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LIBERTE QUOTIDIEN NATIONALD’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - TEL. : (021) 30 78 47/48/49 (LIGNESGROUPÉES) - FAX : (021) 30 78 70 - N°5568 MARDI 21 DÉCEMBRE 2010 - ALGÉRIE 10 DA- FRANCE 1 - GB 1£ 20 - ISSN1111- 4290 LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER CADRE DE VIE, HARRAGA, SÉCURITÉ ET HISTOIRE LE RÉQUISITOIRE DE ZOHRA DRIF CONTRE LE GOUVERNEMENT Page 2 Newpress LA CHASSE AUX CAMBISTES SE POURSUIT CONFÉRENCE DE JEAN-FRANÇOIS KAHN “LA RESPONSABILITÉ EST PARTAGÉE ENTRE PARIS ET ALGER” Page 4 Liberté F.5442 AF PUBLICITÉ Page 3 TAXIS, TRANSPORTEURS ET AUTO-ÉCOLES MENACE DE GRÈVE DES TRANSPORTEURS EN JANVIER Page 3 L’EURO ATTEINT DES SOMMETS SUR LE MARCHÉ PARALLÈLE L’EURO ATTEINT DES SOMMETS SUR LE MARCHÉ PARALLÈLE SIGNATURE HIER DE L’ACCORD-CADRE SGP SINTRA-BDL-CPA Le soutien inattendu de l’UGTA à Ghoul Page 2

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LIBERTEQUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - TEL. : (021) 30 78 47/48/49 (LIGNES GROUPÉES) -

FAX : (021) 30 78 70 - N° 5568 MARDI 21 DÉCEMBRE 2010 - ALGÉRIE 10 DA - FRANCE 1 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290

LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER

CADRE DE VIE, HARRAGA, SÉCURITÉ ET HISTOIRE

LE RÉQUISITOIRE DE ZOHRA DRIFCONTRE LE GOUVERNEMENT Page 2

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LA CHASSE AUX CAMBISTES SE POURSUIT

CONFÉRENCE DE JEAN-FRANÇOIS KAHN

“LA RESPONSABILITÉEST PARTAGÉE ENTRE

PARIS ET ALGER”Page 4

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TAXIS,TRANSPORTEURSET AUTO-ÉCOLES

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TRANSPORTEURSEN JANVIERPage 3

L’EURO ATTEINT DES SOMMETSSUR LE MARCHÉ PARALLÈLE

L’EURO ATTEINT DES SOMMETSSUR LE MARCHÉ PARALLÈLE

SIGNATURE HIERDE L’ACCORD-CADRESGP SINTRA-BDL-CPA

Le soutieninattendu

de l’UGTA à Ghoul

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L’ACTUALITÉ EN QUESTIONMardi21 décembre 2010

2 LIBERTE

CADRE DE VIE, HARRAGA, SÉCURITÉ ET HISTOIRE

Le réquisitoire de Zohra Drifcontre le gouvernement

La sénatrice du tiers présidentiel, Zohra Drif-Bitat, a fait sortir hier le Conseil de la nation de sa torpeurhabituelle en posant les questions de l’heure, à l’occasion des débats autour de la déclaration de

politique générale du gouvernement, présentée la veille par le Premier ministre.

“ I l a accompli un excellent travail”, a déclaréhier le SG de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi-

Saïd, lors de la cérémonie de signature del’accord cadre entre la SGP Sintra et lesbanques CPA et BDL, en parlant du ministredes Travaux publics, Amar Ghoul.

Le patron de l’UGTA, dont la présence àcette cérémonie a surpris plus d’un, n’a pasmanqué de mots pour louer les efforts duministre pour relever le défi, “remettre en route lacompétence nationale”. Il n’a pas omis de lancer“un gros bravo au président Bouteflika” qui a initiéla nouvelle démarche de l’action économiquenationale.

Celle-ci consiste en l’accompagnement del’outil national de réalisation en le soutenantfinancièrement pour lui faire prendre le gaba-rit et la dimension adéquate à l’envergure duplan de charge de son programme. “Nous nepouvons relever que par nous-mêmes et entre nous-mêmes”, a souligné M. Sidi-Saïd. Avec cet

accord, ce sont 51 entreprises relevant dusecteur qui sont sauvées, mais surtout,comme a mis l’accent le patron de l’UGTA,40 000 emplois qui sont préservés. “Il va per-mettre à l’entreprise algérienne de redémarrer”, a-t-il dit. Invité surprise, le cadre du RND et vice-président de l’APN, Sedik Chiheb.

L’accord représente, selon lui, un exempleet une volonté de partenariat économique,social et politique. Il a, par ailleurs, salué legeste du Président, cette démarche souverai-niste qu’il regrette cependant et que les gensconfondent avec le protectionnisme.

Secteur d’avant-garde, les réalisations destravaux publics ont contribué, selon celui quiest présenté par Ghoul comme “une carcassed’élu avec un moteur syndicaliste”, référence à sonpassé à l’UGTA, à la stabilité économique etsociale. Le ministre n’est pas resté insensibleaux “louanges” de Sidi-Saïd. Aussi, lui renvoie-t-il l’ascenseur en le présentant comme “le

partenaire (camarade) du gouvernement et de l’État”.Les deux (UGTA et État) s’inscrivent dans unpartenariat durable. Cela d’autant plus que, aestimé Ghoul, “ce partenaire social n’est pas uni-quement revendicatif, mais participe aussi à trouverdes solutions avec nous”.

Saluant particulièrement Sidi-Saïd, leministre a affirmé que l’UGTA “est un acquisnational”. La cérémonie a été en fin de comp-te une occasion pour les louanges, mais aussiet surtout pour se lancer des messages poli-tiques dans cette atmosphère qui porteessentiellement une empreinte “financière”.

L’accord de financement et d’accompa-gnement, qui concerne 51 entreprises de réa-lisation, bureaux d’études et laboratoiresrelevant de la SGP Sintra, est conclu sousl’égide du MTP qui a la tutelle sur ces entre-prises. Il prévoit un financement par le CPA etla BDL de 120 milliards de dinars répartisentre 50 milliards DA pour l’assainissement

financier desdites entreprises, leur moderni-sation et l’équipement pour 68 milliards DAet les 2 milliards de DA restants pour la for-mation, la recherche appliquée et le recycla-ge. Le CPA partenaire traditionnel des TPaccompagne par le biais de cet accord 32entreprises alors que la BDL le fera pour 16autres

Les entreprises s’engagent de leur côté àrespecter un contrat de performance avecprécision des buts annuels, du taux non réa-lisable toléré, de leur programme, de leursbesoins et spécificités et des lacunes à corri-ger.

Des instruments de contrôle sont mis enplace au niveau du gouvernement, desbanques et au niveau interne à chaque entre-prise. “Le plan de charge est énorme (programme2010-2014, ndlr), il fallait dimensionner les entre-prises de réalisation”, a indiqué M. Ghoul.

DJILALI B.

SIGNATURE HIER DE L’ACCORD-CADRE SGP SINTRA-BDL-CPA

Le soutien inattendu de l’UGTA à Ghoul

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F.540

L a sénatrice a commencé pars’interroger sur les chiffres

contenus dans la déclaration depolitique générale. “Je ne comprendspas pourquoi est-ce que les chiffres indi-quant la bonne santé du pays ne serépercutent pas positivement sur la situa-tion des citoyens algériens ? Pourquoimalgré ces chiffres, les Algériens ne sontpas heureux et ne vivent pas dans laquiétude ?” s’est-elle interrogée ens’adressant au Premier ministre.Elle s’est dit “intriguée” par le faitque “le peuple ne semble pas être heu-reux et comblé malgré les sommes colos-sales que réserve l’État au développementà tous les niveaux”.

Pour Mme Drif-Bitat, “l’État s’estattelé à tout réaliser en quantité auxdépens de la qualité”, donnantl’exemple de la formation descadres, notamment les gestion-naires qui, selon elle, “ne sont pasaptes à faire face à la concurrence interneet externe”. Mme Drif-Bitat a ainsiposé ce qu’elle a appelé “le problèmede la qualité et de la compétitivité de laformation”. Sollicitée pour de plusamples précisions à l’issue de sonintervention en plénière, la sénatri-ce se fera plus explicite. “En dehorsdes chiffres, dit-elle, il faut s’interrogersur la mal-vie des Algériens et les pro-

blèmes qu’ils vivent au quotidien. Cesquestions doivent nous interpeller”.Selon elle, “il ne faut pas éviter les pro-blèmes en disant on a fait ceci et cela,mais plutôt prendre en charge cette ques-

tion de mal-vie de façon très sérieuse”. “Ily a de vrais problèmes qui se posent auxAlgériens”, dit-elle, appelant à “uneréflexion collective”. Un autre phéno-mène social inquiète au plus haut

point la sénatrice : il s’agit de laharga. “Malgré l’institution d’une loi,les jeunes continuent à risquer leur viepour fuir”, dit-elle, en s’inquiétantdu fait que ce phénomène gagneactuellement même “les filles et lesuniversitaires”. Et à Mme Drif-Bitat,d’interroger Ouyahia : “Qu’allez-vousfaire pour prendre en charge cette ques-tion à la base ? Éradiquer ses causes, àcommencer par rendre l’espoir perdu auxjeunes ?” Intervenant sur le dossierde l’histoire, la sénatrice appellerales pouvoirs publics à prendre encharge “cette question”. “Il faut impéra-tivement que l’État prenne en charge laquestion de l’histoire dans notre pays etcorrige les erreurs qui ont entaché notrehistoire”.

Elle a aussi proposé l’installa-tion d’une commission nationaleau plus haut niveau, avec tous lesmoyens qui lui conviennent pourpréparer la célébration du 50e anni-versaire de l’Indépendance. Lasénatrice proposera qu’à l’occa-sion du 50e anniversaire del’Indépendance un véritable débatsur le pays “à travers cette célébration,nous devons engager un véritable débat etrendre visibles nos problèmes et ne pas lesocculter. Nous devons réfléchir aux défisdu 21e siècle car rien n’est acquis pour la

stabilité et la souveraineté de notrepays”.

Par ailleurs, Mme Drif-Bitat aexprimé ses “inquiétudes sur ce qui setrame dans la région du Sahel”, inter-rogeant le gouvernement sur lesmesures qu’il compte prendre pourpréserver le pays.

Estimant que le temps d’inter-vention des sénateurs qui n’est quede sept minutes “est une humilia-tion”, la sénatrice donnera auxreprésentants de la presse plus deprécisions sur la question du Sahel.“On voit bien les jeux et les enjeux auniveau du Sahel, l’indépendance et lasouveraineté du pays ne sont pasacquises car il y a derrière ce problèmetoutes les puissances qui sont en train deréorganiser le monde pour leurs propresintérêts. Il faut qu’on se donne lesmoyens pour préserver notre pays”.

Elle expliquera qu’“il y a unenjeux terrible au niveau du Sahel qui vaplus loin qu’Aqmi. Peut-être qu’Aqmi estpour eux un moyen de venir s’installerdans cette région qui leur a échappé grâceaux guerres de libération nationale”. Etde conclure : “L’Afrique est un scanda-le naturel puisqu’elle renferme toutes lesmatières premières nécessaires et impor-tantes.”

NADIA MELLAL

Liberté

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Mardi21 décembre 2010 3LIBERTE L’ACTUALITÉ EN QUESTION

L e démantèlement par les ser-vices de sécurité de plusieurs

réseaux de trafic de monnaiesétrangères et l’arrestation d’indivi-dus influents ont donné lieu à unepanique sans précédent au sein dumarché parallèle des devises où,pour la première fois, l’euro a fran-chi, la barre de 130 DA. Les cam-bistes parlent d’une prochaineflambée à 140 DA pour 1 euro si lapression est maintenue sur ce cré-neau aussi juteux, notamment à laveille des fêtes de fin d’année,ajoutée au manque de liquiditéssur le marché informel. Ainsi, selondes informations recoupées, l’euroa atteint dans les matinées desamedi et dimanche dernier les130,25 dinars à la vente et 130,80 àl’achat dans la majorité des quar-tiers de l’Algérois. Ce n’est quedimanche après-midi que le tauxde change parallèle s’est stabiliséautour des 130 dinars à la vente et130,40 à l’achat. Les dernièrestempêtes de neige qui se sontabattues sur les régions du centredu pays ont également causé unmanque criant de liquidités, du faitque les fournisseurs des devisesétrangères n’ont pris aucun risquepour approvisionner les cambistes.Et comme la prohibition pousseinéluctablement à la clandestinité,les changeurs de devises ont préfé-ré opérer dans des réseaux très res-treints pour ainsi peser de tout leurpoids sur le trafic de devises,notamment la monnaie la plus pri-sée par les Algériens, en l’occurren-ce l’euro. Pourtant, le taux de chan-

ge sur le marché officiel n’a pasconnu d’aussi importantes fluctua-tions. Mais faudra-t-il que le gou-vernement algérien passe à l’ouver-ture et à la généralisation desbureaux et des guichets de changepour canaliser ces centaines demillions d’euros et de dollars quisont illégalement transférés àl’étranger au grand dam de la loisur la monnaie et le crédit.

À ce propos, explique-t-on aumarché parallèle, même les impor-tateurs et les exportateurs passent

par la voie clandestine pour exercerleur activité. Et ce n’est pas tout !La dernière mesure de la loi deFinances complémentaire (LFC-2010) concernant la réduction desdélais pour le payement des mar-chandises importées, un délairéduit de 180 jours pour passer à120 jours, a sensiblement influé surle taux de change au marché paral-lèle. Du coup, et à défaut d’accor-der des délais de rigueur plussouples pour soulager un tant soitpeu le commerce et canaliser ces

sommes colossales qui circulentdans le “noir”, l’État enfonce leclou. D’où le “génie” des cambistes

qui prennent, à chaque fois, deslongueurs d’avance pour dicter leur“loi”. Et c’est cette brèche que lestrafiquants ont également exploitépour revoir à la hausse le taux dechange. Or, le règlement N° 95-07du 23 décembre 1995 relatif aucontrôle des changes est clair. Eneffet, l’article 5 du règlement stipu-le : “toute facturation ou vente en devisesde biens et services sur le territoire natio-nal est interdite, sauf les cas prévus parla réglementation ou autorisés par laBanque d'Algérie”. Mais face auxmesures dites “complémentaires”,réfléchies soient-elles, et décrétéespar le gouvernement, les mar-chands de devises prennent leschoses en main pour imposer uneflambée qui pourrait être fatalepour l’économie nationale du faitque le change officiel de devises seréduit davantage aux économies depetits frais ne justifiant, parfois,même pas le niveau des tarifs d’untransfert ou d’un visa. Quant aurapatriement des taux de devises,un taux fixé à 50%, sur la valeur desexportations, cela est une autrepaire de manches…

FARID BELGACEM

LA CHASSE AUX CAMBISTES SE POURSUIT

L’euro atteint des sommetssur le marché parallèle

La prohibition oblige, les cambistes opèrent de plus en plus dans la totale clandestinité.Dans la capitale, hormis la “bourse” du square Port-Saïd où les monnayeurs affichentpubliquement les liasses de toutes les monnaies, les autres réseaux se sont éclipsés.

Le square ou le Palais ?N ous revoici replongés dans un nouveau

cycle de flambée des devises ! Le marchéparallèle, ou plutôt la “bourse” du square Port-Saïd, a décidé d’augmenter sensiblement le tauxde change, au grand dam de la Banque d’Algérie,qui se voit confinée dans un rôle de spectateur.En fait, les cambistes n’ont pas décidé de leurpropre chef d’augmenter le taux de change. Ilsn’ont fait, en réalité, que répercuter une décisiondu gouvernement qui fait que tous les opérateursprivés se ruent vers le marché parallèle pours’approvisionner en devises. C’est ce que l’onappelle la règle de l’offre et de la demande. Legouvernement crée la pénurie, pousse les opéra-teurs privés à aller vers le marché parallèle, enraison du fait que le système bancaire algérienreste à la traîne. Il n’y a qu’à voir nos voisins pourse rendre compte que nous sommes en traind’évoluer à contre-courant et que cette façon degérer les devises ne profite, en fait, qu’aux tra-bendistes.

Il suffit de voir le nombre d’affaires liées autransfert illégal de devises vers l’étranger pour serendre compte que le mal est trop profond. Legouvernement se trompe lourdement en s’atta-quant aux conséquences plutôt qu’aux causes.Qu’est-ce qui bloque l’ouverture d’agences dechange agréées, pourtant prévues depuis unedizaine d’années ? Pourquoi le gouvernementn’ose-t-il pas libérer le marché de la devise ?L’expérience a démontré que la politique de res-triction profitait beaucoup plus aux parasites qu’àl’économie nationale.

Lorsque des opérateurs privés, nationaux ouétrangers, se trouvent contraints de recourir aumarché parallèle ou à transporter de l’argent parvalise, comme de vulgaires trabendistes, c’estque le gouvernement les y a poussés. La naturea horreur du vide, et c’est au gouvernement dedonner une alternative viable et crédible aux opé-rateurs, au lieu de jouer au mauvais gendarme.Que des sommes colossales sortent sous le nezet la barbe du gouvernement, et que les douanesde pays étrangers informent le gouvernementalgérien de la gravité du phénomène, cela déno-te de la faillite d’un système bancaire qui reste leprincipal facteur de blocage de la relance écono-mique.

A. B.

Le gouvernementse trompe

lourdement ens’attaquant aux

conséquencesplutôt qu’aux

causes. Qu’est-cequi bloquel’ouverture

d’agences dechange agréées,

pourtant prévuesdepuis une

dizained’années ?

Pourquoi legouvernementn’ose-t-il pas

libérer le marchéde la devise ?

L’ÉDITO

TAXIS, TRANSPORTEURS ET AUTO-ÉCOLES

Menace de grève des transporteurs en janvier

Le spectre de la grève plane de nouveau sur le secteur des Transports. Lesfédérations des auto-écoles, des chauffeurs de taxi et des transports de voyageurs etde marchandises menacent d’observer un mouvement de protestation d’ici janvier.

C ’ est ce qui ressort d’un pointde presse organisé, hier, par

les trois fédérations, au siège del’Union nationale des transporteurset artisans algériens (UGCAA) àAlger.

La rencontre était l’occasionpour ces trois organes de manifes-ter encore une fois leur ras-le-bolface au “mutisme” de la tutelle.

“La tutelle s’est renfermée sur elle-même. Elle nous met à l’écart lors de laprise de décision et c’est la raison qui faitque les lois en vigueur ne reflètent pas laréalité du terrain”, a déclaré le prési-dent de la Fédération nationale deschauffeurs de taxi, Hocine AïtBrahem.

Le président a égalementdénoncé “un dysfonctionnement”dans la gestion du ministère desTransports des problèmes posés.“Depuis qu’Amar Tou est à la tête desTransports, il travaille seul et cela malgréles multiples écrits de demandes d’au-dience qui lui sont adressés”, a-t-il dit.En fait, pour les trois fédérations, ils’agit de participer aux débats etd’être considérés comme un parte-naire social à part entière.

Pour Abdelkader Boucherit, pré-

sident de la Fédération nationaledes transporteurs de voyageurs etde marchandises, son secteur a“tendu la perche” à la tutelle à de mul-tiples occasions mais cette derniè-re est restée “muette”.

“Face à la dégradation de la situationdans le secteur du transport, il est tempsde tirer la sonnette d’alarme. Nousn’avons pas trouvé d’autres moyens quela grève pour nous faire entendre”, aregretté M. Boucherit.

Le président de la fédération arelevé le fait qu’à ce jour, le pays necompte ni un plan de circulation nicelui du transport.

Concernant le cahier descharges que le ministère est entrain d’élaborer pour réorganiser lesecteur du transport, les syndica-listes rejettent cette mesure danssa mouture actuelle et seraientprêts à l’endosser à la seule condi-tion que la tutelle décide de libérerles prix.

