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La voix : tout vient et part de là pour Noga. C’est l’organe, la corde invisible qui relie toutes ses vies, qu’elle donne des concerts, se produise dans des performances d’art contemporain ou chante avec un orchestre symphonique, qu’elle anime des ateliers ou qu’elle soutienne des équipes pédagogiques au sein de Catalyse, l’association qu’elle a fondée à Genève. J usque dans le métier qu’elle a exercé jusqu’à 30 ans avant de suivre sa vocation artistique, la voix a toute sa place : car qu’est-ce qu’être avocate, sinon porter la voix de ceux qui ne peuvent pas faire entendre la leur ? Cette voix s’est imprégnée depuis l’enfance de sonorités composites : l’hébreu de ses parents venus d’Israël et d’Allemagne, le français appris à l’école ( dans un pays, la Suisse, où l’on parle quatre langues ! ), l’anglais… Ces timbres différents sont venus enrichir le répertoire de Noga nourri au fil des an- nées de son apprentissage du piano et du chant classique, de sa formation jazz, de son enseignement théâtral suivi à Boston et à Londres, de ses formations au circle song ( avec Bobby Mc Ferrin ) et à l’improvisation ( avec « All the way in » de Rhiannon ), de ses rencontres, de ses voyages… Noga vibre ainsi de voix multiples mais jamais dissonantes. Elles s’épanouissent autant en solo que lorsqu’elles se retrouvent en choeur pour dessiner, tout en notes subtiles, souvent contrastées, mais toujours justes, le portrait d’une personnalité riche et plurielle, unie par un socle de valeurs qui la font se tenir droite et centrée, comme dans le yoga auquel elle se réfère souvent. La liberté d’être et de choix, le lien - son « baromètre », le partage, la transmission, la mémoire, la valeur de l’expérience, la célébration de la vie, le sacré, l’amitié et l’amour, bien sûr, « le vase qui tient tout », sont ainsi autant de balises qui guident Noga dans tout ce qu’elle entreprend VOIX MULTIPLES noga NE XT, un renouveau NEXT, le titre de son nouvel album, sorti le 9 mars 2018 en Suisse et le 26 octobre en France ( Musique Sauvage / Pias ) sonne comme une invitation à passer à la page suivante du livre de sa vie. NEXT comme un renouveau : pour ce huitième opus, Noga, qui « adore collaborer », a recom- posé son collectif de création. S’ appuyant toujours sur les fidèles, à l’image du musicien multi-instrumentiste Patrick Bebey, son « alter ego », rencontré en 2010 et qui a notamment travaillé avec CharlElie Couture, Mory Kanté, Miriam Makeba ou Arcade Fire, la chanteuse suisse s’est entourée de nouvelles signatures. Côté textes, elle a ouvert son carnet de chants aux romanciers Patrice Guirao et Marie Nimier, une démarche inédite pour elle. Et outre ceux d’Allain Leprest, le chanteur et poète disparu en 2011, elle a posé sa voix sur les mots de Serge Lama et d’Alexis HK. Côté musique, Noga, qui compose, s’est rapprochée du violoncelliste Olivier Koundouno, vu aux côtés d’Emily Loizeau et de Dick Annegarn, et qui a assuré la réalisation artistique de NEXT . Ses influences musicales ont permis d’apporter une couleur sonore différente des albums précédents, que l’on retrouve d’ailleurs dans le titre « Chant de paix » , co-composé avec Noga après la sortie de NEXT . La musique et les arrange-ments de ce titre sont venus très naturellement, sur des mots de l’amie et complice de plume Bettina Vernet, qui entrent en

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La voix : tout vient et part de là pour Noga. C’est l’organe, la corde invisible qui relie toutes ses vies, qu’elle donne des concerts, se produise dans des performances d’art contemporain ou chante avec un orchestre symphonique, qu’elle anime des ateliers ou

qu’elle soutienne des équipes pédagogiques au sein de Catalyse, l’association qu’elle a fondée à Genève.

