Upload
lvtmath
View
627
Download
5
Embed Size (px)
Citation preview
Enseignement de Spécialité (Mathématiques)
Corrigé du Bac blanc de mars 2007
La figure de l’exercice
B’ M
A’
J N = s(M)
I v
O u
B
P= h(N)
A
C
D
Dans tout l’exercice, pour tout point M du plan, Mz désigne l’affixe de ce point .
1.a) izz 2 affixepour a B'A' A'B' et izz 2 affixepour a AB AB d’où
B'A' = AB : ABB’A’ est ainsi un parallélogramme.
AA' a aussi pour affixe AA' zz = -3 + 6i.
De cette manière AA'= -3 u
+ 6 v
et AB= 2 u
+ v
d’où AA'∙ AB= -3×2 + 6×1 =0.
Alors AB AA'.
On a prouvé ainsi que ABB’A’ est un rectangle.
passe par les points I et J milieux respectivement de (A ;A’) et (B ; B’) :
I a pour affixe iizzz 2
1)21(
2
1)(
2
1A'AI et I a pour coordonnées (-
2
1 ;1),
J a pour affixe iizzz 22
3)43(
2
1)(
2
1B'BJ et J a pour coordonnées (
2
3 ;2).
a alors pour coefficient directeur p= 2
1
2/4
1
)2
1(
2
3
12
; soit m l’ordonnée à l’origine de
a pour équation y = x/2 + m et contient I d’où 1 = (-1/2)/2 + m soit 4/4 = -1/4 + m d’où
m =5/4 .
Finalement a pour équation y= x/2 + 5/4 .
c) s étant une similitude indirecte du plan de rapport 1, il existe deux complexes constants a et
b (avec a≠ 0) tels que z’= a z + b soit l’écriture complexe de s.
s(A) = A’ et s(B) = B’ donnent les 2 égalités : -2+ 4i = a(1+2i) + b : L1
5i = a(3+ i) + b : L2
L2–L1 donne 2+ i = a(2–i) d’où a = 5
43
14
414
)2)(2(
)2(
2
2 2 ii
ii
i
i
i
; alors d’après
L2 : b= 5i –a(3+i)= 5i – (3+i)(3+4i)/5 = 5i – [ 9 –4 +i( 3+12)]/5 = 5i – [5+15i]/5 = 5i –[1+3i]
soit : b = 2i – 1.
Finalement s est l’application du plan vers lui-même qui a tout point M d’affixe z associe le
point M’ d’affixe z’ avec z’= ( i5
4
5
3 ) z + 2i – 1 .
2 a) iiiiiiiz 5)2010(5
15))128(166(
5
15)21)(86(
5
1C
d’où Cz = 2–4i + 5 – i, soit Cz = 7–5i .
iiiiiiiz 5)3010(5
15))624(818(
5
15)3)(86(
5
1D
d’où Dz = -2–6i + 5 – i, soit Dz = 3–7i .
b) A' a pour affixe = ( -2+4i) – ( 1+i) = -3+3i tandis que C a pour affixe avec
= (7–5i) –(1+i) = 6 – 6i ; comme = -2, on a C = -2 A' .
B' a pour affixe ’= 5i – ( 1+i) = -1 + 4i tandis que D a pour affixe ' avec
’ = (3–7i) –(1+i) = 2 – 8i ; comme ’ = -2’, on a D = -2 B' .
On a bien prouvé que C = h(A’) et D= h(B’) .
c) On sait que h-1
est l’homothétie de centre et de rapport -1/2.
h-1
est l’application du plan vers lui-même qui au point M1 d’affixe z1 associe le point M
d’affixe z avec z= izzzz 1)11(2
1)(
2
111 , soit z= .
2
3
2
3
2
11 iz
3. a) Pour tout point M d’affixe z,
g(M) est le point d’affixe z’ avec z’= izi 5)5
8
5
6( et f(M) = h
-1[g(M)] est le point
d’affixe z’’ avec z’’ = iiziiz2
3
2
3
2
1
2
5)
5
8
5
6(
2
1
2
3
2
3'
2
1 , d’où
z’’ = ( i5
4
5
3 ) z + 2i – 1.