“Un cahier des charges pour la ges-tion des trois secteurs est en élaborationau niveau du ministère des Transports etc’est une opération qui se fait en catimi-ni. À ce jour, nous n’avons pas été mis aucourant des grandes lignes du projet”,

ont déploré les syndicalistes. Deson côté, le président de laFédération nationale des auto-écoles, Aoudia Ahmed Zidi, a esti-mé que le secteur exerce dans“l’illégalité”.

“Les auto-écoles travaillent dansl’illégalité, il n’y a pas de circuit pour lesexamens et chacun se débrouille comme ilpeut”, a lâché M. Aoudia.

Les anomalies dans les auto-écoles sont multiples, préciseencore le syndicaliste qui relèveque la chose la plus inquiétante estl’augmentation du nombre d’auto-écoles dans la capitale, d’un côté,et la diminution du nombre de for-mateurs, de l’autre.

“En 2008, Alger comptait 4 700auto- écoles et 380 formateurs, aujour-d’hui il y a 6 200 auto-écoles face à 330formateurs”, a souligné le présidentde la fédération, avant d’ajouterqu’il existe “un autre problème et pasdes moindres : depuis 2008 tous les can-didats pour le permis poids lourds doiventpasser 3 examens, sauf dans capitale oùils passent seulement deux examens”. Oncomprend mieux l’insécurité rou-tière…

DJAZIA SAFTA

PAR AZZEDDINE BENSOUIAH

Des sommes importantescirculent sur le marché

“noir” de la devise.

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L’ACTUALITÉ EN QUESTIONMardi21 décembre 20104 LIBERTE

CONFÉRENCE DE JEAN-FRANÇOIS KAHN

“La responsabilité est partagéeentre Paris et Alger”

Le journaliste et écrivain français, M. Jean-François Kahn, était dimanche soir l’invité du Centre culturel français à Algeroù il a animé une conférence sur le thème “La société idéale est-elle celle qui rend les gens heureux ?”

J ean-François Kahn, et avec unenote d’humour, dira que la

mondialisation qui était l’argu-ment pour apporter du bonheurest devenu un argument qui lebloque. Faisant le tour de sonthème par rapport au bonheur,Jean-François Kahn, parle d’unesociété qui impose le bonheur dedifférentes sortes à travers l’assis-tanat, mais le constat est terrible,“aucune forme d’assistanat ne peutgénérer le bonheur, c’est l’argent quirésume toute la société (…) l’argentproduit l’argent, allant jusqu’à suppri-mer l’exploitation de l’homme pas parceque nous avons supprimé l’exploitation,mais parce que nous avons supprimél’homme”. Kahn évoquera la ruptu-re qui, dira-t-il, “n’existe pas” et unenécessité de recomposer de nou-velles mentalités en recomposantle système de gouvernance car,selon lui, on ne peut faire unesociété où l’État est le centre detout.

Le fondateur de Marianne par-lera de révolution et dira à ce sujet“nous sommes en révolution permanen-

te”, il évoquera le libéralisme et lenéo-libéralisme en les qualifiant d’“absurde”, “le système libéral est dépas-sé”, martèlera-t-il.

Kahn invoquera la dernièresortie médiatique de Marine LePen, du Front National, qui a com-paré les musulmans en France àune armée d’occupation, pour leconférencier cette déclaration nesort pas du contexte politiquealors que la fille de Jean-Marie LePen prépare les élections pourprendre la direction du parti ets’investir dans la prochaine prési-dentielle. “La dernière sortie média-tique de Marine Le Pen a des objectifspurement politiques qui visent en pre-mier lieu la présidence du FN face àl’autre candidat Bruno Gollnisch,d’ailleurs, je peux vous dire queGollnisch est désormais battu, pour laprochaine présidentielle. Avec cette sor-tie médiatique, elle compte mettre de soncôté une bonne partie des partisans

jusque-là de Sarkozy, et je peux vousdire qu’elle a bien réussi son coup. Celadit, son discours reste un discours fas-ciste, et ceci n’est pas pire que l’“inva-sion” évoquée par Giscard d’Estaing.Aussi, je peux vous dire que Marine LePen réalisera un grand score”, dira-t-il.

L’ancien directeur de Marianneest revenu à cette occasion sur lesrelations algéro-françaises. “C’estune incompréhension mutuelle entre lesdeux pays. Avant 1962 la responsabili-té incombait à la France, mais aujour-d’hui, je dirais que les responsabilitéssont partagées entre les deux pays”.WikiLeaks était aussi au menu dela conférence de Jean-FrançoisKahn, pour lui les dernières révé-lations sont ordinaires. “Il s’agitd’un travail journalistique et que lesjournalistes de WikiLeaks n’ont fait queleur travail, celui d’informer les gens etde faire connaître la vérité”, a-t-ilconclu.

CHÉRIF MEMMOUD

AF

P

11e ÉDITION DU MARATHON DES DUNES FIN PRÊTE

SPORT ET TOURISME SE CONJUGUENT À TAGHIT ET IGLI

JEAN-FRANÇOIS KAHN À LIBERTÉ

“La publicité est une formedu pouvoir de l’argent”

Témoin précieux de la guerre d'Algérie, relais des médias parisiens, Jean-François Kahn devientcorrespondant pour Paris Presse, éditorialiste à Europe1 et envoyé spécial permanent pour

Le Monde en Afrique du Nord. En 1984, il crée L'Événement du jeudi puis, en 1997,l'hebdomadaire d'information Marianne dont il sera le directeur jusqu'en 2007. Il crée, en 2009,

le Centre de réflexion et de recherche pour l’élaboration d’alternatives (CRREA).

À LA VEILLE DE LA SESSIONDU COMITÉ CENTRAL

Des ténors du FLN boycottentla réunion

L es préparatifs du marathon international desDunes sont dans leur phase finale. Le mana-

ger général de Sport Events, AbdelmadjidRezkane, a annoncé lors de la conférence depresse tenue hier au siège de l’ATM Mobilis(Paradou-Hydra) que toutes les formalités d’ac-cueil et d’hébergement sont au point pour per-mettre le déroulement dans de bonnes conditionsde cet événement prévu entre le 27 décembre2010 et le 2 janvier 2011 à Taghit et Igli dans lawilaya de Béchar. Cette fascinante régiond’Algérie accueillera 300 participants dont 50étrangers de huit pays à savoir : la France,l’Allemagne, l’Italie, l’Australie, la Belgique, laGrande-Bretagne, le Canada et l’Autriche. Des

étrangers qui renouent, à chaque édition dumarathon des Dunes, avec l’exotisme de nos plusbelles régions touristiques.

Et comme un événement en cache un autre,la participation de ces athlètes étrangers n’estqu’un bon signe pour la promotion de ce tourismedont on attend dans le proche avenir, une autresource de richesse pour le pays. “Le marathondes Dunes est une autre manière de découvrirl’Algérie”, dira dans ce sens Ahmed Bouchedira,directeur de l’Office national du tourisme (ONT),partenaire et sponsor. “À travers cette manifesta-tion, nous nourrissons l’objectif de ramener beau-coup de touristes en Algérie, tout en restant per-suadés que ceux qui viennent pour la première

fois, non seulement ils reviendront à chaque foisque possible, mais ils serviront de relais publici-taires dans leurs pays respectifs. Je peux vousassurer qu’actuellement, le marathon des Dunesest devenu un point d’intérêt à l’étranger, à telleenseigne qu’il a fait l’objet d’une thèse de docto-rat à l’université de Perpignan (France). Et c’estlà toute notre satisfaction, car en matière d’inté-rêts financiers, nous n’en tirons pas grand-chose”, abondera M. Rezkane.

Placée sous le haut patronage du wali deBéchar, la 11e édition du marathon des Dunesverra la mobilisation de 150 jeunes scouts deTaghit et d’Igli qui prendront en charge l’encadre-ment des étapes, le secrétariat technique, la res-

tauration, l’hébergement, etc. Et comme à l’ac-coutumée, plusieurs conférences seront animéespar les incontournables Kamel Bouchama, ancienministre et ancien ambassadeur, le Pr HamidBerchiche, ancien ministre, sénateur et doyen dela faculté de droit, Hakim Ferradji, docteur enSTAPS de l’université de Rouen, Yacine OuldMoussa, expert international en économie.

Notons que l’opérateur téléphonique, Mobilissponsorise le marathon des Dunes, une opéra-tion qui, comme l’a expliqué M. Daâs, conseillerdu P-DG et responsable de la communication,s’inscrit dans la nouvelle stratégie de la boîte,consistant à accompagner plusieurs organismessportifs et autres. ALI FARES

Liberté : Pensez-vous quepour qu’un média puisse êtrelibre, il faut qu’il soit néces-sairement indépendant dupouvoir de l’argent ?

●● Jean-François Kahn : Jepense qu’un journal vraiment indé-pendant devrait être indépendantdu pouvoir de l’argent. Mais quandje dis ça, je ne suis pas non plus ledernier des naïfs. Je sais très bienque pour faire fonctionner un jour-nal, il faut de l’argent et que s’ilfaut de l’argent, il faut bien qu’il yait quelqu’un qui donne de l’ar-gent… que très souvent, il y a unpropriétaire. Je sais très bien quec’est difficile. Dans l’absolu, plusun journal est indépendant du pou-voir de l’argent mieux c’est.Maintenant, cela ne veut pas direnon plus que tout journal qui a unpropriétaire riche soit un titre qui

n’est pas forcément indépendant.De toute façon, vous avez des jour-naux indépendants et qui viventtotalement de la publicité. Et lapublicité, c’est une forme du pou-voir de l’argent ! Ce qui est trèsdangereux pour un journal, c’est lecas où son propriétaire en fait unoutil de propagande personnelleou politique. C’est clair. Maisquand un journal a 80% de recettesqui viennent de la publicité et pasde ses ventes, c’est aussi un pro-blème.

Votre conférence s’assimile àun appel à la mobilisation...Est-ce que vous pensez queles sociétés dans lesquellesnous vivons, aujourd’hui, ontcessé de se battre pour réa-liser leur idéal ou ce quevous appelez leur bonheur ?

●● Je ne peux pas parler pourl’Algérie. Pour ce qui est de laFrance, sachez qu’au moins 90%

des gens aujourd’hui sont d’accordpour dire que cette société estinjuste et qu’il faudrait imaginer unautre modèle de société. Si je disqu’il faudrait inventer une sociétéoù c’est l’humain qui serait l’élé-ment central, j’ai 80% des genspour moi. En revanche, il y a 80%de gens qui pensent que ce chan-gement n’est pas possible. Etqu’aujourd’hui, c’est de leurdémontrer que c’est possible. Cen’est pas tellement de leur montrerque c’est nécessaire… Ils le savent.L’enjeu c’est de leur dire qu’uneautre société est possible. Il estimportant aussi de leur faire com-prendre que la désespérance peutdonner le “je m’en-foutisme”, ellepeut donner Le Pen, la drogue, desémeutes sans objectif, un repli sursoi… etc. ! De toute façon, elledonnera toujours le pire ! Il estimportant de leur faire comprendreque leur destin est entre leursmains. C. M.

D eux ténors du FLN ont décidéde boycotter la session ordi-

naire du Comité central prévue àpartir de jeudi. MM. AbderrezakBouhara et Mohamed Boukhalfa,dans une déclaration renduepublique hier, ont justifié leur boy-cott par le fait que “nous estimonsqu’à un moment où la crise du parti aatteint un degré de gravité qui menaceson existence même, toute réunion de ladirection exige une action politique préa-lable susceptible de créer les conditions desa réussite, l’élaboration concertée d’unprojet de sortie de crise et la définition desperspectives d’avenir du parti”.

Les deux ténors estiment, enoutre, que “la prochaine session sera,malheureusement, dominée par un débatde personnes et non pas un débat d’idéeset que ses résultats n’apporteront pas dessolutions appropriées aux problèmesmajeurs qui se posent au parti. Les “crisde guerre” qui se font entendre et lesslogans du type “j’y suis, j’y reste”,“que celui qui tient le ciel le lâche”, nesont pas faits pour régler les divergencesqui divisent le parti. Il convient d’allerà une réunion de la directionavec un minimum d’apaisement et desérénité”.

Les deux hommes veulent sesituer au-dessus de la mêlée, enaffirmant qu’ils sont parvenus “à laconclusion selon laquelle il ne nous estplus possible de continuer à apporter

notre caution, au nom de la “disciplinepartisane”, à des décisions qui ne sontpas soumises à un débat démocratique.Nous avons donc adressé un message ausecrétaire général et aux membres du CCdans lequel nous les avons informés denotre absence à la prochaine réunion duCC en exposant notre point de vue sur lasituation actuelle de notre parti”. Poureux, la sortie de crise passe par latenue d’une session extraordinairedu Comité central consacrée à lasortie de crise et aux perspectivesd’avenir du parti. Ils préconisentque l’ensemble des travaux de lasession extraordinaire se déroule“dans la plus grande transparence et enprésence de la presse nationale”. Ils pro-posent outre la convocation desmembres du CC, en conformitéavec les statuts du parti, l’ouvertu-re des travaux aux anciens diri-geants du parti.

La sortie des deux membres duComité central constitue un nou-veau coup dur pour la directionactuelle du parti. À la veille d’unrendez-vous que l’on annoncehouleux, les opposants à la ligne deBelkhadem ont tenu un meeting àKsar-Chellala, dans le fief supposéde Belkhadem, où de nombreuxmilitants ont pris part, histoire deprouver à Belkhadem qu’il a tort deles sous-estimer.

AZZEDDINE BENSOUIAH

Entretien réalisé par : C. MEMMOUD

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●● Le 2e stage de photo

sous-marine de l’année2010, organisé à Alger dansle cadre des formationsinitiées par la Fédérationalgérienne de sauvetage, desecourisme et des activitéssubaquatiques (Fassas) etvisant à développer laphoto sous-marine enAlgérie, s’est tenu débutdécembre.Ce stage a été réalisé encollaboration avec laFédération françaised’études et de sports sous-marins (FFESSM), laquelle amandaté deux de ses cadresinstructeurs. Ce stage, quis’est tenu du 9 au 11

décembre 2010 au clubassociatif de plongée duPhare, aura vu laparticipation de 7 stagiairespour leur formation auniveau 1 de la photographiesous-marine. À noter que 2stagiaires ont faitspécialement ledéplacement depuisAnnaba, les 5 autres étantde la région d’Alger. Lacommission audiovisuelledonne rendez-vous auxpersonnes intéressées parun stage de photo sous-marine au printemps 2011.Elle vous invite à prendrecontact par e-mail à :[email protected].

LE RADAR

DDEELLIIBBEERRTTEE

5LIBERTE

[email protected] animée par Hamid Saïdani

Mardi21 décembre 2010

COLLABORATION ALGÉRO-FRANÇAISE SUR LA PHOTO

SOUS-MARINE

Le 2e stage prend fin

UN WEBDOCUMENTAIRE INTITULÉ“DESTINATIONS” LANCÉ

Dans “les coulisses” dela diplomatie française

●● L’ambassade de France

en Algérie a annoncé avoirlancé le premierWebdocumentaire duministère des Affairesétrangères et européennes.Il s’agit d’une série dereportages interactifsprésentant plus de 20métiers, des compétences,des missions parfois peuconnues, qui, selon lareprésentation diplomatique

française, “témoignent surtoutde l’engagement de la France àl’étranger”. D’après lecommuniqué de lachancellerie, l’ambassadede France en Algérie a étéchoisie pour participer àcette expérience originalequi “vise à mettre en valeur lesacteurs de la diplomatie dansleur quotidien et à rendre plusvisibles les actions menées par laFrance à l’étranger”.

●● La découverte de Assia

Bennouar-Abdedaïm, méde-cin à Constantine, qui clamedepuis deux ans avoir percéle secret de la technique deconstruction des pyramides,vient d’obtenir le brevetd’invention délivré parl’Institut national de la pro-priété industrielle (Inapi)ainsi que la reconnaissancepar la World InventionProperty Organization(Wipo).La validation par ces deuxorganismes de cette décou-verte, qui a été jusqu’à pré-sent accueillie avec beau-coup de scepticisme,“marque une étape déterminantepour la reconnaissance de la

technique” mise à jour, a indi-qué dimanche son auteurequi, a affirmé avoir été invi-tée par l’Inapi à se présenterpour retirer son brevet enre-gistré sous le numéro 5955.Cette reconnaissance del’Inapi, venue après que leprojet eut été soumis auxinstances internationalesconcernées, comme le veutla législation en vigueur, aété obtenue après que le Dr Bennouar-Abdedaïm eutpu répondre à toutes lesquestions restées en sus-pens jusque-là, malgré lamultitude de recherchesentreprises dans ce sens pardes chercheurs internatio-naux et pas des moindres.

●● Le premier des 24 Block

52 F-16C sera livré courant2011 à l’armée de l’airmarocaine. Son vol d’essaiinaugural a eu lieu à la baseaméricaine de Fort Worth auTexas le 21 septembre der-nier. Le Maroc sera ainsi le25e pays à se doter du pluscélèbre avion de chasseaméricain. Pour rappel, àl’automne 2007, le

constructeur aéronautiqueaméricain Lockheed Martinavait annoncé que le Marocavait officialisé sa comman-de de 24 avions de chasseF-16, pour un montant totalpouvant aller jusqu’à 2,4milliards de dollars. Les F-16américains se trouvaientalors en concurrence avec leRafale de Dassault, lequeln’a jamais pu s’exporter.

ELLE A DÉCOUVERT LA TECHNIQUEDE CONSTRUCTION

Une Algérienne percele secret des pyramides

●● La section Bordj El-Kiffan - cité Zerhouni-Mokhtar (ex-LesBananiers) du tramwayd’Alger a été officiellementlivrée hier à l’Entreprise dumétro d’Alger (EMA),maître d’ouvrage du projet,selon un communiqué duconstructeur françaisAlstom. La cérémonie s’estdéroulée en présence duministre des Transports,Amar Tou. Cette livraison

partielle du projet devrait,d’après Alstom, permettreà EMA de procéder à lamise en service commer-ciale du tramway à partirdu printemps 2011. Pourles voitures, une vingtainede rames a déjà été livréepar le constructeur sur les41 prévues dans le contrat.Ce dernier s’engage àfournir à EMA la totalité dela flotte d’ici le printempsprochain.

TRAMWAY D’ALGERLA SECTION BORDJ EL-KIFFAN-CITÉ

ZERHOUNI-MOKHTAR LIVRÉE

●● Le film Garagouz

d'Abdenour Zahzah a obte-nu le Prix spécial du jury du7e Festival international dufilm de Dubaï (Émiratsarabes unis) qui a pris findimanche. Garagouz, premiè-re fiction de Zahzah, est uncourt métrage de 24minutes qui raconte l’histoi-re d'un père marionnettisteet de son fils apprenti, les-quels sillonnent les villagesalgériens pour y apporter un

peu de joie et de rêve. Lefilm, qui a été produit enseptembre 2010 par l’agen-ce de production Laith,compte déjà trois distinc-tions décrochées dansdivers festivals. Il a étéfinancé par le Fonds d’aideaux techniques et à l’indus-trie cinématographique(FDATIC), relevant du minis-tère de la Culture, avec leconcours du Centre culturelitalien à Alger.

FESTIVAL INTERNATIONAL DE DUBAÏLe film “Garagouz” remporte

le Prix spécial du jury

MAROCLe premier F-16 livré en 2011

●● “En notre qualité d’action-

naire dans VimpelCom, nous necroyons pas que cette transactionaura un impact stratégique oufinancier pour les actionnaires deVimpelCom”. Voilà une décla-ration qui ne doit pas faireplaisir à l’opérateur égyptienOrascom Télécom Holding.Et pour cause, elle émanedu porte-parole du groupenorvégien de télécom,Telenor, qui n’est autrequ’un des actionnaires prin-cipaux (36%) du géant russeVimpelCom, engagé depuisdébut octobre par un

accord de fusion avecWeather Investments, pro-priété des Sawiris. Par sadéclaration, l’actionnaireprincipal de VimpelComrend ainsi publique sa posi-tion vis-à-vis de cette tran-saction qui sera soumise,aujourd’hui, à l’adoptionlors de la réunion du conseild’administration de l’opéra-teur russe. Ce qui nousamène à dire que c’en estdéjà fini de cet accord signéentre les deux parties. Unretour de bâton inattendupour les Sawiris…

EN RAISON DE L’OPPOSITIONDU NORVÉGIEN TELENOR

Pas de fusion VimpelComet Weather Investments

ARRÊT SUR IMAGE

LA STATION CLIMATIQUE (CNSLT)DE TIKJDA SOUS LA NEIGE

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P étrole ou pas pétrole, argent oupas argent, cet État des Émi-

rats se démarque des considéra-tions géopolitiques. Vue de loin,Dubaï n’est qu’un récit. Vue deprès, cette nouvelle Mecque duXXIe siècle est toute une autre réa-lité. D’année en année, Dubaïchange et évolue. Au mieux qu’aupire, ceux qui l’ont déjà visitée nela reconnaissent pas à leur retour.Ça pousse de partout ces gratte-ciels ! L’heure est aux préparatifsdes fêtes de fin d’année.

