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LUNDI 9 JUILLET 2012 - 19 CHAÂBANE 1434 - N° 6609 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 40 DEGRÉS À L’OMBRE Au moment où l’humanité salue la nouvelle année 1998 dans un formidable élan d’amour et de fraternité, l’Algérie sombre dans l’horreur des âges reculés où la sauvagerie le dispute à la folie ! Et ce n’est pas en criant au complot étranger que l’on réglera le problème n°1 de notre pays, celui qui passe avant le Sénat, l’économie et le sport : le terrorisme aveugle qui tranche les têtes dans nos montagnes ! Ce que l’on feint d’ignorer, c’est que ces mutants à la Mad Max, surgis du fond des ténèbres, sont des jeunes Algériens formés pour la plupart à l’école algérienne ! Nous devons TOUS en avoir honte ! Alors, quels vœux pour 1998 ? Moins de têtes tranchées et plus de têtes bien faites dans les écoles ! [email protected] * Billet publié le 30 décembre 1997. Un vœu : moins de têtes tranchées ! Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 LE NOUVEAU PRÉSIDENT D’ÉGYPTE RÉHABILITE LE P ARLEMENT DISSOUS Morsi fait un croche-pied aux militaires PAGE 7 Photos : DR LES LIBÉRAUX DONNÉS GAGNANTS AUX LÉGISL A TIVES Libye, la déroute islamiste PAGE 7

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LUNDI 9 JUILLET 2012 - 19 CHAÂBANE 1434 - N° 6609 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

40 DEGRÉS À L’OMBRE

Au moment où l’humanité saluela nouvelle année 1998 dans unformidable élan d’amour et defraternité, l’Algérie sombre dansl’horreur des âges reculés où lasauvagerie le dispute à la folie ! Etce n’est pas en criant au complotétranger que l’on réglera leproblème n°1 de notre pays, celuiqui passe avant le Sénat,l’économie et le sport : le terrorismeaveugle qui tranche les têtes dansnos montagnes !

Ce que l’on feint d’ignorer, c’estque ces mutants à la Mad Max,surgis du fond des ténèbres, sontdes jeunes Algériens formés pour laplupart à l’école algérienne ! Nousdevons TOUS en avoir honte !

Alors, quels vœux pour 1998 ?Moins de têtes tranchées et plus detêtes bien faites dans les écoles !

[email protected]

* Billet publié le 30 décembre1997.

Un vœu :moins de têtes

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LE NOUVEAU PRÉSIDENT D’ÉGYPTE RÉHABILITE LE PARLEMENT DISSOUS

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LES LIBÉRAUX DONNÉS GAGNANTSAUX LÉGISLATIVES

Libye, la dérouteislamistePAGE 7

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PP

L’ovation faite à Zeroual

Lors de la cérémonie officiel-le du lancement des festivités

du Cinquantenaire, et à l’évoca-tion des différents chefs d’Etatqui ont conduit le pays depuis

l’indépendance, deux présidentsont été particulièrement ovation-

nés. D’abord, et sans surprise, ledéfunt Mohamed Boudiaf, puis Lia-

mine Zeroual.Inutile de préciser que son

successeur n’a pas beaucoupapprécié.

Un schéma obsolète ?Les spécialistes de l’urbanisme sont una-

nimes : les instruments actuellement utilisés enmatière de construction sont obsolètes. Leschéma selon lequel un permis de construireest délivré à un propriétaire empêche la réalisa-tion de bâtisses dites mixtes. Des promoteursdésirant réaliser des bâtisses comprenant édi-fices, logements et commerces butent surce problème. Aucun notaire, disent-ils,n’est en mesure d’établir des actesnotariés de nature différente, cequi freine beaucoup de projetsqui se heurtent à la politique de«un permis - un propriétaire».

Un jour, un sondage

Avez-vous été surpris par ladéfaite des islamistes aux

élections en Libye ?OUI

NON

Sans opinionRÉSULTATS

DU DERNIERSONDAGE

Les festivités officielles du

cinquantenaire del’indépendance vous

ont-elles semblé à la hauteur

de l’évènement ?OUI : 18,27%NON : 70,6%S. OPINION : 11,13%

La Coordination nationale des enfants dechouhada (Cnec) a adressé une vigoureuseprotestation au ministère des Moudjahidine

au lendemain de la cérémonie officielle du lance-ment des festivités du Cinquantenaire.«Sommes-nous des Libanais ?N’avons-nous pas des artistes enAlgérie ?» y lit-on, entreautres.

La Cnec «tire» sur Mohamed Cherif Abbas

Lundi 9 juillet 2012 - Page 2

[email protected]

ERISCOOPERISCOOP

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Le Soird’Algérie Actualité Lundi 9 juillet 2012 - PAGE3IL DIT NE PAS PARTAGER LA STRATÉGIE DE CONTESTATION AU SEIN DU FFS

Karim Tabbou : «Je ne m’inscris pasdans une logique de confrontation»

M. Kebci - Alger (Le Soir) -Celui à qui Laskri a succédé auposte de premier secrétaire duparti dira d’emblée, ne plus sereconnaître dans le mouvementde contestation, organisateur decette sortie publique, «rejoint, dit-il, par des gens dont la démarchecontestataire diffère totalementde la mienne et de celle de biende compagnons».

Pour le député de Tizi-Ouzou,ces «arrivistes» s’inscrivent endehors du document de référen-ce qui a servi d’élement déclen-cheur de la contestation de l’ac-tion de l’actuelle direction duparti, à savoir la lettre adresséeen mai dernier au président duparti par pas moins de 144cadres du parti. «Il n’est pasquestion pour moi de mener lacontestation avec des gens quiont osé ester en justice le prési-dent du parti et même assiégé lesiège national», affirmera encoreTabbou. Allusion à la fronde enre-gistrée dans les rangs du FFS en2006 et dont les «victimes», denombreux militants et cadres quine semblent pas prêts à lui par-donner, lui qui a eu à mener, en

sa qualité de premier secrétaire àcette époque, cette purge, sousl’œil «bienveillant» du présidentdu parti.

Des cadres qui ont rejointnaturellement la dernière contes-tation et qui inscrivent, pour notreinterlocuteur, leur démarche dansune logique de confrontation, endehors de toute considérationpolitique puisque, dira-t-il, ilsfocalisent leurs revendicationssur le départ de l’actuelle direc-tion avec à sa tête le premiersecrétaire, Ali Laskri. Ce quedésapprouve Tabbou, lui quiconsidère que la toute dernièreréunion des Ouadhias, de laquel-le «je me suis volontairement reti-ré», tiendra-t-il à préciser, aconsacré la déviation de la ligneconductrice de la contestationconsacrée dans ladite lettre d’in-terpellation d’Aït-Ahmed.

Cela étant dit, Karim Tabboutient à souligner qu’il soutienttoute action allant dans le sensd’une contestation «politique»s’inscrivant en dehors des per-sonnes, de l’actuelle direction duparti, lui qui considère que ce queconnaît le FFS «n’est plus l’affai-

re des seuls militants mais celledes sympathisants, des procheset des citoyens en général».

Guerre de succession Mais tout semble indiquer que

tout ce que connaît la maisonFFS ces derniers mois est loin dene pas avoir de liens avec la«succession» à la tête du parti, lechef charismatique n’étant plus,au vu de son âge assez avancé,dit-on, dans ses capacités opti-males à poursuivre la gestion duplus vieux parti d’opposition. Une

succession problématique à plusd’un titre avec tout ce que celacharrie comme changementsaussi bien dans l’action straté-gique que dans le personneldevant accompagner cette der-nière.

D’abord une ligne politique ori-ginelle du FFS que l’actuelledirection a, selon Tabbou et com-pagnie, totalement dévoyée, deconnivence avec des cercles dupouvoir. Et la position dans toutcela, du président du parti que luiet ses compères ménagent a

contrario des contestataires de2006 ? Karim Tabbou dit «pen-ser» que l’actuelle direction qui afait sienne, dira-t-il, «une gestionpolicière et répressive desaffaires du parti», n’aurait jamaisagi «contre l’avis du président».

Manière subtile de signifier,sans le dire directement, qu’Aït-Ahmed appuie l’actuelle équipedirigeante du parti —un non sensdans le cas contraire puisquec’est lui qui nomme et démetl’exécutif conformément aux sta-tuts du parti— avec ce que celasuppose comme «nouvelle»démarche politique que contes-tent justement Tabbou et sescamarades puisque ils ne s’yretrouvent pas..

Et à ce dernier de «lâcher» enmettant tout ce qu’enregistre leFFS comme remue-ménage avecson repositionnement statégiquequi a dérouté plus d’un militant etcadre du parti, dans le cadred’une «transition» qui consacre-rait le retrait progressif d’Aït-Ahmed des affaires du parti.

En somme, une guerre desuccession que les uns et lesautres évitent soigneusement denommer comme telle pour s’évi-ter la grogne d’une base qui,décidément, ne sait plus à queldirigeant se vouer, totalementdésorientée et déboussoléequ’elle est.

M. K.

Karim Tabbou n’a pas tardé à réagir à sa non-participa-tion au meeting populaire que les contestataires du FFScomptent tenir ce jeudi à Tizi-Ouzou, dans le sillage de leurmouvement de réappropriation des idéaux du parti, à leursyeux dévoyés par l’actuelle direction. Des contestatairesavec qui il dit ne pas partager «la logique de confrontation».

Phot

o:S

amir

Sid

La direction nationale duFront des forces socialistes(FFS) n’a pas vocation à sedonner en victime expiatoi-re, visée qu’elle est par uneaction de protestation sou-tenue.

Sofiane Aït Iflis - Alger(Le Soir) - Les contestatairesde la ligne de conduite impri-mée au parti par la directionnationale, qui, en décidant departiciper au scrutin législatif,est allée à contre-courant dusentiment général qui prévalaitchez les militants, alertent sur lapréparation d’une entreprise desabordage, sinon de perturba-tion du meeting populaire qu’ilsprojettent de tenir à Tizi-Ouzou,le 12 juillet prochain.

Dans un communiqué rendupublic hier matin, SamirBouakouir et ses camarades dedissidence accusent, en effet,Laskri et ses collègues dusecrétariat national de fomenterun mauvais coup. «Nous atti-rons l’attention sur le fait que ladirection du FFS aurait saisi lefédéral de Tizi-Ouzou, connupour ses liens avec le milieu dela délinquance à Tizi-Ouzou,pour tenter de perturber le mee-

ting», accusent-ils, poursuivantque «cette attitude grave déno-te, s’il en faut, de l’état depanique dans lequel se trouvela direction actuelle qui n’hésitepas à s’approprier les méthodesviolentes du pouvoir en faisantappel à des baltaguia».

Dans leur communiqué, lescontestataires du FFS, regrou-

pés autour de Samir Bouakouir,Mustapha Bouhadef, DjamelZenati, Ali Kerboua et DjoudiMammeri, informent aussiqu’ils ont introduit, dimanche,une demande d’autorisation dumeeting auprès de la directionconcernée de la wilaya de Tizi-Ouzou.

S. A. I.

AFFAIRE DE LA JOURNALISTED’AKHER SAA

Amendes maintenues pournotre consœur Amara F.-Zohra

Siégeant en appel de la condamnation prononcée le 25 juin écoulépar le tribunal correctionnel d’Annaba à l’encontre de notre consœurAmara Fatma-Zohra, du journal Akher Sâa, dont le siège est implantéà Annaba, le président de la cour d’appel de cette ville a retenu les 20000 DA d’amende et 100 000 DA de dommages et intérêts, mais aban-donné la peine de deux mois de prison ferme.

Lors du procès en première instance intenté à notre consœurFatma-Zohra par l’ex-directeur de l’établissement hospitalier spécialiséen psychiatrie Aboubakr-Errazi d’Annaba pour diffamation, le juge luiavait infligé deux mois de prison ferme, 20 000 DA d’amende et100 000 DA de dommages et intérêts.

La cour d’Annaba était exiguë hier dimanche pour recevoir autantde monde. Il y avait des confrères, des représentants de la société civi-le ainsi que d’autres personnes venues de divers horizons pour appor-ter leur soutien à Fatma-Zohra. Parmi les présents, il y avait égalementle S.G du syndicat national des journalistes (SNJ), Kamel Amarni, et unreprésentant de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme(LADDH). Ils ont fait le voyage d’Alger spécialement pour être auxcôtés de la journaliste d’Akher Sâa. L’avocat de la défense, Me Ketfi dubarreau d’Annaba, a plaidé l’acquittement de sa cliente. Il a estimédans sa plaidoirie que notre consœur Fatma-Zohra n’avait fait que sontravail en rapportant le déroulement du procès dans lequel uneemployée de l’hôpital Errazi accusait l’ex-directeur de harcèlement. Ceprocès, dira-t-il, a fait l’objet d’une large couverture médiatique.

A noter que lors de ce procès en appel, un fait grave a eu lieu enpleine audience. L’ex-directeur de l’hôpital Errazi a déclaré que «s’habchkara» (les gens qui ont des sacs d’argent) ont remonté la journalistecontre moi». Ce qui insinue que Fatma-Zohra accepte de l’argent pourrédiger des papiers à la demande.

Cette insinuation calomnieuse a fait réagir l’avocat de Fatma-Zohramais aussi le SG du SNJ. En sa qualité d’avocat de la défense, MaitreKetfi a demandé au président de la cour l’inscription de cette graveaccusation dans le dossier de l’affaire.

Par ailleurs, nous apprenons que la défense de notre consœur adécidé de faire appel.

A. Bouacha

RISQUES DE PERTURBATION DU MEETINGDES FRONDEURS DU FFS

La direction nationale accuséede recruter des «baltaguia»

Tabbou traite les contestataires d’arrivistes.

Phot

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amir

Sid

Laskri accusé de fomenter un mauvais coup.

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Le Soird’Algérie Actualité Lundi 9 juillet 2012 - PAGE4

Chérif Bennaceur - Alger (LeSoir) - Le rêve est possible, peut-être, pour les moudjahidine etmoudjahidate, les personnalitésde la société civile, les chefsd’entreprises mais aussi pour lesquelques étudiants et lycéens quiont participé, samedi dernier àl’hôtel Hilton à une session spé-ciale du Forum d’Alger.Organisée à l’initiative du cabinet

de consulting stratégiqueEmergy, cette session a étéconsacrée au thème : «50années d’indépendance. Quelsrêves avons-nous réalisés ? Quelfutur rêver pour l’Algérie ? Vouéeà projeter dans le futur la symbo-lique patriotique novembriste»,cette session a vu la participationde militants du mouvement natio-nal et de la Fédération de France

du FLN dont Brahim Chergui,Mohamed Ghaffir alias MohClichy et Mme Akila Ouared, outreplusieurs moudjahidate dontYamina Charrad.

Ont également participé àcette rencontre, l’ancien prési-dent du Forum des chefs d’entre-prises (FCE), Omar Ramdane, leprésident du conseil nationalconsultatif de promotion de laPme, Zaïm Bensaci, le militant etspécialiste en télécommunica-tion, Ahmed Hamoui, MohamedMaouche de la glorieuse équipedu FLN ainsi que l’ancienne égé-

rie du handball national, AzizDerouaz, et des experts en éner-gie dont l’ancien P-dg deSonatrach et ancien ministre desRessources en e au,Abdelmadjid Attar.

Au-delà de l’évocation de cer-tains parcours personnels, avantet après l’indépendance, cetterencontre a été marquée, certes,par l’expression de doutes, desentiments désabusés, maisaussi par une confiance afirméedans la capacité de la jeunessealgérienne à prendre le relais et àaller toujours de l’avant.

A charge cependant que lasociété puisser retrouver sesrepères perdus, voire recouvrerles libertés censées confisquées,d’inculquer de nouvelles valeurset de rétablir la légitimité de l’am-bition et du travail.

Comme il s’agit d’œuvrer àdévelopper une vision d’avenir,un autre projet de société etd’autres rêves ou utopies à mêmede pouvoir mobiliser la société, eten somme, consolider la confian-ce intra-sociétale. Un rêve àrêver, pourquoi pas !

C. B.

Rêver est encore possible, cinquante ans après lerecouvrement de l’Indépendance nationale. Il est encorepossible de rêver d’une autre Algérie, plus juste, plusconfiante et plus sereine et où la jeunesse assume sondestin comme celle qui est montée au maquis.

