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34 Sevrage tabagique en milieu carcéral. Expérience toulousaine

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Page 1: 34 Sevrage tabagique en milieu carcéral. Expérience toulousaine

11e congrès de Pneumologie de Langue Française

Rev Mal Respir 2007 ; 24 : 1S7-1S30 1S22

34Sevrage tabagique en milieu carcéral. Expérience toulousaineR.M. Rouquet, C. Noto, A. Blanc, F. Pillard, P. Léophonte, A. Didier

Introduction : En dépit des facteurs défavorables, le sevrage tabagi-que en milieu carcéral est-il possible ?Matériel et méthodes : Une consultation hebdomadaire d’aide ausevrage a été instituée dans un centre de détention de la banlieue tou-lousaine. Une analyse initiale a été faite sur la période de janvier 2001 àavril 2003.Résultats : Quatre-vingt-six détenus se sont présentés au moins unefois en consultation. Seuls 60 dossiers ont pu être exploités. L’âge moyenétait de 45 ans, l’ancienneté moyenne de détention de 7,5 ans, la duréerestant à effectuer était pour la moitié d’entre eux supérieure à 5 ans. Untiers avait une bronchite chronique ou de l’asthme, plus de la moitiéavait ou avait eu une dépression, 8/60 avaient un traitement substitutif,plus d’un tiers avait eu un sevrage alcoolique. L’âge moyen de débutétait de 15 ans, la consommation journalière moyenne de 25 cigarettespar jour, le test de Fagerström était de 7/10. Sur les 60 détenus, 27(38,3 %) n’ont pas entamé un sevrage (G0), sur les 37 restants, 13(21,7 %) (G1) ont repris au cours du premier mois, 7 (11,7 %) (G2) ontrepris avant la fin du troisième mois, 17 (28,3 %) (G3) ont été considé-rés comme sevrés. La comparaison du groupe G3 sevré aux trois autresgroupes (G0 + G1 + G2), montre que les facteurs significatifs favora-bles de sevrage sont : l’absence de haut niveau d’étude, les difficultés detravail en détention, un antécédent ou une suspicion de cancer etl’absence d’autres dépendances (cannabis, cocaïne). D’autres facteurssemblent favorables mais sans significativité compte tenu des faibleseffectifs.

35Narghilé, le danger masquéA. Khoury1, H. Hanan1, M. Mekdad2, H. Hamade2

Introduction : On estime qu’il y a 100 millions de fumeur de nar-ghilé par jour dans le monde. Le but de l’étude actuelle est de chercherla possibilité de s’infecter par des germes bactériens en fumant le nar-ghilé qui est une mode orientale pour fumer le tabac.Méthodes : On a examiné 41 tubes de narghilé, ramassés de façonrandomisée pendant l’utilisation active de narghilé de plusieurs cafés etrestaurants d’Alep, en centre-ville 27 tubes, et en banlieue 14 tubes. Ona rincé les tubes à l’eau distillée en cultivant la rinçure sur plusieursmilieux des cultures bactériens.Résultats : On a isolé 74 différents germes bactériens, 80 % étaientdans les tubes du centre-ville, les G-bacteries dans 62 % des tubes, lesgermes + dans 38 % des tubes surtout avec Streptococcus 22 %, Haemophi-lus 18 % et Pseudomonas 12 %. On a remarqué la présence de 2 germes27 %, 3 germes 10 % et 4 germes 10 % différents dans le même tube.La plupart des germes isolés ont été sensibles aux 3e et 4e génération deCéphalosporines, 3e génération de Quinolones et Imipinem.Conclusion : L’utilisation répétée du même narghilé par plusieursfumeurs consécutifs ou en même temps sans prendre en compte de chan-ger le tube après chaque utilisation peut engendrer plusieurs infectionspulmonaires.

36Comparaison des habitudes addictives des étudiants infirmiers et aides soignantsL.T. Nguyen1, S. Roncolato-Marty1, D. Wahl1, J. Perriot2

Peu de données existent sur les habitudes de consommation des étu-diants en IFSI, et il semble que les aides soignants aient une consomma-tion tabagique plus importante que les autres catégories professionnellesdans notre hôpital. Notre enquête a été réalisée en mars 2006 sur unepopulation de 55 étudiants infirmiers en 1re année (EIDE 1re A), 57EIDE 3e A, et 56 étudiants Aide Soignants (EAS). L’âge moyen était de22, 25 et 30 ans respectivement.Pour ces 3 catégories la prévalence du tabagisme était de 38 %, 53 % et48 % respectivement. Les EAS avaient un tabagisme régulier et un bud-get tabac significativement plus élevés que les EIDE. Leur motivation àl’arrêt était moindre. Elles avaient les moins bonnes connaissances sur laloi Evin et la charte d’Hôpital Sans Tabac.En revanche, 70 % des EAS consommaient moins d’un verre d’alcool/semaine vs 50 % des EIDE 3e A et 38 % des EIDE 1re A. Les EIDE 1re

étaient 9 % à consommer plus de 10 verres/semaine vs 4 % des EIDE 3e

A et 2 % des EAS.Les EAS consommaient également moins de cannabis : 4 % vs 22 % desEIDE 1re A et 23 % des EIDE 3e A.Les EAS avaient une qualité de vie déclarée significativement moindreque les EIDE. Ils étaient plus souvent chargés de famille, partaientmoins longtemps en vacances, pratiquaient moins de sport, et avaientun score d’anxiété HAD plus élevé que les EIDE.Nos résultats sont en faveur d’une addiction au tabac plus importantechez les EAS comparés aux EIDE. Au vu de ces résultats, une formationsur le tabagisme telle que dispensée aux EIDE, apparaît indispensableau cursus de formation des EAS.

Affiches discussion

Transplantationet chirurgie thoracique

11e Congrès de Pneumologie de Langue Française

Lyon, 2-5 février 2007

Clinique des voies respiratoires, CHR Larrey, Toulouse. UCSA, Muret, France.

1 Hôpital Universitaire D�Alep, 2 Faculté de Pharmacie, Faculté de Medecine, Alep, Syrie.

1 CH. Vichy, 2 Dispensaire Emile Roux, Clermont-Ferrand, France.