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  • IUT de Marseille - Dpartement Mesures Physiques

    LE DESSIN TECHNIQUE

    1. DIFFERENTS DESSINS RENCONTRES

    LE SCHEMA :

    LE CROQUIS:

    LE DESSIN DENSEMBLE :

    LE DESSIN DE DEFINITION :

    Page 1

    rtement Mesures Physiques

    LE DESSIN TECHNIQUE

    ENCONTRES

    TION :

    Dessin dans lequel sont utiliss des symboles graphiques indiquant les fonctions des composants et leurs relations. Il ne ncessite pas une trs grande rigueur de trac, que ce soit au niveau de la prcision ou de la perfection du trac. Diagramme permettant de dterminer, sans calculs, les valeurs approximatives dune ou plusieurs variables.

    Dessin reprsentant la disposition et la forme des lments assembls. Le dessin est trac lchelle. Dessin dfinissant totalement et sans ambigut exigences fonctionnelles auxquelles doit satisfaire le produit. Il est destin faire foi lors du contrle de la rception du produit. Le dessin est trac lchelle.

    2013 / 2014

    Dessin dans lequel sont utiliss des symboles graphiques les fonctions des composants et leurs relations.

    Il ne ncessite pas une trs grande rigueur de trac, que ce soit au niveau de la prcision ou de la perfection du

    Diagramme permettant de dterminer, sans calculs, les dune ou plusieurs variables.

    Dessin reprsentant la disposition et la forme des Le dessin est trac lchelle.

    et sans ambigut les exigences fonctionnelles auxquelles doit satisfaire le

    Il est destin faire foi lors du contrle de la rception

  • Page 2

    684

    2. REGLES DU DESSIN TECHNIQUE

    2.1. FORMATS

    Les dessins techniques sont reprsents sur des feuilles de dimensions normalises appeles : FORMATS. La srie A (A0, A1, A2, A3, A4) normalise est universellement utilise. Le rapport entre longueur et largeur est toujours de 2 Le format A0 (lire : A zro) est le format de base ; il est caractrise par : Surface A0 = 1m : Dimensions = 1189 x 841 mm (rapport 2) Remarque : le format directement infrieur sobtient en divisant la longueur du format suprieur par 2.

    - Le format A1 : Dimensions A1 = 841 x 594 mm - Le format A2 : Dimensions A2 = 594 x 420 mm

    Remarque : Nous utiliserons en classe les formats A3 et A4

    - Le format A3 : Dimensions A3 = 420 x 297 mm - Le format A4 : Dimensions A4 = 297 x 210 mm

    2.2. ECHELLE

    Lchelle dun dessin est le rapport entre les dimensions dessines et les dimensions relles de lobjet.

    chelle 1:1, pour la vraie grandeur

    chelle 1: x, pour la rduction (exemple : chelle 1:2)

    chelle x : 1, pour lagrandissement (exemple : chelle 2:1)

    Dterminer lchelle du dessin densemble du t de dessin grce au dessin ci-dessous :

    Echelle = Dimensions dessines Dimensions relles

    Longueur dessine = ... Longueur relle = ......

    Echelle = ..

    A2 A3

    420

    A4 297

    5 9 4

    4 20

    2 10

    2 97

  • Page 3

    2.3. CARTOUCHE

    Le cartouche est un tableau situ au bas du format et comportant les informations suivantes : le titre du dessin, lchelle du dessin, lidentit du dessinateur (nom, prnom, classe), la date, le format, le nom de ltablissement, le symbole de disposition des vues. Exemple de cartouche : Le symbole de disposition des vues montre la disposition des vues par rapport au dessinateur :

    Symbole Europen Symbole amricain (non utilis)

    2.4. NOMENCLATURE :

    REP. NBR. DESIGNATION MATIERE OBS.

    Cest la liste complte des pices qui constituent un ensemble dessin. Elle est lie au dessin par les repres des pices (1, 2, 3, etc.). La nomenclature est compose de 5 colonnes :

    Le repre de chaque pice (REP.) ;

    Le nombre de chaque pice (NBR.) ;

    Le nom des pices (DESIGNATION) ;

    La matire de chaque pice (MATIERE) ;

    Une observation si ncessaire (OBS.).

    chelle TITRE DU DESSIN

    Nom dessinateur

    Symbole date

    Format Nom de l'tablissement classe

    Ce qu on observe gauche, est reprsent gauche ; Ce qu on observe en dessus, est reprsent en dessus.

    Ce quon observe gauche, est reprsent droite.

    Ce quon observe en dessus, est reprsent en

    dessous.

  • Page 4

    2.5. VUES

    Pour des raisons de clart et pour tre en mesure de retrouver aisment les diffrentes faces de notre systme, il a t convenu de choisir des emplacements prcis pour raliser les dessins de ces vues.

    Vue de face A : qui est la reprsentation de ce que lon voit rellement lorsquon a la pice et sans la bouger. En gnral on choisit la vue de face comme tant celle la plus explicite du mcanisme.

    Vue de droite D : sur cette vue, on reprsente ce qui existe rellement sur le ct dispos droite de notre vue de face. Et pour faire simple, il a t convenu de dessiner cette vue de droite gauche du dessin de la vue de face.

    Vue de gauche C : comme pour la vue de droite, on reprsente ce qui existe rellement sur le ct dispos gauche de notre vue de face. Il a t convenu de dessiner cette vue de gauche droite du dessin de la vue de face.

    Vue de dessus B : On reprsente ce qui existe rellement sur le ct dispos au-dessus de notre vue de face. Il a t convenu de dessiner cette vue de dessus en dessous du dessin de la vue de face.

    Vue de dessous E : On reprsente ce qui existe rellement sur le ct dispos au-dessous de notre vue de face. Il a t convenu de dessiner cette vue de dessous au-dessus du dessin de la vue de face.

    2.6. TRAITS

    Pour effectuer un dessin technique, on utilise un ensemble de traits dont chacun possde une signification bien prcise (voir tableau). Un type de trait se caractrise par sa nature (continu, interrompu, mixte), par sa largeur (fort, fin). REMARQUE Conserver la mme largeur des traits pour toutes les vues d'un mme dessin la mme chelle.

    LARGEUR DES TRAITS* Trait fort

    Trait fin

    Trait fort

    Trait fin

    0.25 0.13 0.7 0.35 0.35 0.18 1 0.5 0.5 0.25 1.4 0.7 Utiliser de prfrence les groupes de lignes teintes.

