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Une publication du Groupe La Météo Directeur de publication : Dieudonné Mveng i nfo M a tin Quotidien 2 e année L’actualité autrement 400 Fcfa N°396 du lundi 15 octobre 2018 Campagne de haine sur la toile Présidentielle 2018 Ketcha Courtès invite les jeunes à ne pas céder à la provocation Le temps du contentieux postélectoral La mise en garde Enseignements secondaires Préservation de la paix à Douala Tél : (237) 243 29 63 62 e-mail: [email protected] des chefs sawa du Wouri Réunis vendredi à la salle des fêtes d’Akwa, ils ont exhorté les différentes communautés installées sur leurs terres à respecter la légalité républicaine. Nalova Lyonga lance l’opération ‘‘Clean School’’ La Minesec a procédé, jeudi à Yaoundé, au lancement de la phase physique de l’initiative, en présence de l’ambassadeur d’Israël. P.2 Pp.5-7 P.4 P.3

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Une publication du Groupe La MétéoDirecteur de publication : Dieudonné Mveng

infoMatinQuotidien

2e année L’actualité autrement

400 Fcfa

xx

N°396 d

u lundi

15 octob

re 2018

Campagne de haine sur la toile Présidentielle 2018

Ketcha Courtès invite les jeunesà ne pas céder à la provocation

Le temps du contentieuxpostélectoral

La mise en garde

Enseignements secondaires

Préservation de la paix à Douala

Tél : (237) 243 29 63 62 e-mail: [email protected]

des chefs sawa du WouriRéunis vendredi à la salle des fêtes d’Akwa, ils ont exhorté les différentes communautés

installées sur leurs terres à respecter la légalité républicaine.

Nalova Lyonga lance l’opération ‘‘Clean School’’

La Minesec a procédé, jeudi à Yaoundé, au lancement de la phase physiquede l’initiative, en présence de l’ambassadeur d’Israël. P.2

Pp.5-7P.4

P.3

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2 Nation

infoMatin L’actualité autrement - N°396 - -lundi 15 octobre 2018 -

«Shalom», la paix. C’est danscette ambiance que le ministredes Enseignements

secondaires (Minesec) NalovaLyonga a présidé, ce jeudi 11octobre, au Lycée général Leclerc, lacérémonie de lancement officiellede l’opération «green schoolinitiative». C’était en présence del’Ambassadeur d’Israël au Cameroun,Ran Gidor, du président du ShalomClub Cameroon (Scc), Sylvain BlaiseEbode, du proviseur du Lycéegénéral Leclerc, Élisabeth Ntonga,des membres du Scc et de nombreuxélèves. Amener les élèves et lesétudiants à s’engager dans la luttecontre la désertification et leschangements climatiques et àl’aménagement d’espaces verts dansleurs cadres de vie à travers le«planting» des arbres, tel estl’objectif de l’opération «greenschool initiative» dont le lancementde cette phase pilote est financé par l’État d’Israël et le Shalom ClubCameroon.Au Minesec, l’on explique que leministre des Enseignementssecondaires a décidé de placer cetteannée scolaire sous le thème «Écolepropre, gage du renforcement del’intégrité nationale». En clair,«Grean school initiative» est lamatérialisation de «Clean School»lancée en début d’année scolaire parle Minesec. Dans son allocution decirconstance, Nalova Lyonga arappelé que planter des arbres estune nécessité pour la survie desgénérations futures. Ainsi, est-ilimportant que cette célébration dela vie à travers le programme «greenschool» se fasse dans unenvironnement de paix. Tout enfélicitant l’ambassadeur, Ran Gidor,pour cette initiative, elle a émis lesouhait que cette initiative nes’arrête pas seulement dans saphase pilote, mais s’élargisse danstous les établissements scolaires du triangle national.

Opération. Tout comme la ministre,S.E Ran Gidor a évoqué le climat depaix qui à prévalu lors de la tenue del’élection présidentielle du 7 octobrenon sans féliciter le gouvernementpour le déroulement de l’ensembledes opérations du scrutin. Sur laquestion précise de l’opération«green school initiative», Ran Gidora indiqué que «L’arbre c’est la vieparce que nécessaire pour notresurvie». Pour ce dernier, pour ne pas avoir des regrets, il estimportant de prendre soin desarbres pour la préservation desgénérations futures.Pour le président du Scc, SylvainBlaise Ebode, ce programme vise àinitier les jeunes scolaires dans laprotection de l’environnement àtravers le reboisement. Le Camerounsubissant la perte de sa couched’ozone, il est primordial que chaquehabitant plante un arbre. Cettesensibilisation doit commencer par

les jeunes scolaires qui sont la relèvede demain. Ils ont ainsi intérêt às’approprier l’importance desplantes dans la vie. D’où le slogan duScc, «Ne quitter pas l’humanité sansplanter un arbre pour l’humanité». Ila également rappelé que l’entretiendes espaces verts aménagés seraréalisé par les clubs environnementdes différents établissements et leShalom club Cameroon aura pourmission de s’assurer du suivi de laprogression des jardins fruitiers etornementaux initiés par leditprogramme.

Le Concept. Rappelons que leconcept «École propre» supposeainsi une évolution qui impactepositivement la qualité del’encadrement des apprenants. End’autres termes, il est question de

rendre les milieux scolaires plusattractifs, propices au travail etdébarrassés de tout ce qui estcontraire à l’éthique, au culte del’effort, au mérite et à la probité. Enlançant l’année scolaire 2018-2019,Nalova Lyonga a en effet engagéchacun de ses collaborateurs àl’embellissement scolaire au tripleplan physique, moral et intellectuel.Sur le plan physique, il s’agit, a-t-elleindiqué, de faire de l’espace scolaireun cadre sain. Des espaces vertsdevront également être créés ausein des établissements pour leurrayonnement. Sur le plan moral,Clean school suppose la lutte contrele tribalisme, la tricherie, lecolportage de fausses nouvelles, ladélation, la haine, l’usage malsaindes réseaux sociaux, la corruption etla malversation financière. Au plan

intellectuel, l’initiative prévoit pourles dirigeants, d’améliorer la qualitéde leur prestation.Dans le cadre de cette phase pilote,convient-il de le souligner, 10établissements scolaires de la villede Yaoundé ont été sélectionnésdont 5 écoles du primaire et 5 dusecondaire pour planter près de 200arbres fruitiers et ornementaux. Aucours de cette cérémonie, lesdifférents établissements scolairessélectionnés, ont reçu du matérielde jardinage. Pour montrer le bonexemple, la Minesec, l’ambassadeurd’Israël au Cameroun, le Proviseurdu Lycée Leclerc et le président duScc ont tour à tour plantés desarbres à savoir un manguier, unsafoutier, un corossolier et un sapin.

L’opération Clean School sur les rails EnsEignEmEnts sEcondairEs

Le Minesec, Nalova Lyonga a procédé, jeudi à Yaoundé, au lancement de la phase physique del’initiative, en présence de l’ambassadeur d’Israël.

Henri Bomba

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Actualité

infoMatinL’actualité autrement

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- N°396 -

lom Et djErEm

Face aux clairons de la divisionentonnés depuis quelques jourspar certains candidats à la

présidentielle du 7 octobre, lanotabilité traditionnelle sawa a invité,vendredi 12 octobre, les différentescommunautés résidant à Douala pourune importante concertation. Il étaitquestion, à la Salle des fêtes d’Akwa,d’examiner la situation qui prévautdans le pays depuis l’appel lancé pardes responsables du Mouvement pourla renaissance du Cameroun (Mrc),invitant le peuple au soulèvement.Prenaient part à ces assises leursmajestés Eboumbou Douala MangaBell (canton Bell), Salomon MadibaSongue (canton Bakoko), EkwallaEssaka Ekwalla (canton Deido), DinDika Akwa III (canton Akwa), PaulMilord Mbappe Bwanga (canton BelleBelle) et Mbodi Gaston (cantonBassa). Aux côtés des initiateurs duconclave, on retrouvait lesreprésentants des autrescommunautés des berges du Wouri.Face à leurs interlocuteurs, lesdignitaires traditionnels de lamétropole économique ont appelé lespopulations de la ville, toutes origineset toutes couches socialesconfondues, au respect scrupuleuxdes dispositions légales régissant leprocessus électoral, et davantage leverdict des urnes. Ils demandent,surtout, de ne pas céder aux appelsdes chantres de la déstabilisation duCameroun. En chœur, les chefs sawaet les représentants des multiplescommunautés vivant à Douala ont,

après avoir salué le climat de sérénitéayant prévalu lors des opérations devote, invité les populations à défendreavec énergie la paix en barrant la voixà tous ceux qui seraient tentés par desactes d’incivisme dans la ville. Ilsincitent les uns et les autres, à s’érigeren gardiens déterminés, vigilants etinébranlables de l’unité nationale etde la légalité républicaine.

