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3H2 A. Le Stalinisme A.1 L’arrivée au pouvoir de Staline Après la révolution d’octobre 1917 en Russie, Lénine a mené une violence guerre civile contre ses adversaires politiques et jeté les bases d’un régime communiste en URSS, en s’appuyant notamment sur les soviets (conseils d’ouvriers et de paysans). À sa mort en 1924, une lutte de pouvoir oppose les différents dirigeants communistes. Iossif Vissarionovitch Djougachvili (Joseph Staline), le secrétaire général du Parti communiste réussit à se présenter comme l’unique héritier de Lénine, à écarter ses concurrents et à s’imposer comme le seul dirigeant du pays. A.2 Une économie étatisée Pour rattraper le retard pris par son pays sur les pays industriels et capitalistes de l’ouest de l’Europe et sur les États-Unis, Staline entreprend l’industrialisation de l’URSS. Pour cela, il planifie une économie étatisée : les objectifs économiques sont dès lors programmés par l’État dans des plans quinquennaux. La priorité est donnée à l’industrie et de grands travaux sont organisés pour construire usines, barrages et voies ferrées. Alekseï Stakhanov, un mineur censé avoir établi un record dans l’extraction du charbon, est mis en avant par le régime pour montrer le sacrifice que chaque ouvrier doit faire pour la patrie soviétique. Dans les campagnes, Staline met en place la collectivisation totale des terres agricoles : les moyens de production (usines, machines et terres agricoles, etc.) sont mis en commun afin de rendre la société égalitaire et de moderniser l’agriculture. Les paysans doivent ainsi renoncer à leur propriété privée et sont regroupés dans de grandes exploitations agricoles collectives : les kolkhozes. Les pénuries liées à la collectivisation provoquent des famines qui font des milliers de morts, notamment en Ukraine. Cette collectivisation se fait dans la violence : des millions de koulaks et d’opposants sont déportés. A.3 Une dictature personnelle L’URSS est une dictature dans laquelle Staline règne en maître absolu. Chef de l’État et du seul parti autorisé, le Parti communiste, il concentre tous les pouvoirs. Seul le Parti communiste a le droit de présenter des candidats aux élections. Toutes les libertés sont supprimées. L’information est censurée, la population n’a plus le droit de quitter le pays, les lieux de culte sont fermés ou détruits. A.4 L’encadrement de la société Cette dictature personnelle se manifeste par une propagande incessante qui impose le culte de la personnalité de Staline. Des défilés sont organisés en son honneur, le portait du « petit père des peuples » est présent partout dans l’espace public et privé, sous formes de peintures, de statues, de films… La propagande est également mise au service de l’idéologie communiste. L’État vante les mérites d’un système qui fait naître un homme nouveau, prêt à se sacrifier pour la nation soviétique. Les populations sont recrutées dans des organisations destinées à mobiliser en faveur du régime. Ainsi, l’école et les Jeunesses communistes éduquent la société tout en l’embrigadant. A.5 Le contrôle de la population par la terreur L’encadrement de la société s’accompagne d’une surveillance de tous les instants par la police politique (le NKVD) et d’une répression destinée à miner toute opposition et à terroriser la population. Des millions d’opposants, ou de personnes supposées l’être, sont qualifiés de saboteurs, arrêtés et déportés dans des camps (Исправительно-трудовой лагерь) appelés « goulags », du nom de l’organisation qui en avait la charge. Ils sont principalement situés en Sibérie : les conditions de vie terribles entrainent souvent la mort. Entre 1936 et 1938, lors de la « Grande terreur », les « procès de Moscou » permettent à Staline de se débarrasser de tous ses rivaux à l’intérieur du Parti communiste. URSS : Union des Républiques Socialistes Soviétiques. État communiste créé en 1922 pour remplacer l’Empire russe. Plans quinquennaux : plans fixant des objectifs de production sur cinq ans dans les différents secteurs de l’économie. Kolkhoze : exploitation agricole collectivisée. Koulak : nom donné aux riches paysans russes, puis par extension à tous ceux qui s’opposent à la collectivisation.