D’abord Noël, ensuite leréveillon. “Je ne reconnais pas Dubaï. Ily a quatre ans, tous ces sites loin de lazone urbaine n’étaient qu’une anarchieartistique du désert, de chaleur torride etd’humidité. Je me souviens, en quittantl’aéroport de Dubaï, il n’y avait pasautant de gratte-ciels, de centres com-merciaux, de centres d’affaires et de fran-chises étrangères. C’est la métamorpho-se !” nous dit un Algérien qui étaitdans la délégation invitée à assister au Forum de Dubaï sur lediabète.

Larges routes, vastes trottoirs,abribus climatisés, irrigation engoutte-à-goutte des alentours destours et des sites touristiques pourentretenir les verdures aussi richesque variées, transport en abondan-ce, propreté éclatante, Dubaï estdevenue, l’espace d’un aménage-ment réfléchie, une Mecque oùdéveloppement durable se définit,non pas dans les mots, mais dansles faits.

“C’est le Las Vegas du Moyen-Orient. C’est une ville qui ne déméritepas en matière de styles, de savoir-vivre,de hautes fréquentations et de rencontresVIP. C’est une capitale des affaires oùtoutes les nationalités transitent. Chaque année, Dubaï connaît uneextension fulgurante. Plus de 10 000

personnes s’installent annuellementdans cette ville. Maghrébins, Arabes,Occidentaux, Asiatiques, Dubaï est unevase de mosaïques de genres et de cul-tures”, témoigne encore notre com-patriote. Devenu le plus haut sitede la planète, Burj Khalifa, long de828 mètres et de 262 étages, noussuit partout. Partiellement inauguréen janvier 2010, ce gratte-cieldépasse de loin des sites classésmerveilles du monde, comme laTour Eiffel ou encore la pyramidede Gizeh. Sur la route d’Al-Khor etd’Al-Garhoud, un guide, originairede l’Occident, nous explique queDubaï c’est aussi la vie luxueuse etle mérite d’entretenir le terroir.

ICI, TOUT CE QUI BRILLE EST OR…

Notre séjour coïnciderad’ailleurs avec deux évènementsplanétaires : le championnat dumonde de natation et le Festival du cinéma de Dubaï qui a vu défiler les plus grandes starsd’Hollywood. Et ce n’est pas unhasard si Dubaï fait partie des Étatsdes Émirats arabes unis. Ici,

contrairement à l’adage populaire,“tout ce qui brille est or !”

La preuve, aux marchés, commeaux supermarchés et les centresd’affaires, le précieux métal attireles foules, attise les motivations etpropulse le marché local tant desgrandes créations du monde quedes produits de l’artisanat. Le prix :à la pesée et selon la bourse. Lapreuve : tout le monde est branchéà son téléphone à l’écoute desfluctuations du marché mondial del’or. Et le business ne fait pasdéfaut : les marchands de bijouxécoutent le client et répondentsouvent à sa demande de négociertout. Vraiment tout.

Aux côtés des grandes chaînesde distribution, Dubaï offre aussi àses visiteurs une panoplie et deschoix extraordinaires des arts culi-naires du monde qu’aucune capita-le ne pourrait s’approprier. L’ombrede la crise mondiale qui secoue lesgrandes capitales financières n’estpas aussi visible, même si lesindices de chute et de remontéecafouillent à la Bourse des Émirats.

À Dubaï, tous les métiers se valent. Et, en face, nul ne se plaint. Pour cause, les métiers desservices se développent un peuplus chaque jour et suivent le ryth-me de la croissance, à l’image del’aéroport de Dubaï qui connaîtune extension et qui devra intégrerun programme d’emploi et, mieux,un plan d’hôtellerie et de promo-tions immobilières de proximitéaux fins de la demande incessantedes investisseurs.

Les communautés étrangèresbasées à Dubaï, à l’instar desAlgériens, ne sont pas visibles. Lesroutes sont désertes. Durant lajournée, tout le monde est chezsoi, c'est-à-dire au boulot. Seuls les

marchés du vieux bâti connaissentun monde noir. Et là, le shoppingse définit autrement, sinon commetoutes les capitales où les sitesantiques respirent épices, tissus,bijoux fantaisie, souvenirs, à unprix très abordable que les sites deluxe où la tendance est au fashionet au vogue.

Dubaï est tout simplement un“tout” sorti du néant. Ici tout estpossible et l’organisation de laCoupe du monde de football en2022 au Golfe ne pourrait jamaisêtre une erreur. Surtout pas dansdes stades climatisés et de hautstanding. Une chose est sûre :Dubaï vaut le détour…

F. B.

L a rhinite allergique fut le thème d’une rencontreorganisée par le laboratoire MSD à l’hôtel Sofitel. Selon

les spécialistes, 20% des rhinites allergiques font unasthme dans les deux ans. Cette maladie touche 30% de lapopulation mondiale. Les allergènes les plus fréquemmentrencontrés et responsables de la rhinite allergique sont lesacariens, les poils d’animaux (chat, chien, cheval), lesblattes, les pollens d’arbres et des graminées, lesmoisissures et les champignons, très présents pendant lessaisons humides et à l’intérieur des maisons, ainsi que lesaliments chez l’enfant (lait, œuf, arachide, blé et poisson).Les allergologues mettent en garde contre l’usage dematelas rembourrés de laine de mouton, constituant ainsiun véritable foyer pour les acariens. Le tiers de lapopulation algérienne y est allergique. Quelque 3 millionsd'Algériens souffrent de rhinite allergique et un milliond'autres d'asthme bronchique. Le taux de maladessouffrant de la rhinite allergique représente 10% de lapopulation contre 3 à 4% pour l'asthme bronchique. Ceschiffres ont été validés en 2009 par des enquêtes

internationales auxquelles l'Algérie a participé. De toutl'arsenal thérapeutique existant la corticothérapie nasaleapporte le meilleur résultat estime le professeurHasbellaoui du CHU de Tizi Ouzou. Le corticoïde nasalNasonex qui vient d’être commercialisé en Algérie apporte,selon lui, “plus de solutions tant pour le praticien que pourle patient”. À en croire les médecins qui sont venus fairesa promotion durant cette rencontre, le Nasonex soulagedurablement et rapidement le malade – dans les 5 heures –avec une efficacité prouvée non seulement sur les mauxnaseaux mais aussi sur les problèmes oculaires. Il présenteun excellent profil de tolérance locale en étant le seulcorticoïde ayant démontré une restauration de la muqueusenasale. Ce qui démarque également le Nasonex des autrescorticoïdes naseaux est son utilisation chez l'enfant dèsl'âge de trois ans. Pour rappel, ce conclave scientifiquevient couronner une série d’autres rencontres qui ont eulieu à Alger, Blida, Béjaïa, Tlemcen, Oran, Constantine,Annaba, Sétif et Tizi Ouzou.

N. H.

L’ACTUALITÉ EN QUESTIONMardi21 décembre 2010

6 LIBERTE

CAPITALE DES AFFAIRES ET NOUVELLE MECQUE DU XXIe SIÈCLE

Dubaï : ça vaut le détour !Après un transit à l’aérodrome de Rome, et près de 8 heures de vol à partir d’Alger, nous arrivons, enfin,à Dubaï. La température externe affiche 32° C. Vue du ciel, cette ville ressemble à une chaîne infinie dependentifs aux couleurs magiques que seule la fiction pourrait offrir à ce paysage défiant l’imaginaire

dans un site autrefois constitué de mirages. Dubaï est loin d’être de l’artificiel.

D’année en année,Dubaï change

et évolue.

Farid B

elgacem/Liberté

LA RHINITE ALLERGIQUEMISE SUR LE MARCHÉ DU NASONEX

De notre envoyé spécial à Dubaï :FARID BELGACEM

F idèle à sa vocation d’entreprisecitoyenne, Djezzy, leader de la

téléphonie mobile, sponsorise LeCaravan’Tour 2010 qui met la cultu-re au service de l’écologie. Cettecaravane culturelle, la première dugenre en Algérie, traversera à partirdu 26 de ce mois et jusqu’au 31toute la région de la Saoura.S’inscrivant en droite ligne dansl’action gouvernementale, ce festi-val mobile vise à sensibiliser lespopulations sur les dangers de ladésertification ainsi que sur lesquestions d’ordre environnementaltout en procédant à des opérationsde reboisement. C’est ainsi que lacaravane fera des haltes de sensibi-lisation à Kenadsa (26 décembre),Kerzaz (28 décembre), Béni Abbès(29 décembre), Taghit (31décembre).

Des conférenciers réputés dansle domaine de l’écologie prendrontpart à cette caravane qui sera ani-

mée par des groupes et desartistes de renom notamment El-Ferda, Hasna El-Becheria, Choghliet, cerise sur le gâteau, AmazighKateb qui clôturera le festival enbeauté le 31 décembre dans l’en-voutante Taghit.

L’autre objectif de cetteCaravan’Tour est d’être un lieu dedébat et de rencontres pour untourisme responsable et équitablepour un développement durable.

Tamer El-Mahdi, DG de Djezzy,précise : “Comme Djezzy a la certifica-tion environnement ISO 14001, ainsique la certification ISO 9001 pour laqualité, il était naturel que nous nousassocions à cette caravane qui va servir lacause environnementale en Algérie.”

Rappelons que Djezzy a toujours rempli son rôle d’entrepri-se citoyenne en supportant aussibien des œuvres caritatives etsociales, qu’universitaires et spor-tives.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE D’OTA

Djezzy, sponsor de la premièreCaravan’Tour au service

de la cause environnementale

D ans un communiqué parvenu ànotre rédaction Cisco (leader

mondial des réseaux qui transfor-ment la façon dont les gens seconnectent, communiquent et col-laborent) a annoncé la nominationde nouveaux responsables pour larégion Afrique et Levant afin desoutenir sa stratégie de croissance.

Yvon Le Roux, vice-président deCisco, précédemment chargé de larégion Afrique et Levant durantdeux ans et demi, a été nommé auposte de vice-président mondial deCisco Smart and ConnectedCommunities. Pim Versteeg, précé-demment chez Juniper, rejointCisco en tant que vice-présidentpour la région Afrique et Levantavec pour mission principale deconduire la prochaine phase decroissance et d'expansion dans cesrégions. Alors qu’il occupait leposte de responsable Cisco,Afrique et Levant, Yvon Le Roux asu construire des bases solidesdans cette zone. Il a joué un rôle

majeur dans la croissance, la réor-ganisation de l'équipe managériale,ainsi que dans l'élaboration d'unestratégie régionale spécifique pourles prochaines années.

En tant que nouveau vice-prési-dent, M. Versteeg aura la responsa-bilité du développement et del'exécution de stratégies permet-tant aux pays de la région d’utiliserdavantage et avec succès la tech-nologie. L’ambition est d’améliorerles conditions de vie de leurscitoyens en matière de prestationsmédicales, d'éducation, d’infra-structures et de développementéconomique. Le vice-présidentpour la région Afrique et LevantPim Versteeg a plus de 25 ans d'ex-périence en management, dont 12ans dans le secteur des technolo-gies de l’information que ce soitdans des fonctions technologiquesou commerciales au sein d’entre-prises telles que Nortel Networks etCarrier international.

CHERIF MEMMOUD

CISCO

Nomination de nouveauxresponsables pour la région

Afrique et Levant

“N ous sommes en présence d’une bonne tenue du marchépétrolier par rapport à l’année 2009. On espère que le

niveau des prix se maintiendra jusqu’en 2011”. C’est dumoins ce qu’a déclaré, hier, le ministre de l’Énergie etdes Mines, Youcef Yousfi, au Conseil de la nation enmarge de la séance plénière consacrée aux débatsautour de la déclaration de politique générale du gou-vernement présentée la veille par le Premier ministreAhmed Ouyahia. Interrogé, en outre, par les journa-listes à propos du marché du gaz, le ministre indique-

ra qu’“il y a une récupération actuellement du marché. Maisnous allons assister à un marché difficile pendant quelquetemps, mais d’ici un semestre ou deux la situation se rétablira”.Ce faisant, le ministre de l’Énergie se dit “optimiste” parrapport aux prévisions du marché pour l’année 2011.Aussi et à propos des projections sur les prix deshydrocarbures, le membre du gouvernement dira qu’“ilest difficile de faire des projections, mais nous espérons que lesprix se maintiendront”.

NADIA MELLAL

LE MINISTRE DE L’ÉNERGIE HIER AU SÉNAT

“Nous espérons un maintien des prixdes hydrocarbures”

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Mardi21 décembre 2010

7LIBERTE L’ACTUALITÉ EN QUESTION

TOUS LES INDICES CONFORTENT CETTE HYPOTHÈSE À EL-HADJAR, À OUENZAET À BOUKHADRA

ArcelorMittal serait-il sur le pointde plier bagage ?

Alors que le contrat de partenariat ArcelorMittal Algérie-Sider arrive à échéance, rien n’indique que le géantmondial de l’acier compte se maintenir sur les sites miniers et sidérurgiques algériens ou si, au contraire, il se

prépare à plier bagage en laissant la situation en plan.

S ciemment ou non, le flou estentretenu par les parties

concernées, quant à l’éventuellereconduction de l’accord décennalparaphé en août 2001 par l’Étatavec les Indiens de LNM et qui avaitinsufflé un élan nouveau au com-plexe d’El-Hadjar alors à l’agonie, ilfaut le dire. Les syndicalistes autantque les ouvriers et les cadres del’entreprise mixte sont de plus enplus nombreux à ressasser la ques-tion ces derniers mois, sans pourautant savoir de quoi demain serafait pour eux. Les échos qui leurparviennent sur les autres actifsd’ArcelorMittal de par le monde,s’ils révèlent des résultats finan-ciers plutôt satisfaisants, ne sontpas pour les rassurer pourtant, carils ne font état en même temps quede fermeture d’usines, si ce n’estde ralentissement des perfor-mances opérationnelles des sitessidérurgiques. Et ce ne sont pas les“Nous sommes ici et nous y restons” ouencore “l’Algérie demeure pourArcelorMittal un marché en croissance”lancés par le DG de l’entreprise, enjuillet 2009, lors de la conférencede presse, qu’il a animée au sein del’hôtel Sheraton d’Alger, qui apaise-ront les esprits des concernés. Cespropos ont d’ailleurs été réitérésavec la même assurance parVincent Le Gouic devant les repré-sentants locaux de la presse àAnnaba, le 28 avril dernier, à l’occa-sion de la célébration de la Journéemondiale Santé SécuritéArcelorMittal. Cette fois encore, LeGouic avait confirmé la présencedurable d’ArcelorMittal en Algérie,en annonçant même un investisse-ment de 12 millions de dollars pourrenforcer les capacités de produc-tion de l’usine d’El-Hadjar par lamise en place de trois nouveauxconvertisseurs. Il avait, enrevanche, laissé planer le doute endéclarant que le groupeArcelorMittal s’était vu obligé degeler tous ses autres projets de

développement dans le pays, évo-quant un certain “ manque de visibili-té” sur les intentions algériennes.Un vaste complexe sidérurgique,destiné initialement à couvrir lesbesoins du marché algérien enacier, que le groupe euro-indien seproposait de réaliser à Jijel est ainsisuspendu jusqu’à nouvel ordre.Selon les raisons invoquées par ledirecteur Vincent Le Gouic, ce gelest dû essentiellement à la crise,qui a affecté dès le deuxièmesemestre de l’année 2008 le mar-ché mondial de l’acier faisant chu-ter de 60 % les prix des produitssidérurgiques et la production glo-bale de près de 15 %. Une situationsoudaine qui a obligé le groupeArcelorMittal, avec sa productionde plus de 100 millions de tonnesd’acier par an à un niveau planétai-re, à faire face à la concurrence desItaliens et des Espagnols en ce qui

concerne l’acier importé parl’Algérie. Les observateurs écono-miques sont convaincus que la véri-table raison du revirement est plu-tôt d’ordre politique et qu’elle faitsuite aux mesures obligeant lespartenaires étrangers à ne détenirque 49 % au maximum des partsdes sociétés stratégiques, décidéespar les dernières lois de finances. Ilest utile de rappeler que l’entrepri-se ArcelorMittal Algérie détient 70% des actions du complexe sidérur-gique d’El-Hadjar et des mines deOuenza et de Boukhadra depuis2001 et qu’elle a bénéficié jusqu’icid’avantages fiscaux et parafiscauxconséquents dans le cadre du par-tenariat avec respectivement lesgroupes Sider et Ferphos auxquelselle est associée. Ceci à condition,on se souvient, de garantir l’emploiaux 12 000 travailleurs des diffé-rentes usines du complexe sidérur-

gique et au millier environ d’autresen poste au niveau des sitesminiers au moment de la reprise deces entités par les Indiens. Il n’enfut rien de ce deal et les premiers àfaire les frais de la rigueur de la ges-tion capitaliste du partenaire étran-ger furent les effectifs qui devaientêtre réduits en moins de 5 annéesde moitié pour les métallos et d’unbon quart pour les mineurs, cecisous forme de départs anticipés àla retraite et de départs volontaires,sans que l’on procède au remplace-ment des “ démissionnaires”. Sur cepoint, l’employeur étranger a tou-jours refusé de parler de plansocial, même en décembre 2008,au moment fort de la crise écono-mique mondiale.Lorsqu’ArcelorMittal avait annoncéque dans un souci de survie de l’en-treprise, le Groupe pourrait suppri-mer, au niveau mondial, jusqu'à 9

000 emplois, soit 3% de son per-sonnel, son représentant enAlgérie, Bernard Bousquet s’étaitvoulu rassurant en affirmant que lafiliale algérienne du géant mondialde l’acier n’était pas concernée parcette saignée annoncée. Leschiffres étant là pour semer ledoute, il est difficile de croire en cetengagement solennel et la situationdu complexe est allée en s’aggra-vant, au plan notamment de la pro-duction annuelle de produits longset plats qui n’arrive pas à dépasserle cap des 650 000 tonnes alorsque ses capacités sont de l’ordre1,8 million de produits sidérur-giques.

On peut en dire autant de lasituation des mines de Ouenza etde Boukhadra, qui n’est aussi,guère reluisante. Désemparés, lesmineurs se demandent ces dernierstemps si la direction d’ArcelorMittalAlgérie est concernée de près ou deloin par la paralysie qui caractériseces deux sites depuis le début del’année 2010. Deux mines de fer,qui ont, indiquons-le, une capacitétotale de 3 millions de tonnes/an etqui sont reliées au complexe sidé-rurgique par une ligne ferroviaire.

Les réserves minières exploi-tables de ces sites sont de 86 mil-lions de tonnes. On évoque avecinsistance l’abandon des pro-grammes de développement descarrés miniers, les faibles rende-ments de ceux-ci et l’immobilisa-tion quasi-totale des équipementsd’extraction de minerai ainsi que duparc engins de transport et demanutention. Seraient-ce les signesavant-coureurs d’un retrait en lignecalculé de la part des responsablesde la filiale algérienne deArcelorMittal ou tout simplementune attitude que l’on pourraitimputer à la conjoncture difficileque traverse l’industrie sidérur-gique? On devrait en savoir plusdès les prochains mois…

A. ALLIA.

Les dirigeants du géant dela métallurgie ont évoqué un

“manque de visibilité” surles intentions algériennes.

