant le secteur, ces deux personnes, compte tenu du bouclage des quartiers, n’ont pu être secourues ou évacuées vers l’hôpital ; elles ont rendu l’âme chez elles, avant l’arrivée des secours. Un important dispositif de sécurité composé d’hommes de troupe de la Gendarmerie nationale enserre ces quartiers, alors qu’un second cordon de sécurité est assuré par les éléments antié-meute de la police nationale. K. Nazim

ILS SONT IMPORTÉS DE MANIÈRE FRAUDULEUSE

Les chauff ages défectueux à l’origine de plusieurs drames

● 40 000 appareils de chauffage ne répondant pas aux normes de sécurité ont été saisis en 2013.

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L ’appel à la grève lancé par le collectif des travailleurs de la poste n’a pas

été finalement suivi. Les bureaux de poste sont restés ouverts aussi bien à Alger que dans les wilayas du pays. «Je travaille puisque rien n’est affiché dans le service», s’est contenté de répondre un guichetier à la Grande-Poste (Alger), où des clients étaient présents. A la direction, on explique l’échec de ce débrayage par les «fortes décisions» prises par l’établissement en faveur des travailleurs. «Aucun bureau de poste n’a suivi cette grève à laquelle ont appelé des personnes pour la simple raison que les revendications des travailleurs ont été prises en charge et que les membres de ce collectif ne sont en fait que des membres du SNAP non reconnu. Ces gens, qui cherchent l’adhésion des travailleurs, n’ont plus aucun lien organique avec l’entreprise. Le rapport qui lie ces em-ployés à leur employeur est rompu. Si deux des meneurs du mouvement ont été licenciés pour raison disciplinaire, un troisième a pris un congé maladie qu’il

renouvelle depuis septembre 2013.» «La CNAS, qui doit se saisir de son dossier, paye ce dernier, qui n’arrête pas de s’ex-primer dans les médias alors qu’il est en congé maladie», précise à El Watan une source autorisée d’Algérie Poste. Selon cette source, la structure a revalorisé les salaires de ses employés puisqu’«aucun secteur n’a doublé les salaires de ses tra-vailleurs en l’espace de deux années». De même, Algérie Poste a «accordé» toutes les primes réclamées par les travailleurs (primes de poste, de zone, etc.). Concer-nant la «reconnaissance» du Syndicat national autonome de la Poste (SNAP), il est indiqué que la direction reconnaît son syndicat d’entreprise, l’UGTA, comme «unique partenaire social légal». «Le dialogue n’est jamais interrompu avec ce représentant des travailleurs. Le direc-teur général lui-même n’a jamais fermé la porte de son bureau aux représentants des employés», relève la source, qui fait remarquer que «donner un agrément est du seul ressort du ministère du Travail». Le collectif des postiers n’a pas jugé

utile de rendre publique une déclaration sur le taux de suivi de son action, a exigé dans son document, publié à la veille l’application de l’engagement pris par l’ex-responsable du secteur, Moussa Ben-hamadi suite à la grève de janvier 2013, en ouvrant une commission d’enquête sur les ressources humaines depuis 2003 et sur la gestion des œuvres sociale et de la mutuelle (MGPTT). Les rédacteurs ont réclamé l’annulation de toutes les «décisions arbitraires» prises à l’encontre des travailleurs en raison de leurs activités syndicales, l’ap-plication des décisions de justice et des décisions de la commission de recours et le libre exercice du droit syndical. Ils ont aussi demandé une prime d’intéres-sement due au titre de l’exercice 2012, la prime d’inventaire, l’achèvement de l’application des dispositions de la nou-velle convention collective, notamment celle concernant l’avancement vertical, la révision du régime indemnitaire et l’aug-mentation de 3000 DA de l’indemnité forfaitaire PRI-PRC. Nadir Iddir

L ’importation de matériel défec-tueux, écoulé sur le marché national est à l’origine de fâ-

cheuses conséquences. Les chauffages contrefaits sont la source de véritables crimes. En effet, comment un produit destiné à apporter du confort dans une demeure peut se transformer en arme pour tuer des personnes, voire des familles entières. Si ces pratiques résultent également de la corruption, la vigilance des citoyens doit être de mise. Mais la responsabilité incombe toutefois à ceux censés protéger les personnes, comme stipulé dans la Constitution. Les chauffages défectueux importés se vendent en toute impunité dans les magasins et, surtout, dans les marchés informels. Comment arrêter ce fléau, notamment lorsqu’il s’agit de préser-ver la vie humaine ? Des enfants sont morts à cause de la mentalité assassine d’importateurs véreux qui ne pensent qu’au gain facile. Ce massacre com-mercial doit cesser. Un sursaut citoyen doit se manifester pour stopper ces agissements barbares d’un autre âge.Face à cette situation, des associations ont décidé de briser l’omerta. Le pré-sident de l’Association de protection et d’orientation des consommateurs et de l’environnement (Apoce), Mus-tapha Zebdi, avance un chiffre alar-mant : «Durant l’année 2013, plus de 40 000 appareils défectueux ont été saisis par les pouvoirs publics. Depuis le début de 2014 à ce jour, le nombre de saisies dépasse les 30 000. Il s’agit du suivi des containers.» Outre ces opéra-tions coup-de-poing, le plus inquiétant, selon M. Zebdi, demeure le nombre de décès causés par les appareils ne répondant à aucune norme de sécu-rité. «Le chiffre que notre association présente n’est guère une exagération. Le pays totalise une moyenne de 300

décès par an à cause des émanations de gaz, du monoxyde de carbone et des explosions. Cette moyenne com-prend la dernière décennie. Ceci sans oublier les blessés et les victimes de

lésions morales.» Pour M. Zebdi, «les chauffages défectueux sont importés par des opérateurs qui ne pensent qu’à l’argent facile. Ils n’ont aucune conscience. Nous les considérerons

comme responsables de crimes et ils doivent être jugés comme de véritables criminels». Dans le même sillage, la responsabilité échoit également à ceux qui installent les chauffages. «Dans

des maisons, il existe des chauffages de qualité. Mais lorsque l’ouvrier ne les installe pas correctement et ne respecte pas les consignes de sécurité, le monoxyde de carbone envahit les pièces, car il n’est pas canalisé.» Sur un autre point, Mustapha Zebdi es-time qu’il faut sensibiliser les citoyens à ne plus utiliser les bouteilles de butane qui dépassent les 20 ans. «Des familles dont les maisons ne sont pas raccordées au réseau de gaz utilisent des bouteilles de butane qui datent des années 1970. Ce qui constitue un réel danger», prévient-il.

LE MARCHÉ INFORMEL POUR ÉCOULER LES PRODUITS CONTREFAITS

De son côté, le porte-parole de l’UG-CAA, Hadj Tahar Boulenouar, estime qu’il faut appréhender la probléma-tique à la source : «Qui laisse entrer ces produits contrefaits sur le territoire national ? Il y a un manque flagrant de contrôle. La commercialisation de chauffages défectueux est encouragée par l’informel, dans lequel l’impor-tateur trouve facilement un débouché pour écouler cette marchandise de mauvaise qualité. Il existe des marchés connus, mais ce sont en réalité des marchés de gros de l’informel, sans administration ni contrôle. Le minis-tère du Commerce doit s’adresser de manière franche à la population. Dire qu’il y a des chauffages défectueux est salutaire. Pourquoi tient-il toujours un discours optimiste pour dire que tout va bien ? Il y a mort d’homme, il faut qu’il le comprenne.» Notons que les militants associatifs souhaitent que la justice lance des en-quêtes pour mettre hors d’état de nuire les responsables de ces importations frauduleuses, bien connus des services du ministère du Commerce. Mehdi B.

Chauffage contrefait importé

Les asphyxies au gaz sont presque quotidiennes et les bilans de la Protection civile font état de nombreux cas. Durant les journées du 8 au 10 janvier, sept personnes, incommodées par le monoxyde de carbone émanant d’appareils de chauff age, ont été secourue par les éléments de la Protection civile dans les wilayas de Mascara et Skikda. Le même bilan déplore le décès d’une personne dû au monoxyde de carbone dans la wilaya de Sétif, au village El Missane, commune de Beni Chebana. Il est à préciser que 187 personnes sont mortes asphyxiées par gaz durant l’année dernière (bilan jusqu’à octobre 2014). La Protection civile a indiqué que 1701 personnes ont été asphyxiées par les gaz brûlés et 230 en sont mortes en

2013. Les raisons de ces accidents, dont les conséquences sont parfois désastreuses car des familles entières sont décimées, sont les appareils défectueux non conformes aux normes, le mauvais montage des équipements par un personnel non qualifi é. Les campagnes de sensibilisation lancées par la Protection civile et les services de Sonelgaz n’ont pas fait baisser le nombre de victimes par inhalation de monoxyde de carbone (CO). La Protection civile ne cesse d’appeler à plus de prévention de la part des citoyens, particulièrement dans les régions raccordées nouvellement au réseau de gaz de ville. Il s’agit d’aérer régulièrement la maison et faire installer par des professionnels des appareils homologués. N. Id.

BILAN DE LA PROTECTION CIVILE : PRÈS DE 200 MORTS PAR INHALATION AU MONOXYDE DE CARBONE EN 2014

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C O N T R I B U T I O N

L’ALGÉRIE : ENJEUX ET MENACES

LES DÉRIVES ET LA SOLUTION

Par Yala Mohand Tahar

ÉVOLUTION DE L’ENVIRONNEMENT INTERNATIONALLes cartes politiques des empires et des Etats ont toujours changé au cours des siècles au gré de la puissance et de l’union des uns, de la faiblesse et de la division des autres. Le monde a toujours évolué et évo-luera toujours selon les mêmes principes qui sauvegardent les intérêts des puissants aux dépens des faibles. L’enjeu principal reste l’accès aux ressources, qui confèrent la puis-sance et la richesse, mais les enjeux peuvent parfois être le résultat d’antagonismes idéo-logiques ou de civilisations.Depuis son «indépendance» et jusqu’en 1990, l’Algérie a connu un monde en équi-libre avec deux blocs opposés : l’Alliance atlantique à l’ouest et le Pacte de Varsovie à l’est. C’était l’époque de la guerre froide, qui donnait aux pays sous-développés une certaine marge de manœuvre pour préserver leurs intérêts soit dans le cadre du Mouve-ment des non-alignés, soit en entrant dans le jeu des alliances.A la disparition du bloc de l’Est et de l’URSS, un nouvel ordre mondial s’est constitué autour d’un pôle unique, «le bloc occidental», dominé par l’ultralibé-ralisme, vainqueur de la guerre froide. Et avec ce nouvel ordre conquérant, qui entend disposer des richesses de la planète comme d’un butin de guerre, de nouveaux concepts et modes d’action sont apparus : - La «communauté internationale» essen-tiellement constituée par le cercle restreint des pays riches et puissants, solidarisés par les intérêts réciproques.- L’«interventionnisme humanitaire» qui s’exprime par la mise en œuvre de moyens militaires disproportionnés. En effet, si jusqu’à 1990, les opérations militaires avaient tendance à évoluer en intensité en préservant au maximum le point de non-retour dans l’application du niveau de violence, depuis cette date, les opérations menées contre des pays faibles commencent directement par une guerre totale avec la destruction massive des infrastructures et des dommages collatéraux qui font rapidement oublier les motifs humanitaires de l’intervention. Et ces destructions s’opèrent d’autant plus rapidement et à une plus grande échelle que le pays visé est

grand et possède de plus grandes richesses naturelles. C’est alors l’expérimentation grandeur nature de la stratégie du désastre qui déstructure la société et plonge les popu-lations dans un état de choc collectif pour affaiblir leur résistance et accélérer le pro-cessus de mainmise sur les richesses.- Le «Tribunal pénal international», destiné essentiellement à mettre la pression sur les gouvernants des pays sous-développés, coupables d’un manque de docilité aux inté-rêts du nouvel ordre mondial et de l’ultrali-béralisme. Ceux-ci sont d’ailleurs d’autant plus fragiles qu’ils manquent souvent de légitimité et l’ordre mondial a besoin de ce manque de légitimité pour imposer son ordre ou justifier ses interventions, le mo-ment opportun, quand ses intérêts le dictent.- Le nouveau statut des prisonniers appelés désormais «combattants ennemis» pour pouvoir leur appliquer le choc et la régres-sion individuelle, contournant ainsi les lois

internationales et les droits de l’homme. A tous ces concepts s’ajoute une véritable stratégie de corruption pratiquée depuis des décennies, mais mise au point et organisée depuis 2001. Les pays — même ceux dont la gestion des finances publiques est très rigoureuse — ont mis en place des struc-tures visant à faciliter les ristournes pour les marchés obtenus avec un certain nombre de pays, dont le nôtre, et cela jusqu’à un taux de 20 à 30% du montant du marché. Cela se fait officieusement pour permettre aux entre-prises du pays exportateur de biens et de ser-vices de faire face à la concurrence rendue ainsi déloyale. Mais le but principal pour-suivi est de disposer d’un fichier complet des cadres corrompus du pays visé pour les mettre sous chantage le moment voulu et bé-néficier de leur docilité. C’est une véritable organisation transnationale avec une réparti-

tion des tâches selon les zones d’influence. Les dossiers de corruption, quand il s’agit de cadres importants, sont classés secret-défense ; ces cadres ne sont jamais inquiétés tant qu’ils restent dociles. Les scandales qui éclatent çà et là dans les pays développés ne concernent essentiellement que les rétro-commissions reversées au profit de leurs ressortissants responsables d’entreprises exportatrices. L’ordre mondial sait qu’un pays miné par la corruption est dévitalisé et est beaucoup plus facile à déstabiliser et à mettre en situation de régression collective.- Enfin, la «hausse arbitraire des taux d’inté-rêt» dans les années 1980 a placé quelques années plus tard les pays sous-développés dans une véritable spirale d’endettement ; la Banque mondiale et le FMI, d’abord noyautés puis phagocytés par l’ultralibéra-lisme, ont servi d’outils pour asservir des pays entiers en leur imposant le programme de réajustement structurel qui n’est pas un programme de lutte contre la pauvreté, mais une véritable guerre contre les pauvres, les-quels assistent, sous le choc de la dette, à la vente de leur pays par parties.

ÉVOLUTION DE L’ENVIRONNEMENT NATIONAL : LE LABORATOIRE ALGÉRIEN«L’Algérie est un pays beau et riche», disait un officier de l’armée coloniale à la veille de l’indépendance. En 1962, après une rude et éprouvante guerre de libération qui a mis fin à une longue nuit coloniale qui a emporté les meilleurs de ses enfants, le peuple algérien était sorti uni par la victoire et solidaire. Il était debout et fier et prêt à engager d’autres sacrifices pour relever le défi du développe-ment national et pour monter en puissance. Il croyait à l’émergence et l’espoir était général. De 1962 jusqu’à 2014, une suite d’épreuves l’a fondamentalement changé :- La première action, qui a porté un préju-dice profond à son enthousiasme, à la cohé-sion nationale et surtout à la confiance que le peuple avait en ses dirigeants, est relative à la course au pouvoir au lendemain de l’indépendance, laquelle s’est soldée par des centaines de moudjahidine, symboles du patriotisme et du sacrifice suprême, survivants de la Guerre de libération, tués par leurs propres frères d’armes dans des combats fratricides. - La dévitalisation du peuple s’est poursui-vie dans les années 1980 quand le peuple a découvert que le pays dépendait entièrement d’une seule ressource non renouvelable, les hydrocarbures, dont les prix sont fixés ailleurs en fonction des besoins stratégiques et des intérêts des puissances engagées dans la guerre froide, et au moment où les actions de restructuration de l’économie, suggérées par des laboratoires étrangers, se sont soldées par la paupérisation des masses et la mise à genoux du tissu industriel, auparavant mis sur pied au prix de grands sacrifices. Cette dévitalisation a provoqué la perte de l’espoir de vivre dans une Algérie forte et émergente. - Mais la véritable stratégie de choc dont a été victime le peuple algérien est ce drame d’apparence idéologique qui a emporté

plusieurs dizaines de milliers de ses enfants dans les années 1990. S’agissait-il d’un champ d’expérimentation pour provoquer un état de choc collectif qui allait désorien-ter les masses pour faire, le moment venu, contre leur gré, des concessions au pouvoir en place lorsque celui-ci sera en phase avec l’ordre mondial et ses sous-traitants ? Tout semble l’indiquer… Pourrait-on croire encore que des personna-lités comme Liabès, Boukhobza, Merbah (pour ne citer que ceux-là parmi des cen-taines d’autres) ont été éliminées pour des questions idéologiques et non parce qu’ils avaient sous la main un début de solution aux problèmes du pays et à son émergence ? Des solutions qui échapperaient aux tenants de l’ordre mondial. N’étaient-ils pas des obstacles à l’émergence de ses sous-trai-tants ? Ces actions ne relèvent-elles pas d’une logique froide et rationnelle, s’ins-crivant dans un programme planifié depuis longtemps visant à maintenir l’Algérie avec «un genou à terre» en attendant la solution finale ? Ce drame a, dans tous les cas, été un grand traumatisme pour le peuple ; il a fa-vorisé la division, parfois même à l’intérieur des cellules familiales et l’individualisme a grandement contribué à l’effritement de la nation.- Enfin, la déstructuration du pays est passée au niveau supérieur dans les années 2000 par l’application dans le domaine écono-mique de ce qui ressemble étrangement à ce qui s’est passé au Chili dans les «années Pinochet» : privatisation à outrance ; ouver-ture aux multinationales et aux entreprises étrangères de domaines aussi stratégiques que la construction, les communications, les banques, l’énergie, l’eau… ; décisions et confection de lois affaiblissant la souverai-neté de l’Etat sur les ressources stratégiques et même sur une partie de son territoire (loi sur les hydrocarbures, projet d’exploitation du gaz de schiste, cessions à des pseudo-en-treprises étrangères d’unités de fabrication de matériaux de construction au moment où l’Etat lance un vaste programme de construction de millions de logements).... En plus de cela, ces dernières années, après avoir tout fait pour neutraliser les services et institutions chargés de la lutte contre la cor-ruption, on va même jusqu’à envisager des lois protégeant les corrompus : une dérive sans précédent fait dire que notre pays est devenu une zone de libre corruption. C’est le naufrage du patriotisme et l’effritement de l’Etat. Tout cela ne s’explique que parce que le pouvoir en place est enfin en phase avec l’ordre mondial et l’ultralibéralisme et qu’ils poursuivent les mêmes objectifs. Evidemment, cela explique aussi beaucoup d’autres choses, comme cette précipitation contre tout entendement à exploiter chez nous le gaz de schiste, au moment ou la plu-part des pays les plus avancés l’ont interdit chez eux pour les risques de pollution des eaux souterraines. Le Grand Sud algérien possède la plus grande nappe d’eau douce souterraine de la planète ; la polluer consti-tuerait un crime contre le peuple algérien et les peuples des pays frontaliers et contre l’humanité.

LA DÉSTRUCTURATION DU PAYS EST PASSÉE AU NIVEAU SUPÉRIEUR DANS LES ANNÉES 2000 PAR L’APPLICATION DANS LE DOMAINE ÉCONOMIQUE DE CE QUI RESSEMBLE ÉTRANGEMENT À CE QUI S’EST PASSÉ AU CHILI DANS LES «ANNÉES PINOCHET» : PRIVATISATION À OUTRANCE ; OUVERTURE AUX MULTINATIONALES ET AUX ENTREPRISES ÉTRANGÈRES DE DOMAINES AUSSI STRATÉGIQUES QUE LA CONSTRUCTION, LES COMMUNICATIONS, LES BANQUES, L’ÉNERGIE, L’EAU…

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ÉVOLUTION DE L’ENVIRONNEMENT RÉGIONAL : L’ACCÉLÉRATION DE L’HISTOIRE

«Autour de la région du Hoggar, riche en matières premières, nous avons l’impres-sion que des forces veulent vider cette zone stratégique pour nous imposer des solutions à nos dépens» (interview à El Watan, avril 2012). Le chaos n’est pas, pour l’ordre mon-dial, un problème à régler, mais une occasion sinon à provoquer du moins à saisir. Un projet initié à la fermeture du canal de Suez, lors de la guerre du Moyen-Orient de juin 1967 et mûri dans les années 1980 consistait à créer un couloir de «souverai-neté limitée» depuis la Corne de l’Afrique jusqu’à la Mauritanie en traversant les zones les moins peuplées et autant que possible les plus riches en matières premières. Le Grand Sud algérien se trouve en plein dans ce parcours et répond parfaitement à ces deux conditions. Ne doit-on pas établir une relation entre ce projet et ce qui se passe depuis 30 ans dans les pays du Sahel ? La Somalie, l’Erythrée, le Soudan, le Tchad, la Libye, le Mali et… l’Algérie.Par ailleurs, à quelle stratégie interne des groupes terroristes correspond le redéploie-ment de l’insécurité au nord du pays vers le Sud algérien ? De toute évidence, il y a une véritable convergence entre, d’une part, l’évolution de l’environnement international et les convoitises du nouvel ordre mondial et, d’autre part, l’évolution de l’environnement national. Ce point de convergence consiste en l’effritement de l’Algérie et de la nation algérienne. Le hasard n’y est pour rien ; cela procède d’une planification rigou-reuse avec des réévaluations successives qui tiennent compte des nouveaux contextes.

POURQUOI SPÉCIALEMENT L’ALGÉRIE ?Parce que : ◗ L’Algérie est le plus grand territoire d’Afrique, d’Europe, du Moyen-Orient jusqu’aux confins de la chaîne himalayenne.◗ L’Algérie possède l’essentiel des res-sources nécessaires pour son développe-ment : l’énergie, les matières premières et d’immenses espaces pour le développement de l’agriculture pouvant lui redonner le statut et la position de leader mondial en la matière. ◗ Mais surtout, l’Algérie est assise sur des ressources minières immenses dont les Algériens sont peut être les seuls à ignorer le potentiel et la valeur et qui sont susceptibles de conférer à notre pays une position de puis-sance et une situation de prospérité de pre-mier rang dans quelques décennies. Comme pour les hydrocarbures au XXe siècle, dans une trentaine d’années et peut-être même avant, ce sera l’accès à ces ressources qui fera la différence entre les pays riches, puis-sants et prospères et les pays pauvres, sous-développés et faibles.Par ailleurs :◗ C’est le peuple algérien qui, au prix d’un énorme sacrifice, a mis fin à l’ordre colonial au milieu du siècle dernier ; il y a deux générations, il a donné une leçon au monde, qui lui vaut aujourd’hui encore, l’animosité des «empires» dont des respon-sables ont toujours veillé à ce que notre pays garde «un genou à terre».

SITUATION INTERNEAujourd’hui, notre histoire s’accélère, toutes nos frontières terrestres sont en état d’alerte.

Le pays est encerclé par les conflits qui me-nacent de le contaminer et le livrer à la haine et au chaos. Mais le front intérieur n’est pas en meilleure situation.En effet, les populations sont en ébullition face à la déliquescence de l’Etat, la dilapida-tion éhontée de nos ressources, l’incapacité des gouvernants à trouver le chemin d’un développement digne de ce nom. Et le vide politique actuel, caractéristique d’un non-Etat, plonge le pays dans l’incertitude la plus totale. Le bilan du pouvoir en place est édifiant. Des centaines de milliards de dollars ont été dilapidés pour affaiblir davantage notre pays au moment où il a le plus besoin d’être fort pour faire face à l’adversité et au moment où il a entre les mains la possibilité d’engager un processus de développement ambitieux et d’échapper définitivement à l’économie de la rente. En effet, notre économie est plus que jamais dépendante de la rente pétrolière, qui ne profite finalement qu’au système politico-maffieux qui a prospéré et dont les ramifi-cations vont bien au-delà de nos frontières. Ce système se nourrit du désordre social et de la corruption généralisée qu’il a lui-même organisée pour régner sans partage et de manière durable sur le pays, au détriment du peuple.Nous importons l’essentiel de nos denrées alimentaires, alors que nous avons un immense potentiel agricole. De puissance agricole depuis l’Antiquité, nous sommes devenus les premiers importateurs de pro-duits alimentaires du monde au prorata du nombre d’habitants. Et ce commerce est livré aux spéculateurs de tous bords, qui étouffent le consommateur et ceux qui tra-vaillent la terre. Le pouvoir d’achat est laminé. La plupart des familles éprouvent les plus grandes diffi-cultés pour se loger, se soigner, nourrir leurs enfants, les habiller, acheter leurs fournitures scolaires. Mais, compte tenu des tendances d’évolu-tion, ce qui nous attend est encore pire que ce que nous vivons : un chômage massif, la précarité, la misère et la pauvreté pour les uns, pendant que les autres iront rejoindre leurs comptes bancaires garnis à l’étranger avec l’argent du Trésor public.Notre système d’éducation est sinistré. Jamais notre système de santé n’a été aussi défaillant que ces dernières années. La jus-tice a été ligotée, c’est désormais l’impunité qui règne pour les corrompus et l’injustice de l’arbitraire bureaucratique, administratif et judiciaire pour les simples citoyens.Les libertés fondamentales, individuelles et collectives, des citoyens sont bafouées, au moment où le pays est plongé dans le désordre. Ce système fondamentalement inégalitaire a torpillé ce qui restait de la cohésion de notre peuple et poussé notre jeunesse désemparée au désespoir. Il met gravement en péril le devenir même de notre nation, parce qu’il a creusé un immense fos-sé entre le pouvoir et le peuple, parce qu’il a entretenu la division et la haine, la haine de l’autre et même la haine du pays. Le résultat de la déstructuration entamée depuis 2000 est là et le pays est sur la pente qui lui vaudra, si rien n’est entrepris, la perte de sa souveraineté et son morcellement. Quand on observe ce qui se passe et com-ment cela se passe, il y a lieu d’affirmer que, contrairement à ce qu’avait dit le général Giap en 1976 à Alger, ce n’est pas l’impé-rialisme qui est un mauvais élève, mais c’est le «colonisable» qui l’est en confiant son destin à des gouvernants beaucoup plus

soucieux de leur pérennité et de leur bien- être que de celui de leur peuple… Comme en 1830.

