24
ASSOCIATION FRANÇAISE POUR LE DEVELOPPEMENI DE L’ENREGiSTREMENT & DE LA REPRODUCTION SONORES •~GT$ON PNISR DU •ON •S~V UTUDUS TRDHNIQUUU •*GT$ON AUDSQ—VSUUUI. UT CMUATIDN RONORS Le Numéro 22 F. JANVIER 1988 Abonnement annuel: (6 num.) 120 F.(France)— 150 F.(Etr. et DOM) SOMMAIRE Rapport Moral Bilan Financier Promenade à l’AUDIO PRO Des Composants Haut-de-Gamme Au Salon des Tubes AFDERS- INFORMATIONS L’Etat Solide ( Partie VII C.D. : on écoute Les réalisations AFDERS La Tribune du Président Les Programmes )))))~) AFO ERS CONFIDENCES PUBLICATION BIMESTR IELLE ÉDITÉE PAR L’ T~L.(l)42 592332 6rueMyrha 75038 PARIS CCP Paris6SIt 53F Association sans but Iucygtjf - Loi dc 1901 Agrément ?.~° 19253 fràidcn~ dïlonnew- Georges BATARD et PI.rrsJun RADIGUET Président Maurice FAVRE Sea’étaire Général Henry LANDON Trésorier Cisudu OLLIVIER R~d.cu.ir Jean-Made GRANÔEMANGE N’~ 11 s P. 2 P. 4 P. 6 P. 8 P. 14 P. 17 P. 18 P. 21 P. 22 P. 23 P. 24

24 )))))~)AFO ERS l~nJcns CONFIDENCES M*UrIC. FAVRE

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Page 1: 24 )))))~)AFO ERS l~nJcns CONFIDENCES M*UrIC. FAVRE

Sccuoa1ITIIDES TECHNIQUES.

S~anccs~ 14 h 30Prdjjdcn, Ojd~g,SIMON

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CREATIONSONORES~anccs~20h

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D Samedi 13 février à 14 h 30

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O Samedi 12 mars à 14 h 30

Présentation LUXJ4AN z — Amplificateurs “ BRIS “ à

Gonvertisseuru numériques

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0 Samedi 23 janvier à 20 heures

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D Samedi 20 février à 20 heures

URS FORMAtiON 115 JAZZ

• Section AUDIOVISUEL 1~FCHMAP1ONSONORE ~

o Samedi 30 janvier 1908 à 20 heurem

Cours de Son par Maurice FAVRS ( 4ème Séance

— Historique des Microphones

— Les différents types de Microphones

Travaux Pratiques enregistrements parole et comparaisons

O Samedi 27 février à 20 heures ( 5ème Séance

— Le Son et ses données physiques

— Le Langage acoustique et musical

Travaux pratiques Les Périphériques égaliseurs, délais,

réverbérations, compresseurs—expanseurs

~

Réalisé en lérographie

Ets B.A.C.

336 ter, rue de Vaugirard75015 PARIS

ASSOCIATION FRANÇAISE POUR LE DEVELOPPEMENIDE L’ENREGiSTREMENT & DE LA REPRODUCTION SONORES

• •~GT$ON PNISR DU •ON

• •S~V UTUDUS TRDHNIQUUU

• •*GT$ON AUDSQ—VSUUUI.UT CMUATIDN RONORS

Le Numéro 22 F. JANVIER 1988

Abonnement annuel: (6 num.) 120 F.(France)— 150 F.(Etr. et DOM)

SOMMAIRE

Rapport MoralBilan FinancierPromenade à l’AUDIO PRODes Composants Haut-de-GammeAu Salon des TubesAFDERS- INFORMATIONSL’Etat Solide ( Partie VIIC.D. : on écouteLes réalisations AFDERSLa Tribune du PrésidentLes Programmes

24

• Section •‘ I1PUUSS PSCHNIQUgS

)))))~)AFO ERSCONFIDENCESPUBLICATION BIMESTRIELLE ÉDITÉE PAR L’

T~L.(l)42592332 6rueMyrha 75038 PARIS CCP Paris6SIt 53FAssociation sans but Iucygtjf - Loi dc 1901 Agrément?.~° 19253

fràidcn~dïlonnew- GeorgesBATARD et PI.rrsJunRADIGUETPrésidentMaurice FAVRE Sea’étaireGénéral Henry LANDON

Trésorier CisuduOLLIVIER

R~d.cu.ir Jean-Made GRANÔEMANGE

N’~11

réverbérations

P. 2P. 4P. 6P. 8P. 14P. 17P. 18P. 21P. 22P. 23P. 24

Le Directeur z

Maurice FAVRE

Page 2: 24 )))))~)AFO ERS l~nJcns CONFIDENCES M*UrIC. FAVRE

2ASSEMBLE[ 6ENERALE DE L’ AFDERS C 16 JANv. 88)

RAPPORT MORAL

~pour définir l’exercice écoulé, l’on se place, compte tenu de la

précédente Assemblée Générale, dans la période allant de Janvier à

Décembre 1987 , on constate que l’Association y a assuré , avec une grande

régularité les missions comprises dans son nom même, à savoir 23 séances

au ~total, se répartissant, suivant les trois Seotions, en

Séances Techniques 8Séances de Prises de Son 7Audiovisuel et Création Sonore 8

Pour les premières, on y e cherché à refléter les tendances dane ~

volution des matériels, avec le conoours des industriels et importateurs,

en équilibrant enregistreurs, amplificateurs et reproducteurs sonores.

Les Prises de Son collectives ont vu la “ Grande Sortie “ annuelle a—

voir lieu en juin à Houdan, où chacun a pu enregistrer le bel Orgue histori-

que Clicquot à grand renfort de perches

Par ailleurs r la Fête de la Musique e été fort sympathiquement célébrée

lors de la “ Nuit de l’AFDERS “ du 13 juin, où chanteurs et musiciens, mem-

bres ou amis de l’Association, ont manifesté leurs talents artistiques.

D’autre part, on sait que 1’ AFDERSbénéficie d’un Stand au Festival

International du Son et de la Vidéo , point de rencontre de nombreux visiteurs

et sympathisants . Cette année, le thème de l’animation était consacré aux

nuisances radio dans la Bande FM ; le contenu des Cahiers de Doléance remplis

par les visiteurs a été remis a la C N C L où il a reçn le meilleur accueil.

On a cependant complété ces présentations par deux séances internes,

visant à mieux connaître deux sujets aux aspects contrastés enregistreurs

et réducteurs de souffle d’une part, égalisation des locaux ~ part.

1~ns le même esprit, une Conférence, la deuxième du genre, e remporté

un grand succès avec le concours de Jean Ponoet, spécialiste d’Electronique

Musicale, sur “ Les Echantillonneurs “.

Lê TRIBuNE DU PR~swENT Y A-T-IL UNE DÉ(~ADATIONFATALE DE LA ~JALIT~?

‘environnement technique de l”honnête homme” de notre époque est main-tenant de plus en plus banalisé bien que répandus dans le public depuisdeux ou trois décennies, les matériels du Son et de l’Image par exemple fontl’objet, au fil du temps, de modifications, de transformations et même dedisparitions dans les catalogues.

Phénomémesinévitables dira—t—on, et d’ailleurs éoonomiquement normauxen fonction de l’évolution des marchés.

ependant il nous semble que souvent — est—ce une fausse impression ? —

les changements se font dans le sens d’une dégradation t perte de qualité

dans les matériaux, dans les possibilités d’utilisation, caractère éphémèredes performances, et même disparition pure et simple du produit.

Cette constante évolution vers la médiocrité a été particulièrement res-sentie par l’auteur de ces lignes à la suite d’un cambriolage complet, où leremplacement à 1~identique des équipements et matériels disparus était renduimpossible t “ plus au catalogue, n’existe plus, est discontinué, périmé,n’est plus importé ...“, telles étaient les réponses.

De nouveaux produits étaient quelquefois proposés en substitution, maismalheureusement d’une classe d’ensemble moindre, car démunis d’une de ces ca-ractéristiques qui changent tout

ES exemples en vrac, dont certains portent sur 0e qui peut apparaîtreà tort comma de petits détails 7

Les enregistreurs magnétiques portables grand public, Walkman compris,n’ont plus de réglage de niveau de modulation, et les récepteurs de radioportables n’ont plus de commande de verrouillage de fréquence — d’où les trou-bles pratiques bien connus .. .Quant aux magnétophones à cassettes de salon,ils sont,de plus en plus , souverainement dépourvus des entrées “ microqu’ils comportaient autrefois.

Et les magnifiques cêbles de modulation à faibles pertes capacitivesTEAC BELDEN 7 Disparus, ou mieux “discontinués “, vous dis—je.

U c8té des images, les téléviseurs n’ont plus de contrôle de nettetér~glable, et la qualité technique des images reçues — netteté, contraste —

de certaines chaînes ne peut plus être améliorée.

En photographie, les innombrables appareils reflex sont maintenant pri-vée de toute possibilité de relevage manuel du miroir, ce qui interdit l’em-ploi de téléobjectifs par suite des “bougés” lors de son choc au déclenchement.Et bien malin sera celui qui parviendra, de nos 3ours, à projeter des diaposde format 6x6 t tous les projecteurs grand public ont disparu I

En fait, certains fabricants et industriels se rendent bien compte qu’onne brûle pas impunément ce qu’on a adoré, Et ils invoquent alors la traditionpour sortir par exemple des microphones “ à tube “, ou dotés d~habillages“ rétro “~ mais c’est en grande partie une affaire de mode. L’accueil lors dela mise en réparation d’une machine à écrire électronique portable~ou d’unesimple calculette est significatif t” ça ne se répare pas~ ça se jette “.

E serait une erreur que de considérer les quelques réflexions quiprécèdent comme nostalgiques d’un passé révolu. Ce n’est pas être passéiste,croyons—nous, que d’être attaché à la qualité des mille choses qui part ici—pent à notre vie, et d’en faire connaître les défaillanoes.

Et après tout, dans le domaine du Son et de l’Image, n’est—ce pas làune des missions de l’AFDERS 7

LI MAURICE FAVRE

Page 3: 24 )))))~)AFO ERS l~nJcns CONFIDENCES M*UrIC. FAVRE

Le Bulletin “ AFDRRS—CONFJDIIICES “ va entrer maintenant dans sa troisièm

me armée, et son succès, comme trait—d’union avec les membres, exprimé notam-ment dans le courrier de province, s~double de celui du fidèle soutien des

industriels et importateurs de notre domaine.

Mais une Association faillirait à une part de sa raison d’être si

________________________________________ elle perdait de vue amitié et chaleur humaine • C’est ce que nous avons

voulu rappelBr en faisant renaître “ Le Banquet Annuel de 1 ‘AFDERS “ le 9janvier 1988, renaissancequi a remporté un franc succès.

Compte—rendud’activité positif dans l’ensemble donc, et pour lequel

chacun doit en remercier tous les artisans.

Mais nous devons ici, en terminant, faire un appel pressant auprès de

nos membres et amis pour qu’ils viennent apporter leur concours, soit au

sein du Conseil, soit au sein de l~équjpe qui a actuellement la charge de

mener l’AFDERS. -

Car “ Qui n’avance pas recule “, et bien de nouvelles missions — ex-

tension des activités existantes, développement de nouvelles activités,

promotion de ~ avec prospection de membres nouveaux —, ne peu-

vent être envisagées devant la saturation des dévouements actuels. Les

thèmes et les idées sont là , mais il faut des dynamismes d plus avec nous

pour les concrétiser

— A VENDRE s Grande Réverbération Stéréo ~ ~ s L ‘ Assemblée Générale est maintenant très proche, et pourront ainsi

avec son alimentation 2 0 0 0 F se manifester, dans l’assistance, ces nouveaux éléments dynamiques

Tél. 45 83 99 42 que nous appelons cordialement à nous rejoindre j c’est le voeu que nous

formons, en ce début d’année, pour notre AFDERS

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322

KIT D’ACCUS POURMICROS PRIMO.

Nous venons de vendre le dernier kit disponible. Si vous avez uneintention d’nchat de ce kit, même non immédiate, veuillez en fairepart à l’AFDERS. Une reprise de la fabrication peut être envisagéedès que nous disposerons de 10 intentions d’achat d’un kit double (2accus plus chargeur). Nous nous efforcerons de maintenir le prixd’environ 400 francs le kit double.

INDICATEUR DE PUISSANCE DE CRETE (IPC)

Puissance crête, rendement d’une enceinte, compression, écrêtaged’une modulation, ou au contraire présence de crêtes fulgurantes,tout ceci est aisément appréciable à l’aide de l’IPC.

