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Paraissant le Dimaphe et le Jeudi. Jeudi 4" Novembre 1900, 71• A nnée. 1 ' G . V I L L A V B É D B gddacttvr tn chef Administrateur. ABONNEMENTS B«U» * I)4p. Antre* _ . : * • 1 OU». dtp. |- L'to .......................... 12 fr. 16 fr. | Bût moi» . ......... 6 fr. 8fr. I flroiimoU................ #50 4fr. I J) Edition hebdomadaire : Demi-tarif. ON 8'ABONNE : A n baiwux du journal et d«n« tou» 1 m bsrtanx d» poite. L'abonnement est payable d'avance et JonttoM droit jusqu'à réoeption JOURNAL DE SENLIS ADRESSE TELEGRAPHIQUE : JOURNAL-SENLIS ) COURRIER DE L’OISE ( TELEPHONE AVEC PARIS, LA FRANCE A L'ÉTRANGER BUREAUX Réfaction et Administration g 9 et 11, place île lT16tel-de-VUle,9etll SENLIS Le Journal DB Sbnlm est désigné pour publier dans l'arrondissement les INSKKTIONS Jl.'IIICIAIRBS. PRIX DES INSERTIONS Annoiicot légales .... 0,20 o. la ligne. Annonce» volontaires. 0,25 Réclames........................ 0,50 Faita divers .................. l fr. On n'aooepto pas dlnsortion au-dessous de 1 frano. L«* annonces, réclames, etc., oonosmant I ans etlos Départements sont reçues diroo tournoi aux bureaux du journal. BULLETIN Sentis, le s i octobre t$oa\ . Le disoours de M. Waldeck-Rousseau I i Toulouse défraie les commentaires de I ]a presse. Après avoir lu et relu cette ! crose nonchalamment sceptique et froi- I dament venimeuse, on reste stupéfait du I evaisme, tranquille avec lequel l’ex-mo- 1 déré qui voudrait conduire aujourd’hui la I République dans les voies du jacobinisme I jette un défl sans précédent aux croyan- I ces et aux libertés de tout un peuple, sim plement pour garder les faveurs de la fac- - don maçonnique dont il s’est constitué le I laquais. Nous commentons plus loin ce dis- I cours et en donnons un résumé. En opérant l’arrestation et en pronon- S ut 4 extradition du jeune anarchiste pido, qui tira sur le prince de Galles lians l’atteindre, le cabinet paraît faire I litière du paote qui l’unit à l’anarchisrae, ■ ■Çq il fait surtout montre de complai- _ jaoe envers l’Angleterre* qui aura peut- | être exigé cette compensation au dépit ■ que l u i cause l’accueil vraisemblable- I ment enthousiaste que le président Krü- I wr va recevoir à Marse ille. A Londres, la réception des volon taires impériaux de la Cité, grâce à . Faïence de mesures d’ordre, a déter- niné dans la foule plusieurs paniques, jraivies d’innombrables accidents, et des .masses d’hommes avinés en ont profité pour se livrer à des scènes indécemment ixcentriques. C’était une piètre façon de célébrer « l’initiative » et l’endurance de Jics volontaires, dont leo mérites peuvent tire grands, mais qui, en définitive, ins pirent moins de sympathie que leurs intrépides adversaires, ces paysans du ud*africain, troublés dans leur posses- liion d’état et violentés dans leur indé- K dance par la cupidité britannique, si bien, la mort du prince Christian lie Schleswig-Holstein, petit-fils de la mine, qui succombe aux suites d'une Jnaladie contractée au Transvaal, et qui meurt le jour même de la réception des volontaires, jette une note tristement "“îiflcative au milieu de l'enthousiasme _jant que manifeste le peuple onglaio ■jour s’étourdir dans sa course folle vers Iribîme oreusé par l’impérialisme sous Mpas. J De toutes les nouvelles de Chine, la ■)lu sérieuse est celle qui annonce une ■réunion des ministres étrangers, dans la- 1 pelle on s’est montré prêt à ouvrir les ■pourparlers pour la paix, mais non moins ■résolu à ne tenir aucun compte de la der- liière communication chinoise, dans la- ■ioelle était notifiée la disgrâce, absolu ssent imaginaire, des principaux auteurs lies massacres du printemps et de l’été ■derniers. Quant à l’impératrice, loin I d’être malade, elle s’installe, au moins 1 provisoirement, à Toung-Chouan, près de Joi-Ngan-fou. — fie Canton, une dépêche lipporte la nouvelle qu’une explosion s’eBt ■produite faisant de nombreuses victimes. J Suivant une dépêche privée, le Prôsi- ■unt dé la République d’Haïti serait mort ■rabitement. C’était le général Simon ■Sun, élu en 1896, et dont les pouvoirs ■upiraient en 1903. J Dans le discours prononcé à New-York K M. Brvan, candidat démocrate à l’é- tion présidentielle, un trait veut être Ifctenu. S’attaquant à l’impérialisme de ■nn concurrent Mac-Kinley, M. Bryan a ■tappelô que La Fayette avait secouru les ■Américains pour les délivrer, tandis que lus Américains n’ont appuyé les Philippins ■ tu pour les opprimer. Le contraste n’est- ■u pas plein de saveur T Les burghers continuent leurs succès dans les républiques. Au sud de l’Orange, vers le Basutoland, ils ont détruit de nom breux kraals appartenant â des traîtres qui avaient renseigné les Anglais sur leurs mouvements. Autour de Yrijburg, ils se rapprochent de la ville, et ont établi dans le voisinage des laagers fortement retran chés. Enfin, Bloemfonteia est toujours • ■ -«wuiiuuuii/auwuo imugrapuiques. _«a voie ferrée est détruite au sud d’Eden- burg. Un train de marchandises, près de Jagersfontein, a déraillé et a été pris. D ailleurs, une dépêche dit que toutes les lignes ferrées sont plus ou moins endom magées. Le maréchal Roberts, en face de ces succès, adopte de plus en plus exacte ment la tactique du général W eyler à Cuba. Il vient de faire enlever tous les enfants de plus de quatorze ans dans un rayon de dix milles autour de Bloemfon- tem, et il les fait traiter comme des re- concentrados. C’est le terme employé par le télégramme anglais. Ainsi, on con tinue À violer, avec une audace croissante, les régies stipulées par la Conférence de On sait quel résultats W eyler ta obtenu à Cuba. Lord Roberts, l’émule de W eyler dans l’Afrique du sud, abou tira ta soulever la même indignation chez tous les peuples civilisés. Pour se créer de nouvelles armes le généralissime an glais vient ae procéder ta la « cérémonie » de 1 annexion, à seule fin de pouvoir en-x suite invoquer ladite et vaine annexion pour fusiller comme rebelles des ennemis qui continuent ta bon droit la lutte. formés, déclare VEpoque, on assure que le gou vernement français et le gouvernement allemand sont tombés complètement d’accord sur la nomi nation de M. Léon Bourgeois comme ambassadeur de Noaities ® ’ en remP,aoement du marquis M. Bourgeois prendra possession de son poste au commencamont de janvier, époque ta laquelle le marquis de Noailles sera mis ta la retraite. Encore une interpellation. m il' S “ ?ÜS î e cl,8nï ’ MpmiS de Sflne-et- S « , vient d écrire an présidont du conseil pour ''"form er qu’étont rené muet, dans «on dlaconn de Toulouse anr la question de la révision cona- tilnttonnelle « tonlevée au banquet des malrea par la Président do la République », >1 vient de déposer la demande 'l’-iitoroellation suivante: * .Je a*'mnnd« A interpeller le gouvernement sur la nécessité de reviser les lois constitution nelles. D Une commande formidable. L’industrie française peut se tenir prèle ta rece voir une forte commande, une commande de proportions tout ta fait inusitées. On sait, en effet, que la guerre désastreuse soutenue par 1 Espagne contre les Etats-Unis, a coûté ta nos voisins la presque totalité de leurs forces navales, détruites ta Cavité, pour une nart et pour 1 autre ta Santiago-de-Cuba. 1 Des crédits viennent d'élre votés par les enambres espagnoles pocr la reconstruction des Tout le trousseau de la mariée doit être prêt au l" janvier. La robe de mariage a été com mandée ta 1 Ecole des travaux de femmes et de broderies d Amsterdam, oùa été aussi confec tionnée la robe que la reine portait le jour de son couronnement. Comme pour cette dernière robe, les meilleures H !? 8d« 1école, sous la direction et la respon sabilité personnelle de la directrice, travailleront a ici au 1" Janvier à broder et orner la robe de la mariée qui sera un véritable chef-d’œuvre de luxe, de finesse et de goût. Les grèves au Canada. Le grève des ouvriers du bâtiment, occupés ta » 92H8lr001 on de fabriques de coton à- Valley- ? « ' a 8 P 8Dbit*ment une tournure des plus inquiétantes. Jeudi soir, une collision s’est pro duite entre les grévistes et les miliciens appelés •our maintenir l’ordre. Neuf miliciens ont dû tre transportés ta l’hôpital. Hier, en a dû appeler en toute bâte compagnie sur compagnie de la milice sur le théâtre des désordres. Le régiment des hussards canadiens do duo d York et le 65* régiment d'infanterie ont été envoyés ta Valley-Field et tous les corps de milice de la ville ont reçu l’ordre de se rassem bler sur le terrain de manœuvres, INFORMATIONS Conseil des ministres. ‘ en Heu à l'ElTié». ans MLoubet 8lres* 8088 présidence de ..H* .Dtf,cas8d- ministre des affaires étrangères, a entretenu le Conseil de la situation en Chine Le ministre a communiqué à ses collègues les remerciements que les souverains et les gouver nements étrangers lui ont fait parvenir pour l’ex- S & S ta S ”' r<çu 4 A r i“ los M. Deloasîé a annoncé la prochaine publication de ChineVMU Lm ejaune c°nceruant les affaires Le Livre jaune sera distribué incessamment. m . JUiiieraod, ministre du commerce, a soumis vembre inclusi vemen t. Le ministre a décidé que l’entrée de l’Exposi tion serait gratuite le 7 novembre. Une somme de 60.030 franos sera distribuée le l ï novembre aux pauvres de la capitale. Sur la proposition de H. Monls. ministre de la justice, le Piôsid-nt de la République a signé un décret nommant M. Trillard, procureur général Paris M arlq u ®’ con8ei,ler 4 la Cour d’appel de M. Baudin, ministre des travaux pnblios, a annoncé qu’il allait constituer une commission chargée d étudier les projets relatifs aux canaux du Rhoqe susceptibles d être promptement exé cutés. M. Loubet a signé un décret créant une chaire d économie sociale 6 l’Ecole nationale des ponts et chaussées. Le mouvement administratif. Un nouveau mouvement administratif est en préparation. Il portera sur d is préfectures, notamment celle d Ajaopia, dont le titulaire va être changé; sur des sous-préfectures, notamment celles deLoudun et de Nantua, dont les titulaires sont nommés inspecteurs du service des enfants assistés; sur le secrétariat général du Loiret, eto. Elections de sénateurs. Deux élections sénatoriales ont eu lieu diman che, l’üné dans le Loiret, pour pourvoir au rtm* placement de H. Fousset, radioal, déoédé ; l'au tre, dans les Basses Pyrénées, pour pourvoir au /emplacement de M. Qointaa, républicain, dé cédé. En voici les résultats : Dans le Loiret, o’est M. Viger, député, anolen ministre, républicain, qui a été éla contre le oan- didat radical. Dans les Basses-Pjrrénées, H. Cassou, dépnté de Pau, républicain, a été élu contre deux autres républicains. M. Léon Bourgeois ambassadeur. Dans les cercles diplomatiques les mieux in- ! escadres nérjssaires"à^rd'éfensrde la K n lu le! . cr<5!Î!ls seront app'iqués &la constiuction Hoit croiseurs cuirassés de douze mille tonnes chacun. Ouaire oml.eurs cu'ra.3és de hall mille lonne«. Cent torpïllenrs. La construction de ces cent douze bâtiments de guerre sera confiée exclusivement à des chantiers français, et ils de,font «tre tous livrés dans Tes- paej de dix sn«. Les crédits sont répartis en vingt-olnq annuités. Mort du comte Raphslll Cohen d’Anvers. Le comte Cabon d’Anvers vient de mourir ta la suite d un accident d’automobile. les ArdennesSieUr8 i0U” ’ H exoanlODnaU daD8 nrîim,?iC5-i’i 11 veaai‘ da Pa88er i toute vitesse près du village de Lepron-tes-Vallées quand. 80«dain’ bornant d’une descente, il ne put modérer 1 allure effrénée de sa machine et l'auto mobile vint s écraser sur le talus de la route. Le mécanicien qui, poralt-il, conduisait, eut ta ce moment la présence d’esprit de sauter ta terre avant le choo, mais le comte Cohen d’Aavers. plus âgé et moms leste, fut tué sur le coup. r.K U c5?)eau des Bergeries, où touto la famille Lahen d Anvers est actuellement, on ne connais sait pas, le soir, d’autres déiails. Les deux frères Louis et Albert sont partis aussitôt pour les Ar- rTtnciifs' J d C?rps. duf?nt 6erfl P^habiement r?.nifDé à Paris, et les obsèques se teront aujour- d hui ta dix heures. * mnndeur de la Légion d’honneur. " ’ Une do ses filles a épouiô le comte Dutoilly. L autre, morte l’an dernier, était la femme du prince Ferdinand de Luoinge. S m fils, M. Robert Canen d’Anvers, fait ac tuellement son seivice militaire. Le comte Raphaël Cahen d’Anvers a use sœur, M" Montetlore, et deux frères, le comte Louis Cahen d’Anvers et M. Albert Cahen d’Anvers. Le comte Louis est l’alné de la famille. Le défunt était âgé de oinquante-cinq ans. Le gagnant du gros lot. c.°il“nV*..d5 lr8V,)l 8’est pré- *5 ,7 * cu «b irayau s est pré senté, hier matin, au Crédit fonoier, et, en proie taune.émotion des plus violentes, a déclaré qu’il Krai r ^ eUrreUX lJ088e88eur du Bon qui a gagné les oGO.CwO francs. Malheu-eusement, comme ce gagnant preteDdu n’était pas porteur du bon. il a été impossible de lui verser l’acompte qu’il venait réclamer. Cet ouvrier e«t-il ou non véritable ment le gagnant du gros lot? Il convient d’atten- dre pour être fixé. Le retour des volontaires anglais. Nous possédons des renseignements plus com plets sur les manifestations de lundi ta Londres. La presse est unanime ta déolarer que jamais on n’avait vu pareilles scènes de brutalité. La fonle était remplie d’ivrognes qui tenaient une conduite scandaleuse à 1 égard des femmes et des jeunes filles; oelles-ci, par contre, asper geaient les manifestants aveo des seringues pleines d’eau sale. Le nombre des blessés transportés par les am bulances s’est élevé ta onze cents. Un bébé a été étouffé dans les bras de sa mère. Le désordre a été si grand que le Tims, dans un article spécial, dénonce, sous le nom d’hooii- gani 8tne, le développement croissant des instincts bestiaux parmi les adolescents anglais, La reine de Hollande. On annonce officiellement que la date du ma- riage de la reine Wilhelmlne n’est pas encore définitivement fixée et que oe mariage aura pro bablement lieu le 7 j nvier et non pas le 17, comme ou l'avait dit tout d’abord. Le trousseau de la reine. Les journaux néoi landais nous donnent quel ques détails ‘ntéressants sur le trousseau ae la jeune reine Wilhiimiue de Hollande dont le ma riage avec le prince de Mecklembourg-Schwerin est fixé au 7 janvier prochain. Ctrieuse cérémonie. Pendant que nous abolissons nos plus vieux usages, 1 Angleterre conseive pieusoment les En voioi un, dont les îites viennent d’être .célébrés ta Londres, le Refereo’s Court, au palrls de justice, à peu près dans le temps où on dis cutait chez nous la messe rouge. La Cilé de Londres paye pour deux terrains, depuis le temps de Henri I I. rne redevance ta la personne royale. Cette redevrnee consiste en deux hnche3, l’une grande et 1autre pe.’ .te, et en six socs do char rue, accompagnés de soixante et un clous. Celte année ISoO, comme tous les ans depuis six siècles, les magistrats de la Cité portèrent solen nellement ce tr.but à Sa Majesté. On avait prépt.-é un bi'îot et deux fagots. Le représentant de la Cité prit d’abord la grande hache et d un seul coup sépara en deux un des ragot*. Il pi .t la oetite hache et, en trois cours, trancha le second fagot. Le reorésentout deNa reine déclara que les aimes étaient bonues ot qu il les ac-’eptrit. Il compta am6i les iocs, dé nombra lèâ'clous et douna qditcnce ta haute voix. U xifflJW lf r b - t ‘S « e ï ï î - T O u t,''aS K ''!ftS 8lfT :;s divers instiuments, mais elle Ips a donnés ou Juge de la Referee’s Cor:t. sauf les clous, qui ont été distribués au peuple. Après quoi chacun est rentré chez soi, ie plus sérieusement du mondo. Un Pétard mouillé. « Le discours du président du conseil, affirme un journal ultra-ministériel, re tentira plus loin que nos frontières, por tant la voix de la Franco républicaine aux peuples qui écoutent. » Si les pou- plos ont écouté, au delà do nos fron tières, la harangue de M. Waldeck- Rousseau, il n’y a pas lieu de trop nous en réiouir. Soit que l'indifférence avec laquelle il a été accueilli par la population toulousaine ait rafraîchi son éloquence, soit que ses .innombrables et successives palinodies en arrivent à le gêner lui- mérae, soit enfin simplement que ses facultés commencent à baisser, l’ancien collaborateur de Gambatta s’est montré aussi terne, aussi pâle et aussi neutre que peut l’être un politicien quelconque en voyage, opérant devant d’autres poli ticiens ahuris ; nous avions entendu de lui, naguère, des paroles qui avaient une autre allure, et nous n’aurions jamais osé espérer que, en désertant son uncien parti pour passer au camp de ceux qu’il nous avait appris à combattre, il empor terait dans ses bagages si peu de son talent d’autrefois. Il dit bien quelques mots de la néfaste Affaire, des menaces du collectivisme ou ' de la question de l’armée; mais il prend soin de rester dans un vague trop nébu leux pour n’être pas volontaire. Obligé de concilier les intérêts de son équipe et les sentiments de la grande masse élec torale, il 80 tire d’embarras par un ra pide escamotage, et, après quelques phrases ambiguës, il s’arrange do ma nière à parler d'autre chose. C’est ainsi qu’il se déclare partisan de la propriété individuelle; mais la men tion est si brève et si discrète que M. Millerand ne saurait s’en offusquer. Le discours de Toulouse n’est pas une ré ponse au discours de Lens. Il l’oublie indulgemment, comme la frasque inop portune d’un ami auquel on doit tout. Préoccupé cependant de trouver un terrain un peu plus solide et de réchauf fer son public, l’orateur charge à fond de train contre le cléricalisme. Il n’y a guère que vingt ou vingt-cinq ans que nous entendons cette chanson; c’est la scie du « Petit Navire » transportée sur le bateau parlementaire; si eUe continue à amuser Al. Ranc, elle n’amuse plus guère que lui seul, dans les loisirs que lui a fait pour ses vieux jours le suffrage universel. Elle aurait besoin d’être ra jeunie; elle l’est d’ailleurs déjà par le bon sens populaire, qui commence à s’apercevoir que la lutte menée par les libéraux contre les congrégations catho liques n’a abouti qu’à asseoir dans l’Etat la tyrannie do la congrégation maçon n iq u e,^ telle sorte que les tirades anti- cléricalec sont sans doute encore d’ac tualité, mais sous condition qu’on en change l’application. Les projets sur le stsgo scolaire et sur le droit d’association devaient, pour con tenter les sectaires radicaux, faire au moins l’obiet d’une mention et mettre, au milieu do cette banale rhétoriquo, une nuance de menace ; la mention a été assez courte et la menace aussi enveloppée que possible; il s’agissait en effet de ne pas effrayer trop les républicains qui sont restés attachés aux principes de la Révo lution française, tout en fournissant un gage, ou l’appnreuco d’un gago, aux fa natiques de l’extréme-gauche. Au fond, ü. est visible que Je président du conseil aimerait autant régler en mounaio ora- &i,rsj.0 Billot souscrit aux débuts de son Et nous arrivons alors au chapitre des promesses; c’est toujours lo plus abon dant de tous : promesse de réformer les droits de succession ; promesse d’organi ser les caisses de retraites ouvrières ; promesse de mettre plus d’activité dans le gouvernement, plus de sécurité dans le3 institutions, plus de fraternité, plus de liberté et plus de justice partout où l'on voudra; promesse — locale, celle-là — de remédier à la crise do l’industrie viticole ; promesse de modifier le régime des octrois ; il n’y a que la promesse re lative à l’armée coloniale qui manque dans le défilé ordinaire ; cela tient à ce qu’uno loi, d’ailleurs inapplicable, et qui ne sert pas plus on Chine qu’elle n’a servi au Tonkin ou à Madagascar, est déjà vo tée par le Parlement ; jusqu'à nouvel ordre, on n’en parle donc plus. Et c’est là tout le grand discours de Toulouse, toute la fameuse manifestation qui, depuis plusieurs semaines, agite la presse de Paris et de la province 1 C ’e s t là l’acte décisif que préparait aveo tant de soin le gouvernement à la veille de la rentrée des Chambres ! C’est aveo cela qu’on prétend dissiper les équivoques au milieu desquelles s’est lamentablement traîné le pays en ces seize derniers moisi Nous attendions un feu d’artifice; et o’est dans le but de mettre le feu à un pétard mouillé que le ministre de l’intérieur, avec une escorte de sénateurs, de députés et de fonctionnaires, a pompeusement pris le train pour la Haute-Garonno. M. Waldeck-Rousseau A TOULOUSE M. Waldeck Rousseau, président du Con seil, est arrivé dimanche à neuf heures du matin à Toulouse. Aorôs les présentations et compliment» officiels, le président du Conseil monte en landau pour se rendre à la préfecture. Lty- corte, précédée d’artilleurs ta eheval, est commandée par le général Bonnet, de la 34° division. Sur lo parcours, les honneurs sont rendus par des détachements des 8», 48* et Î3« d’ar- tillerie avec leurs canons et leurs caissons, du 83* et du 420* de ligne. Les réceptions ont commencé ta dix heures. A Mgr Germain, archevêque de Toulouse, qui lui présente son clergé, M. Waldeck- Roasseau a répondu : Personne, ajoute M. Waldeck-Rousseau, ne souhaite plus que nous l’apaisement des esprits • il no pt ut êlro compromis que par les homme» moins avisés ot moins sages, qui mettent leur ac tion au service de la politique. Laclergé séoulier, qui reste fidèle ta son statut organique, a droit à tous les respeots; il ne peut pas être confondu avec ceux dont l’agitation va parfois jusqu i méconnaître et braver l’autorité des évêques. La liberté inviolable des oonsoiences ne peut être menacéo que par une solidarité fu- nette avec des partis appelés è disparaître. Au général Tisseyre, commandant le 47« corps d’armée, M. Waldeck-Rousseau a dit : L’armée a droit à toute la sollicitude du gou vernement; elle représente un passé glorieux, elle éveille en môme tempj trop d'espérances pour nôtre pas profondément chère au pays. u s.no f?lso’18 fiue réP°ndre à sa pensee en ‘‘""reliant ta améliorer sans cesse ses institutions. Nous sommes »5sez Jaloux de son avenir pour faire yn soi ta qu’elle ne se borne pas seulement a suivre les progrès des autres nations, mai» qu elle los devimco. x L’srmée raura répondre ta oes efforts en se ç.usicraiit tout entière ta sa noble tâche; en ue laissant dans ses rangs aucune place aux divi sons qui ne pourraient que l’affaiblir. L’unité du but qu'ello poursuit doit lui n-mlre facile d'i gnorer. do proscrire d. s distinctions d’aucune soi te. El, eu vérité, où trouvorait-on l’union, si la frateruité d’armes ue savait pas l’obtenir? Oi t ensuite dt filé successivement le rab bin de Toulouse, i'inspecleur d’académie, (jüi a présenté les instituteurs, le président du tribunal de commerce, le président du couseil dos prud'hommes, et enfin M. Drffôs, trésorier général, qui a présenté le persoo- T’phd*, S.J'U)3r.ft%'» . . . _______ _ président a remis un certaiu nombre de dis tinctions. Après un déjeuner iDtimo ta la préfecture, le président du couseil s’est rendu à Saint- Michel, dans la banlieue de Toulouse, où il a présidé ta la cérémonie de la pose de la première pierre des nouvelles casernes. Après avoir visité les hospices, le prési dent du consoil s'est rendu au Capitole, où M. Serres lui a présenté individuellement les maires des principales villes du départe ment. Sur lademaudedeM. Waldeck-Rousseau, toutes les punitions ont été levées dan» la garnison de Toulouse; un jour de congé a été accordé aux élèves des lycées. Rentré ta la préfecture ta cinq heures, le président du conseil en est reparti ta sept heures pour assister au banquet, ta l’issue duquel il a prononcé le discours depuis longtemps annoncé. Le discours, Le banquet offert par la municipalité a eu lieu dans la chapelle de l'ancien couvent des Jacobins. Los convive» étaient au nom bre de cinq cent quatre-vingt. Après un toast porté au président de la République par le préfet M. viguié, M. Serrea prend la parole et donne, tout d'abord, lec ture de deux lettres de MM. Léon Bourgeois et Brisson, qui expriment leur» regret» do n’avoir pu se rendre ta Toulouse. Il salue ensuite le président du conseil et lo remercie d'étre venu à Toulouse. M. Waldeck-Rousseau fait l’éloge de la politique du cabinet ; il so félicite de l’appui qu’il a trouvé auprès des corps élus, du succès du banquet des maires. Le président du conseil continue en ras surant ceux qui s’émeuvenl des dangers qua le cabinet fait courir ta l’ordre social. FEUILLETON LE DRAME PALAIS ROUGE A. ftIR V E N & A. 8IÉGF.L . mielleux, Ahaute voix : J- — ,11 sera fait comme le désire Votre |hcellence. Je parlerai seul. Jhm? coml° d®Lille était en train de tra- Ite i avt,c 8011 faTOrL M*de Blac®8»<JU> . Iok* l*tre rï0 * grand-maître de la garde- Ih*8 *’ exer< îa’1 auprès de ce roi sans l * u m.0 ,08 fonction» d’une sorte de pre- | a"!r ministre. linnVY8#0 01 déi4 accablé d’irflrmités, sinon Ifeit a*1 impotent, comme il devait le de* | ï ; r. Ptas tard, le futur Louis XVIII pré- lâu! un confra»te parfait avec M. de I “Ca8. échalas très grand et très maigre llJï.rï a«w0B toî8rt,t* •«* Journaux n’ayant | " a « traite avae lamatas Cataau-Ûvy. dont la raideur ne s’assouplissait que de vant celui qu’il appelait < le Roi ». Le gentilhomme de service entra, et dit, observant les règles de l’étiquette avec au tant de soin que s’il eût été devant une cour véritable ; — Le gouverneur de Mittau, chargé d’une communication par Sa Majesté l’empereur de Russie, sollicite l’honneur d’élre reçu par Votre Majesté. — Qu’il entre, ordonna le prince. Et, comme Blacas s’apprêtait ta se retirer ; — Restez, comte, votre place est ta notre côté. Nadolsky se montra et, en même temps que lui, d’Artagnan. Mais, tandis que le gouverneur adressait i comte de Lille un salut des plus com passés, l'officier français s’inclina devant lui avec un respect rempli de bonne grâce. Le Gascon, jugeant que la mission qu’il remplissait n’avait rien de militaire, s’était gardé de revêtir son uniformo pour la cir constance. I1 s’était contenté d'endosser un frac de cérémonie, d’une él-'ganie simplicité. Avant que Nadolsky t ût ouvert la bouche pour expliquer le motif do sa visite, Blucas l'arrêta, et, montrant d’Arlagnan : — On a annoncé à Sa Majesté : Son Excel lence le gouverneur de Mittau. Il serait peut-être convenable, avant toute chose, de présenter la personne qui l’accompagne. — La peste soit du carieux 1 pensa d’Ar- tagnan. — Mon devoir, dit froidement Nadolsky, serait de commencer par faire entendre & M. le comte de Lille la commission dont je suis chargé : mai» je ne vol» aucun incon- véniept i déolarer que M. d'Artaguan ici présent, colonel aux chevahers-gardes, et capitaine dans la garde de Son Excellence le Premier Codsu I, est spécialement désigné par Sa Majesté l’Empereur pour m’assister dans ma démarche. — Le diable t’emporte, animal ! gronda intérieurement le Gascon, tu avais bien be soin de décliner toutes mes qualités, et sur tout la dernière. — M. d’Artagaan 1 fit le prince, dont la prodigieuse mémoire n’était jamais en dé faut, mais c'est là un nom illustre daDS la noblesse de France I Et vous dites que mon sieur est au service de M. de Bonaparte I Rien ne peut donner, une idée de l’ex pression d’accablant mépris avec lequel le prétendant prononça ces derniers mots. Autant d’Arlagnan était incapable d’ajou ter au malheur d’un proscrit, autant il était peu homme à se laisser humilier par qui que ce fût. Donnant une double leçon de convenances ta Nadolsky, qu’il considérait comme un butor, et à ce Bourbon qui semblait vouloir le souffleter du haut de son orgueil : — Pardonnez-moi, Monseigneur, dit-il. Mes aïeux ont toujours servi la France contre l’étraDger; je les imite de mon mieux, et ce n’est nas ma faute si l’armée française est aujourd’hui commandée par un autre que par Votre Altesse. La lorrae de la réplique ôtait correcte, même pour Blacas; mais le fond en était dur. Le prince feignit de ne pas faire attention au fond, et, flatté de la forme : — Je constate, dit-il, que si un descen dant de» d’Artagnan manque ta la fidélité tra ditionnelle dans »a famille, il observe du moins le respect qu’il doit g ion roi, — Monseigneur, répliqua d’Artagnan, je n ai prêté qu’un serment de fidélité envers la France, et ce n’est pas ma faute non plus si ce n’est pas Votre Altesse qui a reçu ce serment Je m’incline devant le dercendant des rois qu’ont servis mes ancêtres, et j’es père que le petit-fils de Henri IV ne fera pas un crime à un gentilhome français de n’avoir Î 'amais tiré l’épôe que pour défendre la ’r a n c e . Après avoir parlé sur un ten exempt de provocation et plein d’une tristesse respec tueuse, il s’inclina profondément devant le prétendant et s’effaça derrière Nadolsky. — Voilà un homme bien iusolenl, mur mura Blacas ta l’oreiile de son maitre. Louis haussa les épaules et, ta voix basse, lui répondit : — Vous ne connaissez pas ces braves et indomptables d Artagnan. « Si jamais Dieu me rend le trône de mes pères, je serai peut-être heureux d’être servi par celui-là. Qu’il me jure fidélité un jour, et je suis sûr qu’il no me trahira pas. La voix aigre de Nadolsky résonna : — Je suis chargé de porter A votro con naissance l'ordre suivant de Sa Majesté l'Empereur : « M. le comte de Lille, sa famille et sa suite sont invités ta quitter immédiatement la ville de Mittau, et A prendre la route de la frontière la plus proche. « Le séjour de l’empire russe est interdit, ta dater de ce jour, ta tous les membres de la famille de Bourbon. » Louis, informé de» bons rapport» qui sétaient établis entre Paul et Bonaparte, » attendait depuis quelque temps ta se voir retirer 1 hospitalité dont U Jouissait sur le sol russe. Mais il ne croyait pas que la me sure, redoutée par lui, lui serait annoncée avec une telle brutalité. Il tressaillit douloureusement, pendant que Blacas laissait échapper une exclama tion indignée. D’Artagnan lança un regard de travers ta Nadolsky et murmura en a parte : — Ce butor a un dos avec lequel ma canne aurait plaisir à engager conversation. L’émotion du prétendant fût courte, en apparence du moins. Se redressant avec dignité, il dit ta Bla cas : — Comte, appelez auprès de nous Leurs Altesses le duc et la duchesse d’Angoulême. Il importe que la volonté de Sa Majesté 1 Empereur leur soit apprise d’une façon ré gulière par la bouche de son représentant. Au regard courroucé de d’Artagnan, l'hy pocrite Nadobky répondit par un antre re gard désolé, qui avait la prétention de si gnifier : — Je vous avais promis de.parler seul... S’il vous a plu d’iulorvenir, jo i«’y suis pour rien. Mais, enchanté intérieurement, il se di sait : « Le Bourbon a été humilié devant un homme qu’il sait élro un offleier, de Bona parte. La mortification est complète. M. de Pahlen sora salir fait. » Quelques minutes se passèrent, nu bout desquelles apparurent, introduits par Bla cas, les deu^ époux de sang royal : le doux et insignifiant fil» alué du comte d’Artois, et l'infortunée fille de Louis XVI, majestueuse, mai» toujours un peu sèche dans sa gtûce altière. — Moniieur le gouverneur, veuillez re lire l’ordre de l’empereur ta Leur» Altesse», dit le prétendant, sur un ton attristé, mais plein de noblesse. — Halte-là! pensa d’Artagnan, noua sommes devant uno femme, et il convient du mettre une sourdine aux façons de ce gros sier animal. Et, s'élançant entre la princesse et le gou verneur, qui, brutalement, s’apprêtait ta. re lire l’ordre de Paul : ^ — Madame, dit-il, je déclare être appelé ici par le plus douloureux des devoirs. Sa Majesté l’empereur de Russie a pu être amenée par les circonstances ta prendre une mesure cruelle, mais son cœar chevale- rosque ne pardonnerait pas qu’on vous l’an- nouçâl autrement qu’avec les marques de respect et de compassion dont est digne la plus noble et la plus infortunée princesse de Univers. Euvoyê du tsar et gentilhomme français, j ordonne avant tout ta M. le gou verneur de s’incliner devant Votre Altesse Et, comme Nadolsky faisait mine de re»C ter droit et gourmé, il lui posa rudement la main sur 1 épaule et l’obligea ta se courber devint la duchesse, en disant : jxT AI,lons» monsieur 1 Salut à la grandeur déchue ! Salut ta la faiblesse I Salut au * malhour I Le gouverneur ne se releva que lorsqu’il voulut bien lo lui permettre. — Monsieur, dit la duchesse d’Angon- léme, notro fidèle ami, le comte de Blacas, nous a appris cet ordrç, et nous vous 'dis pensons de nous en donner lecture... Son Altesse le duc et moi, nous partirons dèa que le roi aura donné le signal au départ. (Â suivre)^