Vigilance. Les dépositaires de latradition sawa estiment en effet que

Douala est une ville phare, en ce sensqu’elle est la métropole économiqueet le creuset irremplaçable du vivre-ensemble, d’une nation pour laquelleles citoyens devraient légitimementnourrir des rêves de grandeur et deprospérité. Et non un champd’expérimentation de l’anarchie. Ilsdénoncent ainsi tous lescomportements, d’où qu’ils viennent,susceptibles de semer le désordre etla division, de porter atteinte à laprécieuse cohésion sociale dans

cette cosmopolite agglomération si délicate et sensible.Cette mise en garde sans fraisintervient, note-t-on, au moment oùdes rumeurs persistantes indiquentque Douala pourrait, dans les jours àvenir, devenir l’épicentre de lacontestation postélectorale et de ladésobéissance civile, qu’appellent deleurs vœux certains leaders del’opposition. Plusieurs réunionsauraient eu lieu à cet effet tenues,visant à faire passer le message de ladéstabilisation et du chaos. Selon desindiscrétions, des tracts, en coursd’impression devraient bientôtinonder la ville portuaire, afind’installer la psychose et desmouvements de masse. C’est peut-être – entre autres – pour cesmenaces que les chefs traditionnelstiennent à ce que les communautésvivant dans leur terroir prennentsolennellement l’engagement derespecter la sacro-sainte valeur de la paix qui lie tous les habitants de cette cité.Ces notabilités restent dans la logiquepar eux poursuivie depuis quelquessemaines, en rapport avec laprésidentielle 2018. On se souvientainsi de leur appel, en début octobre,pour «le devenir de la capitaleéconomique, l'exigence vitale de lapaix, la stabilité, l'unité etl'indivisibilité du pays en vue de laconsolidation de la démocratie et dela prospérité du Cameroun».

La mise en garde des chefs sawa du WouricontEntiEux post-élEctoral

Réunis vendredi à Douala, ils ont exhorté les différentes communautés installées sur leurs terresà respecter la légalité républicaine et à défendre la paix.

Diane Abada

Rendu au troisième trimestre del’année budgétaire en cours, lesprojets d’entretien routier

contenus dans le budgetd’investissement public pour lecompte du département du Lom etDjerem (région de l’Est), sont au pointmort. C’est le constat de la 3è sessiondu comité de suivi du Bip 2018 danscette circonscription, tenue le 11octobre dans la salle des conférencesde la délégation départementale duministère de l’Économie de laPlanification et de l’Aménagement duterritoire (Minepat). En effet, sur les 08 projets routiersprévus dans les 08 communes quecompte le département aucun n'aencore démarré. «Le non démarragedes projets routiers est dû à unproblème de procédures.L'interprétation des ces procédures,par rapport à l'exécution des projetsd'entretien routiers cause des conflits.C'est pour cela que nous ne cessonsd'insister sur le fait d'une mise ensynergie des différents intervenants,que ce soit du ministère desDomaines, du Cadastre et des Affairesfoncières (Mindcaf), des Marchéspublics (Minmap), des Travaux publics(Mintp) ou du ministère en charge des

collectivités territorialesdécentralisées. Il faut absolumentcréer une synergie pour accélérerl'exécution des projets», justifieCharles Zobome, président du comitédépartemental de suivie du Bip.

41% du taux d’exécution. En outre, lestravaux dudit comité ont débouchésur le constat peu satisfaisant selonlequel les performances actuelles du

département du Lom et Djerem enmatière d’exécution du budget 2018sont largement en dessous desprévisions établies au lancement del'année budgétaire en cours. Sur les108 projets à réaliser, le départementn’enregistre que 41% du tauxd'exécution physique contre 80%prévu, et 19,4% du taux d'exécutionfinancier. «C'est l'une des sessions lesplus marquantes de l'histoire de notre

Bip 2018, au regard des tauxd'exécution peu satisfaisants.Plusieurs difficultés sont à l’origine deces multiples retards. Entre autrescelles liés aux prestataires qui sont deplus en plus véreux», renchéritCharles Zobome.

Bémol. Il est tout de même à releverque 55 projets sur 108 affichent untaux d'exécution physico-financier de100%. Il s'agit des projets deréhabilitation de la préfecture du Lomet Djerem à Bertoua, de la perceptionde Belabo ; de la construction d'unbloc de deux salles de classe dans lescommunes de Ngoura, Mandjou,Bertoua 2e, Betare-Oya, Garoua-Boulai... Réunies autour d’AtebaOnana, délégué départemental duMinepat, les différentes sectoriellesimpliquées dans l'exécution desditsprojets se sont mis d’accord deredoubler d’efforts pour qu’aumoment où se tiendra la quatrièmeet dernière session de suivi du Bip, il yait une nette amélioration. Desrésolutions prises pour cela, l’onretient que des mises en demeureseront adressées aux entreprises quin'ont pas démarré les travaux. Lerespect du cahier de charges oblige.

Les projets d’entretien routier à la traine La 3è session du comité départemental de suivi participatif de l’investissement public pour lecompte de l’exercice 2018 s’est tenue le 11 octobre à Bertoua.

Patrick Bomba (Correspondance particulière à l’Est)

-lundi 15 octobre 2018 -

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«Chers Jeunes deBangangté, de l’Ouest et duCameroun, depuis quelques

jours, une campagne de haine etde violence fait progressivementson nid dans les réseauxsociaux, avec pour objectif defaire de vous des acteurs de ladéstabilisation de notre Pays.Devant une telle situationinacceptable, je ne peux quem'indigner et vous appeler aucalme et à la retenue. La Paix estnotre bien le plus précieux. LaPaix est indispensable à lapoursuite de la construction de laNation démocratique, prospère etexemplaire que nous a donnée leprésident de la République SonExcellence M. Paul Biya. Lemultipartisme et la compétitionentre frères du 07 octobre 2018en est une parfaite illustration. Chers Jeunes, mes Chers Fils,votre rôle si important dans ladynamique actuelle deDéveloppement durable duCameroun ne saurait être réduit àcelui de pseudo justicier de la rue

que certains esprits malintentionnés voudraient vous faireendosser. Bien au contraire, votredésir profond de vivre dans unesociété unie, inclusive, stable etengagée dans l’atteinte desAgendas mondiaux deDéveloppement doit plus quejamais vous emmener à défendrele vivre-ensemble pacifique dansun Cameroun qui se veut un etindivisible. Je vous invite donc àrester vigilants et à ne céder ni àla provocation ni à aucunetentative de manipulation dictéeinsidieusement par des fakenews et des messages haineuxfaits pour les intérêts égoïstesdes politiciens en quête depouvoir par tous les moyens.Faisons confiance à nosinstitutions et en l’avenir.Dieu vous bénisse !»Votre Maman Reine-mère,Célestine Ketcha Épse Courtès

N.B : le surtitre, le titre et lechapô sont de la rédaction.

