4986249 Manuel de Travaux Pratiques de Microbiologie

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  • UNIVERSITE DE NOUAKCHOTTFACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES

    DEPARTEMENT DE BIOLOGIE

    MANUEL DE TRAVAUX PRATIQUESDE MICROBIOLOGIE

    BG2

    Par

    Aminetou Bent Mohamed Aicha mint Sidi Baba

    2007 - 2008

    1

  • SOMMAIRE

    TP. N 1 - RGLES SUIVRE DURANT LES TRAVAUX PRATIQUES DE

    MICROBIOLOGIE

    TP. N 2 - LA STRILISATION

    TP. N3 - UTILISATION DES MILIEUX DE CULTURE

    TP. N 4 - EXAMEN MACROSCOPIQUE DES CULTURES

    TP. N 5 - ISOLEMENT DE COLONIES PURES

    TP. N6 - LEXAMEN MICROSCOPIQUE DES BACTRIES

    TP. N7 - EXAMEN APRS COLORATION

    T P. N 8 - COLORATION DIFFERENTIELLE DE GRAM

    TP. N 9 - INFLUENCE DE LA VARIATION DE CERTAINS FACTEURS

    PHYSIQUES SUR LA CROISSANCE DES MICROORGANISMES

    TP N 10 - ETUDE DE LA SENSIBILIT AUX ANTIBIOTIQUES

    2

  • couvillon

    Autoclave

    Botes de Ptri

    Flacon pour milieu de culture

    Bec Bunsen

    grattoir

    Etuve

    3

  • TP. N 1. RGLES SUIVRE DURANT LES TRAVAUX PRATIQUES DE MICROBIOLOGIE

    OBJECTIFS :

    Se familiariser avec un laboratoire de microbiologie, son quipement et son fonctionnement

    l. Visite des locaux :

    - Structure

    - Prsentation des gros matriels (tuves, autoclave, )

    2. Prsentation d'un poste de travail :

    - Matriels (bec bunsen, pipettes, verres, bchers anse, pinces lame,...),

    - Produits (eau, alcool, colorants divers,.)

    3. Les consignes de scurit :

    - Procder un lavage minutieux des mains, avec brossage des ongles avant et aprs

    les manipulations, et avant toute sortie mme momentane de la salle de TP.

    - viter les ouvertures des fentres pendant les manipulations

    - Ouvrir avec prcaution les rcipients contenant des cultures microbiennes, afin

    d'viter toute projection.

    - Flamber, avant et aprs manipulations, les anses mtalliques utilises pour les

    prlvements, en commenant par chauffer la partie moyenne de l'instrument afin de

    desscher les restes de culture avant de porter l'extrmit dans la flamme, ceci pour viter

    toute projection.

    - Prvenir immdiatement le responsable de TP en cas de bris d'un rcipient contenant

    une culture en cas de contamination accidentelle d'un manipulateur ou tout incident dispersant

    le matriel microbien.

    -Interdiction formelle de boire, manger et fumer pendant les TP

    -Striliser tout le matriel septique la fin de la manipulation -

    -Prendre toutes dispositions indispensables pour la mise l'abri des souches

    microbiennes ainsi que leur destruction afin d'viter toute contamination.

    4

  • 4. Mise en vidence de la prsence de micro-organismes au laboratoire

    1. Matriel : milieux gloss en boite de Ptri, couvillon, eau de robinet, cheveu, bec

    Bunsen, pice de monnaie.

    2. Mode opratoire :

    Prendre 3 milieux gloss en boite de Ptri :

    - diviser la boite n1 en 2 secteurs : dposer un cheveu sur le premier et quelques

    gouttes deau du robinet sur le second.

    - diviser la boite n2 en 4 secteurs : appliquer une trace de doigt sur le premier, refaire

    lopration sur le second aprs stre lav les mains, dposer une pice de monnaie sur le

    troisime, frotter un couvillon sur la paillasse et appliquer celui-ci sur le dernier secteur.

    -laisser la troisime boite ouverte au dessus de la paillasse (environ 10 min).

    Remarque : une srie de 5 boites de Ptri de 8cm de diamtre est laisse ouverte sur une

    paillasse prs dun bec Bunsen allum.

    A la fin de la manipulation, regrouper les diffrentes boites de Ptri et les placer ltuve

    37C / 24 heures.