7 1 • A n n é e . N ° Jeudi 4 Novembre 1900, JOURNAL DE SENLISbmsenlis.com/data/pdf/js/1899-1900/bms_js_1900_11_01_MRC.pdf · Paraissant le Dimaphe et le Jeudi. Jeudi 4" Novembre

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Page 1: 7 1 • A n n é e . N ° Jeudi 4 Novembre 1900, JOURNAL DE SENLISbmsenlis.com/data/pdf/js/1899-1900/bms_js_1900_11_01_MRC.pdf · Paraissant le Dimaphe et le Jeudi. Jeudi 4" Novembre

Paraissant le Dimaphe et le Jeudi. Jeudi 4" Novembre 1900,7 1 • A n n é e . — N °

— 1 '

G . V I L L A V B É D Bg d d a c ttv r t n c h e f — A d m in is tra te u r .

A B O N N E M E N T SB«U» * I)4p. Antre*

_ . : * • 1 OU». dtp .| - L't o .......................... 12 fr. 16 fr.| Bût moi» . ......... 6 fr. 8 fr .I flroiimoU................ # 5 0 4 fr .I J) Edition hebdomadaire : Demi-tarif.

O N 8 'A B O N N E :A n b a iw ux du journal e t d«n« tou»

1m bsrtanx d» poite.L'abonnement est payable d'avance et

JonttoM dro it jusqu 'à réoeption

JOURNAL DE SENLISADRESSE TELEG RAPHIQUE :

JOURNAL-SENLIS ) COURRIER DE L’OISE ( TELEPHONE AVEC PARIS, LA FRANCE A L'ÉTRANGER

B U R E A U XR é fa c tio n e t A d m in is tra tio n g

9 et 11, place île lT16tel-de-V U le,9etll SENLIS

L e J o u r n a l DB S b n l m e s t désigné p o u r p u b l ie r d a n s l'a r ro n d is sem e n t les INSKKTIONS Jl.'IIICIAIRBS.

PRIX DES INSERTIONS A nnoiicot légales . . . . 0 ,20 o. la lign e. Annonce» volontaires. 0 ,25 —R éclam es........................ 0 ,50 —F a i t a d i v e r s .................. l f r .

On n'aooepto pas d lnsortion au-dessous de 1 frano.

L«* annonces, réclam es, e tc ., oonosm ant I a n s e t lo s Départem ents sont reçues diroo tournoi aux bureaux du journal.

BU LLETINSentis, le s i octobre t$oa\

. Le d is o o u rs d e M . W a ld e c k -R o u sse a u I i Toulouse d é f ra ie le s c o m m en ta ires de I ]a p re sse . A p rè s a v o ir lu e t r e lu c e tte ! crose n o n c h a la m m e n t sc e p tiq u e e t f r o i- I dament v e n im e u s e , o n re s te s tu p é fa it d u I evaisme, t r a n q u i l le a v e c le q u e l l ’e x -m o - 1 déré q u i v o u d ra it c o n d u ire a u jo u rd ’h u i la I République d a n s le s vo ies d u ja c o b in ism e I jette u n défl s a n s p ré c é d e n t a u x c ro y a n - I ces e t a u x l ib e r té s d e to u t u n p e u p le , s im ­

plement p o u r g a r d e r le s fa v e u rs d e la fac- - don m aç o n n iq u e d o n t il s’e s t c o n s ti tu é le I laquais. N o u s c o m m e n to n s p lu s lo in ce d is- I cours e t e n d o n n o n s u n ré su m é .

En o p é r a n t l ’a r r e s ta t io n e t e n p ro n o n -

Sut 4 e x tra d i t io n d u je u n e a n a rc h is te pido, q u i t i r a s u r le p r in c e d e G a lles

lian s l ’a t t e in d r e , le c a b in e t p a r a î t fa ir e I litière d u p a o te q u i l ’u n i t à l ’a n a rc h is ra e ,■ ■Çq i l f a i t s u r t o u t m o n tre d e co m p la i- _ ja o e e n v e rs l ’A n g le te rre * q u i a u r a p e u t- | être e x ig é c e t te co m p e n sa tio n au d é p it■ que lu i c a u se l ’a c c u e il v ra ise m b la b le - I ment e n th o u s ia s te q u e le p ré s id e n t K r ü - I wr va re c e v o ir à M a rse ille .1°

A L o n d re s , l a ré c e p tio n d e s v o lo n ­taires im p é r ia u x d e la C ité , g râ c e à

. F a ïen c e d e m e s u re s d ’o rd r e , a d é te r - niné d a n s la fo u le p lu s ie u rs p a n iq u e s ,

jraivies d ’in n o m b ra b le s a c c id e n ts , e t des .masses d ’h o m m es a v in é s e n o n t p ro f ité pour se l iv r e r à d e s sc è n e s in d é c e m m e n t ixcentriques. C’é t a i t u n e p iè t r e fa ço n de célébrer « l ’in i t i a t iv e » e t l ’e n d u ra n c e de

Jics v o lo n ta ire s , d o n t leo m é r ite s p e u v e n t tire g ra n d s , m a is q u i , e n d é f in it iv e , in s­

pirent m o in s d e s y m p a th ie q u e le u rs intrépides a d v e rs a ire s , ce s p a y sa n s du ud*africain, t ro u b lé s d a n s l e u r p o sses-

liion d ’é ta t e t v io le n té s d a n s l e u r in d é-

Kdance p a r l a c u p id ité b r i ta n n iq u e , s i b ie n , l a m o r t d u p r in c e C h ris tia n

lie S c h le s w ig -H o ls te in , p e t i t - f i l s d e la mine, q u i su c c o m b e a u x s u i te s d 'u n e

Jnaladie c o n tra c té e a u T ra n s v a a l , e t q u i meurt le j o u r m êm e d e l a ré c e p tio n des volontaires, j e t t e u n e n o te tr is te m e n t "“îiflcative a u m ilie u d e l 'e n th o u s ia sm e _ ja n t q u e m a n ife s te l e p e u p le onglaio

■jour s’é to u r d i r d a n s s a c o u rse fo lle v e r s Iribîm e o re u sé p a r l ’im p é r ia l is m e sous

M pas.

J De to u te s le s n o u v e lle s d e C h in e , la ■ ) lu s é r ie u se e s t c e lle q u i a n n o n c e u n e ■réunion d e s m in is tre s é t r a n g e r s , d a n s la - 1 pelle on s’e s t m o n tré p r ê t à o u v r i r les ■pourparlers p o u r la p a ix , m ais n o n m o in s ■résolu à n e te n i r a u c u n co m p te d e la d e r - liiè re c o m m u n ic a tio n c h in o ise , d a n s la - ■ioelle é t a i t n o tif ié e l a d is g râ c e , a b so lu ­s se n t im a g in a ire , d e s p r in c ip a u x a u te u rs l i e s m assac res d u p r in te m p s e t d e l ’é té ■derniers. Q u a n t à l ’im p é ra tr ic e , lo in I d’être m a la d e , e l le s’in s ta l le , a u m oins 1 provisoirement, à T o u n g -C h o u a n , p rè s de Joi-N gan-fou. — f ie C a n to n , u n e dép ê ch e lipporte l a n o u v e lle q u ’u n e ex p lo sio n s’eBt ■produite fa is a n t d e n o m b re u se s v ic tim e s .

J Suivant u n e d é p ê c h e p r iv é e , le P rô s i - ■ u n t dé la R é p u b liq u e d ’H a ït i s e r a i t m o rt ■rabitem ent. C’é t a i t l e g é n é ra l S im on ■Sun, é lu e n 1 8 9 6 , e t d o n t le s p o u v o irs ■ up ira ien t e n 1903.

J Dans le d is c o u rs p ro n o n c é à N e w -Y o rk

K M. B rv a n , c a n d id a t d é m o c ra te à l ’é - tion p ré s id e n t ie l le , u n t r a i t v e u t ê t r e

Ifctenu . S’a t ta q u a n t à l ’im p éria lism e de ■nn c o n c u rre n t M a c -K in le y , M . B ry a n a ■tappelô q u e L a F a y e t te a v a i t s e c o u ru le s ■Américains p o u r le s d é l iv r e r , ta n d is q u e l u s A m érica ins n ’o n t ap p u y é le s P h ilip p in s ■ t u p o u r le s o p p r im e r . L e c o n tra s te n ’e s t- ■ u pas p le in d e s a v e u r T

L es b u rg h e rs c o n t in u e n t le u rs succès d a n s le s ré p u b liq u e s . A u su d de l ’O ra n g e , v e r s le B a su to la n d , i ls o n t d é t r u i t de n o m b re u x k ra a ls a p p a r te n a n t â d es t r a î t r e s q u i a v a ie n t re n se ig n é le s A n g la is s u r le u rs m o u v e m e n ts . A u to u r d e Y r i jb u r g , ils se ra p p ro c h e n t d e la v il le , e t o n t é ta b li dans le v o is in a g e d e s la a g e rs fo r te m e n t r e t r a n ­ch é s . E n f in , B lo e m fo n te ia e s t to u jo u rs

• ■ -« w u iiu u u ii/a u w u o im u g rap u iq u es . _«a v o ie fe r ré e e s t d é t r u i te a u su d d’E d e n - b u r g . U n t r a in d e m a rc h a n d ise s , p rè s de J a g e r s fo n te in , a d é ra il lé e t a é té p ris . D a i l le u r s , u n e d ép ê ch e d i t q u e to u te s les l ig n e s f e r ré e s s o n t p lu s o u m o in s en d o m ­m ag é es . L e m a ré c h a l R o b e r ts , e n fa ce de ce s su c c è s , a d o p te d e p lu s e n p lu s e x a c te ­m e n t la ta c tiq u e d u g é n é ra l W e y le r à C uba. I l v ie n t d e fa ir e e n le v e r to u s les e n fa n ts d e p lu s d e q u a to rz e a n s d a n s u n r a y o n de d ix m ille s a u to u r d e B lo em fo n - te m , e t i l le s f a i t t r a i t e r co m m e d e s r e - c o n c e n tr a d o s . C’e s t l e t e rm e em ployé p a r le té lé g ra m m e a n g la is . A in s i , on c o n ­t in u e À v io le r , a v e c u n e a u d a c e c ro is sa n te , le s ré g ie s s t ip u lé e s p a r la C o n fé ren ce d e

O n s a i t q u e l r é s u lta ts W e y le r ta o b te n u à C u b a . L o rd R o b e r ts , l ’ém u le d e W e y le r d a n s l ’A f riq u e d u su d , a b o u ­t i r a ta so u le v e r l a m êm e in d ig n a tio n ch e z to u s le s p e u p le s c iv ilisé s . P o u r se c r é e r d e n o u v e lle s a rm e s le g é n é ra lis s im e a n ­g la is v ie n t a e p ro c é d e r ta l a « cé ré m o n ie » d e 1 a n n e x io n , à se u le fin d e p o u v o ir en-x s u i te in v o q u e r la d ite e t v a in e an n e x io n p o u r fu s i l le r com m e re b e lle s d es en n e m is q u i c o n t in u e n t ta b on d ro i t l a lu t te .

formés, déclare VEpoque, on assure que le gou­vernem ent français et le gouvernement allemand sont tombés complètement d ’accord sur la nomi­nation de M. Léon Bourgeois comme ambassadeur de Noaities ® ’ en remP,aoement du marquis

M. Bourgeois prendra possession de son poste au commencamont de janvier, époque ta laquelle le marquis de Noailles sera mis ta la retraite.