LA SOLUTION : LA CITOYENNETÉ«En prenant du recul, je me rends compte qu’en 1962, nous avons acquis la nationalité mais pas la citoyenneté» (M’hamed Yazid). A la stratégie du choc la réponse est une thé-rapie de choc. Mais il ne faut pas que cette thérapie nous vienne de l’extérieur, c’est à dire du nouvel ordre mondial triomphant et prêt à faire main basse sur nos richesses comme un butin de guerre. Cette thérapie de choc doit émaner de l’éner-gie de notre peuple et de ses élites, c’est vers lui qu’il faut se tourner pour construire un autre avenir, une 2e République et permettre aux forces patriotiques qui existent partout, même à l’intérieur du système, ce sursaut salvateur. Notre peuple a toujours payé le prix le plus fort, c’est vers lui qu’il faut

se retourner pour qu’il trouve les ressorts lui permettant de vaincre sa division, son fatalisme et de se remettre à espérer d’une Algérie forte et prospère. Qu’il reprenne l’état d’esprit qui était le sien en 1962 pour relever le défi du droit au développement, Qu’il reprenne, s’il le faut, l’état d’esprit qu’il avait en 1954 pour relever le défi du droit à l’existence, droit largement compro-mis 52 années plus tard.La solution est la citoyenneté parce que le peuple est extrêmement divisé et a perdu toutes ses valeurs. «La citoyenneté est le système idoine qui permet de faire barrage aux excès des idéologies et d’éviter les conflits politiques, parce qu’elle est basée sur ce qui rassemble le peuple. Elle s’érige sur la base d’un dénominateur commun défini dans un pacte national de citoyenneté qui fixe les grands principes de l’identité commune et les valeurs pérennes de la na-tion, lequel constitue le 1er acte fondateur de la 2e République» (Manifeste du 19 mars 2012). «La citoyenneté traduit la relation sociale entre l’individu et l’Etat, elle évolue dans l’univers des droits et devoirs. Elle constitue le fondement de base de la sécurité des individus et de la nation. La citoyenneté

cristallise ainsi l’unité nationale par le rejet de tout ce qui divise le peuple, instaure la tolérance et la fraternité et annihile toute forme de racisme religieux, doctrinaire ou ethnique» (Appel de Ouargla, janvier 2014).Nombreux sont ceux qui pensent que la citoyenneté est d’essence occidentale, donc empruntée. Les précisions ci-après sont nécessaires pour replacer le contexte :

■ Il est vrai que les premières références sur la citoyenneté remontent à l’empire grec, avec une organisation politique et sociale basée sur ce qui s’appelait déjà la citoyen-neté. Mais à Athènes, sur une population de l’ordre de 300 000 habitants, 25 000 à 30 000 seulement avaient alors le statut de citoyen, soit moins de 10%, le reste étant des serviteurs ou des esclaves.■ Le repère important pour notre projet est constitué par le premier gouvernement mu-sulman de Médine, mis en place par le Pro-phète Lui-même et organisé par un pacte qui permet à tous les citoyens de Médine, quelles que soient leur religion et leurs convictions, de participer activement à la vie de la cité. Ce pacte est considéré comme le premier de la citoyenneté de l’histoire de l’humanité.■ Le second repère est national et est consti-tué par l’organisation de la société au Ma-ghreb central, c’est-à-dire essentiellement l’Algérie. Pendant des siècles et jusqu’à un passé très récent, l’organisation tradi-tionnelle à travers les associations locales dirigées par des représentants choisis parmi ceux qui avaient le plus de savoir, de cha-risme ou de sagesse. Cette organisation s’ap-parente plus à la citoyenneté moderne, avec une parfaite égalité en termes de droits et de devoirs, qu’aux organisations féodales de l’époque ou celles qui ont suivi. Les socio-logues coloniaux le savent bien, eux qui, dès le début de l’occupation, ont décodé et emprunté une multitude de nos mécanismes pour les appliquer chez eux. Même Karl Marx est venu chez nous pour s’inspirer de notre organisation sociale. ■ La citoyenneté moderne fait appel à l’organisation associative locale, qui est en parfaite harmonie avec notre organisation traditionnelle et notre civilisation dans toutes ses dimensions, y compris la dimen-sion spirituelle. Elle s’inscrit dans le pro-longement des traditions algériennes du vivre-ensemble, avec la nécessité absolue d’introduire les éléments que le XXIe siècle impose pour construire un Etat fort, capable d’assurer la sécurité des citoyens et de faire face aux enjeux internationaux, mais avec un pouvoir légitime, d’autant plus fort et cré-dible qu’il est l’émanation de la souveraineté du peuple, un système judiciaire indépen-dant du pouvoir, une opposition crédible, présente, ayant un rôle important à jouer pour l’équilibre de la gouvernance et qui constitue une force prête pour l’exercice de l’alternance, une presse écoutée et prise en compte comme un véritable miroir de la gou-vernance, un système de veille et de contrôle rigoureux et fiable et enfin une société civile participative. Un tel Etat ne peut présenter de brèches à la médiocrité, au mensonge et à la cupidité, ni laisser le pays en proie aux convoitises.S’agissant d’un programme de rupture et de changement radical, un période de transition est nécessaire. Les contours, les objectifs, les définitions et les axes d’efforts de cette tran-sition feront l’objet d’une autre contribution. Y. M. T.

LE PAYS EST ENCERCLÉ PAR LES CONFLITS QUI MENACENT DE LE CONTAMINER ET LE LIVRER À LA HAINE ET AU CHAOS. MAIS LE FRONT INTÉRIEUR N’EST PAS EN MEILLEURE SITUATION. EN EFFET, LES POPULATIONS SONT EN ÉBULLITION FACE À LA DÉLIQUESCENCE DE L’ETAT, LA DILAPIDATION ÉHONTÉE DE NOS RESSOURCES, L’INCAPACITÉ DES GOUVERNANTS À TROUVER LE CHEMIN D’UN DÉVELOPPEMENT DIGNE DE CE NOM.

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El Watan - Dimanche 11 janvier 2015 - 8

P U B L I C I T É

APPEL DʼOFFRESECHO/DZA/BUD/2015SAHUC182 – phase 1

Dans le cadre d’un projet humanitaire, Oxfam-Solidarité est dans le marché pour l’achat de :

Carottes catégorie 1 250.000 kg

Les produits devront être acheminés dans les camps de réfugiés sahraouis,

près de Tindouf (Algérie) pendant les mois de mars et avril 2015.Les cahiers de charge complets peuvent être demandés à Oxfam Solidarité,

Adresse : 60 rue des Quatre Vents, 1080 Bruxelles-Belgique, Fax : +32-2-511.89.19Courriel : [email protected]

Les off res doivent nous parvenir au plus tard le 1er février 2015 à 20h00 CET. Cet appel n’engage pas Oxfam-Solidarité à un achat.

APPEL DʼOFFRESECHO/DZA/BUD/2015SAHUC182 – phase 1

Dans le cadre d’un projet humanitaire, Oxfam-Solidarité est dans le marché pour l’achat de :Oranges catégorie I

125.000 kg

Les produits devront être acheminés dans les camps de réfugiés sahraouis près de Tindouf (Algérie) pendant le

mois de mars 2015.

Les cahiers de charge complets peuvent être demandés à Oxfam Solidarité,

Adresse : 60 Rue des Quatre Vents, 1080 Bruxelles-Belgique, Fax +32-2-511.89.19Courriel : [email protected]

Les off res doivent nous parvenir au plus tard le 1er février 2015 à 20h00 CETCet appel n’engage pas Oxfam-Solidarité à un achat.

APPEL DʼOFFRESECHO/DZA/BUD/2015SAHUC182 – phase 1

Dans le cadre d’un projet humanitaire, Oxfam-Solidarité est dans le marché pour l’achat de :Pomme de terre rouge de conservation 250.000 kg

Les produits devront être acheminés dans les camps de réfugiés sahraouis près de Tindouf (Algérie) pendant les

mois de mars et avril 2015.

Les cahiers de charge complets peuvent être demandés à Oxfam Solidarité,

Adresse : 60 Rue des Quatre Vents, 1080 Bruxelles-Belgique, Fax : +32-2-511.89.19Courriel : [email protected]

Les off res doivent nous parvenir au plus tard le 1er février 2015 à 20h00 CETCet appel n’engage pas Oxfam-Solidarité à un achat.

APPEL DʼOFFRESECHO/DZA/BUD/2015SAHUC182 – phase 1

Dans le cadre d’un projet humanitaire, Oxfam-Solidarité est dans le marché

pour l’achat de:

Tomates catégorie I 125.000 kg

Les produits devront être acheminés dans les camps de réfugiés sahraouis près de Tindouf (Algérie) pendant le

mois d’avril 2015.

Les cahiers de charge complets peuvent être demandés à Oxfam Solidarité,

Adresse : 60 Rue des Quatre Vents, 1080 Bruxelles-Belgique,

Fax +32-2-511.89.19Courriel : [email protected]

Les off res doivent nous parvenir au plus tard le 1 février 2015 à 20 heures CETCet appel n’engage pas Oxfam-Solidarité à un achat.

BIOTECH IMPLANT FRANCELa société Maghreb Dental Industry Eurl est le distributeur exclusif de Biotech Implant France en Algérie.Ses produits sont commercialisés au niveau des points de vente d’Oran et Alger et également sur site internet : www.mdi-dentaire.com - facebook : mdi-dentaireLa société Biotech Implant France est le sponsor offi ciel de la formation en Implantologie dirigée par la société scientifi que «Medical Update Algérie».

www.mualgerie.com - 0771 57 53 281er cour débute les 22, 23 et 24 janvier 2015

SARL FARAKSEN – STATION THERMALE DE HAMMAM KSANA

1re rencontre locale sur le thermalismeLa direction de la station thermale de Hammam Ksana tient à exprimer

ses sincères remerciements à Monsieur le wali et à Monsieur le Président

de l’APW de Bouira pour le parrainage et la collaboration de leurs services

mutuels lors de l’organisation de la 1ère rencontre thématique sur le

thermalisme traditionnel et les techniques médicales associées. Elle tient

également à faire part des impressions positives et unanimes transmises

par les participants de l’ensemble des secteurs sanitaires public et privé de

la wilaya de Bouira et des invités des régions limitrophes.

La direction de la station thermale de Hammam Ksana prend acte des

recommandations émises par les participants à l’eff et de parfaire et de

développer la nature et la qualité des prestations à la lumière des tendances

modernes sur les traitements et les soins médicaux en milieu thermal.

Le gérant de la Sarl Faraksen, A. Adjoudj

MUTUELLE DE L'INDUSTRIE DU PÉTROLEDIRECTION GÉNÉRALE

Cité du Sahel, villa n°05, Air de France, Bouzaréah, AlgerTél. : 021 94.27.02 - Fax : 021 94.13.56

Email : [email protected]

Avis d’annulationLa Mutuelle de l’Industrie du Pétrole informe les sou-missionnaires ayant participé à l’avis d’appel d’offres national restreint n°06/2014, portant réalisation d’un ensemble résidentiel de 96 logements, 10 duplex, centre de santé et parking en sous-sol à Fouka, Tipasa, paru dans les quotidiens nationaux El Watan et El Khabar en date du 23/10/2014, que celui-ci annulé

SÉMINAIREL’Offi ce organise une série de séminaires :

Les travaux comptables de fi n d’exercice :◗ Les inventaires (aspects juridiques et méthodologiques),◗ Valorisation des éléments constituant les états fi nanciers et écritures comptables

les 25 & 26 janvier 2015 ◗ Les opérations de clôture de fi n d’exercice selon le nouveau système comptable

fi nancier, SCF les 28 & 29 janvier 2015

Lieu du déroulement :Siège de l’offi ce, route Nadi Chabab, Rouiba Informations, inscriptions :- Téléphone : (023) 86.27.89- Fax : (023) 86.27.81 / 86.27.82- Email : [email protected]

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ALGER INFO

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El Watan - Dimanche 11 janvier 2015 - 9

DES MALFAITEURS ARRÊTÉS À BENTALHA ET CHERARBA

Les services de sécurité viennent de mettre la main sur un individu qui avait commis un vol suivi d’une agression. Les faits remontent à quelques jours, quand le mis en cause s’est introduit dans une parfumerie sur la rue principale de Bentalha. Brandissant une arme blanche, il a menacé le vendeur et lui a demandé de lui remettre toute la somme qu’il avait dans la caisse, c’est-à-dire 120 000 DA. Appréhendé par les agents de sécurité, il a été arrêté au bout de quelques heures. Présenté au parquet, il a été placé sous mandat de dépôt. Dans un autre registre, les services de police ont également mis la main sur

deux personnes qui sont entrées par effraction dans les locaux de l’annexe de l’OPGI de Dar El Beida, à Chéraga. Les deux malfrats ont subtilisé du matériel de plomberie qu’ils comptaient écouler sur le marché noir. Ils ont été placés sous mandat de dépôt.

BENI MESSOUS : CARAMBOLAGE À CHEVALLEY

Un bus de transport public venant de Chéraga et roulant à vive allure a provoqué, hier matin, un carambolage sur le tronçon routier reliant Chevalley à Beni Messous, précisément au niveau de la trémie jouxtant le cercle militaire. En plus du bus, on dénombre quatre voitures touchées dans cet accident.D’après les témoins, le

chauffeur du bus avait mal négocié le virage, où il est strictement demandé de réduire la vitesse. Il faut, une fois de plus, mettre en cause l’incivisme des chauffeurs de bus qui sont impliqués dans plusieurs accidents en milieu urbain et suburbain. Même lorsque les voyageurs interpellent ces derniers pour réduire leur vitesse, ils sont dans la majorité des cas complètement ignorés. Il nous a été impossible de joindre la Protection civile pour avoir un bilan des dégâts de ce carambolage.

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SU R L E V I F 24 HEURES

Les responsables doivent-ils attendre des émeutes pour procéder au bitumage des rues de la cité 917 Logements, aux Eucalyptus ?

LAISSER-ALLER

Les habitants des caves et des terrasses protestent

● Un sit-in des habitants des caves et des terrasses est prévu aujourd’hui devant le siège de la daïra de Sidi M’hamed.

BARAKICONTESTATION DES ÉLUS LOCAUX

L’Assemblée populaire communale de Baraki devait tenir jeudi matin une réu-nion plénière. Cette réunion a été boy-

cottée par la majorité des membres.Ces derniers s’insurgent contre l’absence totale de signe de développement dans leur commune. «Nous, membres de l’Assemblée populaire communale de Baraki, condam-nons la gestion archaïque qui règne depuis deux années. Aucun projet n’est approuvé du-rant les sessions plénières, outre la mauvaise gestion de l’administration et le non-respect des décisions du conseil communal.» Selon les élus, depuis 2013 d’innombrables projets ont été approuvés, à savoir les travaux de voirie au quartier El Manasria, dont le bud-get consacré est de 9 milliards de centimes, signé depuis le 3 février 2013, la construction d’une administration dans le même quartier, à hauteur de 900 millions de centimes, la réhabilitation du centre culturel pour un bud-get de 1,768 milliard, les travaux sur les rues Issiakhen Madhour et Mehdi Boualem, d’une enveloppe de 4,333 milliards, un projet de pose de gazon artificiel au stade 2004 Logts pour presque 2 milliards. Une enveloppe de 350 millions a été consacrée aux établisse-ments scolaires et 500 millions pour l’achat des livres. Des travaux de bitumage ont été engagés au quartier Ahmed Ghazi, ainsi que l’élar-gissement des routes pour un montant de 6 milliards. Il est à noter que des budgets et des lopins de terre ont été dégagés afin de réali-ser des projets au profit de la population de Baraki, telle la réalisation d’une piscine mu-nicipale, sauf que le terrain a été détourné de sa vocation. Selon un élu, «l’assiette foncière et le personnel sont disponibles, sauf que les projets peinent à voir le jour pour des raisons inexpliquées».De ce fait, les 20 membres parmi les 33 dé-noncent la léthargie de l’APC, tout en reven-diquant le bilan des deux années précédentes. «Nous ne sommes pas près de lâcher du lest, affirment les contestataires, cette affaire ne s’arrêtera pas au niveau communal, il est nécessaire de mettre les responsables face à leurs responsabilités. Nous appelons les autorités concernées à prendre en charge nos revendications ; nous avons formulé nos doléances au wali délégué de Baraki, au wali d’Alger, au chef de sûreté de la daïra, à l’APW, au ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales», prévient notre interlo-cuteur. Aziz Kharoum

COMMUNE DE SIDI M’HAMED

Munies de banderoles et de pancartes, plusieurs familles se sont ras-

semblées hier devant la maison de la presse Tahar Djaout. A travers ce sit-in, ces hommes et femmes résidant dans les caves et sur les terrasses dans la commune de Sidi M’hamed veulent attirer l’attention des au-torités locales sur les conditions catastrophiques dans lesquelles ils vivent. Ils exigent, aussi, leur relogement dans les plus brefs délais. «Nous n’en pouvons plus, s’exclame Aïssa, père de 3 enfants. Cela fait 16 ans que je vis sur cette terrasse avec ma petite famille dans ce petit studio étroit». Ce dernier dit avoir refu-sé de dresser une baraque, même s’il sait qu’il aurait pu bénéficier d’un logement plus rapidement. Pour Zehira, la situation est encore plus critique. Cette quin-quagénaire réside dans une cave avec sa famille composée de cinq enfants, dont trois jeunes filles. «Mon mari a formulé une demande de logement so-cial depuis près de 20 ans. Il est décédé avant de voir sa

demande satisfaite», déplore-t-elle. Résidant tous deux dans le quartier des Groupes, place du 1er Mai, ces deux voisins (Saïd et Zehira), accompagnés des 48 autres familles, comptent observer, aujourd’hui, un sit-in devant le siège de la daïra de Sidi M’hamed. Leur seul désir est d’avoir une information sûre de

la date de leur relogement. «Cela fait près de quatre mois que les responsables de l’APC de Sidi M’hamed nous réclament des documents. Lorsqu’on demande, le P/APC nous déclare qu’il n’a aucune information sur notre relogement et encore moins sur le site d’accueil et la date pré-vue. Notre impatience est due

à la situation dans laquelle se trouvent nos habitations de for-tune imbibées d’humidité et où les rongeurs cohabitent avec nous», ajoute Aïssa. Rappelons que la capitale compte 882 caves et terrasses où vivotent 3528 familles. Depuis juin 2014, une vaste opération de relogement a été lancée par la wilaya d’Al-ger visant à éradiquer tous les habitats précaires, entre autres les caves et les terrasses, qui constituent un danger pour les immeubles. Ils sont un facteur favorisant les infiltrations d’eau, fragilisant l’étanchéité et les fon-dations. Après en avoir pratique-ment fini avec les bidonvilles, le tour des habitants des caves et des terrasses dans cette cam-pagne de relogement est arrivé. Impossible d’avoir davantage d’informations sur l’éventuel relogement de ces familles, le président de l’APC, M. Zenasni, demeure injoignable. Asma Bersali

Les manifestants veulent être relogés dans les plus brefs délais

HORAIRES DES PRIÈRES Alger et ses environsDIMANCHE 11 JANVIER 2015

Fadjr……..…......................06:21Chourouk ………………………07:58Dohr…………......................12:56Asser……….......................16:35Maghreb…........................17:58Îcha…….............................19:21

La population de Fontaine-Fraîche, dans la commune de Oued Koriche, crie son mécontentement suite à l’injustice dans la distribution de 650 logements effectuée la semaine dernière. Selon le comité de quartier, l’opération de relogement n’a pas touché les recoins les plus démunis de la commune, à l’instar du quartier Mustapha Gouraya, en dépit des maintes réclamations formulées au président de l’APC, Boudissa Sid Ahmed. «Nous n’éprouvons aucun mépris à l’égard des bénéficiaires de Climat de France. Ce sont nos voisins et ils ont connu des années difficiles de précarité. Cependant, ce que nous désapprouvons, c’est l’attitude malsaine de

certains jeunes délinquants bénéficiaires qui exercent des pressions sur le président de l’APC. Ils se sont impliqués en occupant des caves et des baraques au-dessus des terrasses», dénonce Smaïl, un habitant. Un autre rétorque : «Notre contrée a toujours été marginalisée. Cette déduction est prouvée par le nombre de carences relevées dans notre quartier, entre autres l’absence de transport, la défaillance au niveau du dispensaire, l’absence de gaz à la cité Bouchraya.» En effet, la population de Oued Koriche ne compte pas lâcher prise. Après avoir déposé des recours, l’initiative d’un sit-in est déjà envisagée. A. K.

OUED KORICHE : LES HABITANTS DE FONTAINE-FRAÎCHE CRIENT À L’INJUSTICE

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El Watan - Dimanche 11 janvier 2015 - 9

R É G I O N E S T

La structure fermée pour défaut d’hygiène

ABATTOIR COMMUNAL DE KHENCHELA

● Cinq ans à peine après son ouverture, on s’aperçoit que le lieu n’est pas conforme aux normes, malgré les sommes importantes dégagées pour la réalisation de ce projet.

La décision de fermeture de l’unique abattoir de la ville, situé à la zone industrielle de la route de Baghai, prise récemment par l’APC

de Khenchela suscite la colère de plus de 40 tra-vailleurs qui se retrouvent au chômage. Cette fer-meture a été décidée suite aux résultats du rapport d’une commission d’hygiène qui a mené une en-quête sur les conditions de travail dans cette struc-ture. Il s’est avéré que cet abattoir ne répond pas aux normes d’hygiène, et les conditions d’abattage sont déplorables. Une telle situation représente à coup sûr un risque alimentaire qui pourrait affecter la qualité de la viande, ce qui pourrait engendrer des intoxications pour les consommateurs. C’est ainsi que la commission a recommandé de sus-pendre toute activité dans cet abattoir. Pour rappel, l’APC de Khenchela a réservé un budget d’un milliard de centimes pour la réhabilitation de cet abattoir afin de réunir toutes les conditions de sa-lubrité, améliorer les conditions de travail, et éviter les risques sur la santé publique. De leur cote les services vétérinaires de la wilaya ont recommandé aux bouchers de s’approvisionner temporairement en viande aux abattoirs des communes de Kais, El Mehmel et Ouled Rechache. Notons que l’abattoir de Koechel a été ouvert au mois de février 2010, après la démolition au mois d’octobre 2009 de l’ancien abattoir situé en plein centre-ville à quel-

ques mètres du siège de la wilaya, et qui dégageait des odeurs nauséabondes, ayant causé des désagré-ments aux riverains. Cinq après, le nouvel abattoir

semble connaitre le même sort, malgré les sommes importantes dégagées pour son aménagement.

Kaltoum Rabia

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.POUR COMBATTRE LE GASPILLAGE DE L’EAU

L’augmentation des tarifs proposée à Souk Ahras

Un nouveau directeur pour l’hôpital «Ali Boushaba»

Le directeur de l’hôpital Ali Boushaba à Khenchela, s’est vu signifié, jeudi, une

fin de fonction par le ministère de la Santé. Les raisons de ce limogeage restent incon-nues, d’autant plus que ce directeur avait été nommé à ce poste depuis peu (1an). Le directeur limogé a été remplacé par un autre responsable, qui occupait jusque-là, le poste de chef du personnel du nouvel hôpital de 120 lits. Un membre du syndicat algérien des paramédicaux a indiqué que «la vraie raison de cette décision non attendue est due aux pressions exercées par certains syndicalistes de l’UGTA afin d’obtenir des logements de fonction, qui sont réellement réservés aux médecins spécialistes et non aux syndicalistes». A souligner que le ministère de la Santé a mis fin aussi, il y a quelques mois, aux fonctions de deux directeurs au chef-lieu de wilaya, (le nouvel hôpital et l’établissement public de santé de proximité). Cette instabi-lité dans la carrière des directeurs d’établis-sements de soins est une des caractéristiques singulières du secteur de la santé dans cette wilaya. Du coup, nombre de citoyens s’in-terrogent : «quels sont les critères adoptés par le ministère dans la nomination des res-ponsables et la fin de leurs fonctions?». Ils se demandent aussi «pourquoi le nouveau directeur de la DSP nommé récemment n’a pas encore rejoint son poste?»

Mohamed Taïbi

TÉBESSA Un gendarme mortellement fauché par la voiture d’un contrebandier

Un gendarme âgé de 25 ans, relevant de la brigade de la gendarmerie de El

Houijbet, située à 20 km de Tébessa a été mortellement fauché, jeudi dernier, par la voiture d’un contrebandier au lieudit Sidi Dhaher, à quelques encablures de la frontière algéro-tunisienne, apprend-on de sources concordantes. C’est lors d’un contrôle de routine pour identification des véhicules, notamment celles transportant des produits destinés à la contrebande vers le Tunisie, qu’un contrebandier roulant à vive allure, ayant refusé d’obtempérer, a foncé sur le barrage de contrôle, fauchant sur son passage un jeune gendarme, avant de prendre la fuite. Gravement blessée, la victime a immédiatement été évacuée vers les urgences de l’hôpital, où il a rendu l’âme peu de temps après son admission. Une enquête a été ouverte par les services de la Gendarmerie. Lakehal Samir

L ’université de Souk Ahras en col-laboration avec la direction des

ressources en eau (DRE) a organisé, jeudi, une journée d’étude sur les outils de financement des services de l’eau et de l’assainissement en Algé-rie. Les conférenciers qui ont abordé le thème sous différents angles, ont tous mis en relief l’importance de cette ressource et l’indispensable rationalisation de sa gestion. Il en est ainsi de l’allocution de Abibsi Nadjet et Debabache.M de l’université de Biskra qui ont mis en exergue la né-cessité de la réduction de l’arrosage des espaces verts par la réutilisation des eaux usées épurées par des fil-tres plantes (ou phyto-épuration) au lieu de recourir aux citernes d’eau potable de la municipalité de Biskra. Une mesure avérée onéreuse, selon les mêmes intervenants. Le même principe est conforté par Tazdait Arezki, Ferhati Ahmed et Bouzid-Lagha Souad de l’université de Bab Ezzouar qui reconnaissent à travers leurs allocutions, les avantages de la

réutilisation des eaux usées au lieu des ressources conventionnelles. La récupération des eaux pluviales, un autre chapitre proposé au débat lors de cette journée d’étude, est une op-tion incontournable aux fins d’opti-miser l’utilisation des eaux naturelles et prévoir les capacités réelles d’une région semi-aride qu’est le Maghreb, avec une pluviométrie irrégulière. C’est pour cela, estiment les autres intervenants, que toutes les oppor-tunités de renforcement des moyens de récupération de l’eau pluviale, les méthodes classiques incluses. Le coût de la facture de l’eau et le système tarifaire ont été détaillés par des étudiants qui y voient un moyen «d’inciter les usagers à plus d’éco-nomie dans leur consommation et d’éviter les gaspillages». Une appro-che reproduite par d’autres partici-pants à cette rencontre avec, en plus, des constats sur les opérations de réhabilitation des réseaux d’alimen-tation en eau potables et les dépenses liées à l’installation et à l’entretien

des autres ouvrages. Les eaux sou-terraines sont pour les populations des régions frontalières, une aubaine qui nécessite un investissement. Il est expliqué, à titre illustratif, à travers l’intervention de Rouaibia Farid de l’université d’Annaba, que plus de 35.000 personnes vivant le long de la bande frontalière, en l’occurrence ceux de la daïra de Heddada dans la wilaya de Souk Ahras, sont alimen-tées en eau potable depuis des nappes souterraines. L’équilibre entre char-ges et recettes y est également expli-qué avec force détails et des chiffres indiquant les moyens déployés pour venir en aide de ces populations qui ont besoin de ressources viables. Cette journée d’étude a été couron-née par la signature de plusieurs conventions de coopérations entre l’université de Souk Ahras et la DRE, l’algérienne des eaux (ADE), l’office national de l’assainissement (ONA) et d’autres structures concernées par la gestion des ressources hydriques.

A. Djafri

Plus de 40 travailleurs exercent dans des conditions déplorables

Programme de coopération avec le CHU de Annaba

JEU DE BOULESUNE DISCIPLINE À PROMOUVOIR

Le sport individuel est fort prometteur à Souk Ahras et c’est le club de jeu de boules SBSA (Sariea Baladiet Souk Ahras) de le confirmer à travers les résultats jusque-là satisfaisants. L’année 2014 a été pour ses 180 jeunes talents celle des exploits. Médaille d’or en doublette pour Belguel Skander et Beltayef Skander, lors du tournoi de Bejaia organisé le 16 Juin 2014, médaille d’or au festival national du jeune athlète décrochée à Bouira, médaille d’or en coupe d’Algérie à Oran, la même année, pour Chouchane Imed et encore Beltayef Skander, deux autres médailles d’or au championnat d’Algérie à Ain-Defla… et la liste est encore longue. C’est dire toute la réussite des petites catégories dans une discipline qui évolue loin des feux de la rampe, mais qui impose le respect et plaide en faveur d’une prise en charge réelle de la part des responsables du secteur des sports à Souk Ahras. Le docteur Boutouba Kamel, président du club s’est exprimé à ce sujet : «Investir dans les petites catégories est en soi un créneau porteur à plus d’un titre. Que dire quand ces jeunes athlètes font preuve d’une grande capacité de réussite et sont porteurs d’un esprit compétitif. Les résultats sont encourageants et je peux affirmer que nos jeunes sont capables de faire encore mieux, pour peu que l’on leur assure les bonnes conditions». A. D.

