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  • QUOTIDIEN NATIONAL DINFORMATION. 37, RUE LARBI BEN MHIDI, ALGER - N 7045 JEUDI 8 OCTOBRE 2015 - ALGRIE 20 DA - FRANCE 1,30 - GB 1 20 - ISSN 1111- 4290

    LIBERTELE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR DINFORMER

    Tentativeavortedenlvementdun enfant P.24

    ORAN

    LE PATRON DE CEVITAL A ASSUR HIER DEPUIS LE BRSIL

    Issad Rebrab :"Je rentre Alger dsla fin de ma mission"

    Publicit

    Vers lextinctiondu Fondsde rgulationen 2018 P.2

    CONSQUENCE DES DIFFICULTS DELTAT MATRISER LES DPENSESDANS LA LF 2016P.4

    Sans le moindreincident, saufque P.8

    OPRATION DE RELOGEMENT DESHABITANTS DU BIDONVILLE REMLI

    Bouteflika opreun mouvementpartiel dans lecorps des chefsde dara P.8

    MINISTRE DE LINTRIEUR ETDES COLLECTIVITS LOCALES

    Pour mesurer la progressionet rassurer lopinionP.19

    ALGRIE - GUINE, DEMAIN 18H AU STADE DU 5-JUILLET

    Ltat renationaliseEl-HadjarP.7

    LA DCISION A T ANNONCE HIER

    AF

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    Ryad K

    ramdi/Libert

    Commentgrer la criseet avec qui ?

    LE PRSIDENT BOUTEFLIKA ASOULIGN EN CONSEIL DESMINISTRES LA GRAVIT DE LASITUATION CONOMIQUE

    P.3

    LLLLLL

    P.7

  • Jeudi 8 octobre 2015

    2LIBERTE

    Lactualit en question

    La runion du Conseil des mi-nistres tenue mardi dernier aucours de laquelle a t approuv leprojet de loi de finances 2016 a misau jour les difficults du gouverne-ment Sellal matriser les d-penses publiques : le dficit du Trsor attein-dra lan prochain 2 452 milliards de dinars etle Fonds de rgulation des recettes conserve-ra 1 797 milliards de dinars fin 2016. Ce quisignifie qu ce rythme, ltat ne pourra pluspuiser dans cette caisse pour rduire le dficitbudgtaire en 2018. Les marges du gouverne-ment en matire budgtaire seront donc plusrduites partir de 2017.Cette fonte importante des rserves montairesen dinars partir de 2014 rsulte de lincapa-cit mettre en uvre un vritable plananticrise. Le projet de loi des finances 2016 constitue ladmonstration du foss entre le constat du chefde ltat reconnaissant que la situation est gra-ve et la non-traduction de cette prise deconscience dans le budget de ltat. Les d-penses budgtaires diminueront de seule-ment 9%. En dautres termes, il ny aura pas decoupes trs importantes dans le budget defonctionnement. Le gouvernement conservera la mme poli-tique sociale, en un mot, le maintien du niveau

    des transferts sociaux. Il prvoit mme leurhausse. Malgr les tensions financires, lestransferts sociaux connatront une hausse de7,5% pour atteindre 23% du budget de ltat.Prcisment, le budget de ltat prvoit une d-pense de 222 milliards de dinars pour les sub-

    ventions des produits de base (crales, lait,sucre et huile) et plus de 1 500 milliards de sub-ventions indirectes, notamment 630 milliardsde dinars de diffrentiel entre les prix rels descarburants, y compris les quantits importeset le prix de leur cession. Plus de 750 milliards

    de diffrentiel entre le prix rel du gaz natu-rel et son prix aux consommateurs et 154 mil-liards de dinars de subvention dquilibre lasocit Sonelgaz.En clair, avec ce montant des transferts sociaux,le gouvernement veut maintenir les prix de cesproduits de base en vue de protger le pouvoirdachat de la majorit des mnages. Si la chu-te des prix du ptrole se poursuit, lacclra-tion de la fonte du Fonds de rgulation vaconduire de facto une rupture avec cette po-litique sociale, ds 2017, voire 2018. Cet efforten direction de la population saccompagne dumaintien dun niveau lev de dpenses din-vestissement : 40% des dpenses consacres linvestissement. Ces seuils soutenus de d-penses exerceront de fortes pressions sur lebudget de ltat. Rsultat : avec laccroissementdes difficults budgtaires en 2017, lAlgriesachemine inluctablement vers la rduc-tion des subventions dans un ou deux ans, dola ncessit pour les pouvoirs publics de se pr-parer, ds aujourdhui, savoir ngocier la paixsociale en priode de baisse drastique des res-sources financires. moins de se procurerdautres ressources budgtaires en exploitantles niches aujourdhui inexploites : une vri-table fiscalit foncire, les taxes non recouvresdans limport-import et les transactions delinformel.La question est de savoir dans un scnariode laisser-faire si la rupture avec cette po-litique soprera en douceur ou brutalement.Tout dpendra de la capacit de nos gouver-nants convaincre la population.

    K. REMOUCHE

    CONSQUENCE DES DIFFICULTS DE LTAT MATRISER LES DPENSES DANS LA LF 2016

    Vers lextinction du Fondsde rgulation en 2018

    Avec laccroissement prvu des difficults budgtaires dans un ou deux ans, lAlgrie sacheminevers une rupture avec la politique des transferts sociaux, dans un scnario de laisser-faire.

    Le gouvernement Sellal peine matriser les dpenses publiques.

    Yahia Magha/A

    rchives Libert

    UN AVANT-PROJET DE LOI APPROUV EN CONSEIL DES MINISTRES

    De nouvelles concessionspour les investisseurs trangers

    Le Conseil des ministres, quisest tenu mardi sous la pr-sidence du chef de ltat, aapprouv un avant-projet de loirelatif linvestissement. Ce nou-veau texte vise, selon les termes ducommuniqu officiel, adapterles rgles en vigueur aux conclu-sions tires de lexprience et laconjoncture financire du pays, et amliorer lattractivit de la l-gislation sur linvestissement. Leprsident a relev, lui-mme, quesagissant des encouragements linvestissement, ltat a atteintdes seuils sans comparaison, enmatire fiscale et foncire, ainsiquen matire dallgement descharges sur le crdit et sur lem-ploi. Il est vrai que le dispositif ac-tuel de promotion des investisse-ments en Algrie devrait consti-tuer assurment lun des cadres l-gislatifs les plus attrayants aumonde mais cela serait sanscompter sur les arcanes de la bu-

    reaucratie. Ce mme cadre rgle-mentaire qui fait, notons-le, rgu-lirement lobjet damendements,aurait d, au vu des facilits excep-tionnelles quil offre, donner de-puis longtemps de meilleurs rsul-tats en termes dIDE. Dautant quenotre pays dispose de rels avan-tages comparatifs qui peuvent luipermettre dtre comptitif et defavoriser, ainsi, des politiques dedlocalisation en direction denotre industrie.Labrogation de certaines dispo-sitions qui taient, jusque-l, en vi-gueur, devrait vaincre aujour-dhui les rticences des quelquesirrductibles. Attendons pourvoir ! Pour lheure, le texte enquestion propose un assouplisse-ment dans lexercice par ltat, deson droit de premption en cas decession ltranger, par un inves-tisseur, de ses actions dans unprojet localis en Algrie. Parailleurs, les investissements tran-

    gers raliss avant 2009 ne serontplus soumis la rgle de 51/49 %en cas de changement du registredu commerce. Et ce nest pastout, linvestisseur tranger a lapossibilit et mme lobligation,selon le communiqu, dtre fi-nanc par lpargne nationale.Sur ce chapitre, il nest plus exigpour les investisseurs trangers deprsenter un bilan devises exc-dentaire. Ces mesures trs ci-bles semblent correspondre auxdesiderata de certains investis-seurs ponctuels. Difficile gale-ment de ne pas faire le lien aveclannonce quasi simultane de lanationalisation 100% du com-plexe sidrurgique qui appartenait 70% au leader mondial de lacierArcelorMittal. Lintrusion en Al-grie de quelques firmes multina-tionales a vite montr aux officielsalgriens que ces acteurs mon-diaux, implants dans de nom-breux pays travers le monde,

    ajustaient leurs choix stratgiqueset tactiques en fonction de lo-giques globales. Ces socits sim-plantent parfois dans un pays(par le biais dIDE) dans le but derenforcer leur position concurren-tielle un niveau mondial, maisaussi parfois dans une logiquespculative pour en tirer un pro-fit immdiat et quitter le pays dsque leur intrt le dicte. Il est doncimpossible pour un pays commelAlgrie de fonder sa stratgie in-dustrielle uniquement sur la pr-sence virtuelle de ces entre-prises trangres qui, elles, adop-tent, la plupart du temps, desstratgies globales adosses, par-fois, lintrt national de leurpays dorigine. Il est esprer, enfin, que ces ul-times concessions viendrontbooster les IDE qui se font enco-re dsirer, malgr toutes lesnormes facilits offertes.

    MOHAMED-CHRIF LACHICHI

    KEVIN GOERINGAU SUJET DES DROITSDE PROPRIT INTELLECTUELLE

    Les Amricainsjugent faiblesles garantiesalgriennes n Lavocat amricain, Kevin Goering,spcialiste des droits de propritintellectuelle, a estim, avant-hier, lors dela table ronde quil a anime au sige delambassade des tats-Unis Alger, queles Amricains ont tendance se mfierdes institutions des pays sous-dvelopps ouen voie de dveloppement. Ni dans leursfonctionnaires, policiers ou juges, a-t-ilajout. Ctait pour expliquer pourquoi lesgaranties de protection de la propritintellectuelle continuent de constituer unpoint dachoppement dans lesngociations que mne lAlgrie aveclOrganisation mondiale du commerce(OMC). Et ce, en dpit de la ratification detoutes les conventions internationales enla matire et ladoption en interne dunebatterie de textes lgislatifs encadrant lesproblmatiques de la propritintellectuelle. Kevin Goering a indiqu queles plus regardants en la matire sont leslaboratoires pharmaceutiques qui ont desreprsentants dans les groupes dengociations des diffrents accordsinternationaux qui veillent la protectionde leurs brevets, mais obtenus grce desinvestissements colossaux dans larecherche-dveloppement. Ainsi, a-t-ilsoulign, les droits de propritintellectuelle constituent dans les paysdvelopps un enjeu conomique majeurqui influe sur la dcision politique.

    L. H.

    Il ressort de la communication du ministre de lnergie, Salah Khe-bri, lors du Conseil des ministres de mardi dernier, que lAlgrietable sur une augmentation de 4,1% des exportations dhydrocar-bures en 2015. Cela sera assur par une production porte 195 mil-lions de TEP grce des rendements supplmentaires de gaz et de p-trole qui seront obtenus notamment au niveau des champs de HassiRmel, Hassi Messaoud, Berkine et El-Merk, lit-on dans le commu-niqu officiel issu de la runion.

    La question est de savoir si cette augmentation des exportations prin-cipalement de ptrole est ncessaire en ces temps de crise. Eu gardau peu dimpact de cette hausse en volume sur la valeur de nos expor-tations compte tenu des prix actuellement trs bas du baril de ptro-le. Ne serait-il pas plus judicieux de prserver ces quantits suppl-mentaires pour une conjoncture plus favorable, voire carrment pourles gnrations futures ?

    K. R.

    SECTEUR DES HYDROCARBURES

    Faut-il augmenter les exportations ?