Encore une interpellation.m i l ' S “ ?Ü S î e c l ,8nï ’ MpmiS de Sflne-et- S « , vient d écrire an présidont du conseil pour ''" fo rm e r qu’étont re n é muet, dans «on dlaconn de Toulouse anr la question de la révision cona- tilnttonnelle « tonlevée au banquet des malrea par la Président do la République », >1 vient de déposer la demande 'l’-iitoroellation suivante:

* .Je a*'mnnd« A interpeller le gouvernement sur la nécessité de reviser les lois constitution­nelles. D

Une commande formidable.L’industrie française peut se tenir prèle ta rece­

voir une forte commande, une commande de proportions tout ta fait inusitées.

On sait, en effet, que la guerre désastreuse soutenue par 1 Espagne contre les Etats-Unis, a coûté ta nos voisins la presque totalité de leurs forces navales, détruites ta Cavité, pour une narte t p o u r 1 a u t r e ta S a n tia g o -d e -C u b a . 1

Des crédits viennent d'élre votés par les enambres espagnoles pocr la reconstruction des

Tout le trousseau de la mariée doit être prêt au l " janvier. La robe de mariage a été com­mandée ta 1 Ecole des travaux de femmes et de broderies d Amsterdam, o ù a été aussi confec­tionnée la robe que la reine portait le jour de son couronnement.

Comme pour cette dernière robe, les meilleures H ! ? 8d « 1 école, sous la direction et la respon­sabilité personnelle de la directrice, travailleront a ici au 1" Janvier à broder et orner la robe de la mariée qui sera un véritable chef-d’œuvre de luxe, de finesse et de goût.

Les grèves au Canada.Le grève des ouvriers du bâtiment, occupés ta

» 92H8lr001 on de fabriques de coton à- Valley- ? «'a 8 P 8Dbit*ment une tournure des plus inquiétantes. Jeudi soir, une collision s’est pro­duite entre les grévistes et les miliciens appelés •our maintenir l’ordre. Neuf miliciens ont dû tre transportés ta l’hôpital.Hier, en a dû appeler en toute bâte compagnie

su r compagnie de la milice sur le théâtre des désordres. Le régiment des hussards canadiens do duo d York et le 65* régiment d'infanterie ont été envoyés ta Valley-Field et tous les corps de milice de la ville ont reçu l’ordre de se rassem­bler sur le terrain de manœuvres,

IN FO RM A T IO N SConseil des ministres.

‘ en Heu à l'ElTié». ans M L oubet 8lres* 8088 présidence de

..H * .Dtf,cas8d- ministre des affaires étrangères, a entretenu le Conseil de la situation en Chine

Le ministre a communiqué à ses collègues les remerciements que les souverains et les gouver­nements étrangers lui ont fait parvenir pour l ’ex-

S & S t a S ”' r<çu 4 A r i“ losM. Deloasîé a annoncé la prochaine publication

de ChineVMU L m ejau n e c°nceruant les affairesLe Livre jaune sera distribué incessamment. m . JUiiieraod, ministre du commerce, a soumis

vembre inclusi vemen t .Le ministre a décidé que l’entrée de l’Exposi­

tion serait gratuite le 7 novembre.Une somme de 60.030 franos sera distribuée le

l ï novembre aux pauvres de la capitale.S ur la proposition de H. Monls. ministre de la

justice, le Piôsid-nt de la République a signé un décret nommant M. Trillard, procureur général Paris M a r lq u ®’ con8ei,ler 4 la Cour d’appel de

M. Baudin, ministre des travaux pnblios, a annoncé qu’il allait constituer une commission chargée d étudier les projets relatifs aux canaux du Rhoqe susceptibles d être promptement exé­cutés.

M. Loubet a signé un décret créant une chaire d économie sociale 6 l’Ecole nationale des ponts et chaussées.

Le mouvement administratif.Un nouveau mouvement administratif est en

préparation.Il portera sur d is préfectures, notamment celle

d Ajaopia, dont le titulaire va être changé; sur des sous-préfectures, notamment celles deLoudun et de Nantua, dont les titulaires sont nommés inspecteurs du service des enfants assistés; sur le secrétariat général du Loiret, eto.

Elections de sénateurs.Deux élections sénatoriales ont eu lieu diman­

che, l’üné dans le Loiret, pour pourvoir au rtm* placement de H. Fousset, radioal, déoédé ; l'au­tre, dans les Basses Pyrénées, pour pourvoir au /emplacement de M. Qointaa, républicain, dé­cédé. En voici les résultats :

Dans le Loiret, o’est M. Viger, député, anolen ministre, républicain, qui a été éla contre le oan- didat radical.

Dans les Basses-Pjrrénées, H. Cassou, dépnté de Pau, républicain, a été élu contre deux autres républicains.

M. Léon Bourgeois ambassadeur.Dans les cercles diplomatiques les mieux in- !

escadres nérjssaires"à^rd'éfensrde la K n l u l e !. cr<5!Î!ls seront app'iqués & la constiuction

Hoit croiseurs cuirassés de douze mille tonnes chacun.

Ouaire om l.eurs cu'ra.3és de hall mille lonne«. Cent torpïllenrs.La construction de ces cent douze bâtiments de

guerre sera confiée exclusivement à des chantiers français, et ils de,font «tre tous livrés dans Tes- paej de dix sn«.

Les crédits sont répartis en vingt-olnq annuités.

Mort du comte Raphslll Cohen d ’Anvers.Le comte Cabon d ’Anvers vient de mourir ta la

suite d un accident d’automobile.

les ArdennesSieUr8 i0U” ’ H exoanlODnaU daD8n r î im,? iC5-i’i 11 veaai‘ da Pa88er i toute vitesse près du village de Lepron-tes-Vallées quand. 80«dain’ b o rn an t d’une descente, il ne put modérer 1 allure effrénée de sa machine et l'auto­mobile vint s écraser sur le talus de la route. Le mécanicien qui, poralt-il, conduisait, eut ta ce moment la présence d ’esprit de sauter ta terre avant le choo, mais le comte Cohen d’Aavers. plus âgé et moms leste, fut tué sur le coup. r .K U c5?)eau des Bergeries, où touto la famille Lahen d Anvers est actuellement, on ne connais­sait pas, le soir, d ’autres déiails. Les deux frères Louis et Albert sont partis aussitôt pour les Ar-rTtnciifs' J d C?rps. duf?nt 6erfl P^habiement r?.nifDé à Paris, et les obsèques se teront aujour- d hui ta dix heures. *

mnndeur de la Légion d’honneur. " ’Une do ses filles a épouiô le comte Dutoilly.

L autre, morte l’an dernier, était la femme du prince Ferdinand de Luoinge.

S m fils, M . Robert Canen d ’Anvers, fait ac­tuellement son seivice militaire.

Le comte Raphaël Cahen d’Anvers a u se sœur, M " Montetlore, et deux frères, le comte Louis Cahen d ’Anvers et M. Albert Cahen d’Anvers.

Le comte Louis est l’alné de la famille.Le défunt était âgé de oinquante-cinq ans.

Le gagnant du gros lot.c.°il“ nV*..d5 lr8V,)l 8’est pré-*5 ,7 * cu «b irayau s est pré­

senté, hier matin, au Crédit fonoier, et, en proie taune.émotion des plus violentes, a déclaré qu’il Krai r ^ eUrreUX lJ088e88eur du Bon qui a gagné les oGO.CwO francs. Malheu-eusement, comme ce gagnant preteDdu n ’était pas porteur du bon. il a été impossible de lui verser l’acompte qu’il venait réclamer. Cet ouvrier e«t-il ou non véritable­ment le gagnant du gros lot? Il convient d’atten- dre pour être fixé.

Le retour des volontaires anglais.Nous possédons des renseignements plus com­

plets sur les manifestations de lundi ta Londres.La presse est unanime ta déolarer que jamais

on n ’avait vu pareilles scènes de brutalité. La fonle était remplie d ’ivrognes qui tenaient une conduite scandaleuse à 1 égard des femmes et des jeunes filles; oelles-ci, par contre, asper­geaient les manifestants aveo des seringues pleines d’eau sale.

Le nombre des blessés transportés par les am­bulances s’est élevé ta onze cents. Un bébé a été étouffé dans les bras de sa mère.

Le désordre a été si grand que le T im s , dans un article spécial, dénonce, sous le nom d’hooii- gani8tne, le développement croissant des instincts bestiaux parmi les adolescents anglais,

La reine de Hollande.On annonce officiellement que la date du ma-

riage de la reine Wilhelmlne n ’est pas encore définitivement fixée et que oe mariage aura pro­bablement lieu le 7 j nvier et non pas le 17, comme ou l'avait dit tout d’abord.

Le trousseau de la reine.Les journaux néoi landais nous donnent quel­

ques détails ‘ntéressants sur le trousseau ae la jeune reine Wilhiimiue de Hollande dont le ma­riage avec le prince de Mecklembourg-Schwerin est fixé au 7 janvier prochain.

Ctrieuse cérémonie.Pendant que nous abolissons nos plus vieux

usages, 1 Angleterre conseive pieusoment les En voioi un, dont les îites viennent d’être

.célébrés ta Londres, le Refereo’s Court, au palrls de justice, à peu près dans le temps où on dis­cutait chez nous la messe rouge. La Cilé de Londres paye pour deux terrains, depuis le temps de Henri I I. rn e redevance ta la personne royale.

Cette redevrnee consiste en deux hnche3, l’une grande et 1 autre pe.’.te, et en six socs do char­rue , accompagnés de soixante et un clous. Celte année ISoO, comme tous les ans depuis six siècles, les magistrats de la Cité portèrent solen­nellement ce tr.but à Sa Majesté.

On avait prépt.-é un bi'îot et deux fagots. Le représentant de la Cité prit d ’abord la grande hache et d un seul coup sépara en deux un des ragot*. Il pi .t la oetite hache et, en trois cours, trancha le second fagot. Le reorésentout deNa reine déclara que les aim es étaient bonues ot qu il les ac-’eptrit. Il compta am6i les iocs, dé­nombra lèâ'clous et douna qditcnce ta haute voix.

U x i f f l J W l f r b - t ‘S « e ï ï î - T O u t , ' ' a S K ' ' ! f t S 8 l f T : ; s divers instiuments, mais elle Ips a donnés ou Juge de la Referee’s Cor:t. sauf les clous, qui ont été distribués au peuple. Après quoi chacun est rentré chez soi, ie plus sérieusement du mondo.

Un Pétard mouillé.« L e d isc o u rs d u p ré s id e n t d u co n se il,

a ffirm e u n jo u r n a l u l t ra - m in is té r ie l , r e ­te n t i r a p lu s lo in q u e nos f ro n tiè re s , p o r­t a n t la v o ix d e la F ra n c o ré p u b lic a in e a u x p e u p le s q u i é c o u te n t . » S i le s p o u - plos o n t é c o u té , au d e là do n o s f ro n ­t i è r e s , la h a ra n g u e de M . W a ld e c k - R o u sse a u , il n ’y a pas lie u d e t ro p n o u s e n ré io u ir . S o it q u e l 'in d if fé ren ce av e c la q u e lle i l a é té a c c u e illi p a r la p o p u la tio n to u lo u sa in e a i t ra f ra îc h i so n é lo q u e n ce , so it q u e ses .in n o m b ra b le s e t successives p a lin o d ies e n a r r iv e n t à le g ê n e r lu i- m érae , so it e n fin s im p le m e n t q u e ses fa c u lté s c o m m e n c e n t à b a is s e r , l ’an c ien c o lla b o ra te u r d e G a m b a tta s’e s t m o n tré au ss i t e r n e , a u s s i p â le e t au ss i n e u tre q u e p e u t l ’ê t r e u n p o li tic ie n q u elc o n q u e en v o y ag e , o p é ra n t d e v a n t d ’a u tre s p o li­t ic ie n s a h u r is ; n o u s a v io n s e n te n d u de lu i , n a g u è re , d es p a ro le s q u i a v a ie n t u n e a u t r e a l lu re , e t n o u s n ’a u r io n s ja m a is osé e s p é re r q u e , e n d é s e r ta n t son uncien p a r ti p o u r p a s se r a u cam p d e c e u x qu ’i l n o u s a v a i t a p p r is à c o m b a ttre , il e m p o r­te r a i t d a n s ses b ag a g es s i p e u d e son ta le n t d ’a u tre fo is .

I l d i t b ie n q u e lq u e s m o ts de la n é fas te A ffa ire , d es m e n a c e s d u co llec tiv ism e ou

' de la q u e s tio n d e l ’a r m é e ; m ais il p re n d soin de r e s te r d an s u n v a g u e t ro p n éb u ­leu x p o u r n ’ê t re pas v o lo n ta ire . O b ligé d e co n c ilie r les in té rê ts d e son éq u ip e e t le s se n tim e n ts de la g ra n d e m asse é le c ­to ra le , il 80 t i r e d ’e m b a rra s p a r un r a ­p ide e s c a m o ta g e , e t , a p rè s q u e lq u e s p h ra se s a m b ig u ë s , il s ’a r ra n g e do m a ­n iè re à p a r le r d 'a u t r e ch o se .

C’e s t a in s i qu ’i l se d é c la re p a r tis a n de la p ro p r ié té in d iv id u e lle ; m ais la m e n ­tio n e s t s i b rè v e e t si d is c rè te q u e M. M ille ran d n e s a u r a i t s ’e n o ffu sq u er. L e d isco u rs d e T o u lo u se n ’e s t p as u n e r é ­p onse a u d isc o u rs de L en s . I l l ’o u b lie in d u lg e m m e n t, co m m e la frasq u e in o p ­p o r tu n e d ’u n am i a u q u e l on d o it to u t .

P ré o c c u p é c e p e n d a n t d e t r o u v e r u n te r r a in u n p eu p lu s so lid e e t d e r é c h a u f­f e r son p u b lic , l’o r a te u r c h a rg e à fo n d de t r a in c o n tre le c lé r ic a lism e . I l n ’y a g u è re q u e v in g t o u v in g t-c in q a n s q u e nous e n te n d o n s c e t te c h a n s o n ; c ’e s t la sc ie d u « P e t i t N a v ire » t r a n s p o r té e s u r le b a te au p a r le m e n ta ire ; si eUe c o n tin u e à a m u se r Al. R a n c , e l le n ’am u se p lu s g u è re q u e lu i s e u l , d a n s le s lo is ir s q u e lu i a fa it p o u r ses v ie u x jo u r s le su ffrag e u n iv e rse l . E lle a u r a i t beso in d ’ê t r e r a ­j e u n ie ; e lle l ’e s t d ’a i l le u r s d é jà p a r le bon sen s p o p u la ire , q u i co m m en ce à s ’a p e rc e v o ir q u e la l u t te m en é e p a r les l ib é ra u x c o n tre le s c o n g ré g a tio n s c a th o ­liq u es n ’a a b o u ti q u ’à a s s e o ir d a n s l ’E ta t la ty ra n n ie do la c o n g ré g a tio n m aç o n ­n i q u e , ^ te l le s o r te q u e le s t i ra d e s a n ti- c lé rica le c s o n t san s d o u te e n c o re d ’a c ­tu a l i t é , m a is sous c o n d it io n q u ’on en c h a n g e l ’ap p lica tio n .

L es p ro je ts s u r le s ts g o sc o la ire e t s u r le d ro i t d ’a sso c ia tio n d e v a ie n t, p o u r c o n ­t e n t e r les s e c ta i re s ra d ic a u x , fa ir e au m o in s l ’o b ie t d ’u n e m e n tio n e t m e t t r e , au m ilie u do c e tte b a n a le rh é to r iq u o , u n e n u a n c e de m en a ce ; la m e n tio n a é té assez c o u r te e t la m en a ce a u ss i en v e lo p p ée q u e p o ss ib le ; il s’a g is s a it en effet d e n e pas e ffra y e r t ro p les ré p u b lic a in s q u i so n t re s té s a t ta c h é s a u x p r in c ip e s de la R év o ­lu tio n f ra n ç a ise , to u t e n fo u rn is s a n t un g a g e , ou l ’a p p n reu co d ’u n g a g o , a u x fa ­n a tiq u e s de l ’e x tré m e -g a u c h e . A u fond , ü. e s t v is ib le q u e Je p ré s id e n t du co n se il a im e ra it a u ta n t r é g le r e n m o unaio o ra - &i,rs j . 0 B illot s o u s c r it a u x d é b u ts d e son

E t n o u s a r r iv o n s a lo rs a u c h a p itr e d es p ro m e sse s ; c ’e s t to u jo u rs lo p lu s a b o n ­d a n t de to u s : p ro m esse d e ré fo rm e r les d ro its d e su cc essio n ; p ro m e sse d ’o rg a n i­se r les ca isse s de re t r a i te s o u v r iè re s ; p rom esse d e m e t t r e p lu s d ’a c t iv i té d an s le g o u v e rn e m e n t, p lu s d e s é c u r i té d an s le3 in s ti tu t io n s , p lu s d e f r a te r n i té , p lu s d e l ib e r té e t p lu s d e ju s t i c e p a r to u t où l 'o n v o u d ra ; p ro m esse — lo c a le , c e lle - là — de re m é d ie r à la c r is e do l’in d u s tr ie v itic o le ; p rom esse d e m o d ifie r le ré g im e des o c tro is ; i l n ’y a q u e la p ro m esse r e ­la tiv e à l ’a rm é e co lo n ia le qu i m an q u e d a n s le défilé o rd in a ir e ; c e la t ie n t à ce qu ’u no lo i, d ’a il le u r s in a p p lic a b le , e t q u i n e s e r t pas p lu s on C h in e q u ’elle n ’a s e rv i au T o n k in o u à M a d a g a sc a r , e s t d é jà v o ­té e p a r le P a r le m e n t ; ju s q u 'à n o u v e l o rd r e , on n ’en p a r le d o n c p lu s .

E t c ’e s t là to u t l e g ra n d d isco u rs de T o u lo u se , to u te la fa m e u se m a n ife s ta tio n q u i , d ep u is p lu s ie u rs se m a in e s , a g ite la p re sse d e P a r is e t d e la p ro v in c e 1 C’e s t l à l ’ac te d é c is if q u e p ré p a ra i t aveo ta n t de so in le g o u v e rn e m e n t à l a v e ille d e la r e n tr é e des C h am b re s ! C’e s t aveo ce la q u ’on p ré te n d d is s ip e r le s éq u iv o q u e s au m ilie u d e sq u e lle s s’e s t la m e n ta b le m e n t t r a în é le p ay s en ce s se ize d e r n ie r s m o is i N o u s a tte n d io n s u n fe u d ’a r t i f ic e ; e t o’e s t d a n s le b u t d e m e t t r e le fe u à u n p é ta rd m o u illé q u e le m in is tre d e l ’in té r ie u r , av e c u n e e s c o r te de s é n a te u rs , de d é p u té s e t de fo n c tio n n a ire s , a p o m p eu sem e n t p r is le t r a in p o u r la H a u te -G a ro n n o .

M. Waldeck-RousseauA TOULOUSE

M. W aldeck Rousseau, p résid en t du Con­seil, es t a r r iv é d im anche à n eu f heu res du m atin à Toulouse.

Aorôs les présen tations e t com plim ent» officiels, le p ré sid e n t du Conseil m onte en lan d a u pour se re n d re à la préfec ture. L ty - corte , précédée d ’a r tilleu rs ta eheval, es t com m andée p a r le généra l Bonnet, de la 34° division.

S u r lo parcours, les h onneurs sont rendus p a r des détachem ents des 8», 48* e t Î3« d ’ar- tille rie avec leu rs canons e t leu rs caissons, du 83* e t du 420* d e ligne.

Les réceptions o n t com m encé ta dix heures. A M gr G erm ain, archevêque de Toulouse, qui lu i p résen te son clergé, M. W aldeck- R oasseau a répondu :

Personne, ajoute M. Waldeck-Rousseau, ne souhaite plus que nous l’apaisement des esprits • il no pt ut êlro compromis que par les homme» moins avisés ot moins sages, qui mettent leur ac­tion au service de la politique.

La clergé séoulier, qui reste fidèle ta son statut organique, a droit à tous les respeots; il ne peut pas être confondu avec ceux dont l’agitation va parfois jusqu i méconnaître et braver l’autorité des évêques. La liberté inviolable des oonsoiences ne peut être menacéo que par une solidarité fu- nette avec des partis appelés è disparaître.

Au généra l T issey re , com m andant le 47« corps d ’a rm ée, M. W aldeck-Rousseau a dit :

L’armée a droit à toute la sollicitude du gou­vernement; elle représente un passé glorieux, elle éveille en môme tempj trop d'espérances pour nô tre pas profondément chère au pays. u s . no f?lso’18 fiue réP°ndre à sa pensee en

‘‘""reliant ta améliorer sans cesse ses institutions. Nous sommes »5sez Jaloux de son avenir pour faire yn soi ta qu’elle ne se borne pas seulement a suivre les progrès des autres nations, mai» qu elle los devimco. x

L’srmée raura répondre ta oes efforts en se ç .usicraiit tout entière ta sa noble tâche; en ue laissant dans ses rangs aucune place aux divi­sons qui ne pourraient que l’affaiblir. L’unité du but qu'ello poursuit doit lui n-mlre facile d'i­gnorer. do proscrire d. s distinctions d ’aucune soi te. El, eu vérité, où trouvorait-on l’union, si la frateruité d ’armes ue savait pas l’obtenir?

Oi t en su ite dt filé successivem ent le ra b ­bin de Toulouse, i 'in sp ec leu r d ’académ ie, (jüi a p résen té les in s titu teu rs , le p résiden t du trib u n al de com m erce, le p ré s id e n t du couseil dos prud 'hom m es, e t enfin M. Drffôs, tré so rie r g énéra l, qu i a p résenté le persoo-T’phd*,S.J'U)3r.ft%'» . . . _______ _présiden t a rem is un ce rta iu nom bre de dis­tinctions.

Après un d éje u n er iDtimo ta la préfec ture, le p ré sid e n t du couseil s’est re n d u à S ain t- Michel, d an s la ban lieue de Toulouse, où il a présidé ta la cérém onie de la pose de la p rem iè re p ierre des nouvelles casernes.

A près avo ir visité les hospices, le p ré si­den t du consoil s 'es t re n d u au Capitole, où M. S erres lui a présen té ind iv iduellem en t les m aires des p rinc ipa les v illes du départe­m ent.

S u r la d e m a u d e d e M . W aldeck-Rousseau, toutes les punitions o n t été levées dan» la garn ison de Toulouse; un jo u r de congé a été accordé aux élèves des lycées.

R entré ta la p réfec tu re ta cinq h eu res , le p résident du conseil e n est re p a rti ta sep t heu res p o u r assister au banque t, ta l ’issue duquel il a prononcé le discours depuis longtem ps annoncé.

Le discours,L e banque t offert p a r la m unicipalité a eu

lieu dans la chapelle de l'an c ien couvent des Jacobins. Los convive» éta ien t au nom­b re de c in q cent quatre-v ing t.