JEU DE BOULESUNE DISCIPLINE À PROMOUVOIR

Le sport individuel est fortprometteur à Souk Ahras et c’est le club de jeu de boules SBSA (Sariea Baladiet Souk Ahras)de le confirmer à travers les résultats jusque-là satisfaisants. L’année 2014 a été pour ses 180jeunes talents celle des exploits.Médaille d’or en doublette pour Belguel Skander et Beltayef Skander, lors du tournoi deBejaia organisé le 16 Juin 2014,médaille d’or au festival nationaldu jeune athlète décrochée à Bouira, médaille d’or en coupe d’Algérie à Oran, la même année, pour Chouchane Imed et encore Beltayef Skander, deux autresmédailles d’or au championnatd’Algérie à Ain-Defla… et la liste est encore longue. C’est dire toute la réussite despetites catégories dans une discipline qui évolue loin des feux de la rampe, mais quiimpose le respect et plaide en faveur d’une prise en charge réelle de la part des responsablesdu secteur des sports à Souk Ahras. Le docteur Boutouba Kamel, président du club s’est Kamel, président du club sexprimé à ce sujet : «Investir dans les petites catégories est en soi un créneau porteur à plus d’un titre. Que dire quand ces jeunes athlètes font preuve d’une grande capacité de réussite et sont porteurs d’un esprit compétitif. Les résultats sont encourageants et je peux affirmer que nos jeunes sont capablesde faire encore mieux, pour peuque l’on leur assure les bonnes conditions». A. D.

La direction de la santé et de la population a mis en place un programme de coopération avec le CHU de

Annaba qui sera opérationnel l’année en cours, a-t-on appris, hier auprès de ladite direction. Cette nouvelle mesure qui concerna plusieurs spécialités, notamment les opérations chirurgicales et les interventions dites lour-des, est préconisée comme solution à moyen terme aux évacuations des malades vers la wilaya d’Annaba. «Au lieu de transférer le patient vers le CHU de cette wilaya, ce sont des chirurgiens et des professeurs de renommée qui veilleront à ces mêmes interventions et point n’est

besoin d’évacuer nos malades vers d’autres structures», a avancé une source médicale qui a favorablement accueilli cette nouvelle. «En plus de l’amélioration des conditions de la prise en charge de nos malades, perceptibles à tra-vers l’aménagement des blocs des différentes structures et l’humanisation des services, le travail de coopération avec des professeurs du CHU de Annaba est à même d’améliorer qualitativement le niveau des médecins généralistes locaux, voire nos spécialistes qui exercent dans les différents hôpitaux de la wilaya de SoukAhras», a ajouté la même source. A. D.

Saisie de deux voitures de luxe

Deux voitures de luxe de marque Peugeot ont été saisies, ce jeudi, par les éléments

de la police judiciaire, relevant de la sureté de wilaya, a-t-on appris de source sûre. En effet, ces grosses cylindrées, immatriculées en Europe, ont été saisies par les agents de la police au quartier Djazira, suite à une information parvenue faisant objet des deux véhicules qui auraient été introduites illé-galement depuis la Tunisie, circulaient sans documents. Un jeune âgé d’une trentaine d’années, qui est vraisemblablement le propriétaire de ces deux véhicules, a été placé en garde à vue pour complément d’enquête, a fait savoir notre source. L. S.

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El Watan - Dimanche 11 janvier 2015 - 9

R É G I O N O U E S T

FÊTE DE YENNAYER

Oran célèbre l’évènement● La célébration de Yanayer (2965 - 2015) a donné lieu à un florilège de manifestations

culturelles qui ont eut lieu, pour la plupart, au niveau de la médiathèque.

La célébration de la fête du Yennayer 2965-2015 a donné lieu, jeudi dernier, à l’ouverture d’un festival culturel qui a eu pour cadre la médiathèque d’Oran.

Organisé durant quatre jours sous l’égide de l’Association Culturelle Oranaise «NUMIDYA», et cela avec le concours du haut patronage du Haut Commissariat à l’Amazi-ghité, la wilaya, l’APC d’Oran ainsi que les directions de la Culture et de la Jeunesse et des Sports, cette manifestation a drainé énormément de monde, venu célébrer comme il se doit la nouvelle année berbère. Selon le président de l’association, M. Saïd Zamouche, pour cette nouvelle édition 2015, «ce festival regroupe 130 participants de 25 wilayas jusqu’à dimanche prochain qui prennent part à des expositions». Mais aussi, le public aura loisir d’acheter

des gammes de produits artisanaux, culinaires et vestimen-taires, provenant du terroir ancestral. A l’occasion du coup d’envoi de la manifestation, jeudi dernier à 11h, les invités et le grand public ont eu droit à une manifestation musicale animée sur la place Gargenta, en face de la bibliothèque régionale par des troupes folkloriques de Karkabou d’Oran et celles de Tizi-Ouzou. En plus de l’aspect commercial et de rapprochement social entres les wilayas, les organi-sateurs de NUMIDYA ont concocté pour ces quatre jours de fêtes un riche programme d’animation culturelle et de rencontres scientifiques et historiques qui ont pour cadre le théâtre régional d’Oran (avec une présentation théâtrale), la salle de cinéma Es-Saâda (ex-Colisée), ou encore l’uni-versité de l’USTOMB. T. K.

RELIZANE Deux morts et un blessé sur la route

MOSTAGANEM Un pharmacien sous contrôle judiciaire pour trafi c de psychotropes

CHLEF

La nouvelle taxe sur le passeport sème la pagaille

L ’hécatombe routière sévit toujours. En effet, hier vers 14h, un terrible accident de la circulation s’est produit non loin de Sidi

Khettab sur la RN90 reliant Oued R’hiou à Mostaganem et s’est soldé par la perte de deux vies humaines. Un blessé grave est soumis aux soins intensifs au niveau des urgences de l’EPH Mohamed Boudiaf de Relizane. C’est suite à un carambolage ayant impliqué trois voitures que le drame s’est produit au lieu-dit «Kiyayeba». Les gendarmes de la brigade compétente ont ouvert une enquête pour déterminer les res-ponsabilités dans cet accident. Issac B.

L e procureur de la république près le tribunal de Mostaganem a ordonné de mettre en détention préventive trois trafiquants âgés

entre 30 et 38 ans poursuivis «pour trafic de stups et détention d’armes blanches», tandis qu’un pharmacien a été mis sous contrôle judiciaire, selon le chargé de la cellule de communication près de la sureté de wilaya de Mostaganem. En effet, après la neutralisation d’un délinquant sur lequel les policiers ont découvert six comprimés de marque «Tranxène 10 mg». Les investigations ont permis aux d’arrêter trois autres personnes dont un pharmacien (fournisseur) domiciliés à Ain Tedèles, impliqués dans ce réseau illégal de commercialisation de psychotropes, ajoute notre source d’information. Lors de la neutralisation de ces derniers, 890 comprimés, des armes blanches, des téléphones portables et une importante somme d’argent ont été saisis. A. Taoui

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Les demandeurs de passeport sont lourdement pénalisés par des pratiques bureaucratiques et une interprétation erronée des dispo-sitions de la loi de finances 2015 relatives au droit de timbre de ce

document de voyage. En effet, depuis le début de la nouvelle année, ces derniers sont ballotés entre les services de délivrance du passeport bio-métrique des daïras et les recettes des impôts, à cause de la confusion qui règne quant à l’application de la nouvelle taxe de 6000 DA. Si les daïras acceptent la quittance de 2000 DA pour les anciens dossiers déposés en 2014, l’administration des impôts refuse, elle, d’appliquer ce droit, prétextant la mise en place de la nouvelle taxe de 6000 DA pour tous les passeports délivrés à partir du 1er janvier 2015. Aux dernières nouvelles, la direction des impôts de la wilaya a ordonné aux responsables des recettes des impôts de surseoir à la délivrance de la quittance fiscale du timbre jusqu’à nouvel ordre. Du coup, les deman-deurs de passeport doivent encore attendre avant de pouvoir obtenir leur document de voyage, otage de la bureaucratique qui règne toujours dans les services publics de la wilaya. A. Yechkour

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La forêt de Canastel

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CANASTEL

Des bénévoles se mobilisent pour nettoyer la forêt

CHUO

Interdiction d’apporter des repas et des couvertures aux malades

Sous le slogan «La main dans la main pour un environnement sain»,

une vingtaine de mouvements asso-ciatifs, des groupes de citoyens béné-voles, des jeune écoliers et des sportifs encadrés par une trentaine d’ agents forestiers et des éléments de la brigade de la gendarmerie nationale et de la sureté de wilaya, appuyés par une noria d’engins et de camions des travaux publics, se sont mobilisés, hier matin, à hai El Menzah (Ex-Canastel) pour la préservation d’un site forestier de plus de 120 hectares. Une action de volontariat de grande envergure a eu

lieu sur ce site sous l’égide de la wilaya en coordination de la Conservation des forêts et du secteur urbain d’El Menzah. Selon le délégué du secteur, M. Rachi Nourredine, cette première action qui sera suivie par d’autres opérations de volontariat et de sensibilisation, s’ins-crit dans le cadre de la préservation des sites forestiers de cette localité qui ont été de tous temps agressés et souvent détournés de leur vocation. Il s’agit entre autre de rendre la forêt au citoyen qui doit à son tour participer à sauvegarder sa propreté par des opéra-tions régulière de volontariat et d’amé-

nagements. Il est prévu à ce titre, dans le cadre de ce plan d’aménagement, la clôture de ce site ainsi que l’implan-tation des aires de détente pour les familles et des terrains de jeux. Le site de cette forêt, très prisé par les familles durant les week-ends et à longueur de journées par les sportifs de tous âges, devra bénéficier, dans le cadre du plan d’aménagement pour la protection des espaces verts par la commune d’Oran, d’une série de travaux d’aménagement avec comme première étape l’ouverture de pistes sur des tronçons de cinq kilo-mètres. Tegguer Kaddour

«La direction générale du centre hospitalo-universitaire Doc-teur Benzerdjeb (CHUO) a décidé, suite à une réunion tenue hier avec le staff administratif de l’établissement, d’interdire toute introduction de repas, de couvertures et autres aux malades hospitalisés», a indiqué le chargé de communication du CHUO. Cependant, cette mesure sera appliquée, précise notre source, dans un premier temps, à dix services sur les 27 que compte l’établissement. Le directeur général, poursuit-il,

a insisté sur la nécessité d’améliorer les repas aux malades qui seront ainsi servis chauds et au moment voulu. Les malades bénéficieront également des meilleures conditions d’héber-gement avec la mise à leur disposition de couvertures et de draps en quantité et en qualité. Ceci afin de ne pas susciter le mécontentement de leurs proches qui ne seront désormais plus autorisés à leur introduire les habituels repas maisons et couvertures. Hadj Sahraoui

◗ Cinémathèque : 14h30 et 16h30, projections de «Fadhma N’soumer» de Belkacem Hadjaj et «Les Aventuriers de l’Arche Perdue» de Steven SPIELBRG.

◗ Théâtre : Activités culturelles organisées à l’occasion de la célébration du Mouloud Ennabaoui par la Maison de la culture.

◗ Médiathèque : 10h à 18h, dernière journée du Festival commercial et culturel organisé à l’occasion de la célébration de Yennayer. T. K.

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El Watan - Dimanche 11 janvier 2015 - 10

P U B L I C I T É

Job vacancy for a:Sales Offi ce Assistant

International group operating in the trading of food & beverage additives and ingredients is seeking a Sales Assistant for the Algerian market. The candidate will be based in the Algerian subsidiary in Algiers and will report to the Sales Manager of Raw Materials. The position requires the following profi le:

◗ A University Degree with a minimum of 2-5 year experience in a similar position.◗ Very good command of English, French and Arabic in addition to computer skills (Microsoft Offi ce)◗ Previous experience with a food importer or procurement in a food company or import/export company or shipping companywould be a plus◗ Ability to multitasks and maintain of good records and organisation ◗ Willingness to work in a challenging and demanding environment ◗ Ready to start as soon as possible

The suitable candidate will work within an international environmentand under motivating supervision. The remuneration package will be provided according to the candidate’s profi le and experience.

Please send your application letter at the earliest together with your English CV to below address :

[email protected]

Avis d’appel d’offres national et international ouvert n°01/INV/2015

Pour l’acquisition de deux machines à dresser et couper le fi l d’acier

La société par actions Trefi lest, fi liale du groupe TPL, lance un avis d’appel d’offres national et international ouvert pour la fourniture de deux machines à dresser et couper le fi l d’acier.

Cet avis est lancé à destination des fabricants ou représentants offi ciels dans le domaine de la fabrication des installations de dressage.

Les entreprises intéressées par le présent appel d’offres peuvent retirer le cahier des charges à l’adresse suivante :

TREFILEST SPA Service AchatsZI Pont Bouchet, El Hadjar, Annaba

Ou en faisant la demande via l’adresse électronique suivante :trefi [email protected]

trefi [email protected] offres doivent être présentées en deux exemplaires (original & copie) sous double enveloppe.L’enveloppe extérieure qui sera obligatoirement anonyme doit porter la mention :

«Soumission à ne pas ouvrir»Avis d’appel d’offres national et international ouvert n°01/INV/2015

TREFILEST spaLa date limite de dépôt des offres est fi xée à vingt un (21) jours à compter de la date de parution du présent avis à 12h00.

L’ouverture des plis se fera 24 heures après la date limite au siège de la direction générale TREFILEST à 14h00.

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Conditions de recrutement : - Diplôme d’études supérieures - Expérience professionnelle dans le poste exigée - Compétences à confi rmer

Avantages :- Lieu de travail Biskra ville - Cadre de travail stable - Salaire conséquent plus intéressement si motivation prouvée

Les candidats intéressés doivent adresser :- CV détaillé - Lettre de motivation à l’adresse suivante :

[email protected] : Pas d’obligation de réponse Les candidats retenus pour l’entretien seront convoqués individuellement

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R É G I O N E S T

Le secteur de la santé passé au criblePOLYCLINIQUES, SALLES DE SOINS ET CAC À BATNA

● Ce niveau appréciable au plan structures ne doit pas, par contre, susciter l’euphorie, puisque beaucoup reste à faire.

Le déploiement des structures de santé (salles de soins, EPH et polycliniques) à travers les 23 Daïras que compte la wilaya

de Batna semble atteindre un niveau appréciable. Ce constat découle de la présentation du dossier Santé par le directeur du secteur (DSP) lors du dernier conseil exécutif de wilaya tenu jeudi passé. Quelques réserves ont, cependant, été émises au sujet de quelques salles de soins dont l’état physique laisse à désirer et qui nécessitent des interventions quant à leur réhabilitation. Par ailleurs, des retards dans la livraison de deux hôpitaux, celui de T’kout et celui de Ras El Ayoune, en l’occurrence, sont observés. Ces derniers devaient être achevés à la fin de l’année 2014. Ce niveau appréciable au plan structures ne doit pas, par contre, susciter l’euphorie, puisque beaucoup reste à faire ! En effet le secteur de la santé ne doit pas se limiter à l’érection d’encein-tes, encore faut-il les doter de moyens matériels et surtout de moyens humains. A l’occasion, le wali, a insisté sur l’accueil des patients ainsi que celui des accompagnateurs : «Il faut multiplier les efforts pour un meilleur accueil, sinon il ne faut pas s’étonner de voir les infirmiers et les médecins subir les assauts, parfois très agres-sifs, de la part des parents de malades» a-t-il interpellé le chargé du secteur. Quant au rôle des salles de soins, des EPH et des polycliniques, le wali devait rappeler, qu’il est fondamental et représente un véritable appoint pour un meilleur fonctionnement du CHU. Lieu de soins, mais aussi lieu de recherches et de formation, le CHU a était longtemps pris d’assaut par des patients atteints de simples rhumes ou de petits bobos qui relèvent de la médecine générale.

UN MEILLEUR FONCTIONNEMENT DES STRUCTURES

Ces structures de base sont «les postes avancés» dira le wali, pour, non seulement, la prise en

charge des maladies bénignes mais aussi pour le dépistage et l’orientation vers les différentes spécialités. A ce titre, il préconisera l’affectation des médecins spécialistes et généralistes dans les polycliniques. Le centre anti-cancer (CAC), dont le démarrage a été reporté de semestre en semes-tre, commence enfin à fonctionner. La réception et l’installation des accélérateurs ont nécessité du temps. Maintenant que les cures de radiothérapie ont commencé, il s’agit de le faire tourner à plein régime (107 personnes ont achevé leur traitement et 43 sont en cours de traitement). D’ici la fin du mois de janvier, ce sont les personnes atteintes de cancer de sein qui verront le bout du tunnel puisque pour le moment elles sont prises en charge à Sétif et à Constan-

tine. A cet effet, et tenant compte du diagnostic précoce, le wali a instruit le DSP d’organiser des campagnes de mammographies (dépistage) dans les Daïras. Un autre service destiné à la prise en charge d’un autre type de cancer (leucémie, thalassémie, maladies d’Hodgkin et autres ané-mies…) ne tardera pas non plus à démarrer au sein du CAC et ce, en attendant la réception et les installations nécessaires pour entamer la greffe de la moelle osseuse. Enfin, le wali s’est félicité des résultats atteints par le service de néphrologie qui a réalisé pour l’année écoulée 14 greffes de reins et ce avec le parrainage du professeur Chaouch, et qui se trace comme objectif de réaliser 50 greffes pour l’an-née en cours. Lounes Gribissa

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UNE MALADIE RARE FRAPPE À EL FRIN (EL TARF)

Une erreur de diagnostic invalide un malade

OUM EL BOUAGHI46 MORTS ET 1318 BLESSÉS EN 2014 DANS DES ACCIDENTS DE LA ROUTEQuelles mesures prendre et quelles lois décréter pour réduire du nombre des accidents routiers qui n’en finissent pas d’endeuiller des familles? L’Algérie compte parmi les premiers pays qui enregistrent le plus d’accidents, entrainant un grand nombre de morts et de blessés. A l’instar des autres wilayas, Oum El Bouaghi connait une recrudescence d’accidents de la circulation et chaque année le nombre de morts est effroyable. Au cours de l’année qui vient de s’écouler, les services de la protection civile ont comptabilisé 968 accidents qui ont provoqué la mort à 46 personnes et engendré des blessures, parfois handicapantes à vie, à 1318 autres. Certes si le nombre de décès a quelque peu fléchi par rapport à l’année 2013, au cours delaquelle il a été enregistré 922 accidents ayant entraîné la mort à 66 personnes et causé des blessures à 1300 autres, il n’en demeure pas moins que le terrorisme routier continue à endeuiller des familles. Dans une large mesure, les accidents sont dus à l’excès de vitesse, avec dépassement dangereux, à la conduite en état d’ivresse, au non respect du code de la route et à d’autres facteurs humains. Il n’empêche que dans certains cas, c’est l’état de la route qui est derrière des accidents dramatiques. L. Baâziz

DES PROJETS POUR LE SECTEUR DE L’HYDRAULIQUELa wilaya d’Oum El Bouaghi compte parmi les régions qui souffrent du manque d’eau, tant pour la consommation domestique que pour l’irrigation. Pas moins de sept retenues collinaires ont vu le jour, tant à l’est qu’à l’ouest de la wilaya. Meskiana, Rehia, F’kirina, Aïn Fakroun, pour ne citer que ces communes, disposent chacune d’une retenue collinaire destinée principalement à l’irrigation. Mais, le plus important demeure le barrage d’Ourkis, situé dans la commune d’Aïn Fakroun, un ouvrage ambitieux et prompt à résoudre moult problèmes. Ce barrage sera alimenté à partir du transfert hydraulique du grand barrage de Beni Haroun dans la wilaya de Mila. Outre le fait qu’Ourkis approvisionnera en eau cinq daïras, il servira à l’irrigation de plusieurs centaines d’hectares. Dans un proche avenir, l’agence des barrages lancera un autre ouvrage à Meskiana, toujours pour servir l’agriculture et par là même offrir des débouchés aux jeunes fellahs. Dans un autre registre, aussi bien Aïn M’lila, qu’Oum El Bouaghi et Aïn Beida ont bénéficié de projets de stations d’épuration d’eau. Celle d’Aïn Beida, lancée en 2007, n’a pas encore été livrée. L. B.

ARRESTATION ET INCARCÉRATION D’UN DEALERLa fin de la semaine dernière, la police judiciare du chef-lieu de wilaya a mis la main sur un dealer, déjà recherché pour divers délits. Il s’agit d’un jeune prénommé B. A, la vingtaine et qui exploite illégalement un parking au niveau de la ville d’Oum El Bouaghi. La fouille au corps du jeune homme a permis aux enquêteurs de découvrir plusieurs bâtonnets de kif traité, évalué à 36 grammes, une arme blanche de calibre 6, la somme de 44.900 D.A et un portable de marque Nokia. Présenté devant le procureur de la république, B.A, a été écroué pour détention de drogue, port d’arme prohibée et exploitation illégale d’un parking, propriété de la municipalité. L. B.

En moins de deux ans, les villageois d’El Frin dans la commune d’Aïn El Assel, qui sont moins de 7.000, ont pu observer les symptômes d’une

maladie pas très courante, le syndrome de Guillain Barré, une inflammation du système nerveux périphérique dont la forme la plus habituelle guérit sans séquelles mais qui peut cependant provoquer une paralysie totale qui se termine par la mort. Sa fréquence est de 1 cas pour 100.000 habitants. Les deux premiers cas, des adolescents de 12 et 16 ans, ont guéri et se portent bien. Le troisième par contre, un autre adolescent de 20 ans, est aujourd’hui hospitalisé depuis un moins au CHU Ibn Sina d’Annaba où, paralysé de tous ses membres, de ses muscles faciaux, il est assisté artifi-ciellement pour la respiration. Ses médecins sont catégoriques, il est arrivé trop tard et ils réservent leur pronostic.Les parents sont formels : ils se sont pris à temps. La première consultation date de novembre 2014, leur fils avec un teint jaunâtre est emmené au service de l’infectieux de l’EHP d’El Kala mais à la lecture des premières analyses, le médecin le renvoie à ses cours au CFPA. Un mois plus tard, avec l’apparition de la paralysie dans les articulations, le père emmène son fils cette fois à l’hôpital d’El Tarf mais c’est pire car le traitement recommandé

par le médecin - qui n’a pas pris la peine d’ausculter le malade - est sidérant: des capsules de magnésium, lui acheter des gants et l’emmener au hammam car ce n’est qu’un coup de froid.

UN TRAITEMENT ET AUCUNE AMÉLIORATION

Les parents suivent ce traitement mais ne constatent aucune amélioration. 3 jours plus tard, le malade qui ne tient plus debout parce que paralysé des membres inférieurs, est évacué d’abord vers les urgences d’El Kala qui, à leur tour, l’oriente vers le CHU du Caroubier (Ibn Sina) d’Annaba où il se trouve depuis le 11décembre.Ce troisième cas inquiète sérieusement les habitants de la localité qui borde la RN44 à 10 km au sud d’El Kala. Pour eux il ne fait aucun doute que cette maladie rare a trouvé un terreau favorable à El Frin noyée par les rejets d’eau usée et envahies par les déchets solides. «Un village poubelle» pour reprendre l’expression de Meziane Boudjema, un écrivain du pays vivant à l’étranger et qui a consacré l’un de ses ouvrages à son village natal tant il a été bouleversé par sa dégradation lors de l’un de ses récents séjours.

Slim Sadki

Le centre anti-cancer de Batna (CAC)

FOOTBALL

SID-AHMED SLIMANI, NOUVEL ENTRAINEUR DE L’AB MEROUANALa direction de l’AB Merouana (ligue 2 Mobilis) s’est attachée les services de l’entraîneur Sid-Ahmed Slimani, a-t-on appris jeudi auprès du président du club, El Hadi Midoun. Le nouveau coach, présenté mercredi aux joueurs, remplace Lamine Ghimouze qui a rendu le tablier juste après la défaite de l’ABM face à l’USMM Hadjout (1-2) lors de la 15ème et dernière journée de la phase aller disputée le 30 décembre dernier. El Hadi Midoun qui espère que la venue de Slimani «provoquera le déclic nécessaire pour mettre fin à la série de mauvais résultats enregistrés jus-que-là par le club», a indiqué que le nouvel entraîneur est déjà à pied d’œuvre pour préparer le club pour le reste de

la saison. Il s’agit du troisième technicien à diriger la barre technique de la formation des Jaune et Noir, cette saison après Abdelkrim Latreche (actuellement au CRB Ain-Fakroun) et Lamine Ghimouze. Agé de 56 ans, le nouveau coach des «Abeilles», qui connaît bien la maison pour avoir drivé l’équipe durant la saison 2011-2012, s’est déclaré «honoré par cette désignation» tout en rendant hommage au travail accompli par son prédécesseur. Slimani a eu à entraîner durant sa carrière l’USM Annaba, l’ASO Chlef, l’ASM Oran et le WA Tlemcen. Au terme de la phase aller, l’ABM est «lanterne rouge» du championnat de ligue 2 avec 10 points.

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El Watan - Dimanche 11 janvier 2015 - 11

R É G I O N O U E S T

AÏN EL BIA

Des habitants réclament leurs actes de propriété● À Aïn El Bia, la régularisation du foncier constitue un véritable calvaire

pour certains habitants ● Quelque 1500 dossiers sont toujours en instance pour le grand dam des villageois.

La régularisation du foncier constitue un lourd dossier pour les autorités locales et un véri-

table calvaire pour les habitants d’Aïn El Bia relevant de la daïra de Béthioua. Quelque 1500 dossiers sont toujours en instance au grand dam des villa-geois dont certains attendent depuis 60 ans leurs actes de propriété. Ces cas sont malheureusement vécus par les habitants de Hejajma, Granine, Ayayda, Phoenix ou hai Es Salem, Chehairia. Face à la lenteur dans le traitement de leurs dossiers, les habi-tants ont lancé un appel pour activer le processus et permettre à des centaines de familles de régulariser leurs situa-tions. Ils rappellent, dans ce contexte,

les directives qui ont été données par la wilaya à l’ensemble des services concernés pour accélérer l’étude des dossiers de demandeurs des actes de propriété. Au niveau de l’APC de Aïn El Bia, on précise que des dispositions ont été prises pour prendre en charge les doléances des demandeurs. La ré-gularisation des dossiers a été entamée à l’exception de hai Es Salem où le ter-rain relève de la compagnie nationale des hydrocarbures. Au niveau de la wilaya d’Oran, une commission chargée de coordonner le travail entre les différents services a été installée pour étudier un maxi-mum de dossiers. Des cellules mixtes ont été aussi installées au niveau des

daïras pour le suivi de l’opération. La régularisation foncière des biens bâtis et non bâtis constitue un dossier épineux dont les outils de traitement ne sont pas encore totalement entre les mains des pouvoirs publics. Malgré cette problématique, des milliers de dossiers ont été traités. La direction des Domaines de la wilaya d’Oran a régularisé 25 actes de propriété au pro-fit de l’agence foncière de la wilaya, une opération qui va se poursuivre pour cibler d’autres cas en souffrance. Grâce à l’assainissement de cette situa-tion, l’agence foncière pourra enfin régulariser de nombreux acquéreurs de parcelles de terrains, soit au total 2873 actes de propriété. F. A.

