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CONCOURS 5 BONS D’ACHAT D’UNE VALEUR DE 40€ A FAIRE VALOIR DANS LES PHARMACIES SOFIADIS Le magazine des Pharmaciens Sofiadis Trimestriel Octobre - Décembre 2015 22 Mag ! L’ulcère de l’estomac, diagnostic difficile ? Chute de cheveux, que faire ? Le régime paléolithique LA VITAMINE D aux multiples vertus

22 octobre 2015 frweb

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CONCOURS 5 BONS D’ACHAT D’UNE VALEUR DE 40€ A FAIRE VALOIR

DANS LES PHARMACIESSOFIADIS

Le magazine des Pharmaciens Sofi adis

TrimestrielOctobre - Décembre 201522

Mag !

L’ulcère de l’estomac, diagnostic diffi cile ?Chute de cheveux, que faire ?Le régime paléolithique

LA VITAMINE Daux multiples vertus

Mag !Cher lecteur,

Les vitamines ! Nous savons tous qu’elles sont néces-saires mais savons-nous précisément à quoi elles ser-vent ?

La plus connue est probablement la vitamine C. Lors de mon enfance j’en prenais une tablette chaque matin durant les période hivernale. Et elles étaient bonnes !

Dans ce magazine nous désirons mettre l’accent sur une vitamine qui est moins connue pour la plus part d’entre nous : la vitamine D.

La meilleure façon de faire le plein de vitamine D est à la fois facile, agréable et peu coûteuse : une exposition régulière au soleil. Mais à défaut de soleil (ce qui peut arriver dans nos régions), l’article “la vitamine D aux multiples vertus” vous apprendra comment maintenir votre niveau de vitamine D à niveau.

Bonne lecture !

Et n’oubliez pas; une tape sur l’épaule, un encourage-ment, un compliment, ... sont des vitamines qui ont également toujours fait du bien à l’homme.

DossierLa vitamine D aux multiples vertus 04 - 09

SantéL’ulcère de l’estomac, une maladiesi facile à diagnostiquer ? 10 - 13Chute de cheveux, que faire ? 14 - 17Des pieds en bonne santé. 18 - 19

VoyagePour un ski en famille réussi ! 21 - 23

SportSommeil et récupération 24 - 27

DiététiqueLe régime paléolithique 28 - 29

Concoursgagnez un bon d’achat de 40€ 31

Peter Van Elslanderadministrateur délégué

Rue de la Presse 41000 BruxellesTel : 02 227 11 71Fax : 02 218 31 41Mail : info@sofi adis.beWeb: www.sofi adis.be

Bazin Jean-Christophe, Deprez Pierre, Hellemans Marco, Lumen gauthier, Philippart Barbara, van der Brempt Chantal, Vujovic anja

Magazine trimestrielà thématique saisonnière

Magazine tiré à 32.000 exemplaires.Pour toute information concernantla distribution de Sofi adis News : info@sofi adis.be ou 02 227 11 71

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PHOTOgRaPHIE

Sofi adis Mag! 03

EDITO

SOMMaIRE

04 Dossier Sofi adis Mag!

DOSSIER

Qui se souvient de l’huile de foie de morue ?Dès le 19ième siècle, l’effet curatif de l’huile de foie de morue contre le rachitisme, fl éau de l’époque, est reconnu. Ce n’est qu’après la première guerre mondiale que la vita-mine D est découverte au sein des com-posants de l’huile de foie de morue, et que preuve est faite que la carence en vitamine D est responsable du rachitisme. Dès lors, ce sont des générations entières d’enfants qui ont eu droit à la consommation obliga-toire et régulière de cette huile, très désa-gréable à ingérer.

À ce jour, la vitamine D est disponible sous forme de compléments alimentaires, nette-ment plus pratiques et agréables que l’huile de foie de morue. Les chercheurs ont iden-tifi é des impacts bien plus vastes de la vita-mine D, tant pour guérir des affections que pour prévenir une vaste palette de mala-dies, dont le cancer.

Le soleil, sourcede vitamine DSous nos latitudes, c’est l’exposition régu-

lière du corps au soleil qui peut être l’apport principal en vitamine D. La peau absorbe les rayons UVB qui sont synthétisés en vi-tamine D. Encore faut-il que la surface de peau exposée soit suffi sante (au minimum le visage, bras et jambes), pour une durée moyenne d’une quinzaine de minutes, au moins trois jours par semaine. Ces chiffres moyens peuvent sensiblement varier en fonction des circonstances et des individus.

La peau doit aussi être en mesure de jouer son rôle : les peaux foncées (sous nos la-titudes) ou protégées d’écran solaire pro-duisent peu ou pas de vitamine D. Il faut aussi que le soleil soit suffi samment haut et puissant (en Belgique : d’avril à octobre). Une exposition modérée au soleil contribue donc à la production de vitamine D et à la bonne santé, tandis que des excès d’expo-sition peuvent conduire à des cancers de la peau, dont on connaît la dangerosité.

Autres sources possiblesLorsque le soleil ne suffi t pas (notamment en automne et en hiver), on complétera les apports en vitamine D par la consommation

La VITaMINE

Des centaines d’études scientifi ques menées dans de nombreux pays, objectivent progressivement les bienfaits de la vitamine D, à titre curatif et préventif. La vi-tamine D s’affi rme comme un acteur essentiel à la santé. Pourquoi et comment la consommer, où la trouver ?

aux multiples vertus

Sofi adis Mag! 05

de certains aliments, principalement des poissons gras. Comme il faudrait consom-mer près de 500 gr de poisson par jour pour un dosage suffi sant, il est générale-ment nécessaire de faire appel aux com-pléments alimentaires, sous forme solide ou liquide, présents en pharmacie. Selon le type de complément, une prise journalière, hebdomadaire ou mensuelle suffi ra à ga-rantir le taux optimal de vitamine D dans l’organisme.

