16
33 e Année - N.° 311 MAI - JUIN 1987 PARIS-B ALE ARES "LES CADETS DE MAJORQUE" Association Etrangère Autorisée par le Ministre de l'Intérieur FRANCISCO VICH, 1953 - ABBE JOSEPH RIPOLL, 1979 DIRECTION REDACTION ADMINISTRATION: 20, Avenue Foch 66400 CERET DRAGONERA LIBRE Comme l'annonçait déjà un encadré dans le dernier «Paris-Baléares», les for- ces écologistes majorquines, avec le G.O.B. (Grup d'Ornitologia Balear) en tête, ont gagné la guerre contre PAME- SA et les maniaques du béton. Une lon- gue guerre, qui a duré dix ans, et vient de se terminer par une décision du Tri- bunal Suprême en faveur des écologistes. La Dragonera, la plus petite île balear, ne sera pas urbanisée. Elle pourrait même devenir, avec un peu de chance, un parc naturel. La Dragonera est l'un des rares points de notre géographie qui n'ont pas encore été détruits par les couleurs de béton. En 1940, un andritxol enrichi par la guerre, Juan Flexas Pujol, achetait la Dragonera pour la somme de 75.000 pe- setas. Les mauvaises langues assurent que l'île servait de cachette pour la contreban- de de parfums, d'alcools, et surtout de tabac, à très grande échelle. Il la reven- dra, un quart de siècle plus tard, pour une somme de 300 millions à Pamesa, compagnie filiale de la Banque de Bil- bao, créée tout spécialement pour cette opération. Cette vente n'a jamais été très claire: les mauvaises langues (encore elles) afirment que la vente fût fictive (Juan Flexas serait actionnaire de Pamesa), et que Pamesa n'a jamais eu l'intention de construire quoi que ce soit sur la Drago- nera; et qu'elle pensait revendre l'île au prix fort au gouvernement balear, ou na- tional. Sous la pression de l'opinion pu- blique, formellement contraire à l'urba- nisation de l'île, l'Administration se verrait (Suivre page suivante) CONFORTANTE HOMENAJE La Coordinadora Parroquial de Jóve- nes de Andraitx, en colaboración con el Consell Insular de Mallorca y el Ayun- tamiento de Andraitx, celebraron un ho- menaje a D. Antonio Calafell con moti- vo de cumplirse el primer centenario de su nacimiento. Entre los diversos actos que se organizaron se incluyó el descu- brimiento de una lápida en la fachada de la casa donde vivió y se editó el sema- nario Andraitx, que se fundó en 1920 y lo dirigió durante casi 50 años, hasta su fallecimiento. Es confortante constatar que la gene- ración actual sepa rendir tributo de re- conocimiento a los hombres que la pre- cedieron y que descollaron entre los de su tiempo. El Sr. Calafell fue de los que brillaron con luz propia, en el ambiente local. Su esforzada labor, mantenida du- rante tantos años, se está viendo ahora enaltecida y perdurará consignada en la historia de esta población correspondiente al siglo XX. Si, según Ortega y Gasset, hay que considerar el hombre y su circunstancia, muchas fueron las vicisitudes que concu- rrieron durante la existencia de aquel se- manario. Nacido en este pueblo, en una época de prosperidad emigratoria, en la cual no había ninguna familia andritxo- la o arranonense, que no tuviera alguno de sus componentes en la isla de Cuba o en Francia, el Andraitx servía de nexo informativo para los ausentes, siempre nostálgicos y ávidos de las noticias de su pueblo. La crisis americana del año 1929 cam- bió el curso de los acontecimientos y, en este pueblo, derivó hacia la crispación po- lítica de la II República Española. Pero, sobre todo, la guerra civil esp'añola inci- dió tan profundamente que convulsionó el acontecer local. La guerra y su larga secuela, fueron tiempos difíciles, de lu- cha denodada por la supervivencia. Solo el temple y esfuerzo del Sr. Calafell supo realizar el prodigio de mantener puntual- mente aquella comunicación semanal. Los obstáculos que se le oponían no le (Termina en la página siguiente)

33 Année - N.° 311 MAI - JUIN 1987 PARIS-B ALE ARESibdigital.uib.cat/greenstone/collect/premsaForanaMallorca/index/ass… · Comme l'annonçait déjà un encadré dans le dernier

  • Upload
    others

  • View
    3

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: 33 Année - N.° 311 MAI - JUIN 1987 PARIS-B ALE ARESibdigital.uib.cat/greenstone/collect/premsaForanaMallorca/index/ass… · Comme l'annonçait déjà un encadré dans le dernier

33e Année - N.° 311 MAI - JUIN 1987

PARIS-B ALE ARES"LES CADETS DE MAJORQUE" Association Etrangère Autorisée par le Ministre de l'Intérieur

FRANCISCO VICH, 1953 - ABBE JOSEPH RIPOLL, 1979

D I R E C T I O N R E D A C T I O N A D M I N I S T R A T I O N : 20, Avenue Foch 66400 CERET

DRAGONERA LIBREComme l'annonçait déjà un encadré

dans le dernier «Paris-Baléares», les for-ces écologistes majorquines, avec leG.O.B. (Grup d'Ornitologia Balear) entête, ont gagné la guerre contre PAME-SA et les maniaques du béton. Une lon-gue guerre, qui a duré dix ans, et vientde se terminer par une décision du Tri-bunal Suprême en faveur des écologistes.La Dragonera, la plus petite île balear,ne sera pas urbanisée. Elle pourrait mêmedevenir, avec un peu de chance, un parcnaturel. La Dragonera est l'un des rarespoints de notre géographie qui n'ont pasencore été détruits par les couleurs debéton.

En 1940, un andritxol enrichi par laguerre, Juan Flexas Pujol, achetait laDragonera pour la somme de 75.000 pe-setas. Les mauvaises langues assurent quel'île servait de cachette pour la contreban-de de parfums, d'alcools, et surtout detabac, à très grande échelle. Il la reven-dra, un quart de siècle plus tard, pourune somme de 300 millions à Pamesa,compagnie filiale de la Banque de Bil-bao, créée tout spécialement pour cette

opération. Cette vente n'a jamais été trèsclaire: les mauvaises langues (encore elles)afirment que la vente fût fictive (JuanFlexas serait actionnaire de Pamesa), etque Pamesa n'a jamais eu l'intention deconstruire quoi que ce soit sur la Drago-

nera; et qu'elle pensait revendre l'île auprix fort au gouvernement balear, ou na-tional. Sous la pression de l'opinion pu-blique, formellement contraire à l'urba-nisation de l'île, l'Administration se verrait

(Suivre page suivante)

CONFORTANTE HOMENAJELa Coordinadora Parroquial de Jóve-

nes de Andraitx, en colaboración con elConsell Insular de Mallorca y el Ayun-tamiento de Andraitx, celebraron un ho-

menaje a D. Antonio Calafell con moti-vo de cumplirse el primer centenario desu nacimiento. Entre los diversos actosque se organizaron se incluyó el descu-brimiento de una lápida en la fachada dela casa donde vivió y se editó el sema-nario Andraitx, que se fundó en 1920 ylo dirigió durante casi 50 años, hasta sufallecimiento.

Es confortante constatar que la gene-ración actual sepa rendir tributo de re-conocimiento a los hombres que la pre-cedieron y que descollaron entre los desu tiempo. El Sr. Calafell fue de los quebrillaron con luz propia, en el ambientelocal. Su esforzada labor, mantenida du-rante tantos años, se está viendo ahoraenaltecida y perdurará consignada en lahistoria de esta población correspondienteal siglo XX.

Si, según Ortega y Gasset, hay queconsiderar el hombre y su circunstancia,

muchas fueron las vicisitudes que concu-rrieron durante la existencia de aquel se-manario. Nacido en este pueblo, en unaépoca de prosperidad emigratoria, en lacual no había ninguna familia andritxo-la o arranonense, que no tuviera algunode sus componentes en la isla de Cubao en Francia, el Andraitx servía de nexoinformativo para los ausentes, siemprenostálgicos y ávidos de las noticias de supueblo.

La crisis americana del año 1929 cam-bió el curso de los acontecimientos y, eneste pueblo, derivó hacia la crispación po-lítica de la II República Española. Pero,sobre todo, la guerra civil esp'añola inci-dió tan profundamente que convulsionóel acontecer local. La guerra y su largasecuela, fueron tiempos difíciles, de lu-cha denodada por la supervivencia. Soloel temple y esfuerzo del Sr. Calafell suporealizar el prodigio de mantener puntual-mente aquella comunicación semanal.Los obstáculos que se le oponían no le

(Termina en la página siguiente)

Page 2: 33 Année - N.° 311 MAI - JUIN 1987 PARIS-B ALE ARESibdigital.uib.cat/greenstone/collect/premsaForanaMallorca/index/ass… · Comme l'annonçait déjà un encadré dans le dernier

PARIS - BALEARES

DRAGONERA LIBRE

obligée, un jour ou l'autre, à racheter laDragonera, et à indemniser Pamesa des300 millions soit disant payés par elle,plus les études et les plans réalisés, plusle manque à gagner, etc...

La décision du Tribunal Suprême doit,en principe, faire baisser les prétentionsde Pamesa, puisqu'il n'est plus possibleaujourd'hui de construire les villas grand-standing prévues.

Le Samedi 3 février 1979, une mani-festation de plus de 5.000 persones (etparmi elles, l'actuel Président du CongrèsFélix Pons) faisait foi de l'opposition desmajorquins aux projets de Pamesa. Seulsles habitants d'Andraitx étaient, et sontencore, divisés sur ce sujet: les uns pen-sent que les travaux et l'entretien de l'ur-banisation donneraient du travail aux ha-bitants de la commune; les autres croientqu'un parc natural bien exploité sera, àla longue, plus rentable.

Même l'origine du nom de l'île n'estpas certaine. Les uns pensent qu'il pro-vient des lézards («dragons» en major-quin) qui pullulent sur son sol. D'autresaffirment que, vue de San Telmo, l'île ale profil d'un dragon de légende en trainde boire l'eau de la mer. D'autres, enfin,parlent de deux descendants du patriar-che Noè, nommés Dag et Onera, qui, se-lon la légende, furent les premières habi-tants de l'île; un simple îlot de cinqkilomètres de long et huit cents mètresde large; avec deux collines de 360 m.«Na Popis» et 311 m. «Puig dels Aucells»respectivement. On a retrouvé sur l'île desruines de «talayots» et d'une nécropoleromaine, preuves certaines de la présen-ce d'habitants à des époques lointanes.

Au XIV? siècle, on y chassait les fau-cons pour les revendre dans les Courseuropéennes. En 1323, l'évèque de Bar-celone, propriétaire de l'île, obtient d'untribunal que le roi lui-même soit tenu delui demander une autorisation pour chas-ser les faucons sur la Dragonera. En 1531,le célèbre Barbaroja y établit son quar-tier général. De là, Barbaroja contrôleaisément le trafic maritime de Palma.

Plus tard, c'est le non moins terrible Dra-gut qui s'y installe avec une flotte de vint-six navires de combat. A une époque plusrécente, c'est la contrebande qui fait l'uti-lité de la Dragonera: l'endroit est, en ef-fet, très discret; et les cachettes y sont trèsnombreuses. Le petit port d'accès a unnom significatif: Port Lladro (Port duVoleur).

On trouve sur la Dragonera, dans la«Cueva del Moro», un minicrustacé uni-que en son genre, et terriblement nom-me «Typhlocirolana Moraquesi». On ytrouve le faucon Eleanor menacé d'extinc-tion, le lézard Lacerta Lilfordi, la mouettede Audouin, elle aussi sur le point de dis-paraître; et, en plus, cent soixante cinqespèces botaniques différentes.

Pour une fois, le bon sens a triomphéde la fureur des bâtisseurs.

Confortante Homenajearredraron ya que es en las dificultadesdonde se crecen los caracteres de hom-bre sin fisuras.

Actualmente, aquellas circunstanciastan restrictivas parecen relatos imagina-tivos. Hoy, en Mallorca, proliferan las pu-blicaciones de la llamada Prensa Forana,alentadas, incluso, por las InstitucionesPúblicas. Andraitx está conociendo —enel propio pueblo y especialmente en suscostas— un desarrollo urbanístico insos-pechado. El auge turístico proporcionafluida liquidez. En esa pleamar florecien-te es cuando más se percibe el hueco de-jado por D. Antonio Calafell que tantoluchó contra la adversidad. Solo la muer-te pudo truncar su empeño de mantenerun periódico exclusivamente local.

JUAN BAUZA

EMPRESA POMPAS FÚNEBRES

SEGUROS FINISTERRE, S.A.

EUFRASIO MIRANDA TORRES

Calle Padre Pascual. 92 Tel. 6731 65ANDRAITX Tel. particular 6701 72 (24 h.)

HERMOSA PLAYA

Foráneos y nativos relajadostendidos en la playade fina arena;rozando en sueños... erotismo...acariciados por los rayos del sol,alejando, tal vezalguna que otra pena.