D. R

.

L a Compagnie algérienne d’assurance etde réassurance (Caar) compte créer pro-

chainement une filiale qu’elle dédiera à l’as-surance des personnes. La Caar va proposerainsi à ses clients des produits adaptés. Ceprojet sera réalisé en partenariat avec unebanque publique. Les négociations sontd’ores et déjà entamées avec le CPA, la BNAet la BEA. L'assurance-vie intéresse les com-pagnies algériennes. Les sociétés d'assuran-ce privées et publiques se sont préparéespour la création de filiales spécialisées danscette activité qui reste peu développée enAlgérie. La nouvelle loi sur les assurancesoblige en effet les compagnies d'assurance àséparer l'activité assurance-vie des autresbranches d'assurance. Elle (l'assurance-vie)consiste à contracter une assurance supplé-mentaire (en plus de l'assurance classique etobligatoire) pour la retraite, le rembourse-ment supplémentaire des frais médicaux, laformation, le décès, etc. La Caar va donc seconformer à la réglementation en vigueur.Selon son P-DG, Brahim Djamel Kassali, la

société a pu non seulement maintenir l'es-sentiel de son portefeuille mais égalementaugmenter sa part du marché. Elle a clôturél’exercice 2009 avec un chiffre d’affaires (CA)de 13,2 milliards de DA. En 6 années, la Caara multiplié son CA par trois. Elle a pu concré-tiser un résultat net de 1 milliard de DA à lafin de l’année dernière contre 88 millions deDA en 2004. Son capital social est estimé à12 milliards de DA. La compagnie, faut-il lepréciser, a bénéficié d’une recapitalisation dela part de l’État l’an dernier. Ses fondspropres sont évalués à 16,5 milliards de DA àfin 2010. La Caar a décroché, souligne le P-DG, 17,3% de parts de marché en 2010 alorsqu’elle n’en détenait que 11%, il y a 6 ans.“La Caar se situe, en termes de chiffre d'affaires à ladeuxième place et à la première place en termes derésultats. La répartition de son portefeuille faitapparaître une forte proportion des risques indus-triels dont elle demeure le leader”, a affirmé M. Kassali en marge d’un séminaire organiséhier autour du thème : “Quel programme d’assu-rance pour la PME/PMI ?” La part de la branche

automobile représente 35% de l’ensemble duportefeuille. Celle des incendies est évaluéeà 4 milliards de DA. Le réseau de l’entrepriseest composé de 5 succursales et de 125agences réparties à travers tout le territoirenational. Son personnel est représenté parquelque 1 700 agents qualifiés. M. Kassaliavoue que l’objectif assigné au séminaire estd’expliquer le plan de développement straté-gique mis en œuvre depuis 2009 et qui s’éta-le sur trois ans. La politique de la Caar s’arti-cule autour de 4 principaux axes. La compa-gnie vise à optimiser au maximum ses capa-cités. Outre la modernisation de la société, ilest envisagé également d’améliorer la ges-tion des ressources humaines par le biais deprogrammes de formation. La direction de laCaar compte renforcer aussi le dispositif por-tant gestion des risques. Concernant le cré-neau bancassurance, la Caar a signé descontrats avec le CPA, la BNA et la BEA. Elledispose actuellement de 10 points de venteau sein du CPA. Pour 2011, la Caar projetted’installer 50 points de vente dans les

banques. Le programme d’investissementaffiche l’ouverture de 15 autres agences pourla prochaine décennie. La distribution deproduits d’assurances par les banques et lesétablissements financiers, faut-il l’expliquer,contribuera à booster le secteur des assu-rances en Algérie. L’accent est mis notam-ment sur la branche assurances des per-sonnes, qui ne représente actuellement que5 à 6 % du marché national. La loi sur lesassurances promulguée en 2006 autorisait,rappelle-t-on, la distribution par les banqueset les établissements financiers de produitsd’assurances. Deux textes d’application sontvenus ensuite organiser cette entremise.“Mettant l’homme au cœur de sa stratégie, desactions importantes ont été également réalisées parla compagnie pour relever le niveau d’aptitude et decompétence du personnel, et améliorer les dispositifsde motivation et fidélisation”, indique le P-DG.C’est ainsi qu’un programme de formation aété effectué en 2009 et a touché plus de 600employés.

BADREDDINE KHRIS

ELLE SERA CRÉÉE EN PARTENARIAT AVEC L’UNE DES TROIS BANQUES : CPA, BNA OU BEA

Caar : une filiale pour l’assurance des personnesLa nouvelle loi sur les assurances oblige les compagnies à séparer l'activité assurance-vie des autres branches.

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L a cinémathèque d'Oran a abrité,avant-hier matin, une conférence

portant sur la critique cinématogra-phique dans le monde arabe et lespossibilités de sa relance. Safa ElLaïthi Hadjadj, secrétaire générale del’Association des critiques de cinémaégyptiens, Khalil Damoun, membrefondateur de l’association des cri-tiques de cinéma marocains, MahrezEl Karoui, critique tunisien, AliAkabani, critique syrien, et RamadanSalim, critique libyen, sont intervenuslors de cette rencontre qui n’a pasréellement concerné les moyens derelancer la critique dans les paysarabes. Car chacun des intervenantsa évoqué la situation de la critiquedans son pays. Safa El Laïthi Hadjadjs’est intéressée à l’association dontelle est la secrétaire générale, avantde détailler la situation de la critiqueen Égypte.

Beaucoup d’entre eux se sontorienté vers l’industrie du cinéma etse sont mis à réaliser et à produiredes films, à l’exemple de Billel Hamdiet Hamed Hammad (dont le filmRouge pâle participe à la compétitiondu court métrage de ce 4e FIFAO). Ellea également considéré que “les cri-tiques sont différents des journalistes qui nefont aucun effort analytique”. Il semble-rait que les critiques ne peuventexpliquer ce qu’ils font qu’en parlantdu travail journalistique. Intervenantlors du débat, Ahmed Boughaba, cri-tique marocain, a contré l’argumentde Mme El Laïthi Hadjadj, en déclarant: “Les créateurs ont besoin du journalisteplus que du critique parce qu’ils font passerl’information.”

De plus, la critique cinématogra-phique en Égypte a régressé un peu,en raison de l’apparition d’un nou-veau courant dans le cinéma, “qui tendà dialoguer avec le large public”. Et cer-tains critiques snobent, fustigent etboycottent le cinéma commercial,qui n’est manifestement pas à la hau-teur. Ramadan Salim n’est pas dutout de cet avis. Selon lui, “un critiquedevrait écrire sur tous les cinémas”. Le cri-tique libyen a relevé que “la critiquearabe n’a aucune influence sur les films. Etles critiques arabes préfèrent écrire sur lesfilms étrangers que sur les productionsarabes”. Khalil Damoun a estimé, dans

sa communication, qu’“il est inconce-vable au Maroc qu’un festival se déroulesans la présence et l’implication des cri-tiques”, car “il n’y a pas de cinéma sanscritique et inversement proportionnel. Il y aune interaction”. Pour M. Damoun, “laplupart des critiques dans le Maghreb sontdes autodidactes. Ils viennent des ciné-clubs”. Mais le problème de la critique,selon lui, revient au fait que “nousavons pris trop de temps avant de passer del’oral à l’écrit”.

Quant aux références desMarocains, elles sont d’abord égyp-tiennes, puis françaises (à l’exemplede la publication les Cahiers du cinémaqui est un périodique de référence).

Khalil Damoun signale, par ailleurs,que le terme “cinéma arabe” est untrop vague, car “il y a le cinéma égyptien(un leader) puis les autres cinémas qui ont,chacun, leur spécificité”. Mahrez ElKaroui a estimé que “le cinéma n’a plusbesoin de critique dans un contexte où lecinéma commercial et l’Internet dominent etprennent le dessus”. Si El Karoui consi-dère que la critique est avant tout“subjective”, Ali Akabani ne semble pasêtre du même avis. D’après sa com-munication, la presse fait dans lasubjectivité alors que la critique seveut scientifique et méthodologique.M. Akabani a concédé tout de mêmeque “le journaliste peut se transformer en

critique à force d’écrire sur un seul domai-ne”. Mais la critique cinématogra-phique dans le monde arabe est,sans nul doute, trop exigeante. Lescritiques n’accordent leurs faveursqu’au cinéma d’auteur, ne s’intéressepresque jamais au cinéma commer-cial ; et lorsqu’ils écrivent, ils ne fontpas assez d’efforts pour intéresser lesgens. Les critiques de films sont tropélitistes pour qu’elles puissent avoirune quelconque influence sur lesgens. La critique accompagne la pra-tique ; le couple cinéma/critique : un“je t’aime… moi non plus” qui nous faitlanguir…

S. K.

LA CRITIQUE CINÉMATOGRAPHIQUE DANS LE MONDE ARABE

Le couple cinéma-critique : je t’aime... moi non plus !

Mardi21 décembre 20108 LIBERTECULTURE

1er SALON NATIONAL DE LA POUPÉE

Pour la promotion dupatrimoine culturel●● Il se tient depuis samedi dernier à lasalle omnisports Mokhtar Laâribi d’El Biar,et ce jusqu’à demain 22 décembre 2010.Organisé par la Direction de la jeunesse,des sports et loisirs, ce premier Salon dela poupée est placé sous le signe de “Créativité, authenticité, continuité”. Différents exposants venus de différenteswilayas (Sétif, Aïn Témouchent, Ouargla,Constantine…) ont pris part à cesjournées dédiées à la poupée mais aussiaux costumes et traditions d’Algérie.Différentes activités : tables rondes,spectacles de marionnettes et clowns,contes…, ont été programmées par lesorganisateurs qui veulent, à travers ce 1er

Salon national de la poupée, permettreaux visiteurs de revisiter notre richepatrimoine culturel et traditionnel.

FESTIVAL NATIONAL DE LA MUSIQUE CLASSIQUE

Pour éduquer l’écoute●● Les troupes de la Musique andalousede Sétif et Atmosphère de Constantine ontdonné, hier, le coup d’envoi des journéesde la musique classique de Sétif. La salledes fêtes du parc d’attractions de lacapitale des Hauts-Plateaux abrite, du 19au 23 décembre, la 4e édition de lamusique classique, organisée par lecomité des fêtes de l’Assemblée populairecommunale du chef-lieu de la wilaya deSétif. Plusieurs artistes et troupesspécialisés dans la musique classiqueanimeront avec la chaleur de leurssymphonies les journées froides de Sétif.Venus de Constantine, Batna, Sétif etd’Alger, ils prendront part aux activités decette édition qui sera rehaussée par laparticipation du duo italien Myriam etMaurizio. En marge des concerts, d’autresactivités figurent au programme : destables rondes sur la musique classique enAlgérie et une exposition des instrumentsde musique et sur les livres de musiquese tiendront au niveau de la salle desfêtes du centre ville, près de la fontained’Aïn El Fouara. La salle du théâtremunicipal abritera quant à elle uneconférence qui sera animée par Diamna,un spécialiste dans l’histoire de lamusique italienne. La cérémonie declôture sera l’œuvre de l’Orchestresymphonique national.

F. SENOUSSAOUI

OUM EL-BOUAGHI

Le théâtre pourenfants à l’honneur●● Dans le sillage de son programmed'activités culturelles, la maison de laculture Nouar Boubekeur de la wilayad'Oum El-Bouaghi, organise durant lesvacances scolaires, des journéesthéâtrales pour enfants, du 19 au 22décembre 2010. Ainsi, pas moins de 6pièces théâtrales sont programmées, àraison de deux représentations par jour(matinée et après-midi). Outre les piècesde théâtre Saheb Erida de la coopérativeEl Kinaâ de Guelma à Kaous Kouzah del'association les Enfants du théâtre deBatna en passant par Ahlam la Tanam del'association El Djazira du théâtre pourenfants de Khenchela..., deux après-midiculturels et de réflexion, animées parl'association du Théâtre pour enfants deAïn-Beïda (Oum El- Bouaghi), figurent auprogramme de ces journées. Les parentsaccompagnant leurs enfants, rencontrésau niveau de la maison de la cultured'Oum El-Bouaghi, n'ont pas caché leursatisfaction d’une telle initiative.Néanmoins, ils souhaiteraient que cesactivités théâtrales se multiplient et nesoient pas occasionnelles.

K. MESSAAD

L a salle Maghreb d'Oran a abrité, avant-hier en début d'après-midi, la projec-

tion du film émirati, Les Habits du soleil, deSaeed Salmeen Al Murry, dans le cadre dela compétition officielle du 4e Fifao.LesHabits du soleil(en référence à la l'expres-sion arabe, “mettre les habits du soleil”c'est-à-dire (épouser l'homme qu'on aime),c'est l'histoire d'un jeune garçon qui vit seulavec sa mère qui lui parle, sans cesse,mais sans jamais d'explication, d'une cer-taine Halima, à qui elle voue une grandeadmiration. “Halima est comme le soleil”,dit-elle au début du film, tout en méditantsur le cadre d'une jeune femme censéereprésenter cette Halima. Doté d'une sen-sibilité à fleur de peau et d'un véritable donpour l'écriture, le garçon demande à samère de lui raconter l'histoire de cettefemme. Ainsi, la mère raconte et l'enfantretranscrit. Sourde et muette, Halima rêve,comme toutes les jeunes filles de son âge,de trouver l'amour et de porter la robe demariée. Amoureuse de son cousin Ahmed,son choc est grand lorsqu'elle apprend quecelui-ci s'est fiancé à une autre jeunefemme et qu'il est sur le point de se marier.La jeune femme ne perd pourtant pasespoir, surtout lorsque le jeune Ali, deman-de sa main. Mais comme Saleh, le fils d'unriche marchand chez qui Ali travaille, estamoureux d'elle, il renonce à son amourpour elle, et la fuit lorsqu'il constate qu'elle

est sourde et muette. Ironie du sort, labeauté de Halima attire les hommes, maisson handicap les faire fuir. Bien qu'amou-reux d'elle, Saleh renonce à son amourpour elle, et en épouse une autre. Halimasemble maudite. Entourée par le silenceoppressant, et ne pouvant faire sortir lacolère contenue en elle, elle cède à la folie.Car le mutisme, elle le connaît bien puis-qu'elle a été contrainte et dès sa naissan-ce, à ne pas entendre ce qui l'entoure, à nepas communiquer avec les autres. Commeissue ultime, Halima choisit la folie ausilence. Une substitution. Par ailleurs, LesHabits du soleil se caractérise par une len-teur dans le rythme, justifiée la plupart dutemps puisque le réalisateur permet à sonspectateur de découvrir une autre face desÉmirat arabes unis. Les paysages que

nous propose le cinéaste sont troublantsde beauté. D'autre part, comme le person-nage principal est une femme sourde etmuette, le silence a dominé dans le film.Mais en plus de ces silences assourdis-sants, la scène d'ouverture du film (l'eausur la vitre qui brouille la vision du specta-teur qui ne peut distinguer les person-nages clairement), est représentative de lavérité qui est souvent cachée, voilée,brouillée, démystifiée parfois, et tue la plu-part du temps. Parfois, les Hommes se voi-lent la face et ne veulent pas voir la véritéen face, parce qu'ils se complaisent tropdans le malheur. En effet, lorsqu'on estfrappé par un malheur, on a l'impressionque la vie s'acharne à transformer l'exis-tence en un enfer. Car lorsqu'on est enproie à des problèmes, soit on se complaîtdans le silence, soit on refuse d'admettrel'évidence. L'évidence dans ce long-métra-ge, aux paysages carte postale est qu'il estdifficile de cacher le soleil. Et comme le ditsi bien le dicton algérien,“ On ne peut pascacher le soleil avec un tamis”. La véritédans Les Habits du soleil est qu'il est diffi-cile d'être une femme dans nos sociétés etde vivre avec un handicap. La vérité estque Halima a défié le groupuscule socialauquel elle appartenait en cédant à l'alié-nation. La vérité est qu'être une femme estun combat quotidien, surtout contre soi-même. La vérité est qu'il y a toujours quel-qu'un qui souffre plus. Les Habits du soleilest aussi une quête de l’absolu, un jeuavec les extrêmes.

S. K.

LES HABITS DU SOLEIL DE SAEED SALMEEN AL MURRY

QUÊTE DE VÉRITÉ ET D’ABSOLU

D.R

.

Les intervenants ontprocédé à un état des lieux,tout en évoquant lesdéboires des critiques,notamment la difficultéd’exercer ce métier, laquasi-inexistence de revuesspécialisées, la disparitiondes ciné-clubs et le peu deproductions. Car la critiqueaccompagne toujours la pratique.

De notre envoyée spéciale à Oran :SARA KHARFI

De notre envoyée spéciale à Oran :SARA KHARFI

CULTUREEN BREF

IL AURA LIEU À L’AUDITORIUM DE LA RADIO ALGÉRIENNE

L’ÉMISSION “SERIAL TAGGEUR” : LE GRAND CONCERT ●● Le jeudi 23 décembre 2010, à18h30, les jeunes et moins jeunes sontconviés à assister à une soirée musicaleexceptionnelle. Sans exagérationaucune : une participation hétéroclite dejeunes artistes. La particularité de ceconcert est qu’il regroupera le tempsd’une soirée une dizaine d’artistes venusdes quatre coins de l’Algérie, verséspour la plupart dans la chanson.D’autres styles artistiques serontprésents tels que l’humour. Le concertest organisé par la Radio algériennedans le cadre de l'émission “Serial

Taggeur” et permettra aux jeunesdécouvertes de l'émission de se produireen public. L'enregistrement du spectaclesera retransmis le soir du réveillon. En effet, les participants n’ont pas unenotoriété nationale. Ils sont à leursbalbutiements pour certains, alors qued’autres ont déjà connu la scène etl’ambiance des concerts, même s’ils nese sont pas produits à grande échelle. Le public présent pourra apprécier les groupes Caméléon d’Alger, El-Dey(Alger), The Buckets (Jijel), les rappeursSido et RSP (Alger, qui signe le

générique de l’émission), Djalil et Djalal(théâtre musical comique), Arslane (unchanteur qui nous vient de Tipasa), lemusicien Nassim Dendane (Tlemcen),Walid et Anis (humoristes de Tlemcen) etenfin Khalil, un imitateur d’Alger.Pour rappel, ces artistes en herbe sontla découverte de l’émission “SerialTaggeur”, diffusée sur les ondes de radioChaîne III, du dimanche au mercredi de20h à 21h. Pour ceux qui ne laconnaissent pas encore, “SerialTaggeur” est une émission dont leprincipe repose sur un facebook

radiophonique et qui donne l’opportunitéaux auditeurs d’intervenir autant par lebiais du Net que par celui du téléphoneafin de communiquer entre eux,d’échanger leurs expériences,d’organiser des chaînes de solidaritésocioculturelle et surtout de dévoilerleurs “nombreux et divers talentsartistiques”. L'émission est réalisée parLamine B., présentée par Yazid,accompagné de deux chroniqueurs :Salim et Hakim. Depuis son lancement, “Serrial Taggeur”,ce ne sont pas moins de 2 800

internautes algériens qui ont déjà adhéréà ce nouveau concept. Ce nombre et en continuelle évolutionatteignant le rythme de 300 à 500nouvelles inscriptions par semaine.Outre son caractère divertissant etconvivial, cette émission a quand mêmele mérite de faire découvrir les jeunestalents qui seront demain lesreprésentants de la nouvelle scènemusicale en Algérie. Pour assister auconcert de jeudi, contacter l’émission viafacebook pour s’inscrire.

A. I.

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S amedi dernier, au siège à lalibrairie Chihab, Rachid

Mokhtari a animé une rencontre-débat à l’occasion de la sortie, chezcet éditeur, de son nouveau livre –un essai – intitulé Tahar Djaout, unécrivain pérenne.