Jusque dans le métier qu’elle a exercé jusqu’à 30 ans avant de suivre sa vocation artistique, la voix a toute sa

place : car qu’est-ce qu’être avocate, sinon porter la voix de ceux qui ne peuvent pas faire entendre la leur ? Cette voix s’est imprégnée depuis l’enfance de sonorités composites : l’hébreu de ses parents venus d’Israël et d’Allemagne, le français appris à l’école ( dans un pays, la Suisse, où l’on parle quatre langues ! ), l’anglais… Ces timbres différents sont venus enrichir le répertoire de Noga nourri au fil des an-nées de son apprentissage du piano et du chant classique, de sa formation jazz, de son enseignement théâtral suivi à Boston et à Londres, de ses formations au circle song ( avec Bobby Mc Ferrin ) et à l’improvisation ( avec « All the way in » de Rhiannon ), de ses rencontres, de ses voyages… Noga vibre ainsi de voix multiples mais jamais dissonantes. Elles s’épanouissent autant en solo que lorsqu’elles se retrouvent en choeur pour dessiner, tout en notes subtiles, souvent contrastées, mais toujours justes, le portrait d’une personnalité riche et plurielle, unie par un socle de valeurs qui la font se tenir droite et centrée, comme dans le yoga auquel elle se réfère souvent. La liberté d’être et de choix, le lien - son « baromètre », le partage, la transmission, la mémoire, la valeur de l’expérience, la célébration de la vie, le sacré, l’amitié et l’amour, bien sûr, « le vase qui tient tout », sont ainsi autant de balises qui guident Noga dans tout ce qu’elle entreprend

VOIX MULTIPLESnoga

NEXT, un renouveauNEXT, le titre de son nouvel album, sorti le 9 mars 2018 en Suisse et le 26 octobre en France ( Musique Sauvage / Pias ) sonne comme une invitation à passer à la page suivante du livre de sa vie. NEXT comme un renouveau : pour ce huitième opus, Noga, qui « adore collaborer », a recom-posé son collectif de création. S’ appuyant toujours sur les fidèles, à l’image du musicien multi-instrumentiste Patrick Bebey, son « alter ego », rencontré en 2010 et qui a notamment travaillé avec CharlElie Couture, Mory Kanté, Miriam Makeba ou Arcade Fire, la chanteuse suisse s’est entourée de nouvelles signatures. Côté textes, elle a ouvert son carnet de chants aux romanciers Patrice Guirao et Marie Nimier, une démarche inédite pour elle. Et outre ceux d’Allain Leprest, le chanteur et poète disparu en 2011, elle a posé sa voix sur les mots de Serge Lama et d’Alexis HK. Côté musique, Noga, qui compose, s’est rapprochée du violoncelliste Olivier Koundouno, vu aux côtés d’Emily Loizeau et de Dick Annegarn, et qui a assuré la réalisation artistique de NEXT. Ses influences musicales ont permis d’apporter une couleur sonore différente des albums précédents, que l’on retrouve d’ailleurs dans le titre « Chant de paix », co-composé avec Noga après la sortie de NEXT. La musique et les arrange-ments de ce titre sont venus très naturellement, sur des mots de l’amie et complice de plume Bettina Vernet, qui entrent en

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résonance avec leurs si nombreux échanges. Hier et aujourd’hui, le passé en lien avec le présent, l’ombre et la lumière, la possibilité d’options, l’espérance malgré tout... autant de petits cailloux que la chanteuse sème, inlassablement, et qui tracent le fil conducteur d’un chemin à inventer ensemble, entre humains de tous bords, osant la folie d’y croire. Le clip de cette chanson a d’ailleurs été produit avec le soutien de la RTS ( Radio Télévision Suisse ), pour participer au projet « The New European Songbook » de l’EBU ( European Broadcasting Union ), qui célèbre le centenaire de l’armistice ( guerre de 14-18 ).

