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Manuel de gestion des parentaux ROSS 308

308 - Aviagen | Aviagenen.aviagen.com/assets/Tech_Center/BB_Foreign_Language_Docs/Frenc… · 6 EXIGENCES DE GESTION DES MALES ET DES FEMELLES Objectif Répondre aux besoins des parentaux

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Manuel de gestion des parentaux

ROSS308

Cummings Research Park5015 Bradford Drive HuntsvilleAlabama 35805 USA

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Ce Manuel

L’objectif de ce manuel est d’assister le personnel de l’exploitation et les multiplicateurs ROSS pour atteindre les plus hautes performances possibles et à mettre à profit tout le potentiel génétique de la souche. Il n’a pas l’ambition de fournir des informations définitives sur chacun des aspects de la gestion, mais souligne les caractéristiques essentielles qui, si négligées, peuvent considérablement réduire les performances des lots. Les techniques de gestion présentées dans ce manuel sont considérées comme les plus appropriées pour atteindre de bonnes performances tout en maintenant la santé et le bien être des animaux. A cet effet, une attention particulière a été accordée aux recommandations pour l’élevage développées par le Département Britannique de l’Environnement, de l’Alimentation et des Affaires Rurales (DEFRA). Aviagen encourage également les propriétaires et gérants de parentaux Ross à travers le monde à adopter des procédures similaires dans ce domaine.

Performance

Les performances peuvent être considérablement influencées par plusieurs facteurs, notamment la gestion des lots, l’état sanitaire et les conditions climatiques. Les données contenues dans ce manuel indiquent les niveaux de performances qui peuvent ëtre atteintes dans de bonnes conditions d’environnement et de gestion.

Toutes les tentatives ont été faites pour garantir la précision et la pertinence des informations présentées. Cependant, Aviagen ne sera pas tenu responsable des conséquences liées à l’utilisation de ces informations dans la gestion des lots.

Des variations peuvent se produire pour diverses raisons. Par exemple, la consommation alimentaire peut être considérablement affectée par la forme de l’aliment, son niveau d’énergie et la température du bâtiment. Ainsi, les données présentées dans ce manuel ne doivent-elles pas être perçues comme des prescriptions mais plutôt comme des «objectifs de performance».

Services Techniques

Pour plus d’informations sur la gestion des parentaux Ross, veuillez vous adresser à votre Responsable Technique Local ou contactez le Département des Services Techniques à Aviagen Limited.

March 2006

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UTILISATION DE CE MANUEL

Trouver un sujet

Des titres apparaissent sur la partie droite de ce manuel. Ces titres permettent aux lecteurs un accès immédiat aux sections et sujets par lesquels ils sont particulièrement intéressés.

La liste des contenus présentée ici donne les titres de chaque section et sous-section. Vous trouverez également une liste des mots clés, classés par ordre alphabétique, à la fin de ce manuel

Points Clés

3 Des points clés utiles ont été inclus et soulignent les principaux aspects d’élevage et de gestion. Ils sont mis en evidence par un titre rouge et un symbole rouge dans la marge gauche le long du texte.

Certains signes de danger ont été mis en relief en utilisant le signe « danger » et un texte en caractères gras

Objectifs de performances

Les objectifs de performances ont été reproduits dans un carnet séparé, inclus à l’arrière de ce manuel

RÉACTION

INTrODUCTION

Aviagen produit une gamme de génotypes adaptés à plusieurs secteurs du marché du poulet de chair. Tous les produits Aviagen sont sélectionnés pour un ensemble équilibré de caractéristiques relatives aux parentaux et aux poulets de chair. La gamme de génotypes ross permet aux utilisateurs de sélectionner le produit ross qui satisfait au mieux les besoins particuliers de leur marché.

Le poulet de chair Ross a une croissance rapide, une bonne efficacité alimentaire et une excellente viabilité. Ce dernier a été sélectionné pour être vigoureux avec de forts membres inférieurs et un système cardio-vasculaire robuste. Il a été aussi conçude sorte à avoir un bon rendement de carcasse et une bonne production de viande, avec un faible nombre de sujet de sujets déclassés.

Concernant les parentaux, tous les génotypes Ross sont sélectionnés pour produire un nombre optimal de poussins d’un jour d’âge vigoureux, en combinant la production d’un nombre élevé d’œufs avec une forte éclosabilité et une bonne fertilité. Ceci est atteint en accouplant des mâles ayant une croissance rapide, une grande efficience alimentaire et une importante production de viande avec des femelles à potentiel élevé de ponte et qui produisent des poussins ayant des qualités de poulets de chair spécifiques.

Ce manuel résume les meilleures pratiques pour la gestion des reproducteurs Ross 308. Ross 308 est destiné aux producteurs qui exigent un nombre important de poussins de chair sexables à l’aile qui vont être utilisés à des fins de production diverses. Le poulet de chair Ross 308 a une croissance rapide avec un indice de consommation exceptionnel et une production de viande importante. Par conséquent, il satisfait les besoins des producteurs qui exigent une certaine polyvalence pour produire une grande variété de produits avicoles (i.e. poulet entier, portions et autres produits). Les producteurs, à travers le monde, plébiscitent la souche Ross 308 car elle permet d’assurer la valeur ajoutée à tous les aspects de leurs exploitations.

ExigEncEsdEgEstiondEsmâlEs EtdEsfEmEllEs 6-8

ElEvagE 8-13

contrôlEdupoidsEtdEl’alimEntation 14

mEsurEdupoidscorporElEtuniformité 14-16

contrôlEdEl’alimEntationpourlagEstiondupoidscorporEl 16-18

triagEpourlagEstiondEl’uniformité 18-21

gEstiondEsfEmEllEsEnpériodEdEpontE210à448jours(30-64sEmainEs) 36-37

BâtimEntsEtEnvironnEmEnt 40-43

nutrition 43-49

EclairagE 50-55

soinsauxŒufsacouvEr 56-59

HYgiÈnEEtsanté 60-69

annExEs 71-80

gEstiondEsmâlEsEnpériodEdEpontE210à448jours(30-64sEmainEs) 37-38

gEstiondEsfEmEllEs105jours(15sEmainEs)àlastimulationluminEusE 24-25

gEstiondEsmâlEs105jours(15sEmainEs)àlastimulationluminEusE 25

procédurEsdEgEstion 26-28

gEstiondEsfEmEllEsEnpériodEdEpré-picdEpontEdElastimulationluminEusEÁ210jours(30sEmainEs) 28-31

gEstiondEsmâlEsEnpériodEdEpré-picdEpontEdElastimulationluminEusEÁ210jours(30sEmainEs) 31-34

section1Elevage0-105jours(0-15semaines)

section3gestionpendantlaponte210-448jours(30-64semaines)

section4ExigencesEnvironnementalesspécifiques

section2gestionavantlaponte105-210jours(15-30semaines)

3

4

Dans le but d’atteindre le nombre maximum de poussins d’un jour vigoureux, il est essentiel de comprendre les exigences des reproducteurs Ross à chacune des phases de leur vie. Les objectifs des parentaux par âge critique sont résumés ci-après

oBjEctifsparagEcritiQuE

agE oBjEctifsclés

1-3 jours Développement de l’appétit

3-28 jours Atteindre les poids corporels du standard à 7, 14, 21 et 28 jours

28 jours Triage. Objectif CV <12% à 28 jours pour permettre deux types de groupes

28-56 jours Contrôle de la croissance à l’intérieur de chaque population triée

56-70 jours Stabiliser les populations pour permettre une évolution correcte de la croissance.

70 jours Redéfinir les poids corporels standards (si nécessaire).

70-105 jours Atteindre une augmentation correcte de croissance

105 jours Augmenter les rations alimentaires pour stimuler la croissance, Redéfinir les poids corporels standards (si nécessaire)

105-140 jours Réaliser une croissance correcte.

140-154 jours Effectuer une première augmentation de la durée de l’éclairage

140-161 jours Obtenir des gains de poids conformes pour favoriser l’uniformité et la maturité sexuelle

161-210 jours Augmenter les rations alimentaires en fonction de la ponte, des gains de poids vif et du poids des œufs 210 jours Contrôler le gain du poids corporel et des oeufs en réduisant à la réforme la quantité d’aliment distribué, Gérer les mâles en observant leurs conditions. Retirer les mâles non fonctionnels pour maintenir les ratios de reproduction.

page Contenu 6 Exigencesdegestiondesmâlesetdesfemelles

8 Elevage

14 Contrôledupoidsetdel’alimentation

14 Mesuredupoidscorporeletuniformité

16 Contrôledel’alimentationpourlagestiondupoidscorporel

18 Triagepourlagestiondel’uniformité

Sec

tion1

Elev

age

Section1

Elevage

0-105Jours

(0-15Semaines)

ROSS3085

6

EXIGENCESDEGESTIONDESMALESETDESFEMELLES

Objectif

Répondre aux besoins des parentaux mâles et femelles pour chaque phase de l’élevage afin de les préparer à la maturité sexuelle.

Principes

Les parentales chair ROSS présentent la même croissance rapide et les mêmes caractéristiques d’efficacité alimentaire que leur descendance. Amener les parents Ross jusqu’à leur courbe de croissance cible permet aux mâles et aux femelles d’atteindre une performance et un bien-être optimum durant leur vie

Afin d’atteindre les objectifs de la période d’élevage, il faut élever les animaux de façon qu’ils réalisent à chaque âge les poids corporels du standard, effectuer des pesées minutieuses d’échantillons et réajuster les rations alimentaires. Un triage précis et approprié conduira à une bonne uniformité.

Le diagramme 1 montre la manière dont les animaux croissent, par plusieurs phases, et illustre le développement des différents organes et tissus en fonction de l’âge. A chaque phase de croissance, l’éleveur doit tenir compte de l’organe ou du tissu en cours de développement. Le diagramme 2 (page 7)

indique des considérations de gestion importantes par âge et suit les phases de croissance du diagramme 1.

Malgré les différences de poids corporels cibles entre les mâles et les femelles, les principes de gestion durant la période d’élevage demeurent identiques. Bien que les mâles ne constituent qu’un faible pourcentage du lot, ils représentent toutefois 50% de la valeur potentielle de l’élevage et sont tout aussi importants que les femelles. Durant la période d’élevage, la gestion des mâles nécessitera plus d’efforts pour obtenir un résultat satisfaisant.

Les éleveurs de parentaux ROSS réussissant le mieux élèvent les mâles et les femelles séparément du premier jour au mariage qui est effectué vers 140 – 150 jours (20 – 22 semaines). Pour les élevages où la pratique traditionnelle consiste à mélanger mâles et femelles, la croissance et le développement varient selon leurs capacités concurrentielles pour la nourriture à l’intérieur du lot. Bien que cette pratique puisse présenter de bons résultats, elle ne permet ni de contrôler la croissance et l’uniformité des mâles et des femelles séparément, ni d’atteindre le potentiel optimal de production de poussins.

Si, pour des raisons organisationnelles, il s’avère nécessaire de mélanger les deux sexes à un stade avancé de leur vie, ceci ne devrait en aucun cas avoir lieu avant 42 jours (6 semaines d’âge), afin que les mâles puissent atteindre un développement squelettique adéquat.

Dans les lots mixtes, le poids corporel des femelles par rapport au poids cible sera utilisé pour déterminer le niveau global de l’alimentation du lot.

Poid

s co

rpor

el (k

g)

Age (Jours)

Developpementimmunitaire,cardiovasculaire, des plumes, et du squelette.

développementdu squelette et des plumes

Taille du squelettedefinitive.

Maturitésexuelle

Maturité physique(arrët de la croissance physique)

Croissance accelerée et gain du poids

Continuationdu gain du poids

Developpement des ovaires et des testicules

> 98 jours: Augmentation rapide de la production d’hormones sexuelles. Croissance rapide des

ovaires et des testicules.

Developpementrapide des muscles, tendons et ligaments

DIAGRAMME 1: DEVELOPPEMENT PHYSIOLOGIQUE

7

ElEvagEdE0à28jours(0à4sEmainEs)

Les objectifs physiologiques se trouvent dans les

diagrammes 1 et 2 (pages 6 et 7).

objectifsGarantir un bon développement précoce de la taille du squelette, du système immunitaire, de la fonction cardiovasculaire, de l’emplumement et de l’appétit. Obtenir la

meilleure uniformité possible.

principes

Durant les premières phases de croissance, les poids corporels standards de Ross pourront être atteints seulement en administrant une ration alimentaire de bonne qualité “ad-libitum” dès le premier jour d’âge. Les rations alimentaires doivent être notées quotidiennement afin de permettre une transition progressive de l’alimentation “ad-libitum” à l’alimentation rationnée. Les rations alimentaires ne doivent jamais être réduites.

Afin d’optimiser leurs performances, les animaux doivent avoir un poids corporel supérieur ou égal au poids corporel cible entre 7 et 14 jours. Les lots qui n’arrivent pas à atteindre le poids cible à cet âge auront tendance à perdre leur uniformité. Par conséquent, les poids corporels sont difficiles à atteindre et l’uniformité risquera d’en ëtre détériorée. Pour garantir que les poussins atteignent leur poids cible, l’aliment démarrage 1, en miettes, sera distribué pendant les premiers 14-21 jours (2-3 semaines) (voir Nutrition, page 48).

Une fois que les poussins dépassent de 20-40 g le poids cible, l’aliment démarrage 2 peut être introduit. Il faudra procéder à deux pesées des animaux par semaine afin de contrôler les résultats durant la période de transition du démarrage 1 au démarrage 2 et de localiser où les poids standards n’ont pas été atteints.

L’une des méthodes utiles qui permet d’avoir une indication précoce sur le développement de l’appétit consiste à évaluer la proportion des poussins qui ont été alimentés en contrôlant le nombre de sujets ayant le jabot plein. A 3 jours d’âge, 100% des poussins doivent avoir le jabot plein.

Si les poussins ne connaissent pas une croissance normale vers le poids cible, alors on retardera l’âge auquel la durée du jour constante devra être appliquée.

L’uniformité du lot pourra également être améliorée plus tard en introduisant de petites augmentations fréquentes des rations alimentaires, au lieu de procéder à des changements hebdomadaires.

deschutesdepoidsendessousdupoidsstandard,àn’importequellephasedurantledébutdelapérioded’élevageoutoutéventuelsignededéfautd’appétitnécessitentuneprisedactionimmédiate.siuneactionestpriseàcestade,celapermettrad’éviterd’éventuellesdifficultésquipourraientêtrecauséesparunefaibleuniformitéouunfaibledéveloppementdesfonctionsphysiologiquesessentielles.

Diagram 2: ETAPES DE LA GESTION DU LOT

RÉACTION

4 6 8 10 15 16 18 20 22 23 30 33 40 28 42 56 70 105 112 126 140 154161 210 231 280

Favoriser une croissance uniformeProcurer un environnement optimal: Distribution de l’aliment Biosécurité Température, éclairage, ventilation Accès à une eau et un aliment conformes. Le démarrage et l’élevage en sexes séparés est recommandé

Favoriser une croissance uniformeJouer sur le régime alimentaire pour atteindre l’objectif de poids(Fréquentes petites augmentations de la ration)

Période importante pour la surveillance et la gestion Du poids vif et de l’uniformité

Favoriser une croissance rapide et uniforme : Espace à la mangeoire adéquat Fréquentes petites augmentations de ration alimentaire Suivre le programme d’éclairage

Evaluer l’uniformité de poids du lot et sa condition afin de déterminer les modalités de stimulation lumineuse et alimentaire

Ajuster les quantités d’aliment en fonction des conditions environnementales

Gérer de près le ratio mâles / femelles

Poid

s V

if

Contrôler le poids vifMaintenir le ratio males / femellesContrôler la ponte journalièreContrôler la ration pour éviter une sur ou sous alimentationEliminer les mâles peu développés, en surpoids ou inactifs

Contrôler le poids vif (Alimenter pour la production) (Gérer le poids des femelles et des mâles séparément) Suivre le programme lumineux Observer les signes d’excès de cochage Transition vers l’aliment ponte

Assurer l’alimentation nécessaire pour couvrir les besoins

Transfert vers la ferme de productionDépendant du type de bâtiment

Développement musculaire Evaluation des mâles et des femelles

SEMAINES

JOURS

8

ElEvagEdE28à70jours(4-10sEmainEs)

Les objectifs physiologiques sont détaillés dans les diagrammes 1 et 2 (pages 6 et 7)

objectif

Amener l’ensemble du lot au poids standard avant 70 jours d’âge (10 semaines).

principes

La période de 28 à 70 jours (4 à 10 semaines) est une période de croissance rapide et de développement des reproducteurs de type chair. Un bon contrôle du gain de poids en augmentant les quantités d’aliments est essentiel. Durant cette phase, de petits changements dans les quantités consommées peuvent avoir des effets importants sur le poids corporel. Par conséquent, le contrôle du poids est important. Le programme d’alimentation sert seulement à guider les quantités d’aliments requises. Les changements des quantités d’aliments nécessaires peuvent être calculés en fonction de l’écart de poids par rapport à la courbe de poids objectif et la quantité d’aliments actuellement allouée.

Il peut s’avérer nécessaire de trier les deux sexes durant cette période (cf. triage pour gérer l’uniformité, P18). Les différentes colonies établies après triage doivent être gérées séparément afin de créer une population uniforme pour chaque sexe vers le 70e jour d’âge (10 semaines).

La période de 42-91 jours (6-13 semaines) est cruciale pour le développement des mâles. Durant cette période,il y a un développement rapide des pattes (i.e. muscles, ligaments et os). Une déviation par rapport au profil de croissance cible peut causer des problèmes de viabilité et de performances des mâles adultes.

Les objectifs physiologiques sont détaillés dans les diagrammes 1 et 2 (pages 6 et 7)

objectif

Maintenir un profil de croissance et une uniformité du lot appropriés pendant la période de préparation pour la transition vers la maturité sexuelle .

principes

La croissance Durant cette phase n’est pas directement corrélée aux changements dans les rations alimentaires. Les animaux doivent être capables d’atteindre la croissance cible. De petites augmentations dans les rations alimentaires peuvent être nécessaires (1-2 g/animal/jour).

ElEvagEdE70à105jours(10-15sEmainEs)

Dans des situations où les animaux dépassent de plus de 100 g leur poids corporel cible, une nouvelle courbe de croissance doit être tracée, parallèle à la courbe standard (cf gestion après triage , p.20). Les animaux doivent atteindre la même croissance hebdomadaire que ceux conformes au standard. Pour les mâles, les organes sexuels commencent à se développer à partir de 70 jours (10 semaines). Le stress ou l’interruption de croissance pendant cette période peut affecter le développement des testicules et réduire la fertilité des adultes ultérieurement

pointsclés

3 Elever les mâles et les femelles séparément jusqu’à l’accouplement (18 – 23 semaines).

3 atteindre les poids corporels cibles rapidement pour le succès de l’Elevage..

3 S’assurer que les animaux atteignent les poids corporels cibles hebdomadairement.

3 Utiliser de petites augmentations régulières de la ration alimentaire pour permettre une bonne

uniformité précoce.

objectif

Assurer une forte croissance depuis le premier jour d’âge jusqu’à 7 jours afin d’atteindre le poids corporel cible vers le 14e jour (2 semaines) et s’assurer que ce poids sera maintenu selon une courbe de croissance moyenne jusqu’à 28 jours d’âge (4 semaines).

Permettre une installation réussie du lot dès le premier jour afin de développer l’appétit, promouvoir la croissance des plumes, et l’homogénéité.

principes

Les poussins doivent être installés à une température adéquate, avec une humidité relative satisfaisante, une bonne qualité d’air, une bonne qualité d’aliment et d’eau de boisson et enfin une densité adéquate. Les hauts niveaux de performance durant la période de ponte dépendent de la réalisation des standards de gestion durant les premières phases de la vie des oiseaux.

traitEmEntdEspoussins

Le bien être durant la vie du lot peut être amélioré par certaines procédures mises en oeuvre au couvoir ou les premiers jours de vie des poussins. Cela comprend l’ablation

démarragE

9

de la crête et d’un doigt des mâles reproducteurs et l’épointage du bec. La nécessité de recours à ces procédures doit être revue fréquemment et les besoins requis à chaque lot.

gestiondespoussinsmâlesaucouvoir

Pour éviter que les femelles ne soient blessées pendant l’accouplement, il est généralement recommandé d’enlever la griffe de l’orteil arrière de chaque patte des mâles et de procéder à leur cautérisation au couvoir. La présence de mâles non écrêtés facilite l’alimentation séparée par sexe. Ceci permettra également de maintenir la fertilité des lots âgés.

Les mâles avec crête complète sont moins exposés au stress. Toutefois, ils peuvent être plus exposés au risque d’être blessés par l’équipement d’élevage et lors des combats. L’ablation de la crête et de l’ergot des poussins mâles n’est pas nécessaire.

l’épointagedubec

L’épointage du bec n’est recommandé pour les mâles ou les femelles que s’il y a une indication claire que le lot pourrait être affecté si cette opération n’est pas réalisée. Exceptionnellement, le débeckage peut être fait à 4-5 jours d’âge en utilisant un débeckeur de précision. Il est préférable de permettre aux poussins de s’installer et de se nourrir avant cette opération, plutôt que de la faire au couvoir. Le débeckage demande un niveau de qualification élevé, de la concentration et de la précision ; il doit toujours être entrepris par un personnel formé.

L’objectif doit toujours être d’enlever une longueur de bec minimum, réduisant ainsi tout risque de stress pour les poussins à court et à moyen termes. Il est important d’enlever la même longueur de bec chez chaque poussin.

desvariationsdanslatailledubecpeuventcauserdesproblèmesd’uniformité.

ilfautassurerunestérilisationparfaitedurantledébecagepourévitertoutéventuelrisqued’infection

Il est essentiel qu’un personnel convenablement formé et utilisant des équipements adéquats soit employé pour le débeckage. Cette opération doit être conduite en liaison avec le vétérinaire - conseil.

Il faut nettoyer et désinfecter les locaux et les équipements, installer à temps les couveuses et régler le niveau de températures souhaité 24 heures avant l’arrivée des poussins (voir également Hygiène et Santé, page 60). Les températures doivent être contrôlées “ au

niveau des poussins ”. Si le temps accordé à la température du sol pour atteindre la température du local est insuffisant, les poussins risquent d’être « refroidis ». Le comportement des poussins représente le meilleur indicateur de température. Les assistants doivent réagir rapidement aux changements de comportement chez les poussins.

Une litière fraîche doit être étendue sur une épaisseur de 10 cm (4 in) excepté quand l’alimentation au sol doit être pratiquée. Dans ce dernier cas, la profondeur de la litière ne doit pas dépasser 4 cm (1,5 in). Une litière trop épaisse peut créer des problèmes d’affaissement et ainsi conduire à un enterrement accidentel des poussins.

La hauter des abreuvoirs doite être ajustée en fonction du niveau de la litière.

Deux systèmes basiques de chauffage sont utilisés: - Le chauffage localisé (éleveuses, radiants)- Le chauffage d’ambiance.

Généralement le démarrage au centre du local conduit à une distribution plus uniforme des poussins. Ce principe s’applique aussi bien au système à radiant qu’au système à air chaud. Un chauffage localisé type, conçu pour 1000 poussins d’un jour est illustré par le Diagramme 3.

Il est recommandé de placer les poussins issus du même lot de grand parentaux dans le même parquet. Ainsi, ceux issus de lots plus jeunes rattraperont les autres issus de lots plus âgés durant les 14-21 premiers jours de leur vie (2-3 semaines). Ainsi, il semble important de réserver des espaces au triage des poussins avant leur arrivée du couvoir (voir triage pour la gestion de l’uniformité, page 18).

RÉACTION

RÉACTION

DiagrammE 3: MODèLE DE ROND DE DéMARRAGE

(1000 POUSSINS LE JOUR 1)

25% Papier de couverture

12 Plateaux d’alimentation6 Abreuvoirs en cloche

12 Abreuvoirs de démarrage

préparationdEl’EspacEdEdémarragE

lapréparationdEslocaux

10

Les poussins doivent être placés sous radiants immédiatement après leur arrivée. Les caisses à poussins pleines ne doivent jamais être entassées à l’intérieur du bâtiment. Les caisses à poussins vides doivent être évacuées du bâtiment et détruites le plus tôt possible. Il faut veiller à mettre le même nombre de poussins sous chaque éleveuse ou radiant.

A leur arrivée à la ferme, les poussins ont besoin d’eau potable et de nourriture fraîche. Il a été démontré que les poussins qui ont accès à l’eau et à la nourriture très tôt présentent une croissance précoce et une meilleure uniformité que ceux dont l’alimentation a été retardée.

L’aliment ne doit pas rester plus d’un jour dans les assiettes pour éviter tout problème de rancissement de l’aliment. De petites quantités d’aliment doivent être servies fréquemment (i.e. 5-6 fois par jour) pour encourager les poussins à s’alimenter.

Afin de favoriser une distribution homogène des poussins, la lumière proche des radiants doit être préalablement allumée, et l’éclairage des rangées adjacentes doit se faire dans les 2 à 3 jours qui suivent.

Le local doit être chauffé à la température requise 24 heures avant l’arrivée des poussins.

démarrageavecchauffagelocalisé

La température initiale sous les radiants doit être située entre 29 et 31°c (88-91°F). Par la suite, cette température devra être réduite à raison de 0,2 à 0,3°c (0,4 0,6°F) par jour (voir tableau 1).

La température initiale du bâtiment doit être à 25-27°c (75 - 80°F). Cette température doit être réduite en parallèle avec celle sous les radiants pour atteindre une température finale du local de 20-22°c (68-72 °F) aux environs du 24-27e jour. Le diagramme 4 illustre les températures dans les conditions de chauffage par radiants ou éleveuses.

Le comportement des poussins doit être attentivement observé en permanence durant la période de démarrage car il reste le meilleur indicateur de température appropriée (voir diagramme 5). Les thermomètres doivent être placés à la hauteur des poussins dans le local pour valider les systèmes automatisés. Une distribution non homogène des poussins est un signe de température incorrecte.

Le comportement des poussins à l’intérieur des gardes doit être surveillé.

Les « ronds » doivent être élargis graduellement de 3 jours d’âge à 5-7 jours jusqu’à ce qu’ils soient supprimés.

Pour les premieres 24-48 heures, l’éclairage doit être continu, et ensuite selon le comportement des poussins, la durée du jour et l’intensité lumineuse, l’éclairage est contrôlé (voir éclairage, page 50).

Le seul éclairage nécessaire du local sera en forme de cercles de lumière de 4 à 5 m. (13-16,5 pieds) de diamètre

TaBLEaU 1: TEMPéRATURES DE DéMARRAGE

CHaUFFagE D’amBiaNCE CHaUFFagE LOCaLiSE age Temp age Temp en °C

(jours) en °C (jours) Aire de vie 2m Local

A B C

1 29 1 30 27 25

3 28 3 29 26 24

6 27 6 28 25 23

9 26 9 27 25 23

12 25 12 26 25 22

15 24 15 25 24 22

18 23 18 24 24 22

21 22 21 23 23 22

24 21 24 22 22 21

27 21 27 21 21 21

Eleveuse

DiagrammE 4: CHAUFFAGE LOCALISE -

GRADIENTS DE TEMPERATURES

DiagrammE 5: DISTRIBUTION DES POUSSINS SOUS LES ELEVEUSES

lEstEmpératurEsdEdémarragE

11

pour une capacité de 1500 poussins. La lumière doit être brillante, 80 à 100 lux (7,4 - 9,3 foot candles). L’éclairage du reste du local doit être assombri ou tamisé. La partie éclairée du local doit être étendue progressivement au bâtiment entier.

démarrageenchauffaged’ambiance:

En cas de système de chauffage en ambiance, la température au niveau des poussins doit être autour de 29 à 31°C (84-88°F). La température du local doit être réduite graduellement en fonction du comportement des poussins et de leur condition pour atteindre une température finale de 21-22°C (70-72°F) aux environs de 21-24 jours d’âge (voir tableau 1, page 10).

Il est moins facile d’utiliser le comportement des poussins comme indicateur de température adéquate dans ce système que dans celui du démarrage avec radiants en raison de l’absence de source de chaleur évidente (voir diagramme 6). Souvent, le bruit des poussins est utilisé comme seul signe de détresse. Selon les possibilités, les poussins vont se rassembler là où les températures sont les plus proches de leurs besoins. Le comportement des poussins doit être interprété avec beaucoup de précaution.

Humidité

L’humidité relative (HR) dans l’éclosoir, à la fin du processus d’incubation sera élevée (approximativement 80%). Les poulaillers avec système de chauffage d’ambiance peuvent avoir un niveau d’humidité aussi bas que 25%, surtout si l’abreuvement se fait par pipettes.

Les locaux ayant un équipement plus conventionnel (i.e. éleveuses ou radiants produisant de l’humidité comme sous-produit de la combustion et des abreuvoirs cloche ayant une surface d’eau ouverte) ont une humidité relative plus élevée qui dépasse souvent les 50%. Afin de limiter le choc de transfert des poussins de l’éclosoir, l’humidité relative durant les 3 premiers jours doit être d’environ 70%.

L’humidité relative de la poussinière doit être contrôlée

quotidiennement. Si elle descend en dessous de 50% durant la première semaine, les poussins commenceront à se déshydrater, ce qui risque d’affecter leur performance. Dans ce cas, il faut augmenter l’humidité relative.

lesfaiblesperformancesetlespertesd’uniformitépeuventëtrelerésultatd’unehumiditérelativetropfaiblelapremièresemainedevie.

Si le local est pourvu de buses (i.e.brumisateurs) pour adoucir la température en climat chaud, ce matériel peut être utilisé pour augmenter l’humidité relative durant le démarrage. Les poussins maintenus à des niveaux d’humidité appropriés sont moins exposés à la déshydratation et ont généralement une meilleure uniformité.

Au fur et à mesure que les poussins grandissent, leur exigence en humidité relative chute. Une forte humidité relative au-delà de 28 jours peut avoir pour consequence une litière humide et ainsi mener aux problèmes qui y sont liés. Au fur et à mesure que le poids augmente, le niveau d’humidité relative doit être contrôlé en utilisant la ventilation et le système de chauffage.

Tous les animaux perdent de la chaleur par évaporation à travers leur peau et leur appareil respiratoire. A une humidité relative élevée, les pertes par évaporation sont moindres et la température interne de l’animal augmente. La température ressentie par l’animal dépend de l’HR. Une HR élevée augmente la température apparente, alors qu’une HR faible la réduit. Le profil de température donné en tableau 1 (page 10) suppose que l’HR est autour de 60-70%.

Le tableau 2 montre la température au thermomètre sec nécessaire pour atteindre la température voulue selon les niveaux d’humidité relative. L’information donnée au tableau 2 peut être utilisée dans des situations où l’HR

s’écarte de la cible (60 – 70%).

intEractionEntrEtEmpératurEEtHumidité

TRES HAUTE CORRECTE TROP BASSE

DiagrammE 6: COMPORTEMENT TYPIQUE DES POUSSINS

AU DéMARRAGE PAR “CHAUFFAGE

D’AMBIANCE” À DIFFéRENTES TEMPéRATURES

TaBLEaU 2: TEMPéRATURES REQUISES DU THERMOMèTRE SEC POUR ATTEINDRE L’éQUIVALENT DE TEMPéRATURES CIBLES À DES HUMIDITéS

RELATIVES VARIABLES

age Conv. Température à Hr % (jours) Temp ˚C %Hr idéale Ordre 50 60 70 80 0 29 65-70 33.0 30.5 28.6 27.0 3 28 65-70 32.0 29.5 27.6 26.0 6 27 65-70 31.0 28.5 26.6 25.0 9 26 65-70 29.7 27.5 25.6 24.0 12 25 60-70 27.2 25.0 23.8 22.5 15 24 60-70 26.2 24.0 22.5 21.0 18 23 60-70 25.0 23.0 21.5 20.0 21 22 60-70 24.0 22.0 20.5 19.0 24 21 60-70 23.0 21.0 19.5 18.0 27 21 60-70 23.0 21.0 19.5 18.0

RÉACTION

12

Si l’humidité relative est en dehors des niveaux cibles, la température du local au “ niveau poussin ” peut être ajustée pour se conformer à celle donnée en tableau 2 (page 12). Le comportement du poussin doit être contrôlé à toutes les phases pour s’assurer qu’il est à la bonne

température.

“sil’H.r.baisseendessousde50%durantledémarrage,ilfautagirtrèsrapidementpour

larameneràsonniveaurecommandéafind’éviterladéshydratationdespoussins.”

unbruitdepoussinsexcessifestunsignedetempératurenonappropriée

silespoussinsonttropchauddurantles10premiersjours,leurdémarrageseraaffectépar

unediminutiondelaprisealimentaire,leurcroissanceseraralentieetleuremplumement

serainégaletlent.

tEmpératurEamBiantEélEvéE

Sous des conditions de températures ambiantes élevées, l’acclimatation permet aux poussins de bien se comporter à des températures (voir la définition ci dessous) supérieures à 28-30°C (82-86˚F), pourvu qu’une attention particulière soit accordée à la densité, à la vitesse de l’air/ventilation et à l’humidité. Il est possible d’utiliser des systèmes de refroidissement par évaporation, tels le pad cooling ou brumisateurs, des ventilateurs internes pour faire baisser la température du local (voir habitat et environnement, page 41).

Dans les locaux semi-ouverts ou à rideaux en régions caractérisées par de fortes fluctuations diurnes, il peut arriver que les températures en élevage sortent de la fourchette de températures données en tableau 1 (page 10). Dans ce cas, il est permis de les réduire de 0,5 à 0,8 °C par jour de 1 à 10 jours. Cependant de 11 à 21 jours la réduction journalière

sera limitée à 0,3 °C.