À consommersans modérationL’apport quotidien re-commandé est de 400 à 600 UI, et peut monter à 2.000 UI pour les groupes à risque. Les recommandations pour le traitement de l’ostéo-porose sont de 800 UI par jour, et cette dose ne peut s’ob-tenir que par une supplémentation effi cace.

Ne craignez pas un surdosage en vitamine D. Il faudrait consommer au moins 1.000 fois plus que re-commandé pour atteindre le seuil de toxicité.

Un excédent de vita-mine D sera stocké par l’organisme et pourra être mobilisé au moment opportun. Par contre, la carence en vitamine D a un impact négatif sur la santé.

Effets curatifsLa vitamine D guérit du ra-chitisme, qui existe encore

dans les pays développés auprès d’enfants insuffi samment exposés au soleil ou à peau foncée. La vitamine D intervient aussi dans le traitement de l’ostéoporose (avec une supplémentation en calcium) et, en to-pique, du psoriasis.

Effets préventifsLa vitamine D facilite l'absorption du cal-cium et du phosphore par les intestins. Elle aide dès lors les os et les dents, fortement dépendants d’apports en calcium, à se ren-forcer.

Sofiadis Mag! 07

Cette action préventive de la vitamine D sur l’ostéoporose et les caries est prouvée, de même que la réduction des risques de fracture et de chute.

Même si toutes les évidences scientifiques ne sont pas encore apportées, les cher-cheurs pensent que la vitamine D intervient dans de nombreuses autres affections ou dysfonctionnements : diabète, can-cer (principalement colorectal, du sein et de la prostate), hypertension et mala-dies cardiovasculaires, différentes mala-dies auto-immunes (sclérose en plaques, maladie de Crohn), insuf-fisance rénale, …

De manière gé-nérale, il semble que la vitamine D stimule les défenses immunitaires, rendant l’organisme plus résis-tant à des agressions.

Groupes à risqueSi les bienfaits de la vitamine D semblent utiles à tous les humains, certains groupes sont particulièrement concernés et de-vraient s’assurer d’apports suffisants en vitamine D.

L’insuffisance d’exposition au soleil peut concerner des profils très différents : ha-bitants de pays nordiques (où l’angle d’in-cidence du soleil est trop faible même en été), personnes âgées sortant peu ou les personnes interdites de soleil pour cause de maladie. Les personnes à peau sombre, qui bloque le passage des rayons UVB, sont

également concernées. Tout habitant de pays tempéré devrait également compléter ses apports en vitamine D entre les mois d’octobre et avril.

Les personnes menacées d’insuffisance ou de fragilité osseuse forment un autre groupe à risque. On y retrouvera notam-ment les personnes âgées et les femmes

ménopausées. C’est pourquoi on recommande aux adolescentes

de complémenter leurs ap-ports en vitamine D, afin

de densifier et renfor-cer leur masse os-seuse, qui résistera mieux aux risques d ’ o s t é o p o r o s e quelques décen-nies plus tard, à l’âge de la méno-pause.

On conseille aussi aux femmes en-

ceintes ou allaitantes de prendre des com-

pléments de vitamine D, qui permettront d’éviter dif-

férentes maladies, tant pour la mère que pour l’enfant. Les personnes en surpoids devraient également prendre des compléments de vitamine D, car le proces-sus de synthèse des rayons UVB est per-turbé par l’excès de graisse.

ConclusionsQue l’on soit homme ou femme, jeune ou senior, il semble bien que la prise de com-pléments alimentaires de vitamine D soit bénéfique à court et long terme et prévienne de nombreux troubles de santé. Il est pro-bable que les études en cours permettront d’objectiver différents mécanismes d’action

D

DOSSIER

Sofi adis Mag! 09

de la vitamine D, encore partiellement in-compris à ce jour.

La vitamine D ne semble présenter qua-siment aucune contre-indication et ne pourrait s’avérer toxique qu’en cas de

Marco HellemansMerci au Pr. Etienne Cavalier

CHU de Liège

DOSSIERconsommation massive, ce qui paraît très improbable au regard des seuils qu’il fau-drait dépasser.

S’EXPOSER AU SOLEIL SUFFIT À APPORTER DE LA VITAMINE D EN QUANTITÉ SUFFISANTE ?

Sous nos latitudes : Vrai si exposition du visage, bras et jambes au moins 3 x ¼ heure par semaine entre avril et octobre.

Faux. en dehors de cette période, en cas de protection de la peau par de la crème solaire ou de conditions particulières.

EN CAS DE MANQUE DE SOLEIL, L’APPORT EN VITAMINE D PEUT ÊTRE COMPENSÉ PAR L’ALIMENTATION ?

Faux. Certains aliments (principalement les poissons gras) contiennent de la vitamine D, mais en très faible quantité. Le manque de soleil doit être compensé par des suppléments alimentaires.

LA VITAMINE D EST DANGEREUSE POUR LES SENIORS ?

Faux. au contraire, la vitamine D est très bénéfi que pour la santé : stimu- lation du système immunitaire, prévention de nombreuses maladies dont le cancer, traitement de l’ostéoporose, …

LA VITAMINE D EST LE MEILLEUR MOYEN DE PRÉVENIR OU VAINCRE L’OSTÉOPOROSE ?

Vrai. À condition de consommer des doses suffi santes et régulières, et d’y associer des apports en calcium.

LA VITAMINE D EST TOXIQUE POUR LES FEMMES ENCEINTES ?

Faux. au contraire, la vitamine D est bénéfi que tant pour la future maman que pour le fœtus.