Oser l’alchimie de l’orchestre symphoniqueNoga a besoin d’évoluer et de relever les défis. Le dernier en date est la « Symphonie française »du chef d’orchestre et saxophone soprano Bernd Ruf. Avec l’orchestre philharmonique de Baden-Baden, et Patrick Bebey ( piano, percussions, flûte pygmée et chant ), elle prête sa voix à un programme cross-over et original, qui mêle musique symphonique, musique de film et chanson, de Ravel à Debussy en passant par Georges Delerue, Philippe Sarde... et Noga ! On y retrouve sa quête d’harmonie et de complémentarité, qui célèbre les faces contrastées d’un même cadeau : la vie. (Première représentation le 30 janvier 2019 à Lahr - Allemagne).

Le souffle aux sources de la création Noga emprunte aussi des chemins de traverse pour aller explorer de nouvelles formes artistiques. Avec son ami percussionniste Thierry Hochstätter, elle a monté en 2013 le duo ASAP2 : ensemble, ils créent des sculptures musi-cales sur lesquelles ils vont ensuite interpréter des pièces originales, dans le cadre de performances. Le duo est représenté par la galerie Gowen Contemporary Geneva. Poussant un peu plus avant cette incursion dans l’art contemporain, Noga s’est produite plusieurs fois avec l’artiste Nick Laessing et son Eidophone, notamment pendant Drawing now, le salon du dessin contemporain

www.nogaspace.com www.instagram.com / nogaofficiel www.facebook.com / nogaofficiel www.youtube.com / nogafaitdesvideos www.soundcloud.com / noganext

organisé tous les ans à Paris. «L’Eidophone permet de dessiner et de peindre avec le souffle, explique Noga. C’est une création inspirée par une invention, il y a plus de 150 ans, d’une prof de chant qui voulait montrer comment le son existait par le souffle». Et donc par la voix. Encore elle.

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#chanterpoursouvrirSe laisser aller à chanter pour dépasser la peur du jugement, pour oser se tromper et découvrir ses potentiels, pour évoluer en habitant sa vraie place.

#chanteretsesentirvivantL'improvisation et le chant permettent d'accueillir sa vulnérabilité. S'autoriser à être fragile et s'émanciper.

#chanteretassumerseschoix Etre pleinement présent et engagé « Je dis oui et je choisis de». Rester ouvert en demeurant centré, concentré pour choisir et assumer ses choix : un équilibre précieux dans un environnement moderne débordant de stimulations.

#chanteretperseverer. Lâcher la perfection invite à accepter ce que la vie offre. C’est un outil qui soigne et accompagne le chemin vers un objectif sans se laisser obnubiler par le seul résultat. C’est une source de satisfactions quotidiennes qui soutient les efforts sur le long terme.

#chanteretêtreréactif Etre capable d’improviser en chant peut être utile en toutes sortes de circonstances. C’est une capacité précieuse dans un monde en perpétuel mouvement, où les changements s’accélèrent et où ce qui est vrai un jour risque de ne plus l’être le lendemain. Cela permet aussi de relativiser la notion de vérité.

#chanteretpréserversonunitéChanter et improviser peut permettre de jouer avec toutes les parties du puzzle qui constituent un individu. Entre vulnérabilité et puissance, entre culture et instinct, entre ouverture et choix…cela contribue à un nouvel équilibre de l’être.

#chanterensemblePlaisir d’émettre des sons et de bouger en commun. C’est bien ensemble que l’on crée une polyphonie instinctive.Le flux vocal et l’énergie du groupe nourrissent chaque individu, reliés dans une expérience positive de solidarité, d’autant plus nécessaire qu’elle devient de plus en plus rare dans notre univers digitalisé.