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infoMatin L’actualité autrement

Actualité

Ketcha Courtès invite les jeunes à ne pas céder à la provocationcampagnE dE hainE dans lEs résEaux sociaux

Dans un communiqué rendu public en fin de semaine, la maire de Bangangté et présidente desfemmes maires du Cameroun et d’Afrique exhorte cette catégorie sociale à ne pas prêter le flancà la violence, tramée par les ennemies de la Nation. Lisez plutôt !

obsèquEs dE

Mme Veuve Nwé néeNgo Ntep Lydie Rosette

- N°396 - -lundi 15 octobre 2018 -

Faire-partLes Grandes familles- Ndog Nje à Dibang (départementdu Nyong-et-Kellé)- Ndog Tchock à Ngog-MapubiLes familles - Log Nwé et Log Nyobè à Bomb parDibang- Log Ndjeng à Ngog-Mapubi- Log Libog à Makai par Ngog-Mapubi- Log Nsounga à So-Mapan parDibang- Log Likoum à Si Koa Song Nlend- Log Bayiha à Mbembe Kikot parBot-MakakMessieurs- Le Commissaire principal de policeà la retraite Ndjeng Marcel Alain àNgog-MapubiBasseck André à Paris- Jean Nsadack Nkondock, Madameet les enfants à Dikonop par Dibang- Jean Pierre Ngwé Bahagbegue,Madame et les enfants à Yaoundé - Jacques Edouard Nyobe, Madameet les enfants à Yaoundé- Me Victor Manang Bayiha,Madame, les enfants et les frères àBertoua et à Yaoundé- Charles René Nwé, Madame et lesenfants à Yaoundé- Nicodème Nyobe, Madame, lesenfants et les frères à Yaoundé

- René Pierre Nyobè à Douala- Alain Emmanuel Nyobe, Madame,les enfants et les frères à Yaoundé Mesdames- Mme Bikaï née Ngo Nyobè Théreseà So Mapam- Ngo Ndjeng Frieda et les enfants àEséka- Ngo Bayiha Marie Tudor épouseMbi , son époux et les enfants enFrance- Ngo Nwé Brigitte Irène et lesenfants à Yaoundé et Douala- Ngo Nwé Françoise Elianne àNdongoOnt la profonde douleur d’annonceraux parents, amis et connaissances,le décès de leurs regrettée épouse,fille, mère, sœur, belle-fille, nièce,grand-mère, arrière-grand-mère,

Mme Veuve Nwé Née NgoNtep Lydie Rosette,

décès survenu le 14 août 2018 auCentre des urgences de Yaoundé(Cury) de Yaoundé, des suites d’unecourte maladie.

Programme

Du mardi 14 août au mercredi 17octobre 2018.Prières et recueillements au

domicile de la défunte

Jeudi 18 octobre 2018 20h 00 : veillée sans corps audomicile de M. Jacques EdouardNyobe sis à Obobogo au lieu-ditPaloma23h 00 : fin de la veillée

Vendredi 19 octobre 201810h 00 :

- mise en bière- levée de corps à la

morgue de l’Hôpital central deYaoundé12h 00 : départ pour le village Bombpar Dibang15h 00 : arrivée au village

- installation de ladépouille à la paroisse Epc de Bomb17h 00 : installation au domicilefamilial20h 00 : veillée jusqu’à l’aube

Samedi 20 octobre 2018 8h 00 : installation de la dépouille audomicile familial

- cérémoniestraditionnelles11h 00: culte solennel

- témoignages- inhumation- moments de partage et

de remerciements.

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Dossier

infoMatinL’actualité autrement

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L’examen des recours doit être épuisé avant le verdict prévu pour le 22 octobre au plus tard.

PRéSiDENtiELLE

Le temps du contentieuxpostélectoral

Plus d’une semaine après la présidentielle, lesrésultats du scrutin se font toujours attendre.Faisant le point du déroulement du scrutin,deux heures après la fermeture des bureauxde vote, le ministre de l’Administrationterritoriale, Paul Atanga Nji, a rencontré lapresse. «Après la fermeture des bureaux devote, les informations concordantes en mapossession, indiquent que les opérationsélectorales se sont globalement déroulées surl’ensemble du territoire national dans lecalme, la sérénité et la transparence. Endehors de quelques incidents mineurs àl’instar de ceux enregistrés à Makenene et à

Baham, j’insiste sur le fait que l’électionprésidentielle s’est déroulée sans perturbationmajeure dans les 360 arrondissements duCameroun et dans les 24 988 bureaux devote», a affirmé, le ministre del’Administration territoriale dans unedéclaration. Mercredi, certains candidats ontdéposé des recours devant le Conseilconstitutionnel, l'organe également chargé deproclamer les résultats définitifs dans unmaximum de 15 jours après le vote. Laparticularité de cette phase post-électorale auCameroun, c’est que les résultats de laprésidentielle ne sont pas proclamés par

Elecam, l’organisateur et le superviseur desélections. Cette fois, les résultats du vote du 07octobre sont proclamés par le Conseilconstitutionnel. Pour l’heure, l’on assiste à laphase des contentieux. Elle concerne lesopérations qui concourent directement àl'expression du suffrage des électeurs. Sondomaine couvre : le fonctionnement desbureaux de vote, le déroulement et ledépouillement du scrutin. Infomatin seplanche donc sur l’opération des décomptesdes voix qui va bientôt livrer ses résultats.

Le processus de proclamation des résultats réglementé

Plusieurs jours, après le jour devérité des urnes, les Camerounaisrestent dans l'attente de la

proclamation des résultats du scrutinuninominal majoritaire à un tour. Legouvernement a mis en garde tous lesindividus ou les groupes qui tententd'annoncer le résultat du vote de laprésidentielle de dimanche. «Leprocessus relatif à l’électionprésidentielle est encadré par des loisconnues de tous. J’en appelle donc aurespect scrupuleux desdites lois et desprocédures qui régissent le contentieuxélectoral. Je tiens, à cet effet, à soulignerque la proclamation des résultatsofficiels de l’élection présidentiellerelève de la compétence exclusive duConseil constitutionnel. Personne n’a ledroit de se substituer à cette instancejuridictionnelle. Toute forme de remiseen cause du verdict des urnes en dehorsdes voies légales, ne sera pas tolérée. Etje dis bien de qui que ce soit», a marteléle ministre de l'Administrationterritoriale, Paul Atanga Nji, lors d'unedéclaration à la presse, deux heuresaprès la fermeture des bureaux de vote.Selon la loi, au plus tard, le 22 octobre,les Camerounais sauront qui est leurnouveau président de la République. En effet, selon le code électoral, leConseil constitutionnel dispose d’undélai maximum de 15 jours, - à compterde la date du scrutin- pour proclamer lesrésultats de l’élection présidentielle.Mais cette proclamation des résultats

intervient au bout d’un long processus.Celui-ci a commencé le 07 octobre, dèsla fin des opérations de vote,sanctionnées par un procès-verbal signédu président et des membres de lacommission locale de vote. D'aprèsl’article 62 du Code électoral, ces procès-verbaux ont été ensuite adressés auxresponsables des antennes communalesd’Elections Cameroon (Elecam). Ceux-cidisposent de 48 heures suivant laclôture du scrutin pour transmettre unexemplaire des procès-verbaux descommissions locales de vote à lacommission départementale desupervision. C’est à cette dernière que

reviendra le soin de transmettre, dansles 72 heures, un autre procès-verbalconsignant les conclusions de leurstravaux à la Commission nationale derecensement général des votes (Cnrgv).Un autre exemplaire est transmis à ladirection générale d’Elecam.