Après un toast po rté au p résiden t de la R épublique p a r le pré fet M. v iguié, M. Serrea p rend la paro le e t donne, tout d 'ab o rd , lec­tu re de deux lettres de MM. Léon Bourgeois e t B risson, qui exprim en t leur» regret» do n’avoir pu se re n d re ta Toulouse.

I l salue en su ite le p résiden t du conseil e t lo rem ercie d 'é tre venu à Toulouse.

M. W aldeck-R ousseau fa it l ’éloge de la politique du cabinet ; il so félicite de l ’appui q u ’il a trouvé auprès des corps é lu s , d u succès du banquet des m aires.

Le p résiden t du conseil continue en ra s ­su ran t ceux qui s ’ém euvenl des dangers qua le cabinet fa it co u rir ta l ’o rd re social.

F E U IL L E T O N

LE DRAME

P A L A I S R O U G EA . f t I R V E N & A . 8 I É G F . L

. mielleux, A haute voix :J- —,11 sera fait comme le désire Votre |hcellence. Je parlerai seul.

Jhm? coml° d® Lille était en train de tra- Ite i avt,c 8011 faTOrL M* de Blac®8» <JU>. Iok* l*tre rï0 * grand-maître de la garde- Ih*8 *’ exer<îa’1 auprès de ce roi sans l * u m.0 ,08 fonction» d’une sorte de pre- | a"!r ministre.linnVY8#0 01 déi4 accablé d ’irflrm ités , sinon Ifeit a*1 im potent, com m e il devait le de* | ï ; r. Ptas ta rd , le fu tu r Louis X V III p ré - lâ u ! un confra»te p arfa it avec M. de I “ Ca8. échalas trè s g ra n d e t trè s m aig re

l l J ï . rï a«w0B toî8 rt,t* •«* Journaux n’ayant | "a « traite avae la matas Cataau-Ûvy.

don t la ra id e u r n e s’assouplissait que de­v an t celui qu ’il appelait < le Roi ».

Le gentilhom m e d e serv ice e n tra , e t d it, observan t les règ les de l ’é tiq u ette avec au ­ta n t de soin que s’il e û t été devan t une cour v éritab le ;

— Le go u v ern eu r de M ittau, cha rgé d ’une com m unication p a r S a M ajesté l ’em pereu r de R ussie , sollicite l ’h o n n eu r d ’é lre reçu p a r V otre Majesté.

— Q u’il en tre , o rd o n n a le prince .E t, com m e Blacas s ’ap p rê ta it ta se re ti r e r ;— Restez, com te, v o tre place es t ta no tre

côté.N adolsky se m o n tra e t, en m êm e tem ps

q u e lu i, d ’A rtagnan .Mais, tandis q u e le g ouverneur ad ressait i comte de L ille un sa lu t des p lus com ­

passés, l'officier français s’in c lin a devant luiavec u n respect rem pli de bonne grâce.

Le Gascon, ju g ea n t que la m ission qu ’il rem plissait n ’av a it rien de m ilita ire , s’é ta it gard é de re v ê tir son uniform o p o u r la cir­constance.

I 1 s’é ta it conten té d 'endosse r un frac de cérém onie, d ’une él-'ganie sim plicité.

A vant que N adolsky t û t o u v ert la bouche pour expliquer le m otif do sa v is ite , Blucas l 'a rrê ta , e t, m o n tran t d ’A rlagnan :

— On a annoncé à S a Majesté : Son Excel­len ce le g ouverneur d e M ittau. I l se ra it p eu t-ê tre convenable, av a n t to u te chose, de p ré sen te r la personne qui l’accom pagne.

— La peste so it d u ca rieux 1 p en sa d ’A r- tagnan .

— Mon devo ir, d i t fro idem ent Nadolsky, se ra it d e com m encer p a r fa ire e n te n d re & M. le com te d e L ille la com m ission don t je suis chargé : mai» je n e vol» aucun incon- vén iept i déolarer que M. d'Artaguan ici

p résen t, colonel aux ch evahers-gardes , et cap ita ine d an s la g ard e de Son Excellence le P rem ier Co d s u I , est spécia lem ent désigné p a r S a M ajesté l ’E m pereur p o u r m ’assister dans m a dém arche .

— Le d iab le t ’em porte, an im al ! g ronda in té rieu rem en t le G ascon, tu avais b ien be­soin de d éc lin e r toutes m es qualités , e t sur­tou t la d e rn iè re .

— M. d ’A rtagaan 1 fit le prince , don t la prodigieuse m ém oire n ’é ta it jam ais en dé­fau t, m ais c 'e st là un nom illu s tre daDS la noblesse de F rance I E t vous d ites que m on­sieu r e s t au service d e M. de B onaparte I

Rien n e peut d o n n er, une idée de l ’ex­pression d ’accab lan t m épris avec lequel le p ré te n d an t p rononça ces d e rn ie rs m ots.

A u tan t d ’A rlagnan é ta it incapable d ’ajou­te r au m alh eu r d ’un p rosc rit, au ta n t il é ta it p eu hom m e à se la isse r h u m ilie r p a r qu i que ce fût.

D onnant u n e double leçon d e convenances ta Nadolsky, qu ’il considérait comme un butor, e t à ce Bourbon qu i sem blait vouloir le souffleter du h a u t de son orgueil :

— P ardonnez-m oi, M onseigneur, d it-il. Mes aïeux o n t toujours serv i la France contre l ’é tra D g er; j e les im ite de mon mieux, e t ce n ’est nas m a faute si l ’arm ée française es t au jo u rd ’h u i com m andée p a r un au tre que p a r V otre Altesse.

La lo rrae d e la rép lique ô tait correc te, m êm e pour B lacas; m ais le fond en é ta it d u r.

Le p rin ce fe ignit de n e pas fa ire atten tion au fond, e t, flatté d e la form e :

— J e constate , d it-il, q u e s i u n descen­d a n t de» d ’A rtagnan m anque ta la fidélité tra ­d itionne lle d an s »a fam ille , i l observe du m oins le re spect qu ’il d o it g io n ro i,

— M onseigneur, rép liqua d ’A rtagnan , je n a i p rê té q u ’un serm e n t d e fidélité envers la F rance , e t ce n ’est pas m a fau te n on plus si ce n ’est pas V otre Altesse qui a reçu ce serm e n t Je m ’in clin e d ev a n t le d e rcendan t des ro is qu ’on t serv is m es an cêtres , e t j ’es­p ère q u e le petit-fils de H enri IV ne fe ra pas un crim e à un gen tilhom e français de n ’avoir

Î'am a is tiré l ’épôe que p o u r défendre la ’rance.

Après avo ir p a r lé su r un ten exem pt de provocation et p lein d ’une tristesse respec­tueuse, il s’in c lin a profondém ent devan t le p ré te n d an t e t s’effaça d e rr iè re N adolsky.

— Voilà un hom m e b ien iu so len l, m u r­m u ra Blacas ta l’o re iile de son m aitre .

Louis haussa les épaules e t , ta voix basse, lu i répondit :

— Vous n e connaissez pas ces braves et indom ptables d A rtagnan .

« S i jam ais D ieu m e re n d le trône de mes pères, j e se ra i p eu t-ê tre heu reux d ’ê tre servi p a r ce lu i- là . Q u’il m e ju re fidélité un jo u r, e t j e su is sû r q u ’il no m e t ra h ira pas.

La voix aig re de N adolsky résonna :— J e suis chargé de p o rte r A votro con­

naissance l'o rd re su ivan t de Sa Majesté l'E m pereur :

« M. le com te de L ille , sa fam ille e t sa su ite so n t inv ités ta q u itte r im m édiatem ent la v ille de M ittau, e t A p re n d re la rou te de la fro n tiè re la plus proche.

« Le séjou r de l’em pire russe est in terd it, ta d a te r de ce jo u r , ta tous les m em bres de la fam ille d e B ourbon. »

Louis, in form é de» bons rapport» qui s é ta ie n t é tab lis e n tre P au l e t Bonaparte,» attendait depuis quelque temps ta se voir retirer 1 hospitalité dont U Jouissait sur le

sol russe. Mais il ne croyait pas que la m e­su re , redoutée p a r lu i, lu i se ra it annoncée avec une telle b ru ta lité .

Il tressa illit dou loureusem en t, pendan t que Blacas laissait échapper u n e exclam a­tion ind ignée.

D’A rtagnan lan ça un re g ard de trav ers ta N adolsky e t m urm ura en a p a r te :

— Ce bu to r a un dos avec lequel ma canne au ra it p la is ir à engager conversation.

L’émotion du p ré te n d an t fû t courte , en apparence du m oins.

S e red ressan t avec d ig n ité , il d i t ta Bla­cas :

— Comte, appelez auprès d e nous Leurs Altesses le duc e t la duchesse d ’Angoulêm e. Il im porte que la volonté d e S a M ajesté 1 E m pereur leu r soit app rise d ’une façon ré ­gu lière p a r la bouche d e son rep résen tan t.

Au regard courroucé de d ’A rtagnan , l'h y ­pocrite N adobky répond it p a r un a n tre re ­gard désolé, qui avait la p ré te n tio n d e si­gnifier :

— J e vous avais prom is d e .p a r le r seu l... S ’il vous a plu d ’iu lo rv en ir, jo i«’y suis pour rien .

Mais, enchan té in té rieu rem en t, il se d i­sait :

« Le Bourbon a été hum ilié devan t un hom m e qu’il sait élro un offleier, de Bona­p arte . La m ortification es t com plète. M. de P ah len sora salir fait. »

Q uelques m inu tes se p assè ren t, nu bout desquelles ap p a ru re n t, in tro d u its p a r B la­cas, les d eu ^ époux de san g royal : le doux e t insignifian t fil» a lu é d u com te d ’A rtois, et l'in fo rtu n ée fille d e Louis XVI, m ajestueuse, mai» toujours u n peu sèche d an s sa g tûce altière .

— M oniieur le gouverneur, veu illez re­

lire l ’o rd re de l ’em p e reu r ta Leur» Altesse», dit le p ré te n d an t, s u r un ton a ttris té , m ais plein de noblesse.

— H a lte - là ! pensa d ’A rta g n a n , noua sommes devan t uno femm e, e t il convient du m ettre une sourd ine aux façons de ce gros­s ie r an im al.

Et, s 'é lan ç an t e n tre la p rincesse e t le gou­v ern eu r, qu i, b ru ta lem en t, s ’ap p rê ta it ta. r e ­l ire l ’o rd re de P au l : ^

— M adame, d it-il, je déclare ê tre appelé ici p a r le p lus douloureux des d evo irs . S a Majesté l ’em pereu r de R ussie a pu ê tre am enée p a r les circonstances ta p re n d re u n e m esure cruelle , m ais son cœ a r chevale- rosque n e pard o n n era it pas q u ’on vous l ’a n - nouçâl au trem en t q u ’avec les m arques d e respect e t de com passion don t es t d igne la plus noble e t la plus info rtunée p rincesse de U n iv e r s . Euvoyê du ts a r e t gentilhom m e français, j o rdonne av a n t tou t ta M. le gou­v ern eu r d e s ’in c lin e r devan t V otre Altesse

Et, com m e Nadolsky fa isa it m in e d e re»C te r dro it e t gourm é, il lu i posa ru d e m e n t la m ain su r 1 épaule e t l ’obligea ta se co u rb er d e v in t la duchesse, en d isan t :j x T AI,lons» m onsieur 1 S alu t à la g ra n d e u r déchue ! S alu t ta la fa ib lesse I S alu t a u * m alhour I

Le gouverneur n e se re le v a que lo rsqu’i l voulut b ien lo lui perm ettre .

— M onsieur, d it la duchesse d ’A ngon- lém e, no tro fidèle am i, le com te d e B lacas, nous a ap p ris cet o rd rç , e t nous vous 'd is­pensons d e nous en d o n n e r le c tu re ... S o n ’ Altesse le duc e t m oi, nous partiro n s dèa q u ele roi a u ra donné le signal a u d ép a rt.

(Â suivre) ̂

Page 2: 7 1 • A n n é e . N ° Jeudi 4 Novembre 1900, JOURNAL DE SENLISbmsenlis.com/data/pdf/js/1899-1900/bms_js_1900_11_01_MRC.pdf · Paraissant le Dimaphe et le Jeudi. Jeudi 4" Novembre

La transformation, par l’Intorvontion dol'Elal, de la propriété individuelle en propriété collec­tive ne fuit pas, dit-il, partie de notre pro­gramme, mais cela ne aiguille pas qu’une poli­tique d ’union républicaine n ’implique pas les réformes sociales.

M. W aldeck - Itoussoau constate ensu ite q ue c’en est fuit au jou rd 'hu i de l ’agitation systém atiquem ent en tre tenue n ag u è re ; les m eetings où se p répara ien t les désordres du lendem ain se *ont tus ; la clam eur des co r­tèges a cessé de rem plir la ru e , e t ce sont les m aires de France qui on t envah i l'Elysée.

P arlan t des grèves nom breuses, M. Wal- deck-R ousseau a d it qu ’elles son t la consé­quence de la période d ’activité exception­nelle qu i accom pagne toute E xposition , m ais qu il a pu, p a r l ’arb itrag e , d o n n er à la p lus grave d e n tre elles une solution qui a presque désarm é la critique.

L’affa ire D reyfus.S u r la question de l ’arm ée e t d e l ’affaire

D reyfus, il s ’exprim e ainsi :

L’humanité a trouvé satisfaction dans une me­sure de clémonce qu’a ratifiée la générosité de coeur, ontin réveillée, do notre grand pays.

Aussi le gouvernement n ’a-t-fieu aucune peine a se rallier à l’ordre du jour du 22 mai dernier l ’invitant à s’opposer à toute repris*) d ’une agita­tion désormais sans raison d’être, et il a demandé au Sénat comme il demandera à la Chambre de voter une loi d'clfacemont essentielle pour assurer l ’apaisement définitif.

S u r la question ex térieu re , M. W aldeck- R ousseau d it que « no tre po litique a re ­trouvé son au torité e t ses succès parce q u ’elle s’es t m ontrée résolue à n e r ie n ab d iquer de ses droits e t convaincue que des fanfaron­nades agressives n ’on t rien à v o ir avec le patrio tism e véritab le . »

Le stage scolaire et les congrégations. P o is , le p résident du conseil fa it un éloge

de l ’Exposition, ce tte glorification du travail ; i l passe ensuite à la question du stage sco­la ire des candidats aux fonctions de l ’E ta t :

Ceux qui n’ambitionnent pas d’entrer dans les fonctions publiques peuvent se préparer où et comme ils veulent aux innombrables professions libérales, commerciales ou industrielles qui leur sont ouvertes, mais le service de l’Etat n’est pas une profession, o’est une fonction, et si son ensei­gnement blesBe, comment n ’éprouve-t-elle pas un scrupule au moins égal à le servir?

L’o ra teu r p arle des travaux qui. su ivant le gouvernem ent, doivonl re m p lir la fin de la législature : tous les projets d e réform e fiscale, d it-il, sauf la réform e des d ro its de succession, peuvent ê tre exam inés en dehors de la loi des finances, la réform e du régim e des boissons, la loi su r les associations, les caisses des re tra ites .

M. W aldeck-Rou6seau p ré te n d ensuite qu 'il n ’est an im é d ’aucun esprit sectaire, m ais sim plem ent de l'esp rit qu i a dom iné aussi b ien la politique de la R évolu tion quo toute la politique historique do la F rance. Il déclare que le statu t fondam ental qui règle les re la tions des Eglises e t de l ’E tat doit être appliqué avec exactitude tan t q u ’il n ’au ra p as été modifié, et, ajoute-t il, nous en avons toujours in te rp ré té l ’esp rit dans le sens d ’une large tolérance.

SI l ’o ra teu r attache tan t d ’im portance à u ne loi su r los A ssociations, c ’est encore parce q u ’elle e n tra în e avec elle la solution d ’une partie tout au m oins du program m e d e l ’enseignem ent. Celte loi est la garan tie ind ispensable des prérogatives les p lus né­cessaires de la société m oderne.

_-Nniy„aïûns_irùmmhé jiatcjjp roier ufla, ror«Si nous avions paru reculer, c’était pour retrou­ver 1 élan et l’union qui nous avaieut faits autre­fois si confiants et si pleins de nobles ospoirs • nous avons reconquis la solidarité rompue, un grand parti démocraliquo peut so former aveo celte doyiso : plus d ’amivito dans lo gouverne-

p.i,s séJcarité dans les institutions, plus de liberté, plus de fraternité et plus de justice.

, Après le banquet, M. W aldeck-Rousseau 8 es t rendu au Capilole, où avait lieu une rep résenta tion de gala.

La so irée s ’est term inée p a ru n o réception qui a été donnée p ar lo jou rnal la Dépêche, e t dont les d irec teu r e t rédacteurs faisaien los honneurs.

Le P résid en t du Conseil a p ris le tra in lund i à une heure ot dem ie pour re n tre r à P a n s , où il est a rriv é dans la nu it.

2° Les hom m es d e l ’arm ée te rr ito r ia le de la classe 488b ap p arten an t au tra in des équi­pages, aux sections do com m is ouvriers e t in firm iers, & la gendarm erie , aux greffes des tribunaux m ilitaires.

S eront couvoqués en 4901, à u n e rovue d ’appel, les hom m es d e la réserve de l’arm ée territo ria le de la classe 4880, les hommes dos services auxiliaires des classes 1898,4 894, 4890, 4885, 4880. Celle convocation, faite p a r affiches spéciales, a u ra lieu au printem ps, pendant la période des conseils de révision.

prix des b ille ts valables 4 e t 2 jo u rs , de nouvelles réductions a llan t de b & 25 % selon quo la famille est composée d e 2 à 5 per- sonnes o t au-delà.

SEN LIS

CHRONIQUE DEPARTEMENTALEE n l ’i i o n i x e w d u

P r é s i d e n t K r ü g e r .Le m aire de Missy-aux-Bois, com m une du

canton de Vic-sur-Aisne, ad resse & l 'E c la ir la le ttre su ivante dans laquelle il suggère à ses collègues un m oyen de tém oigoer leurs sym pathies au P rés id en t K rüger, à son a r­rivée à M arseille.

Missy-aux-Bois, le 25 octobre 1900.Monsieur le Rédacteur,

Au sujet d ’un article paru dans nn journal la région concernant l’arrivéo du président Krüger on France, je pense que la plus grandiose mani­festation que l’on puisse lui offrir et celle qui ré­pondrait le mieux à nos sentiments a comme la vibration mflme du cœur ulcéré de la Patrie », ce serait que tous les maires de Franco, sans distinction de nuance et de parti, réunissent leur Conseil en séance privée et envoient par lettre au président Krüger leurs meilleurs souhaits bii nvonue sur le sol français, eto.

Tontes ces lettres serai nt adressées directe­ment à lo mairie de Marseille en temps utile pour qne lo présid nt los trouve à son arrivéo ; c serait là un salut de la France entière et dign du héros à qui il serait adressé, et digne de nous, Français.

C’est à la presse qu’il appartient de propager cette idée, et je ne pense pas qu’il y ait en France un maire qui reste sourd à oet appel patriotique.

Veuillez agréer, Monsieur le Rédacteur, mes meilleures salutations.

. . . C. ClIINON,Ifairé de U im j-aux-liols, par Soissons fAisneJ.

Nous n e pouvons qu ’app laud ir à l ’in itia ­tive du m aire do M issy-aux-Bois e t fa ire des voeux p o u r que son idée soit prom ptem ent m ise à exécution.

V IL L E D l S E N L IS

tué k la bataille de Coul-

Pour les Cultivateurs.

M. B erlon , député do la Creuse, v ien t d é c r i r e à M. D eschanel, p résiden t do la C ham bre dos députés, pour l ’in fo rm er nu 'il déposera, à la séance do la re n trée du 6 no­vem bre , nue proposition do loi en faveur de laquelle il dem andera l'u rgence ot la d is ­cussion im m édiate, tendan t à ce nu 'il soit voté p a r la Cham bre un créd it de deux m il­lions pour accorder des secours aux cultiva­teu rs victim es de la fièvre aphteuse.

Les Prévoyants de l ’Avenir.

L undi m atin a eu lieu , au m in is tère do l In té r ie u r , lo recensem ent des voles ém is p a r les diverses sections des P révoyants de I A venir su r la question do la transform ation en Société de secours m utuels.

raUons°m ' tô cen tnd n ’ass*sta il pas à ces opé-

610 sections se sont prononcées pour la ^ r m z U o n e n Société de secours m utuels en . . ns ,se sonl Prononcées contre 60 au tres sont douteusos.

328 sections n 'o n t pas encore répondu.Une circu laire leu r sera adressée , los pré-

M ’ passt5, un d6.,ai fi1" n ’est pas encore abstenues considérées comme s ’é tan t

L a R é u n i o n d e s S t é n o g r a p h e s .

La .Société sténographique de l ’Oise a tenu sa p rem ière assem blée générale à Beauvais, dim anche de rn ie r.

La m atinée a été consacrée à des concours, lec ture, éc ritu re, exercices de vitesse, aux ­quels on t pris p a rt soixante concurren ts d cinq jeunes filles.

Cette prem ière séance é ta it p résidée par M. T huiflot, p résident de la Société sténo- graph ique de l ’Oise, assisté de MM. Dépoin, p résiden t do l ’In s titu t sténographique de F rance, sténographe au P arlom ent luxem ­bourgeois ; Fouillet, p résiden t du Cercle stê - nographique e t professeur à l ’Ecole supé­r ieu re de R ouen, ex -réd acteu r en chef de la Bâche sténographique ; Fouquet, p résiden t de la Société sténographique de l ’O rilIon (P a r is ) ; F rançois, in s titu teu r à V rocourt; M arlard, professeur de sténographie à B eau­vais ; M110 Blin, in stitu trice à Mouy.

Le ju ry é ta it composé de MM. L euillier, in s titu teu r à Therdonne ; Gorenflot, in s ti tu ­teu r à Belle-Eglise ; Midi, in s titu teu r à Ser- m aize ; Choquenet, d irec teu r de l ’Ecole p r i - douin , préposé en chef 1 ' Noyon ; " iflFs secréta ire-trésorier de fa Société sténogra - phiquo de 1 Oise ; Doize, arch iv iste ; Luzu- r ie r , professeur de sténographie à Sen lis : Dobruges, professeur à L iancourt ; Cheval­lie r, professeur à M ontataire.

A l ’issuo du concours, tout le m onde s ’est re n d u au café Po ta rd où l ’a p é ritif a été offert p a r 1 Association des comptables ot em ployés.

Le b anquet.Au déjeuner, servi dans la nouvelle et

superbe salle des fôtos de l ’hôtel Continental et que pr« sidait M. Loisel, conseiller géné­ra l, adjoint au m aire de B eauvais. assis­ta ien t :

fin an c ière , qui accuse une encaisse 627 fr . 95, les dépenses payées.

Après exam en de d ifférents p ro je ts d ’am é­lioration e t l ’adm ission de nouveaux ad h é­re n ts , on décide que la p rochaine assem blée générale au ra lieu à Senlis.