Il ne reste plus que quelques exemplaires disponibles; décidez vousrapidement, car la reprise d’une telle fabrication demande un délaiimportant.

J.P. BREVAN et G. MARGUERON.

J’ ACHETE OU JE VENDS

Tél. 42 55 88 64 LEPRÈSIDENT MAUR ICE FAVRE

Page 4: 24 )))))~)AFO ERS l~nJcns CONFIDENCES M*UrIC. FAVRE

~~-1~LEE N4~L~E21

SOLDE EN CAISSE AU 01/01/1987 =

89107,88

37855,22

108783,10

Ce mois~c1, notre chroniqueur attitré n’est pas encore en mesure devous faire part de ses derniers coups de coeur. ou de griffe, soninstallation d’écoute n’étant pas encore totalement opérationnelle.Je vais en profiter pour vous faire part de quelques unes de mesdécouvertes, parmi les CD non encore critiqués dans cette revue.

En ce qui concerne le naturel de la restitution, je ne saurais tropvoue conseiller la sème symphonie de BEETHOVEN, par G Schwartz, chezDELOS (D/CD 3017), dont la prise de son eet d’une grande aération.

Ensuite, de J.C.PEPUSCH, ‘The Beggar’s Opera’ (l’opéra des gueux),dirigé par Jeremy Darlow, chez Harmonie Mundi (HMC 901071). Undisque pour les amateurs de voix pures et d’instrument anciens bienenregistrés (critiqué p42 du N~3de la revue COMPACT).

Pierre VERANYe également commis de belles prises de son, notammentun double album sur les ‘trésors de la musique mécanique paru chezle Chant du Monde et repris en compact sous sa marque (CD PV 786092).Un enregistrement extrêmement fouillé.

Dans un autre style, pour les nostalgiques des années 60, mais dansune reprise en numérique avec des basses à secouer les HP les plusanémiques: “Californie Project” chez TELARC <CD 7O~01), un remakedes Beach Boys: vous vous souvenez: “Good Vibration, Surf m’USA,Barbera Ann, California girls...”

Pour eaux qui aiment que “ça déménage”, chez TELARC, on peutégalement citer un disque tout à fait divertissant: “Ein Staussfest’(CD 80098): des danses de Strauss (Johann et Josef) agrémentées debruitages divers (bouchons de bouteilles de champagne, sifflet detrain...). Idéal pour épater vos amis: vous leur dites négligeammentque vous allez passer une polka de Strauss, ils ne se méfient pas,vous mettez le sauce et après quelques secondes de silence, vousavez brutalement le niveau max du disque Gare aux cardiaques!

PREVISIONS DE BUDGET POUR 1988

RECETTES (non compensées directement)

Cot iSat ionSDonsIntérets caisse d’épargneRétrocession de matérielEn caisse au 01/01/88

40000,009500,001400,002800,00

47708,50

101408,50

Pour revenir à des oeuvres plus sérieuses, mais non moinsdivertissantes: la fløte enchantée de MOZART, par Solti avec HermannPrey dans le rMe de Papegeno, qui en devient le personnage le plushumain et le plus intéressant. Un disque dont je ne me lasse pasdepuis plus de 10 ans et qui e été réédité en Compact (Decce 414568-2), nettoyé par 1e technique ADRM. On a pu faire un peu mieuxtechniquement, mais si je n’avale qu’un seul disque d’opéra àconseiller, ce serait celui là.

Un peu d’ésotérisme pour terminer avec le disque de 1’ HarmonieChoir dirigé par David Hykes: “A l’écoute de~ vents solaires. Letitre indique assez bien de quoi il s’agit et pour plus de détails,je vous renvoie à la critique de Compact, p60 du N2l. Ce que jepeux en dire, t’est qu’il est presque Incroyable que de tellessonorités puissent Btre émises par des voix humaines. .. A écouter aumoins une foie.

J H. GRANDEMANGE.

< CD, ON ECOUTE >du 18/01/1988

A~E~R~

~E~UL.~rAT’~ E~I NAN~ I E1~~

Exercice du 01/01/1987 au 31/12/1987

RECETTES

Cotigations 35130,00

Abonnements revues 14545,00

Dons 8000,00Intérets caisse d’épargne 1278,88

Rétrocession de matériel 5818,00Participation membres aux frais dedéplacement muSiciens 4340,00

Claude OLLIVIER

Page 5: 24 )))))~)AFO ERS l~nJcns CONFIDENCES M*UrIC. FAVRE

5

Si maintenant nous fixons la tension Vgs, il est possible de mesurerl’évolution de Id en fonction de Vds. Pour Vgs Vp, Id sera égale àO pour la raison indiquée ci-dessus; pour d’autres valeurs, nousaurons une courbe rapidement croissante dans la zone des faiblesvaleurs de Vds (zone à comportement “résistif”), suivie au delà d’uncertain seuil d’une saturation, l’ensemble des porteurs de chargedisponibles compte-tenu de la valeur Vgs appliquée participant alorsà la conduction. Une telle courbe peut être tracée pour différentesvaleurs de Vgs:

IdVa/Rd

Ides

‘e

Si nous considérons maintenant le montage suivant, nous allonspouvoir calculer la tension Vds en fonction de la tensiond’alimentation Va, de la résistance Rd et de l’intensité Id:

Va

Lorsque Id 0, Vds Va parsimple application de la loid’Ohm,et cette condition estatteinte pour Vgs = Vp.

A l’autre extrémité, lorsqueId sera égale à Va/Rd,la loid’Ohm nous donnera Vds = 0.

Le point représentatif duVgs courant drain se déplacera

donc sur une droite joignantles deux points ainsi iden—tif iés, Cette droite estappelée “droite de charge,

elle coupe la famille de courbes précédente et permet de déterminerdans quelle plage l’intensité Id (et en conséquence la tension Vds)variera pour une variation de la tension d’entrée Vgs. On notera quela zone “résistive” des courbes Id = f(Vds) n’est pas utilisée enamplification linéaire.

Ce que nous avons dit des transistors canal N reste valable pour lestransistors canal P en changeant les signes des tensions Vgs et Vds.Nous aborderons le transistor bipolaire dans le prochain article.

J. M. GRANDEMANGE.

DEPENSESLocation salle pour séances

Taxe d’abonnement téléphone

Abonnements aux revues

Frais de réalisation du bulletinet frais d’expédition

Achat matériel pour rétrocession

Frais de déplacement musiciensFrais de réception séances techniquesFrais festival du son

de fournitures de bureaude bureau C Timbres )de bureau C Téléphone )

FraisFraisFra j sFrais de gestion

Primo d’assurance R.C.Taxe frais de tenue de compte CCP

SOLDE EN CAISSE AU 31/12/1987 =

DEPENSES (non compensées directement)

Location salle pour séancesTaxe d’abonnement téléphoneFrais de bulletinAchat matériel d’ équipementAchat matériel pour rétrocessionFrais festival du sonFrais de bureau et de gestionPrime d’assurance R.C.En caisse au 31/12/88

20

.Vgs OVgs = x voltsVgs = 2x volts

.Vgs = 3x volts

12784,50800,73

13708,00

13855,61

2026,22

4804,00127,00

5405,33

2152,501792,00953,71

78,00

784,005,00

58054,80

47708,50

108783, 10

18190,00850,00

14500,002000,003000,004500,005000,00

880,0052708,50

101408,50

Page 6: 24 )))))~)AFO ERS l~nJcns CONFIDENCES M*UrIC. FAVRE

AU

Le Salon Audio—PRO s’est tenu du .15 au 17 décembre 1987 au Palais des

Congrès de la Porte Maillot à Paris. Il a paru intéressant d’en donner ci—

après quelques reflets.

ORGAEISEE par une nouvelle—venue, l’Association des Professionnels do

l’Audio, cette manifestation prend la suite de celle de la C.T.E.A.P. mainte-

nant disparue.

On doit dire d’emblée que le climat en fut excellent , et l’on doit aussi

noter, par ailleurs, que les activités video n~y furent pas représentées g

ceci explique peut—~tre cela, la présence ~ nombreux et multicolores

engendrant dans les allées une agitation quelquefois néfaste.

Au cours du Salon, l’Audio Engineering Sooiety organisa une Conférence—

Présentation sur l’équipement du Magnétophone 24 pistes STUDERTYPE 820 A

avec les “cartes du nouveau Dolby S R

Au hasard des allées, — et en nous excusant pour certaines omissions

involontaires, —, noue avons noté qne~ chez E A A , M.PENIY2 montrait notam-

ment la superbe Consolette portable type MICROMIX • Par ses performances

extr8mes, elle peut ~ à un enregistreur numérique.

Après avoir vérifié avec plaisir la présence de valeurs traditionnelles

— et amicales —, telles que CABASSFI, lea microphones L!14 , ~LMO—SC}1OHPS et

AR!~ITEIl — 14EUMANN nous avons noté chez ce dernier le nouveau microphone

MS type 190 , ayeo son bottier de matriçage, autorisant enfin la mise en

19

La tension négative en P ne doit pas injecter elle—même d’électronsdans le barreau. Aussi la porte est-elle constituée d’un semi-conducteur de type opposé à celui du barreau (P dans notre cas) Sivous vous souvenez de le présentation de la diode dans la sixièmepartie de notre série d’articles,vous noterez que cette jonction P/Nconstitue bien une diode et que dans les conditions de fonctionne-ment de ce transistor à effet de champ, cette diode n’est paspassante, ce qui satisfait à la condition souhaitée. Il faudra biensOr éviter à tout prix qu’elle soit polarisée dans le sens passant(Vp>Vs), sous peine de détruire le transistor (la tension Vps estgénéralement notée Vgs, porte se disant gate en anglais: dans lasuite nous utiliserons Vgs, puisque c’est l’usage).

On notera que dans ces conditions, l’impédance d’entrée (porte!source) du transistor à effet de champ est très grande, ce quiconforte encore l’analogie avec la triode à vide. Nous verrons quele transistor à jonction ne présente pas la même propriété.

Le transistor à effet de champ qui vient d’être présenté est un J-FET (J pour jonction, puisqu’il y a jonction entre porte et canal,et FET pour Field Effect Transistor, c~eet à dire transistor à effetde champ). Les MOS-FET se caractérisent par le fait que la zoneconstituant la porte est recouverte d~une mince couche d’un isolantconstitué de bioxyde de silicium (d’où le symbole NOS, qui signifie

Metal Oxide Silicon”). Il en résulte que l’impédance d’entrée desMOS-FET est encore plus grande que celle des J-FET. Une autreconséquence de l’isolement introduit est que le MOS-FET peutfonctionner avec une tension de porte positive ou négative sansdébloquer la jonction, il n’est donc plus nécessaire d’avoir unepolarisation et le signal alternatif peut être appliqué directement.

Représentation des caractéristiques du J-FET:

De ce que nous avons dit jusqu’à présent, nous pouvons déjà déduireque, pour une certaine valeur de la tension Vds appliquée entredrain et source, l’intensité du courant Id en D prendra une valeurmaximale (notée Idss) pour Vgs = O, c’est à dire pour une tensionporte égale à la tension source. (rappelons que dans le FET canal N,Vgs ne peut être > à 0).

Plus Vgs sera négatif, plus l’intensité Id sera faible. Cetteintensité deviendra nulle pour une valeur Vgs suffisamment faible,Vp, appelée “tension de pincement (pincez votre tuyau d’arrosage,et vous comprendrez l’analogie). La courbe entre Vp et Idss estsensiblement parabolique:

Id

Ids sVds

O Vgs

8

oeuvre aisée de la belle technique de prise de son M S . ( Middle—Side )

Page 7: 24 )))))~)AFO ERS l~nJcns CONFIDENCES M*UrIC. FAVRE

18

QUELQUESELEMENTSDE PHYSIQUE DU SOLIDEPOURBIEN COMPRENDREL’ELECTRONIQUE (7ème partie)

VIl. LE TRANSISTOR A EFFET DE CHAMP:

Après avoir commenté les propriétés d’une jonction entre semi-conducteurs dopés N et P (voir les propriétés de la diode dans la6ème partie), il nous reste à commenter les propriétés de deuxjonctions en série (sandwich PH? ou NPN), c’est à dire du transistorà jonction, dit bipolaire”, le plus courant et celui qui a fait lepremier l’objet d’une industrialisation.

Mais avent d’aborder le fonctionnement de ce type de transistor, jevoudrais dire quelques mots sur un transistor dont le principe estplus ancien (Lilienfeld 1928, Heu 1934), mais qui e été mis aupoint plus récemment sur le plan industriel (fin des années 50): ils’agit du transistor à effet de champ.

