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Les acteurs médico-sociaux mobilisés À l’école de la santé La famille en action Santé publique La prévention, c’est l’affaire de tous !

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Santé publique Les acteurs médico-sociaux mobilisés La famille en action À l’école de la santé

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Découvrez plus en détail les projets lauréatsAgir pour la prévention.

Les acteurs médico-sociaux mobilisés

À l’école de la santé

La famille en action

Santé publique

La prévention,c’est l’affairede tous !

sanofi-aventis France – 9, bd Romain-Rolland – 75159 Paris Cedex 14

Brochure éditée par la Direction des Affaires Publiques et de la Communication sanofi-aventis France.Conception et réalisation : Rédaction : Antoine Blachez, Cécile Perrin. Iconographie : Getty images (Paul Bradbury, Peter Cade, Peter Correz, Chris Whitehead) 23

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Être acteur de sa santé“

Notre mission est de combattre lamaladie en concevant des solutionsthérapeutiques innovantes. Elle est

aussi de faire en sorte que les hommes nesoient pas malades. C’est encore plus vrai etnécessaire aujourd’hui avec l’allongement del’espérance de vie. L’enjeu actuel n’est, eneffet, plus de vivre vieux mais de vieillir enrestant en bonne santé. La santé est le capitalle plus précieux que chacun doit « gérer »tout au long de sa vie. C’est tout le défi de laprévention, devenue un axe essentiel de lasanté publique en France.

Défi complexe, qui interpelle institutionnels,élus locaux, médecins, personnels soignants,éducateurs, et concerne notamment les plusjeunes. Les adultes vivent trop souvent la pré-vention comme une contrainte. Résultats : lesmaladies cardiovasculaires et les cancers res-tent les principales causes de mortalité, endépit des avancées thérapeutiques. Nousavons décidé d’agir et d’être aux côtés deceux qui s’investissent dans la prévention.

Lancée en 2005, l’initiative Agir pourla prévention témoigne de notreengagement. Nous l’avons voulue

comme une démarche partenariale, facilita-trice et fédératrice, afin notamment d’effacerles frontières entre tous les acteurs de santé.A la maison, à l’école et dans d’autres lieux devie, Agir pour la prévention soutient desactions innovantes - dont cette brochure estle reflet -, proches des individus, adaptées auxenjeux de santé des régions et qui font chan-ger les habitudes. Une équipe sanofi-aventisdédiée aux Affaires publiques régionalesaccompagne ceux qui initient des projets trèsconcrets, souvent centrés sur les enfants,ambassadeurs et prescripteurs d’une nouvellefaçon de vivre.

Avec Agir pour la prévention, nous concréti -sons notre volonté d’être une entreprise desanté globale. Notre engagement au service del’innovation thérapeutique se double d’un autreengagement : celui de faire de chacun un acteuraverti de sa propre santé et de se donner lesmoyens d’être bien portant.

Christian Lajoux, Président de sanofi-aventis

en France

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Antoine Flahault,Directeur de l’École des hautesétudes en santé publiqueParis-Rennes, président du comitéscientifique d’Agir pour la prévention

• Pr Arnaud Basdevant, chef du service de nutrition à l’Hôtel-Dieu (Paris)

• Pr Jacques Bringer, chef du service des maladies endocriniennes au CHU Lapeyronie (Montpellier)

• Pr Philippe Cornet, professeur demédecine générale, faculté de médecinePierre-et-Marie-Curie (Paris-VI)

• Pr Bertrand Dautzenberg,pneumologue à la Pitié-Salpêtrière,président de l’Office français deprévention du tabagisme (Paris)

• Pr François Desgrandchamps,urologue à l’hôpital Saint-Louis (Paris)

• Pr Étienne Dorval, gastro-entérologueau CHU de Tours, Past secrétairegénéral de la Société française degastro-entérologie

• Pr Claude Dreux, président duComité d’éducation sanitaire et socialede la pharmacie

• Dr Alain Ducardonnet, cardiologue(Paris), Past président du Collègenational des cardiologues français

• Dr Éveline Eschwege, épidémiologistecardiovasculaire et métabolique(Villejuif), directeur de rechercheémérite INSERM

• Pr Maurice Ferreri, chef du servicepsychiatrie et psychologie médicale à l’hôpital Saint-Antoine (Paris)

• Pr Antoine Flahault, directeur de l’École des hautes études en santépublique Paris-Rennes

• Pr Françoise Forette, professeur degériatrie (Paris), présidente d’Alliancefor Health & the Future

• Dr Dominique Guedj-Meynier,cardiologue (Paris), présidente duCollège national des cardiologuesfrançais

• Pr Henri Pujol, oncologue(Montpellier), président de la Liguenationale contre le cancer, présidentde la Conférence régionale de santéLanguedoc-Roussillon

• Pr Maïthé Tauber, responsable de l’unité d’endocrinologie à l’hôpitaldes enfants (Toulouse), présidente dela coordination nationale des REPOP(Réseau de prévention et prise encharge de l’obésité pédiatrique)

• Pr Alec Vahanian, cardiologue à l’hôpital Bichat (Paris), Past président de la Fédérationfrançaise de cardiologie

• Dr Nathalie Billon, directeurmédical de sanofi-aventis France

• Dr Corinne Duguay, directeur desAffaires publiques de sanofi-aventisFrance (2008)

NOS ACTIONS DE PRÉVENTION

13projets Agir pour la préventionen cours depuis 2005.

7projets non lauréats soutenusen raison de leur intérêtparticulier pour la région.

51programmes de prévention et dépistage soutenus dans 19 régions.

2,8millions d’euros investis par sanofi-aventis France dans ces programmes.

LES 18 MEMBRES DU COMITÉ SCIENTIFIQUE D’AGIR POUR LA PRÉVENTION 2008

NOS ENGAGEMENTS EN MATIÈRE DE PRÉVENTION

Développer des stratégies de prévention durables« J’ai accepté de présider le comité scientifique d’Agir pour la préventionpour deux raisons principales. D’abord, la prévention, comme l’a rappeléle président de la République, est le parent pauvre des dépenses de santé.C’est vrai dans toute l’Europe, où la prévention ne représente qu’unepetite part des budgets nationaux de santé (entre 5% et 6%). Ce quinous demande d’être encore plus inventifs ! Ensuite, les acteurs de lasanté publique sont pluriels : il y a le service public, mais aussi le secteurprivé, qui doit prendre part à la réflexion et à l’action. En ce sens, Agir pour la prévention constitue un bel exemple de collaboration public-privé. Et cette initiative m’a aussi intéressé car elle n’est pas orientée vers les médicaments de sanofi-aventis. Aujourd’hui, si l’on veut que nossystèmes de santé perdurent, l’enjeu majeur est de développer de façontrès urgente des stratégies de prévention durables et efficientes. Au seindu comité scientifique d’Agir pour la prévention, nous examinons lesprojets candidats et élisons les lauréats. Chaque membre apporte un éclairage lié à sa discipline… et heureusement, car les dossiers sont de bonne qualité! Nous avons eu du mal à les classer. Les projets locaux ou régionaux témoignent d’une préemption démocratique du débat.Cette véritable mobilisation de divers acteurs montre que la santé estl’affaire de tous et pas seulement de spécialistes. En outre, certains projetsfont preuve d’originalité par le public qu’ils visent ou par leur aspectludique, loin des contraintes et des interdits souvent associés à laprévention. Pour les départager, nous avons suivi un processus rigoureux :chaque membre du comité était rapporteur de quelques dossiers etformulait ses recommandations selon des critères de qualité, de rigueur et de faisabilité. Il y a bien eu des divergences, mais cela n’a pas été si difficile de nous entendre et d’arriver à notre décision. C’est une trèsbonne expérience, à renouveler! »

AGIR EN TOUTE TRANSPARENCE est la condition sine qua non des opérations et des partenariats mis en place dans les régions. Les équipes projets connaissent les objectifs et les moyens mis en œuvre, et développent leurs actions en toute indépendance.

FÉDÉRER DES ACTEURS LOCAUX qui ne travaillent pas forcément ensemblehabituellement. L’équipe des Affaires publiquesrégionales de sanofi-aventis met à profit sesréseaux pour favoriser les synergies entre tous les acteurs de santé locaux.

FAIRE PREUVE D’INNOVATION est au cœur de notre mission d’entreprise desanté. Innover, c’est savoir faire naître et grandirdes idées nouvelles en recherche et développement.C’est aussi être créatif dans le développement de nouvelles formes de partenariats avecl’ensemble des acteurs de santé.