VRAI OU FAUX en 5 questions

3 x ¼ heure par semaine entre avril et octobre.

d’y associer des apports en calcium.

crème solaire ou de conditions particulières.

la vitamine D, mais en très faible quantité. Le manque de soleil doit être compensé par des suppléments alimentaires.

lation du système immunitaire, prévention de nombreuses maladies dont

maman que pour le fœtus.

Qu’est ce qu’un ulcère ?Un ulcère est une blessure ou une plaie plus ou moins profonde dans le revêtement interne de la paroi de l’estomac ou de la première partie de l’intestin grêle que l’on nomme le duodénum.

Cette plaie peut-être superficielle ou être creusée plus ou moins profondément dans la paroi, provoquant alors un risque de sai-gnement (hémorragie) ou de perforation quand la paroi est complètement traversée par l’acidité de l’estomac. On le dénomme soit ulcère de l’estomac ou ulcère gastrique ou ulcère gastro-duodénal.

Quelles sont les causes de l'ulcère ? Les deux grandes causes d’un ulcère gas-tro-duodénal sont les médicaments (anti-inflammatoires et aspirine) ou une bactérie dénommée Helicobacter pylori dont le rôle dans l’apparition des ulcères a été confir-mée par des chercheurs australiens qui ont reçu le prix Nobel de Médecine pour cette découverte (Drs Warren et Marshall).

Ces 2 facteurs jouent le rôle d’agresseur

L’uLcère De L’estomacune maladie si facile à diagnostiquer

de la paroi de l’estomac et du duodé-num qui se trouve alors en difficulté et fragilisée face à l’acide produit par l’estomac, acide qui va progressive-ment «creuser» l’ulcère.

La maladie ulcéreuse est encore trop souvent la cause de complications graves et d’hospitalisation si elle n’est pas traitée à temps. Une douleur au niveau de l’esto-mac est souvent très banale mais si elle persiste elle peut être le signe d’un ulcère qui nécessite alors un diagnostic rapide et un traitement visant à la fois à la guéri-son de celui-ci et à la prévention des récidives.

SaNTé

10 Santé Sofiadis Mag!

Sofi adis Mag! 11

Quels sont les symptômes de l'ulcère ?La douleur est ressentie dans le creux épi-gastrique (sous le sternum, au centre et à la partie supérieure du ventre), parfois dans le bas du thorax ou autour de l'ombi-

lic. Elle évoque une brûlure ou une pointe de couteau traversant le ventre.

Elle survient entre les repas et est souvent

calmée par la prise d’ali-ments. Ceux-ci en effet vont

en quelque sorte « tampon-ner ou neutraliser » l’acidité

de l’estomac, mais celui-ci va produire plus d’acide pour di-gérer les aliments et la douleur va revenir dès que les aliments

seront digérés et remplacés par l’acide gastrique.

Il arrive ce-pendant assez souvent que cette douleur

soit absente ou limi-

tée à un brûlant

assez

banal et que le premier symptôme soit une complication comme un saignement.

Quand consulter ? Il est très diffi cile de donner un conseil général car les «brûlures» d’estomac sont très banales et correspondent le plus sou-vent à du brûlant (pyrosis) ou du refl ux d’acide dans l’œsophage (refl ux gastro-oesophagien), qui peut être traité par de simples anti-acides à la demande lorsque les symptômes sont peu fréquents.

Ce qui doit pousser à la consultation mé-dicale c’est le caractère saisonnier des douleurs (printemps et automne), le ca-ractère inhabituel et intense des douleurs, des antécédents dans la famille d’ulcère ou d’infection par l’Helicobacter pylori, l’as-sociation des douleurs avec un traitement anti-infl ammatoire en cours, et des symp-tômes d’alarme tels qu’une perte de poids, des selles noires (pouvant témoigner d’un saignement) ou une fatigue (anémie).

Bien sûr l’apparition de signes d’hémor-ragie (selles noires ou sanglantes) ou de douleurs violentes nécessitent une prise en charge médicale en urgence, car l’ul-

Drs Marshall et Warren, prix Nobel de physiologie et de médecine pour la découverte de la bactérie Helicobacter pylori et son rôle dans les problèmes gastriques et les ulcères de l'estomac.

12 Santé Sofiadis Mag!

SaNTé

Sofi adis Mag! 13

Prof Pierre DeprezChef de Service

Hépato-GastroentérologieCliniques universitaires Saint-Luc

cère peut être une maladie potentiellement mortelle si elle n’est pas diagnostiquée et traitée à temps.

Comment est poséle diagnostic de l'ulcère ? Le diagnostic est toujours posé par endos-copie (examen par vidéocaméra de l’œso-phage, estomac et duodénum) réalisé de nos jours avec beaucoup de confort grâce à la sédation ou l’anesthésie.

Cette « gastroscopie » permet aussi d’ex-clure d’autres maladies comme l’oesopha-gite et le refl ux gastro-oesophagien, les gastrites et le cancer, qui toutes peuvent donner des symptômes identiques à ceux de l’ulcère gastro-duodénal. Elle est tou-jours associée à des prélèvements (biop-sies) pour rechercher la cause de l’ulcère, en particulier l’Helicobacter pylori.

Quel est le traitementde l'ulcère ?Le traitement repose sur 2 piliers : la di-minution de la sécrétion acide de l’esto-mac par des inhibiteurs de la sécrétion acide comme les inhibiteurs des pompes à protons (oméprazole, esoméprazole, pan-toprazole, lansoprazole) et le traitement antibiotique en cas d’infection par l’Hélico-bacter pylori.Le traitement antibiotique est prescrit sous différents schémas associant 1,2 ou 3 an-tibiotiques (amoxicilline, clarithromycine, metronidazole, levofl oxacine) et parfois du bismuth, pour une durée de 7 à 14 jours.Ce traitement permet de guérir 100% des ulcères !