  • Page 5

    2.7. TYPES DE TRAITS NORMALISES :

    Trait Dsignation Applications gnrales A Continu fort A1 Contours vus

    A2 Artes vues B

    Continu fin B1 Artes fictives vues B2 Lignes de cote B3 Lignes dattache B4 Lignes de repre B5 Hachures B6 Contours de section rabattue sur place B7 Axes courts B8 Construction gomtriques vues

    C D

    Continu fin main leve Continu fin droit avec zigzags

    C1 Limites de vues ou coupes partielles ou interrompues D1 -idem- (par ordinateur souvent)

    E F

    Interrompu fort Interrompu fin

    E1 Contours cachs E2 Artes caches F1 Contours cachs F2 Artes caches F3 Construction gomtriques caches

    G Mixte fin G1 Axe de rvolution G2 Traces de plans de symtrie G3 Trajectoires

    H Mixte fin avec lments longs forts aux extrmits et aux changements de plan de coupe

    H1 Traces de plan de coupe

    J Mixte fort J1 Indication de ligne ou de surfaces faisant objet de spcifications particulires

    K

    Mixte fin deux tirets K1 Contour de pices voisines K2 Position intermdiaires et extrmes de pices mobiles K3 Lignes de centre de gravit K4 Contours initiaux modifis par faonnage K5 Parties situes en avant dun plan de coupe K6 Demi-rabattement

    Une remarque importante est faire en ce qui concerne les traits continus forts : Deux traits forts ne se COUPENT JAMAIS. Une arte relle dune pice se reprsente comme il a t vu prcdemment par un trait continu fort, il apparat comme vident que dans la ralit deux coins de pice ne peuvent se croiser et continuer leurs existences ensuite. Donc ce qui nexiste pas dans la ralit, ne peut exister dans sa reprsentation. De plus un trait fin de quelque nature quil soit doit sarrter sur un trait fort.

  • Page 6

    2.8. COUPES SIMPLES

    Une coupe ou vue en coupe est une reprsentation permettant une meilleure dfinition et une comprhension plus aise des formes intrieures dun ou plusieurs composants.

    2.8.1. Principe dune coupe simple :

    ETAPE 1 : CHOISIR UN PLAN DE COUPE (P) ETAPE 2 : COUPER LA PIECE SUIVANT (P)

    ETAPE 3: SUPPRIMER LA PARTIE DE LA PIECE ENTRE LOBSERVATEUR ET (P) ETAPE 4 : Projeter la partie observe sur le plan (P)

    2.8.2. Reprsentation des surfaces coupes :

    Les surfaces coupes sont reprsentes par des HACHURES (traits fins).

    Les hachures nont pas dorientations prcises mais il y a un certain nombre de points connatre :

    - Pour une mme pice on met les mmes hachures sur toutes les vues coupes qui contiennent cette pice.

    - Les hachures sont ralises en traits continus fins obliques (30, 45, 60, ) - Lespace entre chaque trait conscutif doit tre identique.

    Les hachures ne traversent jamais un trait fort.

    Les hachures ne sarrtent jamais sur un trait fin.

    Matire coupe

    Je peux observer lintrieur de la

    pice

    La matire coupe est hachure

    Hachures

    (P)

    Je ne vois pas lintrieur

    de la pice

    (P)

    Partie supprimer

    Cette partie mempche de voir lintrieur

    Observateur

  • Page 7

    1

    2 Indication du sens dobservation : Deux flches perpendiculaires au plan et diriges vers la vue en coupe obtenir.

    3 Dsignation du plan de coupe : Deux lettres majuscules chaque extrmit

    4 Dsignation de la vue en coupe : Les deux lettres majuscules de dsignation du plan de coupe (3)

    5 Transformer la vue en coupe (Contours et artes visibles)

    6 Hachures reprsentant les zones coupes (traits continus fins)

    Trac du plan de coupe : En trait mixte fin muni de 2 traits forts aux extrmits

    2.8.3. Les diffrents types de hachures :

    Afin de faciliter la reconnaissance de la famille de matire dune pice, on peut employer des types de hachures spcifiques.

    2.8.4. Dfinitions et tracs dune vue en coupe :

    2.9. REGLES DE REPRESENTATION : PIECES NON COUPEES

    On ne coupe jamais longitudinalement des pices pleines (Arbres pleins, vis, boulons, rivets, billes, clavettes, goupilles, ...) et en gnral, tout lment dont la coupe n'apporterait rien la comprhension.

    Sur une vue existante se trouvent les indications de coupe (Etapes 1, 2, 3 et 4)

    Sur une autre vue se trouve le rsultat de la coupe

    (Etapes 5 et 6)

  • Exemple de dessin technique contenant une vue en coupe :

    Erreurs viter : Les hachures ne doivent jamais couper un trait fort. Les hachures ne s'arrtent jamais sur une forme

    cache.

    viter de tracer des hachures paralllement une forme de la pice.

    Page 8

    Exemple de dessin technique contenant une vue en coupe :

    Les hachures ne doivent jamais couper un trait fort.

    Les hachures ne s'arrtent jamais sur une forme

    viter de tracer des hachures paralllement une forme de la pice.

    Exemple de dessin technique contenant une vue en coupe :

  • Page 9

    2.10. COUPES DE NERVURES :

    Exemple : Une pice comportant deux nervures de part et dautre dun bossage.

    Objectif: Diffrencier immdiatement la coupe dune pice massive de celle dune pice nervure de mme section.

    Si on lobserve suivant la flche et quon la

    reprsente en coupe, le plan de coupe A-A passe

    par le plan mdian des nervures et la vue en coupe

    A-A obtenue ci-dessous donne une ide fausse des

    formes de la pice qui semble massive.

    Pour viter leffet visuel de masse :

    On ne coupe jamais longitudinalement une

    nervure.

    NERVURE

    NERVURE

    NERVURE NERVURE

  • Page 10

    2.11. DIVERS

    2.11.1. Demi-vue.

    En dfinissant une demi-vue, on ne reprsente que la moiti de la pice. Pour dcider de raliser ce genre de dessin, il faut que notre pice possde un plan de symtrie et quune reprsentation en demi-vue dfinisse la totalit de la pice mme si on en reprsente que la moiti.

    2.11.2. Demi-coupe.

    Pour ce genre de dessin, la symtrie est de rigueur aussi, ce qui nous permet sur une mme vue, de dfinir la fois la vue extrieure et la vue en coupe. Le plan de coupe doit tre matrialis de la mme faon sur une autre vue.

    2.11.3. Coupe partielle.

    Lorsquun seul morceau trs petit doit tre dfini en coupe, on peut se rabattre sur les coupes partielles. En trait fin, on dlimite une zone coupe et on ralise cette coupe lintrieur.

  • Page 11

    2.12. COUPES BRISEES A PLANS PARALLELES

    Exemple : Pice comportant 4 trous dans lembase et un au centre de la pice.

    Objectif : Reprsenter sur une seule vue en coupe les formes vues de tous les trous.

    Solution : Utiliser une coupe compose de plusieurs plans de coupe parallles et dcals (3 plans dans notre cas).

    Ralisation de la coupe brise A-A plans parallles :

    - Les tracs des plans de coupe sont renforcs chaque changement de direction.

    - La vue en coupe A-A reprsente les plans de coupe comme sils avaient t mis dans le

    prolongement les uns des autres.