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La famille change ses habitudes en Alsace

« MIEUX DANS NOS BASKETS! MIEUX DANS NOTRE ASSIETTE! »Mieux manger et bouger en famille, c’est le défi gagné par le projet « Mieux dans nos baskets! Mieuxdans notre assiette! », lauréat 2008 d’Agir pour la prévention. L’idée? Changer progressivement seshabitudes en famille, tout en étant accompagné par des professionnels, des éducateurs physiques,des diététiciens et des cuisiniers. De mai à octobre 2008, 71 familles ont consacré leurs dimanches

matin à l’activité physique, comme la marche et des exercices ludiques. Parallèlement, des ateliers culi naires démontraient qu’il est facile de manger sainement. Ces moments de partage ont été réitérés en 2009, rien quepour le plaisir !

Pr Jean-Louis Schlienger, chef du service des maladies de la nutrition, CHU Hautepierre, à Strasbourg« Nous avons imaginé la mise en place de consignes diététiques à destination non pas de malades mais de personnes bien portantes.Pour faire bouger les gens, nous avons privilégié la pédagogie par l’exemple, c’est-à-dire faire et pas seulement dire les choses! Le projet consiste, en effet, à mettre en situation des moniteurs d’éducation physique et à faire réaliser des démonstrations culinairespar des diététiciennes et cuisiniers. Les familles participent à des activités ludiques, pas forcément sportives, et glanent des recettesde savoir-faire. La tendance montre que les personnes ont modifié leurs pratiques d’activité physique et de nutrition. »

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La familleenaction

PACA

« BIEN MANGER, BIEN DANS SES BASKETS » :promouvoir les bienfaits de l’alimentationméditerranéenne et de l’activité physique.

ETAUSSI

LANGUEDOC-ROUSSILLON

« 10000 PAS POUR ALLER MIEUX » : un programme pour inciter les Montpelliérains à marcher plus, notamment grâce à un podomètresur clé USB.

Dans le Morbihan, les enfants prescripteurs

« BOUGE TON CŒUR, CROQUE LA VIE »L’originalité du programme réside dans son mode opératoire, qui consiste à sensibiliser et formerles enseignants des écoles primaires volontaires du Morbihan à l’hygiène de vie (alimentationet activité physique). Les enfants expérimentent différentes activités par eux-mêmes, avecdes podomètres et cardiofréquencemètres, et réfléchissent en classe sur les résultats obtenus.

Les enfants adorent, et les enseignants aussi car ils restent les « maîtres » de leur pédagogie en intégranttransversalement, dans le programme scolaire, les 12 ateliers proposés. Cerise sur le gâteau, le projet lauréat aobtenu, en 2008, la labellisation officielle du PNNS (Programme national nutrition santé).

Yvette Lecomte,inspecteur d’académie du Morbihan« Ce qui m’a intéressée, c’est que cette action de prévention allie l’éducation à l’alimentation et le développement de la motricité et de l’activité physique. Le déficit d’activité des jeunes et leur surcharge pondérale n’ont fait qu’augmenter au fil des années. Nous avonsdonc travaillé avec le centre médico-sportif de Bretagne Sud sur l’idée qu’il faut mobiliser les enfants, mais aussi les enseignants et les parents. L’éducation à la prévention fait partie du cursus de la formation des maîtres à Vannes. L’éducation à la santé n’est pasune discipline spécifique mais un enseignement au service des autres disciplines. »

27,2%des collégiensalsaciensen classe de 6e

étaient en surpoidsou obèses en 2001,contre moins de 15% pour la moyenne nationale. Source : DRESS,juillet 2003.

C’est au sein de la cellule familiale que de bonnes habitudes se prennentpour la vie. Par ailleurs, à tout âge et dans tous les domaines, le plaisirest un facteur clé de motivation. De nombreux projets Agir pour la prévention viennent donc rappeler aux parents et aux enfants le plaisir de partager un bon repas ou une activité physique. S’offrir des moments ensemble, c’est précieux et bon pour la santé !

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600%C’est le taux d’augmentationdu diabète de type 2entre 1958 et 1993. La pratique régulièred’une activité physiquepourrait diminuer son incidence. Source : PNNS - Activitéphysique et obésité del'enfant - Novembre 2008.

Le refrain des tout-petits à Nancy

« MAMAN, PAPA, BOUGEONS ENSEMBLE! »

Le projet, lauréat 2006, est destiné auxtout-petits pour promouvoir au plus tôtles bons comportements et fédérer l’en-fant et sa famille autour des bénéfices

de l’activité physique. Après une enquête sur l’activitéphysique des moins de 6 ans et de leur famille, le pro-jet décline toute une série d’actions : campagned’éducation pour la santé, outils pédagogiques, for-mations spécifiques des professionnels de santé et dela petite enfance, dotation de 20 structures d’accueilen matériel adapté à l’activité physique des tout- petits. Organisée chaque année en juin, une journéefestive rassemble plus de 600 enfants de 2 ans à 6 anset leurs parents. Un beau succès !

Valérie Lévy-Jurin,adjointe au maire, conseillère communautaire du Grand Nancy« Le projet “Maman, papa, bougeons ensemble!” s’inscritdans la politique familiale, sportive et d’aide à la parentalité de la ville. Sanofi-aventis a fait un gros travail pour réunir les acteurs de santé de la région et nous responsabiliser tous ensemble autour d’un partenariat public-privé. »

Dr Patrick Laure,médecin conseiller à la direction régionale de la Jeunesse et des Sports (DRDJS) Lorraine« Si l’on pratique une activité physique tout petit, avant 6 ans, on augmente la probabilité de le faire aussi plusgrand. Il ne s’agit pas de faire du sport, mais de jouer à cache-cache, d’aller à la piscine ou de se promener en famille. En plusd’être indispensable au développement psychomoteur desenfants, bouger est une source de plaisir. »

À Lyon : enfant-parent

« LE DUO KI BOUJ’ »Ambitieuse, l’initiative « Duo ki bouj’ »veut faire de l’activité physique un plaisirpartagé et régulier. Elle repose prin cipale-ment sur la participation des enfants… qui

peuvent aussi inviter leurs parents pour « bouger » en fa-mille. Dans les écoles, des animations gratuites expliquentaux enfants l’importance de l’activité physique et le prin-cipe du projet : inciter des duos enfant-parent à partici-per le plus souvent possible à l’une des activités gratuitestelles que roller, sorties à vélo ou promenades. Des lotssportifs sont à gagner chaque année. Lauréat 2006, leprojet a sensibilisé 1500 enfants en 2008-2009.

Dr Marie-Sophie Barthet-Derrien,médecin responsable des actions de santépublique, santé communautaire et épidémiologie,département du Rhône« La force du projet est d’avoir évolué en fonction des évaluations.Afin que les actions touchent davantage de duos et ainsi soientplus efficaces et pertinentes, leurs modalités sont réajustéeschaque année. Ce projet est un exemple concret de partenariatentre des acteurs publics et privés comme le GRSP (groupementrégional de santé publique), sanofi-aventis, l’Éducation nationale, le département du Rhône, la direction régionale de la Jeunesse etdes Sports. Nous espérons maintenant travailler avec les structureslocales dans les quartiers et, pourquoi pas, essaimer cetteopération sur d’autres territoires! »

Dr Sophie Treppoz,médecin pédiatre, présidente de l’association« Enfant-parent : le duo qui bouge »« La naissance du projet était très intéressante car elle a réuniplusieurs associations d’horizons divers. C’était amusant de voirque nous tous – avec les pédiatres, cardiologues, pharmaciens et sanofi-aventis – avions le même objectif de travailler endirection des enfants pour tenter de réduire le risque de surpoidset d’obésité. Même mes enfants ont été impliqués dans leprojet! C’est ainsi que le jeu-concours a été créé par plusieursgénérations. Le résultat? Un projet transgénérationnel puisqu’ilcherche à redonner le goût de pratiquer une activité physiqueavec les parents. »

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ALSACE

« ÉTOILÉS AU SERVICE DE LA SANTÉ » :sensibiliser les futurs chefs cuisiniers au rôle de l’alimentation dans la santé.