Les boulangers affiliés à l’Uniondes boulangers de la wilaya d’El Tarf,activant sous l’égide de l’Uniongénérale des commerçants et arti-sans (UGCA), ont entamé, depuishier, une grève de deux jours, àsavoir les 8 et 9 du mois en cours,pour attirer l’attention des autoritéslocales sur leur situation déplorable,difficile et aux finances catastro-phiques.

Dans un communiqué dont nousdétenons une copie, les 64 boulan-gers qui se sont réunis, hier, au siègede l’UGCA de la wilaya, revendi-quent, à l’unanimité, entre autres«l’augmentation du prix de la baguet-te de pain qui est actuellement de7,50 DA, la révision de l’augmenta-tion ayant touché les intrants etmatières premières qui entrent dansla production du pain, la révision à labaisse des prix du gaz et de l’électri-cité qui connaissent des augmenta-tions constantes, le manque d’unemain-d’œuvre qualifiée et l’augmen-tation des salaires des ouvriers bou-langers, les coupures récurrentes del’électricité et leurs incidences sur laconstance et la qualité du produitfourni, et les dépassements consta-tés de la part de certains fonction-naires de la Direction du commercevis-à-vis des grévistes».

Dans le même communiqué, leprésident de l’Union des boulangersestime que «la grève a atteint untaux de suivi de 99% avec le main-tien d’un service minimum de presta-tions en direction des hôpitaux et desservices de sécurité. En ce sens, cesont trois boulangeries qui fonction-nent à travers tout le territoire de lawilaya».

Cependant, les 64 gérants desboulangeries en grève menacent,dans le cas où leurs revendicationset doléances ne sont pas prises encharge par les autorités locales ainsique la cessation immédiate desmenaces proférées par les agentsde la Direction du commerce, d’en-trer dans une autre grève ouverte.

Il est à noter qu’au niveau de laville d’El Tarf, les restaurateurs ontbaissé rideau, et toutes les boulan-geries sont fermées. La ville décla-rée zone morte donnerait beaucoupplus l’apparence et l’impression d’unjour férié, tant l’activité commercialeet économique, en général, tournaitau ralenti.

Daoud Allam

EL TARFLa grève

des boulangers largement suivie

Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Lacélébration du cinquantenaire de l’indépen-dance se poursuit. Pour l’occasion, leCollectif algérien de la société civile, membredu Front citoyen africain pour la démocratieet contre le retour du colonialisme en Afrique,a décidé de célébrer l’événement à samanière. Le Collectif, en partenariat avecd’autres sociétés civiles des pays africains,organise, depuis hier et pendant deux jours,à Alger, une conférence panafricaine pourdire «halte au colonialisme», et dont l’objectifest de mettre en place une stratégie urgentepour lutter contre le retour du colonialisme.

Les initiateurs de cette conférence esti-ment que les situations et les tentatives dedéstabilisation qui guettent le continent «doi-vent nous interpeller pour agir et protéger lecontinent». Lors de leurs interventions, lesnombreuses personnalités africaines ont éta-bli un seul constat : «Le continent africain n’atoujours pas réussi à arracher totalement sasouveraineté.» Le colonialisme, alertent-ils,est de retour sous une forme ou une autre,«sous prétexte de pseudo-entraides humani-taires ou d’interventions militaires».

Le but est, cependant, le même : spolierces pays de leurs richesses naturelles. Selonun membre du Collectif algérien de la socié-té civile, «les pays africains qui possèdentleurs propres élites et hommes politiquessont capables de se gérer eux-mêmes. Nouspouvons prendre d’une façon déterminéenotre destin en main, et ce n’est pas à cespseudo-compétences venues de l’étranger

de le faire à notre place dans le seul but denous déposséder de nos richesses».

Et de poursuivre : «Le concept d’interven-tion étrangère est inacceptable pour cespays qui se sont battus pour leur indépen-dance». Une ancienne ministre de la Culturedu Mali a indiqué que «le continent est tou-jours sous tutelle du FMI et de la Banquemondiale». Or, souligne-t-elle, «en termes dedémocratie, nous sommes également por-teurs d’alternatives». De son côté, l’ancienambassadeur des îles Comores en Algérie asoulevé le problème de la monnaie. «Nousne pouvons parler d’une souveraineté totaletant que nous continuons à utiliser une mon-naie d’une puissance étrangère», a-t-il souli-gné. Au terme des travaux de cette confé-rence, une déclaration sera adoptée par lesparticipants en vue de consolider le Frontafricain pour la démocratie et contre le retourdu colonialisme en Afrique. S. A.

SOCIÉTÉ CIVILE AFRICAINE

Un forum pour dire non au colonialisme

LE FORUM D’ALGER CÉLÈBRE LE CINQUANTENAIRE DE L’INDÉPENDANCE

Rêver est encore possible, même si...

Les pays africains élèvent la voixpour contester le retour du colonialismesous toutes ses formes dans le conti-nent. Réunis, hier, à Alger, les pays ducontinent s’organisent pour rejeter touteforme d’intervention militaire étrangère.

LE PROCÈS DE L’AFFAIRE DU VOL D’ARMESAU COMMISSARIAT CENTRAL D’ALGER ROUVERT HIER

La négligence obsède le juge Le climatiseur de la salle d’audience

est tombé en panne et on aurait suffo-qué, hier, à la cour d’Alger, n’étaient-cel’humour et la répartie du président del’audience, le juge Brahim Kharrabi, quimenait le procès de l’une des plus gra-vissimes affaires ayant éclaboussé laSûreté nationale.

Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - Quatorzeaccusés ont été auditionnés par le juge etses deux assesseurs. Une question l’obsé-dait : «Qu’est-ce qui vous empêche d’inven-torier les armes individuelles qui transitaientpar l’armurerie ?» 200 armes par jour, enmoyenne, à en croire l’un des accusés.Aucune réponse ne l’a convaincu. Y compriscelles des policiers gradés cités dans cetteaffaire : deux commissaires principaux ayantoccupé la fonction d’adjoint du chef de Sûre-té d’Alger et chef de service de l’administra-tion générale. «Le recueil des dispositionsréglementaires ne le prévoit pas», s’accor-daient-ils à dire. «Mais ce ne sont pas desœufs, ce sont des armes ! Comment se fait-il que vous avez des armes dans le dépôt etvous vous permettez de ne les enregistrezsur aucun document ?», s’offusquait le juge.

L’affaire a éclaté fin octobre 2007 lors-qu’un policier qui était en congé de maladieest venu récupérer son arme déposée enaoût de la même année. L’arme avait dispa-ru. L’enquête diligentée pour «traquer» ce«PA» a révélé un réseau de policiers qui pui-saient des armes dans l’armurerie du com-missariat et les revendaient à des «commer-çants». 31 armes en tout, tous calibresconfondus, ont disparu du dépôt. Des armesqui ont été ou récupérées dans le cadre de lalutte antiterroriste durant les années 1990 ouenregistrées aux noms de policiers ayant

quitté la police ou sont partis à la retraite.Des armes qui n’étaient pas inventoriées. Etque personne, à la passation des consignes,ne se posait la question d’où venaient-elles.

L’affaire a été jugée une première fois parla même juridiction avant que le parquet etles avocats des mis en cause ne fassentcassation. La Cour suprême l’a renvoyéedevant le tribunal criminel. Le procès a étéouvert hier.

Cinq accusés, qui ont été condamnésdéjà à des peines allant de 4 à 7 ans deréclusion criminelle et séjournaient en pri-son, avaient reconnu les faits pendant lesdifférentes étapes de la procédure pénale. Ilsles ont reconnus encore une fois hier à l’ou-verture du procès. A l’exception de Nacer

Younsi qui a tout nié en bloc et a cité unparent à lui, transporteur de son état, dont«un litige sur un lot de terrain les opposait etqui aurait soudoyé les policiers pour l’incul-per». Une assertion qui n’a pas convaincu lejuge outre mesure. Les policiers avaient saisil’aune des armes disparues de l’armureriedu commissariat central et qui était en sapossession. L’accusé principal, par ailleurs,est Maâmar Felti (43 ans), magasinier dansl’armurerie. Il a eu à subtiliser à lui seul 25armes, selon l’arrêt de renvoi. Il a reconnu saculpabilité dans le vol de quatre armes : unfusil de chasse, un fusil à pompe et deux PA.Son intermédiaire est Toufik Yahi, 33 ans, unfonctionnaire n’ayant exercé que durant troismois dans l’institution. Néanmoins, il habitele boulevard Amirouche, en face du commis-sariat central, et Maâmar Felti le connaissaitdepuis sa tendre enfance. «Il me faisait tra-verser la route quand j’étais petit», dira-t-il aujuge. Ses clients : un importateur de produitsalimentaires de Tizi-Ouzou, Idir Larbas,décédé avant la réouverture du procès. Cemonsieur lui avait acheté le fusil à pompe.L’autre client, un entrepreneur, de la mêmeville, ayant fait la connaissance de Yahi chezLarbas. Il a acheté trois PA. «Mes chantiersse trouvent dans des contrées isolées et j’aiacheté ces armes pour me défendre. Unepour moi et les deux autres pour desemployés de mon entreprise. Mais je nesavais pas qu’elles étaient volées. On m’a ditque ces armes ont été saisies au port d’Algeret la police les vendait à des particuliers. Onm’a même promis de me délivrer des papierspour ces armes.» A l’heure où nous mettonssous presse, le réquisitoire du représentantdu ministère public et les plaidoiries des avo-cats n’ont pas encore commencé.

L. H.

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amir

Sid

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Le Soird’Algérie Actualité Lundi 9 juillet 2012 - PAGE5

LES SALAIRES ET LE SOUTIEN DES PRIX PAS CONCERNÉS

Djoudi veut plafonner les dépensesChérif Bennaceur - Alger

(Le Soir) - La tendance à la baissedes prix du pétrole qui est obser-vée depuis deux mois «nousinquiète», constate le ministre desFinances qui était, hier matin, l’invi-té de la rédaction de la Chaîne IIIde la Radio nationale.

Certes, cette tendance baissiè-re «n’est pas source de mises endifficulté de nos équilibres externeset internes», dira Karim Djoudi,arguant de l’existence de capacitésfinancières considérables et enprécisant que les dépenses effec-tives sont basées en fin d’exercicesur un prix de 75 dollars et que lesrecettes non pétrolières évoluentannuellement de près de 20%,tirées par la demande publique etla croissance hors hydrocarbures.

Néanmoins, cette tendance à labaisse implique «d’avoir de la pru-dence en matière de conduite denos affaires économiques» etd’«être prêts à apporter des correc-tifs», affirme le premier argentierdu pays, réfractaire, cependant, àce qu’une situation conjoncturelle«dicte» les actions structurelles, enmatière d’investissement.

Comme Karim Djoudi préciseraque les réserves de change, lesdisponibilités du Fonds de régula-tion des recettes et les capacitésd’endettement sont «des élémentsd’ajustement à utiliser en dernièreinstance». Et d’expliquer cette pru-dence, qu’il prône davantage quela rigueur, en tant qu’«élément degestion active de notre politiqueéconomique et financière pour anti-ciper des phénomènes suscep-tibles de gêner nos équilibresinternes et externes».

Dans ce cadre, Karim Djoudiprécise qu’«il est difficile d’envisa-ger de réduire la dépense d’inves-tissement» qui «génère de la crois-sance, des emplois et des reve-nus» et dans la mesure où 83%des crédits pour la réalisation duprogramme d’équipement 2010-2014 ont été déjà notifiés. Il s’agira,toutefois, d’apprécier les pro-grammes neufs en fonction de leurmaturité et des capacités finan-cières disponibles, fait-il remar-quer.

Et dans le contexte où la dépen-se publique constitue le «moteur»de la croissance économique, dira-

t-il, par ailleurs. Mais la prudencebudgétaire concernera davantageles dépenses de fonctionnementselon le ministre des Finances,favorable à ce que ces dépensessoient limitées. «Nous souhaitonsplafonner cette dépense de fonc-tionnement, tout en considérantqu’un certain nombre de dépensesviendront s’ajouter au seuil actuel»,relève-t-il.

Pourtant, Karim Djoudi exclutles dépenses salariales, les trans-ferts sociaux et le soutien des pro-duits alimentaires de largeconsommation et des services detoute réduction.

Ainsi, les prix du lait, des blés,l’huile et le sucre continuerontd’être soutenus. Il s’agit plutôt derationaliser les dépenses cou-rantes, de «ramener» la dépense

des rappels au titre du régimeindemnitaire et des statuts particu-liers à «un niveau plus accep-table», relève le ministre desFinances.

«Tout ce qui concerne la ratio-nalité en termes de dépense defonctionnement a déjà été touchédans les exercices antérieurs. Ellele sera aussi pour qu’il y ait plus derigueur», indique l’invité de laChaîne III. Et de préciser qu’«entout état de cause, c’est unedépense qui est récurrente et nousallons réduire cette dépense. Nousallons ramener cette dépense à unniveau acceptable».

A ce propos, Karim Djoudiindique que les revalorisationssalariales concédées ont représen-té une charge budgétaire de l’ordrede 2 800 milliards de dinars (prèsde 40 milliards de dollars).

Des augmentations salarialesqui expliquent, selon Karim Djoudi,la montée de l’inflation qui aatteint, en mai dernier, un pic de6,9% et que la hausse de laconsommation interne a égalementstimulée. Et d’autant que ces aug-mentations ont notamment servi àl’achat de véhicules de tourisme,sans effet sur l’inflation même si«c’est de la destruction du dinar»,relève Karim Djoudi.

C. B.

Favorable au plafonnement des dépenses de fonc-tionnement, Karim Djoudi en exclut néanmoins lessalaires, les transferts sociaux et le soutien des prix desproduits et services.

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Sid

Des tractations dedernière minute entrela Coordination dessyndicats des assu-rances, affiliée à laFédération desbanques et assu-rances, sous l’égidede l’UGTA, ontconduit au gel dumouvement de grèvedans le secteur desassurances. La déci-sion a été prise ceweek-end suite à unaccord entre les deuxparties.

Abder Bettache -Alger (Le Soir) - Selondes sources informées,cet accord stipule «l’ou-verture des négociations àmême de permettre auxdeux parties de relancerde nouveau les discus-sions».

Pour rappel, les syndi-calistes du secteur desassurances avaient brandila menace d’une grèvegénérale dans le secteur.Une menace mise en évi-dence par les conseilssyndicaux des entreprisesdu secteur des assu-rances suite au «refus dela tutelle d’engager undébat autour de la ques-tion salariale».

A l’origine de cettemontée au créneau desreprésentants des tra-vailleurs, la «fin de non-recevoir des gestionnairesdes différentes compa-gnies d’assurances affi-liées à l’UAR de donner

une suite favorable à laplate-forme de revendica-tions transmise à l'Unionalgérienne des sociétésd'assurance et de réassu-rance (UAR)».

La plate-forme derevendications porte,notamment, selon dessources proches de laCoordination syndicale dusecteur des assurances,sur la révision du régimesalarial et du régimeindemnitaire. «Elle a étéremise en mains propresau président de l’UAR enjanvier dernier, mais celui-ci n’a pas daigné donnersuite à nos doléances.»

Pour sa part, laFédération nationale destravailleurs des banqueset assurances (FNTBA),affiliée à l'UGTA, n’a pasmanqué d’apporter sonsoutien aux travailleurs du

secteur des assurances.Dans un communiquérendu public vendredi, lafédération explique que cemouvement de protesta-tion se veut une «premièreaction contre la politiqued'exclusion pratiquée ausein de la corporation».

«Un salaire fixe et res-pectable est notre princi-pale revendication, maisdevant l'intransigeance duP-dg de l'UAR, noussommes obligés de recou-rir à cette grève», expliqueun membre de laFédération.

Cette action, selon lecommuniqué de laFédération des tra-vailleurs des banques etassurances, est motivéepar le refus des principauxresponsables des socié-tés membres de l'UAR(Caar, Caat, SGCI, SAA,

CCR, Cagex) de rejoindreà la table des négocia-tions les représentantsdes travailleurs. Ces der-niers, structurés dans neufconseils syndicaux deneuf entreprises d'assu-rances et affiliés à laFédération des tra-vailleurs des secteurs desbanques et assurances,se sont réunis le 20 juindernier au siège de laditefédération et ont accordéun délai d'une semaineaux employeurs pourreprendre les négocia-tions.