Du « moi » au « nous »

Noga est invitée au premier Festival de l’Education/Printemps de l’Education ( 31.03.19 à Genève ). Le titre de sa conférence parle de lui-même : « les arts vivants,la voix et l'improvisation au service de l'enseignant ».Tant il est important pour elle de rendre accessible différentes pratiques visant « l’empowerment » (estime de soi et des autres, autonomisation, émancipation, pouvoir de choix et d’action), en considérant l’être dans sa globalité ( le physique, l’intellect, le spirituel, l’émotionnel, le relationnel ). Noga valorise le processus qui mène à ce résultat ainsi que sa dimension collective. « Ce n’est pas « eux » et « moi » mais comment je trouve le « je » tout en étant dans le « nous ».

LA VOIXEST OUVERTEJOUER DE SA VOIXPOUR S’OUVRIRÀ LA VALEURÀ SA VALEURVALORISER L’INSTANTLA NOTELA CRÉATIONL’ÊTRE

EN É Q U I L I B R ECRÉATRICE EXPLORATRICE PASSEUSE

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« Léger la vie », le déclencheur

NEXT a failli s’appeler « Léger la vie ». Trois mots simples qui sonnaient comme un reflet de l’atmosphère dans la-quelle ce disque a été conçu.Surtout, c’est lorsqu’elle a reçu ce texte de Patrice Guirao que Noga a ressenti l’envie de se lancer à nouveau. « Je venais de terminer très peu de temps avant l’album « Laisser partir », qui était lié à la maladie et au décès de mon mari et je n’étais pas encore prête… Et puis ce texte de Patrice a comme été déclencheur. Il y a eu aussi Bettina, qui m’a aidée à repartir, à faire mûrir de nouvelles chansons ». Bettina, son double d’écriture, avec qui elle a écrit « Dépêche-toi », un titre inspiré d’une phrase pronon-cée lors d’un enterrement : « Dépêchez-vous d’aimer avant qu’il ne soit trop tard… ». C’est un texte qui exprime « la polarité dans laquelle on vit », souligne Noga. Sur un tempo très rythmé, elle nous prend sans cesse à contre-pieds, nous intimant de nous dépêcher de prendre notre temps. Et si l’on ressent une urgence en l’écoutant, c’est celle d’aimer et de suivre son propre rythme en faisant abstraction des injonctions extérieures. L’urgence d’affirmer sa liber-té d’être, une posture essentielle pour Noga, que l’on retrouve en filigrane dans le superbe « N’écoute que ceux qui ne te disent rien » de Patrice Guirao.

L’amour dans toutes ses nuances

Le romancier et parolier a su traduire avec justesse les états d’âme et les interrogations de Noga. C’est le cas encore sur le troisième et dernier morceau qu’il a écrit pour elle, « Vis mon amour vis ». « L’amour de l’autre n’est que l’amour de soi », lui fait-il dire. « C’est l’amour dans l’acceptation. Je ne dis pas qu’en pratique j’y arrive mais aimer l’autre c’est vouloir son bien et le laisser partir s’il ne nous aime plus. La liberté d’aimer c’est un thème qui me parle », observe Noga. Et qu’elle chante dans toutes ses nuances : à la fois badines et piquantes avec « Dis-moi » qui décrit, sous la plume de Bettina, les émois et le jeu de cache-cache entre deux amants, ou plus ardentes avec ce désir de l’autre qui nous fait ressentir « ce goût de l’eau mêlée au feu » sur « J’en veux », une chanson de Serge Lama. De l’amour à l’amitié, on change à peine de portée. Avec « Mes amies », Noga narre « une histoire de filles, un conte de femmes, qui ne tient qu’à un fil, précieux lien de l’âme ». Une façon pour elle de remercier les femmes qui l’ont accompagnée au moment du décès de son mari, qui « ont été présentes mais dans la légèreté », précise-t-elle.