La température d’opération est définie comme le minimum de température du local plus 2/3 de la différence entre les températures minimale et maximale du local. Elle est importante lorsque les fluctuations de température par 24 heures sont importantes.

exemple : - Température minimale du local: 16°C. - Température maximale du local: 28°C - Température d’opération =

[ (28-16) x 2/3

] + 16 = 24°C

tEmpératurE«d’opération»

Les poussins doivent être maintenus à une température correcte avec un apport adéquat d’air frais. Il est important d’établir un système de ventilation minimale, durant les premiers jours, afin de réapprovisionner le local en oxygène et chasser le dioxyde de carbone et les gaz nocifs produits par les poussins ou par le système de chauffage. Les besoins minimums de ventilation sont donnés en Annexe 6 (page 78)

(voir aussi Habitat et environnement, page 40).

unairdemauvaisequalitédûàuneventilationinsuffisantedurantl’élevagepeutaffecterlespoumonsdespoussins,augmentantainsileursensibilitéfaceauxmaladiesrespiratoires

L’espace alloué aux animaux doit être étendu progressivement jusqu’à atteindre une densité de 4-7

animaux /m2 au 28e jour (1,5 - 2,7 ft2/ oiseau). Voir tableau

EspacEd’alimEntationEtd’aBrEuvEmEnt

Il faut accorder un espace de 5 cm (2 in) à chaque animal, ou prévoir une mangeoire pour 80-100 poussins durant les premiers 2-3 jours. La première ration doit être distribuée dans des plateaux-mangeoires ou sur du papier, occupant jusqu’à 25% de la surface totale. Les 5 cm d’espace alloués à l’alimentation sont valables jusqu’à 35 jours; jusqu’à 70 jours l’espace doit être de 10 cm (4in) et enfin de 15 cm (5,5in), par la suite (voir tableau 4, page 13). L’alimentation doit être donnée en miettes ou en farine durant les premiers 21 premiers jours (3 semaines)

Il est important de contrôler la prise alimentaire des poussins. Pour ce faire, il est conseillé de se baser sur la palpation du jabot ”. 24 heures après la mise en place, plus de 80% des poussins doivent avoir “ le jabot plein ”, à 48 heures plus de 95% et au-delà de 72 heures, 100%.

Si ces niveaux de remplissage de jabot ne sont pas atteints, il existe certainement un problème qui entrave l’alimentation des poussins et

dEnsitéounomBrEdEsujEtaum2dE0à28jours(0-4sEmainEs)

vEntilation

RÉACTION

RÉACTION

RÉACTION

RÉACTION

TaBLEaU 3: DENSITéS EN ELEVAGE

Phase d’élevage 0-140 jours (0-20 semaines)

mâles Femelles oiseau/m2 oiseau/m2

3-4 4-7

Phase de production 140-448 jours (20-64 semaines)

mâles et Femelles oiseau/m2

3.5-5.5

il est nécessaire d’intervenir rapidement pour le résoudre. Si plusieurs circuits d’alimentation sont utilisés,ils doivent foctionner en directions opposées. Le temps de remplissage peut être réduit en installant des trémies de recharge à mi longueur, contenant assez d’aliment pour remplir une moitié de ligne. La hauteur de la mangeoire, le temps de distribution et le temps de consommation doivent être contrôlés de manière régulière au niveau de plusieurs points.

L’eau est essentielle à la croissance et au développement. Les poussins doivent avoir un accès illimité à l’eau. Un espace d’abreuvement adéquat pour 1000 poussins d’un jour d’âge est fourni par 5 à 6 abreuvoirs cloche mesurant chacun 40 cm (15.7 in) de diamètre, en plus de 10 à 15 mini-abreuvoirs de démarrage mesurant chacun 15-20 cm (55-8.0 in) de diamètre. Les abreuvoirs doivent avoir des positions stratégiques pour faire en sorte que les poussins ne se déplacent pas plus d’un mètre pour accéder à l’eau durant les 24 premières heures. L’eau doit être propre et fraîche car il se peut que les bactéries se multiplient rapidement à la surface de l’eau compte tenu de la température appliquée pendant la période de démarrage.

Les abreuvoirs de démarrage seront remplacés progressivement à partir de 3 – 4 jours. A 21 jours l’espace d’abreuvement doit être comme suit :

Abreuvoirs circulaires

Pipettes une / 8-12 poussins Coupelles une / 20-30 poussins

Voir Tableau 5Les pipettes ou les systèmes à coupelles, avec en plus des abreuvoirs de démarrage, peuvent être utilisées avec succès dès le premier jour.

13

pointsclés

3 Préparer les locaux et les équipements pour qu’ils soient propres et désinfectés bien avant l’arrivée des poussins.

3 S’assurer que les locaux atteignent une température et une humidité relative correctes 24 heures avant

l’arrivée des poussins.

3 S’assurer que les poussins ont immédiatement accès à l’eau fraîche et à la nourriture.

3 Utiliser le comportement des poussins comme indicateur de température de démarrage adéquate.

3 Distribuer fréquemment l’aliment durant la période de démarrage.

3 Contrôler le remplissage du jabot ” pour s’assurer de la bonne prise alimentaire.

3 Vérifier et ajuster les mangeoires et les abreuvoirs au moins deux fois par jours.

3 Vérifier l’état et le comportement des poussins à des intervalles réguliers de la journée.

3 Si l’épointage du bec s’avère nécessaire, alors il doit être effectué par un personnel qualifié, compétent et

correctement supervisé.

sionobserveuneanomaliedanslecomportementdespoussinsousiletauxdemortalitédépasse1%vers7joursd’âge,touslesfacteursdegestiondoiventêtrere-vérifiésetilfautd’urgencefaireappelàunvétérinaire.

RÉACTION

TaBLEaU 4: ESPACE D’ALIMENTATION

Femelles

age Espace de mangoire

0-35 jours (0-5 semaines) 5cm/femelle

35-70 jours (5-10 semaines) 10cm/femelle

70 jours (10 semaines)-à la réforme 15cm/femelle

mâles

age Espace de mangoire

0-35 jours (0-5 semaines) 5cm/mâle

35-70 jours (5-10 semaines) 10cm/mâle

70-140 jours (10-20 semaines) 15cm/mâle

140-448 jours (20-64 semaines) 18cm/mâle

1.5cm/poussin}

TaBLEaU 5: ESPACE ABREUVOIR

Phase d’élevage Phase de production

abreuvoirs circulaires 1.5 cm/sujet 2.5cm/sujet

Pipettes une/8-12 sujets une / 6-10 sujets

Coupelles une / 20-30 sujets une / 15-20 sujets

14

objectifs

Contrôler le développement corporel des reproducteurs durant la phase d’élevage pour assurer un maximum de performance de reproduction

-Atteindre et maintenir le poids corporel par âge cible et une bonne uniformité du lot grâce au contrôle précis du

rationnement et de la distribution alimentaire.

objectif

Avoir une mesure précise du poids corporel et de l’hétérogénéité de chaque lot, afin que des décisions appropriées concernant les rations alimentaires puissent être

prises.

lapeséed’échantillons

La croissance et le développement du lot sont évalués et gérés en pesant des échantillons représentatifs de poussins et en comparant les poids corporels obtenu aux poids standards par âge cibles. Il est conseillé d’utiliser des balances graduées tous les 20 g. Les balances manuelles demandent plus de travail, pour les enregistrements et calculs. Des balances électroniques sont disponibles, elles permettent d’enregistrer les poids individuels et de calculer automatiquement les paramètres des lots. Les deux types de balances peuvent être utilisés pour des mesures répétitives effectuées sur un lot donné.

Des systèmes de pesées automatiques placés dans le bâtiment donnent les poids journaliers. Toutefois, il est conseillé de les comparer régulièrement aux pesées manuelles.

Tous les systèmes de mesure nécessitent un étalonnage et des poids standards doivent être toujours disponibles pour s’assurer que les balances sont précises. Cet étalonnage doit être effectué au début et à la fin de chaque pesée d’échantillon.

Les pesées doivent être effectuées chaque semaine, à partir du premier jour. A 1, 7 et 14 jours la pesée peut être collective, par 10 – 20 sujets à la fois. L’échantillon total ne doit pas être inférieur à 5% du lot. Pour les lots présentant des problèmes de croissance notables, des pesées plus fréquentes sont nécessaires.

A partir de 21 jours (3 semaines) d’âge, des échantillons aléatoires doivent être pesés individuellement. Des groupes de 50 à 100 poussins par colonie doivent être capturés en utilisant des cadres de capture et pesés

mEsurEdupoidscorporElEtdEl’uniformité

contrÒlEdupoidscorporElEtdEl’alimEntation

individuellement. Tous les poussins sélectionnés dans un échantillon donné doivent être pesés pour éliminer tout biais de sélection. Si la parquet dépasse 1000 poussins, 2 pesées d’échantillons doivent être effectuées à différents endroits du parc.

Les poussins doivent être pesés le même jour chaque semaine et au même moment de la journée, depréférence 4 à 6 heures après la prise alimentaire. L’objectif est d’obtenir une représentation réelle de lacroissance et du développement du lot grâce à un échantillonnage correct.

Si on utilise des balances manuelles, les poids individuels doivent être enregistrés sur des fiches de pesées , au fur et à mesure que les poussins sont pesés (voir diagramme 7, page 15).

Immédiatement après la pesée, les paramètres suivants doivent

être calculés:

- Le poids corporel moyen du lot; - La dispersion des poids.- Le coefficient de variation (voir plus loin)

Le coefficient de variation (CV%) est une méthode mathématique pour exprimer l’uniformité ou la régularité

du lot. La méthode précise de calcul est la suivante:

Déviation Standard Poids Moyen La déviation standard peut être calculée en utilisant un calculateur électronique ou à partir de la balance électroniqie. En l’absence de calculateur électronique,

évaluer le coefficient de variation (%).

Ecart de poids x 100 Poids Moyen x F

L’écart du poids est défini comme la différence de poids entre le poussin le plus lourd et le poussin le plus léger du lot. F est une constante et dépend de la taille de l’échantillon, comme montré dans le tableau 6 (page 16).

Une seule méthode de calcul doit être utilisée chaque semaine, à compter du premier jour d’âge.

L’échantillon total ne doit pas être inférieur à 5% du lot.

coEfficiEntdEvariation

= CV%

x 100 = CV%

DiagrammE 7: FICHE DE PESéE - ROSS

15

Ferme Souche Sexe AgeParquet DateBâtiment

Diagramme D’enregistrement Des Poids

Nombre de poids Poids moyen Poids Standard Uniformité% de l’échantillon à + 10% de la moyenne Coefficient de variation %

Poidsen livres

Poidsen livresNombre d’oiseaux Nombre d’oiseaux Commentaires

16

Une seconde méthode de mesure de l’homogénéité est exprimée en terme de pourcentage d’animaux dont le poids se situe dans la fourchette plus 10% et moins 10% du poids moyen. Bien que cette méthode donne une indication précise sur le nombre d’animaux qui ont un poids proche du poids moyen, elle ne tient pas compte du poussin le plus léger et du plus lourd, comme le coefficient de variation. Le tableau 7 illustre la relation approximative entre le CV% et ±10% du poids moyen chez les lots ayant une distribution de poids normale (i.e. en cloche).

silapeséed’échantillonsprésentedesrésultatsincohérentsaveclespeséesantérieuresetles

prévisions,unsecondéchantillondoitêtrepeséimmédiatementpourvérificationavant

mêmedeprendrelamoindredécisionconcernantlesrationsalimentaires.celapermettrad’identifierlesproblèmesspécifiques,i.e.leserreursdesrationsalimentaires,leséchecsd’abreuvement,l’effectifdechaqueparquet,lavariationdunombredesoiseauxparenclos,lesmaladies,etc.

pointsclés

3 Commencer la pesée d’échantillons à un jour d’âge et le poursuivre au moins chaque semaine durant la

période d’élevage;

3 Peser les animaux individuellement à partir de 3 semaines d’âge.

3 Peser les animaux au même moment de la journée et le mëme jour chaque semaine;

3 Utiliser du matériel précis.

3 Calculer le poids corporel moyen et l’uniformité du lot. Enregistrer les données et tracer un graphique de poids par âge;

3 Calculer les rations alimentaires sur la base des écarts des poids corporels moyens par rapport aux poids corporels cibles. Utiliser le programme alimentaire comme guide seulement.

objectifs

Atteindre les poids corporels cibles durant toute la vie des reproducteurs chair.

Assurer une croissance correcte et un développement permettant aux animaux d’atteindre une maturitésexuelle uniforme et coordonnée, dans et entre les deux sexes.

Minimiser les variations à l’intérieur des lots et créer des lots

faciles à gérer.

principes

Les corrections de poids sont atteintes par le réajustement des rations alimentaires. La ration alimentaire peut être maintenue ou augmentée, mais elle ne doit aucunement être réduite durant la période d’élevage. Une bonne distribution d’aliment qui permette à tous les animaux d’avoir accès à la nourriture en mêmetemps est essentielle car il faut retenir que ces derniers sont rationnés (et non à volonté).

Avoir une bonne uniformité est aussi important qu’atteindre le poids corporel cible. L’un des premiers indicateurs de problèmes durant la phase d’élevage est souvent l’hétérogénéité du lot.

Un autre aspect important de la croissance uniforme est le bon développement squelettique.

La maturité sexuelle dépend du développement corporel. Ainsi, les lots ayant un poids correct accompagné d’un mauvais développement squelettique et corporel ne réagiront pas de la manière souhaitée aux stimulations lumineuses et aux augmentations

des rations alimentaires.

TaBLEaU 6: TAILLE DE L’éCHANTILLON ET VALEUR DE F

TaiLLE DE VaLEUr DE F TaiLLE DE VaLEUr DE F L’ÉCHaNTiLLON L’ÉCHaNTiLLON

25 3.94 75 4.81

30 4.09 80 4.87

35 4.20 85 4.90

40 4.30 90 4.94

45 4.40 95 4.98

50 4.50 100 5.02

55 4.57 >150 5.03

TaBLEaU 7: RELATION ENTRE LE CV% ET ±10% DU POIDS MOYEN CHEZ LES POPULATIONS

AYANT UNE DISTRIBUTION DE POIDS NORMALE

CV% % UNiFOrmiTÉ ±10%

5 95.4

6 90.4

7 84.7

8 78.8

9 73.3

10 68.3

11 63.7

12 58.2

13 55.8

14 52.0

15 49.5

16 46.8

RÉACTION

contrôlEdEl’alimEntationpourlagEstiondupoidscorporEl

17

silespoidscorporelsciblesprécocesnesontpasatteints,leslotsneserontpasuniformesetauront

unfaibledéveloppementsquelettiqueetunplumagedéficient.ceslotsnerépondrontpas

auxstimulationsdelamanièreprévueetaurontpeudeprobabilitéd’atteindreleurpotentieldeperformance.

principes

Toutes les décisions concernant les rations alimentaires doivent être basées sur le poids corporel moyen en fonction du poids cible. Les rations alimentaires peuvent être maintenues ou augmentées, mais elles ne doivent jamais être réduites durant la période d’élevage.

Un matériel de pesée des rations précis est essentiel pour

permettre des rations alimentaires par animal au gramme près.

Il faut allouer un espace d’alimentation suffisant durant toute la période d’élevage comme indiqué au tableau 8. Lorsque des mangeoires suspendues sont utilisées, il faut s’assurer que les animaux ont un accès libre aux points d’alimentation. Ces mangeoires doivent être espacées de façon à ne pas limiter leur accès.

Pour maintenir une bonne homogénéité chez les jeunes lots, les animaux doivent être nourris à volonté («ad libitum») suffisamment longtemps jusqu’à atteindre ou dépasser le poids standard correspondant à 14 jours d’âge. Ensuite, il faut procéder à de petites augmentations régulières des rations

alimentaires, comme le montre le tableau 9.

Par exemple, entre 1 et 21 jours d’âge, les animaux ne doivent pas être maintenus au même niveau d’alimentation pendant plus de 4 jours.

L’allocation alimentaire quotidienne par animal doit être enregistrée afin de contrôler la consommation.La quantité d’aliment allouée par parquet doit tenir compte aussi des variations d’effectifs.

lEcontrôlEdEsrationsalimEntairEs

Le système d’alimentation doit permettre que chaque catégorie d’animaux s’alimente selon ses propres besoins.

Le matériel d’alimentation doit être capable de distribuer l’aliment à chaque parc sans dépasser 3 minutes par parc.

L’alimentation au sol, comme alternative aux systèmes d’alimentation conventionnels, peut offrir certains avantages, notamment la distribution rapide de l’alimentation, l’amélioration de l’uniformité du lot, l’amélioration de la qualité de la litière et la réduction des problèmes de pattes.

Les aliments peuvent être distribués soit manuellement ou en utilisant un système d’épandage. Comme pour tous les systèmes d’alimentation, un système précis et fiable est nécessaire pour bien alimenter au sol.

Si l’alimentation au sol est pratiquée, il faut tenir compte des points suivants:

- De 14 à 41 jours (2-6 semaines), l’aire d’alimentation au sol doit être étendue graduellement en utilisant une bonne qualité d’aliments en granulés de 2,5 mm de diamètre et de 3 à 4 mm de long.

- A partir de 42 jours (6 semaines); une bonne qualité d’aliments en granulés de 4 mm de diamètre et de 5-7 mm de long.

- Pendant les repas la lumière doit être plus intense (minimum 20 Lux).

- La profondeur de la litière ne doit pas dépasser 4 cm (1,5 in) et doit être maintenue en bonne condition.

- Les animaux doivent utiliser les mangeoires de production vers 140 jours d’âge (20 semaines) afin de minimiser le stress dû au changement durant la ponte. Les grilles doivent être retirées des mangeoires durant les premiers jours qui suivent le passage de

l’alimentation au sol aux chaînes d’alimentation.

L’idéal serait que les animaux soient alimentés chaque jour. Toutefois, ceci peut être difficile en raison de certains problèmes liés à la distribution de l’aliment. Il se peut que la quantité d’aliments nécessaire au maintien d’un taux de croissance correct soit trop faible pour permettre une distribution uniforme des aliments par le système d’alimentation. L’aliment doit être distribué uniformémént afin de minimiser la compétition et favoriser l’uniformité du lot. Les modes d’alimentation alternée permettent de distribuer des quantités plus grandes d’aliment les « jours d’alimentation » suivis de « jours sans aliment ». Les programmes les plus

répandus sont donnés au tableau 10.

TaBLEaU 8: ESPACE D’ALIMENTATION PAR AGE

agE ESPaCE D’aLimENTaTiON

< 35 jours 5 cm/sujet

35 - 70 jours 10 cm/sujet

> 70 jours 15 cm/sujet

TaBLEaU 9: NOMBRE MAXIMAL DE JOURS AVEC UNE QUANTITé D’ALIMENT CONSTANTE EN FONCTION DE L’ÂGE

agE (jOUrS) maximUm (jOUrS)

1-21 4

22-35 5

36-49 9

50+ 10

TaBLEaU 10: EXEMPLES DE PROGRAMMES D’ALIMENTATION SEQUENTIELS

PrOgrammE BESOiNS aLimENTairES Par jOUr

LUN mar mEr jEU VEN Sam Dim

CHaQUE jOUr

6 ET 1

5 ET 2

4 ET 3

4 4 4 4 4 4 44 4 4 4 4 4 84 4 4 8 4 4 84 4 8 4 8 4 8

4 - Jour avec aliment 8 - Sans Alimentation

RÉACTION

d’élevage, ce qui permettra d’aboutir à une bonne uniformité

du lot global en phase de ponte.

principes

Un lot uniforme sera plus facile à gérer qu’un lot hétérogène car la majorité des animaux seront physiologiquement similaires et répondront mieux aux changements d’alimentation et d’éclairage. Un lot uniforme réagira de manière prédictible aux augmentations des rations alimentaires et donnera de bons résultats. L’uniformité du lot peut être optimisée en appliquant de hauts standards de gestion durant les 4 premières semaines.

A un jour d’âge, les poids corporels du lot suivront une distribution normale (i.e. en forme de cloche), avec un faible coefficient de variation (voir diagramme 8). Comme les animaux croissent différemment à l’intérieur du lot, leurs réactions différentes à la vaccination ou aux maladies, et leurs capacités variables de compétition sur les aliments feront en sorte que le % de CV augmente. Un nombre croissant de petits sujets tend à produire une distribution de

poids biaisée. Les raisons sont nombreuses et peuvent inclure:

- la qualité du poussin ; - la distribution des aliments ; - la qualité des aliments ; - la température ; - l’humidité ; - la vaccination ;

18

Les signes d’une distribution défectueuse des aliments apparaissent généralement entre 4 et 8 semaines d’âge. Le passage à une alimentation fractionnée ne doit pas avoir lieu avant le triage. Ce passage doit se faire de manière progressive.

La distribution de grains (sans salmonelle) ou d’aliment en granulés les jours sans aliment est possible jusqu’à 0,5 kg (1Lb) /100 animaux/jour). Il faut procéder à une réduction de la quantité d’aliments pour que les produits ainsi distribués ne soient pas un additif.

Le niveau de médication dans la ration, ex. coccidiostatique, doit être tel, que la prise quotidienne de chaque animal lui apporte la quantité voulue.

Le retour à l’alimentation quotidienne doit commencer progressivement à partir du 105e jour (15 semaines) pour être achevé vers 126 jours (18 semaines). Le passage vers l’alimentation quotidienne doit être graduel avec une progression de 4 et 3, à 5 et 2, puis à 6 et 1

selon le programme approprié.

pointsclés

3 Contrôler le poids corporel par des réajustements des rations alimentaires;

3 Ne jamais réduire les rations alimentaires durant la période d’élevage. Ces rations doivent être maintenues ou augmentées;

3 Utiliser un matériel de pesée précis;

3 allouer un espace d’alimentation par sujet adéquat;

3 Le temps de distribution de l’aliment ne doit pas dépasser 3 minutes par parc;

3 Le passage de l’alimentation quotidienne au programme alimentaire fractionné ne doit pas avoir lieu avant le triage;

3 Le passage à l’alimentation quotidienne doit être progressif.

objectif

Diviser le lot en 2 ou 3 sous-populations de différents poids corporels à 28 jours (4 semaines) pour que chaquegroupe reçoive un type de gestion différent durant la période

Poids moyen

Poids moyen

Poids moyen

�o�� �� � ��� �� � ��

�o�� �� � ��� � ��

�o�� � � ��� � � �

DiagrammE 8: UNIFORMITé ET DISTRIBUTION DU POIDS CORPOREL

%CV = coefficient de variation

triagEpourunEmEillEurEuniformité

- L’épointage du bec ; - les maladies.

La faible capacité de compétition des petits sujets peut aboutir à l’émergence d’une population de sujets lourds

Afin d’avoir un lot uniforme, les petits animaux doivent être identifiés et isolés. Tous les animaux sont ensuite alimentés pour atteindre le poids corporel cible vers 63 jours (9 semaines). Le but est d’aboutir à un seul lot uniforme, plutôt que plusieurs petits lots homogènes.

Si à l’entrée en ponte l’effectif de sujets par parquet doit être supérieur à l’effectif par enclos d’élevage, et que les oiseaux doivent être mélangés au transfert,il est important de viser un poids corporel commun à tous les parcs à l’âge prévu du transfert.

procédures

Le triage est conseillé à 28 jours (4 semaines), période à laquelle le coefficient de variation est de l’ordre de 10 – 14%. Le triage n’est pas toujours efficace lorsqu’il est fait avant 4 semaines; s’il est fait après 35 jours (5 semaines), le temps restant (jusqu’à 9 semaines) pour rétablir l’homogénéité devient trop court. Couramment le tri sera effectué quand le CV avoisine 12%

Les aspects pratiques pour le triage doivent être prévus avant même la mise en place du lot. Le plus simple est de disposer de parcs, ou éventuellement de poulaillers, laissés vides dans

19

LÉGERS MOYENS LOURDS

Distribution du poids du lot

LÉGERS MOYENS LOURDS

% CV ajusté 7.5%

% du lot revisé 21%

% CV ajusté 7.0%

% du lot revisé 69%

% CV ajusté 6.5%

% du lot revisé 10%

% Estimé du lot - 25%

% CV calculé des sujectslégers -9.5%

%CV calculé dessujects moyens - 6.0%

% Estimé du lot - 8%

% CV calculé des sujectslourds - 5.0%

DiagrammE 9: UNIFORMITEĖ D’UN LOT AVEC CV 12% AVANT TRIAGE

Point de coupure estimédu poids corporel

Point de coupure dupoids corporel

ce but. Il doit être possible dans les cas marginaux (CV > 12) de pouvoir réaliser 3 parcs de femelles et 3 parcs de mâles. Pour réaliser à un bon triage, il est conseillé de procéder ainsi :

- Dans les lots à trier, toutes les colonies doivent avoir subi une pesée d’échantillons;

- Toutes les pesées individuelles doivent être consolidées en une seule distribution;

- Si le CV du lot est inférieur à 12% une répartition en 2 groupes est suffisante. Si le CV est supérieur à 12 il est nécessaire de répartir les sujets en 3 parquets. Dans ce cas un examen approfondi des conditions de démarrage de 0 à 4 semaines est impératif afin d’améliorer les lots suivants.

- Le %CV du lot doit être calculé. Des points de recoupement doivent être définis pour atteindre une densité cohérente en fonction du nombre de sujet par parquet. Le tableau 11 (page 20) indique les pourcentages typiques en populations de poids léger, moyen et lourd pour atteindre des populations avec des %CV inférieurs à 8 pour les triages en 2 ou 3 parquets. Des points de recoupement doivent être établis pour atteindre les pourcentages requis dans chaque colonie (voir diagramme 9)

DiagrammE 10: CONTRÔLE DU POIDS CORPOREL APRèS TRIAGE

20

Si le triage est précis, tous les animaux doivent être affectés à la catégorie de poids correspondante. Il est fortement recommandé, pour des raisons d’efficacité et de précision, que tous les sujets soient manipulés. Les animaux enregistrés comme ayant des poids corporels aux points de recoupement situés « entre-catégories », doivent être

affectés à la catégorie ayant le %CV le plus faible.

Le triage est effectué plus efficacement avec 3 ou 4 pesons. Il est très important que les animaux soient comptés avec précision dans le but de bien calculer les quantités d’aliment à allouer. Toutefois, en raison de l’importance de l’espace, la vitesse et l’uniformité de la distribution de l’aliment, un contrôle permanent de ces éléments doit être effectué.

Chaque catégorie doit être repesée pour confirmer le poids corporel moyen et l’uniformité afin que son poids cible projeté et son niveau d’alimentation soient déterminés

Au moment du triage, le lot est divisé en 2 ou 3 catégories (i.e. poids moyen et poids léger ; ou poids lourd, poids moyen et poids léger). Le but, pour chaque catégorie, est d’atteindre le poids corporel cible durant la période de développement et de croissance du squelette (i.e. avant 63 jours d’âge (9 semaines)). Si ce but est atteint, les différents groupes peuvent être mélangés facilement avant l’accouplement pour créer un lot uniforme dans chaque bâtiment. Il faut faire attention avant de combiner les groupes que la consommation alimentaire par animal est similaire.

La procédure suivante est recommandée pour le contrôle du poids en phase de post-triage (cf. diagramme 10):

Catégorie des animaux de poids léger - Il faut tenir compte de 2 situations :

i Quand le poids moyen après triage est inférieur de moins de 100 g au poids standard à 63 jours (9 semaines);

ii Lorsque le poids moyen est inférieur de plus de 100 g au poids cible, la courbe standard doit être retracée parallèlement au poids standard jusqu’à 105 jours d’âge (15 semaines).Après cela, le poids cible doit être atteint vers 140 jours d’âge (20 semaines).

La catégorie des poids moyens – dont le poids ne s’écarte

généralement pas plus de 50 g du poids standard:L’objectif est d’atteindre le poids corporel cible vers 42-49

jours (6-7 semaines).