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Page 1: 3H2 A. Le Stalinisme A.1 L’arrivée au pouvoir de Staline

3H2 A. Le Stalinisme

A.1 L’arrivée au pouvoir de Staline Après la révolution d’octobre 1917 en Russie, Lénine a mené une violence guerre civile contre ses

adversaires politiques et jeté les bases d’un régime communiste en URSS, en s’appuyant notamment sur les soviets (conseils d’ouvriers et de paysans).

À sa mort en 1924, une lutte de pouvoir oppose les différents dirigeants communistes. Iossif Vissarionovitch Djougachvili (Joseph Staline), le secrétaire général du Parti communiste réussit à se présenter comme l’unique héritier de Lénine, à écarter ses concurrents et à s’imposer comme le seul dirigeant du pays.

A.2 Une économie étatisée Pour rattraper le retard pris par son pays sur les pays industriels et capitalistes de l’ouest de l’Europe et sur

les États-Unis, Staline entreprend l’industrialisation de l’URSS. Pour cela, il planifie une économie étatisée : les objectifs économiques sont dès lors programmés par l’État dans des plans quinquennaux. La priorité est donnée à l’industrie et de grands travaux sont organisés pour construire usines, barrages et voies ferrées. Alekseï Stakhanov, un mineur censé avoir établi un record dans l’extraction du charbon, est mis en avant par le régime pour montrer le sacrifice que chaque ouvrier doit faire pour la patrie soviétique.

Dans les campagnes, Staline met en place la collectivisation totale des terres agricoles : les moyens de production (usines, machines et terres agricoles, etc.) sont mis en commun afin de rendre la société égalitaire et de moderniser l’agriculture. Les paysans doivent ainsi renoncer à leur propriété privée et sont regroupés dans de grandes exploitations agricoles collectives : les kolkhozes.

Les pénuries liées à la collectivisation provoquent des famines qui font des milliers de morts, notamment en Ukraine. Cette collectivisation se fait dans la violence : des millions de koulaks et d’opposants sont déportés.

A.3 Une dictature personnelleL’URSS est une dictature dans laquelle Staline règne en maître absolu. Chef de l’État et du seul parti

autorisé, le Parti communiste, il concentre tous les pouvoirs. Seul le Parti communiste a le droit de présenter des candidats aux élections. Toutes les libertés sont supprimées. L’information est censurée, la population n’a plus le droit de quitter le pays, les lieux de culte sont fermés ou détruits.

A.4 L’encadrement de la sociétéCette dictature personnelle se manifeste par une propagande incessante qui impose le culte de la personnalité

de Staline. Des défilés sont organisés en son honneur, le portait du « petit père des peuples » est présent partout dans l’espace public et privé, sous formes de peintures, de statues, de films…

La propagande est également mise au service de l’idéologie communiste. L’État vante les mérites d’un système qui fait naître un homme nouveau, prêt à se sacrifier pour la nation soviétique. Les populations sont recrutées dans des organisations destinées à mobiliser en faveur du régime. Ainsi, l’école et les Jeunesses communistes éduquent la société tout en l’embrigadant.

A.5 Le contrôle de la population par la terreurL’encadrement de la société s’accompagne d’une surveillance de tous les instants par la police politique (le

NKVD) et d’une répression destinée à miner toute opposition et à terroriser la population.Des millions d’opposants, ou de personnes supposées l’être, sont qualifiés de saboteurs, arrêtés et déportés

dans des camps (Исправительно-трудовой лагерь) appelés « goulags », du nom de l’organisation qui en avait la charge. Ils sont principalement situés en Sibérie : les conditions de vie terribles entrainent souvent la mort. Entre 1936 et 1938, lors de la « Grande terreur », les « procès de Moscou » permettent à Staline de se débarrasser de tous ses rivaux à l’intérieur du Parti communiste.

URSS : Union des Républiques Socialistes Soviétiques. État communiste créé en 1922 pour remplacer l’Empire russe.

Plans quinquennaux : plans fixant des objectifs de production sur cinq ans dans les différents secteurs de l’économie.

Kolkhoze : exploitation agricole collectivisée.