    Remarque : pour viter que leau de condensation dans les botes de Ptri perturbe la surface

    du milieu glos, on place les botes en position retourne dans ltuve.

    Poste de travail

    Portoirs tubes

    Eau de Javel

    Verre pied+ instruments

    Bec BunsenZone dair strile

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  • TP. N : 2 - LA STRILISATION

    La strilisation est l'opration qui consiste liminer les micro-organismes d'un objet,

    et ce de manire durable. En microbiologie, le but de la strilisation est d'une part de matriser

    les micro-organismes introduits dans le milieu d'tude, et d'autre part d'viter la contamination

    du milieu extrieur et des personnes. Il existe deux grands moyens de Strilisation :

    1. La chaleur

    2. La filtration

    I. La strilisation par la chaleur

    La chaleur dtruit les bactries et les spores. On distingue les procds chaleur

    sche ou humide .

    1. Chaleur sche :

    a. Flambage : Le passage dans la flamme (bec BUNSEN) de la surface de

    matriel non inflammable assure une parfaite strilisation. On strilise de cette

    faon les fils de platine et les pipettes Pasteur.

    a. B. Four pasteur : C'est un four-tuve air chaud et sec. Il est utilis

    180C pendant 90 minutes. Cet appareil n'est utilis que pour la strilisation

    de la verrerie pralablement nettoye et sche ou de matriels mtalliques

    (instruments de dissection) pouvant tolrer de trs hautes tempratures.

    Zone de strilit dun bec bunsen

    6

  • Le matriel ainsi strilis sera laiss dans ltuve jusqu son

    refroidissement complet, puis stock labri des poussires.

    b.

    2. Chaleur humide

    La strilisation par la chaleur humide, reconnat trois modalits

    - la strilisation lautoclave

    - La Pasteurisation,

    - La Tyndallisation

    a. Autoclave : cest un appareil indispensable dans un laboratoire de

    microbiologie. Le chauffage a lieu sous pression de vapeur deau, une

    temprature de 120C pendant une dure qui varie en fonction du milieu, de la

    temprature utilise et du volume des rcipients. Ce procd tue toutes les

    cellules vgtatives et les endospores.

    b. Pasteurisation : la pasteurisation est un traitement chaud de

    liquides, tuant des pathognes mais pas forcment toutes les bactries. Les

    tempratures de la pasteurisation se situent entre 75 80C.

    c. Tyndallisation : La tyndallisation est une srie de 3 chauffages bref

    des tempratures de 70C intervalles rguliers, ceci afin de laisser aux

    formes rsistantes la possibilit de germer pour les tuer au chauffage suivant.

    Par exemple la destruction des pathognes du lait se fait par un cycle de 63C

    pendant 30 minutes suivie de 73C pendant 15 minutes

    II. La filtration

    La filtration est une technique qui consiste faire passer un liquide travers un

    filtre dont les pores ont un diamtre de 0,2 m. Les micro-organismes sont trop gros et

    sont donc retenus par le filtre.

    Cette technique est intressante lors d'utilisation de produits

    thermolabiles comme certains acides amins aromatiques, vitamines, hormones de

    croissance, acides nucliques et une bonne partie des antibiotiques.

    III. Autres procds de strilisation

    Certaines matires (Plastiques, Caoutchous ) ne tolrent pas lautoclave ou se

    dtriorent rapidement aprs des expositions rptes la chaleur.

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  • 1. Radiations :

    La strilisation par les U.V. est utilise au laboratoire pour la dcontamination de lair

    et des paillasses situes sous la hotte de protection. Le rayonnement nagit que de faon

    directe et sa pntration est faible. Dautres radiations (rayons X), peuvent servir pour la

    strilisation industrielle des boites de Ptri en matire plastique et de produit

    pharmaceutiques.

    2. Agents chimiques :

    Ils sont utiliss en gnral pour la dsinfection des salles de travail et pour la

    destruction des germes ports par des instruments souills. Ce mode de strilisation doit tre

    systmatiquement pratiqu dans le laboratoire pour les lames et pour la verrerie qui ne passe

    pas en autoclave.

