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connexie, 11ème ANNÉE 2016-01 février Bimestriel P509180 bureau de dépôt ANTWER PEN X LA REVUE DU REVENDEUR TELECOM ICT ET CE EN BELGIQUE COMMUNICATION MOBILE – NAVIGATION – MULTIMEDIA – APPLICATIONS - ACCESSOIRES DANS CE NUMÉRO Fuzer, une percée dans les UC professionnelles Fixe-mobile, un dragon à plusieurs têtes Boutiques et acheteurs sous la loupe twitter @connexiefr www.connexie.be STRAX, un spécialiste mondial en accessoires mobiles

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connexie, 11ème ANNÉE2016-01 février

BimestrielP509180 bureau de dépôt

ANTWER PEN X

LA REVUE DU REVENDEUR TELECOM ICT ET CE EN BELGIQUE

COMMUNICATION MOBILE – NAVIGATION – MULTIMEDIA – APPLICATIONS - ACCESSOIRES

DANS CE NUMéRO

Fuzer, une percée dans les UC professionnelles

Fixe-mobile, un dragon à plusieurs têtes

Boutiques et acheteurs sous la loupe

twitter @connexiefr

www.connexie.be

STRAX, un spécialiste mondial en accessoires mobiles

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votre spécialiste accessoires

HAMA BENELUX Vantegemstraat 1 B-9230 Wetteren | [email protected] | nl.hama.com

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Sommaire

Fixe-mobile, un dra-gon à plusieurs têtes Fixe-mobile, FMC (Fixed to Mobile Convergen-ce), FMI (Fixed to Mobile Integration) ou FMU (Fixed to Mobile Unification) sont des mots à la mode pour désigner la fusion de la communica-tion fixe et mobile. - Page 9

Le vol dans les magasins sape les bénéfices de façon invisible Selon le ‘Global Retail Theft Barometer’ le secteur du retail belge a subi en 2014 pas moins de 927 millions de pertes de revenus en raison du vol à l’étalage, de la fraude de fournisseurs, du vol par du personnel et des erreurs administratives.. - Page 30

Un grand bond en avant pour l’e-com-merce en BelgiqueComeos, la fédération du commerce et des services, rapporte une hausse de 15% de l’e-commerce belge en 2015 par rapport à 2014. Cela représente selon elle un chiffre d’affaires de 6,46 milliards d’euros contre 5,62 milliards l’année précédente.- Page 16

5 Avant-propos6 En bref8 Fuzer, une percée dans les UC professionnelles 9 Fixe-mobile, un dragon à plusieurs têtes 16 Un grand bond en avant pour l’e-commerce en Belgique18 Faire les boutiques en ligne doit également être une expérience

20 STRAX, un spécialiste mondial en accessoires mobiles22 La vidéo dans le cloud rend les appels vidéo accessibles à tous23 Boutiques et acheteurs sous la loupe26 Le cloud populaire sur le marché belge des moyennes et grandes entreprises29 Le cloud en 2016, l’année de la vérité?30 Le vol dans les magasins sape les bénéfices de façon invisible

Colofonune publication de:

Magenta PublishingBijsterhuizen 31-476604 LV Wijchen024-345 41 50

PériodicitéConneXie parait 6x par an. Il est envoyé à ungroupe cible de revendeurs, distributeurs,fabricants et opérateurs du marché télécom,ICT et CE en Belgique.ConneXie is ook beschikbaar inhet Nederlands

EditeurJoost [email protected]

Rédacteur en chefFreddy [email protected]

CollaborateursRob Curver, Tom Lenting, Hans Steeman, Eduard Coddé, Peter Witsenburg

[email protected] 24 345 41 50 toevoegen

Conception & mise en pageWendy van Cuijk

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Changement d’adresse ou information pour un [email protected]

Copyright 2016Rien de cette édition ne peut être reprod-uitet rendu public via impression, Internet,photocopie, film ou quelle qu’autre manièreque ce soit, sans l’autorisation écritepréalable de l’éditeur. L’éditeur ne peut êtretenu responsable de préjudices person-nels nide dommages matériels provoqués par desinexactitudes dans cette édition.

Editeur responsableFreddy Michielsen

P U B L I S H I N G

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Avant-propos

Une année 2016 pleine de turbulencesComme chaque année à la même période, les observateurs de tendances ont donné leur vision sur ce qui nous attend et il y a généralement une part de vérité dans leurs prévisions. Au début de cette année, personne ne s’attendait à ce que l’économie marque des signes d’essoufflement. Il est indéniable que la croissance est peu à peu remplacée par un glissement. Pour la première fois, Apple a dû céder sa position de leader mondial à Google (Alphabet). Les tablettes sont en recul pour faire la place aux convertibles, une station d’accueil avec écran amovible et clavier. Et les smartwatches ne sont toujours pas suffisamment intelligentes pour entamer une croissance explosive.L’électronique grand public rencontre des difficultés depuis plus longtemps déjà et la croissance se manifeste principalement dans l’e-commerce. Les détaillants physiques comprennent qu’ils ne peuvent plus faire sans et les boutiques web ouvrent leurs propres magasins, la convergence en quelque sorte. Le shopping est en train de devenir une combinaison des deux, avec le smartphone et les médias sociaux en guise de pivot central.

La Commission européenne autorise le rachat de Base par Telenet. Ce dernier a dû, pour ce faire, se débarrasser de quelques MVNO, sans rechigner. Le prix de plus d’un milliard d’euros qu’il a dû débourser dans le cadre de ce rachat ne mettra pas en péril la position financière de la société mère Liberty. Avec leur projet quinquennal « De Grote Netwerf » (les grands travaux du réseau), ils veulent faire passer la navigation internet via le câble de 160 Mbps à au moins 1 Gbps. Base était également occupé à déployer un réseau 4G performant. En Flandre, avec cette offre triple play, Telenet peut désormais se lancer dans la concurrence avec Proximus.Ce rachat ne fait pas que des heureux. Test-Achats redoute ainsi un recul de la concurrence et des prix plus coûteux. Mais l’inverse peut également se produire. Grâce à l’innovation, le prix de l’ICT et de l’électronique grand public est au-jourd’hui plus avantageux qu’il y a 10 ans. Le prix par MB ou par minute continue de descendre. La concurrence et la collaboration convergent. Cela ne doit pas nécessairement mener à la formation d’un cartel. Les économies d’échelle et la mondialisation sont incontournables dans une économie libre. Avec ce rachat, Mobistar, qui s’appelle désormais Orange, perdra à terme un client et MVNO important, Telenet. Mobistar a toutefois finalisé récem-ment sa phase de test de l’internet ultra-rapide et de la télévision numérique, et il se lance à présent complètement dans ces applications … sur le câble de Telenet.Résultat : trois acteurs solides se font à présent concurrence tant pour le marché professionnel que privé. Pour le marché profession-nel, tous trois ont maintenant la possibilité de proposer les communications unifiées et l’intégration fixe/mobile ou unification dans le cloud ou sur site.Quoi que prétendent les entreprises concernées lors de la fusion de sociétés, des doublons dans les fonctions ou les sites ne manqueront pas de passer à la trappe. A terme, seules les marques solides survivront dans un modèle « one stop shop ». Proximus l’a encore démontré récemment en gommant définitivement Belgacom. Et cela fait longtemps que l’on ne parle plus de Telindus.2016 sera une année riche en turbulences. Nous la suivrons de très près et ne manquerons pas de vous informer via notre magazine et notre newsletter.

Bonne lecture, Freddy MichielsenRédacteur en chef.

En bref

Les montres intelligentes ne sont pas encore un franc succèsSelon une récente étude de Canalys, le marché a représenté en 2015 environ 18 millions d’unités, dont 12 millions pour Apple. Les 6 millions restants ont été vendus par (dans l’ordre) Samsung, Pebble et Huawei. Ces chiffres sont en net contraste avec les plus de un milliard de smartphones vendus par an.Les bracelets numériques ont fait un peu mieux avec 37 millions d’exemplai-res. Fitbit reste leader du marché, suivi par le nouveau venu Xiaomi.

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Avant-propos

Mobile World Congres 2016Mobile World parvient de plus en plus à proposer de grandes premières, davantage même que le salon CES de Las Vegas. Connected, Internet des objets, wearables, capteurs, robots et réalité virtuelle y étaient présents, en grand nombre. Lors de préannonces, les leaders du marché ont montré leurs tout nouveaux smartphones de 800 euros et plus. Le retail y a réagi en enregistrant des réservations avant même l’ouverture du salon.

Samsung lance le Galaxy S7 et le Galaxy S7 edge. Ces nouveaux smartphones mettent un terme aux limita-tions expérimentées par des personnes lors de l’utilisati-on d’un smartphone.Ainsi, avec la caméra Dual Pixel, vous prenez des photos parfaites même dans la pénombre et la batterie assure une autonomie prolongée. De même, pas besoin de vous en faire si le Galaxy S7 est mouillé : il résiste à l’eau et à la poussière. Jouer à des jeux sur un smartphone n’a jamais été aussi passionnant, avec des graphiques détail-lés et ultra-rapides. Vous pouvez également enregistrer votre jeu et le partager directement avec vos amis. Les deux smartphones offrent une connectivité de premier or-dre avec d’autres produits Galaxy innovants, comme les Gear VR, Gear 360 et Gear S2. Le Galaxy S7 et le Galaxy S7 edge seront disponibles à partir de la mi-mars.L’appareil photo avancé permet aussi de superbes prises dans l’obscurité Le Galaxy S7 et le Galaxy S7 edge sont les premiers smartphones équipés d’une caméra Dual Pixel. Cet appareil photo garantit des images parfaites même avec beaucoup de mouvement et dans le noir. Les images sont toujours

parfaitement nettes grâce à la rapidité de l’obturation et la précision de l’autofocus. Avec la fonction « Motion Panorama », vous faites des photos à faire pâlir d’envie les photos panoramiques traditionnelles, parce qu’elles sont formidables dans leur rendu de la réalité.Batterie à l’autonomie prolongée et à la recharge rapide Le Galaxy S7 de 5,1 pouces et le Galaxy S7 edge de 5,5 pouces affichent un design élégant et mince (verre et métal) et offrent une bonne prise en main. Ces smartp-hones résistent à l’eau et à la poussière (IP68). Vous ne devez donc pas vous tracasser s’ils sont mouillés par une averse. La capacité de la batterie est considérablement accrue et pourtant, le Galaxy S7 et le Galaxy S7 edge se rechargent aussi vite que leurs prédécesseurs. Que ce soit sans fil ou via Fast Charging. La mémoire interne de 32 GB peut être étendue sans problème avec une carte MicroSD jusqu’à 200 GB.Des extras pratiques Grâce à la commande facile de l’écran Always-On Display, vous ne manquez plus aucun appel et l’Edge UX (uniquement disponible sur le Galaxy S7 edge) permet des raccourcis vers vos applications les plus utilisées et d’autres fonctions comme l’e-mail et le mode selfie. Le Galaxy S7 et le Galaxy S7 edge sont disponibles en Black Onyx, Gold Platinum et White Pearl à des prix de vente conseillés de respectivement 699 et 799 euros pour 32 GB de mémoire.