Koulak : nom donné aux riches paysans russes, puis par extension à tous ceux qui s’opposent à la collectivisation.

Page 2: 3H2 A. Le Stalinisme A.1 L’arrivée au pouvoir de Staline

Capitalisme : système économique fondé sur la propriété privée des moyens de production et sur la libre concurrence.

Communisme : système politique et économique s’inspirant des idées de Karl Marx et visant à l’établissement d’une société égalitaire et sans classes sociales (bourgeoisie contre prolétariat) grâce à la mise en commun des moyens de production.

Industrialisation : passage, aux XIXème et XXème siècles, d’une économie fondée sur l’agriculture à une économie fondée sur l’industrie.

Économie étatisée : économie contrôlée et dirigée par l’État et non par des entreprises privées.

Collectivisation : mise en commun des moyens de production (usines, machines, terres agricoles, etc.) dans un système communiste.

Embrigadement : recrutement de la population dans des organisations destinées à se mobiliser en faveur du régime (Jeunesses communistes par exemple).

Police politique : police chargée, dans les régimes totalitaires, de surveiller la population et d’arrêter les opposants politiques. En URSS, elle s’appelle tour à tour la Tchéka, le Guépéou, le NKVD puis le KGB.

Déportation : déplacement forcé d’une population pour l’envoyer dans un camp de travail, de concentration voire d’extermination dans l’Europe nazie.

Goulag : camp de travail forcé principalement situé en Sibérie, où les conditions de vie sont terribles et mènent souvent à la mort.

Idéologie : ensemble d’idées et de croyances sur lesquelles s’appuie un régime politique.

Encadrement : contrôle de la population par la propagande, l’embrigadement et la terreur.

Terreur : moyen de contrôle de la population qui vise à empêcher toute opposition.

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B. Le NazismeB.1 L’arrivée au pouvoir d’Hitler dans un contexte de crise

En Allemagne, les difficultés économiques et la misère sont très grandes au début des années 1930. L’incapacité de la République allemande à résoudre cette crise favorise des partis extrémistes, communistes comme nationalistes.

Accusant les démocrates, les communistes et les juifs d’être responsables de l’affaiblissement de l’Allemagne, Adolf Hitler, chef du Parti nazi, promet de mettre fin à la crise, de résorber le chômage et de laver l’affront du traité de Versailles.

En 1933, le Parti nazi remporte les élections et Hitler devient chancelier le 30 janvier. En 1934, à la mort du président Hindenburg, Hitler a les pleins pouvoirs. Il peut mettre en place son programme politique qu’il a écrit en 1925 : Mein Kampf (Mon combat).

B.2 La mise en place d’un régime totalitaire

Une fois au pouvoir, Hitler supprime la démocratie. Il profite de l’incendie du Reichstag pour accuser les communistes et les faire arrêter.

Le parti nazi devient le seul parti politique autorisé. Les libertés, comme la liberté de la presse, disparaissent peu à peu et l’Allemagne devient une dictature dirigée par un « Fürher ». Hitler galvanise les foules lors de grandes manifestations publiques.

Toute la société est encadrée et doit participer au nouveau régime totalitaire. La propagande met en avant le culte du chef et on le salue au cri de «  Heil Hitler  ». Les jeunes sont embrigadés dans les Jeunesses hitlériennes et le régime organise de grands rassemblements destinés à mobiliser la nation allemande. La propagande est relayée par la presse, la radio, le cinéma, etc.

La police politique (la Gestapo) et les SS surveillent la population, font régner la terreur et, dès 1933, enferment les opposants dans des camps de concentration, comme à Dachau.

B.3 Un État raciste et antisémite

Le régime nazi s’appuie sur une idéologie raciste qui mobilise la population contre les « ennemis du peuple aryen », au premier rang duquel les juifs. Pour les nazis, les Allemands font partie d’une « race pure » : la race aryenne. La « race juive » est pour eux inférieure.