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  • TP. N3 - UTILISATION DES MILIEUX DE CULTURE

    Les micro-organismes exigent pour leur croissance des aliments. Ces aliments leur

    sont fournis au laboratoire par des milieux nutritifs ou milieux de culture. Pour permettre le

    dveloppement des microbes le milieu doit :

    *contenir tous les aliments ncessaires en quantit suffisante et en proportion relative

    convenable : le milieu doit tre nutritif et quilibr.

    *avoir un pH, une pression osmotique, une viscosit des caractristiques physico-

    chimiques compatibles avec la vie microbienne. Comme les besoins nutritionnels des micro-

    organismes et les conditions de leurs dveloppements sont trs varis il n'existe videmment

    aucun milieu universel sur lequel tous les microbes soient capables de se multiplier.

    Toutefois, certains milieux conviennent au dveloppement d'une grande varit de germes

    microbiens ; le choix de tels milieux repose sur la connaissance de l'habitat naturel et de la

    physiologie alimentaire du groupe de germes que l'on dsire cultiver. D'une manire trs

    gnrale, on peut distinguer :

    1. Milieux synthtiques :

    Prpars exclusivement avec des produits chimiques purs. Le milieu synthtique de

    composition bien dfinie, constitue le milieu de culture idal. Ce type de milieu permet

    d'obtenir des rsultats comparables et de dceler avec prcision les modifications qu'il subit au

    cours du dveloppement microbien. Il n'en est gnralement pas de mme avec les milieux

    non synthtiques qui sont constitus par des lments complexes de composition variable. Les

    milieux synthtiques conviennent surtout aux moisissures (champignons microscopiques)

    mais fort peu aux bactries.

    2. Milieux complexes :

    milieu dont on ne connat que partiellement la composition. Ces milieux de culture

    peuvent contenir des extraits de levure (cellule de levure dshydrate et lyses) qui

    fournissent une source d'acide amin de vitamine et d'azote, des extraits de malt apportant une

    source de carbone, des peptones (protine animale, de poisson, de casine de lait) source

    d'azote organique qui intresse les individus htrotrophes. (Ex. bouillon nutritif, bouillon au

    soja.).

    Parmi ces 2 types de milieu, il existe des milieux slectifs : qui vont permettre de

    slectionner le type de bactries qui pourront cultiver dessus, alors que tous les autres micro-

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  • organismes prsents sont inhibs.

    Un milieu de culture est rendu slectif pour une espce microbienne lorsque sont

    seules satisfaites les exigences nutritives et les conditions de dveloppement particulires

    cette espce Les principaux facteurs de slection microbienne utiliss seuls ou en association

    sont :

    *la temprature dincubation

    *Le pH du milieu

    *La facult dutiliser une source nutritive dtermine (carbone, azote).

    *La rsistance laction bactricide dun antiseptique ou dun antibiotique.

    Les milieux sont soit liquides, soit solides. On utilise frquemment la glose ou agar-agar un

    polymre de sucre tir d'une algue rouge. Elle ne constitue qu'un support du milieu de culture.

    Capable d'absorber 200 250 fois son poids d'eau, la glose forme une gele qui se liqufie

    65-70 en refroidissant, cette gele demeure en surfusion jusqu' 40-45 et prend une masse

    aux tempratures infrieures. La glose est gnralement incorpore aux milieux liquides la

    dose de 15 20%.

    Les milieux solides prsentent un grand intrt en Microbiologie. Ils

    permettent, lorsque la technique d'ensemencement est convenable, le dveloppement des

    germes en colonies apparentes, isoles les unes des autres, provenant en principe, de la

    multiplication d'un seul germe (clone) et partir desquelles peuvent tre obtenues des cultures

    pures.

    Mode opratoire

    Matriels :

    - 2 bchers de 500 ml, thermomtre, agitateur, bec bunsen, trpied et sa grille, boites

    de ptri, des tubes vis ou cotonns striles, pince en bois ou gants

    Produits :

    - Bouillions nutritif (BN) et Glose Nutritive (GN), en poudre,

    - Eau distille,

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  • Protocole :

    Peser la masse ncessaire de poudre GN pour 250 ml d'eau distille.

    Dissoudre la poudre dans le diluant l'aide de l'agitateur.

    Chauffer au bec bunsen jusqu' l'bullition

    Laisser refroidir la prparation dans le cne strile du bec bunsen

    Lorsque la prparation a atteint une temprature infrieure 60C couler dans

    des boites de ptri et des tubes vis striles

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  • TP. N 4 - EXAMEN MACROSCOPIQUE DES CULTURES

    L'examen macroscopique des cultures est le premier examen effectu partir de

    l'isolement aprs incubation. L'aspect des colonies dpend du milieu utilis de la dure et de la

    temprature de l'incubation.

