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42 Gomatique Expert - N 44 - Mai-Juin 2005
RECHERCHE
RsumLa gestion des dchets, la lumiredes rglements les plus rcents,
passe par la planification et lor-ganisation dune procdure assezcomplexe qui va de la collecte
slective la localisation desdchetteries, en passant par la
dfinition dinstruments poursuperviser et grer lvolutionde la procdure elle-mme. La
localisation des usines de traite-ment des dchets en constitueun aspect essentiel, pour des
raisons cologiques et socialesvidentes. En particulier, selon lenouveau rglement, les dcharges
devront dici peu tre remplacespar des actions coordonnes de
collecte et de recyclage, et seulsles dchets ultimes pourront treenterrs dans des endroits appro-
pris. Ceci devrait viter lappa-rition dans lavenir de situationsdifficilement contrlables, comme
les dcharges lgales de grandeampleur. Les vnements rcents
ont mis en lumire comment lescitoyens, qui acceptent dj contre-cur linstallation dune
dcharge sur le territoire de leurcommune, se font encore plusdifficile celle de la prsence
dun incinrateur. Cest pourquoi
ladministration romaine a dciddutiliser le plus grand nombre decritres objectifs pour lexclusion
a priori des sites inappropris etpour la dsignation ultrieure,grce des analyses environne-
mentales, de zones reconvertiespour limplantation des usines
de traitement des dchets. Noussommes partis dune applicationponctuelle, selon les termes de la
loi rgionale en vigueur, doubledes dispositions du plan extra-ordinaire. Ceci nous a demand
lintgration de diverses donnescomme le format, lorigine et lescontenus, avec, la clef, ltude
des intersections de topologiestrs complexes. Parmi les pers-
pectives, celle de raliser un siteweb citoyen, sur lequel lhabitantpourra trouver des informations
en toute transparence ; pour cetteraison, nous avons voulu tudier lapossibilit de raliser un tel projet
dans un contexte de SIG Web.
Introduction
La saturation des dcharges actuel-les (et oprationnelles) constitueun problme de premire impor-
tance. Pour cette raison, et pour la
ncessaire mise en conformit auxnouvelles rglementations, il fautabsolument trouver de nouveaux
site pour le traitement et la valo-risation des dchets.
La rglementation complexedispose de rduire, jusqu limina-
tion totale, le stockage en dchargeau bnfice de procdures decollectes slectives destines au
recyclage, seule la partie rsiduellese trouvant convertie en nergie.Tout cela doit sorganiser dans un
environnement idal, de sorte rduire les effets sur le territoire,et minimiser les mouvements de
population engendrs soit parla proximit des quipements
en temps normal, soit par desmesures durgence en cas dinci-dent. La mission de ladministration
dpartementale * passe, entreautres, par la mise en vidence dezones inadquates linstallation de
nouveaux quipements.
Les dfinitions de la rgion duLatium sont rassembles dans le plan extraordinaire , compren-
nent vingt facteurs divers qui pren-nent en compte toute une pano-plie deffets. Ltat actuel du projet
SIG et dchets
Valerio Baiocchi 1 2, Simona Mascia 2, Ennio Tanga 1, Alfonso Vitti 3, Paolo Zatelli 3, Fabio Zottele 3
1Administration dpartementale de Rome service de la gestion des dchets Via Tirburtina 691.
Ml : [email protected]. Tl : + 39 06 676 633 392
Universit de Rome La sapienza Dpartement de godsie et gomatique. Via Eudossiana, 18 ; 00100 Roma.Ml : [email protected]
3Diplme dingnierie civile et environnementale Facult dingnierie, universit de Trente. Via Mesiano, 77 ; 38050 Trente.
Ml : [email protected]. Tl : + 39 0461 88 2618.
*Peu ou prou quivalente notre administration prfectorale.
Premire implmentation du plan rgional de gestion des
dchets dans un environnement SIG, et ses applicationsdans un systme de publication Open Source
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se concentre sur lidentificationdes exclusions et des adqua-
tions, ceci constituant la toutepremire phase du projet ; par lasuite, les primtres non exclus
(zones blanches ) verront leuradquation classe en fonction deleurs caractristiques.
Caractristiquescartographiqueset SIGLes couvertures cartographiques
mises en uvre dans le systmeproviennent de sources diverses,ce qui a rendu ncessaire ladop-
tion dun rfrentiel unique surlequel reprsenter ces donnes.