Les juifs sont donc les premières victimes des nazis à travers diverses lois antisémites : les lois de Nuremberg de 1935 et celles de 1938. Ainsi, les juifs sont exclus de la société et privés de la nationalité allemande. Les humiliations et les violences s’accentuent. Elles se déchainent lors de la Nuit de Cristal en 1938 : des synagogues sont brûlées, des commerces détruits et des juifs assassinés.

La propagande antisémite est partout. Elle s’adresse à toute la population à travers la presse, la radio et même dans les écoles : les juifs sont accusés d’être à la racine de tous les problèmes de l’Allemagne. On exalte au contraire le mythe du jeune aryen, sportif, discipliné, courageux et nationaliste, qui redressera l’Allemagne.

B. 4 La marche à la guerre

L’idéologie nazie est également nationaliste et impérialiste. Le but d’Hitler est de former une « Grande Allemagne » en Europe centrale : c’est l’ « espace vital » que son peuple doit conquérir au nom de la supériorité de la « race allemande ».

Hitler viole donc le traité de Versailles en remilitarisant le pays et en annexant, à partir de 1938, des territoires à l’est. Lors de l’Anschluss, il annexe l’Autriche, puis, devant l’inaction des démocraties occidentales, fait de même avec le territoire des Sudètes en Tchécoslovaquie. Le 1er septembre 1939, il envahit la Pologne en ayant auparavant signé un pacte de non-agression avec l’URSS de Staline. La France et le Royaume-Uni lui déclarent alors la guerre le 3 septembre 1939. C’est le début de la Seconde Guerre mondiale.

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Parti nazi ou NSDAP : Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei (NSDAP), parti national-socialiste d’extrême-droite, fondé par Hitler en 1920, défendant des idées nationalistes et racistes. Parti unique à partir de 1933.

Reichstag : parlement allemand

Fürher : mot signifiant « guide » en allemand. Nom que se donne Adolf Hitler dans le régime nazi.

Gestapo : police politique nazie

SS : organisation chargée de protéger Hitler et le régime nazi, ainsi que de réprimer ses opposants.

Camps de concentration : camps de travail où sont envoyés les opposants au régime.

Peuple aryen : nom donné par les nazis au peuple censé représenter « la race pure allemande ».

Espace vital : selon les nazis, espace nécessaire à la race supérieure des Aryens pour vivre. Selon Hitler, cet espace se situe à l’est de l’Allemagne.

Annexion : rattachement autoritaire d’un État à un autre.

Anschluss : terme allemand désignant l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne en 1938.

Région des Sudètes : région à l’ouest de la Tchécoslovaquie, peuplée en partie par des Allemands.

Antisémitisme : racisme, hostilité envers les juifs.

Autodafé (1933) : destruction par le feu en public les livres non conformes à la doctrine nazie.

Impérialisme : volonté de domination politique, économique et culturelle d’un État sur d’autres peuples.

Nuit de Cristal : pogrom (soulèvement violent) qui a eu lieu dans la nuit du 9 au 10 novembre 1938. Elle a été déclenchée sur ordre d'Adolf Hitler dans le cadre d'une politique visant à exclure les Juifs d'Allemagne.

Lois de Nuremberg : les « loi sur la citoyenneté allemande » et « loi sur la protection du sang allemand et de l’honneur allemand » sont adoptés à Nuremberg en 1935. Ces lois visent à exclure les juifs de la société allemande.

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C. La France entre deux guerres

C.1 De la guerre à la paix

En France, dès le début de la guerre, une Union sacrée destinée à renforcer la mobilisation de la nation s’était mise en place. À partir de 1917, elle commence à se fissurer avec l’apparition de grands mouvements de grève dans les usines et de mutineries sur le front.

Malgré ces difficultés intérieures, l’Union sacrée tient bon et, en 1918, la IIIème République sort victorieuse de la Première Guerre mondiale. Mais cette victoire ne la renforce pas car l’impact de la Révolution bolchevique de 1918 en Russie est très important sur la vie politique française.

C.2 La fin de l’union sacrée

À peine l’armistice signé, les luttes sociales reprennent, encouragées par l’exemple de la révolution bolchevique. Les grèves et les manifestations se multiplient. La CGT voit ses effectifs progresser rapidement.