Tourner la page

Ce deuil, Noga l’évoque par touches sensibles dans « 3 syllabes ». Ce texte, écrit à quatre mains avec Bertrand Schautz, lui a été inspiré par un voyage à Cuba, où elle s’est rendue en décembre 2016, un an après la mort de son mari et un mois à peine après la disparition de Fidel Castro. C’est une chanson « pour tourner la page » dans laquelle elle dresse « deux portraits, une jeune femme perdue dans son deuil, la nation perdue dans son réveil ». Mais c’est aussi un hommage à la guide qui nous accompagnait, qui avait renoncé à enseigner car elle n’avait pas assez d’argent pour étudier, précise Noga en aparté. Et à travers elle, c’est une interrogation sur tous ces idéaux auxquels elle et sa famille,

comme beaucoup de gens de là-bas et d’ailleurs, ont sincèrement cru ». Ces « 3 syllabes » ce sont celles qui for-ment le nom de « Trinidad », le titre qui précède : sans parole, ce prélude, composé par le trio Noga / Patrick Bebey / Olivier Koundono, dessine, selon les mots de la chanteuse, « le paysage musical » de cette ville cubaine.

Savoir d’où l’on vient

Alors qu’elle s’apprêtait à terminer l’enre-gistrement de NEXT, Noga a reçu le texte de Marie Nimier et Thierry Illouz, « Des envies d’encens ». Très vite, elle a composé la mélodie, qui lui est venue naturellement, sans doute parce que les mots des paroliers ont fait écho en elle. « J’adore son contenu qui parle de la mémoire. C’est très important pour moi, je ne pense pas qu’on puisse avancer sans savoir d’où l’on vient. On ne peut pas juste se couper de ses racines, je n’y crois pas ». Ses racines elle leur rend hom-mage à travers les « Psaumes de minuit », qui viennent clôturer l’album. Chantés en hébreu, ils réunissent des versets de deux psaumes différents dont l’un représente les lettres de son prénom, Noga, qui signifie « Étoile du ma-tin ». « Sans avoir aucune prétention religieuse, j’aime mettre un morceau en relation avec mes origines. C’est la dernière chanson que l’on a enregistrée, de nuit, dehors, ensemble, presque en improvisation. C’était un très beau moment ». À l’écoute, est-ce la dimension sacrée des paroles qui nous touche sans qu’on ne les comprenne ou la voix de Noga qui, en hébreu, se nimbe d’une émotion particulière ? Une chose est sûre : la chanteuse nous laisse partir avec un doux sentiment d’apaisement et de sérénité.

L’ ALBUM NEXT, L’URGENCE D’AIMER ET DE SUIVRE SON RYTHME

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« Je suis passionnée par le pouvoir de la voix », glisse Noga. Ce champ des possibles, dont elle ne cesse de découvrir l’étendue, il lui fallait l’ouvrir aux autres.

De ce besoin de transmettre est née Catalyse, l’association qu’elle a fondée à Genève en 2003 et

dont la proposition tient en quatre mots : « Vers une créativité heureuse »

Àtravers l’éducation artistique (école de chant, théâtre, improvisation), le spectacle vivant (accompagnement

