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Analyses 111 M. BreuiL - Dictlonnaire des Sciences de la Vie et de la Terre. Ikhtions Nathan, Paris (13,6 x 20,9 cm), 76 F, 1997,480 p. - Comme la plupart des dictionnaires, l’ouvrage de Michel Breuil est, de fac;onincontestable, pratique et t&s utile, non seulementpour la com- munautk scientifique, mais egalement pour l’ensemble de la sock% qui est, aujourd’hui, de plus en plus confrontke & la terminologie scientifique. De manitre spkifique, cet ouvrage, trks didactique et pkdagogique dans sa presentation, s’adresse aux enseignants, formateurs, collkgiens et lyckens, candidats aux contours de recrutements et & la communautk univer- sitaire, dont les programmes d’enseignement, d’Ctudeou de recherche comportent la connais- sancedes phknomtnes lies au fonctionnement de la biosphkre terrestre. La valeur de ce dictionnaire, notamment en tant qu’outil de travail pour amtliorer la qualitC de l’enseignement des sciencesde la vie et de la terre, est reconnue dans une (< prt- face >> instructive de Monsieur RCgis Demounem, Inspecteur g&&al et doyen du groupe sciences de la vie et de la terre. L’ouvrage comporte 3 700 entrees parmi lesquelles il existe, pour 78 d’entre-elles, des figures explicatives. Ces entrkes sont issues de l’analyse attentive des Instructions Officielles, des manuels scolaires et ouvrages parascolaires de soutien & l’enseignement de la biologie et de la g&ologie. La prioritk est donnCe & la pra- tique courante qui inclut des termes &rangers, tout en tenant compte du spectre sanscesse croissant des termes utilisks en biologie, en sciencesde la terre et en planktologie. Les dkfi- nitions sont prkcises et constituCesde dkveloppements inkdits, qui prennent en compte les diffkrents niveaux de formulation des notions abordkes. Des renvois directs amCnagCs entre termes proches, Cmane un rkseaude << mots cl& >> qui amkliore la comprehension des dkfinitions. Devant la v&table << inflation x des termes scientifiques dont les d&finitions varient souvent selon les disciplines, il est indiscutable que l’ceuvre de Michel Breuil constitue un prkcieux moule pour 1’homogCdisation de langage ntcessaire aux enseignants et dans les enseignementset done, pour l’effacement des barribres Ctymologiques entre les diffkrentes disciplines de la biologie ou de la gtologie. A titre d’exemple, le lexique d’une soixantaine de termes mkthodologiques les plus employ& en sciencesde la vie et de la terre qui consti- tue la premikre partie de ce dictionnaire, est consid&& &juste titre, par RCgis DCmounem, comme pouvant &tre <c le support des rkflexions nationales relatives & la dtfinition concer- de de ce i% quoi on forme >> les Cl&es. 11 ne reste plus qu’8 souhaiter, & la suite de l’auteur, que ce dictionnaire soit suivi de nombreuses autreseditions de plus en plus performantes,qui incorporent, notamment, les suggestionssouhaitkes par les utilisateurs.- T. Sime-Ngando. O.I.E. - Contamination des prod&s d’origine animale : prevention et risques pour Ia santi! animak. Revue scientifique et technique.O.I.E. (22 x 30 cm), vol. 16 (l), 1997, 284 p. - L’accord sur l’organisation mondiale du commerce(OMC) vise &renforcer la lib& ralisation mondiale des Cchanges tout en appliquant des rkgles sanitaires et phytosanitaires pour ne pas accroitre les risques pour la santk de l’homme, des animaux, desplantes. L.er61e de I’Office intematinonal des kpizooties est d’&ablir des normes de rkfkrences acceptables au plan international. Ce volume Porte sur les risques zoosanitaires pouvant rCsulter de l’importation de produits d’origine animale contenant des agents infectieux. D.V. Vose donne une initiation 5 des techniques de modklisation d’analyses des risques 1iCs B l’importation d’animaux. V. Astudillo et al. montrent que le risque de fi&vre aphteuse 1iC au commerce de viande de boeufen provenance d’Am&ique du Sud est faible. De m?me SC. MacDiamid et E.J. Thompson considbrent comme rbduit le risque de propagation des maladies des listes A et B pour la viande mouton et de chkvre. C’est aussi le cas pour les risques d’introduction des encephalites spongiformes transmissibles, dans les Clevagesdu

