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André Kertész 28 septembre 2010 – 6 février 2011 # 72 Concorde

28 septembre 2010 – 6 février 2011 · dans l’atelier de l’un d’entre eux, le sculpteur Étienne Beöthy, que la danseuse Magda Förstner, mimant une sculpture de l’artiste,

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André Kertész

28 septembre 2010 – 6 février 2011

# 72

Concorde

André Kertész (1894-1985) est aujourd’hui célèbre pour son extraordinaire apport au langage photographique du xxe siècle. Avec un ensemble conséquent de tirages et de documents originaux, la présente rétrospective, qui se rendra ensuite à Winterthur, Berlin et Budapest, souligne l’exceptionnelle acuité créatrice de ce photographe depuis la Hongrie, son pays d’origine, en passant par Paris où il est, entre 1925 et 1936, l’un des principaux acteurs de l’avant-garde photographique, et jusqu’à New York où il vit près de cinquante ans sans rencontrer le succès escompté et mérité. Elle rend hommage à celui qu’Henri Cartier-Bresson considérait comme l’un de ses maîtres et restitue, en dépit d’une apparente diversité de périodes et de situations, de thèmes et de styles, la permanence de la démarche de Kertész. En soulignant son originalité et sa singularité poétique, en reconstituant par de nouveaux apports son œuvre tel qu’il l’avait lui-même conçu, au plus près du déroulement de sa vie, en exploitant au mieux les documents d’archive, en mettant l’accent sur un pan mal connu de son activité (la genèse du photoreportage à Paris et la diffusion de ses images dans les médias et les livres), en donnant les circonstances de son renouveau tardif et en explorant également les préoccupations et les thèmes récurrents de Kertész, elle éclaire la création complexe de ce photographe inclassable qui se définissait lui-même comme un perpétuel « amateur », et à propos duquel Roland Barthes évoquait une photographie qui « induit à penser ».

Hongrie, 1894-1925. D’Andor à AndréDe sa jeunesse, Kertész va garder le goût de la campagne, des animaux, des flâneries et des gens simples. Son caractère « sentimental » l’amène à traiter la photographie comme, « un petit livre de notes, un livre d’esquisses », dont les sujets sont principalement ses amis, sa famille, sa fiancée Élisabeth et surtout son jeune frère Jenö, avec lequel il réalise ses premières expériences photographiques. Mobilisé pendant la guerre, Kertész continue à photographier en s’intéressant principalement aux événements anodins de la vie des soldats dont il partage le sort, car, en dépit du contexte, la photographie reste pour lui l’expression de sentiments. Très indépendant dès cette époque – il s’écarte d’ailleurs radicalement du pictorialisme ambiant –, Kertész met en place les éléments du langage photographique novateur qui lui sera propre : il photographie de nuit dès 1914, réalise l’étonnante vue du nageur sous l’eau en 1917, et saisit son frère en « scherzo » en 1919. Les deux voyeurs du Cirque (1920), Le Musicien aveugle (1921) s’inscrivent immédiatement dans la modernité. La photographie d’André Kertész s’affirme dès lors par une liberté et une diversité de traitement ainsi qu’une inspiration née essentiellement de ses émotions et de ses liens affectifs.

France, 1925-1936. Le jardin d’André KertészNe parlant que le hongrois et disposant de maigres moyens financiers, André Kertész vit à Paris au sein d’un cercle de compatriotes émigrés. C’est d’ailleurs

