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84'""Année—№ 68 ABONNEMENTS Trois Moîs. . 4 fr. Six Mois. . . . 7 fr. Un An. . . . 12 fr. Ea dshin du départsmsiit: 16 fr. ETRANGER 25 FRANCS INSERTIONS Annonces, la ligne. 1.80 Réclames 2 fr. Faits locaux 2.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires âc d'Avis Divers — FONDE EN 1841 — PARAISSANT LE MERCREDI & LE SAMEDI REDACTION & ADMiNISTRATlON : 4, PLACE DU MAf^CHÉ-NOIR ~I i' Samedi 25 Août 1928 LE NUMÉRO 15 C Les Aboonements sont payables d'â- vance et l'acceptation de trois na- méros engage pour une innée. La quittance est présentée à l'abomni sans dérangement pour lui. C/C/ Nantes 154-28 I Meiir: A. GIROUARD | flTéléphoQ« 1-95 Actualités L'affaire du croiseur cuirassé que le Cabinet allemand, où siègent quatre socialistes dont le chancelier, M. Hermann Muller, a décidé la mise en chantier, a fait couler des flots d'encre et des larmes de déconvenue chez nos socialistes, furieux de voir que les démocrates du Reich s'étaient une fois de plus moqué d'eux ; car ils ont accepté docilement la chose, alors que leurs camarades français les suppliaient presque d'exiger impérieusement la dé- mission des quatre ministres socialistes, à seule fin de bien démontrer qu'il y avait quelque chose de changé en Allemagne. Mais c'est fini. Nos socialistes vont parler d'autre chose. "Seule- ment, ils seront peut-être désor- mais de moins chauds partisans de r« anschluss » et de l'évacua- tion immédiate et incondition- nelle de la rive gauche du Rhin. Nous verrons bien. En Grèce, le retour de M. Veni- zelos au pouvoir, et le succès qu'il a remporté aux élections qui viennent d'avoir lieu est un événement d'importance; car, bien que le grand Grétois ait in- diqué que voter pour lui c'était voter pour la République contre le rétablissement de la monar- chie, la manière dont il est rentré en Grèce, dont il a congédié l'an- cien Parlement, abrogé la loi électorale et ordonné une légis- lation électorale nouvelle, laissent ïêveurs, peut-être à tort, les ré- publicains de ce pays. Nous entrons dans une période de grande àctiviité diplomatique. C'est bientôt la reprise des tra- vaux du Conseil de la Société des Nations, la réunion de l'assem- blée génevoise, mais, par dessus tout, c'est dans quelques Jours que sera signé à Paris , au Quai- cl'Orsay, le pacte Kellogg qui met la guerre hors la loi. La France a lancé, les invitations et reçu Tadhésion de quinze puissances. M. Kellogg s'est dérangé d'Amé- rique.pourvenir signer lui-même le pacte dont il est l'auteur. De son côté, M. Stresernann se rendra également à Paris, et c'est.la pre- piiçrefoisqu'un ministre du Reich sera reçu officiellement depuis l'Empire I On dit que la réunion de tous ces personnages ne don- nera pas lieu à des conversations diplomatiques ; mais nous n'en croyons rien. M. Stresemann a besoin de causer avec nous. N'a-t-il pas à revendiquer l'évacuation de la deuxième zone d'occupation en Rhénanie ? 11 faudra qu'il se montre précis dans la contre- partie qu'il entend nous offrir, car nous n'accomplirons pas un vain geste débonnaire, comme celui que proposent les socia- listes. De son côté, M. Kellogg a be soin de causer avec nous au sujet de l'accord naval .franco-britan- nique qui inquiète à tort l'Améri que, car cet accord de désarme- ment n'est dirigé CQntrepersonne, encore;moins contre les Ét«s-Unis, l'intérêt des grandes puissances européennes étant au contraire d'amener peu à peu le gouverne- ment de Washington à s'intéres- ser à leurs œuvres de paix et même à la Société des Nations, qijii fut l'œuvre d'un Américain, M. Wilson, renié par les Améri- cains. Nous aurions bien, nous aussi, des questions à poser à M. Kel- logg, mais il est peu probable qu'il consente à y répondre. En tous les cas, les conversations amorcées à Paris se développeront à Genève qui verra s'ouvrir, cette fois-ci, l'une de ses sessions les plus intéressantes. NOËL MARTY. iininriiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiririTfii LES BEAUX GESTES — Le 16 août, sur la tombe du Soldat inconnu, à l'Arc de Triomphe, on pouvait voir une curieuse couronne Elle était tressée d'épis d'avoine et rl blé, de lourdes grappes de raisin formant tout autour, un motif décoratif. Sur lo ruban tricolore qui l'entourait, se déta- chaient ces simples mots : « Des paysans présentent au Soldat inconnu les récoltes qu'ils doivent à son sacrifice. » • • — Par décret rendu, sur la proposition de M. Painlevé, l'abbé Gustave. Dussére, curé-doyen d'Altkirch, est nommé cheva- lier de la Légion d'honneur. Cette nomination, qui était demandée depuis plusieurs années déjà, récompen- se les nombreux services rendus à la Fran- ce pendant la guerre et depuis le retour de l'Alsace par l'abbé Dussère, qui est titu- laire de la Croix de guerre. * * — L'Académie des Sciences morales et politiques a décerné, sur le rapport de Ni de la Goroe, le grand prix Marie-Laurent, de 4o.ooo filancs, à a l'Œuvre des Reli- gieuses de Villepinte », dévouées au traite- ment des tuberculeux, en la personne de la Supérieure générale, sœur Marie-Angèle née Antoinette Reyne. NOUVELLES EXPRESS Après une chaleureuse réception au Havre, MM. Kellogg et Mackenzie King sont arrivés hier matin à Paris. M. Meyer, maire du Havre, a offert à M. Kellogg le porte-plume d'or ciselé destiné à la signature du pacte. Le nouveau gouverneur de l'Indochine, M. Pierre Pasquier, interviewé, a fait les déclarations suivantes : « Ayant été à l'école des grands gouverneurs qui, depuis M. Paul Doumer, se sont succédé en Indochine, je n'aurai qu'à continuer leur politique qui est celle de la France et qui est conforme à ses aspirations de justice er de liberté, ainsi qu'à sa générosité... » On vient d'arrêter à Saini-Germain-en- Laye deux communistes militants qui distribuaient des tracts antimilitaristes. Une perquisition fructueuse a été opérée à leur domicile. Au sujet de l'attentat contre le vice- consul d'Italie à Saint-Raphaël, il s'agi- rait d'un acte de vengeance de la part d'un Italien. Suivant le vœu du peujjle albanis, Ahmed Zogou va être proclamé demain roi d'Albanie. De grandes fêtes sont en préparation à Tirana. ^ Le grand monarchiste grec, le général Metaxas, se retire définitivement de la politique à la suite de sa défaite écrasante. Renverser la, trïbme? Pourquoi pas ? Tiens, voilà une idée qui a du bon ! D'excellents esprits, pénétrants et infor- més on .fait cette juste remarque qu'un député, parlant de sa place, dit beaucoup moins de sottises, ou si yous voulez d'inu- tilités, que lorsqu'il grimpe au .«perchoir» comme on dit au <( Palais Bourton » Ce « perchoir » c'est la tribune. Aussitôt qu'un ((honorable» y est perché, il n'y a plus moyen de l'arrêter. Alors, si on sup- primait le tremplin, quelle économie Ce bavardage, et, . comme heureuse consc quence, combien d'autres économies subs- tantielles 1 Napoléon I®'', qui n'aimait pas les ba- vards, avait supprimé la tribune au Con- seil des Cinq-Cents. Et c'est même lui qui a borcardé le premier ce tréteau illus- tre, en disant des parlementaires de son temps (( Ces perroquets criants ne moi. teront plus sur leur perchoir». Napoléon III, qui suivit d'abord la tr dition de son oncle, ei^t tort d'y renoncer et de rétablir la tribune au corps lép" latif, dont il l'avait primitivement exclue. Ainsi, triomphèrent les bavards, qui entre-eux s'appellent de puissants orateurs .parlementaires ». Mais, les bons observateurs n'aug-uraient rien de on de cette .réforme. Mérimée, qui était un fameux philo; > ph'!6, bien qu'il siégeât distraitement au Sénat, dit alors, en forme de sentence : (( Midntenant, nous somjnes f..àchus; les braillards vont détruire le principe d'au- torité, sous lequel il n'y a .plus de gou- vernement possible » Et, en effet, ce fut bien ce qui arriva. Nous erapruntons cette savoureuse anec- dote à un autre bon philosophe, M. .lean Bernard, qui se couvre de l'autorité d'un ex-député, plein de fine sagesse, M. Roux- Costadau,, lequel rédige à lui seul un vi- vant et curieux petit journal la (( Libre opinion », où il fait campagne avec esprit et bon sons, pour la suppression de la tribune. Cet ancien parlementaire donnait bien ce dont il traite : (( La suppression de ce tréteau en aca- jou, écrit-il refroidirait le zèle intempestif et la vanité des plastronneurs, charlatans et démagogues qui constituent les trois quarts de la chambre des députés ! » ,Ma foib c'est bien possible! En tout cas, pourquoi ne pas le tenter ? niiiiiiiiiiiiiiiiiTimTiiiiiiifiiiiiiiiiiii A quand la mise hors la loi de là guerre civile La mise hors la loi de la guerre entre nations, telle que la conçoit, ou la rêve, le pacte Kielogg, ne dépend évidemment pas d'un seul gouvernement. Ce'st même ce qui rend cet.lia oonvjÈsntion inlfernatio- r^ale plutôt théorique. Mais il dépendrait très bien d'un seul gouvernement de mettre hors la loi guerre civüe. Sans déranger M. Kellogg, le ministre de l'Intérieur et le préfet de police, à dé- faut du ministre de la Guerre, y suffi iraient. Cependant, il existe un parti commu- niste qui, non seulement prépare la gi; re civile, mais qui commence à la fomen- tert L'Humanité se vante chaque matin de- su^citeir des mutin€(ries militaires et d^^ tenir en échec ou même de faire reculer ; ce qu'elle appelle élégamment u la gra- daille et les G.D.V. », c'est-à-dire les offi- , ciers ou, dans son ^djélicat langage (( les gneules de vache Le commandement, bafoué, est impuis- sant et le ministre, tout occupé à changer le iiom de son ministère — car, n'est-ce pas, les pactes Kellogg ayant supprimé la guerre, il ne peut plus y avoir de ministre de la Guerre — défendu insuffisarnment ses subordonnés afin de les protéger contre l'émeute organisée et victorieuse. 11 devient ainsi notoire que tandis qu'on se divertit à condamner théoriquement l.-i guerre internationale, on tolère, en prati- que, les ferments de guerre çiyile. Est-oe aJdmissibl'ei et supportable On le fera d'a,utant plus difficilement admettre que, ces , manifestations concer- tiées d'anarchie révolutionnaire éclatenf précisément dans ces troupes de réseï' dont M. Painlevé faisait naguère grand état, au moment du vote de la dernière loi militaire,,, assurant que les réservistes,, bien instruits, bien disi(iplink5s, ©t ani- més d'un haut esprit mil^^ire, çonsti: tuaient l'élément essentiel de son nouveau système de défense nationale. Dans ces conditions, qui trom.pe-t-on Nous ne savons pas si les pactes Kellog parviendront à supprimer la guerre, ainsi, qu'ils y prétendent..n est en tout cas per- mis d'en douter. Mais, ce qu'il n'est pas permis de sup- pt^rter, c'est qu'on laisse ,sahoter i;arn' par les communistes à l'aide justement do ces éléments de rés^e„4Qnt oi^, a gara^M aux Chambres, pour enlever le ^ vote, ¡.T pi.rticulière efficacité I Un pareil a^ieuglement ne ddvraU pas subsister ! La guerre civile qui couve, ou même dé jà pétille, peut être . parfaitempnt <( mise hors la loi » et hors d'état de nuire quand îe Gouvernement le voudra, pt l'on se. de- mande seulement pourquoi le Gouverne- ment ne le >Teut pas ou paraît tant hésiter à le vouloir. Q.C.P. iiiiiinimiiimiiiiiiiiiiiiniiiitiiiinT; Propos de... çh^sse — (( La chasse, disait un vieil historien du 14° siècle, fait fuir tous les péchés mor- tels. Or, selon notre foi, qui fuit les pé- chés doit être sauf. Donc que bon vçneur aura eu en monde joie, liesse et déduit : et après sa mort paradis ». Est-ce l'espoir d'une félicité future qui a développé depuis la création du monde le goût de la chasse? Entre nous, je ne ,1e crois pas; les chasseurs sont plus terre- à terre. Tout d'abord, ils chassèrent pour vivre, au temps lointain où l'homme dis- putait à l'air et à l'eau sa quotidienne nourriture; puis à mesure que la civilisa- tion s'étendit, la chasse devint un plaisir, qu'elle est restée d'ailleurs. Le permis de chasse fut créé .la la-.niars i8o6 ; son prix était alors de . trente francs ! pour les. membres de la Légion d'honneur il n'était que d'un franc. Ce dernier droit fut abrogé en j8i6, En 1874. }e coût du permis fut définitivement fixé à a8 francs dont 10 francs revenaient à la .commune qui te délivrait. Aujourd'hui, est de iio francs pour le chasseur qui no dépasse pas les limites d'un département et de 100 francs si le titulaire désire chas- ser partout. On estime à i.Soo.ooo le nombre des permis de la dernière année et on s'étonne que le gibier soit rare v.. Pour le commun des chasseurs, le sport est relativement peu icfoûteux^ Celui qui part à l'aube, le chien au talon et le fusil à la bretelle et qui tout le jour bat buissons et court les chaumes, dépense peu et connaît la véritable jouissance; de la chasse, l'émotion de surprendre les nr- ses du gibier, de les déjouer et de l'attein- dre. Et au total, s'il ignore les hécatombes des grandes battues, il met plus de science à garnir son carnier... quand il l'emplit et si son aventure n'est celle prédite par je ne sais quel humoriste qui éçriyçiit iro- niquement : Sans rechigner tu sauteras De ton lit matinalement. Dans les champs tu t'échineras Jusqu'au soir inclusivement. Beaucoup de, chasseurs tu verras Mais le gibier aucunement. L'oeuvre de mort n'accompliras Que dans tes rêves seulemèhK Les poulets lu rç^jiectçras. Le chien d'autrui tu ne prendras Ainsi que les chats mêmemcnt. Pour un lièvre devenu grand. Ton camarade tu luera* Le moins possible assurément. Ton fusil tu Siédiarg^i En revenant, soigneusement. Vers huit heures, tu rentreras Aiiéanti complètement. Et n'apporteras dans tes bras Qu'un moineau mort d'isolement ! Mais celui-là môme ц'est pas à plaindre, n a connu le bien-être des longues courses dans l'herbe fraîche et qui fleure bon, l'i- vresse du grand air qui aignise l'appétit et décuple les. forces... N'est-ce , pas ^éjà quelque çhose ? .George«^ HOCHER,