(22 × 30 cm) ,O.I.E. Contamination des produits d'origine animale: prévention et risques pour la santé animale. Revue scientifique et technique O.I.E. vol. 16 1 (1997) 284

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Analyses 111

M. BreuiL - Dictlonnaire des Sciences de la Vie et de la Terre. Ikhtions Nathan, Paris (13,6 x 20,9 cm), 76 F, 1997,480 p. - Comme la plupart des dictionnaires, l’ouvrage de Michel Breuil est, de fac;on incontestable, pratique et t&s utile, non seulement pour la com- munautk scientifique, mais egalement pour l’ensemble de la sock% qui est, aujourd’hui, de plus en plus confrontke & la terminologie scientifique. De manitre spkifique, cet ouvrage, trks didactique et pkdagogique dans sa presentation, s’adresse aux enseignants, formateurs, collkgiens et lyckens, candidats aux contours de recrutements et & la communautk univer- sitaire, dont les programmes d’enseignement, d’Ctude ou de recherche comportent la connais- sance des phknomtnes lies au fonctionnement de la biosphkre terrestre.

La valeur de ce dictionnaire, notamment en tant qu’outil de travail pour amtliorer la qualitC de l’enseignement des sciences de la vie et de la terre, est reconnue dans une (< prt- face >> instructive de Monsieur RCgis Demounem, Inspecteur g&&al et doyen du groupe sciences de la vie et de la terre. L’ouvrage comporte 3 700 entrees parmi lesquelles il existe, pour 78 d’entre-elles, des figures explicatives. Ces entrkes sont issues de l’analyse attentive des Instructions Officielles, des manuels scolaires et ouvrages parascolaires de soutien & l’enseignement de la biologie et de la g&ologie. La prioritk est donnCe & la pra- tique courante qui inclut des termes &rangers, tout en tenant compte du spectre sans cesse croissant des termes utilisks en biologie, en sciences de la terre et en planktologie. Les dkfi- nitions sont prkcises et constituCes de dkveloppements inkdits, qui prennent en compte les diffkrents niveaux de formulation des notions abordkes. Des renvois directs amCnagCs entre termes proches, Cmane un rkseau de << mots cl& >> qui amkliore la comprehension des dkfinitions.

Devant la v&table << inflation x des termes scientifiques dont les d&finitions varient souvent selon les disciplines, il est indiscutable que l’ceuvre de Michel Breuil constitue un prkcieux moule pour 1’homogCdisation de langage ntcessaire aux enseignants et dans les enseignements et done, pour l’effacement des barribres Ctymologiques entre les diffkrentes disciplines de la biologie ou de la gtologie. A titre d’exemple, le lexique d’une soixantaine de termes mkthodologiques les plus employ& en sciences de la vie et de la terre qui consti- tue la premikre partie de ce dictionnaire, est consid&& &juste titre, par RCgis DCmounem, comme pouvant &tre <c le support des rkflexions nationales relatives & la dtfinition concer- de de ce i% quoi on forme >> les Cl&es. 11 ne reste plus qu’8 souhaiter, & la suite de l’auteur, que ce dictionnaire soit suivi de nombreuses autres editions de plus en plus performantes, qui incorporent, notamment, les suggestions souhaitkes par les utilisateurs.- T. Sime-Ngando.

O.I.E. - Contamination des prod&s d’origine animale : prevention et risques pour Ia santi! animak. Revue scientifique et technique. O.I.E. (22 x 30 cm), vol. 16 (l), 1997, 284 p. - L’accord sur l’organisation mondiale du commerce (OMC) vise & renforcer la lib& ralisation mondiale des Cchanges tout en appliquant des rkgles sanitaires et phytosanitaires pour ne pas accroitre les risques pour la santk de l’homme, des animaux, des plantes. L.e r61e de I’Office intematinonal des kpizooties est d’&ablir des normes de rkfkrences acceptables au plan international. Ce volume Porte sur les risques zoosanitaires pouvant rCsulter de l’importation de produits d’origine animale contenant des agents infectieux.

