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113 e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie J. Fr. Ophtalmol. COMMUNICATIONS ORALES DMLA S238 Discussion : L’absence d’amélioration anatomique 4 semaines après injection de bevacizumab n’est pas rare. Les patients non répondeurs à 4 semaines avaient une acuité visuelle significativement plus mauvaise avant injection. Conclusion : L’absence d’amélioration anatomique 4 semaines après injection de bevacizumab n’est pas rare. Une nouvelle injection a permis une amélioration dans les deux tiers des cas avec un suivi court. Les patients non répondeurs à 4 semaines avaient une acuité visuelle significativement plus mauvaise avant injection. 301 ME-09.30 L’injection intravitréenne de bevacizumab dans le traitement des néovaisseaux choroïdiens. Intravitreal bevacizumab for the treatment of choroidal neovascularization. KHAIRALLAH M*, KAHLOUN R, JELLITI B, KNANI L, BETTAIEB A, JENZERI S, BEN YAHIA S (Monastir, Tunisie) But : Évaluer l’efficacité et l’innocuité d’une injection intravitréenne unique de beva- cizumab dans le traitement des néovaisseaux choroïdiens. Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une étude prospective de 25 patients. Les néo- vaisseaux choroïdiens étaient secondaires à une DMLA dans 22 cas, à une myopie forte dans 2 cas et compliquaient une toxoplasmose oculaire dans un cas. Tous les patients ont bénéficié d’une seule injection intravitréenne de 1,25 mg de bevacizu- mab. Le suivi comportait un examen ophtalmologique complet avec mesure de l’acuité visuelle, ophtalmoscopie, et angiographie à la fluorescéine. Le recul moyen était de 6 mois. Résultats : L’acuité visuelle initiale variait de 1/100 à 4/10. Après l’injection, une amélioration anatomique était notée chez tous les patients. Dans tous les cas, une amélioration des signes fonctionnels tels que les métamorphopsies était notée. L’acuité visuelle s’améliorait chez 7 patients, demeurait stable chez 16 patients et baissait dans deux cas. Nous n’avons noté aucune complication systémique ni ocu- laire, per ou post opératoire, à l’exception d’une hémorragie sous conjonctivale, spontanément résolutive dans 14 cas (56 %). Discussion : Le bevacizumab est un anticorps monoclonal qui se lie au VEGF et inhibe sa liaison à ses récepteurs spécifiques, et donc son action vaso proliférative. Des études ont déjà prouvé son efficacité dans le traitement des néovaisseaux cho- roïdiens, notamment ceux secondaires à la DMLA. Parfois, plusieurs injections intra- vitréennes sont nécessaires. Nos résultats confirment l’efficacité et l’innocuité de ce traitement à court terme après une injection unique. Conclusion : L’injection intravitréenne unique de bevacizumab est efficace et bien tolérée dans le traitement des néovaisseaux choroïdiens notamment ceux compli- quant la DMLA. Des études prospectives, randomisées avec un recul plus grand sont nécessaires. 302 ME-09.40 Traitement de la DLMA exsudative : efficacité de l’injection intravitréenne de bevacizumab seule versus thérapie combinée associant PDT et injection intravitréenne. Treatment of wet macular degeneration: efficacy of intravitreal injection of bevacizumab versus combined PDT and intravitreal injection. RAUBER M*, MAGASSOUBA S, MESTER U (Sulzbach, Allemagne) Objectif : Les anti-angiogéniques ont prouvé leur efficacité dans le traitement de la DMLA exsudative, mais ne semblent pas entraîner de guérison définitive. Afin de limiter le nombre d’injections répétées, leur association à une PDT apparaît logique. Nous avons recherché à examiner l’efficacité de l’application primaire intravitréenne de bevacizumab seule, par rapport à son association à la PDT dans le traitement initial des néo vascularisations choroïdiennes dues à la DMLA. Matériels et Méthodes : 130 patients présentant une DMLA associée à une NVC ont été étudiés, pour lesquels aucun traitement n’avait encore été initié : 67 patients (groupe 1) ont bénéficié de l’injection intravitréenne de bevacizumab seule, et 63 (groupe 2) ont reçu cette même injection associée à une PDT. Discussion : L’acuité visuelle était dans le groupe 1 de log MAR 0.85 +/- 0.45 avant traitement, log MAR 0.73 +/- 0.44 à trois mois et de 0.82 +/- 0.39 au dernier contrôle. Dans le groupe 2, l’acuité visuelle initiale était de log MAR 0.83 +/- 0.32, de log MAR 0.70 +/-0.38 au troisième mois et de log MAR 0.71 +/- 0.35 au dernier contrôle. Le nombre total d’injections de bévacizumab était de 120 dans le premier groupe contre 86 dans le second groupe. Après un traitement unique associant les deux thérapies 60 % des patients ont montré une résorption complète et définitive de l’œdème maculaire. Conclusion : L’association d’un anti-angiogénique à une PDT permet de réduire le nombre d’injections d’anti-angiogénique nécessaires dans le traitement de la DLMA exsudative et semble plus efficace à long terme que l’injection de bevacizumab seule. 