I l e s t en su ite procédé au renouvellem ent du bureau . Sont élus :

P rés id en t, M. T hu illo t, de Creil.V ice-président, M. H ann ie t, d e C reil.S ec ré ta ire -tréso rie r, M. Iltis .S ecrétaire-ad jo in t, M. D obruges, d e Lian­

court.A rchiviste , M. Boize, de Creil.M ombre du Conseil :MM. M arlard , de B eauvais; F ranço is , ins­

t itu te u r à Vrocourt ; L eullier, in s titu teu r &T h erd o n n e, pour l ’arrond issem en t d e Beau­vais. . *•

M11* B lin, in s titu trice à M ouy; MJ». C»i couault, in s titu teu r û Bury ; B ernault, com p­tab le à B u ry , pour l ’arrond issem en t a e C lerraont.

MM. Beaudouiu, préposé en chef ù Noyon;D esm arest, in s titu teu r à P ierrefonds ; Midi, in s titu teu r à S erm aize, p o u r l ’arrondisse­m en t de Compiègne.

M*"® C harles Grilfiths, à Creil ; Lestocarl, in s titu teu r à S on lis; Gorenflot, in s titu teu r à Belléglise, e t B ullot, à C ires-les-M ello, pour l ’arrondissem ent de Senlis.

A vau t de lever la séance, M. T h u illo t r e ­m ercie les donateurs qui on t con tribué à la prospérité de la Société, pu is fait connaître les nom s des vainqueurs des concours du m alin .

Mérite agricole.A l’occa9ion de l’Exposition un iverse lle de

4900, la décoration du M érite agricole a été conférée, p a r décrets re n d u s su r la proposi­tion d u m in is tre de l ’ag ricu ltu re, en date du 27 octobre 4 900, e t p a r arré tô en date du m êm e jo u r, aux personnes ci-après désignées :

G rade d ’officier.M. B ajac (A nto ine), constructeu r d e m a­

ch ines à L iancourt (O ise) ; m em bre du ju ry de l ’Exposition un iverse lle de 4900. Cheva­lie r d u 31 ju ille t 4894.

M. T rib o n d eau f Joseph), professeur ( tem enta l d ’agricu lture à A rras (P a s -d £ C a - la is), ancien professeur départem enta l de l'O ise : litres exceptionnels. Chevalier du 8 m ars 4899. M édaille d ’o r e t m édaille d ’ar­g en t de co llaborateur à l ’Exposition univer­selle de 4900.

C roix de chevalier.M. Choisel, capitaine au 9® cuirassiers, I V étérans, le 4E^novembre prochain ,

com m andant l ’annexe de la Broue. I , .M. D elayen ( Em ile), fabricant d ’engrais à

B eauvais : m édaille d ’a rgen t à l ’Expositr* ' un iverse lle de P aris 4900.

M. Ducerf (A uguste), ja rd in ie r ch e f au château du F rancport, p rès Compiègne : m em bre de la Société nationale d ’horticul­tu re de F rance. Membre associé d u ja ry à l ’Exposition un iverse lle in tern a tio n a le de 1900. M édaille d ’a rgen t ; 37 ans d e pra tique horticole.

H oulet (Em ile-T héodore), ja rd in ie r chef à L aversine, par Creil : m em bre d u ju ry à l ’Exposition univeselle de 1900; 25 ans de p ra tique .

M. Laussedal (G eorges-Antoine), ingén ieu r constructeur de m achines agricoles à R an- ligny : lau réat d ’un g rand prix et d ’u n e mé­daille d ’o r à l ’Exposition universe lle d e 4900.

M. Vasselle (P au l-Jean -B ap tiste-E m ile), agricu lteur, m aire d ’Oursel-M aison : m em bre du ju ry du concours in ternational d ’anim auxrnn rn H n rfo n ra Ha V în .« n n n o 1

L a d u r é e d e s p e r m i s d e c h a s s e . | B achelard E ugène, T ruroilly , 87*U n de nos abonnés nous pose U question Hii001^ d é m e n t, T rum illy , 87®

que Toici.: T hom as F élix , B é th i s y - S tW r e «7.

U on p erm is de chasse est d a té d u 4“ n o - p fedïou d P ie rre * R nn J u i 0 rf ° u y ,! î ' hass

T l ' Z h ï Ï Ï “ droU d‘ chaatr “ I L em oine A lbert, M orienvai, 49®chaï L ^. L efront E m ile , Crépy, 87*. Û M ,à pied.

R eponsb : O ui. La ju risp rudence d e la Leclôre F erd in an d , Bonneuil le n .Cour de cassation s tipu le que le dies a q u o D ubois A ntoine, B élh isy -S t * Qe t le dies a d q u em n e doivent pas ê tre com p- L em aire A lfred, T rùm illv 4i« n ü 0’ •H» tés dan s la supputation du délai d ’uu a n fixé P asq u ie r Ju les , Sain tines

1844 e t qu ’un perm is d é liv ré C rinon P au l, B éth isy-S t-M arün ï ? . ri ,‘ le I er novem bre est va lab le Cam us Alexis, V auciennes 7«» *

rifln.mli.d Am Vo n »Jû . . . ta I Doonn V I m .... ¥11.1 , ~ * *

A . t r a v e r s S e n l i s . . „„. . . .I p a r la loi d e .La F ête des Vétérans. - A propos d e la n a r e x e m p le ..................... . . . ................ ..........I rm a ? q I 'i / ’ 1’..™ ’ ïS S f Io , 8 .nov<sml)f« . ju s q u ’a u 4 " novem bre de ï année su iva n te , C aron V incent, B é lh isy -S ltp a .

la (086- Section des Vétéran» d es arm ée» | a u coucher d u so le il. I M artin r .a .m n 6de te rre e t de m er, il sera, pensons-nous, in téressan t pour nos lec teurs d e co n n a ître I les noms de ceux de nos concitoyens tués e n 1870-74. Les v o ic i: 1

1* Noël (Joseph), miers, eu 1870.

2* Hardy (Jules), mort des blessures reçues I dans les combats livrés à Nuits (Céte-d'Or).

3’ Fourcy (Louls-François), blessé à Metz et mort le 19 août 1870.

4* Chauvin, blessé à la bataille de Bapaume et I décédé à l ’hôpital d ’Arras, des suites des bles- J sures reçues. 1

5’ Guidon, sous-lieutenant, tué pendant la guerre.

6* Salin, décédé prisonnier de guerre à Mayence. 1

T Minouflet, tué au siège de Metz.8’ Wasse (Gustave), décédé prisonnier de I

guerre à Grabow, le 30 décembre 1870. I9* Dubuffet (Joseph), décédé prisonnier da

guerre à Ingoistadt (Bavière).Les veuves Fouroy. Chauvin, Minonflat, sont I

toujours domiciliées à Seulis, et sont les mères de ces glorieux morts. M. Dubuffet, cordonnier rue de Beauvais, est le neveu du soldat m oit en

| captivité en Bavière. 1

CO M M U N E D E V IL L E B S -S A lN T -F A A M B O tJB OGuizelin (Lucien), tué sous Metz.Carron (Lucien), tué sous Metz.

COMMUNE DE BARDEBYLemaire (Charles-Edouard-Gratien), décédé i

l’ambulance internationale de Saint-Mandé. le 19 septembre 1870, à la suite de ses blessures.

C O M M U N E D E M O N TL ÉV ÊQ U H

Corniquet (Pierre-Paul), blessé à Metz et dé- oédé dans cette r " ~

— P a r décision de M. le G énéra l com m an­d a n t en chef le 2® corps d ’a rm ée, le chef d ’escadions M erlin , du 2® rég im en t de hus­sards, es t désigné pour assister e t fa ire la rem ise du drapeau à la 4056® Section des

a u coucher d u so le il.C’est la réponse que nous avons en l’occa­

sion de fa ire toutes los fois que l ’on nous a posé la question ora lem en t. La ju risp ru d en c e ! d e la Cour d e cassaliou — puisque ce h a u t I tribunal a dû la fixer — nous a p p a re il en com plète harm on ie avec la logiqae.

A S tM re h é d e S e n l i s DU MARDI 30 OCTOBRE 4900.

■ilI«NA TI»M DIB S RAIMA

IV.*de.

100 VUd*

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en 1 8 0 0 .

M artin G aston, Feigne’ux, 72** ”B au jard Ju les , Vaumoise, 8* dragon* D ugrosprez Louis, Crépy, 87*Viot l.ouis, C répy, 44* dragons.D ilo rm e A lphonse, Feigneux 87® D vgraine Eugîône, Gillociourt,' 420®H erbez V ictor, R onville, 87®. 'Cadot E rn e st, S ain tin es , 87®*.B ata ille Louis, B onneu il,.87*R ousseau Georges, C répy,.29® artillAi-îo M outonne! Alfred, Morfen i « |,

C a n t o n d e P o n t - S t e - M o x e n o eA jo u rn és .

A nar A ndré , V illeneuve, 87®.Levasseur Eugène, V erneuil,’ 87®Bouqher Moïse, V erneuil, 87®Caron Louis, P o n t, 420®.Dfllavallée E rnest, V illeneure, 87- R om and P a u l, V illenoure , ( j« artillerie.

C lo u e 1899.T ard a B , R hnis, B< rée . in fan t, de m a r i .. S orel Lucien, VerneaiT, î s T m ar™ ' O udin F élix , P o n t, 87-,D eanbonne A rth u r, F len rlnes , 87*G rtson G aston, P o n t. 2 " zouare i. ’ T hu .lleux E douard , V erneuil 128*M acrej H ippolyte, Pontpoînt,’ ! • ctdraa»i« H a n te r G aston, V erberie , 87* !Falço F e rn a n d , P o n t, 87»G acongne Alphonse, V erneuil, iso* Lem oine Léon, R ully , 87*C harpen tie r A chille, V erneuil, m - D elaplace H en ri, R n lly , ISO*.M agnier Louis, P on tpo în t. 72.Donlil VnnAn. f . i L /"

— S u r la dem ande du P ré s id e n t de la :4056® Section des V étérans, M. le G énéral com m andant les 1'® e t 5® subdivisions au to­rise MM. les Officiers de réserv e e t d e te r r i­to riale à se m ettre en tenne p o u r assister à la cérém onie d e la rem ise du d rapeau a la 4056® Section, qui au ra lieu le 48 novem bre prochain .

Les M é n e s tre ls . — Bien que le concert que devaien t d o nner les M énestrels soit rem is à une date u ltérieu re , les jeu n e s gens do la Société on t décidé de d o n n er quand m êm e le bal le D im anche 4 N ovem bre, à dix h eu res du so ir, dans les salons d e l ’hôtel des A rènes.

Le m in istère de la g u erre v ien t d e fa ire - . - — ___ . . . .connaître com m ent von t ê tre répartis e n tre Dav*d E ugène, V erberie , 6® a r t . à nl«ff les d ivers corps de troupes les jeu n es gens L efort A lfred, V erberie , 87®. d e la classe 4899 e t a jou rnés d e la classe £ h0r0t E douard , P o n t, sapeurs-nom nior.1898 appelés ce tte année sous les d rapeaux I ^ u^ 03 Georges, F leu rines , 44® draaon* pous accom plir 2 ou 3 an n ées de serv ice. N am ur E ugène, B eaurepaire, 87®

Les jeu n es gens qui o n t t iré au so rt d an s D aroux Edm ond, R oberval, 47® artiiuw ale départem en t de l ’O ise seron t d irigés su r Devaux A drien , R u lly , 4® hussardsles corps désignés ci-ap rès : 1 r ®',n “ n» ° ---------«—

SUBDIVISION DE BEAUVAIS A rrondissem ents de B eauvais e t C lerm ont.

4

P o s t e s e t T é l é g r a p h e s .A p a r tir du 4®r novem bre p rochain les

bureaux composés des Postes e t Télégraphes ainsi que les bureaux simples à service com- p le l seron t ferm és les dim anches e t jours de fêle à m idi an lieu de 4 heu res , eu ce qui concerne les opérations postales.

Toutefois les services de la poste restan te et des m andats télégraphiques seront assu ­rés ju squ au so ir p a r les guichets têlégra-

J ! ' l° » Iin , in stitu trice à Mouy, seule pour rep iésen to r 1 élém ent fém inin dans ce tte a i- mablo rénn ion *

E c o l e s u p é r i e u r e d e c o m m e r c e d e i t o u e n .

m u ^ l Cours préparatoire.dent ,p1anaP!0» p ré si- L’Ecole supérieure de com m erce de RouenrniniùaM oi ? ’ t ,é a o n 0 r d0 } Association des possède un cours p répara to ire où sont adm S 2 ),ens1l ® T p,0y65A; ? h u i' lo t’ F ouquet, los jeunes gens qui oEt ’in t e n t io n Z so

Théâtre de S e n lis . - - Ceux de nos conci­toyens qui se sont rendus au th éâ tre de S en lis lund i so ir — e t ils éta ien t nom breux_ U*WUI F— 1*— A — . . p . . t t fl. In n . oaîmI oLa représenta tion de la M arraine de C harley a été , comme nous l ’avions annoncé, u n v é ­r itab le succès pour la troupe Cayol. Les acteurs é ta ien t d ’une classe comme nous en voyons ra rem en t su r no tre scène, e t l ’in te r­p ré ta tion de la cé lèbre comédie-bouffe n ’a rien laissé à désirer.

Aussi u ’a-t-on pas m énagé aux excellents artistes des applaudissem ents m érités.

Ce prem ier succès es t encourageant pour 1 aven ir, e t nu l doute que dans quinze jours quand ils rev iendron t, le lund i 42 novem bre’ nous fa ire en tendre la G rande M arnière, lé cé lébré dram e en 5 actes de Georges O hnet ils ne nous fassent le môme p la is ir e t n e r e ­cueillen t les mômes bravos.

424® rég im en t d ’in fan te rie à D r e u x .. . 128® id . àsS t-D en ise t

Abbeviile 8* bata illon chas, à p ied à A m iens..2® rég im ent de zouaves à O rau .........R égim ent de sapeurs-pom p. à P aris . 4®‘ rég im ent de cu irassiers â P a r i s . . 9* , — à Noyon.5® régim ent de dragons à Compiègne 3® — d e c h a s .à c h e v . AbÉeville8® rég. d e huss. à Reim s et V erdun. 6® bataillon d ’a r ti l . â pied à F ro u art

47® ré g im e n td ’a rtille r ie à La F ê r e . . .29" — à L a o n ...........

3® rég im ent du génie à A rras ............b* — à V e rsa ille s .. b® — (ba ta illon de té lég r .).

20® esc. d u t r . des épuip . à Versailles 4 4 ® com pagnie du5®escadron d u tra in

des équipages, àC o n s la n tin e . ' . . 2® section de commis e t ouvriers m i-

o J M ^ d m i n i s t r . à A m iens.. 22® section de commis e to u v ., a P aris . 22® section d 'in firm iers A P aris ...........

T o ta l...........

SUBDIVISION DE COMPIÈGNE A rrondissem ents de Compiègne et Sen lis . 72® régim ent d ’in fan te rie , à A m ien s. . 87

— à S t-Q u en lin . 266— à S l-D enis e t

P é r o n n e . . .— à S t-D en is e t

u . -ii ̂ A b b e v iile ..19® bata illon de chasseurs, à E pernay o . a • 01 V o rd u n ..2® rég im ent de zouaves, à O ran .........Régim ent de sapeurs-pom p. d e P aris .1 *r rég im ent de cu irassie rs, à P a r is . .

87®420®

428®

N o u v e l le s m i l i t a i r e s .J L c s c o n v o c a t i o n s i n i M o i p c s

e n 1 9 0 i .S eron t convoqués en 1901, p o nraccom -

? r o s ” ° ° d oxorcices ou do m anœ u-

Ilom m es de la disponibilité! dr f'arm ée 1- ',Les ll0mnms visés p a r l’articlo

* ' là c llt» o d o " l8 9 7 J; m i ' ' a P‘)a rl0 M m o«2L L? 8 hoAmm«s . v'*sés p a r les ar tic les 21 et 4R07 nn!" ° nPParl0I>a » ‘ à la classe 1897, qui au ro n t fa n ronna ilro au général com m andant la subdivision do rég ion do le u r dom icile leu r intention do concourir u ltérieu rem en t pour lo grade d ’oflicior do réserve .

lléservistes. — Les hom m es de toutes a r ­m es e t do tous les services d e réso rve de I ac tive des classes 4891 et 4892 ;

La période do convocation aux m anœ uvres d ap tom ne est fixée au lund i 26 ao û t o t au d im anche 22 soptem bre.

A rm ée te rr ito ria le . — 4» Les hom m os de 1 arm ée territo ria lodes clauses 1884 e t 4885 ap p arten an t aux unités don t la convocation fixée p o u r 1900 a dû ê tre a journée ù 4901 ; j

yallier, Beaudoin, D ebruges ; uuo qu aran ­taine de jeunes concurren ts ayan t pris nart aux épieuves du m alin ; les rep résen tan ts de la presse.

Au dessert, M. Thuillot a p ris le prem ie r la paro le pour rem erc ie r M. Loisel d ’ê tre venu, à la place de M. Ilucher. em pêché, re ­p résen ter la m unicipalité d e Beauvais q u ’il ph /o aUac à la cause de ,a stônogra-

Le sym pathique p résident lève son verre a tous les am is do la sténographie, à M. Ca- naple le dévoué président de la Société sœ ur. i.,,:a *°.ca*°* à lous les convives, à1 hospita lière v ille de Beauvais.. M. Dépoin, qui parle ensu ite , exprim o sa jo ie dos progrès de renseignem en t stéuogra- pliique dans le départem ent, où M. T huillot a si vaillam m ent com battu e t combat encore pour son succès; il l ’en félicite ot, en torm i- nan t, adresse un aim ablo rem erciem ent â M. Loisel pour la gracieuse hospita lité don- n ée pa r la m unicipalité aux sténographes.

M. Feuillet comnaro la n 'nn inn , r . , .. . . . .

P o u r tous renseignem ents, s’adresser au D irecteur de l ’Ecole, 9, ru e de l ’Avalasse, àRouon.

C o m i t é p o u x * l ’I n d é p e n d a n c e d e s I l o c r s .

H™? £°nm it$ pour ^ “ ^ P e n d a n c e des Boers, P • nux dem andes de renseigne-

ïïffïo - ^ f 1 onl élé ad r08sées de divers côtés, inform e ses ad h éren ts qu ’il a reçu laconfirm ation ofllciene de la venue à M ar­seille du P résiden t K rüger,. où il a rriv eraamta S P0moni 011 le 12 novem bre, ê tre à P a n s deux jo u ^ a p r è s . > pour

M. Feuillet compare la réunion d ’a ù jo û r- v u re dans les h ih B n .h /0110 T g - -d hu , s. nom breuse, avec la prem ière qui so tous^^Ies «ares* chez

i7 LSnn05 lil,éi poar , In dépendanco dos Boers, 47, rue fa itbout, met en vente, au profit de son œ uvre, un portra it du président K rügerfnwC«î,gnalU,’e au l°Kra|)hièe, tiré su r papier fort e t m esurant 36 x 54.

O n peut se procurer celte m agnifique a ra ­ire dans l«C liiKlinll.A/...». -s-P B.1*1

N é cro lo g ie . •— if . H enri B onaventure. — C est avec un sen tim ent de réel chagrin que nous avous appris la m ort de M. H enri B onaventure, décédé ce m alin à six heu res, âgé de 31 ans à peine.

B onaventure appartenait à u n e v ieille et honorable fam ille sen lisienne, alliée à un g rand nom bre de nos concitoyens. T rès jeu n e il avait succédé â son p ère comme en tre p re n eu r de p e in tu re et. à force d ’ac ti-

aa e l j0 loyaulé professionnelle, s ’é ta it créé rap idem ent une honnête aisance qu ’il développait rap idem en t quand la m alad ie le su rp ren an t, l ’obligea à un repos prém atu ré. I l du t céder sa m aison.

Mais son activité avait besoin d ’un a li­m en t; il v in t nous proposer ses services et.pen d an t p lusieurs m ois, fut un co llaborateur précieux du J o u rn a l de Senlis.

A ce titre encore, nous devons une m en­tion spéciale à sa m ém oire.

Ses obsèques au ro n t lieu après-dem ain v en d red i, à deux heures après-m idi, à la ca thédra le de Senlis.

b® rég im ent de dragons, à Compiègne .?* ~ ù Luné v i l le . . .u * — à S e d a n ..

35 9 4

45â C am b ra i.. . . 22

6 4946

Lequenx A drien , R aray , 87®.R agut Eugène, P on tpo în t, 14® dragons Ju m eau x Lazare, Sain t-V aast, 87® Lhom m e Théophile , V erneuil, 8® dragons O zanne A lfred, F le u rin es , 87® 'T h é r in G ustave, V erberie , 87®.C ahutte Louis, V erberie , 4® cuirassiar*

53 Co0t G eorges, V erberie , 7a».Lefôvre A lexandre, F le u rin es , 1« cuir.

« I L au ren t E ugène, V erberie , 428®12 G um ont Georges, R nlly , 4® cuirassiers.qo I D evanneaux Louis, V erneuil, 72®61 S [ôvost A nto ine, P on tpo in t, 87®.57 Thom as Sylvain , R ully , 44 . comp. du tii l Erfl08t* V erberie , 420®.46 j Geffr°y v ieu rin e s , 49® chass. à pied.

Canton de Senlis.A jo u rn és .

Bourgy H onri, A um ont, 87®.D upont E douard , T h iers, 87®.D esseaux Victor, S en lis, 420®.B oulie t A uguste, — 87®B or Jo sep h , P la illy , 420®.

Classe 4899 .R udin E douard , S eu ils, 5® in fan t, colont B réb an t E ugène, M ontlôvéqae, 4 4® drago* P o ttie r Louis, S en lis, 6® a rtille r ie ù eieÆ B resson G abriel, — 87® PG ondelle P ie rre , S a in t-F irm in , 87®.

* S en ,is* 6* w c tion commis. L egrand G aston, — 4® hussards B onnavesL éon, S a in t-F irm in , 1®» coi rasilu. ? 6m 5 J ^ oa * S en lis, 87®.Le blond Georges, — 87®

„ , i l rT o r N ico las , _ 120'.73 Page C h a r le s , _ g .zouaves

L arue Louis, O rry , 87-, 'D evtllers A thauaso, Sain t-F irm in , 87* Vtm euz H e n ri, S en lis, 72".

Constant, P on la rm é, 19* e h . à p i -

^ ”u U X “ ‘1"e’3s: t tA rrondel^A lbert, ^ f t * * *RnrnirhA r ’ s.0nIi8* a c t i o n commis.

G ustave, S ain t-F irm in , 420®.

790

26

29® à L a F ô re ..J ! ’ ré«im ™ ‘ d » 8«nie , } V s ï ï » ! ! *7 | “ m é n ^ S g ô n è , 0̂ Dr ^ 7gV’ llra«0 n ,•

P p Av A . ) V m i l . » i5®5®

à A r r a s 5— à V e rsa ille s .. .— (ba ta illon de té lég r .) ,

11® compagnie du 5® escadron du tra indes équipages, à C o n s la n tin e .. .

