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Le club Soroptimist International d’Annecy rend hommage aux femmes de la Grande Guerre 2018 Centenaire de la Grande Guerre SUZANNE NOËL Première femme chirurgien des “gueules cassées” Pionnière de la chirurgie plastique et réparatrice Fondatrice du mouvement Soroptimist en France et de la fédération européenne 1878 - 1954 Soroptimist International QUI ÉTAIT SUZANNE NOËL ? Pionnière de la chirurgie réparatrice pendant la guerre de 14-18, première femme chirurgien esthétique, le Docteur Suzanne Noël a consacré une grande partie de sa vie à réparer les « gueules cassées » durant la “Grande Guerre”. Elle est à l’origine de la création du premier club Soroptimist en France et fondatrice de la Fédération Européenne. Cette organisation féminine née après la Grande Guerre va défendre les droits des femmes, oubliées après le retour des combattants. Une guerre de quatre ans, la plus meurtrière de tous les temps. En un seul jour, 27 000 morts le 22 août 1914. Près de 2 millions de jeunes français tués au combat ou dans les tranchées, 4 millions de gazés ou de blessés. Les éclats d’obus causent des blessures terrifiantes chez les combattants : gueules fracassées, plus de bouche, plus de nez… gueules dévastées souvent cachées. On ne reconnaît plus le parent, le père, l’ami. La souffrance physique et morale de ces hommes défigurés est considérable. Une jeune femme, Suzanne Noël, formée à la chirurgie plastique sera la première à réparer les visages détruits par la guerre. Le parcours de Suzanne Noël Suzanne naît à Laon dans l’Aisne en 1878. Elle se marie à 19 ans et entreprend des études de médecine à Paris, à une époque où peu de femmes ont accès à l’Université ou aux études supérieures. Suzanne est intelligente, énergique et empreinte d’humanité. Elève du Docteur Morestin, spécialiste de la chirurgie maxillo-faciale, précurseur de la chirurgie réparatrice des « gueules cassées », Suzanne se forme aux techniques lourdes de cette chirurgie, contribuant ainsi à l’effort de guerre. Elle excelle dans la transformation des visages et des corps blessés. Après la guerre, les drames s’enchaînent, Suzanne perd son époux, puis sa fille de la grippe espagnole, mais en femme de caractère, Suzanne surmonte ces épreuves. L’assaut par des soldats sans casque fera de très nombreuses victimes face aux mitrailleuses. LA GRANDE GUERRE DE 1914 -18 Suzanne Noël ouvre son propre cabinet médical et s’engage dans la défense des droits des femmes Dans son nouveau cabinet, elle gomme les rides, efface les transformations de la poitrine et de la ceinture abdominale consécutives aux accouchements. Elle va rapidement s’engager dans le combat féministe de l’époque et défendre le droit des femmes, notamment le droit de vote. Par sa notoriété, elle attire au Club Soroptimist de Paris des femmes de premier plan, Thérèse Bertrand-Fontaine, première femme médecin des hôpitaux, Cécile Brunswick, première française Secrétaire d’Etat, Anna de Noailles, Jeanne Lanvin, Béatrix Dussanne, Lily Laskine… Grâce à ses conférences mondiales, elle est à l’origine de la création de nombreux autres clubs du SI, La Haye, Amsterdam, Milan, Vienne, Berlin, Anvers, Genève, les clubs Baltes, Oslo, Budapest, Pékin, Tokyo et devient la première Présidente de la Fédération européenne. En 1928, elle reçoit la Légion d’honneur et la Reconnaissance de la Nation « pour sa contribution à la notoriété scientifique de la France sur la scène internationale ». 1939-1945 Suzanne Noël traverse la seconde guerre mondiale dans la clandestinité, modifiant les visages des résistants recherchés et traqués par la Gestapo en transformant les nez sémites. Suzanne Noël meurt le 11 novembre 1954, 36 ans jour pour jour après l’armistice. Elle est enterrée à Paris, au cimetière de Montmartre. Suzanne Noël a consacré sa vie à sauver des vies, à transformer de ses mains les visages de l’humanité. Sara Bernhardt. 1844-1923. La grande actrice viendra consulter Suzanne Noël. Les « gueules cassées » au retour de la Grande Guerre. Les éclats d’obus ont causé des blessures terrifiantes chez les combattants.