d’artiste, résidences, aide à la création et à la diffusion) et la médiation culturelle ( ateliers pour collégiens, visites guidées de coulisses, rencontres avec des artistes… ), Catalyse entend « rétablir du lien entre les êtres et révéler, cultiver, prolonger leurs potentiels, grâce à la scène vivante et aux loisirs culturels ».Et cela en accueillant tous les publics, professionnels et amateurs, sans distinction d’âge (de trois à… 120 ans !), d’origine ou de classe sociale.Au sein de l’école, la chanteuse a développé sa propre pédagogie, Sonoga, construite à partir de tout ce qui l’a modelée au gré de ses rencontres et de ses formations : le théâtre et le chant ( « ça c’est la technique », précise-t-elle ), mais aussi l’improvisation, le circle singing, le yoga et le body-mind, auquel elle s’est initiée au sein du Hendricks Institute aux Etats-Unis. Tout cela constitue « la matière, l’intelligence émotionnelle et corporelle » qu’elle privilégie dans son approche. Délivrée par d’autres enseignants de l’école, la pédagogie Sonoga respecte le rythme de chacun, sans jugement, un principe fondamental pour Noga. Qui résume sa philosophie ainsi : « Ma spécificité c’est de préparer la table et d’inviter les gens à se servir des plats qui sont là ». La pédagogie Sonoga insiste sur les liens respiration-corps-voix et donne de formidables outils, non seulement pour améliorer ses performances vocales ( parler et/ou chanter ) en se faisant plaisir, mais aussi pour croire en soi, occuper sa place, réintégrer sa puissance sans prendre le pouvoir sur l’autre, acquérir les bons réflexes, être présent au monde d’aujourd’hui et acteur de changement. En dehors de Catalyse, Noga anime aussi très réguliè-rement ses ateliers IMPROVIZ, destinés aux chanteurs/musiciens ou aux entreprises et groupes. Ils permettent « de libérer le juge qui est en nous et de favoriser la rencontre, en laissant la musique nous diriger plutôt que l’inverse », explique-t-telle. Soucieuse de s’ouvrir au plus grand nombre, Noga a aussi développé une approche spécifique s’adressant plus particulièrement aux personnes en situation de précarité ou de handicap. Ainsi, avant même que l’art-thérapie ne soit une discipline établie, elle disait faire du « art healing » : Noga, chanteuse-guérisseuse des blessures de l’âme et des corps, révélant la voix des laissés-pour-compte

Noga est également engagéé par le Département de l’Instruction Publique du Canton de Genève, notamment pour sa formation « Cultiver son souffle pour enseigner en pleine présence » (e-learning et en classe) et donne régulièrement des conférences dans toutes sortes de contextes ( écoles, entreprises, établisse-ments médicaux-sociaux ).

La voix et ses bienfaits

Au sein de Catalyse, dont elle est présidente et co-directrice, Noga se consacre principalement à l’école et aux ateliers d’improvisation, une pratique qui a été pour elle «un déliant». « J’ai un terrain à la fois hyper sensible et anxieux et sans l’improvisation, qu’elle soit théâtrale ou chantée, je serais restée dans un côté très contrôlé. Elle m’a permis d’être dans une plus grande souplesse ». Noga évoque le « lien » - une notion ô combien centrale pour elle - qui va se nouer entre des personnes qui souvent ne se connaissent pas : « très rapidement, à partir du jeu et de l’improvisation elles vont faire un voyage ensemble, se rencontrer ». L’un de ses outils de prédilection est le circle-singing, improvisation vocale en cercle. « Cela s’apparente à une forme de méditation car à la fois vous répétez des motifs musicaux que vous ne pouvez pas lâcher tout en devant rester détendu. C’est aussi comment on est présent à la fois dans ce cercle, avec les autres, et à l’intérieur de nous-mêmes ». Noga aime cette image du cercle, où chacun trouve sa place, par opposition à celle du triangle qui évoque soit une pyramide hiérarchique, soit une relation de type bourreau victime-sauveur. Les bienfaits de cette recherche ludique autour de la voix sont multiples, à commencer par le plaisir de chanter et de bouger en communion, de créer une « polyphonie instinctive ». C’est aussi un moyen de faire émerger les ressources insoupçonnées que l’on a en soi : « J’ai envie que les gens sortent d’un seule posture, d’une seule mélodie, et en découvrent de nouvelles, qu’ils se surprennent eux-mêmes et se mettent comme moi à jouer sur plusieurs notes de leur clavier intérieur. L’improvisation c’est ça : est-ce que je me surprends ? Du coup on développe un émerveillement, une autre façon de regarder la vie », s’enthousiasme Noga.

