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94'°® A n n é e - № 37 ABONNEMENTS Kiaine-et-Loire & Limitrophes Trois Mois . . . 5 fr. Six Mois . . . 9 fr. Un An . . . . 16 fr. En dehors des limitrophes: 2 2 K 5 0 INSERTIONS Annonces, la ligne. 2.75 Réclames, 2 fr. Faits locaux, 2.50 LES D É № 8 LOIS Sous l'influence socialiste, le gouvernement prend des mesu- res sans efficacité. Les premiers dfcrets-lois ont paru. Us ont provoqué dans tout le pays un sentiment d'inquié- tude et de malaise qu'il sernit vain de nier. Certes la Nation s'attendait à ce qu'on lui demandât certains sacrifices. Elle était prête à les accepter. Mais elle esperait une contre parlie. Or, le Gouvernement, ne prend même pas le soin de dorer la pilule. Le couperet s'abat sur les contribuables déjà épuisés par une fiscalité dévorante, dont M. Daladier disait la semaine der- nière qu'elle avait atteint la li- mite extrême. Alors on ne com- prend plus. Un écrivain, aussi peu suspect de partialité et de parli-pris que le Professeur Jèze, constate lui- même dans le journal radical- socialiste VÈre Nouvelle : <i On chercherait vainement, dans les décrets lois, des mesures sérieuses d'économies. Encore moins y trouve-t on un décret sur les grèves, contre les occupa- tions et les neutralisations d'u- siue.s, contre h'S vio'ences et les atteintes à la liberté du travail. » Le Gouvernement a-t il re- douté les troubles sociaux ? S'il en est ainsi, s'il n'est pas résolu à surmonter les menacts vaines des démagogues dunt la lorce est faite de la iaiblt sse des gouver- nants ; si, au besoin, il n'e.=;t pas décidé à les réprimer impitoya- blement, il sera impuiss;iut à restaurer les finances, l'ordre pu- blic et la production économi- que ». Il n'y a pas un mot à retran- cher dans celte sévère critique. il faut le dire parce que c'est la vérité ; Terreur du Gouverne- ment est de n'avoir pas su créer d'abord le climat psychologique qui eût rendu acceptables les sa- crifices exigés de la France, Le principal reprociie que l'on peut adresser au Gouvernement c'est que ses décrets - lois sont fragmentaires, incohérent?,et par certains côtés enfantins; ils cons- tituent une salade confuse de dispositions de détail, dont l-'eiFi- Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires & d'Avis Divers FOISTDÊ E3Sr 1S41 P A R A I S S A N T L E M E R C R E D I E T L E S A M E D RÉDACTION a ADf ^lNiSTRÄTIOiM s 4- PLACE DU mAHCHB-HOW Téléphone : 1-95 C/C/ Nantes : 154-28 Direcleür: A. GIROUARD .. Pour la Publicité extra-régionale, s'adresser à la Publicité A. GHIMOT,3, r. d'Amboise (coin r.Richelieu) PARIS (2e) Tél Ricbelieu 51-76 51-77 2 lignes group. Samedi 7 Mai 1938 LE NUMÉRO 2 0 r Les abonnements sont p.iyables d'a- vance et racceptation de trois nu- méros engage pour une année. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui ill. ! Jl. cacité,dans l'état quasi désespéré de l'économie française, apparaît mal. S'imaginer par exemple qu'on restaurera l'équilibre économi- que en instituant la carte de tourisme, c'est une de ces illu- sions qu'on dispense à la foule, pour masquer l'impuissance du régime à faire une véritable poli- tique de redressement national. En résumé, la démagogie so- cialiste, qui a conduit la France à l'abime, est visiblement ména- •gée par le Gouvernement Dala- dier. Seuls les contribuables; sont frappés et durement. Dans ces conditions, il est à craindre que le supplément de charges impo sées au pays ne le soit en pnre perte, car pour payer il faut d'a- bord travailler. En réalité, ce qui éclate à tous les yeux dans les décrets-lois, c'est la médiocrité du personnel gouvernemental ; ces gens ne savent décidément ni parler à cet admirable peuple de Francp, ni administrer ses intérêts. fuiiiiinniiirrrarmiiiiiiisiiiiiiaiiii» A propos des décrets-lois ^ M. Eriiost Billlet, président de l'Union des Intérêts économiques, a fait parvenir au Gouvernement en la personne du jiré- sident du Conseil el des ministres inté- ressés, une note demandant qu'il soit tenu compte, dans la rédaction des d&rets-lois-, de certaines revendications précises des milieux commerciaux et industriels. L'U. I. E. demande notamment : 1. — que la taxe à la production nei soit perçue qu'après encaissement des factures; 2. — que Fon renonce à rétablir la taxe sur le chiffre d'affaires, donl la perception cumulée frappe lourdement les classes moyennes commerciales ; 3. — que l'on assouplisse les conditions d'application de la loi des quarante heures au commerce de détail, en renonçant à exi- ger pendant trois mois do l'année, la fer- meture des boutiques deux jours consécutifs par semaine, et en permetant des déroga- tions légitimées par le fait que le travail du vendeur, surtout en province, n'a rien de comparable à celui de l'ouvrier d'usi- ne ; — que l'on prenne des mesures ri- goureuses pour protéger les commerçants français contre l'envahissement des étran- gers réfugiés en France, en décidant no- lamment quel ceux-ci ne pourront s'instal- ler commerçants ou industriels, qu'après cinq années de présence consécutive en France, et, naturellement, production d'un ciisler judiciain! vierge el d'un certificat de non folllilc dans leur jiays d'origine. « Lca socuilisU'ii ne comptent pas de spt'- cidateurs dans leurs rangs » affirme Le Populaire. . Ùn ne l'aumiL jamais pensé, lors de la dévaluaUtAi de 1986 .' iOUVULHS tXPRfcSS Les ministres se sont réunis ce matin, à II heures, en Conseil, à l'Elysée, sous la: présidence de M. Lebrun, Pour éviter kl hausse injustifiée des prix, les comités départementaux ont reçu des instructions les invUant à une grande vi- gilance. Arpès la revue iwvale, Mussolini offre à Hitler une revue des fûj-ces terrestres de l'Ila\ie. So.ooo hommes défilent devant eux. Pétdn, dégarni de troupes japonaise, craint un eiicerclement de troupes irrégulières chinoises qui appro-chent de la capitale. Lu cinquième tranche de la Loterie na- tionale sera tirée à Périgueux, le aa mioi.; Par deux fois, Caste'ilon a été bombardé hier par les avions naL'^u^stcs us/Kignols. Plus de /|oo bombes sdAi jetées sur clelte ville. A Niort, un camion renfermant du maté- riel de guerre est saisi par ia gendarmerie. Ce l'éhicul^ se irndait à Perpignan. Pour les qualre premiers mois de igSS), le déficit de notre balance commerciale se chiffre à 6.220 millions. M. Henry Gasquel est nommé président du Tauring-Club de France en remplace- ment de iM. Chaix, démissionnaire. « U ) i l ! y.?!] i n i i H u n i i i m m i u t u n n e i < La stabilisation du franc Aj)rès lo discours prononcé mercredi soir par M. Daladier, annonçant les mesures prises pour la stabilisation du franc, M. Marchandeau, ministre des Finances a fait jeudi, aux représentants de la presse, la déclaration suivante : (( Coidrairemenl à ce qu'on a pu croire el dire, ce n'est pas une stabilisation qui a élé décidé« aujourd'hui, c'est une opé- ration dont le but est d'aboutir d'abord à uuQ stabilife de fait. Ce qu'a décidé le gouvernement, en con- formité parfaite avec l'accord tripartite, c'est que, désormais, lo cours de 180 francs ja ur une livre sterling ne serait pas dé- passé. Dès lors, le franc nci peut que s'amélio- rer el il so redressera i)arce que le gouver- nement potirsuivra ce résultat aveo une inflexible volonté, Des rapatrlemeids massifs ont marqué dès ce matin que la portée de la décision du gouvernement était comprise. Lu mon- naie française, soutenue par l'effort du pays tout e"tier, protégée contre les ein- trepriscs de 1» spécidalion, fournira la base soMde de l'auivre de redressement. C'est dans une atmosphère ù l'abri de/ tous les désordres qu'engendre l'instabilité monétaire, que s'affirmera dorénavant par l'effort du gouvernement, grâce au con- cours de tous les Français, la volonté de Créer des conditions économiques stables. » Tempête sur la radio u- Lo 5 février 1988, le poste Radio P.-T.-T.- Nord devait radiodiffuser unq pièce de M. Maurice Rostand : a Catherine Empereur ». Le Conseil de gérance s'avisa que l'éta- lage complaisant de déporlements amou- reux de la tzarine risquait d'offenser la délicatesse des familles. A l'unanimité, il protesta auprès de M. Gentin qui, fort sa- gement, substitua au texte incriminé ((Les Cloches de Gorneville ». Mais Radio-Libqrté prit feu pour le ca- marade Rostand. On sait que cette associa- lion minoritaire a dans son comité les pontifes du marxisme. M. Gentin lui céda. Un arlicîe de M. Pierre Autry, dans Le Peuple, ot un communiqué paru dans Ra- dio-Libérté, les i®'' e t 4 mars, apprirent aux masses anxieuses et irritées qu'elles ne seraient pas privées de Rostand, au-delà des premiers jours d'avril. Contre la capitulation da M. Gentin, contre la dictature d'une minorité révolu- tionnaire, le Conseil élu par la majorité protesta. Lo ministre passa outre. Le Con- seil voulut dans une annonce dégager sa i-esponsabilité. Celle amère comp&nsatioiu lui fut refusée. Samedi 28 avril, Radio-P. T.T.-Nord a, d'ordro du ministre, diffusé (( Catherine Emepreur ». (i8iiiiininmiiiiiiiiinnnniiniiniiit Un jugement radical A l'assemblée des Jeunesses radicales de Moissac, M. le sénateur Dolthil s'est expli- qué sur l'atlilude radiaale à l'égard des projets Blum : (( M. Blum refusa de dire co qu'il comptait faire des pleins pouvoirs qu'il' voulait obtenir. Le Sénat ne pou- vait pas le suivre. Il apporta ensuite des lirojets desquels le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils livraient la terre de nos paysans aux éligarchies occidtes qui avaient déjà arraché l'a vie du moyen commerce et de. la moyenne industrie à l'hôtel Matignon. C'était, en quelqûe sorte, préparer le lit au collectivisme, c'est-à-dire l'abolition du bien le plus cher de l'humanité : la liberté individuelle, îa liberta de la pensée, la l'i- bertô de la presse, la mise en esclavage du monde des travailleurs que M. Blum pré- tend servir. » On no saurait mieux dire. APRES LE REPLI MONET.AIRE Le succès des mesures financières prises par le gouvernement français est mis en relief ixi.r le fait que, pour la. première fois depuis de long mois, le franc français i) terme fa.il prime sur te comptant, à Londres En. e f f e t , la livre sterling est cotée au campla.nl 178,90 et <> Irois niois 178,785. Ce fait semble indiquer que he franc n'est maintenu au comptant à son niveau pré- sent que par les opérations de contrôle el que, laissée à elle-même, celte devise .îe -relèverait probablement. Cette tactique, dit-on, a pour les autori- tés françaises h'avanlage de leur pei-metire d'accumiUer les devises étrangères. LE DEUXIEME « TRAIN » Des conférences inlerministérieUes î'Wi se tenir successivement en vufn de ta pré- paration du second train de décret.';-lois. ' HITLER EN ITALIE Le chancelier Hitler a assisté jeudi à une impressionnante revue ruvvale. Il était ac- compagné du roi d'Italie et de M. Musses Uni, et avait, pris place sur lie cuirassé Ca- vour. Deux escadres, comprenant 201 bàlinienls ont défilé devant Ig Cavour et le Cesare. §§§ INCENDIE DU LA F^YE'ITFJ Le paquebot La Fayette continue à brû- l/er^ mais il n'est pkis qu'une ca.r-casse cal- cinée. De nombreuses et violentes explo- sions, accompagnées de vives lueurs qui écla.iraient le port et la ville se sont pro- duites. Ellfis provenaient de bouleilles d'air comprimé employées pour lancer les mo- teurs Diesel. On ne peut encore évaluer les dégâts ni savoir si le navire sera réparable où si at- teint dans ses <euvres vives, ii doit être considéré comme totalement perdu. Ce paquebot était en service depuis 1980. LE PARTI TRAVAILLISTE HOSTILE .1 VN FRONT POPULAIRE A Londres, l'exécutif national du jxirU Iravailliste a publié la décla.ration suivante après trois „heures de délibéraiions (( L'exécutif nationdt a réàffirmT'h.n 'Tdui-s ' de sa réunion de jeudi sa décision rejetant les propositions en faveur d'un «front po- puh.ire ». Un sous-comité a été chargé de rédiger une déclaration qui sera publiée proichainement. RENTREE DES CAPITAUX Le rapatriement des capitaux exportés s'est poursuivi depuis deux jours à un rythme accéléré. Il est difficile de fournir un chiffre à cet égard, mais ce qu'on peut affirmer c'est que les rentrées ont été sensi- blement p]us im.portanles que lors des deux opérations de dévdî^ualioii d'octCbre 198O ci de juillet 1987 . Bien que la Banque de France n'ait ac- cepté que les grosses affaires, on évalue à plusieurs dizaines de mii'ions de livres ster- ling le montant des devises qu'a pu absor- ber le fond d'égalisation des changes. - § § § INCENDIE A METZ Jeudi soir, à ha foire de Mai, à Metz, un établissement forain, le « Train de Plaisir» a pris feu. /1(1 cours de l'incendie deux Personnes, une jeuiie femme et une jeune fille dont on ignore encore Videi^dilé ont été carbonisées. L'établissement a été complètement, dé- truit el d'autres attractions ont souffert du fou. TELESCOPAGE D'.AUTOS Aux environs d'Elampes, trois a.utomo- biles se léliescapcnt sur une roule natio- nale. Des débris des voitures, on a retiré onze blessés plus ûiu moins grièvement atteints, qui lous ont reçu des soins à l'hôpital d'Eti^mjies ils ont été transportés. 5§P JUSTE ACQUITTEMENT Le tribunal de J'ersailles acquitte une mère qui amit conseivé. chez elle des armes apportées chez eiît' par. ses deux fils tués pendant la giieirc. Dénoncée par un dé- nageur, elle avait été poursuivie pour dé- tention d'arrjies. Ce jugement a été accueil- li ]Hir des applaudissements. .wfe'Î! •

