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Newsletter n°22 - avr. 2018 évident de trouver les professionnels pour l’accompagner en dehors de l’hôpital. On peut organiser des prises en charge dans les réseaux d’oncologie, orienter vers les bons professionnels extra hospitaliers, travailler avec les associations.. Avez-vous des projets au sein du CHIC ? J’ai beaucoup participé à la création de ma propre fiche de poste. Et donc, c’est assez naturellement que je m’investis dans le développement de la coordination paramédicale au CHIC. Avec tout ce que ça apporte, c’est devenu une volonté institutionnelle. L’année dernière, j’ai travaillé à un état des lieux de la coordination paramédicale au CHIC, toutes spécialités confondues. Ça a participé à la création de trois postes d’infirmière de coordination : l’un en oncologie, un autre en consultations centralisées, et un dernier qui va être créé en pneumologie. Par ailleurs, dans le cadre du budget participatif, j’espère obtenir les financements nécessaires pour qu’on puisse acquérir le casque réfrigéré Paxman Scalp Cooling , qui limite la chute des cheveux lors de la chimiothérapie. Beaucoup mieux toléré par les patients que les autres casques utilisés actuellement, il obtient de bien meilleurs résultats. Et en dehors de l’univers de la médecine, avez-vous d’autres passions ? Oui, je suis une très grande fan de sport ! J’ai été longtemps handballeuse. Et même si aujourd’hui, je ne pratique plus, je prends encore beaucoup de plaisir à aller voir des matchs en tant que spectatrice. Si vous deviez décrire le CHIC en 3 mots ? C’est un hôpital à taille humaine. J’apprécie d’être dans un environnement où les gens se connaissent. Pour moi, plus un établissement est grand et moins on sait ce qui s’y fait. Ce n’est pas le cas ici ! On participe plus facilement à la vie institutionnelle. De fait, je trouve aussi que c’est un établissement avec plein de projets, dynamique. Et puis, pour le troisième mot, je dirais durable. Je suis assez écolo, alors les moutons, les ruches et le covoiturage, j’adore ! Pouvez-vous nous expliquer votre parcours ? J’ai fait mes études d’infirmière à Reims puis, mon diplôme en poche, j‘ai commencé au Centre Hospitalier de Charleville-Mézières dans le service de médecine hépato-gastro, où on faisait beaucoup d’oncologie. Plus tard j’ai rejoint mon conjoint à Paris et j’ai débuté à la Pitié Salpêtrière, en unité protégée d’hématologie, puis en hôpital de jour d’hématologie et dans d’autres services du même pôle (oncologie, hématologie et radiothérapie). J’ai également fait de la recherche clinique pendant 3 ans à l’hôpital Saint-Antoine avec des missions diverses et variées sur le groupe hospitalier de l’Est parisien (Saint- Antoine, Tenon, Armand-Trousseau et Rothschild). Comment êtes-vous arrivée à ce poste d’infirmière de coordination en cancérologie ? Quand j’ai vu l’annonce, j’ai trouvé le poste intéressant et rare ! Il faut dire que l’oncologie, c’est un peu le fil conducteur de ma vie d’infirmière. Ça m’a toujours plu. On pourrait penser que c’est difficile comme spécialisation, mais les prises en charge et les parcours de vie qu’on rencontre sont très intéressants. Et puis je crois beaucoup au besoin de coordination paramédicale dans nos établissements. Du coup j’ai tenté ma chance. Qu’est ce qui vous plait dans ce poste ? Honnêtement, les postes d’infirmière de coordination, surtout transversaux comme le mien au CHIC, ce n’est pas fréquent, même si ça se développe. Les évolutions techniques et l’hyperspécialisation des métiers, les contraintes institutionnelles, les prises en charges hospitalières de plus en plus courtes et le développement de l’ambulatoire entraînent de nouveaux besoins. Pour faire du lien, il faut davantage de postes de coordination, qui dessinent un maillage entre les services et les spécialités, et qui servent de repères aux patients. Ils ont besoin d’une personne qui prend du temps pour expliquer les choses, le parcours, les étapes, les effets du traitement, de quoi va être fait son quotidien...Une personne qui peut aussi être un recours en cas de problèmeOn contribue aussi à faciliter le parcours à l’hôpital et en ville. Pour un patient, ce n’est pas toujours Rencontre avec… Laure Vauthier CHIC Infirmière de coordination en parcours complexe en cancérologie Infirmière depuis plus de 16 ans et originaire des Ardennes, Laure Vauthier est arrivée au CHIC il y a maintenant deux ans pour occuper un poste encore peu développé dans le monde hospitalier, celui d’infirmière de coordination. Dynamique et engagée, elle contribue au développement de cette compétence précieuse au sein de l’hôpital. touch

touch · 2018. 4. 16. · Souied, chef du service universitaire d’ophtalmologie du CHIC, service de pointe et de référence dans la prise en charge des pathologies de la macula