Que le principe de ce transistor ait été proposé en premier ne doitpas étonner dans la mesure où il mettait en oeuvre un principe quise situait dans le prolongement de celui mis en oeuvre dans latriode à vide (cf. 1ère partie). Imaginons en effet un barreau semi-conducteur, par exemple de type N, où les porteurs de charge sontdes électrons:

S(source) P(porte) D(drain)ou G(gate)

Appelons source l’équivalent de la cathode de la triode, c’est àdire la borne d’où partent les électrons, et drain l’équivalent del’anode, la borne où sont récupérés les électrons. Si nousappliquons en P une tension négative, cette tension e pour effet derepousser les électrons et d’ “étrangler” en conséquence le flux desporteurs de charge, ceci conduisant à une diminution de laconduction du barreau proportionnelle à la valeur de la tensionimposée en P. On retrouve ici le fonctionnement de la triode. Cettezone plus ou moins ouverte au passage des électrons est appelée‘porte’, comme vous l’aviez peut-être déjà deviné. Pour poursuivreavec les analogies, précisons que le barreau conducteur entre sourceet drain est appelé “canal’ (N ou P selon le cas: dans l’exemplechoisi, il s’agit d’un canal N).

1

Après un cordial salut à DECIDIS et ses Tables de Mélange SECIC

c’est mur le stand PEàC. d’HARMAN—FRANCEqu’on pouvait notamment découvrir

les nouvelles mini—enceintes de contrôle de studio type “Control I” J B L

à c8té de la gamme d’enregim~urs, de consoles de mélange et de Portastudios

déjà bien connus.

De nouveaux périphériques, — chambres do réverbération numériques type

MET 5 par exemple—, et une console également numérique de prix relativement

abordable, type nU’ 7 , créaient l’événement chez YAMAHA, tandis que chez

PUBLISON , Peter DRAM au micro enchanté valorisait son Infernal Machine.

Arrêt prolongé chez REVOX—FRAHOM,où notamment le nouveau magnétophone

C 270 , chef de file de future modèles à 4 et 8 pistes, attirait tous les

regards. Il sera bientôt disponible.

Mais l’on se doute que la cohue était souvent de règle lorsque le maî-

tre—mot “ DAT “ était prononçé au Stand SON j et notre ami Jean—Pierre

PICcYI~ avait fort à faire pour parer à toutes les questions qui lui étaient

poøées, à la présentation de l’enregistreur numérique portable DAT à oasset—

tee type PCM 2000 , par des professionnels de l’audio et de la video rompus

à l’usage du Nagra, et que déconcertait le nouveau—venu. C’est un bel objet

noir aux arêtes arrondies, portable avec courroie d’épaule, et manifestement

prévu, grAce à ses entrées “code temporel”, pour les tournages cinéma et té-

lévision.

C’était le seul exemplaire présent en Franco, et par conséquent il y

aura lieu d’attendre.

En tous cas, que ceux qui ont déjà un équipement en deux parties — ma-

gnétoscope plus processeur PCM FI , 501 ou 701 ~, attendent avant de reven-

dre leur matériel actuel

Et c’est après un dernier salut à AUDIOPLUS , providence des besoins

en produits professionnels, et son animateur Serge DOUBINE, que nous avons

quitté AUDIO—PRO, en pensant naturellement s” à l’armée prochaine “...

[Ii MAIJRICE FAVRE

Page 8: 24 )))))~)AFO ERS l~nJcns CONFIDENCES M*UrIC. FAVRE

8

LES COMPOSANTS

Composants “haut de gamme’, composants pour l’audio, qualitésubjective des composants, mauvaise corrélation entra qualitésubjective et qualité mesurée, affirmations qui se nourrissentd’elles—mêmes, produits à la limite de la farçe, prix démentiels, le“son’~ des composants..., le débat e pris un ton si polémique quetoute discussion sérieuse et raisonnée est devenue impossible.

Le but de cette série d’articles est d’exposer les principalescaractéristiques des composants, leurs défauts et qualités, lesrecommandations d’emploi, toutes informations qu’il n’est pasinutile d’avoir à l’esprit.

LES RESISTANCES FIXES.

AFDERS JNFOR~ATIONSU

~D~SI~ de nouveaux membres est vital pour une Association

moyens matériels plus importants, idées nouvelles, effectifs neufs pour

les réaliser. Cependant, en dehors de notre excellente “vitrine” et

support “ Hit FlVideo , la propagande pour 1’AFDERS me fait essentielle-

ment de bouche à oreille. Or chacun de noua e dans son environnement soit

un magasin HI FI , soit un Disquaire où il a ses habitudes.

Pourquoi ne pas ~ avec eux pour déposer sur le comptoir des

dépliants AFDHRS t Eorjvez vite au Siègepour en obtenir ,.,et en déposer I

Technologies en présence:

- .j~e carbone eg~loméré. Performances électriques très médiocres,stabilité catestropïfque, fabrication pratiquement arrêtée.

- La couche de carbone. Performances électriques et stabilitémoyennes, le format j: 5%, 1/4 Watt est le plus courant, donc lemoins cher; le format 2 Watts sera dix fois plus cher. La couche decarbone ne peut guère se faire en tolérance plus serrée que ± 5% (ontrouve parfois du ± 2%, mais c’est une tricherie). Face à lacompétition de la couche métallique, la persistance de la couche decarbone ne s’explique que par l’énormité des stocks, et l’existencede lignes de fabrication totalement amorties.

- _cu~j~~. Performances électriques et stabilité élevées, leformat ± 5%, 1/4 Watt (cx: modèle SFR 25 de RTC ou NK4 de SOVCOR)est à peine plus cher que la couche de carbone, et assez biendiffusé; nous conseillons de ne plus stocker que ce modèle. Certainsconstructeurs ont généralisé l’usage des résistances à couche métalà ± 2 ou ± 1%, le surcoût étant compensé per l’élimination desréglages et la diminution des reprises pour défaut defonctionnement. La résistance à ± 1% est quasi—parfaite, mais restechère au prix de détail.

- ~__c~~~_ o_xi ta11iq~je. Moins performante que la couchemétal, avec laquelle il ne faut pas la confondre; ne se justifieguère que pour les applications de puissance.

- La réSIstance bobinée. C’est la technologie la plus courantelorsqu’on doit dissiper quelques Watts (alimentations,amplificateurs de puissance). Les modèles non inductifs sontdifficiles à trouver.

~FDERS — pour répondre à certaines questions de nos membres ~,

e ,été mollioitée par plusieurs “Radios privées” , pour participer, sous

des formes d’ailleurs mal définies, à leurs activités.

L’Association n’a jusqu’à maintenant pas donné suites une certaine

méfiance semblant de mime devant le flou des projets, où seul notre nom,

sa réputation et son environnement paraissaient intéresser les demandeurs.

A suivre

~ee souvient des deux Conférences de Jean P~C~ , organisées par

l’AFDERS, mur les deux thèmes respectifs des “ Synthétiseurs “ et des

“ Echantillonneurs “. Devant le grand suooès remporté par ces manifesta-

tions, Jean PONCE’P a accepté le principe ~ Troisième Conférence au

printemps mur un thème de son choix .. . Qu’il en soit dès maintenant

remercié

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16 9Comme d’habitude j’ai sans doute oublié quelques expomentsméritants ce qui confirmera l’aspect subjectif de cette chroniqued’autant que je n’ai pu consacrer tout le temps voulu à la visitede ce salon. La conclusion qui s’impose est que plus qu’ailleurslem enceintes sont Indissociables de l’amplificateur j onécoute un système dans son ensemble et non pas tel ou telcomposant. La recherche de l’équilibre est un art difficile quimérite qu’on s’y attarde.

1k~ maltre danm l’art de chercher les équIlibres impossibles sChristian ‘,‘von . Animateur de Prologue, bureau d’étude enélectro—acoustique, il a présenté dernièrement les enceintesde sa conception Auditor Elite dont je vous ai déjà parlé danmces colonnes et qui ont eue un succès considérable lors de cetteséance.Personnalité attachante du microcosme de l’audio, discret etenthousiaste à le fois dès qu’il s’agit de parler de sesrecherches il pourrait bien être une “locomotive” de l’audio dedessein (je suis sûr qu’il appréciera cette comparaisonbucolique). D’autres projeta encore plus extraordinairessont\lea “cartons”.

dansHazard s C’est aussi Prologue qui e participé à l’élaboration desnouvelles enceintes focal dont la 1IOE2, objet de la présentationdu sois de janvier. Venez nombreux.

Didier A. R. SINON

La lecture des catalogues des fabricants permet de rêver un peu:valeurs ohmiques de I mllliohm à 10000 megohms, tolérance jusqu’à0,01%, coefficient de température jusqu’à 5.10 par C, tensionjusqu’à 50000 volts, technologie non inductive, résistancesappairées, réseaux diviseurs.

TOLERANCE:

L’examen des schémas d’électronique audio montre que les résistancesfixes sont presque toujours choisies dans la série des valeursnormalisées E12 ou E24 (12 ou 24 valeurs par décade), oc qui suggèreimplicitement que la tolérance courante de ± 5% convient. Si dans unmontage audio, il existe de nombreux endroits où cette tolérance esttrès suffisante, il existe aussi quelques endroits “stratégiques” oùil faut être plus exigeant. Considérons par exemple un diviseur ouun amplificateur de tension:

G = m/e = l/(1+R2/R1) ,~ 1

On constate que le gain de ces montages est fixé par le rapport dedeux résistances. Si l’atténuation ou le gain sonE élevés,l’application du postulat de la tartine beurrée montre qu’avec desrésistances de tolérance ~ xX, le gain réel peut être à j 2x% duthéorique, soit dans un étage stéréophonique un écart de gain entrecanaux poøsible de j 4x%, soit avec des résistances à j 5%, un écartde ± 20%, soit 1,6 dB’! Comme ce phénomène peut se reproduire dansdifférents étages successifs, de tels écarts entre voies sont tout àfait plausibles. Même avec des résistances à ± 1%, l’écart entrecanaux peut encore atteindre 4%, soit 0,3 dB par étage.

Si l’on dispose d’un instrument de mesure, on peut améliorer leschiffres ci-dessus:

- en groupant sur l’une des voies les résistances Ri et R2 les plusfortes, et sur l’autre voie les résistances les plus faibles, ce quipermet de diviser par deux les écarts maximaux entre canaux citésci—dessus,

- en faisant du tri pour appairer les valeurs de Ri et R2 des deuxvoies,avec un pont de WHEATSTONEbricolé ou un multimètre numérique.

Un autre cas important est celui des circuits différentiels ousymétriques, pour lesquels il est aussi recommandé d’appairer lesrésistances homologues.

G = s/e = 1 + R2/R1 ~ 1

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10 15

Les ambigtiités de la notion de tolérance:

La notion de tolérance n’est pas si simple qu’il y parait, ainsidéclarer qu’une résistance e une tolérance de ± x% peuts’interpréter n’importe où entre les deux affirmations suivantes:

a) ~igqe__~ijïj~l_e_ la résistance mesurée à 20°C lors de lalivraison est dans la tolérance,

b) ~i~e~2e_rnaxjrna1e: la résistance reste dans la tolérance pourtoute combinaison licite de paramètres d’environnement etélectriques appliqués pendent une durée spécifiée (essaisnormalisés). Cette définition englobe la notion très importante destabilité d’un composant.

Si l’on considère le tolérance courante de j: 5%, les résistancesagglomérées na tiennent même pas l’exigence minimale a), tandis queles résistances à couche de carbone tiennent l’exigence e) mais pas

b), car leur stabilité n’est que moyenne; seules les résistances àcouche métal tiennent b) grâce à une tolérance serrée & la livraison(souvent mieux que 1%), et à une bonne stabilité.

EFFET DE LA TEMPERATURE:

La température d’une résistance dépend de la température ambiante(0°C à 70°C en gamme courante), et de l’échauffement dû à lapuissance dissipée (environ 80°C en surface à la puissancenominale), d’où une variation totale possible de la température desurface de 0°C à 150°C.

La variation garantie de la résistance est présentée sous forme d’uncoefficient de température R/R en lO~’~ par °C (en abrégé PPH/°C).L’évaluation de ce coefficient est simple: on mesure la valeur de larésistance au multimètre numérique, à l’ambiante, puis vers 100°C(on place la résistance sur une ampoule électrique). On n’évoqueraque pour mémoire le comportement catastrophique du carboneaggloméré, tandis que le couche de carbone donne un coefficient detempérature négatif de -300 PPM/°C aux valeurs moyennes, jusqu’à -

800 PPH/C vers 1 Megohm, soit une variation de résistance de -3 à -

8% pour 100°C de variation de température!