gEstionEnpHasEdEpost-triagE

TaBLEaU 11: POINTS DE RECOUPEMENTS DES PARQUETS

UNiFOrmiTÉ POUrCENTagE DaNS CHaQUE DU LOT ParQUET aPrÈS TriagE

CV% Légers % moyens % Lourds%

10 20 80 0

12 22-25 70 (66-73) 5-9

14 28-30 58 (55-60) 12-15

~~~

21

Poids réel à 70 jours (10 semaines)

Retraçage d’une novelle courbede poids à 70 jours d’âge (10 semaines)

Courbe réele de 70 à 105 jours(de 10 à 15 semaines)

Retraçage d’une novelle courbe depoids a partir du poids réel a 105 jours d’âge (15 sem.)

Poids desiré

70 105 210Age (jours)

Poid

s C

orpo

rel (

kg)

DiagrammE 11: RETRAÇAGE DU POIDS CORPOREL FUTUR LORSQUE LES POIDS DéPASSENT LES OBJECTIFS À 70 JOURS (10 SEMAINES).

Catégorie des animaux lourds: Ils sont souvent à plus de 100 g d’écart du poids cible. L’objectif est de retracer la courbe de poids pour atteindre le poids cible vers 56-63 jours d’âge (8-9 semaines). Si les sujets sont encore en surpoids à 9 semaines, alors la courbe de poids sera retracée parallèle au standard. Vouloir ramener les oiseaux à l’objectif initial pourra nuire au pic de ponte ou à la fertilité.

Chaque catégorie de poids doit avoir son propre circuit d’alimentation. Quand cela s’avère impossible, une alimentation supplémentaire doit permettre la distribution appropriée des aliments et il faut avoir un espace d’alimentation adéquat par animal.

Si le triage a été effectué, si aucun problème lié à l’environnement ou la distribution alimentaire n’a surgit, et s’il y a absence de maladies, alors il n’est pas nécessaire de refaire le triage.

Le mouvement des animaux entre les différentes catégories de poids ne doit pas avoir lieu après 70 jours (10 semaines) car la taille finale du squelette est fixée àcet âge et il y a un risque de former des groupes de sujets

dont la composition corporelle est différente et qui ne répondront pas uniformément à la stimulation en début de ponte.

A 10 semaines, le poids de chaque parquet doit être comparé au poids standard. Les parquets de poids et ration alimentaire similaires, peuvent être mélangés. Quand il n’a pas été possible de ramener les populations à la courbe standard, une nouvelle courbe sera tracée, parallèle au standard de la souche (voir diagramme 11).

pointsclés

3 Trier les mâles et les femelles à 4 semaines d’âge;

3 Procéder à un partage en 2 colonies si le %CV est inférieur à 12, en 3 colonies si le %CV est supérieur ou égal à 12;

3 après le triage, chaque colonie doit avoir un %CV inférieur ou égal à 8;

3 Ne pas déplacer les animaux entre les colonies après 70 jours d’âge.

22

page Contenu 24 Gestiondesfemelles 105jours(15semaines)àlastimulationlumineuse

25 Gestiondesmâles 105jours(15semaines)àlastimulationlumineuse

26 Procéduresdegestion

28 Gestiondesfemellesenpériodedepré-picdeponte Delastimulationlumineuseà210jours(30semaines)

31 Gestiondesmâlesenpériodedepré-picdeponte Delastimulationlumineuseà210jours(30semaines)

Section2

Gestionavantlaponte

105-210Jours

(15-30Semaines)

ROSS30823

Sec

tion2

Ges

tion

avan

tla

pon

te

GESTIONDESFEMELLESDE105JOURS(15SEMAINES)ÀLASTIMULATIONLUMINEUSE

Objectifs

Préparer la physiologie des femelles de manière homogène pour une bonne maturité sexuelle. Minimiser les variations de

maturité sexuelle au sein de la population femelle.

Principes

La période de 105 jours (15 semaines) à la stimulation lumineuse est essentielle car elle influence le début de la production (i.e. l’âge à 5% de production des poules), la taille des premiers oeufs, la production des œufs à couver, la production en période de pré pic et en pic de ponte.

Pendant cette période, la ration alimentaire est augmentée pour accélérer la croissance sans entraver l’uniformité et pour atteindre le gain de poids progressif hebdomadaire souhaité.

Procédures

Au 105e jour (15 semaines), on augmente la ration alimentaire de 10 à 15% pour assurer une croissance importante. Cette augmentation alimentaire est faite sans tenir compte du poids corporel. Le gain de poids qui en résulte amorce les changements physiologiques menant à la maturité sexuelle. Le profil de croissance, détaillé dans la Section Objectifs de Performances est conçu de manière à atteindre cet objectif. Les augmentations de ration alimentaire qui permettent de suivre le profil de croissance entraîneront des niveaux de production optimaux.

Le passage de la ration de croissance à celle de pré-ponte doit se faire au 105e jour (15 semaines) pour répondre aux exigences nutritionnelles des animaux alors qu’ils se rapprochent de leur maturité sexuelle.

Au 105e jour (15 semaines), l’aviculteur doit comparer le poids réel au poids standard et retracer la courbe (Sections Objectifs de Performance et Eclairage, p 53). jusqu’au 210e jour (30 semaines) en se basant sur le profil décrit dans la Section Objectifs de Performance. Le nouveau profil doit être parallèle à celui du poids standard dans le graphique Poids Corporel par Age. Des gains de poids hebdomadaires progressifs assureront une transition physiologique en douceur vers la maturité sexuelle et jusqu’à la maturité physique vers le 210e jour (30 semaines).

Au 112e jour (16 semaines), il faut vérifier qu’un gain de croissance a eu lieu grâce aux changements nutritionnels effectués au 105e (15 semaines).

Avant le 105e jour (15 semaines), l’alimentation hebdomadaire peut être maintenue ou augmentée. Toutefois,

à partir du 105e jour, la ration alimentaire sera augmentée chaque semaine de 7 à 10%.

A partir du 105e jour (15 semaines) si possible, et jusqu’au 126e jour (18 semaines), il faudra pratiquer une alimentation journalière. Pendant que les animaux atteignent leur maturité sexuelle, vers 126 jours (18 semaines), il est extrèmement important que les lots ne subissent aucune réduction des rations alimentaires journalières. Ceci peut par exemple arriver si la transition vers la ration alimentaire quotidienne est retardée. Une sur densité des animaux et des réductions des rations alimentaires journalières sont des causes fréquentes de perte d’uniformité.

Le chef d’élevage doit noter et compenser les changements de taux d’énergie entre les rations de croissance, de pré-ponte et de pic de ponte.

Il est d’usage de transférer les animaux de la poussinière aux bâtiments de ponte. Il faut tenir compte du moment du transfert et des augmentations des rations alimentaires qui y sont associées afin de sauvegarder la transition continue et régulière vers la maturité sexuelle. L’espace d’alimentation ne doit pas être réduit et doit ëtre > 15 cm par femelle. L’uniformité des lots se perd facilement si l’espace d’alimentation est réduit. Les programmes d’éclairage doivent être synchronisés entre la poussinière et le bâtiment de ponte. Il est conseillé d’augmenter la ration alimentaire du jour qui précède et du jour qui suit le transfert pour compenser le stress causé par ce transfert. L’âge idéal pour le transfert se situe entre le 126e et le 161e jour (18-23 semaines), période à laquelle le lot est prêt pour sa transition vers la maturité sexuelle.

Le gain de poids progressif et le développement des caractères sexuels secondaires doivent être utilisés comme indicateurs de l’évolution du lot.

Pour maximiser les performances, il est essentiel de faire attention à l’éclairage (durée du jour et intensité). (Voir éclairage).

Lorsque des lots arrivent en phase de production en période hors saison dans les bâtiments clairs, il faut utiliser les programmes de poids corporels standard et d’éclairage spécifiques à la période « hors saison » (voir p 53)

24

silesgainsdepoidshebdomadairesnecorrespondentpasauxstandards,alorsle

développementdelamaturitésexuelleenseraaffecté.silepoidsconnaîtunechutede5%au

delàdes119jours(17semaines),celaentraînerauneréductiondelaperformancereproductiveetunepertedel’uniformitéetdelamaturitésexuelle.silepoidsexigéà133jours(19semaines)n’estpasatteintonrisquesouventunefaibleperformance.ledéveloppementovarienenseraaffectéets’accompagnera:

- d’unponteretardée;

- d’unepetitetailledespremiersoeufs;

- d’unfortpourcentaged’œufsrejetésoumalformés

- d’uneréductiondelafertilité;

- d’unemortalitéembryonnaireaccrueaucouvoir.

- d’uneperted’uniformité.

durantcettepériodeleslotsquidépassentexcessivementlepoidsstandard,perdentl

’uniformitécorporelleetsexuelleentraînantainsi

- uneponteprématurée;

- unpourcentageélevéd’œufsavecundoublejaune;

- unefaibleproductiondesœufsàcouver;

- uneappétitexcessifjusqu’aupicdeponte;

- uneréductiondupicdeponteetnombretotald

’œufs;

- unefertilitéinsatisfaisantejusqu’àlareforme;

- untauxdemortalitéexcessifdûauprolapsus.

objectifs

S’assurer que les mâles atteignent les conditions physiques optimales pour être performants tout au long de la phase de production.

Minimiser les écarts de maturité sexuelle au sein de la

population mâles.

principes

Il faut accorder la même attention à la gestion des mâles qu’à celle des femelles. Ainsi, les recommandations et observations spécifiques à la gestion des femelles, durant cette même période, sont tout aussi pertinentes pour les mâles. Comme pour les femelles, l’objectif à partir du 105ème jour (15 semaines) devra être de suivre le profil standard et d’accompagner ainsi les mâles vers une maturité sexuelle coordonnée et uniforme, au même moment que les femelles.

gEstiondEsmâlEsdE105jours(15sEmainEs)

ÁlastimulationluminEusE

25

RÉACTION

RÉACTION

Si les mâles n’ont pas assez d’espace durant cette période, ils ne développeront pas le comportement sexuel approprié

(Tableau 16).

procédures

La courbe du poids réel devra être retracée si le poids du lot dévie de plus ou moins 5% à 105 jours (15 semaines). Le profil sera retracé sur le graphique des poids corporels, parallèlement au profil standard. En hors saison, quand les lots sont dans des bâtiments clairs, il se peut que les mâles deviennent sexuellement matures avant les femelles. Des ajustements peuvent s’avérer nécessaires pour assurer une coordination de la maturité sexuelle. Cela peut être atteint en :

- retardant la stimulation lumineuse pour les mâles ; - retardant le mariage et/ou en réduisant le ratio

d’accouplement initial ; - introduisant les mâles progressivement.

(Voir accouplement).

En terme de développement sexuel, les mâles réagissent plus aux stimulations que les femelles (éclairage et gain de poids)

ilsepeutquelamaturitésexuelles’hétérogènéiseentre105jours(15semaines)etlastimulationlumineuse,sil’évolutiondugaindepoidsetdel’uniformiténesuitpaslestandard.

pointsclés–femellesetmales

3 retracer le poids ciblé si le lot est en surpoids ou en sous poids au 105e jour (15 semaines).

3 augmenter la ration alimentaire des femelles de 10 à 15% au 105e jour (15 semaines) pour assurer une croissance importante.

3 atteindre l’uniformité du poids et de la maturité sexuelle au sein et entre les deux sexes.

3 Eviter les variations de poids par rapport au poids cible, particulièrement au delà du 133e jour.

3 Passage de l’aliment croissance à l’aliment pré-ponte au 105e jour (15 semaines). S’il y a une différence d’énergie, il faut procéder à des changements appropriés des quantités à distribuer.

3 Suivre les programmes d’éclairage recommandés (Cf. Section Eclairage, p 50)

RÉACTION

Durant la période du 126ème au 161ème jour (18-23 semaines), les mâles et femelles sont mélangésce qui nécessite une gestion particulière. Afin de maintenir les mâles et les femelles dans des conditions de reproduction optimales, une attention particulière doit être accordée à la procédure d’accouplement, à la gestion des ratios des mâles et des femelles et à l’équipement.

Les mâles et les femelles sont prêts pour l’accouplement à partir du 126ème au 161ème jour (18-23 semaines). Il faut s’assurer alors de la maturité sexuelle des deux sexes. S’il existe des différences dans la maturité sexuelle des mâles, seuls les plus matures seront mélangés avec les femelles. On laissera plus de temps aux sujets immatures, afin qu’ils se développent, avant de les introduire avec les femelles. La méthode serait d’introduire 5% des mâles à la 22ème semaine, 2% à la 23ème semaine et le reste à la 24ème semaine

lesmâlesimmaturesnedoiventpasêtre

mélangésauxfemelles.

L’accouplement retardé au 154 – 168ème jour (22-24 semaines) peut permettre un contrôle plus efficace du poids. Avant cette date, un certain nombre de mâles aurait accès à l’alimentation réservée aux femelles, ce qui fausserait les

estimations du régime alimentaire.

Lors de l’accouplement, les mâles choisis devront avoir un poids uniforme, dépourvus de tout handicap physique, avoir des pattes et des orteils forts et droits, un bon plumage, de bonnes stature et musculature. Par ailleurs, les caractéristiques sexuelles secondaires (couleur de la face et de la crête, croissance de la crête et du barbillon) doivent indiquer que tous les mâles sélectionnés évoluent de la même manière et présentent des capacités sexuelles uniformes.

Afin de maintenir la persistance d’une bonne fertilité, chaque lot doit contenir un nombre optimal de mâlessexuellement actifs. Le tableau 12 indique les ratios mâles / femelles types durant la période de production. Le nombre de mâles à retirer doit être calculé en se basant sur le tableau et le ratio d’accouplement doit être révisé chaque semaine. Il est essentiel que les mâles inactifs sexuellement soient retirés durant cette opération.

Un guide pour reconnaître les mâles sexuellement inactifs est donné dans la Section «Conditions de Surveillance des Mâles», p 33.

ratiod’accouplEmEnt

accouplEmEnt

procédurEsdEgEstion

* Dans les bâtiments clairs les ratios doivent être augmentés de 1%.

Ces ratios d’accouplement servent seulement de référence et doivent être ajustés en fonction de circonstances locales et de la performance du lot.

Après l’accouplement, il est difficile de surveiller le poids des mâles à cause de la variation apparente d’unesemaine à l’autre. Ceci est dû à la difficulté d’obtenir des échantillons représentatifs. Ce problème peut être résolu si, avant l’accouplement, 20 à 30% des mâles choisis qui sont à ±5% du poids moyen, sont marqués. Ces marques doivent être discrètes, comme des bagues autour des pattes ou des marques de couleur de façon à ce qu’elles n’attirent pas l’attention des autres mâles ou entravent le cochage. Pendant l’échantillonnage du poids, seuls les mâles marqués sont pesés, soit 50% des 20% marqués. Le poids moyen et l’uniformité sont calculés et comparés au poids cible et aux résultats des semaines précédentes. La ration alimentaire appropriée doit alors être calculée.

Lorsque des systèmes de pesée automatique sont utilisés dans le local, il se peut que les enregistrements du poids des mâles soient inexacts en raison de la petite taille del’échantillon.

Mâles et femelles doivent être alimentés séparément dès qu’ils ont été mélangés. Ceci pour permettre un contrôle effectif du poids et de l’uniformité pour chaque sexe.La technique d’alimentation séparée repose sur la différence de taille de la tête entre les mâles et les femelles. Elle

nécessite un matériel approprié, bien réglé et bien entretenu.

matEriEld’alimEntationpourcHaQuEsExE

poidsdEsmâlEsEtécHantillonnagE

26

TaBLEaU 12: GUIDE DES RATIOS TYPIQUES D’ACCOUPLEMENT

agE jOUrS SEmaiNES NOmBrE DE mÂLES/ 100 FEmELLES

133 19 10 - 9.5

140 - 154 20 - 22 9.0 - 8.5

210 30 8.5 - 8.0

245 35 8.0 - 7.5

280 40 7.5 - 7.0

315 - 350 45 - 50 7.0 - 6.5

420 60 6.5 - 6.0

RÉACTION

Equipementdesfemelles

Les chaînes d’alimentation linéaires sont le système le plus utilisé dans le monde. Le moyen le plus efficace pour restreindre l’accès des mâles est l’utilisation de grilles, qui les exclut du fait de la taille de leur tête (voir diagramme 12). La largeur minimale de la maille de la grille est de 45 mm. L’objectif est de permettre aux femelles d’avoir libre accès à leur alimentation et d’empêcher la majorité des mâles d’y accéder.

L’utilisation d’une grille, avec des mâles non écrêtés, permet que près de 100% des mâles ne peuvent pas accéder à l’aliment alloué aux femelles à partir de 147 jours

Si on utilise une grille avec des barres horizontales pour empêcher l’accès aux mâles à crête complète, la largeur entre les barreaux doit être de 47 à 50 mm et la hauteur de 50 à 55mm. Les fils ou tubes horizontaux ont l’avantage de renforcer la grille. Le largueur de la grille doit être de 45-47 mm dans le cas où les mâles ont eté écrêtés.

Avec des grilles trop étroites (moins de 45 mm), certaines femelles pourraient ne pas accéder à l’aliment, ce qui réduirait la production. L’utilisation de chaînes suspendues à assiettes est un bonne alternative aux chaînes linéaires. Dans ce cas il est indispensable de veiller au bon accès à tous les points d’alimentation. La distance entre assiettes doit être telle que l’accès aux assiettes voisines ne soit pas gèné.

Avec les chaînes linéaires, les femelles doivent disposer chacune d’au moins 15 cm d’espace d’alimentation.

Les mangeoires peuvent être aussi adaptées à l’alimentation séparée par sexe en utilisant des barres ou tubes horizontaux placés au-dessus de la mangeoire.

Ces systèmes ont prouvé leur efficacité quand les hauteurs adéquates sont respectées.

Lorsqu’on utilise les barres supérieures, la hauteur doit être de 47mm au début de la période de ponte et doit rester régulière, et sera réajustée en cours de production.

On contrôlera chaque jour qu’il n’y a pas eu de déplacement, de dommage ou d’irrégularités d’écartements

Equipementdesmâles

Pour que l’alimentation séparée des deux sexes soit une réussite, il faut appliquer une bonne gestion des mangeoires des mâles et une distribution alimentaire uniforme. Trois types de mangeoires sont généralement utilisés.

1. Mangeoires automatiques suspendues 2. Trémies suspendues 3. Mangeoires linéaires

Quel que soit le système utilisé il est essentiel que chaque mâle dispose de 18 cm d’espace d’alimentation, et que la distribution soit uniforme. Lorsque les mâles ont la crête complète, il faut procéder à des contrôles réguliers pour s’assurer que leur crête ne les empêche pas d’avoir accès aux mangeoires. Lorsque les trémies suspendues sont utilisées, il est important de les remplir de manière homogène pour éviter qu’elles ne penchent vers un côté. Ces dernières sont bien pour les mâles, car l’alimentation peut y être nivelée manuellement et assurer que chaque mâle ait accès à la même quantité de nourriture. Il est bénéfique de retarder l’alimentation des mâles par rapport aux femelles. Il est essentiel que, quelque soit le système utilisé, la hauteur des mangeoires soit correctement ajustée pour permettre l’accès aux mâles et le limiter aux femelles. On évitera tout amoncellement de litière vers les mangeoires des mâles pour ne pas faciliter l’accès des femelles. La hauteur correcte des mangeoires pour mâles dépend de la taille des mâles et de la conception des mangeoires. Elle doit être à 50 – 60 cm au-dessus de la litière. La meilleure façon d’assurer la hauteur correcte est à travers l’observation du lot. Il faut faire en sorte que l’espace réservé à la nourriture des mâles ne dépasse pas les normes car les mâles agressifs mangeront plus que les autres et les femelles auront accès aux mangeoires des mâles.

Le nombre des mangeoires des mâles doit être réduit tout au long de la vie d’un lot en maintenant un espace d’alimentation minimal de 18 cm. Des contrôles doivent être effectués au moment du repas pour s’assurer que les deux

sexes mangent bien séparément.

GRILLE

PLANK SYSTEM

50-55mm

45mm

Grille

Mangeoire

Barres horizontales pour éviter l’accés aux mâles

Maximum distance between supports - 1 metre

100mm

45mm

15mm

45mm

DiagrammE 12: SYSTéME D’ALIMENTATION À SEXES SEPARéS

27

Toutes utilisent la même technique. En fin de prise alimentaire, les mangeoires sont relevées pour éviter que les animaux n’y accèdent ; elles sont remplies et baissées au moment du repas.

pointsclés

3 accouplement entre le 126e et le 161e jour (18-23 semaines) d’âge.

3 adopter et suivre le programme des ratios d’accouplement.

3 marquer 20 à 30% des mâles avant accouplement pour que ces derniers constituent l’échantillonnage servant à déterminer le poids.

3 Surveiller le comportement des animaux pour s’assurer que les deux sexes mangent séparément, que la place est suffisante.

unemauvaisegestiondeséquipementsd’alimentationetunedistributioninégaledelanourritureconstituentlescausesmajeuresdelamauvaiseproductiond’œufsetdel’infertilité

Deux phases distinctes peuvent être considérées, nécessitant une gestion différente:

- De la 1° stimulation jusqu’à 5% de production - De 5% de production au pic de production.

objectif

Conduire les femelles à la production d’œufs en utilisant la stimulation lumineuse et en augmentant les rations alimentaires.

principes

Les femelles doivent ëtre élevées de manière à ce qu’elles atteignent le profil du poids cible avec le programme d’éclairage recommandé jusqu’à ce que le lot arrive à 5% de production. (voir Eclairage). Les augmentations de ration alimentaire régulières (effectuées au moins une fois par semaine) sont essentielles pour obtenir un gain en poids approprié et une production d’œufs à temps.

Les programmes d’éclairage doivent être établis à temps pour aider et stimuler les femelles durant cette période. (Voir Eclairage). L’eau doit être disponible à volonté. L’aliment ponte doit remplacer l’aliment pré ponte dés l’apparition du

premier oeuf.

gEstiondEsfEmEllEsdElastimulationluminEusEjusQu’Á

5%dEproduction

avantlEpicdEproduction,stimulationluminEusE-210jours(30sEmainEs)

procédures

L’espace inter os pelviens doit être mesuré pour déterminer l’état du développement sexuel de la femelle. Dans les conditions normales l’écartement entre les os est comme suit:

Cet espacement doit être surveillé régulièrement pour évaluer le développement du lot durant cette période.

les problèmes dus à l’aliment, à l ’eau de boisson, et aux maladies à cet âge peuvent avoir un effetdévastateur sur la production et par conséquent sur les performances du lot .

silepoidsdesanimauxnecroîtpascommeprévu,sil’hétérogénéitédulotaugmenteousilesanimauxprennentplusdetempspourconsommerlarationalimentairequileurestallouée,ilestnécessairededéterminerrapidementlacauseduproblème.

pointsclés

3 Eclairage selon le programme;

3 atteindre le poids cible en se concentrant sur les gains hebdomadaires croissants;

3 Permettre l’accès à une eau propre et de bonne qualité;

3 Surveiller l’uniformité des animaux, leur poids et leur temps d’alimentation et agir rapidement;

3 Passer de l’aliment pré-ponte à l’aliment ponte juste avant ou dès le premier oeuf.

objectifs

Favoriser et renforcer les performances de reproduction de façon à améliorer la taille et la qualité des premiers oeufs, le niveau du pic de production et la persistance de la ponte.

28

RÉACTION

TaBLEaU 13: ESPACEMENT DES OS PELVIENS SELON L’ÀGE

Âge Espacement des os pelviens

84-91 jours Fermé 119 jours Un doigt 21 jours avant le 1er oeuf 11/2 doigt 10 jours avant le 1er oeuf 2-21/2 doigts Début de ponte 3 doigts

RÉACTION

gEstiondEsfEmEllEsdE5%dEproductionaupicdEpontE

principes

Les observations ont démontré, qu’en début de ponte, atteindre un poids correct est essentiel pour la production des œufs et leur éclosabilité. Les animaux suralimentés développeront une structure ovarienne anormale, un excès de poids et par conséquent une mauvaise qualité d’œufs accompagnée d’une faible éclosabilité. Un excès d’œufs à doubles jaunes et une mortalité accrue due aux péritonites ou aux prolapsus, sont également les symptômes d’une suralimentation durant cette période.

Les animaux doivent être nourris de façon à répondre aux besoins d’entretien et de production. Il est nécessaire demesurer les changements de la production et du poids de l’œuf afin de réajuster quotidiennement la rationalimentaire. Ce réajustement dépend évidemment du système d’alimentation dont on dispose. La rationalimentaire nécessaire à chaque phase dépendra des tendances à court terme des données suivantes:

- poids et conformation corporels- niveau de la ration alimentaire- temps de consommation - production et poids de l’œuf

procédures

La décision d’accroissement de la ration d’aliment est guidée par l’uniformité et le poids à 140 jours (20 semaines) d’âge. Ces caractéristiques déterminent le niveau de la première augmentation d’aliment en pré-production. Si le lot à un %CV< 10, la première augmentation doit être à 5% de production. Si le lot présente un CV> 10, l’augmentation doit être retardée à 10% de production.

Le maximum d’énergie métabolisable (EM) ingérée au pic de production est déterminé à l’avance comme indiqué dans la Section « Nutrition », il se situe habituellement entre 1898 à 2013 KJ/jour (454 - 481 Kcal/jour). La différence de quantité d’aliment allouée avant l’apparition du premier oeuf et celle donnée au pic de ponte permettent d’établir une courbe d’augmentation d’aliment. L’alimentation donnée jusqu’au pic peut être ajustée pour chaque lot individuellement suivant le poids et la croissance corporels, la production et le poids de l’œuf et enfin la température ambiante. Le suivi du gain de poids, de la production quotidienne des oeufs et du poids des œufs est vital. Un lot uniforme augmentera rapidement en ponte, et sa ration alimentaire devra être correctement ajustée pour répondre au mieux aux besoins des reproductrices. Des augmentations de ration faibles, mais fréquentes, doivent être faites pour éviter un gain de poids excessif.

La gestion des lots entrant en production exige que les critères influant sur les performances soient fréquemment observés, comme indiqué tableau 14.

Il est important que les valeurs absolues du poids corporel et du poids des œufs ainsi que leur tendance soient utilisées pour déterminer l’augmentation de la ration alimentaire. Par exemple, si on juge que le poids de l’œuf et/ou le poids corporel varie(nt) considérablement des courbes standard, alors l’augmentation doit être retardée ou avancée de façon appropriée.

Des augmentations d’aliment supérieures à la quantité maximale théorique i.e. 1898 à 2013 KJ (454 à 481 Kcal) peuvent s’avérer nécessaires chez des lots à haute production. Ainsi un surplus de 5 à 10 g/oiseau/jour (14 – 28 Kcal) peut être accordé après évaluation des données constatées et de leur tendance actuelle.

La température environnementale est un facteur majeur influençant les besoins des animaux en énergie. L’ingestion quotidienne d’énergie donnée au tableau 15 (page 30) est calculée pour une température d’opération de 20 °C (68 °F). Quand les températures opérationnelles varient, l’énergie doit être ajustée comme suit:

- Augmentation de 30 Kcal/jour (11g/jour) si la température décroît de 20 à 15˚C (68-59˚F);

- Réduction de 25 Kcal/jour (9g/jour) si la température croit de 20 à 25˚C (68-77˚F);

- L’influence des températures au dessus de 25˚C (77˚F) sur les besoins en énergie n’est pas claire. Pour les températures supérieures à 25˚C: la formule et la ration alimentaire ainsi que la gestion environnementale

doivent être maîtrisées pour réduire le stress thermique.

Les circonstances varieront pour chaque lot suivant ses conditions, ses performances et son environnement. Le programme le plus approprié doit être déterminé en utilisant les principes décrits précédemment et doit prendre en considération les équipements et les moyens disponibles. L’exemple suivant montre la manière dont un programme doit être établi pour un lot particulier en tenant compte de son historique, du type de bâtiment, de la composition de

l’alimentation et des disponibilités en personnel.

29

TaBLEaU 14: FRéQUENCE D’OBSERVATION DES PARAMèTRES IMPORTANTS DE LA PRODUCTION

Paramètres Fréquence

Poids corporel Au moins une fois par semaine

Gain de poids Au moins une fois par semaine

Uniformité Au moins une fois par semaine

Production d’œufs Quotidiennement

Croissance de la production d’oeufs Quotidiennement

Poids de l’œuf Quotidiennement

Changement dans le poids de l’œuf Quotidiennement

Temps de consommation Quotidiennement

Cond. des animaux (couleur, fleshing) Au moins une fois par semaine

Température du bâtiment Quotidiennement

30

ungaininadéquatouexcessifdupoidsdel’œufet/oudupoidscorporeldesfemellesindiqueunrégimenutritionnelincorrect.sionéchoueàlecorriger,alorscelaentraîneraunediminutiondupicdeponte

pointsclés

3 Elever les femelles en suivant la courbe de poids recommandée;

3 Stimuler la ponte à partir de 5% de production jour, par l’alimentation requise et plus de lumière;

3 Définir le programme des augmentations des rations alimentaires en se basant sur le %CV, la quantité d’alimentation avant production, le niveau d’énergie, la température ambiante et le pic aliment prévu.

3 Utiliser des petites augmentations alimentaires fréquentes;

3 Surveiller la moyenne du poids, l’uniformité et le gain de poids au moins une fois par semaine;

3 Peser et enregistrer quotidiennement le poids des œufs,

pas plus tard qu’à 10% de productionn;

3 réagir aux gains excessifs ou inadéquats du poids de l’œuf, de la production et/ou du poids corporel en avançant ou en retardant l’augmentation de la ration alimentaire;

3 réagir aux changements de durée du repas

objectif

Utiliser le poids des oeufs pour déterminer si le régime initial

est adéquat afin d’atteindre une production d’œufs optimale.

principes

L’évolution du poids de l’œuf, pesé chaque jour, est un indicateur fiable de l’adéquation de la ration alimentaire. Cette dernière sera ajustée en fonction des déviations du

poids de l’œuf par rapport au poids standard.

procédures

Un échantillon de 120 à 150 oeufs doit être pesé en vrac. Il doit être pris à partir des oeufs collectés directement du nid au moment de la deuxième collecte. Les œufs à double jaune, les petits œufs et les oeufs anormaux (i.e.coquille molle) doivent être rejetés de

TaBLEaU 15: EXEMPLE D’UN PROGRAMME ALIMENTAIRE

Détails du lot: Un lot bien élevé, avec une bonne uniformité, dans un bâtiment obscur, à une température ambiante de 17 à 20˚c (63-68˚F). Le lot reçoit avant l’entrée en production une ration de 125g par sujet apportant 344 Kcal/ME/ / jour (aliment à 2 750 Kcal / kg, 11 Mj / kg). Le personnel de la ferme est en mesure d’ajuster fréquemment les niveaux d’alimentation et d’anticiper en procédant à des

petites augmentations de la ration alimentaire.

% de production jour Augmentation Quantité d’aliment Prise d’énergie alimentaire (g) (g/jour/animal) quotidienne Avant Rationné selon (Kcal/jour/animal) production le poids corporel 125 * 344 5 +5 130 357 10 +5 135 371 15 +2.5 137.5 378 20 +2.5 140 385 25 +2.5 142.5 392 30 +2.5 145 399 35 +2.5 147.5 406 40 +2.5 150 413 45 +2.5 152.5 419 50 +2 to +4 155 to 157 426 to 432 55 +3 to +4 158 to 161 435 to 443 60 +2 to +4 160 to 165 440 to 454 65 +3 to +5 163 to 170 448 to 468 70 +2 to +5 165 to 175 454 to 481

*Les lots peuvent consommer 115-135g d’aliment par femelle avant 5% de production. Les programmes d’alimentation doivent être ajustés en conséquence.

• La première augmentation alimentaire doit être à 3-5% de production si le %CV du lot <10 et à 10% de production si le %CV du lot > 10.

• La quantité d’aliment distribuée jusqu’au pic de ponte variera suivant la production, le poids de l’œuf, le poids corporel, les conditions zootechniques, l’uniformité, le temps de consommation et la température ambiante.

• Les lots uniformes évolueront plus rapidement et les quantités d’aliment doivent être ajustées en conséquence.

• Les lots ayant un pic de ponte dépassant les performances fixées peuvent nécessiter une augmentation supplémentaire d’aliment au dessus de 70% de production.

• Si un aliment d’énergie métabolisable autre que 2750 Kcal/Kg (11.5Mj/Kg) est distribué, alors la ration alimentaire doit être ajustée proportionnellement.

RÉACTION

poidsdEl’ŒufEtcontrôlEdEl’alimEntation

l’échantillonnage. Le poids des oeufs moyen est obtenu en divisant le poids du lot par le nombre des oeufs pesés. Le poids quotidien est alors comparé au standard. Il est important que l’échelle du graphique soit assez grande pour indiquer la variation quotidienne de manière claire.

Dans les lots recevant la quantité correcte de nourriture, le poids de l’œuf croît parallèlement au standard du poids de l’œuf. Le poids de l’œuf à un âge donné dépend du poids corporel et de la maturité sexuelle ; il peut être supérieur, inférieur ou égal au standard. Si le lot est sous-alimenté, la taille de l’œuf ne croîtra pas durant 4 à 5 jours, comme prévu. Cela peut être corrigé en avançant la prochaine augmentation alimentaire. Si la ration de pic a déjà été atteinte, alors on l’augmentera de 5g / sujet / jour.

La moyenne journalière du poids des oeufs fluctuera quotidiennement en fonction des variations de l’échantillonnage et des influences environnementales. L’effet de la fluctuation du poids des oeufs est minimisé si les « points médians » entre 2 poids journaliers successifs sont conformes à la tendance et aux profils escomptés (voir diagramme 13).

Le poids de l’œuf peut être inférieur, particulièrement sur les lots à forte production, et entre 50 à 70% de ponte.

ilestdéconseilléderépondreàladiminutiondupoidsdel’œufparuneaugmentationdelarationalimentaireaudelàde75%delaproduction,carcelapourraitconduireàungaindepoidsexcessif.

pointsclés

3 ajuster l’alimentation distribuée en se basant sur les variations du poids de l’œuf;

3 au plus tard à 10% de ponte, peser quotidiennement un échantillon d’œufs et enregistrer les résultats;

3 Surveiller les tendances quotidiennes du poids de l’œuf en traçant un graphique à grande échelle;

3 répondre rapidement aux tendances de baisse de poids des oeufs en augmentant la quantité d’aliment.

objectif

Gérer le nombre et le poids corporel des mâles pour optimiser la fertilité précoce.

principes

Le poids corporel standard par âge est atteint en contrôlant le poids corporel des mâles et en ajustant la ration alimentaire distribuée. Le contrôle des poids corporels des mâles en cette période peut être difficile car ces derniers sont progressivement exclus des mangeoires des femelles au fur et à mesure que la largeur de leur tête augmente.