Aquí todo se olvidase acolcha el cuerposobre infinitos granosde piedra molidaque ahora se deslizaen nuestras manos

En éxtasis perdidobúscase solaz reposocaricias incesantesde la dulzona brisa;soñando en alcanzarun algo deseadosin el «stress», sin el agobioni la molesta prisa

Ellas... las féminas...parodian a esas sacerdotisasde cuerpo bronceado;para agradar al hombre...que tal vezpudiera haberlas olvidado

Son criaturasde bienes y de goces portadorascon sus senos desnudosy las formas de su cuerpo...embriagadoras.

El hombre, libre o con parejaparece más prudentesin ser más decorosoExpone el bulbo de su sexo... aprisionado...bajo el slip que le aprieta y mantienepor la fuerza del rigorasí ocultado.

Esta es la playa hermosasiempre más libreque la rúa, la acera o el asfalto;donde cohabitanIberos, Sajones y Teutonesque antes se odiaban tanto.

Tal vez las playasde OKINAWA... CHERBURGOy muchas otrasevoquen en recuerdo, pena y llanto;Pero el hombre con ansias de vivirolvida apresurado el sufrimiento;para gozar de la vida y de su encanto.

JARQUE

Marzo 87

Page 3: 33 Année - N.° 311 MAI - JUIN 1987 PARIS-B ALE ARESibdigital.uib.cat/greenstone/collect/premsaForanaMallorca/index/ass… · Comme l'annonçait déjà un encadré dans le dernier

PARIS - BALEARES

MOIS AUX BALEARES* Majorque produit a peine un cinquième de ce qu'elle mangeen miel. Et encore heureux que la plaie. Varrea Jacoksoni quitend a faire disparaître les abeilles, n'est pas encore arrivée dansnos Iles.

* La France et le Japon projecten chacun de leur coté l'insta-llation de résidence pour le troisième âge et les premières serontinstallées a Majorque.

* Un des plus grands bateaux chargeurs du monde est passépar Palma. Il dispose de sept cales disposant de 9.000 mètrescarrés de charge chacune. 18, marins et tout.

* Quatre nouveaux phares maritimes, seront installés aux Ba-léares pour améliorer la sécurité entre nos Iles. Les bouteillesd'acétylène seront remplacées par l'énergie solaire.

* Les médicaments vont doubler leurs prix en Espagne, pourles armoniser avec ceux ce la C.E.E.

Les laboratoires vont fait risette aver les pharmaciens; etles malades n'auront qu'à prolongeurs leur séjour en clinique.

* L'avion est resté au sol. Celui de vos vacances.Dailleurs si le votre est bien parti, c'est celui de votre re-

tour qui risque de ne pas avoir bougé.

Le grossiste en touriste TUI cherche ailleurs des places hô-telières, pour remplir l'espace perdu a cause des grévistes. Nousavalons les ceufs d'or de notre tourisme; ce n'est pas outre lespyrinées que les avions restent au sol, sil y á du tourisme a trans-porter.

* 2.500 médecins reunis en congres a Palma, déambulèrent dansles rues de la ville.

Il n'y eut pas plus de malades pour autand.

* Le ministre a acheté 540 hectares de la zone humide dite laAlbufera; qui joint aux 1.100 hectares achetez Tannées derdiére,cela approche pour la création du parc naturel de Alcudia. Ilmanque encore environ 500 hectares qui appartiennent a des par-ticuliers. Il s'ajit d'un réduit écologique de toute première beau-té, qui est ainsi sauvé de la destructions.

* Le Tour Operator français «Carrefour du Monde» destiné atransportser les touristes a fait un premier voyage; ce qui futune réussite, et qui será tres commenté. On espère dans certainsmilieux, que l'année en cours será plus avantageuse que 1986.

Cartas sin fecha

REGRESO AL PASADOEnero de 1939

De madrugada y con mucha lluvia pasamos el Puente in-ternacional de Hendaya, otra vez en España. A pie con una solabombilla eléctrica nos marcaba lo que teníamos que andar.

En la gran explanada de los trenes de Irún, debido a losmuchos humos con la gran oscuridad de la noche no se veíanada, solamente los silbidos sordos de las locomotoras.

Conducidos llegamos al Puerto de Pasajes, el muelle eratodo de madera (único en la Península) y debido al vaivén dela marea nos encontramos con un barco pequeño que para en-trar teníamos que bajar la pasarela.

Paradojas de la Madre Natura. El buque era el Ciudad dePalma.

Cuantas y cuantas veces no había subido yo en Barcelonala misma escalera para entrar en el barco... y ahora era precisobajar para entrar en el vapor. La marea del Mar Cantábricose imponía.

La motonave pintada de gris era auxiliar y hospital de san-gre y al hacer frente a la bravura del Mar, las pérolas en la co-cina llenas, sus condimentos se mezclaron unos con los otros.

El mar era bravo con grandes oleajes, todos los repatria-dos pudimos saber lo que era un gran mareo.

Cádiz la tacita de Plata, nos recibió con buen sol y el marcalmado.

Puerto de Santa María —Puerto Real— Rota con sus lar-gas playas, llenas de áncoras de embarcaciones mutiladas clava-das en la arena, como trofeo a viejos y victoriosos... fuimos tushabitantes muchos días y noches..., meses, hasta que pudimossalir del Campo de Concentración y regresar cada uno a su ha-bitual residencia.

Y cuando éramos llevados al tren en Jerez de la Frontera,pudimos ver algo de las Procesiones de Semana Santa, con Na-zarenos, Encapuchados, Imágenes de un sabor litúrgico incom-parable, digno de poderlo ver en otras condiciones de ánimo,que entonces no temamos...

ReconocidoGUILLERMO ROSA

LE CHOCOLAT(ami ou ennemi)

Le cacao, découvert au Mexique en 1519, fut ramené enEspagne par Cortès. Les Aztèques faisaient griller les fèv«,s, puisles pilaient avec du maïs, du piment, du poivre, de la vanille,et délayaient avec de l'eau. En Espagne, le cacao fut mélangéavec du sucre de canne à la place du piment, et devint une bois-son succulente pour ceux qui étaient fortunés. Puis, cette bois-son introduite en Europe arriva en France Lorsque Anne d'Autri-che épousa Louis XIII. Et c'est environ cent ans après que toutle monde put connaître le chocolat quand apparurent les cho-colateries industrielles, et la «chocolatomanie».

Le chocolat provient des cacaoyers, arbres qui poussent à15° nord et 15° sud de l'équateur. Les fleurs donnent des fruits,les cabosses, contenant chacune cinquante fèves. L'arôme du ca-cao dépend de la température de la torréfaction. Les fèves sontensuite concassées, et les amandes broyées donnent la pâte decacao, puis, après traitement, le beurre de cacao. Le tourteauaprès pulvérisation, constitue la poudre de cacao. Le chocolatest un mélange de pâte de cacao, de beurre de cacao, et de su-cre. Plusieurs opérations vont intervenir et les différents choco-lats répondent à une réglementation très précise. Le pourcenta-ge de lait concentré ou en poudre qui y est adjoint donne lechocolat au lait. Le chocolat blanc est fait de beurre de cacao,de sucre, et de lait. Le chocolat noir ne contient pas de lait.

L'abus de chocolat ne serait pas, comme celui du café oudu thé, d'ordre psychologique; mais un stimulant par sa caféineet un remède pour les inquiets. Il contient aussi de la théobro-mine (un diurétique), de vitamines, et des sels minéraux: potas-sium, phosphore, magnésium, cuivre, sodium, calcium. Absor-bé modérément le chocolat n'a pas de conséquences; au contraireon y gagne la sérénité. Il peut être consommé par les enfantset les personnes âgées. Très énergétique, il est pratique, mais onconnait la venue de maux de tête provoqués par toutes ses subs-tances dites «d'éveil», et un état de stress. La seule précautionà prendre est de surveiller son poids, car le chocolat est trèsriche en sucre, et provoque aussi des caries. Il est long à digérer.

Mme. RETOUT RIPOLL

Page 4: 33 Année - N.° 311 MAI - JUIN 1987 PARIS-B ALE ARESibdigital.uib.cat/greenstone/collect/premsaForanaMallorca/index/ass… · Comme l'annonçait déjà un encadré dans le dernier

4^ PARIS - BALEARES

ACTUALIDAD ARRACONENSEPlácemes a la nueva «MASA CORAL» parroquial

Por JUAN VERDA

Era un sacerdote ensotanado, parroquial..., tomado del libro«Los curas comunistas» y del que es su autor José Luis Martín Vigil.

Efectivamente, conocí desde muy joven a un sacerdote rigien-do los destinos de nuestra parroquial iglesia, ensotanado, parro-quial, respetuoso y totalmente apolítico. Se trata del M. I. Rvdo.D. Pedro Antonio Matheu, ya fallecido. Un señor historiador ver-sado en vastos y amplios conocimientos del valle de la Palomera,escritor y, si mal no recuerdo, canónigo de nuestra Diócesis ma-llorquina. Por excelencia fue un monumento, un introductor de lamúsica sacra, un revolucionario de la escolania, dicho en el mejorsentido de la palabra. Fue el claro exponente de la creación y for-mación de un Grupo Coral músico-vocal jamás conocido. Comopartituras fundamentales en el coro, introdujo la Misa Coral dePío X, la Misa de José M." Bellver que se cantaba indistintamenteen las grandes solemnidades, con la inclusión de la Misa de Ré-quiem, no recuerdo su autor, interpretada en los funerales u Ofi-cios de difuntos, todas ellas de una armonía y calidad asombrosa.

El órgano estaba pulsado por l'amo en Guillem d'es Castellàs;director de capilla y violinista l'amo en Pep Saca; mestre SebastiàPrima, violin; Bartomeu Monjo, violin. Hubo algunos reparos enla inclusión del clarinetista Antoni Molinas. Parece ser en aquellostiempos, haber cierta discriminación en los templos en cuanto alos instrumentos de cuerda y a los de sonorización acústica másestridentes, sin embargo Molinas, manejaba el instrumento del cualdesprendíase majestuosamente un sonido imitando a una voz ce-leste. El coro lo formaba en Llorenç de mestre Marc, Sebastià Sam-pol, Llorenç Monjo, Pedro d'es Través, los hermanos Francisco Fle-xas y su hermano Agustín, Pedro Pereta, entre otros. El susodichogrupo a través del tiempo se fue disolviendo por razones obvias,cambios de domiciliación, ausencias y, por supuesto, sin hacer es-pecial mención a aquellos protagonistas y entusiastas, la mayoríade ellos pasaron ya a mejor vida.

Ahora, ciertamente, he conocido que los extremos se han in-vertido. Desde la ciudad palmesana debo de invocar a ese rayo deluz portentoso que ilumine y mantenga perennenfente vivo y exul-tante de júbilo, a esta nueva «Masa Coral» parroquial femenina,mayormente integrada por distinguidas señoras, digamos casadas,y de las cuales agrupadas a esta «Masa Coral» repito, nos han lle-gado inmejorables referencias. Mi única súplica es que no decaiga,se mantenga siempre con el mismo tesón y fuerza de espíritu parael fin que fue creada. Antes, como ya apuntaba, el templo parro-quial arraconense necesariamente precisa de la incorporación de uncoro majestuoso, armonizado o armonioso, dirigido bajo la dic-ción de una diligente batuta y, de la que sólo implica, un simpleesfuerzo a los ensayos.

Es del todo maravilloso que los feligreses se vuelquen con suscánticos, sus motetes en alabanza al titular del templo, el Sant Cristde S'Arracó, y a nuestra excelsa patrona, La Mare de Déu de laTrapa.

Nos recuerda la historia que, allá por los años 1814 -1816,la comunidad trapense establecida en el cenobio del desierto delvalle de San José de la Trapa, su eflorescencia perduraría a lo lar-go de unos siete años más. «El camino para ser santo —ha dichoThomas Merton— es entregarse a la regla y a las circunstanciasen las que Dios te ha colocado y descubrir el secreto de su volun-tad» Fray Alejandro, fray Macario y fray Dositeo, mallorquines.El primero de los mallorquines que entró fue el arraconense, lla-mado Gabriel Mir, de Sa Clota, nombrándole por cuestor, y la gentele bautizó con el nombre de «fraile del pan». Parece ser que hubodos frailes más también de nuestro valle, fray de Son Castell y frayde Ca'n Bolei o d'es Castellàs. La Comunidad toda a las dos dela madrugada levantábase de su lecho o duro jergón, vestidos delos hábitos de paño y sarga y en aquella iglesuela enclavada enaquel valle selvático, silencioso, rezaban las Horas de Oficio Divi-no y le cantaban a su excelsa Madre cánticos de verdadera alabanza.