№8 LOIS iOUVULHS - archives.ville-saumur.frarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo...Sous l'influence socialiste, le gouvernement prend des mesu-res sans

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94'°® A n n é e - № 37 A B O N N E M E N T S

Kiaine-et-Loire & Limitrophes

Trois Mois . . . 5 fr. Six Mois . . . 9 fr. Un An . . . . 16 fr.

En dehors des limitrophes: 2 2 K 5 0

I N S E R T I O N S

Annonces, la l igne. 2.75 Réclames, — 2 fr. Faits locaux, — 2.50

LES D É № 8 LOIS Sous l'influence socialiste, le

gouvernement prend des mesu-res sans efficacité.

Les premiers dfcrets- lois ont p a r u . Us ont provoqué dans tout le pays un sen t imen t d ' i nqu ié -tude et de malaise qu' i l sernit va in de n ie r .

Certes la Nation s 'a t tendai t à ce qu 'on lui demandâ t cer tains sacrifices. Elle était prête à les accepter. Mais elle esperait une cont re parlie.

Or, le Gouvernement , ne prend m ê m e pas le soin de dorer la pi lule . Le couperet s 'abat su r les con t r ibuab les déjà épuisés par u n e fiscalité dévorante , don t M. Daladier disait la semaine der-n ière qu 'el le avait at teint la li-mi te extrême. Alors on ne com-prend plus.

Un écr ivain , aussi peu suspect de partiali té et de parl i -pris que le Professeur Jèze, constate lui-m ê m e dans le j ou rna l radical-socialiste VÈre Nouvelle :

<i On chercherai t va inemen t , dans les décrets lois, des mesures sérieuses d 'économies . Encore m o i n s y trouve-t on un décret su r les grèves, contre les occupa-t ions et les neutra l i sa t ions d 'u-siue.s, cont re h'S vio 'ences et les at teintes à la l iberté du travail .

» Le Gouvernemen t a-t il re-douté les t roubles sociaux ? S'il en est ainsi , s'il n'est pas résolu à s u r m o n t e r les m e n a c t s vaines des démagogues dunt la lorce est faite de la iaiblt sse des gouver-n a n t s ; si, au besoin, il n'e.=;t pas décidé à les r ép r imer impi toya-b lemen t , il sera impuiss; iut à res taurer les finances, l 'ordre pu-bl ic et la product ion économi-que ».

Il n ' y a pas un mot à re t ran-cher dans celte sévère cr i t ique.

il faut le dire parce que c'est la véri té ; Terreur du Gouverne-m e n t est de n 'avoi r pas su créer d ' abord le c l imat psychologique qu i eû t rendu acceptables les sa-crifices exigés de la France,

Le pr incipal reprociie que l'on peut adresser au Gouvernemen t c'est que ses décrets - lois sont f ragmenta i res , incohérent? ,e t par cer ta ins côtés en f an t i n s ; ils cons-t i tuen t u n e salade confuse de disposi t ions de détail , dont l-'eiFi-

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires & d'Avis Divers

— F O I S T D Ê E 3 S r 1 S 4 1 —

P A R A I S S A N T L E M E R C R E D I E T L E S A M E D

R É D A C T I O N a A D f ^ l N i S T R Ä T I O i M s 4 - P L A C E D U mAHCHB-HOW T é l é p h o n e : 1 -95

C/C/ N a n t e s : 154-28 Direcleür: A. GIROUARD . .

P o u r la P u b l i c i t é ex tra -rég iona le , s 'adresser à la Publicité A. GHIMOT,3, r. d 'Amboi se (coin r.Richelieu) P A R I S (2e) Tél R i c b e l i e u 51 -76 51-77 2 lignes group.

Samedi 7 Mai 1938

LE N U M É R O

2 0 r Les abonnements sont p.iyables d'a-

vance et racceptation de trois nu-méros engage pour une année.

La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui

ill. ! Jl.

cac i té ,dans l 'état quasi désespéré de l 'économie française, appara î t mal .

S ' imaginer par exemple qu ' on res taurera l ' équi l ibre économi -que en ins t i tuan t la carte de tour i sme, c'est u n e de ces i l lu-s ions qu 'on dispense à la foule, pour masque r l ' impuissance du rég ime à faire une vér i table poli-t ique de redressement na t iona l .

En résumé , la démagogie so-cialiste, qui a condu i t la France à l ' ab ime, est v i s ib lement ména-•gée par le Gouve rnemen t Dala-dier . Seuls les contribuables; son t f rappés et d u r e m e n t . Dans ces condi t ions , il est à c ra indre que le s u p p l é m e n t de charges impo sées au pays ne le soit en pn re perte, car pour payer il faut d'a-bord t ravai l ler .

En réalité, ce qui éclate à tous les yeux dans les décrets-lois, c'est la médiocr i té du personnel gouve rnemen ta l ; ces gens ne savent déc idément ni parler à cet admi rab le peuple de Francp, ni admin i s t r e r ses intérêts .

f u i i i i i n n i i i r r r a r m i i i i i i i s i i i i i i a i i i i »

A propos des décrets-lois ^

M. Eriiost Billlet, prés ident de l 'Union des Intérêts économiques, a fai t parvenir au Gouvernement en la personne du jiré-sident du Conseil el des minis t res inté-ressés, u n e note d e m a n d a n t qu ' i l soit t enu compte , dans la rédaction des d&rets-lois-, de certaines revendications précises des mil ieux commerciaux et industr ie ls .

L'U. I. E. demande n o t a m m e n t : 1. — que la taxe à la product ion nei soit

perçue qu 'après encaissement des factures; 2. — que Fon renonce à ré tabl i r la taxe

sur le ch i f f re d 'affaires, don l la perception cumulée f rappe lourdement les classes moyennes commerciales ;

3. — que l 'on assouplisse les condit ions d 'applicat ion de la loi des qua ran te heures au commerce de détail, en renonçant à exi-ge r pendan t trois mois do l ' année , la fer-m e t u r e des bout iques deux jours consécutifs par semaine, et en pe rme tan t des déroga-t ions légitimées par le fai t que le travail du vendeur , su r tou t en province, n ' a r ien de comparable à celui de l 'ouvrier d 'us i -ne ;

— que l 'on p renne des mesures ri-goureuses pour protéger les commerçants f rançais contre l ' envahissement des étran-gers réfugiés en France, en décidant no-l a m m e n t quel ceux-ci n e p o u r r o n t s ' ins ta l -ler commerçants ou industr iels , qu 'après cinq années d e présence consécutive en France, et, na ture l lement , product ion d ' u n ciisler judiciain! vierge el d ' u n certificat de non folllilc dans leur jiays d 'origine.

« Lca socuilisU'ii ne comptent pas de spt'-cidateurs dans leurs rangs » affirme Le Populaire.

. Ùn ne l'aumiL jamais pensé, lors de la dévaluaUtAi de 1986 .'

i O U V U L H S tXPRfcSS

Les ministres se sont réunis ce matin, à II heures, en Conseil, à l'Elysée, sous la: présidence de M. Lebrun,

Pour éviter kl hausse injustifiée des prix, les comités départementaux ont reçu des instructions les invUant à une grande vi-gilance.

Arpès la revue iwvale, Mussolini offre à Hitler une revue des fûj-ces terrestres de l'Ila\ie. So.ooo hommes défilent devant eux.

Pétdn, dégarni de troupes japonaise, craint un eiicerclement de troupes irrégulières chinoises qui appro-chent de la capitale.

Lu cinquième tranche de la Loterie na-tionale sera tirée à Périgueux, le aa mioi.;

Par deux fois, Caste'ilon a été bombardé hier par les avions naL'^u^stcs us/Kignols. Plus de /|oo bombes sdAi jetées sur clelte ville.

№ A Niort, un camion renfermant du maté-

riel de guerre est saisi par ia gendarmerie. Ce l'éhicul^ se irndait à Perpignan.

Pour les qualre premiers mois de igSS), le déficit de notre balance commerciale se chiffre à 6.220 millions.

M. Henry Gasquel est nommé président du Tauring-Club de France en remplace-ment de iM. Chaix, démissionnaire.

« U ) i l ! y .? ! ] i n i i H u n i i i m m i u t u n n e i <

La stabilisation du franc Aj)rès lo discours prononcé mercredi soir

par M. Daladier, annonçant les mesures prises pour la stabilisation du f ranc, M. Marchandeau, minis t re des Finances a fa i t jeudi, aux représentants de la presse, la déclaration suivante :

(( Coidra i remenl à ce qu 'on a p u croire el dire, ce n 'es t pas une stabilisation qui a élé décidé« au jourd 'hu i , c 'est u n e opé-ration dont le b u t est d 'about i r d 'abord à uuQ stabilife de fait .

Ce q u ' a décidé le gouvernement , e n con-formi té parfa i te avec l 'accord t r ipar t i te , c 'es t que, désormais, lo cours de 180 f rancs ja ur u n e livre s ter l ing n e serait pas dé-passé.

Dès lors, le f ranc nci peut que s 'amélio-rer el il so redressera i)arce que le gouver-n e m e n t potirsuivra ce résultat aveo une inflexible volonté,

Des rapa t r lemeids massifs ont ma rqué dès ce ma t in que la portée de la décision du gouvernement était comprise. Lu mon-naie française, soutenue par l 'effor t du pays tout e " t i e r , protégée contre les ein-trepriscs de 1» spécidalion, fourn i ra la base soMde de l 'auivre de redressement.