  • Le Conseil des ministres,qui sest tenu mardi,marque un palier sup-rieur dans la perceptiondu niveau de la criseconomique dans la-quelle le pays est en train de sen-foncer inexorablement. Et quandcest le prsident de la Rpublique enpersonne qui parle de crise et de soncaractre imprvisible, le constatprend fatalement une rsonanceplus grave. Du coup, loptimisme defaade que Sellal schine affichertombe en ruine. Il y a dans les propos tenus mardi parle prsident Bouteflika, en Conseildes ministres, une manifestationpatente de linquitude au sommetde ltat, quant limpact que cettecrise pourrait avoir sur les citoyens,appels se serrer la ceinture, aprsavoir vcu pendant plus de quinzeans dans une bulle ptrolire. Raisonpour laquelle le chef de ltat re-commande aux pouvoirs publicsdexpliquer davantage la popula-tion la gravit de la conjoncture fi-nancire que traverse notre pays,ainsi que le caractre unique aumonde de nos dpenses publiquesdinvestissements et de nos trans-ferts sociaux. Le gouvernement seradonc en appel pour vendre laust-rit aux Algriens en faisant un tra-vail de pdagogie sur le terrain. Car,dans lesprit du prsident Boutefli-ka, cest grce une parfaite com-

    prhension de la situation que notrepeuple adhrera aux efforts nces-saires pour prserver lindpendancede dcision conomique du pays, la-quelle est indispensable la poursuitedune politique conforme nos va-leurs de justice sociale relle et de so-lidarit nationale effective. Toute laquestion est de savoir si les Algrienssont prts entendre le discours surlaustrit. Un pari difficile, car il est aussi diffi-cile pour les citoyens, travaills aucorps pendant des annes avec desformules populistes, genre lAlgriea de largent, de se brosser le ventre.Et cest encore plus compliqu pourun gouvernement, lactuel en loc-currence, en raison de son dficit delgitimit. Quand des ministres tra-nent de lourdes casseroles, certainsreprsentant des figures emblma-tiques de la corruption, dautressouponns de dfendre les intrtsdes pays trangers (dixit Mme Loui-sa Hanoune), aller prcher aux Al-griens les vertus de laustrit nestpas sans risque. Qui prne la mis-re rcolte la colre, dit le proverbe.Cest pourquoi lide dun gouver-nement de salut national, dvelop-pe par le professeur Aktouf dans unrcent entretien Libert, repr-sente aujourdhui une piste de tra-vail qui va dans le sens de lhistoire.En effet, un gouvernement compo-s de personnalits ayant la comp-tence technique, la lgitimit poli-

    tique et, surtout, non mls auxturpitudes dans la gestion des affairespubliques a plus de chance dtrecout par les Algriens. Et enco-re ! Parce quen faisant un dtour parFacebook, on a plus ou moins latemprature de lopinion qui nestpas dispose accepter des sacrifices.Ils ont vol des milliards, ils nontqu les rendre, assne un inter-naute, alors quun autre sen prend lex-puissant ministre de lnergiedont la tte est rclame. Avec la d-fiance qui existe actuellement entreles citoyens, le gouvernement etlinstitution publique, de faon g-nrale, mme la toute rcente trou-vaille dAmar Sadani de formerun nouveau front pour soutenir leprogramme du Prsident apparatdemble comme un acte manqu,tant elle semble rpondre des im-pratifs de positionnement poli-tique. Cest dire que la balle est dans lecamp du prsident de la Rpubliquequi doit prendre des initiatives fortesen acceptant des compromis poli-tiques dicts par la gravit de la cri-se dont il semble avoir pris toute lamesure lors du Conseil des mi-nistres. la lumire de la situationactuelle, mme son chantier de r-vision constitutionnelle a perdu tout la fois sa pertinence et son oppor-tunit. Il y a plus urgent : commentgrer la crise et avec qui ?

    OMAR OUALI

    Jeudi 8 octobre 2015

    3LIBERTE

    Lactualit en question

    LE PRSIDENT BOUTEFLIKA A SOULIGN EN CONSEIL DES MINISTRES LA GRAVIT DE LA SITUATION CONOMIQUE

    Comment grer la criseet avec qui ?

    Le prsident Bouteflika, soulignant la gravit de la crise conomique, invite le gouvernement sensibiliserles Algriens. Mais avec un Excutif aussi plomb, le pari parat difficile.

    Le Conseil des ministres sest runi mardi sous la prsidence de Abdelaziz Bouteflika.

    D. R

    .

    SELON LES PRVISIONS DU FMI

    Le dficit de la balancedes comptes courants

    de lAlgrie devraitse creuser

    Le solde de la balance descomptes courants de lAlgriedevrait rester ngatif -17,7%du produit intrieur brut (PIB) en2015 et -16,2% en 2016, contre -4,5% en 2014, selon les prvisions r-vises du Fonds montaire interna-tional (FMI). Dans son rapport surles perspectives conomiques mon-diales (PEM), publi mardi, le FMIa rvis ainsi, ngativement ses pro-jections davril dernier o il avait ta-bl sur une balance des comptes cou-rants de -15,7% en 2015 et de -13,2% en 2016. En revanche, en matire de crois-sance, le FMI a revu la hausse sesprvisions. En effet, linstitution deBretton Woods prvoit sur unecroissance conomique de 3% pourlAlgrie en 2015 et 3,9% en 2016,contre 3,8% en 2014. Dans ses pr-visions dil y a six mois, le FMI pr-disait un taux de croissance de 2,6%pour lanne 2015. Linstitution deBretton Woods estime que le tauxdinflation devrait atteindre 4,2%en 2015 et 4,1% en 2016, contre untaux de 2,9% en 2014. Concernantlemploi, le Fonds a rvis lgrementen baisse le taux de chmage en Al-grie par rapport ses prvisionsd'avril dernier. Ainsi, il table sur un taux de ch-mage de 11,6% en 2015 (contre11,8% dans ses prvisions d'avrildernier) et de 11,7% en 2016 (contre11,9% dans son prcdent pronos-tic). Selon le FMI, la croissancemondiale devrait tomber de 3,4 % en2014 3,1 % en 2015, avant de re-monter 3,6 % en 2016. Dans undossier sur le march des produits debase, le FMI indique que les coursdes produits de base ont recul sen-siblement depuis la publication de

    ldition davril 2015 des Perspectivesde lconomie mondiale. Les cours duptrole, qui staient redresss dansun premier temps, ont, par la suite,diminu en raison de la vigueur deloffre et des inquitudes suscites parlavenir de la demande. Lexcsdoffre mondiale de ptrole entermes de flux (diffrence entre laproduction et la consommationmondiales) a continu daugmenteren 2015 en raison de la vigueur deloffre, malgr la chute spectaculai-re de linvestissement dans le secteur. Aux tats-Unis, le nombre dinstal-lations de forage terrestre utilises adiminu de moiti depuis le picdoctobre 2014. Dans les pays delOpep, la production augmente endpit du faible niveau des cours, d-passant en aot plus de 1,5 millionde barils par jour (mbj) lobjectif de30 mbj quils staient fix. La Russie a, en outre, atteint des ni-veaux de production sans prc-dent. Le FMI sattend, en outre, ceque, sans les sanctions, lIran porteses capacits de 500 000 800 000barils par jour dans les deux ans. Parailleurs, la perte de confiance dans lesmarchs financiers mondiaux a in-tensifi les pressions la baisse surles cours du ptrole en aot. Les hy-pothses de rfrence que le FMI uti-lise pour tablir le cours au comptantmoyen du ptrole partir des cours terme semblent indiquer des coursannuels moyens pour le baril de51,62 dollars en 2015, 50,36 dollarsen 2016 et 55,42 dollars en 2017. Degrandes incertitudes psent encore surles hypothses de rfrence retenuespour les cours du ptrole, bien quellessoient lgrement moins fortes quelors des PEM davril 2015.

    MEZIANE RABHI

    Le pralable politique

    Le chef de ltat, qui a fini par attester la gravit de la crise, a re-command au gouvernement de consentir leffort dexplication lendroit de la population. Lattendu, dit clairement dailleurs, est quecette pdagogie draine ladhsion la plus large possible la politique daus-trit que lExcutif a, au demeurant, dj enfourche. Le prsident Bou-teflika pense que cest grce une parfaite comprhension de la situa-tion que notre peuple adhrera aux efforts ncessaires pour prserver lin-dpendance de la dcision conomique du pays. Cette affirmation sou-ligne, certes, une condition ncessaire pour le maintien et la consolida-tion de la souverainet conomique mais elle reste loin den constituerle gage suffisant. Cela pour la simple raison que pour russir, une poli-tique conomique, quelle quelle soit, a besoin que soient propices lesenvironnements politique et institutionnel. Car les impasses politiqueset les sclroses institutionnelles ont rarement, pour ne pas dire jamais,constitu le carburant de lessor conomique. Et le postulat est plus va-lable aujourdhui quhier, avec tout ce que luniversalit permet commeprise de conscience. La crise conomique, que le gouvernement na passu anticiper, a cela dutile quelle repose la problmatique de gouvernancepolitique. Leffort du gouvernement faire accepter la rationalit, quinest rien dautre quune austrit qui ne veut pas dire son nom, man-quera daboutir, tant quil ne sera pas accompagn de la rforme poli-tique, cest--dire tant que le pouvoir ne se sera pas dcomplex vis--vis de lopposition et naura accept de consentir une vraie rforme po-litique et lire des institutions vritablement reprsentatives. Pourconvaincre la population dadhrer une dmarche, il faudra commencerpar la consulter travers ses reprsentants quelle se serait donns dansles assembles lues. Des reprsentants qui pourraient demander descomptes au gouvernement dont ils ont le droit dvaluer laction. En som-me, pour que le gouvernement fasse accepter laustrit, il lui faudra en-tendre lopposition qui, depuis plusieurs mois, rappelle que le salut pas-se par la transition politique dmocratique, plus clairement par la lgi-timation du pouvoir. n

    Leffort dugouvernement faire accepter

    la rationalit, qui nestrien dautre quuneaustrit qui ne veut pasdire son nom, manqueradaboutir, tant quil nesera pas accompagn dela rforme politique,cest--dire tant que lepouvoir ne se sera pasdcomplex vis--vis delopposition et nauraaccept de consentir une vraie rformepolitique et lire desinstitutionsvritablementreprsentatives.

    LDITO PAR SOFIANE AT IFLIS

  • Jeudi 8 octobre 2015

    4LIBERTE

    Lactualit en question

    LE PATRON DE CEVITAL A ASSUR HIER DEPUIS LE BRSIL

    Issad Rebrab : Je rentre Algerds la fin de ma mission

    Joint hier tard au tlphone, Issad Rebrab a dclar quil ne cessera pas de rclamer la leve des blocagesdont souffrent les chefs dentreprise.

    J e rentrerai le plusnormalement dumonde Alger la fin de ma mis-sion, a affirm,hier, Issad Re-

    brab, dans une dclaration exclusi-ve Libert depuis le Brsil o il setrouve actuellement en mission. R-agissant la rumeur faisant tatdun risque darrestation quil encou-rerait son retour au pays, Issad Re-brab reste plus que jamais serein. Jenai absolument rien me reprocher,a-t-il martel, ajoutant quil ne ces-sera pas de demander la leve des blo-cages des projets dinvestissementpour lensemble des chefs dentrepri-se. Car, a-t-il ajout, ces derniers neveulent quune chose : crer des ri-chesses et des emplois dans notrepays qui en a plus que jamais besoinen ces temps de crise.Dans sa dclaration, le patron dugroupe Cevital a galement insistsur la ncessit pour les respon-sables de ltat de respecter la liber-t dentreprendre, un droit consacrpar la Constitution. Et Issad Rebrabde conclure sa dclaration en souli-gnant : Il est aujourdhui urgent delibrer toutes les initiatives dans lin-trt de notre pays.