MOSTAGANEM 20 harraga secourus

EL BAYADH 2 morts et 4 blessés dans un accident de la circulation

5 morts en une semaine à Chlef

ORAN

Un réseau de charlatans démantelé

ARZEW

Information judiciaire contre le P/APC

TAKHEMARET (TIARET) L’ex- maire et un entrepreneur en fuite

L’ex- maire de l’APC de Takhemaret, S.M. entrepreneur de Tiaret ainsi que l’ex- subdivisionnaire des Travaux Publics de la daïra de Frenda font l’objet de poursuites judiciaires pour une affaire liée à

la transgression du code des marchés publics s’agissant de la conduite de deux opérations devant permettre la réalisation d’un tronçon de route de 18 km reliant la RN 14 aux douars Benwahchia et Ghabet Ouda. Condamnés, selon toute vraisemblance par contumace, à cinq années de prison assorties de fortes amendes, les trois mis en cause ne se sont pas présentés devant le tribunal de Tissemsilt qui relève de la cour de justice de Tiaret pour entendre le verdict d’où l’émission de mandats d’arrêts à leurs encontre. Si pour l’heure, les policiers ont pu mettre la main sur l’ex- subdivisionnaire, appréhendé devant son domicile à Frenda, l’ex- maire et l’entrepreneur n’ont pas encore donné signe de vie et seraient en fuite. Pour rappel, l’affaire a éclaté quelques temps après l’expertise exigée par les responsables locaux. Ayant constaté de la mauvaise foi dans l’exécution du projet relatif à la réhabilitation du chemin communal dit Benwahchia qui chevauche les communes de Takhemaret et Aïn Hedid, l’entreprise de réalisation, le subdivisionnaire en charge du suivi du projet et l’ex- maire de Takhemaret ont été auditionnés et finalement inculpés. Dans cette sca-breuse affaire, ce sont les citoyens des douars que traverse ce chemin qui ont été les victimes car les conditions de vie devenaient pénibles en dépit des quelques milliards injectés sur différents intitulés dont un sur PCD (plan communal de développement). A. Fawzi

L e pire a été évité, hier, de justesse lorsque vingt candidats à l’émigra-tion clandestine ont été secourus par les unités des forces navales au

large de Mostaganem. Les harraga, originaires de Mostaganem, avaient embarqué, aux environs de 3 heures du matin, à partir de la plage de Ha-djadj mais une fissure sur la coque de l’embarcation avait complètement chamboulé le programme de ces jeunes en quête d’un nouvel Eldorado. Les clandestins avaient été repérés à 15 miles marins au Nord-Est de cap Ouilis et ramenés à terre où ils ont été présentés aux services de sécurité pour le complément de l’enquête. Aussitôt secourus, leur embarcation a coulé, un véritable soulagement pour les unités d’intervention et pour ces jeunes qui allaient périr en mer si ce n’était l’intervention rapide des forces navales. Une enquête a été ouverte par les services de sécurité pour connaitre les circonstances exactes de cette tentative qui a failli coûter la vie à ces jeunes et endeuiller plusieurs familles. Il y a quelques mois, un groupe de 18 personnes dont une jeune fille de 18 ans ont été également secourus au large de Mostaganem. Ces clandestins ne reculent devant rien pour concrétiser leur rêve de «hedda». F. A.

U n camion semi-remorque a heurté de plein fouet deux véhicules légers, roulant en sens inverse, aux premières heures de la journée de

ce jeudi, sur la RN 6 à mi-chemin entre Bougtob et Kheiter. Arrivés sur les lieux du drame, les éléments de la protection civile ont réussi à sortir des deux véhicules légers quatre personnes grièvement blessées et les corps sans vie de deux autres passagers, difficilement identifiables en raison de la violence du choc. Une enquêté a été ouverte par la brigade de la gendarmerie locale. Selon les premiers éléments de l’enquête, le brouillard très dense, rendant la visibilité presque nulle, serait à l’origine de ce drame. Rafik M.

L e tronçon de l’autoroute Est-Ouest et le chemin de fer ont été le théâtre, la semaine dernière, de deux accidents graves ayant causé la

mort de cinq personnes. Le premier a eu le lieu à hauteur de la localité d’El Karima lorsqu’ un véhicule léger a percuté de plein fouet un camion, tuant quatre membres d’une même famille. Le drame s’est produit après la chute d’une buse en béton de l’arrière d’un camion. Le deuxième accident est survenu sur le passage à niveau de Sidi Laroussi, à l’ouest de Chlef, où un sexagénaire a été écrasé par un train de voyageurs. C’est la huitième victime enregistrée depuis 2014 sur le chemin de fer traversant les communes de Chlef, Oued Fodda, Oued Sly et Boukadir, sur une longueur de 40 km. L’absence de passerelles au niveau des passages dan-gereux a été, maintes fois, signalée aux services concernés, mais aucune mesure n’a été prise pour protéger les passants. En visite, récemment, dans la région, le ministre des Transports avait annoncé un dispositif de protection des 1500 passages à niveau recensés sur le réseau ferré natio-nal, dont six se situent à Chlef. A. Yechkour

U n charlatan impliqué dans plu-sieurs affaires de magie et de

sorcellerie a été arrêté par les services de la police d’Oran. Le mis en cause, âgé de 61 ans, a été arrêté avec quatre autres complices dont trois jeunes filles âgées d’une

vingtaine d’année. Cette arrestation a permis aux enquêteurs de mettre la main sur plus de 38 millions de cen-times, 35 euros, des sommes que les victimes versaient en contrepartie de talismans. Plusieurs objets, notam-ment des livrets de sorcellerie, des

talismans, une quinzaine de bagues, et du plomb ont été récupérés lors de la perquisition effectuée dans le local où il s’adonnait à ses pratiques. Ce réseau sera présenté au tribunal pour association de malfaiteurs, magie et charlatanisme. F. A.

L e P/APC d’Arzew fait, actuellement, l’objet d’une information judiciaire lancée par le parquet d’Oran sur

de présumés «dépassements» en matière de gestion. De nombreux organes de presse ont relayé, la semaine passée, cette information émanant de sources judiciaires. Ce dossier devrait être pris en charge incessamment par un magistrat instructeur près du tribunal d’Oran (Djamel Eddine). L’ins-truction pourrait débuter le 25 du mois en cours après la levée de l’immunité dont bénéficie le premier magistrat de cette commune. Deux chefs d’inculpation -«avec toutes réserves de présomption d’innocence»- sont retenus contre le P/APC : dilapidation de derniers publics et passation de marchés non conforme à la règlementation, et, faux en écriture. Des plaintes, pour rappel, ont été déposées par des

opérateurs économiques de la commune pour dénoncer le clientélisme et le non respect du code des marchés dans l’octroi des projets. Tout comme des élus ont dénoncé le faux en écriture relatif à une session de délibérations. On a également appris qu’une 3ème affaire pourrait venir alourdir le «dossier P/APC». Il s’agit de 2 marchés (la réalisation du réseau d’assainissement de Sidi Moussa (Cap Carbon) et le couffin du Ramadhan 2014) octroyés par le P/APC et lancés avant les délibérations de l’assemblée, et que quelques élus ont refusé d’adopter après coup. Cette dernière affaire fait l’objet, pour le moment, d’un complément d’informations. Le maire d’Arzew pourrait être suspendu, dans les jours qui viennent, en attendant la décision de justice qui sera prise à son encontre. M. M.

PH

OT

O :

M.

M.

La commune d’Arzew

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El Watan - Mardi 1er décembre 2014 - 12

KABYLIE INFO

Après les grèves, la désillusion

Quand le CHU était annoncé pour fi n 2014

Les ratés de 2014 à BéjaïaL

’année 2014 a eu son lot de promesses faites parfois sous la pression

de mouvements de protes-tation récurrents et parfois lancées bien loin de toute contrainte pour leur seul ef-fet d’annonce. On a promis de répondre à des doléances, satisfaire des revendications, aploanir des conflits, com-bler des lacunes, tenir des engagements, lancer des chan-tiers, en livrer d’autres,…. Et on n’a pas tenu promesse à tous les coups. Si l’année 2014 n’a pas été privée, for-cément, de quelques motifs

de satisfaction, à tel niveau ou à un tel autre, elle a connu, en revanche, bien des ratés, des ratages, et des échecs du fait de tous ces engagements que les autorités locales et toute autre partie détentrice de pou-voir n’ont pas pu tenir, pour une raison ou pour une autre. On a, par exemple, et cela bien avant 2014, promis de faire couler l’eau dans les robinets en h/24. Non seulement que l’année 2014 s’est achevée avec un rationnement de l’eau dont l’arrivée est irrégulière et perturbée, mais 2015 aussi

a débuté avec la même frus-tration chez des centaines de

milliers de foyers qui n’ont pas l’eau suffisamment. On

avait promis que la crise de lait pas-teurisé en sachet ne sera que passagère. Sa distribution est à ce jour perturbée à Béjaïa. On a promis d’apla-nir des situations so-cioprofessionnelles pour éteindre le feu de la protestation qui a touché de nom-breuses entreprises. Au lieu de repartir d’un bon pied, bien au contraire, cer-

taines unités économiques

ont tout simplement remis la clé sous le paillasson en 2014. On a promis d’attri-buer des logements ache-vés depuis longtemps. Ils ne l’ont pas été en totalité. On a promis des tas de choses qu’il n’est pas possible de lis-ter dans cet espace. Les atermoiements sans fin exacerbent l’impatience des citoyens et ne font que main-tenir un semblant de paix et promettent de faire revivre en 2015 le même scénario de tension, de fragilité et de promesses à reconduire sans lendemains. K. M.

L ’annonce a été faite pour la première fois par l’ex ministre de la Santé, Djamel Ould Abbas en mai 2011, en plénière de l’APN. La wilaya de Béjaïa a bénéficié d’un projet de réalisation d’un nouveau centre hos-

pitalo-universitaire (CHU). Une structure de santé qui devait ouvrir ces portes fin 2014, selon les premières promesses. Trois ans plus tard, son successeur, Abdel-malek Boudiaf, en visite dans la wilaya, avait promis que le lancement en chantier de l’infrastructure s’effectuera officiellement en mai 2014. Aujourd’hui, c’est-à-dire huit mois plus tard, cette pro-messe n’est pas encore concrétisée bien qu’un terrain a été localisé à Djebira (Boukhelifa), d’après le P/APW, qui a précisé néanmoins, dans un entretien à El Watan, que l’opération de distraction de l’assiette n’est pas encore effectuée. N. D.

CET DE BOULIMAT : «PETIT» OUBLI, GRAND RETARDInscrits pour la plupart au cours du deuxième

quinquennat (2005/2009), les projets de réalisation des centres d’enfouissement tech-nique (CET) et des décharges contrôlées n’ont connu aucune avancée sur le terrain. Certains d’entre ces équipements qui accusent déjà un retard flagrant ont été promis pour 2014. Mais sans compter avec le laxisme de l’administra-tion et les oppositions -à tort ou à raison- des citoyens. L’administration a terminé l’année 2014 sans pourvoir offrir à Béjaïa son premier CET implanté à l’ouest de la wilaya et dont les travaux sont achevés. Sa mise en service a été contrariée par la mauvaise gestion de ce pro-jet, retardant sa livraison qui ne sera effective qu’après l’achèvement d’un accès, oublié par l’étude, vers le site. La commune d’Akbou a bénéficié dans ce cadre d’une opération de réalisation et d’équipement d’une décharge contrôlée intercommunale, inscrit en 2006. Les travaux n’ont démarré qu’en 2007 avant qu’ils ne soient interrompus quelques mois après par des opposants. D’autres projets sont inscrits à l’indicatif de la direction de l’Envi-ronnement. Ils consistent en la réalisation de cinq décharges contrôlées et deux CET dont l’implantation s’est heurtée aux oppositions. Aucun n’a vu le jour en 2014.

N. Douici

STADE DE 30 000 PLACES : SEULE L’ÉTUDE…Le wali qui était en tournée dans certaines

localités de Béjaïa en décembre 2013 avait annoncé en grande pompe : «Un stade olympique verra le jour dans les mois à venir. Il s’agit d’un stade d’une capacité de 30 000 places qui sera construit sur une superficie de 35 à 40 ha du côté d’El-Kseur». Un an plus tard, seul l’étude du projet a été inscrite et c’est le ministre de la jeunesse et des sports, en visite dans la région, qui l’a confirmé vers la mi-mars 2014. La réception de ce méga projet étant fixée à l’horizon 2017, tout le monde s’attendait à sa mise en chantier avant la fin de l’année écoulée. Ceci dit, d’après nos informa-tions, la balle est dans le camp du ministère de l’agriculture qui devrait déclasser un terrain agricole situé entre les communes d’El Kseur et Oued Ghir. Une opération qui n’irritera pas forcément les services agricoles qui avait, rappelons-le, cédé sans difficulté un immense terrain hautement fertile pour la construction de l’une des plus grandes prisons d’Algérie à Oued Ghir. Pourquoi pas un stade pour les amoureux des sports et les deux clubs phares de la région, le MOB et la JSMB. N. D.

Ces logements qui se font désirerLa dernière attribution de

logements sociaux dans la ville

de Béjaïa a suscité un

mouvement de protestation chez

les demandeurs non retenus sur

la liste des pré-bénéficiaires.

Pour résorber cette colère, les

autorités ont tenté de rassurer,

d’abord sur la transparence de

l’opération d’attribution, mais

aussi sur l’éminence d’une autre

attribution promise avant la fin

de l’année. Le wali et le chef de

daïra ont promis, le 30 novembre

dernier, sur les ondes de la radio

locale, qu’une autre liste d’un

peu moins de 200 logements

sera rendue publique dans les

tout «prochains jours». Tout

juste une promesse puisque

l’année 2014 s’est achevée sans

cette attribution promise

publiquement. De nombreux

chantiers de logements, publics

et privés, lancés à travers la

wilaya dépassent les délais

prévisionnels de leur réception.

Les souscripteurs tentent de

calmer leur impatience à chaque

retardement de délais de

livraison et, donc, de dates

d’attribution qui n’ont d’ailleurs

pas manqué en 2014.

Des délais de livraison de projets

de logements sont donnés pour

rassurer les impatients et les

désabusés parmi la population.

C’est ce qui a été fait pour les

plus de 12 000 logements en

chantier à Oued Ghir dont les

autorités ont rappelé,

dernièrement, le lancement.

Elles ont même promis la

réception de ces unités «dans

seize mois». Rendez-vous est

donc donné pour avril 2016 pour

vérifier le sérieux des délais et

des déclarations. K. M.

Entre les promesses sans len-demains destinées à apaiser

les tensions du moment et les maigres acquis réellement arra-chés contre vents et marrées, le bilan des luttes des travailleurs de Béjaïa en 2014 n’a rien de fa-meux. Le cas de trois entreprises est édifiant. En mars, 11 mois de grève et une semaine de grève de la faim des travailleurs de l’ETR s’achèveront sur une note de satisfaction : prise en charge de l’ensemble des revendications. Trop beau pour être vrai : les 11 mois de grève demeurent à ce jour impayés et d’après Messaad Abdelhak, représentant du syndi-cat de l’ETR de Béjaïa, «l’ancien directeur dont les travailleurs n’avaient de cesse de dénoncer

les agissements n’est pas inquié-té, malgré un rapport accablant d’une commission dépêchée d’Al-ger à la demande des travailleurs eux-mêmes». Néanmoins et heureusement, comme promis, une nouvelle grille de salaire prendra effet ce janvier et l’entreprise a signé plusieurs contrats, selon le même syndicaliste. Du côté de l’ETBTP d’El Kseur, aujourd’hui devenue JCOB, la promesse du Premier ministre, lors de sa seule visite dans la wilaya en avril, de «régler tous les problèmes de l’entre-prise» se fait toujours attendre. D’ailleurs, la grève enclenchée avant la pompeuse promesse de Sellal a été reconduite, il y a une semaine. En plus de dénoncer

le fonctionnement «bureaucra-tique» de l’entreprise, toujours rattachée à l’ETBTP de Sétif en dépit du changement de sigle, les travailleurs veulent en finir avec les retards dans le paiement des salaires qui dépassent les trois mois et arracher des augmenta-tions. A Amizour, le patron de la briqueterie NBS scelle le sort de l’entreprise en deux temps trois mouvements sans consultation du partenaire social, ni même dépôt préalable de bilan, faisant fi de l’avenir de ses 50 travail-leurs. Selon des travailleurs, «le patron, qui a promis de verser à chaque travailleur une indem-nité forfaitaire de fermeture, est aujourd’hui introuvable». M.H.Khodja

PROMESSES SANS LENDEMAINS, ENGAGEMENTS NON TENUS, …

Écrans géants : entre le Brésil et le waliPar K. Medjdoub

Des écrans géants ont été installés dans les principaux quartiers de Béjaïa donnant à voir, en temps réel, de véritables fourmilières dans différents chantiers. Les citoyens y observent, enjoués, des

haltes pour vérifier d’eux-mêmes la bonne cadence des travaux et le sérieux des ouvriers qu’on a à l’œil. Parce qu’ailleurs, il n’y a pas le moindre soupçon d’entrave bureaucratique. Ces écrans sont directement reliés aux grands chantiers, en avance sur les délais, que sont la pénétrante autoroutière mais surtout les plus de 4 000 logements en construction à Oued Ghir. Ce sont les autorités qui les ont plantés comme gage de la transparence de leur gestion des affaires publiques. C’est en 2013 que le wali a promis leur installation. Ils ont foisonné partout pendant les deux mois de juin et juillet de 2014. Une véritable mode qui a intéressé des nuées de personnes. «Promesse tenue !» voudrait-on crier. Mais excusez cette échappée imaginative, ce tableau magnifié, volontairement idéalisé. Il n’y a pas eu d’écrans du wali. On a eu nos écrans géants, oui. Sauf qu’au lieu de donner à voir des directs au chantier de Oued Ghir, on a eu droit à des directs au «chantier» du Brésil, là où se «construisait» la coupe du monde de football. Certains de ces écrans ont été d’ailleurs tout juste des morceaux de tissu blanc accrochés par des férus des fennecs pour suivre les matchs du onze national. Et tant pis pour les chantiers ! Les écrans du Brésil ont fait oublier les écrans du wali. Pour tout dire, il y a de ces promesses non tenues dont on s’en moque éperdument. K. M.

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Paris De notre bureau

Seront-ils enfin entendus par le reste de la société française ? Cette dernière cessera-t-elle

enfin de les considérer comme une communauté distincte ? A ceux qui es-timent qu’ils sont discrets, ils entendent être nombreux cet après-midi à prendre part à la manifestation républicaine à Paris, mais aussi dans toutes les villes de l’Hexagone, en tant que citoyens et membres de la communauté française. De nombreuses personnalités musul-manes se sont exprimées sur le su-jet. C’est ce qu’a noté à juste titre le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, qui a déclaré jeudi : «Je tiens à relever en particulier la très grande fermeté avec laquelle toutes les composantes de l’islam de France ont immédiatement dénoncé ce lâche attentat comme constituant un dé-voiement absolu de la religion.» Et d’ajouter : «Nous ne tolérerons aucun acte, aucune menace visant un lieu de culte, pas plus qu’aucune manifesta-tion hostile dirigée contre des Français en raison de leurs origines ou de leur religion. Les auteurs de tels actes doivent savoir qu’ils seront eux aussi recherchés, arrêtés et punis.»Au lendemain de l’attaque terroriste contre Charlie Hebdo, beaucoup de musulmans de France ont exprimé leur crainte de la stigmatisation. Et non sans raison : plusieurs attaques ont déjà été commises à l’encontre de la commu-nauté musulmane depuis l’attentat de mercredi contre Charlie Hebdo. «Les musulmans de France ne de-vraient pas avoir un sentiment de culpabilisation à la suite de cet acte ab-ject. Ce sont des citoyens à part entière et ne devraient aucunement adopter une posture de démarcation devant des actes perpétrés par des crimi-nels. Celles ou ceux qui souhaiteraient assigner les musulmans de France à

dénoncer ces actes de barbarie les as-socient, directement ou indirectement, à ces terroristes. Chacun doit être libre quelle que soit sa croyance d’exprimer son indignation», a souligné dans les colonnes d’El Watan (édition du week-end dernier) Fayçal Megherbi, avocat au barreau de Paris et militant du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP). De son côté, Madjid Si Hocine, ani-mateur du site L’Egalité d’abord et cofondateur du Forum France Algérie, affirme dans la même édition d’El Watan : «Je ne vois pas au nom de quoi

les musulmans de France seraient obli-gés de faire plus que les autres citoyens français. Néanmoins, il est dans notre intérêt de garder l’initiative pour dire que les terroristes ne nous représentent aucunement.» «Il faut qu’ils restent intelligents et qu’ils ne tombent pas dans le piège des discours et des actes de haine. Pour cela, il nous faut un pro-fond travail de pédagogie. Les musul-mans de France doivent expliquer à leurs concitoyens qui ne connaissent pas grand-chose de l’islam, que notre religion prône la paix et la tolérance. C’est un rôle et une responsabilité à

assumer au quotidien». «Ce travail de pédagogie est la responsabilité de tous les musulmans et particulièrement des représentants de cette communauté. J’espère que ces derniers mettront de côté leurs différends. Je recommande à toutes les instituions de l’islam en France d’élire un seul porte-parole, courageux et capable de dire claire-ment les choses.»

QUE FAIRE CONTRE LES AMALGAMES ?

L’anthropologue, philosophe et intel-lectuel Malek Chebel refuse, lui aussi,

l’amalgame entre les musulmans et la tuerie de Charlie Hebdo. «Nous devons, collectivement, prendre conscience de la mauvaise tournure que peuvent prendre tous ces événements. C’est la raison pour laquelle il faut que l’on s’écoute, que l’on se parle, que l’on rétablisse le dialogue, même impro-bable, entre les religions», suggère-t-il dans une interview à L’Express. «Il ne faut pas jouer avec les sentiments d’appartenance de chacun, c’est de la nitroglycérine ! Tous les Français sont citoyens d’un même pays.» «Il faut éviter tout amalgame entre l’islam et la violence terroriste», a-t-il ajouté. Pour ce faire, Malek Chebel propose «un travail difficile mais nécessaire de pédagogie et d’explicitation. Et en s’appuyant sur un islam organisé et structuré, ce qui n’est toujours pas le cas, je le déplore. Je ne cautionne pas ces imams de France, autoproclamés et pas formés, qui pérorent dans leur mos-quée et laissent partir des jeunes Fran-çais se former à la guerre à l’étranger. Je regrette profondément l’absence d’un leader musulman charismatique qui puisse faire entendre une parole aujourd’hui étouffée et inaudible».Le Président français a appelé à la vigi-lance, à l’unité et au refus de tout amal-game. Il le redira cet après-midi. «Ces illuminés, ces fanatiques n’ont rien à voir avec la religion musulmane», a-t-il souligné vendredi soir dans une décla-ration solennelle, après le dénouement des deux prises d’otages, exhortant à être «implacable» contre le racisme et l’antisémitisme. «Nous avons engagé une guerre contre le terrorisme, pas contre une religion», a dit pour sa part le chef du gou-vernement, Manuel Valls. Toutes ces déclarations appelant à la cohésion et à l’union nationale, sans discrimination de quelque composante que ce soit, seront-elles traduites dans les faits et mises en œuvre au quotidien ?

Nadjia Bouzeghrane

I N T E R N A T I O N A L EEl Watan - Dimanche 11 janvier 2015 - 13

LES MUSULMANS DE FRANCE ET L’ATTAQUE CONTRE CHARLIE HEBDO

«Citoyens d’abordet que cessent les amalgames !»

● Invités, pour ne pas dire sommés, de condamner le terrorisme, les Français de confession musulmane répètent à qui veut les entendre qu’ils sont certes, musulmans, mais d’abord citoyens et membres à part entière de la société française et que le terrorisme n’a rien à voir avec leur religion.

S eront présents les ministres allemand, autri-chien, belge, britannique, danois, espagnol,

italien, letton, néerlandais, polonais et suédois. Le ministre américain de la Justice, Eric Holder, et le vice-ministre américain de l’Intérieur, Alejandro Mayorkas, sont aussi annoncés. «Il s’agit à la fois pour eux de manifester leur solidarité avec la France, leur rejet du terrorisme, mais aussi d’échanger avec nous sur ce défi commun que nous adressent les terroristes et qui pourra n’être résolu qu’en commun au sein de l’Union euro-péenne et au-delà», a expliqué le ministre.Pour sa part, le président de la Commission euro-péenne, Jean-Claude Juncker, a annoncé jeudi à Riga (Lettonie) son intention de proposer aux Etats membres un nouveau programme de lutte contre le terrorisme. La Commission veut notamment renforcer la collecte et l’échange d’informations au sein de l’Union européenne (UE). Une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE, à l’initiative de la représentante de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, abordera le 19 janvier à Bruxelles le renforcement des dé-fenses européennes. Et notamment les problèmes

posés par les jeunes Français et Européens qui se rendent en Syrie et en Irak. Un dossier qu’aborde-ront également les ministres de l’Intérieur et de la Justice qui se réuniront les 29 et 30 janvier à Riga.

LA FRANCE, UNE CIBLE DE LONGUE DATE

La France et ses intérêts ont été la cible d’un terro-risme international lié à la situation aux Proche et Moyen-Orient dans les années 1980, du Groupe islamique armé (GIA) dans les années 1990 et, depuis les attentats de 2001 aux Etats-Unis, de réseaux djihadistes internationalistes proches ou s’inspirant de la mouvance Al Qaîda (attentat contre un bus de la direction des chantiers navals à Karachi et opération contre le supertanker Limbourg au large d’Aden en 2002, assassinat de 7 personnes à Montauban et Toulouse en mars 2012, assassinats et enlèvements de ressortissants français à l’étranger — touristes, expatriés et mi-litaires — en Arabie Saoudite, en Mauritanie, au Mali, en Algérie, au Maroc, au Nigeria, au Yémen en Somalie et en Afghanistan depuis 2007). L’Etat français considère que ces réseaux terroristes constituent une menace constante et stratégique pour son territoire national, ses intérêts et ses

ressortissants à l’étranger. Le démantèlement de plusieurs cellules terroristes depuis 2001 a cependant permis d’empêcher plusieurs attentats en France. Loïc Garnier, chef de l’unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat) estimait en juin 2014 que «la France reste une cible privilégiée d’Al Qaîda». «D’abord parce qu’elle prône une laïcité qui refuse toute forme d’ostentation religieuse, que nos soldats sont engagés au Mali et encore en Afghanistan et, enfin, que l’intervention en Centrafrique est brandie de façon extravagante comme une croisade de l’Occident chrétien.» Loïc Garnier a rappelé que «certains jeunes indi-vidus, des djihadistes européens, parmi lesquels figurent des Français, sont pris en charge par des cadres d’Al Qaîda qui les entraînent dans le but de mener des attentats en Europe».

LES NOUVEAUX VISAGES DU TERRORISME

«Aujourd’hui en France, plusieurs centaines de personnes potentiellement dangereuses ou exprimant des velléités de départ vers le djihad sont sous surveillance», a précisé Loïc Garnier, qui asouligné les limites de cette surveillance :

pour contrôler les faits et gestes d’un seul suspect «H24, ça nécessite au minimum 20 personnes par individu». Pour sa part, le juge antiterroriste, Marc Trévi-dic, évoque dans son livre, Les sept piliers de la déraison (2013) les nouveaux visages qu’a pris le terrorisme aujourd’hui. Après l’affaire Merah, la donne a changé : la menace terroriste s’est morce-lée, diluée dans le territoire. L’entreprise terroriste est désormais aussi le fait de groupes isolés. Mal connus des services, estime Marc Trévidic : «Certains d’entre eux reviennent beaucoup plus dangereux et menacent la sécurité des Français. On pense d’abord à Merah, mais aussi à tous ceux qui sont partis en Bosnie, en Afghanistan, au Yémen et qui terminent leur cycle initiatique, après avoir rencontré des vrais dangereux. Ce ne sont pas des loups solitaires... Merah, par exemple, était dans un cadre. A l’étranger, il a achevé sa formation idéologique.» Et le juge de considérer que puisque les terroristes ont changé de visage, la lutte doit, elle aussi, s’incarner autrement. «En termes de renseignement, nous sommes costauds. Mais nos méthodes doivent changer», ajoute le juge antiterroriste. N. B.