Huawei lance le Hertz, un laptop 2-en-1 Matebook qui répond aux exigences de l’utilisateur professionnel d’aujourd’hui. Pour le système d’exploitation, le choix s’est porté sur Windows 10, ce qui en fait un concurrent du Microsoft Surface. Le Hertz s’inscrit dans la lignée des succès précédents de Huawei dans la fourniture d’ap-pareils mobiles haut de gamme esthétiques et puissants pour les particuliers. Cet outil de productivité mobile offre

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le mélange parfait d’efficacité, de travail et de détente.Ce véritable jalon dans l’offre de Huawei confirme une fois de plus son savoir-faire et sa position de pionnier en matière de design. Combinant une allure superbe et une production spécialisée, le nouveau produit-phare donne un nouveau sens à la Nouvelle manière de faire des affai-res : informatique connectée avec différents appareils et dans quasiment tous les scénarios possibles. Ultra-mince – un appareil unique au design novateur Le Hertz est conçu avec la simplicité en point de mire et il combine la mobilité d’un smartphone avec la puissance et la productivité d’un ordinateur portable. Fait en métal haut de gamme, cet appareil à l’allure profilée et sobre allie élégance et raffinement. Le Hertz est doté d’un solide boîtier qui supporte le style de vie nomade. Housse de clavier, clavier et pavé tactile combinent look tendance et convivialité

La housse de clavier du Hertz est faite dans un cuir polyuréthane écologique et doux, la parfaite combinai-son entre élégance et fonctionnalité. Grâce à sa longue durée de vie, la housse assure une excellente protection. Le clavier a une conception ergonomique et affiche un design « chiclet keycap ». Cela permet des touches plus grandes en réduisant au minimum les fautes de frappes. Le pavé tactile intégré utilise la technologie multi-touch qui supporte des déplacements de doigts souples et précis, combinant ainsi confort et efficacité.Couleurs saisissantes de réalisme – une expérience vivante et entraînanteL’écran multi-touch du Hertz est en outre agrémenté d’un cadre ultra-mince. L’écran affiche une résolution phéno-ménale et un point de vue qui confère une expérience immersive. La gamme des couleurs est impressionnante et peut afficher des couleurs réalistes. Le Hertz est dispo-nible dans deux couleurs élégantes : Champagne Gold et Space Silver.Longue autonomie – fait pour la mobilité Pour garantir des performances optimales du Hertz com-me appareil mobile, l’autonomie et l’énergie de la batterie ont été des priorités essentielles dans le processus de conception. L’appareil dispose d’une batterie lithium

haute densité et recourt à la technologie d’économie d’énergie exclusive de Huawei pour répondre entièrement aux souhaits des utilisateurs professionnels. La batterie du Hertz est chargée entièrement en seulement deux heures et demie. Huawei garantit une autonomie de 10 heures lors d’une utilisation normale d’Internet.Le premier à déverrouiller d’un seul contact – fini le déver-rouillage traditionnel Le Hertz allie sécurité et accès rapide grâce à la recon-naissance d’empreinte digitale avec identification à 360 degrés. Ainsi, le nombre d’échecs d’authentifications est limité. Un seul contact suffit pour déverrouiller l’écran du Hertz – c’est la reconnaissance d’empreinte digitale la plus rapide du secteur.La meilleure connectivité – le vrai confort Le Hertz offre en outre aux utilisateurs un hotspot wifi mobile pour rester connectés lorsqu’aucune connexion Internet traditionnelle n’est disponible. Parmi les autres fonctionnalités qui permettent une expérience mobile impeccable et efficace figure notamment le transfert de données sans problème de et vers des smartphones Android via drag-and-drop.Prix indicatifsLes modèles d’entrée de gamme avec 4 GB de mémoire sont équipés d’un processeur m3. Les prix débutent à 799 euros avec un disque SSD de 128 GB. Le modèle haut de gamme équipé de m7, 8 GB de RAM et 512 GB de SSD se vend à 1.799 euros, le clavier de 149 euros n’étant pas compris.

LG G5LG a fait le lancement le plus remarqué au Mobile World Congress 2016 avec le nouveau LG G5. Le modèle le plus récent de LG affiche un design entièrement neuf, avec un boîtier en métal et une batterie remplaçable. Par-ticularité : grâce à sa batterie amovible, ce smartphone Android 6.0 peut être transformé de façon modulaire avec les LG Friends, ces modules qui peuvent se brancher au smartphone et faire du LG G5 un appareil photo nu-mérique plus efficace, un lecteur hi-fi et bien plus encore. Outre des modules, on trouve aussi parmi les LG Friends des accessoires autonomes, comme le LG 360 VR (des

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lunettes de réalité virtuelle) et le LG 360 CAM (un appareil photo à 360 degrés). Le LG GR est doté d’un écran Quad HD IPS 5,3 pouces et dispose, tout comme le LG V10 sorti précédemment, d’un écran Always-On Display. L’utilisateur peut lire constamment sur ce dernier la date et l’heure sans devoir déverrouiller l’appareil. Autre fonc-tion dans l’écran du LG G5 : le mode Daylight, qui fait en sorte que la luminosité de l’écran soit toujours optimale

à l’extérieur. Le mode Daylight reconnaît les conditions d’éclairage et adapte directement la luminosité de l’écran en fonction de celles-ci. En-fin, le LG G5 est équipé du puissant processeur Qualcomm Snapdra-gon 820 économe en énergie. Ce processeur est optimisé pour la réalité virtuelle, pour que la qualité des pixels et les couleurs soient d’un réalisme saisissant afin d’assurer une expéri-ence de réalité virtuelle ultime.

HP Elite x3HP fait son retour dans l’arène des smartphones avec l’Elite x3. Destiné au marché professionnel, ce smartpho-ne (doté d’un écran AMOLED QHD de 6 pouces) propose des fonctionnalités complètes grâce à la puissance du processeur Snapdragon 820, Windows 10 Mobile avec Windows Continuum ainsi que le HP Desk Dock en op-tion. Disponible séparément, le Desk Dock offre une ex-périence desktop complète pour le HP Elite x3. Ce Dock dispose d’un DisplayPort pour la prise en charge d’un moniteur externe, de deux ports pour un USB-A, d’un port USB-C et d’une connexion Ethernet pour une pro-ductivité accrue. En utilisant Continuum dans Windows 10, le HP Elite x3 assure des transitions multi-écrans sans problème entre le téléphone et un PC de bureau. Le HP Elite x3 fait également usage de la biométrie (un capteur d’empreintes digitales et un scanner d’iris) pour déver-rouiller l’appareil, ce qui ajoute une couche de protection supplémentaire pour les clients professionnels. L’appareil est également étanche à l’eau et à la poussière (certificat IP67) et testé pour résister à des chutes de jusqu’à 1,2 mètre. Pour la plate-forme Elite x3, HP collabore avec Salesforce. Les représentants peuvent utiliser l’Elite x3 et Salesforce pour la gestion et la mise à jour de leurs don-nées clients et données CRM, rendant ainsi l’exécution d’activités de base plus rapide et plus mobile.

Sony Xperia XLa nouvelle série Sony Xperia X se compose des Xperia

X, Xperia X Performance et Xperia XA. Le Xperia X Performance et le Xperia X disposent d’un autofocus hybride prédictif, basé sur la technologie d’appareil photo de Sony, capable d’anticiper chaque mouvement. On choisit un élément sur lequel faire la mise au point et l’appareil photo maintient l’autofocus sur cet objet pendant qu’il bouge. L’objet reste net. Par conséquent, lorsqu’on ne sait pas non plus dans quel sens l’objet bouge, le smartphone le sait, lui. La gamme Xperia X affiche un design 5 pouces uniforme offrant une agréable prise en main. Les concepteurs de Sony ont combiné des matériaux haut de gamme, des textures et des rondeurs avec un écran en verre courbé dans un cadre arrondi d’un seul tenant. Le Xperia X et le X Performance sont également dotés d’un scanner d’em-preintes digitales, qui fait défaut au Xperia XA. Le Xperia X s’architecture autour du processeur Qualcomm Snapdra-gon 650, le Xperia X Performance autour du processeur Qualcomm Snapdragon 820 et le Xperia XA, autour du MediaTek Helio P10. Tous les appareils sont fournis avec Android 6.0 Marshmallow.

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Fuzer, une percée dans les UC professionnelles

Fuzer est une spin-off d’Escaux qui fait office de pionnier depuis 2003 en matière de PBX IP. Outre la fourniture des solutions de communications unifiées d’Escaux, Fuzer est depuis plusieurs années partenaire de COLT sur la base d’un contrat de franchise et il a été récemment MVNO de Base.

Sur la base de ces trois éléments importants, l’entreprise fournit à présent une solution one-stop pour tous les besoins de télécommunication, fixe et mobile, pour les petites et moyennes entreprises. Accès haut débit à l’in-ternet fixe et mobile avec VPN IP, liaisons SIP et solution PBX IP totale avec QoS et SLA contraignants, le tout réuni dans une seule et même solution avec les coûts d’a-bonnement et de communication. Fuzer fournit également les cartes SIM et le plan de numéros. Les coûts ne sont plus facturés par utilisateur, mais sous la forme d’un pack d’entreprise de minutes d’appel nationales et internati-onales avec roaming, SMS et data, dans lequel tous les collaborateurs prennent leur part. Les utilisateurs intensifs prennent une part des utilisateurs limités, ce qui permet d’éviter des suppléments coûteux en cas de dépasse-ment. C’en est ainsi terminé des abonnements individuels qui sont très difficiles à optimiser. Rien que cela entraîne une économie de 15 à 20%.

State of the art Unified CommunicationFuzer fournit la solution UC la plus complète qui puisse exister actuellement, avec chat, parole, vidéo ou liaison de réseaux sociaux via tous les terminaux possibles, GSM, smartphone, tablette, PC, téléphone fixe ou sans fil. En tant que MVNO, Fuzer dispose du contrôle total (FCC) sur les appels mobiles. Il détermine ainsi la manière dont sont traités les appels. Un GSM hors de portée, à plat ou oublié à la maison, pas de problème. La plate-forme veille à ce que ces appels parviennent correctement aux personnes appelées. En outre, des appels peuvent être transférés sans problème et sans interruption par l’utilisateur du GSM vers un PC ou une tablette ou vers un téléphone fixe, et inversement. Cette solution brevetée de 2012 est baptisée FMU ou Fixed to Mobile Unification et fonctionne avec n’importe quel central PBX IP existant, sur site ou dans le cloud.

Intégration totaleLa dernière évolution – la Web Real Time Communication ou communication de navigateur à navigateur – est con-sidérée comme la solution UC du futur. L’utilisateur ne doit installer aucun logiciel pour ce faire. Pour le moment, la WebRTC fonctionne uniquement avec Chrome et Firefox. Microsoft ne supporte pas encore la WebRTC, mais cette prise en charge ne devrait plus tarder. Les utilisateurs Explore peuvent installer un client Windows.Fuzer propose à présent une version d’entrée de gamme mobile, Fuzer Cloud Connect, où l’utilisateur reçoit une carte SIM qui est reliée avec un client WetRTC via le Cloud Phone. Quel que soit le type de GSM, l’utilisateur bénéficie ainsi immédiatement de l’accès à toutes les possibilités de rich communication, incluant chat, appel conférence, statut, partage d’écran, vidéo, data,… C’est un peu comme si son PC était équipé d’une carte SIM virtuelle. Les appels vers le numéro mobile peuvent être pris sans problème via le PC. Lors de l’appel via le PC, la personne appelée voit toutefois s’afficher le numéro mobile de l’utilisateur Fuzer Cloud Connect.Cette solution unique de Fuzer commence à 15 euros par mois par utilisateur, minutes d’appel, SMS et data compris. www.fuzer.net

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Fuzer

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Fixe-mobile, un dragon à plusieurs têtes Fixe-mobile, FMC (Fixed to Mobile Convergence), FMI (Fixed to Mobile Integration) ou FMU (Fixed to Mobile Unification) sont des mots à la mode pour désigner la fusion de la communication fixe et mobile. Cette in-tégration promet de faire la quasi-totalité de ce qui est possible dans la téléphonie fixe, mais sur un téléphone mobile ou smartphone. C’est un peu le couteau suisse des communications unifiées (UC). Tout cela semble très prometteur, mais quelles solutions sont d’ores et déjà disponibles sur le marché? Et comment se distin-guent-elles entre elles?