D’après la question 1. c), f(M) a la même affixe que s(M) d’où f(M) = s(M) .
b) On a vérifié que s = f, soit s=h-1∘g et ainsi h∘ s = h∘ ( h-1∘g) = (h∘h
-1)∘g = Id∘ g d’où
h∘ s = g . g est la composée de s suivie de h.
Pour tout point M du plan :
On construit le symétrique de M par rapport à N = s(M) , puis on construit l’image P de N
par l’homothétie h .
P= h(N) où N = s(M) donc P= g(M).
Sujet
Corrigé
1. Avec z=x+ i y où x et y sont réels, z = x–iy et (3+4i) z =(3+4i) (x–iy) = 3x+4y + i (4x –3y).
Comme z’= 5
1[(3+4i) z + 1–2i], on obtient z’ =
5
1[ 3x+4y + i (4x –3y) + 1–2i] soit :
z’ = 5
1[ 3x+4y +1 + i (4x –3y –2 )], autrement dit :
z’=x’ + iy’ où x’=5
234'et
5
143
yxy
yx .
2.a. M est invariant M’=M z’=z ( x’=x et y’=y )
Soit : M est invariant 5
234et
5
143
yxyx
yx d’où :
M est invariant 3x +4y + 1 = 5x et 5y = 4x – 3y –2 soit
M est invariant -2x+ 4y +1 = 0 et -4x + 8y + 2 = 0.
Comme -4x + 8y + 2 = 2(-2x+ 4y +1), on en tire que M est invariant -2x+ 4y +1 = 0 .
L’ensemble (E) des points invariants par f est la droite d’équation -2x+ 4y +1= 0 .
2.b D’après l’écriture complexe de f, f est une similitude indirecte de rapport
1255
143
5
143
5
1
5
43 22
ii
.
Soit s la symétrie d’axe (E).
Pour tout point M :
► Dans le cas où M(E), M est invariant par s et f d’où s(M) = f(M).
► Dans les cas où M(E), M≠f(M).
Pour tout P de (E), f(M)f(P) = 1×MP et P= f(P) d’où f(M)P=MP ; tous les points de la droite (E)
sont à égale distance des 2 points distincts M et f(M).
(E) est alors la médiatrice du couple de points (M ; f(M)) et on a encore s(M)=f(M).
On vient de voir que pour tout point M du plan, s(M) = f(M) d’où f=s.
f est alors la symétrie d’axe la droite (E).
3. z’ est réel y’ = 0 4x–3y–2 = 0.
D est ainsi la droite d’équation 4x–3y – 2 = 0.
4. Dans cette question x et y sont des entiers relatifs.
a. On remarque que 4×2–3×2 = 2. Soit alors x0 = 2 et y0 = 2 : (x0 ; y0) est ainsi une solution
particulière dans ℤ 2 de l’équation 4x – 3y = 2.
b. On a les équivalences suivantes :
4x – 3y = 2 4x – 3y =4x0 – 3y0 4(x – x0) = -3 (y0 – y) 4(x – x0) = 3 (y – y0)
L’égalité 4(x – x0) = 3 (y – y0) entraîne que 3 divise 4(x–x0), comme 3 et 4 sont premiers entre
eux, d’après le théorème de Gauss, cela entraîne aussi que 3 divise x–x0, d’où les équivalences :
4x – 3y = 2 4(x – x0) = 3 (y – y0) {3 divise x–x0 et 4(x – x0) = 3 (y – y0)}, soit :
4x – 3y = 2 {x–x0 = 3k et 4(x – x0) = 3 (y – y0) avec k dans ℤ}, soit :
4x – 3y = 2 {x–x0 = 3k et 4×3k = 3 (y – y0) avec k dans ℤ}, soit :
4x – 3y = 2 {x–x0 = 3k et 4×k = y – y0 avec k dans ℤ}, soit :
4x – 3y = 2 {x =x0 +3k et y0 + 4k = y avec k dans ℤ}, soit :
L’ensemble des solutions dans ℤ 2 de l’équation 4x – 3y = 2 est l’ensemble des éléments (x ; y )
de ℤ 2 tels que x = 2 + 3k et y = 2 + 4k où k ℤ.