Comme les conversions de coor-donnes, en particulier de systme
de projection et dellipsode, repr-sentent des oprations critiquesdans un logiciel SIG (Baiocchi et
al, 2004), il a t dcid de choisircomme systme godsique celui
utilis dans le plus grand nombrede cas, de sorte minimiser leserreurs de calcul et prserver
autant que faire se pouvait lint-grit des donnes. Nous avons doncchoisi le systme Gauss-Boaga type
fuseau ouest ; les cartographiesralises dans dautres systmes(principalement UTM-ED50 fuseau
33) ont t converties au moyende loutil Universal translator du
logiciel MapInfo.
La base de donnes a t intgre
actuellement lenvironnementMapInfo, principalement parce quilsagissait du logiciel le plus utilis
au sein de ladministration dpar-tementale romaine, mais galement
en raison de son ergonomie et desa capacit manipuler aismentdes donnes dans des formats et
des projections divers. Les reversde ce logiciel tiennent principale-ment dans sa gestion sous-optimale
du gorfrencement des fichiersraster et dune gestion passable-
ment complexe de limpression deces mmes fichiers.
Le logiciel convertit automatique-ment la plupart des formats defichiers SIG et CAO au travers
du module Universal translator,qui permet en outre une conver-
sion la vole des systmesde projection ; en pratique, lafentre de visualisation adopte
le systme godsique de lapremire couche qui sy trouvereprsente, les ajouts tant
automatiquement convertis. Sicette fonction se rvle trs utilepour lutilisateur nophyte, elle
doit faire lobjet dune valuationen ce qui concerne la prcision
des quations de passage utili-ses. Une tude rcente portantsur quelques zones du territoire
italien, dont une partie du Latium(Baiocchi et al, 2004) ont permisde borner lerreur de conver-
sion produite par la version prc-dente de MapInfo huit mtres, un
rsultat tout fait compatible avecla prcision dca- ou icosamtri-que des donns utilises ici.
Description delimplmentationde certainsfacteurs
Certaines thmatiques ont tintroduites dans le systme sans
engendrer pour autant de modifi-cations majeures dans les donnesoriginelles, fournies par diffrents
partenaires. Dautres, en revanche,ont ncessit un travail mticuleux
soit durant la phase dlaboration,soit durant celle de leur ajout
dans la base. En consquence,parmi les divers aspects pris encompte, nous nillustrerons que
ceux que nous avons retenu lesplus propres mettre en videncela complexit et le travail dinter-
prtation qui, dans tous les cas,sest rvl indispensable.
Zones inondableset risquehydrogologique
Le territoire du dpartement deRome tombe sous la responsabi-
lit de trois agences de bassin :celle du Tibre, de la Liri Garigliano
Volturno et des bassins rgionauxdu Latium. Celles-ci possdentune histoire et des ralits bien
diffrentes, et ont dvelopp leursplans daction selon des schmaslis aux exigences de leurs terri-
toires respectifs. La rglementa-tion dispose de tenir compte des
indications des agences, notam-ment des dlimitations des zonesprsentant un risque deffondre-
ment ou dinondation.
Les textes prvoient, entre autres,
dexclure systmatiquement leszones situes lintrieur duprimtre des crues bicentenna-
les ; lautorit du Liri GariglianoVoltunro, elle, na identifie que
Fig. 1 Zones inondables
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RECHERCHE
les contours des crues tricenten-nales : il a donc fallu inventer une
mthodologie pour homogniserdes donnes originellement dispa-rates. En outre, les autorits ont
utilis des logiques de classificationparticulires, certaines se conten-tant daffubler les zones dun
simple caractre A, B, les autresdistinguant les diverses catgoriesde risques en les regroupant sous
des index type R1, R2 P1, P2Nous avons donc t obligs de
trouver selon quels critres leszonages avaient t excuts, et deredessiner une nouvelle dcoupe
possible/exclu selon les critresrglementaires dj cits.
Distance deszones urbainesCette problmatique intresse
une grande partie du dpartementde Rome et ce qui nest pas pourfaciliter les choses les disposi-
tions rglementaires ce sujetparaissent notoirement comple-
xes. Celles-ci sont trs dtailles
et, par endroits, contradictoires,
notamment en raison des deuxdfinitions concomitantes des
zones urbaines : celle du codede la route dune part, et cellede lIstat [lquivalent de lInsee]
dautre part. Selon le Code de la
route, un centre habit se dfinitcomme lensemble des difices
dlimit, le long des voies daccs,par la signalisation approprie ;en revanche, lIstat considre que
par ensemble ddifices on entendun regroupement continu, inter-rompu seulement par des rues,
des places, des jardins ou autreslieux similaires.