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À l’école de la santéAgir dès la maternelle en Haute-Garonne

« FOURCHETTE ET MARELLE »

Lauréat 2008 d’Agir pour la prévention,le projet « Fourchette et marelle » estmis en œuvre dans environ 500 écolesmaternelles de Haute-Garonne, soit au-

près de 25000 enfants. Cette action a pour objectif de sensibiliser les enfants à l’intérêt d’une alimentationéquilibrée et d’une activité physique régulière. Les enseignants et les personnels des CLAE(1) ont à leur dis-position une mallette pédagogique comprenant unguide pratique, un CD-Rom, un CD audio, des afficheset un guide de nutrition. À travers des activités variées,les enfants peuvent découvrir de manière ludique lesbonnes habitudes… à prendre très tôt!

Nathalie Fréreu,directrice du CLAE(1) de la maternelle du Château de l’Hers« L’action “Fourchette et marelle” a été très bénéfique. Elle nous a permis d’ouvrir une porte pour avancer un peu plusdans les projets. Je trouve la mallette très intéressante parcequ’elle nous montre que l’on peut faire différentes choses, aussibien des jeux de plein air que des activités manuelles. Désormais,chaque jour, tous les midis et soirs, il y a deux activitéssportives et une ou deux activités manuelles à l’école. »

Sylvie Buscail,professeur des écoles à la maternelle Marie-Laurencin de Balma« Les principales qualités de cette mallette sont la diversité et la liberté d’aborder ce thème très vaste. On peut le travaillerponctuellement ou plus longuement, l’axer sur une familled’aliments et au-delà ; c’est extrêmement complet.“Fourchette et marelle” offre la possibilité de ne pas faire la même chose d’une année sur l’autre. »(1) Centre de loisirs associé à l’école.

La création artistique initie les collégiensdes Yvelines à l’équilibre alimentaire

« ENCHANTONS LA CUISINE »

Récompensée en 2008, cette appro che ori-ginale utilise la création artistique comme le-vier de renforcement des messages. Quatre temps ont structuré l’action :

– un concours qui a permis aux élèves de faire uneanalyse descriptive et critique d’une illustration pré-sentant cinq planètes relatives aux comportements alimentaires et à l’activité physique de personnes dedifférentes tranches d’âge;– l’animation d’ateliers sensoriels par une diététicienne-nutritionniste auprès de dix classes de 5e sélectionnées,pour développer la compréhension et l’appropriationdes messages;– le renforcement des acquis par la créativité dans lecadre d'ateliers artistiques comme levier stratégique :« relooke ta cantine », « chorégraphie sur les cinq sens »,« chanson sur les goûts »;– la présentation du travail aux parents, élus, enseignantset décideurs lors d'un festival de clôture en juin 2009,une étape très valorisante pour les élèves, acteurs clésdu travail.

Virginie Aubin,directrice de l’hôpital de Houdan« J’ai trouvé le projet novateur et l’approche intéressante. L’artpermet de véhiculer beaucoup de messages, de toucher les jeunessur les questions de l’alimentation. Les élèves des dix classesretenues étaient ravis de participer à des ateliers artistiques. Enretour, ces jeunes ont fait preuve d’un investissement incroyable!De notre côté, il était naturel de nous impliquer : j’ai la convictionque l’hôpital a une vocation de prévention et de santé publique. En outre, le partenariat avec sanofi-aventis apporte unecomplémentarité essentielle à l’opération. »

15,6%des enfantsscolarisésen grande section de maternelle en Midi-Pyrénées en 1999-2000 étaient en surchargepondérale, 4,3%étaient obèses.Source : DRESS, juillet 2003 – Étudeset résultats n° 250.

Les bons comportements s’apprennent aussi à l’école, que ce soit à la maternelle, à l’école primaire ou au collège. Les enseignants dans la classe, le personnel à la cantine, à la garderie ou au centre de loisirs peuvent faire passer des messages aux enfants.Dans les régions, l’Éducation nationale soutient les projets sur l’alimentation et l’activité physique. La prévention se fait une place sur les bancs de l’école !

BASSE-NORMANDIE

« QUELLE ÉNERGIE POUR BIEN GRANDIR! » : un projet de recherche-action pour mieux connaîtrel’efficacité des programmes d’éducation en matièrede prévention.

HAUTE-NORMANDIE

« TA SANTÉ EN 1 CLIC » : développer la connaissance des étudiants sur l’impact réel de l’alcool, du tabac,du cannabis, du stress, de la cyberdépendance… sur leur santé.

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Claire Gaillard, chargée des outils pédagogiques et de la communication au CRES & CODES 86 (comitésrégional et départemental d’éducation pourla santé)« Le Bagage est un ensemble d’outils ludiques pourtransmettre des savoirs, des savoir-faire et des savoir-être. La mallette contient cinq jeux ainsi qu’un guide pédagogiquepermettant à l’animateur d’intégrer le Bagage dans sonprogramme et de partager les messages de prévention. Nous avons également coordonné l’ensemble des formationsdestinées aux enseignants, infirmières et médecins scolaires,animateurs et personnel des MDPH (1). Au départ, nous étionsun peu méfiants vis-à-vis du partenariat avec un organismeprivé. Mais sanofi-aventis a joué la transparence et gagné la confiance de tous les partenaires, en mettant à mal les a priori… sans compter son soutien financier essentiel. »

Destiné aux enfants de 5 à 12 ans, « Le Bagage de BONNESANTÉ » est un pro-gramme d’éducation pour la santé. Lesdessins humoristiques et décalés inter-

pellent les enfants sur les maladies chroniques nontransmissibles. Comme pour la marguerite que l’on effeuille, les enfants reprennent en chœur : « Pourla vie, j’aime : bronzer un peu, bouger beaucoup, les légumes passionnément, les fruits à la folie et fumerpas du tout. » Ce projet, lauréat 2008 d’Agir pour laprévention, est proposé aux écoles, aux centres de loisirs et aux MDPH (1). Un site Internet poursuit la dynamique du projet et permet son évaluation.(1) Maisons départementales des personnes handicapées.

Pour partir d’un bon pied sur les chemins de la vie en Poitou-Charentes

« LE BAGAGE DE BONNESANTÉ »

30%des cancerspourraient êtreprévenus par le respect de règles d’hygiène de vie simples.Source : site Internet OMS.

L’école de la santé sillonne l’Auvergne en bus

« ÊTRE ET SAVOIR! »Déjà 8500 élèves sont montés dans le bus de « L’école de la santé » depuis le 25 septembre 2006.Plus qu’une exposition itinérante, le bus va dans les écoles et propose des animations éducatives autourde trois thèmes : « Se bouger », « S’alimenter » et « S’informer ». Accompagnés de leurs enseignants,les enfants sont sensibilisés à une bonne hygiène de vie afin de prévenir maladies cardiovasculaires

et cancers. Les connaissances sont évaluées dans un questionnaire avant le passage du bus et quelques moisplus tard, lors d’un concours interécoles appelé « Les Olympiades de la santé ». Après le Puy-de-Dôme et l’Allier,le bus part pour le Cantal en 2010.

Jean-Pierre Bastard, président de l’association « Être et savoir; prévention santé »« L’association a vu le jour sur le modèle du “Train de la vie”, une action de prévention de sanofi-aventis qui allait vers les gens. Nousavons décidé de choisir le bus, plus souple que le train, et de nous adresser aux élèves de troisième cycle, du CE2 au CM2. Les enfantsdans ces classes étudient le corps humain et sont très réceptifs aux éléments de prévention. Le projet repose sur une autre idée géniale quiconsiste à fédérer et à mettre en synergie les différentes expertises! Sanofi-aventis, le CHU de Clermont-Ferrand, le Centre de lutte contrele cancer, le Centre de nutrition humaine, la Ligue contre le cancer, les associations et les institutions ont travaillé tous ensemble. Aujourd’hui,nous relevons un nouveau défi : apprendre les gestes qui sauvent en cas d’arrêt cardiaque avec “Être et savoir; les gestes qui sauvent”. »

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CHAMPAGNE

« AMBASSADEUR DE MA SANTE » : prévenir le surpoids et le mal-être des adolescents grâce à un programme d'amélioration de leur conditionphysique, mentale et nutritionnelle.