Le développement et l’établissement d’un accouplement réussi exigent l’élimination des mâles en surplus en observant le comportement global du lot et les conditions des femelles.

procédures

alimentation des mâles: Après l’accouplement, on atteint plus facilement les objectifs de production des mâles et des femelles si les équipements et les techniques d’alimentation spécifiques à chaque sexe sont adéquats. Normalement les mâles sont plus rapidement exclus des mangeoires des femelles s’ils ne sont pas écrêtés. Le poids corporel moyen et les gains de poids doivent être contrôlés hebdomadairement et la quantité d’aliment distribuée dans les mangeoires des mâles doit être ajustée pour atteindre une croissance adéquate. Les rations alimentaires quotidiennes consommées peuvent

Age (jours)

Age (jours)

Poid

s de

l'oe

uf (

g)Po

ids

de l'

oeuf

(g)

Projection

Augmentation de l'aliment

Nouvelle projection

Projection initiale

Liaison des points médians

DiagrammE 13: POIDS DE L’OEUF JOURNALIER

Poids standard de l’oeuf

Poids journalier réel de

l’oeuf

31

gEstiondEsmâlEsEnpériodEdEprépicdEproduction,

stimulationluminEusEjusQu’à210jours(30sEmainEs)

RÉACTION

varier considérablement ( de 100 à 160 g d’aliment/ mâle/jour), selon la quantité d’aliment prélevée des mangeoires des femelles.

Les mâles exigent 18 cm d’espace d’alimentation par sujet et les points d’alimentation doivent être disposés en ligne, le long du bâtiment. Plus on avance dans l’âge du lot, plus le % des mâles nécessaires par rapport aux femelles est réduit, d’où l’obligation d’un réajustement continu de cet espace d’alimentation.

unesystèmed’alimentationdéfaillantréduitlaprécisiondedistributiondesaliments

auxmâlesetauxfemelles.desproblèmespeuventsurgirsilesconditionssuivantes

sontinappropriées:

- Ecrêtage(ablationdelacrête)

- largeurethauteurdelagrille

- précisiondel’installationdelagrille

- sécuritédestrémies

- Hauteurdelamangeoire

Le matériel d’alimentation nécessite une attention continue et doit être vérifié deux fois par semaine. Une bonne observation du lot doit être effectuée à partir du moment où les mâles commencent à être définitivement exclus Normalement, ce phénomène a lieu entre le 189 et 224ème jour (27-32 semaines) d’âge pour les mâles écrêtés et 154-168 jours (22-24 semaines) d’âge pour les mâles non écrêtés. A ce moment, une augmentation de la ration est nécessaire pour maintenir la croissance. La quantité à ajouter varie d’un lot à l’autre, mais une augmentation initiale de 5 à 10 g d’aliment/mâle/jour suivie d’une pesée d’échantillon en milieu de semaine pour contrôler le gain corporel du lot est recommandée. Il est très important que ni les mâles ni les femelles ne subissent une diminution de la ration alimentaire en période de pré-pic de production.

Si on n’arrive pas à détecter le moment où les mâles sont exclus des mangeoires femelles, cela pourra provoquer une chute du poids corporel durant la période de pré-pic de ponte et aura des conséquences néfastes sur la fertilité. Il est peu probable que le poids corporel des mâles puisse être maintenu avec des quantités d’aliments inférieures à 125 g/sujet/jour. Les mâles perdent facilement du poids si une ration inférieure à celle-ci leur est allouée. Pour cela, il faut donc bien ajuster cette ration alimentaire quand ces derniers seront exclus des mangeoires des femelles.

Le vol des aliments des femelles par les mâles, surtout lorsque le lot est entre 50% et le pic de ponte, peut significativement réduire le pic de ponte de ce lot. Les éleveurs doivent être conscients des facteurs qui indiquent une baisse de poids corporel chez les femelles, comme, par exemple, un changement dans le poids quotidien de l’œuf, conditions du troupeau etc.

Les mâles et les femelles peuvent être incités à utiliser leurs propres mangeoires, si les mâles sont alimentés plus tard que les femelles. Ce qui peut être réalisé en abaissant les nourrisseurs de

mâles, une fois la distribution aux femelles faite.

lesdifférentsproblèmesd’équipementetdedistributiondel’alimentpeuventsérieusementaffecterlaproductiondulot.cesdernierspeuventêtrerésolusrapidementsileséleveurssontprésentspendantladistributiondel’aliment,etobserventlecomportementalimentaire.

Sur-accouplement: Un surplus de mâles conduit à un sur-accouplement , ce qui est considéré comme un comportement anormal. Le sur-accouplement provoquera une réduction de la fertilité, du nombre d’œufs et de l’eclosabilité. Juste après le mélange, il est normal d’observer certaines détériorations des plumes du dos, de la tête et de la queue des femelles. Si cette situation évolue vers un déplumement, il s’agit d’un signe de sur accouplement. Si le ratio mâles / femelles n’est pas réduit, cette situation empirera en causant la suppression totale des plumes du dos, des griffures et des blessures de la peau engendrant d’autres problèmes, comme la diminution de la production des oeufs.

Lorsqu’il y a un excès de mâles, la compétition sur les femelles ne permet pas de maintenir un nombre optimal de cochages. Le surplus de mâles doit être éliminé rapidement, sinon, on assistera à une perte significative de la fertilité. Le lot doit être examiné deux fois par semaine pour identifier les signes de suraccouplement à partir de 189 jours (27 semaines). En dépit d’un ratio correct, le sur-accouplement peut être fréquemment observé aux environs de 196 jours (28 semaines) d’âge et devenir très apparent à 210 jours (30 semaines).

Lorsque un sur-accouplement est observé, l’élimination de mâles doit être faite le plus rapidement possible en supprimant d’abord un mâle par 200 femelles, puis il faut poursuivre le programme de suppression comme prévu.

L’élimination des mâles doit être un processus continu. Le nombre de mâles qui doivent être suppriméshebdomadairement, afin d’atteindre le ratio males / femelles adéquat, doit être calculé (voir tableau 12 page 26). Un contrôle doit être effectué pour vérifier si ces mâles ont été effectivement éliminés, que ce soit par mort naturelle, retrait ou par sélection appropriée

chaquefoisquelesuraccouplementalieu,desmâlesdoiventêtreéliminés.

Suppression des mâles pour optimiser le ratio mâles/Femelles: Au fur et à mesure que le lot avance dans l’âge, il est nécessaire d’avoir moins de mâles pour maintenir une bonne fertilité (voir tableau 12 p 26).

32

RÉACTION

RÉACTION

RÉACTION

En éliminant des mâles, une grande attention doit être accordée au ratio mâles / femelles standard et au contrôle du lot pour détecter les éventuels signes de sur accouplement.

L’un des critères de sélection des mâles à éliminer est la coloration du cloaque qui témoigne de l’intensité de leur activité sexuelle. Ainsi, on peut distinguer subjectivement trois colorations distinctes : rouge foncé, moyen et clair. Plus cette couleur est foncée, plus le mâle est considéré actif.

Lors de la sélection des mâles à éliminer, il faut toujours commencer par ceux ayant une couleur pâle et aller vers ceux à coloration moyenne.

Contrôle des mâles: La gestion des mâles nécessite plus d’application, elle reste plus complexe que celle des femelles. Pour cela, il faut particulièrement faire attention aux critères suivants:

- la pesée: le poids corporel moyen et l’uniformité doivent être enregistrés. Le changement hebdomadaire du poids corporel moyen doit être comparé avec le poids standard pour vérifier que les gains de poids hebdomadaires sont à un niveau acceptable. Les rations alimentaires devront être ajustées en conséquence si cela s’avère nécessaire.

- La sous-alimentation: Elle est plus fréquente à partir de 245 jours (35 semaines). Les mâles paraîtront soudainement engourdis et apathiques, ils montreront une réduction de l’activité sexuelle et chanteront moins fréquemment. Les barbillons deviennent mous et le tonus musculaire sera réduit. Plus tard, il y aura une perte de «fleshing», une perte de la couleur de la crête et des barbillons ainsi qu’une perte de voix. En dernier lieu, la couleur du cloaque pâlit. Ce dernier stade est très sérieux et un nombre important d’animaux ne pourra malheureusement plus se rétablir. Quand on détecte une combinaison de ces symptômes, les rations alimentaires doivent être augmentées de 3 à 5 g/ sujet/jour. Le temps de consommation d’aliment et l’espace à la mangeoire par sujet doivent être contrôlés. Un changement de la texture de l’aliment doit être considéré afin de donner aux mâles très actifs un temps suffisant de consommation. Le gain de poids moyen hebdomadaire doit être vérifié et l’échantillon doit être repesé si un doute persiste. Une action rapide est essentielle. Les mâles les plus actifs travailleront pendant une courte période en utilisant leurs resources corporelles, mais d’autres cesseront toute activité de reproduction.

- Les mâles en surpoids: Si le contrôle du poids corporel est mal fait, une sous population de mâles lourds se développera. Cela causera des blessures aux femelles au moment de l’accouplement ou aboutira à une forte fréquence de cochages incomplets. D’autres femelles commenceront à éviter l’accouplement.

Dans ce cas, les mâles en surpoids doivent être éliminés.

- activité et vigilance: Le lot doit être observé à plusieurs moments de la journée pour vérifier l’activité d’accouplement, l’alimentation, le lieu de repos, la distribution des sujets le jour et celle juste avant l’extinction de la lumière. En outre, le comportement général et la posture des animaux doivent être observés.

- Etat physique: La couleur de la face, de la crête et des barbillons sont des indications importantes de l’état physique de l’animal. L’examen du tonus musculaire et du «fleshing» doit être effectué et une attention particulière doit être accordée à la détérioration des mâles. Les jambes, les articulations et les pattes doivent être observées avec attention.Une litère humide engendre des dermatites avec des risques d’infection, ce qui affectera le bien être de l’animal et le cochage.

- Plumage: L’observation du plumage, de la perte partielle des plumes, de l’endommagement du cou pour les mâles ou les femelles est importante.

- Temps d’alimentation: Le comportement individuel des mâles et ses variations doivent être observés et enregistrés. Il est important que les changements internes du lot soient contrôlés afin d’agir en conséquence.

- Couleur du cloaque: L’intensité de rougeur du cloaque est un support de gestion utile en matière de contrôle de l’activité des mâles dans le lot. Les mâles travaillant à un ratio d’accouplement optimal, montrent une couleur du cloaque très rouge. L’objectif est de promouvoir et maintenir cette condition chez tous les mâles qui travaillent jusqu’à la reforme. Si un sur-accouplement est observé, des mâles présenteront alors une couleur du cloaque pâle et devront être éliminés.

NUTriTiON DES mÂLES Voir Section Nutrition, p 43

ECLairagEVoir Section Eclairage, p 50

pointsclés

3 Conduire les mâles au poids corporel cible et favoriser l’uniformité du lot;

3 Utiliser une alimentation adéquate et séparée par sexe avec un équipement bien entretenu;

33

3 Contrôler le poids corporel moyen et le gain de poids corporel au moins une fois par semaine, puis deux fois par semaine à partir du mélange des mâles et des femelles jusqu’à l’exclusion définitive des mâles des mangeoires des femelles;

3 Veiller à la quantité d’aliment distribuée dans les nourrisseurs des mâles pour atteindre le gain de poids cible. Une chute du poids des mâles aura des implications graves sur la fertilité;

3 Vérifier l’emplumement des femelles pour détecter les signes de sur-accouplement.à partir de 189 jours (27 semaines).

3 En cas de sur-accouplement réduire le nombre de mâles de 1 pour 200 femelles et réajuster ensuite le ratio.

3 assurer le ratio d’accouplement optimal en

supprimant les mâles défaillants;

3 Observer et contrôler l’activité, la vigilance, l’état physique, le plumage, le temps d’alimentation et la couleur du cloaque des mâles;

3 Supprimer tout d’abord les mâles ayant une couleur du cloaque peu intense, puis ceux dont la couleur est moyennement intense. Une couleur du cloaque fortement rouge indique que les mâles sont en bonne condition d’accouplement;

3 Supprimer les mâles en surpoids.

34

page Contenu 36 Gestiondesfemellesenpériodedeponte 210à448jours(30-64semaines)

37 Gestiondesmâlesenpériodedeproduction 210à448jours(30-64semaines)

Section3

Gestionenpériodedeponte

210-448Jours

(30-64Semaines)

ROSS30835

Sec

tion3

Ges

tion

pend

ant

lap

onte

Objectif

Maximiser le rendement en oeufs fertiles en assurant la persistance d’un haut niveau de production d’œufs à couver

en période post-pic de production.

Principes

Les lots des reproducteurs chair atteignent normalement la maturité physique vers 30 semaines d’âge. Ils continuent à gagner du poids, par l’accumulation de tissus adipeux, si la consommation alimentaire dépasse les besoins nécessaires pour maintenir une composition corporelle idéale. Le taux d’accumulation de graisse est l’indicateur de contrôle clé de la production des oeufs et de la fertilité durant la période post-pic de ponte. La consommation alimentaire doit être ajustée en fonction du changement du poids corporel et de la production d’oeufs afin de réguler le taux d’accumulation des graisses Le pic de production des oeufs est généralement atteint aux environs de 210 jours (30 semaines) d’âge. Peu de temps après, et aux environs du 231ème jours (33 semaines), le pic de la masse d’œufs est atteint.

NB. Masse d’œufs = poids moyen des oeufs x % de production des œufs.

GESTIONDESFEMELLESENPÉRIODEPOST-PICDEPONTE

210-448JOURS(30-64SEMAINES)

36

DIAGRAMME 14: RELATION-AGE, CROISSANCE, MATURITÉ PHYSIQUE ET SEXUELLE, % DE PRODUCTION DES OEUFS ET MASSE D’OEUFS.

Pendant la période 210-245 jours (30-35 semaines), la production d’oeufs atteint son maximum, ainsi que la demande de nutriments pour satisfaire cette production. Ensuite, pour obtenir une meilleure persistance de ponte, les rations alimentaires doivent être réduites.

Afin de maintenir un bon état sanitaire et une bonne persistance de la ponte, les animaux doivent gagner une moyenne de 15 à 20 grammes par sujet et par semaine. Le moment exact pour la réduction des rations alimentaires dépendra de l’historique du lot et des conditions zootechniques.

Procédures

Le moment et le niveau de diminution de la ration alimentaire dépendront:

- Du poids corporel et de son évolution depuis le début de la production;- De la production quotidienne d’oeufs et de sa tendance; - Du temps de consommation de la ration alimentaire- Du poids moyen de l’œuf et de sa tendance; - De l’état sanitaire du lot;- De la température ambiante;- De la valeur de l’aliment (Energie et protéines) au pic.- De la quantité d’aliment en pic de ponte (énergie ingérée);- Et enfin de l’historique du lot (son élevage et sa

performance en période pré pic de ponte).

Compte tenu des différences entre les lots au regard des caractéristiques citées précédemment, le programme de réduction alimentaire sera différent d’un lot à l’autre.

37

Dans la plupart des situations, la déduction totale d’aliments entre le pic de ponte jusqu’à la réforme ne dépasse pas 70 Kcal ME/sujet (25 g/sujet) avec une distribution de la réduction le long de la période selon les observations citées ci-après. Pour les lots très productifs (pic> 85%), la première réduction alimentaire ne doit pas avoir lieu avant 34 semaines et la réduction doit être progressive (elle ne doit jamais dépasser 2 g sur une semaine). Les indicateurs généraux pour la réduction alimentaire sont :

<34 semaines maintenir l’alimentation du pic 35-50 semaines réductions progressives jusqu’à 412 Kcal ME/sujet/jour (150 g/sujet/j) minimum.>50 semaines maintenir les mêmes niveaux d’alimentation.

Le contrôle du poids corporel et celui du poids de l’œuf doivent être une priorité pendant la période allant de 210 à 448 jours (30 à 64 semaines). La réduction alimentaire doit être programmée en réponse aux observations et aux mesures relatives aux conditions zootechniques et à la production des oeufs. Certaines procédures doivent être établies afin de contrôler ce qui suit:

- Le poids corporel moyen hebdomadaire et sa variation de 15-20g/sujet/semaine calculés sur une période de 4 à 5 semaines;

- Le poids moyen quotidien de l’œuf et sa variation par rapport au poids standard;

- l’état physique des animaux comme le tonus musculaire, l’état d’engraissement, le plumage, l’état des pattes et des pieds, la couleur des barbillons de la crête et du visage et enfin le stade de production;

- Le temps de consommation de la ration alimentaire.

Les rations alimentaires doivent être ajustées pour compenser les changements imprévus des caractéristiques mentionnées ci-dessus.

En cas de températures extrêmes, il peut s’avérer nécessaire d’ajuster les rations alimentaires en fonction des besoins énergétiques des animaux.

l’échecducontrôledupoidscorporelàpartir

du210èmejour(30semaines)peutréduiredemanièresignificativelapersistancedelaponte,latailledesœufs,laqualitédelacoquilleetla

fertilitédesfemellesaprès280jours(40semaines).

silelotnecontinuepasàgagnerdupoidsàraisonde15à20genmoyenneparsujetetparsemaine,alorslaproductiondesœufsetletauxd’éclosionrisquerontd’enêtreaffectés.

RÉACTION

RÉACTION

pointsclés

3 Suivre un programme de réduction alimentaire qui permet une croissance des sujets de 15 à 20 grammes par semaine tout en maintenant la ponte, les standards de poids vif et de poids de l’œuf.

3 Commencer la réduction alimentaire 5 semaines après le pic de ponte, en tenant compte de l’état du lot, du poids corporel, de la ration alimentaire et de la température ambiante.

3 Effectuer une réduction totale d’énergie ne dépassant pas 70 Kcal m.E/sujet du pic de ponte à la réforme.

3 agir sur le rationnement alimentaire une fois par semaine en réponse aux observations sur le poids corporel, le poids de l’œuf, la masse d’œufs et l’état sanitaire du lot.

3 ajuster les rations alimentaires en fonction du changement de température.

objectif

Gérer le nombre et le poids corporel des mâles afin de

maintenir la persistance de la fertilité.

principesetprocédures

Les principes et les procédures utilisés pour gérer les mâles en période post-pic sont similaires à ceux décrits pour la période pré-pic de ponte. (Cf. Gestion des mâles en période pré-pic, de la stimulation lumineuse à 210 jours (30 semaines), page 31). Il faut particulièrement mettre l’accent sur l’optimisation des ratios d’accouplement, de l’uniformité, de l’état physique et du contrôle du poids

Durant la période post-pic, le poids corporel est contrôlé en ajustant les quantités d’aliment de sorte que le poids standard soit atteint. A partir de 210 jours (30 semaines) d’âge, le gain de poids hebdomadaire doit se situer entre 15 et 20 g, en moyenne, sur une période de 3 semaines. Les données sur les poids corporels doivent être utilisées avec les informations d’élevage additionnelles décrites dans «Gestion en période de ponte, section 2, page 23», afin de prendre des décisions concernant les rations alimentaires qui répondront aux besoins des animaux.

La ration des mâles se situe normalement dans une fourchette de 130 à 160 g par sujet.

gEstiondEsmâlEsEnpériodEpost-picdEpontE

210-448jours(30à64sEmainEs)

38

Le ratio mâles / femelles optimal doit être assuré en sélectionnant les mâles individuellement en fonction de leur état physique. (Cf. Gestion des mâles en période pré-pic, de la stimulation lumineuse à 210 jours (30 semaines), page 31). Les mâles retirés doivent être pesés afin d’évaluer l’effet de leur élimination sur le poids moyen du lot de mâles.

pointsclés

3 alimenter les mâles de façon à ce qu’ils soient au poids standard;

3 maintenir un ratio mâles / femelles optimal en supprimant individuellement les mâles non fonctionnels;

3 De petites augmentations des rations alimentaires peuvent s’avérer nécessaires pour maintenir le poids corporel et l’uniformité.

page Contenu 40 BâtimentsetEnvironnement

43 Nutrition

50 Eclairage

56 Gestiondesoeufsàcouver

60 Hygièneetsanté

Section4

Besoinsspécifiquesd’environnement

ROSS30839

Sec

tion4

Exig

ence

sEn

viro

nnem

enta

les

Spéc

ifiqu

es

40

Objectif

Procurer un environnement protégé dans lequel la température, l’humidité et la lumière peuvent êtrecontrôlées. S’assurer que le contrôle est à un niveau optimal pour une bonne performance de reproduction et qu’il n’entrave ni la santé ni le bien être des animaux. Chacun doit avoir accès à l’eau et à la nourriture.

Principes

Les œufs à couver chair sont produits sous des climats divers à travers le monde. Le climat impose le type de bâtiment (cf Bâtiment clair ou obscur) choisi pour les reproducteurs. Les spécifications techniques du type de bâtiment doivent être définies de manière à ce que les animaux vivent dans des conditions environnementales appropriées. Ces spécifications prennent en considération le bien être des oiseaux, les performances visées et les contraintes financières. La facilité et l’efficacité du contrôle de l‘environnement représentent un facteur tout aussi important. Accèsausite

Le site doit être défini en gardant à l’esprit la biosécurité des véhicules et l’accès des gens. Des locaux doivent être prévus pour les commodités et douches du personnel (cf hygiène et santé, p. 61),

La conception du bâtiment doit tenir compte de ce qui suit:

- Climat: les niveaux extrèmes de température et d’humidité doivent dicter le type de bâtiment le plus approprié (ouvert ou fermé) et le degré de contrôle de l’environnement requis.

- Règlementations et lois locales: Elles peuvent stipuler des contraintes importantes dans la conception (par exemple : hauteur, couleur, équipement…etc.) et doivent être consultées le plus tôt possible.

- Biosécurité: la taille, la conception et la situation relatives des bâtiments doivent être conçues pour minimiser la transmission intra et inter lots des agents pathogènes. La politique d’âge unique sur le site doit être adoptée. Des procédures de nettoyage efficaces entre lots doivent être assurées. (cf. Hygiène et Santé, page 61).

BÂTIMENTSETENVIRONNEMENT- Préférences de gestion: la gestion des lots est plus aisée

si l’élevage est réalisé dans un bâtiment obscur. Le type de bâtiment utilisé durant la période de ponte dépendra du climat et de la latitude du site.

- Fonction: le type de bâtiment dépend de l’utilisation requise c’est à dire bâtiment d’élevage, bâtiment de ponte ou double usage (all in, all out) d’un jour d’âge à la réforme.

- Nombre d’oiseaux requis: le nombre d’œufs à couver requis par semaine détermine le nombre de parents à loger. Le nombre et la taille des bâtiments dépendent de la densité (cf. tableau 16), de l’espace d’alimentation, de la capacité d’aération et du système de refroidissement.

- Topographie locale et vents dominants: Ces éléments naturels ont une importance particulière pour les bâtiments clairs. Ils peuvent être exploités de façon à minimiser l’entrée directe des rayons de soleil et à assurer une aération ou un refroidissement optimaux. L’existence de sites, dans le voisinage, représentant un risque de maladies transmissibles par voie aérienne doit également être prise en compte.

- Disponibilité d’énergie et coûts: les bâtiments à environnement contrôlé nécessitent une source d’énergie sûre pour la ventilation dynamique, le chauffage, l’éclairage et le fonctionnement des systèmes d’alimentation.

- Sols: des sols bétonnés à surface lisse et dure sont nécessaires pour un nettoyage facile et une désinfection efficace. Une zone bétonnée ou en gravier d’une largeur de 1 à 3 m (3-10ft) autour du bâtiment empêchera l’entrée des rongeurs (cf. aussi Lutte contre les Rongeurs et les Oiseaux Sauvages, page 63).

- Drainage: l’évacuation appropriée des eaux de pluie et de nettoyage améliore la biosécurité.

- Eau: la disponibilité d’une eau propre et fraîche est indispensable (cf. Qualité de l’Eau p. 65).

- Accès : Il doit être convenable pour le transport des

œufs et des aliments.

TABlEAu 16: DENSITÉS

Elevage, 0 - 140 jours (0 - 20 semaines)

Mâles Femelles animaux/m2 animaux/m2

3-4 4-7

Production, 140 - 448 jours (20-64 semaines)

Mâles et Femelles animaux/m2

3.5-5.5

CONCEPTIONDUBÂTIMENT

41

Les bâtiments obscurs

En phase d’élevage, un bâtiment obscur présente plus d’avantages qu’un bâtiment clair car il limite les variations dues aux influences de l’environnement, facilite le contrôle de la maturité sexuelle et du poids corporel et conduit plus aisément à la production de lots uniformes. La conception du bâtiment obscur doit prendre en considération les caractéristiques suivantes:

- Densité: La densité optimale de sujets dépend de la qualité et du système de poulailler utilisé. Les densités recommandées sont présentées dans le tableau 16, page 40.

- Taille du troupeau: La taille du troupeau choisie doit être facilement gérable de façon à ce que la ration alimentaire puisse être distribuée, de manière équitable et accessible, à tous les sujets dans un délai maximum de 3 minutes. Cette condition doit être satisfaite pour tous les enclos avant et après le triage.

- Eclairage: La lumière doit être distribuée de façon uniforme dans le bâtiment. L’intensité lumineuse doit être réglable, particulièrement pendant la période d’élevage. (cf. Eclairage, page 50).

- Imperméabilité à la lumière: L’intensité lumineuse ne doit pas dépasser 0,4 lux (0,04 foot candles) durant l’extinction. En pratique, une intensité lumineuse de 0,4 Lux (0,04 FC) permet à peine de lire un journal. Afin de mesurer l’intensité lumineuse de manière exacte, il est nécessaire d’utiliser un luxmètre.

- Température du bâtiment: La température ambiante sera influencée par le niveau d’isolation, l’imperméabilité au vent, la capacité d’aération et par la présence de systèmes de chauffage ou de refroidissement supplémentaires. Il est souhaitable que les variations de température quotidiennes soient les plus faibles possible de façon à ce que la température d’opération ne descende pas en dessous de 14˚C (57˚F) et ne dépasse pas 26˚C (79˚F). L’intervalle optimal est entre 18 et 22˚C (64-72 ˚F).

- Isolation: Une bonne isolation permet d’éviter les fluctuations de température à l’intérieur du bâtiment. Une isolation efficace est assurée avec 10 cm (4 in) de fibre de verre. (i.e. une valeur U équivalente à 0,4W/m2/˚C)

- Protection du vent: L’exclusion du vent et l’imperméabilité à la lumière sont toutes deux assurées par les mêmes caractéristiques de conception.

- Ventilation et aération: le système d’aération doit être capable de produire de l’air frais et d’extraire

ENVIRONNEMENT

les gaz de rejet et les particules en suspension dans l’air. Il contribue au contrôle de la température et de l’humidité, particulièrement dans des conditions de forte chaleur et procure ainsi un environnement uniforme au sein du lot, sans courant d’air. Le niveau d’aération dépend du niveau métabolique des animaux qui est déterminé par le poids corporel, le niveau de ponte et celui de la croissance. En cas de problème d’émission d’ammoniaque, le niveau d’aération doit être augmenté. Les ratios minimum et maximum de ventilation ont été mesurés comme suit:

Norme d’aération minimale (m3/seconde/Kg0.75) = 1.6 à 2.0* x 10-4

Norme de ventilation maximale (m3/second/kg0.75) = 1.55 x 10-3

* Un ratio d’aération plus élevé est nécessaire pour contrôler les émissions d’ammoniaqueSource: UK Agricultural Developement and Advisory Service (ADAS)

TABLEAU 17: SyStèmES DE rEFroIDISSEmENt CoUrANtS

Syst. refroidissement Description

Brumisation Basse 100-200 psi (7-14 bar), taille des gouttelettes

Pression > 30 microns, peut causer une litière

humide si l’humidité relative est élevée.

Brumisation 400-600 psi (28-41 bar), taille des gouttelettes

Haute Pression de 10 – 15 microns, peu d’humidité résiduelle

Pad Cooling L’air est admis au travers d’un panneau

mouillé, avec ventilation tunnel (voir

diagramme 16)

Tube en plastique pourla circulation d’eau

Gicleur de nébulisation (buse)

Ventilateurs Valve solenoide

Filtre

Pompe

DIAGRAMME 15: BrUmISAtIoN À ULtrA HAUtE PrESSIoN

Panneau derefroidissementEau de recyclage

L’air refroidi entrant au bâtiment Air chaud non refroidi

Eau

Courant d’air

DIAGRAMME 16: PANNEAUX HUmIDES (PAD CooLING)

Les bâtiments clairs

Dans ce cas, attention au programme d’éclairage (cf. Eclairage, page 50). Une combinaison avec phase d’élevage en bâtiment obscur et phase de ponte en bâtiment clair permet un meilleur contrôle que les bâtiments clairs du premier jour à la réforme

L’aération des bâtiments ouverts dépend du flux libre de l’air. Les locaux doivent avoir des largeurs spécifiques, c’est à dire de 9 à 12 m (30-40 ft) et des hauteurs minimales de 2.5 m (8ft) pour permettre un flux d’air adéquat.

Dans la plupart des conditions, l’aération naturelle des bâtiments clairs (ouverts) offre aux animaux un environnement approprié. Le flux d’air est contrôlé en variant la hauteur des rideaux. Des ventilateurs peuvent être utilisés pour renforcer l’aération naturelle et contrôler la température à l’intérieur du bâtiment. Des rideaux transparents permettent l’utilisation de la lumière naturelle pendant le jour. Des rideaux opaques peuvent être utilisés lorsqu’il est nécessaire d’empêcher la pénétration de la lumière (i.e. Assurer l’obscurité totale pendant l’élevage).

Le bon déroulement d’un lot de reproducteurs exige qu’une attention particulière soit accordée aux équipements et installations.

Perchoirs

Il est fortement conseillé d’installer des perchoirs pendant la période d’élevage de façon à stimuler et à entraîner les femelles aux comportements de ponte. Un nombre suffisant de perchoirs allouant 3 cm à chaque animal (permettant à 20% des animaux de se percher) doit être placé dans les enclos d’élevage des femelles à partir de 28- 42 jours (4-6 semaines) d’âge.

Espace d’alimentation

L’espace d’alimentation est déterminé par la taille des animaux dont les exigences augmentent avec l’avancée dans l’âge (cf. tableau 19). L’efficacité alimentaire ne dépend pas seulement de l’espace disponible mais aussi du temps de distribution des aliments. (cf. Contrôle de l’alimentation pour la gestion du poids, page 16).

Le taux minimal d’aération est la quantité d’air par heure nécessaire pour procurer suffisamment d’oxygène aux animaux et maintenir la qualité de l’air. Le taux maximal d’aération est la quantité d’air par heure nécessaire pour oter de la chaleur métabolique de façon à ce que la température à l’intérieur du bâtiment ne dépasse pas 3˚C au dessus de la température externe dans des conditions normales, et de la température de l’air admis en cas d’utilisation des pads cooling ou des buses.

Ces figures peuvent être utilisées pour calculer les ratios minimal et maximal d’aération (m3/seconde ou m3/heure) selon les poids vifs des parentaux (cf. annexe 6, page 77).

Sous des climats chauds, où la vitesse de l’air est

utilisée pour favoriser les pertes de chaleur produite par les animaux (i.e. ventilation en tunnel), il est nécessaire de dépasser le taux d’aération maximal pour atteindre la vitesse de l’air désirée à l’intérieur du bâtiment. Le tableau 18 montre l’effet de la vitesse d’air à différentes températures.

Il est important que l’amplitude possible soit importante entre minimum et maximum.

- Equipements de chauffage: Les bâtiments à environnement contrôlé peuvent exiger un chauffage renforcé pour maintenir la température interne et atteindre la température de démarrage du lot adéquate. (cf. tableau 1, page 10).

- Système de refroidissement: Dans les climats chauds, les bâtiments à environnement contrôlé nécessitent un système de refroidissement. Cela est généralement rendu possible grâce à l’évaporation de l’eau. Le refroidissement par évaporation est utilisé quand la température dépasse 27˚C (81˚F) avec l’objectif de maintenir les animaux à des températures d’opération situées dans l’intervalle 25-32˚C (77-90˚F). L’efficacité de ces systèmes dépend de l’humidité relative. Les systèmes de refroidissement par évaporation ne doivent pas être utilisés si l’humidité relative à l’intérieur de l’habitat est supérieure à 85-90%. Les systèmes de refroidissement par évaporation généralement utilisés dans des poulaillers à environnement contrôlé sont décrits dans le tableau 17 (page 41) et illustrés par les diagrammes 15 et 16 (page 41).

EQUIPEMENT ET INSTALLATION

42

TABLEAU 18: EFFEt APPArENt DE rEFroIDISSEmENt PAr vItESSE D’AIr À DIFFérENtES tEmPérAtUrES DE L’AIr

Vitesse de l’air Effet estimé de la vitesse de l’air Effet estimé de la vitesse de l’air

ms-1 Température de l’air < 32˚C Température de l’air >32˚C

1.0 -2.0 -0.5

1.5 -4.0 -2.0

2.0 -5.5 -2.5

2.5 -6.0 -3.0

(Source: ADAS)

TABLEAU 19: ESPACE D’ALImENtAtIoN

Femelles

Age Espace d’alimentation

de 0 à 35 jours (de 0 à 5 semaines) 5cm/animal

de 35 à 70 jours (de 5 à 10 semaines) 10cm/animal

70 jours (10 sem.) à la réforme 15cm/animal

Mâles

Age Espace d’alimentation

de 0 à 35 jours (de 0 à 5 semaines) 5cm/animal

de 35 à 70 jours (de 5 à 10 semaines) 10cm/animal

de 70 à 140 jours (de 10 à 20 semaines) 15cm/animal

de 140 à 448 jours (de 20 à 64 semaines) 18cm/animal

Objectif

Fournir une gamme de régimes équilibrés satisfaisant les exigences des reproducteurs chair durant toutes les phases de leur développement et de leur production afin d’optimiser le potentiel de reproduction et la qualité des poussins.