L’auteur, dans un premier temps,a voulu expliquer pourquoi il a écritcet essai basé sur quelques travauxprécédents, et à travers lequel iltente ou propose une relecture del’œuvre romanesque de TaharDjaout : l’Exproprié (Sned 1981), lesChercheurs d’os (Seuil 1984),l’Invention du désert (Seuil 1987), lesRets de l’oiseleur (Enal 1984), les Vigiles(Seuil 1991) et enfin son romanposthume le Dernier été de la raison(Seuil 1999). Parmi les raisons quiont poussé Rachid Mokhtari à sepencher sur l’œuvre romanesque

de Tahar Djaout, on peut citer : troisde ses romans constituent une tri-logie, et le fait que son écriture nevéhicule pas un discours politiqueni idéologique. À propos du premierpoint, l’intervenant a déclaré que lesChercheurs d’os, les Vigiles et le Dernierété de la raison constituent la trilogiedjaoutienne. Selon l’orateur, lespersonnages principaux de cesœuvres peuvent être un seul per-sonnage qui a évolué avec le tempsmais aussi à travers l’écriture deTahar Djaout. L’autre fait cité par R.

Mokhtari et qui n’est pas demoindre taille, c’est que l’œuvreromanesque de Djaout n’est pasempreinte d’un discours politiqueet/ou idéologique.

Certes, lui ne nie pas que la réa-lité sociale, économique et poli-tique qu’a vécue l’Algérie à sonépoque soit très présente dans sesécrits, sans toutefois être politisée.Cet état de fait a une explication : lamaîtrise de la langue française parDjaout et surtout l’aisance qu’ilavait à “triturer” les mots. Au fil de la

discussion, d’autres points ont étéévoqués par l’intervenant concer-nant le style romanesque deDjaout. Grâce à cette aisance de lalangue, ce dernier avait cette capa-cité, dans ses romans, de “détournerles mythes et les icônes” historiques.Sans les rabaisser ou les réduire, illes réinventait, les projetait hors deleur contexte historique. Deuxautres faits ont été relevés égale-ment par Rachid Mokhtari : leretour à l’enfance.

Dans toute l’œuvre roma-nesque, Tahar Djaout consacre unpassage à l’enfance dans ses livres.À travers les souvenirs de ses per-sonnages. Un retour au commence-ment, pour insuffler un nouvel élan,à l’histoire, la faire rebondir. L’autredétail relevé par l’intervenant est laprésence dans l’œuvre djaoutiennedes éléments cosmiques : la terre,l’air et l’eau. C’est l’un des raresauteurs algériens à créer une osmo-se entre ses personnages et la natu-re qu’il décrivait avec détails et pré-cision. Presque 20 ans après sa dis-parition, Tahar Dajout n’arrête pasde surprendre par ses écrits, quisont, comme l’a signalé RachidMokhtari, annonciateurs de ce quiallait arriver, car Dajout a été letémoin de sa société et il en a parlédans ses romans.

AMINE IDJER

RENCONTRE LITTÉRAIRE À LA LIBRAIRE CHIHAB

À la (re) découverte de Tahar Djaout

Mardi21 décembre 2010 9LIBERTE CULTURE

Liberté

Rachid Mokhtari, lors de larencontre de samedi dernier.

On le connaissaitjournaliste, écrivain etsurtout poète. Son œuvre,malheureusement, n’apas beaucoup étéétudiée. Hormis quelquestravaux dirigés et deslectures de ses livres.

C ’est aujourd’hui, à 20h, ques’ouvrira le 5e Festival interna-

tional de la musique andalouse etdes musiques anciennes, à la salleIbn-Zeydoun (Oref). Il s’étalera jus-qu’au 30 décembre 2010. L’Inde etles Chine sont les pays d’honneurde cette 5e édition. Lors de laconférence de presse tenue avant-hier matin à la salle Frantz-Fanon(Oref), le commissaire du festival,Rachid Guerbas, a brossé à l’as-sistance un tableau général duriche programme que réservel’édition 2010. “Outre les groupeset artistes nationaux, le festivalaccueille une douzaine de groupeset d’artistes venus de différentspays”, a-t-il indiqué. Il sera riche etsurtout varié de par les différentsparticipants qui vont transporter, àcoup sûr, le public féru de lamusique savante. Pour cetteannée, les organisateurs ont voulualler encore plus loin, dans leurprogrammation, proposant aupublic algérois de découvrird’autres musiques qui lui sontméconnues. C’est ainsi que lacérémonie d’ouverture, qui seraen hommage à DahmaneBenachour, sera un véritable voya-ge initiatique. Le premier concertsera animé par Smaïn Hakem et

l’ensemble régional de musiqueandalouse d’Alger sous la direc-tion de Zerrouk Mokdad. Alors quela seconde partie de la soirée serala révélation pour les présents.Des musiciens venus tout droitd’Asie, plus précisément d’Inde.Shirin Sengupta (chant), RanajitSengupta (Sarod, un instrument à

cordes pincées) et RupakBhattacharjee vont ravir l’assis-tance avec l’une des plus riches etplus ancestrales musiques. Ce triova inviter le public à une explora-tion musicale du “khyal” (un stylemusical classique, le plus pratiquécouramment dans le nord del’Inde). Par ailleurs, tout au long de

ce Festival international de lamusique andalouse et desmusiques anciennes, les férus dela belle mélodie et des sensationssensorielles peuvent apprécierchaque soir deux concerts ani-més. Le premier est dans la puretradition de la musique “andalou-sienne”, comme aime à le répéterle commissaire du festival, RachidGuerbas, alors que le second estune totale découverte musicalevenue d’ailleurs, de différentspays, qui activent dans le sens dela sauvegarde de cette musiquesavante : Espagne, Portugal,Tunisie, Maroc, France, Italie,Colombie… En marge desconcerts, une série de confé-rences et masterclasses sera don-née.

Par ailleurs, et contrairementaux éditions précédentes, la soi-rée de clôture sera très spéciale.Ce ne sera pas comme à l’accou-tumée les trois écoles algériennesde musique andalouse, mais plu-tôt la rencontre entre l’ancienne etla nouvelle génération des fai-seurs de ce genre musical, àsavoir la musique andalouse. Cesera aussi en hommage àAbdelkrim Dali.

A. I.

5e FESTIVAL INTERNATIONAL DE MUSIQUE ANDALOUSE ET DES MUSIQUES ANCIENNES

UNE PARTICIPATION DE HAUTE FACTURE

CLÔTURE DU FESTIVAL CULTUREL NATIONAL DU THÉÂTRE AMAZIGHDE BATNA

LE PRIX POSTHUME À MOHYA, LE CHANTRE DU THÉÂTRE AMAZIGH

L e rideau est tombé samedidernier sur la 2e édition du

Festival culturel national duthéâtre amazigh de Batna. Le prixde cette 2e édition a été remis, àtitre posthume, à Mohya, de sonvéritable nom Abdallah Mohya ditMuhend u Yehya, qui avait vouésa vie au théâtre amazigh, devenuune source d'inspiration pour tous.Des attestations de participationont également été remises auxonze troupes des huit wilayas par-ticipantes (Batna, Oum El-Bouaghi, Béjaïa, Tizi Ouzou,Ghardaïa, Tamanrasset, Mascara).Ensuite, ce fut au tour de la troupeConcert et Lecture de présenterun spectacle de chants, entrecou-pés d’une lecture des poèmes deMohya, par Salah Gaoua. Arriveenfin l’annonce du palmarès dufestival. Les deux troupes ayant créé l'évé-nement par le nombre de prixdécrochés sont : le TR d’Oum El-Bouaghi, le Petit Poucet et la mai-son de la culture d'El-Madher(Batna), qui participe pour la pre-mière fois et décroche trois prix.Les prix d'encouragement sontrevenus à la troupe Alletat de laMaison de la culture de Tizi Ouzouet à celle du Cri de la Scène deTamanrasset. Le prix du meilleursecond rôle féminin a été attribuéà Soria Bessaâdi, du TR de TiziOuzou, et celui du meilleur secondrôle masculin à Zaouaïdi Amor, dumême théâtre. Ces deux prix ontété créés par le jury cette année.Quant au prix de la meilleure inter-prétation féminine, il est revenu àla comédienne Khalfaoui Souad,de la troupe du centre cultureld'El-Madher, et celui de la meilleu-re interprétation masculine arécompensé ex æquo Z'raraKamel dans le rôle de Tayeb, duTR d’Oum El-Bouaghi, et SofianeEl-Hadj, du TR de Béjaïa.Concernant le prix de la meilleuremusique, il a été décerné àAbdelkrim Khamri pour la musiquethéâtrale Thamadourth, du TRd’Oum El-Bouaghi, celui de lameilleure scénographie à LaïdErrajmane Zaâboubi pour la pièceThamadourth et le prix du meilleurtexte à Hajira Messaoud pour lapièce Thamam't Thou Warzazi,alors que celui du jury a été attri-bué au centre culturel d’El-Madher. Mais le prix de la meilleu-re mise en scène n'a pas étédécerné, sans que la commissionen donne les raisons. Enfin, le prixdu meilleur spectacle a étéoctroyé, à la surprise générale, àla pièce Akouwar Amenhous, duTR de Batna.

B. BOUMAÏLA

L e code de la famille, érigé en une loi complé-mentaire concourant à l’imposition d’un projet

de société dans les années 1980, est non seule-ment dépassé par les évolutions sociales maisconstitue en soi un avilissement et une violationdes droits et des libertés. Envelopper la familledans des règles de fonctionnement imposées,c’est parquer et cloîtrer des êtres humains dansun espace qui n’est rien d’autre qu’un creuset oùles individus doivent se conformer à un moule. Àtravers ce moulage, on a tout simplement voulutransformer la famille en une molécule uniquemanipulée à volonté. Si toute l’attention a été por-tée sur la famille, c’est parce qu’elle est déposi-taire d’un mode de vie qui repose sur une stratifi-cation cumulée de valeurs qui fondent une socié-té. Mais ces valeurs ne conviennent pas aux

transformateurs qui ne cessent de s’acharner surla société en usant de la force de la loi. Aucunpays civilisé au monde n’a ghettoïsé ni codifié lafamille. Le code de la famille a été conçu surtoutet notamment pour régir et contrôler, mais sur-tout pour freiner les mouvements d’émancipationde la femme. Celle-ci est considérée comme unematière à déterminer. Ainsi, pour les rédacteurs

du texte, c’est par le contrôle de la femme qu’onarrive à soumette et conditionner une société. Onpoussera d’ailleurs le ridicule jusqu’à fixer lamesure métrique que doit avoir un bâton quiautorise l’homme à asséner les coups réglemen-taires à l’épouse. Réglementer les coups, commesi d’ailleurs on pouvait réglementer le niveau dumal, ne peut avoir d’autre signification que la

légalisation de la violence. Même après quelquesaménagements apportés au texte, il n’en demeurepas moins que la volonté de canaliser la famillecontinue d’obéir à des visées sournoises : cellesde l’orthodoxie. On se souvient qu’après l’annon-ce du projet de code, des femmes courageusesont initié une manifestation à Alger alors que lepays vivait sous une dictature sans pareille. Mais,depuis, les chemins de cette marche ont pris desdirections éparses. Celles qui continuent à porterla contestation et le combat contre la culture del’infamie du texte et des textes concourants etcelles qui… mènent vers les temples où seconçoit et se décide, hélas, le sort réservé à lafemme et, ce faisant, à la famille.

A. [email protected]

PAR ABDENNOUR ABDESSELAM

LE CODE DE LA FAMILLE : UNE CULTURE DE L’INFAMIE

Reflet culturel

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Mardi21 décembre 201010 LIBERTEL’ALGÉRIE PROFONDE

L e local, vétuste, hideux, humideet insalubre qui abrite l’associa-

tion locale des non-voyants estsitué au fond du marché auxlégumes, dans une encoignure, uncoin choisi par des commerçantspour y déposer les emballagesencombrants, sales, mais encoredes ordures. Autant dire que le lieu,soit l’entrée du local, est devenudepuis plus de dix ans, un dépotoir.Certains vont même jusqu’à sedébarrasser de leurs ordures en leslançant sur le toit du local dont lesoccupants, s’ils ne voient rien dupréjudice causé, sont parfois indis-posés par des odeurs nauséa-bondes. La pièce faisant office debureau et de salle de réceptionaffiche la désolation et montre lapauvreté des lieux : pour toutmobilier, l’association disposed’une table scolaire (en guise debureau) qui visiblement a servidepuis plusieurs décennies, detrois chaises en piteux état, dedeux vieux bancs en bois, d’unearmoire et d’un fichier métalliquetous deux bancals et rouillés. Unpetit réfrigérateur, ancien modèle,émaillé et sans poignée, meuble leréduit attenant.

Le sol n’est pas carrelé, les murssont décrépis et le plafond estauréolé de traces importantes d’in-filtration des eaux pluviales. Lelocal ne dispose, par ailleurs, ni detoilettes ni d’eau et encore moinsde chauffage. Le vieil appareil dechauffage électrique posé sur l’ar-moire métallique – un “meuble” derebut – n’est pas utilisé de peurque la facture de l’électricité, à lacharge de l’association, ne soittrop lourde.

Faute de subvention, c’est surles dons (virés à certaines occa-sions – comme les fêtes religieuses)

venant de mécènes et à la deman-de de l’association, que cette der-nière honore les factures Sonelgazet secourt les plus démunis parmiles plus de 200 non-voyants quecompte le bureau local. Quant à lapeinture sommaire du local et cer-taines réparations, un jeune non-voyant nous avoue que le présidenta dû puiser dans sa poche pour yfaire face.

“Outre leur infirmité, certains sonttrès pauvres et sans famille”, nousapprend un commerçant du mar-ché qui poursuit : “Ils sont nombreuxà se rendre au bureau dans l’espoir d’yrecevoir une aide matérielle, les 3 000DA de leur pension mensuelle sont loin

de couvrir leurs besoins élémentaires”. Àla désolation, s’ajoute le manqued’entretien des lieux. Il y aquelques années, l’associationjouissait des services de jeunesrecrutés dans le cadre du filetsocial. Ils étaient au nombre dequatre, dont une jeune secrétairechargée de la rédaction et la frappedu courrier, de l’établissement descartes de handicap mais aussi dunettoiement. Elle accompagnait,par ailleurs, le président de l’asso-ciation, Mohamed Rahem, à la mai-rie, à la daïra et dans tous sesdéplacements à travers la ville.Depuis, l’association n’a plusbénéficié de recrutement de

jeunes. Président de l’associationdepuis 1995, non-voyant, M.Rahem est lui-même un cas : pèrede 4 filles dont une handicapée à100%, il vit avec femme (asthma-tique) et enfants dans une unique

pièce dans le bidonville né autourde l’ancienne ferme colonialeAmbroise (Bouazza-Djelloul) d’où ilse déplace chaque matin pour serendre au bureau. Son unique res-source est sa pension d’invalide de12 000 DA. Dans ce local où il estchaque jour présent, la tâche dunettoiement lui incombe, notam-ment à l’entrée du local souventencombré de détritus. En quittantle local humide et froid, un brefcoup d’œil sur le toit bas en éternitnous confirme la situation de lais-sés-pour-compte des adhérents decette association : des orduresdont se débarrassent des quidamss’y amoncellent. Il est facile, alors,d’imaginer de quoi sont chargéesles infiltrations d’eau de pluie quitombent à grosses gouttes du pla-fond. Faute de rénovation etd’aménagement de ce local vétusteet exempt de commodités, l’instal-lation de l’association dans unnouveau bureau apparaît commeune nécessité. Un problème quin’est, cependant, pas près deconnaître une heureuse issue, l’ab-sence actuelle de locaux se posantde manière cruciale à El Affroun.

F. SEMAN

L’associationdes non-voyants

réclame un local décent.

EL-AFFROUN

L’association des non-voyantsdans la tourmente

Liberté

L e douar d'Ath Abdelmoumène dans la commune de Tizi N'tletta à une trentai-ne de kilomètres au sud de Tizi Ouzou est déclaré zone morte. Tous les com-

merces, toutes les écoles et les deux collèges ont été dernièrement fermés. Lescomités de villages de cette contrée de plus de dix mille habitants ont décidé derecourir à diverses formes de contestations pour interpeller les pouvoirs publicssur l'insécurité qui y règne en maître. En plus de cette action, tous les transpor-teurs ont garé leur véhicule chez eux. Les représentants de ces citoyens se sontensuite dirigés à la mairie de Tizi N'tletta où ils ont procédé à la fermeture duservice de l'état civil. Selon une source proche de ces comités, en compagnie dumaire, les contestataires ont exposé ce problème qui ne date pas d'aujourd'huiau chef de daïra des Ouadhias ainsi qu'à la brigade de gendarmerie de la mêmeville. Ils ont réitéré leur appel en direction de ceux censés les protéger dedéployer les moyens adéquats en vue d'éradiquer ce fléau qui ne cesse de sepropager partout sous ses diverses formes. “On ne peut plus assister à ce genrede dépassements. Basta! Que chacun prenne ses responsabilités pour éviter

d'éventuels dérapages. Ce n'est pas la première fois que nous avons sollicité cesresponsables pour prendre des mesures qui s'imposent. Y en a ras-le bol”, nousa répondu l'un des représentants de la coordination des comités de village d'AthAbdelmoumène. Rappelons que dans cet ordre d'idées, des dizaines de per-sonnes avaient fait le déplacement en septembre dernier jusqu'à Draâ El-Mizanpour reposer cette question d'insécurité au procureur alors qu'ils avaient déjà,en mai, déposé une “plainte contre X” dont des copies avaient été adressées auwali, au chef de daïra des Ouadhias, à la sûreté de wilaya, à la brigade de gen-darmerie des Ouadhias et au P/APC de Tizi N'tletta. “Des vols, des agressionscaractérisées, des pillages nocturnes sont des récitals permanents dans notredouar. La drogue est la monnaie courante dans nos rues. Malgré ces appelspressants aux services de sécurité, la réaction de ces derniers est amorphe. Lasourde oreille des concernés crucifie les humbles de ce douar”, avaient écrit lesreprésentants de six associations dans le document en question.

F. I.

L' association Bariq 21 de Skikda, une associa-tion qui milite pour la promotion des énergies

renouvelables et du développement durable, aorganisé durant l'après midi de samedi dernier, unejournée d'étude sur les causes environnementalesà l'origine du cancer et l'impact de notre environ-nement sur notre santé. Cette conférence scienti-fique a été animée par le professeur en cancérolo-gie Dominique Belpomme, de l'université ParisDescartes qui n'a malheureusement pas intéresséles scientifiques qui n'étaient que peu à y assister.

Le professeur D. Belpomme, également prési-dent de l'association Artac (Association for resear-ch and treatments against cancer), a présenté uneétude scientifique se basant principalement surdes statistiques et des taux de cancer dans lespays développés européens.

Selon la présentation du professeur, plusieurscancers sont dus aux facteurs relatifs au mode devie incluant le tabac. Tabagisme, alcoolisme,consommation de graisses animales, surpoids,obésité, hormones (pilules), sédentarité et stresssont autant de facteurs favorisant l'apparition du

cancer. Selon l'Agence internationale pour larecherche sur le cancer, en plus des produits chi-miques organiques exogènes, plusieurs métaux etmétalloïdes ont été évalués en tant que carcino-gènes certains ou probables, malgré le fait que leurmécanisme d'action ne soit pas totalement éclair-ci, indiquera le conférencier. Des catégories deproduits pharmaceutiques et de cosmétiques ontdes propriétés cancérogènes présumées ou prou-vées chez l'homme. Une des propriétés de base etspécifique de beaucoup d'ECCS organiques lipo-philes comprenant les hydrocarbures aromatiquespolycycliques et les hydrocarbures aromatiquespoly-halogénés et leur capacité à se bio-accumu-ler dans le tissu adipeux d'où ils peuvent être libé-rés dans la circulation sanguine et ainsi avoir uneffet cancérigène au niveau des tissus périphé-riques cibles, expliquera le professeur chercheuren cancérologie, en évoquant les trois articles del'appel de Paris, une déclaration internationale surles dangers sanitaires de la pollution chimique, unappel signé par plus de 1 000 scientifiques inter-nationaux dont des Prix Nobel.