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Page 1: touch · 2018. 4. 16. · Souied, chef du service universitaire d’ophtalmologie du CHIC, service de pointe et de référence dans la prise en charge des pathologies de la macula

Newsletter n°22 - avr. 2018

évident de trouver les professionnels pour l’accompagner en dehors de l’hôpital. On peut organiser des prises en charge dans les réseaux d’oncologie, orienter vers les bons professionnels extra hospitaliers, travailler avec les associations..

Avez-vous des projets au sein du CHIC ? J’ai beaucoup participé à la création de ma propre fiche de poste. Et donc, c’est assez naturellement que je m’investis dans le développement de la coordination paramédicale au CHIC. Avec tout ce que ça apporte, c’est devenu une volonté institutionnelle. L’année dernière, j’ai travaillé à un état des lieux de la coordination paramédicale au CHIC, toutes spécialités confondues. Ça a participé à la création de trois postes d’infirmière de coordination : l’un en oncologie, un autre en consultations centralisées, et un dernier qui va être créé en pneumologie. Par ailleurs, dans le cadre du budget participatif, j’espère obtenir les financements nécessaires pour qu’on puisse acquérir le casque réfrigéré Paxman Scalp Cooling, qui limite la chute des cheveux lors de la chimiothérapie. Beaucoup mieux toléré par les patients que les autres casques utilisés actuellement, il obtient de bien meilleurs résultats.

Et en dehors de l’univers de la médecine, avez-vous d’autres passions ? Oui, je suis une très grande fan de sport ! J’ai été longtemps handballeuse. Et même si aujourd’hui, je ne pratique plus, je prends encore beaucoup de plaisir à aller voir des matchs en tant que spectatrice. Si vous deviez décrire le CHIC en 3 mots ? C’est un hôpital à taille humaine. J’apprécie d’être dans un environnement où les gens se connaissent. Pour moi, plus un établissement est grand et moins on sait ce qui s’y fait. Ce n’est pas le cas ici ! On participe plus facilement à la vie institutionnelle. De fait, je trouve aussi que c’est un établissement avec plein de projets, dynamique. Et puis, pour le troisième mot, je dirais durable. Je suis assez écolo, alors les moutons, les ruches et le covoiturage, j’adore !

Pouvez-vous nous expliquer votre parcours ? J’ai fait mes études d’infirmière à Reims puis, mon diplôme en poche, j‘ai commencé au Centre Hospitalier de Charleville-Mézières dans le service de médecine hépato-gastro, où on faisait beaucoup d’oncologie. Plus tard j’ai rejoint mon conjoint à Paris et j’ai débuté à la Pitié Salpêtrière, en unité protégée d’hématologie, puis en hôpital de jour d’hématologie et dans d’autres services du même pôle (oncologie, hématologie et radiothérapie). J’ai également fait de la recherche clinique pendant 3 ans à l’hôpital Saint-Antoine avec des missions diverses et variées sur le groupe hospitalier de l’Est parisien (Saint-Antoine, Tenon, Armand-Trousseau et Rothschild).

Comment êtes-vous arrivée à ce poste d’infirmière de coordination en cancérologie ? Quand j’ai vu l’annonce, j’ai trouvé le poste intéressant et rare ! Il faut dire que l’oncologie, c’est un peu le fil conducteur de ma vie d’infirmière. Ça m’a toujours plu. On pourrait penser que c’est difficile comme spécialisation, mais les prises en charge et les parcours de vie qu’on rencontre sont très intéressants. Et puis je crois beaucoup au besoin de coordination paramédicale dans nos établissements. Du coup j’ai tenté ma chance.