Décomptes général. Après toutes cesétapes, «il est créé une commissionnationale de recensement général desvotes» tel que prévu par l’article 68 duCode électoral. Ladite commission estcomposée de deux magistrats de l’ordrejudiciaire désignés par le premierprésident de la Cour suprême, 05

représentants de l’administrationdésignés par le ministre del’Administration territoriale (Minat), 05représentants d’Elections Cameroonchoisis par le directeur général desélections et un représentant de chaquecandidat ou parti politique encompétition, désigné par le candidat oule parti politique. Selon l'article 69 dumême code électoral, la commissionnationale de recensement général desvotes est chargée du décompte généraldes votes, au vu des procès-verbaux etdes pièces transmis par les commissionsdépartementales de supervision. Leditrecensement se fait au siège du Conseilconstitutionnel. Un nouveau procès-verbal est établi dans un délai de cinqjours et transmis au Conseilconstitutionnel. Les contestations liéesau scrutin présidentiel du 07 octobredoivent être adressées au Conseilconstitutionnel dans un délai maximumde 72 heures. C’est cette instance quis’assure de la régularité de l’élection. Ilconvient de préciser que ses décisionsne sont susceptibles d’aucun recours,selon l'article 136 du code électoral.«Sous peine d’irrecevabilité, la requêtedoit préciser les faits et les moyensallégués. Elle est affichée dans les 24heures à compter de son dépôt etcommuniqué aux parties intéressées,qui disposent d’un délai de 48 heurespour déposer contre récépissé, leurmémoire de réponse.», dispose l’alinéa3 de l’article 133 du Code électoral.

Henri O. Bandolo

- N°396 --lundi 15 octobre 2018 -

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6 Dossier

infoMatin L’actualité autrement

Après le rassemblementdes procès-verbaux dedépouillement dans les

antennes communales et desagences départementalesd’Elections Cameroon(Elecam), les rapports sontacheminés à la Commissionnationale de recensementgénéral des votes. Celle-cireprésente l’avant dernièreétape dans le processus depublication des résultats. Elleest composée de 21personnes dont un président,deux magistrats de l’ordrejudiciaire, cinq représentantsde l’administration, cinqreprésentants d’Elecam etneufs représentants des neufcandidats à la présidentielle2018. Leur désignation obéit àl’article 68 du Code électoral.Aux termes de celui-ci, laCommission nationale derecensement général desvotes, comprend, unprésident. En effet, membredu Conseil constitutionnel, ilest désigné par le président decette instance. Deuxmagistrats de l’ordrejudiciaire, désignés par lepremier président de la Coursuprême. De plus, cinqreprésentants del’Administration, désignés parle ministre de l’Administrationterritoriale. Cinqreprésentants d’Elecamdésignés par le directeurgénéral des élections et d’unreprésentant de chaque partipolitique en lice. Les membresde ladite Commission ont étéinstallés par le président duConseil constitutionnel,Clément Atangana, le 9octobre 2018 à Yaoundé. Lacommission, à pied d’œuvredès le mardi 09 octobre auPalais des congrès deYaoundé, est chargée deprocéder au décomptegénéral des votes. D’aprèsl’article 69 du Code électoral,la Commission nationale derecensement général desvotes procède au décomptegénéral des votes, au vu desprocès-verbaux. Mais aussides pièces annexes transmisespar les commissionsdépartementales desupervision des votes. Ainsi,elle redresse les erreursmatérielles éventuelles dedécompte des votes.Cependant, elle ne peutannuler les procès-verbauxcorrespondants. Ensuite, laCommission établit un procès-verbal général de toutes sesopérations. Elle le multiplie enautant d’exemplaires que demembres. Puis, elle letransmet accompagné depièces annexes dans un délaide 5 jours au Conseilconstitutionnel. Selon la loi de2012 portant code électoral,c’est cette dernière qui esthabilitée à proclamer au plustard 15 jours après le scrutin,les résultats officiels ; Ceciaprès avoir vidé le contentieux

relatif à cette consultationélectorale. Le président de lacommission nationale derecensement général desvotes et ses pairs ont cinqjours pour transmettre auConseil constitutionnel, leprocès-verbal de leurs travaux.

À noter que cette commissionreprésente l’avant dernièreétape dans le processus depublication des résultats.Subdivisée en sous-commissions, la Commissionnationale de recensementgénéral des votes devait en

principe boucler son rapportau plus tard ce samedi, 13octobre. Donc, le procès-verbal général sera transmisau Conseil constitutionnel, celundi 15 octobre.

La Commission Essombè rend sa copie ce jour

Les mécanismes de fraudes électorales

La fraude électorale estune violation des règlesd’un système d’élection

de façon à garantir oufavoriser un candidat en lice àune élection. Elle se manifestepar le changement desrésultats sortis des urnes.C’est ainsi qu’elle peut se fairede plusieurs manières. Mais,la plus courante est celle de lamodification des procèsverbaux. Les instanceschargées de faire desredressements et desrectifications sur les procèsverbaux peuvent abuser de cepouvoir pour modifierfrauduleusement les chiffresen faveur de l’un ou l’autrecandidat. L’une des grossesdifficultés rencontrées par lescandidats des partis politiquesde l’opposition, c’est que,seuls les procès verbaux duprésident de chaquecommission sont pris encompte en cas decontestation. Autrement dit,seuls les procès verbaux dureprésentant d’Elecam, quiest le président d’uneCommission locale de vote,fait foi, alors que tous lesautres membres de laCommission ont le mêmeprocès verbal. Il serait doncinjuste de ne pas exiger auxautres membres d’uneCommission locale de vote,de présenter leurs procès

verbaux pour vérification encas de suspicion de fraudesélectorales. Cependant, les fraudesélectorales ne se limitent passeulement au niveau desfalsifications des procèsverbaux. Il existe également,apprend-on, la corruption desmembres de chacune destrois commissions :communale, départementaleet nationale. Celle-ci semanifeste principalement parl’achat de conscience à traversles marchandages,manipulations, pressions outrafics d’influence. Maispendant plusieurs décennies,on a vu les nombreux recoursen annulation pour fraudesélectorales être rejetés par laCour suprême avant lacréation du Conseil

constitutionnel, pour défautou insuffisance de preuves. Ilest également possible queles résultats des électionssoient annulés. Dans le casd’une présidentielle, sil’annulation des résultats d’unou de plusieurs bureaux devote impacte sur le résultatfinal, il n’est pas exclu quel’élection soit annulée. Seloncertains observateurs, toutesces méthodes sont utiliséespour changer les chiffres desprocès verbaux. Pour paliercette difficile équation, l’onpropose qu’un bon castingsoit fait sur l’incorruptibilité etla compétence desreprésentants des candidatsdans les commissions locales,communales,départementales et nationale.

Modification des procès-verbaux, corruption des membres dela commission locale, rejet des recours, sont autant de mauxdécriés par les leaders dans leurs recours.

Alexi Nyangon (stagiaire)

Le délai légal de 5 jours épuisé, son rapport sera transmis au Conseil constitutionnelaujourd’hui.

Henri Bomba

Après la sortie tout aussisurprenante du candidatMaurice Kamto, s’auto

proclamant vainqueur du scrutindu 7 octobre, moins de 24heures après sa tenue, lesmédias s’en sont donnés à cœurjoie dans leurs nombreusespublications, incitant parfois à laviolence et à la haine. À cepropos, le ministre del’Administration territorial(Minat) Paul Atanga Nji a tenu àrecadrer ces derniers sur leursresponsabilités dans letraitement de l’information dansce contexte post électoral. Lesmédias et surtout ceux qui ensont les propriétaires, doiventéviter que leurs organes decommunications ne soientutilisés pour des déclarationstendancieuses, la surenchère oupour des propos qui incitent à lahaine ou à la perturbation del’ordre public. Pour le Minat, ilsseront comptables devant lesinstances judiciaires de toutes lesdéclarations de cette naturefaites dans leurs médias. En effet,on a coutume de dire que cen’est pas parce qu’uneinformation est vraie qu’il faut lacommuniquer. Une vraieinformation n’est pas forcementune bonne information. Surtoutquand elle incite à la violence, lahaine, la discrimination, etc.Autrement dit, «Toutes lesvérités ne sont pas bonnes àdire». Compte tenu du contextepost électoral dans lequel setrouve le Cameroun en cemoment, les hommes de mediasdoivent être proches de leur payset «remuer dix fois leur langue etleur plume avant de parler oud’écrire». Il est vrai quecommuniquer c’est un choix,tout journaliste doit faire le bonchoix, celui de la paix. Car si leshommes de medias prônent lapaix dans les radios et à traversleurs plumes, les populationsvont suivre. De ce fait, leshommes de médias doivent êtredes défenseurs et non desactivistes dont le rôle estd’œuvrer pour alerter lesautorités lorsque la liberté, lasanté, la sécurité, les moyensd’existence de certains citoyenssont menacés.