Quoi9ue souvent spécifiées à ± 200 PPH/C, les résistances à couchemétal ont un coefficient de température bien plus faible sur lesrésistances à ± 5% 8FR 25 de RTC, nous avons mesuré à grand peine uncoefficient de température inférieur à ± 20 PPM/C, on ne peutqu’admirer la modestie du fabricant.

BRUIT DE FOND:

Toute résistance, même parfaite, est le siège d’un bruit d’agitationélectronique, dit bruit thermique, ou bruit de JOUNSON. Pour lesapplications audio, ce bruit peut être évalué par la formulesuivante:

e = 0,6V~ï où e = tension de bruit RNS, enR valeur de la résistance, en kQ.

françaises.

Une surprise attendait les visiteura sur le stand .318. D’un côté

les fleard H70 en compagnie des Rogers LS5/9 et de l’autre unnouveau modèle française “L’Atlantique”. Petite diffusion etgrand son. Distribués jusqu’à maintenant par Convert Hifi èBayonne, ces amplificateurs de taille respectable alimentaientune paire d’enceintes Focal 710K2 (qui font l’objet de laprochaine présentation technique à l’AFDERS). Un son grandioseavec un grave démesuré sais très plaisant. Cet ampli dont lafaçade en marqueterie réalisée par un éleva de l’école Boule nese refuse rien en matière de composants. Tout est surdimensionné.le réssultat est là avec un médium superbe et un espace sonoreexhubérant encore plua renversant lorsqu’on apprend que“l’Atlantique” délivre deux fois douze watta et qu’il vaut78 000 FF. C’est une affaire à suivre, surtout cette associationavec la 710K2 qui a déjà emporté de nombreuses adhésions, Iiparait que les Tannoy GAF font aussi des miracles avec cetamplificateur.

Dans le même genre les Transept II de Triangle avec un ampliAudio Innovation font du grand spectacle. On ne peut faire lacomparaison avec les précédentes sans remarquer une tendance unpeu agressive du haut médium, maie l’écoute reste remarquabledans l’ensemble.

Autres vedettes du salon les amplificateurs 3H50, avec enceintesOnkan passives et préampli à tubes lectron encore au stade deprototype, offraient une excellente démonstration. Bien équilibré,ce système se caractérise par un étagement des plans sonores trèsprécis. La Maison de l’Audiophile se permettait un pied de nezaux tenants du haut de gosse de luxe en utilisant pour sesdémonstrations un lecteur de CD Goldstar (GCD 616) qui couteenviron 1600 FF. la lecture des disques noirs avec une platinaVerdier et une 01101 dévoilait superbement les joyaux del’enregistrement analogique.

Si l’écoute des amplis Conrad—Johnaon (Premier One de 150w) avec

préampli Premier ihrea, CD Sonoyroph 501 sur les enceintes AudioStatic £5300 ne m’a pas entièrement convaincu je ne sais à qui enattribuer la faute. Tout paraissait plat, mais è côté de tant degénérosité de la part des autres systèmes sans doute est—cenormal, Incontestablement on peut les écouter des heures sans la

moindre fatigue et tous les types de musique passenthonorablement ce qui est un indice de qualité important pour quiveut s’équiper.

Je n’ai pu écouter longuement les enceintes Martin logan quiétaient drivées par les célebres amplificateurs Jadis.Emerveillement pour les yeux devant ces débauches de chrome côtéamplI et cette transparence unique des enceintes. Etait—ce cettelégèreté apparente des panneaux acoustiques, j’y ai entendu unemusique remarquablement aérée et un relief sonore étonnant;relief au sens localisation spatiale d’autant plus inattendu queje ne trouvais vraiment en dehors de l’axa d’écoute lors de ladémonstration. Faute donc d’avoir pu écouter dans des conditionsnormales je laisse mon jugement en suspend. Hais cette expérienceme laisse un arrière goût de “reviens—y” prononcé (ne cherchezpas dans le dictionnaire des appréciations subjectives).

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11

LES DERNIERS SERONT LES PREMIERS

Je veux parler des tubes eu hit—parade de Is haute—fidelite. Ences periodes de fêtes de fin d’année où la joie des enfants etdes adultes se lit dans les regards rendus étincelanta par lesilluminations, certains fabricants d’amplificateurs se sontrassemblés pour la dernière grande fête de la HIFI en 1981. Touty était les capots chromésbrillants comme des miroirs et lesguirlandes lumineuseaux noms enchanteurs(E184, ECC83, etc...).Le salon des amplificateurs à tubes est tout à fait à as place àla fin du mois de décembre j ii apporte sa part de merveilleux etde rêve. Par leur présentationbrillante quelque peu rétro, parleur chaleur irradiante, les amplificateurs à tubes ont tout pourséduire l’amateur d’écoutes confortables prêts à faire une folieà l’approche de Noel.

Sis dans les mêmes lieux que le salon du kit à l’hôtel NovotelBagnolet, cet ultime salon de l’année est aussi le plus intime etdiscret, loin des extravagancesdes salon du printemps, à l’imagede la manifestation organisée par les revendeurs à l’hôtelIialtiaore. L’impression qui se dégage de l’ensemble desprestations est iJse recherche de douceur pour ne pas dire devolupté dans les écoutes. Tout concourt à cela. En premier lieuxle choix des extrait8 musicaux qui, fréquemment,proviennentd’enregistrements très réverbérés. Si cela n’est pas très évidentlors des premières écoutes, le passage successif d’un auditoriumà l’autre finit per agacer prodigieusement, tant lesdémonstrations se ressemblent par le degré inhabituel deréverberation. Ce procédén’était pas systématiquemais méritaitd’être signalé. Il est toujours difficile de se faire une Idéeprécise des performances d’un matériel dans le cadre desexpositions, mais le recours à des subterfugesde ce genre nefacilite pas la tâche.

lk~ peut distinguer les démonstrations de deux aortes s lesamplificateurs à tubes associés à des haut—parleursélectrodynamiques è cônes ou à chambresde compressionet lesautres associés aux haut—parieurs plans électrostatiques ouélectrodynamiques. Les premiers sont fréquemmentm desamplificateurs de faible puissance dont les qualités sonoresconviennent parfaitement aux caractéristiques des haut—parleurs àhaut rendement.

On pouvait ainsi entendre le couple lusmen Cabasse à l’occasionde la présentation des nouveaux smnplificateurm japonais à tubes.Un retour aux sources pour la unorque bien connue. Les enceintesCabosse s’accomodalent très bien des caractéristiques généralesdes amplis à tubes basses pIut~it rundes et amplis aérIens fontbon ménage avec l’équilibre trsuJitionnei les enceintes

Une résistance réelle est imparfaite et génère un bruit qui ne peutqu’être supérieur au seul bruit thermique; elle sera d’autant plusparfaite que l’on se rapprochera de la valeur du bruit thermique.

Une source de bruit supplémentaire souvent mal documentée est lebruit de tension, qui se produit lorsqu’une résistance est traverséepar un courant continu; pour les résistances à couche de carbone, onpeut retenir la formule suivante:

= o,os\f’ïv

où: e = tension de bruit RMSenR valeur de la résistance enV = tension continue aux bornes de la résistance, en volt.

Ainsi, dès qu’une résistance à couche de carbone est soumise à unetension continue de quelques volts, ce qui est un cas très courant,le bruit de tension risque d’être plus important que le bruitthermique! Nous avons même capturé quelques beaux spécimens de“résistances souffleuses”, découvertes à la suite d’un problème debruit dans un étage d’entrée, qui se révéla insensible à toutes lesautres tentatives d’amélioration de composants.

Les résistances à couche métal ont bien moins de bruit de tension,l’effet est négligeable pour les résistances de précision à 1%. Nousdonnonm le schéma d’un petit montage permettant d’écouter ce bruit,aux fins de comparaisons:

vers l’entrée basniveau moyenne ouhaute impédance.

Nous n’avons pas parlé du comportement en bruit des résistancesagglomérées, car il est détestable.

Le bruit de fond étant d’autant plus gênant que le niveau du signale~t faible, il faut surveiller les étages d’entrée à bas niveau:prépréampljfjcateur, préanpli phono, micro, magnétophone, ainsi quel’étage situé immédiatement après le potentiomètre de volume, car enposition habituelle, ce dernier atténue le signal de 20 à 30 dB.

Cependant, le bruit de fond d’un montage comprend non seulementcelui dû aux résistances, mais aussi celui dû aux composants actifs,de sorte que, sauf pour les cas pathologiques, l’amélioration desrésistances ne réduira guère le bruit de fond total que d’une frac-tion de dB. Par contre, on relève sur de nombreux schémas une concep-tion peu favorable à l’obtention d’un bon rapport signal sur bruit:

“t

2 résistances identiques en essai

Source de tensioncontinue variable.

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12 13

— résistances de valeurs inutilement élevées (bruit thermique),- tensions de valeurs inutilement élevées (bruit de tension),— gain de tension insuffisant sur l’étage d’entrée,— atténuation d’un signai par diviseur passif, suivi

d’amplification, puis d’atténuation, etc..., le niveau dusignal étant soumis à d’incessantes montagnes russes’,

- utilisation d’amplificateurs opérationnels en modeamplificateur inverseur de tension.

PUISSANCE:

L’utilisation des transistors, l’abaissement des tensions, laminiaturisation ont constamment conduit à diminuer le wattageconsidéré comme le plus courant~ 1 Watt, puis 1/2 Watt, à présent1/4 de Watt, demain 1/8 de Watt? Les fabricants de résistances àcouche métal ± 5%, 1/4 Watt ayant réussi à qualifier ce produit pour1/2 Watt (au prix de quelle effroyable température de surface?), ontarrêté sur le champ la fabrication du format 1/2 Watt, nous n’avonsdonc guère le choix.

Lorsque la puissance à dissiper est comprise entre 1/4 Watt et1 Watt, par exemple dans un amplificateur de puissance, le plussimple est d’utiliser un groupement de résistances en série ouparallèle; au delà de un Watt, on ne trouve aisément que desrésistances bobinées.

TENSION:

Les résistances au format 1/4 Watt tiennent une tension crête de 250volts, cette tension ne pouvant être atteinte sans dépasser lapuissance nominale que pour une valeur ohmique élevée. Ce problèmene se pose que pour des montages utilisant des tensions élevées(secteur, montages à lampes, montages électrostatiques), il fautalors choisir des formats supérieurs, associer des résistances ensérie, ou employer des modèles spéciaux haute tension.

ELEMENTSPARASITES:

Une résistance réelle est affectée d’éléments parasites: inductancedes fils et du spiralage, capac~.té des coupelles, de sorte quel’impédance du composant s’éloigne de celle d’une résistance purepour une fréquence suffisamment élevée. Cet effet est peu importanten audio, puisque pour trouver un déphasage tension—courant del’ordre de 15°, il faut monter à 3 MHz pour une résistance de 1mégohm, et plus pour des valeurs de résistance inférieures. Sachantque nos sources habituelles ont une bande passante au mieux 100 foisplus faible, il n’y e guère lieu de s’étendre.

Ces effets sont par contre à prendre en compte dans les montages H.F.

DISTORSION:

Si la valeur d’une résistance dépend du courant instantané qui latraverse, ceci constitue un écart par rapport à la loi d’Ohm, doncune distorsion. Si le courant est parfaitement sinusoidal, la

tension aux bornes sera distordue, ou inversement. En l’absence detension continue superposée, la distorsion harmonique devraitcomprendre principalement des harmoniques impairs: 3,5. ., alorsqu’avec une tension continue superposée, tous les harmoniquespeuvent être présents.

Les rares mesures publiées confirment l’avantage des résistances àcouche métal, qui sont très stables Cependant, les valeurs annoncéessont tellement faibles que cette distorsion n’émergera du bruit defond de la résistance que pour une tension alternative considérable(plusieurs dizaines de volts efficaces, donc à priori dans un ampli-ficateur de puissance).

ESSAIS NORMALISES:

1,ongue est la liste des tortures que le normalisateur peut infliger

à un type de résistance:

- traction et pliage des fils, soudabilité, chocs mécaniques,vibrations,

— chaud, froid, cycles de température, chocs thermiques (soudures),surcharge de courte durée, surtension,

- essai de chaleur humide 1000 heures à 40°C et 95% d’humiditérelative,

- essai de stabilité 1000 heures ou parfois 5000 heures à 70°C, à lapuissance nominale.