303 ME-09.50 Néovaisseaux choroïdiens pré-épithéliaux, visibles, prédominants de la DMLA : suivi après traitement par injection intra-vitréenne de Ranibizumab. Intra-ocular injection Ranibizumab in predominantly classic choroidal new-vessels of exudative Age Related Macular Degeneration: follow up of 10 patients. ZOURDANI A*, ATMANI K, COSCAS F, COLASSE MARTHELOT V, SOUIED E, COSCAS G, SOUBRANE G (Créteil) Introduction : Le traitement par injection intra-vitréenne de Ranibizumab a démon- tré son efficacité en matière d’amélioration de l’acuité visuelle dans un tiers des cas, dans une étude randomisée, multicentrique, en double insu, à 24 mois. Le but de l’étude est l’évaluation de l’aspect anatomique et fonctionnel des lésions après traitement par Ranibizumab. Matériels et Méthodes : Un examen ophtalmologique comprenant la mesure de l’acuité visuelle optimale en ETDRS, des photographies couleur du fond d’œil, une angiographie à la fluorescéine et en infrarouge en ICG et un examen tomographique en cohérence optique ont été pratiqués aux 10 patients. Le traitement par injections répétées, intra-vitréennes, de Ranibizumab a été effectué toutes les quatre semai- nes. La durée de suivi est de 8 à 24 mois. Résultats : Parmi les 10 patients, 55 % sont de sexe féminin. La moyenne d’âge est de 82 ans. L’acuité visuelle initiale est de 20/125 en moyenne (20/200 à 20/100) et elle est légèrement améliorée à la fin du suivi, après 12 mois (20/100 en moyenne) (20/125 à 20/63). Au stade initial, toutes les lésions présentent une diffusion de colo- rant en angiographie à la fluorescéine ainsi qu’un épaississement rétinien en OCT. Dès le 2 e mois, une diminution majeure de la diffusion est constatée chez la plupart des patients. Cette amélioration se maintient au fil du temps. À la fin du suivi, 100 % des patients ont présenté, en angiographie à la fluorescéine, une rétraction de la membrane néovasculaire avec fibrose sous rétinienne limitée. Aucune récidive néo- vasculaire n’a été constatée durant le suivi. La mesure de l’OCT montre une diminu- tion de l’épaisseur rétinienne, principalement dans la rétine interne, mais sans retour complet à la normale. Discussion : Le traitement par injections intra-vitréennes de Ranibizumab, en pre- mière intention, montre des résultats encourageants tant sur la fonction visuelle que sur l’aspect anatomique des lésions en obtenant une diminution rapide de la diffu- sion néovasculaire et de l’œdème rétinien. Conclusion : Les résultats semblent être en accord avec ceux publiés dans la litté- rature. Seuls des contrôles complets avec les examens angiographiques et l’OCT pourront déterminer la fréquence des traitements, le calendrier de surveillance et le traitement de relais. 304 ME-10.00 Traitement par injections intravitréennes de Ranibizumab des néovaisseaux précédemment traités sans succès par thérapie photodynamique à la Verteporfine et injections intravitréennes de triamcinolone dans la DMLA. Ranibizumab intravitreal injection for choroidal newvessels initially treated with no success by photodynamic therapy and triamcinolone intravitreal injection in AMD. MIMOUN G* (Paris), DONATI G (Genève, Suisse), QUARANTA M (Lyon) Introduction : Les études prospectives randomisées de phase III MARINA et ANCHOR ont démontré la supériorité du traitement par injections intravitréennes de Ranibizumab dans les lésions néovasculaires de la DMLA de localisation rétrofovéale par rapport à la thérapie photodynamique (PDT) à la Verteporfine. Tous les patients inclus dans ces études étaient des patients présentant des lésions « fraîches », n’ayant pas reçu de traitement auparavant. Le degré d’efficacité du traitement sur des patients préalablement traités par l’association PDT à la Verteporfine et injec- tions intravitréennes de Triamcinolone (TA), n’a pas été spécifiquement évalué. Matériels et Méthodes : 15 patients consécutifs traités sans succès (perte de plus de 3 lignes d’acuité visuelle, ou complications post-traitement immédiat) par PDT à la Verteporfine et injections intravitréennes de TA, ont été traités par injections intra- vitréennes répétées de Ranibizumab. Les patients ont été initialement évalués par angiographie fluorescéinique, angiographie au vert d’indocyanine et tomographie en cohérence optique (OCT), puis suivi par OCT sur une base mensuelle et par angio- graphie sur une base trimestrielle.