Principes maintenir une bonne uniformité et rester proche du poids corporel standard sont des facteurs essentiels de l’alimentation des reproducteurs. La composition alimentaire, la gestion de l’alimentation et la gestion générale sont trois éléments à prendre en compte lors de l’évaluation des performances de reproducteurs. La suralimentation de ces derniers, durant les premières phases du cycle de ponte, provoquera un hyper développement des ovaires. Si la production des œufs est inférieure à l’objectif escompté, il ne faut administrer d’alimentation supplémentaire que dans le cas où l’énergie constituerait le facteur limitant. tout excès d’énergie, quelle que soit la phase, nuira à la production. Si un nutriment autre que l’énergie constitue un facteur limitant et une cause de faible performance, alors l’ aliment doit être reformulé. L’analyse économique de la totalité du cycle de production chair montre qu’une même faible amélioration de performance chez les reproducteurs ou les poussins couvrira généralement les coûts supplémentaires engendrés par la modification du niveau de nutriments dans l’alimentation des reproducteurs. De manière générale, le fait de fournir aux reproducteurs une haute qualité de nutriments reste économiquement justifié.

Les matières premières doivent être de bonne qualité, avoir une valeur nutritionnelle prévisible et uniforme dans le temps. Les ingrédients ne doivent pas avoir été contaminés par des résidus chimiques, des toxines microbiennes et des agents pathogènes. Les ingrédients doivent être aussi frais que possible, et doivent être stockés dans d’excellentes conditions. Les lieux de stockage doivent être protégés de toute contamination provenant d’insectes, de rongeurs et surtout d’oiseaux sauvages, qui sont tous des vecteurs potentiels de maladies.

Beaucoup d’ingrédients conviennent à l’alimentation des reproducteurs. L’approvisionnement et le prix en déterminent souvent la sélection, toutefois, il faut retenir les directives générales suivantes:

- En comparant les sources de céréales, le maïs permet d’avoir de meilleures performances que le blé durant la période de ponte. Les raisons n’en sont pas totalement claires. Il a été découvert que la coquille d’œuf était de meilleure qualité lorsque les animaux recevaient une alimentation à base de maïs. Ceci conduit à une meilleure production d’œufs à couver, à une baisse de la contamination bactérienne et à une meilleure éclosabilité.

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Equipement d’alimentation séparé par sexe

Le détail des équipements d’alimentation par sexe est présenté dans « la Section 2 : Gestion jusqu’à la phase de ponte », page 26.

Espace d’abreuvement et disponibilité de l’eau

Les besoins d’abreuvement supplémentaires pour la période de démarrage sont fournis dans la Section Démarrage (page 8). Les besoins d’abreuvement sont influencés par les températures ambiantes. Les recommandations générales pour l’espace d’abreuvement sont illustrées par le tableau 20.

A des températures très élevées, un espace d’abreuvement supplémentaire peut être nécessaire.

Une réserve d’eau supplémentaire est recommandée pour les cas d’urgence

Gestion et stockage des oeufs Les informations sur les pondoirs, le ramassage automatique des oeufs, le stockage et la gestion sont données dans le paragraphe Gestion des oeufs à couver (page 57).

Equipements d’urgence

Durant la planification de l’unité de production, des systèmes de signalisation d’échauffement ou des pannes des équipements doivent être prévus. Ces systèmes d’alarme doivent alerter en cas de panne d’électricité ou de températures extrèmes. Des systèmes de sécurité doivent être installés lorsque cela est possible (i.e. Générateurs d’électricité).

NUTRITION

MATIÈRES PREMIÈRES

TABLEAU 20: ESPACE D’ABrEUvEmENt

En élevage En Production

Abreuvoirs 1.5cm/animal 2.5cm/animal

Pipettes une/8-12animaux une/6-10animaux

Coupelles une/20-30animaux une/15-20animaux

- La graisse alimentaire doit être utilisée avec modération quelle que soit la période, à moins qu’une graisse de bonne qualité puisse être assurée. La stratégie consistant à mélanger des aliments à fibres bon marché avec de la graisse n’est recommandée à aucune étape.

- Les effets de la graisse alimentaire sur la composition lipidique du jaune d’œuf sont complexes. Il a été démontré que les huiles de poisson réduisent les performances. Les graisses oxydées et les acides trans lipidiques des huiles végétales sont tous indésirables pour les reproducteurs.

Les troupeaux de reproducteurs peuvent être nourris d’aliments farine, miettes ou granulés tant qu’une gestion alimentaire correcte est appliquée dans chaque cas (Cf. : Contrôle de l’Alimentation pour la Gestion du Poids Corporel, en page 16). Les aliments démarrage doivent être en miettes, et par la suite les aliments en mouture grossière sont probablement les plus conseillés. Cela permettra d’obtenir une durée de consommation plus longue et de faire bénéficier tous les animaux du troupeau de l’alimentation optimale. toutefois, les ingrédients en poudre et certains autres facteurs peuvent nécessiter l’utilisation de produits extrudés. Certains systèmes de gestion, comme l’alimentation sur litière, exigent l’utilisation de granulés d’excellente qualité.

tous les aliments doivent être considérés comme source potentielle d’infection par la salmonelle et doivent être

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FABRICATION DES ALIMENTS

HYGIÈNE ALIMENTAIRE

décontaminés dans le cas où l’élimination totale de la salmonelle est requise. La méthode de décontamination des aliments la plus fiable reste le traitement thermique adéquat. Généralement, il s’agit d’une température de 86˚C durant 6 minutes pour les aliments reproducteurs, ce qui permet de réduire efficacement le nombre total de bactéries viables à moins de 10 organismes par gramme. La granulation, à elle seule, ne permet pas d’éliminer complètement la salmonelle des aliments (bien qu’elle permette de réduire la contamination en dessous des niveaux détectables par les tests sur aliment fini). Il faut prendre les précautions nécessaires pour ne pas re contaminer les aliments. Les principaux points de contrôle pour prévenir la re-contamination sont, notamment, le refroidissement, le stockage et le transport des aliments. Le traitement aux acides organiques est souvent appliqué à titre de précaution. De plus amples informations sur la lutte contre la salmonelle peuvent être obtenues auprès de votre responsable technique local.

Si les aliments sont chauffés, il faut faire attention à la perte de vitamines et à l’éventuelle destruction d’autres composantes alimentaires comme les enzymes. Les niveaux de vitamines suggérés dans ce manuel permettront de couvrir les pertes causées par le conditionnement conventionnel et la granulation des aliments. toutefois, un traitement thermique plus sévère pourrait nécessiter’une supplémentation en vitamines. Par ailleurs, il peut y avoir des changements dans la valeur nutritionnelle si la structure des aliments a été modifiée.

Le temps séparant la fabrication des aliments et leur consommation par les animaux doit être aussi court que

ALIMENT FINI

TABLEAU 21: rESPECt DES SPECIFICAtIoNS

OBJECTIF EFFETS DE LA EFFETS DE CARENCE SURPLUS

Protéines brutes (%) 15

Energie mJ/kg 11.5

(kcal/kg) (2750)

Lysine disponible (%) 0.61

méthionine & Cystine disponibles (%) 0.50

Acide linoléique (%) 1.2

Calcium (%) 2.8

Phosphore disponible (%) 0.35

Plus grand calibre d’œuf. Baisse de l’Eclosion si taux en-dessus de 17%.

Le surplus conduit à la présence d’oeufs Double Jaune, d’œufs de trop grand calibre et à l’obésité. La fertilité tardive sera affectée.

oeufs de trop grand calibre.

Disponibilité des nutriments réduite.

Coquille de mauvaise qualité.

Dépend des niveaux des acides aminés, mais généralement diminution du calibre et de l’éclosabilité si en dessous de 14%. mauvaise qualité des poussins provenant des jeunes lots.

Le poids corporel, la taille et le nombre d’œufs connaîtront une baisse à moins que la quantité des aliments soit ajustée.

oeufs de faible calibre et en nombre réduit si est inférieur de 10% à l’objectif

oeufs de faible calibre si inférieur à 0.9%

Coquille de mauvaise qualité

Si inférieur à 0.25%, la production et l’éclosabilité seront affectées. résistance des os des poussins réduite.

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possible. Cela est particulièrement important dans des milieux connaissant une température et une humidité élevées, car ces deux facteurs accélèrent la perte de vitamines et causent d’autres modifications.

Le contrôle qualité est essentiel. Un programme de suivi de la qualité des aliments finis doit être convenu avec le fournisseur. Il doit comprendre la méthode d’échantillonnage, la fréquence de l’échantillonnage, la comparaison avec les spécifications du régime, les tests de contamination et le stockage des échantillons.

La production risque d’être affectée si le contenu en nutriments des aliments n’est pas clairement spécifié et fermement contrôlé. Les variations par rapport à l’objectif Peuvent s’expliquer de différentes façons. L’énergie et la valeur protéique des principaux ingrédients, comme le blé, peuvent connaître des variations considérables. Afin d’éviter un éventuel manque en énergie, les nutritionnistes utilisent souvent des marges de sécurité dans les valeurs des matières premières. Cela signifie que les niveaux moyens de nutriments fournis peuvent dépasser les spécifications et l’énergie pourrait être distribuée avec excès. L’utilisation des enzymes dans les aliments reproducteurs peut affecter la disponibilité d’énergie.

Le tableau 21 (page 44) dresse les éventuels effets indésirables que pourrait causer un manque ou un excès dans la distribution des nutriments. Les difficultés pratiques du contrôle rigoureux de la composition des aliments soulignent l’importance du suivi des performances des reproducteurs, comme cela est décrit tout au long de ce manuel.

En pratique, l’apport de nutriments aux reproducteurs type chair est contrôlé par la composition des aliments et les niveaux des prises alimentaires, car ces deux éléments sont indissociables. La prise quotidienne d’énergie, les acides aminés et les autres nutriments ainsi que les facteurs environnementaux, déterminent les performances du lot. Par ailleurs, en cas de changement de composition de l’aliment ou de la ration allouée, il est nécessaire de considérer l’ingestion de ces nutriments.

La prise de nutriments requise par les reproducteurs dépend de plusieurs variables, dont certaines ne sont pas encore complètement comprises. Des directives peuvent être données pour l’énergie, les acides aminés et le calcium. Dans ce manuel , des recommandations sont données sous forme de concentrations dans les aliments, toutefois la notion d’ingestion des nutriments requis doit guider les décisions concernant l’aliment. Cela est particulièrement important dans des milieux à température élevée.

Fourniture d’énergie

Des directives pour établir les rations alimentaires quotidiennes et les ajuster en fonction de l’observation des performances des animaux sont développées dans les sections

VARIATION DANS LES ALIMENTS DISTRIBUÉS

APPORTS DE NUTRIMENTS

précédentes de ce manuel. A l’exception des aliments de croissance, le niveau d’énergie (Em) proposé dans ce manuel est de 11.5 mJ/kg d’aliment (2750 kcal/kg).

Si un niveau d’énergie différent de 11.5 MJ/kg (2750 kcal/kg ) est utilisé, alors l ’apport alimentaire doit être ajusté en proportion.

A une température ambiante de 20˚C (68˚F), une énergie de 1898-2013 KJ/jour (454-481 kcal/jour) couvrira les exigences d’énergie pour assurer la maintenance, la croissance et la ponte des reproducteurs femelles en pic de production. Ce qui correspond à une ration alimentaire de 165-175 g/animal/jour lorsque le niveau énergétique de l’aliment est 11.5 mJ/kg (2750 kcal/kg) (cf. tableau 15, page 30). L’ajustement des apports d’énergie sera basé essentiellement sur les réponses des oiseaux, et particulièrement de leur poids corporel et du calibre des œufs.

Des quantités d’aliment additionnelles peuvent n’être données que si l’énergie est un facteur limitant. Lorsqu’un nutriment, autre que l’énergie, limite les performances, l’apport d’aliments supplémentaires peut aboutir à un excès d’énergie et, ainsi, à un hyper développement des ovaires. Si l’apport énergétique est convenable mais qu’un autre nutriment est trop faible, le régime doit être reformulé.

Le choix du niveau énergétique du régime est une décision d’ordre économique. toutefois, des contraintes, autres que le coût, peuvent être déterminantes. Il faut tenir compte des facteurs suivants au moment d’effectuer les choix:

- Dans des conditions d’alimentation contrôlée, la densité optimale d’énergie varie en fonction du coût des ingrédients. En théorie, un aliment optimum est celui qui a le coût par calorie le plus bas.

- toutes les sources énergétiques peuvent ne pas être disponibles, en raison des contraintes posées par l’utilisation des graisses. Ces contraintes peuvent également concerner les facteurs nutritionnels (voir paragraphes précédents) ou encore les besoins de l’usine pour la qualité du granulé.

- Le choix d’un niveau énergétique peut être largement influencé par les contraintes de fabrication. Un aliment doit avoir une consistance qui réponde aux exigences d’une bonne pratique alimentaire. Ainsi, dans la pratique les contraintes de fabrication peuvent guider le choix des matières premières et celui des niveaux énergétiques. Pour ce qui est des aliments granulés, la qualité du granulé reste prépondérante.

- Si un niveau d’énergie différent de 11.5 mJ/kg (2750kcal/kg) Em est utilisé, le ratio des autres nutriments par rapport à l’énergie doit rester constant.

Une fois que tous les facteurs généraux qui affectent le choix du niveau d’énergie sont traités, alors les besoinsspécifiques de chaque lot doivent être pris en considération:

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- Les valeurs énergétiques des aliments consécutifs ne doivent pas considérablement varier. Les changements doivent être attentivement contrôlés, particulièrement lors du passage de l’aliment pré ponte à l’aliment ponte et entre les phases de pic de ponte et de ponte normale.

- Lorsque la formule à moindre coût est utilisée, il est vivement conseillé d’éviter tout changement important d’ingrédients alimentaires et du niveau d’énergie pour un même lot. La transition d’une situation économique à une autre doit se faire aussi progressivement que possible.

Température et besoins en énergie

La température ambiante est l’un des principaux facteurs qui influencent les besoins énergétiques de l’oiseau. L’apport énergétique quotidien, listé en tableau 15 (page30) a été calculé pour une température d’opération de 20˚C (68˚F).

Quand la température d’opération varie, l’apport énergétique doit être ajusté comme suit::

- Augmentation de 30 kcal (11g)/jour si la température baisse de 20 à 15˚C (68 à 59˚F).

- réduction de 25 kcal (9g)/jour si la température augmente de 20 à 25˚C (68 à 77˚F).

- L’influence des températures supérieures à 25˚C (77˚F) sur les besoins d’énergie est peu connue. A des températures dépassant 25˚C, la composition alimentaire, la quantité d’aliment et la gestion de l’environnement doivent être contrôlées pour réduire le stress dû à la chaleur..

Protéines et Acide Aminés

Le niveau des protéines dans les aliments doit être suffisant pour couvrir tous les besoins en acides aminés essentiels. A ce niveau, les besoins en protéines brutes varieront en fonction des matières premières disponibles.

Pour l’alimentation des reproducteurs, il est important de ne pas dépasser la limite maximale de protéines brutes en raison des effets secondaires du surplus de protéines sur le calibre des œufs et leur éclosabilité. La limite maximale dépend du type d’élevage. Comme indication pratique, il faut retenir qu’un niveau maximal de 16% est indiqué pour les parentaux ross.

En général, il est préférable, particulièrement dans des conditions de stress dû à la chaleur, d’administrer de petites quantités de protéines de haute qualité plutôt que de grandes quantités de protéines de faible qualité. Le choix sera motivé par la disponibilité des ingrédients alimentaires et par leur coût.

L’efficacité de l’utilisation des acides aminés de synthèse, (par exemple: la méthionine, (ou l’hydro chlorure de lysine), peut être réduite chez les reproducteurs qui ne sont alimentés q’une seule fois par jour.

Les niveaux d’acides aminés sont détaillés dans les Annexes 3 et 4 (pages 74 et 75) pour les 7 principaux acides aminés qui peuvent constituer des facteurs limitants en matière d’alimentation. Ces niveaux sont exprimés sous forme d’acides aminés totaux et disponibles. La formulation de régimes alimentaires selon les niveaux d’acides aminés disponibles permet de mieux contrôler la variation des niveaux d’acides aminés présents dans les aliments finis. L’annexe 2 (page 73) liste les coefficients de disponibilité pour quelques aliments courants. Si un niveau énergétique différent de 11.5 mJ/ kg mE (2 750 Kcal/kg) est utilisé, le ratio d’acides aminés recommandé par rapport à l’énergie doit rester constant.

vous trouverez des informations complémentaires sur les besoins quotidiens standard en acides aminés disponibles dans le tableau 22 ci-après.

Ces acides aminés vont permettre les niveaux de performance standards des animaux décrits dans ce manuel. (voir «objectifs de performance»). Les apports standards pourront être utilisés pour orienter les décisions relatives à la composition et à la ration alimentaires. toutefois, il faut souligner l’importance de prendre en compte simultanément le niveau d’acides aminés et l’apport d’énergie.

Principaux Minéraux

Pour maintenir leur équilibre en calcium, les poules ont besoin de 4 à 5 g de calcium par jour à partir du jour où elles pondent leur premier œuf. Ce besoin est satisfait en effectuant la transition de l’aliment pré ponte (avec un taux de calcium à 1.5%) à l’aliment ponte (avec un taux de calcium de 2.8%) immédiatement après le premier œuf.

La ration standard de 4 à 5 g de calcium doit être maintenue tout au long de la période de ponte. Une augmentation de la calcification de la coquille d’œuf peut éventuellement se produire avec plus d’apport de calcium. La stratégie recommandée consiste à apporter un niveau de calcium modeste et constant (2.8%) dans les aliments et d’utiliser des quantités de calcium variables sous forme de grit calcaire (ex. coquille d’huître ou pierre calcaire) pour assurer un éventuel apport supplémentaire nécessaire.

La principale raison de l’utilisation du grit de calcium concerne l’heure du repas. La majorité des poules reçoivent leur ration alimentaire une fois par jour, en début de journée.Les besoins métaboliques en calcium ont principalement lieu

TABLEAU 22: BESoINS AU PIC DE ProDUCtIoN Approximativement 203 à 217 jours

(soit 29 à 31 Semaines), PoUr LES PoULES rEProDUCtrICES

Acide Aminé Apport Moyen (mg/poule/jour)

Arginine 1035

Isoleucine 775

Lysine 1000

méthionine 485

méthionine + Cystine 825

thréonine 705

tryptophane 230

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en fin de nuit, lorsque la calcification de la coquille de l’œuf se fait. L’apport en calcium, sous une forme moins rapidement disponible et durant l’après midi (ou durant la dernière partie du jour) permet d’améliorer la qualité de la coquille. Etant donné que la quantité d’aliments varie durant la période de Ponte, il est possible d’ajuster le niveau de grit de calcium pour atteindre l’apport en calcium requis.

Un partie de l’intérêt d’administration séparée de grit pourra être obtenu en modifiant les heures d’alimentation ou en incorporant du calcium sous une forme lentement soluble dans les aliments. L’incorporation de niveaux élevés de pierre calcaire finement broyée reste déconseillée car, si elle est ingérée tôt, la majorité du calcium sera excrétée par voie rénale, ce qui aura pour effet de gèner les animaux.

La tétanie calcique peut parfois affecter les femelles reproductrices entre la 25ème et la 30ème semaine, accompagnée de mortalité. on retrouve des poules paralysées ou mortes dans leur nid, le matin, avec des ovaires actifs et un œuf dans l’oviducte avec une coquille partiellement formée. Aucune autre pathologie ne peut être observée en post-mortem. Ce cas n’a lieu que très rarement si les recommandations, en matière d’alimentation en calcium, disponibles dans ce manuel ne sont pas respectées. toutefois, il faut noter que les troupeaux affectés peuvent être traités.

Le niveau de phosphore adéquat pour l’alimentation des reproducteurs est déterminé par un équilibre d’influences. De hauts niveaux de phosphore ont été utilisés comme moyen de prévention et de lutte contre le Syndrome de mort Subite (SmS) en début de ponte. Ce syndrome des reproducteurs de type chair a lieu entre la 25ème et la 30ème semaine d’âge ; il engendre la mortalité d’animaux qui décèdent subitement dans le bâtiment de production. En post-mortem, le cœur est gros et flasque, les poumons sont congestionnés et le péricarde peut l’être aussi chez certains sujets. toutefois, un niveau élevé de phosphore durant la période de ponte réduira l’épaisseur des coquilles et aura des effets néfastes sur l’éclosion.

Les parentaux ross sont peu sensible au SmS. De ce fait, l’effet du phosphore sur la coquille est considéré en priorité lors de la formulation des aliments. Le taux de phosphore disponible recommandé est de 0.40% en phase de pré ponte, et de 0.35% en phase de ponte. Les recommandations ne sont pas basées sur le phosphore total étant donné qu’il dépendra des matières premières utilisées.

La supplémentation en potassium dans l’eau de boisson a un impact favorable sur le SmS. Il peut s’avérer nécessaire de continuer avec un taux de 0.40% de phosphore disponible dans les aliments jusqu’à environ 35 semaines d’âge, cependant ce niveau élevé ne doit pas être maintenu durant toute la durée de la ponte.

Oligo-élements

Des niveaux conventionnels de supplémentation sont recommandés pour ces nutriments. Il faut s’assurer que les formes adéquates de chaque minéral sont incluses dans le prémix. En général, les oligo-éléments organiques sont largement disponibles. Certains anions, en particulier le chlorure, doivent être pris en compte lors de l’étude de l’équilibre électrolytique des aliments.

Supplémentation en vitamines

La supplémentation appropriée en vitamines dépendra de plusieurs facteurs interactifs et la ligne de conduite adéquate reflétera les circonstances locales. Le type de céréales représente une source majeure de variation de la supplémentation en certaines vitamines. En conséquence, des recommandations distinctes ont été élaborées pour la vitamine A, l’acide nicotinique, l’acide pantothénique, la pyridoxine (B6) et la biotine, pour les aliments à base de maïs et de blé.

Les facteurs qui pourraient éventuellement affecter la stabilité des vitamines lors la production des aliments doivent être attentivement évalués et l’utilisation de niveaux plus élevés de vitamines pourrait s’avérer nécessaire.L’utilisation de suppléments de vitamines et de minéraux distincts et l’exclusion du chlorure choline des suppléments sont fortement recommandés, à moins que le risque de perte des vitamines soit minime et contrôlable. Les recommandations relatives à la choline ne sont que de simples spécifications minimales pour l’aliment complet et ne sont pas citées comme composante du prémix.

La perte de vitamines durant la fabrication exige une attention particulière lorsque les aliments destinés aux reproducteurs type chair subissent des traitements thermiques pour des raisons de biosécurité.

Plusieurs facteurs (par exemple le stress ou les maladies) peuvent rendre les animaux sensibles aux niveaux de vitamines supérieurs à ceux recommandés en Annexes 3 et 4 (page 74 et 75). toute augmentation des niveaux de vitamines, que ce soit dans les aliments ou dans l’eau, doit être basée sur la connaissance et l’expérience locales. En général, la stratégie à long terme devra être de supprimer ou de réduire tout facteur de stress, plutôt que de dépendre d’une supplémentation permanente et excessive en vitamines.

La vitamine E, qui reste l’une des vitamines les plus chères, intervient dans plusieurs fonctions biologiques. Le besoin de base des parentaux type chair en vitamine E est de 10 à 15 u.i/kg. Le besoin d’une supplémentation additionnelle dépendra du niveau et du type de graisse utilisés dans le régime, du niveau de sélénium et de la présence de pro-oxydants et anti-oxydants. Le traitement thermique des aliments pour reproducteurs cause la destruction de 20 à 30% de la vitamine E.

La recommandation générale, pour les aliments des reproducteurs, est d’utiliser 100 u.i. de vitamine E par kg d’aliment, afin d’assurer un niveau de 200 µg/g de tocophérol dans le jaune d’œuf. Il semble que ce niveau permet de fournir de bonnes réserves aux poussins.

La vitamine E est importante pour le développement du système immunitaire du reproducteur comme de sa progéniture. toutefois, cette considération ne conduit à aucune recommandation claire et pratique. A cet effet, il a été suggéré de maintenir des niveaux jusqu’à 300 u.i/kg ; or cette recommandation s’est avérée trop chère pour être quotidiennement utilisée chez des troupeaux sains. Dans certains cas (ex. maladies), l’application de niveaux supérieurs à ceux recommandés peut être bénéfique.

La vitamine C à 150 mg/kg d’aliment permet de réduire les effets du stress thermique. La vitamine C est instable à de hautes températures et les pertes dues au traitement thermique doivent être prises en compte.

L’annexe 9 (page 81) liste les problèmes que les déficiences vitaminiques pourraient causer.

Les principes relatifs à l’élevage des poules reproductrices de type chair jusqu’à leur maturité et au maintien de la production durant la ponte sont décrits dans les Sections 1,2 et 3. Les aliments doivent être conçus pour satisfaire ces principes, en se basant premièrement sur les recommandations présentes et en procédant aux ajustements nécessaires correspondant aux conditions nutritionnelles et économiques locales. Les annexes 3 et 4 (p 75 et 76) dressent les specifications recommandées en matière de nutriments pour les parentaux ross.

Les poids corporels standards doivent être atteints durant toutes les phases de la vie des reproducteurs type chair. Cela assurera une croissance et un développement corrects et permettra aux animaux, des deux sexes, d’atteindre une maturité uniforme et coordonnée.

Phase de démarrage

Les spécifications relatives aux aliments de la Phase Démarrage 1 et de la Phase Démarrage 2 ont été établies afin que les poids corporels standards (traités en Section 1, page 5) soient atteints. Les régimes de la Phase Démarrage 1 doivent stimuler l’appétit, promouvoir une croissance, un développement physiologique et une uniformité précoces.

Durant la Phase Démarrage 1, l’alimentation doit normalement permettre de dépasser le poids standard vers le 14e au 21e jour (2 et 3 semaines). Après cela, l’alimentation de Phase Démarrage 2 doit être progressivement introduite. La transition de la Phase 1 à la Phase 2 peut coïncider avec un changement des aliments miettes en aliments granulés. Les aliments de la Phase Démarrage 1 doivent, de préférence, être administrés sous forme de miettes tamisées.

Durant la transition de la Phase Démarrage 1 à la Phase Démarrage 2, le poids corporel doit être minutieusement contrôlé pour prévenir toute éventuelle interruption de croissance. Cela est particulièrement important lorsque la transition s’accompagne de l’administration d’une nouvelle présentation d’aliment. Si des problèmes pour atteindre les poids corporels standards avant 28 jours (soit 4 semaines) surgissent régulièrement, alors on peut utiliser une formule démarrage poulet de chair (sans anticoccidien).

Phase de Croissance

Durant la phase de croissance, les gains de poids quotidiens sont faibles et les besoins nutritionnels ne sont pas très élevés lorsqu’ils sont exprimés en apports journaliers. toutefois, il est essentiel de maintenir une alimentation de bonne qualité durant cette période et d’éviter d’utiliser des aliments de bas de gamme.Les niveaux d’énergie doivent être déterminés en fonction

48

PROGRAMMES ALIMENTAIRES ET SPECIFICATIONS

des conditions économiques. Durant la phase de croissance, les rations alimentaires sont faibles. La gestion et l’uniformité du troupeau peuvent être améliorées en utilisant des niveaux d’énergie inférieurs. Le niveau d’énergie recommandé est de 11mJ/kg (2630 kcal/kg), maisles conditions locales déterminent l’énergie métabolisable (Em) à appliquer.

Transition vers la maturité sexuelle

L’utilisation d’un aliment pré ponte à partir du 105e jour (soit 15 semaines) est fortement recommandée. Cela permettra de fournir suffisamment d’acides aminés et de nutriments pour obtenir un développement satisfaisant des tissus de l’appareil reproducteur. Il est possible d’apporter du calcium supplémentaire pour assurer un développement maximal des os médullaires. La supplémentation en vitamines optimisera les niveaux de tissus corporels avant même que la production d’œufs ne commence. Le niveau d’énergie dans l’aliment pré ponte doit être similaire à celui de l’aliment ponte.

Les aliments doivent être formulés de manière à satisfaire les spécifications relatives aux nutriments et à rester constants dans le temps. Il est vivement conseillé d’éviter tout changement brusque dans les matières premières et toute modification des autres caractéristiques qui pourraient réduire l’apport alimentaire, même si cela est transitoire. Cela est particulièrement important durant la période de pré ponte. Il est préférable d’appliquer le même niveau de supplément vitamines/minéraux durant les deux phases de pré ponte et ponte

Le changement d ’alimentation (par exemple de la phase de croissance à celle de pré ponte ) ne doit coïncider avec aucun transfert d ’animaux vers un autre local ni aucun événement important, comme la vaccination.

La phase de ponte

Les recommandations relatives à la composition des aliments en Annexe 4 (page 76), permettent de soutenir des niveaux standards de production pour les troupeaux uniformes et élevés correctement. Durant la phase de ponte, la performance est souvent influencée par l’alimentation et la gestion qui ont été appliquées durant les phases précédentes. En cas de faible production en période de ponte on ne peut procéder à l’augmentation des rations alimentaires qu’après avoir clairement compris le statut nutritionnel du lot. Deux niveaux d’aliment ponte

Dans la majorité des lots, il n’est pas nécessaire d’utiliser plus d’un aliment pour la phase ponte. La diminution progressive des besoins en acides aminés est normalement compensée par la réduction progressive de la ration après le pic de ponte. Pour cela, le niveau d’acides aminés dans les aliments ne doit pas être réduit. Le besoin en calcium augmentera chez les animaux plus âgés. Pour combler ce besoin, il faudrait utiliser du grit calcaire et non pas ajouter des suppléments de calcium dans les aliments. La supplémentation en phosphore peut s’avérer nécessaire si des niveaux élevés ont été utilisés durant les premières phases de ponte comme moyen de prévention du SmS. Sinon, les niveaux

RÉACTION

L’alimentation ajoutée au sol composée de grains durs ou de granulés présente un certain nombre d’avantages pour les animaux ainsi que pour la qualité de la litière. Cette alimentation doit être limitée à 0.5 kg (1 livre) pour 100 sujets et par jour et doit être prise en compte lors du calcul des rations alimentaires. Les aliments utilisés pour ce type d’alimentation doivent être soumis aux mêmes précautions de biosécurité que l’aliment principal.

Les besoins en eau ne peuvent être précisément définis car ils varient en fonction de certains facteurs comme le régime, la température, l’humidité, etc. Par ailleurs, la consommation d’eau doit être quotidiennement enregistrée. Des variations inhabituelles ou extrèmes peuvent révéler d’éventuels problèmes de santé; ces derniers doivent alors être minutieusement examinés.

L’eau doit être distribuée aux parentaux à une température de 10 à 12˚C (soit 50 à 54˚F). Une eau trop fraîche ou trop chaude (30˚C soit 86˚F) sera peu consommée.

Le besoin en eau augmentera d’environ 6,5% pour chaque degré Celsius de température supplémentaire à une température ambiante dépassant 21˚C (soit 70˚F). Une surconsommation d’eau peut avoir lieu chez les animaux en croissance dont l’appétit est potentiellement important, en particulier durant la période allant de 42 à 154 jours (soit 6 à 22 semaines).

En cas de surconsommation, la consommation d’eau doit être régulée pour prévenir le stress et la mortalité. L’eau doit être libre d’accès durant une période continue équivalant à la moitié de la journée, à partir de 15 minutes avant la distribution des aliments. Cette procédure peut être appliquée durant la période allant de 5 semaines à la production du premier œuf, après quoi la période d’abreuvement doit être augmentée quotidiennement jusqu’à volonté après 5% de production.

GRAINS AU SOL

GESTION DE L’EAU DE BOISSON

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de phosphore disponible devraient être maintenus au niveau minimum recommandé durant toute la phase de ponte.

Si le poids des œufs devient trop élevé, il est indiqué de réduire l’acide linoléique et peut être même le niveau d’acides aminés. toutefois, il est fort probable que l’obtention d’œufs de trop grand calibre résulte d’une suralimentation durant une précédente phase du cycle de ponte; il est vivement recommandé d’éviter ce procédé.

L’utilisation de rations spécifiques aux mâles durant la période de ponte s’est avérée bénéfique sur le maintien de la condition physiologique et de la fertilité des mâles.

toutefois, la pratique courante qui consiste à administrer la même alimentation aux mâles et aux femelles montre que l’utilisation d’une alimentation unique aux deux sexes ne porte pas nécessairement préjudice à la performance du mâle. Cette pratique évite le coût supplémentaire et les inconvénients d’une préparation alimentaire séparée, et le contrôle qualité ainsi que le stockage de deux types d’aliments.