En el año 1951 la efigie de Ntra. Sra. de la Trapa se encontra-ba colocada en el mismo altar que se bajó del arruinado y extin-guido monasterio Trapense, gracias al Sr. Ecónomo D. SebastiánSastre —según versión de Mossèn Guasp, Pr.—, su capilla fue ob-jeto de restauración y embellecimiento, uno de los que más se han

Templo parroquial del Sto. Cristo de S'Arracó, en donde es venerada Ntra.Señora de la Trapa

interesado por el explendor de su culto, —y sigue diciendo—... Y,durante el año, los fieles siguen visitándola en el templo, encen-diendo algún cirio en su altar, o deshojando a sus pies flores deplegaria humilde y confiada.

Confiémosle ahora nuestros cánticos y súplicas en el pletóricomomento de la formación de esta bien renombrada Masa Coral arra-conense, bajo la dirección de un señor muy respetable, suizo pormás señas. No le conozco, posiblemente un gran profesional en arre-glos de órgano que, ya de por sí, se le reconoce toda una garantía.A este respecto, transcribo de PB. de su corresponsal una sugesti-va gacetilla.

«La misa del gallo resultó muy agradable. En el coro parro-quial se notó la diferencia de un año para otro. La iglesia estabarellena de feligreses; atentos, quietos y satisfechos. El órgano feliz-mente reparado era escuchado religiosamente y al oir cantar la Sibil-la por una pariente del artista que lo reparó, que tiene apenas 18años, el público rompió en aplausos.

Por lo que a los artistas se refiere, éstos regalaron sus horasde trabajo, ofreciendo varias utilidades que faltaban y pudiendoser subsanadas gracias a ellos.

Ese mismo grupo ha tenido la amabilidad de arreglar bastan-tes órganos que otras tantas iglesias tenían estropeados.

La reparación costó 1.331.700 pesetas.La parroquia queda deudora de 270.000 pesetas.Que más se le puede exigir a la voluntariedad de nuestro ac-

tual párroco Rvdo. D. Juan Enseñat Alemany, sacerdote septuage-nario, enfermo e intervenido recientemente por el Dr. D. José M."del Pozo, al que le aplicó en su plexo pectoral un marcapasos. Em-prendedor hace ya algunos años de una importantísima obra dereparación del tejado, fachada y pintura interior del templo, conrevestimiento de adorno tanto en las capillas, bóvedas y altares,como en sus imágenes. Casi de reciente restauración de la trompe-tería y registros del órgano del templo, cantidades un tanto astro-nómicas ya apuntadas respecto a la disposición de su reducido nú-mero de feligreses con que el villorrio actualmente cuenta. Nopodemos dejar de resistir la tentación de no dedicar especial aten-ción a una obra de construcción como es la edificación de la capi-lla o iglesia dedicada a Santa Catalina Thomas, en terrenos dona-dos a tal fin de Ca En Pentola, San Telmo, y de la que en unafecha ya pasada el Rvdo. Enseñat con una diada esplendorosa y

Page 5: 33 Année - N.° 311 MAI - JUIN 1987 PARIS-B ALE ARESibdigital.uib.cat/greenstone/collect/premsaForanaMallorca/index/ass… · Comme l'annonçait déjà un encadré dans le dernier

PARIS - BALEARES

Plácemes a la nueva «MASA CORAL» parroquial(Continuación)

multitudinaria colocó y bendijo la primera piedra. La culminaciónde la piadosa y edificante obra la cual costará varios millones depesetas, su espera en la ayuda confiada de cuantos benefactoresquisieran asociarse. La lista de donantes se mantiene abierta mien-tras que las entregas en el cepillo durante la celebración de la Euca-ristía, en San Telmo, van destinadas a tan magna obra.

Una carga excesivamente sobrecargada para un anciano sacer-dote ¿Cuántas veces confiadamente habrá implorado? «Fiat voluntastua».

Desearía que mis convicciones sirvieran también de ayuda aesta floreciente «Masa Coral» femenina, fructificara, recreara y com-placiera a los presentes. Un granito de arena más para los analesde la historia.

Releed el evangelio. Allí dice: «Buscad el reino de Dios y sujusticia». Lo demás, como sabéis, hay que esperarlo por añadidu-ra. Que Dios disponga.

POUR LA SURVIE DE «PARIS-BALEARES»

Madame Anna a Bordeaux 200 Frs.Mr. Bernard Riera a Nevers 200 Frs.Mr. Jacques Alemany a Chaumont M 150 Frs.Mr. Georges Genestar a Marseille 150 Frs.Mr. Raymond Leblay a Mitri Mori 150 Frs.Mr. Roger Debroise a Thouare 150 Frs.

Membres Adherent a 100 Frs.

Mr. Gérard Calafell a Nice; Madame Jacques Pons a Audin-court; Mr. Roger Mathieu a Toussieu; Mr. Jacques Arvora Nice; Mr. Raphaël Horrach a Brest; Sebastien Calafella Paris.

«La Vanguardia»

Las reclamaciones de los turistasalemanes a sus turoperadores,recogidas en un divertido libro

La ley alemana de defensa del turista nose acaba en las fronteras germanas. Si unturoperador de ese país ha vendido un via-je, por ejemplo a España, que luego, enopinión del cliente, ha resultado defectuo-so o no como había sido descrito en elcatálogo, este cliente puede reclamar y pe-dir una indemnización. La agencia de via-jes, primero, siempre intentará arreglar elasunto amistosamente, pero miles de casosllegan cada año a los tribunales, los cualeshoy trabajan con tablas de indemnizacióncuyo autor, es el abogado Harald Bartl.

El año pasado los turoperadores alema-nes pagaron indemnizaciones por valor demás de trescientos cicuenta millones de pe-setas a su clientela insatisfecha, y esto quemás de la mitad de las reclamaciones noson aceptadas. Precisamente de éstas, lasreclamaciones no aceptadas, trata un diver-tido libro de H.E. Scholz, que acaba desalir en Alemania y del que hemos escogi-do algunos ejemplos.

«En su catálogo dijeron que enfrente demi habitación, en el secto piso, había uncine al aire libre. ¿Pero de qué me sirveuna habitación así, si cada noche y durantelos ocho días de mi estancia proyectaron lamisma película y además en español, idio-ma que no entiende. Esta habitación por lotanto no tenía ningún valor turístico paramí...»

«Del primer al noveno día varias vecescortaron el agua, sin avisar. A veces estabaen la ducha, enjabonado, otras con la pastadentrífica en la boca, otas en el water, te-niendo que esperar una o dos horas hastaque volvía a manar el agua...»

«Según su catálogo, el restaurante XXde San Francisco está frecuentadoo porgente famosa como Frank Sinatra, SammyDavis, Hildegard Knef, el senador Ken-nedy, etc. En los cinco días que hemos ce-nado allí, no hemos visto a ninguno deellos. Creo, pues, que la recomendacióndel catálogo no está ajustada, por lo quecortés, pero inflexiblemente, les exigi-mos...»

«Tenemos tres niños de dos, tres y seisaños y como recompensa por su buen com-portamiento les prometimos que durantenuestras vacaciones podrían usar la piscinainfantil de agua dulce anunciada en su ca-tálogo. La decepción fue grande cuandonos dimos cuenta que dicha piscina, sólocontenía agua corriente...»

«En el vuelo de vuelta, el comandante,debido, sin duda a su juventud e inexpe-riencia, se negó a volar más rápido, por loque llegué tarde para firmar un contratoque me hubiera reportado un beneficio depor los menos 4.500 marcos. Si su compa-ñía hubiera prestado mejor servicio, estono hubiera ocurrido, por lo que les exijo...»

«Las temperaturas otoñales no erancomo las descritas en su catálogo, por lo

que, por lo menos, queríamos disfrutar delpaisaje, lo que, sin embargo, tampoco pu-dimos hacer, ya que la ventana de nuestrahabitación no fue limpiada durante los seisdías de nuestra estancia...»

«Si ustedes venden vacaciones en una po-blación que tiene casino también deben ha-cerse cargo de las dificultades y apuros eco-nómicos en los que pueden caer sus clien-tes. Ya el segundo día de mi estancia en.. .y debido a la actitud de esa gente que sólopiensa en sacarle dinero a los turistas, mequedé sin un céntimo. Su guía se negó ahacerme un préstamo, por lo que tuve quevender mi reloj y mi ani l lo en la playa aprecio de saldo para poder comer, pues elviaje que me vendieron sólo incluía el de-sayuno. Tras estas vacaciones, llegué a casamedio muerto. ¿Cómo me podrán indemni-zar por lo que he tenido que s u f r i r ? . . . »

«Aunque me devuelvan mi dinero, voy apropagar sus actos criminales en toda laprensa. Cobrarme 822 marcos por la habi-tación sólo por tener baño, que además nohe usado durante los 14 días de mi es-tanc ia . . .»

«Estuve con mi mujer y niño en el hotelXX con otros turistas. Todo era muy caro,por lo que mi mujer, por menos dinero delque cobraba el hotel, lavó la ropa a losturistas y entonces el dueño nos echó. Aho-ra ustedes me tienen que devolver el di-nero...»

«Desgraciadamente yo ronco, hecho quenunca he negado. En el hotel X, que reser-vé a través de ustedes, no pude dormir niuna sola noche, porque de las habitacionescontigua a la derecha y a la izquierda cadavez que empezaba a dormir golpearon enlas paredes y me despertaban. Por estasmolestis tuve que acortarmis vacaciones yregresar a casa...»

Page 6: 33 Année - N.° 311 MAI - JUIN 1987 PARIS-B ALE ARESibdigital.uib.cat/greenstone/collect/premsaForanaMallorca/index/ass… · Comme l'annonçait déjà un encadré dans le dernier

PARIS - BALEARES

LES FAISEURS DE VITESSECe bon et brave abbé Ripoll, du temps ou il était Secrétai-

re General de notre Association; se faisait un plaisir d'invitertout un chacun, pourvu que cela donne lieu a quelque bonnechère ou tout simplement un bon petit repas entre amis. Je suisde ceux que furent souvent invités a Tancarville. Ce brave hom-me trouvait tout à fait normal qu'il fasse partager avec ses amisles cadeaux que ses paroissiens lui faisaient. Et du fait que sabonne très dévouée Mademoiselle Yvette Henri était un vrai cor-don bleu, il m'invitai disant: —«Venez donc mercredi prochainnous aider à manger un beau lapin avant qu'il maigrisse. Quantil n'invitait point, et bien on s'invitait soit mêmes. On donnaitun coup, de fil pour s'assurer qu'il était bien là; et prenant unebouteille de champagne dans nos réserves et une tarte aux aman-des chez le pâtissier du coin, que l'abbé aimait par dessus tout,et avec ma femme, nous voilà une fois de plus, à Tancarville.C'était au cours d'un de ses repas, le ventre plein, le cigare aubec, on discutait et aplanissait les point de friction qui pouvaientexister a la direction des Cadets.

Un de ses jours où après avoir aprecié une gibelotte donton s'était suçait les doigts et qu'on dégustait une liqueur de cas-sis préparée par l'abbé lui même. Il avait une belle collectionde bons vins et liqueurs pour toutes les occasions car il adoraitla bonne chère. Il se laissait toujours pour la fin, un verre devin disant: —Après la glace, ce vin on dirait que c'est le bonDieu lui-même qui descend dans l'estomac. Après un de ses re-pas et après avoir passé quelques heures à l'ombre de l'arbreque l'abbé avait planté le jour de sa libération de la guerre 14/18et qui est magnifique; le petit groupe que nous étions décidade se séparer.

C'est alors que je dis à mon voisin de table qui habitaità Reims, décédé depuis, le premier qui serà à Darnetal atten-dra l'autre, et nous boirons le verre de l'amitié, avant de nousserrer la main. Il me repondit: —Vous n'avez pas vu notre voi-ture, nous avons une «Alfa Romeo» et quand vous serez chezvous, nous ne serons pas loin de Reims. Moi dis-je je n'ai quemon «R-8» et je ne la mesure avec personne; alors on se quitteici, donc bon voyage. Tout le monde se leva à la fois et ceuxde «Alfa Romeo» partirent les premiers et le curé prit son tempspour me rappeler que ses vantardises ne menaient a rien, et nouspartîmes. A quelques kilomètres de là, sur la nationale I nousdoublâmes l«Alfa Romeo» qui remplissait son réservoir à l'autoservice. Ils nous firent même un petit sourire, que nous rendî-mes, personellement je me mis tout en conduisant à entretenirle passager que j'avais en plus de ma femme; et a qui je four-nissais des détails sur la route. u<Alfa Romeo» nous l'avionsoubliée.

Nous arrivâmes a Rouen par l'Avenue du Mont Riboudetou le feu se mit au rouge quand je me préparais a tourner a

guache sur le Boulevard des Belges, et en m'arretan, je regardaispar le retrovisseur et fus le premier surpris d'y voir la fameuse«Alfa Romeo».

Quand le feu se mit au vert, je démarrais et pris la routede Darnetal m'arrêtant devant la porte de mon bar, qui fût ouvertpar ma femme, mais les amis ne vinrent pas. Par des routes de-tournées, ils ne se pointèrent point à Darnetal; ou le champag-ne était bien au frais.