Le recours à la chirurgie est devenu très rare et se limite à la simple fermeture des perforations gastrique ou duodénale. Les hémorragies, elles, se traitent par endos-

copie avec des techniques de plus en plus effi caces (injection, coagulation et clips).

Comment éviterles récidives ?Le traitement par les médicaments permet véritablement d’éteindre la maladie ulcé-reuse, autrefois considérée comme « chro-nique » car récidivant à chaque saison. Les rechutes sont donc exceptionnelles quand le traitement est parvenu à éradiquer l’He-licobacter pylori.

Les récidives que l’on voit aujourd’hui sont dans la majorité des cas liées à la prise ré-gulière ou intermittente des anti-infl amma-toires non stéroïdiens, qu’il faut bien sûr proscrire en cas d’antécédents d’ulcère. Si ces anti-infl ammatoires sont cependant né-cessaires il faudra alors protéger l’estomac et le duodénum par une « co-prescription » avec un inhibiteur des pompes à protons.

SaNTé

Pourquoi perd-onses cheveux ?Un cheveu n’est pas éternel. Il naît, pousse et puis tombe. Le cycle normal du che-veu comprend une phase de croissance (la phase anagène) qui dure de 3 à 6 ans en moyenne et une phase de chute (la phase télogène) qui dure de 1 à 3 mois en moyenne. Chaque cheveu est donc ame-né à tomber un jour et il est normal d’en perdre environ 50 à 100 par jour, avec des pointes pouvant grimper jusqu’à 175 du-rant les changements de saison (printemps et automne).

Une perte de cheveuxnormale ou anormale ?Une chute de cheveux est considérée comme anormale lorsqu’une personne perd plus de 100 cheveux par jour pendant une période de plus d’un mois. Cette quantité varie cependant d’une personne à l’autre.

Il est important d’agir et de consulter un

dermatologue spécialisé dès qu’on s’aper-çoit que la chute de cheveux est plus im-portante que d’habitude et que cela dure plus d’un mois.

Qu’est-ce qu’une chutepassagère et commentla prévenir ?Une chute passagère appelée également effl uvium télogène est une simple accéléra-tion du cycle pilaire décrit précédemment.

Les causes sont multiples. Les change-ments de saison peuvent être incriminés, mais également un nouveau traitement médicamenteux, un stress intense, une perte de poids, des injections intra-articu-laires, une anesthésie générale ou encore une fi èvre prolongée.

Cette chute peut durer jusque 3 mois. Elle est généralement spontanément réversible et les cheveux repousseront à l’identique. Néanmoins, un traitement par complé-ments alimentaires adaptés peut permettre de freiner la chute et d’accélérer la re-pousse.

que faire?

SaNTé

Chute de cheveux,

14 Santé Sofi adis Mag!

Sofiadis Mag! 15

La cause la plus courante chez l’homme mais également chez la femme est la calvitie ou l’alopécie androgénétique. Comme son nom l’indique, elle est soit liée à une activité ou une production accrue des hormones mâles appelées androgènes soit elle est génétique et donc héréditaire.

Vu son caractère hormono-dépendant la calvitie féminine peut être aggravée à certaines périodes de la vie :

- La ménopause : la diminution bru-tale des hormones féminines (les œs-trogènes) résulte en un climat hormo-nal global plutôt masculin. Ce climat favorise la calvitie de même que la pousse des poils dans les zones mascu-lines comme la moustache ou le men-ton.

- L’accouchement : durant la gros-sesse, le corps produit beaucoup d’œs-trogènes, ces hormones protègent le cheveu et favorisent sa croissance, expliquant pourquoi la chevelure est très belle durant cette période. a l’ac-couchement, la diminution brutale des œstrogènes entraîne une forte chute de cheveux qui peut durer pendant 3 mois.

Les problèmes de thyroïde, que ce soit l’hypo ou hyperthyroïdie, ainsi que des carences en fer, en zinc, en vitamine B12 peuvent également provoquer

d’importantes chutes de cheveux. Ces carences sont facilement dé-tectables avec une simple prise de sang qui sera systématiquement réalisée en cas de consultation

pour une chute de cheveux. Une fois ces carences corri-gées, les cheveux repousse-ront à l’identique.

Les traitements capil-laires intempestifs (co-

lorations, lissages, tres-sages…) influencent peu la chute aïgue mais peuvent

fortement endommager le cheveu.

Quelles sont les principales causes des chutes de che-veux ?Les causes d’une chute de cheveux sont nombreuses et diverses. Et surtout une chute de cheveux chez une personne peut avoir plusieurs causes différentes.

Sofiadis Mag! 17

Dr. anja VujovicDermatologie

Pathologies du cuir cheveluHôpital Erasme, Bruxelles.

Notons qu’à très long terme, les coif-fures par tissages peuvent entrainer une chute de cheveux dans la zone frontale appelée alopécie de traction.

La chute de cheveux entraînée par une chimiothérapie est brutale et uni-verselle, c’est-à-dire qu’elle entre-prend l’ensemble des poils du corps. Les substances utilisées empêchent la croissance des poils mais n’endomma-gent pas les racines expliquant qu’à la fin du traitement, les cheveux repous-sent à l’identique.

D’autres maladies plus rares comme la pelade, le lichen plano-pilaire ou le lu-pus discoïde peuvent également entrai-ner des chutes de cheveux.

Quels traitementspeut-on envisager? Les compléments alimentaires (concentré d’oligo-éléments, de vita- m i n e s et d’acides aminés sou-frés précurseurs de la kératine) sont le premier trai-tement à envi-sager dans de nombreux cas de chute de cheveux. En fournissant direc-tement l’ensemble des nutriments dont le cheveu a besoin pour pousser, ils per-mettent souvent d’arrêter la chute et même dans cer-tains cas d’entraîner des repousses.