Le mode de défaillance le plus fréquent est assez doux, c’est unedérive trop forte de la valeur ohmique La résistance à couche métalmontre sa stabilité remarquable lors de tels essais.

Ces essais n’ont rien d’excessif; si la résistance est montée dansun matériel devant fonctionner 10 ans pendant une heure par jour enmoyenne, elle subira 84000 heures de stockage et 3600 heures defonctionnement~ On constate que la fiabilité des résistances àcouche est très bonne si l’on s’abstient d’abus électriques (dissi-pation), thermiques (soudures), ou mécaniques (traction des fils,coups d’outil).

CONCLUSIONSUR LES RESISTANCES FIXES:

De tous les composants passifs, la résistance est certainement celuiqui peut le mieux approcher la perfection pour un prix acceptable.Sur les paramètres mesurables, la résistance à couche métal s’impose,le modèle de tolérance ± 5% trié étant une bonne base de départ Laprésence d’une tension continue aux bornes d’une résistance,difficile à éviter sauf si l’on emploie des circuits intégrés,renforce encore l’intérêt de la couche métal.

On a signalé les endroits stratégiques où les améliorationspourraient se révèler les plus utiles, et doivent être tentées enpremier, mais les défauts d’un montage peuvent provenir de tantd’autres causes bien plus importantes qu’il serait malhonnêted’exprimer des certitudes dans ce domaine.

J.P. BREVAN.

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— résistances de valeurs inutilement élevées (bruit thermique),- tensions de valeurs inutilement élevées (bruit de tension),— gain de tension insuffisant sur l’étage d’entrée,— atténuation d’un signai par diviseur passif, suivi

d’amplification, puis d’atténuation, etc..., le niveau dusignal étant soumis à d’incessantes montagnes russes’,

- utilisation d’amplificateurs opérationnels en modeamplificateur inverseur de tension.

PUISSANCE:

L’utilisation des transistors, l’abaissement des tensions, laminiaturisation ont constamment conduit à diminuer le wattageconsidéré comme le plus courant~ 1 Watt, puis 1/2 Watt, à présent1/4 de Watt, demain 1/8 de Watt? Les fabricants de résistances àcouche métal ± 5%, 1/4 Watt ayant réussi à qualifier ce produit pour1/2 Watt (au prix de quelle effroyable température de surface?), ontarrêté sur le champ la fabrication du format 1/2 Watt, nous n’avonsdonc guère le choix.

Lorsque la puissance à dissiper est comprise entre 1/4 Watt et1 Watt, par exemple dans un amplificateur de puissance, le plussimple est d’utiliser un groupement de résistances en série ouparallèle; au delà de un Watt, on ne trouve aisément que desrésistances bobinées.

TENSION:

Les résistances au format 1/4 Watt tiennent une tension crête de 250volts, cette tension ne pouvant être atteinte sans dépasser lapuissance nominale que pour une valeur ohmique élevée. Ce problèmene se pose que pour des montages utilisant des tensions élevées(secteur, montages à lampes, montages électrostatiques), il fautalors choisir des formats supérieurs, associer des résistances ensérie, ou employer des modèles spéciaux haute tension.

ELEMENTSPARASITES:

Une résistance réelle est affectée d’éléments parasites: inductancedes fils et du spiralage, capac~.té des coupelles, de sorte quel’impédance du composant s’éloigne de celle d’une résistance purepour une fréquence suffisamment élevée. Cet effet est peu importanten audio, puisque pour trouver un déphasage tension—courant del’ordre de 15°, il faut monter à 3 MHz pour une résistance de 1mégohm, et plus pour des valeurs de résistance inférieures. Sachantque nos sources habituelles ont une bande passante au mieux 100 foisplus faible, il n’y e guère lieu de s’étendre.

Ces effets sont par contre à prendre en compte dans les montages H.F.

DISTORSION:

Si la valeur d’une résistance dépend du courant instantané qui latraverse, ceci constitue un écart par rapport à la loi d’Ohm, doncune distorsion. Si le courant est parfaitement sinusoidal, la

tension aux bornes sera distordue, ou inversement. En l’absence detension continue superposée, la distorsion harmonique devraitcomprendre principalement des harmoniques impairs: 3,5. ., alorsqu’avec une tension continue superposée, tous les harmoniquespeuvent être présents.

Les rares mesures publiées confirment l’avantage des résistances àcouche métal, qui sont très stables Cependant, les valeurs annoncéessont tellement faibles que cette distorsion n’émergera du bruit defond de la résistance que pour une tension alternative considérable(plusieurs dizaines de volts efficaces, donc à priori dans un ampli-ficateur de puissance).

ESSAIS NORMALISES:

1,ongue est la liste des tortures que le normalisateur peut infliger

à un type de résistance:

- traction et pliage des fils, soudabilité, chocs mécaniques,vibrations,

— chaud, froid, cycles de température, chocs thermiques (soudures),surcharge de courte durée, surtension,

- essai de chaleur humide 1000 heures à 40°C et 95% d’humiditérelative,

- essai de stabilité 1000 heures ou parfois 5000 heures à 70°C, à lapuissance nominale.

Le mode de défaillance le plus fréquent est assez doux, c’est unedérive trop forte de la valeur ohmique La résistance à couche métalmontre sa stabilité remarquable lors de tels essais.

Ces essais n’ont rien d’excessif; si la résistance est montée dansun matériel devant fonctionner 10 ans pendant une heure par jour enmoyenne, elle subira 84000 heures de stockage et 3600 heures defonctionnement~ On constate que la fiabilité des résistances àcouche est très bonne si l’on s’abstient d’abus électriques (dissi-pation), thermiques (soudures), ou mécaniques (traction des fils,coups d’outil).

CONCLUSIONSUR LES RESISTANCES FIXES:

De tous les composants passifs, la résistance est certainement celuiqui peut le mieux approcher la perfection pour un prix acceptable.Sur les paramètres mesurables, la résistance à couche métal s’impose,le modèle de tolérance ± 5% trié étant une bonne base de départ Laprésence d’une tension continue aux bornes d’une résistance,difficile à éviter sauf si l’on emploie des circuits intégrés,renforce encore l’intérêt de la couche métal.

On a signalé les endroits stratégiques où les améliorationspourraient se révèler les plus utiles, et doivent être tentées enpremier, mais les défauts d’un montage peuvent provenir de tantd’autres causes bien plus importantes qu’il serait malhonnêted’exprimer des certitudes dans ce domaine.

J.P. BREVAN.

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LES DERNIERS SERONT LES PREMIERS

Je veux parler des tubes eu hit—parade de Is haute—fidelite. Ences periodes de fêtes de fin d’année où la joie des enfants etdes adultes se lit dans les regards rendus étincelanta par lesilluminations, certains fabricants d’amplificateurs se sontrassemblés pour la dernière grande fête de la HIFI en 1981. Touty était les capots chromésbrillants comme des miroirs et lesguirlandes lumineuseaux noms enchanteurs(E184, ECC83, etc...).Le salon des amplificateurs à tubes est tout à fait à as place àla fin du mois de décembre j ii apporte sa part de merveilleux etde rêve. Par leur présentationbrillante quelque peu rétro, parleur chaleur irradiante, les amplificateurs à tubes ont tout pourséduire l’amateur d’écoutes confortables prêts à faire une folieà l’approche de Noel.

Sis dans les mêmes lieux que le salon du kit à l’hôtel NovotelBagnolet, cet ultime salon de l’année est aussi le plus intime etdiscret, loin des extravagancesdes salon du printemps, à l’imagede la manifestation organisée par les revendeurs à l’hôtelIialtiaore. L’impression qui se dégage de l’ensemble desprestations est iJse recherche de douceur pour ne pas dire devolupté dans les écoutes. Tout concourt à cela. En premier lieuxle choix des extrait8 musicaux qui, fréquemment,proviennentd’enregistrements très réverbérés. Si cela n’est pas très évidentlors des premières écoutes, le passage successif d’un auditoriumà l’autre finit per agacer prodigieusement, tant lesdémonstrations se ressemblent par le degré inhabituel deréverberation. Ce procédén’était pas systématiquemais méritaitd’être signalé. Il est toujours difficile de se faire une Idéeprécise des performances d’un matériel dans le cadre desexpositions, mais le recours à des subterfugesde ce genre nefacilite pas la tâche.

lk~ peut distinguer les démonstrations de deux aortes s lesamplificateurs à tubes associés à des haut—parleursélectrodynamiques è cônes ou à chambresde compressionet lesautres associés aux haut—parieurs plans électrostatiques ouélectrodynamiques. Les premiers sont fréquemmentm desamplificateurs de faible puissance dont les qualités sonoresconviennent parfaitement aux caractéristiques des haut—parleurs àhaut rendement.

On pouvait ainsi entendre le couple lusmen Cabasse à l’occasionde la présentation des nouveaux smnplificateurm japonais à tubes.Un retour aux sources pour la unorque bien connue. Les enceintesCabosse s’accomodalent très bien des caractéristiques généralesdes amplis à tubes basses pIut~it rundes et amplis aérIens fontbon ménage avec l’équilibre trsuJitionnei les enceintes

Une résistance réelle est imparfaite et génère un bruit qui ne peutqu’être supérieur au seul bruit thermique; elle sera d’autant plusparfaite que l’on se rapprochera de la valeur du bruit thermique.

Une source de bruit supplémentaire souvent mal documentée est lebruit de tension, qui se produit lorsqu’une résistance est traverséepar un courant continu; pour les résistances à couche de carbone, onpeut retenir la formule suivante:

= o,os\f’ïv

où: e = tension de bruit RMSenR valeur de la résistance enV = tension continue aux bornes de la résistance, en volt.

Ainsi, dès qu’une résistance à couche de carbone est soumise à unetension continue de quelques volts, ce qui est un cas très courant,le bruit de tension risque d’être plus important que le bruitthermique! Nous avons même capturé quelques beaux spécimens de“résistances souffleuses”, découvertes à la suite d’un problème debruit dans un étage d’entrée, qui se révéla insensible à toutes lesautres tentatives d’amélioration de composants.

Les résistances à couche métal ont bien moins de bruit de tension,l’effet est négligeable pour les résistances de précision à 1%. Nousdonnonm le schéma d’un petit montage permettant d’écouter ce bruit,aux fins de comparaisons:

vers l’entrée basniveau moyenne ouhaute impédance.

Nous n’avons pas parlé du comportement en bruit des résistancesagglomérées, car il est détestable.

Le bruit de fond étant d’autant plus gênant que le niveau du signale~t faible, il faut surveiller les étages d’entrée à bas niveau:prépréampljfjcateur, préanpli phono, micro, magnétophone, ainsi quel’étage situé immédiatement après le potentiomètre de volume, car enposition habituelle, ce dernier atténue le signal de 20 à 30 dB.

Cependant, le bruit de fond d’un montage comprend non seulementcelui dû aux résistances, mais aussi celui dû aux composants actifs,de sorte que, sauf pour les cas pathologiques, l’amélioration desrésistances ne réduira guère le bruit de fond total que d’une frac-tion de dB. Par contre, on relève sur de nombreux schémas une concep-tion peu favorable à l’obtention d’un bon rapport signal sur bruit:

“t

2 résistances identiques en essai

Source de tensioncontinue variable.

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10 15

Les ambigtiités de la notion de tolérance:

La notion de tolérance n’est pas si simple qu’il y parait, ainsidéclarer qu’une résistance e une tolérance de ± x% peuts’interpréter n’importe où entre les deux affirmations suivantes:

a) ~igqe__~ijïj~l_e_ la résistance mesurée à 20°C lors de lalivraison est dans la tolérance,

b) ~i~e~2e_rnaxjrna1e: la résistance reste dans la tolérance pourtoute combinaison licite de paramètres d’environnement etélectriques appliqués pendent une durée spécifiée (essaisnormalisés). Cette définition englobe la notion très importante destabilité d’un composant.

Si l’on considère le tolérance courante de j: 5%, les résistancesagglomérées na tiennent même pas l’exigence minimale a), tandis queles résistances à couche de carbone tiennent l’exigence e) mais pas

b), car leur stabilité n’est que moyenne; seules les résistances àcouche métal tiennent b) grâce à une tolérance serrée & la livraison(souvent mieux que 1%), et à une bonne stabilité.

EFFET DE LA TEMPERATURE:

La température d’une résistance dépend de la température ambiante(0°C à 70°C en gamme courante), et de l’échauffement dû à lapuissance dissipée (environ 80°C en surface à la puissancenominale), d’où une variation totale possible de la température desurface de 0°C à 150°C.