Nadège Fouejio (stagiaire)

Les hommes demédias interpelés

- N°396 - -lundi 15 octobre 2018 -

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Dossier

infoMatinL’actualité autrement

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Le Conseil constitutionnel: du pain sur la planche

Le Conseil constitutionnelinstallé depuis le 7février 2018, soit 22 ans

après sa création, est enquelque sorte l'instancecompétente en matièreconstitutionnelle et l'organerégulateur dufonctionnement desinstitutions. Très attendudepuis le début du processusélectoral, l’organe devraproclamer les résultats auplus tard le 22 octobre. Ildispose d’un délai maximumde 15 jours, à compter de ladate du scrutin, pourproclamer les résultats del’élection.

Le contentieux électoral. Àl’aune de la révisionconstitutionnelle du 18janvier 1996, le Conseil estgarant de la conformité duprocessus électoral, ou desconsultations populaires. Eneffet, l'article 48 du texteconstitutionnel dispose que«Le Conseil constitutionnelveille à la régularité del'élection présidentielle, des

élections parlementairesainsi que des consultationsréférendaires». Au bout desprocédures de conformité,c’est encore au Conseil qu’ilrevient désormais deproclamer les résultats desconsultations électorales. Unrôle régalien donc, dans

l’armature démocratique duCameroun. En effet, «LeConseil constitutionnel peutêtre saisi par tout candidat,par tout parti politique ayantpris part à l’élection dans lacirconscription concernée,ou toute personne ayantqualité d’agent du

gouvernement pour cetteélection», indique l'article 48de la Constitution, en sonalinéa 2.

Différentes attentes. Lesonze membres du conseilconstitutionnel doivent d’icipeu recevoir tous les recoursdes candidats pour lesexaminer avant de procéderplus tard au contentieuxproprement dit. Il sera doncquestion de débattre sur lesdifférents recours descandidats (18 au total). Lorsde ces échanges républicainsqui se veulent juridiques,chaque parti politique devradémontrer que lesdifférentes irrégularitésobservées pour chacun etrelevées pour d’autres sontde nature à annuler soitpartiellement, soitentièrement le processusélectoral. Il convient de noter que leconseil constitutionnelpossède d’un délai très brefpour connaitre de toutes cesaffaires en toute impartialitécar cet organe, selonl’arsenal juridique quil’encadre, ne doit avoiraucun parti pris. C’est laraison pour laquelle, aprèsavoir vidé tout le contentieuxélectoral et post électoral,Clément Atangana et sacommission vont proclamerles résultats définitifs de lapremière présidentielle soussa présidence.Au regard des missions quilui sont dévolues par laConstitution, le Conseilconstitutionnel est un organeclé dans le fonctionnementdes institutionsdémocratiques. Au terme dela Constitution du 18 janvier1996 dans ses multiplesamendements, le Conseilconstitutionnel a unecompétence contentieuse etpolitique. Il convient desouligner que ses décisionsne sont susceptibles d’aucunrecours et s’imposent dansce sens à toutes lesinstitutions du pays.

Après le vote du 7octobre, s’est ouverte lapériode dite du

contentieux post-électoral.Les domaines de celle-cicouvrent le fonctionnementdes bureaux de vote, ledéroulement et ledépouillement du scrutin. Ils’agit des opérations quiconcourent directement àl’expression du suffrage desélecteurs. En effet, la loiélectorale prévoit que lescandidats à l’électionprésidentielle doiventdéposer leurs recours auprèsdu Conseil constitutionnel,dans un délai de 72 heuresaprès le vote. Ceci étant,certains ont dénoncé desirrégularités dans les bureauxde vote, notamment au sujetdes difficultés éprouvées parbon nombre de leursreprésentants et scrutateurs. Parmi les plaignants, onretrouve Bertin Kisop, leaderdu Cameroon party for socialjustice (Cpfsj) détenu à laprison centrale de Yaoundé.Celui-ci a déposé 14 recours le08 octobre. Et dans sesdifférentes requêtes qui ontd’ailleurs été rejetées, il exigel’invalidation du scrutin,mieux une annulation danstoutes les régions duCameroun et au niveau de ladiaspora. Il accuse leRassemblement

démocratique du peuplecamerounais (Rdpc) d’être encomplicité avec Elecam et leConseil constitutionnel pourla réélection du présidentsortant Paul Biya. Aussi, le 10octobre à minuit, le Rev.Rigobert AminouGabanmidanha avait déposéson recours. Le pasteur,candidat recalé à laprésidentielle, demande aussil’annulation du scrutin. Cedernier dans son recours,exige la «reprogrammation»de l’élection. Dans sa requête,il relève n’avoir pas voté aubureau de vote du Lycéed’Elig-Essono C. Ses effortsauprès d’Elecam par le moyendu N° vert 8292, ayant étévains, affirme-t-il. Il y a aussi larequête du Sdf, qui dénoncedes violations de certainsarticles contenus entre autres

dans le Code électoral et dansla Constitution. Celui-ci, lui,remarque en fait qu’il y a euune multitude «d’irrégularitésqui mettent à mal l’uniténationale et compromettentdurablement la sincérité durésultat de cette élection».Dans la même optique, CabralLibii a déposé un recours enannulation générale del'élection en vue de prémunirle peuple Camerounais detout passage en force projetépar Elecam au profit ducandidat du Rdpc. MauriceKamto, allant également dansle même sens, sollicitel’annulation du vote dans septdes dix régions du pays enraison «des multiplesirrégularités, d’importants casde fraudes et des cas deviolation de la loi».

Ils ont introduit des recours auprès du Conseil constitutionnel,pour que justice soit faite.

Carole Oyono (stagiaire)

Créé par la loi No 96/06 du 18 janvier 1996 et officiellement mis en place le 7 février2018, l’organe dirigé par Clément Atangana sera jugé au soir de la proclamationdes résultats de la présidentielle.

Vox-popEbanga Yannick, étudiant«Ils veulent préserver le futur de leursenfants»

Il ne faudrait pas que les Camerounais entrentdans ce jeu politique. Même si, nous devionsmanifester, ne nous laissons pas voiler les yeux.Où sont leurs enfants ? Sont-ils au pays ? Le butde ceux qui veulent apporter des soulèvementsdans notre pays est de préserver le futur de leursenfants, quitte à nous sacrifier, nous citoyenscamerounais. En plus, d’où nous vient l’idée dutribalisme ? Nos pères qui ont tant combattupour ce pays, faut-il salir leur mémoire et balayertant de sacrifices? Il est toujours bien de balayernotre cour avant celle du voisin en fixant nosyeux sur l’histoire, pas celle racontée, mais cellevécue, car si nous revoyons la Lybie aujourd’hui àla différence de celle de Kadhafi, à quoiressemble celle-ci aujourd’hui ? Tout n’estdevenu qu’un tas de ruine, à cause des exactionset de la guerre. La même chose fut en Côted’Ivoire avec Laurent Gbagbo.

Yomo Ekanga Doriane Julienne, étudiante«Le Cameroun est un et indivisible»

Pour moi, nous devons construire et cultiver lapaix par nos actes à chacun d’apprendre à s’autoresponsabiliser. Car ce qui nous rend unique,c’est notre diversité et ça incite les jaloux. La paixest considérée comme facteur dedéveloppement. Le Cameroun est un etindivisible. Comme disait Spinoza : «Sachonspréserver notre bien souverain, la paix n’est pasl’absence de guerre, c’est une vertu, un étatd’esprit, une volonté de bien vaillance, deconfiance, de justice, on ne peut préserver lapaix de force, on ne peut y parvenir que par lacompréhension». En outre, le seul souhait pourmaintenir la paix et la stabilité du Cameroun àl’heure actuelle, c’est le fait de ne pas céder àl’appel de certains candidats qui invitent lespopulations à pratiquer une sorte de révolte.