    Il ne pourra tre dcrit convenablement qu' partir de colonies bien isoles : les

    colonies sont d'autant plus petites qu'elles sont rapproches.

    La colonie peut apparatre la surface du milieu de culture pour les germes arobies, ou

    tre en profondeur pour les germes anarobies

    1. Aspect de colonies en surface sur milieu solide

    1.1. La taille

    Elle peut tre mesure l'aide d'une rgle gradue pour les grandes colonies. Il est

    possible aussi d'utiliser le microscope au grossissement le plus faible pour mesurer la taille

    des petites colonies en utilisant de micromtres oculaires..

    1.2. La forme

    Allure de contours : lisse, dentels, dchiquets, irrguliers

    Relief : surface bombe, demi-bombe, plate.

    Centre : parfois surlve, parfois ombilique (en creux)

    1.3. L'aspect de la surface

    La surface dune colonie bactrienne peut tre lisse, rugueux, renvoyer la lumire de

    faon leur donner un reflet mtallique ou un aspect iris.

    1.4. L'opacit

    Les colonies sont dcrites comme :

    Opaques (ne laissent pas passer la lumire)

    Translucides (laissent passer la lumire mais on ne voit pas les formes au

    travers, comme le verre dpoli)

    Transparentes (laissent passer la lumire et voir les formes au travers, comme

    le verre, on parle de gouttes de rose"

    12

  • 1.5. La consistance

    Au moment du prlvement il est possible d'apprcier si les colonies sont grasses,

    crmeuses (on obtient facilement des suspensions homognes), sches ou encore muqueuses

    (on obtient difficilement des suspensions homognes).

    1.6. La couleur et/ou pigment

    Plusieurs colonies nont pas une couleur bien dfinie (blanc, gris). Par contre,

    certaines bactries produisent un pigment insoluble qui donnent un aspect bien

    caractristique la colonie (rose, jaune, rouge ), tendis que dautres produisent un

    pigment soluble qui diffuse et colore le milieu

    2. Aspect des colonies en profondeur :

    1. Colonies rgulires en formes de lentilles,

    2. Colonies irrgulires de formes diffuses et floues.

    3. Aspect des colonies en surface sur glose linaire

    1. filiformes

    2. lgrement envahissantes avec bords onduls

    3. lgrement envahissantes avec bord rod

    4. envahissante

    II. Aspect de la pousse en milieu liquide

    Les bouillons nutritifs sont aussi utiliss pour cultiver les bactries. Dans un bouillon

    la croissance microbienne se traduit par lapparition dun trouble ou opalescence mais laspect

    varie selon les espces.

    III. Mode opratoire :

    a. Milieu solide :

    Repiquer diffrentes aspects et formes de colonies sur des tubes de glose

    linaire

    Incuber 37C pendant 24 h

    Observer) les diffrents aspects.

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  • ronde A bords dentels En toile

    bombe plate A bords surlevsombilique

    Vue par dessus

    b. Milieu liquide :

    Repiquer laide dune anse de platine des colonies diffrentes dans des tubes

    de bouillon nutritifs

    Flamber lanse aprs chaque repiquage

    Incuber 37 C pendant 24 48h

    Observer les diffrents aspects de pousse en milieu liquide

    OmbiliqueBomb

    Irrgulire En toileRonde

    Forme :

    Elvation :

    Plate

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  • TP. N5 - ISOLEMENT DE COLONIES PURES

    Les germes se trouvent souvent dans la nature sous forme de mlange de plusieurs

    espces.

    Isoler c'est sparer les divers micro-organismes contenus dans le prlvement initial.

    Un isolement peut tre envisag pour :

    Sparer des micro-organismes diffrents au sein d'un mlange (prlvement

    par exemple)

    Purifier une souche contamine ou contrler sa puret.

    L'isolement peut tre ralis par puisement de la semence en talant le produit initial

    la surface d'un milieu solide appropri. Pendant l'incubation, chaque micro-organisme

    dpos se multiplie pour donner un clone de cellules identiques. Lorsque les micro-

    organismes dposs sont suffisamment loigns. le clone se dveloppe abondamment pour

    produire une colonie (amas de cellules identiques). L'objectif de l'isolement est donc d'obtenir

    pour chaque micro-organisme diffrent des colonies distinctes.