En cas d’alopécie androgénique féminine ou masculine, une application locale de mi-noxidil peut aussi être proposée. En en-traînant une vasodilatation, le minoxidil améliore la micro-circulation locale au ni-veau de la racine du cheveu. Ceci permet d’augmenter les apports nutritifs qui y par-viennent.

Par ailleurs, il agit sur les phases du cycle pilaire et permet de prolonger la phase ana-gène. Dans les cas plus avancés, nous pou-vons avoir recours à des traitements hor-monaux comme la pilule contraceptive ou d’autres traitements anti-androgènes chez la femme et au finastéride chez l’homme.

Dans tous les cas, une visite chez un derma-tologue spécialisé en pathologie du cheveu n’est jamais superflue. après un examen minutieux et une prise de sang il pourra vous donner l’origine exacte de votre chute de cheveux et vous prescrire le traitement le plus adéquat !

SaNTé

SaNTéSaNTé

18 Santé Sofi adis Mag!

LES RÉFLEXES DE BASE BIEN NETTOyER SES PIEDS aU QUOTIDIENIl est conseillé de se laver les pieds une fois par jour, ou davantage si vous transpirez beaucoup. Cette habitude empêche toute macération qui pourrait favoriser l’appari-tion de mycoses cutanées. Utilisez de l’eau pas trop chaude et employez un savon doux. Si vous prenez un bain, ne restez que dix minutes, pour éviter de ramollir et fragiliser votre peau. Essuyez vos pieds correctement. Veillez en particulier à bien les sécher entre les orteils : cela prévient la macération. Si la peau de vos pieds est sèche et fendillée, utilisez une crème hydratante en les massant doucement. Toutefois, évitez les espaces entre les orteils pour éviter la macération, source d’infection.

SE COUPER LES ONgLES CORRECTEMENTPour éviter les petites blessures ou l’incarna-tion des ongles, coupez-les selon les étapes suivantes :

PIEDS TRÈS SECSSi vos pieds sont plus secs que la normale, utilisez une crème médicamentée spéciali-sée à base d’urée, de glycérine et d’acides aminés.

AMPOULESNe les crevez pas! Vous risquez une infec-tion si vous percez la peau qui recouvre l’ampoule. Recouvrez-la d’un pansement ou d’une gaze et d’une pellicule plastique. Elles disparaîtront toutes seules.

CORS ET CALLOSITÉSPour les faire disparaître, faites tremper vos pieds dans l’eau tiède, puis frottez-les avec une pierre ponce. Il existe aussi des panse-ments médicamentés en vente en pharma-cie. afi n de les prévenir, hydratez régulière-ment vos pieds, portez des chaussures de la bonne pointure et mettez des coussinets pro-tecteurs aux endroits où vos souliers frottent le plus vos pieds.

DES PIEDS EN BONNE SANTÉPour prévenir les maladies des pieds et préserver votre capacité à marcher, adoptez dès le départ de bonnes habitudes. Gardez une bonne hygiène, coupez bien vos ongles et choisissez des chaussures confortables. Passons en revue les principaux problèmes de pied et leurs solutions.

asseyez-vous dans un endroit suffi sam-ment éclairé, après votre toilette, lorsque vos ongles sont ramollis par le bain ou la douche.Utilisez de préférence des ciseaux à ongles désinfectés à l’alcool , ou un coupe-ongle.Taillez vos ongles droits (et non en demi-cercle), leur coin formant un angle de 90°. Laissez-les un peu dépasser du bord des doigts de pied (sur 2 à 3 millimètres seu-lement).

Nettoyez délicatement le dessous de chaque ongle, en proscrivant tout instru-ment pointu (ex. : pointe de ciseaux ) pour cette opération.Limez ensuite chaque ongle, pour que sa bordure soit lisse.Coupez délicatement les cuticules autour de chaque ongle, avec un instrument ap-proprié (coupe-cuticule).

Sofi adis Mag! 19

ODEUR ET MOITEURNos pieds sécrètent l’équivalent d’une demi-tasse de sueur par jour ! C’est la partie du corps qui transpire le plus. Enfermés dans des chaussures, les pieds dégoulinent, la sueur s’accumule et agrémente souvent le tout d’une odeur désagréable. Voici quelques conseils et remèdes contre la transpiration des pieds :

CHOUCHOUTEZ VOS PIEDS : une bonne hy-giène est le premier remède contre la trans-piration des pieds. Des gommages de pieds, il existe une panoplie de solutions vous per-mettant d’éviter l’accumulation de peaux mortes dont les bactéries à l’origine de la mauvaise odeur raffolent.

C’EST La FaUTE aUX CHaUSSURES ! Vous suez à grosses gouttes dans vos baskets? Vos chaussures sont fort probablement à pointer du doigt. L’odeur des pieds est due à la prolifération bactérienne provoquée par le port de chaussures. Faites l’expérience: mar-chez pieds nus, certes vous allez transpirer des pieds, mais sans odeur.

éVITEZ LES MaTIÈRES SyNTHéTIQUES: À défaut de pouvoir marcher tous les jours en sandales, privilégier les fi bres naturelles comme le coton est un autre remède contre la transpiration des pieds. La plupart des marques d’équipements sportifs vendent des chaussures et chaussettes conçues spéciale-ment pour favoriser l’évacuation de la sueur et éviter la macération.

CaMOUFLEZ LES ODEURS : Vos grand-mères saupoudraient certainement du talc dans leurs souliers comme remède à la transpira-tion des pieds. Une autre variante peu coû-teuse consiste à utiliser de l’acide borique. antiseptique, cette poudre blanche absorbera l’humidité et adoucira la plante de vos pieds. Sinon, des déodorants spécialement élaborés pour les pieds feront aussi l’affaire sans lais-ser de traces blanches dans vos chaussures.