Qu’est ce qui vous plait dans ce poste ? Honnêtement, les postes d’infirmière de coordination, surtout transversaux comme le mien au CHIC, ce n’est pas fréquent, même si ça se développe. Les évolutions techniques et l’hyperspécialisation des métiers, les contraintes institutionnelles, les prises en charges hospitalières de plus en plus courtes et le développement de l’ambulatoire entraînent de nouveaux besoins. Pour faire du lien, il faut davantage de postes de coordination, qui dessinent un maillage entre les services et les spécialités, et qui servent de repères aux patients. Ils ont besoin d’une personne qui prend du temps pour expliquer les choses, le parcours, les étapes, les effets du traitement, de quoi va être fait son quotidien...Une personne qui peut aussi être un recours en cas de problème… On contribue aussi à faciliter le parcours à l’hôpital et en ville. Pour un patient, ce n’est pas toujours

Rencontre avec…

Laure Vauthier

CHIC

Infirmière de coordination en parcours complexe en cancérologie Infirmière depuis plus de 16 ans et originaire des Ardennes, Laure Vauthier est arrivée au CHIC il y a maintenant deux ans pour occuper un poste encore peu développé dans le monde hospitalier, celui d’infirmière de coordination. Dynamique et engagée, elle contribue au développement de cette compétence précieuse au sein de l’hôpital.

touch

Page 2: touch · 2018. 4. 16. · Souied, chef du service universitaire d’ophtalmologie du CHIC, service de pointe et de référence dans la prise en charge des pathologies de la macula

Chaque année depuis 2016, le magazine spécialisé The Opthalmologist cartographie les 100 personnes les plus influentes du monde de l'ophtalmologie. Cette année, la liste met à l’honneur deux français dont le Pr Eric Souied, chef du service universitaire d’ophtalmologie du CHIC, service de pointe et de référence dans la prise en charge des pathologies de la macula.

Le magazine spécialisé The Ophtalmologist, qui fait figure de référence dans le monde de l’ophtalmologie, vient de sortir sa « Power List 2018 » des personnalités les plus influentes du monde de l’ophtalmologie. Cette liste, incluant des chirurgiens, des scientifiques, des ingénieurs, des PDGs et d’autres encore, est élaborée suite à un système de vote auprès des lecteurs du magazine. Deux français dans la liste Le Professeur Eric Souied, chef du service d’ophtalmologie du CHIC et de l’antenne en ophtalmologie du CHU Henri Mondor, professeur à la faculté de médecine de l’université Paris-Est Créteil, président fondateur de l’association DMLA et président de la Fédération France Macula, est classé parmi les deux français apparaissant dans cette liste cette année. Spécialiste mondial des traitements de la dégénérescence maculaire, le Professeur Souied a contribué, comme le souligne le magazine, à plus de 380 articles scientifiques sur la DMLA, la génétique ophtalmique et la maladie rétinienne, et a été le premier à publier sur les polymorphismes génétiques dans la DMLA. 2017 : un record de publications scientifiques pour le service La présence du Professeur Souied dans la Power List 2018 de the Ophtalmologist vient renforcer la dynamique d’innovation et de performance qui a toujours animé le Professeur et son équipe. En 2017, le service a d’ailleurs battu son propre record de publications scientifiques et récolté 1825 points SIGAPS (marqueur d’activité de recherche et de publications scientifiques), contre 1366 points en 2016. Ces publications ont porté essentiellement sur le domaine de la recherche en imagerie maculaire, dans le domaine des thérapeutiques innovantes, et dans l’analyse des facteurs de risque génétiques associés aux pathologies maculaires telles que la DMLA, les maculopathies myopiques, les occlusions rétiniennes ou encore l’œdème maculaire diabétique. Pour consulter l'édition avril 2018 de The Opthalmologist, vous pouvez cliquer ici.

Rayonnement international

Le Professeur Eric Souied parmi les 100 personnalités les plus influentes du monde de l’ophtalmologie

Un projet d’expansion majeur pour ce centre d’ophtalmologie de premier ordre

Le service hospitalo-universitaire du Pr Eric Souied, très fortement orienté dans la prise en charge de la DMLA et les voies de recherches concernant cette pathologie, assure également une activité mixte et variée, médicale et chirurgicale. Il fait preuve d’une dynamique d’activité considérable en assurant la prise en charge de plus de 25 000 patients par an. Afin d’assurer les conditions d’accueil les plus efficientes, ordonnées autour des spécificités des pathologies traitées, le service va bénéficier d’une expansion et d’une restructuration complète.