    Les colonies obtenues, en talant une souche pure, doivent toutes prsenter les mmes

    caractres. A l'oppos, l'isolement d'un mlange donnera autant de colonies diffrentes que de

    micro-organismes diffrents contenus dans ce mlange.

    Notez : deux colonies de mme aspect et de mmes caractres ne contiennent pas

    forcment des micro-organismes identiques

    Rappel : les boites doivent tre places couvercle en bas

    1. Matriel par groupe

    Eau physiologique (tube de 9ml)

    Anse de platine

    Glose nutritive

    Boite de ptri

    2. Principe

    Diluer dans de leau physiologique une fraction du mlange de germe jusqu'

    obtention dune suspension opalescente,

    Prlever ensuite une fraction de cette chantillon dilu puis taler sur la plus grande

    surface possible de milieu nutritif a laide dun instrument disolement (anse de platine,

    pipette pasteur boutonnes etc.).

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  • Le nombre de germe restant sur linstrument sera de plus en plus faible, ce qui va

    permettre dobtenir des colonies distantes les une des autres.

    3. Mode opratoire (Technique utilisant la boite de ptri) :

    a. Mthode de nevot

    Prlever laide de lanse de platine une fraction de linoculum

    Ensemencer par stries fines et trs serres le premier demi- cercle

    Flamber lanse de platine, laisser refroidir

    Ensemencer le deuxime demi- cercle

    Flamber lanse de platine

    Ensemencer le troisime demi-cercle

    b. Technique des 4 sries de stries

    Tracer sur le fond extrieur de la boite de ptri deux diamtres perpendiculaires

    sparant la boite en quatre secteurs.

    Prlever l'anse (strile) la suspension ou le bouillon dans le cne strile.

    Avec la main gauche maintenir entrouverte la boite dans le cne strile et taler

    le prlvement par stries trs serres dans une moiti de quadrant (quadrants 1

    et 2 - Flamber l'anse et laisser refroidir

    Etaler nouveau le prlvement par stries serres dans la moiti

    correspondante aux quadrants 2 et 3.

    Flamber l'anse et laisser refroidir.

    Rpter une dernire fois l'talement en stries serres dans la moiti

    correspondante aux quadrants 3 et 4

    c. technique de buttiaux :

    On se sert dune pipette pasteur boutonne; la petite boule est plonge dans linoculum,

    ensuite on balaye toute la surface de la glose.

    16

  • Dpt initial

    17

  • TP. N6 - LEXAMEN MICROSCOPIQUE DES BACTRIES

    Lobservation microscopique permet de faire une tude morphologique des cellules

    dune espce bactrienne. Elle comprend :

    I. Examen ltat frais

    Cest lexamen microscopique de bactries vivantes, en milieu liquide. Il permet dapprcier

    leur mobilit (ou immobilit) et leur morphologie.

    Prparation :

    1. A partir dune culture en milieu liquide :

    Dposer sur une lame propre soit le contenu dune anse de platine soit une petite

    goutte laide dune pipette Pasteur. Recouvrir la goutte dune lamelle.

    2. A partir dune culture sur milieu solide :

    Dposer une gouttelette de liquide (milieu liquide ou eau) sur la lame. Prlever une trace de

    culture lanse de platine et lmulsionner dans le liquide.

    Recouvrir dune lamelle.

    3. Recouvrir d'une lamelle

    2. Dposer une goutte de la suspension bactrienne

    1. Flamber lanse de platine

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  • TP. N7 - EXAMEN APRS COLORATION

    Lexamen aprs coloration permet dobserver des bactries tues fixes sur une lame

    et ayant subi laction dun ou plusieurs colorants. Les colorations, ralises sur des frottis

    sches et fixes, sont classes en :

    Coloration simple (un seul colorant)

    Coloration diffrentielle type Gram

    Colorations spciales des structures bactriennes (capsules, spors.).

    Remarque :

    La ralisation de frottis de bonne qualit est une condition pralable toute coloration.

    1. Ralisation des frottis :

    Les frottis doivent tre tals en couche mince et rgulire, puis schs et fixs.