En résumé de l'intervention de D.Belpomme,l'identification des causes du cancer aurait desconséquences considérables du point de vuesanté publique : prévention primaire, screening,diagnostic précoce et traitements.

Puisque beaucoup de produits chimiques exo-gènes sont lipophiles, se bio-accumulent dans lestissus adipeux, se métabolisent en produits réagis-sant avec, forment les adduits stables et encom-brants au niveau de l’ADN, induisent des radicauxlibres et/ou agissent par les mécanismes épi-géniques et, par conséquent, dû à toutes ces pro-priétés, peuvent être hautement mutagènes viades mécanismes directes ou indirectes, “nous pen-sons qu‘ils peuvent être les facteurs majeurs dans la can-cérogenèse chez l'homme”, indiquera le conférencier.

Et de conclure, en raison de ces propriétés etmécanismes moléculaires, “nous concluons que lesECCS pourraient être les déterminants majeurs dans lecancer humain, avec les conséquences évidemment impor-tantes en santé publique”.

BOUKARINE A.

Faute de subvention, c’estsur les dons venant demécènes et à lademande del’association, que celle-cihonore les facturesSonelgaz et vient ausecours des plusdémunis.

ILS RÉCLAMENT DE LA SÉCURITÉ DANS LEUR DOUAR

LES HABITANTS D'ATH ABDELMOUMÈNE DANS LA RUE

CONFÉRENCE-DÉBAT À SKIKDA

La prévention environnementale, un outil de lutte contre le cancer

ORAN UN EX-DOUANIER SOUS LES VERROUSPOUR ESCROQUERIE ●● Une affaire d’escroquerie ayant pourprincipal mis en cause un ex-douanier H.M., 47 ans a été élucidé par les élémentsde la brigade économique et financièreBEF relevant de la sûreté de wilayad’Oran. Cet ex-douanier avait pourcomplice, B. A., 43 ans qui se faisaitpasser pour une personnalité influente.Leur victime est un propriétaire d’hôtelsis dans la commune d’Arzew. Selonces déclarations, H. M. qui se disaittoujours en exercice et son compliceB.A., lui ont promis de lui procurer lesconteneurs vides dont il avait besoin. Lavictime a déclaré leur avoir remis uneavance de 500 millions de centimes.L’hôtelier a avancé dans sa plainte qu’il aété tranquillisé lorsque les deux mis encause lui ont présenté le D3, undocument attestant qu’il pourra prendrepossession des conteneurs, cependant letemps est passé sans qu’il ne puissebénéficier de son “ bien”. L’enquêteouverte par la BEF a révélé que ledocument en possession de la victimeétait faux et les deux mis en cause ontété par la suite arrêtés. Ils ont étéécroués le 15 de ce mois pour répondrede l’inculpation d’association demalfaiteurs, escroquerie et faux et usagede faux.

B. AMIRA.

KHEMIS EL-KHECHNA (BOUMERDÈS)UN VÉHICULE DE TYPE 4X4 VOLÉ EN PLEIN JOUR

●● Un 4X4 a été volé en fin d’après-midi de samedi dernier au niveau de l’axeautoroutier à Khemis El-Khechna dans la wilaya de Boumerdès. Selon une sourcebien informée, ce véhicule appartenant à un coopérant de nationalité italienne, tra-vaillant avec les Chinois dans le cadre du projet de l’autoroute Est-Ouest, était garésur le bas-côté de l’autoroute tout près de la base-vie des Chinois avant qu’il ne soitvolé. La victime s’est présentée, dans la même journée à la sûreté de daïra deKhemis El-Khechna pour alerter les services de sécurité sur la disparition de sonvéhicule. Une vaste opération de recherches a été déclenchée dans la région.

NACER ZERROUKI

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-E st-ce que tu te rendscompte ? Pas un mot de

gentil, rien ! crie Chafika, se rete-nant de pleurer devant son mari.Qu’est-ce que j’ai fait pour êtrepunie de la sorte ?- Reconnais que tu n’as pas étéfacile à vivre pendant toutes cesannées, lâche el hadj Tewfik. Etpuis, il faut dire que tu as perdusa confiance quand tu as mis sonex-petite amie à la porte ! Tupeux comprendre qu’il ne seconfiera pas tout de suite à toi !Laisse-lui du temps. Tout rede-viendra comme avant. Je vais luiparler. Le vieux père ne perd pasde temps. Il va jusqu’à la chambre deDjamel et frappe avant d’entrer. Iltrouve Djamel étendu sur le lit.- El hadj Toutou ! Tu a besoin demoi à la boutique ? Tu veux queje vérifie les comptes ?- Je m’en sors très bien, lui assu-re son père. Je voulais seulementdiscuter. Tu as de la peine,d’après ta mère. Qu’est-ce quis’est passé aujourd’hui ?Djamel lui raconte en détail sasinistre journée. Son père n’estpas surpris de sa sensibilité, mais

en choisissant d’être médecin, ilsavait qu’il ne pourrait pas quesauver des vies, mais aussiaffronter la mort. Il comprendson sentiment d’impuissance.- C’est malheureux mais la vie estfaite ainsi ! Vois ta mère, ellesouffre de ne pas être aimée detoi. Tout à l’heure, en te parlantde l’appartement, elle pensaitque tu allais sauter à son coupour lui prouver ta reconnaissan-ce ! Il y a des jours où tu lui res-sembles !Cette méchanceté gratuite, tu latiens d’elle, pas de moi !- Je n’étais pas bien ! Elle a vrai-ment de la peine ? s’inquièteDjamel. Elle est si sensible queça ?- Difficile à croire mais c’est vrai !insiste son père. Quelques motsgentils peuvent calmer lesesprits. Tu sembles oublier quetu vas bientôt nous présenterton amie. Pourquoi déclarer laguerre dès maintenant ?- C’est vrai, reconnaît Djamel ense levant. Ça ne m’apportera riende bon. Je veux bien faire uneffort, mais, l’avertit-il, ne vousattendez pas à ce que j’amène

mon amie ici ! Je ne veux pas latraumatiser !- De quoi veux-tu l’épargner ? Deta mère ou de ton amie ? l’inter-roge son père en le suivant.- Désolé el hadj Toutou, mais jene répondrais pas ! Son sourireénigmatique ne le rassure pas,mais il n’en dit rien à sa femme.Alors que Djamel discutait main-tenant avec elle, le vieux père nepouvait pas s’empêcher de pen-ser. Il s’efforçait à sourire lorsqueChafika se tournait vers lui. Il nevoulait pas l’inquiéter si tôt.Si Djamel tenait tant à ce queson amie reste inconnue, cedevait être dû au fait qu’elle a un

handicap. Si cela est su de samère, elle leur fera des pro-blèmes maintenant. El hadjTewfik se demande s’il fait biende se taire, en ne se confiant pasà sa femme. Cependant, malgré l’inquiétudequi le rongeait, il n’en fit rien.Connaissant son sale caractère,il refusait d’aller au-devant desproblèmes qu’allait poserDjamel.- Demain, on aura les clefs, lui ditChafika. Si tu veux, je t’accompa-gnerais. Tu auras besoin de

conseils. Il y a tant de choses àfaire. Je veux bien que tu m’ac-compagnes, répond Djamel.Seulement tes conseils, je m’enpasserais ! Sihem se débrouilleratoute seule, ce sera sa maison. Ilfaut que tout soit à son goût !Vous n’y voyez pas de mal, j’es-père ? Chafika semblait prête àprotester, mais comme el hadjTewfik hochait la tête, positive-ment, elle fit comme lui. Celui-cisoupire de soulagement.

(À suivre)A. K.

Mardi 21 décembre 2010 LIBERTE16

RÉCIT DE YASMINA HANANE

L e jour se lève. Ni l’un nil’autre n’avaient pu fermer

les yeux. Mahmoud s’habillehâtivement et embrasse lesenfants, avant de prendre sonsac et ses papiers. - Surtout pas un mot à ma mèreou à la tienne… recommande-t-il encore une fois à Fettouma. Il sortit dans la cours, où sonpère l’attendait. En silence, ilsquittèrent la grande maison,pour se diriger au café, où ilsprirent une dernière tasseensemble. Si Ahmed les rejointquelques minutes plus tard. Ils échangèrent quelques motset des recommandations.Mahmoud ne cessait de penserà Fettouma et à ses enfants. Ilpria Si Ahmed, et son père, deprendre soin d’eux. Les deuxhommes sourirent distraite-ment. Ils comprenaient la gravité del’heure et rassurèrent le jeunehomme. Ses enfants seront àl’abri dans la grande maison. Etincha Allah à son retour, ilsauront tellement grandi qu’il neva plus le reconnaître. Enfin Mahmoud embrasse son

père et son beau-père et se metà descendre hâtivement lesgrandes marches d’escalier,

sans un seul regard en arrière. Ilavait les yeux mouillés et lagorge nouée. Un “frère” l’attendait au bas dela ruelle. Sans lui dire un mot, ille prend par les épaules, et ilsdisparurent tous les deux dansles dédales de La Casbah. Quelques mois passent. LlaKheira et lla Z’hor avaient finipar se rendre à l’évidence. Leshommes leur avaient caché laréalité sur Mahmoud, mais ellesn’étaient pas dupes. Un voyage d’affaire ne duraitpas autant de temps. Agacé parles questions de sa femme, SiTaybe avait fini par cracher lemorceau. “Oui… Son fils est aumaquis comme tous les jeuneshommes de la houma, tu devrais plu-tôt en être fière”.Lla Kheira est sidérée. Elles’était mise à trembler de toutson corps, puis avait pleurécomme une éponge des joursdurant. Elle accusa Fettouma etLla Z’hor de lui avoir caché lavérité. Fettouma ne lui réponditmême pas, aussi préoccupéequ’elle était par le sort de sonmari, mais Lla Z’hor jura touthaut, qu’elle-même ignoraittout de cette affaire. Elle versèrent ensemble encore

quelques larmes, puis finirentpar se résigner à ce sort quis’est acharné non seulementsur elles, mais sur tout le pays. Des nouvelles arrivaient dumaquis. On citait les noms descombattants tombés au champd’honneur. Lla Kheira etFettouma guettaient la moindrerumeur. Qui était blessé ? Qui étaitmort ? Qui avait-t-on arrêté ?Qui avait-on torturé ? Parfois elles passaientensemble des nuits entières, lesoreilles aux aguets. Quelqu’unpourrait citer Mahmoud lorsd’un interrogatoire, et ils ris-quaient tous de payer le prixfort. Leur maison sera viteenvahie, et les hommes arrêtéset torturés. Si Ahmed et Si Tayeb ne sequittaient presque plus. Lesoreilles collées à la radio, ilstentaient d’avoir le maximumd’informations sur les moudja-hidine et les opérations enga-gées çà et là dans les maquisles plus éloignés. “Que Dieu soit avec nous et protègenos enfants…” ne cessaient-ilsde répéter.

(À suivre)Y. H.

[email protected] : Vos réactions et vos

témoignages sont les bienvenus.

L’Algéroise

Dessin /A

mouri

DESENS G FAITSET DES

[email protected] : Vos réactions et vos témoignages sont les bienvenus.

42e partie

Dessin /A

mouri

CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSEUNE NOUVELLE DE ADILA KATIA

12e partie

RÉSUMÉ : les parents de Djamel trouvent un apparte-ment à leur goût, à El-Biar. Chafika espérait un motgentil de la part de son fils, mais celui-ci était rentrébouleversé. Il avait assisté à la mort d’un malade.

La voleuse

RÉSUMÉ : Mahmoud est contraint d’avouer à safemme son intention de rejoindre le maquis. Cette der-nière est éplorée, Mahmoud la supplie de garder un airserein devant les autres. En particulier devant sa mère etles enfants.

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Mardi21 décembre 2010LIBERTE 17JEUX

●● "Les femmesseraientcharmantes si onpouvait tomberdans leurs brassans tomber dansleurs mains."

Ambroise Bierce

●●"La politesse,c'est la forme laplus acceptable del'hypocrisie."

Ambroise Bierce

●● "L'art depersuader consisteautant en celuid'agréer qu'en celuide convaincre."

Blaise Pascal

CCiittaatt iioonnssSolution Sudoku n° 613

HORIZONTALEMENT - I - Meurtières d’une tour pour tirerà couvert. II- Grand lac salé d’Asie. Divertit. III- Réfléchi. Désirviolent. IV- Baudet. Antique coupe à boire. V- Victoireimpériale. Sable mouvant. VI- Région d’Égypte. Neptunium.VII- Mustélidé aquatique. Saison. VIII- Étendue. Rougir unpeu. IX- Négation. Joies populaires. X- Raisonnable. Oxygéné.

VERTICALEMENT - 1- Unités militaires. 2- Lieu de combat.Sens. 3- Soleil des Pharaons. Tracas. 4- Céréale. Tables dessacrifices. 5- Lettres du Népal. Chef des Brésiliens. C’est-à-dire. 6- Désinvolte jusqu’à la grossièreté. 7- Affection. Risqua.8- Gros nuages. Crochet. 9- Préposition. Riche oisif. 10-Liquide nourricier. Ancien habitant d’Asie.

1

I

II

2 3 4 5 6 7 8 9 10

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

Le sudoku est une grille de9 cases sur 9, divisée elle-même en 9 blocs de 3cases sur 3. Le but du jeuest de la remplirentièrement avec deschiffres allant de 1 à 9 demanière que :

- chaque ligne contiennetous les chiffres de 1 à 9 ;- chaque colonnecontienne tous leschiffres de 1 à 9 ;

- chaque bloc de 3X3contienne tous leschiffres de 1 à 9.

Cette grille est de niveaumoyen : elle contient déjà30 chiffres.

MO

TS F

LÉCH

ÉS N

° 3

98

ParA. Ouabdeslam

SOLUTIONDES MOTS FLÉCHÉS N° 397

1

3

8

7

4

2

5

9

6

4

9

7

6

8

5

2

3

1

5

2

6

1

3

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7

4

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6

5

1

2

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3

7

4

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7

4

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1

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7

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8

1

2

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3

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1

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7

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1

9

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5

2

2

4

8

3

6

9

4

7

1

1

2

9

1

Mots croisés N° 4026 : PAR FOUAD K.

C’était El

Eulma——————

Correctiion

La seiche——————Individus——————Larges

Au bout dubiberon——————

Six à Rome

Cordialité——————Le fer——————Erbium

Champion

——————

Choisit

Cœur de pipe——————Tête blonde——————Chaîne TV

Bugle àfleurs jaunes——————Partie dumonde

Tresserait

——————

Convient

Sans effets

——————

Véto russe

Numéral——————Dans l’eau——————Berges

Les brebis——————

Des singes

Astate——————Réfléchi——————Éroda

Cèlerez——————Monument——————Wilaya

L’Étain

——————

Cabas

Muraille——————Vase——————Avec lesautres

Plantearomatique——————

Grivois

Paradisperdu——————

Panorama

Dévêtus——————Situés——————Tirade

Défaut——————Lié——————Une veine

Greffe——————Vieux bœuf——————Glace anglaise

Bout du Sud——————Réfléchi——————Choisi

Numéral

——————

Insulaires

Nivellent——————Sodium——————Diapré

Succès

——————

Erbium

Épais——————Artère——————Vieux droit

▲ ▲

▲ ▲

▲ ▲

▲▲

▲ ▲

▲ ▲▲

▲▲

Belligérant - CR - Iéna - Aven - Hivers - Ti - Pt - Est - Outarde - Vêtit - Urée - S - Ré - Aspes - Sot - Ésus - Arec - Se - F - Sic -

Isère - Éon - Ôte - Ni - D - Urètre - Stora - I - Errera - Tan - Lc - Id - Étiers - Larmes - Ar - Ée - Érié - Aînesse.

Comment jouer ?Sudoku N° 614 : PAR FOUAD K.

LIDO

TIRE

Solution mots croisés n° 4025

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

GERMANISTE

LIEUE

VUES

OR

RDA

ENS

E

SESTERCE

RB

R

IN

EU

URE

ASTI

X

EDENTES

CA

SENSES

PUR

METIERS

AI

VERSEAU(21 janvier - 19 février)

Vous allez entrer dans une période fastedans le domaine des affaires mais resteztrès prudent. Il ne faudrait pas qu'un inci-dent de dernière minute vienne troubler lebon déroulement des opérations. Unedémarche méticuleuse porterait plus rapi-dement ses fruits. Vigilance !

POISSONS(20 février - 20 mars)

Une évolution incertaine d'une situation com-pliquée vous empêche d'avoir des penséesclaires et précises. Il faut voir au-delà desapparences trompeuses et aller au fond deschoses. Votre perspicacité habituelle vous per-mettra de résoudre cet imbroglio que vousredoutez à tort.

BÉLIER(21 mars - 20 avril)

Vous allez pouvoir penser à améliorer certainesrelations que vous avez avec quelqu'un qui nevous est pas indifférent. Ne comptez pas tropsur votre moral qui est au beau fixe pour cela,faites plutôt confiance aux circonstances quivous seront activement favorables.

TAUREAU(21 avril - 21 mai)

On conserve une très bonne image de vous etvous pourriez être pressenti pour un prochainrendez-vous d'affaires. Vos inquiétudes quantaux sentiments de cette personne proche devous ne sont pas fondées. Répondez favora-blement à une invitation de dernière minute.

GÉMEAUX(22 mai - 23 juin)

Vous vous désespérez inutilement sur unsujet brûlant. Car la chance fera incliner lesplateaux de la balance de votre côté. Il s'agitmaintenant de bien comprendre les tenantset aboutissants pour faire tourner rapide-ment les choses à votre avantage.

CANCER(22 juin- 22 juillet)

Une opportunité d'améliorer rapidementvos finances s'offre à vous, ne la laissez paspasser. Il serait en effet dommage de tour-ner le dos à une offre aussi avantageusesauf si des contraintes de dernière minutevenaient perturber la réalisation de ce pro-jet intrépide.

LION(23 juillet - 22 août)

Une décision importante va être prise pro-chainement. Un moral exceptionnel vousaide à accepter des conclusions qui voussemblent prises un peu trop à la hâte.N'hésitez pas à apporter certains commen-taires nécessaires dans de telles circons-tances aussi douteuses.

VIERGE(23 août - 22 septembre)

On vous fera une proposition alléchante.Une telle opportunité risque bien de ne passe représenter. Il serait bon d'y réfléchirsérieusement surtout si vous considérezqu'il faille la saisir maintenant. N'attendezpas trop car vous pourriez penser quedemain il serait trop tard.

BALANCE(23 septembre - 22 octobre)

Pour être en pleine forme vous avez besoinde nouvelles énergies. Vous aurez des idéesneuves sur différents problèmes. Suivezvotre inspiration. Laissez-la vous guider versde nouvelles aventures. Vous êtes en forme,allez vite faire ces nouvelles découvertes.

SCORPION(23 octobre - 22 novembre)

On vous fera une remarque pas très gentillequi sera comme la goutte d'eau qui faitdéborder le vase. Plutôt que vous fâcher,faites preuve de patience dans vos senti-ments mais indiquez clairement quandmême les limites à ne pas dépasser. Faites-le et vous verrez les résultats.

SAGITTAIRE(23 novembre - 20 décembre)

Vous allez avoir des relations plus faciles avecles autres. Vous allez pouvoir vous exprimer enpublic avec sincérité. Profitez-en pour dire ceque vous pensez réellement. C'est le bonmoment car vous aurez acquis les certitudespour parler ouvertement et on vous écoutera.

CAPRICORNE(21 décembre - 20 janvier)

Aujourd’huiGrâce à une belle forme physique, vouspourrez fournir tous les efforts néces-saires pour aboutir là où vous n'avezpas pu aller tout récemment. Vousconstaterez que tout se passera commevous l'avez pensé et rien ne pourra plusvous arrêter dans la réussite.

