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A la recherche du pneu idéal Page 22 PA 14-17: dans le vif du sujet Page 18 Lutte durable contre la pyrale du maïs Page 38 UFA transforme du soja du Danube Page 72 l‘herbicide pour céréales Annonce Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI www.ufarevue.ch 1 / 2014

A la recherche du pneu idéal Page 22 PA 14-17: dans le vif du sujet

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A la recherche dupneu idéalPage 22

PA 14-17: dans le vifdu sujetPage 18

Lutte durable contrela pyrale du maïsPage 38

UFA transforme dusoja du DanubePage 72

Le cauchemar des adventices. Lutte efficace contre les vulpins, agrostides et raygras. Spectre d‘efficacité très large. Très haute sélectivité.

nouveau

l‘herbicide pour céréales

Ann

once

Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI • www.ufarevue.ch • 1 / 2014

Page 2: A la recherche du pneu idéal Page 22 PA 14-17: dans le vif du sujet

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38

22

56

80

EDITORIAL

High-tech en protectiondes plantesL’épandage des trichogrammes parmulticoptère révolutionne la protection des plantes.

Recherche de l’optimumTracteurs puissants, faible pressionsur le sol, grande résistance àl’usure: telles sont les attentes envers un pneu.

Engraissement de qualitéLes animaux en petits groupes ontde meilleures performances.L’engraissement de veaux fermiers a donc de l’avenir.

Recettes d’ObwaldDes paysannes obwaldiennes ont composé le plan hebdomadairedes menus sur www.agriculture.ch

REVUE UFA · 1 2014 3

VIE QUOTIDIENNE

Première livraison desoja du Danube aumoulin pour la volaillede Sursee. Jakob Werder(UFA SA, à g. ) et BasilMörikofer (Coop,acheteur d’œufs)vérifient la qualité.Photo: Roman Engeler

[email protected]

L’Organisation des Nations Unies(ONU) a élu 2014 «Année interna-tionale de l’agriculture familiale». Ils’agit de thématiser le rôle de cettecomposante importante de lapopulation en matière de sécuritéalimentaire et de développementrural.

Au niveau mondial, les exploitationsagricoles familiales produisent plusde la moitié des denrées alimen-taires consommées et constituentbien souvent la colonne vertébraleéconomique et sociale de l’espacerural. En Suisse, les exploitationsagricoles familiales jouent vraisem-blablement un rôle encore pluscrucial, sachant que notre agricul-ture est essentiellement composéede ce type d’exploitations.

Un comité ad hoc a été formé sousla coordination de l’Union Suissedes paysans. Ce comité veillera aubon déroulement de l’année del’agriculture familiale en Suisse. Ils’efforcera surtout de promouvoirles exploitations familiales auprèsdu grand public en insistant sur leurrôle de fournisseurs de denréesalimentaires, de garants de ladurabilité, de conservateurs depaysages intacts et de modèlecommercial prometteur.

La Revue UFA abordera égalementl’année internationale de l’agricul-ture familiale à travers une séried’articles. La présente édition et lesdix qui suivront présenteront ainsides familles d’agriculteurs issues dumonde entier.

A l’aune de l’année des entreprisesagricoles familiales, la Revue UFAvous présente tous ses meilleursvœux et vous souhaite beaucoup desuccès, tant dans le domainefamilial que sur l’exploitation et àl’étable.

RomanEngeler

SOMMAIRE

Prendre les défis comme des opportunitésSuccès au rendez-vous en tant que cheffe d’exploitation 78

Brèves 75Du «plat des pauvres» à une spécialité régionale 76Antiquités et nostalgie 79Le menu choc des paysannes d’Obwald 80Messagers des forêts tropicales 85Année 2014 de l’ONU: familles paysannes du monde entier 86 www.lely.com

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Robot de traite

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Posch «Smartcut 700» en test pratiquePour un sciage sûr et propre du bois de feu 30

Brèves 21Pneu: continuellement à la recherche de l’optimum 22GVS et Fendt: 50 ans d’histoire à succès 25Concours avec Ott et Subaru 26Informations sur les produits 27Mélangeuse Kverneland «Siloking Duo 20» en test pratique 28

«Depuis, toutes nos vaches sont portantes»Werner Mathys affourage désormais du ß-carotène 62

Fiche technique Veaux à l’engrais: pour un bon départ dans la vie 43Brèves: une vache sur trois a des problèmes de matrice 49UFA Actuel: plus de goût pour UFA 304 piccolo 51Brèves: un ping-pong entre les groupes de veaux 55L’engraissement de veaux fermiers a encore de l’avenir 56Ne pas sélectionner les vaches qui louchent 58Holstein: sensibles améliorations fonctionnelles 59Bonne longévité pour la lignée de vaches des «Crosets» 60Brèves: la poussière est un danger pour la santé des porcs 64Engraissement porcin dans de grands groupes? 65Anicom: 80 millions de francs versés en plus 66Assemblée régionale d’Anicom: motivation à produire 68UFA transforme du soja du Danube 70