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José Sorolla,maire de Saint-Martin-de-Londres et médecin généraliste« Lorsqu’ils sont élus, les maires sont confrontés auxproblématiques de santé publique et n’ont pas toujours lesconnaissances suffisantes. Grâce au projet, trois réunionspubliques ont rassemblé les élus pour faire naître ensuite desprojets dans les communes. À Saint-Martin, nous avons crééun jardin intergénérationnel pour combattre le cloisonnementde la population. Cette opération est née de la collaborationentre sanofi-aventis, entreprise privée, et les communes,organismes publics. En tant que médecin, je me réjouis de laparticipation d’un laboratoire pharmaceutique à de tellesopérations multidirectionnelles, très loin du médicament! »

Si les décideurs sont rarement la cibledes programmes de prévention, ilsjouent pourtant un rôle essentiel dansleur mise en œuvre. Il faut les sensibiliser

pour qu’ils s’engagent en faveur du bien-être de leursadministrés. C’est l’objet de ce projet, récompenséen 2008. Des journées de sensibilisation des tinées à250 élus sont organisées dans les cinq départementsde la région. L’idée est de faire naître des projets deprévention et d’accompagner les collectivités localesdans leur mise en place. Une rencontre régionale enfin de parcours doit réunir tous les élus et valoriserleurs projets.

Santé et prévention

« BIEN VIVRE EN LANGUEDOC-ROUSSILLON »

75%des enfantsont une attitudepositive vis-à-vis du sport.Enquête « Bien dans tonsport, mieux dans toncorps » - Communicationaux 4es Journées de la prévention - 10 avril 2008.

Les acteurs médico-s

Les actions de prévention en région visent tous les publics : les élèves, leurs parents, les salariés, les personnes en réinsertion professionnelle, celles qui sont isolées… Il s’agit de les toucher là où ils vivent : dans les centres sociaux, les entreprises, les collèges, sur les marchés, ou même à la plage! La prévention fait donc intervenir tous les secteurs et tous les acteurs. Mais changer les habitudes et faire reculer les maladies cardiovasculaires et les cancers passent par une condition essentielle : une bonne coordination entre les différents acteurs de la collectivité.

BOURGOGNE

« LES MARCHÉS SANTÉ » : un stand d’informationsur les marchés pour présenter les bienfaits del'activité physique et d'une alimentation équilibrée.

AQUITAINE

« LE SOLEIL N’AURA NI MA PEAU, NI MES YEUX, JE ME PROTÈGE… » : une campagne de préventiongrand public sur le risque solaire.

Dans les collèges de l’Essonne

« BIEN DANS TON SPORT, MIEUX DANS TON CORPS »Afin de mieux prévenir le surpoids et ses conséquences, ce projet, lauréat Agir pour la préventionen 2006, a fait un état des lieux épidémiologique. Une vaste enquête menée sur 632 collégiensde l’Essonne a étudié la prévalence du surpoids chez les élèves de 6e et l’influence de nombreuxdéterminants, dont l’activité physique. Les premières conclusions ont fait l’objet de publications

en 2008 et 2009, et une analyse est en cours pour évaluer l’efficacité de la formation des formateurs dansces collèges.

Pr Charles-Yannick Guezennec,directeur du pôle de médecine du sport de l’Essonne« Notre projet étudie les effets de l’activité physique sur les collégiens. Car, à 11 ou 12 ans, le surpoids n’est pas irréversible.L’enquête a permis d’évaluer leur taille, leur poids et leur activité physique. Il s’agissait d’avoir un instantané de la pratique del’activité physique à la fois en milieu rural et en ville. Les résultats obtenus montrent notamment qu’il est important de favoriser lapratique dans les clubs sportifs et d’offrir la possibilité d’importants déplacements à pied, en aménageant les espaces urbains. »

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18,1%de personnessont obèses dans le Nord-Pas-de-Calais, ce qui en fait lapremière région deFrance en matière de prévalence de l’obésité.Source : ObÉpi 2006.

Se donner les moyens de réussir son insertion sociale à Lyon

« DU TEMPS POUR SA SANTÉ »

Projet original à destination de popula-tions en précarité, « Du temps pour sasanté » a obtenu le soutien de l’INCa(Institut national du cancer). Il s’agit de

favoriser la prévention et le dépistage précoce des can-cers chez des femmes en réinsertion professionnelle.Les 200 femmes ciblées par le projet (membres d’asso-ciations ou de chantiers d’insertion) sont invitées à unentretien individuel avec un médecin généraliste pourfaire le point sur leur approche de la santé, la préven-tion et le dépistage. Dans une seconde phase, ces per-sonnes seront conviées à des ateliers santé, tel que le« Bus info santé » du conseil général du Rhône.

Dr Nicole Bez, présidente du collège des médecins généralistesURML Rhône-Alpes« Notre projet consiste à proposer un entretien de prévention.Certes, les médecins font déjà de la prévention dans le cadrede leurs consultations, mais le projet offre 45 minutes pourdiscuter avec chaque femme de ce qui est bon pour elle. Il faudra peut-être lever certains freins au dépistage, répondreaux questions et rassurer. J’espère que les populations quenous allons toucher réaliseront que prendre du temps pour sasanté est une démarche positive qui rejaillit sur d’autresdomaines personnels, familiaux et professionnels. »

Dans les quartiers du Nord-Pas-de-Calais

«TOUT LE MONDESE BOUGE! »

Dans une région aux indicateurs desanté en berne, les acteurs du mondesocial, médical et sportif se sont mobi -lisés pour changer la donne et favoriser

l’activité physique grâce à des activités et animationsconviviales. Ce projet lauréat d’Agir pour la préven-tion en 2008 s’appuie sur 18 centres sociaux. Véri-tables lieux de proximité, ceux-ci deviennent desrelais de prévention auprès des habitants des quartiers,ce qui renforce le lien social.

Pr Monique Romon,chef du service de nutrition au CHRU de Lille« Se servir des centres sociaux comme intermédiaires estintéressant car ils sont en contact avec les populations les plusdéfavorisées, que les campagnes nationales de communicationne touchent pas forcément. Pour changer les comportements, il faut aller au plus près des gens. Or, les centres sociaux sontdans les quartiers. Par la proximité, ils pallient le manque demotivation de certains à exercer une activité physiquerégulière. Ce projet montre le rôle et l’importance du tissusocial dans la prévention. En s’appuyant sur les centressociaux, des liens se sont créés entre tous les partenaires d’unquartier ou d’une ville pour aller dans le même sens. »

Thierry Roblin, directeur du centre social du Chemin rouge, à Faches-Thumesnil« En plus de son intérêt pour la santé, le projet comporte unevraie mixité générationnelle, sociale et culturelle. Autour denotre centre social, nous avons créé un groupe avec un médecindu sport, une pharmacie de quartier et des animateurs sportifs.Ce projet porte un changement de culture : les partenairesprivés ont un autre regard sur notre structure, et réciproquement.Il faut reconnaître à sanofi-aventis la volonté de créer despassages, de décloisonner. En sachant mieux qui fait quoi dansle quartier, chacun d’entre nous oriente mieux les personnes. »

o-sociaux mobilisés

sent

NORD-PAS-DE-CALAIS

« DIABÉTOBUS » : un bus de la Maison du diabètepour assurer le dépistage et l’éducation thérapeutiquedes patients diabétiques, notamment dans les zones les moins accessibles.

ICI ET LÀ

« IATROGENÈSE MÉDICAMENTEUSE » : entreautres, des observatoires dans les services d’urgencespour mieux évaluer la santé des personnes âgées.

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Les acteurs médico-sociaux mobilisés

Pour profiter du soleil niçois en toute sécurité

« LA VIE AU ZÉNITH »Face à l’augmentation du nombre de cancers de la peau, les acteurs de santé niçois ont utiliséles nouvelles technologies pour alerter sur les risques liés au soleil. Lauréat 2006, le projet cibleles enfants et les travailleurs en extérieur de la ville tels que les policiers, les jardiniers ou lessauveteurs en mer. Pour les enfants, une information dispensée par une dermatologue trouve

écho dans un jeu vidéo où le héros doit se protéger du soleil (sinon, le jeu s’arrête). Les personnelsmunicipaux, quant à eux, ont reçu chaque jour un SMS leur précisant l’indice UV de la journée.

Yves Méjean, enseignant à l’école primaire Jean-Marie-Hyvert de Nice« L’intérêt pédagogique du projet est encore plus évident à Nice qu’ailleurs. En effet, beaucoup d’enfants vont à la plage et estiment que, si on habite Nice, on ne craint pas le soleil ! Grâce au jeu et aux explications de la dermatologue en classe, ils ont découvert les dangers du soleil. L’opération a été réalisée en 2006-2007 auprès des élèves de CM1. L’année d’après, ils revenaient vers moi et m’en reparlaient. Moi-même, je suis devenu plus vigilant, surtout pendant les sorties de classes.Cette sensibilisation a profité aussi bien aux enseignants qu’aux enfants! »

La prévention s’invite au travail

« ENTREPRISES DE PICARDIE EN SANTÉ »Original, le programme vise à sensibiliser les salariés des petites et moyennes entreprises àla prévention des maladies cardiovasculaires et des cancers. Sur les territoires prioritaires dela Picardie maritime et de la Thiérache, les entreprises volontaires choisissent, en liaison avecles services de santé au travail, les thèmes (tabac, alcool, nutrition, activité physique) et les

modalités d’intervention (sensibilisation, information, formation, orientation, aide méthodologique…).Les salariés sont ainsi informés de la nécessité d’améliorer leur santé et de la possibilité d’en parlerensemble au travail. Le groupement régional de santé publique, le conseil régional de Picardie etsanofi-aventis ont décidé de financer cette démarche expérimentale de promotion de la santé, menée surdeux ans avec les entreprises de 20 à 200 salariés.