Satiric Dancer, 1926 Bibliothèque nationale de France

Autoportrait, Paris, 1927Courtesy Estate of André Kertész

dans l’atelier de l’un d’entre eux, le sculpteur Étienne Beöthy, que la danseuse Magda Förstner, mimant une sculpture de l’artiste, donne naissance à la célèbre image Satiric Dancer, en 1926. La même année, en réalisant des vues chez Mondrian, Kertész inaugure un type de portraits virtuels et décalés dont il deviendra le maître : il évoque plus qu’il ne montre, donne vie à ce qui est immobile et crée un langage de notations allusives, tant poétique que visuel. Pendant les premières années de son séjour à Paris, il tire un grand nombre de ses images sur un papier photographique au format carte postale (cette pratique bon marché est remarquable dans son œuvre tant il l’a pratiquée avec constance et inventivité).À Paris, la rue lui offre des micro-événements, correspondances fugaces et signes multiples qui deviennent métaphores. Premier représentant, avec Man Ray, de la modernité internationale à Paris, Kertész travaille pour la presse, initie le reportage photographique et participe à plusieurs expositions importantes, dont « Film und Foto », à Stuttgart en 1929. Il revendique néanmoins son indépendance et se tient à l’écart de tous les mouvements artistiques, notamment du surréalisme. Nourrie de ses émotions, de ses surprises et de ses associations personnelles, son œuvre, avec ses jeux de miroirs, de reflets, d’ombres et de doubles, ou ses éclairages nocturnes, l’installe comme acteur de l’avant-garde photographique. Il échappe néanmoins aux doctrines et aux esthétiques convenues et La Fourchette (1928), par exemple,

application parfaite du credo moderniste en vigueur, est également révélatrice d’un autre particularisme de Kertész : son attrait pour les ombres portées des objets ou des personnages – qui, dans Les Mains de Paul Arma (1928) ou l’Autoportrait de 1927, jouent subtilement de l’alternative entre présence et absence, redoublement et effacement.Cherchant toujours à exploiter les innovations qui lui permettent de « donner à penser » la réalité, au travers d’images insolites, Kertész s’intéresse par ailleurs très tôt aux déformations optiques et lorsque, en 1930, le magazine VU lui demande un portrait du nouveau rédacteur en chef, Carlo Rim, il emmène celui-ci à Luna Park pour poser devant des miroirs déformants ; puis c’est à la demande de l’éditeur d’un magazine « de charme », Le Sourire, qu’il va produire en 1933 une étonnante série de nus féminins, connue sous le nom de Distorsions. Il les réalise avec deux modèles par l’intermédiaire de deux miroirs déformants produisant des étirements grotesques, des protubérances monstrueuses, ou la désagrégation complète du corps, selon le point de vue choisi. Lors de son installation aux États-Unis, Kertész espère mettre à profit cette spécialité en l’adaptant à la publicité, mais il ne rencontre qu’incompréhension (il lui faudra attendre 1976 pour qu’un livre consacré aux Distorsions voie le jour en édition américaine et française).

Reportage et illustrationLa création du magazine d’actualités VU, au printemps 1928, donne à Kertész l’occasion de

Place de la Concorde, Paris, 1928Collection of Robert Gurbo

Élisabeth et moi, 1933Collection of Sarah Morthland, New York

déployer un savoir-faire nouveau. Pour compléter les apports des agences photographiques, le directeur, Lucien Vogel, fait appel à un trio de jeunes indépendants (André Kertész, Germaine Krull, Eli Lotar) qui pratiquent une photographie personnelle, apte à une illustration distancée. En définissant à l’avance des sujets à traiter, la rédaction de VU donne naissance au reportage photographique. Par son habileté à produire des images inattendues, plus évocatrices que documentaires, Kertész fait figure de pionnier, notamment avec son reportage sur les moines de la Trappe de Soligny qui va lui apporter une certaine renommée. Il publie ensuite plus de trente reportages en huit ans de collaboration à VU : il s’agit à chaque fois de constructions visuelles réfléchies, où la clarté d’expression et la mise en place graphique font merveille. Kertész préfère sans aucun doute un mode illustratif plus poétique que factuel. Il participe ainsi à la revue d’art Bifur (1929) et surtout à Art et Médecine, destinée au corps médical, qui laisse place à sa fantaisie moderniste. Autour de 1930, Kertész est avec Germaine Krull celui qui a le plus innové dans la photographie d’illustration. Sa réputation se renforce par la publication de trois livres imprimés en héliogravure Enfants (1933), Nos amies les bêtes (1936) et surtout Paris vu par André Kertész (1934), avec un texte de Pierre Mac Orlan et dont la mention « vu par… », dans le titre, indique bien qu’il ne s’agit pas d’une description pittoresque de la ville, mais de « points de vue » subjectifs d’un photographe.

