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3, rue Jean-Jaurès 93134 Noisy-le-Sec Cedex Tél. : 01 49 42 67 19 www.mediatheque-noisylesec.org Ont participé à cette sélection : Yann Batisse. Isabelle Boclé-Chérifi. Marie-Christine Magnier. Cyril Pirali. Bruno Prigent. Fabienne Rieb. Emmanuel Thirot. Jannick Tual. Nadège Vauclin NOVEMBRE 2005

3, rue Jean-Jaurès 93134 Noisy-le-Sec Cedex Tél. : 01 49 ... · Egberto Gismonti Écouter la musique d’Egbert o G i s m o n t i , c’est entrevoir une facette de la musique brésilien-neContraditorio

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3, rue Jean-Jaurès93134 Noisy-le-Sec Cedex

Tél. : 01 49 42 67 19www.mediatheque-noisylesec.org

Ont participé à cette sélection :

Yann Batisse. Isabelle Boclé-Chérifi. Marie-Christine Magnier. Cyril Pirali. Bruno Prigent. Fabienne Rieb. Emmanuel Thirot. Jannick Tual. Nadège Vauclin

NOVEMBRE 2005

brochure 7/09/06 9:28 Page 1

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MUSIQUEBRÉSILIENNE

CARNAVAL et samba, football et capoeira, plages de rêveet jungle amazonienne ou encore « sans-terre » et favelas,l’idée que nous nous faisons du Brésil se résume bien souventà un ensemble de clichés, car nous connaissons toujours malce pays aux multiples facettes, grand comme un continent. Façonné par sa géographie et son histoire, aux croisements demétissages et d’influences diverses, le Brésil possède un patri-moine artistique et culturel riche et original que « Brésil, Brésils,l’Année du Brésil en France » nous permet aujourd’hui demieux apprécier.

C’est également l’occasion pour laMédiathèque de vous proposer d’aller à larencontre de ce pays immense avec unesélection d’ouvrages – romans, documen-taires, musiques, films, livres pour les enfants,que vous pourrez emprunter –, mais aussi dessites Internet à consulter, afin de découvrir larichesse de ses expressions culturelles et lavitalité de sa société.

Des parcours brésiliens à suivre à votre rythme…

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Pages 5 à 12 Et quelques bonnes musiques de films…Page 12

Des auteurs brésiliensPages 14 à 20 Le Brésil vu par des auteurs étrangersPage 21 Livres en langue portugaisePage 21

Page 23

Généralités, informations, portailsPage 25 Danses, musiquesPage 25Quelques artistes brésiliensPage 25

Géographie et voyagesPage 27Histoire et politiquePages 27 et 28 Société et civilisationPages 29 et 30 Arts et culturePages 30 à 32

Contes et albums Page 34 RomansPage 35DocumentairesPage 35

Nicole RIVOIRE Maire

SÉLECTION DELIENS INTERNET

LITTÉRATUREBRÉSILIENNE

FILMSBRÉSILIENS

DOCUMENTAIRESSUR LE BRÉSIL

POUR LA JEUNESSE Jean THARYAdjoint au Maire délégué aux Affaires culturelles

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Luiz de AquinoVirtuose de la guitare à septc o r d e s , a u t e u r, c o m p o s i t e u r,musicien atypique et multicultu-rel, Luiz de Aquino est né à SãoPaulo au Brésil. Il y a suivi desétudes de musique classique,de jazz, de musicologie et decomposition. Établi depuis prèsde vingt ans à Paris, à la foisprofondément attaché à sesracines et attiré par la musiqueeuropéenne, il se fait l’ambas-sadeur de nouvelles sonoritésbrésiliennes. Son premieralbum solo Esquina do tempo,intimiste et pers o n n e l , n o u sfait voyager à travers un autreBrésil, au-delà des frontières etdes conventions. Sa musique,é l é g a n t e , r a f f i n é e , à la foisinventive et traditionnelle, s’ins-pire du forro, de la bossa-nova,mais emprunte aussi les cou-leurs de la musique classique,du jazz, du rap et de l’électro.Sa voix caressante, ensorcelan-te, nous invite au voyage etnous offre une vision nouvellede cette sensualité brésiliennequi nous fait si chaud auxoreilles.

Esmeraldas do tempoOrigins, 2001[0 AQU 49]Esquina do tempoNectar prose, 2004[0 AQU 49]

Jorge BenjorOriginaire de Rio, Jorge Benjor(anciennement Jorge Ben), s t a ri n t e rnationale dont les tubes ontfait danser le monde entier, n ese destinait pas part i c u l i è r e-ment à une carrière de musicien.

Sa première passion étant lef o o t , la musique est arrivée parhasard dans sa vie grâce à desamis musiciens avec qui il jouaitdans des bars et des fêtes. Seschansons ont depuis fait le tourdu monde, autant dans leur ver-sion originale que dans desreprises initiées par les plusgrands. Révélation de la scènep o s t - b o s s a - n ova dans lesannées 60, il électrifia alors lasamba en lui ajoutant lesinfluences du rock et dur hythm’n’blues et contribua ainsià créer le « samba rock ». Sestalents principaux sont un sensinné du rythme et un don pourfusionner les genres : samba,b l u e s , r o c k , s o u l , reggae semélangent avec bonheur dansdes compositions explosives. Samusique est colorée, é n e r g i q u e ,et ses chansons sont pleines deswing et de groove. Ni revivaliste de la tradition niengagé politiquement commeles tropicalistes, Jorge Benjor,sans prov o c a t i o n , a contribué,en 40 ans de carrière prolifique,à faire tomber quelques bar-rières culturelles avec unemusique immédiatement et légitimement brésilienne.

Africa brasilDam music, 1976[0 BEN 49]Jorge BenPolygram, 1994[0 BEN 49]Pure swingueDiffusion artistique, 2000[0 BEN 49]Brazilian hits and funky classicsUnion square music, 2001[0 BEN 49]Grandes sucessos de Jorge BenSocadisc, 2001[0 BEN 49]Samba esquino novoDam Music, 2001[0 BEN 49]

Brazilectro vol. 1 à 7Cette collection est axée surl’électro brésilienne ou d’inspi-ration brésilienne créée par desartistes de toutes nationalités.Dans cette belle sélection detitres danse et électro, on trou-ve d’étonnants remixes (sur leJe t’aime… moi non plus, deSerge Gainsbourg ou le savou-reux Jazz Méditerranée, d’HenriSalvador), des standards, desreprises et des compositionsoriginales. Une façon de seplonger dans la fourm i l l a n t emétropole sud-américaine Riode Janeiro, un voyage au cœurdu Brésil urbain.

Brazilectro : latin flavouredclub tunes : session 1Audiopharm, 2000[2 BRA 00]Brazilectro : latin flavouredclub tunes : session 2Audiopharm, 2001[2 BRA 00]Brazilectro : the fall – winter edition : session 3Audiopharm, 2001[2 BRA 00]Brazilectro : latin flavouredclub tunes : session 4Audiopharm, 2002[2 BRA 00]Brazilectro : latin flavouredclub tunes : session 5Audiopharm, 2003[2 BRA 00]Brazilectro : latin flavouredclub tunes : session 6Audiopharm, 2004[2 BRA 00]Brazilectro : latin flavouredclub tunes : session 7Audiopharm, 2005[2 BRA 00]

Carlinhos BrownEnfant des quartiers « peu pro-bablement en voie de dévelop-pement » de Bahia, cet actuel

tête de file de la nouvelle scènebrésilienne est un autodidacte.Ceci dit, être autodidacte dansles favelas, c’est aussi être aucœur du cœur des choses : larue. Et là, les exemples demusiciens doués ne manquentpas. Pour s’élever socialementdans ces quartiers (c’est unponcif, mais il est réel), il n’y apas trente-six mille solutions :devenir gangster, star du footou musicien célèbre… Et pour notre plus grand bon-heur, c’est cette dernière qu’achoisie, avec chance et brio,Carlinhos Brown.Chance parce que, en 1989,d é j à , Caetano Veloso enre-gistre une chanson de lui quid eviendra un grand succès brésilien.Brio parce qu’à partir de cetinstant, il a su imposer un stylepersonnel, fait de toutes sesinfluences latinos. Sa musiquenous rappelle ainsi que l’his-toire du Brésil est un peu lamême que celle des Caraïbes.Surtout lorsqu’on est noir.Reggae, salsa ou même funk etkompa sur fond de candomblé,tous les mélanges sont uneévidence pour lui et, s’il est unterrain sur lequel les Brésilienssont toujours champions dumonde, c’est bien celui de latoute-puissante prolixité musi-cale. Très festif.

Omelete ManVirgin, 1999[0 BRO 49]AlfagamabetizadoVirgin, 1996[0 BRO 49]Bahia do mondo mito e verdadeVirgin, 2001[0 BRO 49]Carlinhos Brown e Carlito marrõnBMG, 2003[0 BRO 49]

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MUSIQUEBRÉSILIENNE

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P l u s i e u rs années d’errance etde marginalité pendant les-quelles il n’a de cesse de setrouver un mode d’expression àla guitare. Ses efforts sontrécompensés à partir de 1957,notamment par la rencontre ducompositeur Antonio Carl o sJ o b i m , avec qui il enregistre lesp r e m i e rs et plus grands succèsde la bossa. C’est en 1959 ques o rt son premier album : C h e g ade saudade. Deux autres sui-v r o n t : A m o r, o sorriso e a flor en 1960 et João Gilberto e n1961. Il part ensuite aux États-Unis où il enregistre avec StanGetz le premier véritable disque« i n t e rn a t i o n a l » The girl fromI p a n e m a , en compagnie d’An-tonio Carlos Jobim et de safemme Astrud Gilberto. Le soncapturé se transforme en unmoment rare de poésie, le suc-cès est immédiat et lui ouvre lemonde entier. « João Gilberto est la clef indis-pensable pour comprendre lamusique brésilienne, » dit delui Caetano Veloso. « Il m’adonné une idée complète de ceque la musique doit être, de ceque l’art peut être, de ce que labeauté peut être. »

Stan Getz and João Gilberto :recorded live at Carnegie Hall 1964Polygram, 1993[1 GET]The girl from Ipanema1992[1 GET]38 titres de Bossa-NovaEmi, 1993[0 GIL 49]João voz e violãoUniversal, 2000 [0 GIL 49]In Tokyo : liveUniversal, 2004 [0 GIL 49]

Egberto GismontiÉcouter la musique d’Egbert oG i s m o n t i , c’est entrevoir unefacette de la musique brésilien-ne qui s’écarte quelque peu del’image des « b a t u c a d a s » desamba associées au Brésil. Aussi bien pianiste que guita-r i s t e , on peut dire qu’il est unpoète qui se cherche et s’amuseà se perdre. L’œuvre gismontienne est super-bement complexe. Au-delà dujazz ou des musiques du monde,il a poussé sa quête jusqu’às’en aller vivre un temps chezles Indiens de l’Amazonie.Dança das Cabeças, son pre-mier enregistrement chez ECM,avec Nana Va s c o n c e l o s , m a r q u ele début d’un style « f u s i o n » trèsp e rsonnel… E g b e rto Gismonti est un guitaris-te inclassable, jouant des instru-ments à 6, 8 , 12 et 14 cordes,un compositeur de génie, a l l i a n tla virtuosité et l’énergie à des cli-mats d’une finesse et d’une pro-fondeur inconnues avant lui.Dans S o l o, album enregistré en1 9 7 8 , l ’ a rtiste écrit dans la noti-ce à propos de ce disque :« C’est l’un des moments créa-tifs les plus apaisés et densesque j’ai été capable d’exprimer àt r av e rs la musique ». Le foisonnant Selva Amazonicaet le sublime S a l v a d o r d o n n e n tun aperçu du talent de guitaristede Gismonti. Les morceaux au piano sont éga-lement merveilleux. Que dire ? Cette musique origi-n a l e , au carrefour du classiqueet du jazz, très largement inspi-rée par le folklore brésilien – e np a rticulier du Nordeste – , est unplaisir sans cesse renouvelé. À explorer les yeux ferm é s !

SoloSBA, 1979 [1 GIS]

AlmaUniversal, 1987[1 GIS]Zig ZagUniversal, 1996 [1 GIS]In MontrealUniversal, 2001 [1 GIS]

Hamilton de HolandaDigne héritier des grands man-dolinistes tels que Jacob doBandolim, Joël Nascimento etArmandinho Macedo, le jeuneHamilton de Holanda, né en1 9 7 6 , révolutionne actuelle-ment l’instrument embléma-tique du choro, le bandolim(mandoline), auquel il a ajoutéune cinquième double corde,portant leur nombre de huit àdix, élargissant ainsi sa palettesonore.Né dans une famille de musi-ciens, il a bénéficié à la foisd’une ambiance musicale fami-liale stimulante et d’une forma-tion académique poussée.Connu à un âge très précocegrâce à son superbe duo avecson frère Fe rnando César à la guitare 7 cordes – les Doisde Ouro (littéralement « D u oen Or »), Hamilton de Holandas’est imposé très tôt comme lenouveau visage du vieux choro,titre d’un de leurs meilleursalbums, consacré au répertoiredes grands classiques dugenre.Considéré comme un des plusgrands virtuoses de bandolimde tous les temps, Hamilton deHolanda est également un descompositeurs actuels de choroles plus intéressants. Dans son dernier album, M u s i c adas nuvens e do chão ( 2 0 0 4 ) , i li n t e rprète avec légèreté lesœuvres de grands noms commeE g b e rto Gismonti, H e rm e t o

Pascoal et Astor Piazzolla.Accompagné d’une guitare,d’une basse et d’une batterie, i lnous livre un album au parfumtrès jazz !

Musica das nuvens e do chãoSocadisc, 2004 [0 HOL 49]

Les autres disques d’Hamiltonde Holanda ne sont pas distri-bués en France !

Seu JorgeOn l’avait découvert en rebelledes bidonvilles, dans le filmbrésilien La cité de Dieu.On le retrouve musicien, chan-teur de tendres ballades dansson nouvel album Cru.Sa voix grave y décline deshumeurs samba (comme « Tiver a z ã o » , « Eu sou fav e l a » ) ,déglinguée (la reprise C h a t-terton de Gainsbourg, avec desirruptions aiguës de la cuica, cetambour à friction des sambas,qui imite le cri d’un animal lors-qu’on le frotte avec un chiffonmouillé), bossa (« Fiore de lac i t t a » ) , ou plus intimiste(« Bola de meia »).Les arrangements dépouillés– guitare et quelques percus-sions – ajoutent au charme dudisque.Seu Jorge est considéré parses illustres prédécesseurs(Jorge Ben, Chico Buarque,Caetano Veloso…) comme leurdigne successeur.Un nouveau phénomène !

CarolinaNaïve, 2002 [0 JOR 49]CruNaïve, 2004 [0 JOR 49]

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Chico BuarqueEnfant chéri de la musiquepopulaire brésilienne, C h i c oBuarque y a laissé définitive-ment son empreinte avec savoix chaude, ses compositionsé l é g a n t e s , sans oublier lafinesse de son écriture. À 5 ans, Chico est déjà fascinépar la musique qu’il découvre àla radio et collectionne les pho-tos des interprètes populaires.En 1966, il enregistre son pre-mier album qui lui vaudra aussises premiers démêlés avec lacensure, mais c’est égalementle début d’une grande histoired’amour avec le public. Moinsavant-gardiste que les tropica-listes qui le critiqueront audébut de sa carrière pour seschansons passéistes, il aquand même fait, selon ungrand critique de la musiquebrésilienne Tarik de Souza, laliaison entre la samba tradi-tionnelle et la musique brési-lienne moderne. Pendant la dictature, il s’enga-ge dans un mouvement de pro-testation auprès d’autres intel-lectuels et se réconcilie avecles tropicalistes. Pendant cettepériode, il devra sans cessedéjouer la censure pour pouvoircréer, et il utilisera souvent desmétaphores et des allusionsdans ses chansons. En 1985,les militaires quittent définitive-ment le pouvoir et ChicoBuarque peut enfin donner librecours à son immense talent.

