20éme BIBICHE REGGAE Partie

VENDREDI 10 ET SAMEDI 11 FÉVRIER 2017

Voilà maintenant 20 ans que le foyer socioculturel de Bibiche fête dignement l’anniversaire du roi du reggae, BOB MARLEY. Pour la vingtième année consécutive, l’association a fait les choses en grand avec une soirée concert ou se produiront des artistes de renom comme PIERPOLJAK, MANUDIGITAL la star montante, mais aussi une deuxième une soirée gratuite plus orientée vers la culture et les traditions jamaïcaines.

Ce festival indépendant a su se faire une place dans le paysage des évènements reggae lorrains et même français. C'est un événement de référence tant par son ancienneté, que par les différents artistes qui ont foulé la scène de BIBICHE (Tonton DAVID, I JAHMAN, ETHIOPIAN, BAOBAB, OMAR PERRY, KANA, BROUSSAI, CHEZIDEK, CLINTON FEARON, QUEEN OMEGA… et bien d’autre encore), mais aussi grâce a l’esprit convivial apporté par l’organisation et le public.

Les dates à retenir sont :

Le vendredi 10 février 2017 la soirée débute à 19H30, avec un marché local-artisanal, restauration et buvette, puits la projection du film « Reggae Ambassadors » et la présence de l’écrivain et co-réalisateur du film, Alexandre GRONDEAU. Mais aussi a ne pas manquer, la prestation de percussions « Nyabinghi » (percussions traditionnelles jamaïcaine avec chants) avec le groupe Ina de Warndt et Nicodrum (percussionniste de référence en France).

Le Samedi 11 Février 2017, la soirée débute dès 20H30, avec Roots Division, régional de l’étape, inspiré du reggae des années 70, traduit par des textes engagés et poétiques, ils dénoncent le système établi et les prisons sociétales, sans oublier d'évoquer l'amour entre les peuples. Roots Division commence à tracer son sillon régional.La deuxième partie de soirée sera marquée par le groupe anglais de reprises de Bob Marley, Reggae Legend. A découvrir et/ou à ne pas rater pour les fans du roi du reggae, pour enfin entendre et chanter les chansons de l’icône du reggae en direct.

Suivra ensuite Pierpoljak (la tête d’affiche), qui a remporté une victoire de la musique avec son album « Kingston Karma », sorti en 2000, qui restera à la postérité pour de nombreux auditeurs francophones de reggae. Après « Général Indigo » (sortie en Mars 2016), Pierpoljak revient en Février prochain avec son nouvel album « Chapeau de Paille » ! Il sera pour le plus grand bonheur des fans sur la scène du 20ème festival Bibiche reggae !

Pour finir la soirée, Manudigital, qui après avoir travaillé avec les plus grands en tant que beatmaker ou musicien, l'ancien bassiste de Babylon Circus et de Biga*Ranx, lance enfin son projet solo: un mélange de live & de dub! Motivé par le succès de son album « Digital Pixel », il parcourt les routes de France et de Navarre avec l’aide d’accolytes. Il sera accompagné pour l’occasion du chanteur Français Bazil pour plus de sensations encore.

Renseignements : Cédric au 06 25 45 56 15 / Courriel: bibichereggae@hotmail.fr

www.bibichereggae.net

REGGAE AMBASSADORS AVANT-PROPOS Nous parcourons le monde depuis près de vingt ans à l’écoute des plus grands artistes reggae, et des moins connus, à la recherche de l’essence même de cette musique rebelle, spirituelle et universelle. Au fil du temps et de nos aventures, on nous a souvent demandé ce qu’était véritablement le reggae. Un chant révolutionnaire, les prophéties de musiciens engagés, le cri d’espoir d’un peuple insulaire ? Après réflexion, il nous est apparu évident que c’était aux artistes eux-mêmes de présenter les différentes valeurs véhiculées par cette musique, et nous nous sommes dit qu’avec des centaines d’interviews, de chroniques, de reportages et d’archives vidéo réalisés entre la Jamaïque, l’Europe et l’Afrique, nous avions de quoi faire passer leur message.Reggae Ambassadors est un road trip littéraire, vidéo, musical et photographique