    Cevital Bjaa : le collectifdes travailleurs se dit prt investir la ruePar ailleurs, les rumeurs sur uneventuelle arrestation du patron deCevital ne laissent pas indiffrents les

    salaris du groupe. En effet, les em-ploys du complexe Cevital de Bjaase sont spontanment mobiliss, a-t-on constat, hier, sur place. Lecollectif des travailleurs, qui multi-plie les runions et les assembles g-

    nrales en dehors des horaires de tra-vail, se prpare mme investir larue, si besoin est. Cest l, la rsolu-tion principale retenue, hier, lorsdune AG extraordinaire tenue en finde journe.Selon les travailleurs rencontrs hiersur le site de Bjaa, il sagit pour euxdexprimer leur soutien au prsidentdu Groupe, M. Issad Rebrab, qui setrouve actuellement au Brsil, de d-fendre le Groupe, qui emploie plusde 11 000 travailleurs sans oublier lescentaines de milliers demplois indi-rects et dexiger enfin la leve desblocages des projets de Cevital, no-tamment ceux prvus dans la wilayade Bjaa.Le collectif des travailleurs, qui napas fix de date pour son action derue, a retenu le principe dune dcla-ration-appel aux citoyens de Bjaaet aux reprsentants de la socit ci-vile pour quils se solidarisent avec

    lui et manifestent leur soutien, car ily va de lintrt dune rgion etdun pays ; plus encore, le GroupeCevital ayant des filiales aux quatrecoins du pays.Un travailleur dira : Nous nousmobilisons pour sauver notre outil detravail. Le complexe de Bjaa em-ploie plus de 3 000 salaris ; ce sont3 000 familles qui en vivent. Et nousaspirons en recevoir des milliersdautres, pour peu que les projets duGroupe se ralisent et ne soient paslobjet de blocages, comme cest le casprsentement.

    O. OUALI/M. OUYOUGOUTE

    M. Issad Rebrab, patron de Cevital.

    MENACES DE MADANI MEZRAG PROFRESSUR EL-WATAN TV

    LArav adresse un svreavertissement la chaneL es propos tenus par lex-mir de lAIS, Madani Mez-rag, sur les plateaux de la chanede tlvision prive, de droit tranger, El-Watan TV, na pas manqu de faire r-agir lAutorit de rgulation de laudio-visuel (Arav). Dans un communiqu rendu public,hier, lArav, que prside Miloud Chor-fi, a inform quelle a adress en tempsutile un svre avertissement au direc-teur de la chane qui a diffus lentretienavec Madani Mezrag. Le communiqu a prcis que le premierresponsable de la chane sest engag veiller, plus scrupuleusement, la confor-mit de ses programmes aux lois et rgle-mentations en vigueur dans notre pays.Le mme communiqu a rappel que

    lArav a fait remarquer que des proposdangereux et accusateurs ont t tenuspar linvit de la chane de tlvision. Lautorit a relev que Madani Mezraga attent aux symboles de ltat dunemanire directe et indirecte, ce qui estconsidr comme une atteinte lthique et la dontologie de la profes-sion. LArav prcise, par ailleurs, que cesdclarations tombent sous le coup de laloi qui rgit laudiovisuel.De son ct, le directeur de la chane El-Watan TV a fait savoir quil a t desti-nataire dune correspondance de lArav.Le responsable de la chane en questionsest engag, entre autres, traiter cegenre de sujets en conformit aveclthique de la profession.

    M. MOULOUDJ

    LE MINISTRE DE LA COMMUNICATION HIER AU FORUM DEL MOUDJAHID

    ma connaissance, il ny a aucun mandat darrt contre M. Rebrab

    L e ministre de la Communi-cation et de lInformation,Hamid Grine, a reproch,hier, lors de son passage au ForumdEl Moudjahid, la chane El Watan TV davoir invit Mada-ni Mezrag, considrant que celui-ci a touch aux symboles deltat.Je minsurge contre tout ce qui estexcessif et nfaste, et qui porte at-teinte ltat. Et cette chane nestpas accrdite et navait pas in-viter quelquun qui porte atteinteaux symboles de ltat, a-t-il d-clar.Cette chane est informelle et illi-cite, a-t-il assn, tout en estimantque les propos de son invit Ma-

    dani Mezrag sont extrmementgraves et diffamatoires. Le restedes chanes prives, dont cer-taines sont souvent invites cou-vrir des vnements officiels, telsque les visites du Premier mi-nistre, sont-elles, pour leur part,accrdites pour continuer diffu-ser leurs programmes ? cette question de Libert, leministre avoue que seules 4 ou5 chanes sont accrdites sur en-viron 44 chanes de droit tranger.Le ministre prcise que ces chanesaccrdites sont, en fait, autorises ouvrir des bureaux en Algrie. Ilfaut prciser que, dans la ralit,ces chanes ont toutes installleur sige Alger.

    Changements la tte des mdiaspublics : Ce nest pas lordre du jourInterrog par Libert sur la rumeurqui court ces derniers jours sur unventuel mouvement la tte desentreprises mdiatiques publiques(presse et mdias lourds), Ha-mid Grine a rpondu par la nga-tive, affirmant que pour linstant,rien nest encore prvu.Jai lu certains crits, et l, surce sujet, et jai ri. En tant que per-sonne qui prfre conjuguer la vieau prsent, je vous affirme quepour linstant, rien nest prvu cetitre, a-t-il indiqu.

    F. A.

    HAMID GRINE LA DCLAR HIER

    El Watan TV navait pas inviter Mezrag

    LE DGSN LA DCLAR HIER LAGHOUAT

    Aucune action nestintente contre Rebrab

    n Le directeur gnral de la Sretnationale (DGSN), le gnral-majorAbdelghani Hamel, a dclar hier Laghouat, quaucune action na tintente contre lhomme daffairesIssad Rebrab.Il ny a aucune action intente lencontre de lhomme daffairesIssad Rebrab, a affirm le DGSNdans un point de presse en margede louverture des journesdinformation sur les activits de laSret nationale organises dans lawilaya de Laghouat. Le DGSN aindiqu quil a le droit, comme toutcitoyen, dagir en toute libert,contrairement aux informationscolportes ces derniers jours parcertains organes de presse.

    n Les rumeurs sur une ventuellearrestation du patron de Cevital, IssadRebrab, ds son retour Alger, ont tdmenties, hier, par le ministre de laCommunication, Hamid Grine. Invit auForum du quotidien public El Moudjahid,le ministre a tent de mettre un terme cette folle rumeur en rassurant quilnexiste aucun mandat darrt qui seraitlanc contre Issad Rebrab. maconnaissance, il ny a aucun mandatdarrt contre M. Rebrab, a tranch leministre, non sans rvler quil avaitpersonnellement vrifi linformationauprs du gouvernement. M. Issad

    Rebrab est, du reste, un homme daffaireset un responsable rpublicain etdmocrate, a-t-il soulign.M. Grine na pas manqu de confirmer,par ailleurs, que la voix anonyme, qui aragi en premier sur TSA, tait autorisepar le gouvernement sexprimer sur lesujet. Il faut savoir que nul ne peutsexprimer au nom du gouvernement sanslaval du Premier ministre, a-t-il prcis.Selon Hamid Grine, cest souvent parsagesse et par volont de calmer le jeu quele gouvernement ne ragit pas parrapport certaines questions.

    F. ABDELADIM

    Louiza Am

    mi/A

    rchives Libert

    APS

    Bilel Zehani/A

    rchives Libert

  • LE RADAR PAGE ANIME PAR SOUHILA [email protected] LIBERTJeudi 8 octobre 2015LIBERTE 5

    n Le Parti du peuple algrien(PPA), fond en 1937 par Mes-sali Hadj, reprendra-t-il souspeu sa place sur la scne poli-tique nationale aprs plusieursdcennies dabsence ? Envisa-geable si le projet de Hadj Ed-dine Sari Ali Rad El-Mansour,lun des arrire-petits-fils duleader disparu et figure embl-matique du mouvement natio-nal, se concrtise. Entrepreneuren travaux publics Tlemcen,lhomme a exprim son inten-tion dengager la procdure l-gale pour rhabiliter la seuleformation politique historiqueencore interdite en Algrie. Ilsemble tre optimiste quant laboutissement de la dmarche,ds lors que le tabou impos sur

    Messali Hadj et son parti a tlev le 15 avril 2011, au momento le prsident Bouteflika a pro-cd linauguration de laro-port international de Tlemcen-Zenata baptis au nom de Mes-sali Hadj, disparu 37 ans aupa-ravant lge de 76 ans Gou-vieux (France) et inhum Tlemcen le 8 juin 1974. Il a in-diqu aussi que le chef de ltata parrain un colloque interna-tional consacr la vie et luvrede Messali Hadj, organis lamme anne Tlemcen. Cesdeux vnements, a-t-il affirm,lencouragent persvrer danscette voie pour demander la re-connaissance du PPA, qui de-vrait retrouver sa position per-due sur lchiquier politique.MASCARA

    Un poste transformateur dans un logement social

    BILAN FINANCIER DE LA SPA USMA

    Un dficit de plus de 63 milliardsde centimes en 2014

    n Le bilan financier de la SPA, USMA,dont Libert dtient une copie en exclu-sivit, fait ressortir, pour des tats arr-ts au 31 dcembre 2014, un rsultat d-ficitaire valu plus de 631 millions deDA. La situation nest gure inditedans les comptes du club. Depuis 2010,la courbe poursuit son trac dans lazone ngative. Cette anne-l qui a mar-qu lentre dans le capital de la socitpar actions de lhomme daffaires AliHaddad, le dficit tait estim plus de14,3 milliards de centimes (prcisment143941759 DA). Lexercice suivant, il acarrment quintupl pour caracoler hauteur de 53,4milliards de centimes. Ila stagn en 2012 pour reprendre une ten-dance haussire en 2013 o lanne a tclture avec un rsultat ngatif dpas-

    sant les 60 milliards de centimes(615578101 DA). Ainsi, lUSMA, qui estpourtant prsente comme un modlerussi de la politique de professionnali-sation des clubs de football, peine matriser ses comptes ds lors que ses d-penses sont largement suprieures sesressources, et ce, depuis plusieurs annes. noter que pour lexercice 2014, les re-venus du club se sont levs environ361 millions de DA. Les sponsors ontrapport 193 millions de DA, les droitsde transmission TV 42,14 millions deDA, les rcompenses 99,5 millions de DAet dautres subventions dexploitationprs de 27 millions de DA. La masse sa-lariale, notamment celle des joueurs,constitue le gouffre qui absorbe dme-surment largent du club.

    n Un citoyen rsidant dans la commune de Alaimia (dara dOggaz, wilaya de Mas-cara) a bnfici dun logement social de type F3. Jusque-l, rien danormal. Nan-moins, son logement a t amput dune pice pour la ralisation dun poste trans-formateur. De ce fait, son F3 est transform en F2. En tentant de trouver une ex-plication logique cette anomalie difiante, aucun des responsables locaux des ser-vices de lAPC ou de la dara na pu fournir une explication convaincante sur laprsence de ce transformateur dans ce qui devait tre un appartement, ni pour quel-le raison ce dernier a t affect une famille bnficiaire du logement social aulieu de garder une fonction de local technique.