Sinal fechadoDam Music, 1974[0 BUA 49]Chico Buarque & Maria Bethania :Ao vivoUniversal, 1975[0 BUA 49]Meus caros amigosUniversal, 1976[0 BUA 49]

VidaDam music, 1980[0 BUA 49]A Arte de Chico BuarqueDam music, 1990[0 BUA 49]Chico Buarque live :au Zénith ParisBMG, 1990[0 BUA 49]Convite para ouvirDiscmedi, 1992[0 BUA 49]Chico Buarque & Edu Lobo :O grande circo misticoD.G. diffusion, 1994[0 BUA 49]Uma palavraBMG, 1997[0 BUA 49]Chico Buarque de Hollandavol. 1 à vol. 4Socasdisc, 1998[0 BUA 49]The classic yearsNext music, 2001[0 BUA 49]

DJ DoloresDJ des premières fêtes de lascène mangue beat à la fin desannées 80, le propos de DJDolores et des musiciens quil’accompagnent est de créerune synthèse musicale et festi-ve des courants musicaux quit r av e rsent les régions duNordeste brésilien. Qu’ilssoient d’essence traditionnellecomme le forrò, ou issus descourants pop du mangue beat,tous ces apports passent parles filtres électroniques desmachines de DJ Dolores.DJ Dolores chamboule la scèneélectro-world avec son mélangeexplosif de rythmes. Il s’approprie, triture les sonset nous sert une mixture bienfrappée. La chanteuse Isaar, déjà présen-te au sein de l’Orchestra Santa

M a s s a , ainsi que des cuivresdétonants viennent enrichir letout pour un résultat efficace etfurieusement festif !

ContraditorioNight and day, 2002 [2 DJD]AparelhagemWagram, 2005 [2 DJD]

Gilberto GilMonstre de la musique brési-lienne, star de la musique popà l’échelle planétaire, record-man d’enregistrements av e cplus de 70 albums à son actif,mais aussi artiste engagé etmusicien particulièrement créa-tif et novateur, Gilberto Gil estné en 1942 à Salvador deBahia. Il forme son premiergroupe « Os Desafinados » à18 ans. Bouleversé par l’avè-nement de la bossa-nova dansles années 1960, il va aban-donner le piano à bretelles etse mettre à la guitare. Avec son compère CaetanoVeloso rencontré en 1963, ilélabore les bases du tropica-lisme, prend des positions anti-g o u v e rnementales et s’exilependant 3 ans.Le tropicalisme est un mouve-ment culturel, musical et esthé-tique apparu au Brésil en1967, qui a synthétisé diverscourants sonores et a lancél’idée d’une musique univer-selle. Les tropicalistes contes-taient le nationalisme et le radi-calisme dans la musique popu-laire brésilienne (MPB) del’époque. Ils ont adapté le psy-chédélisme et le contre-couranthippie à la réalité brésilienne.On jouait déjà du rock’n’roll auBrésil depuis le début desannées 50, mais c’était la pre-mière fois qu’il était mélangé

avec des styles typiquementbrésiliens.La musique de Gilberto Gil sebalade entre le forro, le reggae,le rock, la pop, la samba et lesrythmes afro-bahianais, s a n sjamais laisser complètementtomber les éléments tradition-nels de la culture brésilienne.Ses chansons défendent lacondition féminine, p r ô n e n tl’écologie, les cultures noireset caribéennes.Aujourd’hui engagé dans lapolitique (ministre de la Culturedu Brésil), Gilberto Gil mène sabataille pour une musique uni-verselle qui préserve les diver-sités culturelles.

Melhor de Gilberto GilPolygram, 1990 [0 GIL 49]AcousticoWEA, 1994[0 GIL 49]OrientePolygram, 1991[0 GIL 49]Sao João vivo !Warner, 2001[0 GIL 49]As cancoes de eu, tu, elesWEA, 2001[0 GIL 49]Gil revisitadoDG diffusion, 2004[0 GIL 49]RefazendaWarner, 1975[0 GIL 49]QuantaWarner, 1997[0 GIL 49]

João GilbertoLe seul nom de João Gilbertoévoque toute la bossa-nova, etsa voix chaude et profonde estdevenue légendaire. Guitariste autodidacte, i lconnaît des débuts difficiles…

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Vinicius de Moraes (1913-1980)Po è t e , d i p l o m a t e , i n t e l l e c t u e l ,grand voyageur (il a étudié la lit-térature en Angleterr e , t r av a i l l éà l’Unesco en Fr a n c e , é c u m él’Amérique du Sud), il a écrit deschansons dès les années 30.Mais c’est grâce à Orfeu Negro,palme d’or à Cannes en 1959,adapté de sa pièce Orfeu daC o n c e i ç ã o, qu’il est reconnui n t e rnationalement. En compagnie d’un jeune pianis-te alors inconnu, Antonio Carl o sJobim (dit To m ) , il produit alorsquelques-unes de ses plusgrandes chansons (A Fe l i c i d a d e ,Se Todos Fossem Iguais aVo c ê … ) . C’est avec Jobim etJoão Gilbert o , puis avec BadenPo well (avec qui il écritB e r i m b a u , d evenu B i d o nv i l l echez nous, grâce à ClaudeN o u g a r o , grand passeur derythmes latins et lointains), q u ’ i lcontribue à la naissance et àl’évolution de la bossa-nov a , l anouvelle vague brésilienne desannées 50, dont il écrit l’hy m n ep h a r e , G a rrota de Ipanema,repris depuis à toutes lessauces. Au début des années 70, i ls’acoquine avec un guitaristev i rt u o s e , To q u i n h o , avec lequel ilenregistre vingt albums et tour-ne extensivement, p r i n c i p a l e-ment en Amérique latine. Issus de ces tourn é e s , d e u xalbums mythiques (au milieud’une multitude d’autres), l ’ u nen compagnie de MariaB e t h a n i a , l’autre avec MariaC r e u z a , enregistrés à la F u s a(un cabaret de Mar del Plata, en Argentine, ce quiexplique quelques incursions ene s p a g n o l ) , s o rtent du lot. On alà la quintessence de la gesteVi n i c i e n n e , de la Samba deB e n ç ã o à la G a rrota deI p a n e m a , en passant par une

superbe adaptation d’un thèmed ’ A l b i n o n i , q u i , pour moi, e s tl’une des dix plus belles chan-sons du monde toutes catégo-ries (et Dieu sait si la liste estlongue et si Vinicius mérite d’enavoir quelques-unes dans lepeloton de tête), Como dizia oPo e t a , samba extatique aux har-monies vocales à pleurer de joieen dansant seul à l’aube dansson living-room dévasté. Dans les notes de pochettes deces disques, Vinicius raconteles seize heures de travail qui,du crépuscule aux premièreslumières d’un jour d’août 1970,furent nécessaires aux enregis-t r e m e n t s , précisant que les« éléments primordiaux » pourfaire de la bonne musiqueétaient là : « des bouteilles dew h i s ky et des belles femmes » .

Vinicius de Moraes en laFusa con Maria Bethania y ToquinoMediadisc, 1996[0 MOR 49]Vinicius de Moraes en laFusa con Maria Creuza y ToquinhoMediadisc, 1996[0 MOR 49 ]Live inédit à la RTSISony Music, 1978[0 JOB 49]

Nação ZumbiLe mouvement Mangue Beat aété créé par les groupes ChicoScience & Nação Zumbi. Leprincipe est de mélanger lamusique internationale (le rap,le reggae, le rock, l ’ é l e c t r o )avec la musique traditionnelledu Pernambuco. Chico Science et Nação Zumbiont sorti leurs premiers albumsen 1993. Ils ont rapidementobtenu un succès national puisinternational.

Véritable phénomène, ils ontrevitalisé l’image du Nordestecomme bouillon culturel etmusical du pays. Chico Scienceest mort en 1997 dans un acci-dent de voiture, mais NaçãoZumbi continue de sortir desalbums et de faire des tour-nées. Leur son explosif est unmélange inclassable de rock,de funk, de hip-hop, d’électro etde rythmes afro-brésiliens sou-tenus par la voix très sombredu chanteur.Un groupe qui s’impose commeune figure importante de lanouvelle scène brésilienne.

Nação ZumbiNight and day, 2003[0 NAC 49] Chico Science & Zumbi :CSNZ DG Diffusion, 2005 [0 NAC 49]A rto Lindsay, Mad professor,David Byrne… rendent homma-ge à Chico Science.

Hermeto PascoalEt, dans le rayon jazz, voicil’Alien.Hermeto Pascoal et son allurede Captain Cavern albinos estun peu l’équivalent de Moon-dog, Sun Râ ou Frank Zappav e rsion brésilienne, e n t e n d e zpar là un Artiste inclassable enperpétuelle recherche, alliant lavirtuosité à l’humour.Capable de jouer parfaitementd’une quantité impressionnan-te d’instruments (sax, flûtes,percussions, guitare, claviers,cafetière, bouteilles, sèche-che-veux… toutes choses dont ilestime pouvoir sortir une ouplusieurs notes), il n’hésite pasà incorporer des animaux dansses orchestres et va jusqu’àjouer du « cochon vivant » dans« Slaves mass ».

Que l’on ne s’y trompe pas,H e rmeto Pascoal fait incontes-tablement partie de la familledes grands compositeurs eti m p r ov i s a t e u rs. En plus de sadouzaine d’albums solo, il en aenregistré plus de quatre-vingtsen tant que « side man » , av e cdes gens tels que Gil Evans,John McLaughlin, Maria Be-thânia ou des orchestres phil-h a rm o n i q u e s , tel celui de Berl i n .Un album était en préparationavec Miles Davis juste avant ladisparition de celui-ci, il n’adonc, hélas, jamais vu le jour.Cet enfant du Nordeste (71 ansa u j o u r d ’ h u i ) , qui s’est forgél’oreille en tapant sur des mor-ceaux de métal et qui jouaitdéjà de la flûte ainsi que del’accordéon à l’âge de huit ans,a su conserver tout au long desa carrière les influences dessonorités de son pays, mêmeau cœur de ses œuvres lesplus débridées.Il est fort regrettable que si peude ses disques soient encoredistribués.

Mundo verde esperança[1 PAS]Slaves massRhino, 1977[1 PAS]The legendary improviser[1 PAS]

Silvério PessoãAccordéon, triangle, tambours,deux pas à gauche, deux pas àdroite, des paroles racontant lavie quotidienne avec humour etengagement, voila le « forrò »,musique originaire des balspopulaires et ruraux duNordeste.L’accordéon et le triangle sontla part portugaise, le tambour,lui, est la part amérindienne etafricaine. 98

LenineLenine, grande star de la nou-velle scène brésilienne ! Est-ilnécessaire de le présenter ?Né à Recife (capitale de l’Étatde Pe rn a m b u c o ) , c h a n t e u r,c o m p o s i t e u r, a rr a n g e u r, g u i t a-riste et producteur, Lenine a étébaptisé « le nouveau prince dela pop brésilienne ». Cet artiste incarne ainsi cemétissage musical qui fait larichesse du Brésil.R o c k , maracatu (chants etdanses typiques des carnavalsdu Nord-Est brésilien), techno,hip-hop, funk, baião (chansonspopulaires de la campagne« s e rt ã o » du Nord-Est urba-nisé, par Luis Gonzaga qui yintroduit l’accordéon, le triangleet un tambour basse) et autresmusiques du Nordeste brési-lien ou de l’Ouest industriel semêlent au son des guitaressaturées pour créer unemusique innov a n t e , b o u i l l o n-nante dans le paysage actuelde la MPB (musique populairebrésilienne).

Olho de peixeDG Diffusion, 1994[0 LEN 49]O dia em que faremoscontatoBMG, 1997 [0 LEN 49]Na pressaoBMG, 1999 [0 LEN 49]L’album de la reconnaissanceinternationale !Phalange canibal2002 [0 LEN 49]

Arto LindsayNé aux États-Unis, A rto Lindsaya grandi à Recife et, de cetteenfance passée au Brésil, l ’ a r-tiste garde de profondesinfluences bossa-nova et sur-tout le goût du métissage cultu-rel et musical. A rto Lindsay est un musiciencurieux et inventif. Soit commeguitariste bru i t i s t e , soit commeparolier poétique ou comme pro-d u c t e u r, il collabore avec desa rtistes de tous styles (JohnZ o rn , Caetano Ve l o s o , J u nM i ya ke , Amon To b i n , R y u c h iS a k a m o t o , Vinicius Cantuaria,Marisa Monte, Alain Bashung…).Entre bossa, samba, post-rock,é l e c t r o , jazz et pop, A rt oLindsay est un musicien inclas-sable. Quand on écoute sesa l b u m s , on trouve chez ceta rtiste inspiré un son, u n emanière de créer un espacemusical par le dépouillementsavant de sa musique. Il com-p o s e , c h a n t e , j o u e , p r o d u i t ,crée des ambiances tamiséesoù toutefois les percussionssont mises sur le devant. Et,s’il y a quelque chose de pro-fondément brésilien dans sam u s i q u e , ce sont bien lesinfluences samba et bossa,rythmiques pour l’une etvocales pour l’autre. Arto s’ap-puie tout d’abord sur les puis-sants rythmes bahianais,amène une batucada, puis luiadjoint des breakbeats, et posesur ces rythmes puissants savoix suave qui possède un char-me incomparable.

O corpo sutilNaïve, 1996 [2 LIN]Noon chillUniversal, 1998[2 LIN]InvokeUniversal, 2002 [2 LIN]

Marcelo D2Pendant dix ans, il fut le leaderdu groupe de rap Planet Hempdont le répertoire tourn a i tautour de la drogue (les inter-dictions de ses concerts ontfait son succès). Aujourd’hui, Marcelo D2 marieavec classe rythmique hip-hopet sonorités traditionnelles bré-siliennes. Sur scène, ils sontprès d’une douzaine, dont uneimportante section de percus-sionnistes à l’ancienne, un DJchampion des platines, un « beatbox » qui utilise sa voixpour reproduire le son des ins-truments, un clavier très jazz-funk, des guitares… et l’effetest soufflant ! Marcelo D2,avec sa gouaille, commente lavie sociale de la rue, les rap-ports des gamins noirs avec lapolice, les ravages du sida…A procura da batida perfeita,s o rti au Brésil en 2003, c o n n a î tun succès sans précédent.

A procura da batida perfeitaSBA, 2003[2 MAR]Looking for the perfect beatNocturne, 2004[2 MAR]

Carmen MirandaSu rnommée « the BrazilianB o m b s h e l l » aux États-Unisdans les années 40, elle fut la première « Bombe latine ».Incarnant pour le public occi-dental le besoin d’exotisme etd’évasions aux décors d’opé-rettes, qui, bien que rempli detous les clichés coloniaux pos-sibles, mit beaucoup de baumeau cœur d’un monde qui enavait bien besoin en cessombres années, elle fut incon-testablement une des grandes

génitrices, involontaires, de laworld-music, pour le meilleur etpour le pire.C’est à l’âge de 19 ans que« Maria da Carmo Miranda daCunha » commence à faire par-ler d’elle au Brésil. À partir de1930, elle y devient même uneimmense star, avant de s’envo-ler pour Hollywood vers une car-rière à la mesure de son talent,de ses talons aiguilles ou deses coiffures d’une extrav a-gance à rendre un horse-guardfou de jalousie.Si le public brésilien la boudequelque peu à partir desannées 40, considérant sonsuccès nord-américain commeune trahison, sa mort en 1955fut cependant vécue dans sonpays comme un deuil national.Aujourd’hui encore, à Rio, unmusée lui est consacré.Son énorme succès fit réson-ner dans le monde entier lamusique brésilienne, qui luidoit beaucoup. Presque cent ans après san a i s s a n c e , de nombreuseschansons créées par elle fonttoujours partie du répertoire duc a rn aval et l’une d’elles amême été l’un des plus grostubes 2004, dans une versionà peine modernisée, Mamàe euquero (Chupeta).Apôtre du kitch au charme indé-m o d a b l e , que l’on ne peutécouter qu’avec la « banane »,Carmen Miranda peut encorenous toiser du haut de son1,53 m.