A. GIROUAR: | D Actualitésarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_s… · 84'""Année—№ 68 ABONNEMENTS Trois Moîs .. 4 fr. Six Mois ... . 7 fr. Un An

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Page 1: A. GIROUAR: | D Actualitésarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_s… · 84'""Année—№ 68 ABONNEMENTS Trois Moîs .. 4 fr. Six Mois ... . 7 fr. Un An

8 4 ' " " A n n é e — № 68 ABONNEMENTS

Trois Moîs. . 4 fr. Six Mois. . . . 7 fr. Un An. . . . 12 fr.

Ea d s h i n du départsmsiit: 16 fr. E T R A N G E R 25 F R A N C S

INSERTIONS

Annonces, la ligne. 1 . 8 0 Réclames — 2 fr. Faits locaux — 2 . 5 0

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires âc d'Avis Divers

— FONDE EN 1841 — P A R A I S S A N T L E M E R C R E D I & L E S A M E D I

REDACTION & ADMiNISTRATlON : 4, PLACE DU MAf^CHÉ-NOIR

~ I i '

Samedi 25 Août 1928

LE N U M É R O

1 5 C Les Aboonements sont payables d 'â -

vance et l'acceptation de trois n a -

méros engage pour une innée.

La quittance est présentée à l'abomni sans dérangement pour lui.

C/C/ Nantes 154-28 I Meiir: A. GIROUARD | flTéléphoQ« 1 - 9 5

Actualités L'affaire du croiseur cuirassé

que le Cabinet allemand, où siègent quatre socialistes dont le chancelier, M. Hermann Muller, a décidé la mise en chantier, a fait couler des flots d'encre et des larmes de déconvenue chez nos socialistes, furieux de voir que les démocrates du Reich s'étaient une fois de plus moqué d'eux ; car ils ont accepté docilement la chose, alors que leurs camarades français les suppliaient presque d'exiger impérieusement la dé-mission des quatre ministres socialistes, à seule fin de bien démontrer qu'il y avait quelque chose de changé en Allemagne.

Mais c'est fini. Nos socialistes vont parler d'autre chose. "Seule-ment, ils seront peut-être désor-mais de moins chauds partisans de r« anschluss » et de l'évacua-tion immédiate et incondition-nelle de la rive gauche du Rhin.

Nous verrons bien.

En Grèce, le retour de M. Veni-zelos au pouvoir, et le succès qu'il a remporté aux élections qui viennent d'avoir lieu est un événement d'importance; car, bien que le grand Grétois ait in-diqué que voter pour lui c'était voter pour la République contre le rétablissement de la monar-chie, la manière dont il est rentré en Grèce, dont il a congédié l'an-cien Parlement, abrogé la loi électorale et ordonné une légis-lation électorale nouvelle, laissent ïêveurs, peut-être à tort, les ré-publicains de ce pays.

Nous entrons dans une période de grande àctiviité diplomatique. C'est bientôt la reprise des tra-vaux du Conseil de la Société des Nations, la réunion de l'assem-blée génevoise, mais, par dessus tout, c'est dans quelques Jours que sera signé à Paris , au Quai-cl'Orsay, le pacte Kellogg qui met la guerre hors la loi. La France a lancé, les invitations et reçu Tadhésion de quinze puissances. M. Kellogg s'est dérangé d'Amé-rique.pourvenir signer lui-même le pacte dont il est l'auteur. De son côté, M. Stresernann se rendra également à Paris, et c'est.la pre-piiçrefoisqu'un ministre du Reich

sera reçu officiellement depuis l'Empire I On dit que la réunion de tous ces personnages ne don-nera pas lieu à des conversations diplomatiques ; mais nous n'en croyons rien.

M. Stresemann a besoin de causer avec nous. N'a-t-il pas à revendiquer l'évacuation de la deuxième zone d'occupation en Rhénanie ? 11 faudra qu'il se montre précis dans la contre-partie qu'il entend nous offrir, car nous n'accomplirons pas un vain geste débonnaire, comme celui que proposent les socia-listes.

De son côté, M. Kellogg a be soin de causer avec nous au sujet de l'accord naval .franco-britan-nique qui inquiète à tort l'Améri que, car cet accord de désarme-ment n'est dirigé CQntrepersonne, encore;moins contre les Ét«s-Unis, l'intérêt des grandes puissances européennes étant au contraire d'amener peu à peu le gouverne-ment de Washington à s'intéres-ser à leurs œuvres de paix et même à la Société des Nations, qijii fut l'œuvre d'un Américain, M. Wilson, renié par les Améri-cains.

Nous aurions bien, nous aussi, des questions à poser à M. Kel-logg, mais il est peu probable qu'il consente à y répondre. En tous les cas, les conversations amorcées à Paris se développeront à Genève qui verra s'ouvrir, cette fois-ci, l'une de ses sessions les plus intéressantes.

N O Ë L M A R T Y .

i in inr i i i i i i i i i i i i i i i i i i in i i i i i i i i r i r iT f i i

LES BEAUX GESTES

— Le 16 août, sur la tombe du Soldat inconnu, à l'Arc de Triomphe, on pouvait voir une curieuse couronne

Elle était tressée d'épis d'avoine et rl blé, de lourdes grappes de raisin formant tout autour, un motif décoratif. Sur lo ruban tricolore qui l'entourait, se déta-chaient ces simples mots : « Des paysans présentent au Soldat inconnu les récoltes qu'ils doivent à son sacrifice. »

• •

— Par décret rendu, sur la proposition de M. Painlevé, l'abbé Gustave. Dussére, curé-doyen d'Altkirch, est nommé cheva-lier de la Légion d'honneur.