On doit aussi à Kertész, en 1934, l’illustration également avec des vues de Paris de Az igazi Ady [Le Véritable Ady], biographie du grand poète hongrois Endre Ady (1877-1919), écrite par son compatriote, le journaliste György Bölöni.

États-Unis, 1936-1962. Un nuage égaréLe départ d’André Kertész pour New York en octobre 1936 est motivé par un contrat de l’agence Keystone (qui sera rompu très rapidement). Ses réticences à l’égard de la photographie de mode, le rejet de ses reportages qui « parlent trop » selon les responsables de Life, l’incompréhension que suscitent ses Distorsions mènent lentement Kertész à la dépression. La guerre et la limitation de liberté d’un photographe « étranger » ne font qu’ajouter aux difficultés. En 1947, pour s’assurer un revenu régulier, Kertész est contraint d’accepter un contrat pour le magazine House & Garden. Son emménagement en 1952 dans un appartement qui domine Washington Square réoriente sa pratique ; désormais guetteur et témoin de ce qui se passe sur les terrasses alentour et sur la place, il utilise téléobjectifs et zooms, se réfugiant parfois dans une systématique fantasque, comme celle présidant à la série des cheminées.Kertész a vécu à New York de 1936 à 1985 et il n’a cessé de photographier « dans » la ville, plutôt que la ville elle-même. Il ne rend pas compte de la vie des quartiers, des métiers et des paradoxes de l’architecture à l’exemple des photographes de rue (street photographers). Pour lui, New York est plutôt la

Le Nuage égaré, New York, 1937Courtesy Sarah Morthland Gallery, New York

Tulipe mélancolique, New York, 1939Courtesy Bruce Silverstein Gallery

caisse de résonance de ses pensées, que la ville lui renvoie en écho sous forme de photographies. Il cherche partout des antidotes à la régularité, dans les murs de brique délabrés, les inextricables lacis d’ombres, de poutrelles, d’escaliers extérieurs et il est parfois impossible de reconnaître des lieux spécifiques dans ces géométries brisées : le New York de Kertész est parcellisé à l’extrême, mais il suffit d’une seule photo pour révéler l’imaginaire de la ville.Il persiste dans son style personnel, intuitif et allusif, et projette dans son œuvre sa mélancolie, qui imprègne indéniablement toute son existence new-yorkaise et dont Le Nuage égaré (1937) est la figure la plus explicite. Jusqu’à la fin de sa vie, Kertész recherche les images de solitude, auxquelles il associe parfois des pigeons. Le 1er janvier 1972, lors d’un voyage à la Martinique, il capte, derrière une vitre dépolie, une silhouette évanescente et pensive qui semble être un reflet de lui-même : cette vision nébuleuse du solitaire devant l’infini maritime, dernière image de son ouvrage rétrospectif Soixante Ans de photographie, 1912-1972, est comme la conclusion toute provisoire de son activité.

Retours et renouveau, 1963-1985Ayant pris sa retraite en 1961, Kertész renaît à la fois à la vie et à la photographie. Sollicité par la revue Camera pour un portfolio, il fait une sorte d’inventaire de son œuvre disponible, puis obtient, en 1963, des expositions personnelles à la Biennale de photographie de Venise et à la Bibliothèque nationale de Paris – ce qui lui permet de séjourner