6® section d e commis e l ouvriers m i- h ta ire s d ’ad m ., à Chalons-s.-M ..

*2® section de commis e t o uv ., & Paris.82® section d ’in firm iers, à P a r is .........

47

T o ta l . .

Canton de Crépy.A journés.

Lécaillon A uguste, C répy, 87®

- " « a » i

tin t naguère à Creil ot f S f f T Z Z Z l0 m ,e s Jib™ ires e t m archands de i S n a S i

I a " = i d^ T r - e r . „ J :Al ll COll l'ikilinM » 1 I.

r e i l i ( î,r al1 g r a i n • c 'c s l S ' 1'™ i 5 0 1 6 -

on l été vai°n?us“ ; rgie q“ ° b ie" d“ obslaclos

.i»m b.oil 4 la P™sP6ril6 de la So- I■ Æ S ? ' 1 ’ " 0 01 osPrim o lo souhait q u e lle bénéficie toujours du zùle si dévoué

de son distingué président. *Les convives ont chaudem ent applauui ers

d ifférents toasts; puis on a quitté la table p our re v en ir 4 rjJo iel-de-V iife où a llait . ten ir

L'Assemblée générale.M. Ilu ch e r, conseiller g énéra l, é ta it p ré­

sent ainsi que M. l ’io rre in specteur pri­m aire . v

Le m aire de Beauvais a exprim é ses r e ­g re ts do n avoir pu assistera i! d é je u n er; il a assuré la société do toute la sym pathie de la m unicipalité . 1

M. Canaplo a rem ercié les sténographes .I m i L / ï '? 1 Hea? va'« F°UI’ l 'eu de leu r as- 1 sem bléo. It leu r adresso lo salu t fraternel de 1 Association dont it est lo p résident.

D ans une allocution applaudio, M. T h u il- i Jot expose 1 é ta l prospère do la Société; il rem ercio tous ceux qui on l travaillé â son succès, no tam m ent MM. M arlard e t F ra n - I çois, les dévoués secréta ire et professeurs.. . 'JnV Jf0U,,,0t fa it un <5Ioge m érité de M. Thuillot.

M. Chonuenot fait valo ir tous les services que I on doit altoudro do l'usago de la s lé -

Euvoi franco contre 0,60 centim es on tim bros-poslesurdom aude adressée à l'agent général du Comité, 47, ruo Tailbout.

C h e m i n d e f e r d u N o r d .FÊTES DE LA TOUSSAINT

La Compagnie du Mord, pour facilite r às pris excossivetnont rédu its les vovaoes

qu, se fe ront 4 l'occasion dos Fêtes T laToussaint, a p ris les dispositions suivantes :

Voyages su r P aris.Toutes les gares, stations e t haltes du ré ­m i llb llroAi.nn« A J . - . t __________________ “ ,u

—- Mm® Octave P oix. — U ne a u tre nou­velle r.oa m oins douloureuse nous parv ie n t ;Mm« Octave Poix, femme de n o tre distingué concitoyen, est décédée h ie r dans sa 63® an ­née . Ses obsèques au ro n t lieu vendredi m a- j n , à dix heu res e t dom ie, à la ca thé d ra lede S en lis. i . T. i — ^ uo m anu

Nous offrons en cette occasion à H Oclavo Nu r ï '- , 9 ' 0bassliOr8 4 Piod.Potz l'hom mago do n o , vives s y n tp S i tS tf” | S r F r é d T i c ^ Z m y ' . V * ' , ' " 80” ’ -

Lecléro A lbert, M orienvai, 17- artilio rie T essier D ésiré, Vauciennes, 420®.B ertrand M arius, Crépy, 87®.

Classe 4899.Souply Louis, O rrouy, 4® cu irassie rs.Th 'K 0l! i î aUt1, c„répy» B* in f- d ° m arine . Th ibau t Clovis, B onneuil, 4® hussards La ouetle G ustave, Crépy, 5® inf. de m arine

V I L L E D E S E N L I S

C o u r s d ’a d u l t e s .Le M aire do la; Ville de Senlis, chevalier

de la Légion d 'h o n n eu r, ,Donne avis de la réouvertu re des cours I

d adu ltes à — J - ------ ” - 1

Belloy P au l, V auciennes, 87®,Desseauz Georges, C répy, u < dragons.J o je Louis, B éth isy -S t-P ierre, 87».D ulour A rm and, D élh isy-S t-P ., I9> ch . à n H lsbacq P au l, B éth isy -S t-P ierre , S9> arUfl. C olpin A rth u r, E m éville, 87®B rouet A hszandre, Crépy, 4® cuirassiers. Chevallier H enri, O rmoy, 5® dragons Baudequin Victor, G illocourt, 87®

Prévost E m ite , A um ont, 72®Laporte L au ren t, S en lis, 19®' chas», à i Le F ourn is Louis, V illers. 189® *Leverdez E m ilien , P la illy , 4® hussards. Ç o ÿ o n A rth u r , B arhery , 4® hussards. Buffetean L ucien, O rry , 8® dragons. M eunier E ugène, — 87®.

ï * H e“ r i> C hantant, 14® dragon; Lam bertt A rm and, S en lis, Sg . seet. fnflrrv B uha G eorges, S en lis, 78®.M abille F lo re n tin , P la illy , t 20®.

Biêt À ntonÿ!’ S - Ua' ^ • . cb“ ‘0nr‘ 4 P M D anger Louis, — 2 9 ' artilierlflF riéd erich Léon, — u - d ^ g o n , B oujonuier H e n ri,— 87®.A ujouz E ugène, S en lis, 47® artille rie .P age A lfred, _ 4. hussards.B rutet L éon, C ham ant, 428®.Lecotnte Anselm e, S ain t-F irm in , 87®.

| B im ont Louis, S en lis, 47® artille rie .*

* *

Un certa io nom bre d 'bom m es seront p ri levés su r le chiffre des jeu n es soldats afTecié à l in fan te rie p o u r ê tre d irigés sn r le 5® r i g im ent d ’in fan te rie coloniale à C herboui*: ils sero n t désignés parm i les prem iers n u ’ m éros d e tirag e au so rt d a n s chaque canton. I ls n e se ro n t appelés 4 se rv ir a u colonies, u n e foi» incorporés, que s ’ils en font la de® m ande.

Les dates de m ise en rou te d a ccnUi so n t fixées com m e su it :

M ercredi 44 novem bre, jeunes soldats appelés p o u r un an .

Jeu d i 45 novem bre, jeu n e s soldats appelés pour deux e t tro is ans, p rovenant des subdl*

FOUR LES GARÇONSD ans l ’Ecole com m unale des Garçons,

S a in t- l’é rav i, les M ardi, M ercredi e t

-e tréso rie r, M. Iltls , p résente la situation

seau d éliv re ron t à destination de P aris. . A, A .. , .. . ----------------------------- , ------------------------------------------------------ .4® Des b illets d ’a lle r el re to u r de 2® e t I a a a lllt.e8 « p a rtir du m ard i 6 novem bre D am ontier Eugène, Crépy, 47® a rtille r ie I p rovenant aessuuui*

3® classes valables pendan t 2 jo u rs , les i»r n t Proc' ,iUQ.* Ces co.uro au ron t lieu aux jo u rs e t Uarrô M arcel, S ain tines, • • section commis u s io n s im paires (B eauvais e t Compiègne).2 ainsi que tes 4 et 5 novem bro avec ré d u c- eu res c l‘aP r68 ind iqués. Amory Louis, Béthancourt, 4® cuirassiers * V endredi 46 novem bre, ceux des âubdlfi-lion varu in i ,i« oo a «u «, t . . . .. euu.9 I I P flrih im nt Ti.iao n .,„ .. i un. I sions paires.

Les o rd res d ’appel seron t déposés dai» les gendarm eries e t pourron t y ê tre retiréi A p a r tir du sam edi 3 novem bre.

La m ise e n rou le des jeu n es soldats diri­gés su r des corps stationnés en Afrique (zouaves, tra in des équipages, bataillon* d in fan te rie légère) devan t avoir lien à la Un d u m ois do novem bre, leu rs ordres d’ap­pel le u r se ro n t adressés à une date ulté­rieu re .

Les com m issions spéciales de réforme t. ré u n iro n t d u 7 au 40 novembre pour exs= m in er les jeu n e s soldats qui croiraient é M a tte in ts d ’in firm ités ou d e maladies les rea* d a o t im propres a u service militaire. Ceux- dev ron t dépose r à la gendarmerie une m ande accom pagnée «Tan certificat : *

lion v a ria n t do 20 à 65 % su r le ta rif o rd i­naire . iU‘

21' Des billots d 'a lle r ot re to u r do 2® e t classes vatablys pem lant 5 jours du

a n B novem bro av«c réduction do 20 â 5 / % su r le tarif o rd inaire.

3® Des b ille ts d 'a lle r et re to u r de 2® et J c la sse s valablos pem lant 7 jo u rs du 31 oc- tobro au G novem bro avec réduction de 20 à 52 % su r le ta rif o rd inaire.

4® Des b illets d 'a lle r e t re to u r do 2® e t classes valables pendant une seule jou rnée

le jeu d ' 4*r noyombro (réduction de 20 ’ 72 /o su r le ta rif ordinaire') snrnni mi» -,ta rif o rd inaire) seront m is en ,“ ■7 *7 d.ans, J es e^res desservies p a r tra in s de p la is ir e t dans les gares situées su r lo narcours de ces trains.

Les familles profiten t en ou tre, s t tr lg j

P erthu iso t Ju les, Duvy, 428®.D idelet E tienne, B éth isy -S t-P ierre 87*

. . . . . . m r c re a t e t v T S ub,r€ui! ^ u i s , Feigneux ; 420® ’ *dredi de chaque som aine, do h u it heures Ro|rt o r v ' i S ,,v ° r “ 0y’ 29# a r lil,0 rio - ff. n e u f heures et dem ie du so ir , so m £ artillerie ,ffirectieu do M. LeMocart, in stitu teu r.

POUR LBS F1LLHS

D ans l'Ecole com m unale des F illes, ru e de B eauvais, les H ard i, Mercredi ot Vendredi. d e h u it heures d n eu /' heures el dem ie du so ir , sous la direction d e M11® V érité, in s ti­tu trice.

F ait 4 l ’Hdtel-de-Ville d e S en lis, le 39 oc­tob re 4900.

l e Maire, S igné : A. na W abu.

S L , F, r n î.’ Bélhisy-Saint-M artin , 87®. t S i 9 * ’, Em 6Tl|le , <7- a rtillerie . r .n n , ï î Vlc.l.“r ’ Aliger® ®* dragons.Capet Ju les, M orienvai, 420®.r f SJ 'u ï r :V,ltolfl6' B éth isy-S t-M arlin , 87®. Cherllls Auguste, Séry , 87®.Lfiampeuois G eorges, Bonneuil, 87®.Morel Camille, Duvy, 87®.M alin R aym ond, B onneuil, 44® dragons. V ern ier Eugène, B éth isy-S t-M artin , 72®. Bailleux Clém ent, C répy, 87®.

L t fli l : r e ,. llé lh is î-S l- p If l,w ' 8® drag . F erlin A rthu r, Auger, 72*.Mgttçlet Georges, Davy, 480%

Page 3: 7 1 • A n n é e . N ° Jeudi 4 Novembre 1900, JOURNAL DE SENLISbmsenlis.com/data/pdf/js/1899-1900/bms_js_1900_11_01_MRC.pdf · Paraissant le Dimaphe et le Jeudi. Jeudi 4" Novembre

B E T Z

ACY-EN -M U LTIENpar a r rê té d u m in is tre des finances, H .

Hubert (A ugustin), e i-a d jn d a n t au 96° re ­liaient d ’in fan te rie , décoré d e la m éda ille Julitaire, e s t nom m é i l a rece tte bu ra lis te j'Acy-en-Multien.

G R E I L

La ré u n io n socialiste organisée sam edi soir, salle G ra re , a ré u n i en v iro n 450 p e r- lonnes. Le bu reau éta it composé d es ci- Hjeus G énie, p ré s id e n t; M ajot e t M arque, iMSsseurs; Roussonge, sec réta ire .

Le citoyen A ndrieu , qu i a seu l p ris rôle, s’es t é te n d u assez longuem ent su r ' la défection des députés nom m és grâce au con­cours d u Comité de propagande socialiste, dont il e s t sec ré ta ire , e t d o n t quelques-uns testament o n t ten u l ’engagem ent d ’b o n n eu r «s'ils ava ien t p ris au m om ent des élections, ÿ ttt-à-d ire p av e r d e le u r personne, u n e fois lommés, e n a lla n t fa ire d es conférences en province, e t s’e n te n d re p o u r se re n d re dans chaque ce n tre de g rève re le v er le d rapeau do p ro létariat, e n défendant les in té rê ts des travailleurs.

Passant & u n au tre o rd re d ’idées, le con-

• Q ue s i , eu ég ard 4 R espiration d u bail | facilem ent conservée iusnu’au a .« en cours, le conseil m um cieal d e Croil v a u t l,e- S A IN T L E U -D ’E S S E R E N T

, en rem placeséance uu Con

« tro is an n é es la d u ré e d e l'ad jud ica tion I ** ^anÜ nttn n*n no* .t e C onseil m un ic ipal, su r ces observations, sanderie Mes favori* t * F a t~

a décidé que l ’ad judica tion faite e n 4897 A w ig o o n t passé le noleau d a n s î S ! f i l « î I ~*

, Ueatdonc pourrit /“ janvier ,90f ,„e.e ^ S t S S S ^ « C R É P Y - E N - V A L O I S! « » /« « , taf o ^ m a « h é “ der^ C re i îd e m ê ’lre r e m â rq “ ,‘ p a r m f 7 e t ‘lT O M ^ u ™ ? - ' f’ on I ...nimanclia d e rn ie r , la 2° Compsgnio d a r c

I , m in en t^Je p r è f l e s Ü S a 1 f î * - îéi a ! , p a r m t a m q a e t la cl« “ ™ Prix deNoua p ré n o m la respectueuse lib e rté , M on- pold , d o n l l ’a r r v é 7 , ? ™ . . Æ r0 ‘ L«“ - (a“ llla - .

s ie u r le P ré fe t, d e t o u s p rie r de ro u lo ir b ien q u i sem ble S r l â / Ï ™ ïîrÇai! ; 6 t , Vors- Cl" q ,ll0Ur8s e t dem i«b les a rch ers soin v ito r le conseil m unicipal d e Creii ain s i que m en t 4 Colom bine m n i n i i . h ï î ï , i* ' ' f 0 " ™ e n t r é ‘‘m s a “ i<“ ot causaien t, lo rsquele consoil m unicipal des localités où les tarifs G heest (-010,111,ln8" ,a P»aliche d e M. de l ’u n d 'eu x , M. K i.lin , y ou lau t s a i s .douteen v ig u eu r ju sq u 'au 31 décem bre 1900 a u to - M ais ce tte im r,„ri„n ,„ s _____ ,fa1,'?. » ? R»“ P.'“ s de b r u i t ...................

., l * . — ___, * a r r iv é e ; A irion e t l 'a ssa ro

p re n n e n t les p laces d ’h o n n eu r.U n i? f ri.“ du Ç8* n e pouvait, sans acci- d™ i' échapper 4 P o u rire . L’accident s ’ost

M. E m ile T héodore B ou le t, ja rd in ie r ch e f I Sas « L î K 'e J ï î ï ï i - ? . ri 8.? ? ,ï? - teau R°“ î “ e

su ra n ce d e n o tre profond respect.Un groupe de m archands fo ra in s .

pas coû te r la course au pou lain de M. P as-

j!a r d u M érite agricole : m em bre d u Jury 4 I e t es t re n tré 'a u peslige'bô 'itànt'bas

p i S ^ e 1 9 0 0 :2 5 an a de v r aisem hiiôh f do courses d e F ouriré es t doncp ra tiq u e . . T r v ra isem blab lem en t te rm inée , e t il n e nous

¥T I S®810 (*a à .a a lu e r la re tra ite d e ce vaillan t.U ne ten ta tiv e de vol a é té com m ise d i- I , c® prodig ieux lu tte u r qu i a m o n tré les

a — — „ u . . 0 v a u io u iugdd. 40 w u - , P1500110 ®Dtr® s i* e t d ix h eu res , d an s p,U8 tîaut€8 q aa lité s su r toutes les d istancesJérencier a abordé la question d u so ldat | b V T A V 0181 M artel, ru e d e l à J* JP f 8aa ra tro u v er au h a ras les mômes fendant les (rê v e s ; i l . a fa it l 'éloge d e so l- | I îoiimf i ^ - ® ° 7J®Aut mel.lan l à i0 n to u r en

r r • «»*, mai» 10secoed d u t p a r tir on n e sa it trop com m ent e t le plom b, fa isan t ba lle , trav e rsa uno clo i­son en planches d e rriè re laquelle se trou- voien t sus am is, a tte ig n a n t M. D rouard , lui b r isa n t la m ax illaire d ro ite , ré d u isa u t en

!“ r “ “ l t» * -n o u s d » v o u s le d i r e , M on­s i e u r le I td O ac lo u r , q u e d e p u is d ix - n e u f a n s q u e n o u e m a is o n e x is te , n o u s n 'a v o n s ja m a i s p u j u s -<111 ici aucun ncrififliu sdi-iunv c i ....--------- . __

Jio u île s ,

- ............ av ... «uu» u avons jamais pu jus-q u ic i a u c u n a c c id e n t s é r i e u x , H q u e n o u s a v o n s t o u jo u r s e u u a e te l le c ra in te d e s a c c id e n ts p o s -

Sdant les ( r i qui, a u C reusot, d i t- i l , a u ra ie n t refusé

i'obéir à leu rs chefs e t de t ire r su r les g ré­vistes. Le résum é de ce tte d issertation est l'apologie d e la révo lte du so ldat envers ses chefs.

La tro isièm e p artie du discours a roulé sur l’unification des p a r tis , que l ’o ra te u r Moliaite, m ais seulem ent avec les socia­listes, à l ’exclusion des ren ég ats e t au tres (très du p a r ti.

L’assem blée vote u n o rd re du jo u r en ce sens, fé lic itan t l ’o ra te u r e t ap p rouvan t ses éoctrines. _________

Ainsi que nous l ’annoncions d an s n o tre iernier num éro , Mgr Douais es t v en u d i- aanche d e rn ie r â Greil, d o n n er la confirm a­tion & de nom breux en fan ts ; l ’église éta it, jour la circonstance , m agnifiquem ent dé­corée e t tro p p etite p o u r co n te n ir la nom ­breuse assistance qui se p ressa it à cette belle cérémonie. E n term es élevés, M gr D ouais a donné & ses jeu n e s au d iteu rs les m eilleu rs conseils, p o u r trav e rse r ce tte é tape quelque- bis si d u re de la vie.

1 s i g f f A d »» I ™ im ÏÏLp*rto(to ot iui cr“‘’S ’n" ' " ' 1 ‘ 1 M. P arm eo tie r , m archand de v in s , qui se

trouvait à cè té de D rouard , reçu t quelques plom bs d an s la tôle e t d an s l ’épaule.

K islin , e n te n d a n t du tapage, c royait que les a u tre s personnes ria ie n t du b ru it q u ’il v en a it d e f a ir e ; m ais, en s ’approchan t, il constata le m a lh e u r don t il v en a it d ’ô tre la cause in vo lon ta ire , et, désespéré , vou la it se su icider.( le p ro p rié ta ire é ta n t encore in sta llé à la

cam pagne) e s t confiée & la g a rd e d ’unre lie f la production française.

» , C re il.^ q o i'j’couche I I i l ? “ é. J t fe rm erJ Ies volets à six h eu res , e t d “g® ®®oolure K .ng Jo h n e t E to ile d u Nord, re s te grave. 10 u »on é ta t

to u t é ta it en o rd re. C’e s t lo rsqu’il es t venu I p en d an t que les chevaux re n tre n t au ** “se coucher. A Hi* honroc nn»u , ' . . i «w—a- I posage, on apprend avec s tu p eu r l ’accident

n ü i ? c? d t® *a é M. Gahen d ’A nvers et l®8 J°o rn a u x du lendem ain nous d éta il­

le ro n t d an s sa po ignante tristesse.

se coucher, à dix h eu res , qu ’il s ’es t ape rçu que p lu sie u rs m eubles é ta ie n t frac tu rés ; les v o leurs n ’o h t néanm oins r ie n em porté . I ls se so n t d ’abord in tro d u its dans le p a rc deM . R o u h er, qu i es t vo isin , pu is, i l ’a id e | d u n e échelle , on t escaladé le m u r sép a ran t les deux p ro p rié tés , e t o n t p én é tré d an s la m aison m êm e p a r un œ il-de-bœ uf d o n n an t d an s la cu isine.

U ne e n q u ê te es t o uverte pour re tro u v e r le u r trace .

Le m énage R oeder, q u i, de tem ps en tem ps, au o o u rsd e ses saoulographies, donne u n spectacle g ra tu it e t trè s a ttra y an t pour les am ateu rs de lu tte , a choisi com m e lieu I

i po ignante tristesse.

— A p , s *

S o o lé t é d ’H o r t i o u l t u r ed o l 'a p r o n d i H o m o n l d o S o n lio .

SECTION DE CHANTILLY

Je Ctipysanthômes, M i s ot Légumes« u r la p e tite P elouse de C h a n ti l ly .

M. T arm an lio r no pont encore se se rv ir d e son b ra s , don t les n e r ls p a ra issen t ê tre a tte in ts.

Q uant à K islin , il a dû ê tre gardé à vue tou te une n u it, p o u r l ’em pêcher de m ettre â exécution son pro jet de suicide.

Bibles, q u i nous n ’avons'uasTiésiïéT'nous’ fàïrô admettre dans la Société des Industriel* de accUknJi°Ur Ptolect*on d» travail contre le*

C V st la c u*u r to u t b o u W o r s é p a r c e lto c a la s - i r o p i io , d o M p e rso m » ) u ’n v a it p r iiv u la p o s s ib i­l i t é , q u e n o u s v o u s p r io n s d e b it u v o u lo ir f a ir e le

, , m l u a Krt d « la p r é s e n te le t t r e .Veuillez agréer, Monsieur, nos snlulalious dis­

tinguées.D e h ia n c k .

Arrondissements voisins.C R O U TO Y

l a m o r t du capita ine de France.Voici d e nouveaux détails su r les circons­

tances dan s lesquelles a été découvort et re - connu lo c a d a v ie d u m alheureux oilicier :

-n i ' VC1S nüUl *ieu<'ûs du m atin , uno v ieille tom m e d e soixauto-huii ans , qui r a ­m assait d u bois m ort dans les éboulis qui s é te n d e n t en tre Valloiros e t Saiut-A Iichel- de-M aurienne, a trouvé, dans un am as de b ra n ch es e t de déb ia is, un cadavre en com - p léte pu tréfac tion . La gendarm erie de Saint- Michel, im m édiatem ent prévenue, a pu faci- lem en t on é ta b lir l ’iden tité e t reconnaître q u elle é ta it en présence du corps du capi- taine A lphonse de F rance , vainom ent ro - cnorchô depu is tro is m ois.