Cette nomination, qui était demandée depuis plusieurs années déjà, récompen-se les nombreux services rendus à la Fran-ce pendant la guerre et depuis le retour de l'Alsace par l'abbé Dussère, qui est titu-laire de la Croix de guerre.

* * •

— L'Académie des Sciences morales et politiques a décerné, sur le rapport de Ni de la Goroe, le grand prix Marie-Laurent,

de 4o.ooo filancs, à a l'Œuvre des Reli-gieuses de Villepinte », dévouées au traite-ment des tuberculeux, en la personne de la Supérieure générale, sœur Marie-Angèle née Antoinette Reyne.

NOUVELLES EXPRESS

Après une chaleureuse réception au Havre, MM. Kellogg et Mackenzie King sont arrivés hier matin à Paris. M. Meyer, maire du Havre , a offert à M. Kellogg le porte-plume d 'or ciselé destiné à la signature du pacte.

Le nouveau gouverneur de l 'Indochine, M. Pierre Pasquier, interviewé, a fait les déclarations suivantes : « Ayant été à l'école des grands gouverneurs qui, depuis M. Paul D o u m e r , se sont succédé en Indochine, je n 'aurai qu 'à continuer leur politique qui est celle de la France et qui est conforme à ses aspirations de justice er de liberté, ainsi qu'à sa générosi té . . . »

O n vient d'arrêter à Saini-Germain-en-Laye deux communistes militants qui distribuaient des tracts antimilitaristes. Une perquisition fructueuse a été opérée à leur domicile.

Au sujet de l 'attentat contre le vice-consul d'Italie à Saint-Raphaël, il s'agi-rait d 'un acte de vengeance de la part d 'un Italien.

Suivant le vœu du peujjle albanis, Ahmed Zogou va être proclamé demain roi d'Albanie. De grandes fêtes sont en préparation à Ti rana . ^

Le grand monarchiste grec, le général Metaxas, se retire définitivement de la politique à la suite de sa défaite écrasante.

Renverser la, trïbme? Pourquoi pas ?

Tiens, voilà une idée qui a du bon ! D'excellents esprits, pénétrants et infor-

més on .fait cette juste remarque qu'un député, parlant de sa place, dit beaucoup moins de sottises, ou si yous voulez d'inu-tilités, que lorsqu'il grimpe au .«perchoir» comme on dit au <( Palais Bourton »

Ce « perchoir » c'est la tribune. Aussitôt qu'un ((honorable» y est perché, il n'y a plus moyen de l'arrêter. Alors, si on sup-primait le tremplin, quelle économie Ce bavardage, et, . comme heureuse consc quence, combien d'autres économies subs-tantielles 1

Napoléon I®'', qui n'aimait pas les ba-vards, avait supprimé la tribune au Con-seil des Cinq-Cents. Et c'est même lui qui a borcardé le premier ce tréteau illus-tre, en disant des parlementaires de son temps (( Ces perroquets criants ne moi. teront plus sur leur perchoir».

Napoléon III, qui suivit d'abord la tr dition de son oncle, ei t tort d'y renoncer et de rétablir la tribune au corps lép" latif, dont il l'avait primitivement exclue.

Ainsi, triomphèrent les bavards, qui entre-eux s'appellent de puissants orateurs .parlementaires ».

Mais, les bons observateurs n'aug-uraient rien de on de cette .réforme.

Mérimée, qui était un fameux philo; >

ph'!6, bien qu'il siégeât distraitement au Sénat, dit alors, en forme de sentence : (( Midntenant, nous somjnes f..àchus; les braillards vont détruire le principe d'au-torité, sous lequel il n'y a .plus de gou-vernement possible »

Et, en effet, ce fut bien ce qui arriva. Nous erapruntons cette savoureuse anec-

dote à un autre bon philosophe, M. .lean Bernard, qui se couvre de l'autorité d'un ex-député, plein de fine sagesse, M. Roux-Costadau,, lequel rédige à lui seul un vi-vant et curieux petit journal la (( Libre opinion », où il fait campagne avec esprit et bon sons, pour la suppression de la tribune.

Cet ancien parlementaire donnait bien ce dont il traite :

(( La suppression de ce tréteau en aca-jou, écrit-il refroidirait le zèle intempestif et la vanité des plastronneurs, charlatans et démagogues qui constituent les trois quarts de la chambre des députés ! » ,Ma foib c'est bien possible! En tout cas,

pourquoi ne pas le tenter ?

niiiiiiiiiiiiiiiiiTimTiiiiiiifiiiiiiiiiiii

A quand la mise hors la loi de là guerre civile

La mise hors la loi de la guerre entre nations, telle que la conçoit, ou la rêve, le pacte Kielogg, ne dépend évidemment pas d'un seul gouvernement. Ce'st même ce qui rend cet.lia oonvjÈsntion inlfernatio-r ale plutôt théorique.

Mais il dépendrait très bien d'un seul gouvernement de mettre hors la loi guerre civüe.

Sans déranger M. Kellogg, le ministre de l'Intérieur et le préfet de police, à dé-faut du ministre de la Guerre, y suffi iraient.

Cependant, il existe un parti commu-niste qui, non seulement prépare la gi; re civile, mais qui commence à la fomen-tert

L'Humanité se vante chaque matin de-su^citeir des mutin€(ries militaires et d ^ tenir en échec ou même de faire reculer ; ce qu'elle appelle élégamment u la gra-daille et les G.D.V. », c'est-à-dire les offi- , ciers ou, dans son ^djélicat langage (( les gneules de vache

Le commandement, bafoué, est impuis-sant et le ministre, tout occupé à changer le iiom de son ministère — car, n'est-ce pas, les pactes Kellogg ayant supprimé la guerre, il ne peut plus y avoir de ministre de la Guerre — défendu insuffisarnment ses subordonnés afin de les protéger contre l'émeute organisée et victorieuse.

11 devient ainsi notoire que tandis qu'on se divertit à condamner théoriquement l.-i guerre internationale, on tolère, en prati-que, les ferments de guerre çiyile.

Est-oe aJdmissibl'ei et supportable On le fera d'a,utant plus difficilement

admettre que, ces , manifestations concer-tiées d'anarchie révolutionnaire éclatenf précisément dans ces troupes de réseï' dont M. Painlevé faisait naguère grand état, au moment du vote de la dernière loi militaire,,, assurant que les réservistes,, bien instruits, bien disi(iplink5s, ©t ani-més d'un haut esprit mil^^ire, çonsti: tuaient l'élément essentiel de son nouveau système de défense nationale.

Dans ces conditions, qui trom.pe-t-on Nous ne savons pas si les pactes Kellog

parviendront à supprimer la guerre, ainsi, qu'ils y prétendent..n est en tout cas per-mis d'en douter.

Mais, ce qu'il n'est pas permis de sup-pt^rter, c'est qu'on laisse ,sahoter i;arn' par les communistes à l'aide justement do ces éléments de rés^e„4Qnt oi , a gara^M

aux Chambres, pour enlever le ^ vote, ¡.T pi.rticulière efficacité I

Un pareil a^ieuglement ne ddvraU pas subsister !

La guerre civile qui couve, ou même dé jà pétille, peut être . parfaitempnt <( mise hors la loi » et hors d'état de nuire quand îe Gouvernement le voudra, pt l'on se. de-mande seulement pourquoi le Gouverne-ment ne le >Teut pas ou paraît tant hésiter à le vouloir.

Q.C.P.

iiiiiinimiiimiiiiiiiiiiiiniiiitiiiinT;

Propos de... çh^sse — (( La chasse, disait un vieil historien

du 14° siècle, fait fuir tous les péchés mor-tels. Or, selon notre foi, qui fuit les pé-chés doit être sauf. Donc que bon vçneur aura eu en monde joie, liesse et déduit : et après sa mort paradis ».

Est-ce l'espoir d'une félicité future qui a développé depuis la création du monde le goût de la chasse? Entre nous, je ne ,1e crois pas; les chasseurs sont plus terre-à terre. Tout d'abord, ils chassèrent pour vivre, au temps lointain où l'homme dis-putait à l'air et à l'eau sa quotidienne nourriture; puis à mesure que la civilisa-tion s'étendit, la chasse devint un plaisir, pé qu'elle est restée d'ailleurs.

Le permis de chasse fut créé .la la-.niars i8o6 ; son prix était alors de . trente francs ! pour les. membres de la Légion d'honneur il n'était que d'un franc. Ce dernier droit fut abrogé en j8i6, En 1874. }e coût du permis fut définitivement fixé à a8 francs dont 10 francs revenaient à la .commune qui te délivrait. Aujourd'hui, est de iio francs pour le chasseur qu i no dépasse pas les limites d'un département et de 100 francs si le titulaire désire chas-ser partout.

On estime à i.Soo.ooo le nombre des permis de la dernière année et on s'étonne que le gibier soit rare v..

Pour le commun des chasseurs, le sport est relativement peu icfoûteux^ Celui qui part à l'aube, le chien au talon et le fusil à la bretelle et qui tout le jour bat buissons et court les chaumes, dépense peu et connaît la véritable jouissance; de la chasse, l'émotion de surprendre les nr-ses du gibier, de les déjouer et de l'attein-dre.

Et au total, s'il ignore les hécatombes des grandes battues, il met plus de science à garnir son carnier... quand il l'emplit et si son aventure n'est celle prédite par je ne sais quel humoriste qui éçriyçiit iro-niquement :

Sans rechigner tu sauteras De ton lit matinalement. Dans les champs tu t'échineras Jusqu'au soir inclusivement. Beaucoup de, chasseurs tu verras Mais le gibier aucunement. L'oeuvre de mort n'accompliras Que dans tes rêves seulemèhK Les poulets lu rç^jiectçras. Le chien d'autrui tu ne prendras Ainsi que les chats mêmemcnt. Pour un lièvre devenu grand. Ton camarade tu luera* Le moins possible assurément. Ton fusil tu Siédiarg^i En revenant, soigneusement. Vers huit heures, tu rentreras Aiiéanti complètement. Et n'apporteras dans tes bras Qu'un moineau mort d'isolement !

Mais celui-là môme ц'est pas à plaindre, n a connu le bien-être des longues courses dans l'herbe fraîche et qui fleure bon, l'i-vresse du grand air qui aignise l'appétit et décuple les. forces... N'est-ce , pas ^éjà quelque çhose ?