5. Dans cette question x = 1 et y est un entier relatif.
3x+4y +1 = 3+4y +1=4(1+y) et 4x – 3y –2=4–3y–2=2–3y sont des entiers relatifs, dire que x’ et
y’ sont des entiers revient à dire que : 5 divise les 2 entiers 4(1+y) et 2–3y.
____________________________________________________
Soit r le reste de la division euclidienne de y par 5.
y r modulo 5 donne 4(1+y) 4(1+r) modulo 5 et 2–3y 2–3r modulo 5, alors :
► Le reste de la division euclidienne de 4(1+y) par 5 est égal au reste R1 de la division
euclidienne de 4(1+r) par 5.
► Le reste de la division euclidienne de 2–3y par 5 est égal au reste R2 de la division
euclidienne de 2–3r par 5.
J’établis ainsi le tableau suivant suivant les 5 valeurs possibles de r :
r (le reste de la division de y
par 5) 0 1 2 3 4
4(1+r) 4 8 12 16 20
2–3r 2 -1 -4 -7 -10
R1(le reste de la division de
4(1+y) par 5) 4 3 2 1 0
R2(le reste de la division de
2–3y par 5) 2 4 1 3 0
5 divise les 2 entiers 4(1+y) et 2–3y si et seulement si R1= 0 et R2 = 0, soit si et seulement si
r=4, cela revient à dire que y = 4 + 5k où k ℤ.
Finalement x’ = Re(z’) et y’= Im(z’) ne sont des entiers que si y=4 + 5k où k ℤ..
Énoncé
Corrigé
K
A
2,4
L
v
O u
1,2 B
Partie A 1. Avec a et b complexes tels que a ≠ 0, soit g la similitude directe d’écriture complexe
z’=az+b.
{ g(A) = O et g(O) =B } { a (3i) + b = 0 et a×0 + b = 6}
{ b=6 et 3ai + 6 = 0}
{ b=6 et a×3 i = -6 = 2i × 3i}
{ b=6 et a = 2i }
On a obtenu l’équivalence : { g(A) = O et g(O) =B } { b=6 et a = 2i } ; cela prouve que :
Il existe une seule similitude directe g telle que g(A) = O et g(O) =B ; elle a pour écriture
complexe z’ = 2iz + 6 .
► Comme 2i = 2 ei/ 2
est le complexe de module 2 et d’argument , 2 estle rapport de
cette similitude et /2 est une mesure de l’angle de cette similitude.
► Soit un point du plan d’affixe
g( 2i 6 = (1–2i) )21(5
6
21
)21(6
)21)(21(
)21(6
21
62
ii
ii
i
i
Finalement le centre de la similitude g est le point d’affixe )21(5
6i i
5
12
5
6
2. Avec a et b complexes tels que a ≠ 0, soit f la similitude indirecte d’écriture complexe
z’=a z + b.
{ f(A) = O et f(O) =B } { a × i3 + b = 0 et a× 0 + b = 6}
{ b=6 et -3ai + 6 = 0}
{ b=6 et a×3 i = 6 = -2i × 3i}
{ b=6 et a = -2i }
On a obtenu l’équivalence : { f(A) = O et f(O) =B } { b=6 et a = -2i } ; cela prouve que :
Il existe une seule similitude indirecte f telle que f(A) = O et f(O) =B ; elle a pour écriture
complexe z’ = -2i z + 6 .
Partie B
1. D’après son écriture complexe, f est la similitude indirecte trouvée dans la partie A.
Pour tout point M d’affixe z, f(M) a pour affixe z’ = -2i z + 6.
a) Supposons que M= f(M) alors z= -2i z + 6 ; on a aussi z = 62- zi = 2i × z +6 et ainsi
z= -2i z + 6 = -2i (2i z + 6) +6 d’où z = 4 z –12i + 6, soit 12i –6 = 3z.