Corine Ewolo (stagiaire)

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Joseph Makon

Des mécontents aux abois

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Economie

businEss

Saham Assurance désormaisSud-africainLes organes de régulation du secteur des assuranceset de la finance en Afrique du Sud, ont approuvé lerachat des actifs du marocain Saham Finances parSanlam, groupe d’assurances de la nation arc-en-ciel,apprend-on, dans un communiqué officiel du 11octobre 2018. À la faveur de l’approbation de cette transaction, quia pris effet le 9 octobre 2018, les compagnies SahamAssurance en Afrique, dont celle du Cameroun,toutes anciennement contrôlées par le groupemarocain Saham Finances, tombent dans l’escarcellesud-africaine ; contribuant ainsi à créer unmastodonte de l’assurance sur le continent africain.

Dans le cadre de la mise en œuvre du protocoled’accord signé le 08 novembre 2017 entre leschocolatiers du Cameroun et de la France, portantsur l’amélioration qualitative et gustative du cacaodu Cameroun en vue de sa valorisation sur lemarché international, les chocolatiers et confiseursde France ont créé au mois de juin le label«destination chocolatiers engagés», en vue desensibiliser les professionnels et le grand public.C’est dans ce cadre qu’une délégation d’unevingtaine de chocolatiers et confiseurs de Franceétaient en visite de travail la semaine dernière auCameroun.

produits alimEntairEs

La Banque des États del’Afrique centrale (Beac) vientde publier la mise à jour des

perspectives macroéconomiquesde 2018. Ladite mise à jour a étéeffectuée par le présidentstatutaire du conseild’administration de l’institution,Jean-Marie Oganda, par ailleursministre de la Prospective et de laProgrammation dudéveloppement du Gabon. C’étaità l'issue du conseild’administration tenu en mi-septembre à Yaoundé. D’après les informationsrecueillies auprès du quotidien à capitaux publics, Camerountribune, dans son édition du 12 octobre, il s’agit de lacroissance économique, du niveaugénéral des prix, de la couverturemonétaire et des réserves dechange. Dans les détails, apprend-on,ledit rapport indique uneaccélération des activités avec untaux de croissance de 1,9% soit+4,7% pour le secteur pétrolier et+1,3% pour le secteur nonpétrolier, contre +0,2% en 2017. Àce niveau, il faut dire que cechiffre est en deçà des prévisionsqui fixaient ce taux à 2,5% aucours du conseil d’administrationde juillet 2018.

Taux de croissance. Alors qu’endébut d’année, le taux de

croissance sous régionale étaitprojeté à 3%, contre unecroissance nulle en 2017 etnégative (-0,2%) en 2016. On notepar ailleurs une progression duniveau général des prix, autour de1,5% en moyenne annuelle contre0,9% en 2017 ; un accroissementde l’excédent du solde budgétaire,base engagements, dont compris,à 1,4% du produit intérieur brut(Pib), contre -3,1% du Pib en2017. La banque centrale tableaussi sur un accroissement de lamasse monétaire de 7,4%, pourun taux de couverture extérieurede la monnaie qui s’établirait à63,5%, renseigne le journal.Cependant, selon la Beac, il est ànoter que la Cemac ne s’est paséloignée des prévisions faites endébut d’année sur la marche deson économie. Les réformeséconomiques et financièresengagées avec le Fonds monétaireinternational (Fmi) aidant, lasituation économique va aller ens’améliorant.En rappel, au cours dudit conseild’administration, le projet dunouveau code des marchés de labanque centrale a été approuvéet le conseil d’administration adélivré son avis conforme en vuede son adoption par le comitéministériel de l’Union monétaired’Afrique centrale (Umac).

Chocolatiers et confiseursfrançais au Cameroun

Hausse fulgurante des recettes en 2017tourismE

Le ministère du Tourisme et des Loisirs révèle que les activitéstouristiques au cours de l’année dernière, ont connu uneévolution remarquable.

Le taux de croissance en baissecEmac

C’est la révélation faite par le conseil d’administration de laBeac, qui livre les dernières tendances économiques de lasous-région.

Nadège Fouejio

(stagiaire)

L’année 2017 a été fructueusepour les professionnels de cesecteur économique dont les

recettes se chiffrent à 631.2 milliardsde Fcfa contre 560 milliards de Fcfaen 2016, soit un accroissement de 71milliards de Fcfa, révèle le ministèredu Tourisme et des Loisirs (Mintoul).Cette embellie apprend-on, s’estfaite grâce à un regain d’activité de lapartie septentrionale du pays, où letourisme s’était ralenti ces dernièresannées du fait des attaques de lasecte islamique Boko Haram, et aussimalgré la crise sociopolitique quisévit dans les régions anglophonesdu Nord-Ouest et du Sud-Ouestdepuis octobre 2016. À noter que ceszones constituent une fortepotentialité touristique. D’après Actu Cameroun, ces recettesreprésentent 3.2% du produitintérieur brut (Pib) générant 604 500emplois au Cameroun. La mêmesource indique que les secteurs duvoyage et de l’hôtellerie ont réussi àstimuler les exportations, fournir desdevises et créer des emplois pour denombreux camerounais. Aussi, cetaux devrait augmenter de 5% d’icifin 2018 et de 3.3% chaque année,jusqu’en 2028. Ceci dans l’optiqued’atteindre 875 000 emplois,représentant 9.5% du taux d‘emploidu Cameroun.À en croire cette source, ces

projections sont en droite ligne aveccelles de la Banque mondiale et duFonds monétaire international (Fmi),qui envisagent une croissance encoreplus forte avec une contribution de7% au Pib pour près de 1000milliards de francs Cfa de recettesd’ici 2028.En rappel, la journée mondiale du

tourisme a été célébrée le 27septembre, et c’était l’occasion deconstater que le secteur est encoresous-exploité au Cameroun. D’aprèsles données du Mintoul, l’objectiffixé cette année est celui d’atteindre500 000 visiteurs et dans lesprojections à venir, doubler ce chiffreen 2019 pour le porter à 1 million,avec en perspective l’organisation de la coupe d’Afrique des nations(Can) 2019.

Un secteur rentable. Si legouvernement semble enfin sedécider à faire de ce secteur, unmoteur de développement, c’estparce qu’il est rentable. Au Mintoul,l’on informe qu’avec 1 million detouristes, le pays gagnerait environ75 milliards de francs Cfa de visa, 10milliards de frais de timbresd’aéroport et 120 milliards de francsCfa de taxes touristiques réservées àl’État du Cameroun. Un rapport nonnégligeable dans l’économie, auregard de la morosité actuelle duclimat des affaires, apprend-on.«Et pourtant considérée comme uneAfrique en miniature, le pays jouitd’un énorme potentiel qu’il n’arrivemalheureusement pas à exploitersuffisamment à son avantage.»indique le média digital marocain,‘’Le 360 ’’. S’agissant de cesrichesses, un rapport de la Banquemondiale en 2015 révèle que leCameroun enregistre environ 800sites touristiques parmi lesquelsdeux inscrits au patrimoine nationalde l’Unesco, notamment la réservede la faune du Dja et le Trinational dela Sangha. 12 autres sont en attentede validation.

télécommunication

Le Dg de Yoomee Cameroundémissionne

L’on apprend que c’est le 30 septembre 2018qu’Emmanuel Forson a déposé sa lettre de démissionauprès du conseil d’administration de l’entreprise. Lamême source indique que cette démission est unedécision personnelle du désormais ex-directeurgénéral de Yoomee Cameroun. En rappel, c’est en2011 qu’Emmanuel Forson prend les commandes del’entreprise alors que la société était au bord de lafermeture. L’ex patron du groupe pétrolier Mrs, fortde son expérience en entreprise, a réussi du moins àplacer Yoomee parmi les structures detélécommunications les plus fiables au Cameroun.