Original recordings 1930-1950Discograph, 2005[0 MIR 49]

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Page 6: 3, rue Jean-Jaurès 93134 Noisy-le-Sec Cedex Tél. : 01 49 ... · Egberto Gismonti Écouter la musique d’Egbert o G i s m o n t i , c’est entrevoir une facette de la musique brésilien-neContraditorio

Sans art i f i c e s , son premieralbum connaît un succès immé-diat au Brésil et laisse entrevoirun beau talent. Ce disque équi-libré et personnel est très diver-sifié et ne tombe pas dans lesclichés. Il a été écrit, entreautres, par des artistes de lanouvelle génération brésiliennetels Lenine ou Marcelo Camelodu groupe carioca Los Her-manos. Sa musique oscilleentre jazz, samba classique etmodernité des sons actuels dela MPB (musique populaire bré-silienne), le tout porté très hautpar une artiste qui allie unetechnique indéniable à une voixchargée d’émotion.

Maria RitaWarner, 2003[0 RIT 49]

Elza SoaresC’est une grande dame de lachanson brésilienne ! Née dansune favela de Rio de Janeiro en1 9 3 7 , mère à 13 ans, veuve à1 8 , remariée à une icône duf o o t b a l l , la vie d’Elza Soares estétonnante et, pour le moins, p a slong-fleuve-tranquille commeelle le raconte dans son auto-biographie Cantando para nãoe n l o u q u e c e r ( « chanter pour nepas devenir folle » ) : Elza Soaresa vécu du Brésil en Italie, l u t t a n tpour la reconnaissance desN o i rs et soutenant les mouve-ments politico-culturels gau-chistes des années 70.Dénonçant la dictature militairedans une chanson, O p i n i a o, v é r i-table hymne contre la répres-s i o n , elle doit quitter le pays enc a t a s t r o p h e , totalement ru i-née… pour ne revenir que dansles années 90. Alors qu’elle estréduite à gagner sa vie en seproduisant dans les restaurantsc h i c s , Caetano Veloso la redé-

couvre et lui propose d’enregis-trer des chansons signées parde grands noms comme ChicoB u a r q u e , A rnaldo Antunes ouC a rlinhos Brown !Une voix à découvrir absolu-m e n t ! Son surnom de TinaTurner brésilienne ne lui a pasété donné pour rien, vraimentécoutez-la !

A bossa negra1961 (au Brésil) 2003 (en France)DG Diffusion [0 SOA 49]Do coccix até o percoçoDG Diffusion, 2003[0 SOA 49]Elza pede passagemEMI, 2004 [0 SOA 49]

Amon TobinIci, pas de folklore… Avec cetartiste, nous sommes très loindes habituels clichés sur leBrésil et il serait vain de cher-cher dans ses œuvres de gros-sières allusions aux plages deCopacabana.Véritable sorcier de la musiqueé l e c t r o n i q u e , cet Anglaisd’adoption modèle une matièresonore qui, bien que fortementconnotée « d ru m ’ n ’ b a s s » (ilest d’ailleurs signé sur le labelNinja Tune, les spécialistes dug e n r e ) , est immédiatementreconnaissable. Son universn ’ a p p a rtient qu’à lui, il ests o m b r e , mais l’on s’y sentbien. Amon Tobin est un grandcréateur d’univers, un couturierde la musique qui se moquebien des modes.Au fil de ses extraordinairesprogrammations de batterie, cecyber-musicien nous transported’un climat à un autre avecbeaucoup de finesse.Son dernier disque est la

bande son d’un des nouveauxtitres phares des jeux vidéoChaos theory.Pour ceux qui ont encore desidées reçues sur l’électro, sesdisques auront peut-être uneffet révélateur.

SupermodifiedPIAS, 2000[2 TOB 90.5]BricolagePIAS, 1997[2 TOB 90.5]Out from out wherePIAS, 2002[2 TOB 90.5]PermutationPIAS, 1998[2 TOB 90.5]Solid Steel presents…PIAS, 2004[2 TOB 90.5]Chaos theoryPIAS, 2005[2 TOB 90.5]

Nana VasconcelosLe percussionniste NanaVasconcelos est né en 1945dans le Nordeste brésilien. Filsdu chef des Batuas de SãoJosé, le groupe ancestral ducarnaval de Recife, et d’uneprêtresse du candomblé (reli-gion afro-brésilienne), on peutdire qu’il est tombé tout petitdans la musique et que songénie a fait le reste. Ce sorcierdes percussions et maîtreabsolu du berimbau (arc musi-cal à calebasse) joue des per-cussions de toutes sortes, deson corps, de sa voix, avec deseffets électroniques… On estloin du cliché brésilien de labossa-nova et de la samba tra-ditionnelle. Musicien éclec-t i q u e , homme de rencontre et de partage, il a joué, entrea u t r e s , avec Gato Barbieri,Pat Metheny, B.B King, Paul

Simon, Talking Heads ou enco-re Jan Garbarek. Poussé inexo-rablement par son insatiablecuriosité vers des terr i t o i r e sinédits, toujours prêt à innover,à tenter de nouvelles expé-riences, c’est un artiste rarecapable de faire n’importe quel-le musique sans jamais perdreson identité.

AfricadeusMédia 7, 1991[0 VAS 49]FragmentsTzadik, 1997[0 VAS 49]Minha LoâNet records, 2002[0 VAS 49]

YamanduLa relève de Baden Po well esta s s u r é e , Ya m a n d u , le jeune gui-tariste prodige serait la révéla-tion de la guitare brésiliennedepuis 1997. Né en 1980 àPasso Fundo à l’extrême sud dup ay s , il commence la guitare à7 ans avec son père AlgacirC o s t a , chef du groupe OsFr o n t e i r i ç o s , et se perfectionneavec le virtuose argentin LucioYanel. Cet interprète époustou-flant encore peu connu enFrance nous arrive du Brésil ennouveau maître du choro (il estaussi la révélation du filmB r a s i l e i r i n h o s o rti en 2005)mâtiné d’influences d’une éton-nante diversité. Hormis les stan-dards qu’il interprète avec unerichesse et une techniquedignes des plus grands, s e scompositions sont fort e m e n tinfluencées par ses origines ita-liennes et indiennes (Ya m a n d usignifie annonciateur des eauxen langue tupi guarani), m a i saussi par les coutumes et lesrythmes musicaux propres à cetÉtat du sud du Brésil. Une agi- 1110

Avec son débit vocal souventtrès rapide, le forrò est unemusique dont le rythme s’em-pare de vos pieds presque irré-médiablement. C’est à ce style,dont la mode s’étend depuisdéjà quelque temps au reste dum o n d e , que Silvério Pe s s o ãsemble avoir donné son âme.Ce jeune musicien arbore fière-ment le mot « Forrò » tatoué surson bras droit, et Frank Zappasur l’épaule gauche. Tout estdit.À écouter sans modération enbuvant de la Cachaça…

Bate o mancã :o pavo dos canaviaisL’autre Distribution, 2004[0 PES 49]

Fernanda PortoPrenez un rythme de batterief u n k , comme par exemple lefameux « f u n ky dru m m e r » deJames Brown, accélérez letempo de manière exagérémentrapide (jusqu’à 160 bpm), a j o u-tez-y une grosse basse dans lestyle dub, saupoudrez dequelques nappes de synthé… Etv o i l à ! En gros, vous venez decréer la base d’un morceau de« d ru m ’ n ’ b a s s » .La « drum and bass », musiqueélectronique aux rythmes trèssophistiqués, reine des dance-f l o o rs underground londoniendepuis 1994, est un style queles Brésiliens, à l’instar desmusiciens anglo-pakistanais,semblent avoir part i c u l i è r e-ment bien intégré.La complexité rythmique de cegenre musical n’est d’ailleurscertainement pas étrangère àson succès auprès du publicbrésilien.Fernanda Porto est une jeunemusicienne et chanteuse aubagage musical impression-

nant. Pianiste ayant égalementreçu une formation de compo-s i t e u r, de direction d’or-c h e s t r e , de chant lyrique, e l l ea déjà arpenté les routes de la musique savante contem-poraine et écumé les plusgrandes salles du Brésil av a n tde se décider à prendre unvirage vers la musique popu-laire. Elle s’empare alors de lad ru m ’ n ’ b a s s , la mélange à labossa et à d’autres suav i t é stypiques de son pays etobtient un résultat magnifique.Et si la belle se plaît à direqu’elle se sent plus composi-teur que chanteuse, n ’ e nc r oyez rien, elle est incontes-tablement l’un et l’autre.

Fernanda PortoNight & Day, 2003[0 POR 49]

Elis ReginaDiva du chant populaire, ElisRegina est encore considéréepar une majorité de Brésilienscomme une des plus grandeschanteuses que le pays aitconnue. Née en 1945 à PortoAlegre, c’est en 1965 qu’elleva bouleverser le cours de lamusique brésilienne. Elle seraen effet lauréate du premierfestival organisé par TVExcelsior en interprétant unechanson d’Edu Lobo et Viniciusde Moraes. Son énergie conta-gieuse, son chant passionnécontrastent à cette époqueavec l’attitude plutôt intimistede la bossa-nova. Cette inter-prète à la voix singulière, trèsp u r e , ne chantait que desgrands compositeurs et avaitun flair particulier pour déni-cher de nouveaux talents.Elle fut la première à enregis-trer des chansons de Milton

N a s c i m e n t o , d’Ivan Lins, d eJoão Bosco et de Belchior.Décédée en 1982, c e t t eimmense star, s u rn o m m é e« Pinmentinha » (petit piment),reste des années plus tard tou-jours vivante dans le cœur desBrésiliens.

Fascination : the best ofPolygram, 1990[0 REG 49]Casa no campoPolygram, 1991[0 REG 49]Little pepper :the definitive collectionUniversal, 2004[0 REG 49]

Renata Rosa & Silvério PessoãLe renouveau de la musiquedu NordesteIls participent tous deux aurenouveau de la musique nor-destine, plus particulièrementde la région du Pernambuco,dont Pessoã est originaire. Renata Rosa, elle, est née àSão Paulo, mais vit désormaisà Recife. Son approche desmusiques du Nordeste estd’abord universitaire puisqu’el-le est chercheuse en musicolo-gie, puis elle s’est mise à joueret à composer son propremélange de Coco, chant etdanses de travail ou de maître,avec des orchestrations prèsde l’os, n’utilisant que des ins-truments acoustiques et tradi-tionnels, dont la fameuse rabe-c a , s o rte de violon à troiscordes qui fournit le thème prin-cipal de la plupart de ses mor-ceaux. Elle a enregistré sonpremier disque et joue surscène avec Seu Luis Paixão,l’un des maîtres de la rabeca,sorte de Compay Secundo vio-

loneux à la redoutable énergie. Silvério Pessoã, que l’on peutvoir dans l’excellent documen-taire de Mika Kaurismaki, Morono Brazil, a subi les mêmesinfluences, plus celle du forrò,musique typiquement nordesti-ne où la rabeca et l’accordéontiennent une place prépondé-rante. La démarche de Pessoãva à l’inv e rse de celle deRenata Rosa : il mélange allè-grement airs traditionnels etincursions hip-hop, l’accordéondiatonique et la guitare élec-trique sursaturée. L’effet estnéanmoins très proche : lamusique nordestine, issue prin-cipalement de la classe ouvriè-re, s’adresse tout d’abord aucorps et est une invitation per-manente à la danse débridéevoire à la transe ruisselante.

Bate o mancã :o pavo dos canaviaisL’autre distribution, 2004[0 PES 49]Zunida da mataL’autre distribution, 2003[0 ROS 49]

Maria RitaFille de deux figures embléma-tiques de la musique populairebrésilienne, l’inoubliable chan-teuse Elis Regina et le pianistecompositeur César Camargo,Maria Rita ne se destinait pasà une carrière musicale. C’estgrâce au soutien de son parrainMilton Nascimento que savocation naît dans une comé-die musicale Meia Noite Meio,où elle est chanteuse solistependant un an. Arrivée sur lapointe des pieds dans lemonde de la grande scène bré-s i l i e n n e , elle commence parécumer les petits lieux de spec-tacle à São Paulo et le bouche-à-oreille fait le reste.

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lité prodigieuse, des chansonsm é l o d i e u s e s , une révélation :écoutez-le et vous m’en direzdes nouvelles…

YamanduDG Diffusion, 2002[0 YAM 49]

Tom ZéNé en 1936 à Bahia, Tom Zé aété présent au côté de presquetous les grands fondateurs dela musique brésilienne moder-ne. Personnage totalement aty-pique, il est toujours resté enmarge du circuit commercial. À66 ans, il n’a jamais cessé deforger une musique très politi-sée, même si cela est plus faci-le aujourd’hui qu’au temps dela dictature. Il est si difficile deparler de ce fou génial que jeme contenterai de citer cetarticle paru dans Le Monde :« “J’ai été enterré vivant parl’industrie discographique. Cequi m’a sauvé, c’est que je n’aijamais senti la moindre aigreur.J’ai fait comme la semencesous la terre, profitant de lapourriture afin de pouvoir re-verdir.”Le printemps de Tom Zé, entre-temps devenu un mythe pourl’intelligentsia brésilienne,s’appelle David Byrne. En1989, l’ex-leader des TalkingHeads avait acheté un disquei n t r i g a n t , Ensinando Samba,d’un certain Tom Zé, qui l’avaitébloui. Tom Zé venait de déci-der de rentrer à Irara, “pourtenir la station-service de moncousin. Un matin, ma femme litdans le journal : David Byrne vatéléphoner à Tom Zé.” C’étaitvrai, et le dissident américainvint sauver le Nordestin “d’unoubli de quatre siècles aumoins”. »

Con defeito de fabricaçaoVirgin, 1998[0 ZE 49]Jogos de armarBMG, 2002[0 ZE 49]ParabeloUniversal, 2003[0 ZE 49]SantagustinUniversal, 2003[0 ZE 49]Estudando o pagodeSoy BMG, 2005

Zucco 103Un pianiste de jazz allemand, u nbatteur-programmateur néerl a n-dais et une charismatique chan-teuse brésilienne à la voix suav eet mutine, tous trois basés àA m s t e r d a m : voilà le trio électroZucco 103. Encore de la bonned ru m ’ n ’ b a s s , mais cette fois-cisur fond de jazz, de funk et debossa résolument groov y. Avec déjà cinq disques pleins de fraîcheur et de savoir-faire àson actif, ce groupe a eu beau-coup de succès sur les pistesde danse, sur les ondes ou chezmoi. Cette fort sympathique form a-tion brésilo-batave a su fairemouche et trouver un bon com-promis entre les genres sanstomber dans la caricature.