LES MINISTRES DE L’INTÉRIEUR EUROPÉENS EN CONCLAVE CE MATIN

Une immense marche républicaine contre le terrorisme

Lamamra pour représenter l’Algérie

■ Une trentaine de personnalités étrangères, parmi lesquelles Mariano Rajoy, Donald Tusk, David Cameron, Angela Merkel et Matteo Renzi, seront cet après-midi aux côtés du chef de l’Etat français pour une marche républicaine contre le terrorisme qui vient de frapper durement la France, après l’attentat meurtrier de mercredi dernier contre l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo. La manifestation républicaine «Tous unis» ou «la France est Charlie Hebdo» s’annonce gigantesque de par le nombre et la diversité de ceux qui marcheront cet après-midi de la place de la République à place de la Nation, à Paris. Elle se voulait nationale, elle est devenue internationale. Plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement européens et personnalités étrangères, parmi lesquels des représentants du gouvernement américain, ont fait savoir qu’ils seront présents.

«Je serai à Paris dimanche pour soutenir le peuple français. L’Espagne avec la France contre le terrorisme et pour la liberté», a écrit Le chef du gouvernement espagnol , Mariano Rajoy, sur son compte twitter. Le Premier ministre britannique David Cameron, l’Italien Matteo Renzi, le Belge Charles Michel, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, ont annoncé leur participation. On relèvera aussi la présence d’Angela Merkel. Le chef du gouvernement français, Manuel Valls, a assuré vendredi soir que des «moyens de sécurité massifs» seraient mis en place dimanche pour la marche républicaine organisée à Paris, mais aussi en province. «Il y aura évidemment des moyens de sécurité massifs, pas seulement à Paris mais aussi dans toutes les grandes villes où il aura des manifestations», a déclaré le Premier ministre sur BFMTV.

■ «L’Algérie sera représentée à la marche contre le terrorisme, prévue aujourd’hui à Paris, par le ministre des Aff aires étrangères, Ramtane Lamamra», a appris l’APS auprès du ministère des Aff aires étrangères. De nombreux dirigeants étrangers participeront à cette «marche républicaine», qui intervient après l’attentat

perpétré mercredi contre le journal Charlie Hebdo. L’attentat contre Charlie Hebdo a fait 12 morts, dont les principaux caricaturistes du journal, et 10 blessés. Il a été suivi par l’assassinat, jeudi, d’une policière et une prise d’otages vendredi dans un supermarché casher à Paris, au cours de laquelle quatre personnes ont été tuées par le terroriste.

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I N T E R N A T I O N A L EEl Watan - Dimanche 11 janvier 2015 - 14

LES BELLIGÉRANTS SE RÉUNIRONT LA SEMAINE PROCHAINE À GENÈVE

Libye, la rencontre de la dernière chance

L es Libyens, dont le pays a sombré dans un chaos généralisé après le renversement de Mouammar El

Gueddafi en octobre 2011, peuvent se remettre à espérer de voir, dans un avenir proche, le bout du tunnel. Les parties en conflit ont en effet admis le principe de se rencontrer pour mettre fin aux violences et à la crise politique. «Les parties libyennes ont accepté de tenir un nouveau round de dialogue politique avec l’objectif de mettre fin à la crise politique et sécuritaire dans le pays», a annoncé hier la mission de l’ONU en Libye (Misnul). La réunion se tiendra la semaine prochaine au siège du bureau des Nations unies à Genève, à la faveur d’un accord obtenu par le chef de la Misnul, Bernardino Leon, après de larges consultations avec les par-ties ces dernières semaines, a-t-elle ajouté. Faut-il maintenant en attendre des résultats ? En tout cas, la représen-tante de la diplomatie de l’Union eu-ropéenne (UE), Federica Mogherini, a estimé, peu de temps après l’annonce, que cette rencontre «représente une dernière chance qui doit être saisie». «La Libye est à un tournant crucial et les différents acteurs ne doivent avoir aucun doute sur la gravité de la situation du pays», a encore expliqué Federica Mogherini.

LA PAIX POUR LUTTER CONTRE LES TERRORISTES

Le point de vue de la représentante de la diplomatie de l’UE est, pour une large part, partagé par Ali Bensaad, universitaire et spécialiste de la Libye, qui soutient aussi que l’ex-Jamahiriya «est en grand danger». «Economi-quement, ses ressources sont mal exploitées car trop convoitées. Poli-tiquement, deux factions principales s’opposent, deux gouvernements, l’un à Tobrouk, reconnu, l’autre à Tripoli, autoproclamé. Et le poids des milices fait craindre une possible partition de ce pays situé à la croisée des mondes arabe, berbère et africain», a-t-il dé-claré hier lors d’un débat sur les ondes

de RFI. A tous ces facteurs que cite M. Bensaad, il faut ajouter un autre élément de crise non négligeable qui est le terrorisme. Depuis la chute de Mouammar El Gueddafi, la Libye s’est transformée en gigantesque eldorado pour différents groupes ter-roristes. Bien évidemment, la problé-matique du terrorisme dans ce pays

sera plus facile à traiter si la commu-nauté internationale arrive à mettre fin rapidement et durablement la guerre civile. Le retour au calme per-mettra déjà d’isoler les terroristes. Ce qui n’est pas peu en soit. Pour éviter, donc, l’échec et surtout créer un envi-ronnement propice au dialogue, Ber-nardino Leon a proposé un «gel des

opérations militaires pour quelques jours». «L’ONU considère qu’il est extrêmement important de suspendre le feu, d’arrêter les combats, afin que ce dialogue politique puisse commen-cer sur de bonnes bases», a expliqué récemment le patron de la Misnul. M. Leon viendra aussi à Genève avec la certitude d’être soutenu par l’Algé-rie et la Tunisie. Ces deux pays ne ménagent actuellement aucun effort pour rendre possible une solution politique et pacifique à la crise. Nos sources soutiennent, à ce propos, que les autorités algériennes ont multiplié ces dernières semaines les contacts avec différents acteurs libyens afin de les convaincre de négocier et de dialoguer. L’Algérie, ajoute-t-on, s’emploie aussi à faire en sorte que la crise libyenne ne soit pas alimentée de l’extérieur. Que se dira-t-il main-tenant à Genève ? Il faut reconnaître que l’ordre du jour de ce dialogue interlibyen est très ambitieux. L’ob-jectif du patron de la Misnul n’est rien moins que de persuader les uns et les autres de former «un gouvernement d’unité qui puisse jouir d’un large soutien et ouvrir la voie à un environ-nement stable» permettant l’adoption d’une nouvelle Constitution. Il est à rappeler que la Libye est dirigée par deux gouvernements qui se disputent le pouvoir à distance, l’un proche des miliciens de Fajr Libya (Aube de la Libye) contrôlant Tripoli, et l’autre reconnu par la communauté interna-tionale, siégeant à Tobrouk, près de la frontière égyptienne. Elle est également dotée de deux Parlements. C’est ce qui a d’ailleurs aggravé la crise. A l’heure actuelle, il n’existe sans doute pas d’autre issue que cette idée de «gouvernement d’unité» pour désamorcer la crise. Il semble que, selon des échos en provenance de Libye, la proposition de Bernardino Leon a été bien reçue. Quoi qu’il en soit, il vaut mieux pour toute la région et même au-delà que l’initiative de la Misnul ne se solde pas par un échec. Zine Cherfaoui

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● L’objectif du patron de la Misnul est de persuader les parties en conflit de former un «gouvernement d’unité» qui puisse jouir d’un large soutien et ouvrir la voie à un environnement stable permettant l’adoption

d’une nouvelle Constitution.

BRÈVES

TUNISIE

K La justice tunisienne a émis un mandat de dépôt à l’encontre

d’un ancien responsable sécuritaire accusé d’être impliqué dans l’assassinat en 2013 de l’opposant de gauche Mohamed Brahmi, a indiqué hier le porte-parole du parquet de Tunis. «Le juge d’instruction du tribunal de première instance de Tunis a émis un mandat de dépôt à l’encontre de Abdelkarim Labidi, un ancien cadre sécuritaire, accusé d’avoir participé à l’assassinat de Mohamed Brahmi», a indiqué Sofi ène Sliti, cité par l’AFP. Le juge a pris cette décision «après l’interrogatoire du suspect, un ancien directeur de l’équipe de protection des avions à l’aéroport de Tunis-Carthage», a ajouté le porte-parole du parquet de Tunis.

IRAN-VENEZUELA

K Le président iranien Hassan Rohani et son homologue

vénézuélien Nicolas Maduro, en visite à Téhéran, ont appelé à une coopération au sein de l’OPEP pour soutenir les prix du pétrole, a rapporté hier le site du gouvernement iranien. «Sans aucun doute, la coopération des membres de l’Organisation des pays producteurs de pétrole, qui sont sur la même ligne, pourra permettre de neutraliser les plans de certaines puissances contre l’OPEP et stabiliser les prix à un niveau acceptable en 2015», a déclaré le président Rohani lors de sa rencontre avec M. Maduro. En recevant M. Maduro, l’ayatollah Ali Khamenei, a dénoncé «la baisse bizarre des prix du pétrole en si peu de temps qui ne peut être qu’un acte politique et non économique».

ALLEMAGNE

K Environ 35 000 personnes, selon les organisateurs, se sont

rassemblées hier à Dresde contre le mouvement anti-islam Pegida, qui ne cesse de gagner en audience et entend tirer profi t des attentats meurtriers perpétrés en France au nom du «djihad».Les manifestants ont observé une minute de silence pour les victimes des attentats de Paris dans le centre de Dresde, une ville de près d’un demi-million d’habitants où Pegida rassemble chaque semaine de plus en plus de sympathisants (18 000 lundi dernier). Beaucoup d’entre eux étaient munis de pancartes proclamant «Nous rions tous dans la même langue» ou encore «L’Allemagne est pour tous».

CÔTE D’IVOIRE

K Deux soldats ivoiriens ont été tués dans des attaques, hier,

contre les forces de sécurité dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, à proximité de la frontière avec le Liberia, a annoncé le ministère de la Défense. Les agresseurs ont été mis en «déroute» par la «riposte énergique» des policiers et militaires ivoiriens au terme d’une heure de combats. «Par ailleurs, un groupe s’en est pris à la position de l’armée ivoirienne dans le village de Dahyoké, où deux éléments ont perdu la vie», selon un communiqué des autorités ivoiriennes. L’ouest de la Côte d’Ivoire est la région la plus instable du pays en raison de tensions ethniques.

RÉACTIONS EN ITALIE À L’ATTENTAT CONTRE CHARLIE HEBDO

Où fi nit l’émotion et où commence l’islamophobie?Rome (Italie)

De notre correspondante

A l’aéroport romain Fiumicino régnait, hier, une atmosphère lourde, après le renforcement

des mesures de sécurité décidé par les autorités italiennes. Les vols pour les USA et les capitales européennes sont soumis à des contrôles plus minutieux et les passagers en provenance des pays arabes (dont l’Algérie) sont isolés dans un espace protégé et leurs bagages soumis à une fouille plus détaillée. Le gouvernement italien a annoncé que le seuil d’état d’alerte, dans la péninsule, a été haussé et que la protection de sites sensibles fera l’objet de plus de vigilance. Les médias italiens continuent à consacrer un espace primordial aux informations en provenance de la France et les chaînes de télévi-sions transmettent en boucle les images de l’attentat contre le siège du journal français Charlie Hebdo

et des assauts donnés par les forces de l’ordre fran-çaises. Suivre les débats sur ce sujet est souvent pénible, tant les analyses superficielles, chargées de préjugés hostiles aux musulmans, vides de tout discernement entre islam et courants extrémistes finissent par lancer des messages erronés, voir dan-gereux au téléspectateur italien. Ainsi la commu-nauté musulmane est sommée de «condamner et de prendre ses distances avec le terrorisme», comme si on cherchait à la faire se sentir coupable de ce qui s’est passé en France. Les propos racistes et islamophobes des leaders des partis xénophobes, comme la Ligue du Nord, mais aussi d’autres partis, y compris de gauche, sont repris sans être condamnés. Les militants de ces partis, qui occupent des postes de responsabilité au sein de l’administration ita-lienne, laissent libre cours à leur islamophobie. La responsable de l’instruction au niveau de la région

de la Vénétie, Elena Donazzan a envoyé aux écoles de son territoire, une circulaire au contenu surpre-nant, invitant les directeurs et les enseignants des écoles à exiger des parents des élèves musulmans de condamner l’attentat de Paris. Voici la teneur de ces propos : «Parce que s’ils ont décidé de venir vivre en Europe, en Italie, en Vénétie, ils doivent savoir qu’ils sont accueillis dans une civilisation avec des principes et des valeurs.» Plus au sud, en Sardaigne, dans la commune de Bonorva, à Sassari, la conseillère à la culture du parti de gauche, Giovanna Tedde, n’a rien trouvé de mieux à écrire sur sa page facebook que ces phrases outrageantes et terrifiantes : «Je vous informe que je n’accepte pas l’amitié des musulmans. En ce qui me concerne, vous pouvez mourir tous assassinés, y compris les enfants.» Suite à la vague d’indignation que cette déclaration a provoquée, la concernée a dû remettre sa démission. Nacéra Benali

Abou Anas Al Libi, un Libyen décédé aux Etats-Unis où il devait être jugé pour sa participation présumée à des attentats, a été enterré hier à Tripoli. Le corps d’Abou Anas Al Libi est arrivé vendredi soir à l’aéroport de Tripoli, en provenance des Etats-Unis, et a été conduit au domicile familial dans l’ouest de la capitale libyenne. Abou Anas Al Libi avait été capturé en octobre 2013 dans la capitale libyenne par des forces spéciales américaines. Il était recherché depuis des années pour sa participation présumée aux attaques revendiquées par Al Qaîda en août 1998 contre les ambassades américaines au Kenya et en

Tanzanie (224 morts et plus de 5000 blessés). Il était l’un des hommes les plus recherchés par le FBI, qui off rait jusqu’à cinq millions de dollars de récompense. Souff rant d’un cancer du foie et d’une hépatite C, son état s’était détérioré ces dernières semaines, et il est décédé le 2 janvier à l’âge de 50 ans dans un hôpital de la région de New York, selon son avocat Bernard Kleinman et sa famille. Son procès à New York et celui du Saoudien Khalid Al Fawwaz, arrêté en Grande-Bretagne en 1999, devaient initialement démarrer le 3 novembre, mais avaient été reporté au 20 janvier. Les deux hommes avaient plaidé non coupable. R. I.

AL LIBI REVIENT À TRIPOLI DANS UN CERCUEIL

Le chef de la Misnul, Bernardino Leon (2e à gauche) et le vice-président du Congrès national libyen à Tripoli, Saleh Al Makzoum (au milieu)

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El Watan - Dimanche 11 janvier 2015 - 15

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■ EXPOSITIONLe vernissage de l’exposition «Chronique dunkerquoise», photographies d’El Hadi Hamdikene, aura lieu le 15 janvier 2015 à 17h, à l’Institut français d’Annaba. «Chronique dunkerquoise» est un travail photographique réalisé lors d’une résidence artistique et présenté pour la première fois en mars 2014, dans le cadre des rencontres photographiques de Dunkerque . C’est un regard poétique sur la ville, ses habitants, son port, son architecture, à travers des images baignées par la lumière particulière des Flandres. Cette exposition est l’événement de la rentrée de l’Institut français. Ce vernissage sera aussi l’occasion de présenter le programme des manifestations culturelles du premier trimestre. L’exposition se poursuivra à Oran le 3 février, à Tlemcen le 14 février, à Alger le 5 mars, et à Constantine le 4 avril 2015. ■ MUSIQUE*A l’occasion du Nouvel an berbère 2965 (Yennayer), Lounis Aït Menguellet donnera un concert aujourd’hui 11 janvier à 16h au Zénith de Paris. Un moment de convivialité et de retrouvailles pour célébrer Yennayer, l’une des fêtes les plus populaires chez Imazighen. Après la sortie de son dernier album Isefra (Poèmes), et une tournée dans toute l’Algérie, Lounis retrouvera son public pour un moment de partage et de bonheur. *Festival culturel maghrébin de musique andalouseMaison de la culture Dr Ahmed Aroua-KoléaDu 15 au 20 janvier à 19hLe jeudi 15 janvierConcert de l’ensemble de Zerrouk Mekdad, la troupe de Tétouan (Maroc) et hommage à Sadek Bédjaoui.

BLOC-NOTES

El Watan - Dimanche 11 janvier 2015 - 16

C U L T U R E

FOLIO

Contre la terreur

Tous les gens épris de liberté et de démocratie sont en deuil. Ce mer-credi 7 janvier 2015 restera un jour sombre pour la presse mondiale,

car la liberté d’expression a été meurtrie. Nous sommes indignés et très attristés par cet attentat horrible. Nous le condamnons énergiquement. L’attaque sanglante contre Charlie Hebdo est un acte abject qui nous touche, car l’Algérie a vécu entre 1993 et 1998 des situations similaires tout aussi dramatiques. Attentats meurtriers contre des sièges de journaux (la maison de la presse Tahar Djaout, l’Hebdo libéré…), assassinats de dizaines de journalistes et d’intellectuels. Ces actes barbares contre la liberté d’expression sont pénibles, diffi-ciles à oublier. Cependant, nous condam-nons les discours appelant à la haine, au racisme et à la vengeance. Déjà des déra-pages violents sont signalés contre les mu-sulmans dans quelques villes françaises. Les musulmans, vivant généralement en Occident et particulièrement en France, s’attendent à des lendemains pénibles. Ce n’est pas le prophète qui a été vengé. Ce sont tous les musulmans qui ont été trahis. Ce sont les valeurs de l’islam qui ont été bafouées et souillées. Nous appelons tous les gens épris de liberté et de démo-cratie à combattre tous les amalgames qui mènent à la violence aveugle. D. K.

Par Djillali Khellas

BIBLIOTHÈQUE PRINCIPALE DE TIPASA

Rencontre littéraire avec Leïla Hamoutène

● En cette première semaine de la nouvelle année 2015, la directrice de la bibliothèque principale de Tipasa a gratifié le public d’une rencontre littéraire, en invitant Leïla

Hamoutène venue nous parler de son livre, Le Châle de Zeineb.

L a réédition de L’aliénation colo-nialiste et la résistance de la

famille algérienne — la première ayant eu lieu en 1961 à la Cité édi-tions de Nils Andersson (Suisse), en pleines négociations entre le FLN et la France —, vient à point nommé. Oui, en ces temps où beaucoup chantent, légifèrent sur les bienfaits de la colonisation, la parution de ce livre rabattra à coup sûr le caquet à plus d’un et dessil-lera les yeux aux sceptiques sur les affres et autres méfaits de cette ignominieuse hydre à sept têtes. Cela est l’œuvre de deux Algériens, deux patriotes, une femme et un homme, dont le militantisme pour l’indépendance de leur pays est des plus exemplaires. Salima Sahraoui Bouaziz, aujourd’hui neurologue, fut permanente de l’OS de la Fédé-ration de France du FLN, adjointe de Rabah Bouaziz de 1957 jusqu’à l’indépendance. Ce dernier fut commissaire poli-tique de la Wilaya IV historique en 1956, puis membre du comité fédé-ral de la Fédération de France du FLN, responsable de l’action armée et du renseignement de 1957 à 1962. Dans l’Algérie indépendante, il avait exercé plusieurs responsa-bilités, entre autres député, préfet d’Alger, avocat au barreau d’Alger.

Il est décédé à Alger en 2009.Outre la présentation signée Ferhat (Belkacem Benyahia), le livre est composé de quatre chapitres qui traitent de thèmes, plutôt de faits graves et signifiants : «La natura-lisation», «la résistance au service dans l’armée française», «la prosti-tution» et enfin «l’émigration et le mariage mixte». Salima Sahraoui écrit dans la présentation de la réé-dition que l’initiateur du livre était Rabah, qui l’avait associée à son élaboration en 1960-1961, au cours de la guerre de Libération natio-nale. Elle ajoutera : «L’essentiel de L’aliénation colonialiste a été écrit dans le calme d’un studio au dernier étage d’un immeuble dans l’avenue de Versailles à Paris, que Abderrahmane Farès avait mis à notre disposition. Cette ‘‘planque’’ dans un ‘‘beau quartier’’, providen-tielle de discrétion et de tranquillité pour nous qui logions habituelle-ment dans des chambres de bonne, n’était connue que de l’adjoint de Rabah, le militant exemplaire Nacereddine Aït Mokhtar, profes-seur de médecine dans l’Algé-rie indépendante, hélas disparu.» Mais dans quel but ou pour quelle optique a été écrit ce livre ? «L’in-tense campagne diplomatique du FLN à travers le monde auprès

des personnalités influentes, des chefs d’Etat et des populations des pays amis s’inscrivait dans la perspective des prochaines assises de l’ONU consacrées au règle-ment du problème algérien. Notre motivation, Rabah et moi, en tant que patriotes engagés, était de participer à cette campagne. Tout en informant nos militants émigrés, nous voulions éclairer nos amis étrangers, les médias et les opi-nions publiques sur la riposte des familles algériennes permanentes, lourde de sacrifices, aux agres-sions et manœuvres incessantes de dépersonnalisation organisées contre notre population par l’admi-nistration et l’armée coloniales», indiquera-t-elle. De larges extraits du manuscrit avaient paru dans les numéros 182 et 183 en juin et juillet 1961, de la revue Les Temps modernes grâce à Jean-Paul Sartre, avant sa publi-cation par Nils Andersson, signé Saâdia et Lakhdar. De 1830 à 1962, il n’y a eu que la violence, toute la violence, rien que la violence. La colonisation a été jalonnée de massacres, d’enfûmades, de liqui-dations collectives et individuelles, et autres tortures mortelles ; elle l’a été aussi de l’autre violence, non moins mortelle, celle d’une

politique perverse, immorale, exer-cée sur la population algérienne. Salima Sahraoui dit avoir déchanté en découvrant «avec tristesse», lors de son travail de recherche, que même de «grands hommes» fran-çais du XIXe siècle, réputés huma-nistes, démocrates, penseurs «uni-versels», tels que Jules Ferry, mais surtout le vertueux Victor Hugo (idole de programmes de français au primaire), qu’elle avait admiré jusque-là comme le défenseur du pauvre et de l’exploité, avaient sou-haité l’extermination des Algériens par les troupes coloniales. Voici ce qu’écrivait Hugo dans Le Rhin en 1842 : «Chose étrange et bien vraie pourtant, ce qui manque à la France en Algérie, c’est un peu de barbarie. Les Turcs allaient plus vite, plus sûrement et plus loin ; ils savaient mieux couper les têtes. La première chose qui frappe le sau-vage, ce n’est pas la raison, c’est la force.» Ah, le grand Hugo des Misérables rattrapé par l’histoire ! A. Boumaza

L’aliénation colonialiste et la ré-sistance de la famille algérienne de Salima Sahraoui Bouaziz, dite Saâdia et Rabah Bouaziz, dit Lakhdar ; Casbah Editions, 2014, 221 p.

PARUTION. L’aliénation colonialiste… de Salima Sahraoui Bouaziz et Rabah Bouaziz

Les horreurs du colonialisme

L ’autre artiste-écrivain, Saliha Imekraz, a été chargée de l’anima-tion de ce rendez-vous qui a réuni Leïla Hamoutène avec une assis-tance très majoritairement fémi-nine. S’exprimant dans un langage

cru, Mme Hamoutène décrit l’histoire du combat courageux et héroïque de la femme algérienne durant l’occupation à l’aide des phrases, de moult images en couleurs et de scènes atroces dans son livre. L’écrivaine s’est inspirée d’un site et des ouvrages pour faire défiler dans son imaginaire les récits chronologiques qui avaient marqué le passé de son pays, l’Algérie. Le Châle de Zeineb est une succession de scènes et de rôles qui ont été transmis d’une mère à sa fille à travers ce châle qui constitue un symbole dans la culture algérienne. «Ce n’est pas mon autobiographie», précise l’écrivaine. Bien entendu, elle s’est interrogé sur le recul de la femme algérienne après l’indépendance du pays (1962, ndlr), et cet oubli inexpliqué contre elles au lendemain de l’indépendance, pourtant dans les maquis elles se battaient aux côtés de leurs frères les armes à la main pour combattre le colonialisme. «On a dévalorisé le rôle de la femme algérienne jusqu’à l’occulter après 1962 ; or l’histoire relative au combat de la femme algérienne ne s’oublie pas, même sa résistance durant la période du terrorisme qui a fait très mal au peuple algérien», explique-t-elle. L’écrivaine a suscité et alimenté les débats dans ses interventions : «La vie, c’est le mal-heur des autres, quand on est persécutés par les malheurs, on se forge une personnalité ; le

fait que la société algérienne soit violente, ce n’est pas fortuit, car elle a été traversée par ces histoires violentes pour devenir prodigieuse et arriver à anéantir grâce à ses luttes tous ces malheurs.» Mme Hamoutène trouve que le mi-nistère de la Culture ne fait pas son travail pour regrouper les écrivains et intellectuels algériens afin de discuter sur la littérature : «Je veux que des œuvres des écrivains algériens, à l’image de celles de Mostefa Lacheraf, soient étudiées dans les lycées et les universités.» Invitée à

donner son opinion sur les menaces proférées contre Kamel Daoud, l’écrivaine, sans détour, réplique : «Le roman de Kamel Daoud est un livre comme tous les autres livres des écrivains algériens. Cependant, nous avons une Consti-tution, nous avons une justice. Le règlement de ce problème est simple, il suffit d’arrêter ce type qui a proféré des menaces contre un intellectuel et le juger, car c’est un trouble à l’ordre public, il faut que l’Etat soit fort et fasse respecter la loi dans notre pays. A mon avis, je pense que le roman de Kamel Daoud ne gêne pas en réalité, mais j’estime que ses chroniques dérangent , il faut que les citoyens algériens se réapproprient l’histoire authentique de leur pays, en s’inspirant des événements doulou-reux et tragiques vécus par leurs aînés depuis le passé lointain.» Les deux lycées de Tipasa qui ont été invités à participer à cette rencontre littéraire qui a eu lieu dans l’après-midi de mar-di dernier ont brillé par leur absence. Telle une bouffée d’oxygène au milieu d’une atmosphère glaciale et monotone au chef-lieu de la wilaya, la directrice de la bibliothèque principale, Mme Sebbah Sâadia, a replongé l’assistance dans un autre univers, dans lequel certains se sont api-toyés sur leur sort, en comparant la situation de la femme algérienne courageuse durant la colo-nisation avec celle du présent depuis l’indépen-dance, à travers l’explication du livre Le Châle de Zeineb, de Leïla Hamoutène. M’hamed H.

L’écrivaine Leïla Hamoutène

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El Watan - Dimanche 11 janvier 2015 - 17

C U L T U R E

SAAD LAMJARRED. Chanteur marocain

«Kamel Messaoudi, Khaled, Mami et Akil me sont très chers»

Entretien réalisé par K. Smaïl

Etes-vous conscient de votre no-toriété en Algérie ? Enty est un succès fou fredonné par les grands et les petits...

Hamdoullah ! C’est un honneur pour moi que les gens me connaissent aujourd’hui. Parce que c’était mon rêve depuis que j’étais enfant. Devenir un chanteur célèbre. Cela me fait plaisir que le public algérien adore mes chan-sons. Merci ! Enty n’est pas seulement marocaine mais arabe. Un succès pour nous tous. Elle est fredonnée même en Espagne et en France. Une fierté en tant qu’Arabe.

Vous avez repris une chanson du regretté Kamel Messaoudi, Cha-maâ…

Allah yarahmou el oustad (le maître) Kamel Messaoudi ! Je suis un grand admirateur de Kamel Messaoudi depuis que j’étais petit. Et jusqu’à maintenant. Il m’est très cher ! Et cette chanson, Chamaâ, est la première que j’ai écoutée de Kamel. J’avais à peine 17 ans. Et depuis, j’espérais qu’un jour je l’intégrerai dans mon album. Et, effectivement, après des années, j’ai enregistré Chamaâ. Et j’ai exprimé mon amour pour cette chan-son et pour ce Monsieur qu’est Kamel Messaoudi ! Et je l’ai interprétée et revisitée à ma manière.