La dlimitation des zones urbainesselon le Code de la route nest
pas disponible ; elle pourrait treralise en agrgeant toutes lescartographies communales, mais
un tel travail (dj en cours dansdautres services de ladminis-tration dpartementale) sort du
cadre du prsent projet. Nousavons donc dcid dutiliser les
primtres fournis par lIstat :quoique leur mise jour laisse dsirer, ils nen reprsentent
pas moins des donnes officielles,un critre qui ne peut que joueren leur faveur. Malheureusement,
les donnes vectorielles fourniesne comportaient que le nombre
total dhabitants par polygone, et
non le nombre de btiments, qui
reprsente cependant le critrerglementaire. La rglementation
prvoit en effet deux niveaux, lunpour les zones btis contenantplus de 25 habitations, et lautre
pour les zones en contenant
moins. Par dfaut, nous avonsdonc estim au moins 2 le
nombre dhabitants par btiment,ce qui nous a conduit appliquerle niveau haut aux zones de plus
de cinquante habitants, et le niveaubas pour les autres.
Les zones de protection respecter dpendent du typedinstallation, les plus importan-
tes correspondant aux dchargeset aux incinrateurs. Nous avons
choisi dappliquer ces distancesmajores de manire pouvoirisoler des zones convenant tout
type dinstallation (figure 2).
loignementpar rapportaux routesLa rglementation fixe desdistances minimales respecterpar rapport aux diffrents types
de routes :
Les distances se mesurent depuis
laccotement de la chausse, ou bien
de lextension maximale de la bande
amnage (vhiculaire ou pitonne).
Comme nous navons videmment
pas pu obtenir des informations
surfaciques sur les chausses, nous
avons d recourir une cartogra-
phie vectorielle, o les routes sont
reprsentes par des polylines
mdiatrices, puis faire des hypo-
thses sur la largeur minimale des
emprises compte-tenu de la cat-
gorie des routes, laide de conseil
dexperts. Ceci fait, pour discrtiser
le problme et calculer les buffers
nous avons estim la largeur dune
voie, multipli celle-ci dans le cas des
autoroutes, du priphrique * et
des routes nationales, en y incluant
galement les bandes darrt dur-
gence ; nous avons estim que les
routes dpartementales navaient
Inf rast ruct ure D istance
Autoroute 60 m
Route grande circulation 40 m
Route moyennecirculation
30 m
Route vicinale 20 m
Fig. 2 Buffers correspondant aux distances minimales des centres habits.
*Traduit ici le mot GRA pour Grande raccordo annulare.
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pas toutes daccotement, raison
pour laquelle nous nous sommes
content de compter la largeur des
voies. Nous avons donc t conduits
assigner une largeur de 23 m pour
les autoroutes et le priphrique, de
10,5 m pour les routes nationales et
de 6 m pour les autres voies. Ce qui
donne, de la mdiatrice, des distan-
ces respecter de 71,5 m, 45,25 m
et 23 m, respectivement.
Tentativede synthseet prospectiveLimplmentation des divers facteurs
a demand un travail difficile de
transformation, interprtation et,
dans certains cas, de schmatisation
des donnes disponibles. La polyva-
lence et les possibilits offertes par
lenvironnement SIG ont cependant
permis, et l, de rcuprer sous
forme cartographique des donnes
prexistantes dans des formats
vectoriels voire alphanumriques.
La figure 4.1 montre ltat actuel
du projet (juin 2005). Cette
smiologie a t retenue pour la
version cartographique papier, les
zones intressantes, ici rayes, sont
reprsentes en dessous des
zones dexclusions, remplies, pour
la simple raison que lexclusion
lemporte sur lattention.
On peut constater que les zones
blanches sont assez facilement
identifiables sur la planche carto-
graphique, ce qui nempche pas le
SIG de demeurer lun des moyens
les plus efficaces dapprofondir
lanalyse dans les zones potentiel-
lement intressantes : lutilisateur
peut interroger les polygones et
en connatre les caractristiques,
activer ou dsactiver les diffrentes
couches qui se superposent.
En vue de la diffusion vers les
diverses administrations, dont les
communes, la publication du projet
dans un environnement de type Web
parat une volution logique. Parmi
les nombreux logiciels qui sont
capables dune telle publication,
les administrations italiennes sont
particulirement intresses par
lOpen Source, dune part parce quil
permet une meilleure transparence
dans la gestion des donnes, dautre
part parce quil bnficie dencoura-
gements de la part du ministre de
la recherche.