Outro ladoWagram, 2003[0 ZUC 59.5]Tales of high feverWagram, 2002[0 ZUC 59.5]Whaa !Wagram, 2005[0 ZUC 59.5]

BrasileirinhoÀ la fin du X I Xe s i è c l e , à Rio de Janeiro, quelques musiciens esquis-sent les premiers mélanges de mélodies européennes (valses, p o l-k a s ) , de rythmes afro-brésiliens associés à leur interprétation mélan-colique de la musique indienne : le choro était né. Il devient un stylemusical populaire dans les années 20 et reste la dernière musiquelatino authentique à découvrir sur la scène intern a t i o n a l e .Brasileirinho Night and Day, 2005, [5 BRA 20]

La cité de Dieu Excellente bande originale qui colle de très près au récit du film L acité de Dieu, qui se passe à la fin des années 60, début des années70. À peine un ou deux morceaux de samba ou de bossa qui s’ap-parentent à la musique des privilégiés. Les gosses des favelas set o u rnaient plutôt vers le funk façon James Brown, Sly Stone ou alorsv e rs un rock qui évoque Joe Cocker période Woodstock. Une musiquede film qui évite de tomber dans les pièges trop attendus de reprises brésiliennes et remix qui pullulent aujourd’hui.La cité de Dieu / Antonio Pinto et Ed CortesUniversal, 2003 [5 CIT 20]

Miracle of CandealLa musique est à l’image du film, un condensé de musique afro-lati-ne. Qu’elle soit afro-baroque, a f r o - c u b a i n e , a f r o - b r é s i l i e n n e , le disquemet l’accent sur ce qui a frappé le réalisateur : la reprise d’un vieuxtube cubain par la bande de Carlinhos Brown, Blen blen blen. ÀSalvador de Bahia, un homme, C a rlinhos Brown a changé la destinéed’une fav e l a , celle de Candeal, en la transformant en un véritable lieude vie, pépinière de musiciens de tous âges et modèle d’insert i o nsociale. La venue de Bebo Va l d è s , célèbre pianiste cubain de 85 ans,sera le fil conducteur d’une série de rencontres avec la communautéde Candeal et les musiciens bahiannais proches de Carlinhos Brown :Caetano Ve l o s o , G i l b e rto Gil, Marisa Monte, les Hip Hop roots… Miracle of Candeal / Carlinhos BrownSony BMG, 2005, [5 MIR 20]

Moro no BrasilCe voyage musical signé Mika Kaurismäki couvre 4 000 kilomètres,avec des arrêts à Pe rn a m b u c o , Bahia et Rio de Janeiro, trois États duBrésil qui symbolisent la diversité de styles tels le frev o , le maracatu,le coco, l ’ e m b o l a d a , le forrò et la samba. La musique brésilienne estaussi multiculturelle que les influences qui ont façonné ce pay sdepuis sa découverte voilà plus de 500 ans. Les origines indigènesainsi que les traditions des immigrants africains et européens sereflètent dans la diversité des instru m e n t s , des rythmes et des stylesde musiques que l’on peut trouver dans ce pays gigantesque peupléde 170 millions d’âmes.Moro no Brasil Universal, 2003 [5 MOR 20]

QUELQUES BONNES MUSIQUES DE FILMS

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Chico Buarque (1944)Né dans une famille très culti-vée – son père, l’historien etcritique Sergio Buarque estl’auteur de l’ouvrage de réfé-rence sur l’histoire du BrésilRacines du Brésil – , C h i c oBuarque s’est senti l’âme d’unécrivain bien avant que lamusique ne l’attrape « un peupar hasard ». Poussé par sonami romancier Rubem Fonseca,Chico Buarque entre en littéra-ture avec Embrouille. Sa vie atoujours oscillé entre musiqueet littérature, une inspirationchassant l’autre. Après êtred evenu l’un des monstressacrés de la musique brésilien-ne en portant la contestationde toute une génération parses chansons, Chico, commel’appellent ses concitoyens etadmirateurs, s’est mué en unauteur reconnu, sans doutel’un des plus intéressants deceux qui nous sont arrivés duBrésil ces dernières années.

Embrouille (1991)Gallimard (Nouvelle croix du Sud),1992[BUA]Court Circuit (1995)Gallimard (Du monde entier), 1997[BUA]Budapest Gallimard (Du monde entier), 2005[BUA]

Adolfo Caminha (1867-1897)Adolfo Caminha, auteur nédans le Nordeste, est l’un desreprésentants du courant natu-raliste au Brésil. Son œuvre tragique et densemarque par son objectivité et la

précision de ses descriptions.Les perversions de ses con-temporains sont disséquéessans complaisance. Peu apprécié à son époque (iln’hésitait pas, alors, à aborderdes thèmes difficiles commel ’ h o m o s e x u a l i t é ) , cet auteursurprend par sa modernité.

Rue de la Miséricorde (1895) (Bom-Crioulo)Métailié (Bibliothèque brésilienne),1996[CAM]

Lucio Cardoso(1912-1968)Natif du Minas Gerais, LucioCardoso entre en littérature audébut des années 30. Très vite, il dépasse le cadreétroit du roman régionaliste deses débuts, pour suivre sonpropre chemin et explorer « lalumière du sous-sol ». Pour comprendre les audaces,les rythmes et les métaphoresqui illuminent sa prose, il con-vient de se rappeler qu’il apublié divers recueils depoèmes. Il a également déve-loppé une expérience d’hommede théâtre et de cinéma, depeintre, à la suite d’une hémi-plégie qui l’a privé de l’usagede la parole et de la facultéd’écrire. De son chef-d’œuvre,Chronique de la maison assas-sinée, « roman total » dans le-quel une tragédie familialeprend des allures de fablemythologique, il dira : « Il s’agitd’un cancer sur un parterre dev i o l e t t e s ». Cancer, p u i s q u ’ i ls’agit de la chronique d’unedécadence familiale. Pa rt e rr ede violettes, symbole de lapuissance de la nature asso-ciée aux drames humains.

Inacio (1944)Métailié (Bibliothèque brésilienne),1991[CAR]Chronique de la maisonassassinée (1959)Mazarine / Métailié, 1985[CAR]

Bernardo Carvalho(1960)

Né à Rio de Janeiro, il vit actuel-lement à São Paulo. Journ a l i s t e ,il a été correspondant à Paris età New Yo rk. Carvahlo déclare nes’inscrire dans aucun courant lit-téraire et surtout pas dans la lit-térature sociale dont la produc-tion tient une place import a n t eau Brésil. Il s’intéresse plutôtaux représentations incons-cientes qu’offre la littérature del ’ i m a g i n a i r e .

Aberration (1993)Rivages (Bibliothèque étrangère),1997[CAR]Les ivrognes etles somnambules (1996) Rivages (Bibliothèque étrangère),1998[CAR]Les initiales (1999)Rivages (Bibliothèque étrangère),2002[CAR]Mongolia (2003)Métailié, 2004[CAR]

Dirce de AssisCavalcanti (1932)Tragique destin pour cetteromancière, poète, sculptrice,p e i n t r e , née dans l’État duParana, et dont le propre pèreest l’assassin d’Euclides daC u n h a , un des plus grands écrivains brésiliens. Cet événe-ment marque fortement l’œu-vre de Dirce de Assis Caval-canti : le sentiment de culpabi-lité et la tragédie y sont omni-présents.

Le père (1998)Eulina Carvalho, 2002 [CAV]

Carlos Heitor Cony (1926)Né à Rio, C a rlos Heitor Cony estj o u rn a l i s t e , chroniqueur et édito-rialiste de renom dans la pressebrésilienne. Ses romans connais-sent un grand succès au Brésil,notamment Q u a s i - m é m o i r e s :q u a s i - r o m a n , livre joy e u x , e n l ev é ,où se succèdent au fil des cha-pitres le vacarme du Rio d’aujour-d’hui et la rumeur surannée decelui des années 30, p o n c t u é spar les évocations des événe-ments politiques qui ont secouéle Brésil à cette époque.

Quasi-mémoires :quasi-roman (1995)Gallimard (Du monde entier),1999 [CON]

Autran Dourado (1926)À la fois homme politique et écri-v a i n , Autran Dourado appart i e n tà la tradition littéraire de larégion du Minas Gerais (la terr ede l’or), fondée sur la culturec l a s s i q u e , les réalités régionales 1514

Caio Fernando Abreu(1948-1996)Caio Fernando Abreu, auteur dehuit recueils de nouvelles, deuxromans, sept pièces de thé-âtre, plusieurs scénarios et unrecueil de chroniques, est mortdu sida à l’âge de 48 ans. Unan avant sa mort, il s’est définiainsi : « Je suis un lieu com-mun incarné. Dans les années 50, j’ai fait dela moto et dansé le rock. Dans les années 60, j’ai étéa rrêté comme communiste.Puis je suis devenu hippie etj’ai tâté de toutes les drogues.Je suis passé par une phase“punk” et une autre “dance”. Il n’y a pas une expérience cli-ché de ma génération que jen’aie vécue. Le sida est simplement le visa-ge-cliché de ma mort. »

Les dragonsne connaissent pas le paradis Complexe (L’heure furtive),1991[ABR]Qu’est devenue Dulce Veiga ?(1991)Autrement (Littératures),1994[ABR]Petites épiphanies(chroniques parues entre 1986 et 1995)José Corti (Ibériques),2000[ABR]

Jorge Amado (1912-2001)Jorge Amado est né dans lap r ovince de Bahia dans leNordeste. Ses premiers livresreflètent son engagement ( t r è sj e u n e , il adhère au parti commu-niste brésilien) contre l’oppres-s i o n , la pauvreté et le racismequi sévissent tout part i c u l i è r e-ment dans le Nordeste. Si lacondition des plus déshéritésreste omniprésente dans sonœ u v r e , chacun de ses livres estaussi une véritable épopée bré-silienne où sa région natalegarde une place prépondérante,un hymne à la culture populairede son pays. Loin des préjugésculturels des élites brésiliennes,Amado se qualifie d’anti-éru d i t .

Le pays de carnaval (1931)Gallimard, 1990[AMA]Cacao (1933)Stock (La cosmopolite), 2000[AMA]Suor (1934)Temps actuels, 1983[AMA]Bahia de tous les saints (1935)Gallimard, 1938[AMA]La terre aux fruits d’or (1944)Messidor, 1986[AMA]Gabriela, girofle et cannel-le(1958)Stock (Nouveau cabinet cosmopolite), 1983[AMA]Les deux morts deQuinquin la flotte (1961)Stock, 1971[AMA]Le vieux marin (1961)Stock, 1978

[AMA]La boutique aux miracles(1969)Stock(Le cabinet cosmopolite),1976[AMA]La découverte del’Amérique par les Turcs (1991)Stock (Nouveau cabinet cosmopolite), 1992[AMA]Navigation de cabotage :notes pour des mémoiresque je n’écrirai jamais (1992)Gallimard (Folio), 1998[AMA]

Carlos Drummond de Andrade (1902-1987)Né dans le Minas Gerais etmort à Rio, il est l’un despoètes les plus importants etles plus populaires du Brésil. Ilest également le traducteur degrands auteurs français (Bal-zac, Proust, Molière…) et étran-gers (Hamsun, García Lorca).

Conversation extraordinaire avec unedame de ma connaissance (1951)Métailié (Bibliothèque brésilienne),1985[AND]

Cyro Dos Anjos (1906-1994)Né dans le Minas Gerais, CyroDos Anjos est un romancier del’introspection.Jo u rn a l i s t e , membre de l’Aca-

démie brésilienne des Lettres, i lj e t t e , dans ses romans, un regarddésabusé qui rappelle celuid’Antonio Machado de Assis.

Belmiro (1937)Métailié (Bibliothèque brésilienne),1988[ANJ]

Frei Betto (1944)Frei Betto, homme d’église etjournaliste, s’est engagé trèstôt dans les mouvementssociaux aux côtés des habi-tants des favelas. Son romanpolicier est à double détentepuisque, derrière une enquêtepolicière très délicate, l’auteurne se prive pas de dénoncerles mœurs et la corruption de la classe dirigeante. Unetranche de Brésil bien noire…

Hotel Brasil (1999)L’aube, 2004[RP BET]

Luiz Antonio de Assis Brasil Il est l’un des plus grands écri-vains brésiliens contemporains.S’il a publié plus d’une dizainede romans, un seul est actuelle-ment traduit en français.

L’homme amoureux :mésaventures d’unorchestre symphoniquesous la dictature militaire brésilienne (1999)L’Harmattan, 2003 [BRA]

DES AUTEURSBRÉSILIENS

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Page 9: 3, rue Jean-Jaurès 93134 Noisy-le-Sec Cedex Tél. : 01 49 ... · Egberto Gismonti Écouter la musique d’Egbert o G i s m o n t i , c’est entrevoir une facette de la musique brésilien-neContraditorio

années 20 avec des notes etdes papiers à l’intérieur.Indice après indice, l ’ a u t e u rmène l’enquête sur la lectricequi a abandonné ce livre à l’hôtelCopacabana Palace en 1924. L’absente du CopacabanaPa l a c e retrace cette quête en mêlant fiction et réalité avec brio.

L’absente du Copacabana Palace (1996)Métailié (Bibliothèque brésilienne),1996[HEU]

Maria Claurênia Abreuda Silveira (Recueillies et présentées par)

Outre le plaisir de lire ou dedire ces contes, le présentrecueil offre une occasion dedécouvrir le conte brésilienencore peu connu en France.

Les histoires fabuleusesd’un conteur brésilienL’Harmattan (Documents Amériqueslatines, série Brésil), 1999[HIS]

Maria Carolina de Jesus (Vers 1914-1977)Pauvre et noire, Maria Carolinade Jesus est devenue célèbresuite à la publication de sonlivre, Le dépotoir (témoignagede sa vie dans une favela), à lafin des années 50. Ce succès va retomber, mêmesi, peu de temps avant sa mort,Le journal de Bitita, texte éton-nant et passionnant dans

lequel elle raconte sa vie et savision du monde, est publié.

Le journal de Bitita (1975)Métailié (Bibliothèque brésilienne),1982 [JES]

Giselda Leirner (1928)Née à São Pa u l o , G i s e l d aLeirner est peintre et elle expo-se dans le monde entier. DansLa fille de Kafka, elle dresse letableau, en une dizaine de nou-velles, des multiples raisonsqui vous font haïr d’être né, ouqui vous offrent la possibilitéde détourner le destin. Mais la lutte est inégale et la fini d e n t i q u e , quoi que vous fassiez.

La fille de Kafka (1999)Joëlle Losfeld (Arcanes), 2005[LEI]

Paulo Lins (1960)Paulo Lins a passé son enfan-ce dans une favela de Rio deJaneiro. Il décrit avec un réalis-me terrible la vie de cette villedans la ville. Tellement réalisteque La Cité de Dieu a été utili-sé comme argument électorall o rs des dernières présiden-tielles au Brésil. Bien sûr, il y a les sambas, lesforròs, le carnaval ; mais sur-tout, il y a la misère, la violen-ce, la drogue et le désespoir. Laforce de l’écriture de Lins noussubjugue et on reste profondé-ment marqué par son récit dela vie des favelas.

La Cité de Dieu (1997)Gallimard, 2003[LIN]

Nei Lisboa (1959)Chanteur et compositeur chéridu public de la région sud duBrésil, Nei Lisboa entre en litté-rature avec Un cadavre sautepar la fenêtre, un roman diffé-rent et inventif comme samusique, dense et ingénieuse.

Un cadavre saute par la fenêtre (1999)L’Harmattan (L’autre Amérique), 2000[LIS]

Clarice Lispector(1926-1977)Née en Ukraine, elle arrive àl’âge de 2 mois au Brésil. À1 7 a n s , elle publie son premierr o m a n , Près du cœur sauvage,qui la consacre d’embléecomme écrivain. Ce sera le pré-lude à une œuvre littéraire consi-dérable qui fait d’elle l’un desa u t e u rs les plus populaires duBrésil. Souvent comparée àJ oyce ou Virginia Wo o l f , elle scru-te dans ses romans l’espace dudedans. Une écriture de l’intime.

La ville assiégée (1949)Des femmes, 1991[LIS]Un apprentissage ou Le livre des plaisirs (1969)Des femmes, 1992[LIS]Où étais-tu pendant la nuit ? (1974)Des femmes, 1985[LIS]Un souffle de vie (1978)Des femmes, 1998[LIS]La femme qui tuait les poissonsRamsay / De Cortanze, 1990[LIS]

Adriana Lunardi (1967)Née dans l’État de SantaCatarina, Adriana Lunardi écritdes scénarios et des textespour accompagner des sériesdocumentaires destinées à latélévision. Au travers des neufnouvelles qui composent Vés-peras, elle nous dépeint lesd e rn i e rs instants de neufgrandes dames, neuf roman-cières des plus célèbres parmilesquelles Dorothy Pa rke r,Virginia Woolf, Clarice Lispec-tor, Colette…

Vésperas(2002)Joëlle Losfeld (Littérature étrangère),2005[LUN]

Joaquim-MariaMachado de Assis(1839-1908)Fils d’un ouvrier noir, autodi-d a c t e , poète dès l’âge de15 ans, il devient typographe àl’Imprimerie nationale, où il ren-contre le romancier ManuelAntonio de Almeida, qui encou-rage ses débuts. Ayant touchéà tous les genres (poésie,théâtre, chroniques, conte), ildemeure le plus grand roman-cier et nouvelliste brésilien duXIXe siècle. Son œuvre, pleinede “fous qui disent la vérité etde sages qui battent la bre-loque”, est une remarquableautopsie des délabrementsd’une bourgeoisie médiocre etsatisfaite d’elle-même. Sesrécits, dans lesquels il se révè-le un maître du style indirectl i b r e , inaugurent la doublemodernité de la langue et duroman portugais. 1716

et l’effort constant pour s’enl i b é r e r. Ses romans sont préciset solidement charp e n t é s .