Vous vous êtes même essayé au rai… La version de S’hab El Ba-roud…

(Rire). J’aime «bezef» (beaucoup)

S’hab El Baroud. Ma première école dans la musique, c’est mon père qui est chanteur et musicien. Il m’a appris à interpréter Oum Kalsoum, Mohamed Abdelwahab… Ma seconde école, c’est la musique raï. C’est Cheb Khaled. Le répertoire ancien de Cheb Kha-led. Comme Maândi Hadja Fenass, Bakhta… Après, j’ai appris les bases de l’interprétation. Il y a eu un «alliage» entre ce que j’ai appris de mon père et ce que j’ai choisi d’écouter, le raï. Avec un peu de musique occidentale. Cette alchimie décline ce que je chante maintenant.

Seriez-vous intéressé par une col-laboration ou autre featuring avec une formation ou un artiste algérien ?

(Rire). Je voudrais chanter avec Cheb Khaled, Cheb Mami… Dom-mage, j’aurais aimé chanter avec le regretté Cheb Akil, Allah yarahmou. Il m’est très cher ! Inch’Allah avec aussi des artistes algériens.

Comment qualifiez-vous votre style musical ? Des déclinaisons «khalidji»…

C’est le «rendu» de cet alliage et amalgame musical que j’ai écouté dans ma vie. Et j’essaie de décliner et révéler un style propre à moi. Dans ce genre musical, vous pouvez écoutez quelque chose proche du «khalidji». Mais avec une âme marocaine. Soit à travers les paroles, l’interprétation, le rythme… La musique est sans frontières. C’est cela le fun, le plaisir !

Vous faites aussi dans le djing, l’electronica et autre dance…

Le djing a un grand rôle dans mon show. Parce que c’est une chose nou-velle dans notre monde actuel. En tant que monde arabe. Il est rare d’y voir des artistes évoluer avec des DJ, des dan-seurs et des chorégraphies de la culture urbaine et contemporaine (hip-hop). Aussi, j’essaie d’innover quant à la performance scénique en m’entraînant, répétant et la maîtrisant. Il s’agit de donner quelque chose de nouveau, de frais et de divertissant au public.

Vous êtes instrumentiste. Vous jouez du clavier. Donc, vous compo-sez…

Le clavier, c’est l’instrument que j’avais depuis mon jeune âge. Avant le chant, je jouais du clavier. Et le clavier

m’a attiré vers la chanson. Donc, c’est à travers cela et les encouragements de mon père que j’ai appris à chanter. Mon père m’a toujours dit que si je maîtrisais l’instrument et le chant, je serai meilleur. Je lui ai fait confiance ! et ça marche !

Ecrivez-vous vos lyrics (paroles) comme Enty ?

Non ! Je n’écris pas tout le temps. Mais j’ai de talentueux amis. Comme Samir Elmoujari, l’auteur de la chan-son Enty. La composition est de Moha-med Erefaï et l’arrangeur et mixeur est DJ Van. Mais, j’ai d’autres chansons que j’ai écrites comme Azziz Ou Ghali que j’ai interprétée avec mon père, Lamouima, une chanson raï que j’ai composée.

Ce serait bien de travailler avec le grand Red One…

Ce serait un grand honneur que de travailler sur un projet avec Red One. L’occasion ne s’est pas présentée. Mais j’espère, inch’Allah, qu’on fera ensemble quelque chose de beau.

Y a-t-il quelque chose sur le feu comme projet ?

Oui, il y a un nouvel album que je prépare. Il y a aussi un single qui sortira à la fin du mois de février 2015.

Quel est son titre ? (Rire). Surprise ! Une nouvelle mu-

sique. Dans l’esprit d’Enty. Mais avec un nouveau son. On travaille toujours dessus. Je veux prendre mon temps parce que c’est une grande responsabi-lité. Et ce, pour sortir quelque chose du niveau d’Enty. K. S.

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L a sixième édition du Festival culturel maghrébin de musique

andalouse se tiendra du 15 au 20 janvier prochain à la maison de la culture Docteur Ahmed Aroua,de Koléa, dans la wilaya de Tipasa.Ainsi, durant six soirées, les mélomanes de musique andalouse pourront goûter découvrir la programmation de cette édition. Cinq pays du bassin médi-terranéen, en l’occurrence le Maroc, la Tunisie, la France, le Portugal et l’Espagne participeront à ce rendez-vous musical. L’Algérie brillera, pour sa part, avec les sept associations de musique andalouse que comptent la wilaya de Tipasa, ainsi que par les Orchestres régionaux d’Alger, Tlemcen, Constantine, l’Ensemble national fémi-nin de musique andalouse, ainsi que par l’Orchestre pilote de Tipasa. Lors d’un point de presse animé, hier matin,

au club des médias culturels à la salle Atlas de Bab El Oued, conjointement par le commissaire du festival Djilani Zebda, le président de la fondation Emir Abdelkader de Koléa, Nourreddine Labri, et par le président de l’association El Kassiaria de Cherchell, l’intégralité du programme a été dévoilée à la presse

nationale. Le nouveau commissaire du festival, Djilani Zebda, a indiqué dans son discours inaugural que le festival en question se professionnalise d’édi-tion en édition. «Ce grand événement artistique, dit-il, est devenu un pont culturel de rapprochement et d’échange entre les pays du Maghreb arabe pour

la préservation et la transmission de ce patrimoine musical ancestral et un exemple efficace pour les jeunes et les élèves des sept écoles de musique andalouse de la wilaya de Tipasa». Le conférencier n’a pas manqué de souli-gner que cette sixième édition a été pré-parée dans l’urgence. Habituellement, le festival en question se déroulait au mois de novembre, mais pour des problèmes techniques ce dernier a été décalé. Cependant, le commissaire a toutefois souhaité que ce festival change de date pour se dérouler en été, façon singu-lière de faire sortir quelques concerts du festival en dehors de Koléa, et ce, à travers des spectacles itinérants à travers certaines wilayas limitrophes. Cette sixième édition se caractérisera par deux hommages qui seront rendus à deux figures de la musique andalouse, en l’occurrence le regretté Cheikh Sadek

Lebéjaoui et à la chanteuse Nardjes. En marge des soirées qui seront données dès 19h, deux conférences sont pro-grammées. La première portant sur «Le patrimoine musical entre authenticité et créativité sera animée par le docteur Jalal Kharchab, de l’université de Souk Ahras. Quant à la deuxième conférence sur «La nouba maghrébine, probléma-tique d’une transmission», elle sera assurée par la musicologue et chanteuse Serine Ben Moussa. Il est à noter par ailleurs que l’ensemble des associations de musique andalouse de la wilaya de Tipasa seront récompensées à travers des trophées et une somme d’argent. Une manière singulière d’encourager l’ensemble de ces associations, qui font un travail extraordinaire dans le do-maine de la préservation du patrimoine ancestral de la musique andalouse. Nacima Chabani

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El Watan - Dimanche 11 janvier 2015 - 22

P U B L I C I T É

DÉCÈSLes familles Benabda et Tolbi de Annaba et d'Alger ont la douleur de faire part du décès du moudjahidHOCINE BENABDAL'enterrement a eu lieu au cimetière d'El Alia, Alger."A Dieu nous appartenons et à lui nous retournons."

PENSÉEIl y a une année, le 4 janvier 2014, nous quitt ait notre chère mère et grand-mèreMme Vve OULMOU ALI née BAKLI FATIMAlaissant derrière elle un vide incommensurable. En cett e douloureuse occasion, ses enfants, ses fi lles, ses petits-enfants et toute sa famille demandent à tous ceux qui l'ont connue d'avoir une pieuse pensée à sa mémoire.Que Dieu le Tout-Puissant lui accorde Sa Sainte Miséricorde et l'accueille en Son VAste Paradis.A Dieu nous appartenons et à lui nous retournons."

REMERCIEMENTS

La famille Bessaih remercie famille, amis et proches pour leur soutien lors de la douloureuse perte de son fi ls BESSAIH FARIDingénieur agronome."A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons."

PENSÉELe 2 janvier 2013 nous quitt ait à jamais notre chère maman Mme BELKHODJA née ATHMANI LALLAHOUM.Nous prions toutes les personnes qui l'ont connue d'avoir une pieuse pensée à sa mémoire.Ses fi les de Annaba et Constantine

Triste fut ce jouir du mardi 2 décembre 2014 quand nous a quitt és à jamais notre cher

MOHAMED RA CHID DJAHDOU à l'âge de 62 ans.

Rachid tu nous as fait grandir, pris en charge, protégés et tu nous as aussi appris les vraies valeurs de la vie et

l'esprit de famille, tu étais l'homme que tout le monde aimait et respectait.

Pour cela, ta famille demande à tous ceux qui t'ont connue d'avoir une pieuse pensée à ta mémoire et que Dieu t'ouvre les portes du Paradis où tu reposeras en

paix.Personne ne pourra combler le vide que tu as laissé.

"A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons."

M. Hamidi Adelhamid, ses enfants Fella, Salim, Imen et les familles Hamidi, Belkaïd, Mouri, Adou, Mokrani, Okbani, Maalbeck et Rezag Barra ont la douleur de faire part du décès de Mme HAMIDI BELKA ÏD ABLA KHADIDJA, médecin radiologiste, survenu le 8/1/2015.La levée du corps se fer du domicile familial sis au 20 lotissement Les Platanes El Boustane, Birkhadem, aujourd'hui 11 janvier 2015.L'enterrement aura lieu au cimetière d'El Alia."A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons."

DÉCÈS

Le président du Conseil d’administration, le Chief Executive Offi cer CEO, les cadres dirigeants et les collaborateurs de la

Société ALC SPA, très aff ectés par le décès deBENHAMMOU MALIK WAHIB

frère de M. Benhamou Mohamed Salah, commissaire aux comptes de la Société ALC SPA

lui présentent en cett e douloureuse circonstance leurs sincères condoléances et prient Dieu le Tout-Puissant d’accorder Sa Sainte Miséricorde au défunt et de l’accueillir

en Son Vaste Paradis. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons."

CONDOLÉANCESTriste et douloureuse date du 11 janvier 2014 quand fut

rappelé auprès de Dieu notre cher père et époux EL HADJ SERIDI MOSTEFA

Rien, ni personne ne pourra nous consoler tellement la perte est cruelle et le vide incommensurable sauf le Tout-Puissant

qui a dit : "Et annonce la bonne nouvelle aux patients, ceux qui, lorsqu’une calamité les touche, disent nous appartenons à Dieu

et c’est à Lui que nous devons retourner." Parler de si Mostefa nécessite des pages, mais tu nous as appris, "qu’il n’y a que le

silence qui est grand". Tu as été un homme remarquable, tu as été et tu resteras la fi erté de la famille : Bon, sage et serviable toi, guerrier de la plume, tu as laissé ton empreinte. Des générations témoignent. Repose en paix El Hadj et que le Paradis soit ton éternelle demeure. Ta famille,

ta femme et tes enfants demandent à tous ceux qui t’ont connu d’avoir une pieuse pensée pour toi.

Madame Seridi et ses enfants

PENSÉE

PENSÉE PENSÉEDéjà trois ans que tu es parti pour le repos éternel très cher regrett é BERBICHE MOHAND SAIDC'était en cett e journée sombre du 4 janvier 2012. Tu nous a quitt és prématurément, mais tu nous a laissé en héritage des valeurs impérissables et inestimables, l'esprit de famille, la générosité, la fi erté et la dignité… Bref toutes ces qualités qui font les grands hommes. En ce douloureux anniversaire, sa femme, sa fi lle ainsi que tous ses proches prient ceux qui l'ont connu et aimé d'avoir une pieuse pensée pour lui."A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons."

CONDOLÉANCESLa famille Agli ainsi que l'ensemble du personnel de la Sarl Taamir El Djazair et la SPA AG Project, très aff ectés par le décès du père de leur collègue M. NESSILI ALIlui présentent ainsi qu'à sa famille leurs sincères condoléances et les assurent de leurs soutien et sympathie en cett e douloureuse circonstance.Que Dieu le Tout-Puissant apporte courage à la famille et accueille le défunt en Son Vaste Paradis."A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons."

CONDOLÉANCESLe docteur Lotfi Benbahmed, président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, le bureau et l’ensemble des membres, le docteur Djaouida Benguergoura, présidente de la Section Ordinale Régionale des Pharmaciens d’Alger, le Bureau et l’ensemble des membres, très aff ectés par le décès de la mère de Mme AMEUR NADIA née SAYADPharmacienne, membre du Conseil régional des pharmaciens d’Alger lui présentent ainsi qu’ à toute sa famille leurs condoléances les plus att ristées et les assurent en cett e pénible circonstance de leur profonde sympathie. Qu’Allah le Tout-Puissant accorde à la défunte Sa Sainte Miséricorde et l’accueille en Son Vaste Paradis. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. "

Les familles Laroui, Arib, Ikhlef, Bedrouni, Dahakoumiene et Brahmi ont la douleur de faire part du décès de leur chère mère, grand-mère, belle-mère, nièce, sœur et cousineMme Vve LAROUI MALIKA née ARIBsurvenu à l'âge de 74 ans, le vendredi 10 janvier 2015, et enterrée le même jour au cimetière El Kett ar. Ses enfants demandent à tous ceux qui l'ont connue d'avoir une pieuse pensée à sa mémoire. Qu’Allah le Tout Puissant accorde à la défunte Sa Sainte Miséricorde et l’accueille en Son Vaste Paradis. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. "

DÉCÈS

PENSÉECela fait une année, le 9.1.2014, que nous a quitt és AMMI AHMED CHERA IFIAIl s'est éteint comme il a vécu discrètement et dans la dignité.Très cher père, repose en paix, tu as fait plus que ton devoir. Tu resteras toujours vivant dans notre cœur et nos pensées. Ton fi ls Karim demande à tous ceux qui t'ont connu et tes anciens collègues de la direction général des douanes d'avoir une pieuse pensée à ta mémoire. Allah Yerahmou

PENSÉEA la mémoire de notre cher et regrett é fi ls, frère, mari et papa SOFIANE SELLAMICela fait déjà un an, le 11/01/2014, que tu nous as quitt és en laissant derrière toi un vide immense, que ni les larmes, ni le temps n’arrivent à combler, tu es toujours présent à la maison, seulement on ne te voit pas, tu nous manques tellement. Malak t'embrasse et demande où tu es. En ce douloureux souvenir, ta maman inconsolable, ton père, ton frère, ta sœur, ta femme et toute la famille demandent à tous ceux qui t'ont connu et aimé d'avoir une pieuse pensée pour toi. Repose en paix mon grand, que Dieu le Tout-Puissant t'accueille en Son Vaste Paradis InchA 'Allah. "A Dieu nous appartenons et à lui nous retournerons. "Ta famille

PENSÉEA la mémoire de notre chère mère, grand-mère et arrière-grand-mèreMme Vve BAKA LEM AKKA CHA née RA HMOUN FATMA ZOHRA DJAMILACela fait deux années que tu nous as quitt és à jamais. Triste et douloureuse fut pour nous la journée du 9 janvier 2013. Tu as été une grande dame courageuse, exemplaire, généreuse et d'une grande bonté. Nous demandons à tous ceux qui t'ont connue et aimée d'avoir une pieuse pensée pour toi.Nous prions Dieu de t'accorder Sa Miséricorde et de t'accueillir en Son Vaste Paradis. Tes enfants, tes petits-enfants et tes arrière- petits-enfants qui prient pour toi tous les jours.

SOS

Amputé de la jambe gauche a besoin de changer sa prothèse.

Merci de contacter

Tél : 0558. 38 95 10

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El Watan - Dimanche 11 janvier 2015 - 23

I D É E S - D É B A T S

RÉFLEXIONS SCIENTIFIQUES ET STRATÉGIQUES SUR L’ÉNERGIE SOLAIRE

Par Salhi Issaïd

Professeur d’université

LE SILICIUM AMORPHE HYDROGÉNÉ

Comme son nom l’indique, le silicium amorphe hydrogéné (a-Si : H) est com-posé d’atomes de silicium qui sont en configuration désordonnée, loin de tous les réseaux de Bravais. Le silicium amorphe hydrogéné a été fabriqué en 1969, où il a connu un regain d’intérêt par rapport au silicium amorphe non hydrogéné (R. C. Chittick, J. H. Alexander et H. F. Sterling Journal of Electrochemical Society, vol. 116, p. 77, 1969). De plus, il a été démontré qu’introduire de l’hydrogène dans le matériau permet d’y intégrer efficace-ment des atomes dopants, indispensables aux applications photovoltaïques (W. Spear et P. Lecomber Solid State Com-munications, vol. 17, p. 1193, 1975). Le procédé de fabrication consiste en l’introduction des gaz d’hydrogène dans la chambre pour la synthèse. L’hydrogène est lié pour donner le silane (SiH4). Le dopage au bore peut être effectué avec du tri-méthylbore (TMB, B) (CH3 3) ou du diborane (B2H6) et le dopage au phosphore avec de la phosphine (PH3). On peut aussi utiliser le procédé Hot Wire Chemical Vapour Deposition (HWCVD) pour déposer des films minces de sili-cium amorphe hydrogéné.

AVANTAGES DU PHOTOVOLTAÏQUE

- L’énergie émanant du soleil est gratuite.- Les systèmes d’énergie renouvelables peuvent être autonomes. - Le soleil fournit une alimentation quasi-illimitée en énergie solaire.- Leurs coûts de fonctionnement sont très faibles vu que les entretiens ne néces-sitent ni combustible, ni transport, ni personnel hautement spécialisé.

INCONVÉNIENTS DU PHOTOVOLTAÏQUE

- Déphasage : on a besoin de plus de chauffage la nuit et en hiver, mais ce sont les périodes les moins ensoleillées.- Le temps est imprévisible.- La cellule PV fragile en cas de grêle. - Nettoyage en cas de poussière ou ensa-blement «à prévoir l’accessibilité».- Batterie longévité limitée.- La fabrication du module photovol-taïque relève de la haute technologique et requiert des investissements d’un coût élevé. - Le rendement réel de conversion d’un module est faible. - Stockage de l’énergie électrique en bat-terie parfois insuffisant en hiver lors des nuits très longues et peu de soleil le jour. - Occupation d’une superficie importante pour les installations. A titre d’exemple, l’implantation en France d’une centrale solaire de 40 MW nécessite une super-

ficie de 75 ha. La productivité d’un seul panneau solaire dans le Sud algérien est environ deux fois supérieure à celui implanté en Europe. D’où la superficie pour une centrale de même capacité serait de 37,5 ha. On peut mentionner la complémentarité entre le solaire et l’éolien par le couplage de ces deux énergies intermittentes. Le solaire produit l’électricité le jour, pas la nuit ; et l’éolien produit l’électricité un peu plus la nuit que le jour. Le solaire pro-duit surtout en été et très peu en hiver : l’éolien produit nettement plus en hiver qu’en été. Le solaire peut contribuer à atténuer le problème de l’absence quasi-totale du vent lors des épisodes anticyclo-niques, particulièrement en été.

PERSPECTIVE DE LA RECHERCHE DANS LE SOLAIRE

- Les techniques industrielles n’ont pas atteint leur maturité scientifique et de nombreuses pistes de recherche sont encore à développer ; il s’agit tout d’abord de faire baisser le prix de revient de l’électricité produite et surtout obte-nir des progrès technico-économiques dans la cellule PV. A l’état actuel, les recherches sont en cours pour définir le meilleur matériau sur l’aspect rentabilité.Les quelques axes de recherche en cours à retenir sont :- La valorisation de toutes les longueurs d’onde du spectre solaire (dont l’infra-rouge, ce qui ouvrirait des perspectives très intéressantes dont la transformation directe de la lumière d’une flamme en électricité). Des panneaux solaires trans-formant les infrarouges en électricité ont été mis au point par le Boston Collège de Chestnut Hill (Massachusetts). Une production électrique devient théorique-ment possible à partir de toute source de chaleur, même de nuit.- Des concentrateurs (déjà utilisés sur les satellites) sont testés sur terre via des miroirs et des lentilles incorporés dans le panneau ; ils focalisent le rayonnement sur l’élément essentiel et coûteux qu’est la cellule photovoltaïque. A la fin 2008, Sunrgi a annoncé disposer à l’échelle du laboratoire d’un système de concentra-tion pouvant atteindre 1600 fois. Ces ré-sultats permettent de diminuer le nombre de panneaux consacrés à la production de l’électricité, ainsi que le coût. De plus, ces nouveaux matériaux dopants (les III-V notamment) supportent très bien l’échauffement important dû à la concen-tration du flux solaire.- Des recherches sont en cours sur la purification du silicium à l’échelle semi-industrielle à moindre coût. L’optimi-sation serait sur les proportions des gaz plasmagènes (Ar + H2 + O2) et différents paramètres de brassage et de pression afin de réduire la durée du traitement de purification et augmenter la volatilisation des différents éléments.- Les résultats des études de vieillisse-ment des cellules varient en fonction de la zone d’exposition solaire qui se traduit par la durée de vie des cellules photovol-taïques. - L’application de semi-conducteur sous forme de «spray» sur un support. Cela évitera les pertes de semi-conducteur lors de la découpe dans la masse du lingot. Cette technologie permettra dans l’avenir de réduire significativement les coûts de production des cellules PV.- Des recherches sur la réduction de la ségrégation chimique sur toute la hauteur du lingot malgré le brassage électroma-gnétique. - L’optimisation sur l’état cristallogra-phique, tels les défauts de maclage et les

dislocations, a fait l’objet de plusieurs publications. - Les joints de grains peuvent être consi-dérés comme des interfaces séparant deux cristaux de même nature dont l’orientation est différente. Ces joints contiennent beaucoup de liaisons pen-dantes et facilitent la ségrégation des impuretés, ils ont généralement une acti-vité électrique recombinante.- Les défauts structuraux sont les macles et les dislocations qui entrent en inte-raction avec les impuretés. Les joints de grains peuvent être considérés comme des interfaces séparant deux cristaux de même nature dont l’orientation est différente, ils facilitent la ségrégation des impuretés, ils ont généralement une acti-vité électrique recombinante. Ces défauts ont fait l’objet de nombreuses études.

CONCLUSION

Actuellement, le silicium polycristal-lin est le plus utilisé pour des raisons économiques, malgré un rendement de moins de 18% et correspond à 40% du prix total de l’emplacement des cellules photovoltaïques. L’Algérie aurait trois choix : soit acheter la matière première sous forme de lingots et ne s’occuper que de l’industrie en aval (découpe, dopage, reflet, équiper les panneaux PV et ins-tallation), soit acheter directement les cellules et concevoir uniquement les pan-neaux PV, soit entreprendre l’industrie photovoltaïque en amont et en aval. Dans le dernier cas où l’Algérie s’engagerait dans la production du silicium poly-cristallin PV, elle doit assurer un marché africain en plus du marché intérieur dû à l’investissement élevé avec les risques d’un changement de technologie plus rentable dans les prochaines années telle la technique de fabrication des cellules par spray ou bien le développement des concentrateurs permettant de diminuer le nombre de panneaux solaires. Actuel-lement, les panneaux photovoltaïques prendraient la majeure partie de la toiture ou de toute une façade d’une maison et ces panneaux doivent être orientés vers le sud qui permettra d’obtenir un maximum de rayonnement solaire. Il y a lieu de relever que le propriétaire doit rester tributaire de Sonelgaz pour des énergies d’appoint, en particulier pendant la saison hivernale. Si la volonté politique existe, on devrait commencer d’abord par installer les panneaux solaires sur les édifices publics. Le privé reste réticent vu le prix et la maintenance que cela engendre tel le nettoyage fréquent (une pluie boueuse ou la poussière). Les cel-lules sont très fragiles à la grêle dont il faut prévoir des cellules de rechange qui sont coûteuses sous réserve de prescrire une assurance. Dans le Sud algérien, est-ce que le vent de sable ne présenterait pas un impact sur la surface ?Peut-on présager l’avenir des résultats des recherches qui réduiront à néant les résultats de recherches existants à ce jour et aboutiront à de nouvelles technologies plus performantes. - Ainsi, nous préconisons à l’Algérie de s’investir dans tous les axes de recherche relatifs à toutes les énergies (géother-mique, éolien, solaire, et surtout la bio-masse qui résoudrait un problème majeur environnemental).- De ne pas s’investir dans des mégapro-jets, mais plutôt dans les projets pilotes d’énergie intermittente permettant d’ef-fectuer de nombreuses recherches.

ÉNERGIE SOLAIRE THERMIQUE

Le soleil émet un rayonnement qui entre en contact avec un corps qui lui fait aug-

menter la température. L’énergie solaire thermique est une source d’énergie gra-tuite, inépuisable, fiable et non polluante. Les applications du solaire thermique dans le bâtiment consistent à capter la chaleur offerte par le soleil afin de la stocker et de la réutiliser pour des besoins de chauffage, d’eau chaude sanitaire ou encore pour réchauffer les piscines.Les économies réalisées représentent de 50 à 80% des dépenses d’énergie nécessaires à la production d’eau chaude sanitaire pour couvrir une partie des besoins de chauffage des habitations individuelles ou des bâtiments. L’énergie solaire thermique bénéficie des progrès réalisés dans la conception et la construc-tion des capteurs solaires, dont la fiabilité est garantie par les fabricants pour une durée de vie d’au moins 20 années.

LE CHAUFFE-EAU ET LE CHAUFFAGE SOLAIRE

Il est possible d’installer un chauffe-eau solaire, ou un chauffage solaire à l’échelle d’une habitation individuelle ou collective. Il s’agit de capteurs vitrés ins-tallés le plus souvent sur la toiture, dans lesquels circule un liquide caloporteur réchauffé par le rayonnement solaire, qui transmet ensuite la chaleur à un réservoir d’eau. Ce procédé permet de couvrir plus de 50% des besoins annuels en eau chaude, et d’apporter éventuellement un complément de chauffage. En France, la Réglementation thermique (RT) 2012 a fait évoluer l’utilisation des énergies renouvelables pour les constructions neuves. Toute maison individuelle doit désormais utiliser une énergie renouve-lable. A ce titre, un nouveau chauffe-eau solaire individuel (CESI) a été optimisé. C’est un CESI réduit en dimension (cap-teur de 2 m2 et ballon de 150 litres) et à coût réduit (Le CESI optimisé, des perfor-mances au rendez-vous sur Xpair - mai 2014). Dans le logement collectif, l’uti-lisation du solaire trouve également toute son utilité pour produire prioritairement l’eau chaude sanitaire (installations so-laires collectives pour l’ECS [archive] sur le site conseils.xpair.com) et four solaire [archive] modèles de fours solaires). Il existe également des centrales de chauf-fage solaire fonctionnant sur le même principe que le chauffage solaire indivi-duel, mais à plus grande échelle. L’eau chaude produite est ensuite distribuée à travers des réseaux de chaleur.