Texte: Freddy Michielsen

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FiMo

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Tout a commencé fin du siècle dernier lors de la libérali-sation du marché des télécoms fixes. Très vite, il y a eu en Belgique une quarantaine d’OLO occupés à investir énormément et à ouvrir nos routes et trottoirs pour y placer leur propre réseau. Aujourd’hui, elles sont moins de dix à être encore actives. Pour accélérer le processus, Belgacom a été contraint par notre régulateur l’IBBP à ouvrir son réseau à ces OLO. Brio (Belgacom Inter-connect Reference Offer) a été le fruit du CPS (Carrier Preselect) où un client pouvait demander à Belgacom de faire passer tous ses appels par un OLO de son choix afin que ce dernier les traite. Avec cette solution, qui est encore en usage aujourd’hui, la Belgique était alors un exemple pour les pays voisins. De nouveaux venus venai-ent massivement sur le marché avec des baisses de prix dans les coûts d’appel de jusqu’à 90%, mais Belgacom a su garder sa position en adaptant ses tarifs de façon pro-gressive et très ciblée. La consolidation et les fusions ont fait en sorte que plusieurs grands acteurs comme Scarlet reviennent chez Belgacom. Le « wholesale » (vente en gros) est un autre modèle qui a été imposé à Belgacom. Les revendeurs ou intégrateurs qui peuvent acheter de gros volumes et arracher un bon contrat parviennent encore aujourd’hui à proposer à leurs clients des coûts d’appels sensiblement plus avantageux. La vague suivante, que l’on observe à présent depuis cinq ans déjà, consiste dans le VoIP ou téléphonie via internet. A nouveau avec un grand nombre de nouveaux venus. Proximus (ex-Belgacom) n’a toujours pas de solution attrayante pour les PME. L’entreprise s’accroche à son cuivre et à l’ISDN. Le tableau n’est guère différent pour la téléphonie mobile. Trois acteurs – Proximus, Mobistar (France Télécom) et Base (KPN) – ont acheté de coûteuses licences qu’ils ont dû amortir à long terme, de sorte que les prix des appels sont restés élevés. Pour gagner rapidement une part de marché, Base a été le premier à lancer la vente en gros sur le marché sous le nom de « MVNO » (Mobile Virtual Network Operator), rapidement suivi par Mobistar. Enfin, Proximus s’y est mis lui aussi. La grande différence avec la téléphonie fixe, c’est qu’il s’agit en l’occurrence de revente sous nom propre, sans accès au réseau proprement dit. Ils préfèrent ne pas donner le FCC (ou Full Call Control) sans contrôle par crainte de se retrouver dans l’arène où se donnent les coups, carriers carrier. Ils veulent contrôler le marché avec des solutions. Avec la 4G et la 5G qui arrive, ils ne veulent pas se limiter à la vente de bande passante. A raison, si ce n’est qu’ils con-trôlent ainsi non seulement le marché mais aussi qu’ils le ralentissent à une vitesse s’inscrivant dans leur politique d’amortissement, la stratégie de la vache à lait.

Les belles apparences du FMI ou FMUIl existe des solutions fixe-mobile de toutes sortes et tailles. Les brochures et sites Web promettent tout, mais ne précisent jamais exactement ce que permet ou non la solution. Cela ne rend pas la situation facile pour le canal, et encore moins pour l’utilisateur. Il n’y a pourtant que quatre solutions de base pour l’intégration fixe-mobile, mais celles-ci présentent d’innombrables variantes:

Solutions fixe-mobile intégrées.Wholesale dans le cadre duquel des fournisseurs VNO achètent de la téléphonie fixe et/ou mobile (lignes et car-tes SIM) à des opérateurs, avant d’y ajouter leurs propres services.Solutions Forced on PBX où la téléphonie mobile est acheminée via le central téléphonique qu’un client utilise ou non dans le cloud.Mobile First.

Solutions fixe-mobile intégrées Elle sont le top du top, mais entièrement aux mains des opérateurs mobiles qui proposent souvent aussi la ligne fixe ou l’achètent auprès d’un OLO. L’opérateur mobile peut également, avec ou sans conditions restrictives, octroyer l’accès complet (FCC ou Full Call Control) à son réseau. Pour le marché belge, le tableau est relativement simple, sans toutefois être vraiment transparent. Telenet/Base travaille à une solution. Freephone for Business dans le cloud a été lancé en mai de l’année dernière. Suite à la fusion réussie entre ces deux acteurs, ils sont devenus un même opérateur mobile. Mobistar a conclu en avril 2015 un accord de collaboration avec EDPnet pour le réseau fixe et avec Escaux en matière de FMU. Proximus (Belgacom) a repris en juillet 2010 sous le nom de code « Unify » la plate-forme UC d’Escaux dans son offre pour les clients professionnels. Aujourd’hui, Proximus collabore pour ces clients, selon son site Web, avec des systèmes UC de Microsoft, Cisco et Avaya. En matière de FMU, l’entreprise a intégré la solution d’Escaux dans sa plate-forme mobile.

FMC ou FMI en wholesaleLe FMI est possible avec un opérateur mobile qui permet le FCC. Le wholesale pour la téléphonie fixe est imposé par le régulateur. Dans la téléphonie mobile, le titulaire d’une licence mobile propose de son plein gré un wholesale à un MVNO. Si cela peut sembler illogique, la marge entre l’achat en gros et le tarif à l’utilisateur final laisse suffisamment de place à ces VNO pour qu’ils proposent des tarifs attrayants aux utilisateurs. Les opérateurs maintiennent leur prix au niveau le plus élevé

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FiMo

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Exertis

Depuis 1996, le distributeur à valeur ajoutée Exertis GO Connect est le point de contact pour la distribution de casques, conférence audio et vidéo, téléphonie IP et produits de réseau.Exertis GO Connect dessert au Benelux un vaste réseau de reven-deurs, en opérant à partir de trois catégories: Unified Communicati-ons Endpoints, Audio & Visual Solutions et Networking.Le focus sur la technologie et les équipements simplifiant la com-munication occupe une place centrale. Ses fournisseurs ont de longues années d’expérience dans la fabrication de solutions de communication. Ils sont tous leaders du marché dans leur segment spécifique.Les marques suivantes sont distribuées au Benelux: Artec, ClearO-ne, Cloudpath, Dell SonicWALL, Gigaset pro, InFocus, Ipanema, Konftel, Kuando Busylight, Lifesize, Logitech, Lumens, Panasonic, Plantronics, Polycom, Revolabs, Robin, Ruckus Wireless, Sonus, Spectralink, Vaddio et Vidyo.Exertis GO Connect fait partie du groupe Exertis, qui appartient à la société cotée en bourse DCC.

www.exertisgoconnect.be

Nextel Global est synonyme d’intégration mobile/fixe

Depuis deux ans, Nextel est opérateur national officiel et propose des services d’opérateur fixes, mobiles et internet sous son propre nom. Nextel se charge lui-même du déroulement de la communi-cation, assumant la responsabilité du QoS et des SLA. L’avantage: le client ne reçoit qu’une seule facture pour l’ensemble de son infrastructure télécom, appels compris. Les frais de communication pour ses clients sont également beaucoup plus bas.Avec Nextel Global, l’entreprise franchit le dernier pas, en tant qu’in-tégrateur, vers les UC et le PBX dans le cloud. En tant que MVNO, elle dispose du contrôle total et détermine elle-même comment le fixe/mobile est intégré dans un ensemble transparent. Un GSM dis-pose ainsi des mêmes fonctionnalités qu’un téléphone d’entreprise. La plate-forme peut également être proposée en « white label » ou en partenariat à un nombre limité de partenaires et d’intégrateurs.

www.nextel.be

Fuzer

Fuzer, nouvel opérateur mobile (MVNO), révolutionne le marché de la téléphonie mobile à destination des entreprises. Fuzer est le pre-mier opérateur à avoir lié ses cartes SIM à un client webRTC dans le cloud. N’importe quel PC, laptop ou tablette devient ainsi un autre téléphone mobile pour l’utilisateur. Les utilisateurs Fuzer restent joignables sur leur numéro mobile même si leur GSM est coupé et cette solution permet d’éviter de payer des frais de roaming lors de déplacements à l’étranger.

Fuzer intègre également les téléphones mobile dans la centrale téléphonique existante. Toutes les fonctionnalités du central télép-honique sont disponibles sur les téléphones mobiles. Les sociétés augmentent leur accessibilité par une liberté totale quant aux moy-ens de communication. Sans changement !

ScanSource Communications

Distributeur mondial à valeur ajoutée pour le trafic vocal, la vidéo, la technologie réseau et la sécurité.Avec son siège central à Bruxelles pour l’Europe, il dessert plus de 500 revendeurs avec entre autres des produits et solutions d’Avaya, Oracle, ShoreTel, Unify et une série étendue d’appareils et acces-soires. Sa valeur ajoutée réside dans le focus et la spécialisation des produits distribués, les account managers comme conseillers fiables, la logistique centrale à Liège, la formation et les événe-ments de réseautage pour les revendeurs, et le générateur d’offres ScanSource. Ce dernier permet d’élaborer des projets d’Avaya IP Office & Réseau pour le trafic vocal, data et vidéo. Sur la base des besoins du client, du matériel et des logiciels peuvent être combinés pour composer automatiquement une solution opérationnelle. Les prix de vente finaux de tous les éléments sont mis à jour chaque mois dans le catalogue.

www.scansource.com

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possible, aussi et surtout pour les appels internationaux. On pense au puissant lobby pour le roaming contre lequel même la Commission européenne a bien du mal. Mais un NVO peut également proposer du wholeresale avec l’accès à sa plate-forme cloud, une formule baptisée white label. Cette solution totale est également appelée « service OTT » (Over The Top) parce qu’une grande partie de celui-ci passe par l’internet et non via les réseaux d’opérateurs. Nextel Global (BE) propose une solution totale de ce genre, en combinaison avec des services d’opérateur, une seule facture, un seul interlocuteur, une seule responsa-bilité, un seul SLA. En plus de cela, ils ont leurs propres cartes SIM et un plan de numérotation propre. Geert De Westelinck, Director Operator Services chez Nextel: “En tant que MVNO, nous avons le contrôle total sur les appels sortants et entrants, de et vers nos collaborateurs. Nous déterminons nous-mêmes comment ces appels sont traités, en tenant compte de la présence, disponi-bilité et décision propre de qui peut les joindre quand et sur quel appareil, mobile ou fixe. De plus, nous sommes VNO d’un opérateur de ligne fixe. En combinant les deux et grâce aux prix du wholesale, nous pouvons réduire considérablement les frais d’appel nationaux mais surtout internationaux pour le client. Le trafic mobile/mobile entre collaborateurs Nextel est gratuit en Belgique. De plus, il y a une marge suffisante pour lancer un programme « white label » avec des partenaires préférentiels en combinaison avec un centrex IP”.Escaux est actif depuis 2003 dans le développement de solutions UC et FMU. En Belgique, la société a fourni sa solution FMU brevetée à Fuzer, Irisnet, Mobistar et Proximus. Cette solution totale est matérielle et également « PBX agnostique ». Cela signifie que n’importe quel PBX IP peut être intégré dans un plan de migration d’UC vers le cloud. En Belgique, Fuzer est MVNO de Base, et aux Pays-Bas, de Tele2. Tele2 est un opérateur suédois qui a été le premier MVNO de Telfort/KPN aux Pays-Bas en 2001. Lors de la nouvelle attribution des fréquences, ils sont devenus opérateur sous licence en 2012. Ils utilisent à présent les antennes de T-Mobile pour le déploiement de la 4G.Avec Skype for Business, le successeur de Lync, Microsoft s’approche de cette solution FMI, qui varie en fonction du pays et de l’opérateur mobile. Ils n’ont pas d’expérience PBX et il ne suffit pas de mettre une appli-cation client sur un téléphone mobile. Grâce à sa nature agnostique, la FMU peut être intégrée avec Lync et Skype for Business par des opérateurs mobiles ou des MVNO.