  • Page 12

    2.13. COUPES BRISEES A PLANS SECANTS

    Exemple : Pice cylindrique comportant 3 trous 120.

    Objectif : Reprsenter sur une seule vue en coupe les formes vues de tous les trous.

    Solution : Utiliser une coupe compose de 2 demi-plans de coupe scants

    Ralisation de la coupe brise A-A plans scants :

    - Les tracs des plans de coupe sont renforcs au changement de direction des plans de coupe.

    - Le plan de coupe oblique est amen par rotation dangle dans le prolongement de lautre.

  • Page 13

    2.14. SECTIONS :

    Objectif : viter de surcharger les vues en isolant les formes que lon dsire prciser.

    Une section peut tre considre comme une tranche de pice trs fine. Elle ne conserve, par rapport la coupe, que la surface sectionne.

    2.14.1. SECTION SORTIE

    Une section sortie et dessine en trait fort

    pour tous les contours et en trait fin pour les

    hachures.

    La section est place le plus souvent dans le

    prolongement du plan de coupe comme sur la

    figure ci-contre (soit dans le prolongement de

    laxe de la pice).

    Les indications de coupes (plans, flches,

    lettres) peuvent ne pas tre places sil n'y a

    aucune ambigut possible.

    2.14.2. SECTION RABATTUE

    La section est rabattue directement sur la vue,

    dans ce cas elle se trace EN TRAIT FIN.

    Le plan de coupe et les flches du sens d'observation

    sont facultatifs.

    SECTION

  • 3. FILETAGES ET TARAUDAGES

    3.1. DEFINITION :

    Un filetage est obtenu partir dun arbre ou dun alsage sur lequel ont t ralises une ou plusieurs

    rainures hlicodales. La partie pleine restante est appele :

    3.2. EMPLOIS :

    Les pices filetes sont dune utilisation frquente en mcanique. Un filetage peut avoir diffrentes

    applications :

    - ASSURER un effort de pression

    autres. Exemple : Vis dassemblage ou de pression, crous, boulons, goujons.

    - TRANSFORMER un mouvement

    Exemple : Mors mobile dun tau.

    3.3. MODES DOBTENTION :

    Un filetage peut tre obtenu de plusieurs manires.

    On retiendra :

    avec outil utilisation manuelle

    avec outil de coupe sur Machine

    - extrieur : filetage- intrieur : taraudage

    1. FILETAG

    2. TARAUD

    Page 14

    GES

    Un filetage est obtenu partir dun arbre ou dun alsage sur lequel ont t ralises une ou plusieurs

    . La partie pleine restante est appele : FILET

    Une vis est

    Un crou est

    Les pices filetes sont dune utilisation frquente en mcanique. Un filetage peut avoir diffrentes

    ASSURER un effort de pression entre des pices pour les immobiliser les unes par rapport aux

    autres. Exemple : Vis dassemblage ou de pression, crous, boulons, goujons.

    TRANSFORMER un mouvement de rotation en un mouvement de translation : Systme Vis

    tau.

    MODES DOBTENTION :

    Un filetage peut tre obtenu de plusieurs manires.

    avec outil utilisation manuelle : Taraud (taraudage) ou Filire (filetage)

    avec outil de coupe sur Machine-Outil : Outils fileter filetage

    taraudage

    FILETAGFilet

    Filet TARAUD

    Un filetage est obtenu partir dun arbre ou dun alsage sur lequel ont t ralises une ou plusieurs

    Une vis est :

    FILETEE

    Un crou est :

    TARAUDE

    Les pices filetes sont dune utilisation frquente en mcanique. Un filetage peut avoir diffrentes

    entre des pices pour les immobiliser les unes par rapport aux

    autres. Exemple : Vis dassemblage ou de pression, crous, boulons, goujons.

    de rotation en un mouvement de translation : Systme Vis-CROU.

  • D

    3.4. CARACTERISTIQUES DES

    Pour quun crou puisse tre assembl une Profil du filet, diamtre nominal, pas, sens de lhlice et nombre de

    3.4.1. PROFIL DU FILET :

    Il existe diffrents types de profils

    Profil Trapzodal (transmission de mouvement avec efforts importants)

    Profil Gaz (robinetterie, tuyauterie)

    Profil Dissymtrique dents de scie

    Profil Rond (efforts importants et chocs

    Nous retiendrons le plus courant (utilis dans la visserie

    3.4.2. DIAMETRE NOMINAL:filetage (d) ou du taraudage (D).

    TARAUDAGE

    Diamtre (D) mesur au fond des filets

    ECROU

    VIS

    Cong

    TroncatureSommet Creux

    Filet

    Fond

    Page 15

    d

    CARACTERISTIQUES DES FILETAGES ET DES TARAUDAGES :

    puisse tre assembl une vis, les deux lments doivent avoir les mmes caractristiquesProfil du filet, diamtre nominal, pas, sens de lhlice et nombre de filets.

    Il existe diffrents types de profils :

    (transmission de mouvement avec efforts importants)

    (robinetterie, tuyauterie)

    dents de scie (transmission defforts dans un seul sens)

    (efforts importants et chocs ; Exemple : Axe dattache caravane)

    Nous retiendrons le plus courant (utilis dans la visserie courante de commerce) :

    Le profil METRIQUE ISO

    DIAMETRE NOMINAL: Le diamtre nominal correspond au plus GRAND diamtrefiletage (d) ou du taraudage (D).

    FILETAGE

    fond des filets. Diamtre (d) mesur au sommet des filets

    Condition de montage : d = D

    Symbole du profil mtrique ISO :

    Pas

    d

    Cong

    Troncature

    AUDAGES :

    les mmes caractristiques :

    (transmission defforts dans un seul sens)

    courante de commerce) :

    au plus GRAND diamtre du

    FILETAGE

    sommet des filets.

    : M

    Pas

    D

  • Page 16

    3.4.3. PAS :

    Le pas est la distance entre 2 sommets conscutifs dun mme filet.

    1 tour de la vis par rapport lcrou Dplacement de la valeur du pas de la vis par rapport lcrou. DEPLACEMENT (mm) = PAS (mm) x NOMBRE DE TOUR(S)

    3.4.4. SENS DE LHELICE :

    En maintenant son axe vertical, si on

    observe une vis avec un filetage droite

    (sens courant), le filet monte en allant de

    la gauche vers la droite, donc le serrage

    est ralis en tournant la vis dans le sens

    des aiguilles dune montre (inverse pour

    les vis filetage gauche).

    3.4.5. NOMBRE DE FILETS :

    Sur un mme cylindre, on peut excuter un ou plusieurs filets. Gnralement une vis ne comprend quun

    seul filet.