UN PROBLÈME PERSISTaNT ? En cas de transpiration excessive de vos pieds, n’hé-sitez pas à consulter un professionnel de la santé. De nombreux traitements sont propo-sés dans les cliniques médicales qui offrent des soins podologiques alternatifs adaptés à votre situation.

ONGLE INCARNÉDe manière générale, un ongle incarné se ca-ractérise par une infl ammation du sillon laté-ral, le plus souvent du côté externe de l’ongle du gros orteil. Cela est attribuable à la pousse en mauvaise position de l’ongle dont les bords viennent alors s’enfouir dans le sillon, directe-ment dans la chair. À l’origine du mal on re-trouve les ongles mal coupés, une mauvaise hygiène des pieds, la prise de certains médi-caments, .... Mais à moins que des facteurs génétiques ne soient en cause, vos chaus-sures sont une des premières responsables de l’apparition des ongles incarnés. Sous la pression, l’ongle commence alors à pénétrer dans la chair de l’orteil au bout duquel il se trouve. Et là, c’est le début d’un calvaire.

Dès l’apparition des premiers symptômes, les professionnels recommandent de faire tremper vos pieds dans une solution saline quelques minutes par jour pour soulager la douleur. Ces bains de pieds regorgent de ver-tus car ils présentent aussi des propriétés an-tiseptiques qui permettront de nettoyer une éventuelle plaie. Ce n’est qu’une fois vos pieds secs que vous pourrez vraiment commencer à soigner un ongle incarné. L’opération, pas tou-jours agréable, consiste à éloigner l’ongle de la peau en plaçant délicatement un morceau de coton sous l’ongle incarné. Il ne vous res-tera plus qu’à prendre votre mal en patience, en appliquant régulièrement un onguent an-tibiotique là où ça fait mal. Et surtout, laissez respirer vos orteils en portant des chaussures aérées le temps de la guérison !

Jean-Christophe Bazin

Sofiadis Mag! 21

Face à la multitude de stations de ski, difficile de s’y retrouver et de choisir la plus adaptée pour vos enfants. Le meilleur est exigé pour qu’ils puissent y passer un bon moment, tout comme leurs parents d’ailleurs!

Famille Plus MontagneEn France, par exemple, un label a été créé pour vous guider dans ce choix cornélien: le label « Famille Plus Montagne », véritable gage de qualité. Les stations labellisées s’impliquent et s’engagent à assurer aux familles un accueil et un séjour de qualité selon 110 exigences précises et 6 engage-ments au service de la réussite de vos va-cances en famille :

En résumé, la volonté du label est de vous faire vivre des vacances en famille inou-bliables et à votre image.

Pour un skien famille réussi !

Travex-Travel a sélectionné pour vous deux stations à taille humaine qui ne sont géné-ralement pas envahies par les foules, ce qui vous permet de garder un œil sur vos petits…

« À Serre Chevalier Vallée,la famille c’est sacrée »

Tel est l’un des slogans de la station. ainsi, des espaces comprenant des pistes et des remontées adaptées sont implantés dans toute la station. Tout est là, des luges aux écoles de ski en passant par les jardins des neiges.

Il est tout à fait possible de découvrir l’en-vironnement en famille avec des itinéraires particulièrement adaptés à une promenade en poussette. À 1900 m, le sentier du Lutin est un circuit raquette qui vous permet de découvrir la forêt de façon ludique. Un iti-néraire “Traces douces” est aussi proposé, c’est un cheminement piéton dans un cadre très nature toujours à partager en famille. Le “Deval‘Bob“ est une activité inédite dès 7 ans qui permet de dévaler plus de 4000m et 573m de dénivelé avec en prime 26 virages qui serpentent dans la forêt de mélèzes !

Si pour vos prochaines vacances d’hiver vous partez au ski avec vos enfants, il vous faudra penser à certains points cruciaux… L’agence Travex-Travel a décidé de vous sim-plifier la tâche en vous proposant son regard d’expert sur l’un des aspect incontournable de ce périple : le choix de la destination…

VOyagE

l'accueil et l'information,les animations de la commune, les activités,la découverte de l'environnement et des patrimoines, l'hébergement, la restauration et les commerces / services, les équipements et la sécurité.

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VOyagE

Située au coeur de la Haute-Tarentaise, exposée plein Sud sur un site en balcon à 1850 m d’altitude, la Rosière bénéfi cie d’un ensoleillement et d’un panorama exception-nels. Le bois et la pierre marquent le pay-sage architectural de cette station typique-ment savoyarde, façonnée par des artisans respectueux des traditions. Ici, l’accueil est chaleureux et familial.Reliée avec La Thuile en Italie, La Rosière est la seule station des alpes du Nord à pro-poser un domaine skiable international de 160 km de pistes : l’Espace San Bernardo. L’enneigement y est garanti.

L’aventure commence au sommet des pistes avec une tentation : celle de glisser vers l’Italie toute proche pour un voyage à ski au cœur de paysages préservés : Col du Petit-Saint-Bernard, Massif du Mont-Blanc, gla-cier du Ruitor, mont Rose, Cervin…

Entre pauses gourmandes savoyardes et valdôtaines, nouvelles glisses (snowkite, speed-riding, …), activités plus douces (ra-

quettes, bien-être) et après-ski (bowling, discothèque, patinoire, …), en famille, La Rosière vous offrira des moments de dé-tente inoubliables !

Le conseil Sofiadis Mag pournos têtes blondes :Que le ciel soit très ensoleillé ou plutôt gris, il est impératif de protéger la peau particu-lièrement sensible des plus jeunes avec une crème solaire ayant un indice d’au moins 30, ainsi que d’un baume pour les lèvres, et de protéger leurs yeux avec de bonnes lunettes de soleil.