Marie Hélène Ndongo

(Stagiaire)

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infoMatin

9Développement durable

L’actualité autrement

accEs aux soins oculairEs

Encore des défis à relever dans le domaine

Collecter des données,rendre disponible l’eaupotable dans les zones

endémiques, relever lesplateaux techniques,financer les soins oculaires,poursuivre le renforcementdes capacités des ressourceshumaines : telles sont entreautres, les réalisations qu’ilreste à faire afin que leCamerounais lambda puisseêtre hors de danger, pour cequi est de la santé de la vuedans le pays. C’est ce quiressort en fait de ce rendez-vous présidé par AlimHayatou, secrétaire d’État àla Santé publique, dans lecadre de la célébration de laJournée mondiale de la vue.Une commémoration sous lethème «Soins oculaires ànotre portée», qui voudraitque chaque citoyen puisseaccéder à ce privilège. Etsurtout lorsqu’on sait quedans les campagnes encoreenclavées, traversées pardes cours d’eau, la cécité desrivières fait des ravages. Cecipendant que les villageoisdemeurent sans moyensfinanciers pour se fairesoigner.

Selon le ministère de laSanté publique (Minsanté),la cataracte est la premièrecause de cécité auCameroun, et les chiffres del’Organisation mondiale dela santé (Oms) indiquent180millions de personnessouffrant de problèmesvisuels dans le monde.Pendant ce temps, dans unquota de 31 millionsd’aveugles dans le monde,

l’Afrique à elle seule encompte sept millions.Pourtant, selon l’Oms, unegrande partie des cas decécité reste évitable, àenviron 80%. Une réalité quipermettrait d’occulter lesconséquences néfastes qu’ala maladie ou le handicapsur la communauté, la viesociale et en gros surl’économie du pays, à encroire le secrétaire d’État à

la santé. Des améliorations. Ellesconsistent en la préventionet la lutte contre la cécité demanière générale.Notamment, la qualité dessoins via des formationscontinues des ressourceshumaines ; la disponibilitéd’une carte de soinsoculaires ; le développementd’un plan nationald’intégration des soinsoculaires dans le système desanté ; la multiplication descampagnes desensibilisation…Des pasplausibles qu’a révélés lerapport présenté parLucienne Bella Assumpta,coordonnateur de luttecontre la cécité. Par ailleurs,il faudrait souligner que lepays a déjà adopté un plannational stratégique relatif àla problématique. Ladeuxième phase de ceprogramme s’achève l’annéeprochaine, car court de 2015à 2019. Une option qui va endroite ligne de l’initiativerelative au droit à la vue,mise en place en 1999 parl’Organisation mondiale dela Santé.

La révélation émane de la session du Comité national de lutte contre la cécité, tenue le 11 octobre à Yaoundé.

Carole Oyono(stagiaire)

cancEr du sEin

«La marche rose» sensibilise à DoualaInitiée par une organisation caritative, en collaboration avec la Communauté urbaine, l’action aeu lieu le 13 octobre, pour soutenir les femmes en proie à cette maladie.

C. O

(stagiaire)

«Le cancer du sein seprésente souvent sousla forme d’une tumeur

cancéreuse, une masse durerarement douloureuse etplus ou moins mobile àl’intérieur du sein. Elleaugmente de volume sanssuivre le cycle menstruel. Parailleurs, la rougeur des seinssans sensibilité peut être uncancer superficiel, parce qu’ilse situe près de la surface dela peau, présentant dessignes inflammatoires. Larougeur peut donc occuperla moitié du sein...», c’est ences termes que FernandOmbolo, oncologue, aexpliqué aux femmescomment se manifeste lamaladie. Une façon plusclaire de mettre à nu, cefléau qui décime bonnombre de femmes dans lepays. En effet, selon lespécialiste, les femmes de 50à 69 ans y sont plus exposéeset plus de 70 % des cancersdu sein surviennent à cetâge. De plus, la prised’hormones pendant plus de10 ans pourrait comporterdes risques pour certaines

femmes. Et il faut savoir quela prise d’hormones pendantplus de cinq ans après 50 ansaugmente le risque decancer du sein, apprend-on. La marche organisée parDanielle Marisa, promotricede l’Organisation nongouvernementale (Ong), apermis à la gent, vêtue de

tee-shirts rose et blancs, dedire non à l’avancée de cefléau dans la sociétécamerounaise. La foule enrangs serrés a alors jonchéles artères allant de la postecentrale de Bonanjo aucentre-ville de la capitaleéconomique. Pour apporterplus de concrétisation à cet

élan de cœur, une collecte defonds pour soutenir lesfemmes qui luttent contre lamaladie a été organisée. Etbien avant cela, lesparticipantesont bénéficiéd’un dépistage gratuit et desédifications sur l’une desméthodes de prévention dece type de cancer du sein, àsavoir l’auto-palpation. Uneméthode qui est d’ailleursdiversement appréciée. Dansla même lancée, l’oncologuea appelé les femmes àconsulter immédiatementlorsqu’elles constatent toutenouvelle masse persistante.Aussi, selon lui, il est urgentd’aller à l’hôpital au momentoù l’on constate égalementque dans les seins, l’onressent de la chaleur avec ousans écoulement verdâtre oujaunâtre par le mamelon.D’après le spécialiste, celaindique sans doute qu’uncanal est obstrué et qu’il estdevenu un site deprolifération de bactéries.Tout un ensemble d’activitésplausibles, qui militent ainsien faveur de ce pan de lasanté féminine.

hYdroElEctricitE

Le projet vient de l’exécutifcommunal de cette localité de larégion de l’Est, dans ledépartement du Haut-Nyong.C’est pour y résoudredéfinitivement le problèmed’accès à l’électricité, aprèsavoir doté chaque ménage deskits qui permettent des’alimenter en énergie solaire.La construction de cet ouvragesur le fleuve Edje va produire 1mégawatt en période d’étiage et1,3 mégawatt en période decrue. L’énergie produite seracommercialisée par Eneo surune distance de 30 km aurayon, apprend-on.

Bientôt un minibarrage à Lomié

protEction dEl’EnVironnEmEnt

Le poteau électrique en bois au cœur d’un forumCes troncs d’eucalyptus utilisésdans le transport de l’énergiehydroélectrique, ont récemment faitl’objet des travaux d’un foruminternational à Douala. En effet,sous le thème : «Atteindre unedurée de vie de 30 ans pour lespoteaux bois traités en usine», il enest ressorti des experts quelorsqu’ils ne sont pas traités, ilsappauvrissent le sol et présententune moindre durabilité. Par ailleurs,le rendez-vous a permis de prendredes résolutions telles leurstandardisation, la préservation dela sécurité des populations,l’encadrement de l’activité et la luttecontre la commercialisation illicite.

droits dE la jEunE FillE

Un plaidoyerpour sonépanouissementIl vient d’être fait par legouvernement, notamment par leministre de la Promotion de laFemme et de la Famille. Un appelà la mobilisation de toute lacommunauté nationale, pourendiguer tout frein y relatif, àl’occasion de la célébration de laseptième édition de la Journéeinternationale de la fille. Sous lethème «Autonomiser les filles :avant, pendant et après lescrises», la déclaration en safaveur invite à éradiquer lesdifférentes formes de violenceauxquelles elle est exposée, àsavoir, l’excision, le mariageforcé, les grossesses précoces,l’esclavage, le trafic etl’exploitation.