G. SIMÓ

Mirador cultural

Un poeta elegíaco por LLORENÇ VIDAL'

Antonio Luis Baena, nacido en Arcos de la Frontera (pro-vincia de Cádiz) en 1932, es maestro y licenciado en Filosofíay Letras. Le conocí durante mi larga estancia en Andalucía ycuando él desempeñaba el cargo de director escolar en un cole-gio de Jerez de la Frontera. Actualmente reside en la ciudadde Sevilla.

Poeta de profundo contenido humano, ha publicado seislibros de poesía: «Historia de una ausencia», «Paso del hom-bre», «Los límites», «Campana sobre campana», «Tiempo muer-to» y «La muerte va lamiendo mis cimientos». Este último, ta-llado por el buen decir —como todas sus obras— y repleto deun hondo sentimiento elegiaco despertado por la muerte de unhijo —situación creativa que nos recuerda a nuestro JoanAlcover—, ha sido publicado en la colección «Vasija» de Sevi-lla. De él entresacamos y traducimos al mallorquín el poema13 de la primera parte. Dice así.

/. 13Quan jo em morí

deixeràd'estar el meu cor de dol.Meníres la llum, trencada, aleni en mes pupil·les,mentres la llum em marqui el despertar,mentres la nit aculli el meu cansatcos

per al repòs o lo que sia,jo t'estaré plorant.

El pasado día 18 de mayo, falleció en Campanet,su pueblo, D. José Reines Reus, maestro nacional ju-bilado, poeta, dibujante, escritor, y muy querido co-laborador de esta revista.

Contaba 73 años.

JAUIE Vkq RIPOLLÓ P T I C O

yAGOVlC^

Wjjj oANÍBAL, 22

zi^TllTlMHH

Gafas de Sol, Lupas, Prismáticos, Barómetros, Termómetrosy Lentes para toda clase de Vistas

Material Fotográfico Revelado Rápido de Carretes

C/. Aníbal, 22 (frente Mercado Santa Catalina)PALMA DE MALLORCA

«PARÍS-BALEARES» hace llegarsu más sentido pésame a su afligidaviuda D.a Antonia Pons Amengua!,hermana Margarita Reines Reus ydemás familiares.

En nuestro próximo número,ampliaremos esta triste noticia.

Page 7: 33 Année - N.° 311 MAI - JUIN 1987 PARIS-B ALE ARESibdigital.uib.cat/greenstone/collect/premsaForanaMallorca/index/ass… · Comme l'annonçait déjà un encadré dans le dernier

PARIS - BALEARES

CHfíOiMIQUE DE FRANCEBRASSERIE DE LORRAINE

Raphaël Ferrer et Cit.(Président des Cadets)

Service à la carte et à toute heure7, Place d'Erlon - Tél.: 47 32 73

REIMS

HOTEL RESTAURANT BARDU PONT NEUF

1 ETOILE NNPropriétaire: Guillermo Vieh

Place du 14 Juillet - Tél.: 66 15 67(Face au grand parking)

AGEN

PARIS

* Leurs trois mois d'hiver passés passésa Paris chez leurs enfants; nos amis Mr.et Mme. Roger Garrigues ont débarquéa San Telmo pour l'été. Les poissons n'ontqu á bien se tenir.

ALES

* A rendu son âme au Créateur, notrecharmante Amie, Madame veuve Antoi-ne Fernandez née Marguerite Pujol, lais-sant familiers et amis dans la plus lourdchagrin.

Elle avait 84 ans. Elle passa sa jeunes-se a Andraitx ou elle était née. Il y avaitaussi un charmant jeune homme coiffeurde son état, qui lançait la mode et leschançons.

On l'avait surnommé «Le Noy d'An-draitx»; et ce fût avec lui. qu'elle se ma-ria le 17-7-1924; et montèrent vers laFrance, et il continua a porter des costu-mes qui semblaient coupés, a sa mesure,et la femme se fit un plaisir de continuerlui achetant ses mouchoirs chemises et ilarriva que, l'un, l'autre, ce fût pareil. Ilfût un des «Cadets de Majorque» de lapremière fournée el il resta avec nous, jus-qu'à sa mort le 20-6-70.

Nos condoléances les plus sincères, atous les familiers et amis; especialementaux nièces de la défunte les familles Mu-let Pujol et Mulet Raicheta.

ANGOULÊME

* Nos amis Mr. et Mmme. RaymondAlemany, on bien profite du temps ma-jorquin pour jouir de la nature et seulsen attandant l'été et les enfants.

NANTES

* Notre ami Mr. Michel Llinàs n'est plus.Il s'est étaint calmement comme il avait

l'habitude de vivre. Il avait 83 ans.

Il vint en France très jeune, et travai-lla dans les boissons. Il fût des nôtres etil aida la revue, qui ne vit vous le saveztous que par le soutient des lecteurs etamis. Jeune, il allait aux Baléares avec safemme très souvant, Avec l'âge, il y allamoins souvent. Autrefois il avait été nom-mé facteur de son S'Arracó. toujours aus-si cher.

Des qu'il vendit la «Vinye» domaine deses parents nous comprimes tous, qu'ilavait opté pour prendre sa retraite ici ouses amis étaient les plus nombreux. Lo-yal et bon, on l'animait bien, ce que faitqu'il eut beaucoup de monde pour l'ac-compagner a sa dernière demeure.

Que les familiers et les intimes, veui-llent bien trouver ici, l'expression de noscondoléances attristées.

* Nos Bons Amis Mr. et Mme. MauriceCamus accompagnés de leur charmantepetite fille.

Madame a souffert a peine arriée uneforte crise de rhumatisme qui la retenueau lit; mais elle va mieux.

Un courant d'air mal venu, pour sixmois de beaucoup.

NOISY LE GRAND

* Nos chers amis Mr. et Mme. Henri

Bosch Palmer se promènent presqueseuls, la saison n'étant pas encore com-mencée; et puis leur frère Jean n'étant paslà lui non plus a cause qu'il y á un ma-lade dans la famille, qu'ils gardent a tourde rôle. Sans eux. San eux, San Telmoest vide.

NOISY LE SEC

* Nos amis Mr. et Mme. Antoine Vich,accompagnées de leur chère Maman, ontpassé près d'un mois dans leur maison;en attendant les grandes vacances.

POITIERS

* Nos amis Mr. et Mme. Sebastien Mirsont a S'Arracó pour tout l'été. Du faitqu'ils n'ont plus de commerce, la voie estllibre vers le repos.

CAVAILLON

* Ils sont tout juste rentrés de Majorque,passant pour San Telmo ou le soleil d'hi-ver est si calmant. Ils repartiront pour lasaison chaude ou les amis les accompag-neront. Déjà ils ont promené un jeunecouple très réussi.

Mr. et Mme. Pierre Fieras rajeunissenten voyageant.

ROUEN

* Nos amis Mr. et Mme. Jean Bauza,sont rentrés de Majorque, après avoir pas-sé les fêtes chez les amis du coin.

SAINT GERMAIN EN LAYE

* La charmante Madame Rouxel est par-tie pour le port d'Andraitx ou elle habi-te. Nous avons eu des nouvelles qui con-firment son arrivée.

SAINT NASAIRE

* Nos amis Mr. et Mme. Marc Alemany,avaient passé quelques jours de vacancesa Majorque, qu'ils furent rappelés d'ur-gence pour maladie chez les parents.

PAPU-BALEÀPES

ORGANO

DELESCADETSDEMAJORQUE

Page 8: 33 Année - N.° 311 MAI - JUIN 1987 PARIS-B ALE ARESibdigital.uib.cat/greenstone/collect/premsaForanaMallorca/index/ass… · Comme l'annonçait déjà un encadré dans le dernier

PARIS - BALEARES •

CRONICA DE BALEARESPALMA

* Nos chers amis «cadets» M. et Mme.Jean Ochs sont de retour à Majorquepour y passer l'été, après une longue ran-donnée à travers l'Espagne, la France etla Suisse.

Gageons que le soleil de Majorque leura manqué.

* Falleció a los 71 años de edad D. Ra-món Ignacio Alemany.

Trabajador serio y muy activo montóuna tras otra, dos industrias; primero unafactoria de aceite para fabricar jabón yluego fabricaba botellas de plástico.

Tuvo que trabajar mucho, para criar asus hijos supliendo a todas sus necesida-des. Su buen carácter hizo que repartie-ra amistad por doquier, sin darse cuen-ta. Pasaba su tercera edad rodeado delcariño familiar; siendo ejemplar el gen-tío que se desplazó para despedirle parasiempre.

Testimoniamos a todos los familiares,la expresión de nuestro muy sentidopésame.

* En la Vuelta Motociclista de Mallor-ca, uno de los participantes salió muertodel encontronazo frontal. ¿Encontrona-zo frontal? Tenía 20 años. Se esperaba sesuspendiera la carrera. Pero siguió la fies-ta sin la más elemental sensibilidadhumana.

* Sanidad «dice presentarse y preocupar-se de las intoxicaciones que se terminancon los veraniegos al hospital.

De haberse tomado las medidas que lasolución requiere, hace tiempo ya que nose hablaría de cosas parecidas.

Hay que saber distinguir entre quienesatraen al buen cliente y a quien los en-venena.

* Los desprendimientos de la carretera deSóller, fueron más importantes que sedijo de momento. Obras Públicas retira-ron 4.000 toneladas, y el problema es queestuvieron ambas carreteras cortadas losmismos días.

Se habló mucho del túnel, de su nece-sidad y del hecho que un industrial ha-bía ofrecido construirlo gratis; el pagosiendo a peaje durante 20 años pasandoluego a beneficio público.

* Los patateros de la CEE informarona los nuestros del hecho que en el mer-cado común las patatas pequeñas no sevenden ya que las dan de comida a loscerdos.

La patatera de Mallorca le contestó,que aquí no podemos dar la patata pe-

queña a los cerdos porque las gentesaquí, las prefieren a las grandes.

Prefieran o no, aquí la patata peque-ña, la comemos.

ANDRAITX

CRÓNICA PATROCINADA POR

x*.* La reforma circulatoria en nuestra vi-lla, ya se está realizando, siendo variaslas calles de la población en que se pue-de circular en una sola dirección.

* Se aprobó el presupuesto para el pre-sente ejercicio, con un total de306.726.265 Pías., unos 65 millones másque el año pasado.

* El joven andritxol, Jaime Ferrer Frau,tras conseguir el primer premio como finde carrera y n.° uno de su promoción demarino mercante conquistó con la «Te-sis» Desarrollo de fundamentos y deter-minación del plan de amarre para buquesde gran desplazamiento, el primer premiode Catalunya y el 1.° de España, que sele fue entregado en el Palacio de Con-gresos de Madrid (Enhorabuena Jaume).

* Mucha gente en los actos de SemanaSanta en nuestra villa, y en particular enlas procesiones de Viernes Santo y Do-mingo de Pascua.

* Las elecciones Municipales, están alcaer, y parece que serán cinco los parti-dos políticos que pugnen por la Alcal-día Andritxola.

* Desde hace bastante tiempo Andraitx,cuenta con un club Ciclista, en donde jó-venes y veteranos se entrenan en mirasa las próximas fiestas de Sant Pere, yahora también en Andraitx, contaremoscon un club motorista que se está for-mando y que sobrepasan los 40 socios.

* Con motivo del centenario de su naci-miento, la villa andritxola celebró un ho-menaje pòstumo a l'amo Antoni Calafellde S'Impremta, impresor y periodista quepor espacio de cerca de cincuenta años

«Foto Michel's»

dirigió el desaparecido «Semanario An-draitx», el acto se inició con el descubri-miento de una lápida conmemorativa enla fachada de la Imprenta y casa dondevivió l'amo Antoni y que hoy regentan sushijas Catalina y Francisca, por el Alcal-de de Andraitx Baltasar Pujol y la dele-gada de Cultura del Consell Insular y Al-caldesa de Costitx, María AntoniaMunar, a continuación en la Parroquiatuvo lugar una misa en honor del home-najeado. D. Jaime Eríseñat desglosó lavida de L'amo Antoni y la delegada decultura, Maria Antonia Munar, tambiéntuvo palabras de admiración hacia el ho-menajeado concluyendo el acto el corodel Teatre Principal de Ciutat, que inter-pretó varias piezas de su repertorio.