François Désérable, président de l’ARAMIE (Association régionale des associations de médecine interentreprises de Picardie)« En Picardie, le nombre moyen de décès pour 1000 habitants est supérieur de 16% pour les maladies cardiovasculaires et de 10%(1) pour les cancers à la moyenne nationale. Dans ce programme, le médecin du travail possède la clé d’entrée desentreprises : il connaît les salariés et les problèmes de santé qu’ils rencontrent. Il passe des accords avec les chefs d’entrepriseet les salariés pour permettre l’intervention sur les lieux de travail d’une “personne ressource”. Une infirmière et une psychologueont été recrutées à temps partiel et formées. Chaque action implique d’entrer en relation avec les acteurs de prévention les plusproches et d’utiliser les outils disponibles. Grâce au travail de mise en réseau mené par sanofi-aventis, nous nous sommesretrouvés tous ensemble autour d’une table pour la première fois. Ce qui nous permettra, par exemple, d’intervenirsimultanément dans une entreprise et dans le collège local pour que les familles dialoguent sur les sujets de santé publique. »

(1) Plan régional de santé en Picardie 2006-2009, annexe 1.

10à 20%des consul tationsde dermatologie au CHUde Nice concernent des cancers de la peau.Source : service Dermatologie-CHU de Nice - 2008.

20000salariés ciblés surdeux bassins d’emploi.L’objectif est d’obtenir l’adhésion de 20% desentreprises.

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Découvrez plus en détail les projets lauréatsAgir pour la prévention.

Les acteurs médico-sociaux mobilisés

À l’école de la santé

La famille en action

Santé publique

La prévention,c’est l’affairede tous !

sanofi-aventis France – 9, bd Romain-Rolland – 75159 Paris Cedex 14

Brochure éditée par la Direction des Affaires Publiques et de la Communication sanofi-aventis France.Conception et réalisation : Rédaction : Antoine Blachez, Cécile Perrin. Iconographie : Getty images (Paul Bradbury, Peter Cade, Peter Correz, Chris Whitehead) 23

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Alsace

Objectif Il s’agit de donner envie aux familles de modifier leurscomportements alimentaires et d’activité physique. Ellessont invitées à découvrir le plaisir de bouger ensemble et la possibilité pour tous de manger simple et équilibré.

CibleLe projet a touché 3000 habitants de la grandeagglomération strasbourgeoise de tous âges, et 71 familles,soit environ 200 personnes, ont participé à l’ensemble des activités.

DérouléUne campagne de sensibilisation a informé les familles sur le projet « Mieux dans nos baskets! Mieux dans notre assiette! ». Les 71 familles volontaires ont participégratuitement tous les dimanches matin pendant six mois à des activités physiques ludiques encadrées et adaptéesaux âges de leurs différents membres. Parallèlement, des ateliers culinaires, animés par des diététiciens et descuisiniers, mettaient en application les recommandations du Plan national nutrition santé. Enfin, lors d’une journéefestive à l’automne pendant la Semaine du goût, toutes les familles ont participé à une grande manifestation finale avant de partager un repas. Le site www.baskets-assiette.com relaie les informations et les bonnes pratiques.

DatesLa première phase a eu lieu entre juin et octobre 2008 et l’action se renouvelle en 2009.

Chef de projetPr Jean-Louis Schlienger, chef du service des maladies de lanutrition, CHU Hautepierre, à Strasbourg.

Acteurs du projetÉducateurs d’activité physique et sportive de l’EPMMSports pour tous, professeurs de sport, conseillers secteurde la DRDJS Alsace, diététicien(ne)s de l’associationRESOO (Réseau de soins optimisés de l’obésité), service de médecine interne et de nutrition du CHU deStrasbourg, clinique de l’Orangerie, lycée Alexandre-Dumas.

PartenairesConseil général du Bas-Rhin, direction régionale desAffaires sanitaires et sociales d’Alsace, direction régionalede la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative d’Alsace,EPMM Sports pour tous Alsace, faculté de médecine de Strasbourg, Fédération hospitalière de France régionAlsace, hôpitaux universitaires de Strasbourg, clinique de l’Orangerie, mission régionale de la santé (agencerégionale de l’hospitalisation d’Alsace et union régionaledes caisses d’Assurance maladie), office des sports deStrasbourg, rectorat de l’académie de Strasbourg, régimelocal d’Assurance maladie d’Alsace-Moselle, unionrégionale des médecins libéraux d’Alsace, ville deStrasbourg, Les Dernières Nouvelles d’Alsace, lycéehôtelier Alexandre-Dumas, Sodexo.

Pour en savoir plus :www.baskets-assiette.com

Promouvoir la santéen famille

« Mieux dans nos baskets!Mieux dans notre assiette! »

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Bretagne

Promouvoir l’activité physique en famille

« Bouge ton cœur, croque la vie »ObjectifLes interventions éducatives auprès des enfants en font des prescripteurs de bonnes pratiques vis-à-vis de leurentourage. Les élèves, de la maternelle au primaire,découvrent les bienfaits de l’activité physique et d’unealimentation équilibrée, et ils amènent leurs parents à modifier certaines de leurs habitudes de vie.

CibleLes 21000 enfants scolarisés de la maternelle au CM2 dans le Morbihan et leur famille, ainsi que 700 enseignantset conseillers pédagogiques.

DérouléInitié par le centre médico-sportif de Bretagne Sud, le projet s’adresse en premier lieu aux enseignants afin deleur donner les moyens de faire, sur le long terme, un travail de prévention efficace et intégré à leur projet pédagogique.Aujourd’hui, la formation des instituteurs (en formationinitiale ou continue) intègre les principes de « Bouge toncœur, croque la vie ». Ces acquis peuvent ensuite êtreutilisés dans l’ensemble des disciplines de leur classe :sciences de la vie, français ou mathématiques. Leprogramme est tout d’abord intégré au projet d’école. Les enseignants reçoivent ensuite une formation. La mallette pédagogique pérennise le programme dansl’école. Douze fiches innovantes (sept sur la diététique et cinq sur l’activité physique) ainsi qu’un CD-Rom, unpodomètre et un cardiofréquencemètre y sont rassemblés. Le programme « Bouge ton cœur, croque la vie » a obtenule label officiel « Plan national nutrition santé » en 2008.

DatesLancées dès février 2006, les formations initiales, notammentà l’IUFM (Institut universitaire de formation des maîtres) etau CFP (Centre de formation des professeurs) de Vannes,sont toujours assurées. Une formation continue estproposée dans quatre circonscriptions du département enrelation avec les conseillers pédagogiques.

Chef de projetGwenhaëlle Malardé, infirmière DE du centre médico-sportif de Bretagne Sud.

Acteurs du projetInspecteurs d’académie et de circonscription, de l’Éducation nationale, professeurs des écoles, conseillerspédagogiques, diététiciennes, médecins du sport,cardiologues.

PartenairesÉducation nationale, Direction diocésaine des écolescatholiques, IUFM, USEP, UGSEL, direction départementalede la Jeunesse et des Sports, cardiologues, conseil régionalde l’Ordre des pharmaciens, professionnels de santé,éducateurs sportifs.

Pour en savoir plus :Gwenhaëlle Malardé – Tél. : 06 88 23 83 55E-mail : [email protected] ou www.centremedicosportif-bretagnesud.com

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Lorraine

Promouvoir l’activité physique en famille

« Maman, papa, bougeons ensemble! »ObjectifLe projet vise à augmenter de 25% la proportion d’enfants âgés de 6 ans au plus et de leurs parents quiatteignent le niveau d’activité physique recommandé pourleur âge. En créant une dynamique familiale, il renforce les liens intergénérationnels et soutient la parentalité.