dans cette ville qu’il n’a sentimentalement jamais quittée. Par ailleurs, il retrouve et récupère plusieurs caisses de négatifs confiés à une amie en 1936, au moment de son départ pour les États-Unis, ce qui provoque la relecture de toute son œuvre, et entraîne de nouveaux tirages, avec des recadrages. Ces différents épisodes, qui s’inscrivent dans un mouvement général de revalorisation de la photographie et des pratiques du passé, ont un effet vivifiant sur Kertész (il a alors 70 ans). L’exposition itinérante « The Concerned Photographer » fait même de lui un pionnier du photojournalisme. Kertész continue sa quête permanente d’images, aussi bien dans les villes qu’il visite que de la fenêtre de son appartement. Ses deux livres J’aime Paris (1974) et Of New York… (1976) disent son écartèlement entre les deux milieux culturels. Le décès de son épouse Élisabeth, en 1977, peu avant son exposition personnelle au Centre Georges Pompidou, l’amène à s’intéresser au Polaroid, qui va lui permettre une démarche plus introspective et où, comme toujours, l’émotion détermine l’activité photographique. Dans les 53 Polaroids regroupés dans le petit livre From my Window, dédié à Élisabeth, Kertész, toujours curieux de techniques nouvelles, capte en fait la lumière de ses souvenirs et les déformations de sa mémoire.

Michel Frizot et Annie-Laure Wanaverbecq,commissaires de l’exposition

La Martinique, 1er janvier 1972Courtesy Attila Pocze, Vintage Galéria, Budapest

repères biographiques1894 Naissance le 2 juillet à Budapest d’Andor Kertész. 1912 Premier appareil photographique.1914 Enrôlé le 5 octobre dans l’armée austro-hongroise.1915 Grièvement blessé, il sera ensuite envoyé à l’arrière du front.1917 Publie ses premières photographies.1919 Pratique constante de la photographie, avec la complicité de son jeune frère, Jenö. Rencontre Erzsébet Salamon qui deviendra sa femme en 1933.1925 Kertész arrive à Paris le 8 octobre où il est enregistré à la préfecture de police en tant que « photo reporter ». 1926 Il publie ses premières photographies dans des journaux allemands. Il rencontre Piet Mondrian. 1927 Première exposition personnelle à la galerie Au Sacre du Printemps, à Paris. 1928 Il achète son premier Leica et commence des reportages pour le magazine VU. Il participe à l’exposition de l’avant-garde photographique parisienne, le Salon de l’Escalier.1929 Il est présent aux expositions « Fotografie der Gegenwart » [Photographie Contemporaine], à Essen, et « Film und Foto », à Stuttgart. 1931 Commence à publier régulièrement dans Art et Médecine.1933 Le 17 juin, il épouse Erzsébet Salamon, qui prend le nom d’Élisabeth Kertész. Il publie son premier livre, Enfants.1934 Publication de Paris vu par André Kertész avec un texte de Pierre Mac Orlan.1936 Élisabeth et André arrivent à New York le 15 octobre. 1937 Kertész travaille pour différents magazines. Première exposition personnelle à New York, aux PM Galleries. 1938 Il fait la maquette du livre de Robert Capa, Death in the Making.1939-1941 Il rencontre des difficultés pour se procurer du matériel photographique, a des problèmes de santé et est freiné dans son activité du fait de sa nationalité.1944 André et Élisabeth obtiennent la nationalité américaine.1947 Il signe un contrat avec le magazine House & Garden, qui lui assurera un revenu régulier jusqu’en 1961.1952 Il s’installe dans un appartement au 2 Fifth Avenue dominant Washington Square.