L’objectif : un centre d’ophtalmologie de premier ordre alliant pluridisciplinarité et hyperspécialisation des équipes et s’appuyant sur un plateau technique de dernière génération. Ce Centre, réalisé avec une exigence forte en termes de qualité d’accueil et s’appuyant sur une prise en charge d’excellence, sera finalisé en 2019. Il s’étendra sur un plateau de plus 3 000 m2, entièrement organisés autour de l’efficience des parcours patients.

La semaine dernière, dans le cadre du projet Organisation Anesthésie Blocs, le CHIC a définitivement adopté une nouvelle organisation de ses blocs opératoires. Désormais, les blocs sont différenciés selon les chirurgies qui y sont pratiquées. Le bloc Opale est réservé à la chirurgie gynécologie, digestive, ORL et aux urgences. Le bloc Azur est réservé à la chirurgie pédiatrique, ophtalmologique, urologique, à la plastie, à l’AMP et aux urgences ambulatoires. Cette nouvelle organisation permettra aux blocs opératoires de fonctionner de façon plus fluide, plus sécurisée et plus dynamique, et s'accompagnera, dans les prochaines semaines, d'une montée en charge progressive des activités, conformément au projet porté par le groupe de travail piloté par le PCME.

Travaux & logistique

Une nouvelle organisation des blocs opératoires au CHIC

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Le Groupement Hospitalier de Territoire (GHT) Val-de-Marne Est a annoncé, le 3 avril dernier, la signature d’un contrat tripartite avec General Electric et l’UGAP pour la gestion de son parc d’échographes. Il s’agit du premier GHT en France à mettre en place ce type de contrat. D’une durée de 5 ans, le contrat permettra au GHT d’avoir accès aux dernières innovations en échographie tout en planifiant ses investissements sur le long terme.

Gestion & achats

Le GHT Val-de-Marne Est 1er GHT à mettre en place un contrat de gestion de parc pour l’échographie

La gestion de parc est une approche innovante de l’achat hospitalier qui repose sur un contrat unique de service incluant l’utilisation des équipements et la maintenance. Cette approche permet aux établissements une gestion optimisée des équipements tout en ayant accès aux dernières innovations technologiques, alors que l’échographie tient aujourd’hui une place centrale dans le parcours de soin des patients à l’hôpital.

« Cette démarche nous permet de bénéficier des dernières technologies en matière d’imagerie échogra-phique, indispensables au sein de notre GHT, majoritairement axé autour de la prise en charge de la périnatalité, avec 7000 naissances par an, de la femme (incluant la dimension cancérologique) et connaissant également une très forte activité d’urgence avec plus de 200 000 passages par an » explique Stéphane Pardoux, Directeur Général des Centres Hospitaliers de Créteil et de Villeneuve-Saint-Georges. Les équipes de GE Healthcare, en partenariat avec les équipes des deux établissements, ont réalisé, dans un premier temps un

état des lieux du parc d’échographes existant ainsi qu’une étude des besoins cliniques et de l’activité du GHT. Cette évaluation permet de dimensionner le nombre et le type d’équipements en fonction des besoins. Cette analyse, effectuée auprès des deux hôpitaux constituant le GHT a concerné 46 échographes et 137 utilisateurs rencontrés. Pendant toute la durée du contrat, la gestion de parc permettra de faire évoluer le parc d’échographes afin d’ajuster l’offre en fonction des besoins cliniques du GHT. Les équipes médicales et les utilisateurs seront formés aux dernières technologies échographiques et bénéficieront d’un accès aux différents contenus de GE Healthcare pendant toute la durée du contrat.

Ce projet s’inscrit dans la stratégie du GHT de mutualisation des achats visant à offrir les technologies les plus adaptées pour une prise en charge et une offre de soins évolutives, présentant les meilleures garanties de qualité, tout en s’inscrivant dans une logique éco-nomique raisonnée.

Technique particulièrement innovante et micro-invasive pour le patient, la Low Impact Laparoscopy (c’est-à-dire la microcoelioscopie à faible impact) est encore très peu répandue en France. Le Professeur Touboul, Responsable de l'unité de Chirurgie, Service de Gynécologie-Obstétrique et Médecine de la Reproduction au CHIC, fait partie des rares chirurgiens à la pratiquer.