Forced on PBXL’une des premières tentatives de réalisation de commu-nications unifiées via FMC. Des fournisseurs PBX comme Alcatel-Lucent, Avaya, Cisco, Mitel, Panasonic ou Unify proposent, via leur centraux téléphoniques fixes (hébergés ou basés cloud ou non), des possibilités spécifiques de liaison avec la téléphonie mobile. Souvent, les formes de base se limitent à une application mobile, avec la possibi-lité d’introduire un numéro. Le central téléphonique établit ensuite la connexion entre l’appareil mobile de quelqu’un et le numéro de la partie appelée. Ce peut être compliqué. Il est toutefois possible d’associer ces centraux télépho-niques fixes à des solutions mobiles d’opérateurs via des constructions Forced on PBX. Cette option est réglée dans le réseau d’un opérateur mobile qui envoie tout le trafic (numéros) vers le PBX qui prend en charge le traite-ment de l’appel. Pour ce faire, vous avez donc toujours besoin du fournisseur mobile, même pour le trafic interne. Il décide ce qui est possible, ce qui ne l’est pas, et à quel prix. Des plans tarifaires avantageux pour fixe-mobile ou mobile-fixe doivent être négociés. Il est impossible de choisir soi-même la manière dont un appel est traité.

Mobile First et Mobile onlyDe plus en plus de collaborateurs utilisent principalement leur appareil mobile, ce qui remplace en partie la commu-nication passant par le réseau fixe. Ce ne sont pas des solutions fixe-mobile, puisque le réseau fixe n’est plus né-cessaire. Avec le risque de perte de qualité, de couverture intérieure limitée et de saturation du réseau mobile. En outre, l’opérateur mobile donne toujours la préférence au vocal, ce qui implique qu’un appel avec une application sera interrompu lors de l’entrée d’un appel vocal « natif ».Avec sa solution Mobiline, Mobistar promeut la vision de « mobile only ». Ils le font sur une plate-forme d’Escaux qui n’exclut pas la ligne fixe.

Least Cost RoutingLe LCR ou l’utilisation de la voie la moins chère pour délivrer des appels au destinataire est apparu directement après la libéralisation avec le CPS. Tous les opérateurs utilisent cette technologie, tout comme ils utilisent l’IP de-puis longtemps, mais pas toujours à l’avantage du client. A présent que tant le fixe que le mobile peuvent être intégrés dans le cloud sur la même plate-forme par des OLO et des VNO, plusieurs solutions attrayantes et finan-cièrement avantageuses sont disponibles. L’une d’elles consiste à prendre des appels mobiles sur la plate-forme

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FiMo

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Televersal

Televersal est le premier distributeur télécom au Benelux depuis 1998. A la suite d’un redémarrage, il est devenu partie intégrante du groupe BusinessCom aux Pays-Bas fin 2014. Sa stratégie consiste à proposer un portefeuille aussi large que possible en tant que meilleur « grand magasin » au Belux pour des solutions télécoms comme le PBX dans le cloud. Il assiste ses revendeurs en leur fournissant tous les équipements nécessaires à partir de son centre logistique Benelux, mais également en les accompagnant dans le déplacement d’investissement vers des solutions dans le cloud, qui est actuellement en cours avec des formules « pay per use » et des mises à niveau flexibles. Marketing, génération de prospects, as-sistance commerciale et white label e-commerce sont des aspects concrets de sa valeur ajoutée.

www.televersal.com

et les délivrer à l’international via une connexion VPN fixe. Il suffit que toutes les filiales d’une entreprise internationa-le se trouvent dans ce réseau. Mais cela fonctionne aussi pour les collaborateurs qui utilisent leur téléphone mobile pour faire des appels internationaux. Les MVNO peuvent ainsi conclure eux-mêmes des accords de roaming.Est-ce une seconde chance pour la libéralisation du marché? C’est probable, également parce que les petits revendeurs peuvent désormais proposer cette solution très facilement en tant qu’agent ou en « white label ». Les opérateurs historiques (incumbents en anglais) devront obligatoirement réagir et auront de plus en plus de mal à contrôler le marché. Les MVNO changent régulièrement de fournisseur ou sont rachetés. Au moment de mettre sous presse, Telenet/Base semble bien parti pour obtenir une autorisation européenne. L’Europe, tout comme Neelie Kroes l’avait déjà tenté en 2009, devrait plutôt encourager que ralentir un projet télécom européen.Le principal défi reste néanmoins à venir, dès qu’un grand acteur international comme Amazon, Apple, Facebook, Google ou Microsoft se lancera dans un plan MVNO continental ou mondial. Avec une SIM embarquée ou logicielle, cela ne devrait pas être bien difficile. Microsoft a déjà donné un coup de semonce début de cette année au salon CES à Las Vegas en annonçant sa propre solu-tion « pay per use » pour les données mobiles haut débit sans contrat pour des appareils Windows 10. La société aurait déjà un contrat avec le MVNE (Mobile Virtual Net-work Enabler) français Transtel. Entre le vocal et Skype for Business, il n’y a qu’un (petit) pas.

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Operators vast en mobiel

Whitelabel service provider

Operators vastnet

PBX-vendors

Hosted Voice-aanbieders

Le paysage fixe-mobileIl existe des solutions fixe-mobile de toutes sortes et tailles. ConneXie montre dans cet infographique les opérateurs et revendeurs les plus importants de la convergence fixe-mobile.

Intellinet

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FiMo

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Operators vast en mobiel

Whitelabel service provider

Operators vastnet

PBX-vendors

Hosted Voice-aanbieders

P U R E I P C O M M U N I C A T I O N S

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Un grand bond en avant pour

l’ en Belgique

Comeos, la fédération du commerce et des services, rapporte une hausse de 15% de l’e-commerce belge en 2015 par rapport à 2014. Cela représente selon elle un chiffre d’affaires de 6,46 milliards d’euros contre 5,62 milliards l’année précédente. BeCom-merce, l’association belge des sociétés actives dans la vente à distance, et donc tou-tes les formes d’e-commerce, confirme cette augmentation de 15%, mais elle fait état d’un chiffre d’affaires de 7,3 milliards d’euros.

Selon Comeos, la part du commerce en ligne dans le chiffre d’affaires total du secteur qu’elle surveille a grimpé à 7,13%, contre 6,44% en 2014. Dominique Michel, CEO de Comeos: “L’an dernier, 440.000 nouveaux clients en ligne sont venus s’ajouter”.Carine Moitier, managing director de BeCommerce: “Trois acheteurs en ligne sur quatre font régulièrement des achats auprès de boutiques Web, six sur dix ont plus de 40 ans”. Les arguments en faveur des achats en ligne sont le gain de temps, suivi de l’avantage quant au prix.

L’étranger en profite aussiD’après le rapport annuel de Comeos relatif à l’e-com-merce, environ 3 milliards d’euros sont versés à des acteurs en ligne des pays voisins, soit près de la moitié (46,8%) de l’ensemble du commerce en ligne belge!La hausse de l’e-commerce belge de 15% va de pair avec une augmentation de 11% pour le chiffre d’affai-res réalisé par des acteurs étrangers. “Les handicaps structurels dont nos commerçants souffrent par rapport à leurs concurrents des pays voisins sont encore renforcés au niveau de l’e-commerce”, comme l’explique Comeos. “Les clients ne doivent plus se déplacer au-delà des frontières, ce sont les boutiques Web qui viennent à

eux en quelque sorte. En raison du coût du travail, de la flexibilité accrue dans le travail, des niveaux inférieurs de la TVA, des accises et des taxes, mais surtout en raison de livraisons moins coûteuses et plus rapides, les acteurs étrangers peuvent opérer de façon nettement plus rapide et moins chère”. Le handicap au niveau de la compétiti-vité s’exprime non seulement au niveau du commerçant lui-même, mais le processus logistique de l’e-commerce joue également un rôle. Dominique Michel: “Expédier un colis de deux kilos de Bruxelles vers Vienne coûte par exemple 32 euros. Mais vous pouvez envoyer le même colis de Vienne à Bruxelles pour 14 euros! Nous avons un besoin urgent de règles du jeu honnêtes et égales pour l’ensemble de la chaîne logistique en Europe. Sinon, nous risquons de manquer définitivement le train”.Et BeCommerce de préciser: “Pour les consommateurs, 2015 a consisté dans l’arrivée du chinois Alibaba, qui s’est positionné directement à la 10ème place dans le BeShopping 100 – l’analyse annuelle du top 100 des boutiques Web belges”.

Importance de la période de fin d’annéeL’e-commerce belge a atteint 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires pendant la période de fin d’année (du

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E-commerce

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Début de cette an-née, le groupe de su-permarchés français Carrefour a finalisé le rachat de ‘Rue du Commerce’, l’« Ama-zon français », la plus grande boutique Web non-food en France.Lors de son démarrage en 1999, ‘Rue du Commerce’ vendait uniquement des produits informatiques et électroniques. Par la suite, des articles de mode, des appareils ménagers, des meubles de jardin et des articles de sport sont venus s’ajouter, le site se muant même en place de marché pour des tiers (La Galerie Marchande). Le géant de l’internet français compte 5 millions de visiteurs uniques par mois et a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 430 millions d’euros.Cette acquisition s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie omni-canal de Carrefour en France. La transaction n’est pas sans rappeler l’achat de Bol.com par Ahold, le groupe derrière Albert Heijn. On peut s’attendre à ce que le marché belge suive à court terme.

Anvers : capitale européenne de l’expérimentation de l’internet des objetsminder dan 200 euro, en de grote reikwijdte zorgen ervoor dat de Un réseau LoRa (« Long Range Low Power ») est actuellement installé par des experts d’iMinds - UAntwerpen et Digipolis dans le centre-vil-le d’Anvers. Avec LoRa, Anvers se positionne sur la carte comme ca-pitale européenne de l’expérimentation de l’internet des objets (IoT en anglais): l’échelle à laquelle les tests réseau, données et utilisateurs peuvent être réalisés, et la possibilité pour des start-ups et des PME de tester leurs services via le réseau sont en effet uniques en Europe.Le matériel nécessaire pour le réseau est développé par des cher-cheurs d’iMinds – UAntwerpen (université d’Anvers). Ils installent également les différents composants et veillent à ce que toutes les in-formations collectées par les capteurs arrivent sur une seule et même plate-forme centrale. Digipolis, le partenaire ICT de la ville d’Anvers, assure le raccordement au réseau fibre optique de la ville d’Anvers.Dans le cadre du projet « City of Things » anversois, des milliers d’ap-pareils et de capteurs seront reliés à l’internet à terme dans le centre de la ville. Ce dernier se muera en un laboratoire pour tester, évaluer et optimiser l’utilisation de différentes technologies de communication dans un véritable environnement IoT. Deux cas concrets sont dès à présent développés: ainsi, plusieurs

véhicules de bpost sont équipés de capteurs de la start-up bruxelloise Communithings pour mesurer la qualité de l’air de la ville en temps réel. De plus, des capteurs y sont également installés pour mesurer la densité du trafic sur deux itinéraires déterminés au préalable.