* En el altar mayor de la Parroquia delSanto Cristo de Paguera, hermosamenteadornado e iluminado, tuvo lugar el en-lace matrimonial del joven Pedro PorcelMoner, con la Srta. Jerónima BalaguerBarceló, la novia vestía un elegante mo-delo exclusivamente blanco con una florde diadema en la cabeza, y el novio unelegante traje de calle, aportó los anillos

Page 9: 33 Année - N.° 311 MAI - JUIN 1987 PARIS-B ALE ARESibdigital.uib.cat/greenstone/collect/premsaForanaMallorca/index/ass… · Comme l'annonçait déjà un encadré dans le dernier

PARIS - BALEARES •

el niño Juan Miguel Flanells Mestre ybendijo la unión y celebró la Santa Misael Párroco de Paguera, D. Alberto Cas-sanovas, testificando como testigos porparte del novio, su hermano y primos,Francisco Porcel Moner, Francisco Mo-ner Cifre, Carmen Moner Cifre, CarmenMoner Enseñat, y Francisco Moner En-señat, y por parte de la novia MargaritaXamena, Isabel Alemany, Maria Coll,Magdalena Calvó. Juan Jaume Walquery Antonio Bibiloni Palmer, finalizada lafunción religiosa, invitados, familiares yamigos, se trasladaron al Hotel Palas Ate-nea de Palma, en donde en sus ampliossalones se sirvió una suculenta cena.

Reciban la novel pareja junto a sus res-pectivos padres, nuestra cordial enho-rabuena

* Visitó nuestra villa, como ya es habi-tual, la Hermandad de Donantes de San-gre, en la Cafetería Ca'n Toneta; siendonumerosos los andritxoles que acudierona esta llamada

* Próximamente será arreglada y asfal-tada con moderno pavimento la carrete-ra que une Andraitx con San Telmo, no-ticia que sin duda nos congratula.

* Numerosos jóvenes de la localidad, sehan inscrito al «Carnet Jove» de la Co-munidad Autonómica, en donde obten-drán fabulosos descuentos en compras, elAyuntamiento de Andraitx, se ha adhe-rido a la campaña y ofrecerá un descuen-to de un 20% de descuento en las insta-laciones del Polideportivo.

* Las fiestas de San Pedro, ya están alcaer, y este año le importa más al Ayun-tamiento la campaña Electoral, que la di-versión del pueblo, que al final es el quepaga. Las fiestas han sido ofrecidas a va-rias entidades culturales y deportivas parasu organización, esperemos que estas seanmejores que las que nos ha ofrecido elAyuntamiento estos dos últimos años.

JAUME

ESTELLENCHS

* El pasado día 23 de Abril, falleció enesta Villa a los 87 años de edad, Barto-lomé Calafell Balaguer.

Este carácter y modo de obrar, le dis-tinguió en sus relaciones con sus coetá-neos que siempre le apreciaron. Fue unvalioso apasionado de la guitarra, cau-sando con ello el diario corro de la ju-ventud de su tiempo en el Café dondese pasaban las veladas y en donde los«cantadores» entreteníanse en demostrarsus valiosas condiciones vocales y musi-cales. Fue un maestro en enseñar a losjovenzuelos el manejo de varios instru-mentos de cuerda que él dominaba.

Ya de mayor continuó su vida públi-ca, con las mismas normas expuestas ya medida que avanzaba en edad, fue re-servándose en su vida familiar, apartán-dose del bullicio público sin aminorar susrelaciones durante el curso de su largavida.

Dios le conceda el descanso eterno.A su esposa, Antonia Pol Riera; a sus

hijos Jaime, Juan y Magdalena: hijos po-líticos Francisca Oliver y Carmen Riu-tord; nietos y demás familiares, recibanla expresión de nuestro sentida condo-lencia.

* En la Biblioteca Municipal de esta Vi-lla, tuvo lugar un Concurso de dibujospara los alumnos de la Escuela pública,clasificados en tres grupos de acuerdocon los cursos que componen elalumnado.

El «Tema» era libre y a imaginación decada «artista» y con estas bases se desa-rrollaron los trabajos con interés y entu-siasmo, dando valiosos resultados de ex-presión artística (dentro el marco de laedad de los participantes), muy apre-ciable.

Pescadería Mar AzulBALTASAR VALENT Y SALVA

Calle Maura(Esquina Vía Roma)

ANDRAITX(Mallorca)

Una vez catalogados y ordenados ade-cuadamente, se procedió por el Juradonombrado a tal efecto, a la entrega de lospremios a los obtenidos en primer lugarde cada grupo, y un obsequio a cada unode los que habían tomado parte en elconcurso.

Terminado el acto, el Presidente del Ju-rado dirigió unas palabras a los concur-santes, de orientación y ánimo para queno decaiga el interés manifestado y conla esperanza de que en las futuras prue-bas se obtengan los avances que todos de-seamos

M.U.R.

PUERTO DE ANDRAITX

* En el Pto. tenemos una gran polémi-ca. Se quiere construir una gran finca enCa'n Tonet. Una empresa que ni siquie-ra tiene nada que ver con las personasdel Pto. Según información quieren po-ner un Super-mercado, una especie dePRYCA.

Esto sería muy grave para todos los co-mercios pequeños del Pto. Los que notienen comercio creen sería una gran ven-taja, pero si lo razonan un poco deteni-damente ni para ellos es conveniente, por-que si los comerciantes ganan, dantrabajo a los demás, pero si todos los co-mercios empiezan a no ganar ¿Piensanque los demás vivirían igual?

El dinero que ganen estos señores aquí,van a gastarlo fuera del Pto. porque lesimporta un bledo lo que a los de aquínos ocurra: Y si invierten será para ir des-trozando nuestro pequeño y maravillosoPto., que claro, como ellos no lo quiereny lo único que les interesa es llenar susbolsillos. Poco les importa la opinión delos que nacimos, vivimos y queremos se-guir con nuestras costumbres. No nos in-teresan las grandes moles, y si queremoscomprar barato podemos coger el cocheo bus e ir a Palma o Santa Ponsa, peroel Pto. queremos que siga siendo la ma-ravilla de Mallorca.

¿O creéis que si seguimos destrozandonuestro hermoso Pto., seguirá viviendo elturismo que tenemos? No lo penséis por-que sitios baratos ya hay suficientes enMallorca.

Lo que tenemos que cultivar es el tu-rismo de clase, que al fin y al cabo esel que realmente deja los duros.

Me parece que tanto políticos comoporteños o simpatizantes es hora que nospongamos de acuerdo y nos proponga-mos conservar un poco más lo nuestro,hay un proverbio oriental que dice

Si das un pescado a un hombre come-rá un día, si le enseñas a pescar, comerátodos los días. Nosotros parece queremoscomer el pescado y olvidar el futuro denuestros sucesores.

* Hace unos 49 años, llegó de Bañalbu-

Page 10: 33 Année - N.° 311 MAI - JUIN 1987 PARIS-B ALE ARESibdigital.uib.cat/greenstone/collect/premsaForanaMallorca/index/ass… · Comme l'annonçait déjà un encadré dans le dernier

io. PARIS - BALEARES

«Foto Miquel»

far con su esposa y sus 5 hijos para pes-car en el Pío., Pedro Gelabert Cardona,afincándose definitivamente en el Pto.;casándose hijos y nietos en el Pto.

El día 28 de Abril, a los 92 años, pasóa mejor vida, dejando a familiares y ami-gos. Nuestro pésame a esposa, hijos, hi-jos políticos, nietos y bisnietos (y padrepolítico de Annie de Ca'n Boira).

SAN TELMO

* Al terminar la misa frente a la torrede San Telmo el dia de «Pancaritat» laera no pudo contener toda la juventudque quería ocuparla, ocupándola en efec-to, tanto la era como los alrededores. Lajuventud ganó. Se batieron todos los re-cords de público y sin embargo, los ca-

sados allí presentes pensaban demostrarque conservan bien el bolero.

El bolero lo conservan las chicas perocada clan, a su manera que es muy va-riado que el de los hombres. No huboexhibición por falta de espacio; y fue unapena.

La misa fue animada por tres exhibi-ciones de la coral local, dirigidas por unprofesor extranjero y un precioso despil-farro de glosas mallorquínas.

El sermón histórico corrió a cargo denuestro rector D. Juan Enseñat, por ha-ber caído enfermo el predicador venidoexprofeso. D. Juan repasó los siglos his-tóricos desde la conquista hasta la actua-lidad sin olvidar a ninguno.

* Al hacer explosión un aparato de Bu-tano en la cocina del Hotel Aquamarinjunto a la playa; quedó la cocina destrui-da. Pudo ser peor.

S'ARRACÓ

* El festival de los niños contra el cán-cer resultó una tarde de gran belleza enla que se divirtieron todos, grandes y pe-queños. El largo ensayo de las diversascomedias, un dia de sol precioso, únicoen Mallorca; la imitación de los menosjóvenes sobre lo social; su ingenuidad,hizo que todo se pasó bien, y la recolec-ta que resultó muy interesante fue cifra-

da a 146.000 pesetas. Se piensa ya en re-petir la próxima función.

La nueva Asociación contra el Cáncer,queda constituida por Doña Dolores Ale-many, presidenta; Sebastiana Bauza yAlina Pujol; secretaria Catalina Bauza;vicepresidenta Catalina Flexas; y las vo-cales son, Ramona Gómez, Maruja Se-rrano, Margarita Barceló, Juana alemanyy Mariana Meliá. Que sea con un granacierto

* El hogar de los esposos D. Pedro Fu-llana Prats y D.a Josefa-Rosa Vieh Ginardha resultado aumentado por la venida almundo de una preciosa niña, siendo laalegría de todos, empezando por losabuelos y abuelas por ambas partes. Enla pila bautismal se le impuso el nombrede Rosa-Ana. Y que sea la alegría detodos.

* También las amas de casa crearon suAsociación.

Sus objetivos son enseñar a coser y la-var. Enseñar la cocina si la sabe, bordar,etc Empezaron por celebrar una cena decompañerismo en el restaurante Drago-ñera de San Telmo.

* La Juventud Arraconera, cortó la cir-culación rodada en doble sentido, dicien-do que no la volverían a abrir hasta queel alcalde de Andraitx no viniera; desple-

mas de un Siglo que Sa Nostraes la Caja de Baleares.

Baleares. E* es nuestro apekJo y b levamos con orgutoNo podíamos tener otro mejor Porque somos cíe Balearesy porque lotti nuestra filosofía esfuer/os, objetivos ybeneficios, se resumen en esa gran palabra Baleares

Baleares y su cultura.Baleares y su benestar socialBaleares y sus mayores

Baleares y sus peoueñosBaleares y su agro.Baleares y su progreso

CAJA DE BALEARES

"SA NOSTRA"

Ultimo avance técnicode la televisión color

7£¿y¿ f*Tf'jJffi¿?f&*- Franco. 63-tel: 6710 55-ANDRAITX

SERVICIO TÉCNICO TV PHILIPS

Page 11: 33 Année - N.° 311 MAI - JUIN 1987 PARIS-B ALE ARESibdigital.uib.cat/greenstone/collect/premsaForanaMallorca/index/ass… · Comme l'annonçait déjà un encadré dans le dernier

PARIS - BALEARES . 11

gando carteles donde se reclamaba uncampo de fútbol. La cola de coches lle-gó desde Ca Na Puxxe y la montantedesde la Palomera, la primera autoridadque se presentó fue una pareja de guar-dias para intimidar, objeto imposible delograr. Entonces vinieron los bomberos,pero sin resultado. Vinieron además losde la tele nacional, y por fin el alcalde.La discusión fue dura entre los jovenzue-los y el alcalde mientras la televisión to-maba sus fotos que figuraron al progra-ma de toda España.

Cuando volvió a abrirse la circulación,los arraconenses tenían cita con el Alcal-de en el propio Ayuntamiento; donde lesfue confirmada la compra del terrenoidóneo.

Desde entonces el Puerto de Andraitxha solicitado un campo de fútbol, recla-mando el suyo hasta Sa Coma.

El pleno del Ayuntamiento no parecedar para más.

* Aires de renovación circulan por laspistas de petanca y locales del mismo, sinque nadie se atreva a cambiar nada, delo mucho que hay por arreglar; la vidaes así. Si volvieron las veladas frente al«Tele-Club» pero como si de eso no seacordara nadie. A fuerza de pedir, nadietiene lo que a nadie falta.

* Para Paris y otras ciudades, salieron lasseñoras Maria Antonia Alemany Palmery su hermana Margarita con su nietoJuan Alemany Gomez, para saludar a suhija, sus hermanos y demás familiares.

Les deseamos grata estancia y felizretorno.

* La juventud arraconera estuvo algúntiempo al cruce de los dos caminos y traspensárselo bien, escogieron el bueno. Envirtud de las discusiones, y acuerdos to-mados se ha presentado una lista frentea las elecciones municipales del 10 delpróximo junio. Un concejal, quizás dos,es lo que se puede sacar; y para hacerel trabajo que habrá que hacer, el traba-jo que les espera, son suficiente. Lo peor

PAN CARITAT DEL 87Jo no me de presentar

Perqué ja me conexeuLo únic que ara direuQuillem que mos vols contarQue s'iglesia que varem comensarUn poc atrasada estáPes motiu que ja sabeuAn el Cel he ho trobareuAjudant qui pot ajudar

Dues iglasiettesSant Tem ara tendraTot ha de progresarPero «SA» torre continueràPer porer venir a orarI llevó veure ballartotas aquestes atlotetesJa he hi venien ses padrinetesMiran quants de sigles fá.