ASPECTS RÉGLEMENTAIRES ET AVANTAGES

Tous les bâtiments doivent en faire obligatoirement l’objet, préalablement au dépôt de la demande de permis de construire, et dans ce cadre il y a lieu d’ef-fectuer une étude de faisabilité technique et économique des diverses solutions d’approvisionnement en énergie pour le chauffage, la production d’eau chaude sanitaire et l’éclairage des locaux. Cette étude examinera notamment le recours à l’énergie solaire et aux autres énergies renouvelables. - L’orientation des capteurs doit être plein sud d’une manière idéale. Toutefois, il faut tenir compte des masques environ-nants (végétation, bâtiments, etc.) et l’orientation du site.Les capteurs solaires délivrent le maxi-mum de puissance lorsque le rayonne-ment solaire parvient à 90° dans le plan du champ solaire. Il est alors intéressant d’incliner les capteurs pour maximiser la période où l’on souhaite le plus de pro-duction. Dans l’idéal, il faut orienter les capteurs solaires plein sud et les incliner

à 40° pour la production d’eau chaude sanitaire et le chauffage.La pose des capteurs solaires thermiques peut se faire sur une toiture terrasse, sur une toiture en pente, intégré en façade ou au sol sur des châssis métalliques.Le préchauffage de l’eau chaude sanitaire d’un bâtiment par l’énergie solaire est une technique maîtrisée. L’installation solaire thermique peut venir en complé-ment d’une installation existante élec-trique, fioul ou gaz, etc. Le matériel doit être homologué par So-nelgaz afin que l’équipement soit acheté en hors taxe et de faire poser le matériel par un installateur agréé.Une installation solaire thermique est di-mensionnée pour répondre à des besoins d’eau chaude sanitaire, de chauffage d’une habitation ou de l’eau d’une pis-cine. La production de chaleur par le biais de capteurs solaires présente un certain nombre d’avantages importants :- La ressource d’énergie utilisée est renouvelable et gratuite, aucune pénurie ou fluctuation des prix n’est à craindre - Le processus de production de chaleur n’a aucun impact sur l’environnement.Les centrales solaires thermodynamiques sont des systèmes de production d’éner-gie qui permettent de concentrer l’énergie solaire en un point précis atteignant une température de vapeur considérable. Une production électrique est alors possible via, entre autres, des turbines à vapeur. La solution la plus réaliste économi-quement à l’heure actuelle pour la pro-duction d’électricité solaire à l’échelle industrielle consiste à chauffer un fluide caloporteur (eau, sels fondus, huiles synthétiques, ou directement vapeur) en y concentrant le rayonnement solaire. L’irrégularité propre de l’énergie solaire peut être contournée, soit en stockant de la chaleur avec un réservoir de fluide chaud, soit en hybridant les concentra-teurs solaires avec une centrale thermique classique au gaz, en utilisant la chaudière et la chaleur solaire nourrissant la même turbine à vapeur.Plusieurs centrales ont déjà été conçues :- La centrale de Mojave en Californie vers 1980 avait fait figure de projet pion-nier. Quelque peu oubliée depuis, cette filière revient d’actualité, avec de nom-breux projets pilotes dans une dizaine de pays.- La centrale thermo-solaire Nevada Solar One a été construite entre 2006 et 2009 à Boulder City. En 2009, on déve-loppa une puissance de 64 mégawatts (Claudine Mulard, «Une centrale solaire géante pour alimenter la Californie» dans Le Monde du 11/4/2006]. La Pacific Gas and Electric a annoncé en novembre 2007 une centrale solaire à San Luis Obispo, qui produira 177 MW d’électricité pour 120 000 foyers (Matt Rochtel, John Markoff, A Green Energy Industry Takes Root in California [archive], The New York Times, 1-2-2008 (consulté le 23-2-2008) .Le 31 mars 2007, à 25 km de Séville, a été officiellement inaugurée une centrale solaire nommée PS10 d’une puissance de 11 MW électrique par an, dont la produc-tion prévue est d’environ 23 GWh par an (PS10 Final Report - NNE5-1999-356 [archive], sur le site europa.eu) En 2011, Alba Nova 1, située en Corse, est la première centrale solaire thermody-namique française d’envergure (Tenerr-dis - Solar Euromed : obtention du permis de construire pour la première centrale française de R&I solaire thermodyna-mique à concentration [archive], sur le site tenerrdis.fr). S. I.

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J E U X - D É T E N T E

HORIZONTALEMENT : CONVERGER / CANIVEAU / SATIRE / LI / LI / ETAIN / RIVE / SISE / SITE / TE / PATRONNE / TEE / AU / PI / NORMES / ORNERENT / UNIE / ANTE / SORT / TAR. VERTICALEMENT : FOCALISATIONS / NATIVITE / RIO / OVNI / ETRENNER / EIRE / EO / OE / ORVETS / NARRA / GE / AI / NUMENT / REALISTE / ENTA / RUINEE / ESTER.

SOLUTION FLÉCHÉS EXPRESS PRÉCÉDENTS :

PLOT - LINO VENTURA

Jeux proposés par gym C Magazine

REGLE DU JEU

Une grille est composée de plusieurs carrés. Chaque carré contient tous les chiffres de 1 à 9. Chaque ligne comme chaque colonne contient aussi tous les chiffres de 1 à 9. Certains chiffres vous sont donnés, à vous de trouver les autres. Pour cela, procédez par déduction et élimination.

Solution

Sudoku précédent

Sudoku N° 317

Définitiondu mot encadré

Tout Codé N° 4017

SOL. TOUT CODÉ PRÉCÉDENT :

En vous aidant de la définition du mot encadré, com-plétez la grille, puis reportez les lettres correspondant aux bons numéros dans les cases ci-dessous et vous découvrirez le nom d’un personnage célèbre.

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SOL. QUINZE SUR 15 PRECEDENT : HORIZONTALEMENT : 1.RECUEILLEMENT 2.ECART. OISIVETES 3.FOLIES. VS. OSCAR 4.RUENT. ARETES. NA 5.AL. AERIENS. SEM 6.CES. SES. CARPES 7.ET. TETERA 8.ARRIEREE. ISERAN 9.ECTO. MISERENT 10.RAI. SPOT. ET 11.ENNEMI. OTEE. EON 12.DEMELERA. REMET 13.RE. ERIGE. ESTE 14.USER. EOLE. NIO 15.RIEN. SUR. ETON.

VERTICALEMENT : 1.REFRACTAIRE. RUT 2.ECOULE. ANDES 3.CALE. SEREINE. ER 4.URINA. TIC. EMERI 5.ETETES. ETAMER 6.RETRO. ILIEN 7.LO. AISEE. EGO 8.LIVRE. TEMPORELS 9.ESSENCE. IOTA. EU 10.MI. TSARISTE 11.EVOE. RASE. ERSE 12.NESS. ERE. ET 13.TTC. SECRETEMENT 14.EANES. AN. OE. IO 15.ASRAM. INTENTION.

Qui résiste aux efforts de torsion.1

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HORIZONTALEMENT : 1.Inacceptables 2.Extrêmement petit. Fenouil 3.Allure de cheval. Transport parisien. Taxe en initiales. Edenté 4.Services secrets. Un jour sur sept. Pour citer textuelle-ment 5.Politique portugais. Instruments de métiers à tisser 6.Marchandise non emballée. Marié. Arrêt 7.Havre de paix. Ecussonnées. Mesure de vitesse 8.Elargir obliquement. Exclusivité 9.Période. Pronom personnel. Souci 10.Personne sans compétence. Impératrice d'Orient 11.Poète chinois. Ensemble de choses menues. Apparu. Brome 12.Passages sur courant. Astate. Drame jaune. Capucin 13.Changement brusque et complet de direction. Phase lunaire 14.Sévère. Poire d'ORL. Voie d'eau artifi-cielle 15.Lignes de direction. Corps chimique. Terre ceinte.

VERTICALEMENT : 1.Qui manque de perception du futur. Ancienne république 2.Coule en Amérique. Ombrageux 3.Leur poids pèse lourd. Foutu. Mammifère aquatique 4.Termine six jours sur sept. Dixième partie du bel. Points opposés 5.Epoux. Strontium. Sortie 6.Question de test. Pilastre cornier. Est en cel-lule 7.Périmés. Provenir 8.En soirée. Pas bien élevées. Questions de test 9.Le cœur à rien. Lettre de postulant. Chiffre. Mois du muguet 10.Proposition théorique. Fin de verbe. Précède le pas 11.Personnes veules et sans énergie. Formule 12.Grande école. Région d'Italie. Possessif 13.Réfléchi. Pièce de la charrue. Monnaie suédoise. C'est nickel 14.Caches. C'est bibi. Ordinaire 15.Elégant. Chaussure.

Quinze sur N° 401715

Fléchés Express N° 4017

id est

copulative

villed’Algérie

rétive

indigence

sacd’écolier

plantepotagère

vit entouréed’ouvrières

jardin public

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nonapprêtée

possessif

place un œil

table pourl’écriturebâtiment

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pointcorrompu

d’après

passés parle billard

enfoncer

détentejoyeuse

note

merintérieure

sifflerai

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saintnormand

petitecruche

chefreligieux

infinitif

brame

à bout deforce

coureuraustralien

planteligneuse

généralsudiste

demi-glossine

angoissant

SOLUTION N° 4016HORIZONTALEMENTI- EXPLOSIVES. II- VESICULE. III- ARIDE - ENA. IV- NU - OLEODUC. V- EST - NULS. VI- RATE - EN. VII- CUIT - CASER. VIII- EST- CRI - SA. IX- OLEINE. X- TINETTE - DE.

VERTICALEMENT1- EVANESCENT. 2- XERUS - US. 3- PSI - TRITON. 4- LIDO - AT - LE. 5- OCELOT - CET. 6- SU - ECRIT. 7- ILEON - AINE. 8- VENDUES. 9- AULNES. 10- SI - CS - RASE.

HORIZONTALEMENTI- Emprisonner. II- Qui est inspiré par le profit. III- Jus de raisin non fermenté - Fleuve d’Afrique. IV- Symbole chimique - Honteux. V- Individu étrange - Pépinière d’Etat. VI- Ville de France - Arbre. VII- Mesure orientale - Il est propre même sali - Répété en berçant. VIII- Tient bon la culotte -Une bête que rien ne presse - Vache malgré elle. IX- Petits faucons. X- Pos-sessif - Défaite humiliante.

VERTICALEMENT1- Sans souillure morale. 2- Mot de création récente. 3- N’est pas allé au feu - Cent un - A lui. 4- Mettre en mouvement. 5- Note - Points opposés - Sorte de hérisson. 6- Ancienne ville de Carie - Du sexe masculin. 7- Cœur de veau - Divine nounou - Dernier du personnel. 8- Bon à rien - En rencontre un n’a rien d’agréable. 9- Irlande du poète - Grand vautour. 10- Epicé - Grivois.

Mots CroisésPar M. IRATNI

N°4017

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LES TECHNOLOGIES RÉVOLUTIONNENT LE MONDE

Ebauche de la télévision de demain

Le téléviseur du futur pourrait ne plus être un écran plat rectangulaire,

mais une sphère, à croire le prototype exposé au salon d’électronique grand public International CES de Las Ve-gas (ouest des Etats-Unis). Conçu spécifiquement pour regarder des vidéos à 360 degrés, il émane d’une col-laboration entre les sociétés françaises Ateme et Kolor, spécialisées respectivement dans les logiciels de vidéo et l’assemblage d’images, la britannique Pufferfish Dis-plays, qui fabrique le module de projection sphérique, et le groupe technologique finlan-dais Finwe. On peut déjà regarder des vidéos à 360 degrés sur un téléviseur classique ou une tablette, mais la forme sphé-rique ajoute une nouvelle dimension, qui «peut enri-chir l’expérience d’un concert

ou d’un événement sportif», indique Mike Antonovich, res-ponsable d’Ateme pour le continent américain. «On peut regarder depuis différents angles, donc si on regarde un concert, on peut vouloir être dans le public, puis chan-ger pour être au milieu du groupe», souligne-t-il.

La sphère ajoute aussi un élément interactif, assure Geoff Kell de Pufferfish, qui «aura aussi une grande va-leur comme outil de visua-lisation de données», pour la recherche par exemple, avance-t-il. L’imagerie à 360 degrés sert déjà depuis plu-sieurs années pour des ser-

vices comme Google Maps, mais Ateme souligne que c’est beaucoup plus difficile de l’utiliser pour de la télévision en direct. La société française et ses partenaires ont toutefois produit récemment de pre-miers programmes télévisés en direct à 360 degrés, sous la marque LiveSphere.

El Watan - Dimanche 11 janvier 2015 - 25

L ’ É P O Q U E

El Watan - Le Quotidien Indépendant Édité par la SPA “El Watan Presse” au capital social de 61

008 000 DA. Directeur de la publication : Omar Belhouchet

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ON VOUS LE DIT

Des munitions de fusil de chasse saisies par les douanes à SougueurUne importante quantité de munitions de fusil de chasse a été saisie, vendredi matin, par les éléments de la brigade polyvalente des douanes de Sougueur, relevant de l’inspection divisionnaire de Tiaret, a indiqué, hier, la direction régionale des douanes de Chlef. Elle est composée de 2000 cartouches de marque étrangère, dont 1800 de 16 mm, 125 de 20 mm et 25 de 12 mm. La marchandise, qui était dissimulée dans un véhicule de marque Volkswagen, a été interceptée tôt le matin au lieudit Sidi Khalfallah, sur la RN23. Les valeurs des produits et de la voiture saisis s’élève, respectivement, à 400 000 DA et 1 450 000 DA. Quant aux pénalités encourues par le mis en cause, elles sont de l’ordre de 18 500 000 DA, selon la même source. Cette action démontre, indique-t-on, la vigilance que manifestent les brigades mobiles des douanes dans le cadre de la lutte contre la contrebande.

L’ANEM lance une page facebookDans le cadre de la modernisation du secteur de l’emploi et l’amélioration de la qualité des services rendus aux demandeurs d’emploi et aux employeurs, l’Agence nationale de l’emploi (ANEM) a mis en ligne une page facebook. Le but est de répondre aux besoins en termes d’informations, de conseil et d’orientation, et d’explication et d’éclaircissement, notamment sur les démarches et les formalités relatives à l’étude, le traitement, et le suivi des requêtes exprimées en vue d’un règlement rapide. En outre, il sera possible de suivre l’actualité du secteur de l’emploi et les activités de l’Agence nationale de l’emploi en particulier.

Arrestation de 14 individus pour usage de fauxLes éléments de la sûreté de wilaya de Saïda ont procédé durant cette semaine à l’arrestation de 14 individus pour «falsification et usage de faux de diplômes de la formation professionnelle» leur permettant de bénéficier de crédits accordés par l’Agence nationale de soutien de l’emploi des jeunes (ANSEJ). Le trafic de documents prend des proportions alarmantes en Algérie. Pour accéder à un avantage ou avoir un statut, la falsification s’impose désormais comme une culture dans notre société. La DGSN élucide des centaines de cas d’affaires de faux et usage de faux et de falsification de documents officiels.

Un homme heurté par le tramway d’Oran Un homme de 52 ans a été heurté, jeudi, à Haï Essabah (Oran), par le tramway au moment de sa traversée, selon les services de la Protection civile. Depuis son instauration, ce nouveau mode de transport a bouleversé les habitudes des piétons et des automobilistes. Les piétons doivent redoubler d’attention lorsqu’ils traversent les voies dans les passages signalés, les deux-roues doivent éviter le piège des rails, et les automobilistes s’habituer à rouler uniquement sur les portions de bitume noir des voies.

Les périodes des soldes fixées à BlidaLes périodes des soldes pour l’année en cours à Blida viennent d’être fixées, ce qui permet aux commerçants de s’organiser pour s’inscrire dans ces démarches visant à adapter l’activité commerciale à la réglementation en vigueur. Pour les soldes d’hiver, les ventes se déroulent du 18 janvier au 28 février prochain, alors que pour les soldes d’été, l’échéance est fixée du 5 juillet au 15 août prochains, indique la direction du commerce sur son site web. La même direction lance un appel aux opérateurs désirant solliciter une autorisation des ventes en solde à se rapprocher du service de l’observation du marché et de l’information économique afin d’exercer cette activité dans le respect de cette mesure visant à organiser l’activité commerciale au niveau de la wilaya.

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ILS DÉCOUVRENT LE MONDE DE LA PRESSE

Ils ont choisi le dernier jour de leurs vacances d’hiver pour visiter notre jour-

nal. Des écoliers et des collégiens du village Ath Yezid de la commune de Souk El Thenine (Tizi Ouzou) ont fait le dépla-cement aux locaux de la rédaction d’El Watan, à Alger, pour se familiariser avec le journal, rencontrer des journalistes et poser des questions sur le processus de fabrication du quotidien. Emmenés par les animateurs de l’association «Thagmat’s» (Fraternité) qui leur assure des cours de soutien, les élèves étaient contents de ren-contrer des journalistes. Ils avaient préparé une série de questions, histoire d’inverser un peu les rôles. Comment cherchez-vous les informations ? Comment les sujets sont-ils choisis ? Dites-vous toute la vérité ? On vous laisse tout dire ? Subissez-vous des pressions ? Des questions centrales. Les échanges avec les journalistes de la rédaction étaient enthousiasmants pour ces élèves qui ont fait

des une centaine de kilomètres pour décou-vrir comment se fabrique le journal. Les collégiens d’Ath Yezid ont dit leur plaisir de découvrir les différents services du journal, de la rédaction à la PAO. Des collégiens qui affinent déjà leurs rêves. Ils veulent devenir médecins, ingénieurs, astronautes, pilotes, journalistes et écrivains. L’association s’em-ploie à les aider en leur assurant des cours du soir pour renforcer leurs capacités d’appren-tissage. En quittant le journal, les collégiens venus d’un petit village disent repartir avec des idées plus claires sur le métier du journa-liste et promettent de revenir, mais surtout de travailler avec abnégation dans leurs études pour réaliser leurs rêves. «Nous sommes contents de cette visite et merci de votre dis-ponibilité, au revoir», ont-ils dit à l’unisson. De notre côté, nous leur disons combien nous étions contents de les recevoir dans la rédaction et leur souhaitons des réussites et que leurs rêves se réalisent. H. O.

● La forme sphérique du téléviseur du futur permettra au téléspectateur de regarder son programme de différents angles.

Des experts au forum de LibertéLe tourisme comme l’une des alternatives face à la chute des cours du pétrole. Comment relancer le secteur ? Ces sujets seront débattus demain au forum du quotidien Liberté, qui invite deux spécialistes pour parler de ces questions. Il s’agit de Saïd Boukhelifa, expert-conseiller et Athmane Sahnoune, ancien directeur général de l’ONT. Rappelons que face à la chute du prix du pétrole, le président de la République a chargé le gouvernement d’engager les mesures requises pour la dynamisation de deux secteurs qui n’étaient pas, jusque-là, une priorité du gouvernement : le tourisme et les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Il a même demandé un compte rendu pour le premier trimestre 2015 des mesures prises concrètement. Les défis sont grands pour relancer le secteur. La ministre du Tourisme a évoqué récemment le chiffre dérisoire de 9000 touristes qui ont visité l’Algérie. Dans la réalité, même ce chiffre est une estimation en l’absence de maîtrise des statistiques au niveau central et au niveau régional (les 48 wilayas) qui manquent d’un canevas exhaustif de collectes des données chiffrées auprès des hôtels des 16 Entreprises de gestion touristique (EGT). Pour toute analyse, les autorités algériennes continuent de se baser sur les chiffres de la PAF et des baigneurs sur les plages algériennes. Il est nécessaire d’adopter le compte satellite de l’OMT pour affiner les chiffres. Pourtant, l’Algérie a sollicité depuis longtemps l’assistance technique de cette organisation mondiale, dont le siège est à Madrid et dont notre pays est membre depuis 1976 pour aller dans ce sens. Le projet n’a pas encore abouti ; pourtant, il va donner à terme des chiffres plus fiables et plus sincères. Kamel Benelkadi

TOURISME

Des élèves d’Ath Yezid, Tizi Ouzou, visitent El Watan

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S P O R T SEl Watan - Dimanche 11 janvier 2015 - 26

ITALIE - 18e JOURNÉE

Double choc au sommet L

e derby AS Rome (2e)-Lazio (3e) et le grand classique Nord-Sud Naples (3e)-Juventus Turin

(1re) promettent une 18e journée spectaculaire : les quatre premiers du championnat d’Italie s’affrontent directement aujourd’hui.Rarement les deux clubs romains sont arrivés aussi haut classés au derby. L’AS Rome, deuxième à une longueur de la Juventus, a une oc-casion de prendre au moins pour quelques heures la tête de la Seria A. La Lazio, troisième, à neuf lon-gueurs tout de même de la Roma, réussit une excellente compétition et se délecterait de combiner la course à la Ligue des champions avec un croche-pied à sa grande rivale. Si la Roma peine un peu dans le jeu, avec deux victoires 1-0 et deux nuls à do-micile, les deux gladiateurs arrivent lancés dans une arène olympique qui n’a pas vu un «stracittadina» avec un tel enjeu depuis la finale de la Coupe d’Italie 2013, gagnée par la Lazio (1-0). La Roma tient le rôle du rétiaire, avec le filet du pressing au milieu de terrain, animé par un Radja Nainggolan en grande forme, et le trident offensif Alessandro Flo-renzi-Francesco Totti-Javier Iturbe, Gervinho étant à la Coupe d’Afrique. Le mirmillon laziale compte sur son glaive Felipe Anderson, phénoménal depuis quatre matchs où il a réussi quatre buts magnifiques et trois passes décisives. La Lazio joue gros en une semaine puisqu’elle affronte dans la foulée Naples, son rival pour le podium.

NAPLES RÊVE D’ENFONCER LA JUVENTUS

Le Napoli a gagné plus que la Super-coupe d’Italie en battant la Juve (2-2, 6 t.a.b. à 5), fin décembre à Doha. L’équipe de Rafael Benitez a vécu cette victoire comme le vrai coup

d’envoi d’une saison mal embarquée jusqu’alors, commencée par l’échec en barrages de Ligue des champions contre Bilbao. Gonzalo Higuain, double buteur en Supercoppa, dont celui de l’égalisation à quelques secondes de la fin du match, semble également s’être définitivement déchargé du fardeau de la finale de Coupe du monde perdue avec l’Argentine. Il a signé un nouveau doublé à Cesena (4-1) mardi. Revenu à la troisième place, à égalité avec la Lazio, le Napoli a l’occasion de frapper un grand coup : faire tomber le leader, son vieil ennemi dans l’âcre rivalité Nord-Sud italienne, et revenir dans la course au «scudetto», ce qui a longtemps semblé impossible.La Juve en revanche est gagnée par le doute. Elle n’a gagné qu’un seul de ses six derniers matchs, toutes com-pétitions confondues. Son entraî-

neur, Massimiliano Allegri, s’agace d’autant plus de ces résultats que son équipe joue bien, parfois même très bien, mais ne parvient pas à tuer ses matchs. Après avoir étouffé l’Inter pendant une heure mardi, elle s’est fait rejoindre (1-1) et a même failli perdre. Et ce schéma s’est reproduit plusieurs fois ces derniers temps. En outre la Vieille Dame n’a plus gagné à Naples depuis 14 ans.

SHAQIRI PREMIÈRE ?

Grande perdante du début de saison, l’Inter pourrait aligner ses deux recrues spectaculaires du mercato contre le Genoa. L’entrée saignante

de Lukas Podolski, pourtant loin de sa meilleure condition physique, a changé le match à la Juve. Au-jourd’hui, le Suisse Xherdan Sha-qiri pourrait lui aussi entrer en jeu au moins dans les dernières minutes pour donner raison à Roberto Man-cini, son entraîneur, qui a insisté pour avoir deux joueurs offensifs. Les Nerazzurri, bien loin de leur objectif troisième place, avec huit longueurs de retard, ne doivent cependant sur-tout pas sous-estimer le Genoa. Les Griffons les devancent de 5 points au classement, et surtout leur entraîneur, Giampiero Gasperini, reste avide de revanche contre un club qui l’avait chassé comme un malpropre en 2011, au bout de cinq journées de championnat seulement, laissant entendre clairement qu’il n’était pas à la hauteur d’un grand club. AFP

ANGLETERRE 21e JOURNÉELiverpool se reprend à SunderlandLiverpool, toujours en quête de repères, s’est repris de belle façon à Sunderland (1-0), hier en ouverture de la 21e journée du championnat d’Angleterre. Les Reds conservent leur 8e place mais reviennent provisoirement à hauteur de West Ham avec 32 points grâce à ce 7e match sans défaite d’affi lée. Les Blackcats restent eux 14e avec 20 points, mais ils risquent bien de fi nir le week-end plus bas quand tous leurs rivaux pour le maintien auront joué à leur tour. Spécialistes du nul avec déjà 11 scores de parité, les joueurs de Poyet, qui avaient tenu Liverpool en échec à Anfi eld il y a un mois (0-0), n’ont cette fois-ci pas fait grand chose pour en mériter un 12e. Ils n’ont désormais gagné qu’un seul de leurs 11 derniers matchs. Largement dominatrice, l’équipe de Brendan Rodgers, très rarement inquiétée derrière, a pu compter sur un excellent Markovic, remplaçant au pied levé du nouveau blessé, Adam Lallana. Le Serbe a ainsi ouvert son compteur en championnat dès la 9’. L’exclusion dès la 49’ de Bridcutt a ensuite simplifi é la tâche des visiteurs. Mais malgré l’entrée de Balotelli, dont la glissade ridicule ne va pas améliorer sa cote de popularité (84’), son équipe n’a pas été capable d’en profi ter pour se mettre à l’abri. Souvent critiquée, la défense de Liverpool, stabilisée par le retour de suspension de Skrtel, a donc connu une après-midi plus tranquille que la moyenne et fi nit, pour la sixième fois seulement cette saison, un match sans but encaissé après son nul fade face à Leicester (2-2).

FRANCE – 20e JOURNÉE

Marseille à nouveau battue par un solide Montpellier

M arseille s’est à nouveau inclinée à l’extérieur, vendredi à Montpellier (2-1) en ouverture de

la 20e journée du championnat de France, et a été bien loin de redresser le cap après son élimination surprise en Coupe de France à Grenoble. L’OM, qui reste sur un point pris en cinq rencontres de championnat, et deux éliminations en Coupe à l’extérieur, pourrait même abandonner au passage son fauteuil de leader, en cas de victoire du Paris

SG (3e) ou de Lyon aujourd’hui (2e). Montpellier, lui, remonte à la huitième place provisoire. Le Vélodrome est certes une forteresse quasi invio-lable cette saison, avec une seule défaite en ouver-ture, contre Montpellier (2-0) justement, pour neuf victoires. Mais si l’OM entend se mêler à la course au titre, il va lui falloir prendre des points hors de ses terres. A Montpellier, où les joueurs de Rolland Courbis faisaient leur retour à la Mosson, après

trois mois sur la pelouse chaotique de l’Altrad Stadium, les Marseillais n’ont que trop rarement réussi à se mettre en situation de marquer. En première période, leurs tentatives cadrées se sont résumées à une tête un peu molle de Gignac sur corner (21’) et une déviation approximative de Thauvin (25’). Les deux ont atterri directement dans les gants de Lingali. Les imprécisions de Batshuayi (11’, 14’, 40’), positionné à droite, et celles de Payet (8’, 32’, 77’), si précieux lors de la phase aller pour sa qualité de passe, ont anéanti la grande majorité des occasions de l’OM. Trop tendres face à un PSG ragaillardi en Coupe de France lundi (3-0), les Montpelliérains n’ont jamais semblé affectés par ce jour de repos en moins, et fait preuve d’une belle agressivité. C’est d’ailleurs sur un ballon gratté dans les pieds de Dja Djédjé, pourtant jusque-là l’un des rares Marseil-lais bien entré dans son match, que Montpellier ouvrait le score grâce à une belle frappe de Beri-gaud, bien servi par Lasne (36’). Passeur décisif pour la réduction du score marseillaise (68’), Dja Djédjé manquait toutefois complètement un sau-vetage acrobatique qui permettait à Mounier de centrer pour Lasne. Lequel contrôlait avant d’ajuster Mandanda (62’). La réaction d’orgueil marseillaise arrivait trop tard. Montpellier aurait même pu inscrire un troi-sième but et assombrir encore un peu plus le début d’année 2015 de l’OM. AFP

Sérieux test du leader de la Seria A, la Juventus, à Naples

PHOTO : D. R.