C'est dans u n e atmosphère ù l 'abr i de/ tous les désordres qu ' engendre l ' instabi l i té monétaire , que s 'aff irmera dorénavant par l 'effort du gouvernement , grâce au con-cours de tous les Français, la volonté de Créer des condit ions économiques stables. »

Tempête sur la radio u-

Lo 5 février 1988, le poste Radio P.-T.-T.-Nord devait radiodiffuser unq pièce de M. Maurice Rostand : a Catherine Empereur ».

Le Conseil de gérance s'avisa que l 'éta-lage complaisant de dépor lements amou-reux de la tzarine r isquai t d 'of fenser la délicatesse des familles. A l ' unan imi té , il protesta auprès de M. Gent in qui, for t sa-gement , subst i tua au texte inc r iminé ((Les Cloches de Gorneville ».

Mais Radio-Libqrté p r i t f eu pour le ca-marade Rostand. On sait que cette associa-lion minor i ta i re a dans son comité les pontifes du marxisme. M. Gent in lui céda. Un arlicîe de M. Pierre Autry, dans Le Peuple, ot u n c o m m u n i q u é paru dans Ra-dio-Libérté, les i®'' et 4 mars , appr i ren t aux masses anxieuses et irri tées qu 'el les ne seraient pas privées de Rostand, au-delà des premiers jours d'avril .

Contre la capitulat ion da M. Gen t in , contre la dictature d ' u n e minor i t é révolu-t ionnaire, le Conseil élu par la major i té protesta. Lo min is t re passa outre. Le Con-seil voulut dans u n e annonce dégager sa i-esponsabilité. Celle a m è r e comp&nsatioiu lui f u t refusée. Samedi 28 avril, Radio-P. T.T.-Nord a, d 'ordro du minis t re , diffusé (( Catherine Emepreur ».

( i8i i i i ininmii i i i i i i innnniini ini i i t

Un jugement radical

A l 'assemblée des Jeunesses radicales de Moissac, M. le sénateur Dolthil s 'est expli-qué sur l ' a t l i lude radiaale à l 'égard des projets Blum : (( M. Blum refusa de dire co qu ' i l comptai t faire des pleins pouvoirs qu'il ' voulait ob ten i r . Le Sénat n e pou-vait pas le suivre. Il appor ta ensui te des lirojets desquels le moins q u ' o n puisse dire, c'est qu ' i l s l ivraient la terre de nos paysans aux éligarchies occidtes qui avaient déjà a r raché l'a vie du moyen commerce et de. la moyenne indus t r ie à l 'hôtel Matignon. C'était, en quelqûe sorte, préparer le lit au collectivisme, c'est-à-dire l 'aboli t ion du bien le p lus cher de l ' h u m a n i t é : la l iberté individuelle, îa l iberta de la pensée, la l'i-bertô de la presse, la mise en esclavage du monde des travail leurs que M. Blum pré-tend servir. »

On no saurai t mieux dire.

APRES LE REPLI MONET.AIRE

Le succès des mesures financières prises par le gouvernement français est mis en relief ixi.r le fait que, pour la. première fois depuis de long mois, le franc français i) terme fa.il prime sur te comptant, à Londres

En. e f f e t , la livre sterling est cotée au campla.nl 178,90 et <> Irois niois 178,785. Ce fait semble indiquer que he franc n'est maintenu au comptant à son niveau pré-sent que par les opérations de contrôle el que, laissée à elle-même, celte devise .îe

-relèverait probablement. Cette tactique, dit-on, a pour les autori-

tés françaises h'avanlage de leur pei-metire d'accumiUer les devises étrangères.

LE DEUXIEME « TRAIN »

Des conférences inlerministérieUes î'Wi se tenir successivement en vufn de ta pré-paration du second train de décret.';-lois. '

HITLER EN ITALIE

Le chancelier Hitler a assisté jeudi à une impressionnante revue ruvvale. Il était ac-compagné du roi d'Italie et de M. Musses Uni, et avait, pris place sur lie cuirassé Ca-vour.

Deux escadres, comprenant 201 bàlinienls ont défilé devant Ig Cavour et le Cesare.

§§§ • —

INCENDIE DU LA F^YE'ITFJ

Le paquebot La Fayette continue à brû-l/er^ mais il n'est pkis qu'une ca.r-casse cal-cinée. De nombreuses et violentes explo-sions, accompagnées de vives lueurs qui écla.iraient le port et la ville se sont pro-duites. Ellfis provenaient de bouleilles d'air comprimé employées pour lancer les mo-teurs Diesel.

On ne peut encore évaluer les dégâts ni savoir si le navire sera réparable où si at-teint dans ses <euvres vives, ii doit être considéré comme totalement perdu.

Ce paquebot était en service depuis 1980.

LE PARTI TRAVAILLISTE HOSTILE .1 VN FRONT POPULAIRE

A Londres, l'exécutif national du jxirU Iravailliste a publié la décla.ration suivante après trois „heures de délibéraiions

(( L'exécutif nationdt a réàffirmT'h.n 'Tdui-s ' de sa réunion de jeudi sa décision rejetant les propositions en faveur d'un «front po-puh.ire ». Un sous-comité a été chargé de rédiger une déclaration qui sera publiée proichainement.

RENTREE DES CAPITAUX

Le rapatriement des capitaux exportés s'est poursuivi depuis deux jours à un rythme accéléré. Il est difficile de fournir un chiffre à cet égard, mais ce qu'on peut affirmer c'est que les rentrées ont été sensi-blement p]us im.portanles que lors des deux opérations de dévdî^ualioii d'octCbre 198O ci de juillet 1987 .

Bien que la Banque de France n'ait ac-cepté que les grosses affaires, on évalue à plusieurs dizaines de mii'ions de livres ster-ling le montant des devises qu'a pu absor-ber le fond d'égalisation des changes.

- § § § —

INCENDIE A METZ

Jeudi soir, à ha foire de Mai, à Metz, un établissement forain, le « Train de Plaisir» a pris feu. /1(1 cours de l'incendie deux Personnes, une jeuiie femme et une jeune fille dont on ignore encore Videi^dilé ont été carbonisées.

L'établissement a été complètement, dé-truit el d'autres attractions ont souffert du fou.

TELESCOPAGE D'.AUTOS

Aux environs d'Elampes, trois a.utomo-biles se léliescapcnt sur une roule natio-nale.

Des débris des voitures, on a retiré onze blessés plus ûiu moins grièvement atteints, qui lous ont reçu des soins à l'hôpital d'Eti^mjies où ils ont été transportés.

5§P JUSTE ACQUITTEMENT

Le tribunal de J'ersailles acquitte une mère qui amit conseivé. chez elle des armes apportées chez eiît' par. ses deux fils tués pendant la giieirc. Dénoncée par un dé-nageur, elle avait été poursuivie pour dé-tention d'arrjies. Ce jugement a été accueil-li ]Hir des applaudissements.

.wfe'Î! •

CHROHIQUË LOCALE ET R É G I O N A L E

CROIX-ROL'GE FRANÇAISE S. s. B. M. — A. D . F. — U. F. F.

Los présidoiilcs des trois Sociétés de la Croix-Kouge Française (Société do Secours aux Blessés Militaires, Association des Da-mes Françaises el Union dos Fournies de France), invitent leurs infirnjières à la messe, en l ' i ionneur de Jeanne d'Arc, qui aura lieu domain Dimanciie 8 Mai, à n 11. t5, on l'église Saint-l'jorre de Saumur.

- § § § -LA JEANNE-D'ARG DE SAUMUR

Fêle nationale du 8 Mai xySS Les membres actifs des sections de l'atlilé-

lisme, de l 'équitation, du football, de la gymnastique et de la préparation militaire sont priés de se rassembler demain diman-che 8 mai, à i i heures, au patronage N.-D. du Fort, rue Basse-Saint-Pierre, pour assister à la messe solennelle de leur pa-tronne Sainte Jeanne d'Arc, îi l'église St-Pierre, à II h. i5.

Béret et insignes. Le Comité.

AMICALE DES ANCIENS POILUS D'ORIENT

Les Anciens Poilus d'Orient du Saumu-rois sonl invités à assister à la messe so-lennelle (pii sera célébrée demain diman-che 8 mai, dans l'ég'iise Saint-Pierre, à II h. iS, en l 'honneur de la fêle nationale de sainte Jeanne d'Are.

Une délégation du bureau accompagner;! le drapeau à cette cérémonie; rendez-voui

IO h. .'l'i, chez le camarade Receveur, rur d'Orléans.

1|§

UNION NATIONALE DES COMR.XTTANTS

Les membres do 1 U. C. sont invitée h assister il la messe solennelle qid sera cé-lébrée demain dimanche en l'église Saint Pierre, à i i h . i5, en l 'honneur de sainte Jeanne d'Arc. §§§

FÉDÉRATION DES MUTILÉS RÉFORMÉS

ET VEUVES DE GUERRE

Les mcm'iios do !a l'éoération des Muti-lés, Veuves el Victimes de la Guerre sont invités à assister la messe solennelle qui sera célébrée denuiin dimanche 8 mai, à II h. if), eu l'église Saint-Pierre, en l'hon-neur de Jeanne d'Arc.

* * *

Los memliros de l'.Vniicale des S. O. R., de la Oofi" Section des Médaillés Militaires et du Souvenir Français sont invités i\ assis-

FFUILLETON de L'Echo Saumurois iN <) — 7 Mai

Le CMteau Misère p a r G E O R G E S A L ' N I S

(surrE)

— Ah I c ' o t VOUS , BUUH', (pii.. Merci Merci tous! Venez mon oncle! Venez!

11 n'avait qu 'une idée : fuir. Sarliaux le rattrapa h la porte. A sa vue Roger s'arrêta Le jeune diplomate brusqua les choses, ce qui est la meilleure façon en pareil cas : — Monsieur l'abbé, je suis l 'and de votre neveu. Voulez-vous me faire le plaisir de monter dans mon auto qui attend là ? Jo vais vous reconduire.

Cinq miinites plus lard, l 'auto roulait et Sarliaux riait franchement de l'histoire :

— Ecoutez, Monsieur l'abbé, quand les circonstances s'en mêlent... Que vous soyez arrivé à temps pour entendre votre neveu, bravo! Mais le coup de théâtre à la fin, la disparition de Roger, moi courant après... Je suis deshonoré I

L'abbé s'exxusail. Sartiaux riait : — Non, rassurez-vous, ce n'est pas grave.

Tout s'arrangera. D'ailleurs, il faudra que Roiger s'exruse lui-même quand iî sera

chez Afme Brioev Oui malheureux ! C'était Mlle Montés, la sœur de Mme Brice, et tous les amis de sa nièce Laure que tu as plantés là ! C'est un scandale f

ter au service solennel célébré demain di-manche 8 mai, à n h. i5, à l'église St-Pierre, en l 'honneur de Jeanne d'Arc.

Des places seront réservées. §§§-

Gourant c o u p é

Demain dimancho, do 7 heures à ra hou. res, lo courant sera coupé dans lo quartier Sainl-Pierre, des Moulins, les Ardilliors et lo Petit-l'uy.

§§§

SOCIÉTÉ DJ'S LETTRES, SCIENCES à ARTS DU SAUMUROIS

Cercle S a i n t - J o s e p h de N a n t i l l y

Demain dimanche 8 mai : Fête iiatronale 11 h. i5, messe en l'église de N.-D. de

Nantilly, à l ' intention des membres du Cercle.

12 heures : salle dq jeu de notre cercle, déjeuner amical oii l 'on peut amener des invités; s'inscrire de suite.

iG heures : Concours de boules réservé aux sociétaires, nombreux prix.

17 h. 3o : distribution des prix du con-cours ot vin d 'honneur

Les amis du cercle el sociétaires pcuveril apporter quelques lots pour accompagner ceux offerts par la Société; le Comité les remercie d'avance. "

MUSIQUE MUNICIPALE

Demain dimanche 8 mai, au kiosque, de 18 heures A 19 heures, l'a Musique Munici-pale donnera son premier concert.