2018 QUI ÉTAIT SUZANNE NOËL ? Centenaire de la Grande Guerre · Docteur Morestin, spécialiste de la chirurgie maxillo-faciale, précurseur de la chirurgie réparatrice des « gueules

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Le club Soroptimist International d’Annecy rend hommage aux femmes

de la Grande Guerre

2018Centenaire de la Grande Guerre

SUZANNE NOËL

Première femme chirurgien des “gueules cassées”

Pionnière de la chirurgie plastique et réparatrice

Fondatrice du mouvement Soroptimist en France et de la fédération européenne

1878 - 1954

Soroptimist International

QUI ÉTAIT SUZANNE NOËL ?

Pionnière de la chirurgie réparatrice pendant la guerre de 14-18, première femme chirurgien esthétique, le Docteur Suzanne Noël a consacré une grande partie de sa vie à réparer les « gueules cassées » durant la “Grande Guerre”.

Elle est à l’origine de la création du premier club Soroptimist en France et fondatrice de la Fédération Européenne. Cette organisation féminine née après la Grande Guerre va défendre les droits des femmes, oubliées après le retour des combattants.

Une guerre de quatre ans, la plus meurtrière de tous les temps. En un seul jour, 27 000 morts le 22 août 1914. Près de 2 millions de jeunes français tués au combat ou dans les tranchées, 4 millions de gazés ou de blessés.

Les éclats d’obus causent des blessures terrifiantes chez les combattants : gueules fracassées, plus de bouche, plus de nez… gueules dévastées souvent cachées. On ne reconnaît plus le parent, le père, l’ami. La souffrance physique et morale de ces hommes défigurés est considérable.

Une jeune femme, Suzanne Noël, formée à la chirurgie plastique sera la première à réparer les visages détruits par la guerre.

Le parcours de Suzanne NoëlSuzanne naît à Laon dans l’Aisne en 1878. Elle se marie à 19 ans et entreprend des études de médecine à Paris, à une époque où peu de femmes ont accès à l’Université ou aux études supérieures.Suzanne est intelligente, énergique et empreinte d’humanité. Elève du Docteur Morestin, spécialiste de la chirurgie maxillo-faciale, précurseur de la chirurgie réparatrice des « gueules cassées », Suzanne se forme aux techniques lourdes de cette chirurgie, contribuant ainsi à l’effort de guerre.Elle excelle dans la transformation des visages et des corps blessés.Après la guerre, les drames s’enchaînent, Suzanne perd son époux, puis sa fille de la grippe espagnole, mais en femme de caractère, Suzanne surmonte ces épreuves.

L’assaut par des soldats sans casque fera de très nombreuses victimes face aux mitrailleuses.

LA GRANDE GUERRE DE 1914 -18

Suzanne Noël ouvre son propre cabinet médical et s’engage dans la défense des droits des femmesDans son nouveau cabinet, elle gomme les rides, efface les transformations de la poitrine et de la ceinture abdominale consécutives aux accouchements.

Elle va rapidement s’engager dans le combat féministe de l’époque et défendre le droit des femmes, notamment le droit de vote.

Par sa notoriété, elle attire au Club Soroptimist de Paris des femmes de premier plan, Thérèse Bertrand-Fontaine, première femme médecin des hôpitaux, Cécile Brunswick, première française Secrétaire d’Etat, Anna de Noailles, Jeanne Lanvin, Béatrix Dussanne, Lily Laskine…

Grâce à ses conférences mondiales, elle est à l’origine de la création de nombreux autres clubs du SI, La Haye, Amsterdam, Milan, Vienne, Berlin, Anvers, Genève, les clubs Baltes, Oslo, Budapest, Pékin, Tokyo et devient la première Présidente de la Fédération européenne.