An aquest temple de DéuQue se fá dins Ca'n Perchóte'Ireis lo que es diu sa marrólaI mai més vos sebrá greu.

Senyors es es momentSi potser parlèrent clarSant Telm maimés tendráLo ques un millor presidentPer tenir tothom contentEs difícil governarPerò en (Royuela) feraTot lo que ell podràPerquè es un homo valent

La vague dins S'ArracóHaré ja la sabem armarNingú deixam pasarI aturam Ia circulacióPerquè el Sant Cristo Senyor

Sempre mos dona una màI ell mos conseguiráUn Camp de diversió...

Es rato qu'em pasatSempre vos ho agrairéI que mos vexem l'any qui veEs dia de «Pan Caritat».

GUILLEM BARCELÓ

es tener uno solo. Pero ya veremos.El alcalde de Andraitx para recibir a

los arraconenses, les pidió un centenar defirmas y estos en dos horas recogieronmás de 200.

Esa actitud es el principio de la segre-gación municipal, es el camino de la ex-S'Arracó-villa

He la lista arraconense:1, Mateo Alemany Bover; 2, Antonio

Nicolau Bauza; 3, Bartolomé Vich Ale-many; 4, Juan Vich Flexas; 5, Jaime Fe-rragut Enseñat; 6, Guillermo Vich Fle-xas; 7, Juan Esteva Palmer; 8, RamónAlemany Flexas; 9, Esteban Curto Blaz-co; 10, Matías Flexas Juan; 11, JesúsAlarcón Pomar; 12, Antonio Juan Juan;13, Jorge Simó Colomar, 14, Manuel Za-fra Uceda; 15, Guillermo Vich Castell; 16,Angel Miranda Torres.

* El pasado día 6 de abril y en su do-micilio en la ciudad dé Palma, tuvo lu-gar el fallecimiento de doña CatalinaVich Castell, de Ca El Sen Pere Viguet,a consecuencia de un derrame cerebral,siendo asistida por su hermano político,Dr. D. Guillermo Colomar, médico muyquerido durante muchos años al serviciode la vecindad arraconense, y, en esta cir-cunstancia, rfada pudieron sus esfuerzospara salvarla de una muerte segura.

La extinta contaba 70 años de edad,nacida en el seno de una familia arraco-nense, pionera y comerciante en «vins etprimeurs» establecida en la ciudad de LaFleche, dep. del Sarthe, (Francia), naci-da en S'Arracó donde mayormente pasósu juventud. En el año 1939 contrajo ma-trimonio canónico con don FranciscoFlexas Oliu, El Noi, maquinista naval de-

Spécialiïés :

Tous Fruits SecsEXPORTATION MONDIALE

\ \ \ Í I / / / /

x<^ n /nf^

S.A. Capital 3 500 000 F

3, Boulevard Louis Villecroze 13014 Marseille

Tél. : 95.91.41 (10 lignes groupées) Télex : 410872

BAR - RESTAURANTE

COCINA MALLORQUÍNA Y FRANCESA

Cerrado los lunes por descanso del personal

TELEFONO 63 1406

PUERTO DE SOLLER

Page 12: 33 Année - N.° 311 MAI - JUIN 1987 PARIS-B ALE ARESibdigital.uib.cat/greenstone/collect/premsaForanaMallorca/index/ass… · Comme l'annonçait déjà un encadré dans le dernier

12. PARIS - BALEARES •

dicado a la navegación marítima y, pocotiempo después, con el fin de poder con-vivir juntamente con su joven esposa, sal-vando la obligación de trasladarse a ul-tramar, opositó a la convocatoriaobteniendo el título de Técnico de Farosy Señales Marítimas, incorporándose se-guidamente y con plaza vacante que cu-brió en el Faro del Cap de Tramontana,(Dragonera), durante un periodo de sie-te años, pasando a ocupar la titularidadde la vacante del Faro del Puerto de An-draitx, durante 21 años. D. Franciscoacompañado siempre de su distinguidaesposa como ejemplar y virtual compa-ñera, pasó destinado al Grupo de Faros,en Palma, ocupando el carto de suplen-te, cargo que mantuvo fielmente hasta elpreciso momento de su jubilación.

A doña Catalina le sobrevino la muer-te, a pesar de los años, en los momentosmás tranquilos del éxodo de su vida.Dado a sus numerosas amistades quemantenían dentro y fuera de la ciudad,al conocer tan luctuosa noticia, desfila-ron por el domicilio de la difunta parapatentizarles a sus familiares todos suscondolencias

Al siguiente día, siete de la tarde, fuedepositado el féretro en el furgón mor-tuorio cubierto de ramos de flores, em-prendiendo seguidamente el cortejo fúne-bre con sus más allegados familiares yamigos hasta el mismo pórtico de la pa-rroquial iglesia del Santo Cristo deS'Arracó. Una vez colocado el ataúd antelas gradas del altar, dio comienzo elOficio-Funeral, siendo el celebrante elRvdo. D. Juan Enseñat Alemany, en su-fragio del eterno descanso de su alma.Terminado el acto la concurrencia que lle-naba el templo desfiló por última vezante la difunta y familiares, testimonián-doles su más sentido pésame.

A su esposo Francisco; hijo Matías(Farmacéutico); nietos; hermana Francis-ca, padrino Gaspar; hermanos políticosGuillermo (Médico), Agustín y Margari-ta; ahijados, tíos, primos, sobrinos y de-más familia, reciban nuestro más since-ro pésame.

* A pesar de que se haya dicho por ahíde que el patrón Gaspar de La Bonano-va, esté muy bien relacionado con loscronistas de P.B., no quisiéramos señalaralgún día que su corazón dejará de ju-garle sus malas pasadas, se ensañará conél, dejará de palpitarle y en cualquier mo-mento podrá dejarle frío. Son 50 años depesadilla y martirio que se conllevan eluno con el otro sin inter-relacionarse oponerse de acuerdo. Son 50 años sinduda, que visitó el París a «Mr. le pro-fesseur Le Negre», cardiólogo francésmundialmente renombrado, ya fallecido,y su genio irascible, dicho sin afán peyo-rativo, le ha hecho padecer múltiples in-fartos de miocardio, internamientos en

clínicas y centros hospitalarios, ambulan-cias y servicios de urgencia asistida su res-piración por mascarilla.

La longevidad le ha llevado a sus 85años de edad, sin duda dispone de un co-razón magnánimo, generoso, duro, fuer-te, pero sus contraindicaciones formula-das por especialistas cardiólogos ponenen entredicho su actuación apasionadatrabajando duramente en la restauraciónde su embarcación varada en Na Cara-gola, ejerciendo de «mestre d'aixa», mon-tando despieces, maderos y pantoque, ca-lafateo, pintar y remiendo de sus enseresde pesca. Los infartos se suceden y suarriutmia le descompensa el «bombeo delas válvulas de distribución» de sucorazón.

En la pasada infraoctava de la Pascuade Resurrección, es decir, durante un pe-riodo de ocho días, tuvo por dos vecesque ser ingresado en los servicios de ur-gencia y ocupando cama en la Residen-cia Virgen de Lluc de la Seguridad So-cial, con fuertes dolores con cariz deinfarto. Al siguiente día de alta aferradocomo un verdadero entusiasta y con som-brerito trabajando en su embarcación

Para que después se comente por ahíque el patrón está amparado por sus ami-gos cronistas

* En motivo de la Pascua de Resurrec-ción tuvimos el gusto de saludar a donAntonio Bauza Diner, en compañía de sudistinguida señora e hijos. Las ocupacio-nes personales en el cargo que viene ocu-pando como funcionario en la Embaja-da de España en la industriosa ciudad deDusseldorf (Alemania), patria de Jacobiy de Heine.

Como decimos, sus vacaciones entrenosotros fueron muy limitadas, su regre-so no pudo ser aplazado y mientras élse incorporaba a su destino, su señora ehijos, desde aquella ciudad continuaríana la de Krefeld, lugar de residencia.

Feliz estancia entre nosotros con el de-seo de que el próximo año disfruten deuna animada y alegre diada de Pancari-tat en San Telmo.

Grato recuerdo se lleven, llegada felizy pronto regreso les deseamos.

* El pasado día 29 de abril fue ingresa-da en la clínica Rotger, de Palma, doñaIsabel Juan Verda, en la que fue interve-nida por el Dr. D. Ramón Rotger, direc-tor propietario de la misma, por herniaabdominal.

La paciente a pesar de las molestiasocasionadas por los puntos de sutura, alos cuatro días abandonó el estableci-miento clínico pasando a restablecersedurante el curso postoperatorio en su do-micilio de la calle de Sa Escaleta.

Celebramos su pronta recuperación ysu ansiada vuelta a casa.

* Con profunda satisfacción hemos lo-

grado en varias ocasiones el contactar te-lefónicamente y puestos al habla connuestro buen amigo y estimado colabo-rador en la Ciudad Condal don Guiller-mo Palmer, Rosa, y también con su dis-tinguida señora, doña Teresina

De su estancia invernal en aquella ciu-dad hemos conocido gratísimas impresio-nes en cuanto a su mejoramiento en suestado general de salud, satisfactoria re-cuperación obtenida de aquellos doloro-sos y continuados procesos ciáticos has-ta la entrada del pasado veranototalmente irreversibles, además de ina-petencia y desnutrición, manteniéndolesiempre triste y atormentado.

Nos alegramos de esta dinámica, y casisorprendente y expontânea incorporacióna la nueva vuelta a la vida, ahora algomás feliz, normal y cotidiana. Presumía-mos ya en la pasada temporada estivaldejando constancia en estas columnas deesta mejora encontrada aquí en la caso-na de reposo del «Buen Retiro» de CaNa Rosa, en el pleno pulmón del «Vallede los Almendros». En este maravillosoy verdoso palacete, lugar veraniego, don-de se reúnen los ya jubilados consortes,a la espera de hacerlo con sus hijos y nie-tos, prometiéndoselas muy felices duran-te una época vacacional, encantadora,con pausa laboral para los mayores y li-bres de ocupaciones pedagógicas escola-res para los más pequeños.

De verdad auguramos que, a la salidade estas líneas, se encuentren ya de nue-vo entre nosotros.

Feliz llegada y grata estancia les desea-mos.

* Hemos recogido con cierta nostalgia laventa o traspaso de la bonita embarca-ción de recreo denominada «S'Altura»,cuyo propietario era don Juan Alemany,Teler, en la que dedicaba con todo cari-ño y entusiasmo sus mejores días entre-gado a la placidez, disfrute o sosiego quele brindaba la pesca. D. Juan era un ver-dadero entusiasta recreado en el ensue-ño de la vida rudimentaria en los tiem-pos bonacibles de la mar. Durante losaños de plena actividad marinera o pes-cadora, su recreatividad le obligaba a per-feccionar en su entorno hasta el acomo-damiento de los mínimos detalles.Evidentemente lo aprueba en su varade-ro de Na Caragola, la primera instalacióneléctrica motorizada y con sólo pulsar unbotón la maniobra de varado se realiza-ba en ambos sentidos.

El Sr. Alemany, Teler, desde muy jo-ven fue también pionero en el país galo,él y su señora esposa trabajaron de lo lin-do. Bastantes son los años que gozaronde las delicias de San Telmo, sin embar-go, éstos no perdonan. El buen amigonuestro se ha visto obligado a abando-nar esta pasión pescadora para recluirseen SArracó debido a serios procesos

Page 13: 33 Année - N.° 311 MAI - JUIN 1987 PARIS-B ALE ARESibdigital.uib.cat/greenstone/collect/premsaForanaMallorca/index/ass… · Comme l'annonçait déjà un encadré dans le dernier

PARIS - BALEARES • .13

PLOMES AMIGUES

LA PART FORANA:UN MAL QUE VE D'ENRERA

ANTONI OLIVER

Allò que ha fet que la Part forana —que aquí ja té premsa pròpia—assolís baldor i fesomies fou l'esponerós creixement de la ciutat, sobretot si a la ciutat hi havia la cort del rei o els organismes administra-tius. Començà amb el moviment de les Comunes i més tard s'estenguéfora de les ciutats, dins la ruralia. Això era a l'Edat mitjana. Els nos-tres padrins ja s'en rascaven la nafra.

Som anat a guaitar dins aquell Bestiari, una de les millors pecesde tota la prosa catalana medieval, que és el Llibre de les bèsties -redactat a l'hivern de 1285— de mestre Ramon Llull, i en duc un pa-rell de mostres de pinyol vermell.