1. — Deuxième marciie solennelle (L. Manière) ;

PROGHAMME 2. — Suite Orientale (Popy) ; 3. — Lotus Ы'еи, valse (Popy) ;

— La Veuve Joyeuse, fantaisie'(Léhar); 5. — La Borda, défilé des équipages

(Roher). §§§ ;

B i b l i o t h è q u e m u n i c i p a l e

Par suite du décès de M. Boudent, la fonction de Conservateur de la Bibliothè-que Municipale de la Ville de Saumur est actueillement vacante.

Los personnes susceptibles de poser leur candidature à celle dite fonction, sont priées de vouloir bien adresser leur deman-de aveo toutos références à l 'appui à Й1. le Maire de Saumur.

LE CADRE NOIR A BRUXELLES

.Vctueilemont se déroule le Concours hip-pique chez nos exccllbnls amis les Belges et pour corser cette grande manifestation, Bruxelles va avoir la joie d'applaudir notre .'amciux Cadre Noir.

En effet, nos écuyers légendaires se sonl embarqués jeudi soir pour Bruxelles où ils donneront une reprise de manège et une reprise dq sauteurs.

Nos pensées les accompagnent !

L'auto s'était arrêtée rue Madame. Sar-liaux s'inclina devant l'abbé ;

— ExCusez-moi, Monsieur L'abbé. Je dois vous paraître moi-même un fou dangereux. Venez me voir au ministère avec Roger. Nous causerons. En atlendaid, je vous prie, en votre qualité d'oncle, de chapitrer ce grand garçon qui n'est pas raisonnable.

Seul avec son neveu, l'abbé, encore ahu-ri, répétait :

— Mais co Monsieur, ton ami, est très bien ; l'officier qui m'a accompagné et que nous avons planté là est très bien ! Tout est très bien. H ne faut pas, mon garçon, te créer des cliimères. Il ne faut pas être in-juste envers les événements. Ecoute : de-main, jo verrai ton âmi puis jo passerai une bonne journée avec toi et je m'en re-tournerai. Tu vas avoir des invitations, du monde à voir. Jo ne veux pas te gêner et te troubler comme tout à l 'heure. Si j'avais su... Vois-tu, mon garçon, je m'en irai tranquille dans mon paisible petit coin, en me disant quo mon Roger va être bien heureux, bien heureux!

CHAPrrRE m

Bonheur impossible

Sur îe boulevard Maillot, Roger s'arrêta un moment. C'était une exquise après-midi de juin où le soleil, un peu tamisé, n'était pas bridant, où les dernières pluies don-naient encure de la fraîcheur à la verdure aux arbres. A travers les grilles, il aperce-vait, de l 'autre cêté du trottoir qui ¡on-^ a i t les maisons, le Bois de Boulogne ; il

Réunion du 1°'' Mai 1988 Cette réunion a eu lieu à la Maison du

Roi où M. el Mme Fricotelle, les nouveaux propriétaires, ont offert à la Société une très largo et très aimable hospitalité.

Ella a obtenu un très vif el très légitime succès el elle a groupé l'élite de la Société saumuroise qui sinléresse à l'Histoire lo-cale. Cette réunion avait un double objet :

Le premier consistait dans la visite des bidimenls restaurés, et nul n'était mieux qualifié que M. Brunei, vice-président qui, en qualité d'arcliitecle, avait, on collabo-ration avec M. l>révost, membrei du comité, dirigé los travaux de restauration.

M, Brunei nous fit la présenlation en ces termes : « Tous les Saumurois, dil-il, se souviennent dans quel étal de délabrement se trouvait cette relique du passé lorsqui; M. et Mma Fricotelle en firent l'acquisi-tion. C'est grâice, à leur générosité, à leur grand cœur et à leur goût éclairé que Sau-mur pourra conserver cette page glorieuse de son Histoire locale. La Maison des Rois est un monument « oià soufile l 'esprit » comme disait Maurice Barrés. Chaque pier-re évoque- des souvenirs ? Elles ont vu la silhouette massive, mais au regard plein de douceur, du Roi René, le plus connu des ducs d'Anjou. Elles ont dû voir la Vier, ge de la Patrie lorsqu'elle vint séjourner à l'abbaye do Saint-Florent. Jeanne devad celle visite à Yolande d'Anjou, reine des qualre royaumes, mère du Roi René, sa protectrice du moment. Elles ont dû voir i l Reine de Beauté Agnès Sorel, lorsque l,i tour se trouvait à Chinon. Dans le bulle-t in de janvier 1985, la parlie historique do la Maison des Rois a été décrite magistrale-ment par notre si dévoué, si érudit secié-taire général, le colonel Savec-.j. Dans la visite de ce jour, nous nous attacherons donc surtout à la parlie archéologique ».

On passa ensuite à la visite détaillée du monument qui ne représente qu 'un tiers de l'ensemble du domaine.

On admira tout particulièrement les sculplures admirablement traitées dans la façade principala, la restauration de l'aile gauche qui date du 16° siècle où l'ensemble de la mouluration a été rcstituée et on pé-nétra ensuite dans la cour intérieiure qui est du plus pur 16® siècle. L'escalier dont la baie est murée a été restauré dans le style de l'époquei aveo une élégante sim-plicité et la balustrade a été refaite selon le modèle de baluslre du 16® siècle.

Cette partie de l'édifice qui n'était pas connue fu t pour les Saumurois une véri-table révélation.

Après celte visite de l'extérieur, M. Bau-chard, le si actif et si dévoué président de la Société prit la parole.

Il commença par présenter les excuses de M. do Luze, chanoine Moreau, François de Grandmaison et M. lo comte de Cossé-Brissac et le docteur Boivin.

IJO présidant adressa ensuite ses plus chaleureuses félicilalions à M. Brunei, vice-président, el au colonel Savette, secrétaire-général, pour leur récente promotion à la roselto de l 'Instruction publique.

11 félicita M .Marcenac, autre vice-prési-dent, pour sa promotion au 5° galon, enfin, il tient à attirer l 'attention des sociétaires sur 1« haute personnalité de M. Jean Vi-gnaud qui vient, pour une seconde fois, d'être nommé président de la Société des Gens do Lettres, il signale très juslemcnt qu ui)rès lo général Weygaml, dont la san-té donne actuellcfment quelques inquiétu-des, M. Jean Vignaud esl certainement dans le domaine des lettres l'a personnalité la plus éniinenlo de notre groupement. Di-recteur littéraire du Petit Pari.iien, com-mandeur de lu Légion d'i ionneur, homme do lettres. M. Vignaud a déclaré avec la plus charmaide sim])licité à notre président que le litre auquel il tenait le plus était celui de « Meiunier honoraire do l 'Anjou» qui lui fu t décerné à la suite de la très in-téressante restauration qu'il avait faite du Moulin de Turquant .

Le président aborde maintenant lo se-cond objet dq la réunion qui esl l ' inaugn-ralion d 'une saLe de Musée concernant les documents relatifs à l 'hisloiro du Saumu-rois ; il rappelle que le principe eu avait été adopté au moment de la création de la section saumuroise de la Demeure Histori-que qui a permis de sauver le château de rile-d Or, la si intéressante! maison do la

. Reine de Sicile. La Société a trouvé le plus bienveillant

concours auprès de la municipalité près de laquelle o-n est toujours sûr d'avoir l 'appui le plus précieux chaque fois qu'i l s'agit de l'embellissement de Saumur ei el de son développement touristique.

En raison de la lenteur des travaux, noire tjrésident avait demandé qu 'une salle soit d'ores et déjà affocléq à ce musée dans la Maison de la Reine de Sicile dont l'amé-iiageinent aurait été fait avec les ressources de la Demeure Historique ; la municipa-lité avait à l'unaniimilé donné un avis fa-vorable à celte demande, mais elle fu t ajournée par l 'Administration des Beaux-Arts qui estima que l 'état des travaux ne pormellait pas oelto installation, c 'est alors que M. et Mme Fricotelle ont généreuse-ment mis à la dispositjion do la section Saumuroise de la Demeure Historique, la très belle salle du XVI= dont la restauration vient d'être achevée.

En attendant son installation au Palais de l'Ile-d'Or, ce musée ne pouvait trouver un cadre convenant mieux au but qu'i l poursuit.

En effet, pendant trois siècles, les XV, XVI® et 'XVII", les rois, les princes et les jilus grands dignitaires du Royaume .ai-maient à venir se reposer dans cette belle cl illustre demeure, leur souvenir sera évo-qué par la si intéressante présentation des documents du Musée qui nous est faite par le président.

voyait à travers les taillis, les voitures et les passants dans la grande allée, et, plus pro-che de lui, des promeneurs paisibles dans les petits sentiers. La nature le reprenait, avec sou calme imposant, et il s'attardait volontairernent. Il fit quelques pas, puis s'arrêta de nouveau. L";ne autre préoccupa-tion lo prenait : sa tenue civile, son com-plet sombre, sortant pourtant d 'une grande maison où l'avait emmené Sartiaux. Mais il était habitué à être presque tou-jours en uniforme et il en avait pris l 'habi-tude. Aujourd'hui, eai civil, le chapeau, le vêlement, lout le gênait un peu, et pour-tant il élait très élégant, d 'une élégance sobre qui rappelait celle qu'il avait tou-jours eue sous Tuniforme sombre d'offi-

i cier de marine. Ce qui le troublait surtout, c'est qu'il se comparait aux jeunes gens qu' i l allait rencontrer. Il se rappelait leurs complets clairs, souvent genre siwrt. Il ne leur enviait pas leur élégance tapageuse ; mais il était mal à l'aise, comme il l 'était toujours depuis son arrivée dans la capitale et pourtant les événements s'étaient préci-pités depuis la conférence el le départ de l'oncle, et Roger était lancé au cœur du tourbillon parisien.

Cela s'était fait avec une vitesse effray-ante. Dabord ,dès le lendemain, Dampierre l'avait appelé à son bureau pour lui an-noncer qu'il ferait partie, de ce jour-là, du secrétariat de l'amiral, quil serait en som-me un de ses officiers d'ordonnance, et

• tout de suite la vie officielle avait commen- ) ^ eé : réceptions, inaugurations, service au j

ministère «t relations. Sartiaux avait pous-

sé à la roue. II était dans un moment de fièvre, dans une période troublée par de graves événements financiers et il so ser-vait. de Roger pour le remplacer dans beau-coup de circonstances. D'ailleurs, il esti-mait que cela lui ferait du bien do se dé-brouiller un peu tout seul.

Roger en avait pris son parti, et au fond( de lui-même il commençait à s'avouer q u H n'y avait pas grand mérite, car il élait pris par la curiosité, pareil au voyageur qui découvre une contrée qui .d'abord, lui inspire méfiance et crainte el à laquelle il finit par s'intéresser.

11 n'y avait qu ' un point... non pas noir, mais presque comique, comme disait Sar-tiaux : c'était le jeu de cache-cache invo-lontaire qui se livrait entre la fanullo Brice et Roger d'-\lbret.

Mme Térésina Brice avait été la première à accueillir lo jeune officier et allait être la dernière à le connaître, à le recevoir en ami de la maison. D'abord, le retour de Laure Brice, qui était en Angleterre, ao-compagnée par une amie de sa mère ,avait élé relardé. Elle prenait part à un tournoi de tennis et avait accepté d'aller visiter Oxford et son Université.

Puis, Mme Brice avait été prise par ces mêmes affaires de Bourse qui préoccu-paient Sartiaux, ce (jui fail qu'après avoir reçu ime invitaiton, Roger avait reçu un mot aimable de Mme Brice s'excusant. Il avait enfin rencontré celle-ci, accompagnée de sa sœur, Mlle Montés, au vernissage de l'Exposition nautique, où il suivait le mi-nistre, el là il avait fait la connaissance des

Nous voyons, en effet, successivement, lo porlrail de Louis d'Anjou, fondateur de la maison, celui de sa femme Yolande d'An-jou, la plus .grande politique du siècle, qui fu t la plus active i)rotectricc de Jeanne d'Arc.