    Filetage droite Filetage gauche

    Pas Pas

    Vis 1 filet

    1er filet

    2nd filet

    Vis 2 filets

  • 2SI Perspectives Page 17

    FOND DE FILET ( 0,8 d) reprsent en trait FIN

    NOMINAL (d) reprsent en trait FORT

    En cas de ncessit fonctionnelle, filet incompltement form

    reprsent en trait FIN

    FIN DE FILETAGE

    reprsent en trait FORT

    NOMINAL (d) reprsent par un

    cercle extrieur en trait FORT

    FOND DE FILET ( 0,8 d) reprsent par un

    3/4 de cercle intrieur

    en trait FIN

    3.5. REPRESENTATION DES FILETAGES :

    Vue de face

    Vue en bout

  • 2SI Perspectives Page 18

    DE PERCAGE avant taraudage ( 0,8 D)

    reprsent en trait FORT

    NOMINAL (D) reprsent en trait FIN

    DE PERCAGE avant taraudage ( 0,8 D)

    reprsent en trait FORT

    En cas de ncessit filet incompltement form reprsent

    en trait FIN

    FIN DE TARAUDAGE reprsent en trait FORT

    EMPREINTE du foret 120

    du perage avant taraudage

    NOMINAL (d) reprsent par 3/4 de cercle extrieur en trait FIN

    DE PERCAGE avant taraudage ( 0,8 D) reprsent par cercle intrieur en trait FORT

    3.6. REPRESENTATION DES TARAUDAGES

    NOMINAL (D) reprsent en trait FIN

    TARAUDAGE DEBOUCHANT

    TARAUDAGE BORGNE

    Les hachures traversent le nominal de taraudage et

    sarrtent sur les traits forts du de perage.

  • 2SI Perspectives Page 19

    3.7. REPRESENTATION DES FILETAGES ET TARAUDAGES ASSEMBLES

    3.7.1. COTATION DES FILETAGES ET TARAUDAGES

    COTATION DU DIAMETRE NOMINAL :

    On cote toujours le nominal (cest dire le plus grand diamtre). Sil sagit dun profil de filetage mtrique ISO, placer la lettre M la place du symbole . On indique le pas (aprs la valeur du ) que si celui-ci est diffrent du pas mtrique usuel.

    COTATION DES LONGUEURS :

    Tige filete (Vis) Cotation de la longueur filete (vue a) Trou taraud borgne Cotation de la profondeur du taraudage (vue b)

    Cotation de la profondeur du trou borgne (vue b) Trou taraud dbouchant Cotation de la longueur du taraudage.

    3.7.2. IMPLANTATION.

    Lassemblage entre les pices 1 et 2 se fait par lintermdiaire de la vis. La pice 1 est serre entre la tte de la vis et la pice 2 qui est taraude. La pice 1 laisse librement passer la vis elle comporte un trou de passage. La longueur de pntration de la vis dans le trou taraud (cote J) sappelle IMPLANTATION. Pour une vis, limplantation j doit tre : - Pour les matriaux durs (aciers)

    d J 1,5 d (d : diamtre du corps de la vis)

    - Pour les matriaux tendres (alliage daluminium, plastiques ...) 1,5 d J 2d

    La rserve de filetage p-j ne doit jamais tre nulle. La longueur sous tte de la vis est normalise.

    La reprsentation du filetage CACHE celle du taraudage

    M16 M16

    M16

    M16

    22 20

    31

    +

    +

    =

    =

  • 2SI Perspectives Page 20

    3.8. VIS-ECROU A BILLES

    3.8.1. Principe de fonctionnement :

    La liaison entre la Vis et lcrou est ralise par lintermdiaire

    de billes (lments roulants) : Liaison par contact INDIRECT.

    Les billes, interposes entre les filets de la Vis et de lcrou,

    suppriment le frottement.

    Pour assurer une circulation continue, les billes sont ramenes

    leur point dorigine par un canal de transfert lintrieur de

    lcrou.

    3.8.2. Avantages :

    - Rendement lev : 98% contre 50% pour un filet trapzodal classique

    - Vitesses de dplacement leves

    - Grande prcision de guidage (position axiale, rptabilit )

    - Pas de jeux rattraper

    - chauffement rduit

    3.8.3. Inconvnients par rapport un systme vis-crou classique :

    - Plus facilement rversible (la rversibilit lieu plus tt)

    - Prix lev

    - Montage complexe

    - Moins rigide : Guidage moins long et flexions plus grandes

    - Lubrification gnralement indispensable.

    3.8.4. Emplois :

    - Chariot de commande numrique

    - lvateur

    - Vrin lectrique ou pneumatique (porte de TGV)

    Billes

    Viscrou

    Vrin lectrique motoris Vrin mcanique avec rducteur

  • 4. LES PERSPECTIVES

    Les perspectives sont employes quand on estime quune reprsentation complmentaire permet de mieux saisir, et plus vite, laspect gnral et les formes dune pice ou dun matriel La perspective parallle employe en mcanique conventions arbitraires et fixes), simplifie (sans point de fuite, donc moins laborieuse) et d'un tracCette perspective permet la cotation de l'objet.

    4.1. LES DIFFERENTES PERSPECTIVES PARALLE

    La perspective cavalire :

    Facile et rapide construire, mais elle montre l'objet en fonction de sa face avant. Celle-ci est reprsente non dforme. Seules les faces latrales seront

    4.2. LA PERSPECTIVE CAVAL

    4.2.1. Principe de trac :

    La perspective cavalire est une reprsentation vue de face.Toutes les faces frontales de l'objet sont inchanges. Les verticales restent verticales, les horizontales face au spectateur restent horizontales. Seules les profondeurs de l'objeLes horizontales de profondeur vont tre inclines 45(le plus souvent). Elles restent toutes parallles entre elles. Il est possible de choisir un autre angle d'inclinaisonLa longueur des fuyantes subit une diminution en fonction de l'angle choisi. Pour un angle de 45 elle sera de 0,5 par rapport sa vraie grandeur. Pour un angle de 30 elle sera de 0,8 par rapport sa vraie grandeur.

    4.2.2. Cercles

    Un cercle situ dans un plan parallle au plan cercle de diamtre a. Un cercle situ dans un plan perpendiculaire au plan suivant une ellipse de grand axe gal a et de petit axe gale 0,5.a.

    4.2.3. Remarques

    Choisir comme face avant la face la plus complexe.

    2SI Perspectives Page 21

    Les perspectives sont employes quand on estime quune reprsentation complmentaire permet de mieux saisir, et plus vite, laspect gnral et les formes dune pice ou dun matriel technique.

    employe en mcanique est une perspective conventionnelle (elle est base sur des conventions arbitraires et fixes), simplifie (sans point de fuite, donc moins laborieuse) et d'un trac

    la cotation de l'objet.

    PERSPECTIVES PARALLELES RENCONTREES

    Facile et rapide construire, mais elle montre l'objet est reprsente

    eules les faces latrales seront

    dformes. Les perspectives axonomtriques

    en fonction d'un angle. Todformes.