La FNTBA demandeaussi aux travailleurs dusecteur de «rester vigi-lants, unis, solidaires etmobilisés derrière cetteaction qui tend à réaliserles attentes des tra-vailleurs».

A. B.

HYDROCARBURES

Attar préconise uneréduction de la production

La production d’hydrocarbures en Algérie doit êtreréduite, selon Abdelmadjid Attar, ancien P-dg deSonatrach.

Intervenant samedi dernier lors d’une rencontreconsacrée à la célébration du cinquantenaire de l’indé-pendance, organisée par le cabinet de consulting stra-tégique Emergy, M. Attar a estimé qu’il «faut réduire laproduction pétrolière et gazière d’au moins 5%».

Selon cet expert en énergie, cette option s’avèreopportune dans la mesure où les réserves d’hydrocar-bures ont été consommées «à 50%» durant lesdécades écoulées, la dépendance de l’économie natio-nale de la «rente» ne peut continuer et le risque de bas-culement vers l’économie d’importation d’énergie n’estpas à écarter. Toutefois, cette option de réduction qui necorrespond pas à la rhétorique gouvernementale actuel-le soucieuse davantage d’intensifier l’effort d’explora-tion et de production, implique cependant de mettre enplace réellement une stratégie de diversification écono-mique.

Auparavant, et en marge de cette rencontre,Abdelmadjid Attar s’est voulu prudent sur la conjoncturepétrolière actuelle.

Selon l’ancien P-dg de Sonatrach, le niveau actueldes prix du pétrole quoique en baisse n’est «pas alar-mant» dans la mesure où l’Algérie dispose de res-sources financières garantes.

Néanmoins, l’incertitude quant à la relance de l’éco-nomie mondiale et l’excès d’offre pétrolière, notammentde la part de l’Arabie saoudite, deux facteurs expliquantla baisse des cours, ne permettent pas d’avoir une visi-bilité claire. Voire, la tendance baissière des coursrisque de se poursuivre, ce qui implique pour l’Algérie,le cas échéant, une gestion financière rationnelle etrationalisée.

Un point de vue qu’appuie un ancien cadre deSonatrach, Abdelhamid Kara, hôte également de cetterencontre et qui appelle à réorienter l’utilisation de lamanne pétrolière sur le moyen et le long terme.

Autre intervenant, l’ancien président du Forum deschefs d’entreprises (FCE), Omar Ramdane, estimeurgent de «préparer dès maintenant le monde de l’en-treprise à prendre le relais», au-delà du lancement d’unprogramme de développement des énergies renouve-lables et des gaz non conventionnels.

C. B.

SECTEUR DES ASSURANCES

Le mouvement de grève gelé

Les augmentations salariales, cause de l’inflation, selon Djoudi.

Phot

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Sid

Un délai d’une semaine a été accordé aux employeurs pour reprendre les négociations.

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Le Soird’Algérie Actualité Lundi 9 juillet 2012 - PAGE 6

LE MINISTÈRE DE TUTELLE ORIENTE LES LAURÉATS

Les préinscriptions universitairesdébutent aujourd’hui

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) -L’inscription par internet est déjàun réflexe acquis pour les bache-liers qui doivent passer par cetteétape pour accéder à l’universitéqui répond à leur profil et à leurmoyenne au baccalauréat.

Le ministère de l’Enseigne-ment supérieur a mis à la disposi-tion du bachelier un guide spécialpour l’orienter dans les étapes àsuivre jusqu’à l’inscription finaleau niveau de l’université choisieou celle vers laquelle il a étéorienté.

Ainsi, chaque candidat dispo-se d’un code personnel. Cecialors que des forums de discus-sion sont mis à la disposition descandidats sur le site Web duministère de l’Enseignementsupérieur. Cependant et si l’opé-ration d’inscription à l’universitése déroule sur le net, les bache-liers doivent suivre une procédure

bien précise. Cette dernièreconcerne, notamment, la néces-sité d’accéder à des sites internetdédiés aux inscriptions universi-taires dans les cyberespaces desétablissements universitaires.

Les responsables du secteurdéconseillent aux lauréats du bacde faire leurs inscriptions auniveau des espaces publicscomme les cybercafés ou deconfier le soin de faire l’inscriptionà de tierces personnes. Il estaussi recommandé aux bache-liers de confirmer leur préinscrip-tion en ligne et de consulter laposition de leur choix après letraitement national informatisédes fiches de vœux et d’obtenirsa fiche d’affectation.

Les candidats doivent aussifaire attention à ne pas perdreleur code personnel qui pourraitêtre utilisé par de tierces per-sonnes, conseillent les respon-

sables de la tutelle. Ceci alorsque dans les sites Web, un lienmène le bachelier directementdans les pages de la circulaire du24 mai 2012 relative à la préins-cription des titulaires du bacca-lauréat. Les formations propo-sées sont «cliquables» et directe-ment «adressables» selon leguide du ministère de l’Enseigne-ment supérieur.

Dans les mêmes sites Web,toutes les informations figurantdans la circulaire sont regroupéespar établissement universitaire.L’inscription à l’université com-porte donc deux étapes obliga-toires, une préinscription et uneinscription définitive.

Les bacheliers peuvent ainsichoisir une formation sur le sitewww.orientation.esi.dz et

attendre l’orientation. Vient par lasuite leur orientation définitive.Après l’orientation une fois l’ins-cription administrative effectuée,l’étudiant peut alors déposer sondossier de chambre universitaireet son dossier de bourse auprèsdes œuvres universitaires. Lesbacheliers peuvent ainsi téléchar-ger la circulation d’inscription.

Pour ce qui est des dates rete-nues par le ministère de l’Ensei-gnement supérieur, la préinscrip-tion est effectuée à partir d’au-jourd’hui et se poursuivra jus-qu’au 13 juillet.

La confirmation des préins-criptions se déroulera du 14 au15 juillet. L’affectation et lesrecours auront lieu les 22 et 24 dumême mois et les tests d’aptitudeles 24 et 25. Par ailleurs, lesbacheliers auront à effectuerleurs inscriptions définitives du 26au 30 de ce mois.

Les différentes universités surle territoire national proposentpour leur part pour toute cettepériode et jusqu’à la fin de lapériode des inscriptions, leurssites internet pour plus d’informa-tions au profit des futurs universi-taires.

F.-Z. B.

Le coup d’envoi des préinscriptions en ligne sera donnéaujourd’hui pour les bacheliers et prendront fin le 13juillet. Le ministère de l’Enseignement supérieur recom-mande de suivre un protocole bien précis en vue de réus-sir son inscription à l’université. Pas question, notam-ment, d’effectuer l’opération depuis des cybercaféscomme tendent à le faire les jeunes bacheliers, recom-mandent les spécialistes.

Un guide spécial a été mis à la disposition des bacheliers.

LE RECTEUR DE L'UNIVERSITÉ DE BÉJAÏA AU SOIR D'ALGÉRIE :

«Le partenariat université-entreprise,c’est du gagnant-gagnant»

Le Soir d'Algérie : Quelles sont lesinsuffisances relevées dans le systèmed’insertion des jeunes diplômés enAlgérie ?

Djoudi Merabet : Notre secteur aessayé d’accompagner et d’innover dansle domaine d’insertion socioprofessionnel-le de nos étudiants diplômés, mais toutesles initiatives entreprises restent insuffi-santes. L’assistanat, la recherche du gainfacile et les méthodes de gestion sur le ter-rain ont eu raison de la validité du disposi-tif d’insertion. L’importance du taux de chô-mage des jeunes, l’inadaptation de cer-taines formations, le manque de coordina-tion entre les différents organismes derecrutement, les incertitudes dans les car-rières des jeunes, la complexité desmesures bancaires et les contraintes admi-nistratives d’accompagnement font quetoutes les structures d’appui, de pilotage etde liaison deviennent impuissantes et nonsuffisantes. La confiance et la crédibilitésont à mon sens les maillons manquantaux différents dispositifs existants.

La relation université-entreprisedevient de plus en plus difficile, com-ment réaliser la synergie ?

L’entreprise avec sa mission financière,économique et sociale représente unensemble structuré par les relations du tra-vail et de l’emploi. L’université, dont la mis-sion est de produire, de conserver et detransmettre la connaissance, vit commeune institution structurée par des relationsde recherche, d’enseignement et d’ap-prentissage.

Vous remarquerez donc que la synergieuniversité-entreprise doit faciliter les rap-ports entre ces deux mondes en les inci-tant à se rencontrer, à travailler ensembleet surtout à s’enrichir mutuellement. Lamise en synergie peut être urbaniséeautour de la formation, de l’innovation, del’entreprenariat, de l’employabilité, de lavalorisation de la recherche et des pers-pectives socio-économiques.

Peut-on citer quelques élémentspouvant favoriser le partenariat entrel’université et l’entreprise ?

L’importance accrue de l’interactionentre l’entreprise et l’université est à impu-ter aux changements profonds du mondede l’entreprise et du monde universitaire.L’expertise et la compétence, la formation

du personnel, l’approche rigoureuse etmultidisciplinaire, l’ouverture sur larecherche développement, la veille ainsique l’innovation font partie des élémentsplaidant en faveur d’un partenariat univer-sité-entreprise.

L’université, en dehors de ses missionstraditionnelles, doit non seulement s’occu-per de l’insertion de ses diplômés maisaussi répondre aux doléances de l’entre-prise et même de l’accompagner dans l’in-novation multidimensionnelle. En partantdu principe que l’innovation est aujourd’hui

le véritable avantage concurrentiel et auregard des préoccupations communes, lepartenariat université-entreprise ne peutêtre inscrit que dans une relation degagnant- gagnant.

Comment avez-vous initié cette rela-tion dans votre université ?

On a commencé par l’évaluation del’université en mettant en valeur ses pointsforts et ses points faibles. Les premiers ontété valorisés comme avantages concur-rentiels et les seconds ont été pris en char-ge pour atténuer leur degré d’influence.Ensuite, on a mis en place un club univer-sité-entreprise qui a atteint ses limites aubout de la première année.

C’est à partir de là que nous avons ini-tié le Forum de Béjaïa, tout en projetant laréalisation d’un centre d’innovation et detransfert de technologie qui sera la véri-table passerelle entre l’université et lemonde productif. Par ailleurs, pour échan-ger les bonnes pratiques et les expé-riences à l’international, nous avons initiéavec nos partenaires européens et magh-rébins un programme Tempus sur la pro-blématique de l’insertion des jeunes diplô-més, et les résultats sont satisfaisants.

Aujourd’hui, grâce à toutes ces initia-tives, l’idée est acceptée et le Bureau deliaison entreprise université est fonction-nel. Il faut signaler que l’équipe composantce bureau est formée par notre réseau departenaires européens, en Belgique, enEspagne et en France.

Propos recueillis par Kamel Gaci

La synergie université-entreprise peut être urbanisée autour de la for-mation, de l’innovation, de l’entreprenariat, de l’employabilité, de la valo-risation de la recherche et des perspectives socio-économiques. Le pro-fesseur Djoudi Merabet, recteur de l'Université de Béjaïa, à l'issue du 6e

forum qui s'est tenu du 1er au 4 juillet, semble bien décidé à booster soninstitution dans le sillage de l'industrie locale, et notamment dans lesmilieux les plus intransigeants tous secteurs confondus. En réponse ànos questions posées en marge du forum, il estime que son université estprête à relever le défi.

Djoudi Merabet prêt à relever le défi.

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Le Soird’Algérie Monde Lundi 9 juillet 2012 - PAGE 7

LES LIBÉRAUX DONNÉS GAGNANTS AUX LÉGISLATIVES

Libye, la déroute islamiste Tarek Hafid - Alger (Le Soir)

- Le scrutin législatif qui s’esttenu samedi en Libye devraitmarquer un véritable tournantdans l’histoire contemporaine dece pays. La quarantaine de petitspartis libéraux réunis autour del’Alliance des forces nationalesseraient les grands gagnants decette élection pluraliste, la pre-mière depuis l’indépendance.

«Selon les premières informa-tions recueillies (par la coalition),la coalition est en tête dans laplupart des circonscriptions élec-torales», a rapporté, hier,l’Agence France Presse qui citeFaiçal Al-Krekchi, le secrétairegénéral de l'AFN.

Cette tendance en faveur deslibéraux a également été confir-mée par leurs adversaires isla-mistes du Parti de la justice et dela construction, affilié à la tendan-ce des Frères musulmans.Mohamed Sawan, premier res-ponsable du PJC, a estimé quela coalition libérale avait une«nette avance» dans les princi-pales villes du pays, à savoirTripoli et Benghazi. Dans la capi-

tale, le quartier populaire d’AbouSalim aurait enregistré un taux de90% en faveur de l’Alliance desforces nationales. Notons que lespartis politiques agréés par lesautorités se disputent 80 des 200sièges de la future Assemblée, leCongrès général national deLibye.

Les 120 autres sièges duParlement sont disputés par descandidats indépendants, sansformations politiques. Il s’avèreque dans cette seconde catégo-rie, les islamistes auraient égale-ment été vaincus dans la majoritédes circonscriptions électorales.Ces derniers étaient pourtantdonnés grands gagnants de cescrutin.

Un Congrès général national àmajorité libérale signifierait claire-ment le rejet du peuple libyenpour un Etat théocratique. Letaux de participation de 60 %enregistré samedi, jour du scru-tin, confère à cette Assembléeune solide légitimité. Les Libyensse sont rendus aux urnes malgrédes actes de violence qui ontémaillé cette élection dans cer-

taines régions du pays. Dès soninstallation officielle, le Congrèsgénéral national marquera la findu Conseil national de transition(CNT). Le prochain gouverne-ment libyen sera, par ailleurs,issu de la majorité parlementaire.Cependant, l’élaboration de lanouvelle Constitution sera du res-

sort d’un comité composé de 60membres, 20 pour chacune destrois régions du pays. Notons quela communauté internationale asalué le déroulement de ce scru-tin qui intervient 8 mois après lachute du régime de MouamarKadhafi. «Un tournant crucial», adéclaré l’Italie, ancienne force

coloniale. «Une autre étapeimportante de leur extraordinairetransition vers la démocratie», acommenté, pour sa part, le prési-dent américain Barack Obama.

De son côté, l’Union euro-péenne a qualifié ce scrutin de«véritablement démocratique».

T. H.

Phot

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La coalition est en tête dans la plupart des circonscriptions.

L’Alliance des forces nationales, coalition de partislibéraux, serait en tête des élections législatives en Libyequi se sont déroulées samedi.

LE NOUVEAU PRÉSIDENT D’ÉGYPTE RÉHABILITE LE PARLEMENT DISSOUS

Morsi fait un croche-pied aux militairesÉvolution de situation insoup-

çonnée et imbroglio politique enÉgypte. Le nouveau présidentMohamed Morsi a pris dimanche ladécision inattendue d’annuler l’ar-rêt de la Haute cour constitution-nelle dissolvant le Parlement. LeConseil suprême des forcesarmées, qui dit détenir toujours lepouvoir législatif, devait se réuniren urgence hier dans la soirée.

Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - Leprésident Morsi a, en effet, émis un décretprésidentiel annulant l’arrêt du 15 juin der-nier qui dissolvait l’Assemblée du peupledans laquelle les islamistes siégeaientmajoritaires. Du coup, le Parlement estréhabilité dans sa composition mais aussidans toutes ses prérogatives que leConseil suprême des forces armées(CSFA) s’était adjugé après la dissolution.Dans son décret émis dimanche,Mohammed Morsi a défini également uncalendrier électoral.

Le décret prévoit, en effet, l’organisa-tion d’élections anticipées pour lachambre, 60 jours après l’approbation parréférendum de la nouvelle Constitution dupays, ainsi que l’adoption d’une loi régis-sant le Parlement.

Sitôt le décret présidentiel promulgué,le Conseil suprême des forces armées aréagi. Pas de manière ferme, comme cer-tains l’auraient attendu mais de façonassez subtile. L’institution du maréchalTantaoui, par la voix de l’un de sesmembres, a déclaré ne pas commenterles prérogatives présidentielles maisconsentant tout de même, et ce n’est pasrien, à dire qu’elle garde le pouvoir législa-tif.

Un pouvoir qui, normalement, doitrevenir au Parlement ainsi réhabilité. Car,le Conseil suprême des forces arméess’est approprié le pouvoir législatif en l’ab-

sence du Parlement, lequel fut dissous, onse le rappelle, par un arrêt de la Hautecour constitutionnelle à la mi-juin.