D.V. Vose donne une initiation 5 des techniques de modklisation d’analyses des risques 1iCs B l’importation d’animaux. V. Astudillo et al. montrent que le risque de fi&vre aphteuse 1iC au commerce de viande de boeuf en provenance d’Am&ique du Sud est faible. De m?me SC. MacDiamid et E.J. Thompson considbrent comme rbduit le risque de propagation des maladies des listes A et B pour la viande mouton et de chkvre. C’est aussi le cas pour les risques d’introduction des encephalites spongiformes transmissibles, dans les Clevages du

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112 L’ AnnCe biologique

Moyen-Orient (E. Rapoport, A. Shimsony). Pour les cas de fievre aphteuse, peste porcine clas- sique, peste porcine africaine, maladie vesiculeuse du port S. Farez et R.S. Morley analy- sent la sensibilite de l’agent responsable, les organes cibles, la persistance de l’agent dans la viande et la charcuterie. Les carcasses de volailles atteintes de la maladie de Newcastle recycltes dans l’alimentation des volailles peuvent transmettre le paramyxovirus aviaire (M. Guittet et al.). Les Salmonelles restent une cause importante de toxi-infections a par- tir d’animaux contamines, d’aliments ou de l’environnement de l’elevage (F. Humbert, G. Salvat). A.H. Zeckua et al. rappellent le programme d’eradication du virus de la maladie hemorragique du lapin, introduite au Mexique en 1988 apres importation de carcasses infec- tees en provenance de Chine. R.G. Bengis signale des agents pathogenes d’animaux sauvages a prendre en consideration lors de l’importation de produits derives, provenant de zones d’epidemies. Cinq maladies affectant les autruches sont une menace potentielle pour les pays importateurs de cette viande (F.W. Huchzermeyer). Le lait cru peut jouer un role important dans la propagation de la fibvre aphteuse (A.I. Donaldson), d’ou une necessaire evaluation correcte des risques dans la commercialisation des produits &tiers (F.J. Muzion et al.). Les poissons congeles sont des vecteurs potentiels de contamination (P.M. Hine, SC. MacDiamind), de mCme que les crevettes surgelees (D.W. Lightner et al.). H. Grizel ana- lyse les risques encourus par le developpement des pratiques conchylicoles. Le miel et le pol- len destines a l’alimentation des abeilles peuvent transmettre les agents de la loque et des mycoses (H. Shimanuki, D.A. Knox, C. FlCche). Des maladies infectieuses des bovins peu- vent Ctre transmises par l’insemination artificielle (M.D. Eaglesome, M.M. Garcia) ou lors de transferts d’embryons (P. Sutmoller, A.E. Wrathall). 11 en est de m&me pour les caprins (B. Evans et al.).

Dans l’ensemble des articles l’accent est mis sur les applications pratiques pour aider les responsables de la Sante animale publique B resoudre les problbmes lies aux risques de contagion. - P. de Puytorac.

I.M. Roitt, J. Brostoff et D.K. Male. - Immunologie. De Boeck & Larcier, DCpar- tement De Boeck Universite (Paris, Bruxelles) (21 x 28 cm), 1997, 406 p., appendices, glossaire, index. - Cet ouvrage collectif, coordonne par Roitt, Brostoff et Male, est la qua- tribme edition d’un ouvrage anglais homonyme publie en 1993 et traduit par J.P. Revillard et W.F. Fridman dont les competences en la mat&e sont reconnues. Vint-huit auteurs ont contribd a cette presentation magistrale dun sujet scientifique d’actualite, g la fois complexe, en plein essor, essentiel h la preservation de l’integrite des organismes, a la diagnose et a la therapie de troubles organiques varies, exogenes et endogenes. L’immunologie a considb rablement &old au tours des vingt dernibres annees en integrant avec bonheur les don&es de la biochimie, de la genetique, de la biologie cellulaire, de la biologie moleculaire, voire de I’tvolution.

Ce trait6 d’immunologie couvre un champ particulierement vaste incluant les cellules (0 l-2) et les organes 1ymphoYdes (5 3), les reactions immunitaires a mediation humorale ($4-7) ou cellulaire ($9), les mecanismes (9 12-14) qui impliquent une Ctroite cooperation cellulaire ($ 8), la regulation de la reponse immunitaire (5 10-l 1) et l’evolution ontoge- nique (Q 15). 11 traite Cgalement des differents types d’immunite contre les virus (Q 16), les batteries et les champignons (5 17), les protozoaires et les helminthes (3 18), les greffes ($26) et les tumeurs (3 20). Cette approche conduit naturellement a envisager la vaccination (Q 19) les deficits immunitaires (0 21), les reactions d’hypersensibilite (Q 22-25), l’auto- immunite et les maladies auto-immunes (4 27). Chaque paragraphe comporte un resume ; quelques references bibliographiques et exercices sont proposes. L’ouvrage foumit ainsi, non