    LA PERSPECTIVE CAVALIERE

    La perspective cavalire est une reprsentation vue de face. Toutes les faces frontales de l'objet sont inchanges. Les verticales restent verticales, les horizontales face au spectateur restent horizontales. Seules les profondeurs de l'objet vont subir une dformation.Les horizontales de profondeur vont tre inclines 45(le plus souvent). Elles restent toutes parallles entre

    Il est possible de choisir un autre angle d'inclinaison (30 ou autre...). une diminution en fonction de l'angle choisi.

    par rapport sa vraie grandeur. Pour ar rapport sa vraie grandeur.

    Un cercle situ dans un plan parallle au plan de face se projette suivant un

    Un cercle situ dans un plan perpendiculaire au plan de face se projette suivant une ellipse de grand axe gal a et de petit axe gale 0,5.a.

    Choisir comme face avant la face la plus complexe.

    Les perspectives sont employes quand on estime quune reprsentation complmentaire permet de mieux saisir, et

    est une perspective conventionnelle (elle est base sur des conventions arbitraires et fixes), simplifie (sans point de fuite, donc moins laborieuse) et d'un trac rapide.

    RENCONTREES.

    Les perspectives axonomtriques montrent l'objet en fonction d'un angle. Toutes les faces seront

    Toutes les faces frontales de l'objet sont inchanges. Les verticales restent verticales, les horizontales face au t vont subir une dformation.

    Les horizontales de profondeur vont tre inclines 45(le plus souvent). Elles restent toutes parallles entre

  • 2SI Perspectives Page 22

    4.2.4. Exemples de perspectives cavalires :

    Reprsentation d'une chape en projection orthogonale et en perspective cavalire :

    Autres exemples :

  • 4.3. LES PERSPECTIVES AXO

    4.3.1. Dfinition :

    La perspective axonomtrique d'une pice rsulte de sa projection orthogonale sur un plan oblique par rapport ses faces principales.La projection de ces diffrentes faces n'est donc pas en vraie grandeur.La perspective axonomtrique reprsente l'objet souangles de l'axonomtrie reprsentent les trois axes (Le choix d'ouverture des angles va tre important. Trois cas sont possibles

    Isomtrique : Les trois angles sont gaux. C'est la mthode la plus utilise.convient pour les revues techniques et les dessins de catalogues.

    Dimtrique : Deux des trois angles sont semblables. Utilise lorsquune des faces doit tre mise en valeur par rapport aux autres.

    Trimtrique : Les trois angles sont ingaux. Excution longue mais la perspective est trs claire.

    4.3.2. Principe de trac dune perspective isomtrique

    La figure 2 reprsente la perspective isomtrique d'un cube de ct a.Les artes du cube sont reprsentes :

    suivant des directions inclines de 12 avec un rapport de rduction k = 0,82

    gardes par facilit).

    4.3.3. Cercles

    Un cercle appartenant une des faces du cube se projette suivant une ellipse de grand axe gal gal 0,58 x a.

    Figure 1 : Mode d'obtention d'une perspective axonomtrique

    2SI Perspectives Page 23

    LES PERSPECTIVES AXONOMETRIQUES.

    perspective axonomtrique d'une pice rsulte de sa projection orthogonale sur un plan oblique par rapport ses faces principales. La projection de ces diffrentes faces n'est donc pas en vraie grandeur. La perspective axonomtrique reprsente l'objet sous un certain angle. Les trois angles de l'axonomtrie reprsentent les trois axes (x, y et z). Le choix d'ouverture des angles va tre important. Trois cas sont possibles :

    Les trois angles sont gaux. C'est la mthode la plus utilise. Excution simple, convient pour les revues techniques et les dessins de catalogues.

    Deux des trois angles sont semblables. Utilise lorsquune des faces doit tre mise

    Excution longue mais la perspective est trs claire.

    dune perspective isomtrique:

    reprsente la perspective isomtrique d'un cube de ct a.

    suivant des directions inclines de 12O entre elles, avec un rapport de rduction k = 0,82 (les grandeurs relles peuvent tre

    Un cercle appartenant une des faces du cube se projette suivant une ellipse de grand axe gal

    Mode d'obtention d'une perspective axonomtrique Figure 2 : Perspective isomtrique d'un cube.

    Un cercle appartenant une des faces du cube se projette suivant une ellipse de grand axe gal a et de petit axe

    Perspective isomtrique d'un cube.

  • 2SI Perspectives Page 24

    4.3.4. Exemples de perspectives isomtriques :

    Reprsentation d'une chape en projection orthogonale et en perspective isomtrique :

    Autres exemples :

  • 2SI Perspectives Page 25

    VOCABULAIRE TECHNIQUE DES FORMES DES PIECES

    Les dfinitions donnes sont tires du Guide du Dessinateur (A. CHEVALIER). Les dfinitions sont classes par ordre alphabtique. Le genre est indiqu par la lettre F ou M.

    Alsage Contenant cylindrique ou conique prcis.

    Arbre

    M Contenu cylindrique ou conique prcis.

    Arrondi

    M Surface section circulaire partielle et destine supprimer une arte vive.

    Bossage

    M Saillie prvue dessein sur une pice afin de limiter la surface usine.

    Boutonnire F Trou plus long que large termin par deux demi cylindres.

    Chambrage M videment ralis lintrieur dun cylindre afin den rduire la porte.

    Chanfrein M Petite surface obtenue par suppression dune arte sur une pice.

    Collet M Couronne en saillie sur une pice cylindrique. Collerette F Couronne lextrmit dun tube.

    Cong M Surface section circulaire partielle destine raccorder deux surfaces formant un angle rentrant.

    Dcrochement M Surface en retrait dune surface et parallle celle-ci.

    Dgagement M videment gnralement destin viter le contact de deux pices suivant une ligne, ou assurer le passage dune pice.

    Dent F Saillie dont la forme sapparente celle dune dent.

    Embase F lment dune pice destin servir de base une autre pice.

    Encoche F Petite entaille.

    Entaille F Enlvement dune partie dune pice par usinage.

    paulement M Changement brusque de la section afin dobtenir une surface dappui.

    Ergot M Petit lment de pice en saillie, gnralement destin assurer un arrt en rotation.

    videment M

    Vide prvu dans une pice pour en diminuer le poids ou pour rduire une surface dappui.

    Embrvement M Forme emboutie dans une tle et destine servir de logement pour une pice ne devant pas tre en saillie.

  • 2SI Perspectives Page 26

    Fente F Petite rainure.

    Fraisure F vasement conique fait avec une fraise lorifice dun trou.

    Gorge F Dgagement troit gnralement arrondi sa partie infrieure.

    Goutte de suif F Calotte sphrique ventuellement raccorde par une portion de tore.

    Lamage M

    Logement cylindrique gnralement destin obtenir une surface dappui et noyer un lment de pice.

    Languette F

    Tenon dune grande longueur destin rentrer dans une rainure et assurer en gnral une liaison glissire.