DE MEHDI

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Mardi21 décembre 2010 19LIBERTE CULTURE

FINALE DE LA COUPE DE L’UNAF : ES SÉTIF – AL-NASR BENGHAZI(AUJOURD’HUI À 17H30)

Éviter le scénario d’EnnepiL ’Entente de Sétif s’apprête

aujourd’hui à donner la répliqueà la formation d’Al-Nasr de Benghazipour la seconde manche de la finalede la Coupe de l’Unaf des clubs vain-queurs des coupes. Un rendez-vousqui s’annonce a priori comme unesimple formalité pour les Sétifiens,lesquels ont, pour rappel, remportéla première manche il y a un peu plusde deux semaines au stade Hugo-Chavez à Benghazi par le score detrois buts à un.

Une marge sécurisante pour lespartenaires de Mourad Delhoum quipourront signer à l’occasion leurtroisième sacre de l’Unaf après lesdeux titres de la saison précédente,à savoir la Coupe des clubs cham-pions et la Supercoupe. Cela dit, ilreste toutefois que le staff techniqueet joueurs insistent sur le fait qu’ilfaudra aborder cette seconde ren-contre entre les deux équipes avec laferme détermination de s’imposerpour, d’abord, confirmer le résultatdu match aller et arracher du coupleur premier titre de l’exercice 2010-11. “Le football n’est pas une science exac-te. Nous devons donc prendre au sérieuxcette seconde manche et l’aborder comme sinous sommes encore zéro à zéro”, ne ces-sait de répéter le coach GiovanniSolinas à l’adresse de ses joueurs lelendemain de leur large succès en

championnat devant le CA BordjBou-Arréridj. Toujours est-il quedans le camp sétifien, on veut éviterà tout prix de tomber dans le piègede la facilité et se laisser faire devantun adversaire libyen qui n’aura rien àperdre. En effet, du côté d’Aïn El-Fouara, on n’a pas encore oublié

cette fameuse défaite at home d’il ya deux ans lors de la phase despoules de la Coupe de laConfédération africaine de football,lorsque les Égyptiens d’Ennepi sontvenus s’imposer, à la surprise géné-rale, au stade du 8-Mai-1945 à Sétif(1-3) alors que le match aller est

revenu aux partenaires de FaouziChaouchi (3-4). Un échec qui auraitpu coûter cher à l’équipe phare desHauts-Plateaux qui n’a dû son salutqu’à la différence de but pour arra-cher sa qualification pour les demi-finales. C’est dire que les Ententistesne doivent en aucun cas sous-esti-mer leurs adversaires libyens qui ontannoncé les couleurs à leur arrivée àSétif en estimant que tant qu’il resteencore 90’, tout est possible en foot-ball. “Écoutez, en football rien n’estperdu ou gagner d’avance. Certes,nous avons perdu la première manche cheznous, toutefois, on ne va pas lâcher prise.On défendra crânement nos chances”,nous a dit Khaled Guemaâche, letechnicien égyptien d’Al-Nasr deBenghazi, qui croit dur comme ferquant aux moyens de son team pourtenter de renverser la vapeur.“Contrairement à la première confronta-tion, on connaît mieux désormais notreadversaire, ses points forts et ses pointsfaibles. Tout ce que je peux vous dire, c’estque nous sommes animés d’une grandevolonté pour essayer au moins de représen-ter dignement le football libyen et prouverque notre place en finale de la Coupe del’Unaf n’a pas été acquise par hasard”,ajoute notre interlocuteur, qui jouerapeut-être sa tête lors du match de cesoir.

F. R.

AYANT DÉMISSIONNÉDE L’OLYMPIQUE BÉJABELHOUT VERS LE MC EL-EULMA●● L’entraîneur, Rachid Belhout,est très proche d’un accord avec leresponsable du club algérien le MCEl-Eulma pour prendre en main labarre technique de l’équipe. Lesnégociations sont dans un stadetrès avancé et il se pourrait que lesdeux parties officialisent dans lestoutes prochaines heures. Le tech-nicien algérien a démissionné deson poste d’entraîneur de l'équipetunisienne de l'Olympique Béja àl'issue de la défaite concédée parson équipe face à l'ES Hammam-Sousse (1-0). Dans une déclarationdans la presse locale, Belhout s’estdit satisfait du travail accompli àBéja qui l’a conduit au trophée de laCoupe de Tunisie la saison écou-lée. “J’ai la conscience tranquille etle sentiment d’avoir donné le maxi-mum”, a indiqué l'ancien entraîneurde l’USM Alger.

M. B.

MOC CHERRADI PRESSENTI ●● La sévère défaite à Sidi Bel-Abbès du Mouloudia deConstantine a été très malaccueillie par les supporters demême que par la direction du clubqui a ainsi mis fin au fonction deson entraîneur brésilien Alves, enattendant de trouver son rempla-çant. C’est à Neguiz en compagniede Laouar, les ex-adjoints duBrésilien, d’assurer l’intérim. Parailleurs, plusieurs noms sont propo-sés pour la barre technique entreautres Latrèche, Bouarata etHammouche. Cela dit, le nom deCherradi revient avec insistance. Auchômage et connaissant très bien lamaison du MOC pour l’avoir déjàdrivée quelques saisons aupara-vant, l’intéressé aurait, selon nossources, donné son accord de prin-cipe. Il reste seulement à conclure.

H. S.

ES MOSTAGANEM BENCHADLI, NOUVELENTRAÎNEUR ●● L’entraîneur, Djamel Benchadli,a été nommé à la tête de la barretechnique de l’ES Mostaganem, a-t-on appris auprès de la direction del’équipe. M. Benchadli remplaceMustapha Heddane remercié à lasuite des mauvais résultats enregis-trés lors de la phase aller du cham-pionnat, selon la même source, quia ajouté que la direction de l’ESMostaganem est parvenue avecl'entraîneur sortant, à un accord àl'amiable pour la résiliation ducontrat. Le nouvel entraîneur a prisses fonctions pour diriger les Vert etBlanc, en entamant dimanche soirla première séance d'entraînementpour préparer le match face àl’USM Bel-Abbès. M. DjamelBenchadli a souligné à l'APS qu'il avait paraphé un contrat de 6 mois pour diriger l'équipe pour le reste du championnat.

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CHAMPIONNAT L2 (11e JOURNÉE)

Derby à Alger, le CSC en péril à Oran L e derby de la capitale entre le NA

Hussein-Dey et le RC Kouba retien-dra l'attention aujourd’hui à l'occasionde la 11e journée du Championnat pro-fessionnel de Ligue 2, au moment où leleader, le CS Constantine, en quête derachat après ses dernières contre-per-formances, effectuera un périlleuxdéplacement à Oran pour croiser le feravec l'ASMO. Le stade du 20-Août-1955vibrera mardi au rythme de la chaudeexplication entre Banlieusards : cetteannée, le derby NAHD-RCK promet duspectacle entre deux équipes qui, mal-gré des hauts et des bas, se sont fixé lemême objectif, à savoir retrouver l'élite.Ce qui donnera sans aucun doute plusde piment aux débats. Le CSC, quicontinue de dilapider de précieuxpoints dans la course à l'accession,n'aura pas la tâche facile face à l'ASMOqui, même sans entraîneur et plusieurs

titulaires, est allée battre l'ABMerouana. Leur dauphin, l'USM Bel-Abbès, effectuera un court déplace-ment à Mostaganem pour en découdreavec l'Espérance locale dans un derbyde l'Ouest à six points. De son côté, leMSP Batna, se déplacera à Constantinepour affronter le MOC. L'autre équipede Batna, le CAB, partira avec lesfaveurs des pronostics à l'occasion dela venue du PAC, alors que l'US Biskra,seule équipe à avoir accroché le leadersur son terrain, reçoit l'O Médéa quicroit de plus en plus en ses chances

d'accéder en Ligue 1. En bas du classe-ment, les matches JSM Skikda-CRTémouchent et SAM-ABM s'annoncentpalpitants et (déjà) déterminants dansla course au maintien. La JSMS et leCRT joueront sans aucun doute l'at-taque à outrance, un nul ne fera l'affai-re d'aucune des deux équipes. L'autrerencontre entre le SAM, qui reste sur 4défaites de suite, et l'ABM, au parcoursen dents de scie, apparaît équilibrée etindécise avec un léger avantage pourles locaux qui bénéficieront de l'avanta-ge du terrain et du public.

ESM - USMBACAB - PAC USB - OM

NAHD - RCK

JSMS - CRT SAM - ABM ASMO - CSCMOC - MSPB

PROGRAMME DES RENCONTRES : Aujourd’hui à 14h30

COUPES AFRICAINES DES CLUBS

Les Algériens fixés sur leurs adversairesL a CAF a procédé, hier au Caire, au tirage au

sort de des deux compétitions africaines inter-clubs (Ligue des champions et Coupe de la CAF).En Ligue des champions, le MC Alger affronterapour le tour préliminaire la formation centrafricai-ne du Real de Bangui. Les Algérois auront l’avan-tage de jouer le match retour à domicile.

En cas de qualification, le Mouloudia rencon-trera, pour le compte des 16es de finale, leDynamos du Zimbabwe. L’aller est prévu auZimbabwe. L’autre club algérien engagé en C1 afri-caine, l’ESS est exempt du premier tour prélimi-

naire et fera sa rentrée en lice à l’occasion des 16es

de finale. Les Sétifiens joueront le match aller àdomicile contre le vainqueur du duel entre le FelloStar de Guinée et l’AS Yennega du Burkina-Faso.

En coupe de la CAF, la JS Kabylie, exempte éga-lement du tour préliminaire, affrontera pour lecompte des 16es de finale le vainqueur entreTevragh Zeina (Mauritanie) et l’AS Real (Mali). LesCanaris évolueront en déplacement pour le matchretour. Le CA Batna, le second représentant algé-rien en coupe de la CAF accueillera, en match allerdu tour préliminaire, l’équipe libyenne du Nasr. En

cas de passage pour les 16es, les gars des Aurèscroiseront le fer contre l’équipe soudanaise d’El-Khartoum. Le premier match se jouera au Soudan.La CAF a arrêté le même calendrier pour les deuxcompétitions.

Concernant le tour préliminaire, l’aller est pro-grammé les 28, 29 et 30 janvier prochains, leretour pour les 11, 12 et 13 février. Pour les 16es definale, la manche aller aura lieu les 18, 19 et 20mars, tandis que la manche retour se déroulera les1er, 2 et 3 avril.

M. B.

CHAMPIONNAT DU QATAR BELHADJ : “JE TERMINE LASAISON AVEC AL-SADD” ●● Le défenseur international algé-rien, Nadir Belhadj, a indiqué hierqu’il comptait finir la saison encours avec son club Al-Sadd duQatar (première division de foot-ball). “Sincèrement, je ne sais d’oùcertaines personnes sortent detelles informations sur mon retouren Europe. Je leur conseille de s’in-téresser aux joueurs qui n’ont pasd’équipes ou sont en manque detemps de jeu. Moi, personnellement,je suis heureux avec mon club et jene compte pas le quitter lors dumercato d’hiver”, a déclaré le défen-seur latéral algérien au journal qata-ri El Watan. La presse spécialiséeitalienne a rapporté récemment quele club italien du Chievo Verone(Serie A), voudrait recruter Belhadjlors du prochain mercato hivernal.

●● Invité de la chaine sportive marocaine,Arryadia, le sélectionneur du Maroc, EricGerets, s’est exprimé sur le prochain duelmaghrébin prévu en mars prochain face auxVerts algériens, comptant pour le troisièmematch des éliminatoire de la CAN 2012.L’entraineur belge qualifie le rendez-vousd’important et admet que la pression serabeaucoup plus sur l’adversaire algérien,ayant grandement besoin d’une victoire pourgarder des chances de qualification pour leprochain tournoi continental. “Ce sont lesAlgériens qui ont tout à perdre lors de cerendez-vous maghrébin”, a déclaré Gerets,repris par Eurosport. Et d’ajouter “Je ne

connais pas encore suffisamment bienl’équipe algérienne. Cette rencontre estimportante. La pression sera forte sur lesdeux adversaires. Les Algériens auront lapression”. L’ancien coach de l’O Marseille aabordé d’autres sujets, notamment celuiayant trait au chantier de reconstruction dela sélection marocaine qui passe selon luipar la qualification à la CAN 2012. “C’estimportant de se qualifier à la CAN 2012.Ceci me permettra de construire un groupecompétitif car j’aurai l’occasion de peaufinerles automatismes à l’occasion des différentsstages de préparation”.

R. A.

ÉLIMINATOIRE DE LA CAN 2012GERETS “LA PRESSION SERA DANS LE CAMP ALGÉRIEN”UN MANAGER VEUT LE TRANSFÉRER EN SUISSE

LE FC SION, LE FC ZURICH ET LES YOUNG-BOYS DE BERNE SUIVENT BOUALEM

●● Manseri Saïd, un manager algérienétabli en Suisse, s’est rapproché avant-hier des dirigeants de l’ASMO, enmarge de la séance d’entraînement quia eu pour cadre le stade AhmedZabana, pour avoir plus de détails surla situation administrative de BoualemHamia, prêté à l’USM El-Harrach.D’après ce qu’il a affirmé aux respon-sables des Vert et Blanc de M’dinaJ’dida, ce manager compte transférerl’actuel meneur de jeu des Harrachis en

Suisse. L’homme en question a mêmerévélé à ses interlocuteurs asémistesque trois clubs helvètes, le FC Sion, leFC Zurich et les Young-Boys de Berneseraient même sur les traces deBoualem. Bien évidemment, la directionde l’ASMO ne s’est guère montréeopposée au “projet” de ce manager,préférant toutefois attendre plus d’argu-ments concrets avant d’entamer unequelconque démarche officielle.

R. B.

SELON LA PRESSE SAOUDIENNE Ziaya jouera mercredi son dernier match avecIttihad Djeddah●● L'attaquant internationalalgérien de Ittihad Djeddah,Abdelmalek Ziaya, devrait jouermercredi prochain contreNajrane, son dernier match sousles couleurs Jaune et Noir,avant son transfert lors du mer-cato d'hiver, a rapporté hier lapresse locale. Le directeur duclub d'El-Iittihad Djeddah,Mohamed Essanaie, se trouvedepuis dimanche à Porto pourconclure avec un attaquant bré-silien évoluant dans le cham-pionnat du Portugal, sur recom-mandation de l'entraîneurManuel José, indique le journalOkaz. Il devrait remplacer l'atta-quant algérien Ziaya, précise lamême source. Pour rappel,Ziaya est en contact avec le pré-sident sétifien Serrar en vued’un éventuel retour à l’ESS.

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Clamart le 14 décembre dernier. Une veillée en sa mémoire seradonnée chez elle par ses quatre filles, Nacéra, Samya, Amel et

Lynda, le vendredi 24 décembre à partir de 18h30 en son domi-cile : Cité des PTT, villa n°15, Hydra, AlgerG

PENSEEA la mémoire de notre cher regretté père et frère

M. Oldache MohamedUne année déjà, le vendredi 04-12-2009 que tu as été rappelé à

Dieu pour un monde meilleur. Quel vide, quel silence tu nous aslaissés, mais tu es toujours là, présent dans nos cœurs, dans nos

pensées à chaque instant, mon très cher père. Le poète a dit : “jouraprès jour il faut l’admettre, voir ceux qu’on aime disparaître.”

Ainsi est la volonté divine. Que tous ceux qui t’ont connu aient unepieuse pensée pour toi. Repose en paix mon très cher père parmi

ceux qui t’ont précédé, auprès de notre Créateur.Ton fils Hakim, ton frère et tes sœurs

G

F.54

45

CONDOLÉANCESLe directeur, le secrétaire général du

conseil syndical et tout le personnel de l’UAA de Taboukert

wilaya de Tizi Ouzou, très affectés parle décès de la

mère de Monsieur Rafik Bouzidiprésident-directeur général de la

SAC/SPA du GAC/ORAC, lui présen-tent en cette douloureuse circonstance

leurs sincères condoléances et l’assurentde leur profonde compassion.

Puisse Dieu Tout-Puissant accorder à ladéfunte Sa Miséricorde et l’accueillir enSon Vaste Paradis. A Dieu nous appar-

tenons et à Lui nous retournons.F5458

CONDOLÉANCESLe directeur, le secrétaire général du

conseil syndical et tout le personnel del’UAA de Taboukert wilaya de Tizi

Ouzou, très attristés par le décès de la sœur de leur collègue Monsieur

Tabouda Achourprésentent à ce dernier leurs sincères

condoléances en cette douloureuse cir-constance et l’assurent de leur profonde

compassion.Puisse Dieu Tout-Puissant accorder à ladéfunte Sa Sainte Miséricorde et l’ac-

cueillir en Son Vaste Paradis. A Dieu nous appartenons et à Lui nous

retournons.F5459

Page 15: 5569

Mardi21 décembre 201022

20H45

I l était une fois est unfilm de Walt Disney

Pictures et réalisé parKevin Lima, sorti en2007 Amy Adams etJames Marsden en têted’affiche. Un Walt Disneyplein de maturité, quitient toutes sespromesses. “Éjectée deson royaume de dessinanimé par la méchantereine qui veut garder sontrône, une jeune et belleprincesse est envoyée dansle monde réel, biendifférent de celui danslequel elle a vécu etrencontre l'amour en unavocat spécialiste desdivorces, alors qu'elle estfiancée.”

ALVIN ET LES CHIPMUNKS

➜ Pour ravir petits et grands, la troupe Holiday onIce se produit sous la houlette de PhilippeCandeloro. À ses côtés, trente patineursmultiplient les figures sur la glace. Le décor del'émission est une ode à la magie des fêtes de find'année. En plein air et sous les étoiles, denombreux artistes revisitent certains des grandsclassiques de la chanson. Chantal Goya et satroupe sont de la partie. Susan Boyle émerveillera,par son talent. Cerise sur le gâteau : les acteurs dePlus Belle la Vie sont également annoncés…

➜ Championnat de France Ligue1. 19e journée. Lorient-Montpellier.

Les Montpelliérains de RomainPitau, qui ont enregistré deux

revers consécutifs, face à Marseilleet Lyon, lors des 15e et 16e

journées, effectuent le longdéplacement jusqu'en Bretagne

pour défier les Merlus emmenéspar Kevin Gameiro, le feu follet de

l'attaque lorientaise. L'an dernier, le duel entre les deux

équipes avait été spectaculaire.Menés 0-2, les Lorientais avaient

fini par décrocher le match nuldans le temps additionnel

(score final : 2-2).