En outre, n'hésitez pas à nous contacter pour connaître toutes nos offres vacances “la montagne en famille” : Travex Travel: +32 (2) 537.11.00 ou [email protected]

Barbara PhilippartTRaVEX VOyagES

02 537 11 00www.travex-travel.be

La Rosière, la plus italienne des stations de Savoie

Le sommeil c’est quoi ?Il est important de comprendre que nous ne sommes pas tous semblables. Si on estime que 7 à 8h de sommeil correspondent à la norme pour un adulte, certains seront reposés avec 4 heures tandis que d’autres auront be-soins de 12h. Les rythmes bio-logiques propres à chacun in-fluenceront l’heure de votre couché et de votre réveil.

Le sommeil est composé d’une succession de cycles de « sommeil lent profond »pré-dominant en première partie de nuit et de « sommeil paradoxal » propice aux rêves en deuxième partie de nuit. Une nuit nor-male comprendra entre 4 et 6 cycles de plus ou moins 90 minutes. Une activité physique régulière favorisera la multipli-cation des phases profondes de sommeil.

Nos vies « modernes » et leurs multiples sollicita-tions se font souvent au

détriment des heures de sommeil et l’effet peut être dévastateur. Outre

le déséquilibre du sys-tème nerveux végétatif

(sympathique et parasympa-thique), nous notons la diminution

de production d’hormones de croissance utiles à la reconstruction musculaire lors des phases de sommeil profond et de la mélatonine qui intervient comme antioxy-dant et régulateur de l’appétit.

Nous pouvons noter une augmentation des marqueurs inflammatoires dans le sang et un risque de blessures accru pour les spor-tifs dormant moins de huit heures par nuit.Et outre les conséquences purement

Sommeil et récupérationLes moyens mis à notre disposition pour optimiser la récupération sont nombreux. Citons les protéines et leurs acides aminés (bcaa), l’eau bicarbonatée, les vête-ments compressifs à porter pendant et après le sport et les efforts physiques, les bains froids, les (auto)massages, les boissons pré et post effort, la relaxation….Mais s’il y a bien une technique qui est souvent délaissée par tout un chacun, qui ne coûte pas un euro et qui est à la portée de tous, c’est le sommeil et qui plus est, profiter d’un sommeil de qualité et ce, que l’on soit sportif ou employé dans un bureau.

SPORT

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SPORT

gauthier LumenCoach sportif à la Woluwe Fitness

Centre Sportif de la Woluwewww.fi tnesslawoluwe.be

fi [email protected]/777.13.03

« physiques », les fonctions cognitives telles que le langage, la mémorisation, l’apprentissage, le raisonnement, la prise de décisions, la réactivité… sont altérées.

Ces paramètres démontrent bien que, pour être efficace à l’école, au travail, sur un terrain de sport ou tout simplement dans la vie, avoir un sommeil de qualité est primordial pour bien récupérer.

Comment profiter d’une bonne nuit de sommeil ? Dans un premier temps, il est important de respecter votre organisme ; ne vous forcez à rester debout en luttant contre la fatigue. Fabriquez-vous un rituel avant d’aller vous coucher (lecture, discussion agréable, relaxation,…).

Si malgré tout cela vous ne dormez tou-jours pas, n’hésitez pas à consulter une clinique du sommeil. Ne vous ruez pas sur les somnifères. En effet, même s’ils sont parfois efficaces, ils peuvent aussi avoir des effets secondaires et ne produisent qu’un sommeil artificiel.

Bannissez les appareils électroniques luminescents, pourvoyeurs d’ondes (smartphone, ordinateur, télévision, ta-blette, liseuse….) de votre chambre et dédiez-la au repos et aux activités in-times productrices d’endorphines.

abaissez la température de la chambre aux alentours de 18°C. Evitez le bruit.D’un point de vue alimentaire, il faut éviter de manger trop et de consommer des aliments riches en sucres ou exci-tants (thé, café, alcool) avant le coucher.Si le sport n’est pas déconseillé en soi-rée, il faut éviter les entrainements in-tensifs tardifs.Le surpoids, le stress, l’inactivité phy-sique, l’hygiène de vie en général,… sont autant de facteurs qui infl uenceront votre sommeil. Ne les négligez pas !

Qu’est-ce que c’est ?La paléo-nutrition, comme l’indique son nom, est basé sur le régime alimentaire de l’homme du Paléolithique. L’idée de base est de retourner dans les habitudes nutri-tionnelles de l’homme des cavernes qui ne connaissaient pas l’agriculture, ne consom-maient ni produits laitiers, ni farineux (pain, pâtes, seigle, riz, etc y compris les pommes de terre et les pseudo-céréales comme le quinoa ou le sarrasin), ni levures, ni légumi-neuses (famille des lentilles), ni sucres ajou-tés, ni sel chimique, ni alcools, ni aucun des additifs largement utilisés dans l’industrie agro-alimentaires.

Pourquoi ?En 1985, un anthropologue médical, le Dr S. Boyd Eaton, écrit un article dans un jour-nal scientifique en émettant l’hypothèse que l’homme moderne est plus adapté à une ali-mentation type paléolithique qu’à l’alimen-tation moderne car nos gênes sont à 0.02 % près les mêmes qu’à cette époque. Notre système digestif ne serait par conséquent pas ‘équipé’ pour digérer les ali-ments que nous consommons quotidiennement en Occident. En outre de devoir digé-rer des aliments non naturels il doit aussi faire face à de trop grandes quantités et diversité lors d’un même repas.