Finalement z = -2 + 4i.
b) Réciproquement, supposons que z= -2+4i, alors z = -2 –4i et -2i z = 4i+8i2 = -8 + 4i.
On a z’=-2i z + 6 = -8 + 4i +6 d’où z’= -2 +4i =z. D’où f(M) = M.
Conclusion
On a vérifié l’équivalence : M=f(M) z = -2 + 4i.
Autrement dit le seul point du plan invariant par f est le point K d’affixe k = -2 + 4i.
2. a. h est une similitude directe de rapport 1/2 et f est une similitude indirecte de rapport
|-2 i| = |-2|×| i | = 2×1=2 . Par composition g=f ∘ h est une similitude indirecte de rapport
2 × 1/2 = 1. En particulier g est un antidéplacement du plan.
h (K) = K d’où f(h (K) ) = f(K) = K d’où g (K) = K : K est invariant par g.
b. Pour tout point M du plan d’affixe z,
soit M1 = h (M) : M1 a pour affixe z1 = (1/2) (z–k) + k = (1/2)[z + k],
soit M’’= f(M1) = f(h (M)) : M’’ a pour affixe z” = -2i 1z + 6 = -2i ×(1/2) [ z + k ] +6,
soit z’’= -i [ z + k ] + 6 = -i z –i k + 6 où - i k = - i ( -2 – 4i) = 2i – 4 d’où - i k + 6 = 2i +2.
Finalement z’’ = -iz + 2 +2i est l’affixe de M’’= g(M) . Cela définit l’écriture complexe de
l’antidéplacement g.
c. Tout point L de l’axe (O ; v
) est déterminé par la donnée d’un réel l tel que il soit son
affixe.
L = f(L) il= -i ( il ) + 2 + 2i il = -i (-il) + 2 + 2i 0 = 2 – l + (2–l )i = (2–l) [ 1 + i]
D’où L = f(L) 2–l = 0 l = 2.
Finalement sur l’axe (O ; v
), le seul point invariant par g est le point L d’affixe 2i.
On vient de voir que g est une similitude indirecte (en fait un antidéplacement) laissant
invariant les 2 points distincts K et L ; g est forcément égale à la réflexion d’axe (KL).
d. Soit h’ l’homothétie de centre K et de rapport 2 : h’ est la transformation réciproque de h et
on a : g∘ h’ = (f ∘ h ) ∘ h’ = f ∘ (h∘ h’) = f ∘ Id = f.
Finalement f est bien la composée de l’homothétie h’ de centre K et de rapport 2 suivie de g la
réflexion d’axe (KL).
3. Soit une droite parallèle ou perpendiculaire à la droite (KL), l’image de la droite par
l’homothétie h’, h’(est alors une droite parallèle à donc perpendiculaire ou parallèle à la
droite (KL).
L’image de la droite h’(par la réflexion g d’axe (KL), g(h’(= f)estalors bienune
droite parallèle à h’(), donc à
Soit une droite non parallèle et non perpendiculaire à la droite (KL), l’image de la droite
par l’homothétie h’, h’(est alors une droite parallèle à donc non perpendiculaire et non
parallèle à la droite (KL).
L’image de la droite h’(par la réflexion g d’axe (KL), g(h’(= f)est alors une droite
qui n’est pas parallèle à h’(), donc une droite qui n’est pas parallèle à
Conclusion
Les seules droites telles que et f(soient parallèlessont les droites perpendiculaires ou
parallèles à la droite (KL).
Enseignement de Spécialité-Mathématiques
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Enseignement de Spécialité-Mathématiques
Corrigé
_________
1.a.
J
B L
A K
C O I
E
D
Le complexe ei a pour module 1 et pour argument . Son point image M est tel que
1= OM et est une mesure de l’angle orienté ( OM;OI ).