Catalyse est une association reconnue d’utilité publique. Son école est certifiée par la norme Artistiqua (Département de l’Instruction Publique, de la Culture et du Sport du Canton de Genève). www.catalyse.ch

CATALYSE VOIX D E T R A N S M I S S I O N

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EXTRAITS DE PRESSE

« La musique de Noga on ne l’écoute pas, on la vit. Elle s’insinue en nous et nous remplit. Et lorsqu’on s’en rend compte, c’est déjà trop tard, elle nous a pris dans les mailles de son filet... Derrière le style bien affirmé, il y a l’évasion, l’évasion qu’elle offre aux détours de chacun de ses morceaux. Et ça libère tellement… Une artiste à écouter, à écouter encore et sans aucune modération... » Michel Martinelli - Jazz Rhônes Alpes

« Des chansons qui parlent du temps qui passe, de la force de l’amour et de l’amitié, de l’absence...sur des mélodies métissées de jazz, de variétés et de world. Un opus dense et vivifiant, traversé par un sentiment d’urgence mais qui, paradoxalement, invite à prendre une pause, à se ressourcer pour mieux repartir. » Annie Grandjanin - Annie All Music

« Une très jolie parenthèse fraîche et sensible, patchwork bariolé d’oriflammes chamarrées, papillonnant au creux de nos émotions froissées. Spirituel, apaisant et enthousiasmant. En un mot, vivant. » Patrick Engel - Hexagone

«Le charme et l’élégance au service de la chanson (...) Le public a été conquis, presque envoûté par cette femme solaire, rayonnante, à la voie pure, divine (...) C’est le coeur gonflé à bloc que les spectateurs sont sortis dans la nuit noire …» Le Dauphiné

« Une trajectoire tranquille mais résolue, en contrepoint des grandes scènes... Noga va dl’une voix légère sur des thèmes qui le sont parfois moins, du grave au presque mutin, mariant les canons de la chanson à texte avec des rythmes jazzy et des couleurs world. Elle est secondée par deux musiciens remarquables dans ces compositions souvent sophistiquées, qui refusent le mélisme facile... Ils assurent l’ambiance d’intimité qui évoque les heures fauves et les rébellions murmurées, registre où Noga excelle » Le Matin Dimanche

« ... Mettre de la lumière dans l’ombre, transformer la douleur, le chagrin, en chanson qui opère comme un baume et se transmet comme un cadeau. Noga est une alchimiste. » Isabelle Cerboneschi - All - i - c.com

« Chanter, pour Noga, c’est une proposition de vie, une philosophie en action... Il est impossible de résister à l’attraction éminemment humaine de cette forme d’expres-sion qui fait de chaque concert une source d’ouverture et d’expérimentation dont on ressort heureux et grandi. » Annie - Claire - Francofans

CITATIONS

« La voix de Noga… Elle envoûte et s’étire en une longue écharpe de sons… Elle prend son temps et elle nous rend le nôtre. C’est une voix à consommer avec un vieux Bourbon sur glaçons, recroque-villée dans un canapé près du feu… Noga, je te SMS bravo, continue, épate - les tous comme tu m’as épatée moi ! Donne - leur envie de voler et de planer.Katherine, la fille collée au plafond » - Katherine Pancol

« Tu as une signature vocale évidente… Tes chansons nous concernent et surtout elles nous touchent droit au coeur. Cela émane de ta personnalité généreuse mais aussi de ton style mélodieux et léger, autant que fort et percutant dans tous ses messages. Non seulement tu sais chanter avec amour, mais aussi avec spiritualité, ce qui est rare... » Pierre - Alexandre Jauffret - Théâtre Alchimic, Genève

A T R A V E R S L A V O I X D E S A U T R E S

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Se produire et faire confiance à la voix, à la musique, pour permettre aux spectateurs de s’ouvrir à l’instant,

de se connecter et d’accéder à leur propre essence. Déplacer les frontières, le français, l’hébreu, la chanson,

le jazz, la world, le sacré, le profane… La voix et la magie des sonorités mixtes - piano, violoncelle,

keyboard, senza, flûte pygmée, calebasse - ouvrent à celui qui se laisse aller un espace bienfaisant, entre

conscience et évasion.

« It’s a magical world ! »- Kirk Lightsey

Tournée NEXT

Nouvelles dates à suivre...