    IL DEVRAIT ENGAGER LA PROCDURE INCESSAMMENT

    Un arrire-petit-fils de Messali Hadj veut ressusciter le PPA

    RELANCE DE LINVESTISSEMENT AN TMOUCHENT

    Un forumdes inves-tisseurspour leverle verroubureau-cratiquen Cre en 2011 par dci-sion du conseil national din-vestissement, la zone indus-trielle de Tamzoura n'estquune chimre puisquau-cun des 71 projets retenusna pu voir le jour en raisonde la non-viabilisation de cegigantesque terrain quistend sur une superficiede 209 hectares dont le Cal-piref (Comit dassistance, delocalisation, de promotion delinvestissement et de la r-gulation foncire) a la char-ge. La ZI de Tamzoura, rap-pelons-le, est situe proxi-mit de la mtropole ora-naise et jouit de plusieursatouts dont le port, laro-port, lautoroute Est-Ouest etle gazoduc qui gravitent toutautour. ce titre et pour re-lancer linvestissement dansla wilaya, le nouveau wali,Ahmed Hamou Touhami,a dcid lorganisation dunforum qui regroupera untrs grand nombre dinves-tisseurs nationaux, notam-ment ceux dont les dossiersse trouvaient bloqus. Cetterencontre, qui se tiendradans quelques semaines An Tmouchent confor-mment aux instructions dugouvernement, permettra deredynamiser linvestisse-ment. Cest ce qua indiqule premier responsable delexcutif de la wilaya lors delouverture de la sessiondautomne de lAPW quisest tenue mardi dernier.

    n Ayant pris connaissance des mesures de fa-cilitation dcides par le gouvernement, uninvestisseur algrien rsidant en France sestprsent il y a une semaine au sige de la di-rection du tourisme de Tlemcen pour pro-poser un projet innovant financ hauteurde deux millions deuros. Aprs plusieurs al-lers-retours, il na pas russi rencontrer lepremier responsable de la structure, conti-nuellement dclar absent, ni sentretenir avecses proches collaborateurs. Il a cependant tarrt par un agent post lentre de lad-ministration qui la soumis un vritable in-terrogatoire sur le projet. Bien entendu, lin-vestisseur lui a rpliqu quil navait aucunequalit lhabilitant exiger de tels rensei-gnements. Courrouc par cette rponse,lagent a contraint linvestisseur quitter leslieux, sans lui laisser lopportunit de ren-contrer le directeur du tourisme de la loca-lit et dexposer ses ides.

    PORTEUR DUN PROJET TOURISTIQUE

    Un investisseur conduit Tlemcen

    LEXTENSION DU CIMETIRE DE MDOUHA TARDE VOIR LE JOUR

    Tizi Ouzou a bien du mal enterrer ses morts n Mdouha, lunique cimetire de la grande ville de Tizi Ouzou,savre des plus exigus depuis quelques annes dj, et la ville desGents, qui avoisine les 200000 habitants, a dsormais du mal en-terrer ses morts. Un dput du RND, Tayeb Mokadem, vient de lan-cer un vritable cri dalarme auprs du Premier ministre pour leconduire dbloquer un dossier dextension du cimetire. Ce pro-jet est en souffrance lAPC et la wilaya de Tizi Ouzou causedune inextricable affaire dindemnisation de propritaires terriens.

    CHU DE BJAA

    Suivi scolaire pour les enfants hospitalissn Les enfants hospitaliss dans leservice de pdiatrie du CHU de B-jaa bnficieront dsormais dunsuivi scolaire au sein de ltablisse-ment hospitalier. Linitiative a trendue possible grce au bnvolatde lassociation locale Lahna Smi-le, qui a concrtis un axe prioritairedu partenariat entre le ministre dela Sant, de la Population et de laRforme hospitalire et le minist-re de lducation nationale, a in-form ladministration du CHU. Ladirection de lducation sest enga-ge, ce titre, mettre la dispo-sition de lhpital des enseignantsdes trois paliers (primaire, moyen et secondaire), prcise la mme source. Lobjectif vis par cet-te dmarche, ajoute-t-on, est de permettre une meilleure rinsertion lcole des enfants qui ra-tent leurs cours pendant la priode de leur hospitalisation. Ils auront moins de mal prendre letrain en marche sils ne cumulent pas de gros retards sur les programmes de leurs classes.

  • Jeudi 8 octobre 2015

    6LIBERTE

    Lactualit en question

    D epuis mardi der-nier, quelque 1 200spcialistes et ex-perts nationauxet internationauxdans les diverssecteurs lis lnergie scrutent, Oran, les diffrentes possibilits quisoffrent Sonatrach de relever lesnouveaux dfis que lui imposentles changements gostratgiquesmondiaux et la baisse des prix du p-trole. Et si, compte tenu de la naturemme de la manifestation, les par-ticipants se proccupent davantagedes volets technique et technologiquedes nergies, laspect politique nestjamais loin, tapi derrire les conf-rences et les tables rondes: lAlgriedoit-elle oui ou non saffranchir delOpep ? Les pouvoirs publics au-ront-ils le courage de sorienter vers

    les nergies renouvelables pour, terme, prserver ce qui restera desnergies fossiles? Se dcidera-t-on,

    enfin, prendre les dispositions quisimposent pour permettre lco-nomie algrienne de smanciper

    des hydrocarbures?La perspective de fi-nir lanne avec uneperte sche de 33 35 milliards de dol-lars en raison de lachute des cours duptrole et lentte-ment du prix du ba-ril rester sous labarre des 50 dollarsne sont pas, en effet,de nature rassurerdans un pays dontlconomie est es-sentiellement sou-tenue par les hy-drocarbures.Autant de ques-tions qui planent

    sur ces 10e JST que le P-DG de So-natrach, Amine Mazouzi, voit com-me une opportunit pour rflchir loptimisation des process industrielset la modernisation de la compagniequi, estime-t-il, doit rejoindre lesgrands groupes internationaux,comme il lavait dj indiqu lors deson installation la tte de Sona-trach, en mai dernier. Modernisationqui passera forcment par la for-mation des ressources humaines etdes cadres comptents qui auront prendre en charge les destines deSonatrach. Amine Mazouzi a insis-t galement sur le volet partenariattranger qui, dit-il, a dj donn desrsultats significatifs, travers ladcouverte dimportantes rserves deptrole et de gaz. Loption du par-tenariat est, plus que jamais, une

    priorit pour raliser et dvelopper lesgrands projets inscrits dans le plan dedveloppement moyen et longtermes, affirme-t-il. Pour le moyenterme (2015-2019), les objectifs an-noncs de Sonatrach visent, lafois, renforcer la position de lacompagnie sur le march interna-tional et rpondre aux besoinsintrieurs. Objectifs primordiaux atteindrepar tous les moyens, y compris enfaisant limpasse sur laustritquaprs bien des contorsions, legouvernement reconnat enfin. Lesinvestissements et projets de dve-loppement de Sonatrach sont, donc,maintenus mme si le P-DG an-nonce la recherche et la mise enuvre de nouvelles solutions pour r-duire les cots () enmaintenant nosstandards de qualit technique avec,comme corollaire, la prservationde la scurit, de la sant et de len-vironnement.Mais, relve-t-il, lesfournisseurs de biens et servicesdoivent respecter les cots et les dlais de ralisation des projets dedveloppement.On laura compris, Sonatrach est face de nouveaux dfis induits par uncontexte international trs particu-lier qui requiert de nouvelles rflexions et des approches innovantes.Mais aussi et surtout des dcisionspolitiques urgentes qui dpassent lecadre de Sonatrach pour aller em-brasser tous les secteurs d'activitsconomiques.

    S. OULD ALI

    Zita

    ri/Li

    bert

    Le PDG de Sonatrach, M. Amine Mazouzi.

    10es JOURNES SCIENTIFIQUES DE SONATRACH ORAN

    Comment faire faceaux nouveaux dfis?

    Sonatrach est face de nouveaux dfis induits par un contexte international trs particulier qui requiertde nouvelles rflexions et des approches innovantes.

    I nvestir dans les infrastruc-tures tait un mauvais choix,mme une grossire erreur.Les dcideurs se sont tromps en op-tant au keynsianisme et llite sestmalheureusement contente de lescautionner et mme les applaudirdans le choix des grosses dcisions quiont model le destin du pays, aanalys lconomiste de renom in-ternational, le Dr Abdelhak Lamiri,

    lors dune confrence quil a anime,hier, la maison de la culture de Tizi Ouzou, sous le thme Crise ptrolire et consquence sur lconomie algrienne. Nous nous sommes pris pour unpays dvelopp et nous avons vouluagir comme les pays dvelopps alorsnous avons opt pour le keynsia-nisme or, eux, ils ont dj rgl tousleurs problmes de base alors que

    nous, nous sommes un pays sous-d-velopp o nous avons de srieux pro-blmes de fond, a-t-il soulign dem-ble tout en citant, entre autres, lafaiblesse de lvolution de la pro-ductivit, du taux de cration den-treprises, du niveau technologique etde comptitivit, lexcs de centra-lisation, dinefficience de lorgani-sation de lconomie, des institutionset de ltat qui ne dispose mme pas

    dinstitution cerveau. Il ne peut yavoir de pays dvelopp sans systmeducatif efficace, et cest l notrepremier problme, mais, malheu-reusement, durant ces 20 derniresannes, en Algrie, linvestissement at de 99% dans les infrastructures etmoins de 1% dans le systme duca-tif, dira-t-il. Interrog sur les attaques dont faitlobjet le patron de Cevital, Issad Re-

    brab, le Dr Lamiri dit avoir cherchmais sans trouver ce quon reproche cet industriel. Ils disent que pour importer dumatriel rnov il faut demanderune autorisation, et cest ce qui a tbel et bien fait par M. Rebrab. Donc,je ne comprends pas pourquoi toutcela, a-t-il conclu.

    SAMIR LESLOUS

    LCHEC DU DVELOPPEMENT EN ALGRIE DISSQU PAR ABDELHAK LAMIRI

    Investir dans les infrastructures tait une grossire erreur

    L a sixime confrence rgionale sur laformation par apprentissage sest ou-verte, hier, lhtel les Hammadites deTichy dans la wilaya de Bjaa. La rencontre,initie par le Fonds national de dveloppementde lapprentissage et de la formation continue(Fnac), a accueilli des cadres du secteur de laformation et de lenseignement professionnelset des reprsentants du secteur conomique,issus des wilayas de Bjaa, Jijel et Skikda.Selon les initiateurs, cette confrence, quientre dans le cadre dun plan daction du sec-teur de la formation professionnelle, se fixe

    comme principaux objectifs didentifier etd'impulser les mesures propres accrotre lesystme dorientation, de placement et de s-lection des jeunes en apprentissage dans le tis-su conomique et industriel en impliquant lesentreprises et vulgariser les nouvelles dispo-sitions lgislatives en donnant de plus amplesexplications sur les textes dapplication encours.Il sagit galement, a-t-on ajout, de proposerun systme de contrle et dvaluation en ma-tire dapprentissage, damliorer et de struc-turer la formation thorique, technologique et

    complmentaire tout en mettant en place unplan de formation par apprentissage entre len-treprise et ltablissement de formation pro-fessionnelle. Aussi, travers cette rencontre,les organisateurs souhaitent adapter le cadrelgislatif rgissant lapprentissage aux muta-tions socioconomiques du pays et son envi-ronnement gostratgique et situer les pers-pectives de dveloppement du financement delapprentissage pour rpondre aux besoins dusecteur conomique, a-t-on expliqu. Lors de son allocution douverture, le wali deBjaa a mis en exergue limportance de ce

    mode de formation peu coteux et performantet mis laccent sur la ncessit de privilgier lemode de formation par apprentissage dans lessecteurs de lagriculture et du tourisme B-jaa. Deux secteurs dont lessor dpend desqualifications et des performances des res-sources humaines. noter que plusieurs thmes traitant de la pro-blmatique de la formation par apprentissa-ge seront dbattus dans des ateliers, prvus aucours de cette confrence tale sur deuxjours.