La Low Impact Laparoscopy est une nouvelle technique de cœlioscopie qui permet d'effectuer une chirurgie sous basse pression grâce à des ouvertures ultra-petites avec des instruments de microcoelioscopie. « Pour le patient, les avantages sont nombreux, explique le Professeur Cyril Touboul, Responsable de l'unité de Chirurgie, Service de Gynécologie-Obstétrique et Médecine de la Reproduction au CHIC. « Les micro-incisions engendrées par la Low Impact Laparoscopy réduisent considérablement les cicatrices post-chirurgicales. Elles équivalent au diamètre des micro-trocarts mesurant 3 millimètres, soit une surface 4 fois moins importante environ que celle d’un trocart de cœlioscopie conventionnelle ! Il n’y a pas besoin de suturer. » Par ailleurs, la taille réduite des incisions et le fait de gonfler l’abdomen à basse pression entrainent beaucoup moins de douleurs post opératoires chez les patients. « Ils peuvent recommencer à bouger beaucoup plus rapidement qu’avec n’importe quelle autre technique chirurgicale existante et donc, logiquement, cela facilite la sortie en ambulatoire, c’est-à-dire le jour même de l’intervention » précise le Professeur Touboul. La Low Impact Laparoscopy peut être utilisée pour toutes les chirurgies endoscopiques gynécologiques (hystérectomie, kystes ovariens, etc.). Encore peu pratiquée en France, le Professeur Cyril Touboul fait partie des rares chirurgiens à proposer cette prise en charge chirurgicale innovante, avec le Professeur Jean-Louis Benifla, Chef de Service de Gynécologie-Obstétrique de l'hôpital Lariboisière-Paris.

Innovation médicale

Low Impact Laparoscopy : une nouvelle pratique chirurgicale micro-invasive innovante au CHIC

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L'échographie est devenue incontournable dans le suivi des stimulations ovariennes et l'exploration préalable de l'infertilité. Portée par le Dr Jean-Marc Levaillant, pionnier de l'échographie pelvienne endovaginale et de la 3D, et Nathalie Massin docteur Responsable du centre d’Assistance Médicale à la Procréation, le CHIC propose aux femmes la réalisation d'un examen unique pour l'exploration de la fertilité : le Fertiliscan. Cet examen échographique permet en 30 minutes d'évaluer la capacité ovarienne, la qualité de la cavité utérine et de l'utérus (hysono) et la perméabilité tubaire (hyfosy).

Permettre à une femme de déterminer son potentiel de fertilité « Le Fertiliscan est un nom inventé par les équipes du Centre AMP du CHIC ! » explique le Docteur Levaillant, pionnier de l'échographie pelvienne endovaginale et de la 3D. Il désigne une nouvelle technique d’examen unique, que nous avons mise au point avec l'équipe d'AMP du CHIC. Le principe est simple : grâce à une échographie vaginale et un nouveau gel permettant de vérifier la perméabilité des trompes, la patiente peut faire un point complet de sa fertilité, qu’elle ait un projet de maternité immédiat ou pas. Cet examen rentre dans un projet plus global de développement de l’échographie de la fertilité au CHIC, incluant la formation des jeunes médecins à ces nouvelles pratiques avec l’école E3F.

Un examen unique en 30 minutes Grâce à cet examen non invasif réalisé en 30 minutes, on vérifie la perméabilité des trompes de la patiente, son ovulation, la richesse de ses ovaires ainsi que la qualité de son utérus. « Auparavant, la vérification de tous ces paramètres en un seul examen était techniquement impossible » explique le docteur Nathalie Massin, qui s’est beaucoup investie dans le développement de ce projet. « Par exemple, la vérification des trompes nécessitait une hystérosalpingographie, examen particulièrement douloureux. » Une étude anglaise a déterminé qu’une exploration complète de la fertilité durait en moyenne 13 semaines. Véritable examen de dépistage, le Fertiliscan va permettre aux femmes de ne

Innovation médicale

Fertiliscan : un examen unique pour l’exploration de la fertilité mis au point par les équipes du CHIC

pas perdre du temps en fonction de l’état de leur fertilité. « Si on détecte, par exemple, des trompes bouchées chez une femme, on pourra l’orienter vers un traitement spécifique au moment ou elle aura un projet de bébé immédiat. Il n’y aura aucune perte de temps. » Jusqu’à maintenant lorsqu’une femme a un projet bébé, on attend en général un an avant de déclarer qu’il y a un problème de fertilité. « Si avant un projet de maternité, on réussit à mettre en place du conseil et de la prévention grâce à cet examen, les femmes seront mieux orientées et bénéficieront, à terme, d’une meilleure prise en charge si nécessaire. »