1959 Publication d’un article sur Kertész dans Infinity, premier élément d’une reconnaissance américaine et internationale.1961 Il résilie son contrat avec House & Garden.1962 Première exposition rétrospective à Long Island University, Brooklyn (New York). 1963 Parution d’un article abondamment illustré dans Camera (Lucerne). Participation à la Biennale internationale de Photographie de Venise ; exposition personnelle à la Bibliothèque nationale à Paris. Il retrouve ses négatifs qui avaient été cachés pendant la guerre.1964 Grande exposition personnelle au MoMA de New York.1967 Il est l’un des six participants à l’exposition itinérante « The Concerned Photographer ».1972 Publication de Soixante Ans de photographie 1912-1972. 1974 Publication de J’aime Paris, Photographs since the Twenties.1975 Publication de Washington Square. Invité d’honneur des VIe Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles.1976 Publication de Of New York… et de Distorsions. 1977 Élisabeth décède le 21 octobre, peu avant l’ouverture de son exposition rétrospective, organisée au Centre Pompidou, à Paris. Il crée, à New York, The André and Elizabeth Kertész Foundation.1979 Travaux au Polaroid avec un appareil SX-70. 1981 Publication de From My Window, recueil de Polaroids en hommage à Élisabeth.1982 Grand Prix national de la Photographie décerné par le ministère de la Culture à Paris.1984 Il signe un acte de donation à l’État français de ses négatifs, de ses archives et de sa correspondance (donation conservée aujourd’hui à la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine, Paris).1985 À l’occasion d’une exposition personnelle, il rend visite à son frère Jenö qui est hospitalisé, à Buenos-Aires. Peu après son retour, il décède le 28 septembre à New York.

publicationz Michel Frizot et Annie-Laure Wanaverbecq, André Kertész, coédition Hazan / éditions du Jeu de Paume, 360 pages, 25 x 31 cm, relié sous jaquette, 49 €

autour de l’exposition

visitesz La période new-yorkaise (1936-1962), par Robert Gurbo, conservateur de The André and Elizabeth Kertész Foundation et codirecteur de l’Archive Consulting and Management Services LLCmardi 28 septembre 2010, 19 h

z Paris-New York : allers-retours dans la photographie d’André Kertész, visite thématique par un conférencier du Jeu de Paumemardi 26 octobre 2010, 19 h

z André Kertész et la Hongrie, par Annie-Laure Wanaverbecq, commissaire de l’expositionmardi 9 novembre 2010, 19 h

z Kertész dans l’histoire de la diffusion photographique, visite thématique par un conférencier du Jeu de Paumemardi 30 novembre 2010, 19 h

z Kertész et le reportage photographique, par Michel Frizot, commissaire de l’expositionmardi 7 décembre 2010, 19 h

z Signes et écriture photographique chez André Kertész, visite thématique par un conférencier du Jeu de Paumemardi 25 janvier 2011, 19 h

cycle de projections dans l’auditoriumz André Kertész : le cinéma de Budapest à New York programme 1Choix de films d’archives qui offre une illustration de la vie des trois villes habitées par Kertész : le Budapest des années 1920, à travers une visite de la ville par des touristes déjà armés d’appareils photographiques (Post Travel Pictures, 1927 ; Kalabaka, 1927), Paris, avec un reportage sur les problèmes de circulation en 1929 (Aperçu rétrospectif 1909-1929, 1929), et New York, à travers l’arrivée du paquebot Normandie (Paris-New York de Jean Vivié, 1938) ou encore des scènes de métro et de rues (Portrait of the South Bronx, 1938 ; Third Avenue nel El Torn Down, 1939).En collaboration avec Lobster Films

programme 2Projection du documentaire André dans les villes : Budapest-Paris-New York, de Teri Wehn-Damisch (France, 1986, 52’). André Kertész vit à New York depuis soixante ans. Au soir de sa vie, le photographe a soudain envie de retourner sur les lieux qui ont nourri sa création : Budapest, et surtout Paris où il avait photographié ses Distorsions.tous les jours du 28 septembre 2010 au 6 février 2011, à 13 h (sauf 19 nov. 2010 et 21, 22, 28 et 29 janv. 2011)