Cela ne se limite toutefois pas à iMinds. Proximus est occupé à déployer aussi un réseau similaire. Telenet collabore avec Engie (ex Suez) pour installer le français Sigfox avec, comme première priorité, rendre intelligents les compteurs d’électricité, d’eau et de gaz. Oran-ge, leader du marché européen en matière de M2M ou d’IoT, ne reste pas non plus les bras croisés. L’anversois Intellinet travaille à la mise en place d’un réseau LoRa open source à Anvers en collaboration avec The Things Network.Le faible prix des stations de réseau, moins de 200 euros, et la gran-de portée font en sorte que l’investissement pour la mise en place d’un réseau de ce genre est relativement limité. Reste à savoir qui recevra des données, comment elles seront protégées et ce qu’il en sera fait. La collaboration sur base du roaming s’impose.

En bref

27 novembre au 31 décembre 2015), soit 14% du chiffre d’affaires total, selon BeCommerce. En 2014, le chiffre d’affaires moyen par trimestre s’élevait à quelque 2 milliards d’euros. Les produits de beauté ainsi que la nourriture et les boissons sont plus populaires que jamais auparavant (respectivement +5,3% et +14% par rapport à 2014) et se positionnent à la première et deuxième place du classement. Les produits de beauté ont représenté 33,3 % des ventes pendant la période de fin d’année; la nourriture et les boissons ont représenté quant à eux 26,7 %.Les articles de mode et accessoires ont toutefois enre-gistré une baisse de 30% (!) et occupent ainsi la troisième place. La décoration et le multimédia ont eux aussi affiché un recul en 2015, avec une baisse respective de 6% et même 20% pour le multimédia, qui ne représente qu’une part, bien maigre, de 13,3 % dans les ventes en ligne de fin d’année.

Préférence pour les services BeCommerce constate que les services en ligne sont particulièrement populaires auprès des acheteurs belges en ligne: billets d’avion, voyages, réservations d’hôtel, assurances et tickets pour des événements.Au niveau des articles de consommation, Amazon.fr, Bol.com et Zalando sont les magasins en ligne préférés du Belge. Toujours selon BeCommerce, le rapport entre services et articles au niveau du chiffre d’affaires du com-merce Web belge se situe à environ 50/50.

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Texte: Eduard Coddé

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Texte: Eduard Coddé

Faire les boutiques en ligne doit également être une expérience

La technologie smartphone et son ac-ceptation sont cruciales pour de bons chiffres de ventes et une fidélisation des clients à l’avenir, comme le constate un récent rapport de Visa Europe, intitulé « L’avenir du retail ».Selon ce rapport, la technologie smartp-hone peut combler le fossé entre le retail en ligne et hors ligne, mais l’attention pour les tendances du shopping à l’avenir varie beaucoup en fonction des différents pays d’Europe.

M-commerce et médias sociaux Le rapport analyse les principales tendances des consommateurs dont les commerçants doivent être conscients, comme le shopping « omnichannel », l’im-portance croissante des médias sociaux au moment de faire ses achats et l’importance de la technologie mobile. Sur la base de critères comme le taux de pénétration des smartphones et des cartes de paiement sans contact, les données démographiques et la saturation digitale ont également été étudiées pour déterminer quels pays sont les mieux placés pour accueillir cette nouvelle expérience d’achats.Tout en haut de la liste, on retrouve l’Espagne et le Royau-me-Uni, comme conséquence du taux de pénétration élevé des smartphones (respectivement 85 % et 77 % selon Global Web Index) ainsi que des médias sociaux (82 % et 59 %). La Belgique ne figure pas dans le Top 10.

Paiement sans contactDans notre pays, le taux de pénétration des cartes de paiement sans contact s’élève à 7,5 % (sur la base du nombre de cartes sans contact en circulation), tandis que le taux de pénétration des smartphones et des médias sociaux reste étonnamment limité, à respectivement 60,6 % et 52 %, sachant qu’il s’agit en l’occurrence de

beaucoup plus de jeunes que de personnes plus âgées. “Le taux de pénétration des cartes sans contact en Belgique augmente, parce que l’intégration des cartes Visa sans contact figure sur le planning de la plupart des banques”, explique Jean-Marie de Crayencour, Country Manager BeLux, Visa Europe. “D’ici fin 2016, 50 à 60 % des terminaux seront équipés de la technologie sans contact de Visa. A présent que nos voisins européens recourent abondamment aux médias sociaux ainsi qu’aux technologies mobiles et sans contact, nous allons voir que toutes les pièces du puzzle vont se mettre en place et changer radicalement notre manière de faire des achats”.

Influences déterminantes pour l’avenir du retailIndépendamment qu’il s’agisse d’achats dans des ma-gasins physiques ou en ligne, le shopping est davantage que la réalisation fonctionnelle d’un besoin ou désir. Le client veut être étonné et s’amuser, il attend une expéri-ence qui lui laisse une bonne sensation. Les consomma-teurs en ligne sont déjà bien habitués à des algorithmes qui retiennent leurs préférences et comportements afin d’en tirer des recommandations personnalisées. Ils atten-dent des suggestions du même genre également dans les magasins physiques. L’enquête de Visa montre que les commerçants doivent sauter dans le train des médias sociaux parce que le consommateur attend que toute son expérience de shopping s’articule autour des médias sociaux, de la phase de découverte jusqu’au moment du paiement. Le divertissement occupe une place centrale. Les clients demandent des conseils aux amis, consultent des critiques pour obtenir des informations complémen-taires. Après l’achat, des photos sont partagées sur Instagram par exemple.Selon l’étude de Visa, il y a un glissement de l’« achat tout de suite » vers l’« achat plus tard en connaissance de cause », après avoir mûrement réfléchi, obtenu des infor-mations supplémentaires, consulté des amis, recherché le meilleur prix.

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Mcommerce

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STRAX, un spécialiste mondial en accessoires mobiles. Avec ses propres filiales au Benelux et dans 7 autres pays européens, aux Etats-Unis, en Chine et à Hong Kong, STRAX est actif dans la conception, la production et la distribution d’accessoires et de solutions mobiles. L’entreprise livre à plus de 15.000 points de vente quelque 15 millions d’articles par an. L’année dernière, la vingtième de son existence, cela lui a permis de réaliser un chiffre d’affaires avec le canal de 100 millions USD. Le siège central et le centre logistique pour l’Europe sont établis en Allemagne.

STRAX a conclu une trentaine de partenariats au niveau mondial avec des détaillants internationaux, des opérateurs et des sociétés de private label actifs dans la communication mobile. Sa croissance organique annuelle s’explique en grande partie par sa valeur ajoutée et son engagement pour accroître le chiffre d’affaires de ses partenaires. Mais des rachats contribuent aussi en partie à cette croissance.

PortefeuilleSTRAX a une gamme de plus de 30 partenaires – four-nisseurs fixes tant de marques de mode avec un grand rayonnement que de marques techniques et audio, mais également des marques originales pour les leaders du marché des smartphones et tablettes. En 2010, la socié-té a commercialisé sa propre marque XQISIT.

Services à valeur ajoutée

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Distributie

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STRAX fournit non seulement des accessoires mobiles mais également des services et des conseils pour l’en-semble de la chaîne de valeurs, de la conception jusqu’à la présence de l’accessoire dans les 15.000 points de vente ou dans les entreprises d’e-commerce.Cela commence avec le développement de produit dans sa filiale de Hong Kong qui est en contact permanent avec des sociétés spécialisées en Asie. Le design et la qualité occupent une place centrale. Le marketing fait la différence. Cela commence avec l’emballage qui est à la base même des achats impulsifs. Le marketing PoS (Point of Sales) est un service que STRAX a peaufiné depuis des années. Category management, rack-jobbing, brochures, plans de rayons et assortiment en fonction de la durée de vie sont des éléments auxquels l’entreprise accorde une attention tout particulière. Les étagères doivent être claires afin de permettre au client de trouver rapidement l’accessoire qui convient pour son appareil.L’e-commerce est devenu incontournable. Avec sa plate-forme MeTA (Multiple eTrade Application), STRAX figure parmi les leaders du marché européens. Elle part de la propre plate-forme informatique de l’entreprise et peut être fournie sur mesure aux partenaires. Il s’agit d’une solution tant B2B pour une implémentation en magasin que B2C pour les consommateurs qui veulent faire directement des achats en ligne.La logistique est un élément déterminant pour le succès du bon fonctionnement d’une société de distribution comme STRAX. C’est bien plus que de déplacer des produits d’un point A vers un point B. La distribution de près de cent produits de fournisseurs mondiaux vers 15.000 points de vente n’est pas une sinécure. Le JIT (just-in-time) combiné aux exigences individuelles des clients constitue le principal défi. A cela s’ajoute une politique responsable en matière de reprise pour éviter les stocks et l’obsolescence dans les magasins. Le centre logistique d’une superficie de 4.500 m2 est établi à Troisdorf (D). Il a une capacité de 1.000 expéditi-ons par jour de 8 heures ouvrables. Une ligne propre pour mettre les accessoires sous blister peut traiter jusqu’à 20.000 unités par jour.

Services utilisateur finalSTRAX est conscient de la complexité et des surprises de la vente d’accessoires. La durée de vie des appareils est de plus en plus courte, ce qui entraîne des risques en termes de stock dormant et d’obsolescence. Pour ses partenaires préférentiels, l’entreprise peut se charger entièrement de cet aspect de façon anonyme et donner au partenaire l’accès à l’assortiment de plus de 2.000

positions de stock sans que le partenaire lui-même doive investir. Elle peut recourir aux informations de la plate-for-me d’e-commerce MeTa et la livraison peut avoir lieu directement auprès de l’utilisateur final.

GEAR4 black, la dernière acquisitionL’an dernier, STRAX a racheté GEAR4, une marque bri-tannique d’accessoires mobiles et d’audio existant depuis 2006. Elle propose une gamme d’accessoires de coques et de bookcases dans un design moderne sobre mais riche en couleurs avec protection antichoc et antichute de l’appareil. Dans ce cadre, STRAX a conclu un contrat exclusif avec D3O, une norme militaire qui protège un appareil contre une chute de jusqu’à 3 mètres. Pour l’écran, des systèmes de protection extrêmement fins sont disponibles, dotés d’un revêtement spécial contre les traces de doigts.

D3OA l’état libre, D3O est un liquide, mais lorsqu’un coup ou choc est exercé contre ce liquide, il se durcit de façon temporaire. Les molécules qui composent le matériau, des polymères élastiques, se déplacent à l’état libre. En cas de coup, elles coagulent sous l’effet de forces intermoléculaires, ce qui accroît fortement la viscosité du matériau. L’énergie du coup est absorbée et diffusée, avant que le matériau ne reprenne à nou-veau son état liquide d’origine.Ce matériau offre à la fois protection et flexibilité, de sorte qu’il peut être intégré dans des vêtements.D3O est utilisé dans des vêtements de sport, dans des bonnets remplaçant un casque, dans des chaussures et dans de l’équipement militaire. www.d3o.com

Henk-Jan Rozendaal, Sales Manager Benelux: “Pour notre développement de produit à Hong Kong, le design et la qualité occupent une place centrale”.

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Texte: Freddy Michielsen

La vidéo dans le cloud rend les appels vidéo accessibles à tousLa visioconférence a toujours la réputation d’être coûteuse et compliquée. Rien n’est moins vrai, selon Hexacom. L’évolution rapide des communications unifiées (UC) et du cloud ont fait en sorte que la mise en place d’une visioconférence est aussi simple qu’une téléconférence. Grâce à l’application de la vidéo dans le cloud, la bande passante nécessaire est ramenée à un minimum et le coût par utilisateur est devenu abordable. Le client se charge lui-même de la gestion des utilisateurs.