Com que les teulades eren de vidre —com encara ara— i el quiparlava massa clar s'hi jugava la pell de cada dia, Ramon es val d'unrecurs invulnerable, el mateix que un altre il·lustre mallorquí, AnselmTürmeda, emprerà en la Disputa de l'ase. Els animals. Uns animals queparlen clar i català, tot dret, ja que no tenen pèls a la llengua, ni queels ho talli per haver xerrat massa: Un dia «el lleó envià uns missatgesal rei dels homes». «Aquest rei a qui vosaltres sots tramesos, és homqui es confia massa en son consell e ha àvol consell e malvat, e devils hòmens; e caseu de son consell cuida mills ésser rei què'l rei mateix,e ensems gasten son regne».

Això es diu tirar a ferir: Ramon, que coneix de prim compte totsels racons de la cort, assenyala tot dret amb el dit i retrata els gransculpables amb els trets inconfusibles dels pica-soques: Els consellersintrigants, cobdicioses, venals, mancats d'escrúpols, enfiladissos.

I ací compareixen els representants de les Comunes (i de les queseran més tard les parts marginals i foranes); al seu enfront, el rei, elsconsellers i els administratius formaran ben prest un cos tancat i totesmús: «Quatre ciutats trameteren vuit preohòmens al rei, al qual feienclams dels oficials, que tenia en aquelles ciutats, los quals eren hòmensmals i pecadors, e destraten tota sa terra (això era exactament el queaconseguia la cobdícia rampant d'aquells oficials). Los prohòmens pre-garen lo rei per tota la universitat (universitat està ací en el seu sentitoriginal encara, equivalent a confederació) de les ciutats que els donàsbons oficials».

Una vegada més el rei, que feia orelles de mercader, els va remetreal seu Consell: «E lo rei tramés-los a son Consell, e dix que son Con-sell proveiria a lurs demandes». El sistema burocràtic que s'espolsa lesmosques i no funciona mai: «Com los vuit hòmens foren denant loconsell del rei e hagren mostrada lur raó, lo consell del rei los reprèsfortment, car en aquell consell havien amics los oficials de les quatreciutats, que amb lur consell feien lo mal que feien, e qui dels dinersque malament guanyaven ¡os feien part. Aquells vuit prohòmens se'ntornaren sens que amb lo rei no acabassen».

En Consell idò donà la raó als oricials i una bona malmenadaals prohoms, que se'n tornaren acadussats i amb les mans buides cap

a ca-seva tirant llamps i pestes contra el rei. Hom creuria sentir encaraaquell xerrim ofegat dels missatgers anutjats retornant amb les mansbuides i el mal gust a la boca.

El rei, mentrestant, feia despeses per a reunir les corts, que noaclarien res, i, per a pagar la fam dels seus consellers, que no feienmés que embullar la troca, no li quedava més remei que manllevar alsjueus. De manera que el pobre rei no havia tesaur, e tota sa terra em-pobria per la gran messia que feia.

I Ramon sap massa bé que els mals consellers continuaran a viu-re dels mals consells que donaran al rei i dels entrebancs que posarana les seves intencions condretes i dels embulls que faran per a llevarsede davant tots els qui els facin nosa.

Amb una intenció ben evident, i vàlida fins al dia d'avui, mestreRamon posa al cap de les representacions foranes uns prohems plensd'honradesa, respectuosos del poder del rei i sense gens ni una micade por sempre que es tracta de denunciar els abusos dels funcionaris.Tret dels animals, són aquests els únics humans que es moven per lespàgines d'aquest capítol plens de transparència i de dignitat.

A més del flagell de les influències hi havia ja aleshores el tur-ment de qualsevol visitant de le cort o de l'oficina: L'antesala: El sen-yor rei es deixava veure quan ell ho trobava, i ben sovint passaven diesi dies abans de que ho trobàs: «Molts dies estegren los mossatgers enaquella ciutat, abans que poguessen parlar amb lo rei, car aquell reihavia en costuma que no's deixava de ver més que a tard, e per signifi-canca de noblesa tenia's car. Un dia s'esdevenc que els missatgers ha-gren estat tot aquell dia a la porta del rei, que no pogren parlar amb10 rei, e foren ujats d'estar en sa cort». Clar que hi havia un sistemainfal·lible per a obtenir una audiència. El mateix d'ara. I Llull la sabiade cor: «Los missatgers foren venguts al palau del rei, e no pogrenentrar per parlar amb lo rei, tro que hagren logáis los porters». Aixòde llogar —o subornar— porters és un mal que ve de vell. I dóna bonsresultats. Ja ho veis.

¿I no hi hauria a ciutat una oficina sense porters a qui hom hajade donar diners, no consellers qui per diners no facin malvestat niengany?

¿I no hi haurà un senyor ben enfilat o situat, a qui hom puguiparlar sense fer coa, i dir-li ses necessitats sense haver de llegir un pa-per, o fer-li avinent les queixes i agravis sense que s'enfotimi o s'enfobioli?

Es mal de creure. I encara avui sembla que hom deurà recórrerals animals, que no tenen res a témer, per a fer arribar a dalt de totels mal-de-ventres que li escruixen l'ànima.

De la curta estada a ciutat els animals, just igual que aquells pro-homs, tornaran a la seva pietà zoològica i forana tots côa baixa ambunes conviccions ben poc optimistes sobre el capteniment dels humans.El leopard deia «que ell amava més ésser bèstia irracional, jatsia queno fos res après sa mort, que si era rei dels hòmens».

L'argument del Llibre de les bèsties és contundent. I actual. I hatrobat un excel·lent recurs en fer dir als animals tan clar i català certescoses que ningú, situat en el capcaracull, hauria mai suportat que hom11 fes avinent.

Es ben clar que la gent pervinguda i enfilada ha deixat de serde la Part forana.

(Col·laboració especial per a la Premsa Forana de Mallorca)

reumáticos-artósicos que padece, priván-dole de sus movimientos.

Los nuevos propietarios de la embar-cación la transfiguraron en pintura a se-mejanza de un «yate de crucero». De lamisma suerte transformaríamos en com-pleta salud a nuestro amigo.

* Con el fin de visitar a su hijo el Her-mano Francisco, estudiante en TeologíaMoral y recluido en el Noviciado de LasEscuelas Cristianas de San Juan de LaSalle, Griñón (Madrid) salió y regresó en-cantada doña Catalina Porsell Bauza, deCa Es Carboner, esposa de nuestro par-ticular amigo don Francisco Ballesta Ro-dríguez, funcionario administrativo de losServicios de Urgencia —nocturnos— dela Seguridad Social (Son Dureta).

Ni falta que decir tiene el encantadorviaje y con estancia de unos cinco díasen aquella residencia, oportunidad que sele ha brindado para poder contactar du-

rante las horas de recreo de que disponeel Hermano Francisco, hijo único de losconsortes y ahora en religión.

Le transmitimos desde estas columnasnuestro salujdo al joven Hermano, conla esperanza de que Dios mediante, aun-que por unos días, sus superiores semuestren indulgentes y nos complazcatanto a sus padres como amigos con sugrata visita.

* Cerrada nuestra publicación resumimostelegráficamente el fallecimiento de donRamón Ignacio Alemany, Puxa, acaeci-do en la Residencia Sanitaria (S. Dure-ta), el pasado día 7 de mayo, después deunos 10 días de internamiento, debido auna bajada de tensión arterial y del queno pudo recuperarse. Q.E.P.D.

Al siguiente día se efectuó su conduc-ción al cementerio de la ciudad y, a las9 de la noche, en la parroquia de laAsunción, (Son Espanyolet), se celebró en

sufragio de su alma, un solemne funeralen el que asistió además de todos sus másallegados familiares, amigos y conocidosresidentes en Palma. Muchísimos fueronlos convecinos de la vecindad arraconensedel que era originario, sumándose al actoreligioso y a la gran manifestación deduelo.

FRUITS ETLEGUMES

EXPÉDITIONEXPORTATION

GEORGESCOLL

1, Avenue Paul Ponce

CAVAILLON - 84300 (Vaucluse)

Téléph. 78 01 43

Page 14: 33 Année - N.° 311 MAI - JUIN 1987 PARIS-B ALE ARESibdigital.uib.cat/greenstone/collect/premsaForanaMallorca/index/ass… · Comme l'annonçait déjà un encadré dans le dernier

14. PARIS - BALEARES .

LEGENDES PYRENEENNES Le sire de BénacVous tous qui, les beaux jours revenus, prenez

le chemin de fer qui conduit à Gauterets, peut-êtreavez-vous aperçu en sortant de Lourdes, dans lelointain bleuâtre du paysage, des ruines pittores- i .^"quês commandant un petit village. ¿£/i J-**-

Ces ruines sont celles du château de Dénac, et,comme toutes les ruines, elles ont leur légende.

Le sire Bos de Bénac fut en son tempsun modèle de chevalier, brave et igno-rant comme son épée. Après avoir passé,comme il convenait, sa jeunesse à houspiller ses voisins de Buarn ou d'Arma-gnac, et à, chasser les ours de ses monta-gnes, il songea le temps venu à prendrefemme, et épousa la gracieuse et dèli-

$Cv. / le redoutable mon-tagnard, FQ réjoui-

^nílk

/âV >'il rent fort de sa cap-¿ÍÜ : et le traitô.jsfijfrtu-

^/v.//|ïff &• rcnt

,i"c**.;-r~.j-o.

11 partit pour la Palestine. (Dessin de L. Vailet.)

cate Marthe de Baudéan : le Lierre uni au Gliene.Mais comme son mariage venait d'être consacré,

et à peine les liesses et festins prenaient-ils fin, queles vallées profondes des Pyrénées retentirent, ellesaussi, des derniers échos d'un cri qui soulevaitl'Europe entière : Dieu le veut!

Dieu voulait que la chrétienté se levât en masseet courût à la conquête des lieux saints.

Rien ne doit déranger l'honnête homme qui dîne,assure un proverbe respectable; à plus forte rai-son, l'honnête homme qui se marie. Et cependantle sire de Bénac, en bon chevalier et fervent chré-tien qu'il était, n'hésita pas un instant : il fit commetout le monde, aliéna ses fiefs, convoqua ses vas-saux, et partit pour la Palestine, ayant à peineécorné sa belle lune de miel. Ge lui fut cruelsouci et grand tourment quand il reçut les derniersembrassementsde la désolée Marthe. Aussi les Sar-rasins payèrent-ils cher les contrariétés qu'ilsavaient causées au bouillant chevalier. Bos exécutades prouesses merveilleuses, assomma un nombreincalculable d'infidèles, et, des premiers ã côté dupreux Godefroy, se disposait à entrer dans Jéru-salem, lorsque, sort fatal! il tomba dans une em-buscade et fut fait prisonnier.

Les Sarrasins, qui avaient appris à connaître

aussitôt selonson importance; decrainte qu'il nes'enfuit par porteou fenêtre, ils l'en-chaînèrent au fondd'une vieille citernedesséchée.

Je vous laisse à pen-ser la colère du preux;il voulut rompre seschaînes et grimper lelong du mur droit etlis«n • BPS /rp<Mipr= S'PO-

w

coudèrent sur la mar->' gelle et se divertirent

beaucoup de ses effortsinutiles. Bos les traita delâches et de mécréants;comme ils n'entendaient

pas le français, ils rirent de plus belle.Devant tant d'outrages et d'impu-

dence, le bon chevalier prit le paritde rester coi et, confiant dans la bontéde sa cause, attendit le secours d'enhaut; mais le secours d'en haut se fil,sans arriver jamais, attendre quatreannées, durant lesquelles le dolent

chevalier, nourri de dattes pourries et d'olivesrances, en était venu au plus piteux état. Vaine-

•f\ ment avait-il imploré, l'une après l'autre et par" leur nom, toutes les puissances célestes; ne sa-

chant donc plus à quel saint se vouer, Bos unbeau matin s'écria : « J'aimerais mieux me don-ner au diable, que rester ici plus longtemps. »

Le diable, bien qu'il eût un peu affaire partouten ces beaux temps de tuerie, n'eut garde de man-quer à l'appel. .T « Me voioi, que veux-tu? » dit-il, se montrantinopinément aux yeux du chevalier, dans un cos-tume moins extraordinaire, il est vrai, que ceuxdont on l'a affublé depuis, mais qui permit cepen-dant à Bos de le reconnaître aussitôt.

Ajoutons que, ne s'attendant pas à cette appari-tion soudaine, notre bon sire en fut un peu surpris.

« Parle, que me veux-tu?reprit Satan, qui étaitpressé.

— Que l'enfer te prenne! répondit 13os un peuembarrassé de sa personne.

— J'en viens, répondit l'esprit noir; ce n'étaitpas la peine de m'en faire sortir pour me congé-dier de telle sorte. Heureusement je suis bon dia-ble : tu voulais mes offices pour te tirer d'ici?Je suis à ta disposition, et j 'ajouterai que , tu ferasbien de profiter de l'occasion, car ta femme...

— Misérable! hurla Je chevalier en bondissant .— Ne te fâche pas, reprit le diable : je voulais

dire que ta femme, te croyant mort, se dispose àépouser ton voisin et ennemi le baron des Angles.