En 1928, elle reçoit la Légion d’honneur et la Reconnaissance de la Nation « pour sa contribution à la notoriété scientifique de la France sur la scène internationale ».

1939-1945Suzanne Noël traverse la seconde guerre mondiale dans la clandestinité, modifiant les visages des résistants recherchés et traqués par la Gestapo en transformant les nez sémites.

Suzanne Noël meurt le 11 novembre 1954, 36 ans jour pour jour après l’armistice. Elle est enterrée à Paris, au cimetière de Montmartre.

Suzanne Noël a consacré sa vie à sauver des vies, à transformer de ses mains les visages de l’humanité.

Sara Bernhardt. 1844-1923. La grande actrice viendra consulter Suzanne Noël.

Les « gueules cassées » au retour de la Grande Guerre. Les éclats d’obus ont causé des blessures terrifiantes chez les combattants.

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LE SOROPTIMIST INTERNATIONALLe Soroptimist International (SI) est une organisation non gouvernementale, réunissant des femmes engagées dans la vie professionnelle ou la vie de la cité. Ce mouvement apolitique et non confessionnel a pour devise : « Comprendre, Défendre et Entreprendre » Il a pour buts :- L’éducation des filles et des femmes- L’autonomisation et le leadership des femmes- La lutte contre la violence à l’égard des filles et des femmes- La santé et la protection de l’environnement- La défense et la paixCe réseau international professionnel et social féminin est composé de près de 100 000 membres présents dans 123 pays et met en œuvre près de 4000 projets par an.L’Union Française du Soroptimist International regroupe 118 clubs.

Club Soroptimist International d’Annecyc/o Sylvie Miranda, responsable de projet

13 rue André Theuriet - 74 000 [email protected]

Tél : 06 61 94 39 21

Soroptimist International

LE CLUB SOROPTIMIST D’ANNECYLe Club Soroptimist d’Annecy est un des 118 clubs en France fondé en 1951 par Andrée Joly. Il compte une trentaine de membres de la région annécienne et poursuit plusieurs objectifs :- La promotion de la femme- Le principe des droits des humains, dans l’égalité,

le droit et la paix- Le maintien d’un haut niveau de moralité

L’hommage aux femmes de la Grande Guerre, le projet de statue de Suzanne Noël est l’objectif phare du Club pour 2018.

Sculpture Suzanne Noël de Kymia

Bronze et acier inox brosséHauteur = 2,5 à 3 mètres

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Emplacement sculpture

LE NOUVEL ESPACE DE L’ANCIEN HÔPITALUn lieu symbolique choisi par la ville d’Annecy

pour rendre hommage au Docteur Suzanne Noël

Artiste sculpteur

Après les Arts Appliqués de Lyon et les Beaux Arts d’Annecy, Kymia travaille comme élève, puis assistante du sculpteur H.Tonglet, pendant 12 ans.

Elle se forme ensuite à la chaudronnerie et apprend à souder l’aluminium. Ses divers séjours en fonderie d’art enrichissent ses connaissances en ciselure sur le métal.

Kymia a exposé dans de nombreuses galeries européennes et au Musée Faure d’Aix les Bains. Ses œuvres sont présentes dans les collections permanentes du Musée d’art sacré de Saint Nicolas de Véroce et du Conservatoire d’Art et d’Histoire d’Annecy.

« Kymia est une artiste baroque, fragile et insoumise. Guidée par le métal qu’elle éviscère littéralement, cherchant sa propre exaltation dans le feu et la forge, elle crée des œuvres suspendues entre réel et irréel, entre le signifiant et l’émoi…. »Sylvie Platini - Galeriste

CALENDRIER PRÉVU

Inauguration de la stèle le 11 novembre 2018, jour de la commémoration du centenaire de la Grande Guerre.