302 Traitement de la DLMA exsudative : efficacité de l’injection intravitréenne de bevacizumab seule versus thérapie combinée associant PDT et injection intravitréenne

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Page 1: 302 Traitement de la DLMA exsudative : efficacité de l’injection intravitréenne de bevacizumab seule versus thérapie combinée associant PDT et injection intravitréenne

113e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie J. Fr. Ophtalmol.

COMMUNICATIONS ORALESDMLA

S238

Discussion : L’absence d’amélioration anatomique 4 semaines après injection debevacizumab n’est pas rare. Les patients non répondeurs à 4 semaines avaient uneacuité visuelle significativement plus mauvaise avant injection.Conclusion : L’absence d’amélioration anatomique 4 semaines après injection debevacizumab n’est pas rare. Une nouvelle injection a permis une amélioration dansles deux tiers des cas avec un suivi court. Les patients non répondeurs à 4 semainesavaient une acuité visuelle significativement plus mauvaise avant injection.

301 ME-09.30L’injection intravitréenne de bevacizumab dans le traitement des néovaisseaux choroïdiens.Intravitreal bevacizumab for the treatment of choroidal neovascularization.KHAIRALLAH M*, KAHLOUN R, JELLITI B, KNANI L, BETTAIEB A, JENZERI S, BEN YAHIA S (Monastir, Tunisie)