On utilise cette remarque pour placer A= 6
M , B= 3
2M et E= 6
M
.
En fait tous les points I, J, A, B, C, D, E sont sur le cercle trigonométrique (C) les positions
respectives des graduations 0, /2,/6, 2/3, --/2,-/6. On utilise à la question suivante
ces graduations pour obtenir les mesures des angles orientés indiqués.
1.b. L’angle orienté ( OE,OD ) a pour mesure -/6 – (-/2) =-/6+3
L’angle orienté ( OA,OE ) a pour mesure /6 – (-/6) = Soit alors la rotation r1
de centre O et d’angle : On a r1 ( D) = E et r1 (E) = A et r1 conservant les distances, on
obtient : EA = DE soit : EA=ED .
L’angle orienté ( OE,OC ) a pour mesure -/6 – (-) = -/6 +6/6 = 5L’angle
orienté ( OB,OE ) a pour mesure 2/3 – (-/6) = 4/6 + /6 = 5/6
Soit alors la rotation r2 de centre O et d’angle 5/6: On a r2 ( C) = E et r2 (E) = B et r2
conservant les distances, on obtient : EB = CE soit : EB=EC.
On a bien démontré que EA=ED et EB=EC.
O étant le centre du cercle (C), on a aussi OA=OD et OB = OC .
Les 4 égalités précédentes prouvent bien que :
▶ O et E sont à égale distance de A et D ;
▶ O et E sont à égale distance de B et C.
Conclusion : La droite (OE) est la médiatrice des segments [AD] et [BC] .
1.c. On a OIBLet OIAK d’où la position de ces points sur la figure.
2. S est l’application qui à tout point M d’affixe z associe le point M1 d’affixe z1 = z .
Soit a = 3/3/
2
3
2
1
2
3
2
1 ii eeii ; la rotation R de centre O et d’angle de mesure
-/3 est l’application qui à tout point M d’affixe z associe le point M2 d’affixe z2 tel que
z2 = a( z –0) + 0 = az.
2. a. Pour tout point M d’affixe Z,
S(M) est le point d’affixe Z et R(S(M)) est alors le point d’affixe : a Z = (2
3
2
1i ) Z = Z’ ;
c’est la preuve que R(S(M)) =M’ soit R(S(M)) = F(M).
On a prouvé que R∘S = F .
2. b. F est la similitude indirecte du plan d’écriture complexe Z’ = a Z + 0 où a = 3/ie .
F(E) est le point d’affixe a 6/ie = 3/ie × ei
= )6/()6/6/2( ii ee d’où F(E) = E.
a × 0 = a ×0 = 0 ( où 0 est l’affixe du point O) d’où F(O) = O.
Finalement F est une similitude indirecte du plan laissant invariants les 2 points distincts O et
E : F est forcément la réflexion d’axe (OE).
3. Soit T la translation de vecteur OI qui a pour affixe 1 + i×0= 1 ; T est la transformation qui
à tout point M d’affixe Z associe le point M3 d’affixe Z3 = Z +1.
_______________________________________________
Pour tout point M d’affixe Z, F(M) est le point d’affixe (2
3
2
1i ) Z = Z’ et T(F(M)) est le
point d’affixe Z’ +1= (2
3
2
1i ) Z +1= Z’’, d’où T(F(M)) = M’’ soit T∘F(M) = G(M).
On vient de vérifier que T∘F = G. G étant la composée d’une réflexion suivie d’une
translation est ainsi elle-même un antidéplacement.
Le Sujet
Corrigé
_______
1.a. On a vu en cours que est la similitude directe de centre , de rapport 2 /2 et d’angle
de mesure
1.b. On a aussi vu que l’écriture complexe de est z’= 4/
2
2 ie (z–2) + 2.
Comme 4/
2
2 ie = 2
1
2
1
4
2
4
2)
2
2
2
2(
2
2)
4sin
4(cos
2
2iiii
=
2
1(1+ i), on a
4/
2
2 ie (z–2) + 2 = (1+ i)(z– 2)/2 + 2 = zi
2
1– (1+i) + 2 = z
i
2
1+ 1 – i.