    Locating M Mot anglais utilis pour nommer une pice positionnant une autre pice.

    Lumire F Nom de divers petits orifices.

    Macaron M Cylindre de diamtre relativement grand par rapport sa hauteur, assurant en gnral un centrage.

    Mplat M Surface plane sur une pice section circulaire.

    Mortaise F

    videment effectu dans une pice et recevant le tenon dune autre pice de manire raliser un assemblage.

    Nervure F Partie saillante dune pice destine en augmenter la rsistance ou la rigidit.

    Profil M Mtal lamin suivant une section constante.

    Queue daronde F

    Tenon en forme de trapze pntrant dans une rainure de mme forme et assurant une liaison glissire.

    Rainure F Entaille longue pratique dans une pice pour recevoir une languette ou un tenon.

    Saigne F Entaille profonde et de faible largeur.

    Semelle F Surface dune pice gnralement plane et servant dappui.

    Tenon M Partie dune pice faisant saillie et se logeant dans une rainure ou une mortaise.

    Tton M Petite saillie de forme cylindrique.

    Trou oblong M Trou plus long que large, termin par deux demi-cylindres.

  • 2SI Perspectives Page 27

    5. VISSERIE

  • 2SI Perspectives Page 28

  • 2SI Perspectives Page 29

  • 2SI Perspectives Page 30

    6. LIAISONS MECANIQUES NORMALISEES : SCHEMAS CINEMATIQUES

    1. Mouvement La notion de mouvement est relative : Il faut prciser quel est llment de rfrence (fixe ou mobile). Nous ntudierons que deux mouvements lmentaires :

    Translation Exemples : mouvement du tiroir dun lecteur DVD par rapport lordinateur

    Rotation Exemples : mouvement de la roue dune moto par rapport la fourche

    2. Hypothses Les solides sont supposs indformables. Contre-exemples : Ressorts, joints dtanchit. Les formes sont supposes gomtriquement parfaites. Exemple : Une pice cylindrique est suppose sans dfauts, parfaitement cylindrique.

  • 2SI Perspectives Page 31

    3. Liaison mcanique On dit que deux pices sont en liaison si elles sont en contact par lintermdiaire de surface(s), de ligne(s) ou de point(s). Ces surfaces sont appeles surfaces fonctionnelles qui sont de deux types : surfaces de mise en position (MIP) et surfaces de maintien en position (MAP). Nature des contacts Contact ponctuel : La zone de contact est rduite un point.

    Contact linique : La zone de contact est rduite une ligne (pas forcment droite).

    Contact surfacique : La zone de contact est une surface (plan, cylindre, sphre).

    Mobilits dun solide Une translation peut tre dfinie laide de trois translations lmentaires.

    Une rotation peut tre dfinie laide de trois rotations lmentaires.

    Il existe donc 6 mouvements lmentaires permettant de dfinir nimporte quelle combinaison de translation et de rotation. Le nombre de mouvements autoriss par une liaison est appele degr de libert et dpend de la nature et du nombre de surfaces en contact. Liaisons lmentaires A partir des trois volumes lmentaires (plan, cylindre, sphre) nous pouvons dfinir toutes les combinaisons de contact possibles.

    x z

    y

    Rx

    Rz

    Ry

    x z

    y

    Tx

    Tz

    Ty Tx : Translation le long de laxe x

    Ty : Translation le long de laxe y Tz : Translation le long de laxe z

    Rx : Rotation autour de laxe x Ry : Rotation autour de laxe y Rz : Rotation autour de laxe z

  • PLAN

    6.1.1. PLA

    N APPUI PLAN

    CYLINDRE

    SPHERE

    Repre local A chaque liaison lmentaire, est associ un repre local qui est construit partir des caractristiques gomtriques du contact. Ce repre est dfini par : L'origine : centre gomtrique de contact 3 axes choisis en fonction des caractristiques math Exemple :

    x

    2SI Perspectives Page 32

    CYLINDRE

    APPUI PLAN LINEAIRE RECTILIGNE PONCTUELLE

    PIVOT GLISSANT LINEAIRE ANNULAIRE

    SPHERIQUE OU ROTULE

    A chaque liaison lmentaire, est associ un repre local qui est construit partir des caractristiques gomtriques du contact. Ce repre est dfini par :

    L'origine : centre gomtrique de contact 3 axes choisis en fonction des caractristiques mathmatiques de la surface de contact

    SPHERE

    PONCTUELLE

    LINEAIRE ANNULAIRE

    SPHERIQUE OU ROTULE

    A chaque liaison lmentaire, est associ un repre local qui est construit partir des caractristiques

    matiques de la surface de contact

  • 2SI Perspectives Page 33

    4. Liaisons mcaniques normalises : Symboles et de libert (*: nouvelle normalisation)

    Liaison Schmatisation plane et spatiale de libert de libert pour l'exemple

    Encastrement ou fixe

    0 Translation 0 Rotation

    ),,(0

    0

    0

    0

    0

    0

    zyxA

    Pivot

    v

    0 Translation 1 Rotation

    ),,(0

    0

    0

    0

    0

    zyx

    x

    A

    R

    Glissire

    1 Translation 0 Rotation

    ),,(0

    0

    0

    0

    0

    zyx

    x

    A

    T

    Hlicodale

    1 Translation 1 Rotation lis

    ),,(0

    0

    0

    0

    zyx

    xx

    A

    RT

    Pivot glissant

    1 Translation 1 Rotation

    ),,(0

    0

    0

    0

    zyx

    xx

    A

    RT

    Sphrique

    doigt

    0 Translation 2 Rotations

    ),,(00

    0

    0

    zyx

    y

    x

    A

    R

    R

    Appui plan

    2 Translations 1 Rotation

    ),,(

    0

    0

    0 zyxz

    y

    x

    AR

    T

    T

    Sphrique ou

    rotule

    0 Translation 3 Rotations

    ),,(0

    0

    0

    zyxz

    y

    x

    A R

    R

    R

    Linaire

    rectiligne

    2 Translations 2 Rotations

    ),,(

    0

    0zyxz

    yy

    x

    AR

    RT

    T

    Linaire

    annulaire (Sphre-cylindre)

    1 Translation 3 Rotations

    ),,(0

    0

    zyxz

    y

    x

    y

    AR

    R

    R

    T

    Ponctuelle (Sphre-plan)

    2 Translations 3 Rotations

    ),,(0

    zyxz

    y

    x

    y

    x

    AR

    R

    R

    T

    T

    lis

  • 5. Liaisons mcaniques normalises : Reprage

    2SI Perspectives Page 34

    Liaisons mcaniques normalises : Reprage

  • 6. Modlisation des mcanismes 1. Dfinition : Un mcanisme est un ensemble de pices mcaniques relies par des liaisons. 2. Classe dquivalence de pices cinmatiquement lies.On place dans la mme classe toutes les pices qui sont en liaison encastrement entre elles, on dit qu'elles sont cinmatiquement lies. Sont exclues : Les pices dformables (Joints fixs sur deux pices, ressorts, ) et les roulements.On considrera chaque classe dquivalence comme un seul solide indformable. 3. Graphe des liaisons (ou graphe de structure)Il est compos de cercles reprsentant une classe et de traits reliant les cercles reprsentant les liaisons. Liaisons en srie

    Des liaisons sont dites en srie si elles relient des solides les uns la suite des autres.Le graphe des liaisons a la forme suivante :

    On peut dfinir une liaison quivalente pouvant de substituer lensemble des liaisons en srie et des solides intermdiaires. Il faut que cette liaison quivalente autorise les mmes mouvements lmentaires entres les deux solides considrs (en bout de chane).