Les élections de 1919 marquent la fin de l’Union sacrée : une alliance de partis de droite gagne en mobilisant les électeurs contre la menace bolchevique et l’agitation sociale.

C.3 Le congrès de Tours et la naissance du PCF

La révolution bolchevique divise la gauche française. Le Congrès de Tours en 1920 voit s’opposer deux tendances à l’intérieur de la SFIO. D’un côté les partisans de Lénine et la IIIème Internationale veulent faire une révolution sur le modèle bolchevique. De l’autre, les modérés représentés par Léon Blum veulent imposer des réformes sociales tout en respectant les valeurs démocratiques et républicaines.

Ce congrès provoque donc la scission de la gauche et la naissance de deux partis : le parti communiste (PCF) et le parti socialiste (SFIO).

C.4 Une crise économique, sociale et politique

À partir de 1931, la France subit les effets de la crise économique mondiale. La production industrielle diminue et le chômage augmente. De nombreux Français, qui jusque-là soutenaient la République, n’ont plus confiance en l’avenir.

Face à cette crise, les partis politiques traditionnels ne trouvent pas de solution. Plusieurs scandales financiers jettent le doute sur l’honnêteté des hommes politiques. Certains français se tournent alors vers des partis comme le PCF, dont le but est la révolution par les armes ou les ligues d’extrême droite nationalistes, racistes et anti-parlementaires. Le 6 février 1934, ces ligues manifestent violemment devant la Chambre des députés à Paris.

C. 5 Le Front populaire : la réponse des partis de gauche

Les partis de gauche interprètent cette manifestation comme une menace contre la République. Pour les élections de 1936, les socialistes, les communistes et les radicaux s’unissent donc pour former le Front populaire et obtiennent la majorité à l’Assemblée. Léon Blum, le dirigeant de la SFIO, devient président du Conseil et forme son Gouvernement. Il est soutenu par des grèves massives qui visent à faire pression sur les patrons.

Très rapidement, le Gouvernement de Léon Blum fait signer les accords de Matignon et voter des lois sociales qui améliorent les conditions de travail et le niveau de vie des classes populaires. Parmi ces mesures on peut citer les congés payés, la semaine de 40 heures, la liberté syndicale et les augmentations de salaires.

Face aux nombreuses attaques ainsi qu’à la persistance de la crise économique, le Front populaire disparait en 1938. Malgré cet échec, ses mesures améliorent nettement les conditions de vie des classes populaires et sont à la base du système social français.

Page 6: 3H2 A. Le Stalinisme A.1 L’arrivée au pouvoir de Staline

Union sacrée : union de tous les partis politiques pendant la guerre pour remporter la victoire. CGT : Confédération Générale du Travail. Syndicat proche des idées du Parti Communiste.SFIO : Section Française de l’Internationale Ouvrière. Principal parti de gauche jusqu’en 1920. Après le congrès de Tours, il regroupe les socialistes. IIIème Internationale : union des partis communistes partout dans le monde, dirigée par le parti communiste soviétique. PCF : Parti communiste Français. Il nait au congrès de Tours. Il suit les directives de la IIIème Internationale. Crise économique mondiale : crise économique qui éclate en octobre 1929 aux États-Unis, lorsque les cours de la Bourse de Wall Street s’effondrent. Ligue d’extrême droite : groupes d’extrême droite français dans l’entre-deux-guerres. Souvent racistes et antiparlementaires, les ligues s’opposent violemment à la IIIème République. Front Populaire : Gouvernement issu du succès de l’alliance des partis de gauche aux élections législatives de 1936 et dirigé par Léon Blum.Nationalisme : idéologie mettant en avant la supériorité de sa nation sur les autres et donc le droit de les dominer. Antiparlementarisme : rejet du Parlement et de la démocratie parlementaire. Dans les années 1930, en France, les ligues en font leur ligne politique. Accords de Matignon : accords sociaux passés en juin 1936 entre les patrons et les syndicats pour instaurer de meilleurs conditions de travail. Congés payés : 15 jours de vacances par an, payés par le patron à ses employés.