La variation garantie de la résistance est présentée sous forme d’uncoefficient de température R/R en lO~’~ par °C (en abrégé PPH/°C).L’évaluation de ce coefficient est simple: on mesure la valeur de larésistance au multimètre numérique, à l’ambiante, puis vers 100°C(on place la résistance sur une ampoule électrique). On n’évoqueraque pour mémoire le comportement catastrophique du carboneaggloméré, tandis que le couche de carbone donne un coefficient detempérature négatif de -300 PPM/°C aux valeurs moyennes, jusqu’à -

800 PPH/C vers 1 Megohm, soit une variation de résistance de -3 à -

8% pour 100°C de variation de température!

Quoi9ue souvent spécifiées à ± 200 PPH/C, les résistances à couchemétal ont un coefficient de température bien plus faible sur lesrésistances à ± 5% 8FR 25 de RTC, nous avons mesuré à grand peine uncoefficient de température inférieur à ± 20 PPM/C, on ne peutqu’admirer la modestie du fabricant.

BRUIT DE FOND:

Toute résistance, même parfaite, est le siège d’un bruit d’agitationélectronique, dit bruit thermique, ou bruit de JOUNSON. Pour lesapplications audio, ce bruit peut être évalué par la formulesuivante:

e = 0,6V~ï où e = tension de bruit RNS, enR valeur de la résistance, en kQ.

françaises.

Une surprise attendait les visiteura sur le stand .318. D’un côté

les fleard H70 en compagnie des Rogers LS5/9 et de l’autre unnouveau modèle française “L’Atlantique”. Petite diffusion etgrand son. Distribués jusqu’à maintenant par Convert Hifi èBayonne, ces amplificateurs de taille respectable alimentaientune paire d’enceintes Focal 710K2 (qui font l’objet de laprochaine présentation technique à l’AFDERS). Un son grandioseavec un grave démesuré sais très plaisant. Cet ampli dont lafaçade en marqueterie réalisée par un éleva de l’école Boule nese refuse rien en matière de composants. Tout est surdimensionné.le réssultat est là avec un médium superbe et un espace sonoreexhubérant encore plua renversant lorsqu’on apprend que“l’Atlantique” délivre deux fois douze watta et qu’il vaut78 000 FF. C’est une affaire à suivre, surtout cette associationavec la 710K2 qui a déjà emporté de nombreuses adhésions, Iiparait que les Tannoy GAF font aussi des miracles avec cetamplificateur.

Dans le même genre les Transept II de Triangle avec un ampliAudio Innovation font du grand spectacle. On ne peut faire lacomparaison avec les précédentes sans remarquer une tendance unpeu agressive du haut médium, maie l’écoute reste remarquabledans l’ensemble.

Autres vedettes du salon les amplificateurs 3H50, avec enceintesOnkan passives et préampli à tubes lectron encore au stade deprototype, offraient une excellente démonstration. Bien équilibré,ce système se caractérise par un étagement des plans sonores trèsprécis. La Maison de l’Audiophile se permettait un pied de nezaux tenants du haut de gosse de luxe en utilisant pour sesdémonstrations un lecteur de CD Goldstar (GCD 616) qui couteenviron 1600 FF. la lecture des disques noirs avec une platinaVerdier et une 01101 dévoilait superbement les joyaux del’enregistrement analogique.

Si l’écoute des amplis Conrad—Johnaon (Premier One de 150w) avec

préampli Premier ihrea, CD Sonoyroph 501 sur les enceintes AudioStatic £5300 ne m’a pas entièrement convaincu je ne sais à qui enattribuer la faute. Tout paraissait plat, mais è côté de tant degénérosité de la part des autres systèmes sans doute est—cenormal, Incontestablement on peut les écouter des heures sans la

moindre fatigue et tous les types de musique passenthonorablement ce qui est un indice de qualité important pour quiveut s’équiper.

Je n’ai pu écouter longuement les enceintes Martin logan quiétaient drivées par les célebres amplificateurs Jadis.Emerveillement pour les yeux devant ces débauches de chrome côtéamplI et cette transparence unique des enceintes. Etait—ce cettelégèreté apparente des panneaux acoustiques, j’y ai entendu unemusique remarquablement aérée et un relief sonore étonnant;relief au sens localisation spatiale d’autant plus inattendu queje ne trouvais vraiment en dehors de l’axa d’écoute lors de ladémonstration. Faute donc d’avoir pu écouter dans des conditionsnormales je laisse mon jugement en suspend. Hais cette expérienceme laisse un arrière goût de “reviens—y” prononcé (ne cherchezpas dans le dictionnaire des appréciations subjectives).

Page 16: 24 )))))~)AFO ERS l~nJcns CONFIDENCES M*UrIC. FAVRE

16 9Comme d’habitude j’ai sans doute oublié quelques expomentsméritants ce qui confirmera l’aspect subjectif de cette chroniqued’autant que je n’ai pu consacrer tout le temps voulu à la visitede ce salon. La conclusion qui s’impose est que plus qu’ailleurslem enceintes sont Indissociables de l’amplificateur j onécoute un système dans son ensemble et non pas tel ou telcomposant. La recherche de l’équilibre est un art difficile quimérite qu’on s’y attarde.

1k~ maltre danm l’art de chercher les équIlibres impossibles sChristian ‘,‘von . Animateur de Prologue, bureau d’étude enélectro—acoustique, il a présenté dernièrement les enceintesde sa conception Auditor Elite dont je vous ai déjà parlé danmces colonnes et qui ont eue un succès considérable lors de cetteséance.Personnalité attachante du microcosme de l’audio, discret etenthousiaste à le fois dès qu’il s’agit de parler de sesrecherches il pourrait bien être une “locomotive” de l’audio dedessein (je suis sûr qu’il appréciera cette comparaisonbucolique). D’autres projeta encore plus extraordinairessont\lea “cartons”.

dansHazard s C’est aussi Prologue qui e participé à l’élaboration desnouvelles enceintes focal dont la 1IOE2, objet de la présentationdu sois de janvier. Venez nombreux.

Didier A. R. SINON

La lecture des catalogues des fabricants permet de rêver un peu:valeurs ohmiques de I mllliohm à 10000 megohms, tolérance jusqu’à0,01%, coefficient de température jusqu’à 5.10 par C, tensionjusqu’à 50000 volts, technologie non inductive, résistancesappairées, réseaux diviseurs.

TOLERANCE:

L’examen des schémas d’électronique audio montre que les résistancesfixes sont presque toujours choisies dans la série des valeursnormalisées E12 ou E24 (12 ou 24 valeurs par décade), oc qui suggèreimplicitement que la tolérance courante de ± 5% convient. Si dans unmontage audio, il existe de nombreux endroits où cette tolérance esttrès suffisante, il existe aussi quelques endroits “stratégiques” oùil faut être plus exigeant. Considérons par exemple un diviseur ouun amplificateur de tension:

G = m/e = l/(1+R2/R1) ,~ 1

On constate que le gain de ces montages est fixé par le rapport dedeux résistances. Si l’atténuation ou le gain sonE élevés,l’application du postulat de la tartine beurrée montre qu’avec desrésistances de tolérance ~ xX, le gain réel peut être à j 2x% duthéorique, soit dans un étage stéréophonique un écart de gain entrecanaux poøsible de j 4x%, soit avec des résistances à j 5%, un écartde ± 20%, soit 1,6 dB’! Comme ce phénomène peut se reproduire dansdifférents étages successifs, de tels écarts entre voies sont tout àfait plausibles. Même avec des résistances à ± 1%, l’écart entrecanaux peut encore atteindre 4%, soit 0,3 dB par étage.

Si l’on dispose d’un instrument de mesure, on peut améliorer leschiffres ci-dessus:

- en groupant sur l’une des voies les résistances Ri et R2 les plusfortes, et sur l’autre voie les résistances les plus faibles, ce quipermet de diviser par deux les écarts maximaux entre canaux citésci—dessus,

- en faisant du tri pour appairer les valeurs de Ri et R2 des deuxvoies,avec un pont de WHEATSTONEbricolé ou un multimètre numérique.

Un autre cas important est celui des circuits différentiels ousymétriques, pour lesquels il est aussi recommandé d’appairer lesrésistances homologues.

G = s/e = 1 + R2/R1 ~ 1

Page 17: 24 )))))~)AFO ERS l~nJcns CONFIDENCES M*UrIC. FAVRE

8

LES COMPOSANTS

Composants “haut de gamme’, composants pour l’audio, qualitésubjective des composants, mauvaise corrélation entra qualitésubjective et qualité mesurée, affirmations qui se nourrissentd’elles—mêmes, produits à la limite de la farçe, prix démentiels, le“son’~ des composants..., le débat e pris un ton si polémique quetoute discussion sérieuse et raisonnée est devenue impossible.

Le but de cette série d’articles est d’exposer les principalescaractéristiques des composants, leurs défauts et qualités, lesrecommandations d’emploi, toutes informations qu’il n’est pasinutile d’avoir à l’esprit.

LES RESISTANCES FIXES.

AFDERS JNFOR~ATIONSU

~D~SI~ de nouveaux membres est vital pour une Association

moyens matériels plus importants, idées nouvelles, effectifs neufs pour

les réaliser. Cependant, en dehors de notre excellente “vitrine” et

support “ Hit FlVideo , la propagande pour 1’AFDERS me fait essentielle-

ment de bouche à oreille. Or chacun de noua e dans son environnement soit

un magasin HI FI , soit un Disquaire où il a ses habitudes.

Pourquoi ne pas ~ avec eux pour déposer sur le comptoir des

dépliants AFDHRS t Eorjvez vite au Siègepour en obtenir ,.,et en déposer I

Technologies en présence:

- .j~e carbone eg~loméré. Performances électriques très médiocres,stabilité catestropïfque, fabrication pratiquement arrêtée.

- La couche de carbone. Performances électriques et stabilitémoyennes, le format j: 5%, 1/4 Watt est le plus courant, donc lemoins cher; le format 2 Watts sera dix fois plus cher. La couche decarbone ne peut guère se faire en tolérance plus serrée que ± 5% (ontrouve parfois du ± 2%, mais c’est une tricherie). Face à lacompétition de la couche métallique, la persistance de la couche decarbone ne s’explique que par l’énormité des stocks, et l’existencede lignes de fabrication totalement amorties.

- _cu~j~~. Performances électriques et stabilité élevées, leformat ± 5%, 1/4 Watt (cx: modèle SFR 25 de RTC ou NK4 de SOVCOR)est à peine plus cher que la couche de carbone, et assez biendiffusé; nous conseillons de ne plus stocker que ce modèle. Certainsconstructeurs ont généralisé l’usage des résistances à couche métalà ± 2 ou ± 1%, le surcoût étant compensé per l’élimination desréglages et la diminution des reprises pour défaut defonctionnement. La résistance à ± 1% est quasi—parfaite, mais restechère au prix de détail.

- ~__c~~~_ o_xi ta11iq~je. Moins performante que la couchemétal, avec laquelle il ne faut pas la confondre; ne se justifieguère que pour les applications de puissance.

- La réSIstance bobinée. C’est la technologie la plus courantelorsqu’on doit dissiper quelques Watts (alimentations,amplificateurs de puissance). Les modèles non inductifs sontdifficiles à trouver.

~FDERS — pour répondre à certaines questions de nos membres ~,

e ,été mollioitée par plusieurs “Radios privées” , pour participer, sous

des formes d’ailleurs mal définies, à leurs activités.

L’Association n’a jusqu’à maintenant pas donné suites une certaine

méfiance semblant de mime devant le flou des projets, où seul notre nom,

sa réputation et son environnement paraissaient intéresser les demandeurs.

A suivre

~ee souvient des deux Conférences de Jean P~C~ , organisées par

l’AFDERS, mur les deux thèmes respectifs des “ Synthétiseurs “ et des

“ Echantillonneurs “. Devant le grand suooès remporté par ces manifesta-

tions, Jean PONCE’P a accepté le principe ~ Troisième Conférence au

printemps mur un thème de son choix .. . Qu’il en soit dès maintenant

remercié

Page 18: 24 )))))~)AFO ERS l~nJcns CONFIDENCES M*UrIC. FAVRE

18

QUELQUESELEMENTSDE PHYSIQUE DU SOLIDEPOURBIEN COMPRENDREL’ELECTRONIQUE (7ème partie)

VIl. LE TRANSISTOR A EFFET DE CHAMP:

Après avoir commenté les propriétés d’une jonction entre semi-conducteurs dopés N et P (voir les propriétés de la diode dans la6ème partie), il nous reste à commenter les propriétés de deuxjonctions en série (sandwich PH? ou NPN), c’est à dire du transistorà jonction, dit bipolaire”, le plus courant et celui qui a fait lepremier l’objet d’une industrialisation.