    Exemple :

    Graphe des liaisons

    Le graphe des liaisons devient

    Le : liaison quivalente, liaison ponctuelle de normale

    2SI Perspectives Page 35

    Modlisation des mcanismes

    mcanisme est un ensemble de pices mcaniques relies par des liaisons.

    Classe dquivalence de pices cinmatiquement lies. On place dans la mme classe toutes les pices qui sont en liaison encastrement entre elles, on dit qu'elles sont

    Sont exclues : Les pices dformables (Joints fixs sur deux pices, ressorts, ) et les roulements.On considrera chaque classe dquivalence comme un seul solide indformable.

    Graphe des liaisons (ou graphe de structure) ercles reprsentant une classe et de traits reliant les cercles reprsentant les liaisons.

    Des liaisons sont dites en srie si elles relient des solides les uns la suite des autres.Le graphe des liaisons a la forme suivante :

    n peut dfinir une liaison quivalente pouvant de substituer lensemble des liaisons en srie et des solides

    intermdiaires. Il faut que cette liaison quivalente autorise les mmes mouvements lmentaires entres les deux

    L1 : liaison sphrique

    L2 : liaison appui plan de normale z

    : liaison quivalente, liaison ponctuelle de normale

    On place dans la mme classe toutes les pices qui sont en liaison encastrement entre elles, on dit qu'elles sont

    Sont exclues : Les pices dformables (Joints fixs sur deux pices, ressorts, ) et les roulements.

    ercles reprsentant une classe et de traits reliant les cercles reprsentant les liaisons.

    Des liaisons sont dites en srie si elles relient des solides les uns la suite des autres.

    n peut dfinir une liaison quivalente pouvant de substituer lensemble des liaisons en srie et des solides intermdiaires. Il faut que cette liaison quivalente autorise les mmes mouvements lmentaires entres les deux

    : liaison quivalente, liaison ponctuelle de normale z

  • Liaisons en parallle Des liaisons sont dites en parallle si elles relient directement les deux mmes solides.

    Le graphe des liaisons a la forme suivante : On peut dfinir une liaison quivalente pouvant de substituer lensemble des liaisons en parallle. Il mouvements lmentaires entres les deux solides.

    Exemple : Un tabouret pos sur le sol 0 : sol 1 : tabouret Graphe des liaisons

    L1 : liaison ponctuelle au point A de normale

    L2 : liaison ponctuelle au point B de normale

    L3 : liaison ponctuelle au point C de normale Le graphe des liaisons devient

    Le : liaison quivalente, liaison appui plan de normale

    Rduction du graphe des liaisons

    Lors de ltude dun mcanisme, il est possible de remplacer les liaisons en parallle et en srie par des liaisons quivalentes afin de ntudier que le mouvement des pices principales.On obtient alors le graphe minimal des liaisons. 4. Schma cinmatique minimal. Un schma cinmatique est une reprsentation plane ou spatiale du mcanisme tudi utilisant les liaisons normalises prsentes entre les diffrentes pices du mcanisme.Il est important de garder la mme gomtrie que le mcanisme (directions et positions des liaisons).Le schma cinmatique minimal est issu du graphe minimal des liaisons. Cas des problmes plans

    Un mcanisme est dit plan si toutes les translations se font dans un plan et que touteperpendiculaire ce mme plan. Dans ce cas, il ne reste que des liaisons cinmatiques nautorisant pas plus de 3 degrs de libert.

    2SI Perspectives Page 36

    Des liaisons sont dites en parallle si elles relient directement les deux mmes solides.Le graphe des liaisons a la forme suivante :

    On peut dfinir une liaison quivalente pouvant de substituer lensemble des liaisons en parallle. Il faut que cette liaison quivalente autorise les mmes mouvements lmentaires entres les deux solides.

    L1 : liaison ponctuelle au point A de normale z

    L2 : liaison ponctuelle au point B de normale z

    L3 : liaison ponctuelle au point C de normale z

    Le graphe des liaisons devient

    : liaison quivalente, liaison appui plan de normale

    Lors de ltude dun mcanisme, il est possible de remplacer les liaisons en parallle et en srie par des liaisons quivalentes afin de ntudier que le mouvement des pices principales.

    minimal des liaisons.

    Un schma cinmatique est une reprsentation plane ou spatiale du mcanisme tudi utilisant les liaisons normalises prsentes entre les diffrentes pices du mcanisme.

    me gomtrie que le mcanisme (directions et positions des liaisons).Le schma cinmatique minimal est issu du graphe minimal des liaisons.

    Un mcanisme est dit plan si toutes les translations se font dans un plan et que toute

    Dans ce cas, il ne reste que des liaisons cinmatiques nautorisant pas plus de 3 degrs de libert.

    Des liaisons sont dites en parallle si elles relient directement les deux mmes solides.

    On peut dfinir une liaison quivalente pouvant de substituer lensemble des faut que cette liaison quivalente autorise les mmes

    : liaison quivalente, liaison appui plan de normale z

    Lors de ltude dun mcanisme, il est possible de remplacer les liaisons en parallle et en srie par des liaisons

    Un schma cinmatique est une reprsentation plane ou spatiale du mcanisme tudi utilisant les liaisons

    me gomtrie que le mcanisme (directions et positions des liaisons).

    Un mcanisme est dit plan si toutes les translations se font dans un plan et que toutes les rotations ont un axe

    Dans ce cas, il ne reste que des liaisons cinmatiques nautorisant pas plus de 3 degrs de libert.

  • 2SI Perspectives Page 37

    Mthode de schmatisation : 1. Se placer dans la phase de fonctionnement du mcanisme. 2. Colorier, si ncessaire, sur le dessin d'ensemble, de la mme couleur, les pices "cinmatiquement lies" c'est-

    -dire les pices qui n'ont pas de mouvements relatifs pendant le fonctionnement. 3. Indiquer les repres des pices appartenant au mme ensemble sous la forme : A = {1, ... } et ainsi de suite.

    Chacun des ensembles forme une classe d'quivalence des pices cinmatiquement lies entre elles.