Hexacom utilise Lifesize pour les conversations vidéo et est actuellement l’un des partenaires les plus actifs sur le marché belge. La vidéo n’est plus le privilège exclusif des grandes entreprises, puisque même les PME peuvent en bénéficier. Les parties externes ne doivent pas disposer d’un système de visioconférence pour prendre part à une conversation vidéo. Un smartphone, un ordinateur portable ou une tablette avec caméra suffit. Les applicati-ons sont légion:Des réunions virtuelles à différents endroits au-delà des frontières, sans déplacements coûteux, gourmands en temps et fatigants. Des formations et cours depuis le siège central vers les autres filiales. L’organisation de webinars interactifs pour les clients, afin qu’ils ne doivent plus se déplacer pour rester informés

des derniers nouveaux produits et des solutions les plus récentes.Des entretiens de sollicitation, afin de pouvoir interviewer beaucoup plus de candidats au même moment.Des applications de services à la

clientèle, où il est possible de regarder via la caméra pour détecter les causes possibles d’un problème

technique, sans qu’un techni-

cien doive directement aller sur place. Un économie pour le client et le fournisseur.De nouvelles solutions font la différenceLifesize Cloud, en combinaison avec l’Icon 400, 600 ou 800, offre la même expérience vidéo que les produits de salles de réunion Lifesize plus grands. Le contrôle est entièrement dans les mains de l’utilisateur, avec une interface simple et intuitive aussi facile à utiliser qu’un smartphone. Cela permet aux utilisateurs d’ajouter rapi-dement à la conversation des participants vidéo et audio et de partager du contenu avec tous les participants à la réunion. Via le cloud, hébergé dans le réseau IBM, une connexion directe peut être établie à partir de n’importe quel navigateur. Le Lifesize Icon Flex est conçu pour les entreprises qui disposent déjà d’une application voice/collaboration sur le PC ou Mac. La caméra USB avec microphone intégré permet de réaliser une réunion vidéo de la meilleure quali-té dans n’importe quel espace de réunion de petite taille. Les utilisateurs branchent facilement leur PC, tablette ou Mac via USB à l’Icon Flex, qui se charge de tout le traite-ment vidéo et audio. La qualité moyenne d’une webcam se convertit en une expérience exceptionnelle où chacun peut être vu et entendu de façon claire.

HexacomLe 31 décembre 2015, la fusion entre Hexacom, intégrateur de solutions télécoms sur site et dans le cloud, et BKM, intégrateur ICT, a été finalisée avec succès. En réunissant leurs forces, ils forment ensemble l’un des principaux intégrateurs ICT pour les PME en Belgique. BKM a effectué ce rachat pour des raisons stratégiques. Hexacom est le principal partenaire d’Unify en Belgique, il propose une solution

cloud propre et dispose de sa propre solution de connectivité. A la suite de cette acquisition, BKM réalisera un chiffre d’affaires de 27 millions d’euros, réparti sur plus de 14.000 clients, et emploiera 160 personnes dans ses implantations de Hasselt, Bruxelles et Gand.D’un point de vue pratique, les noms, les sites et les coordonnées des deux entreprises ainsi que celles des personnes de contact habituelles resteront inchangés.

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Video

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La vidéo dans le cloud rend les appels vidéo accessibles à tous

Texte: Eduard Coddé

Lorsque nous observons le marché belge et les marchés des pays qui nous entou-rent, nous voyons que la même uniformité nous est de plus en plus souvent pro-posée. A tout endroit d’une certaine importance, nous voyons apparaître les mêmes chaînes de magasins avec un assortiment identique, nous recevons les mêmes fol-ders promotionnels avec les mêmes offres, tout au plus avec quelques semaines de décalage. Même le « spécialiste » ne présente que très peu de différences avec son collègue tout proche.

Que vaut notre perception quand on la compare aux conclusions d’un professionnel des études de marché comme GfK, présent dans le monde entier? Un entretien avec Jürgen De Mesmaecker, Director Digital World chez GfK, est la meilleure garantie d’en apprendre plus à ce sujet!

Les canaux de distribution Lorsque nous prenons le marché belge de l’« élec-tro » sous la loupe avec le critère de la valeur en chiffre d’affaires, la part du lion – 34,2% – des achats passe par les caisses des grandes enseignes (par exemple Media Markt, Krëfel, Vanden Borre). Le marché de l’« électro » réunit les produits bruns (audio/ vidéo), les produits blan-cs (gros appareils ménagers), les petits appareils ména-gers, les télécoms (mobile et fixe) ainsi que l’informatique. Les spécialistes en électro représentent encore au-jourd’hui 14,8% des achats. Jürgen De Mesmaecker précise: “Par « spécialiste électro », nous entendons tant la boutique d’électro individuelle que tous les magasins indépendants qui sont affiliés à une organisation d’achat. En outre, les boutiques photo sont également reprises dans cette catégorie”.Avec 16,6%, les « Mass Merchandisers » s’accaparent légèrement plus de chiffre d’affaires que les « spécialis-tes électro ». Suivent ensuite les commerces ICT avec

14,1% de part dans la valeur totale en chiffre d’affaires. Les boutiques de télécoms et bureautique suivent avec 10,5%. Enfin, 8% des achats sont effectués par le biais des commerces spécialisés dans les meubles et cuisines. Naturellement, il s’agit dans ce dernier cas de produits blancs, en d’autres termes d’équipements de cuisine.

Lorsque ce n’est pas le chiffre d’affaires mais le volume qui sert de critère pour un classement dans la distribu-tion belge, les « Mass Merchandisers » (par exemple Carrefour, Colruyt, Cora, Makro) arrivent alors tout en haut de la liste, avec 36% de part. La position de leader s’explique principalement par le succès de toutes sortes d’articles en promotion, d’achats impulsifs de produits à emporter, etc. Les chaînes d’électro arrivent en deuxième position avec 32,5%. Les spécialistes en électro suivent avec 6,1%. Il ressort à nouveau de cette étude que le « spécialiste » a tout intérêt à se spécialiser encore davantage et mieux pour être rentable. Au cours de la période 2010 – 2015, le nombre de com-merces spécialisés a baissé de 38%, soit une moyenne de -10% par an. Les chaînes de magasins ont connu une hausse jusqu’en 2013, après quoi cette tendance s’est toutefois interrompue. Une vague de concentration s’est ensuivie et des coups durs ont également été essuyés

Boutiques et acheteurs sous la loupe

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avec la disparition de certains acteurs. Parmi les chaînes de magasins, une seule enseigne continue de progres-ser, parvenant même à compenser la baisse des autres acteurs.

InternetBien que l’e-commerce belge fasse un solide bond en avant en 2015 par rapport à 2014 avec +15%, la proportion du chiffre d’affaires de l’électro reste plutôt modeste. Selon GfK, il se situe à environ 10%. C’est la photographie numérique qui obtient le meilleur résultat, avec 15% de part. Les produits télécoms tirent 11,9% de l’ensemble de leur chiffre d’affaires de l’internet. La catégorie de produits « petit électroménager » obtient un part similaire. Les produits audio/vidéo glanent quant à eux 9,3% de part via les achats en ligne. Derrière, nous retrouvons le gros électro, avec 5,8%. Commen-taire de Jürgen De Mesmaecker: “Pour cette catégorie de produits, nous voyons de plus en plus souvent des services supplémentaires apparaître chez les fournisseurs en ligne, comme l’enlèvement d’anciens appareils, l’instal-lation des nouveaux venant d’être achetés… Cela ne se limite donc plus à la livraison en magasin, ce qui offre aus-si à cette catégorie de meilleures chances en ligne”.La part d’environ 10% pour les achats internet de produits électro dans notre propre pays fait pâle figure face aux résultats dans les pays qui nous entourent. “Aux Pays-Bas, les achats en ligne représentent déjà 25% des ventes électro”, précise Jürgen De Mesmaecker en guise d’illustration. “En Grande-Bretagne et en Allemagne, cette proportion grimpe même à 30%. La Belgique se place en compagnie des pays du sud de l’Europe pour ce qui concerne la part des achats d’électro via l’internet”. On soulignera singulièrement le leadership en l’occurren-ce de la Tchéquie, une conséquence de la géographie de ce pays. Et Jürgen De Mesmaecker de pointer une nouvelle formule à succès: “La combinaison avec des achats en ligne et la livraison via des casiers dans des endroits très fréquentés est bien accueillie. Aux Pays-Bas, Bol.com a mis cette formule en place avec le détaillant en alimentati-on Albert Heijn”.

StagnationEn 2015, le chiffre d’affaires de l’électro cumulé – la som-me des produits bruns (audio, vidéo), des produits blancs

(gros électroménagers), des petits appareils ménagers, des télécoms (mobile et fixe) et de l’informatique – a progressé de 1,8% en Belgique. Cette hausse minime est entièrement imputable au succès croissant des ventes en ligne, où une hausse de 24,3% a été observée. Une partie de ce chiffre d’affaires est malheureusement redirigée vers l’étranger. Dans les points de vente physiques, le chiffre est en recul de 0,3%. Les performances des pays d’Europe de l’Ouest sont faibles, en particulier pour ce qui est de l’électronique grand public, à savoir la somme de l’audio, la vidéo, les télécoms (mobile et fixe), la photographie numérique et l’informatique. Dans la période 2013 – 2014, le chiffre d’affaires a baissé de 5% en Belgique. L’Allemagne a enregistré un recul de 3,6%. Contraste frappant: les dépenses pour l’électronique grand public en Russie ont progressé de 21,5% entre 2013 et 2014!

La guerre des marques Nous ne pouvons nous défaire de l’impression que l’offre en termes de marques se réduit, mais en est-il réelle-ment ainsi? Jürgen De Mesmaecker: “Le nombre de marques continue d’augmenter, mais le centre de gravité se déplace et se situe aujourd’hui au niveau de quelques acteurs qui sont mis explicitement au devant de la scène, comme par exemple dans les catégories de produits télévision et smartphones”.Le marché de la télévision est aujourd’hui déterminé à 90% par quatre marques à peine: Samsung, Philips, LG et Sony. Le premier est présent de façon dominante. Les autres suivent loin derrière et sont assez bien au coude à coude entre eux. La prédominance visible d’une poignée d’acteurs est également la conséquence du développement d’une catégorie de produits déterminée. La télévision s’y distin-gue une fois de plus. “Les formats d’écran continuent de grandir, il y a des modèles incurvés et le 4k”, commente Jürgen De Mesmaecker. “Une marque prédominante prend une grande place dans le magasin et laisse donc toujours moins d’espace pour d’autres, car les rayons sont limités et le détaillant préfère opter pour des produits qui se vendent tout seuls. En outre, ce que vous montrez dans le magasin exerce une forte influence sur ce que le client achète”. Le fait que davantage de marques circulent discrètement s’expliquent également par l’offre en ligne, qui estompe

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les frontières et offre des opportunités de ventes en Belgi-que pour des marques provenant d’autres pays.Dans la catégorie des smartphones, en termes de chiffre d’affaires, Apple est le leader incontestable avec son iPhone, suivi à bonne distance par Samsung. Ensemble, ils représentent trois quarts du total du chiffre d’affaires des smartphones en Belgique. Mais Samsung doit enco-re livrer bataille pour le consommateur dans une classe de prix inférieure. Au cours de la période 2010 – 2014, le nombre de marques qui proposent des smartphones au niveau mondial est passé de 16 à 90 avec surtout la percée des produits chinois.