    1. Etalement sur lame de verre :

    1. Notez la rfrence de lchantillon sur une lame parfaitement propres et

    dgraisses, 2. Prlevez strilement laide dune anse de platine une goutte de culture

    bactrienne et talez un film mince,

    2. Schage :

    Le schage est effectu laire libre jusqu ce que le frottis prsente un aspect mat.

    3. Fixation du frottis sec :

    Cette tape consiste tuer les bactries et les coller sur la lame, sans en altrer la

    structure. La fixation seffectue par la chaleur :

    La lame, tenue par une pince (frottis situ sur le dessus) est passe 3ou 4 fois dans

    la flamme du bec Bunsen. Laisser refroidir avant dentreprendre une coloration.

    19

  • 1. Identifier la lame 2. Dposer une goutte deau

    3. Flamber lanse 4. Prlever une partie

    dune colonie isole

    5. Mlanger les bactries avec la goutte deau 6. Laisser scher

    ltalement

    lair

    7. Fix le frottis en passant dlicatement et rapidement la lame 2-3 fois au dessus de la

    flamme

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  • I. COLORATIONS SIMPLES : (Coloration au bleu de Mthylne)

    La coloration au bleu de mthylne peut apporter des informations concernant la

    morphologie des germes.

    Mode opratoire :

    Sur le frottis fix et refroidi :

    - Faire couler la solution de bleu de mthylne phniqu jusqu' ce que toute la lame

    soit recouverte.

    - Laisser agir 1 minute.

    - Rincer abondamment la lame avec le jet d'une pissette d'eau distille, ou l'eau du

    robinet jusqu' limination des colorants en excs.

    - Scher l'air ou sur une platine chauffante, ou encore scher dlicatement entre deux

    feuilles de papier filtre fin (ou buvard), sans frotter.

    - Examiner au microscope, objectif immersion.

    Rsultats

    Les bactries sont colores en bleu sombre. Cette coloration est intressante pour

    l'observation rapide des frottis mais elle permet seulement l'tude de la morphologie des

    bactries.

    1. Raliser un talement sur lame 2. Coloration au bleu de mthylne

    3. Elimination du bleu de mthylne

    Bleu de mthylne

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  • TP. N 8 - COLORATION DIFFERENTIELLE DE GRAM

    Cest la coloration de base en bactriologie qui permet de distinguer les bactries en

    Gram positif et en Gram ngatif, cette distinction est fondamentale pour leur identification.

    En effet, le violet de gentiane se fixe sur des composants cytoplasmiques et aprs ce

    temps de coloration, toutes les bactries sont violettes. Chez les bactries Gram ngatif, la

    paroi, riche en lipides, laisse passer l'alcool (ou le mlange alcool + actone) qui dcolore le

    cytoplasme alors que, chez les bactries Gram positif, la paroi constitue une barrire

    impermable l'alcool et le cytoplasme demeure color en violet.

    Ractifs :

    - Violet de gentiane phnique

    - Lugol (iodo-iodure de potassium)

    - Alcool 95% (ou mlange alcool absolu+ 1/5me dactone)

    - Safranine (ou Fuchsine phnique de ziehl)

    Mode opratoire :

    1. Raliser un frottis et le fixer la flamme

    2. Verser le Violet de Gentiane sur la lame ; laisser en contact 1 minute

    3. Jeter le colorant et finir de la chasser par la solution de Lugol ; laisser agir le Lugol

    environ 1 min

    4. Jeter le Lugol et faire couler de lalcool sur la prparation ; rincer immdiatement

    leau

    5. Recouvrir la prparation de Safranine, laisser agir environ 1 min. laver abondamment.

    6. Scher au dessus de la flamme dun bec Bunsen.

    Rsultats :

    A lissue de cette coloration, on peut distinguer :

    - Des bactries colores en violet fonc ; elles ont gard le violet, le gram elle sont

    dites Gram positif ;

    - Des bactries colores en rose ou rouge ple ; elles ont perdu le violet, le Gram

    elles sont dites gram ngatif.

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  • 1. Prlever une partie dune colonie isole 2. Raliser un talement sur lame

    3. Fixer la chaleur

    4. Raliser les tapes de coloration

    Anse boucle

    Frottis vers le haut

    Colorant

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  • TP. N 9 - INFLUENCE DE LA VARIATION DE CERTAINS FACTEURS

    PHYSIQUES SUR LA CROISSANCE DES MICROORGANISMES

    Un certains nombre de facteurs physique externes peuvent intervenir dans le

    dveloppement des microorganisme.