Un examen qui s’adresse à toutes les femmes Si jusqu’ici, le Fertiliscan était pratiqué au CHIC dans le cadre d’un parcours infertilité, il s’agit désormais de l’étendre aux femmes qui veulent simplement savoir où elles en sont. Ainsi, à partir de début mai, le CHIC proposera cette offre de soin à toutes les femmes qui souhaitent connaître leur potentiel de fertilité. L’équipe AMP du CHIC dialogue avec le ministère afin que cet examen soit pris en charge dans le cadre de l’infertilité. « Aujourd’hui, nous parvenons à faire entrer l’examen dans la prise en charge globale de l’infertilité en utilisant la cotation déjà existante des échographies… Mais il n’y a pas de cotation spécifique. » Enfin, parallèlement à ces discussions, les équipes travaillent également sur des travaux de recherche, pour faire passer cet acte médical dans la cotation. Cliquer ici pour voir la vidéo sur la formation Fertiliscan.

Le 6 mars 2018, le Projet Médical Partagé (PMP) du Groupement Hospitalier de Territoire (GHT) Val-de-Marne Est, réunissant le CHIC et le Centre hospitalier Intercommunal de Villeneuve-Saint-Georges (CHIV) a officiellement été validé par l’Agence Régionale de Santé d’Ile-de-France (ARS). Le dossier, qui a fait l’objet de nombreuses réunions entre les équipes des deux hôpitaux, a été félicité à la fois pour la qualité de son contenu mais aussi pour le travail collaboratif produit entre les deux établissements. L’ARS a également demandé aux deux hôpitaux d’entamer un nouveau travail sur le développement de filières de soins supplémentaires, notamment les urgences, la neurologie, les insuffisances cardiaques et l’orthogénie.

GHT Val-de-Marne Est

Le Projet Médical Partagé officiellement validé

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A vos agendas !

Bébés à risque autistique

3 conférences pour le dépistage & la prise en charge précoce de l’autisme

Rejoignez-nous sur internet ou sur nos réseaux sociaux !

Investissements

Les nouveaux cocons en HDJ d’oncologie 2018 sera l’année de la relocalisation du HDJ de chimiothérapie. Les travaux incluent 15 cocons qui permettront d’accueillir les patients en traitement dans des conditions idéales. Les travaux, dont le coût s’élève à 1 millions d’euros, s’étendent sur un plateau d’une surface de 700 m2, ce qui fait du CHIC l’un des premiers hôpitaux en France à présenter un dispositif d’une telle ampleur. Les lieux accueilleront les premiers patients dès le 24 avril prochain.

Les médecins de villes adressant des patients au CHIC peuvent d’ores-et-déjà recevoir, en temps réel, les informations et comptes-rendus via la plateforme de communication médecin de ville / hôpital Apicéa. Pour aller plus loin dans cette démarche, Apicéa, Keldoc et le CHIC mettent en place une démarche de co-construction pour développer la prise de Rdv spécifique et simplifiée pour les médecins de ville. Opérationnel depuis le début du mois de février 2019, ce service vise à leur permettre de prendre directement et facilement un Rdv de spécialiste pour leur patient, grâce à des créneaux de consultations dédiés, accessibles par le site du CHIC et depuis leur compte Apicéa. Aujourd’hui, plus de la moitié des spécialités sont disponibles en ligne, soit prés d’une centaine de médecins du CHIC.

Service innovant

La prise de RDV par internet pour les médecins de ville

Depuis le lundi 9 avril 2018, le CHIC commence à déployer le logiciel Orbis Périnatal pour les consultations obstétricales et les urgences obstétricales et gynécologiques. Ce service permettra d’améliorer la gestion des dossiers des patients et leur traçabilité. Le logiciel sera déployé dans les autres services durant les semaines suivantes.

Informatique

Le logiciel Orbis périnatal déployé au CHIC

Le 1er Secteur de Psychopathologie de l’Enfant et de l’Adolescent du CHIC organise une série de 3 conférences animées par Marie-Christine LAZNIK, docteur en psychologie, psychanalyste et auteure de la grille PREAUT, qui permet le dépistage des bébés à risque dès le 4ème mois. Ces conférences exposeront les dernières avancées scientifiques concernant la recherche PREAUT à laquelle les PMI de plusieurs départements ont participé. Cette formation est ouverte aux professionnels médicaux, paramédicaux, soignants, socio-éducatifs, rééducateurs, psychologues et aura lieu à l’Espace 40, le 31 mai, le 20 septembre et le 18 octobre. Inscription auprès de [email protected]