CibleLes enfants de 6 ans au plus habitant la communautéurbaine du Grand Nancy et les adultes qui les entourent.

DérouléPour faire un état des lieux, une enquête par questionnaire a été réalisée par l’école de santé publique de Nancy sur leniveau d’activité physique des enfants et de leurs parents, et surle temps passé devant des écrans. Outre une large campagnede communication, des outils ont été mis à la disposition dupublic : une exposition itinérante, une mallette pédagogique,le site Internet www.mamanpapabougeonsensemble.comet des flyers. Les professionnels de santé et de la petiteenfance ont pu suivre une formation spécifique, et20 structures d’accueil, notamment des crèches, des MJCet des ludothèques, ont reçu des équipements adaptés à l’activité physique des tout-petits. Sans oublier la journéefestive qui a réuni 400 enfants et leurs parents en 2007, et 600 enfants l’année suivante!

DatesLancé en 2006, le projet se poursuit en 2009.

Chefs de projetValérie Lévy-Jurin, adjointe au maire de Nancy et conseillère communautaire du Grand Nancy.

Dr Patrick Laure, médecin conseiller à la DRDJS (direction régionale de la Jeunesse et des Sports) de Lorraine.

Acteurs du projetProfessionnels de la petite enfance, personnel des écolesmaternelles, professionnels de santé : médecins libéraux et pharmaciens d’officine, éducateurs sportifs.

PartenairesLes porteurs du projet : • Ville de Nancy.• Direction régionale de la Jeunesse et des Sports de Lorraine.

Avec le soutien financier de : Grand Nancy, CPAM de Nancy, DRASS Lorraine et préfecture de Meurthe-et-Moselle.

En partenariat avec : École de santé publique (faculté de médecine, Nancyuniversité), ERE Production, Centre national audiovisuel ensanté mentale, ARH Lorraine, AMPPU 54 (association deformation continue des médecins), CAF de Meurthe-et-Moselle,Centre Alexis-Vautrin (centre régional de lutte contre lecancer), CHU de Nancy, CCAS de Nancy, CODES 54, conseilrégional de l’Ordre des pharmaciens, Fédération de conseilsde parents d’élèves de Meurthe-et-Moselle, Le Gîte familial(centre d’hébergement et de réinsertion sociale), INPES,Parents d’élèves de l’enseignement public, UDAF, URMLLorraine, UTIP (organisme de formation continue despharmaciens) et experts (pédiatre libéral, médecin CNAMTS,universitaires EHESP Rennes et centre de recherche public-Santé du Luxembourg et président du comité de pilotage du PNNS).

Pour en savoir plus :[email protected] – Tél. : 03 83 39 03 38www.mamanpapabougeonsensemble.com

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Rhône-Alpes

Promouvoir l’activité physique en famille

« Enfant-parent, le duo ki bouj’ »Objectif Sensibiliser les familles à l’importance d’une activitéphysique régulière pour lutter contre le surpoids et l’obésité chez l’enfant et prévenir ainsi les pathologiescardiovasculaires. Bouger en famille, c’est possible mêmeen ville! Le projet vise à réunir 1000 duos parent-enfant.

CibleTous les duos parent-enfant de l’agglomération lyonnaise,soit 20000 personnes, sont les bienvenus. Le projet cibleplus particulièrement 1500 enfants de 6 à 14 ans, scolarisésdans les écoles et/ou collèges partenaires du projet etimplantés sur des territoires de santé considérés comme« prioritaires ».

DérouléOutre une action de communication sur l’activité physiqueen famille, le projet organise un concours associantparents et enfants. Les informations sur les structures et lesactivités existantes en région lyonnaise sont diffusées sur lesite www.duokibouj.fr : 90 activités physiques (roller, vélo,promenades, jardinage…) sont proposées gratuitement sursimple présentation du passeport « Duo ki bouj’ ». En find’année, un tirage au sort permet de récompenser les duosqui ont participé aux activités.

Le projet a évolué et touche plus d’enfants grâce au partenariat avec l’Éducation nationale mis en place la deuxième année. En 2007-2008, 36 groupes scolaires,soit 1000 élèves, ont bénéficié de 5 animations ludiques de sensibilisation sur l’activité physique. En 2008-2009, ce sont 58 groupes scolaires, soit 1500 élèves (répartisdans 13 écoles primaires et 1 collège), qui bénéficient de ces animations.

DatesLe projet existe depuis l’année scolaire 2006-2007.

Chef de projetDr Sophie Treppoz, médecin pédiatre et présidente de l’association Enfant-parent : le duo qui bouge.

Acteurs du projetFamilles, Éducation nationale, associations sportives.

PartenairesGRSP Rhône-Alpes, direction régionale de la Jeunesse et des Sports, Ordre des pharmaciens, conseil général du Rhône, Réseau de prévention et de prise en charge de l’obésité en pédiatrie sur le Grand Lyon, Fédérationfrançaise de cardiologie du Rhône, services de santéscolaire des municipalités.

Pour en savoir plus :Association «Enfant-Parent : le duo qui bouge»Tél. : 04 78 38 68 32 - 06 23 70 25 76E-mail : [email protected]

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Midi-Pyrénées

Promouvoir la santé en milieu scolaire

« Fourchette et marelle »ObjectifSensibiliser les enfants des écoles maternelles de Haute-Garonne aux bonnes pratiques alimentaires, à l’intérêt d’une activité physique régulière et à la luttecontre la sédentarité.

CibleLes enfants de 4 à 6 ans scolarisés dans les 500 écolesmaternelles de Haute-Garonne.

DérouléL’équipe projet a créé la mallette « Fourchette et marelle »comprenant un guide pratique, un CD-Rom, un CD audio,des affiches et un guide de nutrition. Cette mallette estdestinée à la fois aux enseignants et aux personnels desCLAE (centres de loisirs associés à l’école) afin qu’ilspuissent aborder de façon ludique les bases d’unealimentation saine et équilibrée et donner l’envie auxenfants de pratiquer une activité physique. Parallèlement,un recueil de données effectué en grande section dematernelle par les infirmières scolaires avec le soutien duGRSP (groupement régional de santé publique) permettrade suivre l’évolution de la prévalence de la surchargepondérale sur trois années.

DatesAnnée 2008 : préparation de la mise en place de l’action.Janvier 2009 : lancement de l’action dans les écoles.

Chefs de projetDr Maïthé Tauber, professeur des universités, praticienhospitalier, présidente du REPOP Toulouse Midi-Pyrénées.

Dr Béatrice Jouret, praticien hospitalier, cocoordinatricemédicale du REPOP Toulouse Midi-Pyrénées.

Acteurs du projetL’ensemble des acteurs d’éducation pour la santé(professeurs des écoles, personnel des CLAE, service santédes élèves, etc.).

PartenairesMairie de Toulouse, rectorat de l’académie de Toulouse et inspection académique de la Haute-Garonne, groupement régional de santé publique Midi-Pyrénées, CHU de Toulouse, REPOP Toulouse Midi-Pyrénées, conférence régionale de santé Midi-Pyrénées, conseil régional de l’Ordre des pharmaciens, conseil départemental de l’Ordre des médecins de Haute-Garonne, conseil régional Midi-Pyrénées de l’Ordre des médecins, Ligue contre le cancer de la Haute-Garonne, Pôle Cancer-Bio-Santé,union régionale des médecins libéraux de Midi-Pyrénées, Fédération française de cardiologie, DRDJS Midi-Pyrénées, réseau EFFORMIP, comité régionald’éducation pour la santé, INSERM et conseil régionalMidi-Pyrénées.

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Île-de-France

Promouvoir la santé auprès des enfants

« Enchantons la cuisine »Objectif Faire prendre conscience aux adolescents de leurs habitudesalimentaires, de la dynamique corporelle et de leurs interactions.

Grâce à la mise en place de stratégies innovantes depromotion de la santé via des ateliers sensoriels et artistiques,il s’agissait que les adolescents :

– s’interrogent (« Pour qui et pourquoi mangeons-nous? »)et ne considèrent plus seulement la question « Que devons-nous manger? »;

– utilisent les cinq sens pour mieux se connaître et respecterleur corps et ses besoins ;

– imaginent un nouveau concept de restaurant scolairepermettant de retrouver les fonctions essentielles del’alimentation : nutritionnelles, symboliques, psychologiqueset sociales.

En valorisant le plaisir, le partage et la créativité commeleviers de transmission et de renforcement des messages, « Enchantons la cuisine » cherche à favoriser le bien-êtrephysique et psychique des adolescents et à prévenir lesdésordres métaboliques.