Il faut faire attention à la prise excessive de protéines et de calcium par les mâles. Si des rations supérieures à la normale sont utilisées pour maintenir le poids corporel et la condition, alors il serait préférable d’utiliser une formule séparée.

Le tableau 23, ci-dessous, liste les préconisations pour une alimentation spécifique des parentaux mâles.

Il est conseillé d’administrer du grit de granite de 5 mm à partir du 42e jour (soit 6 semaines) à un taux de 0.5 kg (1 livre)/100 sujets et par mois. Ce procédé permet de broyer la litière ou les plumes que les animaux ont ingéré. Des problèmes d’impaction peuvent résulter de l’ingestion de ce type de matériau si le grit insoluble n’est pas présent dans le gésier.

NUTRITION DES MÂLES

GRIT INSOLUBLE

TABLEAU 23: ComPoSItIoN ALImENtAIrE PoUr mÂLES ADULtES

% de Protéines Brutes 12-14

Energie mj/Kg (Kcal/Kg) 11.0-11.7 (2630-2800)

% de Lysine 0.45-0.55

% méthionine + Cystine (total) 0.38-0.46

% de Calcium 0.8-1.2

% de Phosphore disponible 0.3-0.4

% d’Acide Linoléique 0.8-1.2

50

Objectif

Utiliser les réactions des sujets face à l’intensité lumineuse et à la durée du jour pour que la maturité sexuelle et la performance de reproduction soient stimulées et contrôlées afin d’obtenir un effet optimal.

Principes

Atteindre de hauts niveaux de performance des lots de reproducteurs «ross» dépend de la combinaison de plusieurs techniques de gestion durant la période d’élevage. La durée du jour et l’intensité de la lumière pendant la vie de l’animal jouent un rôle essentiel dans le développement du système reproducteur, et il faut tenir compte de ces deux éléments lors de la mise en place de systèmes d’éclairage efficaces. La différence de durée du jour et d’intensité lumineuse entre l’environnement d’élevage et celui de la ponte contrôle et stimule le développement ovarien et testiculaire. Les réactions aux augmentations de la durée du jour et de l’intensité lumineuse dépendent de l’obtention d’une croissance correcte du poids corporel, d’une bonne homogénéité du lot, et enfin de l’apport nutritionnel approprié en période d’élevage.

ECLAIRAGEDes programmes d ’éclairage inappropriés entraîneront une sur ou sous stimulation du lot.

3 combinaisons possibles d’environnement d’éclairage peuvent se présenter dans le monde en raison des différents systèmes d’équipements utilisés lors des phases d’élevage et de production:

Situation 1: Environnement contrôlé en élevage et production.

Situation 2: Environnement contrôlé en élevage «Bâtiment obscur». Production en bâtiment clair.

Situation 3: Bâtiment clair en élevage et en production.

Les bâtiments d’élevage et de ponte doivent être obscurs et toute la lumière fournie aux sujets doit provenir d’une source artificielle. Les bons resultats de ces systèmes dépendent du degré d’imperméabilité à la lumière. Il faudrait prendre soin d’éviter toute infiltration de lumière par les fentes d’aération, les ventilateurs, les portes etc.

SITUATION 1ENVIRONNEMENT CONTRÔLE EN ÉLEVAGE

ET EN PRODUCTION

RÉACTION

*En cas de problème de piquage des plumes, l’intensité de la lumière doit être réduite.**Une durée de jour constante doit être atteinte au plus tard vers le 21ème jours d’âge.

Une plus forte stimulation peut s’avérer nécessaire au delà de 15 heures de lumière si les niveaux de production n’augmentent pas de manière satisfaisante. Deux augmentations d’une demi-heure devraient suffire. Il n’y a généralement aucun avantage à dépasser une durée de 16 heures de lumière.

TABLEAU 24: ProGrAmmE D’éCLAIrAGE - SItUAtIoN 1

AGE HEURES D’ECLAIRAIGE (CV %, À 133 JOURS) INTENSITÉ DE LA LUMIÈRE

Jours Semaines 8 - 10% Supérieur à 10% Lux

1 23 23

2 23 23

3 19 19

4 16 16

5 14 14

6 12 12

7 11 11

8 10 10

9 9 9

**10-139 8 8 *10-20 lux

140 20 11 8

147 21 12 12

154 22 12 12

161 23 13 13

168 24 13 13

175 25 14 14

182 26 14 14

189 27 15 15

80-100 lux

en zone de démarrage

10-20 lux

dans le bâtiment

30-60 lux

en zone de démarrage

10-20 lux

dans le bâtiment

60 lux cible

30-60 lux

Points Clés:

3 Maximiser la réaction aux augmentations de la durée du jour et de l’intensité lumineuse en obtenant un poids standard correct en fin d’élevage, une bonne uniformité du lot et un apport nutritif approprié.

3 S’assurer que les bâtiments d’élevage sont obscurs et exposés à une intensité lumineuse inférieure à 0.4 lux pendant les périodes d’extinction.

3 Fournir au lot une durée de lumière constante à partir de 3 semaines au plus tard.

3 Elever les sujets à une intensité de 10-20 lux.

3 Les oiseaux ne réagissent pas à une durée de lumière de plus de 16 heures.

3 Amener les mâles et les femelles à synchroniser leur maturité sexuelle en les élevant au même programme d’éclairage.

Les bâtiments à environnement contrôlé pendant l’élevage permettent d’avoir un meilleur contrôle de durée du jour tout en permettant l’utilisation de bâtiments clairs durant la période de ponte. Le contrôle de l’éclairage en élevage résoud également des problèmes liés aux lots hors saison (retard de ponte), le surpoids des femelles, l’hétérogénéité, une consommation excessive

Lorsque les bâtiments obscurs sont utilisés pour les lots en saison, il faut prendre soin d’éviter toutesur-stimulation lors du transfert vers les bâtiments clairs de production. Une fréquence accrue d’œufs anormaux, de prolapsus, de couveuses, de péritonite , etc. peut être évitée en suivant les programmes d’éclairage figurant sur le tableau 26 (page 52) et en s’assurant que les sujets présentent un poids correct par âge et une uniformité convenable.

Des problèmes comme la couvaison ou le prolapsus peuvent résulter d ’une sur -stimulation des lots non uniformes.

Les animaux doivent être soumis à une durée constante de lumière au plus tard au 21ème jour d’âge (3 semaines), et élevés sous 10-20 lux d’intensité. La durée de la journée doit être de 8 ou 9 heures, selon la stimulation que le lot recevra après son transfert vers les bâtiments clairs de ponte.

Dans les latitudes où les problèmes associés à la sur stimulation (comme le prolapsus, la couvaison ou la forte mortalité durant la période de pré pic de ponte) persistent, il peut s’avérer nécessaire d’élever les animaux avec une durée de jour constante de 10 heures. (voir tableau 26, page 52).

51

En termes pratiques, cela signifie qu’une intensité lumineuse de moins de 0,4 lux ne doit être dépassée pendant la période «obscure». Des tests réguliers devraient être effectués pour vérifier l’efficacité de l’hermétisme à la lumière

Les oiseaux sont très sensibles à la durée de lumière.Tout accident de lumière doit être

corrigé immédiatement.

Les sujets doivent avoir une durée constante de 8 à 9 heures de lumière au plus tard au 21ème jours d’âge (3 semaines). L’intensité de la lumière doit se situer dans la fourchette de 10-20 lux, mais elle peut être réduite si le bien-être des animaux est compromis en raison de piquage ou de cannibalisme. Il ne faut pas augmenter la durée de la journée pendant le reste de la période d’élevage, c’est-à-dire, jusqu’à 140 jours d’âge (20 semaines).

En première période de pré-ponte, l’augmentation de la durée de la lumière dépendra de l’uniformité du lot à 133 jours (19 semaines). Une stimulation lumineuse plus tardive, et plus graduelle, sera nécessaire pour les lots non uniformes afin d’éviter une sur-stimulation des animaux légers ou trop lourds, évitant ainsi les problèmes comme le prolapsus ou la couvaison. Les augmentations de lumière recommandées figurent dans le tableau 24 (page 50) et le tableau 25.

Des problèmes comme de prolapsus ou de couvaison peuvent résulter d ’une sur -

stimulation des lots non uniformes.

Les mâles élevés selon les standards et le programme d’éclairage « ross » n’auront pas besoin d’une augmentation d’intensité ou de durée de lumière avant les femelles.

Une croissance ayant permis d’ atteindre le standard de poids requis de façon uniforme assurera la synchronisation de la maturité sexuelle.

Intensité de la lumière

Il est vital que l’intensité et la durée de la lumière soient simultanément augmentées. C’est la combinaison de ces deux augmentations qui stimule la maturité sexuelle et les performances de ponte ultérieures. L’intensité de la lumière cible dans le local de ponte doit être à 60 lux (5,6 foot candles), à la hauteur des animaux, mais un intervalle de 30-60 Lux (2,8-5,6 foot candles) dans le local demeure acceptable. Le nombre d’œufs à couver et l’activité des mâles peuvent être améliorés en augmentant l’intensité de la lumière dans le bâtiment de ponte jusqu’à 100-150 lux (9,3-14,0 foot candles)

SITUATION 2ENVIRONNEMENT CONTRÔLÉ /

BÂTIMENT OBSCUR EN ÈLEVAGE – BÂTIMENT CLAIR EN PONTE

RÉACTION

RÉACTION

TABLEAU 25: UNIFormIté Et ÂGE DE LA PrEmIèrE AUGmENtAtIoN DE LA LUmIèrE

AGE À LA PREMIÈRE UNIFORMTÉ À 133 JOURS (19 SEMAINES) AUGMENTATION DE LA (COEFFICIENT DE VARIATION %) LUMIÈRE

8-10% 20 semaines

Au delà 10% 21 semaines

RÉACTION

52

Les premières augmentations de la lumière en pré ponte doivent avoir lieu à 147 jours (21 semaines) ; il s’agit de l’âge auquel le lot doit être transféré aux bâtiments clairs de ponte (cas système avec transfert en fin d’élevage), ou le moment où les rideaux sombres des bâtiments « all in all out » sont ouverts (i.e. d’un jour d’âge à la réforme). L’intensité de la lumière artificielle cible utilisée pendant la production doit être de 60 lux (5,6 foot candles) mais un intervalle de 30-60 lux (2,8-5,6 foot candles) dans le bâtiment est acceptable. Le nombre d’œufs et l’activité des mâles peuvent être accrus en augmentant l’intensité de la lumière artificielle à 100 Lux.

Points Clés

3 Maximiser la réponse aux augmentations de la durée du jour et de l’intensité lumineuse en atteignant le standard adéquat du poids corporel en élevage, une bonne uniformité du lot et en apportant l’alimentation appropriée.

3 S’assurer que les bâtiments d’élevage sont opaques à la lumière et sont d’une intensité inférieure à 0,4 lux (0.04 foot candles) pour la période obscure.

3 Elever les animaux sous une intensité lumineuse de 10-20 lux (0,9-1,8 foot candles).

3 Les animaux ne répondent pas à une durée de jour supérieure à 17 heures.

3 Amener les mâles et les femelles à synchroniser leur maturité sexuelle en les élevant au même programme d’éclairage.

i.e. Quand à 147 jours (21 semaines) la durée naturelle du jour est de 12 heures, la durée constante de lumière en élevage sera de 8 heures à partir de 10 jours d’âge jusqu’à 146 jours. A 147 jours (21 semaines) la durée du jour sera ramenée à 12 heures (lumière naturelle). L’augmentation ultérieure de la durée du jour sera une combinaison de lumière artificielle et de lumière naturelle selon la saison.

Une plus grande stimulation peut être nécessaire au delà de 16 heures si les niveaux de production n’augmentent pas de manière satisfaisante. Il n’y a généralement aucun bénéfice à dépasser des durées de jour de 17 heures.

** La durée de jour constante doit être atteinte au plus tard vers le 21ème jours d’âge.* En cas de problème de piquage, l’intensité de la lumière doit être réduite.

TABLEAU 26: ProGrAmmES D’ECLAIrAGE EN SItUAtIoN 2

DUréE DU JoUr NAtUrELLE INTENSITÉ DE LA

À 147 JoUrS (heures) 9 10 11 12 13 14 15 LUMIÈRE

DUréE DU LUmIèrE

LUX

AU DémArrAGE (Heures)

AGE: Jours

1 23 23 23 23 23 23 23

2 23 23 23 23 23 23 23

3 19 19 19 19 19 19 19

4 16 16 16 16 16 16 16

5 14 14 14 14 14 14 14

6 12 12 12 12 12 12 12

7 11 11 11 11 11 11 11

8 10 10 10 10 10 10 11

9 9 9 9 9 10 10 10

DUréE DU LUmIèrE EN éLEvAGE

**10-146 DAyS (Hours) 8 8 8 8 9 9 9 *10-20 lux

DUréE DU LUmIèrE

EN PoNtE (Heures)

AGE:

Jours Semaines

147 21 11 11 11 12 13 14 15

154 22 13 13 13 13 13 14 15

161 23 13 13 13 13 14 15 15

168 24 15 15 15 15 15 15 16

175 25 15 15 15 15 15 16 16

182 26 16 16 16 16 16 16 16

189 27 16 16 16 16 16 16 16

196 28 16 16 16 16 16 16 16

80-100 lux(en zone de démarrage)10-20 lux

(dans le bâtiment)

60-80 lux(en zone de démarrage)10-20 lux

(dans le bâtiment)

Lumière artificielle 60 lux cible30-60 lux

(dans le bâtiment)

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Lorsque des bâtiments clairs son utilisés en élevage et en production, le programme adopté doit tenir compte des changements saisonniers, des heures de lumière naturelle et de l’intensité lumineuse. Dans les locaux d’élevage ouverts, 4 situations peuvent se présenter:

- Augmentation naturelle puis diminution de l’éclairage de 0-154 jours jours (0-22 semaines).

- Augmentation naturelle de l’éclairage de 0-154 jours.

- Diminution naturelle de l’éclairage de 0 à154 jours (0 à 22 semaines).

- Diminution naturelle de l’éclairage puis augmentation de 0-154 jours (0-22 semaines).

Ces changements de configurations naturelles de la durée du jour sont illustrés dans le diagramme 17. Pour chaque mois de mise en place, les différentes ombres/couleurs indiquent la configuration de l’augmentation ou de la diminution des heures de lumière pendant la période d’élevage.

Exemple : un lot mis en place en début d’octobre (hémisphère Nord) ou en avril (hémisphère Sud) aura une lumière de jour naturelle décroissante jusqu’à 10-12 semaines, ensuite une augmentation de la lumière de jour naturelle.

Le principe de base derrière les programmes d’éclairage donnés dans le diagramme 18 (page 54) est l’utilisation de la lumière artificielle pour contrecarrer l’influence des changements naturels de la durée du jour. L’objectif est de contrôler l’entrée en ponte tout au long de l’année et d’essayer d’éviter de grandes fluctuations de l’âge de ponte du premier œuf.

SITUATION 3BÂTIMENT CLAIR EN ÉLEVAGE

ET EN PRODUCTION

154 Jours/ 22 Semaines

105 Jours/ 15 Semaines

70 Jours/ 10 Semaines

35 Jours/ 5 Semaines

Un Jour d'âge

Hemisphère Nord

Hemisphère Sud

PHOTOPERIODE NATURELLE DESCENDANTE PHOTOPERIODE NATURELLE ASCENDANTE

Sept Oct Nov Dec Janv Fev Mars Avr Mai Juin Juill Août

Mars Avr Mai Juin Juill Août Sept Oct Nov Dec Janv Fev

DIAGRAMME 17: moDèLES DE LUmIèrE DE JoUr NAtUrELLE DUrANt LA PérIoDE D’éLEvAGE - HémISPHErE NorD Et SUD

Lumière artificielle et intensité lumineuse

Il est très important que l’intensité de la lumière fournie par le système d’éclairage artificiel soit suffisante pour assurer la stimulation des oiseaux. L’intensité lumineuse cible requise est de 60 lux (5.6 foot candles) mais un intervalle de 30-60 lux (2,8-5,6 foot candles) dans le bâtiment est acceptable. La quantité d’œufs et l’activité des mâles peuvent être améliorés en augmentant l’intensité de la lumière artificielle dans les bâtiments de ponte jusqu’à 100 Lux. Pendant les périodes de l’année où les lots sont élevés sous une lumière naturelle à forte intensité, des niveaux élevés de lumière artificielle dans le bâtiment de ponte sont primordiaux pour assurer des niveaux de performance satisfaisants. Les effets saisonniers résultent non seulement des changements de la configuration de la lumière naturelle pendant la phase d’élevage, mais aussi des changements saisonniers de l’intensité lumineuse.

Il se peut que les oiseaux ne réagissent pas à une stimulation lumineuse artificielle de faible intensité s’ils ont été élevés dans un environnement à haute intensité de lumière naturelle.

Dans les bâtiments clairs, les effets saisonniers peuvent être considérablement diminués si le niveau d’intensité de la lumière qui y pénètre peut être limité. L’utilisation de filet horticole de plastique noir s’est avérée efficace. Ce filet réduit l’intensité de la lumière pénétrant dans le bâtiment tout en permettant une ventilation adéquate. Le filet est retiré au moment de la première augmentation de la lumière en phase de production. La technique de peindre l’intérieur des bâtiments d’élevage en noir donne également de bons résultats à condition que les lots soient par la suite transférés dans des bâtiments de ponte. Il est possible d’anticiper les problèmes liés aux températures élevées dans le bâtiment en peignant l’extérieur des toits en blanc.

54

Date de

Naissance

Age de la première stimulation

lumineuse avantla ponte

Photopériode

de 0-3 Jours

Photopériode

de 4-10 Jours

Photopériode 10 Jours et

plus

Augmentations de lumière en

production

DIAGRAMME 18: ProGrAmmES D’ECLAIrAGE EN SItUAtIoN 3

Nord SEP OCT NOV DEC JANV FEV MAR AVR MAI JUIN JUILL AOÛT

Sud MAR AVR MAI JUIN JUILL AOÛT SEP OCT NOV DEC JANV FEV

HEMISPHÉRE

EN SAISoN HorS SAISoN

ComPLétEr LA DUréE DE LUmIèrE NAtUrELLE

ATTEINDRE: JOUR 1 23 HEURES JOUR 2 23 HEURES JOUR 3 19 HEURES

réDUIrE A LA DUréE

NAtUrELLE DU JoUr

réDUIrE A LA DUréE

NAtUrELLE DU JoUr

PHotoPErIoDE

NAtUrELLE

PHotoPErIoDE NAtUrELLE JUSQU’À

154 JoUrS oUPHotoPErIoDE

NAtUrELLE DU JoUrJUSQU’A 84 JoUrSEt LA mAINtENIr

CoNStANtE

PHotoPérIoDE NAtUrELLE

JUSQU’Á 84 JoUrS PUIS mAINtENIr LA DUréE CoNStANtE

154 JoUrS 154 JoUrS

AGE - JOURS HEURES AJOUTÉES AGE - JOURS HEURES AJOUTÉES 154 2 - 3* 154 3 - 4* 168 1 168 1 182 1 182 1

mAXImUm 17HEUrES

A 182 JoUrS

mAXImUm 17HEUrES

A 182 JoUrS

* Les niveaux de la première augmentation de lumière et des suivantes, dépendront de la différence entre la durée de la lumière du jour pendant l’elevage (de 10-154 jours) et 17/18 heures. Cette difference sera variable en fonction de la saison et de la latitude.

55

Les variations saisonnières sont progressives et le fait de déterminer avec précision la situation de certains mois de l’année reste difficile. Certains mois ne sont pas nettement qualifiables.

La latitude influence également les effets saisonniers (voir diagramme 19). Pour simplifier, les mois où les lots sont mis en place sont classés comme «en» ou «hors» saison dans le tableau 27.

Lots hors saison

L’effet de la lumière naturelle et de l’intensité lumineuse décroissantes tendra à retarder l’âge du début de ponte des lots nés entre mars et Août pour l’hémisphère Nord,

VARIATIONS SAISONNIÈRESet des lots mis en place entre Septembre et Février dans l’hémisphère Sud. Les lots hors saison entreront en production plus tard et tendront à atteindre un pic de ponte et une production plus faibles que les lots en saison. Pour contrecarrer ces effets il est nécessaire de mener les femelles selon la courbe de poids Hors Saison plus élevée. Les femelles reproductrices étant rationnées pour retarder la maturité sexuelle et améliorer les performances, dans le cas des lots Hors Saison ces restrictions sont allégées afin d’avancer la maturité sexuelle (voir objectifs de performances). La première augmentation de lumière doit avoir lieu à 154 jours (22 semaines), et doit être de 3 à 4 heures.

Lots en saison

Les lots en saison doivent être conduits à leur poids corporel standard et la première augmentation de lumière doit avoir lieu à 154 jours (22 semaines). (voirdiagramme 18, page 54).

Points Clés

3 Optimiser la réponse aux augmentations de durée de jour et d’intensité lumineuse, en réalisant la courbe standard de poids vif en phase d’élevage, une bonne uniformité, et par des apports nutritionnels appropriés.

3 Les oiseaux ne réagiront pas à des durées de lumière supérieures à 17 heures.

3 Amener les mâles et les femelles à synchroniser leur maturité sexuelle en les élevant sous le même programme d’éclairage.

TABLEAU 27: CLASSIFICAtIoN DES moIS DE mISE EN PLACE EN oU HorS SAISoN

EN SAISON HORS SAISON

H.N. H.S. H.N. H.S.

Septembre mars mars Septembre

octobre Avril Avril octobre

Novembre mai mai Novembre

Décembre Juin Juin Décembre

Janvier * Juillet * Juillet * Janvier *

Février * Août * Août * Février*

H.N. - Hémisphère NordH.S. - Hémisphère Sud

* Il est difficile de définir ces 4 mois. Le degré de l’effet saisonnier pendant ces mois dépendra de la latitude. De légères variations des programmes d’éclairage et du poids corporel peuvent être nécessaires. Celles-ci doivent être discutées avec le responsable du Service technique d’Aviagen.

17

16

15

14

13

12

11

10

9

8

7

30˚ N/S10˚ N/S

HEMISPHERESUD

HEMISPHERENORD

Mois

Phot

oper

iode

(he

ures

)

DIAGRAMME 19: DUréE DU JoUr NAtUrELLE À UNE LAtItUDE DE 10º, 30º, NorD Et SUD

Objectif

Fournir et maintenir les conditions environnementales qui assureront le maintien du potentiel d’éclosion des oeufs à couver, de la ponte à l’éclosion.

Principes

La production de poussins d’un jour de bonne qualité exige une collecte d’œufs efficace et fréquente, une désinfection appropriée et précise, un système de refroidissement bien réglé, et des conditions de stockage et d’incubation des œufs adéquates. Chacune de ces opérations doit être effectuée de sorte que le développement de l’embryon se fasse sans incident. La meilleure éclosion des oeufs fertiles est atteinte lorsque les oeufs sont maintenus dans des conditions de propreté et à des niveaux de température et d’humidité correctes, du moment de la ponte jusqu’à l’éclosion.

Nids

Les oeufs initialement propres maintiennent un meilleur potentiel d’éclosion et donnent des poussins de meilleure qualité par rapport aux oeufs souillés ou contaminés, indépendamment des procédures de désinfection utilisées sur la surface des coquilles. Les poules utiliseront mieux les nids qui répondent aux conditions de leur comportement de ponte naturel (c.-à-d. propres, secs, faiblement éclairés, et reculés), et les pondoirs doivent avoir une conception appropriée. Ces derniers doivent être installés là où les poules les utiliseront le mieux et doivent être situés à une hauteur appropriée, pour éviter qu’ils ne soient salis par la litière et qu’ils ne servent de refuges aux femelles évitant les mâles. Les poules doivent être entraînées à utiliser les nids avant l’entrée en ponte. La mise en place de perchoirs pendant l’élevage peut aider dans ce sens (matériel et Equipements, page 42).

La litière des nids et les accès doivent être propres et secs. La litière au sol également pour que les pattes des poules ne souillent pas les nids.

Les poules pondront au sol si elles trouvent les nids peu attrayants ou si leur nombre est

insuffisant.

Conception des pondoirs: Les pondoirs sont habituellement composés de en 2 ou 3 rangées et à raison de un nid (un trou) pour quatre poules. Les dimensions des nids doivent être approximativement de 30cm (12 in) de largeur * 35cm (14 in) de profondeur * et 25cm (10 in) de hauteur. La conception doit permettre une bonne ventilation sans courant d’air.

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RAMASSAGE DES OEUFS ET HYGIÈNE

GESTION DES OEUFS À COUVER

Le rail d’accès pour la rangée du bas ne doit pas dépasser 45cm (18 in) au-dessus de la litière. Le perchoir de la rangée supérieure doit être au moins à 10 cm derrière celui de la seconde rangée.La conception des nids doit incorporer des planchers démontables et une languette à l’avant d’une hauteur suffisante pour maintenir la litière dans le nid

Collecte manuelle des œufs

Les oeufs doivent être collectés fréquemment afin qu’ils soient désinfectés et refroidis aussitôt que possible après la ponte. Les collectes fréquentes réduisent les endommagements accidentels des oeufs par les poules dans les pondoirs. Les collectes manuelles doivent être effectuées au moins 4 fois par jour et programmées de sorte qu’il n’y ait jamais plus de 30% des oeufs ramassés en une seule collecte. La programmation exacte des collectes dépendra du moment où la lumière sera allumée chaque matin, et de la distribution des aliments. Les oeufs doivent être collectés de préférence dans des plateaux propres ou tout simplement dans des alvéoles en fibre. La collecte dans des paniers n’est pas recommandée en raison des risques de cassure et de fêlures de la coquille,et du transfert de la saleté. Les œufs au sol et les œufs souillés doivent être collectés et stockés séparément des oeufs propres. Les oeufs sales ne doivent pas être incubés et doivent être manipulés et traités séparément.

Collecte automatique des oeufs

Les pondoirs automatiques doivent être vidés au moins 3 fois par jour. La température autour de labande transporteuse est peu susceptible de convenir au maintien des oeufs pour une longue durée, selon qu’elle soit très chaude (au-dessus du zero physiologique) ou froide (provoquant la condensation à la surface des oeufs). Les nids doivent être maintenus propres, aussi un programme de nettoyage doit être pratiqué.

Quand des convoyeurs sont utilisés pour transporter les oeufs vers une station centrale de stockage, leur environnement doit être maintenu à une température appropriée pour la conservation des oeufs, l’idéal étant une température similaire à celle de la salle de stockage. Les convoyeurs doivent être contrôlés quotidiennement pour éviter toute accumulation de saleté et détecter les endroits où les oeufs peuvent être endommagés.

Lorsque des nettoyeurs automatiques des bandes transporteuses sont utilisés, s’assurer que celles là sont sèches lorsqu’elles entrent en contact avec les œufs.

Les pondoirs automatiques réduisent la main d’œuvre nécessaire pour la collecte des oeufs. Comme avec n’importe quel système automatisé, l’efficacité doit être soigneusement contrôlée. Des programmes doivent être établis pour s’assurer qu’un nombre maximal d’oeufs soit pondu dans les nids. Le matériel doit bénéficier d’une bonne maintenance pour minimiser les pertes dues aux endommagements mécaniques des oeufs durant la collecte et le triage. Les constructeurs doivent être consultés au besoin.

Les pondoirs automatiques nécessitent une surface de caillebotis inclinée, s’étendant sur approximativement 100 à 125cm (40-50 in) et disposée à 40-50 cm (16-20 in) au dessus du niveau de la litière sur le bord avant. L’intensité de la lumière doit y être de 60 lux au minimum (5.5 foot candles)

Oeufs au sol

Le nombre d’œufs au sol peut être réduit en:

- Plaçant en élevage des perchoirs à partir de 42 jours (6 semaines).

- Incorporant un perchoir d’accès approprié à la conception du pondoir.

- veillant à ce que les mâles et les femelles atteignent leur maturité sexuelle en même temps.

- Disposant d’une distribution uniforme de la lumière d’au moins 60 Lux d’intensité.

- Ayant une place à la mangoire d’au moins 15cm par femelle.

- Assurant un ratio mâles / femelles correct dès le début. Le sur cochage pouvant prédisposer à la ponte au sol.

- Programmant le moment de distribution de l’aliment en évitant le pic de l’activité de ponte. le repas doit commencer dans les 30 minutes aprés l’éclairage, ou 5 à 6 heures après l’éclairage pour éviter que les poules ne s’alimentent au moment où la plupart des oeufs doivent être pondus.

Pendant que l’oeuf refroidit, le contenu se contracte et les bactéries présentes sur la coquille pénètrent dans l’œuf par les pores. Les oeufs doivent donc être désinfectés immédiatement après leur collecte, alors qu’ils sont encore chauds. La désinfection ne doit pas refroidir l’oeuf car cela favoriserait la pénétration des bactéries. Différentes méthodes sont disponibles pour la désinfection des oeufs à couver.

La fumigation au Formol demeure la meilleure méthode, mais dans certains pays elle est interdite par la loi, par rapport à la sécurité des opérateurs. Le tableau 28 résume l’efficacité des différentes méthodes de désinfection.

Les conditions d’hygiène doivent être maintenues durant tout le processus de manipulation des oeufs. Les zones de stockage des œufs et les véhicules utilisés pour le transport doivent être maintenus propres à tout moment et doivent être désinfectés régulièrement. Les oeufs désinfectés demeurent très vulnérables à la recontamination bactérienne si le lieu de stockage n’est pas soumis à un programme draconien et continu de propreté. Les coquilles d’œufs ne doivent pas devenir humides après désinfection car cela permet l’entrée des bactéries en suspension dans l’air.

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DÉSINFECTION DES OEUFS À COUVER

La pulvérisation régulière de la zone de stockage des oeufs avec un désinfectant approuvé permet de réduire la charge bactérienne. toutefois, elle doit être réalisée de façon à éviter de mouiller les oeufs.

Les oeufs désinfectés sont fréquemment re -contaminés par:

- L ’eau sale dans l ’humidificateur.- Les pales de ventilateur , grilles et entrées d

’air des refroidisseurs.- Les poussières tirées de la zone de

manipulation des oeufs vers la zone de

stockage.

renvois 1-6

(1) Ne peut pas être utilisé entre 12-96 heures d’incubation.

(2) Forte mortalité de l’embryon associée à une putréfaction par bactéries chez les lots plus âgés.

(3) L’usage et les changements de solutions nécessitent un contrôle rigoureux.

(4) Dépend des produits chimiques utilisés. Les produits à base d’ammonium quaternaire sont souvent acceptables, l’hydrogène peroxyde ne l’est pas.

(5) La température du réservoir et la durée d’immersion nécessitent un contrôle adéquat.

(6) Staphylocoques. L’efficacité est améliorée si cette méthode est combinée à la fumigation.

Dans chacun des cas, la sécurité dépend des vêtements de protection portés pendant le traitement.

TABLEAU 28: EFFICACIté rELAtIvE DES DIFFérENtS ProCéDéS DE DéSINFECtIoN

FORMOL RAyONS LAVAGE TREMPAGE Uv

Elimination des bactéries 44 44 443 4

Sécurité de l’embryon 441 42 4 44

Sécurite des opérateurs 6 44 44 4

N’endommage pas la cuticule 44 6 44 44

Coquille de l’œuf sèche 44 6 6 44

températures extrèmes 44 6 45 44

44 - Bon 4 - Acceptable 6 - mauvais

Pendant le développement de l’Embryon, la division cellulaire est ralentie en dessous de 26˚C (79˚F) et s’arrête complètement à 21˚C (70˚F). Ce point est appelé le Zéro physiologique. Si la division cellulaire continue 5h environ après sa ponte sans que l’œuf n’entame son processus final d’embryogenèse, on assiste à une mortalité embryonnaire précoce.

Des procédures doivent être établies pour assurer un refroidissement uniforme des oeufs à 20-21˚C (68 - 70˚F) dans les quelques heures qui suivent la collecte. Des collectes fréquentes permettront aux œufs d’atteindre le zéro physiologique à des stades de développement embryonnaires similaires.

L’efficacité du processus de refroidissement doit être suivie pour chaque stockage des œufs. Le profil de refroidissement des œufs, lors du processus, peut être mesuré en utilisant de petits thermomètres enregistreurs. Cela permettra d’identifier les zones à problèmes.

Il est très important qu’une température et une humidité adéquates et stables soient établies dans les locaux de stockage des œufs. tout au long du processus, ‘la circulation de l’air entre et autour des œufs est très importante. Les oeufs ne doivent pas être serrés pour ne pas entraver le mouvement de l’air. Les systèmes de climatisation et d’aération doivent faire circuler de grands volumes d’air, lentement, à l’intérieur du lieu de stockage des oeufs. Les variations de température seront dues à un courant d’air ou un blocage du flux d’air.

Pendant le transport et le stockage, la température et l’humidité doivent être adéquates afin d’atteindre uneéclosion maximale. Les conditions sont liées au temps de stockage souhaité comme

indiqué dans le tableau 29.Pour les longues période de stockage, des températures plus basses permettent de mieux conserver la qualité interne des oeufs.

Un mouvement de l’air, comme décrit ci-dessus, demeure essentiel en maintenant une humidité et une température ne variant pas plus de +/- 1°C dans l’ensemble du lieu de stockage et durant toute la période. Ceci ne peut être réalisé que si les équipements de chauffage-refroidissement, de ventilation, et les humidificateurs, ont des capacités suffisantes.

58

REFROIDISSEMENT DES OEUFS

STOCKAGE DES ŒUFS

Les salles de stockage doivent être bien isolées et Les murs doivent être lisses pour pouvoir être facilement désinfectés. Le lieu doit être assez spacieux pour contenir tout le volume d’oeufs prévu et répondre aux conditions requises. Le plafond doit se trouver à environ 1.5 m (5ft) au-dessus des oeufs stockés.

Il est très important qu’une fois établies, la température et l’humidité soient maintenues à un niveau constant durant toute la période de stockage.

Les problèmes d ’éclosion sont souvent dus à des variations de température et d ’humidité pendant la collecte et le stockage des oeufs . Il faut s ’assurer que ces deux paramètres de stockage restent stables pendant le transport des oeufs de la ferme au couvoir.

Préchauffage

Avant l’incubation, les œufs doivent être préchauffés. Cela peut être réalisé en plaçant les chariots d’œufs pendant 6 à 8 heures à environ 23˚C (73˚F) dans la salle d’incubation. Le préchauffage dans l’incubateur peut être avantageux car il permet une augmentation progressive de température qui contribue à réduire les risques de condensation.

Hygiène des incubateurs

L’environnement interne des incubateurs favorise la multiplication des micro-organismes pathogènes. Lespoumons des poussins peuvent s’infecter entre autres par staphylococcus aureus, ce qui peut causer ledéveloppement de la maladie de nécrose de la tête fémorale (FHN) chez 50% des sujets infectés.

L’incubation des oeufs pondus au sol augmente la charge bactérienne à l’intérieur de l’incubateur et les risques d’une infection croisée sont considérables. Lorsque les œufs au sol doivent être incubés, alors des incubateurs et des éclosoirs spécifiques devront être utilisés.

Les déchets d ’éclosion et les duvets de poussins contaminés sont des sources majeuresd’infection croisée dans le couvoir.

L’infection croisée peut être réduite par l’utilisation de la fumigation au formaldéhyde dans les éclosoirs dès que la coquille des oeufs commence juste à être piquée par le poussin (cf. tableau 30, page 59).

INCUBATION

TABLEAU 29: tEmPérAtUrE Et HUmIDIté PAr rAPPort AU tEmPS DE StoCKAGE

JOURS TEMPÉRATURE HUMIDITÉ RELATIVE °C °F %

1-3 19 66 70-75

>4 16-18 61-65 70-75

RÉACTION

RÉACTION

Les mortalités embryonnaires pendant l’incubation suivent en général la même répartition. L’analyse de ces mortalités et le diagnostic des anomalies spécifiques de développement donnent des informations utiles pour améliorer l’éclosion.