Mais avent d’aborder le fonctionnement de ce type de transistor, jevoudrais dire quelques mots sur un transistor dont le principe estplus ancien (Lilienfeld 1928, Heu 1934), mais qui e été mis aupoint plus récemment sur le plan industriel (fin des années 50): ils’agit du transistor à effet de champ.

Que le principe de ce transistor ait été proposé en premier ne doitpas étonner dans la mesure où il mettait en oeuvre un principe quise situait dans le prolongement de celui mis en oeuvre dans latriode à vide (cf. 1ère partie). Imaginons en effet un barreau semi-conducteur, par exemple de type N, où les porteurs de charge sontdes électrons:

S(source) P(porte) D(drain)ou G(gate)

Appelons source l’équivalent de la cathode de la triode, c’est àdire la borne d’où partent les électrons, et drain l’équivalent del’anode, la borne où sont récupérés les électrons. Si nousappliquons en P une tension négative, cette tension e pour effet derepousser les électrons et d’ “étrangler” en conséquence le flux desporteurs de charge, ceci conduisant à une diminution de laconduction du barreau proportionnelle à la valeur de la tensionimposée en P. On retrouve ici le fonctionnement de la triode. Cettezone plus ou moins ouverte au passage des électrons est appelée‘porte’, comme vous l’aviez peut-être déjà deviné. Pour poursuivreavec les analogies, précisons que le barreau conducteur entre sourceet drain est appelé “canal’ (N ou P selon le cas: dans l’exemplechoisi, il s’agit d’un canal N).

1

Après un cordial salut à DECIDIS et ses Tables de Mélange SECIC

c’est mur le stand PEàC. d’HARMAN—FRANCEqu’on pouvait notamment découvrir

les nouvelles mini—enceintes de contrôle de studio type “Control I” J B L

à c8té de la gamme d’enregim~urs, de consoles de mélange et de Portastudios

déjà bien connus.

De nouveaux périphériques, — chambres do réverbération numériques type

MET 5 par exemple—, et une console également numérique de prix relativement

abordable, type nU’ 7 , créaient l’événement chez YAMAHA, tandis que chez

PUBLISON , Peter DRAM au micro enchanté valorisait son Infernal Machine.

Arrêt prolongé chez REVOX—FRAHOM,où notamment le nouveau magnétophone

C 270 , chef de file de future modèles à 4 et 8 pistes, attirait tous les

regards. Il sera bientôt disponible.

Mais l’on se doute que la cohue était souvent de règle lorsque le maî-

tre—mot “ DAT “ était prononçé au Stand SON j et notre ami Jean—Pierre

PICcYI~ avait fort à faire pour parer à toutes les questions qui lui étaient

poøées, à la présentation de l’enregistreur numérique portable DAT à oasset—

tee type PCM 2000 , par des professionnels de l’audio et de la video rompus

à l’usage du Nagra, et que déconcertait le nouveau—venu. C’est un bel objet

noir aux arêtes arrondies, portable avec courroie d’épaule, et manifestement

prévu, grAce à ses entrées “code temporel”, pour les tournages cinéma et té-

lévision.

C’était le seul exemplaire présent en Franco, et par conséquent il y

aura lieu d’attendre.

En tous cas, que ceux qui ont déjà un équipement en deux parties — ma-

gnétoscope plus processeur PCM FI , 501 ou 701 ~, attendent avant de reven-

dre leur matériel actuel

Et c’est après un dernier salut à AUDIOPLUS , providence des besoins

en produits professionnels, et son animateur Serge DOUBINE, que nous avons

quitté AUDIO—PRO, en pensant naturellement s” à l’armée prochaine “...

[Ii MAIJRICE FAVRE

Page 19: 24 )))))~)AFO ERS l~nJcns CONFIDENCES M*UrIC. FAVRE

AU

Le Salon Audio—PRO s’est tenu du .15 au 17 décembre 1987 au Palais des

Congrès de la Porte Maillot à Paris. Il a paru intéressant d’en donner ci—

après quelques reflets.

ORGAEISEE par une nouvelle—venue, l’Association des Professionnels do

l’Audio, cette manifestation prend la suite de celle de la C.T.E.A.P. mainte-

nant disparue.

On doit dire d’emblée que le climat en fut excellent , et l’on doit aussi

noter, par ailleurs, que les activités video n~y furent pas représentées g

ceci explique peut—~tre cela, la présence ~ nombreux et multicolores

engendrant dans les allées une agitation quelquefois néfaste.

Au cours du Salon, l’Audio Engineering Sooiety organisa une Conférence—

Présentation sur l’équipement du Magnétophone 24 pistes STUDERTYPE 820 A

avec les “cartes du nouveau Dolby S R

Au hasard des allées, — et en nous excusant pour certaines omissions

involontaires, —, noue avons noté qne~ chez E A A , M.PENIY2 montrait notam-

ment la superbe Consolette portable type MICROMIX • Par ses performances

extr8mes, elle peut ~ à un enregistreur numérique.

Après avoir vérifié avec plaisir la présence de valeurs traditionnelles

— et amicales —, telles que CABASSFI, lea microphones L!14 , ~LMO—SC}1OHPS et

AR!~ITEIl — 14EUMANN nous avons noté chez ce dernier le nouveau microphone

MS type 190 , ayeo son bottier de matriçage, autorisant enfin la mise en

19

La tension négative en P ne doit pas injecter elle—même d’électronsdans le barreau. Aussi la porte est-elle constituée d’un semi-conducteur de type opposé à celui du barreau (P dans notre cas) Sivous vous souvenez de le présentation de la diode dans la sixièmepartie de notre série d’articles,vous noterez que cette jonction P/Nconstitue bien une diode et que dans les conditions de fonctionne-ment de ce transistor à effet de champ, cette diode n’est paspassante, ce qui satisfait à la condition souhaitée. Il faudra biensOr éviter à tout prix qu’elle soit polarisée dans le sens passant(Vp>Vs), sous peine de détruire le transistor (la tension Vps estgénéralement notée Vgs, porte se disant gate en anglais: dans lasuite nous utiliserons Vgs, puisque c’est l’usage).

On notera que dans ces conditions, l’impédance d’entrée (porte!source) du transistor à effet de champ est très grande, ce quiconforte encore l’analogie avec la triode à vide. Nous verrons quele transistor à jonction ne présente pas la même propriété.

Le transistor à effet de champ qui vient d’être présenté est un J-FET (J pour jonction, puisqu’il y a jonction entre porte et canal,et FET pour Field Effect Transistor, c~eet à dire transistor à effetde champ). Les MOS-FET se caractérisent par le fait que la zoneconstituant la porte est recouverte d~une mince couche d’un isolantconstitué de bioxyde de silicium (d’où le symbole NOS, qui signifie

Metal Oxide Silicon”). Il en résulte que l’impédance d’entrée desMOS-FET est encore plus grande que celle des J-FET. Une autreconséquence de l’isolement introduit est que le MOS-FET peutfonctionner avec une tension de porte positive ou négative sansdébloquer la jonction, il n’est donc plus nécessaire d’avoir unepolarisation et le signal alternatif peut être appliqué directement.

Représentation des caractéristiques du J-FET:

De ce que nous avons dit jusqu’à présent, nous pouvons déjà déduireque, pour une certaine valeur de la tension Vds appliquée entredrain et source, l’intensité du courant Id en D prendra une valeurmaximale (notée Idss) pour Vgs = O, c’est à dire pour une tensionporte égale à la tension source. (rappelons que dans le FET canal N,Vgs ne peut être > à 0).

Plus Vgs sera négatif, plus l’intensité Id sera faible. Cetteintensité deviendra nulle pour une valeur Vgs suffisamment faible,Vp, appelée “tension de pincement (pincez votre tuyau d’arrosage,et vous comprendrez l’analogie). La courbe entre Vp et Idss estsensiblement parabolique:

Id

Ids sVds

O Vgs

8

oeuvre aisée de la belle technique de prise de son M S . ( Middle—Side )

Page 20: 24 )))))~)AFO ERS l~nJcns CONFIDENCES M*UrIC. FAVRE

5

Si maintenant nous fixons la tension Vgs, il est possible de mesurerl’évolution de Id en fonction de Vds. Pour Vgs Vp, Id sera égale àO pour la raison indiquée ci-dessus; pour d’autres valeurs, nousaurons une courbe rapidement croissante dans la zone des faiblesvaleurs de Vds (zone à comportement “résistif”), suivie au delà d’uncertain seuil d’une saturation, l’ensemble des porteurs de chargedisponibles compte-tenu de la valeur Vgs appliquée participant alorsà la conduction. Une telle courbe peut être tracée pour différentesvaleurs de Vgs:

IdVa/Rd

Ides

‘e

Si nous considérons maintenant le montage suivant, nous allonspouvoir calculer la tension Vds en fonction de la tensiond’alimentation Va, de la résistance Rd et de l’intensité Id:

Va

Lorsque Id 0, Vds Va parsimple application de la loid’Ohm,et cette condition estatteinte pour Vgs = Vp.

A l’autre extrémité, lorsqueId sera égale à Va/Rd,la loid’Ohm nous donnera Vds = 0.

Le point représentatif duVgs courant drain se déplacera

donc sur une droite joignantles deux points ainsi iden—tif iés, Cette droite estappelée “droite de charge,

elle coupe la famille de courbes précédente et permet de déterminerdans quelle plage l’intensité Id (et en conséquence la tension Vds)variera pour une variation de la tension d’entrée Vgs. On notera quela zone “résistive” des courbes Id = f(Vds) n’est pas utilisée enamplification linéaire.

Ce que nous avons dit des transistors canal N reste valable pour lestransistors canal P en changeant les signes des tensions Vgs et Vds.Nous aborderons le transistor bipolaire dans le prochain article.

J. M. GRANDEMANGE.

DEPENSESLocation salle pour séances

Taxe d’abonnement téléphone

Abonnements aux revues

Frais de réalisation du bulletinet frais d’expédition

Achat matériel pour rétrocession

Frais de déplacement musiciensFrais de réception séances techniquesFrais festival du son

de fournitures de bureaude bureau C Timbres )de bureau C Téléphone )

FraisFraisFra j sFrais de gestion

Primo d’assurance R.C.Taxe frais de tenue de compte CCP

SOLDE EN CAISSE AU 31/12/1987 =

DEPENSES (non compensées directement)

Location salle pour séancesTaxe d’abonnement téléphoneFrais de bulletinAchat matériel d’ équipementAchat matériel pour rétrocessionFrais festival du sonFrais de bureau et de gestionPrime d’assurance R.C.En caisse au 31/12/88

20

.Vgs OVgs = x voltsVgs = 2x volts

.Vgs = 3x volts

12784,50800,73

13708,00

13855,61

2026,22

4804,00127,00

5405,33

2152,501792,00953,71

78,00

784,005,00

58054,80

47708,50

108783, 10

18190,00850,00

14500,002000,003000,004500,005000,00

880,0052708,50

101408,50

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~~-1~LEE N4~L~E21

SOLDE EN CAISSE AU 01/01/1987 =

89107,88

37855,22

108783,10

Ce mois~c1, notre chroniqueur attitré n’est pas encore en mesure devous faire part de ses derniers coups de coeur. ou de griffe, soninstallation d’écoute n’étant pas encore totalement opérationnelle.Je vais en profiter pour vous faire part de quelques unes de mesdécouvertes, parmi les CD non encore critiqués dans cette revue.

En ce qui concerne le naturel de la restitution, je ne saurais tropvoue conseiller la sème symphonie de BEETHOVEN, par G Schwartz, chezDELOS (D/CD 3017), dont la prise de son eet d’une grande aération.

Ensuite, de J.C.PEPUSCH, ‘The Beggar’s Opera’ (l’opéra des gueux),dirigé par Jeremy Darlow, chez Harmonie Mundi (HMC 901071). Undisque pour les amateurs de voix pures et d’instrument anciens bienenregistrés (critiqué p42 du N~3de la revue COMPACT).

Pierre VERANYe également commis de belles prises de son, notammentun double album sur les ‘trésors de la musique mécanique paru chezle Chant du Monde et repris en compact sous sa marque (CD PV 786092).Un enregistrement extrêmement fouillé.

Dans un autre style, pour les nostalgiques des années 60, mais dansune reprise en numérique avec des basses à secouer les HP les plusanémiques: “Californie Project” chez TELARC <CD 7O~01), un remakedes Beach Boys: vous vous souvenez: “Good Vibration, Surf m’USA,Barbera Ann, California girls...”