Les militaires égyptiens qui ont assuréla transition politique dans le pays depuisla chute de Hosni Moubarak jusqu’à l’élec-tion de Mohammed Morsi, candidat desFrères musulmans, ne semblent pas por-tés sur un affrontement frontal avec la pré-sidence, ce qu’apparemment Morsi arecherché à travers la réhabilitation duParlement. Une réhabilitation qui signifiefort nécessairement un sevrage des mili-taires du pouvoir législatif qu’ils se sontarrogés, après avoir instigué la dissolutiondu Parlement.

La cohabitation entre MohammedMorsi et les militaires s’annonce difficile.Elle n’est pas à l’abri d’un clash périlleux.On voit mal les militaires qui ont manœu-vré à l’extrême pour garder, sinon tout, dumoins une partie du pouvoir entre leursmains, se laisser faire sans réagir.Rappelons qu’ils avaient fait dissoudre le

Parlement, au grand dam des Frèresmusulmans qui y siégeaient majoritaires.Par le biais de la Haute cour constitution-nelle, ils ont également invalidé toutes les

lois votées par le Parlement dissous,notamment celle qui interdisait aux pontesde l’ancien régime de se porter candidatsà la présidentielle égyptienne. Ce qui ad’ailleurs permis à Ahmed Chafik, le der-nier Premier ministre de Moubarak, dedemeurer dans la course et de rivaliser ausecond tour avec Mohammed Morsi.

Entre les deux tours de la présidentiel-le, le CSFA a nommé un général-chef decabinet de la présidence de laRépublique. Il s’est aussi arrogé la préro-gative, à travers une commission placéesous l’égide du chef de cabinet, de contrô-ler le budget de l’Etat. Ceci en sus de lacommission sécurité qui, elle aussi, estmajoritairement composée de militaires etdans laquelle la voix de MohammedMorsi, son président, n’est pas prépondé-rante. Ce qui a fait dire aux observateursque le président égyptien est un présidentsans prérogatives véritables. MohammedMorsi ne semble pas porté à donner de lavéracité à un tel commentaire. Mais jus-qu’où ira-t-il ?

S. A. I.

Jusqu’où ira Morsi ?

La marine syrienne a effectué des exercices près des côtes

La marine syrienne a entamé des exercices de tirs réels au cours du week-end,lançant des missiles depuis la terre et la mer dans le but de «simuler un scénario dedéfense en cas d'attaque surprise depuis la mer», a indiqué hier dimanche l'agencegouvernementale Sana. «La marine a effectué l'exercice avec succès, repoussantune hypothétique attaque et détruisant avec une grande précision les cibles défi-nies», a rapporté l'agence de presse. Le ministre de la Défense, le général DaoudRajha, qui assistait à l'exercice, s'est félicité de «la performance exceptionnelle desforces navales qui ont démontré leur haut niveau d'entraînement au combat et leurcapacité à défendre les côtes syriennes contre toute agression éventuelle».SelonSana, ces exercices font partie d'un plan d'entraînement au combat, établi par leHaut commandement de l'armée, qui prévoit d'effectuer chaque année ce typed'exercices. Ce plan comprend «des manœuvres militaires faisant intervenir lesforces terrestres, navales et aériennes pour évaluer la préparation au combat del'Armée syrienne arabe et connaître sa capacité à remplir son devoir dans desconditions comparables» à celles de combats réels.

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Le Soird’Algérie Culture Lundi 9 juillet 2012 - PAGE 8

[email protected]

Dans un article publié dans votrejournal le 5 juillet 2012, sous le titre«Les yeux d’Emma», son auteur, R.

M., a fait le lien entre le geste de MessaliHadj «jetant une poignée de terre au-des-sus de l’assistance, à Alger, début desannées 1930», — accompagné de ces mots: «Cette terre n’est pas à vendre»—, et leManifeste de Ferhat Abbas qui aurait, selonlui, reconnu auprès de Messali Hadj «seserreurs quand bien même elles seraient jus-tifiées (…)»

Il convient de rappeler, en premier lieu,que le geste en question date du 2 août1936, c’est-à-dire deux mois après les tra-vaux du Congrès musulman qui, le 7 juin1936, a regroupé la Fédération des élusprésidée par le Dr Benjelloun (et dont FerhatAbbas était un membre actif), l’Associationdes Ouléma et le Parti communiste algé-rien.

La tenue de ce congrès représentait untournant historique dans la mesure où il aregroupé trois organisations qui sont arri-vées à transcender leurs différences etleurs divergences idéologiques, politiques

et programmatiques pour poser ensemblela question de l’émancipation du peuplealgérien.

«La Charte revendicative du peuplealgérien», adoptée par les congressistes,reprenait les revendications des jeunesAlgériens et de l’émir Khaled et mettait l’ac-cent, entre autres, sur l’accès des musul-mans à l’exercice des droits politiques,l’égalité dans tous les domaines ainsi queleur assimilation politique, avec le maintiende leur statut personnel.

Cette charte procédait d’une démarchepragmatique et éloignée du nationalismeturbulent, contreproductif et quasi virtuel quise manifestait violemment à l’époque. Ellefut combattue avec acharnement par lesextrémistes de tous bords, surtout par lesreprésentants de la grosse colonisation, etMessali Hadj ne contribua pas peu à la neu-tralisation de cette dynamique de regroupe-ment des forces politiques algériennes.

Quant au Manifeste du peuple algérien,rédigé et adressé par Ferhat Abbas auxAlliés en février 1943, il constitue un réqui-sitoire sans concession de la colonisation,

réclame pour les musulmans algériens lamise en œuvre du droit des peuples à dis-poser d’eux-mêmes, une Constitution etl’octroi des libertés fondamentales.

Il s’agit là d’un document fondateur qui aété à l’origine de la constitution des Amis duManifeste de la Liberté en avril 1944 — pré-sidé par Ferhat Abbas—, un front avant lefront que Messali Hadj a fini lui-même parrejoindre.

Alors, peut-on se demander en quoi legeste de Messali Hadj fut-il à l’origine del’évolution politique de Ferhat Abbas ? Etcomment ce dernier a-t-il pu souscrire à untexte qu’il a lui-même rédigé ? On ne peutêtre que dubitatif devant une méconnais-sance aussi grave de l’histoire.

Une autre question à R. M. : d’où tient-ill’information fantaisiste selon laquelleFerhat Abbas a «reconnu ses erreurs»auprès de Messali Hadj ? Et de quelleserreurs s’agit-il ? La réponse à ces ques-tions, tous les gens de bonne foi laconnaissent. Elle réside dans le parcoursclair d’un homme qui a assumé jusqu’à lafin de sa vie ses positions doctrinales, ses

choix et ses alliances politiques. Le réfor-misme politique qui fut le sien n’était ni unreniement de ses racines et de son idéal,ni une forme sophistiquée de compromis-sion. Face à une réalité coloniale brutale, àl’état de faiblesse extrême de la sociétéalgérienne et aux divisions de son élite,l’ensemble de sa démarche ne pouvait ques’inscrire dans le cadre d’une stratégie dupossible irriguée par un humanisme et unpacifisme authentiques et sincères.

Un dernier mot : les relations de FerhatAbbas avec Messali Hadj furent de touttemps cordiales et empreintes d’un grandrespect mutuel. Mais Ferhat Abbas n’étaitpas Messali Hadj et ne pouvait pas l’être. Ilaurait pu choisir d’adhérer à l’Etoile nord-africaine, au PPA et au MTLD, mais il ne lefit pas. Il choisit, en toute conscience, derejoindre la Fédération des élus puis decréer l’UPA, les AML, l’UDMA, pourrépondre finalement à l’appel du Front delibération nationale.

Fait à Alger le 6 juillet 2012.Nassim Abbas,

neveu de Ferhat Abbas

CLÔTURE DES SOIRÉES DE MUSIQUEANDALOUSE DE HADJOUT

Leïla Ben Merahadulée par le public

LLee rriiddeeaauu eessttttoommbbéé ssuurr cceettéévvéénneemmeenntt ccuullttuurreelleett mmuussiiccaall rrééggiioonnaall..

Ainsi, ce fut la cantatriceLeïla Ben Merah, unegrande dame de l’écoletlemcenienne de la chan-

son andalouse, qui a marquécette édition et qui s’est éver-tuée à emballer le public encompagnie de l’orchestre del’association Slimania de Had-jout.

La cantatrice Leïla BenMerah, qui entonna quelquesmorceaux de son riche répertoi-

re à l’instar de «Ya loun elassal», fut longuement ovation-née par des acclamations et destridents youyous provenant dupublic hadjouti.

L’école andalouse de Tlem-cen ne fut pourtant pas présentesi ce n’était que par la présencede Leïla Ben Merah. Pourtant, lepublic hadjouti avait pu seconsoler et apprécier les«mouachahates andalouses»,les «nesraf» et les «neklab»,interprétés avec grâce et virtuo-sité par plusieurs formationsmusicales de Koléa, à l’instar dela formation «Al Bachtarzia», dela troupe «Al fen el açil» et enfinde l’excellente «Dar el Gharna-tia» de Koléa.

Le public de Hadjout, attachéet habitué aux célèbres forma-tions de Koléa s’est toujoursrappelé de l’excellence de leurrépertoire musical dont lesrythmes l’avaient bercé lors desprécédentes éditions.

Il convient de préciser quelors de cette édition des «Anda-loussiates de Hadjout», plu-sieurs associations musicalescherchelloises étaient présentesen force, dont la célèbre forma-tion de Errachidia de Cherchell,créée par le regretté présidentSid Ahmed Korchi, ainsi que lesformations de «Nassim el sabahel Sabah» et «Al Kaisaria» deCherchell.

Larbi Houari

ENCHÈRES Près de 650 000 euros pour

la première vente de BD chez

Sotheby'S

Photo

: DR

La première vente de bandes dessinées de Sotheby's a réali-sé, mercredi à Paris, un total de près de 650 000 euros avec, en particulier, une planche originale de L'É-toile Mystérieuse d'Hergé, emportée à 234 750 euros (frais com-pris), a annoncé la maison d'enchères. Cette fameuse planche,où le goudron fond sous les pattes de Milou, réalisée par le pèrede Tintin en 1941, était estimée de 220 000 à 240 000 euros. Enrevanche, l'autre pièce majeure de cette vente, une encre deChine hors-texte signée et annotée par Hergé, tirée du Crabe auxpinces d'or, n'a pas trouvé preneur. Réalisée en 1944 à la deman-de de l'éditeur Louis Casterman pour un album à colorier, elleétait estimée entre 240 000 et 260 000 euros. «C'était une piècetrès rare puisqu'il n'existe que quatre hors-texte de Hergé, maisles enchérisseurs, à cette hauteur d'estimation, préfèrent misersur des planches traditionnelles de bande dessinée», a reconnuauprès de l'AFP l'expert Jean-Marc Thévenet, ancien directeur duSalon international de la BD d'Angoulême.

«Ce marché est encore en train de se structurer», a-t-il ajouté.Le prix moyen du lot a atteint 23 900 euros et six adjudicationsont dépassé 20 000 euros lors de cette vente constituée de prèsd'une centaine de lots, précise Sotheby's. Ainsi, une planche ori-ginale à l'encre de Chine de Franquin pour l'aventure de Spirouet Fantasio, Le Gorille a bonne mine (1956), a été adjugée à 70350 euros (frais compris). Elle était estimée de 65 000 à 75 000euros. Parmi les œuvres d'artistes vivants, trois records mon-diaux pour ces créateurs ont été enregistrés, selon Sotheby's,même si les adjudications étaient globalement dans la fourchet-te des estimations. Ainsi, la couverture de Sha, Tome 3 (2012) deOlivier Ledroit, estimée de 12 000 à 13 000 euros, est partie à 15000 euros. L'album complet Je suis un ange - I'm an angel too(2010) de Michaël Matthys, estimé de 9 000 à 12 000 euros, a étéadjugé à 10 000 euros et Télé traverse la forêt en foulée et enfer-mée de Olivia Télé Clavel (1989), estimé de 5 000 à 6 000 euros, aété emporté pour 5 625 euros.

Par ailleurs, une couverture de Labyrinthes de Lorenzo Mat-totti datant de 1988 (estimation 7 500 à 8 500 euros) a été acqui-se à 18 750 euros et En route pour Tokyo (2010) de Nicolas deCrécy adjugé 7 500 euros, pour une estimation de 6 000 à 8 000euros.

La famille de Ferhat Abbas nous écrit

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Le Soird’Algérie Culture Lundi 9 juillet 2012 - PAGE 9

[email protected]

SALLE ATLAS (BAB-EL-OUED,ALGER) Aujourd’hui à 21h 30 : Concert de l’artistemarocaine Najet AttabouMardi 10 juillet à 21h 30 : Soirée artistiquevariée avec Fouzi Attentat, Mister A. B. etMagic Système (Côte d’Ivoire).Mercredi 11 juillet à 21h 30 : Concerts dugroupe Caméléon et de Seun Kuti (Nigeria).

NOUVEAU THÉÂTRE DE LA VILLEROMAINE DE TIMGAD (BATNA)Jusqu’au 14 juillet : 34e édition du Festi-val international de Timgad.Aujourd’hui à 22h : Soirée spécial jeunesavec Fouzi Attentat, Raïna Raï et MagicSystem (Côte d’Ivoire).

THÉÂTRE DE VERDURE SAÏD-MEK-BEL DU BOIS DES ARCADES DE

RIADH EL-FETH (EL-MADANIA, ALGER)Jusqu’au 14 juillet : 5e Festival culturelinternational du diwane.Aujourd’hui à 20h : Concerts de OuledElhal et Les rives (Titi Robin).

STADE EN-NACERIA (BÉJAÏA)Aujourd’hui à 20h : Concert Sidi Bémolberbéro-celtique.

THÉÂTRE DE VERDURE DU COM-PLEXE CULTUREL LAÂDI-FLICI (BDFRANTZ-FANON, ALGER)Mardi 10 juillet à 22h : Concert gnawipar l’artiste Hasna El-Bécharia.

CENTRE DES LOISIRS SCIENTIFIQUES(RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER)Jusqu’au 10 juillet : Exposition de pein-ture «Nostalgie à la mémoire», de Tahar

Ouamane.

INSTITUT CERVANTÈS D’ALGER (9,RUE KHELIFA-BOUKHALFA, ALGER)Jusqu’au 15 septembre : Exposition«Grafika 30 artistes de la jeuneEspagne».

CENTRE DES ARTS ET DE LA CULTU-RE DU PALAIS DES RAÏS (23, BDAMARA-RACHID, BAB-EL-OUED,ALGER)Aujourd’hui à 15h : Rencontre algéro-ita-lienne «Chassé-croisé - Le design italien etalgérien contemporain : Quelles perspec-tives ?», initiée par l’Institut culturel italiend’Alger, section culturelle de l’ambassaded’Italie, dans le cadre cinquantenaire de l’in-dépendance de l’Algérie.Jusqu’au 9 juillet : Exposition «Le palais

Farnesina et ses collections» design ita-lien, panneaux photographiques ettableaux de Domingo Notaro (en collabo-ration avec l’Institut culturel italiend’Alger).

MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNEET CONTEMPORAIN D’ALGER (RUELARBI-BEN-M’HIDI, ALGER)Jusqu’au 30 septembre : Exposition del’artiste Mahjoub Ben Bella (dans le cadredu cinquantenaire de l’indépendance).

LIBRAIRIE LA RENAISSANCEEn collaboration avec l’Office RiadhEl-Feth, la librairie La Renaissance organise une Foire du livre du 15 mai au15 août, tous les jours de 9h à 20h, auniveau 104.

RENCONTRES «ESPRIT FRANTZ FANON»Les romanciers africains

et l’histoire colonialeTTrraaiitteerr llee ppaasssséé eenn ttaannttqquuee mmaattéérriiaauu ddee bbaasseeddee llaa lliittttéérraattuurree aa ééttéépprrééccoonniisséé,, àà AAllggeerr,, ppaarrcciinnqq rroommaanncciieerrss aayyaanntteenn ccoommmmuunn llee ppaassssééccoolloonniiaall ddee lleeuurrss ppaayyss..

D ans le cadre des rencontres«Esprit Frantz Fanon», orga-nisés du 1er au 10 juillet par

les éditions Apic, cette rencontrea rassemblé cinq romanciersautour du thème «Il ne suffit pasde rejoindre le peuple dans cepassé dans lequel il n'est plus»,tiré du roman de Frantz Fanon,Les Damnés de la terre.