    H. KABIR

    CONFRENCERGIONALESUR LA FORMATION BJAA

    Pour la dynamisation du mode de formationpar apprentissage

    Chems Eddine Chitour: Le LMD est une erreurn En privilgiant loption LMD, les autorits algriennesse fourvoient et compromettent lavenir du pays. Cestce que Chems Eddine Chitour, directeur de recherche lcole nationale polytechnique, a assur en marge deson intervention aux JST10 qui se droulent Oran.Nous avons besoin dingnieurs, il faut remettre lesdisciplines techniques luniversit!, a-t-il martel,convaincu que les enjeux actuels nous imposent derevoir rapidement notre stratgie.Le polytechnicien, rejoignant ainsi syndicats etenseignants, apporte un svre dmenti aux ministresqui se sont succd la tte de lEnseignementsuprieur pour chanter les louanges du LMD. On sesouvient qu la veille de la rentre universitaire2015/2016, lactuel ministre, Tahar Hadjar, avait, luiaussi, lou les vertus du systme LMDqui, mme sildoit tre valu en dcembre travers une rencontrenationale, constitue une russite.Il nest pas

    questionde remettre en cause le systme LMD, avait-ilaffirm au cours dune visite Oran.Ce qui constitue une grossire erreur, selon leprofesseur Chitour, particulirement dans ce contextequi impose lAlgrie de former des ressourcesqualifiantes pour prendre en charge la transitioninluctable des nergies fossiles aux nergiesrenouvelables : rhabiliter et former des milliersdingnieurs, notamment informaticiens, conqurir lascience avec des bacs maths et maths techniques,constituer une veille sur les technologies du futur(nergies renouvelables et fossiles), crer des centres derecherches dans le domaine de lnergie, sont quelques-unes des innombrables pistes que le professeur Chitourpropose pour russir cette transition. Tout du moins sondbut.

    S. O. A.

  • Lors de la visite de travail quil a ef-fectue, hier, au site sidrurgiquedEl-Hadjar, le ministre de lIn-dustrie et des Mines, Abdesse-lam Bouchouareb, a annoncquun accord pour la restructura-tion de lactionnariat des socits ArcelorMittalAlgrie, ArcelorMittal Pipes & Tubes Algrieet ArcelorMittal Tbessa a t conclu entre lesGroupes ArcelorMittal et Imetal, mardi. Le ministre, qui sexprimait lors dun point depresse quil a anim lissue de sa visite des ins-tallations dudit complexe, a prcis que la d-cision de transfert des actifs des trois entitsest dfinitive et quelle est entre en vigueur,hier. Bouchouareb, qui a insist pour que lonnutilise pas le terme renationalisation, pourqualifier cette restructuration, a affirm quelaccord entrin par les deux groupes indus-triels a t conclu lamiable, sans donner plusde dtails. Il a prfr staler sur les perspec-tives davenir en voquant les ambitieux ob-jectifs de production que sassigne, ds pr-sent, le groupe Imetal avec le soutien du d-sormais ex-partenaire tranger, appel contrac-tuellement assurer son assistance techniquepour russir le plan de dveloppement du com-plexe d'El-Hadjar.Un plan qui a ncessit prs dun milliard dedollars et qui inclut la rnovation totale, sinonla rhabilitation de certains quipements vi-taux du complexe siderurgique. Cet accordpermettra galement de stabiliser le climat so-cial au niveau des trois socits pour amliorerleur rentabilit et prserver les emplois, a en-core dclar M. Bouchouareb. Et de rappelerque cette dcision, comme beaucoup dautresconcernant les sites industriels de Rouiba, Bel-lara et Gara Djebilet, sinscrit en droite lignedes orientations du chef de ltat et du gou-vernement, afin dassurer la promotion et ledveloppement de lindustrie sidrurgiquenationale et de contribuer positivement son objectif de promouvoir l'autosuffisanceen acier.La direction du complexe a, de son ct,

    rendu public un communiqu pour annonceraux travailleurs cette reconfiguration, quisinscrit, selon elle, dans le cadre de loptimi-

    sation du portefeuille dactifs dArcelorMittal.Dans cette configuration, ArcelorMittal trans-frera ses participations minoritaires dans les

    deux socits ArcelorMittal Algrie et Arce-lorMittal Tbessa, ainsi que sa participationmajoritaire dans ArcelorMittal Pipes & TubesAlgrie la partie algrienne, qui contrlera,de ce fait, pleinement ces socits, souligne lau-teur du communiqu.Ceci avant de signaler quArcelorMittal vapoursuivre son assistance technique pour rus-sir le plan de dveloppement du complexed'El-Hadjar et que cet accord vient renfor-cer le plan de dveloppement dAnnaba et lex-ploitation minire Tbessa et leur prennitsur le long terme.Sexprimant travers cet crit, DavinderChugh, membre de la direction gnrale duGroupe ArcelorMittal et directeur Mondedu Segment Acis, fait part de sa satisfaction delaccord conclu et des excellents rapports decollaboration que son groupe entretient aveclAlgrie.Nous sommes heureux de pouvoir soutenir legouvernement algrien raliser ce plan danslintrt de la socit et du pays, dclare-t-il.

    A. ALLIA

    COMPLEXE SIDRURGIQUE DEL-HADJAR

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    Jeudi 8 octobre 2015

    7LIBERTE

    Lactualit en question

    APS

    LA DCISION A T ANNONCE HIER

    Ltat renationaliseEl-Hadjar

    La dcision de transfert des actifs des trois entits est dfinitive et elle est entre en vigueur mardi dernier.

    Les mandataires et grossistesen fruits et lgumes ont ac-cueilli avec satisfaction lan-nonce par le ministre du Commer-ce, Bakhti Belab, de la publicationdun dcret excutif li la traabi-lit des produits agricoles et unemeilleure organisation des marchsde gros. Linitiative prise par le mi-nistre est, somme toute, louable, ju-gent-ils, mais des conditions doiventtre runies au pralable pour uneapplication idoine de ce texte. De pri-me abord, ils demandent au premierresponsable du dpartement de lesassocier dans cette dmarche, eux,qui sont sur le terrain. Ils se consi-drent comme des professionnels quimatrisent le mieux tous les aspectsayant trait cette activit. lpoqueo M. Belab tait ministre en 1996,nous tions rgulirement consultssur des dcisions que comptaitprendre le ministre, avoue Moha-med Medjber, prsident de la Com-mission nationale des mandatairesen fruits et lgumes. Les mesuresprises taient souvent opportunes carelles taient affines par les gens dumtier. Les projets de loi taient

    soumis pour amendement aux pro-fessionnels dans un climat de dia-logue et de concertation. M. Medj-ber regrette encore ce type de rela-tion entre les commerants et lad-ministration qui a disparu avec le d-part cette priode de M. Belab.Avant la mise en uvre de ce texte,le prsident des mandataires rcla-me plus de transparence dans lagestion des marchs de gros. Il d-plore la dsorganisation qui carac-trise les marchs grs par le priv.Souvent, lon remarque lexistencedun march dans un march cau-se dun laisser-aller total, souligne M.Medjber. Dans ces marchs lous parles communes des privs, les fellahsvendent seuls et leur guise sans lemoindre contrle. Or, dans dautres,confis des tablissements publics caractre industriel et commercial(Epic), les producteurs passent im-prativement par les mandatairesdans une parfaite organisation et unetransparence totale. Avant de son-ger appliquer ce texte de loi qui est,du reste, le bienvenu, il faut revoirtout, suggre ce mandataire. Au-trement dit, il faut que ces espaces

    commerciaux aient un seul et mmestatut. Or, il y a ceux qui sont grspar la wilaya, dautres par la com-mune, le priv Hadj Boulenouar,porte-parole de lUGCAA, estimeque pour la mise en application de cedcret, il faut dabord radiquer lin-formel. Pour lui, la mesure qui au-torise lagriculteur commercialiserlui-mme sa marchandise nest pasune solution durable. Ce fellah quidevient commerant, aura-t-il letemps et les comptences ncessairespour exercer ces deux activits qui de-meurent diffrentes?, sinterroge-t-il. Va-t-on lui attribuer la cartedagriculteur ou un registre du com-merce ?, se demande-t-il encore.Une telle disposition de la rgle-mentation, affirme M. Boulenouar,sinscrit en porte--faux avec lesprincipes de la politique de len-couragement de la production na-tionale, prne par le gouverne-ment. Le ministre du Commerce aaffirm quen vertu de ce dcret dont l'application est prvue pour lesprochaines semaines les agricul-teurs sont tenus de fournir un docu-ment renseignant sur l'origine, la

    quantit et le prix de leurs produitsvendus sur les marchs de gros et dedtail. Cette dmarche devrait, se-lon ses initiateurs, faciliter aux ser-vices du ministre du Commerce lecontrle des marchandises, notam-ment sanitaire et le suivi de la tra-abilit du produit agricole, depuisla phase de production jusqu' son

    arrive aux mains du consommateur.Le mcanisme permettra de rduirele nombre de commerants illgauxau niveau des marchs de gros et laspculation, la difficult de suivre latraabilit des produits agricolestant parmi les causes qui entraventl'organisation de ces surfaces.

    B. K.

    PUBLICATION DUN DCRET EXCUTIF LI LA TRAABILIT DES PRODUITS AGRICOLES

    Les pralables des professionnels

    n La cession du complexe sidrurgique dEl-Hadjar ArcelorMittalsest avre infructueuse. La multinationale indienne na pasdvelopp la sidrurgie comme convenu avec le gouvernementalgrien en 2001. Elle na pas respect ses engagements commeindiqu dans le premier pacte dactionnariat. Un pacte qui a vu MittalSteel, avant quelle devienne ArcelorMittal en 2006 la suite de safusion avec le gant europen Arcelor, prendre 70% des actions et lecontrle du complexe au dinar symbolique. La gnrosit de ltatalgrien sous-entendait de promouvoir limage dun pays qui sortaitdune dcennie sanglante. Le gouvernement pensait pouvoir lerendre frquentable en cdant des fleurons industriels des groupesmondiaux de renom : El-Hadjar Arcelor, lENGI Linde, lEnad Henkel, etc. Des cessions qui devaient, par ailleurs, booster laprivatisation dautres entreprises en difficult et qui ne trouvaientpas preneurs. Mais, si cela a march avec Linde et Henkel,ArcelorMittal na pas dvelopp lactivit sidrurgique. Nonseulement il na pas investi suffisamment, mais il a galement teintles fourneaux du complexe ds le retournement du march de lacieren 2009. En 2012, le complexe, avec ces deux entreprises Annaba,

    allait dposer le bilan. Lengagement de ltat aux cts de cettemultinationale, finanant son fonctionnement coup de crditrevolving, na pas pu sortir le complexe de sa lthargie. ArcelorMittalallait vendre ses actifs dans le complexe au groupe priv algrienCevital. Avant que ltat nintervienne pour faire capoter latransaction. En finanant un business plan jug irraliste par lecabinet ayant valu les actifs du complexe pour Cevital. Unfinancement de lordre de trente fois loffre du priv algrien encontrepartie de la reprise de 21% des actions, afin de porter laparticipation nationale 51%. Ctait en 2013. Mais, encore une fois, lagnrosit de ltat na pas eu leffet escompt. Sauf peut-tre demaintenir Cevital en dehors de la sidrurgie en Algrie. Puisque, avecla reprise, en ce mois doctobre 2015, des actions restantes (49%), dansles mmes formes, soit au dinar symbolique, ltat revient la casedpart. la situation de 2001. Entre-temps, ArcelorMittal aurarentabilis son engagement en Algrie, en commercialisant pendantdes annes, dans des conditions trs favorables, le rond bton quisortait de ses usines europennes, notamment.

    L. H.

    Mobilis partenaire officiel de la7e dition dAlhane wa chababn Toujours sous le parrainage officiel de Mobilis, la tlralit musicale100% algrienne Alhane wa chabab est de retour pour sa septimedition, sur les crans de la Tlvision nationale. Trois semaines durant lesquelles cette grande production artistiquemontrera les premiers pas de nos futures stars de la chanson algrienne,des candidats postulant aux auditions permettant de slectionner desjeunes talents travers tout le territoire national. Le lancement descastings a dbut le 1er octobre au thtre rgional de la ville dAnnaba,pour se poursuivre le 4 octobre la station de tlvision rgionale deConstantine, le 7 octobre la maison de la culture de Bjaa, le 10 octobre la maison de la culture de Tizi Ouzou, le 13 octobre celle de Djelfa, le 15octobre la station de tlvision rgionale dOran, pour clturer cettetourne le 18 octobre lInstitut national de la musique Alger. Mobilis,fidle ses engagements de citoyennet, offre une occasion sans pareilleaux jeunes de tenter leur rve artistique, via le plus ancien programme dela Tlvision algrienne, tout en rendant hommage au patrimoinenational et la diversit culturelle de notre pays.