D(uix portraits de son fils René qui très vraisemblablement a dû collaborer aux sculjjlures do la Maison du Roi, celui de son beau-frère Charles Vif, une reproduc-tion d 'une des plus anciennes sculptures de .leanne d'Arc el de sep compagnons qui vinrent avec elle à Saumur chercher le duc d'.Vlençon.

En dehors de ces poriraits, il existe en-corq une série do vieilles gravures de Sau-mur et un buste d'Henri IV qui séjourna à la l\[aison du Roi et enfin trois pièces originales très remarquables.

C'est lout d'abord la minute même du plan le plus ancien de Saunmr, dressé en i7.''i.'i par Pierre Duperray el qui fu t sou-mis à l 'Empereur Niapoléon I"'' lors de son passage à Saumur ïe 12 août i8oS.

L'ortginal de ce plan, dont la copie figu-re à la bibliothèque, était demeuré jus-(lu'à ces derniers mois introuvable, la dé-couverto en fut faite grâce aux minutieuses recherches do notre si distingué et érudit sous-préfet, M. R. Milliat, qui en a fait gé-néreuselnent le don au Musée de la De-meure Historique.

La secondo pièce renuirquablo est duc à la générosité de M. A. Partant, c'est le buste original réalisé par David-d'Angers, de Jean-François Bodin, lo grand historien du Saunmrois, ce buste a été coulé avec le bronze des médailles romaines recueillieis dans la Vallée de la Loire. Nous avons donc le buste du plus grand historien du Sau-nmrois, exécuté par lo plus grand sculpteur Angevin.

Une troisième très belle pièce est le portrait de la trente-sixième Abbesse de Fontevrault, celui de Madame Marie-Louise de Timbrone de Valence 1(700-1765), ce tableau avait été signalé à noire président par Anatole France, m a i s il n 'a pu être acquis quo tout récemment et enlevé de justesse à la convoitise d ' u n Américain.

Après la visite dq celto salle, les socié-taires sont Conduits dans le grand salon rose dont trois magnifiques gravures, cel-les de Louis iXIV, do Mazarin et de Turen-ne évoquent les plus glorieux souvenirs de la Maison du Roi, la réconciliation du gé-néral et du Ministre, en i652, devant Louis XIV et toute la Cour réunie à Saumur.

Ces gravures ont élé offertes par M. François de Grandmaison qui a rédigé pour leur présentation aux sociétaires una note extrêmement intéressante dont la lec-ture est donnée par M. Bauchard.

En terminant, le président évoque en termes excellents la très belle et très bon-ne œuvre accomplie par M. et M. Frico-telle pour la restauration dei ce Logis Royal, l 'un des plus boaux de Saumur, et qui abrite aujourd 'hui en plus des souvenirs

jeunes gens et des jeunes filles formant lie « groupe Brice », comme on disait dans le Tout-Paris, et à qui il avait si inopinément faussé compagnie le jour de la conférence. Mais, dans la cohue, on avait pu à peine échanger quelques mots, el ce n'avait été que la lendemain, au thé offert par Mlle Montés ,qui, dans ces occasions ,suppléait sa sa>ur, (¡u'il avait fail vraiment connais-sance avec los êtres qui allaient être, en principe, ses amis. Mais Mme Brice et sa fille Laure maniiuaieht à la fête, qui avait été très cordiale, car ce thé était un peu donné en son honneur. On voulait con-naître co marin mystérieux qui disparais-sait de façon si inattendue.

Ro.cer connut là Suzanne Mars, une ravis-sante blonde aux allures de poupée, cou-sine des Brice ; Jeanne de Hesse, une demi-Slave, mince, féline, prétentieuse et loin-taine, puis l 'état-major des familiers de la maison, as])irants discrets à la main de Laure : le jeune sporlsman de Ilousseaux, propriétaire de chevaux de courses et mon-tant lui-même comme gentleman, u n gar-çon petit, à l 'allure de jockey, affichant des prétentions à l 'anglomanie ; Loignac, type du cercleux approchant de la trentaine, bon danseur, élégant, pommadé, vernissé, sorte d'automate sans vie ; et enfin, le seul homme à peu près sympathique, Charles Près, fils d 'un grand directeur de journaux type de Parisien chic, mais gardant un fonds de la gouaille du gamin de Paris, transformé en mondain.

(à suivre).

du passé, les œuvres sociales le? plus in téressautcs.

Le président, au nom de la Société di^ Lettres, Sciences et Arts et de la Demeure Historique, adresse aux nouveaux proprié-taires ses félicitations les plus vives et ses remerciements les plus sincères.

La séance se termina par un vin d'hon-neur (lui fu t offert i)ar M. et Mme Mco-telle aux jiombreiix visiteurs qui garde-ront de cette journée le meilleur et le plus émouvant souvenir.

A p p a r t e m e n t s à l o u e r

La Gaisseï d 'Epargne de Saunuir dispose de quelques appaitements dans l ' immeuble qu'elle fait construire /i4 et 46, rue Jean-Jaurès.

Ces appartements sont composés de trois pièces (eau, gaz, électricité, waters-closeta particuliers, cave, buanderie, cour, garage de vélos}.

P r ix : i.Soo et i.4oo francs, charges an plus.

S'adresser à la Caisse d'Epargne tous les jours, sauf le dimanche et la limdi, de 8 à II heures et de i3 à 17 heures).

CiVRNET DE L'ECHO

NAISSANCE Nous apprenons avec plaisir la naissance

au foyer du capitaine de Saint-Martin et de Mme; .belle-fille du colonel de Gaulier cles Bordes, d ' u n mignon bébé, prénommé Philippe. Nos meilleurs vœux au bébé et nos compliments à ses heureux parents.

Mat-Civil de Saumur du 4 au 7 Mai 19З8

NA.ISSANCES Alain Bxéhéret, 49, Grande-Rue. Pliilippe Gouze de Saint-Martin, 17, rne

Jlontcel. DECES

Angélique Besse, 07 ans, sans profession, hôpital.

Eugène Deleval, Go ans, représentant tie commerce, hôpital.

nij 111 î iiu liiu u lU» I u I < I n I m I ijiu m L-\ BULLE DE EORT

CERCLE ST-iNICOLAS

Contrairement à ce qui a élé annoncé précédemment, le concours de boules au rond est définitivement terminé.

Nous nous excusons particulièrement près de Ceux qui ou avaient demandé la prolongation. Mais cette décision s'impose;

I. Pour mieux nous conformer aux con-ventions primitivement établies et d'après lesquelles le concours de boules au rond doit CMncider avec le concours de boules â 1& part ie ;

ta. Poa r íáire droit à diverses el justes оЬйеттэНадга» qn í nous o n t été faites par Je» îiïlléneissés eux-mêmes et surtout ;

Ptowir miœ iWi; giîner le concours fédéral (fe IliKOuulte» »1Ш Ш1Г|1«1 «jHÎ au ia lieu toute la jlfiiiMïikôe >ШтАи dimanche 8 mai â Chacé ftU (dliwiill 1ГЛФ«1№ ituíMSímaí à jespe«:ler l 'occurcn-

Jjis; lüíittes fe> gâignank aux concours de bsumlliis iSi toi pwíííe «1 au rend seront аМ-ftftufes Í>ís;llfij d&tm'm mat in 8 mai, l>es üiMlíntKSSiís; sawsl дхЛ» d® les consulter e t , oíl!ftíi.íi fe ©¡Ь ífaig епием»» sseiaíent in-

jrtusuSwiteï, d® Ьи;п -.ouloír íttíkissií.'í' Iteiiiii':̂ í-ás'l^ífíaitüíiniís avant 16 heures,

íé) ftigWí'ií'síí s'íeMíí'í ríxíaimVum nc

ï ^ (ííMrílrtííSí/íí dfis ¡iii% pour les deux iííS®<t<§Wf# m m Jítótí â iH heures précises. •"/(Síííí; feís áfS^íaiít», In>hn>! aux seules élimi-j'ísiíní/'í'ís d « í.;0H<;eiJr«t hi partie et toMs íüííí« f f u í , m mticmns tin rond, auront fait iíH d'Vííí moíffs dix points par l'ad-i(íífíí<íii díi l^iírs tfííí-. fíi(íí)l»'urs cartons, se-íwtU í(¡iip.-'Iá<5,

• • • ( ; I Í A L Í . I ; . ^ G J ' ; Ш Ш Г F - R I C O T E L L E

V((íirf h'« //ftullíd» du tirage au sort cf-fí'íliié i4,iir le, íhíiilenge de boule Henri l'ri'-ol«ll,. ;

l)imanche 8 Mai I. Los Amis Itéunis, les Ulmes-Union de

Kîdtil l.ijiidxfrl, l'I S lieures ; 2. Les Jardi-nier,ч, Síiinl-Lambort-l^s .Toyeux du Cha-(icnu, ?i Q heures ; 3. Cercle, « La Cure », St-l''lorenl-Cert:le de la Visitation, à 10 heu-res ; 4. Union, Brain-sur-Allonnes-Soleil-Levant, II h e u r e s ; 5. La Villefranche,

' Saumnr-T i :.n de Monfsoreau, à i3 heures; 6. M:iison-NVu\e, Sainl-l.ambcrI-t nion de Villebernier, ù 1 h e u r e s ; 7. t uion d'Allou-nes-Cercle Siiini-Nicolas, Saunuir, à i5 heu. res ; 8. Cercie Réjniblicain, I.es Tuffault-l 'nion de D.impierre, à iC heures ; g. La Dupetit-'l'liouars, Saiiit-Martin-des .-Vmis de Saint-Cyr, à 17 heures ; lo. Cercle Républi-cain, Naiilil!y-I.a Plaisance, Doué-la-Fontai-ue, à 18 heures.

Dimanche i5 Mai II. Les Amis Réunis, Biagneux-Union de

Sainl-Florent, à 7 heures ; 12. Renaissance, Brézé-Croix des Sables, Bagneux, à S- heu-res ; i3. Les Tilleuls, Fontevrault-Bel-.Mr, Saumur, îi 9 heures ; i4. Les Amis de Cha-cé-Cercle St-Joseph, Nantilly, à 10 heures ; i5. Union Rue Brault-Les Amis de Varrains,

II heures ; iC. Le Bon Vigneron^ Saint-Florent-Société Agricole, Brain-siir-Allon-nes, à i3 heures ; 17. Union de Varrains-Société Liltérairo de, Souzay, ii i.'i heures ; iS. L'Avenir, Villebernier- Union Républi-caine,. Saint-Martin, à i5 heu re s ; ig. Cer-cle Saint-Pierre, Saumur-Union de Tur-quant, à 16 heures ; 20. Le Petit-Caporal, Saumur-L'Agrément de Neuillé, à 17 heu-res; ai. Union de Chacé-Equipe gagnante numéro 10, à 18 heures.

• * *

Le tirage au sort pour le quart de finale aura lièu à l ' issue de la dernière partie.

Pour la bonne marche des opérations, les joueurs sont priés de bien vouloir se trou-ver présents un quart d 'heure avant l 'heu-re fixée JJour leur partie.

Ils sont avisés d 'autre part que les tira-ges suivants ne seront pas modifiés. Ceux-ci seront affichés à la Société <( Le Soleil-Levant » et feront l 'objet d 'une insertion dans les journaux locaux.

Coostil Général de №ine-&-Loiie ( E X T R A I T S )

séance à l'unanimité, en faveur dû Gou-vernement Daladier pour l'œuvre de re-dressement qu'il a entreprise.

» »,

INumi les nombreux rapports discutés en séance l'après-midi, nous relevons ceux ayant trait plus particulièrement à la ré-gion saumuroise. (à suivre)

i T i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i n i i i i i i m n t m

FOOT-BALL-ASSOCIATION

• ' - M i i i u i i i f i i B i i i i i m i i i m i i i i !

La première session ordinaire du Conseil général s'est ouverte lundi, à 10 heures, sous la présidence de M. Bernier. M. de Geoffre occupait le fauteuil de secrétaire. M. Stirn, préfet, assistait à la séance.