CibleLes élèves des classes de 5e des collèges des Yvelines.

DérouléQuatre étapes ont structuré le déroulement de l’action.

La première, à l’occasion du concours de sélection desclasses, a permis aux élèves d’explorer les représentationsautour du corps et de l’alimentation.

Au cours de la deuxième étape, chacune des dix classessélectionnées a participé à quatre ateliers sensoriels intitulés« Je mange, pour qui, pourquoi? », animés par KatherineKuréta-Vanoli, diététicienne-nutritionniste, spécialiste ducomportement alimentaire, formée à l’analyse sensorielle.

La troisième étape a permis le renforcement des acquisgrâce à l’utilisation de la créativité des ateliers artistiquescomme levier stratégique.

Enfin, le dernier temps a été celui de la valorisation et des échanges sur l’action avec les parents, les élus et lesdécideurs, grâce à l’organisation du festival de clôture.

DatesL’action « Enchantons la cuisine » a été conçue et mise en œuvre au cours de l’année scolaire 2008-2009.

Chef de projetDr Danièle Mischlich, chargée de mission, chef de projetnutrition DRASSIF (direction régionale des Affairessanitaires et sociales d’Île-de-France).

Acteurs du projetDix classes de 5e, représentant huit collèges des Yvelines,élus locaux, institutionnels, pédiatre et médecins de santépublique, épidémiologiste, diététicienne, psychologueclinicienne, associations, artistes, Oxyjeunes (espace de promotion de la santé pour les jeunes).

PartenairesDRASSIF, inspection académique des Yvelines, conseil général des Yvelines, DDASS des Yvelines, ORSIF,communauté de communes du Pays houdanais, ANGEL,espace Oxyjeunes de l’hôpital de Houdan, CNIEL (Centrenational de l’économie laitière), Mutuelle des ménagesprévoyants, mairie de Marly-le-Roi.

Pour en savoir plus :Dr Danièle MischlichTél : 01 44 84 24 43 – [email protected]

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Auvergne

Promouvoir la santé en milieu scolaire

« Être et savoir : l’école de la santé »Objectif Utiliser un bus pour réaliser une action d’éducation à lasanté intégrée aux programmes scolaires de jeunes élèves.

CibleLes enfants scolarisés en classes primaires du CE2 au CM2 de 8 à 10 ans. En 2009, 8500 élèves avaient déjà fréquenté le bus.

DérouléAvant l’arrivée du bus dans les écoles, les enfants répondentà un questionnaire pour évaluer leurs connaissances sur la santé, l’activité physique et l’alimentation. Puis ils visitentle bus, spécialement aménagé autour de trois modules :« Se bouger », « S’alimenter » et « S’informer ». Ils essaientles vélos reliés à des radiofréquencemètres ou découvrentles qualités nutritives de leur petit déjeuner. Le bus présenteaussi des expositions, des vidéos et des logiciels interactifs.Quelques mois plus tard, pour évaluer l’impact du projet,les Olympiades de la santé regroupent les enfants : leursconnaissances sont testées lors d’un concours interécoles.L’association « Être et savoir ; prévention santé » a été crééeet mène une nouvelle action, « Les gestes qui sauvent » :des ambulances vont à la rencontre du public pourexpliquer ce qu’il faut faire en cas de crise cardiaque.

DatesInauguré en septembre 2006, le bus a sillonné le pays duGrand Clermont, et les premières Olympiades de la santéont eu lieu en décembre 2006. Depuis, l’aventure continuesur le même modèle avec le Pays d’Ambert, Les Combrailles,l'Allier et le Puy-de-Dôme. Au programme en 2010 ? Le Cantal.

Chef de projetJean-Pierre Bastard, président de l’association « Être et savoir ; prévention santé ».

Acteurs du projetEnseignants et directeurs d’école, personnels de cantine,maires des communes, professionnels de santé locaux(médecins généralistes, pharmaciens) et médias.

PartenairesRectorat et IUFM, université d’Auvergne (facultés de médecine et de pharmacie), ARH d’Auvergne, DRASS et URCAM, CHU de Clermont-Ferrand, service de cardiologie, Centre de lutte contre le cancer et Oncoauvergne, Centre de recherche en nutritionhumaine, Institut national de recherche agronomique,URML d’Auvergne, conseil de l’Ordre des médecins et conseil de l’Ordre des pharmaciens, Fédération françaisede cardiologie, Ligue contre le cancer, Comité français desmaladies respiratoires, association Diabet 63, ville deClermont-Ferrand et Clermont communauté, conseilgénéral du Puy-de-Dôme.

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Poitou-Charentes

Promouvoir la santé auprès des enfants

« Le Bagage de BONNESANTÉ »Objectif Grâce à des jeux originaux, faire prendre conscience auxenfants d’âge scolaire qu’ils sont eux-mêmes responsablesdès aujourd’hui de leur capital santé et acteurs de leursanté future. Ils découvrent les bienfaits d’une bonnehygiène de vie et sont sensibilisés sur les risques dedévelopper une maladie cancéreuse ou cardiovasculaire.

CibleLes élèves de 5 à 12 ans scolarisés en école primaire, les enfants fréquentant les centres de loisirs et les enfantshandicapés de la région Poitou-Charentes.

DérouléL’équipe projet a travaillé à partir de jeux existant enCharente-Maritime. Elle a enrichi la mallette ludo-éducativeavec de nouveaux jeux et un guide de l’animateur. Le CRES-CODES 86 (comité régional et départementald’éducation pour la santé) a organisé une campagne de formations pour une cinquantaine de professionnels de l’animation, de l’éducation et de la santé. Véritableprogramme éducatif, le Bagage est composé de cinq jeux originaux, proposés pour différents niveaux scolaires.

Tous ces outils sont accessibles en ligne sur le site Internetwww.bagage-de-bonnesante.fr

DatesLe projet est mis en œuvre pendant deux années scolaires(2008-2009 et 2009-2010) avant que les outils définitifs ne deviennent autonomes. Pendant l’été 2009, le Festivalludique international de Parthenay (FLIP) a mis un stand à la disposition du Bagage de BONNESANTÉ.

Chef de projetDr Dominique Marouby, chargé de mission « prévention,information et formation » auprès du Réseau Onco Poitou-Charentes, qui porte le projet.

Acteurs du projetEnseignants, infirmières et médecins scolaires, conseillerspédagogiques de l’Éducation nationale, animateurs etdirecteurs de centre de loisirs, personnel des maisonsdépartementales des personnes handicapées, bénévoles de la Ligue contre le cancer, etc.

PartenairesL’AMOUETTE, Association régionale de cardiologie, association Atout Cœur, communauté de communes de Parthenay, conseils généraux de la Charente-Maritime et de la Vienne, conseil régional de Poitou-Charentes, les quatre comités départementaux de la Ligue contre le cancer, CRES et CODES de chaque département de la région, DRASS, DRDJS, Lucide 17, maisondépartementale des personnes handicapées de la Vienne, Mutualité sociale agricole de la Charente et de la Charente-Maritime, rectorat de l’académie de Poitiers, Réseau Onco Poitou-Charentes, ville de La Rochelle.

Pour en savoir plus :E-mail : [email protected]

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Île-de-France

« Bien dans ton sport, mieux dans ton corps »

Étudier et promouvoir l’activité physique

Objectif Réaliser une étude épidémiologique sur la prévalence du surpoids dans les collèges et sur les effets de l’activitéphysique sur la composition corporelle des collégiens.

Cible632 collégiens de l’Essonne entrant en classe de 6e

et leurs 19 enseignants dans quatre collèges des Ulis et de La Norville.

DérouléAfin de prévenir l’apparition du surpoids et ledéveloppement de l’obésité, l’étude réalisée dans le cadre de « Bien dans ton sport, mieux dans ton corps »fait un état des lieux du surpoids et du niveau d’activitéphysique des collégiens. L’enquête a porté sur 27 classesdans quatre collèges, deux en zone urbaine et deux en zone rurale. Pour vérifier si l’activité physique a un réel impact sur l’évolution pondérale, des programmesappropriés aux élèves en surpoids ont été mis en place. En outre, dans deux établissements, les professeursd’éducation physique et sportive ont bénéficié d’uneformation spécifique sur la prise en charge des enfants en surpoids, et les effets de cette formation ont étéévalués. L’étude a aussi cherché la corrélation entre lesurpoids et de nombreux déterminants socio-économiques,familiaux et territoriaux. Les résultats et analyses de cetteétude ont été publiés au cours de l’année 2009. Lesconclusions aboutissent à des recommandations destinées à l’Éducation nationale, aux clubs sportifs, aux experts en santé publique, etc.