15-16 oct 2019 — Paris - Théâtre de l’Atalante - FR18-19 juin 2019 — Paris - Théâtre de l’Atalante - FR14-15 mai 2019 — Paris - Théâtre de l’Atalante - FR13 avril 2019 — Thoune - Bourse Suisse aux spectacles -CH 9-10 avril 2019 — Paris - Théâtre de l’Atalante - FR8 février 2019 — Argonay - Espace culturel La Ferme d’Argonay - FR30 janvier 2019 — Lahr - Stadthalle - Avec l’orchestre philharmonique de Baden Baden - DE1er déc 2018 — Montélimar - Théâtre Le Calepin - FR28 nov 2018 — Paris - Théâtre de l’Atalante - FR27 nov 2018 — Paris -Théâtre de l’Atalante - FR16 nov 2018 — Cébazat - Festival Sémaphore en chanson -FR 1er juillet 2018 — Seoul - One Month Festival- Live streaming via FB28 juin 2018 — Genève, Carouge - Théâtre Alchimic - CH 27 juin 2018 — Genève, Carouge - Théâtre Alchimic - CH 24 mars 2018 — Genève - Festival Voix de Fête - CH13 mars 2018 — Paris - La Boule Noire - FR11 mars 2018 — Montélimar - Théâtre Le Calepin - FR3 février 2018 — Lyon - A Thou Bout d’Chant - FR27 novembre 2017 — Paris - Studio Raspail - FR

Exposition & performance

24 au 26 mars 2015 — Drawing Now Paris - performing with Voice Figure / Eidophone - Nick Laesing 25 mars 2015 — Le Silencio - Paris - performing with Voice Figure / Eidophone - Nick Laesing 2014 - Gowen Contemporary, Geneva, Switzerland - Aleph - Group exhibition with ASAP2

:

Discographie

- NEXT - Noga © 2018 CH goElan / Willy Lugeon -FRMusique Sauvage / Pias- Laisser partir – Noga / Patrick Bebey © 2016 CH distrib. WillyLugeon - FR distrib. InOuïe distribution- ASAP2 – Noga / Thierry Hochstätter - Environnement sonore2014 © 2014 CH distrib. Willy Lugeon- Ça tourne – Noga / Patrick Bebey © 2014 CH distrib. WillyLugeon. FR distrib. Volvox Music / Rue Stendhal- Miel & Poivre / Poivre & Miel - Noga © 2010 CHdistrib.Harmonia Mundi-Rien de neuf, sauf les Bulles - Noga © 2006 CH distrib. WillyLugeon.- N Project / 1-Berechit Noga, Ed Lyve, Quartier Lointain,David Granite and friends © 2006 CH distrib. Willy Lugeon.- Kurt Weill Jazz-Songs Noga & Quartet Kirk Lightsey, SangomaEverett,Ricardo del Fra, Simon Belelty. © 2000 Sony Classical- Au nom de tes rêves - Noga © 1995 Morning StormFeaturing et single :- Eli, can you hear me – Feat Noga – Sloe Joe & the GingerAccident © 2015 - https://www.youtube.com/watch?v=56uoSXr596s

Video clip et documentaire

- Chant de paix © 2018- Dépêche-toi © 2018- Innocents © 2015- Stabat Mater © 2014- Heidi Raymond : Vivre sa voix © 1998 – Direction artistique etproduction : Noga. Avec Elsa Maurus, Waltraud Meier, HannaSchaer

MEDIA FR : Lollypop Communication – T +33 1 48 44 23 67 Véronique Broyer – [email protected] Marino Lebleis – [email protected] CH : Rosalba [email protected] – T +41 79 431 29 80

LABEL : Musique Sauvage – Olivier Boccon-Gibod [email protected] : Horizon – Sébastien Gourrat [email protected]

MANAGEMENT : Bettina [email protected] – T +41 79 200 84 28

Texte bio : Emmanuelle Chaudieu Photo : © Yann Zitouni © Bongartz Photo album : © Loll Willems

Q U E L Q U E S É T A P E S S U R U N C H E M I N D E V O I X