.George«^ HOCHER,

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I N F O R M A T I O N S ли COMEIL DES MINISTIŒS

IM séance, du Conseil des ministres, com-

mencée à i5 heures précises, s'est-prolon-

gée jusqu'à 17 h. So., • :

2'Sa 'SonUe de l'Elysée, M; Painlevé. a dé-

claré qu'un accord de principe était réa-

lisé entre les membres da gouvernement

pour demander au .Pm-lenient de changer

la dénomination l:lu inhiistère de là guerre

mMis que la décision définitive né serait

prise qu'au coins d'un prochain Conseil.

TENTATIVE DE 'CORRUPTION

fn.ECTOR.ALE

Le Iribiuuil c 'rrectionnel d'Annecy a

condamné, mercredi, ù. i5 jours de prison

aiec sursis et 100 francs d'amende, un

habitant d'Annecy qui, aux élections lé-

gislatives d'avril dernier, avait donné à

deux électeurs des bulletins au nom d'un

candidat, en y joignant des billels de ban.

que.

ВТ LitíulONALE

A LA SOCIÉTÉ DES NATIONS

L'assemblée de la Société des Xalions se-

ra ouverte- lé 3 septembre par le président

du conseil en exercice, -M. Procope, minis-

tre des affaires^trangères de Finlande,

est vraiseiriWab'le que la présidence effecti-

ve de l'assemblée seéa offerte,- cette année,

peur -la^ première fois,-à-un rspi'ésenlant

d'une puissance asiatique, en l'espèce M.

le baron Adaitci, ambassadeur du Jupon

Paris, oh pense que celui-ci, qui n'a pas

fait acte dé candidat, se s'y refusera pas

en présence d'une manifestation unanime

iie sef. collègues.

A^L 'UNION INTER PA RLUMENTAIRE

Le Conseil interparlemcntaire s'est réuni

pour procéder à l'élection du président et

d'un membre au Conseil.

Sur la proposition du président du grou-

pe allemand, le professeur Schucl^ing, M.

Fernand Buisson^ président de ta Cham-

bre icies députés et délégué français, a été

élu aiix applajudissements de l'Assemblée.

'' "UN ACCUEIL ENTHOUSIASTE

' À M. KELLOGG ^

On mande de Dublin au Dàily Mail que

la bille de. Dublin se prépare à faire un

chaleureux accueil à M. Kellog'g. A son ar-

rivée, des, avions survoleront la ville ci des

troupes feront haie en son passage.

. Л V . § § § - — — AU MONUBENT DES MOBILES

• -DE PASSAVANT'

Aujourd'hui sahïedi, 26 août,-a lieu, à

Passavant', -eh-Argonne, la cérémonie du

souvenir du massacre ées mobiles (26 aïoût 1870).' Л/АГ Tissier, évêque. de Châ-

lons-sur-Mdrne, ,préside les diterses céré-

monies auxquelles prennent part toutes

ïes'sofiiélés .patriotiques des communes en-

vironnantes. . .

; • ' . g § § — — LA POPULATION FRANÇAISE

. DE COCHINCHINE .

Lès-.mouvements de la population 'fran-

çaise en Cochinchine montrent pour Van-

nSe 1927. (1.4З2. arrivées, 1.0ЗЗ départs)

un excédent des arrivées sur les départs.

Cet: excédent est, pour l'année dernière,

de З99 individus ( i3o Tiommcs, .20З fem-

mes, ijè enfants de tnoins de i:5 ans).

Dans ces chiffres ne sont pas compris

les militaires et. fonctionnaires et leurs fa-

milles.

F E U I L L E T O N d e L'Echo SaumuroU

№ 11 — 2 5 A o û t

L E

SennentderOrpMne • - Б е G - L E F A U R E .

DISSOLUTION DU aS" RÉGIMENT

DE DRAGONS

Par modifications aux dispositions de

la dépêche ministérielle numéro i/ii du

-mai 1928, le ministre a décidé que la

date de dis.wlu:tion- du- -23" régiment (jle

dragons, fixée au 1"' novembre 1928 serait

reportée an 10 novembre. -

LES PRIX DE L'HUILE D'OLIVE

k e r m e s s e pE NAINTILLY

Changem.mt de date

La Kermesse qui devait avoir lieu le 7 .octobre, au pa t rona l • St-Josepli,, est remi-se au (liman,che 21, du mônie mois-.

Le programme détaillé de la iête sera donné ullérieurement.

D A N S L Ë C L E R G É

Une hausse- aussi soudaine qu'inatten-

due a-yant été constatée sur le prix de ten-

te de l'huile d'olive, à Madrid, le ministère

du Comrneree est intervenu et a constaté

que les stocks existants sent plus que suf-

fisants, non seulement pour la cionsom-

mation à l'intérieur du pays, mais aussi

pour l'exportation. En conséquence, il a

décidé de taxer ce produit.

Par décision de Mgr l'Evéque : M. l'aLbé Guiniiut^ curé de Saint-Lau-

rent-des-Autels, a été nommé curé des Cter-queux-sous-Passavant, ep remplacement ae M. l'abbé Bpusgea'u, démissionnaire pour raison' dé ègiiité.'"" "'.

ECOLE POLYTECHNIQUE

Les Manœuvres de la Loire sont supprimées

Les manœuvres (jui devaient avoir lieu sur les bords (le la Loire, dans lo Saumu-rois, entre les .'1° et 9® corps d'armée, sont supriméos et rem] lacées par des exercices de divisions.

Ces manœuvres seront exccutées dans la première quinzaine de septembre, d'une pari, sur les territoires des quatrième et neuvième régions, sous la direction dos gé-néraux commandant ces régions par les troupes qui y sont stationnées, reniorcées par des éléments de réserve générale: d'au-tre part, dans rouest do la région pari-sienne par la i " division de cavalerie.

Les modifications apportées aux prévi-sions concernant les manœuvres ne chan-gent en rien celles relatives aux convoca-tions des réservistes.

CYCLISME

, , ' ' (SUITE)

Georges déclara, frappant nerveusement sur lo papier :

' — Contrebande, comme toujours... c'est clair, hein !

Interrogé, le docteur paraissait 11e pas avoir entendu : les yeux perdus dans l'es-pace, il ' cljerchait visiblement it violenter sa mémoire rebelle..., , .

Tout il coup, il retira le pnpîer des mains de son compagnon, rexi-unina et finit. par dire : '

connais cette écriture-là... oui, ceitainement, je la connais...

— Ah! s'exclama Georges, si c'était pos^ sible!,.. ori tiendrait le filon ! et peut-être cette-fôis'serait-ce le bon!..

Toujours absorbé, li" docteur miirmurà, guivartt son idée : .

— Oui... oui... je ne me trompe pas... Mais qui?... qui?...

Il plia le papier; lo glissa dans son porte feuille et recommanda à Georges Hermaux

— Surtout pas un mot à qui que ce soit

Le vii° circuit de Maine-et-Loire, 3.8oo frs

de prix — Chailenge Cointreau, aura

lieu le IC septembre 1928.

Fondé en 1912, le circuit de Maine-et-Loire, sera organisé de nouveau par notre confrère le Petit Courier, le 16 septembre prochain sur les i85 kilomètres.

3.000 francs de prix pour les inyidivuels (dont Coo au premier), 800 frs de prix d'é-quipe, ei.ifin le splendide Challenge Coin-treau, telle est la belle dotation de cette course ouverte à tous les coureurs de Mai-ne-et-Loire et des .départements limitro-phes. • . • . • •

Engagements (5 francs) et renseigne-ments (joindre timbre pour la réponse), à :M. Dauphin, rédacteur siJortif au Petit

Courrier, Sa, rue St-Laud, Angers.

ni do l'aventure do cotte nuit, ni de la dé-couverte que nous venons de faire do la vraie personnalité d'Alessandrinl...

— Pas inêm.- à Elle? — Pas niCnie à Elle: je me réserve de lui

exposer les faits quand je jugerai l'heure venue-...

P Cependant les thés, les cafés au lait, les chocolats avaient été servis et tandis que les tartines dorées, douillctement ouatées de beurre fin s'efltarçaient à satisfaire ces appétits de vingt ans, on discutait ferme sur la décision : à nouveau, l'excursion de Sospel revenait sur le tapis...

Et après une courte discussion,la majo-rité, à laquelle se rallia aussitôt la mino-rité, se prononça pour l'affirmative ..

— lùi CO cas,, conclut le capitaine, il faut s'assurer d'essence...

Kt frappant sur la table : — Garçon! api)ela-t-il, garçon!.. Ce fut la patronne qui accourut, disant : — Jlon garçon est allé à la pêche cette

nuit... il n'est pas encore rentré..-. — Elle demanda : — Ces messieurs avaient appelé? — .le désirerais faire din-; aux chauffeurs

que nous allions à Sospel... et qu'alors ils s'assurent si nous avons suffisamment d'essence pour la route...

— .le vais les prévenir, fit la patronne en sortant.

Soudain, une runîeur se fit entendre ati delwrs et presque aussitôt les clameurs s'élovèrent, au-dessus desquelles retentis-

J sait la voix de la patronne. '

Dans la liste du classement de sortie des élèves de l'école Polytechnique, à la date du 20 août nous sommes heureux de rer lever dans un beau rang le nom de notre jeune concitoyen ^Blanchard, fils de M. .Blanchard, pharmacien-.

Toutes nos félicitations.

S O C I É T É D E S E C O U R S M U T U E L S

DE. SAUMUR L'Assemblée Générale de la Société du

Secours Mutuels "de la ville do Saumur, aura lieu lo dimanche 26 août 1928, à i3 heures très précises au théâtre de Saumur.

MUSIQUE M U N I C I P A L E

CONCERT du Dimanche 26 Août 1938

au Kiosque, à 21 heures

1. —Marche Russe'{Gannc).

2. — La Plainte du clocher (scène des-icriptive (Ballay)., i

3. — Rose Mousse, valse (Bosc). 4-. — Les. contes d'Hoffmann, fantaisie

(Offenbach). 5. — Salut à Saùmnr (Bienvenu).