Télécom, informatique et autresBien que la perception générale soit que tout tourne autour des smartphones et que leur succès soit incon-testable, il apparaît que les ventes de smartphones et de téléphones classiques ont reculé de 3,9% en 2015. Elles représentent toujours 3,65 millions d’exemplaires, un nombre vertigineux, dont on se demande où ils se retrouvent…Parmi les 3,65 millions d’unités, quelque 3 millions sont à mettre au compte des smartphones, qui ont enregistré une progression de 3,6% par rapport à 2014. Les ventes de GSM ont diminué de 25,6% l’an dernier. Le marché des accessoires a enregistré une croissance de 7,8% en ce qui concerne les quantités vendues et se comporte dès lors mieux que les ventes de smartphones. En termes de chiffre d’affaires, ce marché a progressé de 16,1% ce qui indique que le prix moyen dépensé par un consommateur pour un accessoire a augmenté. Besoin de marques? GfK a répertorié pas moins de 660 marques, y compris les accessoires propres aux marques de smartphones.Le smartphone XL, également appelé « phablet », va met-tre sous pression les ventes de tablettes de plus petite taille et leur tailler des croupières. “Ce sont tout particuliè-rement les utilisateurs professionnels qui feront ce choix”, prévient Jürgen De Mesmaecker. “Ce même marché professionnel optera pour des tablettes dotées de for-mats d’écran supérieurs – 12” et même plus – ainsi que des modèles hybrides, les tablettes 2 en 1. Le netbook a dès à présent disparu des radars en tant que catégorie de produits”. Pourtant, les ventes totales de tablettes ont essuyé un recul cinglant de -20% en 2015. Les appareils photos compacts numériques ont pratique-ment disparu et le marché des appareils de navigation portables ne représente plus lui aussi qu’une fraction de ce qu’il a été auparavant. Le smartphone intègre en effet ces deux fonctions!L’avenir appartient à nouveau aux wearables, où plusieurs noms se distinguent une fois de plus: Apple, Fitbit, Gar-min, Polar et Samsung. C’est surtout l’iWatch du premier des constructeurs cités qui fait que le prix de vente moyen va être boosté. On s’attend aussi à ce que des marques de montres de luxe comme Rolex se lancent comme de nouveaux acteurs sur le marché des montres intelligentes. Elles donneront ainsi du contenu à la notion de « high end lifestyle smart watch ».

Nouvelles opportunités La notion de « connected » via l’internet est le maître mot et elle ne s’applique pas seulement aux appareils mobiles. « Connected » signifie ainsi être branché en permanence en déplacement, à la maison et en voiture. Le nombre d’appareils en circulation ne va pas augmen-ter directement de façon spectaculaire, mais la « smart home » affiche un potentiel énorme. Cette dernière englobe l’économie d’énergie, la sécurité, le ménage proprement dit (par exemple la surveillance à distance de différents appareils électroménagers) et l’assistance (no-tamment les soins de santé, la prolongation du maintien à domicile de façon indépendante, la surveillance du suivi après l’admission dans un hôpital, etc.). La « connectivité » influencera de plus en plus (vite) notre vie quotidienne, avec un accès à l’internet (4G) rapide et mobile comme principal moteur. Les acheteurs sont attirés par l’innovation, mais attendent un minimum en termes de sécurité d’avenir pour procéder à l’achat. La convivialité est indispensable pour introduire des nou-veautés avec succès. Il ne fait aucun doute que davanta-ge d’acteurs feront leur apparition sur ce marché.

Nouveaux défisGfK est constamment confronté à de nouvelles évolutions et progressions techniques sur le marché, dont on ne sait jamais déterminer au préalable quel sera leur impact final sur la consommation. Nous pensons en l’occurrence aux barres de son pour télévi-seurs, aux stations d’accueil et haut-parleurs Bluetooth… Mais c’est précisément pour cette raison que des analyses de marché sont demandées et que l’organisation doit adapter sans cesse ses systèmes de mesure et d’évaluation.Le « streaming » en est un bel exemple, même s’il est particulièrement difficile à mesu-rer, d’autant plus que, côté fournisseurs, la communication n’est guère transparente.Jürgen De Mesmaecker constate: “Les utilisateurs de services de streaming payants indiquent quelles tendances musicales y sont populaires. La musique vraiment bonne (lisez prisée) est doublement récompensée: les téléchargements/streams payants atteignent des sommets, mais ils boostent également les ventes de CD de l’album concerné!”.Un intérêt en croissance rapide se dessine aussi pour le streaming de contenu vidéo de l’internet vers des téléviseurs intelligents. A terme, il faut s’attendre à ce que le DVD et le Blu-Ray disparaissent comme support du contenu vidéo.

Menace pour le divertissement Au cours de la période 2010 – 2015, le chiffre d’affaires de la catégorie de produits « entertainment » a reculé d’un quart. Des détaillants comme Free Record Shop et Game Mania ont rencontré des difficultés. Les chaînes de magasins « électro » ne sont pas parvenues à compenser ces chiffres d’affaires. Le marché des produits de divertis-sement poursuit cette baisse générale.

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Le cloud populaire sur le marché belge des moyennes et grandes entreprisesComputer Profile suit dans les grandes lignes la définition du cloud telle que proposée par le North American National Institute for Standard and Technology (NIST):

“Cloud computing is a model for enabling con-venient, on-demand network access to a shared pool of configurable computing resources that can be rapidly provisioned and released with minimal management effort or service provider interaction.”

Computer Profile prend dès lors comme point de départ les principes suivants: Cloud = un cloud public occupant une place centrale dans un en-vironnement partagé par plusieurs clients.Le cloud privé est associé à des environnements hébergés.

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Chiffres du marché

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Développements dans l’utilisation d’ap-plications de cloud (public) Parmi toutes les implantations en Belgique et Luxem-bourg employant 50 collaborateurs ou plus, 44 pour-cent utilisent une ou plusieurs solutions issues du cloud (public). Cela revient à une croissance de 275 pour-cent depuis 2010. Dans ce cadre, Computer Profile a pris en compte les applications qui sont assistées et gérées depuis le département informatique central. Une applica-tion qui est mise par l’utilisateur final sur son ordinateur portable ou de bureau, comme par exemple un compte Dropbox personnel, n’est pas reprise dans les pourcen-tages.

La segmentation par secteurs permet d’observer un taux de pénétration similaire pour les différents segments, à savoir entre 44 et 54 pour-cent. Les segments obtenant un score inférieur à la moyenne sont les pouvoirs publics (avec 25 pour-cent) et le secteur des transports (36 pour-cent).

Si toutes les applications sont prises en compte, il appa-raît alors que 8 pour-cent de toutes les solutions tournent dans le cloud. Les 92 pour-cent restants se répartissent de la façon suivante:Applications dans un centre de données d’un prestataire de services externe (cloud hébergé/privé = 9%)Applications qui tournent dans un autre site au sein de l’organisation elle-même (à distance = 21%)Applications qui tournent sur site (local = 62%)

Segmentation par régionLa segmentation par région révèle une différence notable dans l’utilisation des applications cloud en Belgique et au Luxembourg. Le Luxembourg a de loin le taux de pénétration le plus faible dans l’utilisation du cloud public (16%). Une cause importante consiste probablement dans la réticence du secteur financier, très représenté au Luxembourg.

Fournisseurs et types d’applications cloudParmi toutes les implantations d’au moins 50 colla-borateurs, Microsoft est le fournisseur le plus présent s’agissant d’applications cloud. 13 pour-cent utilisent des applications cloud de Microsoft. Elles concernent pour une part importante l’utilisation d’Office 365, celle-ci ayant considérablement augmenté au cours des deux dernières années. Microsoft propose en outre CRM à partir du cloud et l’utilisation de SharePoint dans le cloud progresse elle aussi de plus en plus.La majorité des autres fournisseurs – SD Worx, Acerta et Attentia – proposent des applications de RH dans le cl-oud et Salesforce fournit une solution cloud CRM utilisée particulièrement souvent dans le secteur commercial, no-

tamment dans des sociétés opérant au niveau internatio-nal. Enfin, Google fournit une application de bureautique à partir du cloud (Docs/Apps/Drive).

Pour les fournisseurs d’applications cloud les plus fréquents, leur présence est affichée par région. Comme la Flandre obtient le résultat le plus élevé dans l’utilisati-on d’applications cloud, c’est dès lors en Flandre aussi que la plupart des fournisseurs enregistrent leur taux de pénétration le plus élevé. Les applications cloud de Mi-crosoft se retrouvent auprès de 14 pour-cent des entre-prises flamandes (de 50 travailleurs ou plus). En Wallonie, 9 pour-cent des implantations ont des applications cloud de Microsoft. SD Worx est principalement un fournisseur flamand. Pour Google et Salesforce, c’est dans la Région de Bruxelles-Capitale que l’utilisation d’applications cloud de ces deux fournisseurs est la plus élevée.

Par applicationIl apparaît que le cloud public n’est toujours pas populaire dans plusieurs sous-régions. Les logiciels ERP, en usage dans deux tiers des entreprises de 50 collaborateurs ou plus, tournent dans le cloud dans seulement 1 pour-cent des cas. En matière de Business Intelligence, c’est même moins de 1 pour-cent et, pour les logiciels financiers, 2 pour-cent. Dans ces sous-régions, des glissements sont également observables ces dernières années, mais au lieu du cloud public, c’est de plus en plus souvent une solution hébergée (ou en cloud privé, le cas échéant) qui est choisie pour ces applications.

A propos de Computer ProfileEn tant qu’organisation indépendante de marketing de base de données, Computer Profile aide les entreprises ICT à définir avec précision leur groupe-cible adéquat et à l’approcher de manière ciblée. Computer Profile dispose d’une base de données reprenant les 30.000 principa-les entités parmi les entreprises et pouvoirs publics du Benelux. Computer Profile dispose d’un aperçu actualisé des 150.000 décideurs et de l’infrastructure ICT au sein de ces organisations. En tant qu’initiateur de l’European Market Intelligence Group (EMIG), Computer Profile propose également ces informations pour d’autres pays européens. De plus, forte d’une équipe d’agents de télé-marketing qualifiés, Computer Profile assiste activement les organisations ICT pour trouver des projets pertinents en recourant à la maturation de projets et à la génération de demande. Computer Profile a des bureaux à Zaven-tem et Breda. Vous pouvez retrouver de plus amples informations sur www.computerprofile.com et www.emi-group.com. Ou suivre Computer Profile via Twitter.

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Texte: Computer Profile

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Mobistar et Telenet, de par-tenaires à ennemis jurés?

Le 15 février, Mobistar a fourni plus de précisions sur la relance de son offre TV et internet sur le réseau de Telenet. En mai 2013, l’entreprise y avait mis un terme parce que le contrat de gros n’était pas viable d’un point de vue économique. Les prix sont légèrement plus élevés que ceux du fournisseur à faible coût Scarlet (Proximus), mais sont plus avantageux que ceux des concurrents Proximus et Telenet. En outre, ils ne sont valables que pour les clients mobiles de Mobistar. Il est encore trop tôt pour faire des comparaisons ou des prévisions, mais l’objectif de Mobistar est clair. Il veut récupérer les quelque un million de clients mobiles de Telenet – ex MVNO de Mobistar mais encore sous contrat jusque fin 2017 – à présent que Te-lenet a fusionné avec Base. Un client peut d’ailleurs demander à être porté de Telenet/Mobistar vers Mobistar, ce qui peut mener à une bataille juridique. Un premier litige a d’ailleurs déjà été porté en justice. Mobistar a récemment poursuivi Telenet devant le tribunal à propos de factures de services impayées en 2013 et 2014.Selon ses propres dires, Telenet ne veut pas rentrer dans une guerre des prix et elle met principalement l’accent sur l’inves-tissement dans l’internet Gigabit et la qualité. Ce dont Mobistar peut aussi profiter indirectement.Afin de se débarrasser de son image flamande et de souligner son caractère national, Telenet a en outre décidé de choisir Bruxelles parmi les deux sièges sociaux qui se proposaient à elle. La Région bruxelloise ne peut que s’en réjouir, ne serait-ce que pour les recettes fiscales potentielles. Avec le contrat Wi-Free que Telenet a conclu avec VOO voici maintenant deux ans et qui utilise également le réseau mobile de Mobistar, il ne manque plus à Telenet qu’un réseau câblé en Wallonie pour se lancer véritablement dans la concurrence avec l’opérateur nati-onal Proximus. Tecteo, société mère de VOO et de son réseau câblé, n’est plus un inconnu en Flandre depuis longtemps déjà.