DatesLe projet a été mis en place pendant l’année scolaire 2007-2008 et les résultats ont été analysés courant 2009.

Chef de projet Pr Charles-Yannick Guezennec, directeur du pôle demédecine du sport du conseil général de l’Essonne.

Acteurs du projetProfesseurs d’éducation physique, éducateurs, infirmièresscolaires, médecins-conseils de l’académie de l’Essonne,médecins des centres médico-sportifs ou des centres de prévention départementaux de l’Essonne.

PartenairesDirection régionale de la Jeunesse et des Sports d’Île-de-France (DRJS), comité régional olympique et sportif d’Île-de-France (CROSIF), conseil général de l’Essonne, inspection académique de l’Essonne, direction régionale des Affaires sanitaires et sociales d’Île-de-France (DRASSIF), Ordre national despharmaciens.

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Languedoc-Roussillon

« Santé et prévention : bien vivre enLanguedoc-Roussillon »

Sensibiliser les élus à la prévention

ObjectifSensibiliser les élus et responsables locaux afin de faire naître des projets de prévention. Informés sur les problématiques de santé publique, les élus sontaccompagnés dans leur démarche projet.

Cible250 élus de la région Languedoc-Roussillon, accompagnésou non d’un cadre territorial.

DérouléÀ partir du constat selon lequel les élus manquentd’informations sur la santé publique, le projet se proposed’y remédier par trois journées de travail et desensibilisation avec les élus, dans les cinq départements de la région. Ces journées d’information portent surl’organisation et les enjeux actuels de la santé publique enFrance et en région, ainsi que sur le rôle de l’élu et la placedes collectivités territoriales. Les élus découvrent égalementconcrètement la prévention des maladies cardiovasculaireset des cancers, au travers d’actions et d’expériences. Cesrencontres favorisent les échanges de bonnes pratiques et l’élaboration de projets communs entre collectivités. Les élus bénéficient aussi d’un accompagnementméthodologique du pôle régional en éducation pour la santé dans la mise en place de projets. Une dernièreréunion médiatisée est prévue afin de présenter et devaloriser les projets. Plus de 370 acteurs ont été sensibilisés.

DatesLancé en février 2008, le projet s’est déroulé de juin 2008 à juillet 2009. Rencontre finale de présentation des projets :le 24 septembre 2009.

Chefs de projetGeneviève Le Bihan, chargée de projet au comité régionald’éducation pour la santé (CRES LR).

Jean-Christophe Azorin, enseignant Epidaure départementRecherche-action en prévention du CRLC LR.

Acteurs du projetCRES Languedoc-Roussillon, Epidaure (département de prévention du centre régional de lutte contre le cancer),CODES (comité départemental d’éducation pour la santé) 11,CODES 30, CODES 48, CODES 66.

PartenairesAssociations d’élus et élus, comités territoriaux de santépublique, professionnels de santé, groupement régional de santé publique, conférence régionale de santé, centrenational de la fonction publique territoriale.

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Nord-Pas-de-Calais

Promouvoir l’activité physique dans les centres sociaux

« Tout le monde se bouge! » ObjectifPlacer la promotion de l’activité physique au plus près des populations sédentaires, en prévention des maladiescardiovasculaires et des cancers. En relation avec les acteursde la santé et du sport, le projet vise à développer unedynamique en matière de prévention santé autour descentres sociaux.

CibleLes adultes, hommes et femmes, du territoire dans lessecteurs plus particulièrement touchés par la précarité.

DérouléÀ partir d’un diagnostic des besoins des populations, 18 centres sociaux ont défini un projet en deux ans. Destemps de sensibilisation et d’initiation sont proposés toutel’année aux habitants des quartiers (réunions-débats,gymnastique douce, marche familiale, etc.), tandis que les premiers partenariats opérationnels concernent plus de 75 acteurs de santé, notamment des médecins et despharmaciens, et plus de 25 associations sportives, sur lescinq territoires retenus de la région Nord-Pas-de-Calais.L’organisation d’une semaine « Tout le monde se bouge! »,la participation à un temps fort régional, la Route duLouvre, ont d’ores et déjà permis de toucher plus de2000 personnes. Le réseau constitué se retrouve autour du site Internet www.toutlemondesebouge.fr.

DatesPréparées dès février 2008, les actions sont mises en œuvredepuis septembre 2008 et pour deux ans.

Chefs de projetPr Monique Romon, chef de service de nutrition au CHRUde Lille.

Luc Roussel, délégué à la thématique santé de la Fédération des centres sociaux du Nord.

Acteurs du projetProfessionnels, bénévoles et usagers des centres sociaux, pharmaciens, médecins généralistes, infirmiers,kinésithérapeutes, éducateurs médicosportifs, etc.

PartenairesUnion régionale des centres sociaux et socioculturels du Nord-Pas-de-Calais, direction régionale de la Jeunesseet des Sports, direction régionale des Affaires sanitaires et sociales, Institut Pasteur de Lille, réseau OSEAN (Obésitésévère de l’enfant et de l’adulte en Nord-Pas-de-Calais),CHRU de Lille, Plateforme du Douaisis, Ligue Nord-Pas-de-Calais d’athlétisme, conseil régional de l’Ordre des pharmaciens, Association de cardiologieNord-Pas-de-Calais, groupement régional de santépublique, conseil général du Nord-Pas-de-Calais, conseil général du Nord.

Pour en savoir plus :www.toutlemondesebouge.fr

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PACA

Promouvoir les bons réflexes à l’école et au travail

« La vie au zénith »Objectif« La vie au zénith » réinvente l’information et l’éducationsur les risques liés au soleil. Afin de lutter contre les cancersde la peau, le projet s’appuie sur les nouvelles technologiespour interpeller autrement et prévenir.

CibleLes 2500 enfants de CM1 et CM2 des Alpes-Maritimes et les travailleurs en extérieur de la ville de Nice. En effet, les petits Niçois sont plus fragiles face aux effetscancérogènes des rayons UV. Et les personnels descollectivités travaillant en extérieur (policiers, jardiniers,maîtres-nageurs, ouvriers de travaux publics, etc.) passent beaucoup de temps au soleil.

DérouléL’idée était de créer une nouvelle modalité de préventionde santé publique élaborée par des dermatologues et despsychologues pédiatriques. L’initiative devait pouvoir êtreévaluée, ce qui a favorisé le choix de populations ciblées,pour lesquelles le suivi de l’action se fait plus facilementque pour une population globale.

Les outils retenus font appel aux nouvelles technologies(portail Internet, Cd-Rom, SMS, etc.). Les travailleursextérieurs ont suivi des réunions d’information avec desdermatologues. Leurs connaissances ont été évaluées avantet après. Un SMS indiquant l’indice UV de la journée leur a été envoyé tous les jours à 11 heures dès le printemps!Pour les enfants, c’est une approche ludo-éducative qui a été choisie : un jeu vidéo où un personnage à la plage ou au ski commence avec un capital santé maximal. S’il ne se protège pas, son capital diminue jusqu’au passage à l’infirmerie et la fin du jeu… Travailleurs et écoliers ontégalement reçu un tee-shirt, une casquette, des lunettes et de la crème solaire.

DatesLe projet s’est déroulé pendant l’année 2007.

Chef de projetRémy Collomp, pharmacien, praticien hospitalier, président du réseau Ph@re (les pharmaciens en réseau).

Acteurs du projetDermatologues hospitaliers et libéraux, médecinsgénéralistes, pharmaciens officinaux, équipes pédagogiqueset médicales des écoles, administrations et collectivitéslocales.

PartenairesConseil général des Alpes-Maritimes, CHU de Nice,rectorat, Atos, Orange, Alcatel Space.

Pour en savoir plus :www.lavieauzenith.com

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Découvrez plus en détail les projets lauréatsAgir pour la prévention.

Les acteurs médico-sociaux mobilisés

À l’école de la santé

La famille en action

Santé publique

La prévention,c’est l’affairede tous !

sanofi-aventis France – 9, bd Romain-Rolland – 75159 Paris Cedex 14

Brochure éditée par la Direction des Affaires Publiques et de la Communication sanofi-aventis France.Conception et réalisation : Rédaction : Antoine Blachez, Cécile Perrin. Iconographie : Getty images (Paul Bradbury, Peter Cade, Peter Correz, Chris Whitehead) 23

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