Le portail du monde (1970)Métailié (Bibliothèque brésilienne), 1 9 9 4[DOU]La mort en effigie (1974)Métailié (Bibliothèque brésilienne), 1 9 8 8[DOU]

Lygia Fagundes Telles(1923)Véritable star au Brésil, LygiaFagundes Telles ploie sous lesprix littéraires. Cette grandedame des lettres a publié sonpremier livre à 23 ans.O b s e rvatrice infatigable desgens ordinaires et du temps quip a s s e , elle goûte peu lesintrigues à rebondissements,faisant son miel des petiteschoses de la vie, des déra-pages imperceptibles, d e schutes silencieuses. Aussi lanouvelle sied-elle parfaitementà cet écrivain miniaturiste etfaussement paisible.

Un thé bien fortet trois tasses (1970)Alinéa, 1989[FAG]La discipline de l’amour(1980)Rivages, 2002[FAG]L’heure nue (1989)Alinéa, 1991[FAG]La nuit obscure et moi(1995)Rivages, 1998[FAG]

Marilene Felinto (1957)Née à Recife, cette romancièreest également conteuse, es-sayiste, journaliste et traduc-trice. Pour Les femmes deTijucopapo, elle a obtenu plu-sieurs prix littéraires brésiliensprestigieux.

Les femmes de Tijucopapo(1982)Eulina Carvalho, 1998[FEL]

Rubem Fonseca (1925)Rubem Fonseca est l’un desgrands maîtres de la fiction bré-silienne. Av o c a t , j o u rn a l i s t e , critique ciné-m a t o g r a p h i q u e , il est l’auteur denombreux romans noirs inscritsdans la société brésilienne etdans l’actualité politique.Conteur mordant, il dépeint à lafois le monde violent des margi-naux et celui de la richesse o i s i v e , dans une langue qui tra-duit le snobisme de ces deuxs o c i é t é s .

Du grand art(1983)Grasset, 1986[RP FON]Budo & Spallanzani (1985)Grasset, 1988[RP FON]Vastes émotions et pensées imparfaites (1998)Grasset, 1990[RP FON]Un été brésilien (1990)Grasset, 1993[RP FON]

Oswaldo França Junior (1936-1989)Loin des mégapoles, OswaldoFrança Junior nous plonge aucœur du Brésil continental oùla brutalité des conditions devie détonne avec la noncha-lance des habitants.Le lecteur se voit immergédans un rythme de vie propreau Brésil des terres où la vieest prise avec beaucoup defatalisme. Sans aucun doute, França Juniorp a rvient à merveille à nousraconter l’âme brésilienne.

Au fond des eaux (1987)Actes Sud, 1990[FRA]L’or de l’Amazonie (1990)Actes Sud, 1994[FRA]

Fernando Gabeira (1942)Dans les années 60, FernandoGabeira s’engage dans la résis-tance à la dictature militairebrésilienne. Il nous raconte sonexpérience dans la guérillaurbaine à Rio et nous livre untémoignage sans concessionsur la réalité du régime mili-taire. Son aventure personnelleest celle d’une minorité dejeunes qui a cru à la révolutionet à la lutte armée, et qui aconnu le désenchantement del’utopie révolutionnaire.

Les guérilleros sont fatigués(1979)Métailié (Suite brésilienne),1998[GAB]

Luiz Alfredo Garcia-Roza (1936)Luiz Alfredo Garcia-Roza vientau roman policier après avoirenseigné la théorie psychana-lytique pendant 35 ans àl’Université fédérale de Rio. Il est considéré aux États-Uniscomme le Raymond Chandlerbrésilien.

Le silence de la pluie (1996)Actes Sud, 2004[RP GAR]Objets trouvés (1998)Actes Sud, 2005[RP GAR]

Milton Hatoum (1952)D’origine orientale, M i l t o nHatoum est né et vit enAmazonie. L’atmosphère de ses romansest très particulière puisqu’elleest façonnée par le métissagede deux cultures : ses origineslibanaises et l’Amazonie. Cette dualité est omniprésentedans son œuvre, ses person-nages se cherchent continuelle-ment entre la disparition desv a l e u rs portées par leursancêtres et le métissage intrin-sèque à la culture brésilienne.

Deux frères (2000)Seuil, 2003[HAT]

Évelyne Heuffel Née à Bru x e l l e s , É v e l y n eHeuffel vit au Brésil depuis denombreuses années. À Rio de Janeiro, elle trouvechez un bouquiniste un romanà l’eau de rose datant des

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Ô luxure ou La maison des bouddhas bienheureux (1999)Le Serpent à Plumes (Motifs), 2004[RIB]

Tabajara Ruas (1942)Tabajara Ruas est un roman-cier et metteur en scène du RioGrande do Sul, dans le sud duBrésil, qui a vécu en exil auDanemark et en France durantla dictature. Les livres de Ruass’interrogent sur le passé mou-vementé du Brésil (guerr e sentre puissances locales etpouvoir militaire, luttes pourl’abolition de l’esclavage…), etdécrivent des événements par-ticulièrement durs. Au-delà deces épisodes historiques tra-giques du XIXe siècle, c’est biensur le fossé immense qui per-dure entre les élites et lamasse des pauvres qu’il sou-haite pointer le doigt.

La fascination (1990)Métailié (Bibliothèque brésilienne),2005[RUA]

Luiz Ruffato (1961)Originaire du « n o n c h a l a n t »Minas Gerais, Luiz Ruffato écritsur la frénésie des mégapolesbrésiliennes. Les pauvres survi-vent à peine dans leurs cartonstandis que les gratte-ciel clima-tisés rafraîchissent les richesbusinessmen. Ruffato place lelecteur dans la perspective despersonnages et l’entraîne ainsi

dans le rythme infernal de lacité. Un rythme chaotique quela langueur de la bossa-nova neparvient pas à adoucir.

Tant et tant de chevaux (2001) Métailié (Bibliothèque brésilienne),2005[RUF]

Silviano Santiago (1936)Né dans le Minas Gerais, il étu-die les lettres au Brésil puis enFrance, et enseigne pendant dixans aux États-Unis et auCanada. Poète et romancier,c’est aussi un critique réputé,spécialiste notamment du mou-vement moderniste des années1920-1930. Son œuvre la plusconnue du grand public estStella Manhattan, un romanétrange et émouvant.

Stella Manhattan (1985) Métailié (Bibliothèque brésilienne),1993[SAN]

José Sarney (1930)José Sarney mène de front unecarrière politique et littéraire.Président de la République duBrésil de 1985 à 1990, il a étéconsacré comme écrivain avec,notamment, Au-delà des fleu-ves, un texte truculent, violent,mais aussi drôle et plein d’hu-manité.

Au-delà des fleuves (1988)La Table Ronde (La petite vermillon),2005[SAR]

Saraminda (2000)Gallimard (Folio), 2003[SAR]

Moacyr Scliar (1937)Né à Po rto Alegre, il descendd’une famille d’immigrants juifsinstallés dans le sud du Brésil audébut du siècle. Ce savant cock-tail de cultures devrait le mettre àl’abri des idées reçues et de l’in-tolérance. Il introduit notammentla thématique de l’immigrationjuive dans son œuvre. Il estmédecin de form a t i o n , et sa pro-duction littéraire s’intensifie dès1962. Ses romans, v é r i t a b l e scontes philosophiques, p u i s e n tdans l’imaginaire médiéval dubestiaire… Scliar manie la para-bole avec beaucoup d’humour etune aimable férocité. Son grandtalent est de faire tenir ses petitsu n i v e rs en quelques pages, s a n squ’on y soit à l’étroit. Son œuvresi part i c u l i è r e , riche de romans,d ’ e s s a i s , de chroniques et de lit-térature pour la jeunesse port eune forte coloration fantastique.Elle a largement été primée, t r a-duite et adaptée.

Le Carnaval des animaux(1976)Presses de la Renaissance(Les nouvelles étrangères),1987 [SCL]L’œil énigmatique (1986)Presses de la Renaissance(Les nouvelles étrangères),1990 [SCL]Max et les chats (1981)Presses de la Renaissance(Les romans étrangers), 1991[SCL]Sa majesté des Indiens(1997)Albin Michel (Les grandes traductions),1998 [SCL]

Aguinaldo Silva (1944)Au-delà d’intrigues policièresbien ficelées, Aguinaldo Silva– ancien journ a l i s t e – nous livreune peinture d’un Brésil en proieà la corruption. Les forces depolice sont présentées commes e rviles et corr o m p u e s , i m p i-t oyables env e rs les faibles etaux ordres des puissants. Maisc’est avec la mise en scène dest e rribles escadrons de la mortque ce tableau atteint un réalis-me insupport a b l e .

La République des assas-sins(1976)Gallimard (Série noire), 2003[RP SIL]L’homme qui acheta Rio(1986)Gallimard (Série noire),1997[RP SIL]

Jô Soares (1938)Célèbre comédien et animateurde télévision, Jô Soares est unestar dans son pays. Il nousraconte des histoires très drôlesoù ses personnages rencontrentou font l’Histoire. Ainsi, on croisedes personnes aussi divers e sque Mata Hari, P i c a s s o , S a r a hB e rnhardt ou Al Capone. Tout estprétexte à la farce dans sesmises en scène mais, s a n sd o u t e , ses satires du Brésil et dumonde de la fin du X I Xe et dudébut du X Xe siècle sont un bonm oyen pour Soares de semoquer de ses contemporains.

Élémentaire,ma chère Sarah ! (1995)Calmann-Lévy, 1997[RP SOA]L’homme qui tua GetùlioVargas (1998)Calmann-Lévy, 1998[SOA]

1918

« Chez Machado de Assis,conteur né, le mélange d’hu-mour léger et de scepticismedélibéré donne à chaque romanun charme tout spécial. »Stefan Zweig

Dom Casmurro (1899)Métailié (Bibliothèque brésilienne),1983[MAC]L’aliéniste (1881)Métailié(Bibliothèque brésilienne),1984[MAC]Le philosophe ou le chien Quincas Borba (1891)Métailié(Suite brésilienne),1997[MAC]La montre en or et autres contes Métailié (Suite brésilienne),1998[MAC]Mémoires posthumes de Bras Cubas (1881)Métailié (Suite brésilienne),2000[MAC]La théorie du médaillon et autres contesMétailié (Suite brésilienne),2002[MAC]Esaü et Jacob (1904)Métailié(Suite brésilienne),2005[MAC]

Max Mallmann (1968)Max Mallmann est né à Po rt oA l e g r e , mais vit désormais à Rio.Son écriture se caractérise parun style vif et entraînant où l’hu-mour flirte avec un fantastiqueproche du réalisme magiquecher aux grands écrivains latino-américains. Le syndrome de lac h i m è r e, fable urbaine rocambo-lesque et loufoque, est un véri-table bijou du genre.

Le syndrome de la chimère(2000)Joëlle Losfeld (Littérature étrangère), 2003[MAL]

Patricia Melo (1962)Dramaturge et romancière,Patricia Melo vit à Rio deJaneiro. Elle représente unBrésil urbain, inscrit dans leprésent, traversé par la violen-ce, la drogue et la corruption.Ses ouvrages brossent un por-trait sans concession desmégapoles brésiliennes av e cun certain humour qui s’appa-rente plutôt au cynisme.

O matador : le tueur ( 1 9 9 5 )Albin Michel (Grandes traductions), 1996[MEL]Éloge du mensonge (1998)Actes Sud, 2000[MEL]Enfer (2000)Actes Sud, 2001[MEL]Acqua Toffana (2001)Actes Sud, 2003[MEL]Le diable danse avec moi(2003) Actes Sud, 2005[MEL]

Betty Mindlin et des conteurs indiensBetty Mindlin est une anthropo-logue spécialiste de l’Amazonie.Elle a entrepris de récolter lesmythes de six peuples indiensde la province de Rondonia. Lesmythes sur lesquels elle sep e n c h e , souvent recueillis sousf o rme de contes, ont touscomme fil conducteur la relationamoureuse et ses av a t a rs. Tr a i tégalement commun à cesc o n t e s : le ton résolumenthumoristique des narr a t e u rs .

Fricassée de maris (1997)Mythes érotiques amazoniensMétailié, 2005[MIN]

Cornelio Penna (1896-1958)Dessinateur, journaliste et cri-tique d’art, Cornelio Penna acommencé à écrire en 1930. Ilest un peu le François Mauriacbrésilien.

La petite morte (1954)Métailié (Bibliothèque brésilienne), 1993[PEN]

Nélida Pinon (1937)Née à Rio, Nélida Pinon est unegrande voix de la littérature bré-silienne contemporaine. Elleexplore dans son œuvre les res-sources que la conscience laplus faible et la plus démuniep a rvient à trouver au fond de ladétresse et de l’isolement.

Le jardin des oliviers (1981)Findakly (Corps 16), 1988[PIN]

Hosmany Ramos (1945)Ho s m a ny Ramos purge unepeine de longue durée dansune prison brésilienne depuisplus de 20 ans. À travers depetites nouvelles d’une noir-ceur effroyable, il a entrepris deraconter l’univers carcéral bré-silien. Il nous immerge dans unmode ultraviolent à la limite del’entendement (corru p t i o n s ,t u e r i e s , v i o l s , d r o g u e s … ) .Po u rt a n t , dans certaines deses histoires, il quitte le péni-tencier pour s’interroger : lesgermes de cette violence neseraient-ils pas à chercherdans la réalité de la sociétébrésilienne contemporaine ?

Marginalia (1987)Gallimard (Série noire), 2000[RP RAM]Pavillon 9 (2001)Gallimard (La Noire), 2005[RP RAM]

João Ubaldo Ribeiro (1941)Après avoir été professeur desciences politiques, puis jour-naliste, João Ubaldo Ribeiro seconsacre désormais à l’écri-ture. Parmi ses romans, le plusimportant est sans conteste lafameuse saga Vive le peuplebrésilien, dans laquelle il meten scène les grands momentsde l’histoire du Brésil : l’inva-sion des Hollandais, l’indépen-dance, les quilombos, la guerredu Paraguay (1865-1870).

Sergent Getùlio (1971)Gallimard (Du monde entier), 1978[RIB]Vive le peuple brésilien(1984)Le Serpent à Plumes (Fiction étrangère), 1999 [RIB]

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Blaise CendrarsD’Oultremer à IndigoGallimard (Folio), 1998[CEN]

Le Brésil a toujours fascinéBlaise Cendrars et a considéra-blement influencé son œuvre.Ce pays de la taille d’un conti-nent au territoire extrêmementvarié est le terrain parfait pourvivre l’av e n t u r e , qu’elle soitréelle ou fictive. Dans ce recueil de nouvelles, ilraconte les extraordinaires pos-sibilités qui s’offrent à ceux quiveulent pénétrer les entraillesdu Brésil.

Jean-Paul DelfinoCorcovadoMétailié, 2005[DEL]

Après avoir tué le fils d’unmafieux grec à Marseille, Jeans’enfuit au Brésil où il s’inventeune vie nouvelle et retrouve unoncle qui travaille dans le cabi-net d’architectes préparant leprojet du Christ de Corcovado.À trav e rs l’histoire de Jean,c’est le Brésil des années 20et 30 qui nous est conté : sam u s i q u e , les débuts desécoles de samba, les favelas,le candomblé et les premierspas du modernisme. Avec le premier tome de cettetrilogie brésilienne, D e l f i n onous offre une saga enlevée etflamboyante, mais aussi uneinvitation à l’aventure, au rêveet à la découverte.

Maurice LemoineLa detteL’Atalante (Comme un accordéon), 2001[LEM]

Les paysans venus arracher àl’Amazonie de quoi planter ets u rvivre sont confrontés auxappétits sans limites d’un colo-nel potentat local. Le sorts’acharne sur la communautépaysanne qui tente désespéré-ment de résister. Un livre hom-mage aux paysans du Brésil.