Choix variétal pour le maïs Les objectifs de l’année passée n’ont pas été remplis 40

Brèves 32Agrovina 2014: le rendez-vous des arboriculteurs et des vignerons 33Améliorer les engrais de ferme 36Lutte simple et durable contre la pyrale du maïs 38Lupin bio – une culture à envisager 66

Des postes de travail sûrs dans la région Le groupe fenaco-LANDI en tant qu’employeur 4

Décisions du Conseil d’administration de fenaco 4En un mot de Martin Keller 5

PRODUCTION ANIMALE

PRODUCTION VEGETALE

TECHNIQUE AGRICOLE

GESTION

FENACO ACTUEL

Construire, transformer ou changer l’affectationDroit concernant l’aménagement du territoire 14

Brèves 10Agro-Tech – des logiciels aux nombreuses possibilités 11Faibles revenus encore en baisse 17Les choses sérieuses commencent avec PA 14– 17 18

Page 4: A la recherche du pneu idéal Page 22 PA 14-17: dans le vif du sujet

FENACO

VERWALTUNG FENACO CONSEIL D’ADMINISTRATION

CHF 3 millions dans un nouveau silo dechargement en vrac à la fabrique d’ali-ments UFA à Puidoux, ce qui permettrad’augmenter la capacité de stockagepour les aliments prêts à la consomma-tion (de 450 à 1050t). La productionpourra ainsi augmenter de 90000t à120000t. La performance de charge-ment sera elle aussi considérablementaccrue grâce à une réduction des tempsd’attente des camions.

Télématique pour le parc véhi-cule Suite aux tests pratiques effec-tués auprès de Traveco SA, une entre-prise de transport propriété de fenaco,le Conseil d’administration de fenaco

a décidé d’acquérir, pour laflotte de camions Traveco, unlogiciel de gestion du parc vé-hicule assisté par GPS et basésur la technologie Internet. Celogiciel de gestion des véhi-cules propose notamment unrelevé des trajets, des cartes

routières digitales, des informationsconcernant l’entretien des véhicules,une appréciation du mode de conduiteainsi qu’un tachymètre. Les avantagesconstatés résident dans des économiesde carburant d’environ 5%, un effet po-sitif sur l’entretien et les services des ca-mions ainsi que la gestion des temps detravail et de repos des chauffeurs.

Chargement Lors de sa séance dumois de novembre, le Conseil d’admi-nistration de fenaco a décidé d’investir

fenaco et les LANDIévoluent dans les

segments stratégiquesAgro, Commerce de

détail et Agrola. fenacocompte également un

domaine d'activitéstratégique «Industrie

alimentaire».

ACTUALITÉ

Le groupe fenaco-LANDI est uneentreprise organisée sous la formecoopérative et appartenant auxagriculteurs suisses. Les agriculteurs

sont approvisionnés en agents de pro-ductions agricoles par le groupe fenaco-LANDI alors que les denrées de basequ’ils produisent, telles les céréales oules pommes de terres, sont mises en va-leur par les centres de prestation et les

entreprises de transformation proprié-tés du groupe, puis commercialisées. Legroupe fenaco-LANDI gère égalementles chaînes de commerce de détail Volget LANDI; Agrola commercialise descombustibles et des carburants. Legroupe fenaco-LANDI est actif dans lesprincipaux domaines d’activité suivants:• Production, importation et commer-cialisation d’agents de productionpour l’agriculture.

• Prise en charge et stockage des pro-duits issus de l’agriculture ainsi quemise en valeur et commercialisationde ces derniers.

• Commerce de céréales et d’oléagi-neux ainsi que de carburants et decombustibles sous la marque «Agrola».

• Chaînes de commerces de détail«LANDI», «Volg», «frisch-nah-günstig»,«TopShop» et «Visavis».

Dans tous ces domaines d’activité, legroupe fenaco-LANDI emploie quelque13000 collaborateurs dont 9000 sontengagés auprès de fenaco et de ses so-

LE GROUPE FENACO-LANDI EN TANT QU’EMPLOYEUR En collaborationavec ses LANDI membres, fenaco propose plus de 13000 places de travail et formeégalement plus de 900 apprentis. Dans les régions rurales, le groupe fenaco-LANDIest donc un employeur de premier plan.

Sécurité d’emploi et proximité

4 1 2014 · REVUE UFA

Josef Sommer, Chef de la Divison LANDI, fenaco

«Nos collaboratrices etcollaborateurs ont

l’esprit d’entreprise etd’équipe.»