Les Pays-Bas sont en proie à une fièvre de fusion similaire. Liberty Global, la société mère de Telenet, a décidé d’introduire son câblo-opérateur Ziggo dans une joint-venture à 50/50 avec Vodafone. Vodafone doit verser un milliard d’euros à Liberty Global pour obtenir cette répartition. De cette manière, l’en-treprise aura pratiquement de quoi payer la totalité du rachat de Base en Belgique. L’opération fera apparaître un opérateur mobile belgo-néerlandais qui pourra mettre sérieusement sous pression KPN.

Le « Jaaroverzicht van de Cloud »

L’ouvrage de référence idéal de 150 pages pour accompagner avec succès les chefs d’entreprise et fournisseurs du canal ICT vers la solution cloud adaptée.Vous y trouverez une sélection des meilleurs blogs sur le cloud publiés par le CloudMakelaar au cours de ces dernières années.Par le biais de plusieurs cha-pitres clairs, des domaines tels que le cloud privé, public et hybride sont largement abordés. A cela s’ajoutent aussi de nombreux trucs et astuces vous permettant de mettre en œuvre le cloud avec succès dans votre organisation.Les sujets suivants sont présentés et abordés de manière claire:Généralités du cloud – Notions générales.Cloud privé – Avec plus d’explication et des exemples prati-ques.Cloud public – Les 5 plus grands fournisseurs de cloud public.Coud hybride – Différences ou le meilleur des deux mondes.Tendances cloud – Quelles ont été les tendances et quelles sont-elles actuellement?Trucs et astuces Cloud – Quelles étapes suivre vers le cloud et de quoi tenir compte?

Disponibles dans iTunes sur iPad, iPhone et Mac, catégorie: ordinateurs.

Date de publication: 15-01-2016Editeur: Witsenburg Consultancy Date de publication 15.01.2016Langue: néerlandaisPlus d’informations sur www.cloudmakelaar.be/cloud-blog/

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En bref

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Le cloud en 2016, l’année de la vérité?Selon une étude récente de Computer Profile menée auprès d’entreprises belges et luxembourgeoises de 50 collaborateurs ou plus, quelque 44 pour-cent utilisent une ou plusieurs solutions du cloud (public).

Intégrateur système versus le cloudCette évolution contraint les intégrateurs système à adop-ter une nouvelle manière de travailler. Mais que fait encore l’intégrateur système pour votre entreprise? Petit rappel:“A systems integrator is a person or company that specializes in bringing together component subsystems into a whole and ensuring that those subsystems function together, a practice known as system integration. Sys-tems integrators may work in many fields but the term is generally used in the information technology (IT) field, the defense industry, or in media.” Source: Wikipedia.

Ceci étant posé, et vu la percée du cloud comme alter-native, nous pouvons nous poser la question de savoir à quels défis les intégrateurs système sont aujourd’hui confrontés.

IT as a ServiceUn intégrateur système a intérêt à dire adieu aux cellules ou silos traditionnels. Il proposera des projets tout comme un fournisseur de service cloud le fait: à partir d’une seule et même plate-forme partagée et dans un modèle « as a service ». Opérer depuis différents départements ne fonc-tionne dès lors plus. Le « time to market » est aujourd’hui très important. C’est également la raison pour laquelle le Cloud computing est si populaire. Fournir un projet infor-matique via le cloud est généralement possible dans un délai d’une semaine, alors que les intégrateurs système avaient plutôt besoin de minimum 4 à 6 semaines.

Services à valeur ajoutée versus box movingL’équipe commerciale d’un intégrateur système a tout in-térêt à abandonner le principe du « hit & run ». Un vendeur moyen vend ses services informatiques sur la base d’un projet: un deal ponctuel pour lequel il décroche généra-lement un beau bonus. Ces « hunters » doivent évoluer vers des « farmers », qui génèrent de l’activité continue et entretiennent une relation à long terme avec leurs clients. L’IT as a Service est toutefois moins attrayant pour le vendeur moyen. Mais la création de valeur ajoutée est de plus en plus importante. L’évolution du « chasseur » au « fermier » ne se fait cependant pas du jour au lendemain.

Le mieux est de l’instaurer de manière progressive au sein de l’organisation, ou de se mettre à la recherche de profils complémentaires.

Le Darwinisme digitalAdapt or die: les intégrateurs système ont intérêt à se réinventer, et se repositionner. Ils ont néanmoins tous une caractéristique commune: ils aiment tout faire eux-mê-mes. Dès lors, « se réinventer » est plus facile à dire qu’à faire. Notre conseil est d’unir leur force avec des acteurs qui ont déjà développé une plate-forme cloud, car celui qui doit encore partir de zéro en 2016 avec un modèle « IT as a Service » a raté le coche depuis longtemps. Mais se contenter d’annoncer aux clients qu’il existe une stratégie cloud, sans références tangibles ni un catalogue de services élaboré, c’est également avoir une guerre de retard. En effet, le choix des entreprises pour une stratégie « Cloud first » est de plus en plus fort et le chef d’entreprise veut lui aussi voir le plus rapidement possible une solution élaborée, ne serait-ce que pour conserver une longueur d’avance sur ses concurrents. Ce qui explique que le « time to market » soit devenu crucial, et une solution dans le cloud peut y répondre parfaitement en l’occurrence.

Grâce à ces défis et au marché en mutation toujours plus rapide dans l’informatique, les intégrateurs systè-me doivent se préparer à une année chargée et surtout passionnante.De très nombreuses solutions cloud seront encore four-nies en 2016 qui seront livrées ou non par les intégrateurs système, de sorte que vous, en tant qu’entreprise, serez heureux de pouvoir bénéficier des nombreux avantages que peut offrir le cloud.

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Billet Cloud

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Texte: Eduard Coddé Le vol dans les magasins sape les bénéfices de façon invisible Selon le « Global Retail Theft Barome-ter », une enquête mondiale indépen-dante menée par The Smart Cube pour le compte de Checkpoint Systems, le secteur du retail belge a subi en 2014 pas moins de 927 millions de pertes de revenus en raison du vol à l’étalage, de la fraude de fournisseurs, du vol par du personnel et des erreurs administrati-ves. Dans ce cadre, la Belgique se place malheureusement parmi les moins bons élèves d’Europe.

La Belgique dans le groupe de têteLe vol à l’étalage en Belgique est évalué à 1,19% du chiffre d’affaires total du retail, soit environ 927 millions d’euros! Les Etats-Unis font encore moins bien avec 1,27% du chiffre d’affaires, tandis qu’au sein de l’Europe, les Pays-Bas (1,48% et ainsi la principale victime en Eu-rope), la Finlande (1,38%), l’Espagne (1,33%) et la Suède (1,20%) souffrent encore davantage de vols en magasins. Avec 1,05%, la moyenne européenne est aussi nettement

meilleure que le pourcentage observé en Belgique. Nos voisins l’Allemagne (1,08%), le Royaume-Uni (0,89%) et la France (0,81%) s’en sortent nettement mieux. Le Global Retail Theft Barometer pointe la Norvège

(0,75%), la Suisse (0,76%) et la France (0,81%) comme les trois pays obtenant le meilleur score, tous trois étant des pays européens, fruit du hasard ou non.

Les variantes de la criminalité en magasinLe Global Retail Theft Barometer fait la distinction entre 4 catégories de manques à gagner: le vol à l’étalage, le vol par le person-

nel, la perte à la suite d’erreurs administratives et la fraude de fournisseurs. Le vol à l’étalage représente dans le retail belge près de la moitié (48%) du total des pertes de chiffre d’affaires. La Belgique se situe ainsi 10 points au-dessus de la moyenne mondiale et 6 points au-dessus de la moyenne européenne. Néanmoins, la catégorie du vol à l’étalage

n’est pas si dramatique pour les commerçants belges. Le Royaume-Uni (26%) et la France (44%)

font certes mieux, même si, en Allemagne, les clients in-délicats sont responsables pour 65% de la perte de chiffre d’affaires et que ce pourcentage monte même à 73% du manque à gagner lié au vol à l’étalage pour les Pays-Bas.Il apparaît en revanche que le personnel en magasin des Pays-Bas est pratiquement le plus honnête d’Europe avec une part de 14% dans le manque à gagner. Le personnel belge est responsable de 29% de la perte totale chez les retailers, soit 296 millions d’euros. Le pourcentage belge se situe légèrement au-dessus de la moyenne européen-ne de 25%, mais il est nettement inférieur à la moyenne mondiale de 39%. Pour la première fois, les retailers interrogés dans tous les pays participants indiquent que le vol par du personnel a été la principale source de perte en 2014!L’étude met en avant la fraude de fournisseurs comme point d’attention pour les retailers belges. Dix pour-cent du manque à gagner (92 millions d’euros) est ainsi dû à des fournisseurs peu scrupuleux. Le secteur du retail néerlandais accuse une perte de seulement 1% en raison de la fraude de fournisseurs. Enfin, les commerçants belges perdent 13% de leur chiff-re d’affaires à la suite d’erreurs administratives.

Investissement nécessaireLes voleurs tant parmi la clientèle que le personnel des magasins affichent une nette préférence pour les produits faciles à cacher, qui intéressent un grand public et qui peuvent être aisément revendus. Dans la pratique, il s’agit d’appareils électriques, accessoires GSM, accessoires de mode, batteries, boissons fortes et lames de rasoir.En 2014, les retailers belges ont investi seulement 0,50% de leur chiffre d’affaires dans des solutions antivols, soit moins de la moitié de la moyenne européenne (1,07%). Dominique Reumers, Key Account Manager Benelux chez Checkpoint Systems: “Au cours des prochaines années, les retailers devront avoir une idée plus précise des produits qui sont volés et de la façon dont cela se passe. La criminalité organisée dans les vols en magasin est l’une des raisons principales des pertes croissantes dans le retail belge. Les bandes étrangères sont chaque année plus nombreuses et se montrent toujours plus inventives pour déjouer les solutions antivols”.tiever om antidiefstal oplossingen te omzeilen”.

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Retail

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Votre meilleur grand magasin de solutions télécoms au BeLux! Televersal est actif en tant que nom de marque de BusinessCom B.V. sur le marché BeLux en matière de distribution, conseil et assistance de produits/projets ICT. A partir de deux implan-tations – Veghel (Pays-Bas) et Malines (BeLux) – Televersal et BusinessCom desservent +/- 1.000 revendeurs du segment des PME mais aussi des grandes entreprises.

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Magenta Publishing organise en collaboration avec ConneXie la quatrième édition des Telecom Inspirience Awards le jeudi 29 septembre 2016. Cette soirée exceptionelle, com-binée à la remise des awards a comme objectif de récompenser les meilleures accessoires

ICT, les solutions Télécom et ses acteurs pour leurs prestations en 2015.

oRGAnISATIon

29sep2016

Date à retenir!

From Inspiration to Experience

Telecom Inspirience Awards 2016

P U B L I S H I N G