  • Publicit

    Jeudi 8 octobre 2015

    8LIBERTE

    Lactualit en question

    Abdelkader Zoukh,wali dAlger, accom-pagn de son col-lgue de Blida, Ab-delkader Bouazgui,a affich sa satisfac-tion pour avoir accompli, dans le cal-me, lopration de relogement laplus complexe. Hier, un grand dis-positif de scurit a t mis en pla-ce pour le bon droulement delopration qui concerne 2 469 fa-milles du bidonville Remli dans lacommune de Gu-de-Constantine et32 familles du site de bidonville deBoulouh (ex-briqueterie) situ dansla mme commune. Mais rien nestencore gagn pour le wali dAlger quise heurte une rsistance de la partde plus de 1 400 familles exclues dela liste des bnficiaires de loge-ments. Elles promettent de ne pas setaire. Celui qui prsente des docu-ments prouvant quil occupe uneplace dans ce quartier depuis des an-nes, son cas sera pris en charge parla commission de recours, rassureZoukh, qui explique aussi queltat poursuivra en justice tousceux qui ont eu un logement socialet qui font dans le trafic pour enavoir un autre.

    Pour mettre fin aux malversations etautres pratiques douteuses, la wilayaa intent plus de 800 actions judi-ciaires pour fausses dclarationsdont 467 actions contre des familles

    du site Remli. Tous les dossiers se-ront examins et celui qui apporte lespreuves sera relog, lance le wali enmettant en garde tous ceux qui ten-tent de perturber cette opration.

    Finie cette pratique de trafic dans lelogement, lance Abdelkader Zoukhen visitant les tablissements sco-laires, un CEM et un lyce. Cesstructures ne sont pas encore qui-pes de mobilier et dautres moyenspdagogiques.

    Tout sera mis en place partir decette semaine. Les lves pourront trescolariss au dbut de la semaine.Tout est pris en charge, rassureAbdelkader Bouazgui, wali de Blida.Ce dernier estime que cette opra-tion constitue un grand vnement,car, selon lui, cest la premire foisquon assiste une opration de re-logement de grande envergure. Ona construit une ville dans la ville deMeftah. Jai suivi cette opration etelle parat simplepour certains, maisen ralit, cest une grande oprationqui a ncessit des moyens colos-saux et une grande mobilisation, ex-plique-t-il.Les prvisions indiquent que3 509 enfants issus de Remli seronttransfrs vers les tablissementsscolaires situs dans la cit des3 555-Logements Sidi-Hamed. Se-lon le wali, la base de vie qui a servidhabitation aux travailleurs du pro-jet, sera dmolie pour construire unmarch de proximit. La Directionde la sant de Blida a dj prvu uneparcelle de terrain pour riger un dis-pensaire.Un bureau de poste et un bureaudtat civil de proximit vont trecrs aussi pour viter le dplace-ment aux nouveaux habitants.

    K. FAWZI

    OPRATION DE RELOGEMENT DES HABITANTS DU BIDONVILLE REMLI

    Sans le moindre incident,sauf que

    Le site du plus grand bidonville dAlger sera enfin radiqu. Lopration de relogement des familles habitantce lieu depuis des annes a commenc hier, sans aucun incident. Il reste nanmoins

    grer le cas de plus de 1 400 exclues de la liste.

    Le prsident de la Rpublique, Abdelaziz Boutefli-ka, a opr, dimanche dernier, un mouvement par-tiel dans le corps des chefs de dara qui a touch182 chefs de dara dont 92 nouveaux parmi lesquels7 femmes, a indiqu hier un communiqu du minist-re de l'Intrieur et des Collectivits locales. Ce mouve-ment partiel est intervenu la suite de la mise la re-traite de 31 chefs de dara et des postes demeurs vacantsaprs la promotion de chefs de dara des postes su-prieurs (wali, wali dlgu, secrtaire gnral de wilaya),d'une part, et pour prserver la stabilit et la prennit

    de la dynamique de dveloppement travers l'en-semble du territoire national, dautre part. Selon le com-muniqu, les 48 wilayas du pays ont t touches par cemouvement qui a pour objectif la promotion des res-sources humaines, le rajeunissement des cadres, la pro-motion des comptences au niveau local (secrtaires g-nraux de dara, chefs de service, inspecteurs, attachs aucabinet....). Des femmes ont galement t nommes chefsde dara en vue de soutenir l'lment fminin et pro-mouvoir les femmes des postes de responsabilit, conclutle communiqu.

    BOUTREKFINE LAGHOUAT SE SOUVIENT

    Il y a 19 ans,les terroristes ont tu plus

    de 40 personnes

    Le 8 octobre 1996. Horreur sur la RN1. Pas moins de 40 citoyens, dont7 agents de Sonatrach, ont t froidement assassins par un groupeterroriste islamiste Boutrekfine, lieudit distant de quelque 40 kilo-mtres au sud du chef-lieu de la wilaya de Laghouat. Ce jour-l, Boutrek-fine a vcu l'un des plus grands carnages survenus durant la dcennie noi-re. Dix-neuf ans aprs ce drame, les citoyens et les familles des victimes seposent encore des questions.Comment cette rgion, symbole d'une Algrie cosmopolite et tolrante, a-t-elle pu basculer dans l'horreur ? Comment des hommes ont-ils pu pous-ser leur haine au point d'assassiner sauvagement des gens qui ne sont l quepour travailler ou y rsider ? La raison, la seule, cest la folie islamiste in-tgriste. Le carnage a t perptr le lendemain dune fetwa appelant tuertout citoyen qui refuse de participer des oprations de sabotageconomique.Par leurs crimes, les terroristes visaient perturber le bon fonctionnementdes installations industrielles du champ gazier de Hassi Rmel. Ne se conten-tant pas du bilan dramatique de la journe du 8 octobre 1996, les hordesterroristes ont assassin, on sen souvient, deux autres agents de Sonatra-ch Kourdane, lieudit relevant de la dara dAn-Madhi, chef-lieu de da-ra situ 70 kilomtres au sud-ouest de Laghouat. Ce carnage continue deheurter les consciences.

    BOUHAMAM AREZKI

    Ryad K

    ramdi/Libert

    Lopration de relogement concerne 2469 familles.

    MINISTRE DE LINTRIEUR ET DES COLLECTIVITS LOCALES

    Bouteflika opre un mouvement partieldans le corps des chefs de dara

    F.1819

    n Cest au grand bonheur des confrres de la wilaya deTizi Ouzou que la trs attendue nouvelle Maison de lapresse locale sera officiellement inaugure, le 22 octobreprochain, concidant avec la Journe nationale de lapresse. Cest ce qua rvl, hier, au Forum dElMoudjahid, le ministre de tutelle, Hamid Grine,prcisant que cette maison de la presse rgionale seraofficiellement baptise du nom du dfunt confrre natifde la rgion, assassin par les terroristes islamistesdurant la dcennie noire, Malik At Aoudia. La Journenationale de la presse, ajoute le ministre, verra, parailleurs, lorganisation, Alger, dune crmonieexclusivement rserve lattribution du fameux Prix

    du prsident, instaur, une premire dans les annalesde lAlgrie, par Abdelaziz Bouteflika. M. Grine a prcis, ce titre, que 15 prix sont prvus, mais cela ne veut pasdire quils seront tous dcerns et que seuls lesprofessionnels des mdias sont ligibles. Il souligne quela commission constitue par des reprsentants de sondpartement et celui de la culture sera souveraine danssa dcision pour trancher le nombre de prix dcernerselon le mrite des candidats. Comme il se peut quetous les prix soient dcerns, comme il ne peut y en avoirquun seul ou deux, voire aucun qui ne le sera, a-t-ilprvenu.

    F. A.

    ELLE SERA BAPTISE DU NOM DU DFUNT JOURNALISTE MALIK AT AOUDIA

    La nouvelle Maison de la presse de Tizi Ouzou inaugure le 22 octobre

  • Dans la wilaya dAlger, devant lacatastrophe cologique du CETdOuled Fayet et du feuilletonde sa fermeture pour rhabili-tation, lex-ministre de lAm-nagement du territoire et delEnvironnement (Mate), Amara Benyouns,avait publiquement accus NetCom de mauvai-

    se gestion et dfenduloption de confier lagestion du nouveauCET de Hamici une

    entreprise trangre qui dispose dexprience.Lurgence de son ouverture et probablementdautres facteurs linstar des aspects rgle-mentaires jusquici, seuls la collecte et le trans-port sont susceptibles dtre confis des enti-ts prives ont diffr le dbat sur cette alter-native. Les pouvoirs publics ont opt pour la cra-tion dun nouvel Epic, Gecetal, auquel a tconfie la gestion du nouveau site.Dautre part, des contacts pousss ont eu lieuentre Suez Environnement et les autorits alg-riennes, dont lex-ministre de lEnvironnement,Dalila Boudjema et le wali dAlger. DominiqueMangin dOuince, directeur excutif pour lEu-rope centrale, la Mditerrane et le Moyen-Orient de Suez Environnement, dclarait alorsavoirpropos d'apporter notre exprience dansce domaine [gestion des dchets] et nous sommesconfiants dans la russite d'un tel partenariat.Nous sommes en mesure d'apporter notre exp-rience en recyclage et en gestion des dcharges, etcomme nous le faisons avec les pays voisins, en trai-tement des dchets industriels. Pour lheure, au-cun appel doffres dans ce sens na t mis parles pouvoirs publics mais il est difficile de conti-nuer botter en touche devant les manifestationspour la fermeture des CET existants et les op-positions la ralisation de nouveaux sites. Op-positions et manifestations dont les initiateurs in-voquent souvent les consquences nfastes de lamauvaise gestion qui caractrise les structuresdj en activit.

    Les valuations quantitatives ne refltent pasla ralit du terrainLe PNAE-DD (Plan national dactions environ-nementales et du dveloppement durable), tra-vers ladoption dun Progdem (Programme na-tional de gestion intgre des dchets mnagerset assimils), dfinit les orientations principales

    pour la mise en place de cette gestion des dchets.Selon les chiffres de lex-ministre, le Progdem aconnu depuis 2002, date de sa mise en uvre, untat davancement qui sest traduit par llabo-ration de 1223 schmas directeurs communauxde gestion des dchets mnagers et assimils surles 1541 communes existantes, soit un taux decouverture de 79,36% de lensemble du territoi-re national, la ralisation/lancement de 122centres denfouissement technique (objectif: 300)et 146 dcharges contrles, le lancement dunprogramme de rhabilitation de 101 dchargessauvages, notamment dans les communes o lesCET sont oprationnels, la ralisation de 32 d-chetteries et 29 centres de tri ainsi que la rali-sation de 26 stations de transfert (points de rup-ture de charge - optimisation du transport), lamise en place de 44 tablissements publics de wi-laya caractre industriel et commercial (Epic degestion des CET). Mais cette valuation quanti-tative est loin de se traduire par une meilleure pri-se en charge des dchets mnagers.En thorie, le CET qui remplace chez nous et dansplusieurs pays mergents la dcharge sauvage etla dcharge contrle traduit une volont de pri-se en charge et de protection de lenvironnement.

    Le CET rpond une gestion intgre des dchetssolides urbains. Cest aussi une solution cono-mique dans la mesure o le gisement de matirespeut tre valoris dans la chane de collecte et sursite avant la mise en dcharge. Mais, comme dansune conomie circulaire, toute dfaillance unniveau donn (collecte, tri, transport) ds-quilibre tout le processus.