Une description détaillée des procédures utiles dans l’analyse des pertes d’éclosion est donnée dans « ross tech 98/35, recherches sur les Pratiques dans le Couvoir ». En général, les principales causes de baisse d’éclosion sont les suivantes:

- La mortalité embryonnaire jusqu’au 8ème jour de l’incubation est souvent due à des problèmes au niveau de la ferme, pendant le stockage ou durant l’incubation.

- La mortalité embryonnaire à partir du 8ème jour jusqu’au 16ème jour est due à une contamination, à un problème nutritionnel majeur des parents ou aux conditions d’incubation.

- La mortalité embryonnaire à partir du 17ème jour jusqu’au 21ème jour est souvent due à des conditions d’incubation inappropriées.

Le type de mortalité embryonnaire change en fonction de l’âge du lot des parents (cf. tableau 31).

Les œufs perdront du poids par évaporation d’eau à travers la coquille. La réduction optimale du poids de l’œuf se situe entre 12 à 13% du poids initial de l’œuf du début de l’incubation au transfert. Les incubateurs doivent être ajustés en conséquence.

Les embryons surchauffés (dont la température de la surface de la coquille >39˚c) écloront moins bien et donneront des poussins chétifs, de mauvaise qualité et qui auront de faibles

59

PERFORMANCES OPTIMALES DU COUVOIR

performances en élevage. Les programmes d’incubation doivent être élaborés de sorte à éviter l’augmentation de température durant la seconde moitié de la phase d’incubation, et à maintenir une température aussi homogène que possible dans l’incubateur.

Pour obtenir des performances optimales de l’incubateur, il faut entreprendre des actions en se basant sur les observations et mesures détaillées d’éclosabilité, la mortalité embryonnaire et la perte de poids de l’œuf. Ce type de mesures doit être inclus dans le programme de contrôle de la qualité du couvoir. Les informations disponibles lors d’une mauvaise éclosion sont peu adéquates pour effectuer l’investigation détaillée nécessaire visant à identifier les causes du problème. En cas de graves problèmes d’éclosion, des investigations doivent être menées sur les éclosions suivantes concernant les groupes affectés. (cf. ross tech 98/35, recherches sur les Pratiques dans le Couvoir).

Points Clés

3 Concevoir le modèle de pondoir afin de minimiser le nombre d’œufs pondus au sol. Les nids doivent être suffisamment hauts pour éviter la contamination par la litière du sol.

3 Entrainer les poules à accéder aux nids en installant des perchoir durant l’élevage.

3 Collecter fréquemment les œufs durant la journée afin qu’ils soient désinfectés, refroidis et stockés le plus vite possible.

3 Procéder de façon que la cuticule ne soit pas endommagée, la coquille reste sèche et que les œufs ne soient pas exposés à des températures extrèmes.

3 Respecter les règles de sécurité locales durant la désinfection.

3 Refroidir les œufs pour le stockage jusqu’à une température inférieure au zéro physiologique soit environ 21 °C (70 °F) dans les 4 heures qui suivent la collecte.

3 La température et l’humidité optimales durant le stockage dépendront de la durée de stockage nécessaire et ne doivent pas fluctuer durant toute la période.

3 Eviter d’entasser les œufs.

3 Permettre une circulation libre et lente de l’air.

3 S’assurer que la collecte des œufs, le triage, la désinfection et le refroidissement sont organisés afin de permettre le passage des œufs à travers les différentes étapes du processus le plus rapidement possible.

3 Un contrôle qualité doit être effectué du nid à l’éclosion.

3 Le poids des œufs doit se réduire de 12-13% du début de l’incubation au transfert.

3 Eviter des augmentations de température durant la seconde moitié de la phase d’incubation.

TABLEAU 30: GUIDE DE FUmIGAtIoN DANS L’ECLoISoIr

Durée Dès le premier bêchage jusqu’à six

heures avant la sortie des poussins

Solutions Solution formaldéhyde à 37% diluée

1: 1 avec de l’eau (concentration finale

17-18% formaldéhyde)

Volumes 60 ml de solution par m3 d’éclosoir, dans

des plateaux d’une surface de 50 cm2 / m3

N.B. toutes les règles concernant l’utilisation saine du

formaldéhyde dans les lieux de travail doivent être respectées

TABLEAU 31: NIvEAUX tyPIQUES DE mortALIté EmBryoNNAIrE À DIFFérENtS ÂGES

L’àge du lot (semaines)

26 35 45 55

Infertiles (%) 6 3 4 8

mortalité précoce 1-7- jours (%) 4 2 2 3

mortalité à moyen terme 8-16 jours (%) 3 2 2 1

mortalité tardive, 17-21 jours (%) 11 5 5 4

taux d’éclosion potentiel (%) 76 88 87 83

Objectifs

réaliser des conditions environnementales hygiéniques pour réduire au minimum les risques et les effets néfastes des maladies. Assurer la nécessaire sécurité alimentaire des consommateurs.

L’incidence et la gravité de différentes maladies sont accentuées par le stress subi par les oiseaux en élevage Intensif, spécialement en période de production. Les systèmes de gestion décrits dans ce manuel sont conçus pour maximiser la production tout en réduisant au minimum ce stress.Quand il s’avère impossible d’éviter un problème sanitaire, dans un milieu particulièrement endémique, il est possible d’en réduire les effets économiques en limitant le stress lié aux autres paramètres.

Plusieurs facteurs entrent en interaction et accentuent ainsi l’intensité des symptômes d’une infection. En définissant des mesures de contrôle des maladies, il est important de tenir compte de l’endémie de chaque maladie, du stress du lot et de l’incidence de certains facteurs comme:

- La mauvaise gestion de l’alimentation et les autres facteurs de stress qui favorisent l’apparition des problèmes de tendinites staphylococciques.

- La sur stimulation, amenant un taux anormal d’œufs à double jaune, des septicémies à E. coli en début de ponte.

- La densité, la biosécurité, les vaccinations et le contrôle des infections immunodépressives telles que : maladie de marek, réovirose, Gumboro, Anémie Infectieuse peuvent accentuer les effets d’autres maladies.

Il est essentiel d’examiner les oiseaux régulièrement pour relever les différentes anomalies le plus tôt possible. tous les groupes d’oiseaux doivent être examinés au moins deux fois par jour par une personne expérimentée. Cette dernière devra examiner les oiseaux à une distance approximative de 3m (10ft). L’intensité lumineuse doit être suffisante pour assurer la visibilité de tous les sujets.

60

INSPECTION DES OISEAUX

RAPPORT ENTRE LA GESTION ZOOTECHNIQUE ET L’EXPRESSION

DES MALADIES

HYGIENE ET SANTEL’exécution stricte d’un programme complet d’hygiène est essentielle pour assurer une productivité maximale et un bon état sanitaire du lot de parentaux. Une attention particulière sera portée:

- Au nettoyage du site- A la biosécurité du site- A l’équarrissage des cadavres

Objectifs

L’objectif est de nettoyer et de désinfecter les bâtiments de sorte que tous les agents pathogènes potentiels de la volaille et de l’Homme soient éliminés, mais aussi de réduire au minimum le microbisme bactérien, viral, parasitaire et d’insectes résiduels de la bande réformée, évitant ainsi au maximum tout effet néfaste sur la santé, la performance et sur le bien-être de la bande suivante.

Exigences pour les bâtiments

Le bâtiment et le matériel devront être conçus pour permettre un nettoyage facile et efficace. Le poulailler doit disposer d’un sol bétonné, de murs et de plafonds imperméables, lavables et désinfectables, de colonnes d’aération accessibles et être dépourvu de piliers ou rebords internes. Les sols en terre battue sont impossibles à nettoyer et à désinfecter. Un seuil en béton ou en gravier d’une largeur de 1 à 3 m entourant le bâtiment évite l’entrée des rongeurs et fournit une zone de lavage et de stockage du matériel démontable

Procédures

Planification: Un nettoyage réussi exige que toutes les procédures soient planifiées et effectuées en temps voulu. La période de nettoyage est une occasion d’effectuer l’entretien courant à la ferme qui doit être incorporé dans le programme de nettoyage et de désinfection. Les dates du planning, le temps de travail et les besoins en équipement doivent être correctement déterminés pour s’assurer que toutes les tâches seront accomplies avec succès.

Lutte contre les insectes: Les insectes sont des vecteurs non négligeables de maladies, ils doivent être détruits avant qu’ils ne se logent dans le bois ou les autres matériaux. Dès que les oiseaux sont enlevés du bâtiment et pendant que ce dernier est encore tiède, la litière, leséquipements et tout l’espace doivent être pulverisés avec un insecticide recommandé localement. Alternativement, le bâtiment pourrait être traité avec un insecticide approuvé deux semaines avant la reforme, et un second traitement insecticide doit être entrepris avant la fumigation.

GESTION DE L’HYGIENE

NETTOYAGE DU SITE

61

Dépoussiérage: La poussière, les débris organiques et toiles d’araignées doivent être retirés des axes de ventilation, des faisceaux, des zones exposées, des rideaux déroulés dans les bâtiments clairs, des rebords et de la maçonnerie. Il est conseillé de procéder avec une brosse de sorte que la poussière tombe dans la litière.

Pré-Lavage: Un pulvérisateur à basse pression sera utilisé pour pulvériser la solution de détergent dans tout l’intérieur du bâtiment, du plafond au sol, pour éliminer toute la matière organique et la poussière avant l’enlèvement de la litière et du matériel. Dans les bâtiments clairs, les rideaux doivent être fermés pendant cette opération.

Démontage du matériel d’élevage: tout le matériel d’élevage (abreuvoirs, mangeoires, perchoirs, pondoirs, etc.) doit être retiré du bâtiment et placé dans la zone de lavage. Il se peut que le retrait des nids automatiques ne soit pas souhaitable, auquel cas des méthodes de nettoyage alternatives pourront être mises en oeuvre.

Retrait de la litière: Le but de cette opération est d’éliminer toute la litière et les débris de matière organique de l’intérieur du bâtiment. Il s’agit aussi d’éviter de souiller le périmètre du bâtiment avec les déjections. Les véhicules utilisés doivent être nettoyés et désinfectés à l’intérieur du bâtiment pour éviter de salir la ferme.

Dépôt de litière: La litière doit être déposée à une distance minimale d’un Km et demi (1 mile) de la ferme et stockée selon la réglementation du gouvernement local selon l’un des moyens ci-après:

- Epandue sur une terre arable qui sera labourée dans un délai d’une semaine.

- Enterrée sur un site autorisé.- mise en tas pour compostage, pour une durée

minimale d’un mois.- Incinérée.

La litière ne doit être ni gardée dans la ferme , ni dispersée aux alentours.

Lavage: vérifiez tout d’abord que toute l’électricité dans le bâtiment a été coupée. Un appareil à pression avec un détergent moussant sera employé pour enlever la saleté et les débris organiques restants. Ensuite, il faut éliminer le détergent en rinçant à l’eau claire propre et en utilisant toujours l’appareil à pression. tout l’équipement qui avait été sorti est lavé et désinfecté, puis stocké sous abri..

A l’intérieur du poulailler, une attention particulière sera portée sur les points ci-après:

- ventilateurs encastrés- Axes de ventilation- ventilateurs- Grilles de ventilation- rebords- Corniches- Conduites d’eau

Afin de s’assurer que des zones peu accessibles sont correctement lavées, il est recommandé d’utiliser un échafaudage et une lampe portative.

L’extérieur du bâtiment doit être également lavé et désinfecté en accordant une attention particulière aux endroits suivant:

- Les entrées d’air- Les gouttières- Les chemins bétonnés

Dans les bâtiments clairs, les deux faces des rideaux doivent être lavées. tous les éléments qui ne peuvent pas ëtre lavés (par exemple carton) doivent être détruits.

Un bon lavage exige du temps et le souci du

détail.

De nombreux détergents industriels différents sont disponibles. Les instructions du fabricant doivent être suivies lors de l’utilisation de ces produits. Les équipements du personnel doivent être complètement nettoyés à ce stade.

Le lieu de stockage des œufs doit également être lavé et désinfecté. Les humidificateurs doivent être démontés, nettoyés et réparés, avant la désinfection.

Nettoyage du matériel d’alimentation et d’abreuvement

tout le matériel d’alimentation et d’abreuvement doit être complètement nettoyé et désinfecté.

Le système d’abreuvement. La procédure de nettoyage du système d’abreuvement est la suivante: - Drainer les conduites d’eau et les réservoirs des têtes

de chaque ligne d’abreuvoirs ou de pipettes.- rincer ces lignes avec de l’eau propre.- Frotter l’extérieur et l’intérieur des réservoirs pour

retirer le dépôt de bio film et drainer cette eau de rinçage vers l’extérieur du batiment.

- recharger le réservoir avec l’eau fraîche et ajouter un disinfectant d’eau approuvé.

- Faire couler la solution désinfectante à travers les conduites et les abreuvoirs.

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- maintenir cette solution dans les circuits en question pour une durée minimale de 4 heures.

- Drainer et rincer à l’eau claire.- remplir avec de l’eau potable avant l’arrivée du poussin.

Un bio film se forme régulièrement à l’intérieur des conduites d’eau entraînant une contaminationbactérienne continue de l’eau potable et empêchant également son écoulement normal. Pour cela, un traitement régulier est nécessaire. Le bio film est une agrégation de de lipo-polysaccharides (LPS). La matiére composant les tuyaux influencera la vitesse de formation du bio film. Par exemple, les tuyaux d’alkathène et les réservoirs en plastique ont des propriétés électrostatiques qui aident les bactéries à adhérer aux parois internes. L’utilisation de traitements vitaminiques et minéraux dans l’eau de boisson augmente la synthèse du bio film. Le nettoyage physique des parois internes des tuyaux pour supprimer le bio film n’est pas toujours possible.

Entre deux bandes, le bio film peut être enlevé en employant une solution concentrée de chlore (140 ppm) ou des composés de peroxyde. Ces produits doivent être parfaitement éliminés avant l’arrivée des poussins. La teneur en minéraux de l’eau locale (particulièrement en calcium ou en fer) peut conduire à la nécessité de modifier la procédure de nettoyage pour inclure une solution d’acide fort. Les tuyaux en métal peuvent être nettoyés de la même façon, mais la corrosion peut causer un éventuel endommagement. Il est recommandé de traiter l’eau avant son emploi, particulièrement celle fortement minéralisée.

Le Pad Cooling et les buses du système de refroidissement doivent être désinfectés à l’aide d’un produit recommandé. Cette désinfection, avec un désinfectant approprié, peut se faire également durant la présence des animaux pour diminuer la pression microbienne dans le bâtiment.

Système d’alimentation. La procédure de nettoyage du système d’alimentation est la suivante:

- vider, laver et désinfecter tout le matériel d’alimentation : trémies, mangeoires, chaînes.

- vider les mangeoires et les tuyaux et les brosser dans la mesure du possible. Nettoyer et fermer toutes les ouvertures.

- Fumiguer dans la mesure du possible.

Réparations et maintenance

Lorsqu’un bâtiment est propre et vide, le moment est idéal pour procéder aux réparations et à la maintenance des différentes structures, notamment:

- La réparation et la cimentation des fissures du sol et des murs.

- La réparation et le remplacement de murs et plafonds.

- Les éventuels travaux de peinture et de blanchiment.- S’assurer de la fermeture hermétique de toutes les

portes.

Dératisation et lutte contre les oiseaux sauvages

Il est nécessaire d’empêcher l’accès des rongeurs et des oiseaux sauvages, vecteurs de plusieurs maladies, au sein du bâtiment. Le procédé suivant doit être adopté:

- Boucher les trous des murs du sol et du plafond.- S’assurer que les systèmes de ventilation ne

permettent pas l’accès des oiseaux.- S’assurer que toutes les portes se ferment

hermétiquement.- Contròler toutes les fuites dans le système

d’alimentation, ce qui pourrait attirer la vermine.- Les bâtiments clairs doivent être inaccessibles aux

oiseaux et réparés en conséquence si besoin est.

Une zone en béton ou en gravier d’une largeur de 1 à 3m (3-10ft) autour du bâtiment limite l’accès desrongeurs à l’intérieur.

Désinfection

La désinfection n’est entreprise que lorsque le bâtiment en entier (zone externe y compris) est complètement propre et que toutes les réparations sont achevées. Les désinfectants sont inefficaces en présence de saleté ou de matière organique.

Les désinfectants, approuvés par les autorités locales concernées, pour l’usage contre les microbes pathogènes d’origines bactérienne et virale spécifiques à la volaille sont en général efficaces.

Les recommandations du fabricant doivent être suivies à la lettre. Les détails relatifs aux désinfectants couramment utilisés sont énumérés dans la revue ross tech 00/38 : « Procédures de Nettoyage des Bâtiments d’élevage ».

Le désinfectant doit toujours être appliqué à la pression.. Les désinfectants mousseux permettent un plus long contact ce qui permet une meilleure efficacité.

Chauffer les bâtiments d’élevage à une certaine température peut accroître la qualité de désinfection. La plupart des désinfectants n’ont aucun effet sur les coccidies, auquel cas, le traitement efficace reste l’utilisation de solution à base d’ammoniaque, qui doit être employée par un personnel qualifié. Une foisappliquée à toutes les surfaces internes propres, elle restera très efficace même après un délai de contact de quelques heures.

Fumigation au formol

Si la fumigation est permise, elle doit être entreprise le plus tôt possible après la désinfection. Les surfaces doivent être humides et les bâtiments chauffés à 21°C (70oF) car la fumigation demeure inefficace si la température est basse et si l’humidité relative est inférieure à 65%.Pour ce faire, les portes, les ventilateurs, les grilles

Lorsque la désinfection est bien réalisée, ce procédé de prélèvement ne devra pas isoler la présence d’espèces de salmonelles.

TABLEAU 32: EvALUAtIoN DU NEttoyAGE Et DE LA DéSINFECtIoN

ECHAN- N. PRÉLÈVEMENTS TVC* SALMONELLE TILLONS RECOMMANDÉS objectif maxi. 0 Charpente 4 5 24 0 murs 4 5 24 0 Sol 4 30 50 0 mangeoires 1 0 Nids 20 0 Fissures 2 0 Drains 2 0*tvC : nombre de colonies bactériennes /cm2

Objectif

mettre en application toutes les procédures qui empêchent l’introduction de microbes susceptibles de nuire à la santé et à la productivité de reproducteurs mais aussi à la qualité de leurs produits, cf.oeufs à couver et poussins.

La santé des oiseaux et de leur progéniture peut être affectée par des agents pathogènes avicoles spécifiques tels que les mycoplasmes et Salmonella pullorum/ S.gallinarum. La présence de certaines infections communes à l’homme et à l’animal (les zoonoses) comme les Salmonelles, peut affecter la viabilité de la progéniture, du poulet de chair, et sa salubrité pour la consommation humaine.

Précautions

Afin de réduire au minimum les risques d’infection par des agents pathogènes et de maintenir le bon état sanitaire du troupeau, des précautions d’hygiène de base doivent être respectées, notamment:

- La politique de bande unique par site.- L’accès à la ferme n’est permis qu’aux visiteurs

incontournables, qui devront signaler et enregistrer, dans un cahier de visite, leur passage ainsi que toutes les visites effectuées dans d’autres fermes de volaille ou des installations de transformation de viande.

- La douche et les vêtements de protection sont obligatoires pour tout le personnel et les visiteurs.

- Les lavabos pour le lavage et la désinfection des mains.

- Placer des pédiluves à l’entrée de chaque bâtiment, avec un désinfectant renouvelé selon les recommandations du fabricant. Sinon, il faudra changer de chaussures à l’entrée de chaque bâtiment.

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de ventilation et les fenêtres doivent être closes hermétiquement. Les recommandations du fabricant des fumigènes doivent être respectées. Après fumigation, le bâtiment doit rester fermé pendant au moins 24 heures, sans aucun accès. La ventilation et l’aération du bâtiment est nécessaire voire obligatoire avant de permettre, à nouveau, l’accès à ce lieu.

Après mise en place de la litière, toutes ces procédures de fumigation, décrites précédemment,doivent être reprises. Ce travail doit se faire en fonction des règlements de santé et sécurité locaux. La fumigation est très dangereuse pour les animaux et les humains. Des masques à gaz et des vêtements de protection appropriés doivent ëtre utilisés pendant l’opération et au moins deux personnes doivent être présentes durant l’opération en cas d’urgence.

Les règlements de santé et de sécurité locaux doivent ëtre consultés avant la fumigation.

Nettoyage de l’extérieur du bâtiment

Il est important que l’extérieur soit nettoyé aussi.Dans le meilleur des cas, les bâtiments doivent être entourés par une zone de béton ou de gravier de 3m (10ft) de largeur. A défaut, la zone doit être soit:

- Sans végétation- Débarrassée de tout matériel d’élevage ou équipement- Nivelée- Bien drainée sans aucune eau stagnante

Les zones énumérées ci dessous doivent également être bien nettoyées et désinfectées:

- Sous les ventilateurs et extracteurs- Les itinéraires d’accès- Les alentours des portes

toutes ces zones doivent être aussi bien lavées et désinfectées que l’intérieur du bâtiment.

Évaluation du nettoyage de la ferme et de l’efficacité de la désinfection

Il est essentiel d’évaluer l’efficacité et le coût du nettoyage et de la désinfection. L’efficacité est évaluée en entreprenant un recensement du nombre de bactéries vivantes totales (tvC). Le tableau 32 indique les objectifs à atteindre. Les tendances du tCv permettront l’amélioration continue de l’hygiène de la ferme et la comparaison des différentes méthodes de désinfection.

BIOSECURITE DU SITE

TABLEAU 33: NIvEAUX DE mINérAUX Et DE BACtérIES toLérABLES DANS L’EAU DE BoISSoN

total de solides dissous 300-500ppmChlore 200mg/lpH 6-8Nitrates 45ppmSulfates 200ppmFer 1mg/lCalcium 75mg/lCuivre 0.05mg/magnesium 30mg/lmanganèse 0.05mg/lZinc 5 mg/lPlomb 0.05 mg/lColiformes fécaux 0

Objectif

Eliminer toutes les carcasses des animaux morts de la ferme afin d’empêcher l’accumulation des micro organismes pathogènes et l’éventuelle transmission de maladies aux sujets sains.

Procédure

Les cadavres d’oiseaux doivent être retirés du bâtiment aussitôt que possible. Les méthodes les plus efficaces restent l’enterrement ou l’incinération. Cette dernière peut être à gaz, à pétrole ou à autre combustible. Elle demeure très hygiénique, mais légèrement onéreuse puisque les carcasses sont lentes à brûler.

L’enfouissement quotidien des cadavres dans des fosses n ’est pas recommandé . Les fosses risquent d ’attirer des charognards et de la vermine et de représenter des sources de contamination et de maladies.

Les puits à cadavres, quand ils sont bien conçus (avec un bon toit), sont peu onéreux et peuvent donner de bons résultats. Les carcasses se décomposeront sans additif chimique, le puits restant sec. Cette méthode ne peut pas être envisagée dans les zones de pompage d’eau de table.

Il faut respecter les règlements environnementaux locaux dans la gestion des cadavres.

- Une procédure d’hygiène et de désinfection stricte sera appliquée pour tous les véhicules entrant dans le site.

- Empêcher impérativement l’accès de tous les oiseaux sauvages et des rongeurs au bâtiment.

- S’approvisionner auprès d’un fabricant d’aliment qui dispose d’un système de décontamination et de contrôle des salmonelles.

L ’aliment non traité est une source importante de salmonelles , ce qui n ’est pas toujours détecté par les analyses du produit fini . Il faut supposer que l ’aliment est un produit

souillé et que le seul traitement à la chaleur lors la granulation demeure insuffisant . Pour cette raison , il faut appliquer un traitement de plus longue durée pour garantir une decontamination efficace.

Les acides organiques peuvent contribuer à empêcher la re-contamination de l’aliment. Des précautions doivent être prises pour empêcher la re-contamination de l’aliment traité thermiquement.

Une eau de bonne qualité est essentielle dans la gestion courante des lots de parentales. L’eau doit être claire, limpide, sans matières organiques en suspension, contrôlée et analysée pour s’assurer de sa potabilité et de l’absence d’agents pathogènes. Elle doit être particulièrement indemne de Pseudomonas et ne doit pas contenir plus d’un coliforme/ml dans aucun échantillon. moins de 5% des échantillons seulement peuvent révéler la présence de coliforme et aucun de Escherichia coli.

Les normes de la composition de l’eau sont données dans le tableau 33. Il est peu probable de les dépasser si l’eau provient d’une source d’approvisionnement publique. toutefois, il est possible de trouver des niveaux excessifs de nitrate ou une charge bactérienne élevée dans l’eau de puits. Dans ce cas, la cause doit être vite décelée et rectifiée. En général, la chloration, à raison de 1 à 3 ppm, au niveau du poulailler, donne des résultats satisfaisants. Le traitement par les rayons Uv peut être utilisé ; les recommandations du fabricant seront suivies scrupuleusement

L’eau dure ou riche en fer (> 3mg/l) peut causer un colmatage dans les valves et les pipettes. Cette eau doit être filtrée en utilisant un filtre de 40-50 microns (µm). L’eau contenant des niveaux élevés de fer peut favoriser une croissance bactérienne et ne doit, en aucun cas, être utilisée pour laver et aseptiser les oeufs.

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QUALITÉ DE L’EAU

GESTION DES CADAVRES

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Objectif

réduire au minimum les effets néfastes de la maladie sur la santé et le bien-être à la fois des reproducteurs et de leur descendance.

Procédure

Les bons procédés de gestion et d’hygiène éviteront l’apparition de maladies des volailles. L’un des premiers signes de maladie reste la diminution de la prise d’eau ou d’aliment (augmentation du temps de consommation). Il est donc de bon usage d’enregistrer quotidiennement les paramètres de consommation de l’eau et de l’aliment. Si on suspecte un problème, une mesure immédiate doit être prise en envoyant les oiseaux à l’autopsie et en contactant le vétérinaire conseil. Si un incident sanitaire est traité de manière appropriée et précoce, cela réduira ses effets sur la production et la progéniture.

Les enregistrements sont un moyen incontournable pour fournir des données objectives pour identifier les éventuels problèmes qui affectent le lot. Les vaccinations, les numéros de lot des vaccins utilisés, la médication, les observations et les résultats de recherche de maladies doivent tous être enregistrés dans les registres des lots.

Objectif

Permettre à l’oiseau une exposition à une forme d’agents infectieux (antigène) qui favorisera, en retour, une bonne réponse immunologique. Ceci protégera activement l’oiseau contre une infection ultérieure et/ou assurera la protection passive, par l’intermédiaire d’anticorps maternels transmis à sa progéniture.

Programmes de vaccination

Il faut toujours tenir compte des maladies courantes comme la maladie de mareks, de Newcastle (ND),l’encéphalomyélite aviaire (AE), l’anémie infectieuse du poulet (CAv), la rhino trachéite aviaire, la bronchite infectieuse (BI) et la bursite infectieuse (Gumboro) (IBD) dans un programme de vaccination. Cependant, la méthode vaccinale et la voie d’administration varient d’un programme à un autre. Un programme approprié doit être conçu par un vétérinaire conseil qui utilisera sa connaissance détaillée sur la prédominance et l’intensité de

GESTION SANITAIRE CONTRÔLE DES MALADIES

VACCINATIONS

CONTRÔLE DES MALADIES

la maladie dans la zone où le site se trouve. Les colorants, les titres vaccinaux et l’absence de tableau clinique de maladie peuvent être les moyens d’ évaluer l’efficacité des vaccins et de la méthode vaccinale. La vaccination excessive peut mener à de faibles titres. Les programmes de vaccination agressifs ou surchargés peuvent être stressants pour les oiseauxs retardant leur croissance particulièrement entre 10 et 15 semaines d’âge. L’hygiène et l’entretien du matériel de vaccination sont importants. « Il convient aussi de noter que le niveau de protection n’est pas toujours lié au niveau des titres d’anticorps, la pression endémique du site doit être prise en considération pour évaluer l’efficacité d’un programme de vaccination.

La vaccination peut aider à prévenir certaines maladies mais ne peut jamais être le substitut d’une bonne biosécurité. La protection individuelle contre chaque maladie doit rentrer dans un programme de contrôle stratégique global des maladies. Les vaccins utilisés dans le programme de vaccination doivent être limités à ceux absolument nécessaires. Ces programmes seront à la fois moins chers, moins stressants et permettront aux animaux d’optimiser leur réponse vaccinale globale. Les vaccins doivent être fournis par des fabricants de renom.

Types de vaccins

Les vaccins des volailles se présentent sous deux formes : les vaccins vivants et les vaccins inactivés. Dans les programmes de vaccination, ils peuvent être combinés pour entraîner une réponse immunologique maximale. Chaque type de vaccin présente des utilisations et des avantages spécifiques.

Vaccins inactivés (ou tués): Ils sont composés d’organismes inactivés (antigènes), habituellement combinés à une huile en émulsion ou un adjuvant comme l’hydroxyde d’aluminium. Les adjuvants augmentent la réponse du système immunitaire de l’oiseau sur une plus longue période. Ces vaccins peuvent contenir de multiples antigènes inactivés correspondant à plusieurs valences de maladies. Ils sont administrés individuellement à chaque sujet, par injection en sous-cutanée ou en intramusculaire.

Vaccins vivants: Ils sont composés d’organismes infectieux des maladies de volailles. Cependant, cesorganismes auront été sensiblement modifiés (atténués) de sorte qu’ils se multiplient dans l’oiseau sans engendrer la maladie. Certains vaccins sont l’exception, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas atténués et donc exigent une précaution supplémentaire avant d’être introduits dans un programme de vaccination, c’est le cas du vaccin de l’encéphalomyélite aviaire.

En principe, lorsque plusieurs vaccins vivants sont prévus dans un programme de vaccinations contre une maladie spécifique, le plus atténué est normalement administré en primo vaccination, suivi ensuite des autres vaccins. Ce principe est couramment utilisé pour la vaccination Newcastle en zone à risque élevé de contamination.

VACCINATION

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occasionnellement, des vaccins vivants non atténués sont utilisés dans des programmes de vaccination de la volaille. Ils sont administrés par une voie que l’agent pathogène n’emprunte normalement jamais pour infecter l’animal (par exemple par scarification à l’aile contre la variole aviaire) ou par exposition au vaccin à un âge où la maladie ne peut pas se produire, c’est le cas du virus de l’anémie infectieuse de la volaille en phase d’élevage.

Les vaccins vivants sont habituellement administrés au troupeau de volaille dans l’eau de boisson, en nébulisation ou par goutte dans l’œil. occasionnellement, ces vaccins sont administrés par voie injectable, comme, par exemple, du vaccin de la maladie de mareks.

Les vaccins vivants bactériens ont été peu utilisés, mais actuellement ceux de la salmonelle et du mycoplasme sont homologués dans certains pays et peuvent avoir leur place dans certains systèmes de production. Quelques produits d’exclusion par compétition peuvent également contribuer à protéger les reproducteurs de salmonelles ou autres infections qui ont lieu très tôt dans la vie du troupeau ou suite à une antibiothérapie.

Combinaison de vaccins vivants et tués (ou inactivés): Le but est d’obtenir des niveaux élevés et uniformes d’anticorps spécifiques à une maladie, en utilisant un ou plusieurs vaccins vivants contenant l’antigène spécifique de cette maladie, suivis par l’injection de vaccins tués. La primo vaccination avec un vaccin vivant qui prépare le système de défense de l’oiseau présente une bonne réponse immunitaire lors du rappel de vaccination avec un vaccin inactivé. Ce modèle de programme de vaccination est habituellement instauré pour contrer plusieurs maladies comme la bronchite infectieuse, la maladie de Gumboro et la maladie de Newcastle. Il assure à la fois la protection active de l’oiseau et la production de niveaux élevés et uniformes d’anticorps maternels transmis à la progéniture, lui assurant ainsi une protection passive.

La maladie de Marek: tous les vaccins de la maladie de marek sont vivants et existent sous trois sérotypes différents. Les troupeaux de parentaux doivent être vaccinés le premier jour de leur vie. Habituellement, il s’agit d’une Combinaison cellulaire de l’Herpès virus de la dinde (tHv également connu sous le nom de Hvt) qui est le sérotype 3 vaccinal avec une association de cellules et le virus atténué de la maladie de marek (mDv) qui est le sérotype 1 vaccinal. La souche rispens est le vaccin de mDv atténué le plus commun. Dans les zones à forte pression endémique de la maladie de marek, la revaccination avec la souche Hvt lyophilisée à la ferme, entre 14 et 21 jours (2 et 3 semaines) d’âge, est généralement pratiquée et constitue une protection supplémentaire du lot.

PROGRAMMES SPÉCIFIQUES DE VACCINATION

La Maladie De Newcastle (ND): En zone à forte pression virale de la pseudo peste aviaire, une primo vaccination est en général prévue avec la souche vaccinale douce HB1, suivie d’une souche vaccinale chaude, comme le vaccin La Sota. Ce dernier vaccin n’est pas autorisé dans tous les pays et certains pays de la Communauté Européenne comme le Danemark, la Suède et la Finlande ne vaccinent pas contre cette maladie.