But : Évaluer l’efficacité et l’innocuité d’une injection intravitréenne unique de beva-cizumab dans le traitement des néovaisseaux choroïdiens.Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une étude prospective de 25 patients. Les néo-vaisseaux choroïdiens étaient secondaires à une DMLA dans 22 cas, à une myopieforte dans 2 cas et compliquaient une toxoplasmose oculaire dans un cas. Tous lespatients ont bénéficié d’une seule injection intravitréenne de 1,25 mg de bevacizu-mab. Le suivi comportait un examen ophtalmologique complet avec mesure del’acuité visuelle, ophtalmoscopie, et angiographie à la fluorescéine. Le recul moyenétait de 6 mois.Résultats : L’acuité visuelle initiale variait de 1/100 à 4/10. Après l’injection, uneamélioration anatomique était notée chez tous les patients. Dans tous les cas, uneamélioration des signes fonctionnels tels que les métamorphopsies était notée.L’acuité visuelle s’améliorait chez 7 patients, demeurait stable chez 16 patients etbaissait dans deux cas. Nous n’avons noté aucune complication systémique ni ocu-laire, per ou post opératoire, à l’exception d’une hémorragie sous conjonctivale,spontanément résolutive dans 14 cas (56 %).Discussion : Le bevacizumab est un anticorps monoclonal qui se lie au VEGF etinhibe sa liaison à ses récepteurs spécifiques, et donc son action vaso proliférative.Des études ont déjà prouvé son efficacité dans le traitement des néovaisseaux cho-roïdiens, notamment ceux secondaires à la DMLA. Parfois, plusieurs injections intra-vitréennes sont nécessaires. Nos résultats confirment l’efficacité et l’innocuité de cetraitement à court terme après une injection unique.Conclusion : L’injection intravitréenne unique de bevacizumab est efficace et bientolérée dans le traitement des néovaisseaux choroïdiens notamment ceux compli-quant la DMLA. Des études prospectives, randomisées avec un recul plus grand sontnécessaires.

302 ME-09.40Traitement de la DLMA exsudative : efficacité de l’injection intravitréenne de bevacizumab seule versus thérapie combinée associant PDT et injection intravitréenne.Treatment of wet macular degeneration: efficacy of intravitreal injection of bevacizumab versus combined PDT and intravitreal injection.RAUBER M*, MAGASSOUBA S, MESTER U (Sulzbach, Allemagne)

Objectif : Les anti-angiogéniques ont prouvé leur efficacité dans le traitement de laDMLA exsudative, mais ne semblent pas entraîner de guérison définitive. Afin delimiter le nombre d’injections répétées, leur association à une PDT apparaît logique.Nous avons recherché à examiner l’efficacité de l’application primaire intravitréennede bevacizumab seule, par rapport à son association à la PDT dans le traitementinitial des néo vascularisations choroïdiennes dues à la DMLA.Matériels et Méthodes : 130 patients présentant une DMLA associée à une NVCont été étudiés, pour lesquels aucun traitement n’avait encore été initié : 67 patients(groupe 1) ont bénéficié de l’injection intravitréenne de bevacizumab seule, et 63(groupe 2) ont reçu cette même injection associée à une PDT.Discussion : L’acuité visuelle était dans le groupe 1 de log MAR 0.85 +/- 0.45 avanttraitement, log MAR 0.73 +/- 0.44 à trois mois et de 0.82 +/- 0.39 au dernier contrôle.Dans le groupe 2, l’acuité visuelle initiale était de log MAR 0.83 +/- 0.32, de log MAR0.70 +/-0.38 au troisième mois et de log MAR 0.71 +/- 0.35 au dernier contrôle. Lenombre total d’injections de bévacizumab était de 120 dans le premier groupe contre86 dans le second groupe. Après un traitement unique associant les deux thérapies60 % des patients ont montré une résorption complète et définitive de l’œdèmemaculaire.

Conclusion : L’association d’un anti-angiogénique à une PDT permet de réduire lenombre d’injections d’anti-angiogénique nécessaires dans le traitement de la DLMAexsudative et semble plus efficace à long terme que l’injection de bevacizumabseule.

303 ME-09.50Néovaisseaux choroïdiens pré-épithéliaux, visibles, prédominants de la DMLA : suivi après traitement par injection intra-vitréenne de Ranibizumab.Intra-ocular injection Ranibizumab in predominantly classic choroidal new-vessels of exudative Age Related Macular Degeneration: follow up of 10 patients.ZOURDANI A*, ATMANI K, COSCAS F, COLASSE MARTHELOT V, SOUIED E, COSCAS G, SOUBRANE G (Créteil)