Distorsion n° 200, 1933 Courtesy Klever Holdings

3 juillet 1979Courtesy Stephen Bulger Gallery

Jeu de Paume – hors les murs–––––––––––––––––––––––––––––––­­–––––––––––––––––––––––––––––––­­–––––––––––––––––––

expositionsjusqu’au 17 octobre 2010 z Catherine Sullivan avec Farhad SharminiDans le cadre du Printemps de Septembre—à ToulouseHôtel-Dieu Saint-Jacques, Toulouse2, rue Viguerie, 31300 Toulouserenseignements : www.printempsdeseptembre.com

jusqu’au 24 octobre 2010z Willy Ronis : Ce jour-làMaison d’art Bernard-Anthonioz16, rue Charles-VII, 94130 Nogent-sur-Marnewww.ma-bernardanthonioz.com/fr/renseignements 01 48 71 90 07tous les jours 12 h-18 hfermeture le mardi et les jours fériésentrée libre

jusqu’au 24 octobre 2010z Camille Silvy, photographe de la vie moderne, 1834-1910National Portrait GallerySt Martin’s Place, WC2H 0HE Londres renseignements : www.npg.org.uk

jusqu’au 7 novembre 2010z Nadar, la norme et le capriceChâteau de Tours25, avenue André Malraux, 37000 Toursrenseignements 02 47 70 88 46 mardi à dimanche 13 h-18 hentrée : plein tarif : 3 € ; tarif réduit : 1,50 €

prochaines expositions28 novembre 2010 – 29 mai 2011z André Kertész, l’intime plaisir de lirez Émile Zola, photographeChâteau de Tours

Jeu de Paume – Concorde­­–––––––––––––––––––––––––––––––­­–––––––––––––––––––––––––––––––­­–––––––––––––––––––

1, place de la Concorde, 75008 Parisaccès par le jardin des Tuileries, côté rue de Rivoliwww.jeudepaume.org renseignements 01 47 03 12 50mardi (nocturne) 12 h-21 h mercredi à vendredi 12 h-19 hsamedi et dimanche 10 h-19 hfermeture le lundientrée : plein tarif : 7 € – tarif réduit : 5 €mardis jeunes : entrée gratuite pour les étudiants et les moins de 26 ans le dernier mardi du mois, de 17 h à 21 h

expositions28 septembre 2010 – 6 février 2011z André Kertészz Faux Amis / Une vidéothèque éphémère*z Programmation Satellite, Tomo Savic-Gecan : Untitled, 2010*

jusqu’au 17 novembre 2010z Espace virtuel, Agnès de Cayeux : Alissa, discussion avec Miladus, Elon/120/211/501sur www.jeudepaume.org et en salle de documentation

les rendez-vous avec les conférenciers du Jeu de Paume**visites commentées destinées aux visiteurs individuels : du mardi au samedi à 12 h 30

les rendez-vous en famille**le samedi à 15 h 30

prochaines expositions18 novembre 2010 – 9 mars 2011z Espace virtuel, Microtruc : Les Trucssur www.jeudepaume.org et en salle de documentation

1er mars – 8 mai 2011z Aernout Mik z Société Réaliste : Empire, State, Buildingz Programmation Satellite, Alex Cecchetti et Mark Geffriaud*

* entrée libre** entrée libre sur présentation du billet d’entrée aux expositions (valable uniquement le jour de l’achat) et pour les abonnés ; rendez-vous en famille sur réservation : 01 47 03 12 41 / [email protected]

maquette : Gérard Plénacoste© éditions du Jeu de Paume, Paris, 2010

Couverture :Nageur sous l’eau, Esztergom, 1917Bibliothèque nationale de France

Il bénéficie du soutien de Neuflize Vie, mécène principal.

Le Jeu de Paume est subventionné par le ministère de la Culture et de la Communication.

Les Amis du Jeu de Paume s’associent à ses activités.

L’exposition « André Kertész » est organisée avec le concours de l’Institut hongrois de Paris et présentée dans le cadre du Mois de la Photo à Paris, novembre 2010.

Elle a été réalisée en partenariat avec :

Remerciements à l’hôtel Hyatt Regency Paris-Madeleine.