Marseille a encore perdu, cette fois face à Montpellier (2-1)

HANDBALLL’Algérie s’incline face à l’Argentine

(21-20) L’équipe nationale de handball a failli l’emporter, hier, lors du tournoi amical XXL de Nantes (France), face à l’Argentine, dans le cadre de la préparation pour le Championnat du monde de la discipline qui aura lieu dans quelques jours au Qatar (15 janvier-1er février). La rencontre s’est terminée sur le score de 21 buts à 20 en faveur des Argentins, qualifi és également au Mondial. Le sept algérien a été dominé en première mi-temps (défaite 15-7), mais il a pu revenir dans le match en seconde période, en réussissant à inscrite pas moins de 13 buts, contre 6 encaissés. La veille, lors de leur premier match, les Algériens ont été battus par la sélection macédonienne sur le score de 32 à 20 (mi-temps : 14-10). Le même jour, la France, 4e équipe à prendre part à ces joutes amicales, s’est imposée face à l’Argentine sur le score de 33 buts à 19. Alors que ce tournoi prend fi n, l’équipe nationale regagnera le pays aujourd’hui dans la soirée. La bande à Réda Zeguili devra continuer sa préparation à Alger avant de s’envoler, mardi, vers Doha, la capitale qatarie. Pour rappel, l’Algérie s’est retrouvée dans le groupe C de ce Mondial en compagnie de l’Egypte, l’Islande, la Suède, la France et la République tchèque. Un groupe extrêmement diffi cile. La première sortie du sept algérien est prévue vendredi 16 janvier face à l’Egypte. Abdelghani A.

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L ’ancien international français, Nicolas Anelka, se trouve depuis hier à Alger avec son manager Do

Mbitso, sur invitation des dirigeants du NA Hussein Dey qui veulent l’enrôler pour la manche retour du championnat national de Ligue 1. Anelka, bientôt 37 ans, vient de résilier son contrat avec le club de Bombay (Inde) et se dit très intéressé par une expé-rience en Algérie. Anelka est arrivé hier à Alger où il a rencontré le président du club, Mahfoud Ould Zmirli, dans son bureau à Hydra, et ce, en l’absence du président de section Kamel Saoudi et du manager de l’équipe Youcef Bouzidi qui se trouvent actuelle-ment avec l’équipe en Tunisie pour le stage hivernal. L’ancien joueur du PSG, d’Arsenal, de Chelsea, de Liverpool, du Real Madrid et de plusieurs clubs européens et asiatiques, a été ensuite invité à visiter le mythique stade Bensiam d’Hussein Dey qui vu défiler des générations de joueurs talentueux. Il a été accueilli par une foule de fans des Sang et Or. Anelka, qui a été surpris par la qualité du centre de préparation du Nasria, a ensuite discuté avec le président du club husseindéen sur les modalités du contrat avant de se rendre dans un hôtel gardé secret. Il a déclaré en substance aux journalistes présents : «J’ai une bonne relation avec le président du club Mahfoud Ould Zmirli et je suis venu dans le but de signer au NAHD. L’Algérie est un beau pays et le

stade Bensiam est formidable. Il est même mieux que ce que j’ai vu chez certains clubs à l’étranger.» Cependant, l’ancien international tricolore a dépassé

l’âge autorisé par la FAF pour jouer en Ligue 1 (28 ans maximum selon les RG, ndlr). Le président du club algérois veut bénéficier d’une dérogation de la FAF pour engager Anelka, ce qui serait une première dans les annales du football algérien. «J’espère qu’on obtiendra une exception de la part de la FAF et du président Raouraoua pour engager Anelka dès la manche retour car les règlements ne le permettent pas. J’espère que le NAHD bénéficie-ra d’une dérogation exceptionnelle de la FAF dans la mesure où c’est une bonne chose pour le football national de voir sur nos terrains un joueur comme Anelka», a déclaré le président du club, Mahfoud Ould Zmirli. S. M.

El Watan - Dimanche 11 janvier 2015 - 27

S P O R T S

CAN-2015. TUNISIE - ALGÉRIE AUJOURD’HUI À 18H EN AMICAL

Les Verts en répétition à Radès

La sélection nationale de foot-ball est arrivée, hier vers midi, à l’aéroport international de

Tunis. Les Verts affronteront, en amical, aujourd’hui à 18h au stade de Radès, les Aigles de Carthage, éga-lement qualifiés pour la CAN-2015. C’est la seule rencontre préparatoire que disputeront Brahimi et ses coé-quipiers. Questionné à propos du fait que le staff technique national n’a programmé qu’une seule rencontre amicale pour préparer cette CAN, le sélectionneur Christian Gourcuff a rappelé, à maintes reprises, que le travail à l’entraînement est «tout aussi important». Même s’il ne l’a pas affirmé, il est fort à parier qu’il alignera son équipe-type. Il serait in-téressant pour les joueurs de l’équipe nationale de remporter une rencontre juste avant l’entame de la CAN. Les Verts seront soutenus, lors de ce match, par des centaines de suppor-ters qui ont tenus à faire le dépla-cement en Tunisie. Les Tunisiens

ont prévu pour les fans algériens 5000 places. Pour rappel, les Verts sont en stage au Centre technique national de Sidi Moussa, depuis une semaine, même si le groupe n’a été au complet que mercredi dernier, avec l’arrivée de Djamel Mesbah. L’équipe nationale reviendra au pays demain pour continuer son stage. Le départ vers la Guinée équatoriale se fera jeudi, par un vol spécial d’Air Algérie. Avant de rallier Mongomo,

les Verts devront faire escale dans la capitale Malabo pour s’acquitter des modalités d’entrée, mais aussi passer des examens médicaux liés à la lutte contre la propagation du virus Ebola. Pour rappel, l’Algérie s’est retrouvée dans le groupe C en compagnie du Sénégal, du Ghana et de l’Afrique du Sud. C’est face aux Bafana Bafana Algériens entameront la compétition, le 19 janvier, à Mongomo, avant d’affronter le 23, sur les mêmes lieux,

le Ghana et finalement le Sénégal, le 27 janvier à Malabo. Reversée dans le groupe B, la Tunisie, quant à elle, débutera le 18 janvier face au Cap-Vert, avant de jouer contre la Zambie (22 janvier) et la RD Congo (26 janvier).

Abdelghani Aïchoun

SÉNÉGAL 1 - GABON 0 Les Lions sortent leurs griff es Alain Giresse, le sélectionneur français de l’équipe sénégalaise de football, l’un des adversaires de l’Algérie à la Coupe d’Afrique des nations (CAN-2015) en Guinée équatoriale (17 janvier-8 février), a estimé que le match amical livré vendredi face au Gabon (1-0) à Casablanca (Maroc), a été «une occasion pour évaluer l’état physique des joueurs». «Dans ce genre de matchs, la victoire importe peu, le plus important pour moi était le contenu de cette rencontre qui intervient en pleine période de préparation. Une manière d’évaluer l’état physique des joueurs», a indiqué à l’issue de la partie le coach des Lions de la Teranga, à la télévision sénégalaise (RTS). L’unique but de la rencontre a été inscrit par Moussa Sow à la 68’ sur penalty. «Le plus important c’est ce qu’on a produit lors de ce match. Nous avons eu aff aire à des joueurs agressifs, et je pense qu’on a su répondre présents. C’est vrai que je suis content pour mon but, mais c’est le collectif qui prime d’abord», a affi rmé de son côté l’attaquant Moussa Sow (Fenerbahce/Turquie). Le prochain et dernier match de préparation du Sénégal est prévu le mardi 13 janvier contre la Guinée, toujours au Maroc. Au premier tour de la CAN-2015, le Sénégal évoluera dans le groupe C avec l’Algérie, le Ghana et l’Afrique du Sud. Les Sénégalais entameront le tournoi le 19 janvier face au Ghana à Mongomo, avant de défi er l’Afrique du Sud le 23 janvier à Mongomo, et l’Algérie le 27 janvier à Malabo. APS

BALLON D’OR

Et le vainqueur

est…Le nom du meilleur joueur du monde pour l’année 2014 sera dévoilé demain à 18h par la FIFA et le magazine France Football. Trois joueurs sont en course pour le Ballon d’or 2014 : (dans le désordre) Manuel Nueur (Bayern Munich), Cristiano Ronaldo (Real Madrid) et Lionel Messi (Barcelone). La FIFA et France Football ont dévoilé le nom du trio à l’issue du décompte des voix du jury international qui a voté, à savoir des journalistes, des sélectionneurs et des capitaines d’équipe nationale). L’Allemand Nueur et le Portugais Ronaldo semblent en pole position par rapport à l’Argentin Messi pour décrocher la plus prestigieuse distinction individuelle. Cristiano Ronaldo, Ballon d’or 2013, paraît mieux placé que Manuel Nueur pour garder son trophée qu’il a déjà remporté deux fois : une fois sous les couleurs de Manchester United (Angleterre) et l’autre avec le maillot du Real Madrid. La cérémonie de remise du Ballon d’or 2014 aura lieu dans quelques jours à Zurich, au siège de la FIFA. Yazid Ouahib

SANS HALLICHE NI GHOULEM L’équipe nationale de football évoluera, aujourd’hui, face à la Tunisie avec une équipe «proche» de celle qui a joué les qualifi cations, a déclaré hier, lors d’un point de presse tenu à Radès, le sélectionneur national, Christian Gourcuff . Mais le groupe sera amputé de Halliche et Ghoulem. Le staff technique a décidé de «préserver» ce dernier, touché aux adducteurs, même s’il peut jouer normalement, alors que l’état de Halliche, blessé au mollet, nécessite un repos de 48 heures. Deux autres éléments se sont également blessés lors des entraînements. Il s’agit de Slimani et Zemmamouche. L’attaquant du Sporting Lisbonne sera néanmoins opérationnel.

PROGRAMME DES MATCHS AMICAUX

• 11 JANVIER 2015 Abu Dhabi : Nigeria - Côte d’Ivoire Radès : Tunisie - Algérie • 13 JANVIER 2015 Casablanca : Sénégal - Guinée Nelspruit : Burkina Faso - Botswana • 14 JANVIER 2015 Libreville : Mali - Afrique du Sud Séville : Ghana - Fribourg (Allemagne) • 15 JANVIER 2015 Abu Dhabi : Suède - Côte d’Ivoire

NA HUSSEIN DEY

Anelka négocie avec le président Ould Zmirli

L’équipe nationale amoindrie de plusieurs joueurs face à la Tunisie

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Anelka a visité hier le complexe Bensiam

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S P O R T S O U E S T

HALTÉROPHILIE - ENTRETIEN AVEC LE MÉDAILLÉ DES JEUX ARABES BOUAZZA ABID MOHAMED AMINE

«Je dédie cette médaille au président de la FAH»

À l’issue d’un entretien avec l’athlète Bouazza Abid Mohamed Amine, le médaillé de bronze, le 1er janvier,

lors du championnat arabe à Doha (Qatar) a déclaré : «Le niveau technique était élevé. Les Algériens étaient excellents, mon compatriote et moi avons récolté les deux médailles dans notre catégorie, devancés par un Irakien qui a participé aux jeux olympiques et ayant une grande expérience.

Pour ce succès, je remercie la fédération algérienne d’haltérophilie qui nous a offert toutes les conditions et techniques et logis-tiques pour la réussite». Au sujet de sa préparation, elle a commencé au niveau de la section de l’OSBA (Ain Témouchent) sous la houlette du duo d’en-traineurs Mansouri et Benfodda ensuite elle a été parachevée par un stage bloqué de 20 jours à Alger sous la direction du grand tech-

nicien Abdelmounim Abdelhai. Concernant sa future participation aux jeux africains à Ouganda (probablement avant avril 2015), il a ajouté qu’il vise la première place sur le podium. Très reconnaissant, il a dédié cette médaille également à M. Brahimi, président de la FAH, qui lui a fait confiance en sa pre-mière participation, le directeur du CEM et des professeurs qui lui ont facilité la tâche. O. Salem

ESM Le rêve est permis pour les Haouata

ZSAT Vers le dénouement de la crise

KAWKEB YELLEL Un revers à oublier et très vite

● ZSAT 3 - CRBB 0

La victoire de l’espoir

IRB OUED DJEMAA

Une place honorable et des ambitions

Au fil des journées, l’Espérance de Mostaganem est en train de forcer le respect. La place qu’elle gagne n’est point une surprise pour cette formation animée d’une

grande volonté, à l’image de son coach Ousmane Abder-rahmane qui n’est plus à présenter pour avoir relevé bon nombre de défis. «La solidarité du groupe est la principale force de l’équipe cette saison. Aussi, la bonne dynamique qui règne ces jours-ci à l’ESM est la conséquence d’une réorganisation à tous les niveaux. Tout le monde fait son travail convenablement, que ce soit la direction, le staff technique ou les joueurs. C’est là, je pense, le secret de cette réussite. Je vous avoue que la dernière victoire face au CRB Sendjas sur le score de trois buts à un nous a procuré une joie immense et un sentiment de fierté envers tous nos supporters qui ne cessent de nous encourager durant tous les matchs et même pendant les séances d’entraînement», expliquera le technicien Mostaganémois de l’ESM. Il est vrai que l’effectif est homogène et en impose à tous ses adversaires. A Mostaganem, on estime que depuis l’arrivée à la barre technique de l’ancien entraîneur de l’Esperance de Mostaganem, l’équipe a retrouvé un nouveau souffle et pré-sente un visage séduisant. Un grand travail psychologique a été entamé par Ousmane qui a mis toute ses tactiques pour motiver ses troupes. Cela a permis aux camarades de Belarbi de se replacer, ce qui nous autorise à dire que les objectifs de l’équipe pourraient être revus à la hausse. Faisant allusion aux réelles possibilités de sa formation, l’entraîneur Ous-mane, très optimiste, estime que les prochaines journées seront un indice qui permettra de se prononcer de manière catégorique sur le but à atteindre. A. T.

Une assemblée générale extraordinaire, dite du salut, a été organisée jeudi après midi au sein du hay Moulay

Mustapha pour débattre la crise qui ébranle depuis deux mois le foyer du club de football, ZSATémouchent depuis 2 mois, pensionnaire de l’inter région dont ses joueurs et leur coach sont en grève depuis plus de 2 journées. Y a assisté le pré-sident de l’APC de la ville d’Ain Témouchent. En fait la genèse de la crise est d’ordre financier où seuls les joueurs et leurs coachs ont été victimes. Ils n’ont pas perçu leurs dus. Après un débat où les accusations entre les uns et les se autres, il a été issu une issue de secours. Ainsi, le président de l’APC a rassuré les membres de cette assem-blée qu’une importante enveloppe financière sera allouée immédiatement pour dénouer la crise et éviter les préjudices au club. Une autre subvention suivra ultérieurement pour finir la saison, a rapporté M. Merakchi Brahim. Et pour combler à la défection du bureau dirigeant, il a été plébiscité un comité provisoire composé de trois personnes, en l’occur-rence Merakchi Brahim, Makroum Mohamed et Yahia qui auront la charge de gérer les matchs restants et de préparer l’assemblée élective pour sauver la face du deuxième club d’Ain Témouchent. Sur le plan technique, le ZSAT jouera sa quatrième journée avec une équipe composée des jeunes diligentés par leur coach. O. S.

C e qui devait arriver arriva. Les gars de Yellel doivent oublier et vite cette performance contre les gars d’Oued

Djemaa et penser à la suite du parcours. Le chemin est encore long pour bien faire. Une défaite dans une compétition ce n’est pas la fin du monde, comme il l’a si bien dit, l’entraineur en chef Kralifa Laid après le match de ce vendredi qui a mis ses poulains face à l’IRBOD. Perdre un match permettra au staff technique de retenir certains ensei-gnements en prévision de la suite du parcours.Les joueurs doivent oublier cette défaite et se concentrer sur le reste du championnat. Pour renverser la situation, il va falloir oublier et vite le passé. Le club phare de Yellel qui a un déplacement périlleux qui s’annonce encore palpitant et indécis entre deux formations. «Maintenant qu’on a raté les trois points de la victoire et le but victorieux de l’IRBOD est venu qu’à la dernière minute de la deuxième partie du match, on doit penser maintenant à la suite du parcours. Un long chemin reste à parcourir en championnat», a indiqué le coach du Kawkeb Yellel. A. T.

Enfin les Témouchentois du Zidoria ont réalisé une large victoire un jour après leur

assemblée générale de rachat devant une faible équipe du CRB Bougtob loin d’être un outsider. En effet, un public très faible a assisté à cette rencontre. Les locaux sont rentrés avec une équipe composée essentiellement des jeunes de la catégorie des U20 et des juniors. Même si le niveau de la partie était à peine moyen, les

22 acteurs ont terminé la première manche sur un score vierge. En seconde période et après quelques offensives, le Témouchentois, Jab-bour, ouvrit le score d’un joli tir à la 58’ de jeu. Ensuite ce petit but a ouvert l’appétit aux locaux qui arrivèrent à inscrire deux autres buts par Fayçal à 72’ et Sidi Ahmed à la 83’.Les visiteurs très faibles sur toutes les lignes n’ont pas résisté devant une équipe très jeune du ZSAT. O. S.

Une victoire aura suffi aux hommes de la ville de

Oued Djemaa pour se replacer et finir la phase de l’allée dans une place honorable. Une petite mais précieuse vic-toire aux dépens du Kawkeb de Yellel sur le score d’un but à zéro en faveur des poulains du coach Habib Bennour, qui permet de rassurer leur public pour la suite du champion-nat. Cela aurait été une belle occasion de se réconcilier avec leur public, mais qui n’aura

pas raté grand-chose à l’occa-sion de cette rencontre. Les quelques présents autorisés dans les deux camps et les gens de la presse ne retien-dront à vrai dire que les trois points glanés par la formation de l’IRB Oued Djemaa. L’essentiel est pour les gars d’Oued Djemaa qui se sont déplacés à Yellel pour se mesu-rer avec l’équipe locale du Kawkeb de Yellel. Cette chose est faite, puisqu’une victoire en cham-

pionnat contre l’éternel rival, le Kawkeb de Yellel, a une saveur particulière. Les capés de Habib Bennour pour sauver leur saison n’ont plus le droit à l’erreur, ce ne sera guère chose aisée pour eux, à commencer par ce match prochain en point de mire pour finir la phase de l’allée en beauté. Il est à signa-ler que l’équipe de l’IRB Oued Djemaa ne veut en aucun raté des points à domicile ou en dehors de leur base. A. Taoui

L’athlète Bouazza Abid Mohamed Amine, le médaillé de bronze, le 1er janvier, lors du championnat arabe à Doha (Qatar)

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WAM L’attaque, le maillon faible Le compartiment de l’attaque qui pose problème pour l’équipe du Widad de Mostaganem et son driver pense que les attaquants sont loin du niveau qu’ils devaient montrer cette saison, alors qu’ils étaient dans de bonnes conditions lors des matchs amicaux qu’ils ont joués et certains ont même inscrit des buts. Ces derniers n’ont rien démontré en ce début de saison, malgré le fait qu’il a eu la chance de jouer des matchs. Le driver du Widad de Mostaganem attendait beaucoup des attaquants à ce qu’ils se réveillent et marquent dans les rencontres qui restent de la phase de l’allée. L’entraîneur de la deuxième équipe phare de la wilaya de Mostaganem souhaite que ses éléments se réveillent lors de la phase retour qui reste très important pour la suite du parcours. Avant de conclure son discours, le coach Ousmane Abderrahmane estime que son équipe doit être renforcée par deux attaquants lors de la phase retour : «C’est vrai que le compartiment de l’attaque, c’est le maillon faible de l’équipe du Widad de Mostaganem, mais on doit recruter deux joueurs le plus vite possible». A. T.

L’athlète Bouazza Abid Mohamed Amine, le médaillé de bronze, le 1er janvier, lors du championnat arabe à Doha (Qatar)

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LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Dimanche 11 janvier 2015

Mohamed Aïssa appelle à «la modération»

Le ministre des Affaires r e l i g i euses e t de s Wa q f s , M o h a m e d

A ï s s a , a p p e l l e à u n attachement aux «principes de modération et de juste-milieu» afin de contrecarrer l’extrémisme religieux. En visite dans la wilaya de Ouargla, où il assisté à l’ouverture des journées d’information sur «La preuve scientifique (El Idjaz) dans le Saint Coran et la Sunna», Mohamed Aïssa a exhorté les spécialistes de la religion à «méditer profondément sur les aspects de discorde et de fitna dont souffre le monde musulman du fait de plans, loin d’être innocents, incitant à l ’ e x t r é m i s m e e t a u fanatisme religieux et au sectarisme». S’adressant aux imams, Mohamed Aïssa les invite à poursuivre leurs efforts pour

la défense du principe de modération et du juste-milieu a u s e i n d e l a s o c i é t é algérienne, à travers la préservation de la mission première des lieux de culte qui est au service de la société et de la cohésion sociétale, à la lumière des enseignements exactes du Coran et de la Sunna. Le ministre rappelle,

par la même occasion, «les objectifs des ennemis de l’islam d’altérer l’image de notre religion, en recourant aux supports technologiques modernes, pour semer la d i s c o rd e a u s e i n d e s sociétés» . Ce faisant, il préconise «la vigilance et la recherche des éléments rassembleurs des membres de la société». «L’Etat est déterminé à lutter contre toutes les causes de la fitna et œuvre actuellement à la c o n s é c r a t i o n d e l a démocratie participative», s o u l i g n e - t - i l , a v a n t d’annoncer l’octroi de billets de omra aux Lieux Saints de l’islam à trois membres (le père, la mère et un proche) de chaque famille de victime des derniers événements de Draâ El Baroud, dans la commune de Touggourt, wilaya de Ouargla. R. P.

LUTTE CONTRE L’EXTRÉMISME RELIGIEUX

YATAFÈNE (TIZI OUZOU)

Un terroriste éliminé et un autre blessé■ Des éléments des forces de l’Armée nationale populaire (ANP) ont éliminé, hier, un terroriste près du village Aït Saâda, dans la commune de Yatafène, à une cinquantaine de kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou, apprend-on de sources sécuritaires.L’élimination de ce terroriste a eu lieu, vers 14h, lors d’une embuscade tendue par les forces de l’ANP. A l’issue de cette opération, une arme automatique a été récupérée sur le corps du terroriste éliminé, dont l’identité n’est pas encore connue.Les mêmes sources affirment également qu’un autre islamiste armé a été blessé lors de cette opération, mais il a réussi à prendre la fuite vers les forêts environnantes où les éléments de l’ANP ont enclenché un ratissage. S. Yermeche

Par Chawki Amari

Dans l’absence, fascination pour la mortA

u début, c’était du voyeurisme et de l’ennui national, regarder ailleurs ce qui s’y passe en suivant pas à pas une affaire digne d’un thriller

américain. C’était mieux que le feuilleton Derbouka contre DRS ou la série Gaz de ville contre Gaz de schiste. Puis, l’on s’est rendu compte que cet intérêt ne venait pas par hasard. Il y avait de tout, des Algériens, de la France, des djihadistes, de la Syrie, du terrorisme, de l’islam, des dessins, du GIGN et des otages dans un mixage temporel pour des Algériens qui ont déjà vécu ces scènes ici, attentats, traque et assaut final, avec à la base des civils assassinés, dessinateurs, journalistes ou autres. Résultat : beaucoup sont restés scotchés devant leur télévision ou leur PC pendant deux jours. Les frères Kouachi morts, c’est la fin de la première partie, en attendant la suite, l’interdiction probable du couscous sur le territoire français et l’installation d’un Guantanamo à Barbès où des prisonniers en tenue rose,

référence au socialisme, seront privés de Danone au dessert. On aura entendu des «c’est bien fait», des «ça se fait pas» et des «c’est fait par qui ?», et on aura appris un nouveau mot, l’anomie, cette désintégration des normes qui règlent la conduite de l'humain et assurent l'ordre social, qui n’est pas de l’anarchie mais désigne une absence collective, cette banalisation de la banalisation. Révélateurs, des Algériens schizophrènes propageant la thèse du complot pas parce qu’elle est plausible mais parce qu’elle dédouane les Algériens, grand peuple innocent de tout, justifiant le meurtre par les Kouachi des dessinateurs sataniques pour expliquer après qu’ils sont innocents et que c’est un complot. Résultat des guerres, d’un effondrement d’idées ou d’un tahafut el tahafut : il y a une réelle fascination pour la mort chez une partie des Algériens. On aimerait bien qu’ils soient autant fascinés par la vie.

POINT ZÉRO

Par Hassan Moali

COMMENTAIRE

La nouvelle année commence comme la précédente, avec les mêmes questions lancinantes et les mêmes inquiétudes. Pour l’Algérie d’«en bas», un seul vœu est

formulé : que la stabilité du pays soit préservée de ces vents contraires qui, cette fois, charrient du sable venu tout droit du Sud et du Grand-Sud. On a forcément l’estomac serré et la crainte de ce que ce vent du Sud emporte tout sur son passage. Il faudrait être un fieffé naïf pour croire que nos compatriotes de Tamanrasset, In Salah et Ouargla sont juste mus par ce gaz de schiste qui sent décidément très mauvais. Non, les populations du Sud, jusque-là réduites à un simple folklore destiné à clinquer la carte postale, sont désormais «contaminées» – et c’est tant mieux – par le virus de la revendication. Ils entendent dire leur mot et exprimer leur refus d’être des éternels laissés-pour-compte de la République. L’exploitation, certes controversée, du gaz de schiste paraît un simple facteur déclencheur. A Tam, Ouargla, Ghardaïa, Touggourt et ailleurs, il y a une prise de conscience des citoyens qu’une immense dune de sable sépare le développement du Nord de celui du Sud. Que les richesses naturelles qui jaillissent sous leurs pieds ne font pas leur bonheur. Un constat juste, qui légitime leurs appels au gouvernement d’Alger d’en finir avec son tropisme nordiste. C’est dire à quel point le pouvoir est mis en demeure de bien décrypter ces signaux de détresse ininterrompus qui lui viennent d’une région potentiellement explosive. Il serait suicidaire d’essayer la recette inopérante de la matraque, qui a largement prouvé son échec à Ghardaïa où la situation flambe à nouveau. Il sera tout aussi inutile de convoquer des notabilités locales autour d’un thé à la menthe en guise de dialogue. Le gouvernement semble, hélas, en panne d’imagination. Avec un président de la République en mode «veille», un Premier ministre en sursis, dit-on, un baril de pétrole en grave déclin sur les marchés et des réserves de change qui fondent comme neige au soleil, il y a de quoi avoir peur. Le gouverneur de la Banque d’Algérie résume bien la situation en mettant des mots sur des chiffres : l’Algérie risque de subir «l’acuité probable d’un choc extérieur en 2015» (sic). Le tableau de bord s’assombrit un peu plus quand on entend le Premier ministre et son équipe promettre que la Fonction publique va grossir encore ses bataillons de fonctionnaires et que les dispositifs budgétivores d’aide à l’emploi de jeunes seront maintenus. Facteur aggravant, les mouvements sociaux touchent pratiquement toutes les catégories sociales et professionnelles dans un contexte censé être d’austérité. Faut-il souligner également les incertitudes politiques liées à cette hypothétique révision de la Constitution qui s’éloigne comme une Arlésienne ? Adossée à l’état de santé du Président et souffrant d’un emballage pas très consensuel, ce projet, pas du tout décisif, divise plus qu’il ne rassemble. Le pouvoir a finalement réussi la seule «prouesse» de se mettre tout le monde à dos.

Sables mouvants…

ALGER

ORAN

CONSTANTINE

OUARGLA

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21°

Aujourd’hui Demain

météo

● Le ministre des Affaires religieuses exhorte les spécialistes de la religion à «méditer profondement les aspects de la discorde dont

souffre le monde musulman».

Mohamed Aïssa, ministre des Aff aires religieuses

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