Le romancier malgache Jean-Luc Raharimanana, qui a présen-té un diaporama de photogra-phies d'archives de l'armée fran-çaise autour de la révolution mal-gache et des massacres de mars1947, a rappelé que dans sesécrits qui traitent de l'aliénation,Frantz Fanon a soulevé la relationentre le colonisateur et le coloniséqui favorise l'infantilisation destémoignages des peuples coloni-sés qui décrédibilise les récitshistoriques.

Le rapport du romancier àl'histoire coloniale et sa manièrede la traiter a été abordé par leromancier guinéen Tierno Moné-nembo qui rappelait que lamémoire est plurielle et que lefaçonnage du passé est le maté-

riau de base de toutes les littéra-tures modernes. C'est pour celaque l'écrivain ne doit pas secontenter de rejoindre le peupledans le passé mais il doit retra-vailler ce dernier et réécrire l'his-toire à sa manière sans la falsifierpour autant, puisque, selon lui,«la mémoire trafiquée est un élé-ment-clé dans la politique moder-ne des pays d'Afrique» quiconduit le colonisateur à renier

ses actes et à faire «l'apologied'une colonisation positive».

Le romancier a aussi abordéle racisme entre les pays africainsqualifié «d'essentiel à la machinecoloniale» par Frantz Fanon enappuyant ses propos par la per-ception actuel des Algériens, Mal-gaches ou autres des «tirailleurssénégalais» qui n'étaient pourtantpas commandés par l'actuelSénégal mais envers qui on conti-

nue à nourrir une certaine haine,selon lui. Comme pour tous lescitoyens, le passé reste une per-ception personnelle pour leromancier aussi, selon la roman-cière indienne Ghita Hariharanqui prône la sauvegarde du passéet l'actualisation continuelle desperceptions.

Rebondissant sur ce thème, lejeune écrivain algérien, YabrirSmaïl, a rappelé que sa généra-tion «entretenait des rapportséquilibrés d'Etat à Etat avec laFrance épurés de la haine dupassé coloniale surtout après lacoupure des années 1990».

Pour sa part le romanciercamerounais, Eugène Ebodé,s'interrogeait sur la façon de pas-ser du statut de colonisé à celuid'homme libre après avoir franchitous les handicaps des nouvellesindépendances prédits par FrantzFanon dans Les Damnés de laterre. Le rôle de l'écrivain, selonlui, est de faire passer les peuplesdu statut de damné de la terre àcelui d'homme libéré de «la cultu-re, architecture, mœurs et com-portement imposés que Guy deMaupassant décrivait ‘’d'actes àcontre sens de la terre ellemême’’». Cependant, l'auteur n'apas omis de rappeler que l'écri-vain n'est pas pour autant histo-rien. Ces rencontres organiséspar les éditions Apic se poursui-vent jusqu'au 10 juillet avecd'autres rencontres d'écrivainsprévus jusqu'au 9 juillet et desateliers d'écriture ouverts auxjournalistes des rédactions cultu-relles animés par Eugène Ebodé.

Si à l’âge de 48 ans, vous décidez de vouslancer dans une carrière artistique, les gensvous diront : «C’est trop tard !» Tout étaitcontre Susan Boyle, y compris l’âge et le phy-sique qui est loin de ressembler aux canonsimposés par les médias et le star system.L’Ecossaise n’est pratiquement jamais sortiede Blackburn, son village natal situé à unetrentaine de kilomètres d’Edimbourg. Elle n’apas oublié sa première apparition à la télévi-sion en 1995, à l’âge de 33 ans, dans l’émis-sion de téléréalité à la découverte de talents«My kind of people» où elle avait interprété lachanson I don’t know how to love him. Ce jour-là, le présentateur l’avait tournée en dérision etne l’avait même pas laissée terminer sa pres-tation. Une quinzaine d’années plus tard, le 21janvier 2009, Susan Boyle, orpheline, céliba-taire en chômage, se présente à l’émission«Britain’s Got Talent» malgré sa découra-geante expérience de 1995. Au début, celaparaissait comme un mauvais remake de «Mykind of people». Les membres du jury et unepartie du public souriaient en écoutant sesréponses sur son âge et sur son objectif dansla vie (devenir artiste). Susan Boyle est devantle micro pour interpréter I dreamed a Dream(J’ai rêvé un rêve) de la comédie musicale Lesmisérables. Dès qu’elle commence à chanter,le public est subjugué (un enregistrementmontre comment les gens avaient réagi enentendant sa voix). Les présentateurs et lesjurés ont été vraiment surpris par la qualité del'interprétation de Susan Boyle.

«Il ne fait aucun doute que c'est la plusgrosse surprise que j'ai eue en trois annéesd'émissions. Quand vous vous êtes présentéedevant nous avec ce sourire audacieux, endisant que vous vouliez le même succèsqu’Elaine Paige, tout le monde riait de vous.Plus personne ne rit à présent. (...) C'est uneincroyable prestation», lui avoue Piers Morganaprès sa prestation.

L’émission «Britain’s Got Talent» sera dif-fusée le 11 avril 2009. En une semaine sa per-formance sera visionnée par plus de 40 mil-lions d'internautes, totalisant plus de 75 mil-lions de vues sur YouTube, chiffre qui monte àplus de 100 millions quelques jours plus tard.Elle va passer dans plusieurs émissions d'in-formation américaines, où elle est interviewéepar des présentateurs vedettes de chaînesnationales de télévision tels que Larry King. Le20 avril 2009, The Washington Post, sur labase d'analyses faites par l'organisme demesure de visites des clips sur Internet VisibleMeasures, précise que sa vidéo sur YouTube aété visionnée 65,2 millions de fois.

Cela veut dire qu’elle est plus «forte» queBarack Obama dont le clip du discours d’inves-titure n’a été visionné «que» par 18,5 millionsd’internautes. Fin mai 2009, les vidéos où elleinterprète I Dreamed a Dream ont été vision-nées plus de 280 millions de fois. C'est lerecord du monde pour une si courte période.

Le 13 décembre 2009, Susan Boyle réaliseavec Elaine Paige un époustouflant duo de lachanson I know him so well.

Son (beau) rêve est devenu réalité…K. B.

bakoukader@yahoo

Le coup de bill’art du SoirLe rêve de Susan Boyle,la Cendrillon écossaise

Par Kader Bakou

Un manuscrit du XIIe siècle, considérécomme le premier «guide» du chemin deCompostelle, a été retrouvé non loin de la

cathédrale de Saint-Jacques, haut-lieu depèlerinage dans le nord-ouest de l'Espagne oùil avait disparu il y a un an, a annoncé mercre-di dernier la police.

Ce manuscrit, d'une valeur inestimable, aété localisé «dans un garage à proximité deSaint-Jacques de Compostelle. La découvertes'est produite après l'arrestation mardi dernierde quatre personnes liées à sa disparition il y aun an», a précisé la police dans un communi-qué. Selon la presse espagnole, il s'agit d'unélectricien qui a travaillé longtemps dans lacathédrale, de son épouse, un fils du couple etsa compagne. Le précieux incunable, illustré

d'enluminures, avait mystérieusement disparule 5 juillet 2011, il était habituellement entrepo-sé dans une salle d'archives de la cathédrale àlaquelle n'ont accès que trois personnes, avaitalors expliqué le doyen de la cathédrale, JoseMaria Diaz, précisant qu'il s'agissait de lui-même et de deux collaborateurs.

«Celui qui l'a emporté savait de quoi ils'agissait et comment parvenir jusqu'à lui»,avait-il ajouté. Joyau du patrimoine culturel del'Espagne, le manuscrit est en principe conser-vé à l'abri des regards et n'est présenté aupublic qu'en de très rares occasions. Cet incu-nable de 225 pages de parchemin, connu sousle nom de Códice Calixtino, attribué au papeCalixte II ou à un moine qui voyageait à sescôtés, renferme des textes relatifs au culte de

Saint Jacques et au chemin de pèlerinagemenant à la tombe de l'apôtre. L'œuvre estcomposée de cinq livres contenant des ser-mons et des offices liturgiques, des récits desmiracles de Saint Jacques et du voyage de soncorps de Jérusalem jusqu'en Galice, un guidepour les pèlerins et une description de Saint-Jacques de Compostelle et de sa cathédrale.Le pape Calixte II a contribué au Moyen-Age àl'essor du chemin de Saint-Jacques. Il avaitdécidé en 1122 que chaque année où la fêtede l'apôtre, le 25 juillet, tombe un dimanche,serait décrétée Année sainte.

2010 a été la dernière Année sainte et laprochaine sera 2021. En novembre 2010,Saint-Jacques de Compostelle avait reçu lavisite du pape Benoît XVI.

ESPAGNEUn précieux manuscrit du XIIe siècle retrouvé

près de Compostelle

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Le Soird’Algérie Lundi 9 juillet 2012 - PAGE 10

Le scandale est énorme, enattendant une estimation desexperts, le montant des sommessoutirées ou englouties dans desprojets fictifs, qui n’ont jamais vule jour parce que détournés pardes tours de passe-passe, don-nent le vertige et ce par tout unsystème de complicités, et desresponsables au niveau del’agence et de certains fournis-seurs peu scrupuleux. C’est que,selon des sources bien informées,l’enquête a été entamée par lesservices de la gendarmerie.

Toujours selon nos sources,l’affaire a débuté dernièrementlorsque les gendarmes ont reçuune lettre d’un jeune qui s’est vurefuser une aide, il a dénoncé lecas de quelqu’un qui a obtenudes centaines de millions surprésentation d’un dossier fictif etgrâce à la complicité de sonfrère, employé de l’agence.

Alors que l’enquête vient dedémarrer, ce sont 12 personnesqui ont été déférées devant lajustice dont 6 membres du per-sonnel de l’agence dont le direc-teur, 3 accompagnateurs de pro-jets, un conseiller juridique et le

responsable des services finan-ciers, le reste ce sont des «béné-ficiaires» qui se sont contentésde prendre des sommes colos-sales avec la complicité de cer-tains fournisseurs d’équipementset de certains responsables char-gés du suivi de l’exécution desprojets qui attestaient «des ser-vices faits» fictifs.

La liste des chefs d’accusa-tion retenus contre les inculpés

est longue, indique-t-on, à savoirdilapidation et détournement desdeniers publics, corruption, abusd’autorité, faux et usage de faux,fausses déclarations, évasion fis-cale… pour ne citer que ceux-là

Le magistrat instructeur, char-gé du dossier, a déjà placé endétention provisoire 2 individus(un agent de l’agence et unbénéficiaire), 7 sont sous contrô-le judiciaire et 2 autres sont enfuite, frappés d’un mandatd’amener.

La semaine dernière, uneseconde vague d’inculpés acomparu devant le juge d’instruc-tion de Aïn Defla, avons-nousappris. Par ailleurs, selon cesmêmes sources, ceci n’est que la

partie cachée de l’iceberg, lescandale pourrait être d’une trèsgrande envergure. Il s’agit làd’une affaire qui ne manquerapas de prendre de l’ampleur, sur-tout que, comme chacun le dit, «iln’y a pas de fumée sans feu»,des équipements sont loués ourevendus juste après que le PVd’installation ait été signé par lacommission. On parle mêmed’équipements usagés constatéscomme neufs dans certains cas.

On notera que le montant glo-bal des pertes enregistrées par leTrésor public sera compensé parles assurances, ces pertes vontdonc se répercuter sur lesagences d’assurances.

Karim O.

Une agence conçue pour venir en aide à l’insertion desjeunes, censée leur donner les moyens de créer leurspropres entreprises productrices de plus values par desprêts récupérables à des taux d’intérêts très bonifiés, mêmeavec une période d’exonération fiscale de 3 ans à 6 ansselon le secteur et le créneau, s’est transformée en une sortede «vache laitière».

AÏN DEFLA

Scandale à l’Ansej

Faits diversAÉROPORTD'ALGER

95 000 euros et1 400 dollarsUS retrouvésdans un tapis

de prièreLes éléments de la police des

frontières, opérant au niveau del'aéroport Houari-Boumedièned’Alger, ont intercepté en fin dejournée de samedi dernier, unAlgérien de 46 ans en posses-sion de quelque 95 000 euros et1 400 dollars US qu'il avait soi-gneusement dissimulés dans ladoublure de son tapis de prière.

L'individu a été interpellésuite à son comportement sus-pect dans le couloir satellite dela salle d'embarquement, lemenant vers l’avion d'AirAlgérie en partance à destina-tion de Damas (Syrie), avons-nous appris de la PAF de l'aéro-port en question.

Le suspect a été aussitôtconduit aux autorités compé-tentes pour une investigationapprofondie, à propos de cettetentative de transfert illégal dedevises.

Kamel Gaci

En cette heureuse et exceptionnellecirconstance, Monsieur MeghirefDahmane, leur papa et leurmaman Farida sont fiers deleurs adorables enfants

Meghiref Dalilapour sa réussite

au BEMetMohamed

Wassimpour sa réussite

à la 6e

et leur souhaitent beau-coup de succès dans

l’avenir inch’Allah etmerci pour le bonheur que

vous nous avez procuré.Encore merci.

FÉLICITATIONS

Les familles Saâdaoui,Loucif, et Boutata

félicitent leurs enfants et petits-enfants

Saâdaoui Ryma et Houda

pour leur réussiteà l’examen

du BEM et leur souhaitentbeaucoup d’autres succès à l’avenir.

FÉLICITATIONS FÉLICITATIONSLes familles Hendel,

Boudjelida, Ferguen, Kaced,et Boukhemis

félicitent leurs enfants Aya, Hadjer, Yasmine,

Mohamed Amine,Noufel, Anis et Amirpour leurs brillantes

réussites aux examensde la 6e année,

du BEM et du bacavec mention excellent

et très bien.Bravo les enfants !

De la part de Abderrahmane Hendel

Yasmine et Nazim Bouchama ontfini par répondre aux attentes deleurs parents et de leur famille.Elle,Yasmine, a validé son billet pourl’université en obtenant son bacca-lauréat, alors que lui, Nazim, a com-posté le sien, pour la remplacer aulycée en arrachant brillamment sonBEM.Un double événement qui a mis dubaume au cœur de tous ceux qui lesaiment.La maman, le papa, le petit Akram ettous leurs cousins et cousines.A ce duo, bravo et à d’autresconquêtes.

FÉLICITATIONS

Un certain T. A., ayant contre-fait le cachet humide et la griffed’une notaire installée à Tipasa,dont il disait être un procheparent, s’adonnait à la fabricationde faux titres de propriété ter-riens, à des individus peu scrupu-leux, actes utilisés pour établirdes cartes d’agriculteurs qui leurouvraient le droit de bénéficiernon seulement de crédits de

campagnes mais aussi de facili-tés d’approvisionnement en pro-duits agricoles ou divers intrants,tels que semences, engrais, pro-duits phytosanitaires, qu’ils écou-laient dans les dédales du mar-ché parallèle, avons-nous apprisde sources crédibles concor-dantes. C’est l’affaire que vien-nent de résoudre les servicesrelevant du groupement de gen-

darmerie d’Aïn Defla. Dans lecadre de l’enquête, 18 personnesimpliquées dans ce trafic ont étéinterpellées.

Présentées au parquet d’AïnDefla, samedi dernier, deux despersonnes mises en cause ontété placées sous mandat dedépôt tandis que les 16 autressont placées sous contrôle judi-ciaire. K. O.

Une bande de trafiquants d’actes notariés aux mains de la justice

SIDI BEL-ABBÈS

Découverte d’un cadavre

flottant dans unbassin à El Maid

Dans la journée de mardidernier, des citoyens ontdécouvert le corps du nomméL.M. âgé de 20 ans, flottantdans un bassin d’eau dans lalocalité d’El Maid, daïra deSfisef, plus précisément dansle douar des Beni Slimane.

La gendarmerie a été aler-tée et une enquête a été ouver-te pour déterminer les circons-tances de cette mort. A. M.

Selon des sources fiables, des centaines degendarmes de plusieurs brigades ont été mobi-lisées, avant-hier, pour procéder à l’arrestationd’un baron notoire, connu, par ailleurs, partoute la population vivant sur la bande du litto-ral, et ce, au niveau de sa maison qui a étécomplètement encerclée, sise dans la commu-ne de Berrihane, au niveau de la ZET (zoned’expansion touristique) éponyme.