L’homme paléolithique était un chasseur-cueilleur, mangeait ce qu’il pouvait chasser et cueillir, à l’état naturel et bien souvent qu’une sorte d’aliment à la fois. Imaginez aujourd’hui. Nous sommes à l’opposé de ce système ancestral. au lieu de devoir partir à la recherche d’un pommier, nous rentrons dans un supermarché où nous avons une profusion d’aliments bien plus que ce qu’un être humain aurait pu rassembler durant toute sa vie. Toutefois nous sommes toujours équipés du même bagage génétique et du même système digestif. Le monde a changé beaucoup plus vite que nous-même !

Les aliments mal digérés fermentent et putré-fient dans nos intestins, libèrent des toxines, déstabilisent la flore intestinale, abîment la parois intestinale et finissent par provoquer de petits désagréments anodins d’abord pour finir en maladies chroniques dites de civilisa-tion ou de l’Occident.

Opter pour ce régime serait une façon de retrouver la santé. Des études cliniques tout à fait intéressantes et sérieuses ont été me-nées quant à l’impact de la paléonutrition

sur les accidents cardiovasculaires, sur le diabète ou sur les ma-ladies de civilisation comme

les troubles auto-immuns. De quoi rassurer un

esprit scientifique et cartésien.

Le régime paléolithique

DIéTéTIQUE

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De multiples sous-écolesDe nombreuses variantes de la paléonutrition fl eurissent chaque jour. L’un plus rigoureux que l’autre. Taty Lauwers expose dans son livre ‘Paléo : le bon plan’ trois mouvements :

• La paléo stricte. Les pratiquants refusent tout aliment « néolithique » cités ci-dessus.Référence : Robb Wolf, biochimiste de forma-tion, auteur de The Paleo Solution. Il exclut pour les cas de maladies auto-immunes même les oléagineux (toutes les sortes de noix et de graines), les solanacées (pomme de terre, au-bergine, tomate et piment) et les œufs.

• Le mode primal. En mode paléo ascen-dant primal, on accepte en outre les laitages de lait cru, fermiers, provenant d’animaux nourris d’herbe, non traités aux hormones et antibiotiques. Référence, Marc Sisson, ancien athlète professionnel. Son livre a été traduit en français en 2012 et s’intitule Le modèle Paléo.

• Le mode archévore. Les pratiquants, ac-ceptent en outre les « amidons amis » selon leurs termes comme la patate douce, le riz et les pommes de terre. La plage alimentaire s’élargit… Référence : Docteur Kurt Harris et Paul et Shou-Ching Jaminet, auteurs du livre Perfect Healt Diet.

Pour qui ?Pour tout le monde ! Elle rendrait la santé à certains malades, apporterait énergie et minceur aux personnes s’estimant saines et performance aux sportifs et entrepreneurs. En outre elle offre un repère dans un monde d’abondance alimentaire, qualité non négli-geable ! Ceux et celles qui suivent les pré-ceptes de la paléo mangent tout naturelle-ment plus de légumes, moins de glucides (principalement sous forme de féculents) et pas d’additifs chimiques se trouvant dans l’alimentation agro-alimentaire.

En général ils apportent une attention par-ticulière à la qualité de leurs aliments qu’ils consomment sous leur forme naturelle.

Par prudence et conscience professionnelle et parce que je crois aux mystères encore non-élucidés de l’être humain je vous invite à tester ce régime pendant quinze jours avec ou sans accompagnement d’un(e) nutrition-niste. Si vous vous sentez mieux au bout de ces quinze jours vous pouvez adopter cette cadence de croisière plus ou moins souple en fonction de votre humeur et de vos activités sociales.

Personnellement j’ai adopté en rythme de croisière paléo souple (archévore) à 80% du temps entrecoupé de deux ou trois cures de paléo stricte sur l’année lorsque j’en ressens le besoin. Le résultat sur mon niveau d’éner-gie, ma silhouette ET mon mental reste bluffant. Pourquoi pas à 100% alors ? Parce que je suis parfaitement imparfaite et tout comme vous, je me laisse séduire par une bonne baguette croustillante juste sortie du four, des pâtes fraîches réalisées par un ar-tisan italien ou une bière fruitée au club de sport de mes enfants…

Chantal van der BremptNutritionniste

Macro et Micro Nutrition0484/662.339

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Question 1 : a quoi sert la vitamine D ?

Question 2 : Quelle est l’une des principales causes des ulcères gastro-duodénaux ?

Question 3 : Combien de cheveux perdons nous en moyenne par jour ?

Question 4 : Quel groupe d’aliments les régimes « préhistoriques » favorisent-ils ?

Question subsidiaire : Combien de personnes auront répondu correctement aux 4 questions du jeu concours SOFIaDIS à la date du 12 décembre 2015 à minuit ?

RéPONSE UNIQUEMENT SUR LE SITE WWW.SOFIaDIS.BEAVANT LE 12 DÉCEMBRE 2015 À MINUIT.

LE GAGNANT DEVRA ÊTRE FAN DE LA PAGE FACEBOOK DE SOFIADIS.

Gagnant du précédent concours SOFIADISFélicitations à W. Pierson, C. Steegen, F. Urbain, R. van Schuylenbergh, L. Vanherrewegen. Vous remportez un bon d’achat d’une valeur de 40€.

Les gagnants seront avertis personnellement. En cas d’ex aequo, les réponses seront prises en compte en fonction de leur date d’arrivée. En l’absence de bonne réponse, la réponse la plus proche sera prise en compte. Règlement disponible sur simple demande.

GAGNANTS

CONCOURSGAGNEZ 5 X 40€ DE BONS D’ACHAT

DANS LES PHARMACIES SOFIADIS

Devenez «FaN» de notre page Facebook « les pharmacies Sofiadis » et répondez cor-rectement aux 4 questions à choix multiples ci-dessous et à la question subsidiaire avant le samedi 12 décembre 2015 minuit.