Alexandre GRONDEAU AAlexandre Grondeau est Maître de Conférences à l'Université Aix-Marseille. Docteur en Géographie (thèse soutenue à Parix X Nanterre), il a été auparavant enseignant chercheur associé à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. Après avoir été membre du Laboratoire de Géographie Urbaine de Nanterre, puis du C3ED, il a rejoint le laboratoire TELEMME où il poursuit ses recherches en géographie critique, à travers des approches urbaines et économiques, appliquées aux territoires de l'innovation et de la créativité. Egalement spécialiste de l'Inde et des Etats-Unis, il publie régulièrement des articles scientifiques dans des revues nationales et internationales. Il participe activement à la revue Villes en Parallèle (première revue de géographie urbaine depuis 1978) et travaille sur différents programmes de recherche.Il est le co-auteur, avec Guy Burgel, de l'ouvrage Géographie Urbaine paru chez Hachette Supérieur.Elu au Comité de la Recherche du pôle ALLSH de l'Université Aix-Marseille, il est responsable du Master 1 de Géographie et du parcours Aménagement et Urbanisme de la Licence de Géographie.Alexandre Grondeau est également écrivain. Son premier roman Pangée est sorti aux éditions la lune sur le toit. Il aborde les questions de Dieu et de la foi avec une ironie grinçante, racontant l'histoire d'un athée accepté contre toute attente dans un Paradis qui se détracte totalement : http://www.pangee-lelivre.com/ . Son second roman Génération H, un road trip enfievré et décalé à travers les milieux alternatifs des années 90 a reçu un très bel accueil de la presse et du public : http://www.generation-h.fr/

NICODRUM En 1992, Nicodrum rencontre Miguel Fernandez, professeur de percussions à l’IACP et apprend à ses côtés les rythmes afro-cubains et mandingues, et ce pendant plusieurs années. Parallèlement à ce travail de fond, notre percussionniste décide vers 1998 de déposer la marque « Nicodrum » à l’INPI et commence à fabriquer lui-même les modèles de percussions tant recherchées. En effet, à cette époque en France il est pratiquement impossible de se procurer les tambours « reggae » appelés « Aketeh ». Nicodrum conçoit alors des répliques des tambours du Maître burru Skully Simms, percussionniste incontournable des

enregistrements majeurs des années 70-80 comme ceux de Dennis Brown, Gregory Isaacs, Scientist, Lee Perry… Depuis les années 2000, Nicodrum confirme son attachement et son travail autour des rythmes Nyabinghi et Burru grâce à des collaborations live et enregistrements studios participant aux albums d’artistes d’envergure internationale à l’image de Touré Kunda, Capleton, Morgan Heritage, Richie Spice, Queen Omega, Jah Mason, Pressure, Willie Williams…et national comme Taïro, Blacko ou encore Mo’Kalamity. Mais c’est surtout grâce à Skully qui, à chacun de ses passages en France, prend le temps de contacter Nicodrum pour travailler avec lui les percussions durant des heures, à l’hôtel, en backstage avec les « Jamaica All Stars » ou autre. Au fur et à mesure se tissent des liens forts jusqu’à ce que les deux personnages s’appellent « Daddy » and « Son ». Naturellement liés par le rythmique autant que le spirituel, Skully demande à Nicodrum de lui fabriquer un de ses fameux repeaters qui ont séduit le Maître. Fort de ses 15 années d’expérience studio et live, ce percussionniste passionné compose « Back to Fundehchan ! », 12 titres enregistrés et mixés au Wise Studio par le talentueux Fabwize (Jamaica All Stars, Black Roots, Clinton Fearon…) exclusivement sur du matériel analogique, à grands coups d’effets sonores d’époque pour un son final tout aussi roots que puissant. Le titre de l’album est lui-même est explicite pour le connaisseur. En effet, le Nyabinghi est joué traditionnellement par le set original de percussions « Aketeh » qui se compose de trois tambours différents (la bass drum, le Fundeh, et le repeater). Le fundeh est la référence rythmique puisque c’est lui qui vient donner la pulsation de base, la fondation d’où le jeu de mot « Back to FUNDEHchan ! » Chaque titre a sa propre identité. Nous sommes tour à tour transportés sur les quatre continents, avec escale obligatoire dans la Jamaïque des 70’s via notamment le morceau Rainy Days. Les compositions se veulent tantôt Nyabinghi, Reggae-Jazzy, World-Music ou encore Burru et, grâce à la magie des instruments acoustiques, nous font voyager. A noter, les apports des instruments mélodiques comme la flûte traversière, le saxophone soprano, le mélodica et une imposante section-cuivres.

Roots Division : Depuis sa naissance fin 2010, Roots Division recherche des sonorités inspirées du reggae 70's, cri d'unité et de révolte. Au travers de textes engagés et poétiques, ses musiciens dénoncent le système établi et les prisons sociétales, sans oublier d'évoquer l'amour entre les peuples.

Roots Division commence à tracer son sillon régional et a pu partager la scène avec des artistes jamaïquains comme The Abyssinians, The Congos ou encore Rod Taylor. Fin 2012, les lorrains sortent un premier EP autoproduit, en mettant un point d'honneur à faire appel aux acteurs locaux pour sa production. L'automne 2016 devrait marquer une nouvelle étape pour Roots Division avec la sortie du nouvel album "Leaders", fruit de l'expérience d'une cinquantaine de concerts et d'une formule scénique enrichie d'une section de cuivres et de percussions.