«Les gendarmes auraient réussi au cours decette opération spectaculaire à appréhendertrois autres personnes en plus du baron et àmettre la main sur plus de 200 kg de corail brut,prêts à être acheminés vers le pays voisin, laTunisie», ont ajouté les mêmes sources.

Nos multiples tentatives de contacter la cel-lule d’information de la gendarmerie, afin deconfirmer cette opération d’envergure, ont été

vaines. Notons que les prix du corail brut ontexplosé ces derniers temps. Le kilogramme estcédé à 9 millions de centimes actuellement etsa pêche se fait par l’utilisation d’une barre defer à laquelle sont attachés des filets et deschaînes en fer.

On appelle la barre en question la croix deSaint André.

Daoud Allam

EL TARF : SAISIE DE 200 KILOS DE CORAIL

Un dangereux baron arrêté

Les éléments de la gendarmerie de lawilaya de Mostaganem ont réussi à démante-ler, mardi dernier, un réseau spécialisé dans lacommercialisation et l’écoulement de kif, ache-miné de la ville de Maghnia vers Aïn Defla.

La bande de ces malfaiteurs est composéede 5 individus, 3 hommes et 2 femmes, dont

une enceinte, tous originaires de la villed’Aïn Defla. Leur véhicule, qui transportait13,5 kg de cannabis, a été intercepté dans unpoint de contrôle router à la sortie de la petiteville d’Aïn Nouissy, à 17 km au sud-ouest duchef-lieu de wilaya. Ces passeurs de drogueont été présentés, mercredi 4 juillet, devant le

procureur de la République. Cette interceptionn’est pas le fruit du hasard, mais est intervenuesuite à des informations, confirmées au préa-lable, sur une association de malfaiteurs dontles éléments empruntaient le tronçon routier enquestion.

A. B.

MOSTAGANEM

La gendarmerie intercepte dans un barrage routier 13,5 kg de kif

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Le Soird’Algérie

Le Soird’AlgérieSportsLundi 9 juillet 2012 - PAGE12 Lundi 9 juillet 2012 - PAGE13

FOOTBALLHANDBALLLIGUE DES CHAMPIONS (PHASE DE POULES-1re JOURNÉE)

L’ASO tombe d’entrée

Les hommes de RachidBelhout ont été cueillis à froidpar les Tunisiens dès la 8e

minute de jeu sur une têted’Aymen Belaïd, consécutive àun coup franc de MossaâbSassi prolongé de la tête parChamseddine Dhaouadi, qui aprofité de la passivité de ladéfense de l’ASO (1-0). LesLions du Chéliff ont mis unevingtaine de minutes pourentrer dans le match, mais ilsont buté sur un gardien de buttunisien, Aymen Mathlouthi,des grands jours qui a annihilétoutes les tentatives desAlgériens, notamment les

coups francs bien bottés deMohamed Messaoud. Cetteamère défaite, met l’ASO dansune situation inconfortabled’entrée avant deux difficilesdéplacements, le 20 juillet àTunis pour affronter les cham-pions d’Afrique en titre del’Espérance de Tunis, puis le 5août au Nigeria contreSunshine Stars. De son côté,l’Etoile du Sahel s’installeconfortablement en tête dugroupe A, en attendant l’autrematch de la poule qui aura lieudimanche après-midi entreSunshine Stars et l’ES Tunisdans la ville nigériane d’Ode.

Le représentant algérien, l’ASO Chlef, s’est faitsurprendre sur son terrain par les Tunisiens del’Etoile du Sahel sur le score de 1 à 0 (mi-temps : 1-0), samedi soir au stade Boumezrag de Chlef pourle compte de la première journée du groupe A de laphase de poules de la Ligue des championsd’Afrique de football.

2e SEMI-MARATHON DES MONTAGNESD’ATH LALEM ET D’ATH YAÂLA

Issam Kherief chez les hommes et LaroumHouda chez les dames

s’illustrentOrganisé dans le cadre de la célébration du cinquantenai-

re de l’indépendance de notre pays, le 2e semi-marathon inter-national des montagnes d’Ath Lalem et d’Ath Yaâla, organisépar Sport Events International, s’est déroulé avant-hier. Cesont Issam Kherief de Bordj Bou-Arréridj chez les hommes, etLaroum Houda d’Annaba chez les dames, qui se sont illustrésen remportant leurs courses.

Plus de 300 athlètes venus de plusieurs villes d’Algérie(Alger, Annaba, Sétif, Oran, Aïn Defla, Béjaïa, Laghouat,Tiaret) ont participé à cette compétition dans la wilaya deBordj Bou-Arréridj, entre la localité de Béni Lalem etTassameurt, lieu d’arrivée des concurrents. Deux Espagnolsvenus d’Alger ont pris part à cette manifestation.

D’autres étrangers aussi, au nombre de quinze ont été invi-tés par le promoteur à ne pas s’y rendre pour des raisonstechniques. Malgré la chaleur du matin, les athlètes n’ont paseu de difficultés à parcourir les 10 km prévus dans le program-me, avec une traversée à travers les montagnes de cetterégion. L’autre tronçon, Guenzet-Harbil, prévu dans la wilayade Sétif, a été annulé à la dernière minute par les autorités decette région. En dépit de cette difficulté, l’organisateur, enaccord avec le wali de Bordj Bou-Arréridj, a mis en place unexcellent itinéraire très pratique pour ce genre de course àpied. Les autorités de Bordj Bou-Arréridj et à leur tête le wali,ont mis tous les moyens pour la réussite de cette manifesta-tion au niveau des localités éloignées.

La population d’Ath Lalem a été mobilisée grâce à sesassociations, qui ont réalisé un effort remarquable quant à l’or-ganisation et au séjour des athlètes. Ces derniers étaientlogés au niveau d’un établissement scolaire. Les services dela Gendarmerie nationale, de la Protection civile ainsi que laDGSN ont été à la hauteur de l’évènement. Lors de la céré-monie de remise des médailles, les athlètes ont été honoréspar les organisateurs et les sponsors de la manifestation, àsavoir, le groupe Condor et la fromagerie Le Berbère.

CCllaasssseemmeenntt ggéénnéérraall1. Issam Kherief (BBA)2. Rabahi Abdesselam (Alger)3. Ferkoul Abbdelhak (Alger)4. Chafa Saïd ( Alger)5. Aouameur Abdelkader (Aïn Defla)6. Mansour Rabah (BBA)7. Mouhoun Madjid (BBA)8. Foughar Abdesselem (Bougaâ)9. Chergui Billal (Béni Lalem)10. Gacem Bouziane (Alger)11. Ramo Tomas (Espagne)12. Hamadache Rezki (Alger)13. Laroum Houda (Annaba)

AFRO-BASKET-BALL 2013 TOURNOI DEQUALIFICATION ZONE 1

Début de la compétition le 15 juillet à Alger

Le tournoi de qualification au Championnat d'Afrique desnations de basket-ball prévu en Côte d'Ivoire en août 2013,aura lieu du 15 au 17 juillet à Staouéli (Alger), avec la parti-cipation de l'Algérie et du Maroc, a-t-on appris, hierdimanche, auprès de la Fédération algérienne de basket-ball(FABB).

Le directeur technique national (DTN), AbderezakBelkadi, joint par téléphone, a affirmé à l'APS la participationdu Maroc alors que la Libye a jusqu'au 10 juillet pour confir-mer sa participation. «Si la Libye ne confirme pas sa partici-pation, la compétition se déroulera en deux matches (aller-retour) entre l'Algérie et le Maroc», a déclaré M. Belkadi.

Ce tournoi de qualification au Championnat d'Afriqueconcerne les pays de la zone 1, l'Algérie, la Libye et leMaroc. La Tunisie, tenante du titre, est directement qualifiée.Une réunion technique est prévue le 14 juillet pour détermi-ner l'ordre des rencontres, a ajouté le DTN. Concernant l'ef-fectif de la sélection nationale, le manager général Faïd Bilelet l'entraîneur américain Sean Whalen ont fait appel à quin-ze joueurs qui devaient entamer hier dimanche à Alger unregroupement qui s'étalera jusqu'au début de la compétition(15 juillet). La phase finale du prochain Afro-basket-ball(2013) se déroulera en Côte d'Ivoire en août 2013.

CSA-MC ORAN

Youcef Djebbari réélu président Youcef Djebbari a été réélu président du club sportif amateur

CSA-MC Oran, lors de l’assemblée générale élective, tenue hier àOran. L'AG élective, qui s'est déroulée en présence du DJS de lawilaya d’Oran, a enregistré la présence de 38 membres. 36 d’entreeux ont, à bulletins secrets, renouvelé leur confiance à YoucefDjebbari, unique candidat à briguer ce poste, après le rejet du dos-sier de Bessol Abdallah par la commission chargée des candida-tures. Les membres de l'AG ont procédé ensuite à l’installation desmembres du bureau administratif du club, composé de cinq per-sonnes. Il s'agit de Chergui Mokhtar, Boukharouba Safa, CheklaliaAbdelkrim, Belalia Mohamed et de Bensenouci.

Par ailleurs, l'effectif du club hamraoui s'est renforcé en vue dela prochaine saison footballistique par sept nouvelles recrues. Lesentraînements débuteront à partir de samedi prochain au stade

Ahmed-Zabana d'Oran, sous la houlette du nouvel entraîneur, le Belge Luc Eymael. L’équipe ora-naise effectuera ensuite, au début du mois d'août, un stage de préparation de 15 jours au Maroc,qui sera ponctué par deux ou trois matches amicaux, selon les dirigeants du club.

OLYMPIQUE DE MARSEILLE

Djamel Mesbah dans le viseur

Le défenseur internationalalgérien Djamel Mesbah(Milan AC), en contacts avan-cés avec Torino, serait sur lestablettes de l'Olympique deMarseille (Ligue1 française defootball). «Marseille a expriméson intérêt pour Mesbah, lelatéral gauche du Milan AC quidiscute déjà avec le Torino,nouveau promu en Serie A», aaffirmé le site. Sous contratjusqu’en juin 2016 avec leMilan AC, l'international algé-rien Mesbah (27 ans) «ne lais-se pas insensible Marseille,qui pourrait se séparer deJérémy Morel et qui a déjàenregistré le départ de DjimiTraoré et Jean-Philipp Sabo»,selon la même source. Arrivéà Milan pour quatre ans lorsdu dernier mercato hivernal enprovenance de Lecce, reléguéen Serie B, le joueur des Vertsa eu des débuts jugés«encourageants», avant d'en-registrer une baisse de régime

et de n'être que rarement utili-sé au cours des derniers moisdu Calcio. Depuis le départ del'entraîneur Didier Deschampset l'arrivée d'Elie Baup, l'OMsemble favoriser la piste algé-rienne.

L'attaquant FlorianRaspentino (23 ans), en fin decontrat avec le FC Nantes

(Ligue 2-Française), devraitsigner prochainement uncontrat de quatre ans avec leclub phocéen. Le défenseurAbderrahmane Hachoud (enfin de contrat avec l'ES Sétif)et le milieu de terrain FouadKadir (Valenciennes) intéres-sent également les respon-sables marseillais.

EN VUE DU MONDIAL 2013 EN ESPAGNE

L’équipe nationale messieursreprend du service

Après une longuetrêve, l’équipe nationa-le algérienne masculi-ne de handball repren-dra du service dèsdemain, et ce, jusqu’au12 de ce mois, par unpremier regroupementà l’hôtel Mehdi deStaouéli.

Cette reprise s’inscrit enprévision de la 23e édition duchampionnat du monde mas-culin de handball, prévu du11 au 28 janvier 2013 enEspagne. Aussi, le coachnational Bouchekriou Salah afait appel à 14 éléments évo-luant en Algérie et un seuljoueur professionnel évoluanten Tunisie, à savoir BerriahAbderrahim de l’ES Sahel.

Par la suite, les joueurs pro-fessionnels seront rappeléspour rejoindre la sélectionnationale. Pour cette période

estivale, cinq regroupementsseront au programme desVerts, dont deux en Europe.

O. K.

EEffffeeccttiiff rreetteennuuGardiens de but :Slahdji Abdelmalek,Benmenni Abdallah (GSPétroliers) KerboucheSamir (CRB Baraki),Bousmal Adel (Boufarik).

Joueurs de champ :Cheikh Salah-Eddine,Gaceb Abdelkader (HBC El-Biar), Hedjaïdji Abdelhafid(CRB Baraki), Hamoud AyatEllah Khomeini (ES AïnTouta), Chahbour Omar,Chahbour Riadh, BerkousMessaoud, ZouaouiHamza, Kaâbache Hichem,Bouriche Mouloud (JSESkikda) Berriah Abderrahim(ES Sahel-Tunisie).

JOURNÉES MARKETING SPORTIF

C’est ce lundi au Sofitel

Ce rendez-vous annuelbouscule certaines habi-tudes qui n’arrivent toujourspas à prendre le pli sur leterrain, pourtant indispen-sable pour permettre auxdisciplines sportives desuivre les stratégies decommunication.

Les annonceurs, quantà eux, n’hésitent pas àjouer avec leurs marquesvoire à les modifier, pour

séduire les consomma-teurs. Certains réussissentd’autres cherchent lemeilleur partenaire. Mais cepartenaire devient quelquepeu difficile à trouver tant ilest vrai qu’il n’existe ausein de certains clubsaucune stratégie pourconvaincre.

Ces journées arrivent àpoint nommé pour débattredes questions qui donne-

ront une meilleure visibilitéaux clubs sportifs qui res-tent le terrain commercialpour toutes les marques,que ce soit pendant ouautour d’un événement.

Ces journées tenterontd’apporter des éléments deréponse.

Plus de 15 conféren-ciers vont s’atteler àconvaincre donc les profes-sionnels du sport, annon-ceurs, médias, étudiants,agences de communicationet de marketing. Nous relè-verons à titre d’exemple, lacommunication que propo-sera le directeur commer-

cial de l’EPTV : «Les droitsde retransmission des évé-nements sportifs»,«Comment les clubs defoot ou de rugby devien-nent des marques», «Laprotection des actifs imma-tériels préalable à toutedémarche de marketingsportif», «Comment utiliserla passion du marketingsportif comme levier pourles marques» ou encore«Le marketing et lesvaleurs de l’olympisme».

Le débat attendu donne-ra très certainement dusens aux prochaines straté-gies de communication.

Le Sofitel sera dès ce lundi 9 juillet, et ce,pendant deux jours, le théâtre d’un importantrendez-vous de communication. Il s’agit des 4es

journées marketing sportif que RH InternationalCommunication organise annuellement.

LUTTEIl était une fois

Mohamed BenhilalFormé à la salle de lutte d’El- Biar,

Benhilal Mohamed dit «Moh leboxeur» a laissé un grand vide depuisson décès le 24 novembre 1996 à l’hô-pital de Koléa, suite à un problèmed’insuffisance rénale. Ayant honoré lescouleurs nationales durant presqu’unedizaine d’années, sous la férule ducoach national Chouider Yacine,secondé par des techniciens sovié-tiques.

Ses anciens coéquipiers le regret-tent encore car, pour eux, il était tou-jours disponible et présent, que ce soiten stage ou en compétition officielle.Ses coéquipiers le considéraientcomme un frère et même, c’était unbout-en-train. «Avec lui, on ne voyaitpas le temps passer lors de nos stagessoulignent-ils.

Célibataire ? Mohamed était issud’une famille simple avec deux frèreset une sœur. Sa famille ainsi que sesamis et anciens coéquipiers souhaitentque l’APC Oued Koreiche (daïra deBab El-Oued), la FALA, le COA et leMJS ne l’oublient pas à travers la com-mémoration de sa disparition.

M. M.

BEACH-VOLLEY : 1er TOURNOI INTERNATIONALÀ LA GRANDE-POSTE

La réussite était totale

Durant deux bellesjournées, en diurne et ennocturne, cet espace adrainé la grande foule.Organisée par la Ligued'Alger de volley-ballsous le patronage duprésident de l’Assembléepopulaire communale enpartenariat avec la DJSLAlger et la Fédérationalgérienne de volley-ball,cette compétition aconnu la contribution dessponsors que sontMobilis, Bacha, Haidra,SOS Informatique,ETGH Amani, Errea, Vitajus et Ital Cream. Cetournoi a rassemblédouze (12) paires de l’éli-

te algérienne ainsiqu’une équipe tunisiennecomposée de BelhadjSalah et NaceurMohamed Arafat qui l’ontd’ailleurs remporté.