    Carences de gestion et de communicationLa faillite dans la gestion du CET dOuled Fayetet les dsagrments subis par les populations ain-si que les rponses pas toujours convaincantes,voire approximatives, des responsables ont lar-gement contribu prsenter la structure com-me un Oued Smar bis. Le CET de Corso, fer-m plusieurs fois par les riverains et dont lesodeurs nausabondes inondent lautoroute delEst qui traverse la wilaya de Boumerds, nestpas de nature rassurer sur la non-nocivit descentres que les pouvoirs publics tentent douvrirun peu partout. Sans parler des va-et-vient desengins lorsque le site du CET nest pas suffi-samment externalis, le problme se pose deux niveaux. Le volume des dchets qui est misen dcharge est trop important du fait de la d-

    faillance ou de linexistence du tri slectif la sour-ce ou sur site. Le CET est conu pour recevoir desdchets ultimes (non recyclables, non valori-sables). Cette situation impacte aussi la dure devie du site, du moment que le volume accueillirau fil des annes est dtermin lavance (tu-de); Jijel, par exemple, les trois centres mis enservice partir de 2008, dans les communes deJijel, Taher et El-Milia sont dj saturs. supposer que le CET est ralis aux normesavec une vacuation des lixiviats, la techniquedalternance des couches dans les casiers ne doitpas souffrir de ngligences, sinon la dcompo-sition des matires organiques qui se fait en mi-lieu anarobique (peu doxygne) grce auxcouches de terre, dgagerait de fortes odeurs in-commodantes. Au niveau du CET de Corso, il ap-parat que les fuites des lixiviats sont importanteset quen plus des odeurs, il y a des risques decontamination des eaux. Dans ce cas, les effortsdans lentreposage des dchets ne peuvent quat-tnuer le mal; les odeurs seront l jusqu sa fer-meture. Cest largument principal de la popu-lation de Rghaa qui soppose limplantationdun centre dans la commune. Vous dclariez quele CET de Corso allait tre ralis et gr auxnormes, ce nest pas le cas, alors on ne veut pas unautre Corso chez nous, disaient les citoyens laface dun reprsentant du Mate, lors dun sit-inde protestation. En termes de planification et decommunication, les responsables en charge delenvironnement ont brill par des carences et despromesses sans lendemain. Largument de la cra-tion demplois pour les jeunes des localits ciblesne suffit pas. La tendance au refus dimplantationde CET ou la fermeture de structures existantessest propage un peu partout. Constantine, desmeutes ont conduit la fermeture temporairedu CET de Bougharb (juste avant le dmarragede lanne de la culture arabe) et probablement labandon du projet dIbn Ziad entranant unesurcharge de celui implant Zighoud-Youcefdautant que ce dernier est sous quip. TiziOuzou, la situation est carrment chaotique, desprojets prvus Mizrana, Frha ou Boubhir sontbloqus. Chlef, cest la LADDH qui se joint auxcitoyens pour empcher limplantation de CET Tns et Rouachia. Annaba, lamnagementdu centre d'enfouissement de Berka Zerga estabandonn aprs des tudes qui ont cot desmilliards. La liste est longue.

    R. S.

    POUR METTRE FIN AUX CARENCES ET AUX OPPOSITIONS

    Gestion des CET: faudra-t-ilrecourir la sous-traitance?

    Devant les dfaillances plusieurs niveaux dans la gestion des CET (centres denfouissement technique)et lampleur de la contestation des populations, la question de confier ces structures des organismesinternationaux qui disposent dune expertise et dune exprience commence se poser lgitimement.

    Par : RABAH SAD

    Jeudi 8 octobre 2015

    9LIBERTE

    Environnement

    Trop de temps a t perdu, pourtant ltat des lieux nces-site un traitement dune extrme urgence. Pour un res-ponsable de lAND (Agence nationale des dchets), les pou-voirs publics doivent cesser la politique de la fuite en avant.Chaque responsable qui vient croit rsoudre le problme du ra-massage et de l'limination des dchets par l'annonce de mesuresspectaculaires, comme la gnralisation des incinrateurs ou luti-lisation des chemins de fer, c'est ainsi qu'a t, dans les faits, aban-donn le programme national de gestion intgre des dchets pourlequel on a dbours des millions en devises, ajoute notre inter-locuteur. Pour lui, largent na jamais manqu, le secteur a t dotde 6,7 milliards de dollars dans le plan quinquennal 2010-2014 Plusieurs pays mergents ou en dveloppement ont vrifi, leursdpens, que la gestion des dchets managers dans les grands centresurbains n'est pas simplement une affaire financire et d'additionde moyens, mme si cela est important. Pour les experts du do-maine, il s'agit du management et du savoir-faire d'une branchede l'conomie moderne qui considre que quel que soit le dchetproduit, il a d'abord une valeur conomique. C'est ainsi que lesschmas directeurs mis en place et excuts dans l'Union euro-

    penne permettent de rcuprer 39% des dchets produits (50%en Scandinavie). Il y a mieux. l'horizon 2020, la villede San Fran-ciscoqui rcupre dj 80% de ses dchets (entre recyclage et com-postage) se fixe l'objectif de zro dchet non recycl ou compostpour viter d'utiliser des dcharges ou des incinrateurs, trs pol-luants !

    Promouvoir une autre gestionOn est loin, mme trs loin. La dclaration que lAlgrie se pr-pare lobjectif zro dchet lhorizon 2030 de la directrice duCNTPP (Centre national des technologies plus propres), FaziaDahlab, lors de latelier national de restitution du diagnostic deltat des lieux des modes de consommation et de production du-rables (MCPD), le 21 septembre dernier, semble particulirementdcale. Lamnagement de CET et leur gestion aux normes uni-verselles fait partie de la chane de gestion intgre des dchetsurbains. La transition vers moins de dchets mis en dcharge estnon seulement possible (communication, tri, rutilisation, re-valorisation), mais cest un impratif conomique et environ-nemental. Bien gr, le CET subit en fin de vie une rhabilitation

    (plantation darbres, aire de loisirs...) qui restitue au site un meilleurpaysage.Le recours temporaire au savoir-faire de firmes internationalesest une option qui semble de plus en plus incontournable, du moinspour les grands centres urbains. Dans de nombreux pays duMoyen-Orient et dAfrique du Nord, pour rester dans la rgion,les appels doffres sont ouverts aux oprateurs dans le domaine.Sita El-Beida, filiale de Suez Environnement, et l'espagnol AltheniaSando vont prendre le relais de lactuel prestataire Tecmed Ma-roc pour la collecte et la gestion des dchets urbains de la gran-de ville de Tanger. La ville ne voulant pas renouveler le contratqui la liait Tecmed pour insuffisance, lappel doffres, pour unepriode de 7 ans, a t remport par les multinationales franai-se et espagnole. La bonne gestion implique la transparence et lafin des monopoles. Une chose est sre, pour un secteur aussi sen-sible, la justification dune qualification avre pour concourir auxappels doffres doit tre de mise. Les dboires de la ville du Cai-re qui a confi cette tche des entreprises sans envergure est aus-si mditer.

    R. S.

    GESTION ET TRAITEMENT DES DCHETS

    Louverture du march semble incontournable

    D. R

    .

    Lurgence de la gestion des ordures est telle, que des dispositions radicales et concrtes doivent tre prises.

  • CEM RABAH-GHOUL DATH LAZIZ (BOUIRA)

    Enseignants et parentsdlves se liguent contre

    une enseignanteLes enseignants du CEM Rabah-Ghoul dAth Laziz, au nord-ouest de la wilaya de

    Bouira, sont entrs en grve illimite depuis avant-hier, afin de dnoncer lesagissements dune de leur collgues et demander son dpart immdiat.

    TAMANRASSET

    Deux cadres nomms chefs de dara

    CIT UNIVERSITAIRE ANOUCHE-HDJILA (BOUIRA)

    Une vingtaine dtudiantes refoules

    Dans le but de rsoudre leproblme des circons-criptions administrativesgres par des responsablesintrimaires, le ministre delIntrieur et des Collectivitslocales a procd, avant-hier, une srie de nominations dansle corps des chefs de dara. Deuxcadres de la wilaya de

    Tamanrasset ont t ainsi nom-ms ce poste, savoir BenMalek Ahmed et GuemmamaMessaoud qui occupaient res-pectivement les postes de lex-prsident de lAPC deTamanrasset et dlu de lAPWde la mme collectivit. Ladmarche qui sinscrit dans lecadre de la promotion des

    cadres issus du grand Sud a tsalue par la socit civile quisest largement exprime sur lesrseaux sociaux pour fliciterdabord les concerns en leursouhaitant bon vent dans leurnouvelle fonction, mais aussipour mettre en exergue cetacquis qui est inlassablementrevendiqu par les reprsentants

    des Imuhagh. Contact par nossoins, Ben Malek Ahmed, qui a,faut-il le dire, fait preuve de plusdengagement et de responsabi-lit en tant que prsidentdAPC, se dit prt exercer cettefonction avec la persvrance etla dtermination pour lesquellesil a t lu en 2007.

    RABAH KARECHE

    Une vingtaine dtudiantes en master1 se sont vues, en dbut de soire delundi, interdire laccs au niveau dela cit universitaire Anouche-Hdjila. Ainsi,cest aux alentours de 18h que ces tu-diantes ont t carrment refoules au por-tail de la cit universitaire, par des agents descurit particulirement zls. Selon cesjeunes filles, leurs dossiers de rsidence auniveau de cette cit sont en rgle, puisque,selon elles, toutes les formalits administra-tives ont t rgles lt dernier. Face cette expulsion, dautres tudiantes rsi-

    dentes la mme cit, se sont solidarisesavec leurs camarades, en organisant un sit-in devant leur rsidence. Cette manifesta-tion nocturne a t encadre par un fortdispositif scuritaire, a-t-on constat surplace. Par cette action, nous tenons dnoncer les agissements honteux de certainsagents de scurit. Ces derniers se croienttout permis et nhsitent pas nous mpri-ser, en nous humiliant de la sorte, rousp-tera Farida, une tudiante originaire de lawilaya de Msila. Pour leur part, les syndi-calistes de lUnion gnrale des tudiants

    libres ( Ugel) de Bouira, qui se sont dp-chs sur les lieux de la manifestation, ontdnonc le silence complice du directeurdes uvres universitaires (DOU) de lawilaya, face de tels agissements. Le prsi-dent du comit estudiantin a not que sonorganisation a mentionn les drives deladministration, dans un communiqupubli en dbut de semaine. Enfin, il fautnoter que les tudiantes mises la porte ontpu finalement rintgrer leurs chambresaux alentours de 21h.

    R. B.

    MSILA

    Un rseau de trafic de drogue dmanteln Exploitant des renseignements avrssur lactivit dun rseau de trafic dedrogue qui cume laxe Msila-Stif, lasection de recherches du groupement dela gendarmerie de Msila a effectu unesurveillance permanente des membres durseau avec laide des lments de labrigade de Magra. Cette surveillance sestavre payante puisque deux de cesmembres ont effectu une livraison de 20plaquettes de kif trait. La marchandise at soigneusement dissimule sous lesige arrire dune 406 que conduisait lednomm H. R. Son complice, B. B., luiouvrait la voie bord dune RenaultMgane. Les lments de la section derecherches qui les ont arrts et saisi ladrogue, les vhicules ainsi que les moyensde communication utiliss par les dealers,ont perquisitionn dans les domiciles Stif. Mais ils nont rien trouv. Prsentdevant le procureur de la Rpublique prsle tribunal de Magra, les deux trafiquantsont t placs sous mandat de dpt pourassociation de malfaiteurs et trafic etusage de stupfiants.