Bernard MathieuZéGallimard, 1997[RP MAT]OteloGallimard (La Noire), 1999[RP MAT]CarmelitaGallimard (La Noire), 1999[RP MAT]

Intitulée Le sang du Capri-c o rn e, cette trilogie met enscène les protagonistes d’uneenquête policière sur unmeurtre. Du vieux flic incorrup-tible qui a perdu ses illusionssous la dictature, à la jeunessenoire issue des favelas deBrasilia qui se retrouve impli-quée malgré elle, en passantpar les riches propriétaires ter-riens, Bernard Mathieu nouslivre le portrait d’un Brésil plou-tocratique et corrompu où lespetites gens n’ont pas d’avenir.

Jean-Christophe RufinRouge BrésilGallimard, 2001[RUF]

Prix Goncourt 2001, R o u g eBrésil raconte l’histoire de la

conquête du Brésil par lesFrançais à travers le destin dedeux orphelins qui servent d’in-t e rprètes auprès des tribusindiennes. Ils trouveront auBrésil un paradis perdu où lesvrais sauvages ne sont pasceux que l’on croit…Fo u rmillant de port r a i t s , de pay-sages grandioses et d’actions,ce roman met en scène deuxconceptions opposées de l’hom-me et de la nature av e c , d ’ u nc ô t é , la civilisation européenne,et de l’autre, le monde indien.

Bernardo CarvahloMongòliaCotovia, 2003[Por CAR]

Le dernier roman de Carvahloen langue originale.

Orides FontelaRosaceL’Harmattan (Poètes des cinq continents),1999Traduit de Tr a n s p o s i c ã o (1969) et Helianto(1973)[Por FON P]

Édition bilingue français-portu-gais. Un recueil de poèmescomposés comme des espacesde fugue et de rédemption, oùle blanc se fait lumière irra-diante et tragique.

Carlos Drummond de AndradeMort dans l’avion et autres poèmes (1990)Chandeigne (Série lusitane),2005[Por AND P]

Édition bilingue français-portu-gais. Une anthologie des poè-mes les plus connus de cepoète brésilien (1902-1987).

Ana Christina CesarGants de peau et autres poèmes (1982)Chandeigne (Série lusitane),2005[Por CES P]

Édition bilingue français-portu-gais. Recueil de poèmes d’uneauteure brésilienne de la géné-ration carioca des années 70.Des textes poignants et provo-cants derrière lesquels secache une écriture complexe ettravaillée.

Eulina CarvahloAnthologie de la poésieromantique brésilienneUnesco, 2002[Por ANT P]

Édition bilingue français-port u-gais. Anthologie de poèmes duromantisme brésilien (X I Xe siècle).

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Marcio Souza (1946)Né à Manaus, au cœur del’Amazonie dont il est un viru-lent défenseur, il lutte active-ment au sein de la FUNARTpour la préservation des cul-tures amazoniennes. Auteur deplusieurs romans, il est égale-ment scénariste.

L’empereur d’Amazonie (1977)Métailié (Suite brésilienne),1998[SOU]

Ariano Suassuna (1927)Homme de théâtre, romancier,peintre et sculpteur, A r i a n oSuassuna a passé son enfancedans le Sertão, ce qui a influen-cé son œuvre. La pierre du Royaume a étécomparé lors de sa sortie àDon Quichotte, La DivineComédie ou encore Tartarin deTarascon. Ce roman, découpé en folhe-tos, s’inscrit dans la littératurede cordel. Ces petits livrets (fol-hetos) étaient présentés pardes vendeurs ambulants surdes ficelles (cordel). L’univers chevaleresque, carac-téristique de cette littérature,donne lieu à d’extraordinairesaventures dans la traditionmédiévale. Un grand roman à lafois érudit et populaire.

La pierre du Royaume :version pour Européens et Brésiliens de bon sens (1996)Métailié (Bibliothèque brésilienne),1998[SUA]

Antônio Torres (1940)Cet autodidacte natif de Bahiaa été journaliste et employé debanque avant d’écrire, à partirde 1972, des romans saluéspar la critique pour leur origina-lité. Il est aujourd’hui considérécomme l’un des maîtres de lanouvelle littérature brésilienne.

Cette terre (1976)Métailié (Suite brésilienne), 2002[TOR]Chien et loup (1997)Phébus (D’aujourd’hui), 2000[TOR]

Yasmina Traboulsi (1975)Au confluent de trois cultures– l i b a n a i s e , brésilienne et fran-ç a i s e – , Yasmina Traboulsi signeavec Les enfants de la Place u npremier roman qui évoque unbrassage de population, et toutp a rticulièrement les difficultésdes enfants des favelas deBahia contraints à l’exil vers lesmégapoles du Sud.

Les enfants de la Place Mercure de France, 2003[TRA]

Dalton Trevisan (1925)Avocat et homme d’affairesdans le sud du Brésil, DaltonTrevisan est un écrivain énig-matique et secret qui se tient àl’écart de la vie littéraire. Sesnouvelles font scandale.

Le vampire de Curitiba (1985)Métailié (Suite brésilienne),1998 [TRE]

Luis Fernando Verissimo(1936)Né à Po rto Alegre, Luis Fe rn a n d oVerissimo est un journaliste der e n o m , mais aussi un auteur de nombreux best-sellers , r é p u t épour son humour et son sens del ’ a u t o d é r i s i o n .

Et mourir de plaisir (1998)Seuil, 2001 [VER]Borges et les orangs-outangs éternels (2000)Seuil, 2004 [VER]

Vinicius Vianna (1958)Vinicius Vianna a grandi sous ladictature militaire et témoigne decette génération désabuséed evenue adulte dans les années70. Son refus de la société auto-ritaire l’a fait balancer entre idéo-logie marxiste révolutionnaire etfuite dans la drogue. C’est av e cbeaucoup d’ironie que Vi n i c i u sVianna traite de la désillusion etdu sentiment de défaite de cetteg é n é r a t i o n .

La dernière ligneMétailié (Suite brésilienne) 1989 [VIA]

AnthologieLire ce recueil de nouvellesécrites par les auteurs brési-liens de la seconde moitié duXXe siècle est une excellentefaçon d’appréhender la littéra-ture brésilienne contemporaineet la vérité de ce pays.

Des nouvelles du Brésil :1945-1998Métailié (Suite brésilienne), 1998[869.2 ANT]

LE BRÉSIL VU PARDES AUTEURSÉTRANGERS

LIVRES ENLANGUEPORTUGAISE

(brésilien)

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Page 12: 3, rue Jean-Jaurès 93134 Noisy-le-Sec Cedex Tél. : 01 49 ... · Egberto Gismonti Écouter la musique d’Egbert o G i s m o n t i , c’est entrevoir une facette de la musique brésilien-neContraditorio

Karim AinouzMadame Sata (2002)

Madame Sata s’inspire libre-ment du personnage de JoãoFrancisco dos Santos (1900-1976), plus connu sous le nomde Madame Sata, un hommenoir de 1,78 m et 88 kilos demuscles. Tour à tour malandrin,t r av e s t i , b a g a rr e u r, c u i s i n i e r,héros, taulard, père adoptif desept enfants, Sata a passé lamajeure partie de sa vie dansles rues chaudes de Lapa, unquartier de Rio. Madame Sata est le portrait dece personnage explosif et com-p l e x e , à la fois maître généreux,traître cruel et amant dévoué. Cefilm retrace également l’émer-gence de la culture afro-brési-lienne urbaine et vibrante du Riode Janeiro des années qui suivi-rent l’abolition de l’esclavage auBrésil (1888).

Hector BabencoCarandiru(2003)

À C a r a n d i ru , gros centre dedétention de São Paulo (av e c7 000 détenus, c’est la plusgrande prison d’Amérique lati-n e ) , un nouveau médecin arr i v epour travailler sur un programmede prévention contre le sida. Ildécouvre des conditions de vied é g r a d a n t e s : cellules surp e u-p l é e s , équipements délabrés,maladies contagieuses et débutdu sida. Inspiré de faits réels tra-g i q u e s , C a r a n d i ru est un filmtrès noir sur l’extrême violencede l’enfer carcéral.

Hector BabencoPixote,la loi du plus faible(1980)

Une maison de redressement,à São Paulo. Pixote – 10 ans –et quelques autres gamins desrues y sont envoyés après avoirété pris dans une rafle de poli-ce. Dans l’établissement, lesconditions de vie sont trèsdures. Le directeur et le principal gar-dien, Sapatos, n’ont pour soucique de maquiller la vérité vis-à-vis des juges, des assistantssociaux ou des journalistes qui visitent la maison. Pixote,malgré tout, se fait quelquesamis : Dito, Fumaca et Lilica– un jeune travesti. Pixote apprend tout en bloc : ladrogue, l’homosexualité, les ba-garres et même le meurtre desang-froid, puisque les autori-tés de la maison de redresse-ment font abattre deux jeunesgens, eux-mêmes soupçonnésd’homicide. N’en pouvant plus, Pixote etses quelques amis parviennentà s’évader un soir. Argentind ’ o r i g i n e , Hector Babenco ad’abord travaillé en Europe entant qu’assistant réalisateur,avant de s’installer au Brésildans les années 70. Après deux longs-métrages, ildésire tourner un documentairesur un centre de détention pourmineurs. Mais n’étant pas librede le faire dans les conditionssouhaitables, il aborde le mê-me sujet en adaptant un romande José Louzeiro.

Fernando MeirellesLa Cité de Dieu (2002)

Basé sur le roman de Paulo Lins,La Cité de Dieu est un filmcomme on en voit trop peu. À lafois drôle, v i o l e n t e , p a t h é t i q u e ,t r a g i q u e , c ru e l l e , cette évocationde la vie dans une favela desannées 60 aux années 80 ests c o rsesienne en diable, c a r, a umilieu du bruit et de la fureur, d us a n g, de la sueur et des larm e s ,c’est l’humanité des pers o n-n a g e s , même des pires, qui estmise en avant. Même si le motest galvaudé, on peut dire queLa Cité de Dieu est un chef-d’œuvre et l’on est presque endessous de la vérité.À voir aussi, la série documen-taire inspirée du film et tournéepar divers réalisateurs brési-liens, La Cité des Hommes, quidécrit la vie quotidienne dansles favelas aujourd’hui.

Walter SallesCentral do Brasil (1998)

Ro a d - m ovie émouvant d’uneinstitutrice retraitée et d’unjeune orphelin à trav e rs leB r é s i l , ce film, inspiré d’undocumentaire du même réalisa-teur (Soccoro nobre, 1995) estprétexte à dénoncer la misèredu peuple brésilien. Il a obtenul’Ours d’or à Berlin en 1998.

Walter SallesCarnets de voyage(2004)

Avec C a rnets de voya g e, Wa l t e rSalles continue d’arp e n t e rl’Amérique latine et l’âme humai-n e , en s’attaquant cette fois àl’illustre figure d’Ernesto Gue-vara. Le cinéaste opte pour lajeunesse de celui-ci et son éveilau monde, via les récits de sespériples. Walter Salles réussit unfilm rempli d’émotion, à la form esoignée et classique, et qui sertson propos : conter un momentde vie sur le thème « les voya g e sf o rment la jeunesse » et filmerles prémisses de l’engagementdu Che.

Andrucha WaddingtonLa vie peu ordinaire de Dona Linhares (2002)

Darlene, une femme courageu-se et intuitive, revient dans sonvillage natal du Nordeste auBrésil, avec un bébé venu d’onne sait où. Elle avait fui sa campagne pourun mariage qui n’a pas eu lieu.Le vieil Osias lui propose del’épouser. Démunie et seule,elle accepte. Darlene s’occupede tout, travaille à la plantation,laissant son époux à son oisi-veté maladive. L o rsque ce dernier recueilleson cousin, Zezinho, Darlenesuccombe au charme de cenouveau venu et tombe encein-te. Elle accumule alors lesmaris sous le toit familial avecl’arrivée du jeune et beau Ciro.Chacun finit par s’accommoderde l’embarrassante mais pitto-resque situation : les épouxsuccessifs apprennent à fairele deuil de leur machisme.

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F I L M S B R É S I L I E N S

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Page 13: 3, rue Jean-Jaurès 93134 Noisy-le-Sec Cedex Tél. : 01 49 ... · Egberto Gismonti Écouter la musique d’Egbert o G i s m o n t i , c’est entrevoir une facette de la musique brésilien-neContraditorio

Généralités, informations, portailsLa sélection de Brésilbrésils.orghttp://www.bresilbresils.org/liens/Le site officiel de l’année du Brésil en France. Un portail d’une vingtaine de sites, presque tous entièrement oupartiellement de langue française, recensant l’essentiel des infor-mations sur la culture et la société brésilienne disponibles surl’Internet francophone.

Brésil passionhttp://www.bresilpassion.com/Un autre site portail, mis à jour quotidiennement par de nombreuxinscrits.

Ministère des Affaires étrangèreshttp://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo_833/bresil_492/index.htmlUn maximum de renseignements officiels sur le Brésil.

Carnet Cariocahttp://olive.blog.lemonde.fr/olive/ Un blog LeMonde.fr où Olivier Hensgen, journaliste français, scan-ne l’actualité, livre anecdotes et marottes brésiliennes depuis sonpied-à-terre de Rio de Janeiro.

Le Monde diplomatiquehttp://www.monde-diplomatique.fr/index/pays/bresil Un dossier du Monde diplomatique sur le Brésil.

Le Nouveau Franc-Parlerhttp://www.francparler.com.br/Le seul mensuel en français publié au Brésil.

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SÉLECTION DE LIENS INTERNET

Danses, musiques Samba en Francehttp://sambistas.online.fr/en-france/indexFr.phpCe site est dédié à cette musique et danse de carnaval de rue bré-silien en France. Il est destiné à promouvoir le partage des idées,des connaissances, des contacts et des expériences, et à faireconnaître la samba à tous.

Capoeira-infohttp://www.capoeira-infos.org/Un excellent site sur la capoeira et son histoire. Beaucoup de références et d’articles, présentation de nombreuxmestres et personnages légendaires de la capoeira…

Quelques artistes brésiliensDes sites officiels superbes, mais en portugais ou en anglais.

Caetano Velosohttp://www.caetanoveloso.com.br/

Gilberto Gilhttp://www.gilbertogil.com.br/

Chico Buarquehttp://www.chicobuarque.com.br/

Carlinhos Brownhttp://www2.uol.com.br/carlinhosbrown/brown_flash.html

Tom Zéhttp://www.tomze.com.br/

Carmen Mirandahttp://www.carmenmiranda.net/

Amon Tobinhttp://www.amontobin.com/

Leninehttp://www.lenine.com.br/

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Page 14: 3, rue Jean-Jaurès 93134 Noisy-le-Sec Cedex Tél. : 01 49 ... · Egberto Gismonti Écouter la musique d’Egbert o G i s m o n t i , c’est entrevoir une facette de la musique brésilien-neContraditorio

Brésil, rencontre avec un géantCatherine Lozac’hGéorama, 2003[918.1 LOZ]

Pays de la taille d’un continent,et dont la seule évocationdonne le vertige, le Brésil offreune multitude de paysages, dec l i m a t s , de peuplements, d evisages. Partout, il cultive ses contradic-tions et, s’il se classe parmiles économies les plus puis-santes du monde, il se consi-dère toujours comme un paysdu tiers-monde. Le colosse garde peut-être despieds d’argile, mais il possèdede formidables potentialités.

Brésil , Rio et São Paulo : du rêve à la modernitéClaude RaybaudCampanile, 2005[918.1 RAY]

L’auteur photographe ClaudeRaybaud s’est passionné trèstôt pour la géographie et l’urba-nisme. Il nous présente ici uneimage du Brésil différente decelle que nous montrent lesmédias (misère, violence), àtravers le portrait de Rio la tou-ristique, qui a inspiré tant d’ar-t i s t e s , et de São Pa u l o , l agigantissime, troisième ville dumonde. Ces deux villes symbolisent ledéveloppement du pays et sondésir de modernité.

Brésil, Fragments d’un voyageEmmanuel Lepageet Nicolas MichelCasterman, 2003[918.1 LEP]

Des croquis pris sur le vif, desphotographies, des souvenirsramassés au cours de leursvisites… Emmanuel Lepage etNicolas Michel ont constitué unmagnifique carnet de voyage àtravers tout le Brésil. Ils nous immergent dans la viequotidienne et nous font parta-ger leurs coups de cœur.