En effet, la finale, dis-putée, samedi soir à 22hfut animée par la doublet-te sélection algérienneNadjib Dif-BadredienneBoutefnouchet face auduo tunisien BelhadjSalah et NaceurMohamed Arafat. Cettedernière s’est imposéesur le score 2 sets à 1(23/25 ;10/21 ;15/ 12)dans une empoignadequi a tenu toutes sespromesses. Notons le

courage d’un joueuralgérien qui a continué lematch malgré sa blessu-re au niveau de la che-ville droite au 2e set. Lafin a été ponctuée par ledécor d’un superbe feud’artifice en présence deMM. Larfaoui Mustapha,Braza Azzedine, prési-dent de la ligue, MaherzChtini représentant laFédération algérienne devolley-ball et HachemiLassouani, doyen du vol-ley-ball algérien. Aprèsbien des efforts, desrécompenses finan-cières, conformément àla réglementation de laFédération internationalede volleyball, furentremises aux trois pre-miers. Ainsi, les vain-queurs ont empoché 30000 DA, les finalistes onteu droit à 20 000 DAalors que les troisièmesont reçu 10 000 DA pourla paire. O. K.

Tout comme leurs camarades dames,les volleyeurs messieurs ont eu leur tour-noi. Il a eu lieu, vendredi et samedi der-niers sur l’esplanade de la Grande-Posted’Alger. Il était organisé dans le cadre dela célébration du 50e anniversaire de lafête de l’indépendance de notre pays.

Report de la rencontrecommission

de contrôle-clubs prévue aujourd’hui

à Oran La rencontre entre la commission de

contrôle des clubs professionnels(CCCP), une des deux structures de laDirection de Contrôle de gestion desclubs, et les clubs de l'Ouest des Ligues1 et 2, prévue initialement aujourd’huilundi à Oran, a été reportée à une dateultérieure, a indiqué hier dimanche laLigue de football professionnel (LFP).Les clubs conviés à cette rencontreseront informés incessamment de lanouvelle date de la tenue de ce rendez-vous, précise-t-on de même source.Quant à la rencontre entre la CCCP etles clubs de l'Est, elle aura lieu le 12juillet prochain à Annaba, a indiquéencore la LFP. Cette journée d'informa-tion portera sur le rôle et la mission decette nouvelle structure, ainsi que surl'assistance en matière de comptabilitéet des finances des clubs, a expliqué laligue qui invite l’ensemble des clubs pro-fessionnels algériens de la région Estdes deux ligues à prendre part à cetterencontre. La CCCP avait tenu le 26 juindernier une première rencontre avec lesclubs professionnels du centre àZéralda, rappelle-t-on. Présidée par levice-président de la LFP, Fawzi Guellil,la CCCP est composée de NadirMehaneche (avocat), de Rafa Guerza(expert-comptable) et de BoubekeurSeddik Boufellah (membre), en atten-dant la désignation prochaine d'unreprésentant des clubs professionnels.La deuxième commission de laDirection de Contrôle de gestion desclubs, appelée Commission d’appel,sera installée ultérieurement.

Le président du CIOapprouve la décisionde la FIFA d'autoriser

le port du voile

Le président du Comité internationalolympique (CIO), Jacques Rogge, aapprouvé dimanche à Silverstone(Royaume-Uni), la décision de laFédération internationale de football(FIFA) autorisant le port du voile par lesfootballeuses, laquelle «répond à desdemandes culturelles et d'ordre reli-gieux». «Nous approuvons cette déci-sion de la FIFA, qui répond à desdemandes culturelles et d'ordre reli-gieux, tout en permettant un sport sansdanger grâce à des voiles dotés debandes velcro, qui ne provoqueront pasde lésions», a déclaré M. Rogge lorsd'un point de presse informel en margedu Grand Prix de Grande-Bretagne deFormule 1. L'International FootballAssociation Board (IFAB), l'organegarant des lois du jeu au sein de la FIFA,avait autorisé jeudi le port du voile pourles joueuses, rappelle-t-on. La deman-de, faite par la Confédération asiatiquede football (AFC) et le prince Ali Ben al-Hussein de Jordanie, un des six vice-présidents de la FIFA, avait bénéficié enmars dernier d'un «accord de principe»de l'IFAB, qui avait toutefois souhaitéattendre le «résultat d'un examen accé-léré de toutes les questions liées,notamment sur le plan de la santé et dela sécurité».

Le Marocain YounèsBelhanda ne quittera pas

Montpellier L'international marocain de

Montpellier, Younès Belhanda, aassuré, hier, qu'il ne quitterait pasle champion de France 2011-2012 avec qui il va jouer laLigue des championsd'Europe. «Je voulais vousfaire part de mon choix depoursuivre l'aventure avecmes potes du MHSC(Montpellier, ndlr) cette sai-son», a déclaré le meneur de jeusur son compte Twitter. «J'ai vrai-ment envie de jouer la Ligue deschampions avec mon club formateur etje suis très heureux de défendre nos couleurscette année», a-t-il ajouté. Belhanda, 22 ans, est sous contratavec Montpellier jusqu'en juin 2014, mais suscitait l'intérêt deplusieurs grands clubs, dont le Paris SG. Il a inscrit la saisondernière douze buts et a réussi quatre passes décisives.

Le Malien Seydou Keita quitte le FC Barcelone

Le milieu de terrain internationalmalien Seydou Keita a mis un termeà son aventure avec le FC

Barcelone après quatre saisons pas-sées sous le maillot blaugrana, a

annoncé samedi soir le clubcatalan.

«Barcelone remercieSeydou Keita pour son apportau club ces dernières années

et lui souhaite de nouveaux suc-cès professionnels et personnels

dans le futur», a indiqué le Barçadans un communiqué.

Durant ses quatre ans àBarcelone, Keita a remporté 14

titres au total, dont deux Ligues deschampions.

L'international malien de 32 ans a faitjouer une clause libératoire dans soncontrat, effective s'il ne disputait pas lamoitié des matches de la saison. Selon

plusieurs médias espagnols, SeydouKeita devrait rejoindre le club chinoisde Dalian Aerbin.

Phot

os :

DR

Page 12: 4 7 0 LES LIBÉRAUX DONNÉS GAGNANTS I N AUX …

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Lundi 9 juillet 2012 - PAGE 15

[email protected]

GGllaaccee aauu mmeelloonn eettssaauuccee aauuxx aammaannddeess

Préparation : 1 h,temps de repos :

1 hPour la glace : 600g

de melon, 1/2citron, 100 g de

miel, 15 cl de lait,15 cl de crème

fraîche, 1 pincée devanille en poudrePour la sauce aux

amandes : 50 gd’amandes

concassées, 2 c. às. de miel, 7 c. à s.

de crème fraîche

Zestez le citron et pressez-en le jus. Coupez le melonen deux. Retirez-en les graines. Evidez-en une moitiéet, au mixer, réduisez la pulpe en purée. Ajoutez àcette purée le lait, la crème fraîche, le miel, le zeste etle jus de citron, ainsi que la vanille. Mixez à grandevitesse pendant 1 minute. Versez la préparation dansune sorbetière. Faites-la prendre au réfrigérateurpendant 15 à 30 minutes. Placez ensuite la glace aufreezer pendant 30 minutes. Avec une cuillère, ôtez lachair du demi-melon restant. Au moment de servir,préparez la sauce aux amandes : faites griller lesamandes à sec, puis ajoutez-leur le miel. Laissezcaraméliser légèrement avant d’incorporer la crèmefraîche. Façonnez des boules de glace. Dressez-lessur 4 assiettes. Nappez-les de sauce aux amandes.Garnissez avec les boules de melon.

ChouSon odeur sidésagréable estneutralisée par un lingeimbibé de vinaigre etposé sur le couvercle.

CitronVous conserverez

un citronentamé en leposant sur une

soucoupe, côtéchair au-dessus, et vousretournerez par-dessusun verre de cuisine.

Côtes de veauPour les colorer, passez-les dans la farine avantde les faire cuire à lapoêle.

Crème

Si votre crème aux œufstourne parce que vous

l’avez trop cuite, versez-la dans une bouteillequand elle est un peurefroidie. Bouchez labouteille et secouez-lavigoureusement pendantquelques minutes. Votrecrème sortira lisse,onctueuse et impeccable.

Blancs d’œufsS’ils ne montent pas bienc’est peut-être que lesœufs sortent duréfrigérateur. Dans cecas, n’utilisez vos œufs

qu’une demi-heure aprèsles en avoir retirés.Une pincée de sucre enpoudre et quelquesgouttes de citronpermettent de monterfacilement les blancs enneige. Pour ce travail,placez votre bol sur untorchon plié en quatre ; ilne glissera pas et vous

travaillerez plusfacilement.

Trop courts, trop raides,trop fins... Ils ne sontévidemment pas commeon voudrait ! Mais cesquelques petits poils sontpourtant une véritablearme de séduction qu'onne peut surtout pas laisserpasser... Pour cela, notremeilleur ami : le mascara !Encore faut-il savoir bienle choisir...

Les bons gestesOn se doit de choisir sonmascara et sa brosse enfonction de l'effet désiré,mais surtout de la naturede ses cils. Pour des cilstrop courts, on opte pourun allongeant qui va lesétirer. Des cils tout droitsou naturellementlongs ? Cap sur unmascararecourbant.Et pour lesplus fins,ce sera unmascaravolumateurqui va lesgainer etles étoffer.

L'astuce enplus :on parttoujours dela base des cils versl'extrémité, de l'intérieurvers l'extérieur pour unregard en amande, ou àla verticale pour des yeuxde biche. Pour un maxi volume,quelques zig-zagsplusieurs fois de suite surles cils du haut et le tourest joué.

- Les boissons à forteteneur en caféine (café,thé, cola) sont à éviter, carelles sont diurétiques,c'est-à-dire qu'ellesfavorisent la formationd'urine et donc les pertesen eau.- Attention, pas de boissontrès sucrée non plus pour

la même raison. - Il faut boire au moins unlitre et demi à deux litrespar jour, idéalement del'eau. - Buvez régulièrement toutau long de la journée, etsans attendre d'avoir soif. - Privilégiez aussi lesaliments riches en eaucomme les fruits (melons,pastèques, fraises,pêches, agrumes...) et lescrudités (concombres,radis, tomates,courgettes...). - Buvez beaucoup, maisn'oubliez pas non plus demanger pour aiderl'organisme à se rechargeren sels minéraux. En casde manque d'appétit,fractionnez vos repas(pain complet, soupe...).

BBoonn àà ssaavvooiirr

LLaa vvuullnnéérraabbiill iittéé ddeess eennffaannttss aauu ssoolleeiillAvant l'âge de 15 ans, les systèmes naturels dedéfense de la peau et des yeux sont immatures.Jusqu'à 2 ou 3 ans, ils sont même pratiquementinexistants. La peau et les yeux des enfants sont donc trèssensibles au soleil, que la peau soit claire ou mate ! Etpourtant, les enfants jouent souvent en plein air, avecdes vêtements légers, voire torse et jambes nus.Malheureusement, l e s dommages dus au soleil sontcumulatifs et peuvent avoir, plus tard, desconséquences graves, comme le cancer de la peau.En effet, les rayons ultraviolets abîment les cellules.Des expositions répétées affaiblissent le système qui

permet de les réparer.Attention donc auxcoups de soleil et auxgrains de beauté quiapparaissent dansl'enfance et àl'adolescence sous l'effetdu soleil !

QQuuee ffaauutt--iill bbooiirreelloorrssqquu'' iill ffaaiitt cchhaauudd ??

TTrruuccss eett aassttuucceess

PPooiivvrroonnss ffaarrcciiss àà llaa ssaallaaddee ddee ppââtteess

400 g de pâtes, 100 g d’olives noires, 300 g detomates, 1 concombre, 8 c. à s. d’huile d'olive, 2poivrons rouges, 1/2 botte de basilic, sel, poivre

Faites cuire les pâtes dans de l’eau bouillante salée.Egouttez et réservez-les. Coupez les poivrons endeux et épépinez-les. Dans un saladier, mélangezl’huile, le sel et le poivre. Ajoutez les pâtes, les olivesdénoyautées et coupées en deux, le basilic ciselé et leconcombre taillé en petits cubes. Mélangezintimement et garnissez les poivrons avec cettesalade. Servez aussitôt.

Mettre en évidence mes cils

UUnnee ccuuiissiinneeffaaccii llee,, vvooiirree

llééggèèrreeIssu du créole, le mot«barbecue» désigne unmode de cuisson «de labarbe à la queue» (enentier). Si son usages'est répandu, c'est pourson côté pratique.On dispose sur unegrille les aliments, onles retourne, et hop,c'est prêt. On peut aussiutiliser les braises pourcuire des pommes deterre dans du papier alu.Pas de branle-bas decombat dans la cuisineet une disponibilitéoptimale pour profiter deses hôtes. La cuissonau barbecue permetaussi de cuisiner léger,à condition de choisirdes aliments peu gras :viandes maigres,poissons, légumes, que

l'on peut cuire avec unminimum de matièresgrasses ajoutées.Equilibrez le repas enaccompagnant la viande(ou le poisson) delégumes (crudités,salades, légumesgrillés…), d'un féculent(pain, pommes de terre,salade de pâtes, …) enterminant par dufromage et un fruit.

Phot

os: D

R

Page 13: 4 7 0 LES LIBÉRAUX DONNÉS GAGNANTS I N AUX …

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

En a gagné

plusieursJeune

----------------Ville d’Ukraine----------------

Prénom

Large----------------

Trompée----------------Dans l’arène

Véhicule

Sucer (pho.)----------------

Mer----------------

Egaré

Dans l’œil----------------

Courbée----------------

Crier

Fin de soirée

----------------Parti

Fleuve----------------

Brevet----------------Voix élevée

Solution----------------

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RenteEnlevas

----------------Dans le sol----------------

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Alliées ----------------

Suças

Dinar----------------

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Squelettes----------------

Politesse

Génitrices----------------

Diriger

Titre allemand

----------------Restitue

Confiantes----------------Lettres d’Oran----------------

Europe

Son métierRot

----------------Avion

----------------Erbium

Pays----------------

Astate

Conjonction----------------

PréfixePrénomrusse

----------------Fruit (inv.)

Aigre----------------

Haler

Démonstratif----------------

Fleuve

Fleur----------------

Contrat

Nations----------------

Posa

Livre----------------

Foot à Tripoli

Précieux----------------

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Lettresde Bavière----------------Océan (inv.)