Le Chef, de Musique : BIENVENU

COMICE AGRICOLE DE L'ANRONDISSEME>"T DE SAUMUR

Réunion Générale du 13 juillet 1928

En l ' absencedu Président, M . Corn hier, excusé, la séance s ' ouvre à 15 h sous la présidence de M . R . Perreau

Etaient présents : M M . Benon, vice président ; Gigault, secrétaire ; Cham pion, trésor ier ; Gaugain, Forest ier Bellanger, Me l î ray , membres du Con seil d 'Administrat ion; Docteur Po ingt maire de Mogtre i j l -Be l lay ; de C ro z é Cornil leau, Reveau, Florent Lebouc Ernoul, Beaufi ls, Cheval l ier , L e Gai

Tout le monde quitta la table iKiur se précipiter yers îles portes-fenêtres qui ou vraient sur la terrasse...

Là, une trentaine de personnes, toutes habitantes du pays, se pressaient, criant et gesticulant autour d'une masse qui gisait sur le sol et dont, à distance, il était impossible de distinguer nettement la for me.

Les bras an cîél, la patronne clamait : — C'est affreux!.., mon Dieu !..,, . c'est

affj 'tux! -.-J.-;: Le premier, le capitaine Archies s'était

élancé et ses compagnons purent juger de loin qu'il était en proie à une violente an goisse.

Mais comme toute la bande le rejoignait poussée par vuie compréhensible curiosité il couriit au-devant d'elle,, disant :

— N'avanceZj pas, miss Nicolle, ni vous baronne... ce sont là pour vous des émo lions inutiles!....

Alors Georges Hermaux, qui le premier du groupe avait rejoint le capitaine, s'ex-clama ;

— Mais c'esf le garçon de l'Hôtel!... Cette e^-ciàmétioц, qui' pariissait lui

avoir jailli spoTitanément des - lèvres pour s'adresser à tout le monde, visait, en réa-lité, le doctëui- seul.

Celui-ci n'était pas étonné qu'il ne con-venait de cet événement, auquel le drame de la nuit précédente l'avait merveilleuse-ment préparé.;

Il avait pressé le pas et, avec l'autorité que lui donnait sa qualité professionnelle

iou, Guériteau, Dureau, Maur ice Ro-bineau, Docteur Tabaraud, Tessier , Deshayes, Turleau, Reull ier, Sébil le.

Excusés : M M . A m y , maire de Sau-mur et Lori :a in-Capretz.

Sur la demande de la vi l le de Mon -reuil-Bel lay, la date du Comice pri-

mit ivement f i x é e au . 9 septembre est reportée au 21 septembre . La subven-tion accordée par la vi l le de Montreui l -Be l lay s ' é l ève à trois millCi f rancs aux-quels viennent s 'a jouter trois cents rancs o f fer ts par M . Geo rges de

Grandmaison, député, et cent francs of ferts par M . Robert de Grandmaison, conseil ler général .

L e Trésor i e r donne lecture du bud-get prov iso i re établi par le Consei l d 'Administrat ion.

P i èce de Par ion, route, de Mé ron : Concours de Labour, 300 francs de pr ix .

Sur le C hamp de Fo i re : Concours de Chevaux, 1.300 francs de p r i x ; Concours de Bov ins : 1.300 francs de p r i x ; Concours d 'Ov ins , Porc ins, Ca -prins : 120 francs de pr ix .

Ecole des Garçons : Produits Maraî-chers, Beurre , F romage : 400 francs de p r i x ; An imaux de Basse-Cour : 150 francs de p r i x ; Produits vit icoles et horticoles : 350 francs de p r i x ; Machi-nes Agr ico les : 200 francs de p r i x ; Maréchaler ie : 80 francs de p r i x ; V ieux serviteurs (4- d e 10 annuités ) ' : 300 francs de p r i x ; V ins : 150 francs de pr ix .

Tota l des pr ix : 4.650 francs. En outre, 300 f rancs sont à la dis-

position du président pour répartir en cas de besoin entre des catégories où les candidats seraient particulièrement nombreux et méritants.

L e s Comités seront composés com-me suit :

Commiss ion d 'Organisat ion. — P r é -sident : R . Perreau à D is t ré ; Secré-taire : Girault, de Saint-Martin-de-la-Place ; Membres : D"" Poingt, ma i re de Montreui l -Bel lay, de Crozé , Den ize Bichon, Picquot, Chaumin et Char-rier, de Montreu i l -Be l lay ; Albert Ja-min, 'à Courchamp ; Sébille, à Rou.

Commission des Chevaux . — R Benon, à Bagneux ; Marchand, poué- la-Fontaine ; Bertreux, à Distré - Commiss ion des Bov ins . — L e Gall , à Saumur ; Marchand, à Bagneux, P in-guette, à Neui l l é .

Commission des Ovins, Porc ins Caprins. — Robineau, à P o c é ; W o l pert, à Bagneux ; Mor in , à V i l l emole Saint-Hilaire-Saint-Florent.

Commiss ion des An imaux de Basse-Cour : Lorrain-Capretz , à Saumur Forestier, à T e r r e f o r t ; Louis E f f ray à Ver r i e .

Commission des Produits Agr ico les Maraîchers, Beurre , M ie l . — Meffray^ à A l lonnes ; Dépin P ierre , à Saint-Hi laire-Saint-Florent ; Hersart , à Ville-bernier.

Commiss ion des Produits Viticoles et Hort ico les. — Bel langer, à Cour-champs; Meslet, à la Station Vit icole Chatelain, Grande-Rue, à Saumur.

Machines Agr ico les . Pelon, rue

d e R o u e n , . S a i n t - L a m b e r t - d e s - L e v é e s ; G u i l l e m e t , d e V a r e n n e s ; D e n i a u f i l s , à P r e s l e s , D i s t r é .

M a r é c h a l e r i e . — A d j u d a n t L a b b a y e , E c o l e d e C a v a l e r i e ; R a i m b a u l t , r u e d e a F i d é l i t é , S a u m u r ; L a n d r y , 'à T u r -

q u a n t ; F o n t a i n e , à A l l o n n e s . Labour . — Frémont , à Ar tannes ;

G u y o n - B r a z i l l e et Hupont Louis, à St-.ambert -des-Levées ; Bichon, à Mon-

treui l -Bel lay. V ins . — Gaugain, rue Saint-Jean,

Saumur ; Nouteau, maire des U lmes ; Gautier, négociant et viticulteur à Ba-gneux.

La distribution des récompenses aura ieu sur le Mai l , à 15 heures 30.

Le Président : A . COMBIER.

La Saint-Lubin à Montreuil L e Ma i r e de la v i l le de Montreuil-

Be l lay rappel le que la fê te de la Saint Lubin àura, lieu le 16 septembre. •

écartait ceux qui se pressaient, stupides et inactifs, autour du corps auprès duquel s'agenouilla pour l'examiner.

Un rapide examen avait suffi au docteur pour constater que le corps ne portait au cuno trace de blessure faite par une armo perforante, aucune marque de strangula-tion autour du cou.

Alors, i l déclara tranquillement : •— Sans doute, le imalheureux remon

•tant du . village au milieu de. l'obscurité, le pied lui aura manqué, et il aura roulé dans le vide...

La patronne, impressionnée, murmura, s'aidressant aux deux gars qui avaient , rap-porté le corps :

— Et oii l'avcz-vous. trouvé, le pauvTc — Dans leTrou-Noir... vous savez bien

au dessous du ,chûteau... .Oh 1 pas bien dans le fond !...

El le second d'expliquer : — .Mors nous sommes descendus dans

l'trou... et voilà. Le docteur déclara en se. relevant : — On ne peut le'laisser là..: il faut lé

rentrer' dans l'iiôtel et aller préyeiiir la gendarmerie...

Sur un signe d'Emile Ferret, deux hom mes avaient empoigné le 'corps et le'tr'ans portaient lentement; tout lé monde^ sui vait.

-— Il n'y a qu'à le mettre dans le ré-duit qui lui servait de clianibre; f i t le doc-teur avec autorité.. Les clients ne viendront pas le chercher là... • -

Il marchait auprès du cadavre, prêt à

i m i i i m i i i i n n i m i i i i i i m i i i i i i i i i n n

SAlNT-HILAIRE-SAlNT-FLORENT

FETE DÈ SAÏNÏ-HILAIRE

Demain dimanche a lieu la fête annuelle dite de Saint-Hilaire.

Le matin grand concours de pêche sur le Thouet.

Après-midi jeux divers, concert par la Fanfare et fête de gymnastique.

Le soir, à 9 heures, grande fête de nuit concours de bateaux décorés et illuminés sur le Thouet et feu d'artifice.

» • •

CONCERT

Donc, demain dimanche, à l'occasion de la fête annuelle, dite de Saint-Hilaire, la Fanfare se fera entendre au lieu habí-' tuel, à 16 heures.

Voici l'intéressant programmé qui sera''-exécuté sous la direction du sous-chef, M. Louis Charrier : '

i . Marche solennelle (Luig ini ) . 2-. — Iphigénie en Aulide, ouvert. (Gluck) 3 . . — Valse câline (Turine) . ,

4 — a) Intermezzo de Cavalleria Rus-

licanai (Mascàgiïi). b) L'attaque da Moulin, prélude

(Briinçau). 5. — Le.s Perrignes (Th. iChiry).,

LE CIRQUE BUREAU à i S a u m i i r

Cet établissement comme nous l'avoijs > dit précédemment, possède cette année une troupe de choix avec des artistes in-comparables .

Nous pouvons doniiér aujourd'hui un aperçu de son formidable programme, La

Femme Projectile la plus émouvante at-traction exécutée jusqu'à ce jour. Placée dans un puissant canon elle est projetée à plus de 20 mètres de distance. Tout ie monde viendra voir, la Femme Obus, qui a l'ait courir tout Paris. C'est.bien là un numéro pour les amateurs d'émotions!

Un autre numéro mais celui-là détient le record du rire Germain Aéros, le plus

intervenir au cas où les porteurs faibli-raient.

Même, à un certain moment, il avisa le bras qui pendait, ce qui faisait que la main traînait lamentablement à terre, où elle rebondissait à chaque pas, et la rame-na sur la poitrine.

De l'autre côté s'avançait le capitaine; il examinait le malheureux avec une at-tention pleine do curiosité, beaucoup plus que do compassion véritable.

— C'est égal, mumiura-t-il, comme on déposait le pauvre Alessandrinl sur sa mi-sérable couchette, c'est une aventure plu-tôt déplaisante, pour une journée d'excur-sion...

lis rejoignirent les voitures où déjà Mlle Hermîux Madame Strœling avaient pris place.