    La variation de certains entre eux (pH du milieu, la temprature, la pression osmotique

    etc.) peut acclrer, retarder, ou arrter la croissance microbienne. Nous tudions dans cette

    sance linfluence de la variation de temprature.

    Variation de la temprature

    Pour chaque microorganisme, on dfinit une temprature optimale de croissance pour

    laquelle le dveloppement est maximal, une temprature minimale en de de laquelle il ny

    a plus de croissance et une temprature maximale au dla de laquelle le dveloppement est

    stopp

    1. But de exprience

    Il sagit dapprcier les valeurs limites de la temprature et la valeur optimale de

    croissance dun germe donn (germe msophile)

    2. Matriel par groupe

    5 tubes de bouillons nutritifs (contenant 5 ml de milieu)

    Anse de platine

    Boites ensemences par le germe tudier

    3. Mode opratoire

    Marquer chaque tube de la temprature correspondante : + 4C, 20C,37C,44Cet

    55C.

    Ensemencer les cinq tubes avec la souche microbienne a tudier

    Incuber immdiatement chaque tube a la temprature indique. La dure

    dincubation est de 24 h, mais elle peut tre prolonger jusqu' 48 h ( pour 20C) ;voir

    une semaine (pour + 4C)

    4. Lecture des rsultats

    24

  • On note par le systme des croix le dveloppement des germes dans les tubes

    (-) : absence de pousse

    (+) : lger trouble douteux

    (+) : lgre turbidit, visible

    (++): dveloppement assez important

    (+++) : trouble maximale

    Remarque : Pour plus de prcision, il est prfrable de dterminer la densit optique des

    tubes avec un turbidimtre.

    25

  • TP N 10 - ETUDE DE LA SENSIBILIT AU ANTIBIOTIQUES

    Les antibiotiques sont des composs chimiques, labors par un micro-organisme ou

    produit par synthse et dont lactivit spcifique se manifeste dose faible sur les micro-

    organismes.

    La dtermination de la sensibilit dune bactrie divers antibiotiques est dune

    grande importance en microbiologie. Elle permet llaboration des milieux disolement

    slectifs, le contrle dune infection par chimiothrapeutique et enfin elle peut tre utilise

    comme approche dans la caractrisation et lidentification bactrienne. Lantibiogramme

    dune souche peut tre dtermin en milieu liquide par la mthode de la CMI (concentration

    minimale inhibitrice) ou par la technique des disques.

    1. Matriel par groupe

    Disques de celluloses imprgnes dantibiotique

    Boite de ptri + de glose

    Culture microbienne en suspension

    Rteau

    2. Mode opratoire

    Couler la glose dans une boite de ptri

    Laisser prendre en masse

    Prlever 2 ou 3 gouttes de la suspension bactrienne, les dposer a la surface de la

    glose les taler avec un rteau

    Sassurer que la surface de la glose est bien sche, et y dposer les disques de

    celluloses imprgnes dantibiotique

    Placer la boite de ptri basse temprature +4C pendent 15 30mn afin de permettre

    aux antibiotiques de diffuser dans la glose avant que les bactries ne commencent

    se multiplier

    Retirer la boites du rfrigrateur et la placer dans lincubateur, la temprature

    optimale de croissance du germe a tudier( 37 C) pendent 24 h

    Rappel : les boites doivent tre places couvercle en bas

    3. Lectures des rsultats

    26

  • Lactivit de chaque antibiotique sera apprcie, par le diamtre de laurole

    dinhibition provoqu autour du disque

    Remarque : Cette mthode est une application de la diffusion en glose .Le diamtre de

    laurole dpend de la vitesse de diffusion de lantibiotique dans la glose.

    27

    4. Mise en vidence de la prsence de micro-organismes au laboratoire1. Matriel: milieux gloss en boite de Ptri, couvillon, eau de robinet, cheveu, bec Bunsen, pice de monnaie.Poste de travailTP. N: 2 - La strilisationI. La strilisation par la chaleurLa chaleur dtruit les bactries et les spores. On distingue les procds chaleur sche ou humide.1. Chaleur sche : III. Autres procds de strilisation