Court voyage équinoxial.Carnets brésiliensSébastien LapaqueSabine Wespisier, 2005[910.4 LAP]

D’un voyage à l’autre, S é-bastien Lapaque s’est inv e n-té une Amazonie familière,réelle et rêvée, d’hier et d’au-j o u r d ’ h u i , où se mêlent less o u v e n i rs , les surp r i s e s , l e sp ay s a g e s , les lieux, les livres,les conv e rs a t i o n s , les ren-contres. L’ensemble s’ordonne en un iti-néraire personnel, le long de laroute transamazonienne.

Nostalgies de Belo Horizonte,Quand j’étais un autreMiguelanxo PradoCasterman, 2005[918.1 PRA]

Encore un carnet de voyageréalisé par un auteur de BD.

Prado se rend pour des raisonsprofessionnelles dans la capi-tale du Minais Gerais : BeloHorizonte. Ville dont son arriè-r e - g r a n d - p è r e , immigré espa-gnol, a travaillé à la construc-tion avant de rentrer chez luiaussi pauvre qu’il était parti.Un voyage plein de nostalgiedans une ville qui a connu sonheure de gloire, il y a un siècle,grâce aux richesses minièresde la région.

Rio de Janeiro. Les carnets de voyage de JanoJanoAlbin Michel, 2001[918.1 JAN]

Le dessinateur Jano nous livredes tableaux de Rio. À travers les multiples scènescroquées lors de ses voyagesau Brésil, Jano décrit av e cbeaucoup d’humour, mais éga-lement de réalisme, les princi-pales caractéristiques de la viedes cariocas. Des fameuses plages aux fave-las en passant par le stadeMaracaña et le Pain de sucre,nous voilà totalement immer-gés dans Rio.

Le goût de Rio de JaneiroMercure de France, 2004[918.1 GOU]

Cette anthologie de 27 écri-vains brésiliens ou étrangersnous promène dans la ville deRio de Janeiro. Chaque auteur nous présente,avec sa sensibilité et son res-senti, la ville, un quartier ou

simplement un lieu particulier.Autant d’invitations au voyageet à la nonchalance… Ce petit recueil se termine parun lexique donnant le vocabu-laire clé de la culture carioca.

BrésilGallimard (Bibliothèque du voyageur),2005[918.1 BRE]

Un guide touristique completpour celles et ceux qui seraientséduits par un séjour au Brésil.

Hautes Terres (1902). La guerre des CanudosEuclides da CunhaMétailié (Suites brésiliennes),1983[981 CUN]

Le livre relate l’histoire de larévolte des Canudos (paysanspauvres de l’État de Bahia) etdes expéditions militaires qui laréprimèrent. Cet épisode del’histoire du Brésil comme lerécit écrit par un correspondantde guerre marqueront profondé-ment la jeune République brési-lienne : aux confins du pays,l’enthousiasme républicain n’apas cours. Le Brésil, fortementattaché à son unité, découvreles velléités sécessionnistesdu Nordeste et des concep-tions de la vie bien éloignéesde celles de la capitale.

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GÉOGRAPHIEET VOYAGES

HISTOIREET POLITIQUE

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Page 15: 3, rue Jean-Jaurès 93134 Noisy-le-Sec Cedex Tél. : 01 49 ... · Egberto Gismonti Écouter la musique d’Egbert o G i s m o n t i , c’est entrevoir une facette de la musique brésilien-neContraditorio

Nus, féroces et anthropophages (1557)Hans StadenMétailié (Suites brésiliennes),2005[910.4 STA]

Victime d’un naufrage en1547, au large de l’île Saint-Vincent, Hans Staden est rete-nu prisonnier par une tribu Tupianthropophage. Il raconte son av e n t u r ed’Européen parti conquérant seretrouvant vaincu et placé aurang de nourriture potentielle.Au-delà de cette aventure trèsriche, le livre constitue un véri-table document ethnologiquesur les tribus Tupi au XVIe siècle.

L’esclavage au BrésilMàrio MaestriKarthala,1991[326 MAE]

Le Brésil fut le pays desAmériques qui développa leplus le système esclavagiste.D’abord avec l’asservissementdes populations indigènes auXVIe siècle puis, durant les troissiècles suivants, avec l’escla-vage des Noirs dont dépendral’essentiel des activités écono-miques et commerciales. Une synthèse historique quinous montre le fonctionnementde l’esclavage, mais aussi lesluttes et la résistance desesclaves.

Carnets indiens : Avecles Indiens Urubus-Kaapor, Brésil (1996)Darcy RibeiroPlon (Terre Humaine),2002[301.7 RIB]

Le s C a rnets indiens sont desc a rnets d’expéditions conduitesentre 1949 et 1951 dans laforêt amazonienne chez lesU ru b u s - K a a p o r, d e s c e n d a n t sdes célèbres Toupinambà auxrituels d’anthropophagie, p e u p l epacifié depuis seulement vingtans et fragilisé par les épidé-m i e s , les conflits et une scan-daleuse politique d’exterm i n a-tion menée à des fins écono-m i q u e s .

Tristes TropiquesClaude Lévi-StraussPocket (Terre Humaine),réed. 1998[301.7 LEV]

Claude Lévi-Strauss présentedans ce livre, bible de l’anthro-pologie moderne et premierouvrage d’ethnologie qui aitfasciné le grand public, uneétude poussée et attentionnéesur le monde indien « in situ »,à lire comme un voyage philo-sophique, mais aussi commeune méditation sur le devenirde l’humanité.

São Paulo en mouvementAnne LouyotAutrement (Villes en mouvement),2005[710 LOU]

Gigantesque champignon de18 millions d’habitants quis’étire sur une centaine de kilo-m è t r e s , la « locomotive duBrésil », lancée dans un déve-loppement sans frein, a u r a i tdéjà explosé sans son principalatout : le génie et l’humanitéde son peuple. D’une rencontre à l’autre, l’au-teur nous entraîne dans unedéambulation à travers la ville,quartier par quartier.

Salvador de Bahia, Rome noire, ville métisseMichel Augier (Texte)Christian Cravo (Photographie)Autrement (Monde. Photographie), 2005[770 CRA]

Salvador de Bahia est née auXVIe siècle sous le signe de ladomination coloniale et de l’es-clavage. Aujourd’hui, Bahia estla ville où la population décla-rée métissée est la plus impor-tante du Brésil. Loin des clichés d’exotisme quiprédominent quand on parle decette ville, les auteurs nousracontent le poids du métis-sage et sa réalité dans lac o n s t ruction de la sociétébahianaise.

Macumba, Forces noires du BrésilSerge BramlyAlbin Michel (Spiritualités vivantes), 1981[133.4 BRA]

Les Brésiliens sont réticents àp a rler de la macumba (religion

a f r o - b r é s i l i e n n e ) , ils préfèrent laprésenter comme un héritagedésuet du passé et l’intègrentau folklore. Po u rt a n t , la macum-ba est omniprésente au Brésil etelle inspire énormément la cultu-re brésilienne. Loin d’être unereligion disparu e , elle est encoreé n o rmément pratiquée : la seuleville de Salvador compte plu-s i e u rs milliers de centres dédiésà ce culte.

Les religions africaines au Brésil (1960). Contribution à une sociologie des interpénétrations de civilisationRoger BastidePUF (Dito), 1995[306.6 BAS]

Roger Bastide traite des rela-tions entre « s u rv i v a n c e » et« intégration », des fondementsreligieux africains au Brésil : cequi relève d’apport de religionsafricaines et ce qui relèved’une adaptation propre auBrésil. Mais Bastide ne se limite pas àune recherche spirituelle, l erôle social de la religion chezles esclaves noirs, puis chezleurs descendants, est analyséici de manière très poussée.

Le carnaval de RioWalnice Nogueira GalvãoChandeigne, 2000[306.5 GAL]

Ce livre est une suite de troisessais sur un événementannuel qui est devenu un desemblèmes de la ville de Rio deJaneiro et, au-delà, de la nation 2928

Maîtres et esclaves(1933). La formation de la société brésilienneGilberto FreyreGallimard, 1974[326 FRE]

Réédité seize fois au Brésildepuis sa paru t i o n , ce livre deG i l b e rto Fr eyre est une véritableréférence pour la compréhen-sion de la société brésilienne. Ila suscité, à sa sort i e , des réac-tions très hostiles car il toucheà des sujets sensibles commele racisme, la sexualité ou l’es-c l avage. Aujourd’hui, cet ou-vrage anthropologique et socio-logique est mondialement re-connu et explique ce qui fait lap a rticularité du peuple brésilien.

Les Indiens du Brésil(1578)Jean de LéryMille et une nuits, 2002[981 LER]

Jean de Léry, jeune cordonniercalviniste, participe en 1557-1558 à l’expédition colonialefrançaise au Brésil. Il choisit avec quelques autresde rester vivre chez les Tupi-n a m b a , d’où il rapporte untémoignage exceptionnel sur lavie indigène. Ce livre constituel’un des fondamentaux dumythe du « bon sauvage ».

Brésil, Les premiers photographes d’un empire sous les tropiquesBia et Pedro Corrêa do LagoGallimard, 2005[770 BRE]

Cet ouvrage met en av a n tl’œuvre de quatorze photo-graphes du XIXe siècle en lessituant dans leur temps et parrapport aux sites et aux milieuxqui les ont séduits. La splen-deur des paysages, la variétéde la nature, l’ordonnance desvilles, le mélange et le métis-sage des populations… autantde sources d’inspiration pourobtenir, au final, un portrait duBrésil du XIXe siècle.

Brésil : une géohistoireMartine DroulersPUF (Géopolitiques),2001[981 DRO]

Cet ouvrage géopolitiquemontre que l’espace brésiliens’est façonné dès l’arrivée desEuropéens, il y a 500 ans, bienavant que les Brésiliens sereconnaissent en tant quenation. M a rtine Droulers passe enr evue les données géogra-p h i q u e s , politiques et colo-niales qui ont déterminé leslimites des frontières brési-liennes.

Histoire du BrésilFrédéric MauroChandeigne (Série lusitane),1994[981 MAU]

Une petite synthèse de l’his-toire du Brésil depuis sa « dé-couverte » par les Portugais en1500 jusqu’aux négociationsdu Mercosur (accords écono-miques qui entérinent l’entréedu Brésil dans l’ère de la mon-dialisation) en décembre 1994.

Brésil, épopée métisseMario CarelliGallimard (Découvertes, Histoire),1987[980 CAR]

L’histoire du Brésil, abondam-ment illustrée et documentéedans une collection à mettreentre toutes les mains !

Une histoire du Brésil :Pour comprendre le Brésil contemporainPaulo Roberto de Almeida et Katia de Queiros MattosoL’Harmattan,2002[981 ALM]

Ce livre retrace l’itinéraire de500 ans de formation et d’évo-lution de la société brésilienne.Le passé colonial, l’Empire, laRépublique et ses multiplesépisodes dictatoriaux sont deséléments capitaux pour com-prendre le Brésil d’aujourd’hui.

Lula et l’autre BrésilCandido MendesIHEAL,2003[981.06 MEN]

L’arrivée au pouvoir de Lula,élu président du Brésil par62 % du corps électoral brési-lien en 2002, après de mul-tiples vaines tentatives, relèved’une longue maturation poli-tique de son parti, le Parti desTravailleurs. Cet essai retrace cette irrésis-tible progression et les enjeuxauxquels Lula doit répondremaintenant qu’il est au pouvoir.

L’Empire brésilien et ses photographesMusée d’Orsay,2005[770 EMP]

Ce catalogue reprend lesœuvres des collections de laBibliothèque nationale duBrésil et de l’institut MoreiraSalles exposées durant l’été2005 au Musée d’Orsay.Souvent œuvres d’art i s t e sétrangers en voyage au Brésil,les clichés présentés s’atta-chent surtout à montrer lescôtés pittoresques du pay squ’ils visitent.

Lula et la diversification de la société brésilienneChoiseul(Problèmes d’Amérique latine n° 52),2004[980.06 LUL]

En octobre 2002, l’élection deLuis Inàcio Lula da Silva à la pré-sidence de la République ar e p r é s e n t é , pour des millions deB r é s i l i e n s , la promesse d’unBrésil plus juste après deuxdécennies marquées par la criseéconomique et l’aggravation desinégalités sociales. Ces articles font le point sur sonbilan politique qui semble, p o u rle moins, assez contrasté. La revue aborde également lesgrandes tendances de la sociétéb r é s i l i e n n e .

SOCIÉTÉ ETCIVILISATION

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Page 16: 3, rue Jean-Jaurès 93134 Noisy-le-Sec Cedex Tél. : 01 49 ... · Egberto Gismonti Écouter la musique d’Egbert o G i s m o n t i , c’est entrevoir une facette de la musique brésilien-neContraditorio

Il débute en photographie en1973 et exerce dans diffé-rentes agences de photojourna-lisme. En 1994, il fonde sapropre agence de presse,Amazonas Images, qui repré-sente son travail. Il vit à Paris avec sa femme etcollaboratrice, Leila Wanick Sal-g a d o , qui se charge de laconception graphique de la plu-part de ses livres.Salgado, qui ne travaille qu’ennoir et blanc, veut témoigner dela dignité fondamentale del’être humain tout en s’élevantavec force contre la violation decette dignité que constituentles guerr e s , la pauvreté ettoutes les injustices…Dès 1986, avec son premierlivre et l’exposition A u t r e sAmériques, il rend hommageaux cultures paysannes et à larésistance culturelle desIndiens et de leurs descen-dants au Mexique et au Brésil.Depuis, il n’a eu de cesse dep o u rsuivre son combat enfaveur de l’Homme.

Pop tropicale et Révolution (1997)Caetano VelosoLe Serpent à plumes, 2003[781.6 VEL]

Celui que l’on surnomme le BobDylan brésilien raconte sonexpérience musicale qui mar-quera à jamais la culture brési-l i e n n e : la fondation du tropica-lismo. Ce projet est de canniba-liser la richesse des musiquestraditionnelles brésiliennes etde les assimiler aux élémentsles plus originaux de la popanglo-américaine. Cette expé-rience de contre-culture se heur-te de plein fouet à l’intransi-geance de la dictature militaire.

Le son du Brésil : samba, bossa-nova et musiques populairesRicardo Pessanha et Chris Mac GowanLusophone, 1999[781.6 PES]

Les rythmes turbulents de lasamba, l’élégance tranquille dela bossa-nov a , la puissancebouillonnante des percussionsde la samba reggae, les der-nières tendances afro deBahia… Cet ouvrage nous propose unlarge panorama des différentsstyles de la musique populairebrésilienne, des interprètes etdes instruments.

Brésil : chants et percussions :Estação Esquirol Olivier Noclin Lugdivine (Rythmes et percussions),2004[781.6 NOC]

L’ensemble Estação Esquirolnous invite à la découverte et àl’approfondissement de 5 poly-phonies traditionnelles issuesde la culture festive brésilienne( s a m b a , samba reggae, m a r a c a-t u , samba enredo). Pa rtitions etCD accompagnent ce livre.

Capoeira, danse de combatArno Mansouri et Delphine LoezDemi-Lune, 2005[796.8 MAN]

Née aux temps de l’esclav a g e ,la capoeira, mélange de

m u s i q u e , de chants et ded a n s e , de jeu et surtout de com-bat connaît un engouementsans précédent au Brésil. Ce qui n’était qu’un moyen pourles esclaves noirs de biaiser l’in-terdiction de se battre imposéepar leur maître est devenu un véri-table référent culturel de toute lanation. Un document très com-plet et richement illustré.

Le petit manuel de capoeiraNestor CapoeiraBudo, 2003[796.8]

Nestor Capoeira est l’un desp r o m o t e u rs de la capoeiramondiale. Corde rouge (la plushaute distinction), il rédige cepetit manuel, étoffé au gré deséditions, qui permet de mieuxconnaître et de vulgariser cetteactivité à mi-chemin entre les p o rt et l’activité culturelle.Ceux et celles qui voudraients’adonner à la capoeira trouve-ront ici l’indispensable à savoirpour bien débuter.

Découvrez la légendaire capoeira,art martial brésilienBem-Te-Vi et TorneiroBudostore (Cassette VHS de 50 minutes)[796.8 BEM]

Une présentation vidéo de cequ’est la capoeira. Les prati-quants forment un cercle (lar o d a ) au milieu duquel lesr o d e u rs exécutent leurs pasacrobatiques au rythme du sondu berimbau. On se laisse vitehypnotiser par le spectacle.