M. Berniar prit aussitôt la parole pour proooncer le discours d'usage.

II fit d'abord l'éloge d 'un membre dis-paru de l'assemblée, M. le duc de Blacas.

L'orateur évoqua ensuite la catastrophe de Noyant, et préconisa la suppression des passages à niveau cause, chaque année, de la perte de nombreuses vies humaines.

Abordant ensuite le redressement écono-mique de la France, M. Besnier souhaite ardemment, pour notre pays, un état d'es-prit plus favorable pour la mutuelle com-préhension, et un sens plus eixact du fac-teur travail.

Le discours du président est accueilli par de vifs applaudissements et M. Stirn, préfet de Maine-et-Loire, s'associe à ces paroles, et félicite l 'orateur de son appel à l 'union de tous pour la grandeur du pays.

La parole est donnée à M. Robert de Giai amaison qui s'exprime en ces termes:

« Comme représentant de la région la plus éprouvée par la catastrophe de Noyant, puisque la ville de Montreuil compte cinq morts, je tiens à remercier M .le Préfet et 5l. le président du Conseil général des sen-i idfnls de douloureuse sympathie qu'ils ont bien voulu adresser au nom du Gou-veinrment et de l'assemblée départemen-li'V tant aux blessés qu 'aux familles des victimes,

I, Ayant été avant hier à la clinique et h l'hôpital pour y prendre des nouvelles des blessés et saluer les parents des victimes, j'ai trouvé des-hommes et des femmes ani-més à la fois de courage et de cet esprit lie résignation que confère la foi religieuse il ceux qui la possèdent.

» Lo'Si ue l 'émotion, qui a étreint toute la population de notre région à l 'annonce de cette catastrophe sera atténuée, on se rendra compte qu'i l serait injuste d'en faire retomber toute la responsabilité sur un ,garde-barrière nouvellement désigné pour cet emploi.

» C'est beaucoup plus haut qu'i l fau-drait rechercher les véritables responsables do l'accident, car il n'est pas admissible quo la vie des voyageurs de la route ou du rail soit à la merci d 'une insuffisante pré-paration d 'un modeste employé sans que les chefs n'encourent eux-mêmes de graves responsabilités. C'est au nom de l 'intérôt public cpie les représcntanls de cette ré-gion ne manqueront pas d 'at t irer sur ce point l'iittenlion du Gouvernement. »

Une motion de confiance esl votée, hors

T e n n i s CIÎITERIUM DE FRANCE

C'est avec une évidente satisfaction que les dirigeants du Tennis-Club Saumurois ont appris la venue ^ Saumur de l 'équipe toute première d'Angers. Cette nouvelle ne manquera pas de réjouir Ites amateurs d,j tennis qui pourront assister gratuite-ment aux épreuves portées au programme de cette journée du 8 mai.

Les matches commenceront à 10 heures du matin pour se continuer dans l'après-midi par les doubles el les simples qui n auraicint pu se dérouler le matin.

Les membres honoraires auront droit d'entrée sur les courts ofi des chaises leur seront réservées.

Nous rappelons que les courts du T, C. S sont situés auprès du garage de la S'p-

^cii ' té Nautiiiue, quai Mayaud.

i) • SOCIETE NAUTIQUE DE SAUMUR

MM. les membres du Comité sont priésj d'assister ii la réunion qui aura lieu de^ maiii dimanche 8 mai, ii 10 heures, au siège social, Café de la Ville.

Ordre du jour ; Régates de Nantes (en-gagements et désignation d 'un délégué); projet de sortie générale ; affaires diverses.

Convocation des rameurs ICn vue d un entraînement sur un long

parcours, les membres actifs sont priés diei Î se trouver au garage, quai Mayaud, demain dimanche, ii 8 h. 3o très précises.

D i v c r . U n d r a m e à F o n t e v r a u l t

AimES LA VICTOIRE DE I.A J. A. Lo match joué dimanche dernier au sta-

de .Millocheau, entre Angers-Soprtif et la ' J. A., battant pavillon (bleu eu blanc >>, restera désormais au livre d'or de la Jean-ne d'Arc de notre cité. Sans doute fut-il le plus beau que nous ayons vu cette sai-son sur l 'extrémité du quai ComterLair. Les équipes réalisèrent un a fair-play » ad-mirable sous l 'empreinte de la plus cor-diale des camaraderies.

La .leanne d'Arc fit u n e grande partie. Elle manceuvra aisément, parce que entre Angers-Sportif et cette dernière, il existe une nette différence de classe. Nous ne voulons point mésestimer la valeur du team vaincu; • mais le champion de deuxièmei division ne ' possède pas encore n i l 'allant, ni la techni-que de nos " bleu et blanc » locaux.

• •

DANS LA COUPE DE L'OLIST La Jeanne d'Arc de Saumur devait so

reiiflre demain dimanche ii Nantes, où elle devait rencontrer pour un match comptant pour quart de finale de la Coupe de lOuest, l'Union-Sportive Douardeniste.

Or, ce dernier club vient de déclarer for-^ fait.

La J. A. ne se déplacera donc pas de-main et reste ainsi qualifiée jwur jouer une demi-finale de cette importante com-pétition.

T o u r de F r a n c e m o t o c y c l i s t e Le tour de France motocycliste, organisé

par le Molocycle de France, et parti depuis le 3o avril dernier de Paris, se déroule ac-tuellement sur les routes do France.

Les concurrents sont aujourd'hui à Nice, en repos .Dès deinaiii il repartent vers Ré-ziers, Pau el Bordeaux, el arriveront à Sau-mur le mardi m mai, de 18 heures ii igi heures.

Ils seront reçus ii l'Hôtel de ville où un • vin d 'honneur leur sera offert,

Le mercredi 11 sera une journée de repos consacrée ii la visite de la ville. Néanmoinsi < les concurrents militaires feront une dé-monstration sur la piste du Chardonnet.

Le lendemain jeudi is mai, le départ .sera donné ii 0 heures pour la lo« étape, . avec l ' i t inéraire suivant ; Angers, Nantes, Vannes, pour être de retour à Paris le di-manche i5 mai, après i3 étapes totalisant ô.oao kilomètres.

La paisible cité de Fontevrault vient d'ê-tre mise en émoi par un drame survenu hier dans lo quartier de l'Auerie. Un sun-veillant de la Maison centrale, Marcel Che^ nais, 4o ans, a abatlu d 'un coup de fusiU. Mme Lediiiro, ilgée de 5o ans, femme du surveillant-chef de la prison, la blessant très grièvement.

Marcel Chenais faisait partie de l 'admi-nistration pénitentiaire depuis igao et avait successivement été af.'eclô à Clairvaux, Fon-tevrault, 'l'houars et Bressuire, puis était revenu ii l'^ontevrault depuis deux ans.

S'adonnant ii la boisson et très, mal noté par ses chefs, il était mu té dernièrement; il Caen, poste qu'i l ne voulait pas rejoindre. Il avait w u é une haine à son chef, M. Lu-claire, qu'i l rendait responsable de son dé-]ilacement et avait proféré k son égard ainsi (lu'ii celui do sa femme des menaces de mort .

Menaces qu'il devait mettre à exécution hier vendredi, puisqu'il s 'embusqua pour guetter sa victime qui, sur le pas de sa porte et en compagnie d 'une voisine, ne se doutait nullement du sort qui l 'atten-dait.

Le meurtrier visa et au risque de causer deux victimes, appuya sur la détente, et ii i3 mètres de distance, cribla le dos de la malheureuse victime qui s'éciiDula en per-dant .son sang en abondance.

Prévenus aussitôt, les gendarmes de Fon-tevrault arrivèrent sur les lieux et s'assu-rèrenl du meurtrier qui ne manifesta au-cun regret de son acte..

Dès i5 h. 45, M. Ancelin, Procureur de la 'République, M. Livinec, juge d'instruc-ticn, M. Thomas, greffiei, rrrivèrent à Fontevrault et oommencèrent l 'enquête, aidés par le capitaine Deschamps, de Sau-mur .

Interrogé, Chenais expliqua pourquoi il en voulait à son chef et déclara qu'il avait décidé de se tuer après son acte meurtrier, mais qu'i l n 'en avait pas eu le temps.

Mis en état d'arrestation et conduit à la prison de Fontevrault, Chenais fu t trans-féré hier au soir il S«umur et écroué à la maison d'arrêt.

Quant" à la victime, Mme Leclaire, elle fut transportée ii la clinique de Bagneux 011 le docteur Richoux après lui avoir don-né les premiers soins, a réservé son. dia-gnostic.. Plus de 100 grains de plomb ont élé relevés dans le dos de la malheureuse et il est à craindre que le poumon soit atr teint.

Nt'us formulons les meilleux vœux pour sa guérison.

CHUTE DE BICYCLETTE

Vers II heures, lundi matin, un fort eltroupement entravait la circulation déjà intense il ce moment-là, rue Saint-Nicolas; c'était près do la petite-rue Saint-Nicolas. Par suile de croisement d'automobiles, un cycliste qui sortait de celle dernière rue, se trouva nez à пел avec une voiture qui stoppa aussitôt, mais le cycliste Beugnon Charles, domicilié route de Varrains, tom-ba sur la chaussée, cependant que son compagnon Fouineteau Louis, ouvrier boulanger, rue des Basses-Perrières, plaçait sa machine pour empêcher rautomobilisle d'avancer.

Une discussion s'ensuivit. Beugnon le prit de très haut et frappa même le сопч ducleur do la voiture stoppée. Finalement, Beugnon, surexcité, qui était blessé, put à grande peine être maîtrisé. Les agents prévenus survinrent pour remet Ire de l'or-dre et intervonir.

Beugnon (pii avait perdu du sang sur !a chaussée, fut conduit fliins une maison voi-sine où on lui prodigua les .soins les plus sommaires en attendant l 'ambulance Haye, demamlée pour le transporter à l'hôpital afin d 'être sérieusement pansé.

En effet, Beugnon porte une très longue plaie au sommet du crâne d'où le sang s'échappait assez sérieusement. Cependant son état n'est pas sérieux. l.e cuir chevelu esl seul atteint.

La police a ouvert une enquête sur les causes de cet accident et_ les motifs de la discussion, lo tout semblant touïïier au dé-savantage du cycliste blessé.

Щ-ЩЩ'

FEU DE CITEMINTE

Lundi soir à 20 heures, la police a de-mandé l 'intervention du premier secoura jiour un feu de cheminée qui venait de MÍ déclarer chez Aime Pesche, i4, rue "SValdeck. Rousseau.

Lo lieutenant P^i-udhommeau et le capo-ral Gautier, ont fait lo nécessaire.

A 20 h. 3o, tout danger était écarté ;( dégûls sans trop d'importance.

RlE.XCONTRB FACIIELVSE

Mardi dernier, M. Aury, de Saint-Mar-tin-de-Sanzay (Deux-Sèvres), circulait en auto près de Montreuil, lorsqu'un troupeau de sept ou hui t vaches déboucha d 'un chemin sur la gauche.

L'une des bêles coupa la route et vint se jeter sur le devant de la voiture qui fut; endommagée.

Mu Aury a porté plainte contre la pro-priétaire du troupeau, .Mme Michon, 45 ans, cultivatrice à Montreuil, route de Thouars.

SUS AUT CLAPIERS

M. Sauvestre Louis, Go ans, cultiva te.ui: à la Chauvière, commune d'Ejyieds, a porté plainte pour vol d 'une lapine et de deux de ses petits, de 2 mois et demi environ. Il estime son préjudice à 54 francs.

Les gendarmes de Fontevrault ont réussi à identifier le voleur qui n'est autre que Marcel-Ehjgène Beaumont, 27 ans, demeu-rant à Saix (Vienne), et originaire de Doué. la-Fontaine.

Reaiimont a passé des aveux ; pour com. mettre son vol il escalada lo m u r de clô^ ture de l'habitaion de M. Sauvestre.

VELO SUBTILISÉ

M. Le Courtois Théophile, 37 ans, em-ployé de chemin de fer, se voyait délesté mercredi de son vélo qu'il avait laissé pendant quelques instants en face du nu-méro 8 do la route de Rouen.