    CHABANE BOUARISSA

    COLLISION ENTRE UN BUS ET UN SEMI-REMORQUE BOUFARIK

    Un mort et unembouteillageinterminablen Une collision entre un bus de transportde voyageurs assurant la navette Bchar-Alger et un camion semi-remorque qui sedirigeaient les deux vers Alger tt lematin a provoqu la mort du conducteurdu bus (M. Khaled, 50 ans). Laccident, quisest produit hier matin sur le tronon delautoroute Est-Ouest, au niveau deBoufarik, a provoqu un normeembouteillage qui a paralys lacirculation sur laxe Alger et Blidajusquaux environs de 10h. Selon AdelZeghaimi, responsable de lacommunication de la Protection civile Blida, laccident aurait t provoqu suite la fatigue du conducteur du bus, quiaurait assur, lui seul, la conduite du busdepuis son dpart de Bchar. Lofficier dela Protection civile voque la ngligencedans lapplication des dernires directivesqui imposent aux oprateurs de transportdengager deux chauffeurs dans les lignes grande distance.

    K. FAWZI

    IL SE FAISAIT PASSER POUR UN CADRE SUPRIEUR DE LA WILAYA

    Un dangereux escrocarrt et crou Boumerdsn Un dangereux escroc vient dtre arrtpar la police conomique et financire dela Sret de wilaya de Boumerds aprsavoir fait trois victimes en leur subtilisantdimportantes sommes dargent. Lescroc,Y. S., 52 ans, faisait croire ses victimesquil occupe un poste suprieur lawilaya de Boumerds et peut leur faciliterlaccs des avantages. Prsent devant leprocureur prs le tribunal de Boumerds,il a t plac sous mandat de dpt pourles chefs dinculpation descroquerie etusurpation didentit professionnelle. Unepremire victime, M. A., a dpos uneplainte contre lescroc qui sest prsent lui comme tant un cadre de la wilaya deBoumerds pouvant lui faciliterlacquisition dun terrain pour son projetdinvestissement contre le versement 138millions de centimes. Suite la plainte lapolice a ouvert une enqute. Lors duncontrle du vhicule du suspect, lesenquteurs ont dcouvert des documentset une somme dargent verse par deuxautres victimes. Lors de linterrogatoire, ila reconnu les faits qui lui sont reprochs.

    NASSER ZERROUKI

    BRVESdu Centre

    Jeudi 8 octobre 2015

    10LIBERTE

    LAlgrie profonde

    En effet, lensembledes enseignants adbray et les lvesont t renvoyschez eux. Nousrefusons de travailleravec Mme Chachoua Farida !Cette enseignante insulte tout lemonde sur son passage, elle a uncomportement agressif et, pisencore, elle sme la zizanie ausein de notre paisible tablisse-ment, a dclar M. Merabti,enseignant membre duCnapeste. Nous avons appris que de nom-breuses plaintes ont t dposes la direction de lducation etque son cas devait tre rgl leprintemps dernier, lors dunconseil de discipline. Mais ni lacommission des recours ni lacommission paritaire nontconfirm des mesures discipli-naires contre elle malgr nosinnombrables requtes, prcise-ra M. Merabti. Certains enseignants ont dnon-c son comportement irrespec-tueux leur gard et ont affirmquils ne reprendront pas le tra-vail tant que cette enseignanteest toujours en place. La mise encause, Mme Chachoua Farida,enseignante de franais, sedfend et crie au complot etaccuse le directeur de lcole devouloir me virer par tous lesmoyens pour embaucher sonpouse, qui exerce dans un autretablissement. Mardi, une cin-quantaine de parents dlves sesont rassembls devant la DE de

    Bouira pour que soit mis fin auxfonctions de Mme Chachoua.Nous ne voulons plus de cetteenseignante. Cette dame met en pril lavenirde nos enfants ! lancera le porte-parole des protestataires.Dautres parents ont apportleur soutien franc et massif aux

    grvistes. Aucun parent nepourrait soutenir un grve quimenacerait lavenir des enfants.Cependant, notre consciencenous interpelle, et si nous laissonsfaire cette pseudo-enseignante,nous serons des parentsindignes, ont-ils indiqu. Poursa part, le directeur de lduca-

    tion de Bouira, sous la pression,a pu dsamorcer la crise, endcidant de suspendre lensei-gnante titre conservatoire,tout en promettant de rtu-dier son dossier avant deprendre des mesures justes etadquates, sest-il engag.

    RAMDANE BOURAHLA

    Dtermins, les enseignants ne reprendront pas le travail tant que lenseignante sera toujours en place.

    D. R

    .

  • VALUATION DE LACTION DES BIBLIOTHQUES DE LECTURE PUBLIQUE

    Premire session nationale de formation Oum El-Bouaghi Universitaires, directeurs debibliothques de lecture publique etbibliothcaires, venus de 25 wilayas,participent pendant trois jours (6, 7 et 8octobre) la premire session deformation pour l'valuation de l'actiondes bibliothques de lecture publique,organise par la bibliothque delecture publique Malek-Bennabid'Oum El-Bouaghi, en collaborationavec l'universit Constantine 2Abdelhamid-Mehri et le laboratoire derecherche la voie de l'Algrie vers unesocit de l'information. Parmi lesobjectifs de cette manifestationculturelle, un meilleur usage desressources et la modernisation de cesbibliothques. Cres en 2008 par leministre de la Culture pourpromouvoir et valoriser la lecturepublique, ces bibliothques (BLP) sont,selon notre source, prsentes dans 32wilayas.

    B. NACER

    TBESSA

    Saisie de 5000 bouteilles de boissons alcoolises Une patrouille de la police judiciairea fait une descente muscle, avant-hiervers 19h, dans l'ancienne ville deTbessa, prcisment dans lesanciennes maisonnettes qui datent del'poque coloniale et dont la majorit at transforme et improvise par despersonnes sans scrupule en dbitsd'alcool clandestins, d'o les rixes etbagarres interminables entre desbandes rivales. En effet, les policiersont procd d'abord au bouclage detoutes les issues menant aux endroitscibls, puis ont effectus uneperquisition qui sest solde par lasaisie de plus de 5000 bouteillesd'alcool et un important lot dappareilsde rfrigration ainsi que des tables,comptoirs et des chaises. Quatrecontrevenants ont t arrts et placsen garde vue, a-t-on appris de sourcesconcordantes.

    HADID MAALEM

    BRVESde lEst

    Jeudi 8 octobre 201510 LIBERTELAlgrie profonde

    LOI 08/15 SUR LA MISE EN CONFORMIT DES CONSTRUCTIONS ILLICITES DBATTUE LAPW

    Prs de 6000dossiersrgulariss Guelma

    Le DUC qui pilote cette opration annonce que sur 13 983 dossiers dposs au niveaudes 34 communes de la wilaya, 5950 ont t rgulariss avec dlivrance d'arrts offi-

    ciels et 2020ont t rejets par l'administration.

    La troisime sessionordinaire 2015 del'APW s'est ouvertemardi matin pourune dure de deuxjours avec un ordredu jour relatif aux lois relatives l'assainissement des construc-tions illicites, les dossiers de l'ha-bitat toutes options confondues,la rentre universitaire et scolaire2015-2016, la campagne labours-semailles, la sant et les questionsdiverses. C'est dans un climatserein que les travaux ont dbutdans un hmicycle archi-combleen prsence du prsident del'APW, Dr Youcef Brahmia, deFatma-Zohra Ras, nouveau walide Guelma, et de son secrtairegnral, Chrif Tiar, rcemmentaffect.La prsidente de la com-mission de l'urbanisme, de laconstruction et de l'habitat a pr-sent un fastidieux dossierdtaillayant trait la loi n08/15du 20 juillet 2008, fixant les rglesde la mise en conformit desconstructions et leur achvementet qui a t promulgue dans lebut de mettre un terme l'anar-chie qui rgne dans le domainede la construction et de l'urbanis-me en Algrie. L'intervenante a mis en exergueles cueils rencontrs par lescitoyens qui ont dpos leursdossiers auprs des commissionsde dara habilites trancher et valider les constructions concer-nes par cette loicense rgulari-ser les dfaillances. Le DUC quipilote cette dlicate oprationannonce que sur 13 983 dossiersdposs au niveau des 34 com-munes de la wilaya, 5950 ont trgulariss avec dlivrance d'ar-rts officiels et 2020ont t reje-ts par l'administration. De nom-

    breux lus ont pris part undbat passionnant au coursduquel ils ont dcri descarenceset des lenteurs dans l'tude desdossiers divers niveaux des ser-vices comptents. D'aucuns ontplaid pour une meilleure priseen charge de la mise en confor-mit des constructions et leurachvement dans les villes, vil-lages, hameaux et douars de lawilaya de Guelma. Mme le wali apromptement ragi : Le dossierdu foncier est trs complexe, nousn'arrivons pas le matriser parmanque de coordination et de cir-culation de l'information entre lesservices concerns. En consquen-ce, ds la semaine prochaine,

    les dix commissions de daradevront se runir le mme jour et la mme heure, une fois parsemaine, pourtudier au cas parcas les dossiers en instance etrpondre franchement auxcitoyens, quitte ce que ces der-niers s'adressent la justice quitranchera et dontnous applique-rons les dcisions ! D'autre part, lacommission de recours de wilayaprside par le secrtaire gnraldevra dlibrer chaque semaine etdonner une rponse justifie auxrequrants et je suivrai personnel-lement cette opration. D'autrepart, il est urgent d'organiser dsla semaine prochaine une sancede travail prpare conjointement

    par les directeurs des domaines,du cadastre et les partenairesimpliqus dans cette opration et laquelle prendront part toutesles parties concernes. Il est vitalde vulgariser cette loiafin d'assai-nir ce dossier qui doit tre clos le20 juillet 2016. J'invite les chefs dedara assumer leurs responsabi-lits en remettant une semaine l'avance pour tude les dossiersqui seront tudis en toute souve-rainet par la commissionqui doitmettre un avis collgial dans undlai maximal de 15 jours ! Notreresponsabilitdoit tre dgage etles dcisions dfinitives ne serontpas rtudies !

    HAMID BAALI

    PROTECTION CIVILE DE KHENCHELA

    Sensibilisation contre les risques dinondation

    Une caravane de sensibilisationcontre les catastrophes naturellessera lance le 11 octobre prochain,par la direction de la Protection civile de lawilaya de Khenchela. Des quipes compo-ses d'officiers et d'lments de laProtection civile vont, durant un unesemaine, sillonner plusieurs rgions de lawilaya pour informer et sensibiliser lescitoyens sur les risques dinondation ouautres catastrophes naturelles, selon M.Messaadia Adel, officier charg de la cellu-le de communication de la Protection civi-le de Khenchela. L'objectif de cette mani-festation, selon notre interlocuteur, est desensibiliser et orienter la population localesur tout ce qui a rapport la scurit desbiens et des personnes lors des catas-trophes naturelles. Elle se focalisera sur

    l'importance d'informer les citoyens et lesprofessionnels en vue de protger leursbiens contre les risques naturels, a-t-onprcis. Des explications et des consignes tenir, en cas d'inondation, seront don-nes par les lments de la Protection civi-le durant la caravane de sensibilisation quisillonnera galement le milieu scolaire etles diffrents tablissements de la forma-tion professionnelle, indique notre source.Il y a lieu de rappeler que la wilaya deKhenchela a enregistr des dgts mat-riels et humains lors des dernires inonda-tions qua connues la wilaya en ce mois deseptembre coul. Il est ncessaire doncd'intensifier ce genre de campagnes desensibilisation auprs des citoyens en vuede limiter les dgts le maximum possible.

    M. ZAIM

    D. R

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    La vulgarisation de la loidevra se faire dici le 20 juillet 2016.

    Quarante guides touristiques en formation Tonga