Lo corps é ta it couché su r lo côté ; les bras, n a tu re lle m en t éten d u s, sans crispations in ­d iq u an t uno longue agonie ; m ais tous les m em bres son t fractu rés e t la tûto, com plète­m en t b ro y é e , est absolum ent m éconnais­sable.

QUELQUE CHOSEA SE RAPPELER.

O u v e rtu re sam edi 3 novem bre , d e i h eu re d 'e x p lo i t ;“lu n d i ‘ÿ r t i i ü S 7 i r 7 ï ï ’ des I Ï Ï S E ? ,réo 1 fran c- Cham ps ; il a e u , comme chaque fois, h eau - maUr?^4 8 h e o m ï T 1 ™’ 9 henros ducoup d e succès. Vers cinq h eu res , p lus de £ 1 w e> d u 801r* 0Qtré® 50 ®®a -

. p ersonnes s’esbaud issa ien t d e la r ix e |La m êm e cérém onie a e n lien l 'a o rê s - ?» en,tr® *® m ar* e t la fem m e.

Midi à M ontataire . L a r r iv é e des gendarm es a m alh eu reu se­m en t m is fin à cette petite récréation ; m ais.

. „ . . , . com m e les agents de l ’au to rité on t été trè sA 1 occasion d e la F o ire d e la T oussain t, m al Pa r les com battan ts, ceux-ci, en '' J -------- • ’ 1 « a ire de l ’iv resse e t du scandale, seron t pour­

su iv is p o u r outrages à la gendarm erie .

I d e lpaixenqaôle a 616 0UYerlQ p ar M* 10 j QE®

On com m ence & s 'apercevoir de l ’approche d e la fo ire ; un ce rtain nom bre de forains sont dé jà in sta llés su r la p lace de la R épu­blique.

R O C Q U E M O N TL undi d e rn ie r , on t eu lieu , à onze h eures

? xm allü ' ,0Q l ’église de Rocquem ont, les obsèques de M. P ignon (A lex is), ancien m aire de la com m une. Avec lu i d ispara ît le doyen du pays e t l’un de nos p lus honorables concitoyens. Agé de 82 an s 4/2, M. P ignon (A lexis), fu t m aire de sa com m une du 44 dé­

n i a ttire chaque année d e nom breux v is i­t a s a C reii, d e trè s jo lies baraq u es, th é â ­tres et m anèges d e chevaux d e bois, son t en tain de s ’in s ta lle r su r la p lace du M arché.

C h a n t i l l y F o o tb a l l C lu b .r»• . , . i v —■;— /».*“ ’ — »v ou uvuiiuuuQ u u 1 f Uü-D‘“ “ nc ie «Iernier 28 octob re , l ’équipo « m tl |o l8 7 t au 82 m ara 187*. Il fu t éga le-

5 Ï Ï Ï ? u C h a n tilly F oo tba ll C lub deva it m8Dt adi o m t a « m aire pendan t plue doü ï ® . ? ! 800 te rra i“ “ VCC l ’équipe 1 «u “ 26 au s 81 couaeiller m unicipal pendan tp re m iè re d u Club A m ica l S p o r t i f de S a in t - P lua d0 q u a ra n te ans.M ondé p o u r le u r m atch de cham pionnat : A ossi la population en tiè re e t u n e foule

i “ ° 3 ^ " 'p i e r s é ta n t re te n u s p a r les sï»*Pa th ique e t recu eillie venue dea pays U n . s ™ . . . . . . çouraes qu i ava ien t lieu le m êm e jo u r e t su r *»IS‘“ a ava ien t ten u 4 lu i d o n n er un d e rn ie r

tn™ . n t r a v e n t i o n p o n r abandon d e v o i- I la m ôm e te rra in , ia re n co n tre n ’a nas eu lion « tém oianaae d ’estim e -L T Îie P.a.bJ I ? ue a_ « l rolerao., d i - | e t le m atch a élé rem ia 4 u n e dam E K u ™

E nfan t PE LL ET

Ho ^ on la n l8 8ouffrent te rrib lem en t! î î , ? !ü ! > p.eau’ é ru Plions, etc ., p reuvei ï ï r ai “ a la d ,f p rovenant d u m auvaissan g . Los m ères em plo ien t souvent diflé-m ? iï* ii0niA poil r g llérir 008 m aladies m ais les résu lta ts les plus satisfaisants so i ro n t ob tenus seu lem ent si l ’on ag it d e la

com m uniqué ? PaF 16 CaS 8Uivant râC0“ m entV ienne (Isère ), le 20 octobre 4898.

^ ord a proc^d^ sam®di i Xsî»v“ w ovl* * . « u m are n an a de | u im a n c n e prochain 4 novem bre l ’émi

S * . U m é t v z r „ a s : I P é re fm „ nr m é P roudho“ <Aue “ 8t« ) - d it '« I c i “ ‘ 88re n eo n trn r a ïüô l'jn n in o j ’ ?.0 0 r . 8®

„S? i r ’ X S?n tr?u u n m areb an d d e I Dintenche^ p rochain * n o v e m b re 'ré a ü iD a. . , , , „ -— ---------- — - . . . . . . J chiffons nom m é P rondhon fAiurriRt^ di» m I D re m ié ra d u r .h n n im ,, v « , 0 r p 0Biais, qui d o it ê tre m is en m arc h e p rochai- | PAre L unette .Mment. L a m ach ine es t du d e rn ie r m odèle Bposô à l 'an n e x e de V incennes.

L’essai a p le inem en t réussi, e t le tra in , nivant les prév isions, a m is ju s te 29 m i­tâtes de P a n s & Creii.

La distance d e P a ris 4 Creii é ta n t de 61 hlomèlres, c ’e s t d u p lus d e 400 4 l ’h e u re : fl est v ra i que le chauffeur n e ferm e pas son

l i t e t n e fa it qne je te r d u ch a rb o n .

C H A N T IL L YL e r o i d e s B e lg e s à C h a n t i l l y .

L e ro i des Belges, av a n t de q u itte r la F ra n c e , a vou lu rev o ir la dem eure du duc d A um ale, son oncle. I l s ’e s t re n d u à C han- liiiy d im an ch e d e rn ie r , accom pagné du

C e m p te b le e e t E r e p io y * . d . r o , . . , I 5 ? , 1 £ * 3 1 H o t t E e S ^ Les m em bres d e l ’Association des com p- I , - “ ®??®.a u châ teau vers onze h eu res , n a r

d e J ’O ise se ré u n iro n t en I S* M ^zléres, de l ’Académ ie frança ise , M. iittfmniPA o’«nAi-ai<xia/»iwson . i .n »— i M aç o n , conse rvateu r - ad jo in t du m usée

Condé, M. D aum et, d e l ’Académ ie des

^ “ “ ? ‘«o ra v 8 c t'bqu ipe prem iè re d e l ’Union

enam pionna t P° “ r le“ r n‘alch d0 'I L é sm e m b resq u id ésire ra ien ta cco m n ae n erI » S £ ? . r _ d> » aTar‘i r M. G. Mat-

tém oignage d 'estim e e t de respect, en l'ac­com pagnant 4 sa d e rn iè re dem eure.

A u cim etière, M. Caron, conseiller m u n i­cipal, am i du défu n t, a p rononcé l’allocution su ivan te :

Messieurs,Jo ne voux point quitter ce cercueil sans venir

au nom de la population eutiôro, adresser un-- ts - rv o M u » u n e s u ou a v e n ir m ( i Mm i u 1 homme de bien qui vient dethew s, sec ré ta ire , qu i leu r don n era ton* f i l I ï ̂ «guon fut un homrno de devoir,rensfliffn«m«n»a ' 4 ul »eur ao n n e ra tous les et par a droiture de sou caractère, uar sonrenseignem ents.

L a réun ion- \C i

GOU V IEU X

ii 8 “ » 'r8 la com m une d e GouvleuxrOCéflflm An I n n a - - I l j . . .

w - 2 7 t— — sou caractère, par son Ihonnêteté et par la valeur de ses qualités morales, il a mérité 1 esume et la sympathie de tous ceux qui l ont connu.

Aussi SOS concitoyens reconnaissants l ’ont-ilo nommé successivement conseiller municinol adjoint, puis m aire de sa commune. Dans ces deiioales fonctions et pendant le cours de sa 1 longue carrière, il a rendu de nombreux services a son pays.

Æ Ïm P 00 faU}1° h°mtU8go rendu à la mémoire

Le cadavro est encoro recouvort de vête- e n ts e n lam b ea u x ; le veston de bicycliste

qu il po rta it au m om ent de l ’accident et une b o ttine on t seuls disparu . On v ien t do re tro u ­v er daus la so irée lo chapeau qui é ta it resté accroché à u n e anfractuosité do rocher.

Le portofouille e t le portem onnaio se trou­v aien t encore d an s les poches.

L e g én é ra l de F ranco s’es t tran sp o rté ainsi q ue le lieu tenan t-co lonel du 458e e t le m ô- dec in -m ojo r, au pied du fort du Télégraphe, oû a été re trouvé le capitaine de F rance, p o u r p rocéder à une enquête. Aucune trace a e coup de feu ou de poignard n ’a ôté cons­tatée su r le corps du m alheureux officier.

I l y a q u atre officiers du nom de de France ÎL m Uï a ,.r,0’ Ç0 80nt* croyons-nous, tous a e s u is de i ancien m em bre du Conseil suuô- i ie u r do la g u erre . Officiers d ’une ra re d is­tinction , trè s courtois, ils sout trè s aim és d an s i arrnee, La victim e ap p arten a it au 9*

à t a S E u n “d 0 “SM r f r é r t , pl°nf jo°‘n ï de re n rem m éfi ° 7 “lè Z U T “ “ af petit e t

Le fort d u T élégraphe, au pied duquel le cadavre a été re trouvé, est un véritab le n id o aig le occupé en perm anence p ar une petite garn ison aux o rd res d ’un lieu tenan t. I l est p robab le que le corps a u ra élé re levé p a r les Î Ü R I 1118 !» lrailsP °rl a dil é ire une cou- h« t ! ' 11 n y a Pas de «Lem ib au foud

s S S I f c î Æ S T Æ *

„ _ \——vyi iu a v UblUUrt) 1« M essieurs. J e m e fais un p la is ir de vous

fa ire conna ître les excellents ré su lta ts que nous ayons obtenus su r no ire en fan t p a r1 em plo i do votro b ien fa isa n te E m ulsion Scolt

« Depuis sa naissance, cet onfant avait le V i « qU0 ,e cu ir cbev®l®« couverts

d u n e éruption eczém ateuse qui suppura it con tin u ellem en t; il p leu ra it n u it et jou r “ « v a n aucun appétit, et c’est à g r a n d ’peine

que B ourriiure .0nS ' U‘ fa‘r e qae l-« Son é ta it de san té s 'agg ravait de innr

fnrin,1r ’ 61 n°iU! 8 a ,lo n s P1»* que fa ire , lo rsquo, su r lo conseil du m édecin nous essayâm es 1 Em ulsion Scott. Les heureuxfnn? î? .n0 88 , r6Ql pas a » e u d re ; après uu laps de tem ps fort cou rt, les croûtes com - m encéren t I sécher, puis d isparu ren t p loiem ent. L enfaut re trouva son anm

onfan t ploin do force e t de san té.« Ces bionfnisants résu ltats n e peuvent

ê tre attribués qu '4 l ’omploi de l'E m ulsion Scolt, ca r nous avions essayé uno quantité d e rem ède sans eifot. quantité

« ‘m„V.°“j d “ ai ; î ! ^ “ 6As.ia» rs . l 'expressionm —■—• -.wuuuuiasaiiis. M .Follot » chos®. don l. 'I faut se rappoler

, |, . , , UUD ««4 6470, 400 Uü”relies e t les jeu n e s gens peuven t s’en

«curer en s ad ressan t aux m em bres de la « m iss io n ci-dessous désignés :MM. M asset, G eudelin , P aillo t, Dodô.

procédera, en i ’une des salles d e la m a ir ie ^ I Pfeur0fl8t puisse la vuo de oeito4 e Le d im anche 4 novem bre 4900 à deox Ï 2 ï f f ,?*1 fy^Pauiique au défunt, être

h eu res d u so ir, 4 l ’ad jud ica tion d e ia fn iirî ' S? 81*11»8188™ ™ 8 >a doulour de sa famllia «n. d u Pa i“ 81 «I» lu v ian d e 4 fa ire aux

SESMSSàiar- d° BieD,ai8au“I tière.

Adieu, Monsieur Pignon, i l

Httmblée g énéra le le d im anche 44 novem bre"bam , & deux heures e t dem ie, en la , „ - — ----------- , . „ x * uollMO U0B

aüe de la Ju stice d e P a ix de C reii. I B eaux-A rts, arch itec te de C hantilly , e t don tA la su ite d e ce tte réu n io n , u n bal p a r Io ,ro i Léopoid a u tilisé le ta len t po u r ses I h eu res d û M Ï r T l ' à Æ Œ ! « ^ î ! wl a «ae iu

irritation sera offert à n eu f h eu res e t dem ie ™ £ o n s de L aeken e t de B e a u lie u js a M a- n itu A ^ ^ - l ^ j a d m ü o n d e là four- h soir, d a n s j a salle des fêtes de l ’hô tel d u Je8t® a p arco u ru sous le u r d irec tion les ind iibond A rgent, ru e d e la République, à C reii. f®1®;?®8 d e C h a n tilly , e t s ’es t a r rê té avec pendJjae lq u e s oublis involonta ires ayan t p u I e™0.11®® d ev a n t tous les objets qui lu i r a p - I 2°

, a n t d̂ i ,e4“ I 0_ L de* ca rtes» 108 a®- I 8Pécial®ment le souven ir d e son d u so ir, à l ’ad judica tion de i ’em placem ènt

d o l K e“rh’ ‘l î r f ”, de8 bi,im8n‘8 d» X n S r d<l ̂ 4 ‘W i0n d° la Wt0e o c t T Æ r e j . . M 0 N T # ™ R E

t W f f lS Ü K Æ I î f i T r ‘“ “ aoc\“o \r n ,Æ :saune, ém it h «. . . H I 1 ég lisedeFontaine-les-C orD s-N urls.ü r.imrcrA

frè re s ibgén ieu r dos m inos, «es

M ardi m a lin , le w agon oè se trouvait le

rnmnp* 8 f S '!?81' 9 a “ U'a i“ 1Ui Pa r t «1» gare d A u 'ch y . h ' *“ 6 ‘ arriV° 4 9 h ’ 62 m

r »“ pa8 funèbres de no ire

teau do CrUoiUoyPO“ r ‘°

i n i f î i f A a il ,° m ort,0 lle d u capitaine a été in s ta llé e d an s une chapelle araen te , où elle re s te ra ju sq u au jo u r des obsèques.

A la g are d ’A tlichy so trouvaien t le g én é-h r i ) n r n \ t T nnn .i™ n ____ .i .

m onde. Ne

u h W ’ V? “ S ° “ ™ lre la v é ri-i t il v ï ï 5 î oU q u U Ï0U8 fau t acheter: e t il y a à vous d ire ceci p ins de ra ison one vous le croiriez peut-ê tre , l e m arché es t p le in , en effet, de rem èdes in férieu rs de louto espèce q u i l faut b ien vous g a rd er d ac h e te r , ca r vous lo regretteriez,

i 8„ . . W J f ™ “. ? CIIS “ 6 vie ou do m o rt;

On nons communique, aveo prière de l'insérer, document suivant, adresse sous forme de

'lettre ouverte > i i l . 1. Préfet de l’Oise :

L* t a r i f d o t d r o i t * d * p l a o e • u r le * f l t o o , f o l r e a * t m o r o l té * .

M onsieur le P réfe t,Bn 1897, i o n d e l ’annonce d e l'adjndica-fit» la lUNOnlInn 4a. j _ .

üfANTEÜIL-LE-HAüDOÜIIÎ

F O N T A IN E -L E S -C O R P S -N U D SP a r testam en t déposé en l ’é tude d e M° De-

'p r ié T ^ d ô je n n e r 'a v e c I î n n 0 n c é 8 a »“ l l é ü 'd S l n c ^ d T o m a W r e ’ I r f f i ’ 5 a° '^ rl 4x 4 f li8’ M“ G rul“ 8'^ "e ïv ola i A l ’hôtel d u G rand-C ondé. 4 ,roi8 tl8ures e t dem ie, salie N oél. L e b u - i s T a letîm a8nnn r°n ogno? '? ,0 i ° ‘llet

Lo ro i s’e s t en su ite re n d u aux T ribunes re a a > 80“ 8 la p résidence d u citoyen R ous- O , • , v8,? 118 4 la faLnquo doe t. «près av o ir v u tro is courses, U e . t r i S î ee> 4 lait “ “ ï 084 * » cito y en . G é ïïê i e f a , ™ , i ^ a a m e ' los“t:orl,8“lNud s, “ chargep a r lf p o u r P a r i , e n autom obile. ' H é ro u art o t M arqSe. L e citoyen M ajot s ï i T sm s t ,a r a a a s™ *»-

I fa it excuser p o u r ra iso n d e santé” I S i . 8L 4 . cS!!°.if? s?.“ m al:i ' de 188 '««ire

. , - -1, comme l ’on t certifiéI ra i d e F ra n r i " « '“ r i ." - ” « "“ «■ «us m édecins ot comme tous

so .i ," do l r a n c e , l 'u n de ceux qu i l ’on t essayée le sa-! père , cu iliva tou r Crout“y et M. I tu e ile v e n t V e il le u r s m ain tenan t.

, i 8?-?.bs4(l» es..a» ro n ‘ liou «n l ’église do

m ain ten a n t, rem arquablos gnérisons

RO Y EUne je u n e f i lle assassinée.

H n n S 'ÿ . .28 ®cl0J r®» vers c inq heures e t I dem i0 du m atin , des can tonn ie rs du chem in de fer découvra ien t Sur la ligne de C am brai |

C o u r s e s è C h a n t i l l y .Réuninn. d u f/im nnaL . «o

Le citoyen A ndrieu a développé d e n o n - d e S S 2 ? r.hS ,llU8 d ‘“ a “ ï!!0 ,au p r0ne 81 P il.é<J P»r Jps. tra in s Go la veille. Un de sesreau sa tb ése de la veille e t s’es t étendu su r pSnreüfo™ h c^ aq u e “ u» 88 *0 francs p o u r P“i8nots é ta it égalem ent coupé. L’enquê te

LuK “ .„Vé.te“ d:.a. j : ac!i«>“ . d«« so cié tés qui l ’e n to u re ' l6Ur séL>ulturo 61 du Br ^ I fin nrÂBAnpa «là R ô tait

v en t ce rta inem en t vous in s - ! p ire r assez de confiance pour vous in c ite r à p re n d re b ien g a rd e de n ’ach eter que la = v érita b le . C __

E chantillon d ’essai sera envoyé francoa c „ jn . r.tVi--------I 4,5uo u» uau iu ru i i con tre 0 fr. 50 de tim bres adressé» h »L Ï Ï t t ’ e n K ° L aucourt et S a in t- D elouche e t Cie, i o, ru e G ravel L av a lM i^ n ii io n i r a a o je n n ^ fe m m 0, tiôca- j P e rre t (S o in e). * Y d0Is^

FOHT-SAMTE-MAXENCE

m o n 'a r r iv é e 6 « r I Z f c r » 1 8. m a â lr8 ’l I aU Ï 3 I | p Æ ' a S ê M.0™ 'r ° d " v o J e ? Æ r Z r . r S S l Cf lK: 61 “ nlre, d88 g révistes, do n e p as t ire r su b rie lL o fév ro avec M"° M arthe L éger Bile

I . . S î . ' r8' ?.» baissant hum - I leu rs Irô res e n grève. I du p ro p rié ta ire do l ’hôtel de F la n d re .

p a n e f 0“n o - v e m b r e ® , leé , S ' n r „ Un I I j'\t de c in q centim es p a r chaque bécasse, I < P as fam eux vos tnvnnT dn lan/ii m I i i ̂ , . 0’ ?0Dl a v a n t tou t socialistes.

I I Ivente su r les m archés on d an s les m e s e t

-ces publiques, tous les jo u rs san s d istinc- -» et u n d ro it de d ix centim es p a r d indon , ae. o ie, lièv re , lev rau t e t faisan, alors i, °Jl. Pfl,s déjà à l’oc tro i : pour les vo­ues d ix centim es p a r tôle, p a r lap in do- hque 0 fr . 05, p a r d inde e t oie vinqt-

centime*, n a r n a ira <io n io n n .. .

b lem en t la“ ,êtë,“ comme il“ = î «“ u n I ” “c e V S ^ n K i t r i n e . s o n . , «

s » i . ' ana " a w I

en p résence n i d un suicide, n i‘ d ’un acci- a , cadavr® p orta it des traces appa-

r s ï u . i ? coup?’ 61 0Q a v a i td d Je tra în e r su r la voie, ap rès une scène ho rrib le .. ? a m »oin8’ on voyait des traces d e sang

i j u s q u ’à u n e quinzaine de m ètre s dans les chaum es, où se trouvait une v é rita b le m are de sang . U ne au tre tra în ée

. . _ _________ a lla ,t a® c®t en d ro it vers le chem in de fer.du p ro p rié ta ire d e l ’hô tel de F la n d re . „ ° Pers° n u e assassinéo é ta it uno tille

Les notab ilités com piégnoises, le com - dgée de 23 ans , qui était cbe-

nous fa isions

M . l ’a rch ip rê tre P h ilippe! a adressé une . - •1— aux nouveaux époux.

Pans n o tre réclam ation,-vfver à M. le P ré f e t :Q a e h taxe d ’après le com ptage est in ter -

r* .Par les circu laires m inistérielles des T décembre 4807, 8 av ril 4843, 40 novem -

& % lt& 3L i S >: dé,i,l0nOne 1® Conseil m unicipal n e p e n t v o te r I nw iissem ent d a n d ro it de s ta tio n n e m en t *P>yer p a r les m archands am bu lan ts de Jtrées a lim entaires adm is à c irc u le r flans ,

« ru e s de la v ille (décision m in istérie lle

p.ixv , . r-* vitujoua juesmet.Mais que les lec teu rs m e perm etien t de I pays. UU Jea° ° “ nar<:lli!l0 O ra n g e r au

nue’ hrHÎa’ute1 'r e va n'eh o ° n n il orin3 «nT oO nr! I üa1-8 cll0Je,n G 4nie s e ! l n n tre te n u p a r tic u - I c lla rœ an |» a'tlocuUon aux nouveaux êpc__r n . " ! f . ™ . ” , a " “ e-’J aJ ,q ,l!i’ , n debor8 I iiè re m e n t des Sociétés d e s e r e , ™ ^ , " . " . I Les tém oins d u m arié é ta ie n t: M .A cfnen-

P au l Lefévre, h ô te lier, 2*, ru o Bogador P aris , e t M. P ie rre A llred B rugnon, iu b ri- ca n t d 'h u ile s 4 Peut-Saiu le-M «xenco(O tse l ses encle3.

m orce e t de nom breux officiers assistaien t 4 Slisié re 4 ,H°y e > et d o et il a déjà élé parlé , celle cérém onie. J! Y,8 quelques années, au su jet d 'u u in fan ­

ticide p o u r lequel elle passa ou cour d ’as-

spêciale ; ceci soit d i t sans v an ité , e t aveo la seu le idée d a tté n u e r m es insuccès p récé­d en ts . i

F ran c o -R u sse , réclam é p a r M. d e B ré- m ond je u d i d e rn ie r , e t rap idem en t tran s-

L a séance e s t levée v e rs sep t heu res.