Expriencesde diffusionInternetsur logiciel libre
Un des objectifs du projet est derendre le systme exploitable pardes tiers ; il est important que des
utilisateurs publics, privs, desentreprises divers ou de simplesparticuliers intresss, sans aucune
connaissance technique pralable,puissent accder linformationdune manire simple et rapide.
Dautre part, la mutualisationpose cependant le problme de
savoir combien et quelles donnesrendre disponible selon le profil delutilisateur. Grer les informations,
tout en tenant compte des princi-pes de le-gouvernement, permetde crer un portail complet et
constitue une tche intressante.L'enjeu est double : dune part, lesdonnes doivent tre organises
Fig. 3 Zones dexclusion respecter le long des routes.
Fig. 4 Vision densemble des diffrentes thmatiques ralises actuellement, et mise
en vidence des zones blanches . Aplat : facteurs dexclusion ; hachures : zones
potentiellement intressantes.
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en vue de leur diffusion sur lerseau ; dautre part, les utilisa-
teurs doivent pouvoir accder linformation dune manireintuitive, en utilisant les logiciels
les plus rpandus.
Nous nous sommes donc de suite
orients vers lutilisation de proto-coles standard, lesquels garantis-sent la fois une interoprabilit
maximale, et une meilleure coh-rence des donnes. Une attention
toute particulire a t accorde lindpendance totale par rapportau type de navigateur employ par
lutilisateur. Malheureusement, leslogiciels actuels de publication nesemblent pas la fois garantir
une bonne gestion du systmeet satisfaire les desiderata des
utilisateurs.
Il existe donc beaucoup de logi-
ciels pour raliser un environ-nement de diffusion, depuis lesserveurs Web jusquaux bases
de donnes. Chaque solutionprsente ses propres avantages
et inconvnients, ainsi quun cotdacquisition. De ce point de vue,
les logiciels libres et/ou gratuitsse dmarquent de leurs concur-
rents commerciaux. La philosophie Libre/Ouvert , outre quellepropose des produits licence
nulle, permet galement de cernercompltement le fonctionnementdu programme. Avoir disposi-
tion le code source permet dese joindre au processus dvolu-
tion de celui-ci, aussi bien pourcorriger rapidement des bugsventuels que pour dvelopper
des fonctions manquantes, ce quipermet de participer au proces-sus damlioration de la qualit
du logiciel. Les logiciels libres sap-puient en gnral sur des normesinternationales (du type de celles
de lOpen GIS consortium), ce quien amliore grandement lintero-
prabilit. Les solutions commer-ciales, distribues comme desbotes noires, grent les donnes
au travers de formats et de proc-dures propritaires, inaccessibles lutilisateur. Le choix de mettre
en uvre des formats et desprocdures standards et ouver-
tes autorise en outre le fonc-tionnement de systmes hybrideslibre/propritaire.
Le prototype dvelopp se fondeuniquement sur les logiciels
libres. La partie serveur tournele logiciel classique Apache, le
serveur Web actuellement le plusrpandu, en raison de ses qualits,
de sa fiabilit et de sa robustesse.Avec le couple constitu de labase de donnes PostGres et
de la cartouche spatiale PostGIS,on peut grer soit les accs,
soit la totalit des informations,gographiques ou smantiques.Lextraction des entits gom-
triques et des attributs associsse fait grce des interrogationsrdiges en langage SQL. Geos
met disposition une extensionsupplmentaire des capacits de
gestion des donnes en fournis-sant des requtes topologiques.Les procdures dinterrogation
et de contrle dintgrit desdonnes sont rendues plus effi-caces, et gres directement au
niveau de la base de donnes.La fonction de publication sur
Internet est ralise par leprogramme MapServer qui sin-terface naturellement aussi bien
avec Apache quavec PostgreSQLet ses cartouches spatiales.Les langages PHP et JavaScript
permettent la production et lapublication de contenus dyna-miques.
Au stade actuel, le systme
permet la superposition des
facteurs dexclusion les uns aux
autres, de sorte obtenir une
reprsentation gnrale des zones
qui constituent des emplacements
possibles pour les quipements.
Linteractivit permet de rendre
visible ou de masquer les diff-
rentes couches, chaque couche
collectant plusieurs donnes
attributaires stockes dans des
tables du SGBD. Pour chaque
niveau dinformation, lutilisateur
peut excuter des requtes
en cliquant sur un point de la
carte, requtes qui lui donnent
accs aux contenus smantiques.