Introduction : Le traitement par injection intra-vitréenne de Ranibizumab a démon-tré son efficacité en matière d’amélioration de l’acuité visuelle dans un tiers des cas,dans une étude randomisée, multicentrique, en double insu, à 24 mois.Le but de l’étude est l’évaluation de l’aspect anatomique et fonctionnel des lésionsaprès traitement par Ranibizumab.Matériels et Méthodes : Un examen ophtalmologique comprenant la mesure del’acuité visuelle optimale en ETDRS, des photographies couleur du fond d’œil, uneangiographie à la fluorescéine et en infrarouge en ICG et un examen tomographiqueen cohérence optique ont été pratiqués aux 10 patients. Le traitement par injectionsrépétées, intra-vitréennes, de Ranibizumab a été effectué toutes les quatre semai-nes. La durée de suivi est de 8 à 24 mois.Résultats : Parmi les 10 patients, 55 % sont de sexe féminin. La moyenne d’âge estde 82 ans. L’acuité visuelle initiale est de 20/125 en moyenne (20/200 à 20/100) etelle est légèrement améliorée à la fin du suivi, après 12 mois (20/100 en moyenne)(20/125 à 20/63). Au stade initial, toutes les lésions présentent une diffusion de colo-rant en angiographie à la fluorescéine ainsi qu’un épaississement rétinien en OCT.Dès le 2e mois, une diminution majeure de la diffusion est constatée chez la plupartdes patients. Cette amélioration se maintient au fil du temps. À la fin du suivi, 100 %des patients ont présenté, en angiographie à la fluorescéine, une rétraction de lamembrane néovasculaire avec fibrose sous rétinienne limitée. Aucune récidive néo-vasculaire n’a été constatée durant le suivi. La mesure de l’OCT montre une diminu-tion de l’épaisseur rétinienne, principalement dans la rétine interne, mais sans retourcomplet à la normale.Discussion : Le traitement par injections intra-vitréennes de Ranibizumab, en pre-mière intention, montre des résultats encourageants tant sur la fonction visuelle quesur l’aspect anatomique des lésions en obtenant une diminution rapide de la diffu-sion néovasculaire et de l’œdème rétinien.Conclusion : Les résultats semblent être en accord avec ceux publiés dans la litté-rature. Seuls des contrôles complets avec les examens angiographiques et l’OCTpourront déterminer la fréquence des traitements, le calendrier de surveillance et letraitement de relais.

304 ME-10.00Traitement par injections intravitréennes de Ranibizumab des néovaisseaux précédemment traités sans succès par thérapie photodynamique à la Verteporfine et injections intravitréennes de triamcinolone dans la DMLA.Ranibizumab intravitreal injection for choroidal newvessels initially treated with no success by photodynamic therapy and triamcinolone intravitreal injection in AMD.MIMOUN G* (Paris), DONATI G (Genève, Suisse), QUARANTA M (Lyon)

Introduction : Les études prospectives randomisées de phase III MARINA etANCHOR ont démontré la supériorité du traitement par injections intravitréennes deRanibizumab dans les lésions néovasculaires de la DMLA de localisation rétrofovéalepar rapport à la thérapie photodynamique (PDT) à la Verteporfine. Tous les patientsinclus dans ces études étaient des patients présentant des lésions « fraîches »,n’ayant pas reçu de traitement auparavant. Le degré d’efficacité du traitement surdes patients préalablement traités par l’association PDT à la Verteporfine et injec-tions intravitréennes de Triamcinolone (TA), n’a pas été spécifiquement évalué.Matériels et Méthodes : 15 patients consécutifs traités sans succès (perte de plusde 3 lignes d’acuité visuelle, ou complications post-traitement immédiat) par PDT àla Verteporfine et injections intravitréennes de TA, ont été traités par injections intra-vitréennes répétées de Ranibizumab. Les patients ont été initialement évalués parangiographie fluorescéinique, angiographie au vert d’indocyanine et tomographie encohérence optique (OCT), puis suivi par OCT sur une base mensuelle et par angio-graphie sur une base trimestrielle.