L’écriture complexe de est ainsi : z’ = zi
2
1+ 1 – i.
1.c. On a z–z’ = z – [ zi
2
1+ 1 – i] = [1 –
2
1 i] z –1 + i = z
i
2
)1(2 –1+ i =
2
1 iz–1+i.
2–z’ = 2–[ zi
2
1+ 1 – i]= – z
i
2
1+ 1 + i et i (2–z’) = iiz
ii)1(
2
)1(
où i
2 = -1, alors
i (2–z’) = 12
1
iz
i
D’où z–z’ = i (2–z’).
2.a. On a vu en cours la rotation de centre A (d’affixe a ) , d’angle /2est la transformation du
plan qui au point P d’affixe p associe le point Q d’affixe q tel que q–a = )(2/ apei ;
comme 2/ie =i, q–a = )(2/ apei s’écrit aussi q–a = i(p–a) ; cela prouve que l’image du
point P d’affixe p par la rotation de centre A (d’affixe a), d’angle /2 est le point Q d’affixe q
tel que q–a = i(p–a) .
2.b. Pour M distinct de , on sait que M et M’ sont distincts et que M’=(M) et () sont
aussi distincts.
On applique la question précédente à la relation z–z’ = i (2–z’) : L’image de par la rotation
de centre M’, d’angle /2 est le point M ainsi : M’’M et l’angle orienté ( MM',M' ) a
pour mesure /2 .
M’
v
O u
M
Le triangle M’M est rectangle et isocèle en M’.
3.a. On fait une démonstration par récurrence.
02/4
)20(
0 2212)2
2( aiee i
i
.
On suppose que pour un certain entier naturel p, on ait ap = 2)2
2( 4
)2(
pi
p e (hypothèse
de récurrence) :
Ap+1 = (Ap) a pour affixe ap+1 = 4/
2
2 ie (ap –2) + 2, cela donne avec l’hypothèse de
récurrence : ap+1 = 4/
2
2 ie × 4
)2(
)2
2(
pi
p e +2=2
2× p)
2
2( × 4/ie × 4
)2( pi
e +2d’où :
ap+1 = 1)2
2( p
]4
)2(
4[
pi
e +2 soit : ap+1 = 1)2
2( p 4
)2]1[( pi
e +2 .
Conclusion
Avec les 2 parties , on a bien démontré par récurrence que an = 2)2
2( 4
)2(
ni
n e pour tout
entier naturel n.
3.b. A5 a pour affixe a5 = 2)2
2( 4
)25(
5
i
e = 2)2
2( 4
7
5
i
e .
5)2
2( =
24
1
222
1
222
1
2
1)
2
1(
2214
5
.
42
4
8
4
7
d’où 4
7i
e = .2
1
2
1
4sin
4cos44 iee
ii
Alors 2)2
2( 4
7
5
i
e = 24
1×(
2
1
2
1i )+2= .
88
17
8
16
88
12
2424
1 iii
Finalement 88
17 i = a5 .
4. Le vecteur nA a pour affixe an –2 = 4
)2(
)2
2(
ni
n e , n = | an –2|= n)2
2( = (
2
1)n
d’où n = n
2
1 ; le point An est dans le disque de centre et de rayon 0,01 à la seule
condition que n < 0,01.
n < 0,01 n
2
1<
100
1 100 < nn
22 10 000 < 2n ( passage aux inverses, puis
aux carrés) ; on passe ensuite aux logarithmes népériens :
n < 0,01 ln (10 000) < ln (2n)= n ln 2 ; on a 0< ln2, d’où :
n < 0,01 ln (10 000) / ln2 < n ; on a ln (10 000) / ln2 ≈ 13,3 ainsi :
n < 0,01 14 ≤ n.
Finalement le point An se trouve dans le disque de centre et de rayon 0,01 à la seule
condition que 14 ≤ n ; on a donc n0 = 14 .