Esthétique des favelasPaola Berenstein JacquesL’Harmattan (Esthétiques),2002[710 BER]

L’auteur analyse une form eurbaine mal connue, peu étu-diée, celle des favelas de Rio.Considérées comme non-archi-tectures, elles ont cependantinspiré les nouveaux archi-tectes et particulièrement lesdéconstructivistes. Paola Berenstein Jacquesmontre l’originalité et la vieintense qui animent cesconstructions de fortune.

Oscar NiemeyerMatthieu SavaingAssouline (Mémoire du style),2001[720 NIE]

Une présentation des œuvres del’un des plus surprenants et desplus prolifiques architectescontemporains. Pa rtout dans le monde, N i e-m eyer a laissé son empreinte etson fameux jeu de contrastesentre les droites et les courbespour rendre le béton sensuel eti nventif. Également un gros plan sur sesréalisations à Brasília, c a p i t a l edu Brésil, c o n s t ruite à partir du néant, et dont il est l’un desf o n d a t e u rs .

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brésilienne tout entière. Ildécrit la préparation et ledéroulement du carnaval (éco-les de sambas, règlement…). Ilrecherche ses origines. Enfin,il se penche sur le versantmusical du défilé.

Carnaval de RioDiva PavesiPlume, 1998[306.5 PAV]

Ce livre débute avec une histoi-re et une explication du dérou-lement du carnaval de Rio. Cet événement très populaire àRio est très codifié, même s’ilexiste des activités « off » quis’égrainent au hasard des ruesavec pour seul objectif de sedivertir.Un festival de photographiescolorées complète cette courteintroduction en nous plongeantdans l’atmosphère de délire ducarnaval.

Brésil, foot-folie, foot magieAlain FontanSolar, 1998[796.33 FON]

Le football est une véritableinstitution au Brésil. Alain Fontan nous conduit àl’intérieur de ce football mer-veilleux, riche d’une foule dejoueurs issus des favelas, desplages de Rio ou des territoiresde l’intérieur

Cuisine brésilienne en FranceCléla Pisa et Maria JoséGarcia WerebeActes Sud,2003[641.6 BRE]

Toute la richesse de la traditionculinaire brésilienne (feijoada,faofa, caipirinha…) est ici pas-sée en revue. Les plats sont replacés dansleur contexte géographique,historique ou culturel. E n f i n , le livre nous expliquecomment adapter les recettesaux étals français : où trouverles produits ou comment lesremplacer.

Brésil : 75 recettesMichael Bateman Gründ (Sreet café),2000[641.6 BRE]

Après une introduction à la cui-sine brésilienne, cet ouvragepropose 75 recettes qui enreflètent toute la variété et lacréativité. Des plats les plus rapides,comme ceux proposés par lesc u i s i n i e rs ambulants, à lalégendaire feijoada, l a i s s e z -vous séduire par une cuisineexotique qui a su marier origi-nalité et simplicité.

DestructionFrans KrajcbergMateria Prima,2005[574.5 KRA]

Frans Krajcberg est un sculp-teur et photographe qui tra-vaille principalement à partir debois brûlé. Ses œuvres nous montrent unfeu destru c t e u r, dominant lebois, instrument de dominationde l’homme sur la nature : lavégétation semble vaincuesous les assauts des incen-dies. Ce recueil de photo-graphies est un hymne à la dé-fense de la forêt amazonienne,proie de toutes les convoitises.

Rio de Janeiro en mouvementJean-Jacques SévillaAutrement (Villes en mouvement),2005[981 SEV]

Berceau de la samba, du car-naval tropicalisé, de la bossa-nova et du choro, Rio s’ac-croche farouchement à son sta-tut de capitale culturelle duBrésil. Des artistes virtuoses s’effor-cent de perpétuer leur art ausein d’une société toujoursplus ouverte aux influencesextérieures et aux expériencesavant-gardistes. Ces activités artistiques cher-chent à prendre en compte lesenjeux sociétaux des quartiersurbanisés.

Rio de Janeiro, la ville métisse (1834)Jean-Baptiste DebretChandeigne, 2001[981 DEB]

En pénétrant dans la baie deGuanabara (qui mène à Rio), en1 8 1 6 , le peintre Debret dé-couvre une ville fiévreuse, auxcontrastes durs et en pleinemutation. Membre de la Mission artis-tique française, il entreprenda l o rs une série d’aquarellesqu’il regroupera plus tard pouréditer son Voyage historique etpittoresque au Brésil.Plus qu’une œuvre d’art ,Debret peint un portrait précisde Rio et de ses habitants aveccomme projet de montrer les tensions culturelles del’époque.

Terra La Martinière, 1997[770 SAL]

ExodesLa Martinière, 2000[770 SAL]

L’homme et l’EauTerre Bleue, 2005[770 SAL]Sebastiõ Salgado

Le photographe brésilien Sal-gado est l’un des photojourna-listes les plus respectés de saprofession, mais aussi l’un desplus connus du grand public.De réputation mondiale, il areçu presque tous les prix etrécompenses possibles…Né en 1944 à Aimores,Salgado a d’abord fait desétudes d’économie au Brésil,puis à Paris.

ARTS ET CULTURE

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Page 17: 3, rue Jean-Jaurès 93134 Noisy-le-Sec Cedex Tél. : 01 49 ... · Egberto Gismonti Écouter la musique d’Egbert o G i s m o n t i , c’est entrevoir une facette de la musique brésilien-neContraditorio

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Brésil indien, les arts des Amérindiens du BrésilRéunion des Musées nationaux,2005[301.7 BRE]

Ce catalogue de l’exposition dumême nom qui s’est tenue auGrand palais présente l’art etl ’ a rtisanat des Indiens duBrésil. Objets rituels et mort u a i r e s ,mais aussi céramiques et tres-sage, l’exposition nous permetde mieux appréhender cettecivilisation indienne et lesenjeux de l’ethnologie amérin-dienne.

La Collection Brasiliana,Les peintres voyageursromantiques au Brésil(1820-1870)Paris musées,2005[759.5 COL]

Sensibles au pittoresque et àl ’ e x o t i s m e , les jeunes peintresv oya g e u rs répondent aux com-mandes de la cour, b r o s s e n tavec une passion toute roman-tique cette inépuisable terr an ov a : lumière vibrante sur labaie de Rio, touffeur tropicale dela jungle amazonienne, e s c l av e set indigènes, habitations etpetits métiers , f l e u rs et fru i t s …

Brésil / Cordel : Une anthologie des gravures populairesLes éditions de l’amateur,2005[869.2 COR]

Literatura de cordel : au senspropre, « littérature de corde ».Parce que, les jours de marché,les livres populaires étaientsuspendus sur une corde ten-due entre deux bâtons plantésdans le sol. La poésie populaire accompa-gnée de gravures était ainsipropagée à trav e rs tout leNordeste puis à l’ensemble dupays.

Brésil Baroque, entre ciel et terreUnion Latine :Paris Musées,1999[709.3 BAL]

Catalogue de l’expositionBrésil, entre ciel et terre, pré-sentée au Petit Palais de la villede Paris du 4 novembre 1999au 6 février 2000. Il présente une rétrospective del’histoire brésilienne du XVIe auXVIIIe siècle à travers un choix de450 pièces représentatives del’art baroque, essentiellementreligieux, reflet des chemine-ments d’une aventure com-p l e x e , liés aux multiplesapports de l’aventure coloniale.L’exposition offre égalementune réflexion sur la constitutionde ce patrimoine.

Lasar Segall : nouveaux mondesAdam Biro,2000[750 SEG]

Catalogue de l’exposition LasarSegall, nouveaux mondes, pré-sentée au Musée d’Ar t etd’Histoire du judaïsme deParis, du 3 février au 14 mai2000. Né à Vilna, en Lituanie, forte-ment influencé par l’expres-sionnisme allemand, tenté parla France, Segall s’est installéau Brésil en 1924 où ildécouvre l’impact de la couleuret élabore une représentationsublimée du primitif et de l’exo-tique. Il s’est construit dansses immigrations successives,mais en conservant l’empreintedu milieu juif traditionnel dont ilest issu.

MPB. Musique populaire brésilienneRéunion des Musées nationaux,2005[781.6 MUS]

Catalogue de l’exposition sur lamusique populaire brésilienne,qui s’est tenue en 2005 à laCité de la musique. L’ouvragemontre à la fois la diversité etl’unité de la musique brésilien-ne. Il passe en revue les diffé-rents genres fondateurs desstyles populaires et montrecomment l’identité culturellebrésilienne est largement in-fluencée par la musique.

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Page 18: 3, rue Jean-Jaurès 93134 Noisy-le-Sec Cedex Tél. : 01 49 ... · Egberto Gismonti Écouter la musique d’Egbert o G i s m o n t i , c’est entrevoir une facette de la musique brésilien-neContraditorio

Machado de AssisNelson Cruz (Illustrations)

Le conte de l’école(1977)Chandeigne (Série Lusitane),2004[Por R]

Une nouvelle bilingue franco-portugaise où le jeune héros vadécouvrir pour la première foisla corruption et la délation ausein de l’école. Dès 9, 10 ans.

Jose Mauro de Vasconcelos (1920-1984)

D’origine indienne et port u g a i s e ,cet auteur très populaire auBrésil n’hésitait pas – p o u rconnaître à fond le pays où ilsituera son roman – à parcourirdes milliers de kilomètres, s ’ i n s-taller sur place et vivre parmi lesgens qui peupleront son récit. Lanature et les souvenirs d’uneenfance difficile sont omnipré-sents dans son œuvre.

Mon bel oranger (1969) Hachette (Livre de poche jeunesse),2003[VAS]

Titre qui donna son nom à unecollection de romans pour lajeunesse toujours existante.L’histoire d’une enfance dou-loureuse où Zézé, six ans, sur-vit grâce au monde imaginairequi lui rend le réel supportable.

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Raul Bopp (1898-1984)

Sandra Machado (Illustrations)

Cobra Norato (1931)Mémo (Classiques étrangers pour tous),2005[C BOP]

Ce poème épique est l’un desgrands textes du modernismeb r é s i l i e n , illustré de batikscontemporains inspirés despeintures corporelles du peupleKayapo. Voyage initiatique au cœur de laforêt amazonienne et quêteamoureuse se mêlent.Un texte pour les plus grandsen version bilingue.

Béatrice Tanaka (1932)

D’origine européenne, elle achoisi de mettre en évidencel’influence primordiale de la tra-dition orale des Indiens surl’imaginaire collectif brésilien,guidée dans ses recherchespar des maîtres tels que JorgeAmado et Nunes Pereira, son« père indien », un agronomeethnologue spécialiste du bas-sin de l’Amazone.

Au pays du Jabouti : conteset mythes indiens du BrésilKanjil / Réunion des Muséesnationaux,2005 [C TAN]

Quatre contes de la « S e l v a »– la forêt sauvage – où les ani-maux ne sont pas seulementdoués de parole comme dansnos fables : ici, ils sont nosé g a u x , et peuvent prendre form ehumaine aussi naturellementque l’on change de chemise.Viennent ensuite trois my t h e sdes peuples de la forêt qui nousfont découvrir leur système dev a l e u rs fondé sur « l ’ ê t r e » etnon pas sur « l ’ av o i r » , ainsi queleur art de vivre en harm o n i eavec la nature.Des histoires très bien racon-tées, drôles, où le plus lent, leplus faible, l’emporte grâce àson ingéniosité. Dès 8 ans.

Le chant de l’Uirapourou etautres contes du BrésilSyros (Contes nomades),2001 [C TAN]

Recueil de contes populairesmétissés où se croisent degrandes figures animales afri-c a i n e s , indiennes et europé-e n n e s , comme le lièvre et le ja-g u a r, le bouvreuil et la cafarde…À raconter aux plus jeunes ou àlire seul dès 8 ans.

Bahira :légende indienne du BrésilRacontée par Bruno de la SalleVif Argent (Cassettine), 1991[C TANJ] livre-cassette audio

Où l’on apprend commentBahira, grand chef indien – sor-cier et farceur – conquit le feupour l’offrir à son peuple avecl’aide du Crapaud, comment ilinculqua le respect de la natureà son paresseux de fils… Une histoire à écouter avec dela musique et puis à lire pourse faire vraiment plaisir.

La légende de Chico Rei :conte du BrésilVif Argent, 1990[C TAN]

La légende d’un roi africaind é c h u , condamné à l’esclav a g eet qui libèrera son peuple sansviolence. Le souvenir de ChicoRei vit toujours dans les chan-sons et lors du carn aval de Riooù chacun peut, pour un jour, s et r a n s f o rmer en roi ou en reine.Dès 8 ans.

Nancy Van LaanYumi Heo (Illustrations)

Les petits singes du Rio NegroCirconflexe, 1999[C VAN]

Sur les bords du Rio Negro vitune colonie de singes espièglesqui préfèrent s’amuser, j a c a s s e rau soleil plutôt que de sec o n s t ruire un nid douillet. Un petit conte d’av e rt i s s e m e n ttrès rythmé tant au niveau dutexte que des dessins.Dès 4, 5 ans.

Beatrice Alemagna

Le trésor de ClaraAutrement jeunesse,2000[A ALE]

Cl a r a , douze ans, a étudiéquatre ans à l’école et lit tousles livres qu’elle trouve. Elle donne du rêve aux enfantsdes rues de Rio, qui écoutentses histoires, oubliant untemps leurs misérables condi-tions de survie. Un album fort. Dès 7 ans.

CONTES ET ALBUMS

ROMANS DOCUMEN-TAIRES

Il est pris pour un diable àcause de ses bêtises et seconfiera à un pied d’oranger. Lerêve et la réalité sont juxtapo-sés sans que le lecteur n’ensoit averti clairement.À partir du collège.

Allons réveiller le soleil (1974) Hachette (Livre de poche jeunesse),2004[VAS]

Où Zézé a grandi.

Rosinha mon canoë (1969)Stock (Mon bel oranger),1974 [VAS]

Le palais japonais (1969) Hachette (Livre de poche jeunesse),1999 [VAS]

Laurent DelcourtLe Brésil du seizièmesiècle à nos joursAutrement (Autrement Junior Histoire),2005[980 DEL]

Au-delà des clichés, voici unpetit manuel d’histoire découpéen chapitres courts et clairs ,abordable dès le collège.

Claire Chevalier-Leibovitz (Choix de textes)

Aline Ahond (Illustrations)

Poésie et chanson brésiliennesMango (Albums Dada),2005[783 POE],[P POE]

Un recueil de textes poétiquesdans une mise en page trèsm o d e rne faite de photomon-tages lumineux et fantaisistes.Un choix d’auteurs, de JoaquimMachado de Assis à ChicoBuarque en passant par JorgeAmado. Poésie métissée, bien sûr, tra-versée par ce sentiment indes-criptible qui s’apparente à lamélancolie, la « saudade ».Pour les plus grands.

Magdeleine Lerasle(Collectage)

Aurélia Fronty(Illustrations)

Paul Mindy (Direction musicale)

Comptines et chansons du Papagaio :le Brésil et le Portugal en trente comptinesDidier jeunesse, 2003Livre CD[783.6 LER]

Trente comptines et jeux dedoigts en français et portugais,qui font entendre à la fois lasingularité et les liens entre lesdeux pay s , au-delà de leurlangue commune. Pour chaquechanson, un commentaire évo-que soit son origine, soit les cir-constances où elle est chan-tée, avec des conseils musi-caux (comment improviser unebatucada par exemple).À utiliser dès la petite enfance.

Ofélia Ramos AnunciatoSergio Pagano (Photographies)

Couleurs et saveurs :les secrets d’une cuisinièrebrésilienneKönemann, 2000[641.6 BRE]

Un appel à faire la fête, c o u t e a uet fourchette en main, p r o p o s épar Ofélia, une pionnière dans ledomaine de la vulgarisation desrecettes de cuisine. Ici sont pré-sentés des plats ordinaires,reflet du métissage culturel, f o n-dateur du Brésil modern e .Pour les plus grands.

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