CHAMPIONNAT DE FRANCE LIGUE 121H00

NUMÉROS UTILES

URGENCES MÉDICALES : 115- Samu 021 23.50.50 /021.23.77.39- Centre antipoison 021.97.98.98- Sûreté de wilaya 021.73.00.73- Gendarmerie nationale021.76.41.97- Panne gaz 021.68.44.00- Panne électricité Bélouizdad

021.67.24.52- Panne électricité Bologhine021.70.93.93- Panne électricité El-Harrach021.52.43.29- Panne électricitéGue de Constantine021.83.89.49- Service des eaux 021.67.50.30- Protection civile 021.71.14.14- Renseignements : 19- Télégrammes : 13- Gare routière Caroubier :021 49.71.51/021 49.71.52/02149.71.53 021 49.71.54- Ministère de la Solidariténationale, de la Famille et de laCommunauté nationale àl’étranger. Personnes endifficulté ou en détresse :No vert : 15-27

HÔPITAUX- CHU Mustapha: 021.23.55.55- CHU Aït Idir : 021.97.98.00- CHU Ben Aknoun : 021.91.21.63 -021.91.21.65 - CHU Beni Messous : 021.93.15.50 - 021.93.15.90- CHU Kouba : 021.28.33.33- CHU Bab El Oued :021.96.06.06 - 021.96.07.07- CHU Bologhine : 021.95.82.24021.95.85.41- CPMC : 021.23.66.66- HCA Aïn Naâdja : 021.54.05.05- CHU El Kettar : 021.96.48.97

COMPAGNIES AÉRIENNESAIR ALGÉRIE

1, place Audin16001 Alger- Tél. : +213 21.74.24.28- +213 21.65.33.40Réservation : 021.68.95.05

AIGLE AZURAéroport d’Alger H - B- Tél. :+213 21.50.91.9121.50.91.91. Poste 49.31

AIR FRANCECentre des affaires,(ABC) Pins Maritimes- Tél. :021.98.04.04- Fax. :021.98.04.43

LA VIE RELIGIEUSE

Horaires des prières 15 moharem 1432

Mardi 21 décembre 2010Dohr.............................12h46Asr................................15h17Maghreb......................17h38Icha..............................19h03

Prières du matin16 moharem 1432

Mercredi 22 décembre 2010Fadjr...............................6h24Chourouk.......................7h57

Quotidien national d'information - Édité par la SARL - SAEC - Capital 463 000 000 DASiège social : 37, rue Larbi-Ben M'Hidi - Alger BP. 178 Alger-Gare

ANNABA26, rue Mohamed-Khemisti

Tél. : (038) 86 66 00Fax : (038) 86 75 68

CONSTANTINE36, avenue Aouati-Mostéfa

Rédaction : Tél. : (031) 91 20 39

Tél./ Fax : (031) 91 23 71Publicité : 39, avenue

Aouati-MostéfaTél. : (031) 92 24 50

Tél./ Fax : (031) 92 24 51

ORAN26, rue de Nancy

(derrière le consulat deRussie)

Fax : (041) 39 21 99Tél. : (041) 39 21 93

MASCARAMaison de la Presse : Rue Senouci Habib -

Mascara Tél. / Fax : (045) 80 36 85

BLIDA79, boulevard Larbi-Tébessi

Tél. : (025) 40 84 84Fax : (025) 40 85 85

BOUMERDÈS63/1, boulevard de

l’IndépendanceTél. / Fax : (024) 81 47 91

TIZI OUZOUBâtiment Bleu - cage C 2e

étage Tél. : (026) 22 67 13Fax : (026) 22 83 83

BOUIRACité de la Gare - Bt n°2 -

Appt n°13 Tél. / Fax : (026) 94 12 88

BÉJAÏARoute des Aurès

Bt B - Appt n°2 - 1er étageTél. / Fax : (034) 21 24 09

TIARETMaison de la presse Saim-

Djillali Tél. / Fax : (046) 41 66 92

CHLEFCIA des Fonctionnaires

Bt C cage M n°03

Tél. / Fax : (027) 77 00 17

OUM EL-BOUAGHICité 1000-Logements

(NASR) Tél./Fax : (032) 41 12 59

TLEMCENRédaction - Publicité17, rue Naïmi-Rabah,

Beau-séjour, Tél. / Fax : (043) 20 70 70

SIDI BEL-ABBÈSImmeuble Le Garden(face au jardin public)

Tél./Fax : (048) 65 16 45

BORDJ BOU ARRERIDJN° 06, lot Benziouache Fg

des Martyrstél/fax : 035 79 29 32

DIRECTION ET RÉDACTIONLotissement Ezzitoune n° 15 Oued Roumane- El Achour - Alger

Tél. : (021) 30 78 47/ 48/ 49 (lignes groupées) Tél (021) 30 78 84 / Fax (021) 31 09 09 (direction générale) - Fax : 021 30 78 70 (rédaction)

PUBLICITÉSiège Liberté Tél. : (021) 30 78 97 / Fax : (021) 30 78 99

ANEP 1, avenue Pasteur - Alger Tél. : (021) 73 76 78 / 73 71 28 Fax : 021 73 95 59

BUREAUX RÉGIONAUX

Directeur de la Publication-Gérant : Abrous Outoudert e-mail : [email protected]

Directeur de la rédaction : Mounir Boudjema

LIBERTE

PAOSARL - SAEC

IMPRESSION ALDP - SIE - SIO - SIA-SUD

DIFFUSION Centre : Liberté : 021.75.24.98

Ouest : LibertéEst : Sodipresse

Sud : Sarl TDS : 0661 24 29 10Agence BDL L’Émir Abdelkader (Alger)

CB : 00 500170 400 208216045Les manuscrits, lettres et tous documents remisà la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuventfaire l’objet d’une quelconque réclamation.

T GRAMMESÉLÉ

IL ÉTAIT UNE FOIS

➜ Primé aux États-Unis pour sa musique et élu film del'année par les jeunes téléspectateurs américains en2007, ce long métrage pour la jeunesse mélange avecefficacité et humour la réalité et l'image de synthèse. “À

l'approche de Noël, lesapin où vivent trois frèrestamias nommés Alvin,Simon et Théodore, estabattu et installé avec sespetits occupants dans lehall d'une maison dedisques. Dave, chanteur-compositeur, venu proposerune de ses chansons,repart sans le savoir avecdans son sac les troisjoyeux rongeurs…”

LIBERTE

➜ Les corps sans vie d'un homme et d'une femme sontconfiés aux services du NCIS pour autopsie. Après

enquête, Gibbs et son équipe découvrent qu'il s'agit dedeux tueurs à gages. Gibbs comprend qu'ils devaient

passer à l'action lors du gala de la Marine, qui accueilleles plus hauts dignitaires de la Navy. Ziva et DiNozzo vont

alors tenter de découvrir qui avait engagé ces assassins,en se faisant passer pour les deux défunts. Mais identifierles commanditaires du meurtre ne suffit pas. Afin d'éviter

qu'un drame ne survienne lors du gala, il reste àdéterminer qui était leur cible et si elle est toujours

menacée. Rapidement, le NCIS découvre que l'équipe deGibbs n'est pas la seule à enquêter sur cette affaire...

NCIS : ENQUÊTES SPÉCIALES 20H45➜ Madame porte la culotte (Adam'sRib) est un film américain deGeorge Cukor, sorti en 1949. “Leprocureur Adam Bonner (SpencerTracy) se voit attribuer l'affaire d'unetentative d'assassinat d'une femme(Judy Holliday) contre son mariadultère (Tom Ewell). Amanda, lafemme du procureur (KatherineHepburn), avocate de son état estune féministe convaincue : elle décidede défendre l'accusée. Chacun desépoux utilise tous les coups possiblespour gagner le procès et leur batailledans le prétoire se répercute sur leurvie de couple.”

MADAME PORTE

LA CULOTTE

20H40

NOËL SOUSLES ÉTOILES

20H35

20H35

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Mardi21 décembre 2010LIBERTE 23

P E O P L E S

TÉLÉ POTINS

ACTU-TV

“Pushing Daisies” et “Stargate Universe”

bientôt en prime sur NRJ 12

E ncore inédite en clair, PushingDaisies va débarquer sur NRJ

12 à compter du 18 janvier 2011.Cette fiction fantastique sera diffu-sée chaque semaine en premièrepartie de soirée. NRJ 12 a achetél'intégrale, c'est-à-dire les saisons1 et 2 qui comptent, au total, 22épisodes. Boudée par les téléspec-tateurs de Canal+ en 2008, cettesérie américaine suit Ned, unhomme capable de ramener lesmorts à la vie en les touchant unefois - mais qui peut aussi les faireretourner d'où ils viennent s'il lesretouche une seconde fois. Aidéd'un détective caustique, il utilise cedon pour ramener à la vie des vic-times de crimes mystérieux, etempocher la récompense pour l'ar-restation de leur meurtrier. Mais leurpetite équipe est bouleverséequand Ned ramène à la vie sonamour d'enfance... D'autre part, lachaîne proposera, également enprime time dès février, le program-

me de science-fiction StargateUniverse. Cette série américaine – làaussi inédite en clair – est le deuxiè-me spin-off de Stargate SG-1.L'intrigue débute lorsqu'une basesecrète située à des millions d'an-nées-lumière de la Terre est brutale-ment attaquée par un puissantennemi. Les survivants n'ont alors

d'autre choix que detraverser la Portedes Étoiles afind'échapper à la des-truction imminentede la planète. Ànoter que toute lafranchise Stargate,téléfilms événe-mentiels compris,connaît un grandsuccès sur NRJ 12.D’un autre côté, lachaîne câblée

américaine Syfy vient d'annoncerqu'elle ne commanderait pas detroisième saison de StargateUniverse. Syfy avait acquis StargateSG-1, première série tirée du film,en 2002, après cinq saisons sur lachaîne à péage Showtime. En 2004,SyFy lançait Stargate Atlantis, qui aconnu cinq saisons et s'est arrêtée

début 2009, quelques moisavant l'arrivée de StargateUniverse, qui n'aura doncque deux saisons. Portéepar Robert Carlyle, DavidBlue et Ming-Na, StargateUniverse dispose encore dedix épisodes inédits, queSyFy programmera au prin-temps 2011. L'annonce de

cette annulationn'est pas uneénorme surprise,et intervientalors que SyFy adéjà décidé dene pas comman-der de nouveauxépisodes deCaprica, sériedérivée deBattlestarGalactica. Lesdeux séries onttout simplementété annulées enraison d'audiencesjugées trop faibles.

George Clooney remplace Robert Downey, Jr. dans “Gravity”

●● Le jeu des chaises musicalesqui s'opère dans Gravity sembleenfin sur le point de s'arrêter.D'après le Hollywood Reporter,George Clooney a en effet étécasté pour remplacer RobertDowney, Jr. dans le premier rôlemasculin de ce thriller spatial. Ildonnera donc la réplique àSandra Bullock, sous la directiond'Alfonso Cuaron. À l'origine,Robert Downey, Jr. devait partagerl'affiche avec Angelina Jolie, mais

l'actrice s'est retirée quand Universal a laissé tomber le projet, que WarnerBros a récupéré. S'en est suivie une valse des actrices pendant de longsmois : Marion Cotillard, Scarlett Johansson, Blake Lively, Natalie Portmanet même Angelina Jolie ont toutes, à un moment ou un autre, été ennégociations pour le rôle, avant que Sandra Bullock ne le décroche fina-lement. Mais une fois cette recherche terminée, c'est Robert Downey, Jr.qui a été contraint de se retirer pour des problèmes d'emploi du temps,le tournage ayant été plusieurs fois repoussé. C'est donc finalementGeorge Clooney qui le remplacera. Gravity suit une astronaute qui tentede survivre et de revenir sur Terre après une catastrophe qui a lieu dansl'espace. Le tournage devrait démarrer au printemps, après que GeorgeClooney aura terminé de réaliser Ides of March, porté par Ryan Gosling etPaul Giamatti.

Mort du réalisateur de la Panthère rose●● Le réalisateur et scénariste américainBlake Edwards est mort jeudi à l'âge de88 ans. Le réalisateur de La Panthère rosea succombé à des complications, enCalifornie. Son épouse, l'actrice JulieAndrews, l'héroïne de Mary Poppins, setrouvait à son chevet. Il était hospitalisédepuis deux semaines. Le cinéaste avaitreçu en 2004 un Oscar d'honneur pourl'ensemble de sa carrière. Outre sescomédies portées par Peter Sellers dansle rôle de l'inspecteur Clouseau, Blake Edwards avait également signéDiamants sur canapé (1961) avec Audrey Hepburn et The Party (1968) avecune fois encore Peter Sellers. Sa filmographie dénombre plus de cinquan-te longs métrages.

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C0166

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LIBERTELE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D'INFORMER

www.liberte-algerie.com

DILEM [email protected]É DES 73-LOGEMENTS DE DOUÉRA

Sans gaz de ville depuis une semaine

F inalement, pourquoi l’Algérie n’a-t-elle pasassisté à la réunion de dispatching des quo-

tas de pêche de thon rouge en Méditerranée ?Ce ne serait pas sérieux de se séparer sur unepolémique autour d’une histoire de visas nonaccordés ou non demandés quand l’enjeu estde 680 tonnes de poisson.

Au demeurant, la France, qui abritait laréunion de la Cicta, a réagi au niveau de sonministère des Affaires étrangères, maintenantque ses services consulaires n’ont pas reçu de

demande de visa pour une délégation devant assister à la réparti-tion des quotas de thon pour 2011. Alors, le visa, excuse scolaire ?Cela en a tout l’air ; et comme pour le confirmer, notre ministre aémis une seconde explication : il a minimisé l’importance du rendez-vous et de ses retombées sur l’économie du pays. “Ce ne sont pasdes millions d’euros que nous perdons. Tout ce que l’on perd, cesont les taxes que les armateurs paient au Trésor public et dont lavaleur n’atteint même pas 7 milliards de centimes pour un quota de

616 tonnes. On en a fait un problème pour rien.” Alors, si l’Algérie aestimé ne pas devoir se déranger pour un montant de taxes de septmilliards de centimes, pourquoi ne pas l’exprimer officiellement avecl’autorité qui doit caractériser une décision d’État ?

Au lieu de cela, le ministère se plaint du fait que le quota attribuéau pays pour 2011 ne sera que de 138 tonnes, soit cinq fois moinsqu’en 2010 quand il disposait d’un plafond de 680 tonnes. Mieux,poursuivant l’escalade d’une protestation, étrangement initiée aprèsla réunion de Paris, le ministre brandit la menace de “mesuresextrêmes”, qu’il explicitera comme décision de retrait de la Cicta, sil’Algérie n’est pas remise dans ses droits ! Alors, encore une fois,c’est important ou pas de nous approprier notre quota de thon ?

À l’issue de la réunion, l’Algérie n’a eu droit qu’à 138 tonnes, le reste (478 tonnes) a été réparti entre quatre pays, pour l’essentielvers la Turquie, une vieille connaissance de notre quota de thon(100 tonnes) et la… Libye (400 tonnes, c’est-à-dire trois fois plus que ce qui nous est alloué !). On aurait pu le leur vendre au moins !

La commission internationale a-t-elle, d’autorité et de son propre

chef, transféré notre quota, dans ces proportions par pays, ou bienl’Algérie est-elle pour quelque chose dans la formule de réaffecta-tion ? Dans une de ses interventions, Abdallah Khenafou justifie lerenoncement national à notre part de thon atlantique (pêché enMéditerranée, comme son appellation ne l’indique pas) par l’absen-ce de moyens et par le fait que les rares armateurs nationaux ontmaille à partir avec la justice. A-t-on vérifié la virginité judiciaire deleurs remplaçants turcs et libyens ?

Et, toujours selon le ministre, “certains ont acheté ces bateauxmais n’ont pas acquis les équipements nécessaires pour participerà la pêche du thon”. Des thoniers financés par l’État - et probable-ment construits en Turquie - qui ne sont pas équipés pour pêcher lethon ! Est-ce le cas de ce gros navire qui mouille à Zemmouri et dontles marins de l’ancienne Calla Nova disent qu’il appartient à un cer-tain Soltani ?

C’est vrai que le secteur de la pêche, depuis longtemps sacrifiésur l’autel de l’arrangement réconciliateur, a échappé à ses profes-sionnels pour devenir un butin de guerre politique.

M. H.

CONTRECHAMP L’étrange histoire du quota algérien de thon

PAR M. HAMMOUCHE

[email protected]

PAR CHEIKH FERHAT

VOTRE MÉTÉO DU JOUR

Quelques passages nuageux intéresse-ront l'ensemble des régions nord del'Algérie avec prédominance du soleil etcela après dissipation de brumes au petitmatin près des villes côtières et dans lesvallées.Ensoleillé sur les régions sahariennes.De la chasse-sable localement sur leSahara central.Des températures en légère hausse.Températures maximum prévues16° à El-Bayadh, Médéa, Tiaret, Saïda,Djelfa, Sétif, Batna, Khenchela, Souk-Ahras, 8° à Oum El-Bouaghi,Constantine, Tissemsilt, Naâma, Tébessa,Mila, 19° à Bordj Bou-Arréridj, Guelma,

M'sila, Bouira, Laghouat, 21° à Annaba,Skikda, El-Kala, Jijel, Tizi Ouzou, Blida,Aïn Defla, 22° à Alger, Boumerdès,Tipasa, Jijel, Béjaïa, Tlemcen, Sidi Bel-Abbès, Mascara, 23° à Oran, Ténès,Mostaganem, Relizane, Chlef, AïnTémouchent, 24° à Béchar, Touggourt, El-Oued, Biskra, Ghardaïa, 25° à Ouargla,El-Goléa, Illizi, Hassi-Messaoud, InAménas, 27° à Tamanrasset, Tazrouk,Arak, Abalessa, Adrar, Reggane, In Salah28° à In Guezam, Bordj Badji El-Mokhtar,Timmiaouine, TindoufMétéo marineMer peu agitée à agitée au grand large etdes vents secteur sud-ouest à ouest de20 à 40km/h.

●● Les habitants de la cité des 73-Logements de la commune deDouéra sont en colère. Et pourcause, l’approvisionnement en gazde ville connaît de sérieuses pertur-bations depuis mercredi dernier,soit la veille d’El-Achoura.

En ces moments de froid glacial,cette interruption a causéd’énormes difficultés pour les habi-tants dont plusieurs sont tombésmalades en raison de la chute destempératures. Interpellés sur ceproblème, les services de Sonelgazse sont déplacés tard dans lamême journée de mercredi mais ilsn’ont pu dépanner que quelqueshabitants. Il aura fallu l’interventiondu centre de dépannage de Tipasa,

selon les habitants, pour connaîtrel’origine du problème, cependant ilfallu attendre la journée dedimanche pour voir une équipe deSonelgaz venir constater qu’il s’agiten fait d’une importante panne,mais sans aller jusqu’à procéderaux réparations nécessaires. Ils ontalors promis de revenir dans lesmeilleurs délais et en attendant, leshabitants qui ont dû passer la fête d’El-Achoura dans le froid conti-nuent de manger des repas froids.Face à cette situation qui perdure,les habitants interpellent les res-ponsables de Sonelgaz afin d’ap-porter les solutions idoines à ceproblème.

R. N.

LE CONCERNÉ A ÉTÉ PLACÉ EN DÉTENTION PRÉVENTIVEFAUX KIDNAPPING À TIZI OUZOU

●● C’est une affaire de faux kidnappingque les services de police viennent d’éluci-der. Un citoyen originaire de Azzouza, àLarbaâ Nath Irathen, a fait, le 15décembre, une déclaration au commissa-riat de police de la ville de Fréha sur sonenlèvement par un groupe terroriste laveille, à 16 h 30. Selon son affirmation, M.F., âgé de 34 ans, se trouvait à la stationde voyageurs de Fréha lorsqu’il fit l’objetd’un rapt de la part de quatre individus cir-

culant à bord d’un véhicule. Il a déclaréaux policiers que ses ravisseurs lui ont“caché” la tête avant de l’embarquer versune destination inconnue. Délesté de sonargent, 10 000 DA, et séquestré, M. F.réussira à prendre la fuite, toujours à encroire ses propos devant la police. Sur labase de ces déclarations, les policiers ontentrepris des investigations qui ont aboutiau pot aux roses. Il a été en effet établi queles informations fournies par le plaignant

étaient tout bonnement imaginaires etsans fondement aucun. Pour fausse décla-ration auprès des officiers de la Police judi-ciaire, le mis en cause fera ainsi l’objetd’une procédure judiciaire, selon un com-muniqué de la cellule de communicationde la sûreté de wilaya de Tizi Ouzou, quiprécise que le concerné a été placé endétention préventive par le parquetd’Azazga.

Y. A.

F.5361

La waâda de Yama ThaourirtBoghni à Taguemount Azouz,

commune Aït Mahmoudest reportée au vendredi

24 décembre 2010 du fait desintempéries.

Soyez les bienvenus

F.5464

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TRAFIC DE DROGUE SIX DEALERS AFRICAINS ARRÊTÉS À TAMANRASSET

●● Dans le cadre de la lutte contre le crime organisé, les éléments de la Policejudiciaire de la sûreté de wilaya de Tamanrasset ont procédé dernièrement à l'ar-restation de six malfaiteurs impliqués dans le trafic de drogue et de stupéfiants,apprend-on d’une source policière. Ces narcotrafiquants, ressortissants du Nigeret du Mali, font partie d’un important réseau de trafic de drogue et aurait écouléune quantité non négligeable de stupéfiants dans cette région frontalière avant dese faire prendre. Leurs aveux seraient donc d’une importance cruciale pourremonter jusqu’au premier fournisseur. Au cours de cette opération, il convientde noter que 52,8 g d’héroïne soigneusement dissimulés dans des sacs ont étésaisis. Les mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt par le magistratinstructeur.

AREZKI K.