— Oh! » exclama sourdement le chevalier; et il

Page 15: 33 Année - N.° 311 MAI - JUIN 1987 PARIS-B ALE ARESibdigital.uib.cat/greenstone/collect/premsaForanaMallorca/index/ass… · Comme l'annonçait déjà un encadré dans le dernier

PARIS - BALEARES • .15

s'afTaisa comine foudroyé, murmurant à part lui :« Revenir à Bénac une lieure seulement!

— Eh bien! en route, fit le diable.— Quel est ton prix?— Pas cher, quoique tu vai l les beaucoup : ton

Ame, après cent ans d'une vie comblée de toutesles félicités.

— C'est trop, reprit le chevalier; d'ailleurs jen'ai que faire de tes fé l ic i tés! je ne demande qu'àêtre transporté chez moi; cela vaut une réductionde prix. Jouons au plus fin ; je t ' invite à dîner enarrivant.

— Tu es bien honnête, interrompit le diable, quisavait son monde.

— Seulement, poursuivit le chevalier, tu dînerasde mes restes, et si tu trouves seulement de quoiy mordre, je t 'nppartiens.

- C'est dit; comment veux-tu voyager?— Par air et vile, dit Bénac.—• J 'a i là, dit le d iab le , un nuage moelleux où

l'on n'est pas trop mal.— Eu route », dit simplement le chevalier.Et aussitôt il se sentit enlevé hors du puits par

une force surhumaine, tandis que ses gardiens n'yvoyaient que du feu, et commodément assis à unegrande hauteur sur une pile de coussins nuageuxqui filaient avec une rapidité vert igineuse, líos nedisait rien; il songeait à toutes ses aventures , etle diable, faute de mieux, s'amusait à jeter enbas, sur le nez des gens, des grêlons qu'il prenaitsur un coin du nuage.

On franchit ainsi les plaines et les mers, et bien-tôt les Pyrénées apparurent , puis le château deBénac. Enfin ils descendirent. Il était temps.

Dans la cour, les vassaux assemblés conver-saient, attendant l'arrivée du baron des Angles,qui, le jour même, à midi, épousait Marthe, lajolie veuve.

Le chevalier se glissa dans la foule sans êtrereconnu de quiconque.

Soudain, apercevant sa nourrice, une pauvrevieille femme qui passait les yeux gros de larmes,il l'accosta.

« Guillemelte, fit-il, ne me reconnais-tu pas,moi, Bos de Bénac que tes mains ont bercé?

— Bourdeur malencontreux, fit la vieille indi-gnée, que me parles-tu de mon cher sire? il estmort en terre sainte, et s'il était vivant, entouréde ses gens, nous ne verrions pas ce que nousvoyons. »

Le diable, sous l'habit d'un pèlerin de Compos-telle. escortait Bos et riait sous cape, disant à voixbasse :

« II fallait accepter le plein marché, messire.— Tais-toi, fit sourdement le chevalier. Voici

Méniquette, mon bon fauconnier, qui , lui, me re-connaîtra mieux que celte vieil le radoteuse » ; et ilmarcha au devant du varlet, lui posant même ques-tion qu'à la nourrice.

* Si tu ne finis tel discours, mauvais croque-lar-dons, s'écria Méniquetle, je t'apprendrai à rire denos peines et douleurs. Notre beau sire ne seraitainsi dépenaillé et malingreux. »

Bos jeta un coup d'œil sur son piteux accoutre-ment et soupira, le diable se frotta les mains avecun petit bruit sec d'allumette raclée sur du papiersablé.

Le baron des Angles, ayant voulu porter un der-nier défi à son ennemi trépassé, avait convoqué leban et l'arrière-ban; il n'était pas jusqu'au vieuxlévrier du chevalier et son fervent favori qu'on eûtamené sur le seuil de l'église.

Marthe s'avança tremblante, et le baron, la têtehaute, s'agenouilla près d'elle; le chapelain montaà l 'autel, et l'office commença.

Soudain, fendant la foule, Bos s'élança criantd'une voix tonnante :

« N'y a ici d'autre maître et seigneur que moi,Bos de liénac! »

A ces paroles, le prêtre épouvanté s'interrompit,et chacun s'avança pour voir l 'audacieux qui in-terrompait ainsi la cérémonie. Furieux, le barondes Angles se leva portant la main à sonépéc ;mais, prompt comme la pensée, Bos le saisit à lagorge, lui f i t faire comme fétu de paille deuxtours en l'air, et le rejeta brisé sous ses pieds.

« Mo reconnaissez-vous maintenant?» s'écria-t-il,l'œil en feu.

Chacun restait stupéfait , muet et sans bouger;Marthe s'était laissée aller sur son prie-Dieu, àdemi pâmée. Bos s'avança vers elle et la prenantdoucement dans ses bras :

« Ma mie, au moins vous, ne me reconnaîtrez-vous pas? di t - i l de sa voix la plus tendre.

— Laissez-moi, laissez-moi, s'écria la châtelaineen fermant les yeux avec épouvante; ne sais quivous êtes, ni ce que vous voulez. »

Le tr is te sire ne dit rien; il reposa Marthe surson prie-Dieu, et se disposait à soi tir, lorsque sou-dain, fendant la foule stupéfaite et terrifiée, Uol-lon, le vieux lévrier, bondissant, jeta ses pattes aucou du chevalier, pressant sa tête sur sa poitrineen poussant de douloureux gémissements.

« Oh! mon brave Rollón ! » dit passionnément lechevalier, en embrassant étroitement son chien.Lors, le vieux gerfaut, s'élançant de son perchoir,vola sur l'épaule de Bos, et battant des ailes, frot-tait sa tête contre la figure du sire.

« Mon bon gerfaut ! » murmura le chevalier. Etil manqua de pleurer.

Alors, jetant un dernier regard sur Marthe, tou-jours immobile et puînée, il fit signe au pèlerinde Saint-Jacques : « Viens ça, dit-il, réglons noscomptes. » Et il se dirigea vers la salle des festins.

« Guillemette, dit-il à la nourrice, porte un platde noix. »

La vieille femme obéit; Bos s'assit et se mit àéplucher des noix, mettant soigneusemeut les co-quilles à part dans une assiette.

Le malin esprit le regardait faire curieusement.Et quand il eut fini, il jeta les coquilles au nez

du diable, lui disant :« Maintenant, compaing, dîne si tu peux, sinon,

va-t'en, de par Dieu ! »Satan fit un bond et disparut, laissant dans la

muraille une large trouée que l'on peut voir en-core.

Quant au sire de Bénac, sifflant son chien etson faucon, il partit sans souffler mot, et oncquesplus on n'en entendit parler. Tenez pour certainqu'il s'en fut en quelque ermitage se vouer à Dieuet aux bonnes œuvres.

P. L.VCOME.

Page 16: 33 Année - N.° 311 MAI - JUIN 1987 PARIS-B ALE ARESibdigital.uib.cat/greenstone/collect/premsaForanaMallorca/index/ass… · Comme l'annonçait déjà un encadré dans le dernier

16 PARIS-BALEARES

PAPK-BALEARESOrgane mensuel de l'Association Amica-le des Originaires et Descendants des Ba-léares résidant en France:"LES CADETS DE MAJORQUE"

Siège Social: 20, Avenue Foch66400 CERET

Association Etrangère Autoriséepar le Ministre de l'Intérieur

Directeur de la Publication:Miguel Ferrer Sureda

Président Honoraire:Raphaël Ferrer Alemany

7, place d'Erlon. 51100 REIMS

Président: Gabriel Simó AlemanySanjurjo, 13. S'ARRACO. Mallor-ca. Tel. 67 25 03.

Vice-Président: Juan Juan Porsell,Capitán Vila, 6-4°.A. Palma deMallorca 7. Tel. 27 22 96.

Vice-Président pour la France: MichelF. Gaudin, 3, rue de Damrémont44100 NANTES.Tel. 40 73 36 97.

Secrétaire Générale: Mme. AntoinetteR. Perrigault. "Villa du Canigou",20. avenue Foch 66400 CERET.Tel. 68 87 08 49.

Secrétaire Général Adjoint: HenriRetout 15, rue des Ormeaux,76600 LE HAVRE.Tel. 35 41 20 32.

Tresorière: Catherine SaviEcole Maternelle ChantefleurRue du Moulin16500 ConfolensTel: 45.85.32.27

Délégué Général pour les Baléares:Antonio Simó Alemany, PI. Nave-gación, 19. Tel. 28 10 48.07013. Palma de Mallorca.

BULLETIN D'ADHESION

Je désire faire partie des "CA-DETS de MAJORQUE" au titre de.Membre adhèrent . . . 50 Frs.Membre donateur . . . 70 Frs.Membre bienfaiteur . . 100 Frs.Membre mécène (à partir de) 150 Frs.

et recevoir gratuitement"PARIS-BALE ARES".'

Nom et prénoms

Lieu et date naissance

Nationalité

Profession

Adresse ..(Signature)

Biffer la mention inutile.

Nota.- Tous les règlements, adhésions,publicité sont à effectuer au nom des"Cadets de Majorque", C.C.P. Paris1801-00-S.

IMPRENTA POLITECNICATroncoso, 3

Palma de Mallorca-Baleares-España

Depósito Legal: P.M. 955-1965

PETITES ANONCES

A LOUER A SOLLERILES BALEARES - ESPAGNEMaison - meublée entrée - sa-lon salle a manger - cuisine -salle douches - salle de bains- 3 chambres - Petit Cour deMai - a Septembre. Prix de2.500 à 3.500 Frs.Sr. D. Guillermo VaquerCalle Moragues, 2. SOLLERTel.: (71)632094

CHERCHE correspondants'intéressant à la généalogie età l'arrivée des "sollerichs" enFrance. Michel Mayol. 5 ave-nue du Luxembourg. 44700ORVAULT.

A VENDRE à Costix (Ma-jorque) au centre du villa-ge, maison six pièces, cour,salle d'eau. Renseignements:Téléphone 81.69.30.21.

Vends au comptant à Pal-ma zone Plaza de Toros,maison d'angle vide, 11 mè-tres de façade d'un côte, 21mètres de l'autre. Superficietotale 232 m.2 comprenantR. d. Ch. un étage 5 P.C.chaque plus trois garages etun corps de bâtiment a ré-nover. Possibilité édificationactuelle: Immeuble R. d.Ch. deux étages et attiques.Pour tout renseignementsteleph. heures des repas au83.35.73.02 Nanly France.

arOslenoMAS DE 25 AÑOS

A SU SERVICIO

ANTONIO SIMÓ ALEMANYPLAZA NAVEGACIÓN, 19

(Frente Mercado Sta. Catalina)07013 PALMA DE MALLORCA

PALMA/BARCELONA' ' I •—-* i , » , , . m i m l j f V J¡ fe««J VV.ÍT, ^¿-3/

BARCELONA/PALMA

TRAYECTOS

NO 1987rio, excepto lunes

Llínes, miércoles, jueves, domingo . . .

Miércoles, jueves y viernesDiario..

PALMA/VALENCIA

VALENCIA/PALMA

PALMA/MAHON

MAHON/PALMA

PALMA/IBIZA

IBIZA/PALMA

BARCELONA/IBIZA

IBIZA/BARCELONA

VALENCIA/IBIZA

IBIZA/VALENCIA

PALMA/SETE

SETE/PALMA

IBIZA/SETE

SETE/IBIZA

VALENCIA/SETE

SETE/VALENCIA

Diario, excepto lunes y domingo.Viernes (Vía Ibiza) y domingo...Miércoles y domingo (Vía Ibiza) .

Diario, excepto domingoJueves y domingo (Vía Ibiza) . . .SábadoDomingo

Domingo

Miércoles y domingoViernes .

Lunes y viernesSábado .

Diario, excepto martesMartesViernes (Vía Palma)

Diario, excepto martesMartesSábado (Vía Palma)

Martes, jueves y domingoSábado

SábadoMartesMiércoles y domingo

Lunes y viernes

Martes y sábado

Lunes y viernes (Vía Palma)

Martes y sábado (Vía Palma)

Jueves y domingo (Vía Ibiza y Palma)

Martes y sábado (Vía Ibiza y Palma).

12'30 h.23'45 h.

12'30 h.

23'45 h.

12'00 h.

23'45 h.09'00 h.

23'30 h.23'45 h.17'00 h.

09'00 h.

16'30 h.

09'00 h.23'45 h.

10'00 h.

23'45 h.

23'30 h.12'00 h.

12'30 h.

11'00 h.

23'30 h.23'45 h.

23'45 h.17'00 h.

09'00 h.12'00 h.15'fJO h.

17'00 h.

16'00 h.

10'00 h.

16'00 h.

23'45 h.

16'00 h.

AGENT GÉNÉRAL EN FRANCE:

VOYAGES MÈLIA75001 PARIS - 31. Avenue de l'Opéra - Tél.: 14.260.33.75

06000 NICE - 8, Bd. Victor Hugo - Tél.: 93.87.98.58