Or, celte machine a été retrouvée à Pezou (r.oir-el-Cherj ainsi que le proprié-taire momentané, le jeune Roger Q..., iG ans, qui a élé arrêté.

FEUl r>E CHEMINÉE

A i4 h. 3o, jeudi, les pompiers ont été alertés pour un nouveau feu de cheminée qui venait do se déclarer rue Fourrier.

Les dégâts sOnI insignifiants. Saumurois, surveillez l'état de vos cheminées.

UN POIVROT

Les gendarmes de Saumur ont appréhen-dé, jeudi après midi, le nommé Coudreau, demeurant au Rois-Doré, à Saumur, ren-contré en complet étal d'ivresse.

Il a été déposé au violon municipal d'où il est sorti vraisemblablement nanti d 'une contravention.

UNE CHUTE GRAVE

Au soir, mardi, assez tard, à 21 h. 20, ! le jeune Chardin Marcel, employé chez M. { losse, plombier, rue d'Orléans, rentrait au ' logis, à Saint-Florent, lorsqu'au détour do

la rue Bcaurepaire, prenant mal son virage et dérapant, le jeune cycliste tomba sur la chaussée, se faisant une blessure au côté gauche du front. Des passants se portèrent vers lui, le conduisirent au café des Arts où il reçut les premiers soins eu at tendant le docteur Baillot, qui intervint. L'état de Chardin n'est pas grave. Son patron, M. Josse lo reconduisit à .son domicile.

Vous formons des vœux pour son com-|il('t rélablissenient.

.\FFAIRES DE COI PS

l.cs gendarmes enquêtent au sujet d 'une affaire de coups qui mit aux prises les nommés .Mexandre Caillaut, 45 ans et Eu-gène Braull, 35 ans, tous deux cultivateurs au Petit-Moulin, commune d'Alionnes. Cet-t,̂ rixe a la mésenlenle de voisinage pour origine.

M\M,)I E DE CORRECTION

1'ro<ès-verbal a été dressé conire "M. Jean (ioujou, 5(1 ans, champignonniste, demeu-rant à Hagneu.K, i jo , rue du Pont-Fouchard, pour tapage injurieux «u théâtre.

/

Test ce au'on verrait s'il prenait fantaisie aux S . O O O ^ g a g n a r i t s de se diriger tous ensemble verdie Pavillon de Flore, après le Urage d u n e seule tranche de la

L O T E R I E N A T I O N A L E "é^^oJtízü dleiAjc t M ^

>it)i!Pil ce Cfiiiiîiitrce ce Seopî' L I Q U I D A T I O N J U D l G I A i n i i

de M. Clahriel V1NCEM>EAl , Fourreur ,

ruo du rorlai l-Louis, à Samnur

Par j ugemen t d u 3 mai ig38, M. A'incen-deau a été admis au bénéfice de la liqui-dat ion judiciaire.

.luge commissaire : M. Rouchier. Liquidateur ; M. A Bouvet. 23, rue ' u

T e m p b h Saumur . l e s cié.mclers sont avisés .qu ' i ls ont

rcaie t t re leurs t i tres accompagnés d ' u a ho.doreau irclicalit' signé sur papier libre, des .'iommes qu ' i l s ont a réclamer entre les nKii.'is du l iquidaleur , dans un délai de quinza ine .

à WiCiiii APPAREIL DE CHAUFFAGE,

pour vestibule et escalier, avec ses tuyaux. S'adresser au jour-nal .

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"u Gérant : P. RICHOU.

Imprimerie Girouard et Richou.

IÍ ludes de : M« VALOTAIRE, avoué, r.

des Payens, i3, à Sainnur . M» THIBAULT , nolairc ,

place de la Bilange, à Sau-m u r .

VENTE SUR LICITATION Au plus o f i ran t

et dernier enchérisseur

En u n seul Lot

D'UNE

PETITE « l A I S O N Sise à BEAULIEU

et de Diverses Pièces de Terre

L'ADJUDICATION aura lieu le SAMEDI VINGT-HUIT MAI MIL NEUF CENT TRENTE HUIT, à quatorze heures, en l'étude de M^ THIBAULT, notaire à Sau-mur, commis à cet e f f e t .

Journal bi-hebdomaclaire à 4 Pages i U n A n F r . ' K i ^ Six Mois » 9

Trois Mois . . » 0 jH E n d e h o r s d u d é p a r t e m e n t : 1 5 f rancs .

i l I l L L I i ? ' ! ; . m S i l L S l J U I M f i O A g» M demeurant à

sSt

^ déclare souscrire nn abonnement d

i l l à i 'Echû Saumurois, à partir du ^ SIGNATURE DE L'ABONNÉ ;

Un fa i l savoir à tous ceux qu ' i l appar t iendra :

Qu 'en exécution d ' u n ju-gement r endu contradictoire-m e n t pa r le t r ibuna l civil de première instance de Sau-miu?, le 4 Mars igSS enregis-tré ;

Aux requête, poursui tes et diligences de :

1° Monsieur Alfred GUE-lUNEAU, d e m e u r a n t chez M. Armand CHEVALIER, à Sou-zay (M.-et-L.),

Ayant Maître VALOTAIRE p o u r avoué ;

2® Monsieur Germain THL AUDIERE, charcut ier à la Riche-Extra, près Tours, r u e

de la Mairie, n m n é r o i i , p r i s t an t en son nom personnel que pour la vididilé de la procédui-e ii l 'égard de la damo Germaine Raguin, son épouse.

Madame Germaine Raguin épouse de Monsieur Germain THIAUDlEREi, demeuran t à la Riche-Extra, près Tours, r ue de la Mairie, m n n é r o 11 ;

3° Mademoiselle Madeleine GU|ERINT:AU, célibataire ma-jeure, demeuran t , 32, rue du Par lement - Saint - Pierre, ¡i ÎBordeaux,

Ayant Maître BOISSEAU pour avoué ;

4® Monsieur Bon aventure Nicolas Lecutier, employé à la compagnie du Nord, à Somain (Nord), Canton de l 'Eglise n u m é r o 2, pris t an t en son n o m personnel que p o u r la validité de la procé-dure à l 'égard de la dame Ernes t ine Adèle Guérineau, son épouse,

Madame Ernestinei AdèHe GUERINEAU, ( ^ u s e » de M. Lecutier, la di te dame en instance de d ivo rce , do-miciliée de droi t avec son mar i , ma is autorisée ù rési-der chez M. TRUANT, par or-donnance de non-concilia-t ion du t r ibuna l de Douai, e n date du 22 Décembre 1936,

Défendeurs défai l lants , après réassignation do dé-fau t , profi t joint .

LOT UNIQUK DESIGNATION' :

Commune de S\UMUR A. — Une petite Maison,

sise à Beaidieu, c o m m u n e de Saunmr , cadastrée sous les numéros 98 his, io3 ot lo/i, seclion B, avec une cavo en roc ;

B. — Une parcelle de h u i t ares s o i X a n t e . centiares de terre plantée en vigne, si tuée au Beaugrand, cadas-trée n u m é r o 527 de la sec-t ion С ;

C. — Deux ares soixante quinze cent iares de vigne, au Clos-Morin, cadastrés numé-ro 172 section B ;

D. — Six ares de vigne, aux Varennes, cadastrés nu-méro З06, section В ;

E . — Cinq ares qua t re vingt deux centiares de terre au Clos Morin, cadastrés n u -méros 180 et 180 bis, et six ares c inquan te centiares do terre, au m ê m e lieu, cadas-t rés n u m é r o i84 ,section B.

Mise à pr ix :

4 , 0 0 0 francs

I i sera procédé, le SAMEDI 28 MAI 1938, à quatorze heu-res, en l ' é tude et p a r le mi-nistère de Maître THIBAULT notaire à Saumur , commis à cet effet, à la vente s u r lici-tat ion, au p lus o f f r an t et dernier enchérisseur, des in^-meubles dont la désignation suit :

Fait et rédigé à Saumur , par l 'avoué poursuivant sous-signé:

Signé : VALOTAIRE.

Enregis t ré à S a u m u r A.J., le 3 Mai igSS.

Folio 80, case i3. Reçu i5 f rancs .

Signé : ABRAHAM.

Pour tous rense ignements s 'adresser à M" THIBAULT, nota i re à Saumur .

Etut 'os de : Maitre B.\U(.;iIAIU>, avoué,

12, rue du Marché-Noir, à S a u m u r ( M a i n e-e t - Loire),

M» BONNEAU, avoué îi Sau-m u r , 20 rue des Pavons.

M" 'l'HIBAULT , notaire , place (le la Bilange à Saumur

M» SIMONNEAU, notaire à Saunnn-, 72, rue d'Orléans.

V E N T E SUR LICITATION Au plus of f ran t

et dernier enchérisseur lùi Seize Lots

Ш mvTîiistîs

MAISONS Si-s-s à SAlîMUR

Rue du Pressoir, .Numéros 29, .Il et

et do

deux MAISONS S.,Viyi -I.AMBi;in -(lc.'i-Li;\ ÉES

ainsi que de dirersvs P i è c e s d e T e r r e

et B o i r e s

L'. WUI ntCA'l ¡0.\ aura lieu le SWIl-.lU \I\(,r-ililT MAI MIL MlUf CEXT TRE.XTE HUIT, ù quator-ze /). lrauU\ eu l'étude de Mailre TIIIliAULT, uolaire (I Saumur, piace de la Bi-tttuqe et par le ministère dukit AiailiV TlHIiWLT et de Mailre SIMONMiAL, toius deux notaires à Sau-mur, eonnnis à cet e f f e t .

On fait savoir à tous ccux nu it ap()artiendra :

( iu ' cn exécution d'ui> ju-gemen t rendu sur requête par lo t r ibimal civil de pre-mière instance do Saumur , le j " .Vvril 19З8, enregistré;

Aux requête, poursidles «4. diligences do :

i " Monsieur ,Iean-P<iplisto CAlLLKAlî, débitant, demeu. r an t i\ Samnur , 71, quai Ma-vaud,

Ayant Mailre НЛГСН.МШ poiu- avoué ;

Monsieur Jean-Baptiste René S.WARIT. propriétaire, demeuran l au Cliapeau, com-m u n e do Saint-Lambert-des-I.evées (Maine- ot-Loire),

Ayant Maitre BONNE.Vf, p o u r avoué.

3° Monsieur Gustave RA-THOUIS, cultivateur, demeu-ran t aux Rivières, commune de Raslay ( t i e n n e ) t u t eu r

ad hoc des m i n e u r s Ray-mond (I Roger Caillteau, fonction a laquelle il a été nommé, el qu ' i l a accepté, l)ar délibéra lion d u conseil de famide des mineurs , te-nue! le 9 février 1988, sous la présiilcnce de Monsieur le ,lu,ge de r-iiix du canton des Trois-Moutiers, lo di t Mon-sieur l':\l-HO!UIS , fa isant fonction de t u t eu r dans la dite instance, par sui te de l 'oppositioti d ' in té rê ts enttre les dil? mineurs , et leur lu leur datif Monsieur Jean-Baptiste (IMLLEAU.

Ayant Maître BOISSEAU jwur avoué ;

11 sera procédé, 1© SAME-DI VINGT-HUIT MAI 1988, à (lualorze heures t rente, en l'étude, cl par ïe ministèr© de Maître 'l'UlBAUlLT et de Maitre SIMONTYEIAU, tous deux notaires, commis à cet effet, à la venlte s u r licita-tion, au plus of f ran t et der-nier enrliérlsseur, des im-meubles dont la désignation siût :

])i:SlGNATION I r<Mnier Lot

I ne \iuison, sise à Sau-nmr, ruo du Pressoir, nu-méro 29. comprenan t : Au rcz-de-cl.aussée : corridor d 'entrée, une pièce su r la r<ie, une au t re pièce par der-rière et une cuisine.

Au premier étage : u n e chambrci à feu et u n cabinet .

Grenier au-dessus, couvert en ardoises.