— Là, déclara le docteur, voilà qui est fait. Nous n'avons plus qu'à partir. Seu-lement, en passant, nous avertirons la gendarmerie : je viens de le dire à l'hôte-lière.

n tira sa montre et ajouta : — IVÎalgré le retard, en poussant l'allure,

nous" pouvons être à Sospel à déjeuner... Ce à quoi Mme Strœling déclara : — Si vous m'en croyez on remettra Sos-

pel à un autre jour. Je me sens toute re-muée. C'est vrai, la pensée que ce mal-heureux garçon, qui nous servait encore hier soir à table et qui paraissait si dam-plaisant, n'est plus aujourd'hui qu'une

• j misérahlè chose sans vie... cela suffit à me gâter mon plaisir... (4 suivre)^

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1

CARNET DE « L ' E C H O »

NAISSANCE

C'est avec plaisir que nous ayons ap-pris rheufëûsa Venue én ce monde d'urtc charmante baby prénonimée Anne-Marie i l dont l'avènènient réjouit lés heureux pu-r^nls, Madan^ et Monsieur Henry Des <;hamps.' ..A..'..

Nous associant îi leur joie, nous leur pré-sentons nos vives félicitations fout en foi-inant des vœux de bonheur pour la mi-gnonne fillçtte.

• •

FIANÇAILLES

Nous àvons reçu avec grand plaisir le faire part des fiançailles de Mlle Madeleine Bouin, fille de Mme et M. G. Bouin, officier d'académie,le dévoué président de la Société Nautique de Saumur avec le lieutenant David-Hudault, du i35= Régiment d Infan-terie à Angers, chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre.

En adressant nos meilleurs vœux do bonheur aux futurs époux, nous félicitons bien sincèrement leurs familles de ce joyeux événenuMil!

Le 8 Septembre au Marillais

»•filôbre comique français, l'homme r veut faire le fi l de fer et ne peut reslc;

équilibra, et qui par tes exercices e traorfliiiaires qui lui ont valu le titre d< champion du monde; encore une autre nouveauté Rocs l'Homme à la mémoire sans fin qui vous émerveillera par des cal-culs ultra-rapides, et vous dira : année, mois et jour de votre naissance.

Ces trois numéros à eux seuls, suffiraient pour assurer au cirque Bureau xui succès considérable. Nous sommes certains d'as-, sister un spectacle qui durant 3 heures laissera un souvenir inoubliable-.

Aussi nous conseillons nos lecteurs de se munir de billets à l'av^ance car c'est très certainement par mill iers qu' i l sera refusé du monde.

Détournement

« Faites célébrer ici la fête de ma nati-vité )) disait à saint Maurille Notre-Dame du Léard, c'est le nom que nos ancêtres donnaient à Notre-Dame du Marillais c souvenir de son apparition au i®'' évêque d'Angers. Au-• Marillais fious liouè - souve-nons de cette volonté de la Mëre le Dieu, et VAngevine reste pour po,ys la fête qui ne change pas, qui denture comme un souvenir cher aux fidèles de l'Anjou, de la Bretagne et la Vendée.

Donc, celte année, comme de coutume grande fête au Marillais le 8 septembre.

Lespèlerins seront heureux de const -' qu'ils n'ont pas été trompés par de vaincs promesses. Ils verront la tour qui com-mence à s'élever et proplame que le Cou-ronnement approche.

Voici le programme de la journée : Les messes se succéderont dans la mati-

née depuis 3 heures jusqu'à lo heur-(heure légale).

A II heures 3o (légale) dans les prairies sous les léards, la grand'messe pontificale sera célébrée par le Révérendissime Dom Gaugain, abbé de Ligugé. C'est un Ange-vin qui nous arrive de ce monastère fondé par saint Martin, et d'où saint Maurille est parti pour évangiliser les Mauges t entendre le Message de Mario à la terre angevine : « Faites célébrer ici la fête de ïna Nativité Le sermon à l'évangile, s< ra donné par le R.P. Robert, de la Com-pagnie de Marie, aumônier du Croiseur-Ecole « Jeanne-d'Arc ». La presse signalait tout dernièrement sa promotion conin chevalier de la Légion d'Honneur, croix des braves est bien à sa place sur poitrine de cet ancien aumônier de cha; seurs alpins pendant la guerre, déjà titu-laire de la Médaille Militaire et tie 1. cjoi ; tie guerre.

Les pèlerins seront heureux d'entendre la parole chaude et vibrante de l'orateur très goûté dans bon nombre de cathédra-

Dans l'après-midi à 3 h. 3o (légale), dans la prairie, Vêpres solennelles suivies d'u-ïie allocution du R.P., abbé de Ligugé, puis procession pour le retour à la cha-pelle et salât du T.S. Saf-ienietil srus k portique.

, ¡L. M . . F I L L A U D E A U i .

ÇvpérUvr des Chapelains.

N.-B. — )DO8 prêtres se tiendront à la dis-posUion des fidèles pour entendre les con-fessions, récUpr les évangiles, inscrire d la confrérie de N.-D. du Marillais. et rece^ voir les cotisation».

Les chapelains comptent cette année sur ia généroisté des pèlerins, pour les aider taire face aux frais considérables occasion-nés par r'achèvement de la '^bapelle.

Il y a (11- cela quelques semaines, une affaire do (léloiirnement do fonds dans une maison de cr:<lit de notre ville faisait gr nd bruit.

Anjourdlnii, l'affaire semble dans une 1 :ia;-e nouvelle; l'auteur se serait révélc.

L'enquête va pouvoir se terminer rapi-dement.

§§§ NECROLOGIE

Nous apprenons la mort de M. René iMabileau, président du Tribunal de Com-merce, survenue jeudi matin, après une as-sez longue maladie.

Le défunt, figé de 6i ans, était très con-nu dans le monde du commerce.

A ses fils,- continuateurs de la maison qu'il créa, nous présentons nos condoléan-ces bien sincères.

Les obsèques de M. Mabileau ont eu lieu CCI matin, à Saint-Hilaire-Saint-Florent au milieu d'une nornbreuse assistance.

-§§§-

OBSEQUES Vendredi malin, en l'église Saint-Pierre

de Saumur, étaient célébrées les obsèques de notre conapatriote, M. Camille Servat, Chevalier de la Légion d'honneur, conseil-ler général des Basses-Pyrénées, décédé à Rayonne.

De nombreux amis du défunt, parmi lesquels nous aAons reconnu M. Victor Boret, sénateur de la Vienne, et Paul Dé-cart, de la Comédie Française, et auxquels se sont joints et M. lo maire et plusieurs conseillers municipaux tinrent à assister la famille en celle pénible circonstance et à rendre le témoignage suprême à celui qui fut trop tôt enlevé à l'affection de tous.

Le char funèbre disparaissait enti&n ment sous les gerbes et couronnes c fleurs naturelles.

Les cordons de poêle étaient tenus par MM. Victor Boret, Félix Silly, Paul Décart, et Bénédic.

Au cimetière, après les prières litur-gique& et avant que ne se referme tel tombe trop prématurément ouverte, deux amis de Camille Servat, MM. Victor Boret el Paul Décard ont retracé la y.ie de labeur et les grapdes qualités du défunt.

L'assistance visiblement émue se retira ensuite nous sans avoir témoigné de sa vive affection à la famille.

Nous joignant à ces nombreuses marques de sympathie, nous renouvelons à Mmes Servat, et à leur famille l'assurance de nos bien vives condoléances.

Notre Saumurois LOUIS XIII A MONTráUIL-BELLAY

Etat-Civil de Saumur Du 22 au 25 Août 1928.

NAISSANCES

Geneviève Coupey,, 23, rue Fardeau. Daniel Marchand, à l 'hôpital.

PUBLICATIONS DE MARIAGE

Pierre Passiat, mécanicien, et Suzanne Ravot, sans profession, tous deux rue de l 'Ancienne-Gare, à Saumur .

Marcel Manessier, brigadier au i " régi-ment de chasseurs d 'Af r ique , à Rabat (Maroc), et Gilberte Richard, sans profes-sion, 3, petite rue St-Nicolas-, à Saumur .

Charles-Eugène Nouvelle, propriétaire, 25, rue de Lorraine, et Marie Besnard, sans profess., 6, avenue David-d'Angers, tous deux à Saumur .

Jean-Marie Combe t , sous-oiTicier au 7= hussards, détaché aux autos-mitrail-leuses de cávaleiie, à Saumur , et Marie-Josèphe Junius, domestique, 16, rue des Ecuries.

Albert Lecha t , maréchal - f e r ran t , à Dampierre-sur-Loire, et Yvonne Moreau, domestique, rue Tar in , à Beaufort, p ré-cédemment à Saumur .

MARIAGES

Désiré Charton , couvreur , a épopsé Claudine RiiFel, journalière, tous deux à Saumur.

DECES

René Mabileau, veuf Joulin, 61 ans, propriétaire, 13 BIS, rue de Bordeaux.

Marie-Louise Piednoir , veuve Chenruy, 80 ans, sans profession, à l 'hospice.

Jeanne P a u m i e r , i mois , à l 'hôpital.

Bureau de ReHseignements gratuits Le Bareîm de Renseignenients graîaits

est transféré Maison Goupilleau, Place de Nantilly. Il est ouvert tous les jours. S'y

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Sur la façade de la maison qui fait face à la rue de la Mairiq, on lit celle inscrip-tion : (( Le XVII août 1G20, Louis le Juste, roy de France et de Nayatre passe par icy, retournant du Pont-de-Céj et le XVI may 1621, le roy a derechef passé icy et est allé à Tlwuars. »

M. Marchegay, archiviste de Maine-el-Loirie, écrivait,dans le Maine et J'Anjou, archéologiques, historiques et pittoresques:

« En 1620, Louis XIII copcha au châleau de Montreuil-Bellay, lorsqu'après sa récon-ciliation avec Marie de Médicis,, sa mère, il partit de Brissac pour aller en Poitou. »

De son côté, M Charier, dans Montreuil-Bellay il travers les ôpcs, s'exprime ainsi : <( Louis XIII vint trois fois à Montreuil : en 1620, lorsqu'il partit, des Ponts-de-Cé, après sa réconciliation avçc Marie de Tvlédi-cis>, sa mère, pour aller au Poitou; la se-conde, à son retour de La Rochelle; enfin une troisième fois, lorsqu'il revint vi( rieux de cette ville. C'est alors qu'il créa la mairie. »

C'est le 18 août 1620, et non le 17, que Louis XIII passa à Montreuil-Bellay .sans y coucher), venant du château de BrissaC|, où avait eu lieu la réconciliation officielle du fils avec la mère^

Jamais dans la suite le monarque ne re-parut à Montreuil-Bellay, comme il est fa-cile de le voir dans le journal quotidien de .Jean Héroard, médecin du roi.