Lutilisateur bnficie en outre
des fonctions traditionnelles de
dplacement/zoom qui amlio-
rent lergonomie. Quant au fond,
sa transparence est rglable (ainsi
que son affichage, et son type, par
dfaut il sagit de la carte techni-
que). Il est prvu daugmenter le
nombre de couches et damlio-
rer encore linteractivit.
Bien que cet environnement depublication en soit encore au
stade exprimental, nous avonsdj pu constater la stabilit etlefficacit des interrogations,
et donc de linteroprabilitentre les diffrents logiciels.
Paralllement aux exigencesrelatives la mise en rseau, nousexaminons attentivement les
Fig. 5 WebGIS totalement ralis grce des logiciels libres.
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besoins des diffrents utilisateursafin de leur rendre un serviceaussi personnalis que possible.
De ce point de vue, la marge deprogrs est encore importante :
nous recherchons une interop-rabilit totale, tous les niveaux.Par exemple, nous tudions la
possibilit de mettre dispositionles donnes en tlchargement,ainsi que dautoriser un certain
nombre dutilisateurs mettre jour les donnes en mode distant.
Avec MapServer, tout ceci peutse faire sans problme depuis unsimple client lger.
Conclusion
En ce qui concerne les facteurset les zones dexclusion, nous
pouvons revendiquer quenviron80 % dentre-eux sont placs et
correctement reprsents dansla base de donnes. Il reste yinclure quelques thmatiques,
parmi lesquelles certaines decomptences communalescomme le POS, les zones prot-
ges quand leur dcret de classifi-cation aura t sign par lautorit
rgionale, etc.
Pour les zones potentiellementintressantes, dont celles neprsentant aucune exclusion, il
faudra incorporer des thma-tiques supplmentaires ad hoc,
par exemple les zones hautevaleur agricole, ddies auxcultures AOC et les primtres
de protection relatifs la qualitde leau des sources. Nous avons, lissue de cette premire phase,
not que les zones blanches, doncligibles, ne sont pas nombreuses,
mais pourraient toutefois suffireaux besoins de ladministrationdpartementale, si elle met en
place un plan opportun. Il reste tablir une classification de ceszones en fonction des facteurs
prfrentiels.
Lenvironnement SIG utilis,
quoique purement commercial,sest rvl tout fait satisfai-
sant au vu des objectifs, et amme dmontr une excellentepolyvalence dans le traitement
des donnes. La ralisation dusystme de publication Internetsur logiciels libres a ouvert des
possibilits intressantes qui,moyennant dveloppement
ultrieur, pourrait permettre
une relle diffusion capillaire desinformations, condition sine quanonde la russite dun tel projet
qui suppose une collaborationentre de multiples acteurs.
Nous avons galement ditune version cartographique au
1:100 000, sur laquelle les dci-deurs peuvent avoir une visionsynoptique pour appuyer les analy-
ses prliminaires. Nul doute quece projet constituera un facteur
majeur dans la prise de dcisiondimplantation des nouveauxquipements dans les zones
blanches et constituera le socledu futur systme de gestion desdchets dpartementaux.
Remerciements
Nous voudrions remercier tousles collgues et les partenaires quinous ont fourni des donnes et
des conseils aviss pour la rali-sation de ce projet qui nauraitpu voir le jour sans eux : faute
de pouvoir nous hasarder lesnommer tous, un grand merci
chacun.
APAT www.apat.it
Autorit di bacino fiume Tevere www.abtevere.it
Convenzione di Ramsar {fr, it}.wikipedia.org
Istituto geografico militare www.igmi.org
Lexambiente www.lexambiante.it
Mapinfo www.mapinfo.com
Provincia di Roma www.provinciaroma.it
Regione Lazio www.regionelazio.it
Servizio sismico nazionale www.serviziosismico.itZone Umide di Ramsar ww.wetlands.org
Baiocchi V., Bortolotti C., Crespi M., Del Moro M.A.,Pieri S., 2004.Accurezza delle trasformazioni tra Datume sistemi cartografici nazionali : implementazione nei
software di maggiore utilizzo nelle applicazioni GIS.
Baiocchi V., Brovelli M.A., Crespi M., Negretti M., RossiL., 2004. Trasformazioni tra Datum e sistemi cartograficiin ambito nazionale : implementazione di un software in
ambitiWindows e Grass.
Baiocchi V., 1999. Studio di alcuni tematismi di rischioidrogeologico mediante tecniche GIS. Thse de doctoraten sciences godsiques et topographiques. XIe cycle,Institut universitaire naval de Naples.
Regione Lazio, 2005. Piano degli interventi di Emergenza
nella Regione Lazio, p. 74-83.