Cour c o m m u n e avec la maison a | )par tenant à Mme Beilloau (numéro 27 de la ruo du l'ressoir).

Droit au pui t s et aux ca-binets d 'aisances c o m m u n s avec cette dernière maison.

l n petit caveau au-dessous du jardin de Monsieur Mom-n\asson.

Deux caves séparées de la maison <iui précède, ayant accès par la. ruelle de lu rue du Pressoir, qu i joint les re-présentants Dauzon , et au-tres, dite impasse de la rue du Pressoir.

(Cadastrée seclion H, nu-méro 833, jo ignant au nord M. Boilltau, au mid i Mme Choyer, au levant Monsieur Legal, au couchant la rue du Pressoir.

Mise prix : 8.000 f rancs 2« Lot

Une Maison f o r m a n t l ' an-gle de la r u e d u Pressoir à Saumur , s u r laquelle elle

porte le numéro 4i et de la ruo Marceau (anciennement ruo de Fontevrault) sur la-quelle elle porto les numé-ros 2, 4, 6 et 8, divisée en deux corps de bâtimeiit.

Le premier d o n n a n t su r la rue du Pressoir comprenan t :

Au rez-de-chaussée : deux chambres , u n e pet i te cham-bre derrière, u n e au t re pe-tite chambre à la sui te de celte dernière.

Au premier étage : deux chambres et deux mansar-des au-dessus. Grenier sur le tout . Cave sous la maison.

Cour, polit b â t i m e n t con-sislanl en u n e chambre au rez-de-chaussée, u n e cham-bre au premier étage, grenier au-dessus.

Pui ts avec pompe ados.séc au m u r de la maison.

Le second d o n n a n t sur la ruo Marceau, comprenant :

Au rez-de-chaussée : u n e chambre basse avec caves dessous.

A l 'entresol : une chambre avec cave dessous..

Au premier étage : deux chambres, trois greniers au-dessus.

Le tout jo ignanl au nord la rue Marceau, au mid i Mademoiser.e Naudin, au le-vant M. Levrault, au cou-cliant la nuï du Pressoir, ca-dastré section D, numéros i, I , 3, ô, 5.

Mise h pr ix : G.000 f rancs .S" IX)t

Une Maison située à Sau-n m r , rue du Pressoir, nu-méro 59 au fond d ' u n e cour, comprenan t :

Au rez-de-chaussée : une chambre et u n cabinet, deux caves sous ces chajnbres. Grenier au-dessus.

Lieux d'aisances au fond d e la cour. C o m m u n a u t é au pu i t s et au portail . Cadas-t ré section D, n u m é r o 28 p. Jo ignan l au nord Vve Pi-chot, au mid i Veuve Pichol. au couchant M. Urbain Bou-greau.

Mise à pr ix : 1.600 f rancs 4° Lot

Un bAliment d'hahit '«tion située à Saumur , rue du Pressoir, n u m é r o 69, dans une cour c o m m u n e y accé-dan t , comprenan t :

Au rez-de-chaussée : cel-lier, débarras et escalier en pierre donnan t accès au lo-gis composé de doux cham-bres à feu, grenier au-dessus.

E>ans la cour buanderie . Le

tout cadastré sous le numé-ro 28 p de la section D. .loi-g n a n t au midi la cour com-mune , au levant Mlle Gody.

•Mise à pr ix i.Soo f rancs

5® Lot Une Maison située au Cha-

peau, commune do Saint-Lambert-des- Levées, compre-n a n t :

Bn sous-sol : ime ancienne chapelle , dite la chapelle Sa in te - Catherine , affectée en remise ot cellier, au-des-sus 4 chambres.

Au niv;eau du chemin vi-cinal : cuisine, bureau , sal-le à manger , couloir et deux chambres au-dessus, grenier sui le tout .

Cave voûtée et débarras. Ck)ur avec vyater-closels el iximpe. Remise dans la di te cour avec grenier au-dessus, jo ignant au nord le chemin vicinal, au midi M. Raveau, au levant u n passage mi toyen avec M. Raveau, -au Couchant M. Raveau, le tout cadastré sous le n u m é r o 817 de la section D,

Mise il prix : 2.Ô.000 f rancs 6« Lot

Une Maison située au Cha-peau ,commune de Saint-Lambert-.des-Le(\'ées„ compre-n a n t :

Au rez-de-chaussée ; deux chambres, .grenier mansa rdé au-dessus.

Hangar, cellier, buander ie , water -àose ts dans la cour et débarras dans u n bâ t imen t séparé.

Ecurie et remise avec g r j -nier . Cour avec pompe ados-sée à la maison. Pui ts près, de la remise. J a rd in d 'agré-m e n t devant la maison avec serre. Grand ter ra in en na-tu r e de jardin en touran t la dite maison et se prolon-geant vers nord-est. Jo ignant à l 'ouest M. Mache t , au nord Messieurs J a m i n , Bois-mard , Girard et Viémont, à l 'est, sur partie, le 7° lot ci-après, au mid i te lot ci-après no tamment à 1 ' ext rémité sud-ouest le passage réservé au profit dudi t lot en bor-dure de la voie ferrée pour lu i donner accès (duquel pas-sage il sera question ci-après) m u r mitoyen entre le tout , cadastré sous les nu-méros 8ra p, 8i3 p, 8i3 p, 818 p, 819 p, de în section Ii > pour une contenance d'environ 43 ares 70.

E t a n t ici expliqué q u e l ' o n accède audi t immeuble par

u n passage de c inq mètres do large en bordure du che-m i n de fer de Paris à Orléans et desservant en m ê m e t emps l ' immeub le compris sous lo tot ci-après.

Mise à pr ix : iS.ooo f rancs 7" Lot

Une antro Maison située au Chapeau, c o m m u n e de Saint- Lamhert-des - Lbvées , comprenant :

Au rez-de-chaussée : deux chambres .

Grenier mansardé au-des-sus, servitudes derrière et escalier e n pierre conduisant fin grenier. W.-G. dans la cour. Cour devant et der-rière, remise avec grenier . Grand jardin f o r m a n t pointe vers levant. Le t ou t joignant au nord l ' immeuble compris dans le lot précédent, MM. Viémont et Torlu, fossé mi-toyen ent re ces derniers, h l 'ouest le lot précédent , au sud-est la ligne du chemin de fer d u P.O. Le tout cadas-t r é sous les numéros 785 p, 612 p, 612 p, 8i3 p , 8i3 p, 8i3 p, 818 p, 819 p, de la section D, pour u n e conte-luince d 'environ 43 ares 70.

Etant ici expliqué que l 'on acrf'de au présent immeuble par lo m ê m e passage de 5 mètres de large si tué en bor-d u r e du chemin de fer, qu i donne accès au précédent lot et à la suite dudi t passage do 5 mètres p a r u n au t re passage de 2 mètres 33 situé au sud dud i t précédent lot et e n bordure de la voie ferrée.

Mise à pr ix : lô.ooo francs 8» Lot

Lins boire s i tuée dans l 'Ile du-Saule il Saumur .

Cadastrée sous le n u m é r o Т09З p, de la section A el comprise au plan parcellaire annexe sous le n u m é r o 26, d'aune contenance d 'environ 78 ares 4o. Jo ignant au nord Madame Veuve Savarit, au midi Messieurs Georget et Pinguet , au levant M. Pin-guet , au couchant u n che-m i n appar tenan t à M. Pin-guet .

Mise à prix : 2.000 f rancs 9» Lot

U:e autre boire située au Chapeau, c o m m u n e de Saint-Lambert-des-Levées.

Comprise au plan parcel-laire annexé sous le numéro й5, d ' u n e contenance d 'envi ron 61 ares 4o et jo ignant au nord la route Nationale, au mid i Monsieur Pinguet , au

leivant les hér i t iers Savarit, par le lot hu i i ème sus-indî-qué ,au couchant les mêmes, portée au cadastre de Sau-m u r sous le n u m é r o 1.098 p de la section A.

Mise à pr ix : 1,600 f rancs 10« Lot

Une boire si tuée au can-ton du Chapeau ou au Port-Feuillet, c o m m u n e de Saint-Lamber t-des-Levées.

Camprise sous le n u m é r o 23 du plan parcellaire an-nexé, d ' u n e contenance d 'en-viron 11 ares 80, jo ignant au nord la route do Tours, au mid i Monsieur Queyon, au leivant la roule nationale, au couchant le canal et Mon-sieur Pinguet , portée au ca-dastre de S a u n m r sous le n u m é r o r,o:i7 p de la section D.

Mise à pr ix : 3oo L'ancs II» Lot

Une boire s i tuée au Port-Feuillet ou l 'Ile-du-Saule à Saumur , complantéo de peu-pliers , d ' une contenance d 'environ 58 ares 76, joignant au nord Madame Molaire, (canal entre'), au mid i Mon-sieur Raguin^ au couchant la l igne de chemin de fer, (ne semble pas portée au cadas-tre).

Mise à pr ix : i.5oo f rancs 12® Lot

Une parcelle de pré située à r i le-du-Saule, à Saumur , complantée de divers arbres, d ' u n e contenance d 'environ 88 ares 26 cenliares, portée au cadasire sous le n u m é r o 1.091, 433 de la section A, jo ignant au nord le 11® lot, a u m i d i Messieurs Hersant et Georget, au levant Monsieur Anis, au couchant Monsieur Louis Raguin .

Mise à prix : 3.000 f rancs iS" Lot

Une boire située au canton d u Chapeau, à Saumur , ca^ daslrée sous le n u m é r o i.ogB de la section A et au plan parcellaire annexé sous 1 e n u m é r o i5 p, d ' u n e conte-nance d 'environ 62 ares 62, joignant au nord le canal, au mid i Monsieur Georget, au levant Monsieur Raguin, au couchant M. Savarit.

-Mise à pr ix : 700 f rancs 14' Lot

Une parcelle de boire si-tuée au Port-Feuillet à Sau-m u r , d ' u n e contenance d'en-viron ao ares 72, portée au

cadastre sous le n u m é r o 1096 de la section G et sous le nu-méro i5 p d u p lan parcel-laire annexe, jo ignant au nord le i5® lot, au levant M, Baron, au mid i le lot i3°, au qquchant Monsieur Gabard.

Mise à p r ix : 260 f rancs 15« Lot

Une parcelle de boire si-tuée au Port-Feuillet, com-munei de Saint-Lambert-des-Levées, portée au plan an-nexe parcellaire sous le nu-méro 19, d ' u n e contenance d 'environ 4 ares 80, jo ignant au nord Monsieur Queyon (petit fossé entre), au mid i le canal, au levant la levée d u Port-Feuillet et Madame Soyer, au couchant Madame Veuve Savarit et Monsieur Gabard.

Mise à p r ix : 100 f r ancs 16« Lot

Une pièce de terre labou-rable située à Bournan, com-m u n e de Bagneux, d ' u n e su-perficie de 56 ares environ, cadastrée pour pareille con-lonance sous les numéros 23 p, 23 p, do la seclion A, jo ignant au nord u n bois, au mid i la route Nationale, au levant Monsieur Crouzil, au couchant MM. Guinefoleau, Guibert et Tessier.

Mise à pr ix : 700 f rancs

Total des mises à prix :

8 2 , 2 5 0 francs QUATRE VINGT DEUX

MILL,E DEUÎX CENT CINQUANTE FRANCS

Fait 0I rédigé ii S a u m u r p a r 1 'avoué poursuivant soussigné :

Le 28 avril 1988.

Enregistré à S a u m u r A. J.

Reçu quinze francs.

Pour tous renseignements , s 'adresser à :

Maître liAUCHARD, avoué à Saumur . 12, r u e du Mar-ché-Noir.

M» BON'NDAU, avoué, rue des Pavens, à Saumur .

M» THIBAULT , notaire , place de la Bilange à S a u m u r

M» SJMONNEAU, notaire, rue d'Orléans, à Saumur .

Vu pnr nous, Maire de Saumur, pour légalisation de la s i^ature du gérant, аШ1-4е-Ville de Sisunur^ le

Certifié par l'imprimeur soussigné^

LB MAIRBJ