Bronchite Infectieuse (BI): La souche vivante vaccinale H120 est normalement utilisée en primo vaccination contre cette maladie. La souche vaccinale H52 est moins atténuée et ne doit pas être administrée aux oiseaux non vaccinés. De plus, l’utilisation de H52 peut interferer avec la réponse ultérieure des oiseaux à un antigène inactivé lorsque le programme de vaccination comprend à la fois des vaccins vivants et inactivés. Des souches variantes du virus de la bronchite infectieuse sont apparues au cours des années et requièrent donc des vaccinations spécifiques contenant l’antigène variant pour donner aux troupeaux une protection optimale. Pour une protection maximale, ces antigènes variants doivent être disponibles à la fois dans les vaccins vivants et inactivés.

Gumboro (Bursite Infectieuse; IBD): Une panoplie de vaccins vivants contre la Gumboro sont disponibles pour la primo vaccination des reproducteurs. Des souches douces doivent être données en premier lieu et il est rarement nécessaire d’utiliser des souches chaudes chez les reproducteurs.

Newcastle (ND), BI, Gumboro (IBD): Contre ces trois infections, une injection de vaccins tués d’antigènes ND + BI + Gumboro est habituellement faite à 126 jour (18 semaines) ou au moment du transfert vers le bâtiment de production. Quelques vaccins inactivés, contenant plus d’antigènes, sont maintenant disponibles.

Rhino trachéite Aviaire: La combinaison de vaccins vivants et tués est considérée comme le moyen le plus sûr pour la protection du troupeau et de sa progéniture.

Encéphalomyélite Aviaire (AE): Une seule vaccination entre 56 et 84 jours (8 et 12 semaines) avec un vaccin vivant dans l’eau de boisson permet la protection des reproducteurs durant toute leur vie. Un vaccin tué a aussi été utilisé avec succès dans certains cas.

Virus de l’anémie infectieuse du poulet (CAV): Ce vaccin est généralement administré aux alentours du 56e jour d’âge (8 semaines). Une seule vaccination avec un vaccin vivant non atténué, administré dans l’eau de boisson, est suffisante pour donner une protection continue et définitive aux reproducteurs. Le vaccin vivant atténué est également disponible, en revanche il est administré en injection intramusculaire.

Infections par Réovirus: Les infections par réovirus sont associées à plusieurs maladies dont la plus répandue reste l’arthrite virale. La combinaison de vaccins vivants et inactivés, peut être utilisée pour protéger l’oiseau, empêcher la transmission verticale et transmettre les anticorps maternels à la progéniture. Il faut tenir compte de plusieurs considérations lors de l’introduction du vaccin vivant dans le programme

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de vaccination des reproducteurs, particulièrement lorsque ce dernier est prévu dans les premières semaines de la vie du lot. En effet, les anticorps maternels peuvent interférer avec l’antigène vaccinal et gèner la prise vaccinale. Quelques vaccins vivants de réovirus peuvent engendrer l’apparition de la maladie, particulièrement chez les jeunes oiseaux. La combinaison de deux injections de vaccin inactivé approximativement au 42éme et au 112éme jour (6 et 16 semaines) a donné de bons résultats, à la fois pour la protection de l’oiseau et pour la fourniture de niveaux élevés d’anticorps maternels à la progéniture, sans l’utilisation de vaccin vivant en primo vaccination. Le programme de vaccination adéquat doit être conçu par le vétérinaire conseil local qui tiendra compte de l’historique de la bande, de la pression endémique du virus et des niveaux d’anticorps maternels.

Choléra aviaire (Pasteurella multocida) et Coryza aviaire (Haemophilus paragallinarum): Il s’agit de maladies bactériennes. Dans les zones où ces maladies sont considérées endémiques, la protection des oiseaux nécessite l’utilisation de vaccins tués contenant généralement plusieurs séquences d’antigènes, ce qui augmente le niveau de protection. Deux injections de vaccin tué approximativement au 28 et 42e jour (4-6 semaines) sont habituellement réalisées pendant la période d’élevage. L’utilisation d’antigènes vaccinaux inactivés contre la maladie bactérienne permet l’utilisation de médicaments antibactériens thérapeutiques stratégiques au besoin, sans entraver l’efficacité de la vaccination. Les vaccins bactériens vivants sont rares et peuvent être affectés par l’utilisation d’antibactériens. Le coryza aviaire est peu commun dans le système all in all out.

Le syndrome de chute de ponte 1976 (EDS’76): C’est une maladie fréquente dans quelques zones du monde mais on peut lutter contre ce syndrome par une injection unique en intramusculaire d’un vaccin tué huileux entre le 98 et 126e jour (14 et 18 semaine) d’âge.

La salmonellose: La vaccination contre la salmonellose peut être très utile lorsque le contrôle de la contamination de l’aliment est défaillant. Le vaccin inactivé peut diminuer considérablement la transmission verticale.

La coccidiose: La vaccination des reproducteurs avec un vaccin vivant à la première semaine d’âge est devenue la méthode de choix pour lutter contre cette maladie. Il faut absolument éviter que les oiseaux reçoivent un produit à activité anticoccidienne, sauf si celui-ci est recommande par le fabricant du vaccin. L’addition d’anticoccidiens dans l’aliment est un autre moyen de prévention des coccidioses.

Il est important de lutter contre le parasitisme interne des oiseaux. Ces derniers doivent être régulièrement traités avec deux doses d’un antihelminthique pendant la période d’élevage, lorsque cela s’avère nécessaire. L’efficacité de ce programme antiparasitaire est jugée lors de l’autopsie courante des oiseaux ; elle détermine l’eventuelle nécessité d’appliquer un traitement supplémentaire au 154e jour (22 semaines).

Certaines maladies non infectieuses peuvent être confondues avec des infections virales:

Péritonite. même si E. Coli est souvent isolée, elle peut ne pas être la cause primaire. Le retard de croissance en phase d’élevage prédispose l’animal à la péritonite lors du processus d’ovulation Une formation excessive du jaune d’œuf entraîne une reabsorption à travers le péritoine, ce qui augmente le risque d’invasion de ce péritoine par des germes opportunistes comme E. Coli ou d’autres bactéries. L’antibiothérapie reste normalement très efficace, mais cette maladie pourra être prévenue dans les lots ultérieurs grâce à une bonne gestion du poids corporel.

Tendinites avec infection staphylococcique secondaire. Ceci peut être provoqué par des aberrations du développement. Les facteurs affectant l’incidence de cette maladie incluent la courbe de croissance de l’oiseau, son activité, la disposition du bâtiment, le programme d’éclairage et d’alimentation. Ce problème peut être accentué par le déplacement des oiseaux ou la compétition au moment du repas quotidien quand le système de distribution de l’aliment est défectueux. Cette infection est souvent confondue avec la ténosynovite et l’arthrite dues au reovirus.

Syndrome de la Grosse Tête. Dans certains cas, lorsque le matériel d’alimentation à sexes séparés est de mauvaise qualité, il peut endommager les têtes des oiseaux, d’où des confusions avec le syndrome principal de la grosse tête associé à l’infection aviaire due au Pneumovirus.

Syndrome de la Mort subite ((SMS)). Ce syndrome apparaît chez les reproducteurs en début de la ponte, suite au stress de la production, et peut être bien contrôlé par une alimentation précise. (voir nutrition, page 46). Il s’agit d’une aberration du métabolisme minéral qui peut être déclenchée par un niveau inadéquat de phosphore dans l’aliment.

CONTROLE DU PARASITISME (HELMINTHES)

MALADIES NON INFECTIEUSES

Objectifs

Confirmer l’absence d’agents pathogènes qui pourraient nuire à la santé, au bien être et aux performances des reproducteurs, ainsi qu’à la santé, au bien être et à la qualité de leur descendance. Identifier le plus tôt possible la présence d’une maladie afin d’en minimiser les effets sur le lot ou sa progéniture.

Salmonelles

Salmonella pullorum et S. gallinarum sont des bactéries spécifiques à la volaille. Le programme de contrôle est basé sur la détection de présence d’anticorps spécifiques dans le sang en utilisant un test d’agglutination. Ce dernier peut être réalisé à la ferme, en utilisant le sang entier, ou au laboratoire, en utilisant le sérum. Plusieurs pays ont mis en place des programmes officiels gouvernementaux pour l’éradication de S. pullorum et S. gallinarum. L’absence de ces infections peut également être surveillée par des tests microbiologiques au niveau du couvoir.

La présence des salmonelles est habituellement détectée par des tests bactériologiques sur l’oiseau, sur l’environnement d’élevage et sur le produit fini à sa sortie du couvoir. Plusieurs espèces de salmonelles peuvent affecter l’homme et l’oiseau (les zoonoses). S. Enteritidis et S typhimurium sont d’une importance particulière car leur transmission peut être aussi verticale, vers la progéniture. Cependant, les tests spécifiques ELISA pour S. Enteritidis et S. typhimurium sont disponibles et peuvent être utilisés de façon semblable au test d’agglutination pour S. pullorum et S. gallinarum afin de détecter les anticorps spécifiques dans le sérum. Les poulets chétifs, les écouvillons cloacaux, les matières fécales fraîches, la litière et les échantillons de poussière sont tous utilisés pour détecter la présence de salmonelles. Au couvoir les échantillons incluront les poussins morts en coquille, les poussins déclassés, les papiers de casiers d’éclosion le cas échéant, et du duvet.

Mycoplasmes

Des sérologies seront effectuées régulièrement pour à la fois mycoplasma gallisepticum et mycoplasma synoviae en utilisant le test d’agglutination rapide ou encore le test spécifique, les tests ELISA simple ou combiné.

Syndrome de chute de ponte

Le test spécifique d’hémoagglutination ou le test ELISA sont employés quand cela est nécessaire, pour vérifier l’absence d’EDS 76. Il est souhaitable de procéder à la chloration de toute eau de boisson provenant d’un barrage où les oiseaux sauvages (particulièrement les oiseaux aquatiques) ont accès. Ceci permettra également d’avoir une protection contre l’influenza aviaire.Autres Maladies

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PROGRAMMES DE CONTRÔLE SANITAIRE

Les tests sérologiques pour détecter la présence d’autres maladies peuvent être effectués de manière régulière ou dès l’apparition des signes cliniques et/ou une baisse de la production. Le contrôle sérologique en vue de diagnostiquer les maladies peut inclure les maladies contre lesquelles le lot a été précédemment vacciné, comme la pseudo peste aviaire (ND), la bronchite infectieuse (BI) ou la rhino trachéite aviaire. Un niveau d’anticorps plus élevé que la normale témoigne d’un passage du virus.

Echantillonnage pour le diagnostic des maladies

Le contrôle de la majorité des maladies dans une population doit pouvoir detecter une prévalenceminimale de 5%, avec une fiabilité de 95%. Pour les lots de reproducteurs dont le nombre dépasse 500 oiseaux, dans la majorité des cas, approximativement 60 échantillons doivent être pris pour contrôler chaque lot. Généralement, un contrôle plus rigourex est effectué à 140-154 jours (20-22 semaines) d’âge pour le diagnostic des mycoplasmes et de Salmonelles. Durant cette periode, 10% ou 100 échantillons sont testés au minimum. La fréquence des tests varie en fonction de chaque maladie et des conditions endémiques du milieu.

Commerce international

Un certificat attestant l’absence d’agents pathogènes aviaires est exigé pour tout échange entre pays d’œufs ou poussins d’un jour.

Les conditions spécifiques changeront d’un pays à l’autre. Par exemple, pour répondre aux exigencescommerciales intra-communautaires dans l’UE, Il est exigé pour contrôler les salmonelles, une analyse toutes les deux semaines pour chaque lot en production, de 60 poussins déclassés et / ou morts en coquille. Ces échantillons doivent être analysés dans un laboratoire approuvé par les autorités locales.

Le certificat d’absence de mycoplasmes d’une bande est obtenu en effectuant des tests sur 60 échantillons de sérums en utilisant le test d’agglutination ou L’ELISA toutes les 9 semaines, pendant toute la période de production. Les vétérinaires conseils gouvernementaux doivent être consultés pour chaque transaction commerciale internationale.

Objectif

L’efficacité d’un programme de vaccination est évaluée en fonction du niveau spécifique d’anticorps à différents âges et durant toute la vie de la bande.

Procédures

Pour l’anémie infectieuse et l’encéphalomyélite aviaire, le test sérologique un mois après la vaccination, permet de juger de la nécessité de revacciner un lot n’ayant pas eu de séroconversion avant le début de ponte. Les titres de la Gumboro chez les parentaux peuvent être employés pour prévoir le programme de vaccination du poulet de chair contre cette maladie.

Comme les programmes de vaccination assurent à la fois la protection active des parentaux et passive de la progéniture, grâce à la production de niveaux élevés et uniformes d’anticorps maternels dérivés, il est important de contrôler leur efficacité. Ce contrôle des programmes de vaccination est réalisé en mesurant le niveau d’anticorps spécifiques chez différents sujets et en évaluant l’intervalle de réponse des oiseaux échantillonnés. En général, au moins 20 prélèvements sont effectués pour les différents tests, dont les hémoagglutinations. Celui de la diffusion sur gel d’agar et plus récemment celui de ELISA sont employés pour évaluer la réponse quantitative d’anticorps des bandes vaccinées. Le test ELISA est considéré comme le plus précis et le plus sensible, il peut être répété et automatisé pour améliorer l’efficacité du test sérologique en laboratoire.

Un test réalisé en début de ponte après l’utilisation d’un vaccin tué peut permettre une prévision du niveau d’anticorps maternels pour toute la durée de ponte.Concernant les mycoplasmes, des réactions croisées sont fréquentes quand les sérologies sont effectuées dans les deux semaines qui suivent un vaccin tué ; ainsi tout prélèvement doit être évité durant cette période.

CONTRÔLE DE L’EFFICACITÉ DES PROGRAMMES DE VACCINATION

69

70

page Contenu 72 Annexe1:Registres

73 Annexe2:CompositionnutritionnelledequelquesMatières premièrescourammentutilisées

74 Spécificationsnutritionnelles,Alimentationd’élevage

75 Spécificationsnutritionnelles,Alimentationdeproduction

76 Annexe5:Informationspratiques

77 Annexe6:Ratiosdeventilation

78 Annexe7:Tablesdeconversion

80 Annexe8:Problèmesd’eclosion

81 Annexe9:Deficiencevitaminique

Annexes

ROSS30871

Ann

exes

Les registres complétés par les paramètres de performances cibles (standard) constituent le support principal de gestion.

Les registres nécessaires sont les suivants:

SoucheNombre d’oiseaux logéssurface au sol et densitéAliment/animal - hebdomadaire et cumulDurée du repasMortalité - hebdomadaire et cumulPoids corporels, %CV et âge à l’enregistrementTempératures - minimale et maximale

Consommation d’eau - quotidienne

Souche Nombre d’oiseaux logés SSurface au sol et densité Oeufs produits- quotidiennement, hebdomadairement et cumul par animal.Nombre d’œufs à couver - quotidiennement, hebdomadairement et cumulAlimentation - quotidienne et cumulée,Durée du repas Poids corporel - mâles et femelles - hebdomadairement Poids moyen d’œuf - quotidiennement et hebdomadairement Masse d’œufs - quotidienne et hebdomadaireMortalité - mâles et femelles Infertilité- Eclosion des oeufs fertiles- Eclosion totale des poussins de première qualitéTempératures des locaux - externe et interne Températures - minimales, maximales et d’opération

Consommation d’eau - quotidienne

Programme d’éclairageLivraison d’alimentVaccination - date, dosage et duréeMédications - date, dosage et duréeMaladies - type, date et nombre d’animaux affectésConsultations vétérinaires- date et recommandationsDésinfection - charge bactérienne au vide sanitaireDate d’éclosion

Incidents - Paramètres des équipements, etc.

TRAITEMENTSETEVENEMENTSSIGNIFICATIFS:

PONTE:

ELEVAGE:

Poids corporel hebdomadaire - mâles et femellesProduction des œufs- nombre et poidsProduction des œufs à couverEclosabilité et infertilité Poids des œufs et masse d’œufs - hebdomadaire

Toutes les fiches et registres essentiels sont disponibles dans ‘Système de contrôle des lots de parentaux Ross’.

FICHES&REGISTRES

ANNEXE1:REGISTRESETSTANDARDS

72

PARAMETRESCIBLESSTANDARDS:

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Annexe 3 : spécificAtions nutritionnelles AlimentAtion d ’eleVAge

DéMarrage-1 DéMarrage–2 CroissaNCe (0-21Jours) (22-42Jours) (43-105Jours)

Protéinesbrutes % 20.0 18.0-20.0 14.0-15.0 Energieparkg kcal 2750 2750 2630 MJ 11.5 11.5 11.0 AciDEsAMinEs TOTAL DISPO. TOTAL DISPO. TOTAL DISPO. Arginine % 1.17 1.03 0.95 0.83 0.67 0.59 iso-Leucine % 0.79 0.67 0.65 0.55 0.46 0.39 Lysine % 1.12 0.96 0.91 0.78 0.64 0.55 Methionine % 0.46 0.42 0.38 0.34 0.27 0.24 Methionine+Cystine % 0.87 0.74 0.73 0.62 0.52 0.44 Threonine % 0.73 0.60 0.61 0.51 0.43 0.36 Tryptophane % 0.19 0.16 0.15 0.13 0.11 0.09 MinérAux

Calcium % 1.00 1.00 1.00 Phosphoredisponible % 0.45 0.45 0.35 Magnésium % 0.05-0.1 0.05-0.1 0.05-0.1 Sodium % 0.16 0.16 0.16 Chlore % 0.16-0.22 0.16-0.22 0.16-0.22 Potassium % 0.40-0.90 0.40-0.90 0.40-0.90 oligoéléMEntsAjoutésPArKg Cobalt mg 0.25 0.25 0.25 Cuivre mg 8.0 8.0 8.0 Iode mg 1.0 0.50 0.50 Fer mg 60.0 60.0 40.0 Manganèse mg 70.0 70.0 60.0 Zinc mg 50.0 50.0 50.0 Sélénium mg 0.15 0.15 0.15

VitAMinEsAjoutéEsPArKg

ALIMENT ALIMENT ALIMENT ALIMENT ALIMENT ALIMENT ABASEDE ABASEDE ABASEDE ABASEDE ABASEDE ABASEDE BLÉ MAÏS BLÉ MAÏS BLÉ MAÏS VitamineA ui/g 10.0 10.0 10.0 10.0 10.0 10.0 VitamineD3 ui/g 3.5 3.5 3.5 3.5 3.5 3.5 VitamineE ui/kg 60.0 60.0 50.0 50.0 40.0 40.0 VitamineK mg 2.0 2.0 2.0 2.0 2.0 2.0 Thiamine(B1) mg 2.0 2.0 2.0 2.0 2.0 2.0 Riboflavine(B2) mg 6.0 6.0 6.0 6.0 5.0 5.0 AcideNicotinique mg 25.0 30.0 25.0 30.0 20.0 25.0 AcidePantothénique mg 12.0 14.0 12.0 14.0 12.0 14.0 Pyridoxine(B6) mg 3.0 2.0 3.0 2.0 3.0 2.0 Biotine mg 0.2 0.15 0.15 0.10 0.10 0.08 AcideFolique mg 1.5 1.5 1.0 1.0 1.0 1.0 VitamineB12 mg 0.02 0.02 0.015 0.015 0.015 0.015 sPécificAtionsMiniMAlEs

Cholineparkg mg 1300 1300 1000 AcideLinoléique % 1.00 1.00 0.85

Cesspécificationsdoiventëtreutiliséescommel’indiqueceguide.Ellesnécessitentdesajustementsselonlesconditionslocales,lalégislationetlesmarchéslocaux.

Annexe 4 : spécificAtions AlimentAtion en production

75

Pre-PoNTe PoNTe (105-154Jours) (155+Jours) Protéinesbrutes % 15.0-16.0 15.0-16.0 Energieparkg kcal 2750 2750 MJ 11.5 11.5 AciDEsAMinEs TOTAL DISPO. TOTAL DISPO. Arginine % 0.64 0.57 0.73 0.63 Iso-Leucine % 0.51 0.43 0.55 0.47 Lysine % 0.64 0.55 0.71 0.61 Méthionine % 0.30 0.27 0.32 0.29 Méthionine+Cystine % 0.53 0.46 0.58 0.50 Thréonine % 0.47 0.39 0.51 0.43 Tryptophane % 0.15 0.13 0.17 0.14 MinérAux Calcium % 1.50 2.80 Phosphoredisponible % 0.40 0.35 Magnésium % 0.05-0.10 0.05-0.10 Sodium % 0.16 0.16 Chlore % 0.16-0.22 0.16-0.22 Potassium % 0.60-0.90 0.60-0.90 oligoéléMeNTsaJouTésParkg Cobalt mg 0.50 0.50 Cuivre mg 10.0 10.0 Iode mg 2.0 2.0 Fer mg 60.0 60.0 Manganèse mg 60.0 60.0 Zinc mg 100 100 Sélénium mg 0.20 0.20

ViTaMiNesaJouTéesParkg

ALIMENT ALIMENT ALIMENT ALIMENT ABASEDE ABASEDE ABASEDE ABASEDE BLÉ MAÏS BLÉ MAÏS VitamineA iu/g 13.0 12.0 13.0 12.0 VitamineD3 iu/g 3.0 3.0 3.0 3.0 VitamineE iu/kg 100 100 100 100 VitamineK mg 5.00 5.00 5.00 5.00 Thiamine(B1) mg 3.00 3.00 3.00 3.00 Riboflavine(B2) mg 12.0 12.0 12.0 12.0 AcideNicotinique mg 50.0 55.0 50.0 55.0 AcidePantothénique mg 12.0 15.0 12.0 15.0 Pyridoxine(B6) mg 6.00 4.00 6.00 4.00 Biotine mg 0.30 0.25 0.30 0.25 AcideFolique mg 2.00 2.00 2.00 2.00 VitamineB12 mg 0.04 0.04 0.04 0.04

sPécificAtionsMiniMAlEs Cholineparkg mg 1000 1000 AcideLinoléique % 1.20-1.50 1.20-1.50

Annexe 5 : informAtions prAtiques

DENSITÉ

elevage0-140jours(0-20semaines)

Mâles Femelles oiseaux/m2 oiseaux/m2

3-4 4-7

Production140-448jours(20-64semaines)

MâlesetFemelles oiseaux/m2

3.5-5.5

RATIOSTYPIQUESMÂLES/FEMELLES

Àge Jours seMaiNes NoMBreDeMÀles/100FeMelles

133 19 10-9.5

140-154 20-22 9.0-8.5

210 30 8.5-8.0

245 35 8.0-7.5

280 40 7.5-7.0

315-350 45-50 7.0-6.5

420 60 6.5-6.0

76

NORMESD’ABREUVEMENT

Périoded’élevage Périodedeproduction

abreuvoir 1.5cm/oiseau 2.5cm/oiseau

Pipettes Une/8-12oiseaux Une/6-10oiseaux

Coupelles Une/20-30oiseaux Une/15-20oiseaux

ESPACED’ALIMENTATION

Femelles

Âge espaced’alimentation

0-35jours(0-5semaines) 5cm/oiseau

35-70jours(5-10semaines) 10cm/oiseau

70jours(10semaines)àlaréforme 15cm/oiseau

Mâle

Âge espaced’alimentation

0-35jours(0-5semaines) 5cm/oiseau

35-70jours(5-10semaines) 10cm/oiseau

70-140jours(10-20semaines) 15cm/oiseau

140-448jours(20-64semaines) 18cm/oiseau

Annexe 6 : rAtios de VentilAtion

77

RATIOSDEVENTILATIONMINIMUMETMAXIMUMÀDIFFÉRENTSPOIDS

Poids ratiodeventilation(m3/heure) Poids ratiodeventilation(m3/heure) (kg) (kg) minimum maximum minimum maximum (DependducontròleNH3) (DependducontròleNH3)

0.050 0.061 0.076 0.590 1.800 0.895 1.119 8.671 0.100 0.102 0.128 0.992 1.900 0.932 1.165 9.030 0.150 0.139 0.174 1.345 2.000 0.969 1.211 9.384 0.200 0.172 0.215 1.669 2.100 1.005 1.256 9.734 0.250 0.204 0.255 1.973 2.200 1.040 1.301 10.080 0.300 0.233 0.292 2.262 2.300 1.076 1.345 10.421 0.350 0.262 0.328 2.539 2.400 1.111 1.388 10.760 0.400 0.290 0.362 2.807 2.500 1.145 1.431 11.094 0.450 0.316 0.396 3.066 2.600 1.179 1.474 11.425 0.500 0.342 0.428 3.318 2.700 1.213 1.517 11.753 0.550 0.368 0.460 3.564 2.800 1.247 1.558 12.078 0.600 0.393 0.491 3.804 2.900 1.280 1.600 12.400 0.650 0.417 0.521 4.039 3.000 1.313 1.641 12.720 0.700 0.441 0.551 4.270 3.100 1.346 1.682 13.036 0.750 0.464 0.580 4.497 3.200 1.378 1.723 13.350 0.800 0.487 0.609 4.720 3.300 1.410 1.763 13.662 0.850 0.510 0.637 4.940 3.400 1.442 1.803 13.972 0.900 0.532 0.665 5.156 3.500 1.474 1.842 14.279 0.950 0.554 0.693 5.369 3.600 1.505 1.882 14.583 1.000 0.576 0.720 5.580 3.700 1.537 1.921 14.886 3.800 1.568 1.960 15.187 1.100 0.619 0.773 5.993 3.900 1.599 1.998 15.486 1.200 0.660 0.826 6.398 4.000 1.629 2.036 15.783 1.300 0.701 0.877 6.793 4.100 1.660 2.075 16.078 1.400 0.741 0.927 7.182 4.200 1.690 2.112 16.371 1.500 0.781 0.976 7.563 4.300 1.720 2.150 16.662 1.600 0.819 1.024 7.938 4.400 1.750 2.187 16.952 1.700 0.858 1.072 8.308 4.500 1.780 2.225 17.240Source:UKAgriculturalDevelopmentandAdvisoryService(ADAS)

Remarques:Leratiodeventilationminimumestlaquantitéd’airparheurenécéssairepourfournirsuffisammentd’oxygèneauxoiseauxetmaintenirlaqualitédel’air.

Ratiodeventilationminimum(m3/seconde/kg)=1,6à2,0*x10<4*Unratiodeventilationplusélevéestnécessairepouréliminerlesémissionsd’ammoniaque.

Leratiodeventilationmaximumestlaquantitéd’airnécéssaireparheure,pouréliminerlachaleurmétaboliquedetellesortequelatempèratureàl’interieurdebâtimentsoitmaintenuepasplusde3ºCenplusparrapportàlatempèratureexterneoudel’airentrantquandlesystèmederefroidissementestutilisé.

Ratiodeventilationmaximum(m3/seconde/kg)=1,55x10<3

Pourunlotde5.000femelleset450mâlesreproducteurspesant2,800y3,680kgrespectivement:

Poidsmoyendesoiseaux=2,870kg Ratiodeventilationminimumest(1,280à1,600x5450)=6.976à8.720m3/heure Ratiodeventilationmaximumest(12,400x5.450)=67.580m3/heure

78

1livreparpoucecarré(psi) =6895Newtonsparmètrecarré(N/m2) ouPascals(Pa)1livreparpoucecarré(psi) =0,06895bar1bar =14,504livresparpoucecarré(psi)1bar =105Newtonsparmètrecarré(N/m2) ouPascals(Pa) =100kilopascals(kPa)1NewtonparmètrecarréouPascal(N/m2) =0,000145livresparpoucecarré(lb/in2)

1piedcarréparoiseau(ft2/oiseau) =10,76oiseauxparmètrecarré(oiseau/m2)1oiseauparmètrecarré(oiseau/m2) =10,76piedscarréparanimal(ft2/oiseau)5oiseauxparmètrecarré(oiseau/m2) =2,15piedscarréparanimal(ft2/oiseau)7oiseauxparmètrecarré(oiseau/m2) =1,54piedscarréparanimal(ft2/oiseau)1kilogrammeparmètrecarré(kg/m2) =0,205livreparpiedcarré(lb/ft2)1livreparpiedcarré(lb/ft2) =4.878kilogrammeparmètrecarré(kg/m2)

Température(°C) =5/9(Température°F-32)Température(°F) =32+9/5(Température°C)

tempérAture

pression

densité de stockAge

1mètre(m) =3,281pieds(ft)1pied(ft) =0,305mètre(m)1centimètre(cm) =0,394pouce(in)1pouce(in) =2,54centimètres(cm)

1mètrecarré(m2) =10,76piedscarré(ft2)1piedcarré(ft2) =0,093mètrecarré(m2)

1litre(l) =0,22gallon(gal)1gallonimpérial(gal)=4,54litres(l)1gallonimpérial(gal)=1,2USgallons(galUS)1mètrecube(m3) =35,31piedscube(ft3)1piedcube(ft3) =0,028mètrecube(m3)

1kilogramme(kg) =2,205livres(lb)1livre(lb) =0,454kilogramme(kg))1gramme(g) =0,035once(oz)1once(oz) =28,35grammes(g)

1calorie(cal) =4.18Joules(J)1Joule(J) =0.239calories(cal)1kilocalorieparkilogramme(kcal/kg) =4.18Mégajoulesparkilogramme(MJ/kg)1Megajouleparkilogramme(MJ/kg) =108caloriesparlivre(cal/lb)1Joule(J) =0.735Piedlivre(ftlb)1Piedlivre(ftlb) =1.36Joules(J)1Joule(J) =0.00095UnitéthermaleAnglaise(Btu)1UnitéthermaleAnglaise(Btu) =1055Joules(J)

énergie

poids

Volume

surfAce

longueur

°C °F °C °F

0 32.0 22 71.6

2 35.6 24 75.2

4 39.2 26 78.8

6 42.8 28 82.4

8 46.4 30 86.0

10 50.0 32 89.6

12 53.6 34 93.2

14 57.2 36 96.8

16 60.8 38 100.4

18 64.4 40 104.0

20 68.0

Annexe 7 : tAbles de conVersion

79

1piedcubeparminute(ft3/min) =1,699mètrescubeparheure(m3/heure)1mètrecubeparheure(m3/heure) =0,589piedcubeparminute(ft3/min)

UvaleurmesuréeenWattsparmètrecarréetpardegréCentigrade(W/m2/ºC)

1footcandle =10.76lux

VentilAtion

isolAtion

lumière

80

Mâles trop legers Durant l’élevage

Mâles trop lourds Durant l’élevage.

Hétérogénéité - Mâles

Hétérogénéité - Femelles

Femelles trop lourdes

Problèmes de pieds et pattes des mâles

Trop de mâles

Carence vitaminique

Mycotoxines

Coquille fragile

Manipulation des oeufs inadéquate

Tri des mâles incorrect

Défaut d’ incubation

Problèmes d’éclosion

Prem

ière

écl

osio

n fa

ible

Pic

d’éc

losio

n fa

ible

Eclo

sion

faib

le /

lots

âgé

s

Eclo

sion

faib

le /

lots

jeun

es

Pic

de fe

rtili

té b

asFe

rtili

té ta

rdiv

e ba

sse

Trop

de

mor

talit

és p

réco

ces

Trop

de m

ortal

ités i

nter

méd

iaire

s

Trop

de

mor

talit

és ta

rdiv

es

Cause possible

Annexe 8: défAillAnces – problèmes d’éclosion.

Annexe 9: défAillAnces – cArences VitAminiques

Vitamine A

Vitamine D3

Vitamine E

Vitamine B12

Riboflavine

Niacine

Acide pantothénique

Choline

Vitamine K

Acide Folique

Thiamine B1

Pyridoxine B6

Biotine

Pont

e

Fert

ilité

Eclo

sabi

lité

Résis

tanc

e au

x m

alad

ies

Empl

umem

ent

Déf

orm

atio

n de

s os

Frag

ilité

des

pat

tes

Coqu

illes

min

ces

Problème

Cause possible

81

82

Tableau Titre Page

1 Températuresdedémarrage 10

2 Températures(authermomètresec)requisespouratteindrel’objectifdetempérature 11 apparenteàdifférenteshumiditésrelatives

3 Densités 12

4 Espaced’alimentation 13

5 Espaced’abreuvement 13

6 Tailled’échantillonetvaleursdeF 16

7 Relationsentre%CVetlavariationà+/-10%dupoidsmoyendanslespopulations 16 dontladistributiondespoidsestnormale

8 Espaced’alimentationenfonctiondel’âge 17

9 Nombremaximumdejoursàrationalimentaireconstanteselonl’âge 17

10 Exemplesdetypesd’alimentationparordredepréférence 17

11 Trietévolutiondespoids 20

12 Unguidepourlepourcentagedemâles 26

13 Espaceentrelesospelviensselonl’âge 28

14 Fréquenced’observationdesparamètresdeproductionimportants 29

15 Exempledeprogrammed’alimentation 30

16 Densité 40

17 Systèmesderefroidissementparévaporationcourammentutilisés 41

18 Effetdelavitessed’airàdifférentestempératures 42

19 Espaced’alimentation 42

20 Espaced’abreuvement 43

21 Respectdesspécifications 44

22 Objectifd’ingestiond’amino-acidesdisponiblesaupicdeproduction 46

23 Compositiondel’alimentpourlesmâlesadultes 49

24 Programmelumineuxsituation1 50

25 Uniformitéenrelationavecl’âgepourlapremièreaugmentationdelumière 51

26 Programmelumineuxsituation2 52

27 ClassificationdesmoisdemiseenplacepourleslotsENouHORSSAISON 55

28 Efficacitérelativedesprocéduresdedésinfection 57

29 Températureethumiditéselonletempsdestockage 58

30 Recommandationspourlafumigationdansl’éclosoir 59

31 Niveauxtypiquesdemortalitésembryonnaireàdifférentsâges 59

32 Evaluationdulavageetdeladésinfection 63

33 Niveauxmaximumacceptablesdeminérauxetbactériesdansl’eaudeboisson 64

index des tAbleAux

DiagrammeTitre Page

1 Développementphysiologique 6

2 Gestiondeslots(évolution) 7

3 Agencementtypiquedumatérieldedémarrageà1jour(1000poussins) 9

4 Chauffagelocalisé–différenteszonesdetempérature 10

5 Distributiondesoiseauxsouschauffage 10

6 Comportementtypiquedespoussinsenchauffaged’ambianceàdifférentestempératures 11

7 CourbedepoidsROSS 15

8 Uniformitéetdistributiondespoids 18

9 UniformitédulotavanttriàCV12% 19

10 Contrôledespoidsaprèstri 20

11 Modificationcourbedespoidsquandilsexcèdentl’objectifà70jours 21

12 Systèmed’alimentationensexesséparés 27

13 Poidsdesœufsjournaliers 31

14 Relation–Age,croissance,maturitéphysiqueetsexuelle,%ponte,etmassed’œufs 36

15 Brumisationàtrèshautepression 41

16 Padcoolingetbâtimentsàenvironnementcontrôlé 41

17 Exemplesdeduréesdelumièrenaturelleenpérioded’élevage 53

18 Programmeslumineux(situation3) 54

19 Longueurnaturelledesjoursàlalatitudede10°,30°NordouSud 55

index des diAgrAmmes

83

pages pages

index des mots clès

84

Anticorps 65-69 Espaced’abreuvement 13,43

Antigène 65,66 Ecrêtage 8,9,32

Lumièreartificielle 52,53 Duréedurepas 28-30,33,34,36,65,72

Nidsautomatiques 43,56,57 Collectedesœufs 48,56,39

Poidsmoyendel’œuf 29-31,59 Refroidissementdesœufs 58

Encephalomyélite 65,66 Désinfectiondesœufs 57

Rhinotrachéite 65,66,68 SyndromeChutedePonte(EDS) 67,68

Débecage 9,13,19 Massed’œufs 36,37,72

Comportement 9-13,25,26,28,31-33,42 Productiond’œufs 7,28-30,36,37,43,45,

Biosécurité 40,60,63,65 43,51,72

Poidsvifselonl’âge 6,8,14,16,24,31 Zonedestockagedesœufs 57,58

Enregistrementdespoids 15,72 TestELISA 68,69

Régimedesreproducteurs 24,28,48,49,74 Besoinsenénergie 29,37,45,46,74,75

Matérieldechauffage 9,11 Zonesextérieures 40,62,63

Couvaison 25,51 Emplumement 6,7,17,32-34,81

Démarrage 8-13,42,50,52 Rationsalimentaires 6,7,14-18,24,31,33,

Températuresdedémarrage 10-13 41,45,48,49

Carcasses 64 Distributiondel’aliment 13,14,16,19,27,28,32

Soinsauxœufs 56 Matièrespremièresaliment 43-45,73

AnémieInfectieuse 60,65,66,69 Réductionsalimentaires 36,37

Coccidioses 67 Echantillonsd’aliment 45

Coefficientdevariation 14,16,18,19,51 Systèmesd’alimentation 12,13,17,26,27,61,62

Tailledeparquet 17,19 Grillesd’alimentation 27

Vaccinscombinés 66 Fréquencedesrepas 17,18

Ponteenenvironnementcontrôlé 41,50 Programmed’alimentation 8,16,29,30,48,74,75

Elevageenenvironnementcontrôlé 41,50,51 Espaced’alimentation 12,13,17-19,27,28,

Tablesdeconversion 78,79 33,40,42

Protéinesbrutes 45,46,49,73,75 Fertilité 8,921,25,26,28,31,34,36,

Duréedejour 7,10,50,55 37,45,81

Traitementdescadavres 64 Uniformitédulot 7-8,14,16-21,24,28,33,

Désergottage 9 50,52,55

Recommandationsalimentaires 44,45,48,73-75 Œufsausol 57-59

Contrôledesmaladies 65 Alimentationausol 9,44

Désinfection 40,56,57,59-64 Sols 40,56,62,63

Fosseàcadavres 64 Pédiluves 63

Abreuvoirs 11,13,43,61 Formol 62-63

pages pages

Cholera 67

Coryza 65,67

Fumigation 57-59,62,63

Triage 6,718-21,56

AlimentationCroissance 48,74

Croissance 8,14,20,21,24,55

Alimentationmanuelle 17,18,27,49

Eclosabilité 29,32,37,43,46,58,59

59,72,80,81

HygiènedesŒufs 56,59

Hygiènedel’éclosoir 58

Tête(taillede) 26,27

Productionparpouleprésente 24,28-32

Sanitaire(gestiondel’état) 68

Préparationdupoulailler 9,60,61

Poulailleretenvironnement 40

Hygiène 60

Gaindepoids(écarts) 24,25

Bronchiteinfectieuse(BI) 65,66

Gumboro 60,65,66

LotsENSAISON 51,54,55

Insectes(Contrôle) 60

Gritinsoluble 49

Isolation 41,79

Vaccintué 65-67

Lumière(étanchéité) 41,50,51

Lumière(Intensité) 10,11,41,50-53,55

Eclairage 10,24,25,28,40-42,50-55,67,72

Litière 9,11,17,27,49,56,

57,59-61,63,68

VaccinVivant 65,66

AlimentMâle 37,39

Mâle(gestion) 7,25-28,31-34,37,38

Collectemanuelledesoeufs 56,58,59

Identification 26

MaladiedeMarek 60,65,67

Accouplement 6-9,25,26,31-34

Ratiod’accouplement 25,26,28,32,34,37,38

Mycoplasmes 68

Lumièrenaturelledujour 42,53,55

Nids 56,59

MaladiedeNewcastle 65,66

HémisphèreNord 53,55

Spécificationsnutritionnelles 44,48,74,75

Ponteenpoulaillerclair 50,51,53

Elevageenpoulaillerclair 50,53

Températured’opération 12,41,42,46,72

Cochage(excèsde) 32,34,57

LotsHorsSAISON 24,51,53

Stimulationexcessive 51,60

Picdeponte 36,37

Perchoirs 42,56,57,59

Conditionphysique 25,33,34,37

Maturitéphysique 6,24,36,37,55

Développementphysiologique 6

Gestionpostpicdeponte 36,38

Alimentationpréponte 24,25,28,34

Gestionavantlepicdeponte 24,25,28-34

Préchauffagedesœufs 58

Prolapsus 25,29,51

Enregistrements 14,15,26,65,72

Humiditérelative 8,11,13,41,42,58

Mâles(retraitde) 32,34

Réovirus 66,67

Maintenance,réparations 62

Performancesdereproduction 14,25,28,40,50,63

65,68

Rongeurs(contrôle) 40,43,60,62

Salmonelles 63,64,67,68

Echantillon(pesée) 6,14-16,26,28,32,33

Grains(distributionde) 18,49

Variationssaisonnières 55

85

pages

Alimentationséparéeparsexe 26-28,43,67

Maturitésexuelle 6,8,16,24-26,31,36

48,50-52,55,57

Nettoyagedusite 60,63

Squelette(taille) 6,7

HémisphèreSud 53,55

Chauffagelocalisé 9,11

Nutritiondémarrage 7,48,74

Densitéd’élevage 8,12,19,40,41,60,78

Syndromemortsubite 47,67

SyndromedelaGrosseTête 67

Poidsobjectifs 6-8,14-21,24-26,28,30-34,38,

48,51,55,57

Température 8,13,18,29,30,36,37,40-43,53,

56-59,62,72,78

Tendinites 66,67

Commerceentrepays 68

Anomalies–Problèmesd’éclosion 80

Anomalies–Déficiencesvitaminiques 81

Sousalimentation 33

Vaccination 10,18,48,60,65-67,69,72

Cloaque(couleur) 32-34

Ventilation 11,12,40-42,53,56,58,

60,61,63,77,79

Eau(Consommation) 49,65,72

Eau(qualité) 64

Bienêtre 6,8,32,33,40,51,60,63,65,68

Chauffageenambiance 9,11

Vers(contrôle) 67

86

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