Les cours d ’adultes 4 l ’Ecole des garçonsr o n t n n v f ir ta A nam li» d . . e ______1.® v

Los tém oins de la m ariée é ta ie n t ; M L éon-T oussain t D uchéue, d irec teu r d 'usines de tissus à Lolh (B elgiquo), e t M. Ju les - Toussain t D uchéne, re n tie r , 42, ru e des P etits-C arreaux , P a ris , ses oncles.

t o m é 1?g-d i- d-e? - l?r> ! W d<"»P.»t *Ç»»S- « r o n t onverU 4 p a r tir du 6 novem bre £ 0! Nous p rions M. e t M™ G abriel L efévre Sa,i1l,‘ Gille8' a a k ilom ètre 16

S f e S S S S B J b S ? S S S S » i s s à ! s a a t . - — - £ K « - at rè s b e lle m e n t en levé le P r ix d 'E rm en o n - e i l le . T rico lo re, q u i a p ré féré ce lle épreuve « ce lle d e Consolation, od je l ’av a it ind iqué p lacé, ô ta it second, devan t M aurice.

*67 •“ lU' “ ' ,0“ m ,n " W e I’° W * S « m t-F .™ m a d é n ié lieu 4

S’É æ s w s I s g p S S î H 'I ! ™1™ . e n aucun cas, ê tre üxés d 'ap rès la E s ! ’ u la quotité d e c e a m a r -

ises.J î ’ |0 P réfet, tro u v an t no tre réclam ation Si !? *’ Ça r 8 1 1,,l,re dn i8 novem bre (897,

connaître au conseil m unicipal t q u ’il Æ . 'M S i i ' . ' l u e les tarifs en v igueur 1 fnis? at? re8 localités du départem en t au - £ ! ™ V a perception de d iverses taxes

“ s is ces tarifs e t règ lem ents 1 inoTl ii 8 , clauses c o n tra ire sa u i5“ “" " . a r r iv e n t 4 expiration au plus : r e « . i ! .°° ’ ,q a en conséquence e( pour i C V lu sa in e appréciation des lois su r '« m atière, il a p ris la déle rm lna tlen de P f J g g g 'e* ad judica tions re la tives 4 conrtüiîS ^ d ro its d e place qu ’à laS . I ”' - 1" t a u x confenunf dsi

tSSÏÏXJmip

I à n eu f h eu res e t dem ie d u soir.

J ” ™ 616 d e M ,e P rô fe t» tout le t e r r i - I to ire de la com m une d e M ontataire a été déclaré infesté de fièvre aph teuse 1

U ne con traven tion p o u r bicyclette sans lan te rn e a ôté rolevéo d im anche so ir con tre le nom m é C arpen tie r (E ugène), a rg en teu r à B ornel (O ise)’ qu i s ’es t fa it p in ce r r u é d e la R épublique, à n eu f heures.

Les voisins d u s ieu r D eriteu rm v r io r r l'ite in n ^ _______ .

sises.O r, ce tte flllo avait des rela tions avec un

garçon ch a rcu tie r , o rig in a ire do La C ha- vatte , le nom m é E ugène Lepôre, âgé deî n a aSi ‘Ia! 0.vaî.t n ller 10 veil1® au so ir avec i elle à la fôlo do Boavraignes.

Vers sep t h eu res e t dem ie du so ir, p lu ­sieu rs personnes ava ien t en ten d u des cris d e détresse e t deux coups de feu, dans la d irec tion d e I en d ro it où a été trouvé le c a - I d av re , a 800 m ètres env iron de l ’a r rê t do

î P - S i®8Va ? .k ilom dlrc ̂46.320.sous un p ré - I

em m ené la fille

ÿ L s ' A t t r r d o a u â R i n 'p a r

LE OERMOTHERAPISMEB lao tro -V égéta l

.T e l e s t le titre de Fouvraue ou i viens

PAcadé^ie^Dormothôrepiqu*8 d400U” n ’ d»

exactitude, atteste la puissance curative du

X T e s hé.rmPp S “„ ^ d e l 'u s“8° "» •Cette Im portante brochure e s t envoyée

e s s t a s s ;

S i ï V m e Z i ï ™ ' quell“ qu” M “

ITEREFoyart vers L aucourt, e t q u ’une d ispu te ,

, 8 «leva e n tre eux . Lopêre a dff la tu e r deA propos do 1 h o rr ib le ca tastrophe qne ®eux coups de re vo lver, puis la tra in o r su r

nous avons re la tée , M. Defranco ad resse à , a , v o i e P°u r fa ir® cro ire à n 1u n d e nos confrères la le ttre su ivan te : ta ire . * une m ort vo lon- I

a tten te , e t qu ’un m onsieur trè s sm art, qui se trouve à côté de m oi, m e dem ande sérieu­sem en t si je pense que le d ép a rt sera donné au jou rd lia i, je m e rappelle l ’a r tic le sp ir i­tuellem en t iro n iq u e de M. d e S aint-A lbin,£ Î Ï Ï J L y a .qaeJ ques 8em,ain««. ®l où il si- I o u v rie r d ’u sjn e , d e m e u ra n t 'ru e d e ViteV * “ “I° P™1;.'™ «»». lé d«ngor du d ru - inquw ls do n e plus le vo ir, o n t ap p ris a ï i lP“ u d0 L ham bers, qui ta rd e ra ta n t, u n avait élé a r rê té d im anche so ir, vere dix t e a n . n î î J 3 * Ï ! «!u0,!es chevaux au ro n t h eu res , ponr av o ir volé u n e som m e do i l f r tro is a n s q u an d ils p a rtiro n t, e t n e seron t I A son cam arade de cham bre, dès lors p lus qualifiés, i «.'hambers I m ois pourquoi d iab le la Société d Encouragem ent s ’obstine -t-e lle 4 condor 1 opération si im portan te dn d épart

° m i m p 0 » ld o -s tarte r d e n t la p rincipa le qualité es t, p a ra lt-il , de savoir to n d re p ro ­p re m e n t les chevanx.

E n d n , les chevaux du P r ix de S a in t- F i r m n son t p artis m al alignés, e t im m é­d ia tem en t Y our-de-Fêté (6/1 (D o d d ), 4H . d . Brém ond, a pris « n e » t m c ( q i ’l û I S S f f ̂ ‘S X t o S r ' ' 4 d° W TaU d#

à son cam arade de cham bre.

N O G E N T -L E S -V IE R Q E SUo s ieu r Schoum ert (R aym ond), 86 an s ,

dem e u ran t 4 C reii, ch a u d ro n n ie r à la n £ ™ , 0 d » B ôpét d e la Compagnie d u N ord, 4 N ogent, s es t porté u n assez g ra v e coup do m arte an au cd tê d ro it d e la tê te , le 28. en ré p a ra n t u n e m achine . L e d octeu r esnéra que^cet acc iden t n ’a u ra pas de sa lle e t n e provoquera q u ’u n e in c r— ^ -■ - ”

Monsieur le Bédacteur,! . 1,N1IMf,Jl80n8d8n8,™ lreestim abli journal lo ré- | oit do 1 éponvsntable accident arrivé jeudi matin

à noire usine do carrelages céramiques. . . o ï i J re l*™ » une erreur do fait qui pour- f Æ .S r t0 ™ ° ““ dou'° no,r,> solilcituue 4 îi^c /tM'i? OMvriers ; nous sommes persua­dés qu il nous suffira do vous la signaler Donr vous vouliez bien en fairo la rectification.i»nr.* i m ^ T " 80 ^ clim 9 de 061 «“ 'dont, Du- b o r i, u n d o n o s m e il le u r s o u v r ie r s , é ta i t o c o u u é a v e c s o u c a m a r a d e e t c h e r d ’é q u ip o L o r s e r i is - s c u r , à c la v e te r u u o p o u iio s u r lo r e n v o i d ’u n o E o r i i d i s t a n te d e 1“2 2 d ’u a n r b ro d e I r a n “m S - f if th m,“ ro h o ' S o il (i uo , n c o in tn ro so s o it d é -

ÎI l t p0,u r l0UJ ° , a u , r o in e o u u u o , & L „ . ? n é 0 ,a so u tla i/ ' e l« d e l’a c c id o n t, s o i Î Î 2 S Ï Ï s o s o n t e n ro u lé s s u r l 'a r b r e , q u i a e n ­traîné le m a lh o u r e u x a v e o lu i,

Dubert était ouvrier m é c a n ic ie n : il é ta i t sd -rar0ad m r d . ? m a’ i,sil!’ av“il 1,|lol)1|udo do la ré-

08 “ ““blues : e rs t vous dira que co m alheur ne vient pas do la mise en place d’ono

' “ ,r nne transmission en marche par nn reG «”« 2 , 1 ■tomnis aucuns rour-

y 8 * f,ttcf vendant la marche de fa meohtns dues nos a telure. Ds plus, personne fÜ !2 T 10 J® P'*1’*?}111' J des mdoinioiens ne peut WUOhW aux machines ou ouüilagos, 1

A la su ite de l ’enquè te ouverte p a r lo juge d0 Palx. d e Royo, Lopère a élé a r rê té e 1 écrouô à la m aison d ’a r ré t do M ontdidior.

1 3 IL»» B ..M lïT i« ij tm. f COI,<>OUhS, SffSTMf DU JUHt * s n » m o .. &■ n .v m 1196, n . . , . , , . . . . .

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UN UN 8KUI. TIRAOH QUI SB FBRA LB

1 5 F É V R I E R 1 9 0 1un i.lsf^ L v'V ,ot* ‘ont P cvabltt en arg,nt

t m rrT 0n lronr# d ,i billets d a n a to n ta

II. (8 folnut à 11 «MI ms.Xd,'.TriSÎ8

Mm Gérant : Braqdxv.

Im prim erie administrative et commercial*

Page 4: 7 1 • A n n é e . N ° Jeudi 4 Novembre 1900, JOURNAL DE SENLISbmsenlis.com/data/pdf/js/1899-1900/bms_js_1900_11_01_MRC.pdf · Paraissant le Dimaphe et le Jeudi. Jeudi 4" Novembre

A r t i c l i 1**

Etade d« M’ Louis ESCAVY, avoué à Senlis, 7, rnn de Viilevert,

buco* de M‘ Déuklin.

Fur la ite de earenchère do alxlème

M A ISO KA USAGE DE COMMCRCESise à CRÉPY-EN-VALOIS,

rae Nationale, n ‘ 38

L'adjndioation aura lieu le M a r d i 2 0 N o v e m b r e 1 8 0 0 ,

heure de midi,Eu l’audience des criées du Tribunal

civil de première ina tança de Seulis, au Palais de Justice, rue de la Ré­publique.

Par suite de la surenchère du si­xième, faite au Greffe du Tribunal civil de Senlis, le vingt-ueuf Octobre présout mois, enregistrée ot dénon­cée;

Et à la requête de Madame Eugé- nle-Pauline Loiseau, épouse judiciai­rement séparée quant aux meus de M. Kugène-Vincent Dufour, ancien marchand boulanger & Crépy-en- Valois, aveo lequel elle demeure à Paris, 13, rue du Mail, etmondit sieur Dufour pour assister et autoriser sa femme;

Surencbérisseuse; Ayant peur avoué M* Kscavy, de­

m eurant à Senlis, rue de Viilevert, n*7;

En présence ou eux dûment ap pelés d e :

1* Madame Aimée-Adéline, dite Emilie, Dufour, épouse assistée et au­torisée de M. Tnâodule-Paul-Désiré Caillot, instituteur, avec lequel elle demeure à Prouvais (Aisne);

Adjudicataire surenchéri; Ayant pour avoué constitué M* Mo­

rand, demeurant à Senlis, rue Saint- Hilalre, n* 10 ;

3° Madame Adéline-llonorine Tier­celet, propriétaire, demeurant h Crépy- en-Valois, veuve de M. Louis-Frédé- rio-Aimé Dufour;

Ayant poursuivi la vente; Ayant M* Georges Morand, pour

avoué constitué;3* Madame Aimée-Adéline, dite

Emilie, Dufour, épouse assistée et autorisée de M. Théodule-Paul-Dé- siré Caillot, aveo lequel elle demeure à Prouvais (Aisne);

4* M. Pierre-Adolphe, dit Ju les, Dufour, marchand boulanger, demeu- rant à Soissons;

Présents à la vente; Ayant pour avoué constitué M* Os­

car Savary, demeurant & Senlis, 15, Plaoe de laôtel-de-Ville;

6* M. Vinoent-Eugène Dufour, m ar­chand boulanger, demeurant à Crépy- en-Talois;

Présent à la vente; Ayantpouravouéconstitué M‘ Louis

Escavy, demeurant à Senlis ;6 * Et M* Paul Delaporte, avoué,

demeurant à Senlis,« Au nom et comme liqui-

« dateur judiciaire de M. Vin- « cent-Eugène Dufour, sus- • nommé; •

Présent à la vente ; Occupant pour lui-m£me;11 sera procédé, le Jfa rd i vingt

Novembre m il neu f cent, heure de m id i, en l’audience des criées du Tribunal civil de Sentis, séant au Pa­lais de Justice de ladite ville, rue de la République, à la vente aux enchè­res publiques, de l'immeuble dont la désignation suit :

D É S I G N A T I O NVtlls de Crépy-en-Valois (OixeJ. Une M aison à u sa g e de Com­

m e rc e , sise à Crôpy-en-Valois, en la rue Nationale, numéro 38, com­prenant :

An rez-de-chaussée : boutique de boulangerie , salle à manger avec foyer, chambre et corridor ;

Au premier étage : chambre aveo foyer, couloir et magasin à farine;

Au deuxième étage : magasin à blé, mansarde et petite cbambro;

Grenier sur le tout oouvert an toiles ;

Cave;A la suito, petite cour ou se trou­

vent l’entrée de la cave, de la cuisine et des lieux d ’aisancas ;

Fournil, oouioir et remise ou bû­cher;

Au-dessus, chambre de domestique et chambre à farine communiquant au magasin à farine par un pont tra­versant la petite cour au-dessus de la cuisine ;

Grenier sur le fournil couvert en tuiles;

Après io fenrnil : cour, puits, cla­pier, poulailler, toit à porcs, halle, écurie et partie do petit bâtiment cou- vort en tuiles, provenant de M. Monn e y r a c ,

L e to u t te n a n t p a r d e v a n t la ru e N a t io n a le , p a r d e i r i è r e , f a is a n t u u e h a c h e d e d e u x m è t r e s d ix c e n t im è tr e s , è la m a iso n n o u v e lle m e n t c o n s tru ite ', d ’u n c ô té il M a d am o V illio i, d 'a u t r e c ô té à MM. P e z é e t M o n n e y ru c , o t p a r h a c h e à la r u e J e a n - J a c q u e s R o u s ­s e a u , d o n t la f a ç a d e .sur c e tte r u e s e ra d e q u a t re m è tr e s c in q u a n ie th u ii c e n t im è tr e s e n tro M. M o u u e y ra c e t la m a is o n n o u v e lle m e n t c o n s tr u i te .

M is e à p r i x : 8 .7 5 0 f r .

L 'a d ju d ic a t io n a u r a lie u so u s le s c h a r g e s , c la u s e s e t c o n d itio n s d u c a ­h ie r d o s c h a r g e s , d é p o s é a u Grelf.» d u T r ib u n a l c iv il d e s e u l i s , e t q u i a s e rv i p o u r la p r o m iè re v e n te d u v in g t- t r o is O c to b re m il ne t» f c e n t , e t où c h a c u n p e u t e n p r e n d r e c o n n a is ­s a n c e .

Fait at rédigé par l’avoné poursui­vant soussigné,

Senlis, le 3 1 O c to b re 1900 .Signé : L o u is ESCAVY

Et enregistré

S ’a d r e s s e r p o u r les renseignements •1* A M* L o u is K SCAV Y , a v o u é k

Senlis, poursuivant la vente;2* A M - M O U A N I). SA V A RY e t

D E L A P O R T E . a v o u é s A S e n lis , p ré s e n t» à ia v e n te ;

3 ° A M " D 'E T e t N L L K B O U T , no t a i r e s à C ré p y -o n -V a lo is .

P o u r in s e r t io n : S ig n é : L . ESC A V Y .

ABT. z .

M" THIBON, notaire à Noailles (Oise);

Eludes de R iV iA RT, avoué k Beauvais, rue Saint- Jean, n’ 64.

DB

2 PIÈCES DE TERREsis' s an terroir

d'ULLY-SAINT-Gr.ORGES Dlmanofie 2 5 N ovem bre 1900 à quatre M ures de relevée,

EN LA MAIRIE DB G AU VIGNY Far le ministère de M* Thibom,

notaire à Noailles.

En exécution d’ua jugement du Tribunal civil de lieauvais, en date du six Octobre dernier, enregistré;

Il sera, à la requôle de M. Charles Guillot, cordonnier, demeurant k Chi- teaurouge, commune de Cauvigny et Madame Uenriette-Victorine Do- mart, son épouse, demeurant aveclui,

* Agissant en leur qualité « de cû-tutour et de tutenr « dOciavius Domart, mineur « issu du précédent mariage « de Madame Guillot; •

Poursuivants;Ayant M* Raviart pour avoué;En présence, ou lui dûment an-

pelé de : rM. Séverin Lamoucb*, maître m a­

çon, demeurant k Chàteaurougo, com­mune de Cauvigny,

« En sa qualité de subrogé- « tuteur du mineur Domart. « sus-nommé; »

Procédé aux jo u r , heure et lieu sus-tndiqués, à la vente des immeu­bles ci-après désignés, par le minis­tère de M’ Thibon, notaire & Noailles.

1. - - Dix-neuf ares vingt-huit cen­tiares de terre, terroir d rülly-Saint- Georges, canton de Neuilty-on-Thelle, arrondissement de Senlis, lieu dit le Turco, tenant d’un côté le chemin, d autre côté plusieurs, d’un bout Dro- court, et d ’autre bout le chemin de Coussenicourt.

Mise à prix : 400 fr.2. — Cinq ares dix centiares de

-ois, môme terroir, lieu dit la Ligniè- re, tenant d ’un côté Delafaüze, M’au- tre côté et d’un boutDéoamp, et d’au­tre bout Veret.

Mise à p r ix : 5 fr.

Cette vente aura lieu aux clausesconditions insérées en un cahier

~ js charges dressé par M* Thibon, notaire k Noailles, et déposé en bob Etude, où l’on peut en prendre con­naissance.

Pour insertion : (Signé) RAVIART.

A b t . 3.Etude de M’ DELAUNAY, notaire

à Senlis

B I E N SAppartenant à l ’Hôpital Général

de 8 enlla,

E-iuue ne n r n u DELAPORTE, lloencié en d ro it, avoué k Senlis,

rue de la République, n' 82.

VENTE SUR LICITATIONPar le ministère de M* Collas.

notaire è Mello. commis k cet effet,

En présenoe de M* Qukntikb, notaire à Chambly,

DB

1ME1S SÜR1134HÎ3a v e o

C irconstances at Ddpendanoaa,Sises k CIRES LES-MELLO,

rue de Blaincourt.

. ^ ’èdjndfcation aura lieu l e D I iu a n c h t » f 1 N o v e m b r e

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S’adresser pour tous renseignements : A M - Louis ESCAVY, SAINTE-

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C om m erce, d é p e n d a n t d e l’é ta ­b lis s e m e n t c i - d e s s u s , a in s i q u e la c l ie n tè le c l l’a c h a lo n d a g e y a tta c h é s , le to u t e x p lo i té p a r la S o c ié té a n o ­n y m e d e s Etablissements Jean Bar.

Et les marchés, droits et engage­ments pouvaut exister avec mus clieirs, commissionnaires et agents, tant on Fiance qu'a l'eirangoi, am i que tous droits aux lirevc.s que pour- f? 't avoir obtenus ladite Société.

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Consignation pour enchérir : 50,000 f.

lo i principal er. 501),tUl) marrs, soit 650,01)0

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aux grands tirages des primes garantis par l'Etat de Hambourg

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seront sûrement tirés Dans ces tirages acanfageux,

contenant selon le prospectus seu­lement 118,000 billets, les lots suivants doivent être forcément gagnés en 7 tirages, dans l ’espace de quelques mois, savoir :Le lot principal est ev. 500,000 m.

1 prime 300,000 m arcs .1 lot à 200.000 —1 lot à 100.000 —1 lot à 75.000 —2 lots & 70.000 <- 1 lot à 65.000 —1 lot & 60.000 —1 lot à 65.000 —2 lots à 50.000 —1 lot à 40.000 —1 lot à 30.000 —1 lots à 20.800 —

16 lots à 10.000 —66 lots à 5.000 —

103 lots à 3.000 —156 lots à 2.000 •—

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en somme : 69,000 lots parmi 118.000 billets, de sorte que la moitié dos billets emis Coit sûre- meut gagnor.

loAprmeipail dn 1” tirageestde Mk. 50,000, celui du 2’ tirage Mk.55.000, 3' Mk. 60,000 , 4‘ Mk.65.000, 5’ Mk. 70,000, 6* Mk.76.000, oelui du 7* Mk. 200,000 et avec la prime de Mk. 300,000 éventuellement Mk. 6uü,0v.0.

L’émissiou des billets se fait en billots entiers, demi et quarts de billets. Le demi, respectivement ie q,.art de biuut ne donne droit

., qu a lamouiérespcctivnneuiqu’au « quart de la somme gagnee par le a numéro du billet.

J expédie dos billets, donnant droit ou premier tirage, ofliciel- lornoui lixe

Au prix not do Francs 7,50 le billot eutier.

0 3,75 le demi billt t.* 1,90 le quart de bi.let.Les mises dos tirages suivants

et la di.siübution des lots sur les divers tirages sont indiquées dans le vrospeclus o/liciel qui sera gra­tuitement expédié à chaque parti­cipant, ainsi qu’à tous ceux qui en font 1.-, demande. Chaque partici­pant reçoit do moi immédiatement après le tirage, la liste officielle des lots.

Le paiement et l’envoi des sommes gagnées se font par moi directement et promptement, aux intéressées et sous fa discrétion la plus absolue.

Chaquo commaude peut se faire en un mandat-poste ou coutro remboursement. Frais de rem­boursement : 50 centimes.

A cause de l’époque rap­prochée du tirage, ou est prié d udre.-sor les ordres immédiale- meu', cependant jusqu'au

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