Reggae Legend :

Collectif de sept musiciens/chanteurs qui ont voué leur carrière au message et à la musique de Bob Marley, fondé en février 2006, ce groupe originaire de Birmingham en Angleterre, ravira les fans du roi du reggae par ses reprises que tout à chacun peut chanter en harmonie.

https://www.facebook.com/LegendLiveUK/

Pierpoljak : Ses nombreux voyages en Jamaïque auront marqué à jamais sa musique. C’est empreint de ce savoir-faire et détaché de la surenchère du show business que Pierpoljak remet sur le devant de la scène la musique qu’il a toujours défendu et de laquelle il s’est toujours inspiré, ce qu’il sait faire de mieux : le reggae-music. Victoire de la musique en 2001, disque de platine avec « Kingston Karma » et plusieurs albums disques d’or, il a marqué une génération avec « Je sais pas jouer » et ses nombreux morceaux tout droit sortis des célèbres studios jamaïcains Tuff Gong. Mais c’est avant tout sur scène qu’au fil de sa carrière il développa son art en diffusant ses chansons à la mélancolie positive, son message de liberté.

Les paroles de Pierpoljak s’adressent toujours directement au peuple. Il y aborde des thèmes forts et universels comme la garde des enfants, l’impunité policière face aux meurtres et rend hommage aux oubliés du système.

Après « Général Indigo » (sortie en Mars 2016), Pierpoljak revient en Février prochain avec son nouvel album « Chapeau de Paille » !

Manudigital :

Manudigital se lance en solo ! Et il a les armes pour. C’est l’univers maintenant bien familier du beatmaker français que l’on retrouve dans cet album, toujours plus digital. Après avoir travaillé avec les plus grands en tant que beatmaker ou musicien, Manudigital, l'ancien bassiste de Babylon Circus et de Biga Ranx, lance enfin son projet solo: un mélange de live & vidéo! Ne se contenant pas de jouer ses titres en live (basse, clavier, batterie électronique, dub siren...) il projettera sur écran des images exclusives de ses collaborations. Vous y retrouverez notamment des images de Biga Ranx, Pupajim, Danakil, Soom T, General Levy, Lt Stitchie, Papa Michigan... Manu ne se lance pourtant pas vraiment tout seul dans cette aventure. Il s’est bien sûr entouré de solides MCs pour mener à bien son projet. Il convie des artistes qui l’entourent généralement (Joseph Cotton, Bazil, Don Camilo, Peter Youthman...), des habitués du reggae digital (Marina P, Taiwan MC, Soom T) et d'autres plus inattendus (Sara Lugo et Flavia Coelho notamment). C’est justement cette diversité qui fait le charme de l’album. Un voyage au travers de multiples ambiances où l'on ne perd pas d'ouïe la patte séduisante de Manudigital. On apprécie les ambiances deep et dub warrior des remixes de Soom T et Danakil, l'efficacité des morceaux très rythmés (l'énorme Manudigital Affair où Joseph Cotton donne la réplique à King Kong pour un featuring 100 % yardie) ou l'atmosphère plus sweet voire carrément lounge de Saudades (Flavia Coelho), Like A Robot (George Palmer) et Look At The Tree où Blundetto revisite à sa manière la performance d'Errol Dunkley (Created By The Father). Manudigital n'oublie pas d'y ajouter une pincée de rub-a-dub bien gras avec Must Get Panic (Peter Youthman) et Bad Boys (un Jamalski très en forme !). Le riddim maker nous sert un repas plus que complet. Une vraie escapade dans son monde qu'on avait déjà découvert et aimé sur ses vidéos Digital Sessions, Inna Mi Room ou Back Inna Days. Manu reste fidèle à sa passion pour toutes les formes de reggae qui existent tout en restant original, inventif et terriblement doué quand il s'agit de construire des big tunes !

Bazil : Youthman B de son vrai nom Bazil est né en France à Paris en 1988. Depuis toujours il écoute du Reggae, de la Soul et du Hip-Hop. Influencé par de nombreux artistes, il a commencé à écrire et à chanter dès l'âge de 15 ans. Quelques années après, il enregistre ses premiers morceaux. C'est son jeune âge qui lui a valu son surnom "Youthman B", de fil en aiguille il se retrouve installé à New-York à lâge de 19 ans, prêt à en découvrir plus sur cette musique qu'il apprécie tant. Sa curiosité l'amène à Chicago, en Floride et bien sûr en Jamaïque. Un parcours précoce pour une carrière qui prend de l’ampleur au fil des ans ! Il sera sur scène accompagné de Manu Digital.