Pour eaux qui aiment que “ça déménage”, chez TELARC, on peutégalement citer un disque tout à fait divertissant: “Ein Staussfest’(CD 80098): des danses de Strauss (Johann et Josef) agrémentées debruitages divers (bouchons de bouteilles de champagne, sifflet detrain...). Idéal pour épater vos amis: vous leur dites négligeammentque vous allez passer une polka de Strauss, ils ne se méfient pas,vous mettez le sauce et après quelques secondes de silence, vousavez brutalement le niveau max du disque Gare aux cardiaques!

PREVISIONS DE BUDGET POUR 1988

RECETTES (non compensées directement)

Cot iSat ionSDonsIntérets caisse d’épargneRétrocession de matérielEn caisse au 01/01/88

40000,009500,001400,002800,00

47708,50

101408,50

Pour revenir à des oeuvres plus sérieuses, mais non moinsdivertissantes: la fløte enchantée de MOZART, par Solti avec HermannPrey dans le rMe de Papegeno, qui en devient le personnage le plushumain et le plus intéressant. Un disque dont je ne me lasse pasdepuis plus de 10 ans et qui e été réédité en Compact (Decce 414568-2), nettoyé par 1e technique ADRM. On a pu faire un peu mieuxtechniquement, mais si je n’avale qu’un seul disque d’opéra àconseiller, ce serait celui là.

Un peu d’ésotérisme pour terminer avec le disque de 1’ HarmonieChoir dirigé par David Hykes: “A l’écoute de~ vents solaires. Letitre indique assez bien de quoi il s’agit et pour plus de détails,je vous renvoie à la critique de Compact, p60 du N2l. Ce que jepeux en dire, t’est qu’il est presque Incroyable que de tellessonorités puissent Btre émises par des voix humaines. .. A écouter aumoins une foie.

J H. GRANDEMANGE.

< CD, ON ECOUTE >du 18/01/1988

A~E~R~

~E~UL.~rAT’~ E~I NAN~ I E1~~

Exercice du 01/01/1987 au 31/12/1987

RECETTES

Cotigations 35130,00

Abonnements revues 14545,00

Dons 8000,00Intérets caisse d’épargne 1278,88

Rétrocession de matériel 5818,00Participation membres aux frais dedéplacement muSiciens 4340,00

Claude OLLIVIER

Page 22: 24 )))))~)AFO ERS l~nJcns CONFIDENCES M*UrIC. FAVRE

Le Bulletin “ AFDRRS—CONFJDIIICES “ va entrer maintenant dans sa troisièm

me armée, et son succès, comme trait—d’union avec les membres, exprimé notam-ment dans le courrier de province, s~double de celui du fidèle soutien des

industriels et importateurs de notre domaine.

Mais une Association faillirait à une part de sa raison d’être si

________________________________________ elle perdait de vue amitié et chaleur humaine • C’est ce que nous avons

voulu rappelBr en faisant renaître “ Le Banquet Annuel de 1 ‘AFDERS “ le 9janvier 1988, renaissancequi a remporté un franc succès.

Compte—rendud’activité positif dans l’ensemble donc, et pour lequel

chacun doit en remercier tous les artisans.

Mais nous devons ici, en terminant, faire un appel pressant auprès de

nos membres et amis pour qu’ils viennent apporter leur concours, soit au

sein du Conseil, soit au sein de l~équjpe qui a actuellement la charge de

mener l’AFDERS. -

Car “ Qui n’avance pas recule “, et bien de nouvelles missions — ex-

tension des activités existantes, développement de nouvelles activités,

promotion de ~ avec prospection de membres nouveaux —, ne peu-

vent être envisagées devant la saturation des dévouements actuels. Les

thèmes et les idées sont là , mais il faut des dynamismes d plus avec nous

pour les concrétiser

— A VENDRE s Grande Réverbération Stéréo ~ ~ s L ‘ Assemblée Générale est maintenant très proche, et pourront ainsi

avec son alimentation 2 0 0 0 F se manifester, dans l’assistance, ces nouveaux éléments dynamiques

Tél. 45 83 99 42 que nous appelons cordialement à nous rejoindre j c’est le voeu que nous

formons, en ce début d’année, pour notre AFDERS

— A VENDRE s Deux Microphones “ PRIMO “ Etat neuf en coffret

avec jeu de capsules cardioîdes et omnis , boules anti—vent

5 m de câble et Pile 9 V 6 0 0 F pièce

322

KIT D’ACCUS POURMICROS PRIMO.

Nous venons de vendre le dernier kit disponible. Si vous avez uneintention d’nchat de ce kit, même non immédiate, veuillez en fairepart à l’AFDERS. Une reprise de la fabrication peut être envisagéedès que nous disposerons de 10 intentions d’achat d’un kit double (2accus plus chargeur). Nous nous efforcerons de maintenir le prixd’environ 400 francs le kit double.

INDICATEUR DE PUISSANCE DE CRETE (IPC)

Puissance crête, rendement d’une enceinte, compression, écrêtaged’une modulation, ou au contraire présence de crêtes fulgurantes,tout ceci est aisément appréciable à l’aide de l’IPC.

Il ne reste plus que quelques exemplaires disponibles; décidez vousrapidement, car la reprise d’une telle fabrication demande un délaiimportant.

J.P. BREVAN et G. MARGUERON.

J’ ACHETE OU JE VENDS

Tél. 42 55 88 64 LEPRÈSIDENT MAUR ICE FAVRE

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2ASSEMBLE[ 6ENERALE DE L’ AFDERS C 16 JANv. 88)

RAPPORT MORAL

~pour définir l’exercice écoulé, l’on se place, compte tenu de la

précédente Assemblée Générale, dans la période allant de Janvier à

Décembre 1987 , on constate que l’Association y a assuré , avec une grande

régularité les missions comprises dans son nom même, à savoir 23 séances

au ~total, se répartissant, suivant les trois Seotions, en

Séances Techniques 8Séances de Prises de Son 7Audiovisuel et Création Sonore 8

Pour les premières, on y e cherché à refléter les tendances dane ~

volution des matériels, avec le conoours des industriels et importateurs,

en équilibrant enregistreurs, amplificateurs et reproducteurs sonores.

Les Prises de Son collectives ont vu la “ Grande Sortie “ annuelle a—

voir lieu en juin à Houdan, où chacun a pu enregistrer le bel Orgue histori-

que Clicquot à grand renfort de perches

Par ailleurs r la Fête de la Musique e été fort sympathiquement célébrée

lors de la “ Nuit de l’AFDERS “ du 13 juin, où chanteurs et musiciens, mem-

bres ou amis de l’Association, ont manifesté leurs talents artistiques.

D’autre part, on sait que 1’ AFDERSbénéficie d’un Stand au Festival

International du Son et de la Vidéo , point de rencontre de nombreux visiteurs

et sympathisants . Cette année, le thème de l’animation était consacré aux

nuisances radio dans la Bande FM ; le contenu des Cahiers de Doléance remplis

par les visiteurs a été remis a la C N C L où il a reçn le meilleur accueil.

On a cependant complété ces présentations par deux séances internes,

visant à mieux connaître deux sujets aux aspects contrastés enregistreurs

et réducteurs de souffle d’une part, égalisation des locaux ~ part.

1~ns le même esprit, une Conférence, la deuxième du genre, e remporté

un grand succès avec le concours de Jean Ponoet, spécialiste d’Electronique

Musicale, sur “ Les Echantillonneurs “.

Lê TRIBuNE DU PR~swENT Y A-T-IL UNE DÉ(~ADATIONFATALE DE LA ~JALIT~?

‘environnement technique de l”honnête homme” de notre époque est main-tenant de plus en plus banalisé bien que répandus dans le public depuisdeux ou trois décennies, les matériels du Son et de l’Image par exemple fontl’objet, au fil du temps, de modifications, de transformations et même dedisparitions dans les catalogues.

Phénomémesinévitables dira—t—on, et d’ailleurs éoonomiquement normauxen fonction de l’évolution des marchés.

ependant il nous semble que souvent — est—ce une fausse impression ? —

les changements se font dans le sens d’une dégradation t perte de qualité

dans les matériaux, dans les possibilités d’utilisation, caractère éphémèredes performances, et même disparition pure et simple du produit.

Cette constante évolution vers la médiocrité a été particulièrement res-sentie par l’auteur de ces lignes à la suite d’un cambriolage complet, où leremplacement à 1~identique des équipements et matériels disparus était renduimpossible t “ plus au catalogue, n’existe plus, est discontinué, périmé,n’est plus importé ...“, telles étaient les réponses.

De nouveaux produits étaient quelquefois proposés en substitution, maismalheureusement d’une classe d’ensemble moindre, car démunis d’une de ces ca-ractéristiques qui changent tout

ES exemples en vrac, dont certains portent sur 0e qui peut apparaîtreà tort comma de petits détails 7

Les enregistreurs magnétiques portables grand public, Walkman compris,n’ont plus de réglage de niveau de modulation, et les récepteurs de radioportables n’ont plus de commande de verrouillage de fréquence — d’où les trou-bles pratiques bien connus .. .Quant aux magnétophones à cassettes de salon,ils sont,de plus en plus , souverainement dépourvus des entrées “ microqu’ils comportaient autrefois.

Et les magnifiques cêbles de modulation à faibles pertes capacitivesTEAC BELDEN 7 Disparus, ou mieux “discontinués “, vous dis—je.

U c8té des images, les téléviseurs n’ont plus de contrôle de nettetér~glable, et la qualité technique des images reçues — netteté, contraste —

de certaines chaînes ne peut plus être améliorée.

En photographie, les innombrables appareils reflex sont maintenant pri-vée de toute possibilité de relevage manuel du miroir, ce qui interdit l’em-ploi de téléobjectifs par suite des “bougés” lors de son choc au déclenchement.Et bien malin sera celui qui parviendra, de nos 3ours, à projeter des diaposde format 6x6 t tous les projecteurs grand public ont disparu I

En fait, certains fabricants et industriels se rendent bien compte qu’onne brûle pas impunément ce qu’on a adoré, Et ils invoquent alors la traditionpour sortir par exemple des microphones “ à tube “, ou dotés d~habillages“ rétro “~ mais c’est en grande partie une affaire de mode. L’accueil lors dela mise en réparation d’une machine à écrire électronique portable~ou d’unesimple calculette est significatif t” ça ne se répare pas~ ça se jette “.

E serait une erreur que de considérer les quelques réflexions quiprécèdent comme nostalgiques d’un passé révolu. Ce n’est pas être passéiste,croyons—nous, que d’être attaché à la qualité des mille choses qui part ici—pent à notre vie, et d’en faire connaître les défaillanoes.

Et après tout, dans le domaine du Son et de l’Image, n’est—ce pas làune des missions de l’AFDERS 7

LI MAURICE FAVRE

Page 24: 24 )))))~)AFO ERS l~nJcns CONFIDENCES M*UrIC. FAVRE

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Cours de Son par Maurice FAVRS ( 4ème Séance

— Historique des Microphones

— Les différents types de Microphones

Travaux Pratiques enregistrements parole et comparaisons

O Samedi 27 février à 20 heures ( 5ème Séance

— Le Son et ses données physiques

— Le Langage acoustique et musical

Travaux pratiques Les Périphériques égaliseurs, délais,

réverbérations, compresseurs—expanseurs

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Le Numéro 22 F. JANVIER 1988

Abonnement annuel: (6 num.) 120 F.(France)— 150 F.(Etr. et DOM)

SOMMAIRE

Rapport MoralBilan FinancierPromenade à l’AUDIO PRODes Composants Haut-de-GammeAu Salon des TubesAFDERS- INFORMATIONSL’Etat Solide ( Partie VIIC.D. : on écouteLes réalisations AFDERSLa Tribune du PrésidentLes Programmes

24

• Section •‘ I1PUUSS PSCHNIQUgS

)))))~)AFO ERSCONFIDENCESPUBLICATION BIMESTRIELLE ÉDITÉE PAR L’

T~L.(l)42592332 6rueMyrha 75038 PARIS CCP Paris6SIt 53FAssociation sans but Iucygtjf - Loi dc 1901 Agrément?.~° 19253

fràidcn~dïlonnew- GeorgesBATARD et PI.rrsJunRADIGUETPrésidentMaurice FAVRE Sea’étaireGénéral Henry LANDON

Trésorier CisuduOLLIVIER

R~d.cu.ir Jean-Made GRANÔEMANGE

N’~11

réverbérations

P. 2P. 4P. 6P. 8P. 14P. 17P. 18P. 21P. 22P. 23P. 24

Le Directeur z

Maurice FAVRE