Louis XIII fit quatre voyages en Anjou ! iGi/i, 1620, 1632 et 1626..

Chanoine UZUREAU. Directeur de l'Anjou historique.

l i l in i l i l l l l l l l l lH l l l l l l l l i l l l l lH i l i l lHH

T R I B U N A L C O R R E C T I O N N E L

Audience du nwrcredi 22 août 1928

Un valeur. — Poursuivi pour vol, Jean-Marie Sauzet, 3i ans, tourneuf sur mé-taux, fera un mois de prison.

Vilain geste. — Pour avoir frappé son beau-frère Marcel Marquet, 24 ans, domi-cilié aux Granges de ' Saint-Clément-dcs Levées, paiera 5o francs d'ameiide.

La Cede de la roule. — Le nommé Le Guilhernie, 23 ans, qui allait il motocyclet-te a renversé un q'ycliste qui fut assez gravement blessé, (joût : trois amendes : l'une do 5o francs et les deux autres de 5 francs.

— Auguste B..., de Cizay-la-Madeleine, a., lui aussi, renversé un piéton, en l'espè-ce une jeune fille. II pvaiera 5o francs d'amende.

Un violent. — Armand Bolzer, 47 ans, journalier à Longué, est poursuivi pour bris do Clôture. Le Tribunal lui inflige une amende de 5o francs.

Deux énergumènes. — Les nommés Lu cien Lô et Charles Chabaud, poursuivis pour coups et blessures et outrages à i garde, récoltent chacun i5 jours de prise avec sursis et 5o fr. d'amende.

Un Récidimste. — A nouVeau, François .lourdrain, ag ans, sans domicile fixe, comparait devant le Tribunal sous l'incul-pation d'un vol commis à Doué-la-Fon-taine. Le Tribunal lui octroiç. six'mois de prison.

. Un triste, indiii'dii. — Poursuivi pour attentat aux mœurs, Narcisse Lafay, 46 ans,de Charlroné, fera quinze jours de pri-son.

Sur la mauvaise route. — Le jeune Mau-rice Chevo ti, îi peine figé de 18 ans, s'est rendu coupable de vol et d'incendie volon-taire.

Le Tribunal se montre très indulgent à son égard et le condamne à deux mois do prison avec le bénéfice de la loi de sursis.

Outrages. — Une ménagère du Vaudel-nay, Qlémentine Bapdet, femme Jalteau, 57 ans, a oqtragé Ip garde, 16 francs d'a-mende,

Ivresse en récidive. — Maxime Banche-reau,, 53 ans, sans domicile fixe, est un altéré incorrigible. Par défaut, le tribunal lui inflige un mois de prisoij.

Toujours las planque de contjrôle. — Mme Boulord, née Joséphine Plard^ 38 ans, cul-tivatrice à Gonnord, justifie de la plaque de contrôle, mais celle-ci est falsifiée. 35 francs d'amende.

Coups. — Poursuivi pour coups el bles-• sure. Emile Segret, 37 ans, cultivateur, au ; Vaudelnay, est condamné ù 16 francs d'a-

mende. — C'est également pour coups que les

nommés Jules Brémond, 35 ans, laitier, à >"icil-sur-Layon, el Hubert Dodin, 27 ans, jc-..inalier à Doué, sont condamnés, le p eniier à a5 fr. d'amende el le second à ? jours de prison.

Un violent. — Le nommé René Caque-icau, 27 ans, commissionnaire à Saumur, s'est présenté à l'hôpital ix)ur y visiter sa femme et s'est livré à des violences envers le direcleur,6 jours de prison.

Abandon de jamille. — C'est Un jour-nalier de Beauforl, P.C..., qui ne fournis-sinit pas la pension alimentaire à sa famil-le, s'entend condamner à 48 heures oe pri-Si.'n.

Vols. — Maurice Guillemet, 22 ans, gar-çon d'hôlel à Saumur, s'est approprié di vers objets, du linge et deux bouteilles de liqueurs. Il purgera Irois mois de prison.

Les vagabonds. — Pour vagabondage et mendicité, Léopold Lambruny, Sg ans, sans domicile fixe, est condamné à un mois de prison.

— Pour les mêmes délits et aussi dé-faut de carnet anthropométrique, un autre mendiant, Lucien Jourdannc, 23 ans, ac-luellemenl délenu, en écoiîe pour 4o jours.

î'oi. — Marie Dudilien, 3o ans, cultiva-teur à Echemiré, est poursuivi ¡ »ur vol et condamné à 16 jours de prison avec sur-sis.

Un pugilat. — Pour coups réciproques, les nommés Lucienne Caillaud, 22 ans, journalière, 16 fr. d'amende; Gaston Ma-tignon, 25 ans, journalier, iG fr.; Roger Hofmann, 29 ans, chaisier, 3o fr. ; Charles Dubrel, 19 ans, couvreur, 16 fr. tous de-meurant à Doué-la-Fonlaiiio, cl, enfin, Marcel Hubert, 22 ans, éleclricieii, à An-gers, 16 francs.

Délit de Chasse. — Maurice Leboucher, 24 ans, bûcheron, à Durtal, esl condamné par défaut et pour délit de chasse à im mois de prison et 100 frs. d'amende.

Blessures par imprudence. — Pierre-Ma-rie Delestre, quincailler, au Puy-Notre-Damo, conduit une voihue ol renverse un passant qui est blessé. 5o francs d'amende et 5 francs pour la contravention.

— La même condamnation pour fait identique au lieutenant Thaler.

l i i l l l l l l l l l l i l l l l l l l l i l i l l l l i l l l l l l l l l l l l l l l

Au Jardin des Plantes

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La porte du Jardin des Plantes située h l'angle de l'avenue Victor Hugo et de la rue Lamartine sera fermée jusqu'à ce que les vendanges soient terminées à la Sta-tion Viticole. D'ici là, l'entrée se fera uiii-quemenl par la porte do la place des Ré-collels. Pendant celte même période, les personnes qui désireront visiter les collec-tions de vignes devront se faire accompa-gner par un jardinier de l'Etablissement.

. i i i i i i i i i i m i i i i i i i i i i i i m n i i i i i i i t i n i T i

Sommaire da namé/v 4i

du 19 août 1928 Le Jour de Sortie (conte), Gaston Guil-

lol; Les Evénements et les Hommes, Viger, Echos et Variétés, Jacques de Lus-sac; La Guyane, H, Lengcllé; Causerie Mé-dicale, D'' F...; La première campagne du Maréchal, Pierre Demousson; Les Croq Heiirlot; Politique extérieure, F. G.-., : Vivres au vieux Temps; Chronique du (; Irib'uable, G.-M.A.; Les Recettes, J.-M.-A. Martin; Les Chaudières électriques. H, <rOrvillcrs: Chronique Théillrales, Bl. Al-larelle; A travers les ports. A. Brunei; Droit Usuel et pratique, F. Lajarrige; Chronique de la. T.S.F., J. Innocenti, I^ France en Egypte, E. Raynaud; Pour trouver 1' sources, Jean Villentrois; La Mode cl Poupées, M.-Th. de Movjlle; Nos jeux d'Es-])ril, Alber; La femme à la Coupe (roman), Ed, Alichaud.

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LES PROVERBES Sèptembre

Ainsi que cela a déjà été dit en Sep-tembre (fructidor) est le mois où l'on cueille les derniers fruits que l'été a mû-ris. Septembre esl lo mai de l'automne; c'est la jeunesse de l'hiver avec le reste de l'été; a^ec Septembre finissent les beaus jours et les longues journées, les veillées commencent.

A la Saint-Loup {le i«'') la lampe au clou

D'U prem:ier au huit

L'hirondelle fuit.

L'hirondelle en septembre abandonne

Le ciel refroidi de l'automne.

Mais si l'hirondelle voit St-Michel

L'hiver ne viendra qu'à Noël.

Pluie de Saint-Michel sans orage

D'un hiver clément est le présage.

lin Septembre les orages avec pluie tor-rentielle sont fréquents, d'autre fois, ils sont rares, ce qui se traduit parce ce pro-verbe :

Septembre emporte les ponts

Ou tarit les fontaines

Les proverbes relatifs aux pluies de Sep-tembre sont d'ailleurs assez nombreux :

Saint Lambert (17 sept.) pluvieux

Est suivi de neuf jours dangereux

Quant il pleut à la St-Mathieu (ai sept.) Fais rentror les vaches et les bœufs.

lin Franche-Comté, les vendanges sont quelquefois relardées par la pluie, mais à la Saint-Mathieu (i^iuinoxe d'automne, le paysan se dit :

Si le temps est beau

Prépare les cuveaux.

Du vin, Septembre fait la qualité

Comme Juin fait la quantité

Dès que la vendange est terminée, on B'occupe des labours et des semailles :

ylii sept septembre (Saint-Cloud) Sème ton blé

Car ce jour vaut du fumier.

Qui n'a pas sem\é à la Stc-Crcix ( i4 sept.) .1(1 lieu d'un grain en mettra trois

Co dernier proverbe est usité dans les Hautes-Alpes, tandis que les précédents se disent dans la Gôte-d'Or où l'on ajoute:;

Sèm^ tes blés à la St~Maurice (22 sept.) '

Tu en auras à ion caprice

Scm,e au mains à la St-Denis (9 oct.) Tu contempleras tes semis_

Dans le Midi, on observe à peu près les mômes dates ; A la St-Mahieu (21 sept.) le blé est hatif.

Le lendemain, il est tardif

Voici d'autres dictons au sujet des se-mailles : Quand on sème à la St-François (4 oct.)

Le blé sera léger.

Quand on sème à la St-Franqois (4 oct.) Le blé aura du poids.

Quand on sème à la St-Bruno (6 oct.) Le blé sera brun (noir ou charbonné).

Pierre BLANC.