Divinité(pho.)----------------Nazis----------------Bavarde

Aluminium----------------

Insecte----------------

PareilPays

----------------Technétium

Impôt----------------

Soldat

Pareil----------------Comparatif----------------Dans le sol

Hutte----------------

Astre

Bord----------------

Abri

Boisson----------------

Roche

Son paysEn a

gagné plusieurs

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

6 films policiers.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Cinéaste italien»

1- L’ANNÉE DU DRAGON2- FENETRE SUR COUR3- LE PACHA4- L’EMPIRE DES LOUPS

5- LES AMANTS DUCAPRICORNE

6- LE PARFUM DE LADAME EN NOIR

MOT RESTANT = RISI

R T L E L E N R O C I RE E A P A R F U M D E PS N N R I S I R I O L AU E E N A CR F E N D UC N D E A DO O U E M SU G D S L E S A M A N TR A R P U O L S E D E RL E P A C H A L E M P I

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

AFFRANCHISSEMENTCAREME-AN-UNE-ORCU-TE-PISTES-ETAIDES-PURETE-FLANDES-ION-RC-COLISEL-ASSISE-CO-ERPN-U-STES-LOUP-EOTATOUES-FOULER-REVITEE-HEBREU-UTLOTES-RARETE-H-ELUES-CALMEE-DIMEEES-DALLAS-SOLESSE-AA-LAS-BEMOL--SOMMEIL-COMITESD-RI-TE-HAI-NE-OELANCE-CASTRO-CUBANCS-BELIER-DOBO-II-PORTER-HEURRUE-GUIDER-DES-E

DE-VERSAS-VERINSE-COREEN-DIB-RASMERIMEE-ECRITE-AECULES-CV-ILE-BUNO-ER-POELLE-TOTTUER-BORNES-HAI--LU-SAINTE-SANTEEE-VOILEE-DOUTERGRACIEUSEMENT-SE

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS-SHARAPOVA-SETS-MOUS-RAMI-DOTAITAIE-MAGIQUES-ICERE-TO-ES-TRAIS-NI-AIRES-MEMES-NNARDENT----ES-ROI-IODE-----S-LIESRARE-R-----CIE-WUNE-MAINS-BRANDOST-BACLE-VUES-EM

SEVERES-SITE-TVAI-AMIS-GIDE-PAINEU-ON-NAGE-TASS--ROLANDGARROS-ER

LETTRESLETTRESROLAND-GARROSROLAND-GARROS-NAVRATILOVA---SANCHEZ--------WILANDER--------LENDL--------PARIS------------SELES----CHELEM---------SHARAPOVA---------NOAH----------------------------------------------

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Agadir

1

2

3

4

5

6

7

8

SIDIRBAT

1- OUED ET

PARC

2- ARTISANAT

3- HUILE

4- PEUPLE

5- PAYS

6- PRODUCTION

7- CLUB DE

FOOTBALL

8- OCÉAN

Le Soird’Algérie Détente Lundi 9 juillet 2012 - PAGE 18

Page 14: 4 7 0 LES LIBÉRAUX DONNÉS GAGNANTS I N AUX …

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSPessimisme----------------

SurfaceChoisis

----------------Note

----------------Tournait

Empereur----------------

PartieRappel

----------------Réfute

----------------Capitale

Pronom(inv.)----------------Gauches----------------Obligée

Privatif----------------Néon----------------Arrêter(pho.)Bernée

----------------Etain

----------------Argon

Poisson----------------Pour deux----------------Région de France

Hameau----------------

Détresse----------------

Habille

Mesure----------------Dans la fête----------------

OuverteFurtif

----------------Ventilait

Sociétés----------------

Bruit

Athlèteanglais

----------------Flatteur

Sol----------------

Divague

Authentique----------------

EmergerQueue

de souris----------------Possédais

Parent----------------

Huile----------------

Reporte

Engin----------------

Tendres----------------Dans le mille

Tentait----------------Ville des USA----------------

Graffiti

Condition(inv.)----------------Empeste----------------CubeNabot

----------------Doux

Pareil----------------

Note----------------Demi-tour

Obstiner----------------

Âpre

Situé----------------

Orgueil

Sous- entendu

----------------Chefs

Impressions----------------

Bruit demoteur

Tabloïd----------------

Loi du silence

Cobalt----------------

Nettoie

Indéfini----------------

Piège(pho.)

Cernées----------------Hypocrite-

mentTentatives

----------------Femme

Oiseau----------------

Iridium

Article----------------

Etables----------------

ArmePallie

----------------Nazis

----------------Gaz

Arrêter(pho.)

----------------Roche

Poisson----------------Professeur

Agir----------------

Pronom

Mammifère----------------

Chien----------------

TableauEteints

----------------Résolu

Fleur----------------

Métal

Heurte----------------

Bloquais

Zélé----------------

Précision----------------

OiseauLettresd’Asie

----------------Couper

Germanium----------------

Salut

Cri de douleur

----------------Mot

magique

Note----------------Possessif

----------------Drame

Pronom----------------

Couches(inv.)

Mobylette----------------

Ravies

Gaz rare----------------

Titre

Bave----------------

Crapule

Obèses----------------

Nation

Tribune----------------

Cartons

Mettais----------------

PanacheAPC

----------------Brosses

----------------Grondent

Lentilles----------------Lettres deBirmanie----------------Feuille

Pronom----------------Eprouvée

Allés----------------

Statues----------------

Champ

SodiumNuit

----------------Molybdène

Piégeas----------------

Profit----------------

PagayerCachas

----------------Préfixe

Rumeur----------------

Refuge

Cachas----------------

Désert

Offerte----------------

ConfiantCoupécourt

Sport----------------

PassageMédecine

Sélénium----------------Dans l’œil

Possessif----------------

Article

Accord----------------

Note

Va àLondres

----------------QG

Langue----------------

Bassin

Prêt----------------

Sain

Inconstantes----------------

Trafic

Le Soird’Algérie Détente Lundi 9 juillet 2012 - PAGE 19

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas

rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

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Yasmine (Zineb) Talaoubriden ce 2 juillet 2012, tu as empli le cœur detes parents et tes grands parents ainsi quedes professeurs d'un bonheur infini et d'unefierté incomparable. Nous souhaitons,aujourd'hui, que tout le long de ta vie, tucontinueras à semer des gerbes fleuries deréussite et de succès que nous partageronsavec toi avec autant de joie.Avec toute la tendresse du monde, tesparents qui t'adorent. Merci, notre petite princesse adorée de toutela famille Talaoubrid. Tal/B1

–––––----------------------M. et Mme Allou félicitent leurfille

Allou Inèsà l’occasion de sa réussiteà l’examen du BEM.Puisse Dieu guider ses pasvers d’autres succès tout aulong de sa longue scolaritésecondaire et universitaire, inch’Allah.

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Haroui Zine-EddineEn cette heureusecirconstance, ils lui souhaitentune vie pleine de bonheur, de santé etsurtout de réussite.

–––––----------------------La famille Naït-Ali, Amel, Amrane, Ania,Salim et Farès félicitent chaleureusement

Naït-Ali Tinhinanepour sa brillante réussite à l’épreuve du bac,et

Naït-Ali Tahar pour sa réussite à l’examen du BEM.Toutes nos félicitations, en vous souhaitantd’autres succès à l’avenir. Encore bravo, Tinhinane et Tahar.

F117735/B13

–––––----------------------Les familles Aroua et Hadjerès félicitent leurfille

Sarahpour sa réussite à l’examen du bac 2012 etlui souhaitent beaucoup de réussite dans sesétudes universitaires. Bravo, Sarah.

F130142

–––––----------------------La famille Adjaout Mehenna et Dalila deMirabeau félicitent la famille Medjoul deBouira pour la brillante réussite de leursadorables filles

Sofia pour la 5e

Anaïs pour son BEMet Melissa qui a décroché son bac.

Mille fois bravo et à d’autres réussites dansla vie, inch’Allah.

F123775/B15

–––––----------------------Félicitations pour

Lydia Djebouri de Draâ-Ben-Khedda pour saréussite au bac. Ton père et ta mère sont fiersde toi et te souhaitentd’autres réussites dans la vie,inch’Allah.Mille fois bravo.

F123775/B15

–––––----------------------ANNIVERSAIRES–––––----------------------Aujourd’hui 9 juillet 2012, notrejolie ange

Serine Oukacinesoufflera sa première bougie.En cette heureuse occasion,son papa Mohamed, samaman, son grand-père Ali,ses grands-mère Fatima etTassadit, ses oncles, ses tantes etles familles Oukacine et Oumessoum luisouhaitent un joyeux anniversaire et une viepleine de joie et de bonheur.Nous t’aimons tous, notre ange adoré.

F130118

CARNET

DÉCÈS––––––––––––––––––––

Les familles Houfel et Aït-Hamoudaont la douleur de faire part du décès de

Houfel Hocine dit Abelkaderà l’âge de 69 ans.

L’enterrement aura lieu aujourd’huilundi 9 juillet à Aït-Lahcen (Beni-Yenni)à 13 heures.

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––Cela fait six ans,

depuis le triste jour du8 juillet 2006, que nousquittait à jamais et pour unmonde meilleurinch’Allah, notre chère etregrettée mère, belle-mèreet grand-mère

Gourrari Sekoura, épouse GoufiSa générosité et sa bonté laisseront un

vide éternel dans le cœur de ses proches. En cette douloureuse occasion, les

familles Gourrari et Goufi demandent àtous ceux qui l’ont connue et aiméed’avoir une pieuse prière à sa mémoire.

Repose en paix, chère maman.A Dieu nous appartenons et à Lui nous

retournons ! F123774/B15

––––––––––––––––––––Il y a trois ans le

9 juillet 2009, nous quittaà jamais notre bien-aimé

Allouache BachirTu as été un tendre

époux, un affectueux père,grand-père et frère et unfidèle ami et voisin.

La famille Allouache de Béjaïa et deParis demande à tous ceux qui l’ontconnu et aimé d’avoir une pieuse penséepour lui.

Ainsi, en cette occasion, nous n’ou-blierons pas notre petit frère

Allouache Nabilqui nous a quittés aussi, cela fera troismois dans 10 jours.

Que Dieu le Tout-Puissant accueilleles défunts en Son Vaste Paradis. F124451/B4

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FélicitationsToutes mes

chaleureusesfélicitations àmes valeureuxpetits-enfants

pour leurréussite.

Tout en leursouhaitant

persévéranceet abnégationpour d’autres

succès.

Grand-pèreMohamed

Mansour-Khodja Bachir

Mansour-Khodja Sarah

MedjedoubRamzi

F130153

BAC

MedjedoubMouna

MedjedoubFayçal

DachirChaïma

BEMFélicitationsA l’occasion deton brillantsuccès au bac-calauréat, lesf a m i l l e sAïssiou etBelghazi te féli-citent, toi leur fierté,

Aïssiou Amineet te souhaitent une vie pleinede réussite inch’Allah.

Page 17: 4 7 0 LES LIBÉRAUX DONNÉS GAGNANTS I N AUX …

La tomate qui n'a pas de reli-gion au moment où elleatteignait des niveaux de

prix vertigineux en a subitementune au début de l'été. Lorsqu'elleest enfin accessible, en termesde prix, et peut s'isoler, en toutelégitimité, avec son pendantmâle le piment. Ceux qui déci-dent de faire de nous des élusdu paradis en nous menant unevie infernale ici-bas, ont percé àjour la tomate. La tomate estchrétienne, mesdames puisquevous êtes concernées par saféminité, et des images diffuséessur internet vous le prouvent. Ilsuffit, disent-ils, de découper latomate horizontalement commeon le ferait à son épouse réfrac-taire et la tromperie apparaît. Lavérité se montre enfin, dans sacruelle nudité, sous la formed'une croix, révélant la croyanceen la «Sainte Trinité», et l'œuvresatanique du «Malin». Oui ! Latomate est chrétienne, vous lesavez, enfin, et vous ne prendrezplus le risque de vous damnerpour elle, en la payant trop cher.Il y a quelque temps, on vousmettait en garde contre les dia-boliques tentations d'une carottequ'on épluche. On vous faisait

entrevoir les affres du purgatoirepour avoir regardé trop fixementet trop longtemps un concombrede belle taille sur l'étalage d'unmarchand assis sur le vieuxtableau d'une mercuriale dejadis. Ah la mercuriale ! Voilàune défunte qui a échappé auxclassifications religieuses, fautede n'avoir pas connu le «deli-rium tremens» qu'il est possiblede se payer aujourd'hui sanspasser par la case de l'alcoolis-me. Le nouveau délire, seule lacouleur des éléphants a changé,et les souris sortent des mursvoilées.

S'il n'y avait que ça, mes-dames, je ne me serais pas misen peine de vous mettre enscène, avec ou sans hidjab, maisavec le regard pénétrant descenseurs. Ces jours-ci, les Égyp-tiens ont élu un président isla-miste, Mohamed Morsi. Du coup,les militants du mouvement desFrères musulmans et leurs alliésfondamentalistes, exercent leurspressions, qui par fatwas qui pardéclarations comminatoires.D'ores et déjà, le parti fondamen-taliste Nour a mis en gardecontre l'idée de choisir un copte,voire une femme, comme vice-

présidents de la République. Unchoix illégitime au regard de laCharia, selon l'un des dirigeantsles plus en vue du parti salafiste.Comme il n'est plus questiond'imposer le hidjab à une sociétédésormais voilée à une écrasan-te majorité, il fallait penser àd'autres formules pour la préser-vation du carcan féminin.Comme les hadiths sont tropnombreux, contestables etcontestés, des islamistes ontbrandi l'arme fatale des poly-games invétérés : le verset 3 dela sourate 4 du Coran. Ce versetdit en résumé que les hommes(les mâles bien sûr) peuventépouser plusieurs femmes, maisen prenant soin de les traiteravec équité, et il est précisé :Ayez-en deux, trois ou quatre,mais si vous craignez d’êtreinjustes, une seule ou bien desesclaves de peur d’être injustes.Or, après avoir fait fi durant dessiècles de l'avertissement divinproclamant que l'iniquité estindissociable de la polygamie,les islamistes semblent se rebif-fer. Ils craignent soudain d'êtreinjustes et ils s'empressent dese rabattre sur la partie noncontestable, en la forme, quiévoque la possibilité de possé-der des esclaves (sexuelles).(1)

Attention ! Un polygame peut encacher un autre !

Le grand sujet de débat estdonc la possibilité pour les par-lementaires égyptiens de voterune loi légalisant le commercedes odalisques, de façon à per-mettre aux Égyptiens de resterpolygames de fait, tout en ayantune seule épouse légale. Ainsi,les bons musulmans pourronten toute bonne conscience se

dire qu'ils pourront satisfairetous leurs désirs sans risquer demécontenter Dieu, en étantinjustes(2). Ce qui est une clausede style, car ces messieurs n'ontjamais attendu de remplir toutesles conditions pour le passage àl'acte. Alors, vous mesdames quiprétendez mettre vos maris àl'abri du péché en les mariantavec leurs secrétaires, vousaurez tout le loisir d'apprécier cecoup de Jarnac. Bien sûr, cetOccident décrié a voté et imposél'interdiction de l'esclavage, ycompris aux pays les plusréfractaires à la liberté comme leroyaume wahhabite. Mais soyezrassurées, mesdames les éduca-trices de générations nouvellesde harraga, que l'Occident, etl'Amérique en particulier, sefichent éperdument que voussoyez une ou plusieurs à hanterles harems. Heureusement qu'ily a encore des femmes qui réflé-chissent à votre place et se bat-tent pour vous, pendant quevous polissez les ors de voschaînes. La Saoudienne WajihaKoweidar, dont j'apprécie parti-culièrement l'acidité et la verve,ne perd pas une occasion decontester la suprématie masculi-ne, y compris dans la couleurdes vêtements. Évoquant l'acci-dent de train récent qui a fait plu-sieurs victimes, essentiellementdes femmes, l'écrivaine dénoncela tenue imposée aux femmes etqui paralyse leurs mouvements.Pour elles, c'est parce que cesSaoudiennes étaient empêtréesdans des djilbabs qu'elles n'ontpu avoir le temps et la liberté dequitter les wagons sinistrés.Elles étaient plus tiraillées par lesouci de préserver leur «pudeur»

que par la nécessité de sauverleurs vies. Wajiha rappelle qu'en2002, quinze élèves d'une écolede filles de La Mecque avaientpéri dans un incendie parce queles pompiers n'avaient pas étéautorisés à les voir sans leurs«soutanes». Et puis, ajoute-t-elle, pourquoi la couleur noireresterait-elle réservée auxfemmes, et pourquoi leshommes ne troqueraient pasleurs gandouras blanches contredes djilbabs noirs ?

A. H.

(1) D'où la subtile distinctionentretenue autour du statut desépouses, des favorites et des ser-vantes, et l'éternelle polémique surle chiffre exact des femmes duharem du Prophète.

(2) Il y en a qui, sur le tard, n'ontjamais voulu risquer de s'attirer lesfoudres divines en essayant decontenter les femmes. Ce qui estaberrant de la part de personnesqui ont tout fait pour les satisfaire,du temps où jeunesse pouvait, etque vieillesse couvait.

PANORAMAPANORAMA Un polygame peut en cacher un autre !KKIIOOSSQQUUEE AARRAABBEE

Par Ahmed [email protected]

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]

POUSSE AVEC EUX !

Hakim Laâlam prend des vacances ! Les premières vraiesvacances depuis qu'il est au Soir d'Algérie. Il ferme son espace

«Pousse avec eux» le temps d'un été et d'un farniente bienmérité sous le parasol. Mais avec la promesse ferme de vous

retrouver en forme dès la rentrée de septembre.

CONDOLÉANCESLes membres fondateurs, la rédaction, la direction ainsi que

l’ensemble du personnel du Soir d’Algérie, très peinés par ledécès de la mère de leur ami et confrère AbdelouahabDjakoun, directeur du quotidien La Nouvelle République, pré-sentent à ce dernier ainsi qu’à toute sa famille leurs sincèrescondoléances et les assurent en cette pénible circonstance deleur profonde sympathie.

Puisse Dieu le Tout-Puissant accueillir la défunte en Son Vaste Paradis.