Brèves

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infoMatin L’actualité autrement

Sports

Football

L’ex joueur du Psg a assuréhier avoir été élu maire deVavoua, ville du Centre-Ouestde la Côte d’Ivoire. «J’ai ditque je voulais gagner mais passimplement, je voulais unevictoire élégante avecpanache». L’ancien joueur de40ans a choisi unereconversion en politique enprésentant sa candidature pourles municipales qui ont eu lieusamedi. «Fier d’avoir gagnémais surtout une pensée émuepour mon regretté père legrand architecte de ce que jesuis», a-t-il affirmé hier sur soncompte facebook officiel.

L’ancien internationalivoirien BonaventureKalou élu maire

nba

Joel Embiid, pivotle mieux payé Le basketteur camerounais JoelEmbiid, des Philadelphia 76ers, asigné un contrat de chaussuresavec la marque américaine UnderArmour qui devrait en faire lepivot le mieux payé de la Nba, ontannoncé le joueur etl’équipementier mercredi. Lesdétails du contrat n’ont pas étérévélés officiellement, mais, selonla chaîne sportive Espn, il portesur cinq ans. «Je veux utiliser cepartenariat pour faire quelquechose de concret », a-t-il déclaré.Selon la chaîne sportive Espn, lejoueur et son nouveléquipementier vont s’impliquerdans des causes caritatives dansla région de Philadelphie et auCameroun.

éliminatoirEs can 2019

Résultats desrencontres de la3e journéeVendredi 12 octobreCameroun 1- 0Malawi [groupe B] Gabon 3-0 Soudan du Sud [groupe C] Angola 4-1 Mauritanie [groupe I] Guinée 2-0 Rwanda [groupe H] Egypte 4-1 Swaziland [groupe J] Cap-Vert 3-0Tanzanie [groupe L] Côte d’Ivoire 4-0 Centrafrique

[groupe H] Togo 1-1Gambie [groupe D] Mali 0-0 Burundi [groupe C] Algérie 2-0 Bénin [groupe D]Samedi 13 octobre Afrique du Sud 6-0 Seychelles[groupe E] Ouganda 3-0 Lesotho [groupe L] Nigeria 4-0 Libye [groupe E] Guinée équatoriale 0-1 Madagascar,[groupe A] Mozambique 1-2 Namibie [groupe K] RD Congo 1-2 Zimbabwe [groupe G] Maroc 1-0 Comores [groupe B] Burkina Faso 3-0 Botswana [groupe I] Tunisie 1- 0 Niger [groupe J]

Brèvesmatch rEtour malawi-camEroun

Choupo-Moting forfait

Les Lions indomptables ontquitté Yaoundé dans la nuitde samedi pour se rendre à

Lilongwe au Malawi. L’équipenationale fanion du Camerounest arrivée au Sud du Malawidans la nuit de samedi àdimanche, au lendemain de savictoire 1-0 sur les Flammes auStade Ahmadou Ahidjo deYaoundé. Le groupe conduitpar le technicien ClarenceSeedorf disputera le match dela 4e journée des éliminatoiresCan 2019 mardi 16 octobre.L’on apprend que le capitainede la précédente rencontre estblessé ainsi que deux autresjoueurs notamment ledéfenseur Gaëtan Bong etl’attaquant Christian Bassogog.A cet effet, ce trio n’a paseffectué le déplacement pour Blantyre.Les 3 joueurs blessés à en croirela Team press officer de l’équipeont des lésions qui nécessitentdes soins et du repos, d’où leurabsence au sein de ladélégation malawite. Clopinant

pour regagner les vestiairesvendredi, le médecin del’équipe n’a pas encore indiquéla nature de la blessure deChoupo-Moting. Gaëtan Bongquant à lui avait pourtant prispart sereinement à la

préparation du match aller.Mais la veille, il a rejointChristian Bassogog àl’infirmerie. Ce dernier souffred’une douleur musculaire à la cuisse.Après avoir récupéré de ce

voyage qui a duré environ 4heures, les joueurs et lesmembres de l’encadrementtechnique ont entamé lapréparation de leur prochainmatch. Hier en début d’après-midi s’est tenue une réunion dedébriefing suivie d’une séancede gym ayant pour but deprévenir les blessures. En find’après midi l’équipe a procédéà une séance d’entrainementen plus de celle effectuée àYaoundé un jour avant, axée surla récupération et lerenforcement des membressupérieurs. Les deux sélections seretrouveront demain après larencontre aller au cours delaquelle les Lions indomptablesse sont difficilement imposésdevant les Flammes par un score d’un but à zéromarqué à la 62e minute par le capitaine Choupo-Moting.

dixiadEs 2018

L’Ouest et le Centre en préparation pour le titreLes deux régions ont entamé les travaux en vue de l’amélioration de la performance de leurssportifs, lors de cette compétition prévue du 10 au 20 décembre 2018.

M.T

(stagiaire)

La région du Centre a dresséun bilan sur ses acquis etmanquements afin

d’aborder sereinement l’éditionde Bafoussam. L’équipe tentede parfaire sa préparation enmultipliant des réunionspréparatoires. Au plan sportif,la préparation des athlètes estassurée par une équipe detechniciens multidisciplinairesdont la mission est de détecterles talents à travers lesdépartements de la région duCentre. Une sélection définitivesera faite lors d’une sélection àYaoundé. Les athlètes retenusseront soumis à unmicroprogramme spécifiquedont l’objectif seral’amélioration de leurperformance mais surtout deles rendre plus compétitifs àBafoussam. Dans cette optique,des séminaires de recyclage desentraineurs pourl’encadrement technique desjeunes de 15 à 23 ans, ainsi quel’encadrement psychologiquesont envisagés. Anna lise Ngo Batang déléguérégional du ministère desSports et de l’Éducationphysique du centre voudrait :«Que mes athlètes partent d’icidans les conditions lesmeilleures en ce qui concernel’encadrement avec la mise auvert et leur habillement, qu’ilsreflétent cette région phare.

Une première place c’est unacquis, je puis vous rassurer».Pour cette dernière un accentdevrait être mis sur la qualitéde l’hébergement et le suivi desathlètes après la compétition «nous pouvons en faire de trèsgrands athlètes » a-t-ellesuggéré.La région de l’Ouest quant àelle fera face au doublechallenge de l’organisation etde la participation. Elle entendtirer profit de la loi du domicilepour se hisser sur la plus hautemarche du podium endécembre. La séance de travailavec les encadreurs techniques

en cours vise à donner lesorientations pour chaquediscipline représentée et lerespect des principesolympiques.André Magloire Tchamgang,chef service des sports du CrossOuest. «Nous comptons déjàprendre le taureau par lescornes parce que c’est nousqui accueillons. Nous necomptons pas faire une piètreprestation. C’est dans ce sensque nous sommes dans leprocessus de désignation desencadreurs pour nous donnerdes résultats escomptés. C’estun processus qui n’a pas été

facile parce qu’il a fallu qu’onaille fouiller très loin pourdénicher la fine fleur parmi lesencadreurs parce qu’ils sontnombreux mais il fautvéritablement prendre la finefleur pour préparer ladélégation de l’Ouest. Nousallons leur donner une feuillede route pour qu’ils puissent aujour dit par rapport auxDixiades nous présenter unedélégation prête pourremporter la première place àcette édition.»En judo, la préparations’intensifie dans lesdépartements avant leregroupement régional. SelonAugustin AKouken l’entraineurrégional de la discipline, lesjeunes sont suivis en club où ilstravaillent régulièrement avecleurs entraineursdépartementaux. «Nouscomptons faire unregroupement au niveaurégional qui nous permettra dele confronter, question d’avoirune idée des 3 premiers danschaque catégories qui serontreprésentées », a-t-ilmentionné.Au niveau du nanbudo l’équipetravaille afin de faire de l’Ouestle champion au terme de lacompétition. Mais les autresrégions affûtent égalementleurs armes pour atteindre lemême objectif.

- N°396 - -lundi 15 octobre 2018 -

L’unique buteur au match aller et ses deux autres coéquipiers ne seront pas de la partiemardi pour le match retour du fait de leurs blessures.

Mamie Tinguetin (stagiaire)

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