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Tffcnal de ComnierGe ie Saumur Liquidation judiciaire Succession Alfred LELIÈVRE,

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Par jugement du 7 août 1928, le Tribunal a reporté au 1<"' dé-cembre 1927 la date de cessa-tion des paiements et l'ouver-ture de ladite liquidation judi-ciaire.

La réunion des eréanciers pour le concordat aura lieu, au Tribunal de Commerce de Saumur, le mercredi 26 sep-tembre 1928, à 9 h. 1/2.

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de la Société M.A.G. A. , fournitures pour vins mousseuv,

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La réunion des créanciers , pour l'examen de la situation et la nomination du syndic dé-finitif aura lieu, au Tribunal de Commerce de Saumui, le mer-credi 19 septembre 1928 , à 4 h. 1/2.

Etude de M^ SIMONNEAU, Notaire, à Saumur, n" 72, rue

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Montsoreau.

101 103 107 Tous Tous Tous les les les

¡ours Jours Jours

8 20 14 20 19 15 8 22 14 22 19 17 8 30 14 30 19 25

8 38 14 38 19 33 8 43 14 43 19 38 8 49 14 49 19 44

, 8 55 14 55 19 50 , 9 00 15 00 19 55 . 9 06 15 06 20 01 . 9 11 15 11 20 06

9 15 15 15 20 10 . 9 27 15 27 20^22

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104

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7 29 7 35 7 37

106 Tous lea Jours sauf le Samedi.

9 50 10 02 10 05 10 10 10 16 10 21 10 26 10 32 10 37

10 49 10 55 10 57

11 30 11 42 11 45 11 50 11 56 12 01 12 06 12 12 12 17

12 29 12 35 12 37

108 Tous les

¡ours

17 30 17 42 17 45 17 50 17 56 18 01 18 06 18 12 18 17

18 29 18 35 18 37

retour, sont en outre prévus :rue Jules-Ferry, château de Beauiieu, villa Angelo, Le Gaillardin, . -Dame, château de Parnay, Val-Hullin, Les Roches.

N A V E T T E Saumur P.-O. Départ. Place du Théâtre. Pont-Fouchard. Halte. Bagneux. Arrivée.

Bagneux. Départ Pont-Fouchard. Halte. Place du Théâtre. Saumur P . -O. Arrivée.

E N T R E S A U M U R

10 22 10 28 10 34 10 35

10 45 10 46 10 51 10 57

11 55 12 01 12 07 12 08

12 15 12 16 12 2 1 12 27

P . -O. E T B A G N E U X

12 48 14 06 14 45 12 54 14 12 14 51 13 00 14 18 14 57 13 01 14 19 14 58

13 06 13 07 13 12 13 18

14 22 14 23 14 28 14 34

15 10 15 11 15 16 15 22

16 55 17 01 17 07 17 08

17 23 17 24 17 29 17 35

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(3; 511 789

783 EXPR.

781 EXPR.

791 STATIONS 784 506

702 720

728 540

798 BAP.

754 2772 786(4)

788 710 770 EXPR.

780 EXPR.

778 m

782

7 40 7 40 9 15 11 10 12 47 20 55 21 50 23 20

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L I G N E D ' O R L É A N S P A R I S - T O U R S - S A U M U R - A N G E R S - N A N T E S

STATIONS

Paris (Orsay). Tours . . . dep. Langeais La Chapelle.. Port-Boulet . . Varennes Saumur. .arr.

— dép. St-.Martin . . . . St-Clément . . Les Rosiers. . La Ménitré . . . St-Mathurin . Angers . . . arr. Nantes., .arr.

145 DIR'

22 58 5 23 5 SO

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7 17 9 12

3307 105 3319 101 103 OMN. RAP. OMN. EXPR. RAP.

23 52 9.35 7 10 8 35 6 32 12 36 12 57 11 45 7 21 • . • » 13 38 12 09 7 43 • < . . 13 59 7 56 14 09 12 29 8 06 14 19

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13 42 15 30 14 52 15 20

109 EXPR.

12 10 15 34

16 42 16 44

17 20 18 42

3325

16 33 17 15 17 36 17 48 17 58 18 09 18 21 18 32 18 38 18 46 18 56 19 05 19 33

115 EXPR.

16 50 19 34

20 40 20 42

21 15 22 23

3331 OMN.

14 30 20 02 20 4t 21 02 21 13 21 23 21 34 21 44 21 55 22 01 22 08 22 17 22 24 22 52

S A U M U R - P O R T - B O U L E T - C H I N O N

STATIONS 1803 1809 1807 STATIONS 1802 4836

SaumurOrl. 6 40 le Jeudi 15 43 7 14 13 09 Port-Boulet 7 20 9 08 11 25 16 29 Avoine 7 31 13 40 Avoine 7 30 9 49 11 35 16 55 Port-Boulet 7 56 14 09 Chinon 7 41 9 33 11 49 17 12 SaumurOrl. 8 17 14 3Q

1810 20 03 20 18 21 13 2,1 34

le Jeudi 1812

15 25 15 39 17 48 18 09

S A U M U R - B O U R G U E I L

STATIONS mardi ST.\TIONS (A) (B) 6 40 8 10 8 19

12 41 12 5C

15 43 16 20 16 29

Bourgueil.. Port-Boulet SaumurOrl.

6 40 7 56 8 17

10 54 12 29 12 44

15 H 47 48 18 09

SaumurOrl. Port- Boulet Bourgueil..

(A) N'a lieu que le Samedi. — (B) N'a pas lieu le Mardi.

La Direction du Journal décline toutes responsabilités pour les erreurs matérielles qui pourraient s'être glissées dans cet horaire.

A moins d'indication contraire, les heures indiauées sont toujours tes heures de départ.

135 BAP.

20 12 23 28

141 W . L .

21 .. 1 09

0 38 0 41

1 17 2 37

2 15 2 20

1 52 2 18

'2 39

'2 55 2 59

3 04 4 34

3 20

'3 43 5 20

N A N T E S - A N G E R S - S A U M U R - T O U R S - P ^ R I S

STATIONS

Nantes., dép. Angers, dép St-Mathurin , La Ménitré... Les Rosiers.. St-Clément.. St-Martin ... Saumur. arr.

— dép. Varennes..,. Port-Boulet.. La Chapelle.. Langeais Tours. . arr. Paris (Orsay),

136 RAP.

0 28 1 47

2 22 2 25

3 37 7 10

Í3308 OMN.

5 29 5 56 6 03 6 11 6 18 6 24 6 34 6 40 6 51 7 05 7 13 7 39 8 15

12 25

120 EXPR.

6 » 7 16

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8 41 12 25

122(1) EXPR.

8 34 9 45

10 17 10 19

11 23 15 40

3316

10 39 11 07 11 14 11 24 11.31 11 37 11 48 11 57 12 09 12 25 12 34 13 02 13 40 17 40

3320 OMN.

9 59 14 20 14 47 14 55 15 05 15 16 15 23 15 33 15 43 15 55 16 12 16 21 16.60 17 30 21 43

102 EXPR.

12 03 13 24

13 59 14 01

14 55 19 14

110 (2) EXPR.

14 47 16 15

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16 53 16 55

17 l i

17 32 18 05 22 40

3334 OMN.

16 53 19 52 20 20 20 27 20 36 20 47 20 53 21 04 21 17 21 29 21 47 .21 56 22 24 22J9

S 20

116(5) RAP.

18 36 19 47

O.L.

20 19 20 21

21 27 0 12

22 14 23 39

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142 W.L .

22 50 0 13

0 22

0 25

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0 52 0 5 4

1 53 6 50

A N G E R S — D O U É — M O N T R E U I L — P O I T I E R S

STATIONS

Angers St-L. Martigné... Doué-Ia-F"». lesVerchers. leV.iudelnay Montreuil a.

Montreuil d. Loudun .... Moncontour Poitiers

1855 5499 1857

1863 EXPR.

1865 STATIONS

6 09 10 31 15 57 17 39 Poitiers . . . . 7 40 12 11 16 57 19 11 Moncontour 8 > 12 42 17 20 19 40 Loudun. . . . 8 07 12 52 19 48 Montreuil a. 8 14 13 02 19 55 8 25 13 15 Í7 36 20 07 Montreuil d.

8 42 14 04 OMN. leVaudelnay

8 42 14 04 18 20 20 19 lesVerchers, 9 35 14 48 19 10 Doué-la-F"=.

10 03 15 16 19 41 Martigné... 11 32 16 42 21 14 Angers St-L.

1854 M.v.

6 15 6 29 6 40 6 48 7 12 8 39

1852

6 24 8 04 8 43 9 17

EXPR. 9 27 9 36

10 05 11 08

1856

10 27 12 09 13 02 13 36

14 08 14 21 14 30 14 41 15 01 16 33

1868 48f0

1874 16 45 18 18 19 12 20 13

20 43 20 58 21 05 21 14 21 37 22 58

n ) Du 20 novembre au 21 décembre 1928 et du 6 janvier au 29 mars 1929, l'arrivée à Paris-Orsay du

train 122 est reportée à 16 h. 19. (4) Dimanches et fêtes seulement

(2) Du 12 novembre au 14 mai inclus, le tram i i o ne continue de Tours à Paris que lé Samedi et le Diman-che ainsi que le Lundi de Pâques. •

( î ) Tous les jours, sauf dimanches et fêtes..

SAUMUR A LA FLÈCHE

Saumur dép. Vivy... ; Longué . . . . Les Hayei. Brion Jum'«» Chartrené.. Baugé Clefs La Flèche...

8 55 14 49 21 39 9 07 15 00 21 50 9 21 15 11 22 01 9 29 15 18 22 08 9 35 15 23 22 13 9 42 45 28 22 Í8 9 55 45 38 22 29

10 12 45 53 22 44 10 29 .46 05 22 56

I.-: •' •

LA FLÈCHE A . SAUMuift

La Flèche d Clefs Baugé . . . . . . . Chartrené... Brlon-Jum'" Les Hajes.. . Longue Vivy Saumur arr.

6 27 6 41 6 56 7 03 7 09 7 13 7 21 1 32 7 42

11,10 14 24 11, 40 11 47 41. 54 11 58 12 08 42 24 « 3 i j

17 26 17 41 48.02 18 09 18 20 18 24 18 39 8 50

49 (M

ru par nous, Maire de Saumur, pour légaliiation de la « igaaturi du Gérant

asilua». uertijii pur t rmptimâur