    4. Si ce nest dj fait, imposer un repre (O, x , y , z ) et annoter par des lettres les centres des liaisons existantes entre classes d'quivalences.

    5. Commencer le graphe des liaisons (ou graphe de structure) en traant des cercles indpendants reprsentant

    chacun une classe d'quivalence . 6. Inventorier avec ordre toutes les classes d'quivalences en contact deux par deux.

    Pour chaque paire de classes d'quivalences, trouver, l'aide de la forme des surfaces de contact ou des mouvements relatifs, le nom de la liaison correspondante et son orientation. Tracer un trait reprsentant la liaison entre les deux lettres reprsentant les deux classes d'quivalences dans le graphe des liaisons. Indiquer cot du trait le nom correspondant de la liaison (ou se servir dun tableau).

    7. Reprsenter le schma cinmatique, en projection ou en perspective suivant le besoin, avec des couleurs

    diffrentes pour chaque ensemble et en utilisant les symboles normaliss des liaisons. On s'aidera du graphe pour choisir et orienter les liaisons et du dessin d'ensemble pour les positionner. Les traits reliants les liaisons doivent faire apparatre la silhouette gnrale des pices du dessin. Le schma reprsente le dessin densemble du mcanisme. Il doit donc y ressembler. La pice immobile par rapport la terre (ou sil ny en a pas, celle qui sert de rfrence par rapport aux autres),

    sera repre par des hachures ou par le symbole .

  • 7. LES COMPOSANTS ESSENTIELS DE CONSTRUCTIO

    7.1. LES ENGRENAGES

    7.1.1. Engrenages cylindriques denture droite:

    7.1.2. Diffrentes variantes d'engrenages cylindriques denture droite:

    7.1.3. Exemples de reprsentation graphique

    7.1.4. Engrenages cylindriques denture hlicodale:

    Les engrenages cylindriques denture hlicodale ont un engrnement plus progressif que les engrenages denture droite, et de ce fait rduisent notablement les bruits et vibrations engendrs durant lengrnement.Linclinaison de leffort entre les dentures du fait de lhlice engend

    Denture extrieure

    Pignon arbr pour denture de petites dimensions

    Roue avec rainure de clavette pour taille moyenne

    2SI Perspectives Page 38

    LES COMPOSANTS ESSENTIELS DE CONSTRUCTION

    ndriques denture droite:

    Diffrentes variantes d'engrenages cylindriques denture droite:

    Exemples de reprsentation

    Engrenages cylindriques denture hlicodale:

    denture hlicodale ont un engrnement plus progressif que les engrenages denture droite, et de ce fait rduisent notablement les bruits et vibrations engendrs durant lengrnement.Linclinaison de leffort entre les dentures du fait de lhlice engendre un effort axial durant lengrnement.

    Systme pignon crmaillreDenture intrieure

    Roue avec rainure de clavette pour taille moyenne

    Roue moule bras, ou couronne rapporte pour grandes dimensions

    Diffrentes variantes d'engrenages cylindriques denture droite:

    denture hlicodale ont un engrnement plus progressif que les engrenages denture droite, et de ce fait rduisent notablement les bruits et vibrations engendrs durant lengrnement.

    re un effort axial durant lengrnement.

    Systme pignon crmaillre

    Roue moule bras,

    rapporte pour dimensions

  • 2SI Perspectives Page 39

    7.1.5. Engrenages coniques:

    Cest un groupe important utilis pour transmettre un mouvement entre deux axes non parallles dont les axes sont concourants.

    7.1.6. Engrenages roue et vis sans fin:

    Ce mcanisme permet dobtenir un grand rapport de rduction avec seulement deux roues dentes (1/200). Les systmes roue-vis sans fin sont presque toujours irrversibles do scurit anti-retour.

    7.1.7. Schmatisation des engrenages:

  • 2SI Perspectives Page 40

    7.2. GUIDAGE EN ROTATION

    7.2.1. Le guidage en rotation sans lments rapports : contact direct

    Guidage obtenu partir de surfaces cylindriques complmentaires et de deux arrts qui suppriment le degr de libert en translation suivant l'axe des cylindres. La prcision du guidage est dfinie partir de trois caractristiques : Jeu axial Jeu radial Dcalage angulaire Avantages et inconvnients: Le cot est peu lev, mais les rsistances passives (frottement) sont importantes: Faibles vitesses d'utilisation Efforts transmissibles modrs

    7.2.2. Le guidage en rotation par interposition de bagues de frottement

    Les performances obtenues sont bien suprieures au systme prcdent: rduction du coefficient de frottement, augmentation de la dure de vie, fonctionnement silencieux, report de l'usure sur les bagues. Les coussinets (paliers lisses) Bague cylindrique en bronze avec ou sans collerette, se monte avec serrage dans l'alsage et l'arbre est mont glissant dans le coussinet. Ils sont raliss en bronze, matire plastiques et peuvent tre utiliss sec ou lubrifis. Caractristiques: Vitesse tangentielle: 5 m/s Fonctionnement silencieux et sans entretien, Tmaxi : 200C.

    7.2.3. Le guidage en rotation ralis par roulement

    Principe En remplaant le frottement par glissement par du roulement, on diminue la puissance absorbe. Le rendement du guidage en rotation est donc meilleur. On place des lments de roulement (billes, rouleaux ou aiguilles) entre deux bagues. La bague intrieure est ajuste sur larbre, la bague extrieure est ajuste sur lalsage.

    Bague extrieure

    Chemin de roulement

    Bague intrieure

    Cage

    Elment roulant

    Chemin de roulement

  • 2SI Perspectives Page 41

    Typologie des roulements

    Il existe diffrents types de roulements. On peut les classer en fonction du type de charges quils peuvent supporter. charges radiales charges axiales et radiales charges axiales Roulements rouleaux cylindriques

    Roulements aiguilles

    Roulement billes

    Roulements rouleaux coniques

    Bute rotule sur rouleaux

    Bute billes

    Bute aiguilles

    Conception

    La conception d'un montage de roulement comporte trois difficults: Le choix des ajustements: Arbre avec la bague intrieure et logement ou alsage avec la bague extrieure. L'immobilisation axiale des bagues de roulements. L'tanchit ou le graissage (non abord). Exemples de solutions dimmobilisation axiale des bagues :

    Immobilisation axiale des bagues intrieures de roulement

    Anneau lastique

    Epaulement sur larbre

    Ecrou encoche (type SKF)

    Immobilisation axiale des bagues extrieures de roulement

    Epaulement du logement

    Anneau lastique dintrieur

    Chapeau sur lanneau log dans une gorge du roulement

    Bilan du guidage en rotation ralis par roulement

    Avantages: composants normaliss, prcision leve, supportent des charges axiales et radiales, frottements rduits. Inconvnients : Encombrement radial important, dure de vie et vitesse maximale limites. Applications types : Roues, rducteurs, moteurs, poulies, pompes, broches

  • 7.3. EXEMPLE

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