Page 5: A la recherche du pneu idéal Page 22 PA 14-17: dans le vif du sujet

FENACOBILD DE

S MONATS

PHOTO DU MOIS

AUF EIN WORTEN UN MOT

TERMINE AGENDA

ACTUALITÉ

REVUE UFA · 1 2014 5

ciétés-filles. Ces collaborateurs provien-nent de 70 pays différents. Les femmesreprésentent 43% du personnel engagé.Le groupe fenaco-LANDI s’impliqueactivement pour proposer de bonnesconditions de travail et des prestationssociales supérieures à la moyenne. En

plus de cela, il s’efforce de conclure descontrats collectifs de travail qui re-spectent les intérêts de toutes les par-ties et entretient une collaboration par-tenariale avec les syndicats Unia et Syna. L’entreprise coopérative met tout en

œuvre pour que ses collaborateurs évo-luent dans un environnement de travailau sein duquel ils se sentent reconnus,appréciés et en sécurité. Le groupe fenaco-LANDI attache également beau-coup d’importance à ce que la forma-tion et la formation continue qu’il dis-pense soient de haut niveau.

Compétences centrales dans lecommerce agricole Les compé-tences agricoles de base du groupe fe-naco-LANDI sont du ressort du vastedomaine d'activité stratégique Agro. Legroupe fenaco-LANDI approvisionne lesagriculteurs en agents de production eten services tout en collaborant étroite-ment avec les praticiens. Les collabora-teurs du domaine d'activité stratégique

Connaître et apprécier la viticultureLes Caves Volg à Winterthour et les Caves Garnier à

Münchenbuchsee font également partie du groupe d’entreprises appartenant à fenaco. Les Caves Volg à Winterthour ont élaboré un nouveau plan d’action destiné

à mieux faire connaître la viticulture auprès de la population. Les Caves Volg organiseront ainsi en 2014-2015 un cours en viticulture. Ce dernier permettra aux

participants d’en apprendre plus sur les travaux à effectuer dans les vignobles, l’encavage et leremplissage des bouteilles, en assistant également à toutes ces opérations. Les personnes qui misent plutôt sur l’aspect du goût pourront également participer aux voyages viticoles

organisés par Volg à destination de Majorque, de la Catalogne, du Portugal, de la Toscane et du Tessin, qui n’a pas que du Merlot à proposer!

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Un employeur attractif en zonerurale

Le groupe fenaco-LANDI emploie quel -ques 13000 collaborateurs dans les esdomaines d'activité stratégique Agro,Industrie alimentaire, Commerce de détailet Energie. A ces domaines d'activités’ajoutent également des prestations deservice tels que les finances, l’informa-tique, la logistique, le personnel, lacommunication, la formation continueainsi que d’autres domaines d’activité.Nous sommes le plus important employeuren zone rurale et contribuons ainsi audéveloppement économique de toutes lesrégions excentrées de Suisse. Bon nombre de filles, fils, neveux, nièceset petits-enfants de familles agricolestravaillent au sein du groupe fenaco-LANDI et y sont appréciés pour leurancrage rural, leur fiabilité et leur menta -lité innovante. Ces collaborateurs aidentl’entreprise active dans le secteur agricoleque nous sommes à conserver un lienétroit avec les membres de nos coopéra-tives, soit avec les agricultrices et lesagriculteurs suisses. Nous formons nous-mêmes quelque 900 jeunes gens dans 15 métiers différentset employons également de nombreuxprofessionnels et spécialistes issus desécoles spécialisées (ES), hautes écolesspécialisées (HES) ainsi que de diversesuniversités ou des EPF. Nous misons sur le système de formationdual. Concrètement, cela signifie que lescollaborateurs qui débutent leur formationpar un apprentissage chez nous ontensuite l’opportunité d’accomplir unecarrière professionnelle très intéressanteen tant que spécialiste technique ou entant que décideur, après avoir fait leursexpériences dans plusieurs secteursd’activité et avoir suivi une formationcontinue interne ou externe au groupefenaco-LANDI. Le succès du groupe fenaco-LANDI reposesur l’engagement, la compétence et ledynamisme de l’ensemble de sescollaborateurs. A l’avenir également, nousavons besoin d’un personnel entreprenantet bien formé, qui soit prêt, au sein denotre groupe, à s’investir en faveur desagricultrices et des agriculteurs suisses.

Martin KellerPrésident de la Direction de fenaco

Suite à la page 6

• Séance des Présidents de LANDI etet du CA de Suisse centrale:14 janvier 2014

• Séminaire des présidents, membresde CA et directeurs/gérants desLANDI du Plateau Central: 15 – 16 janvier 2014

• Séance des présidents et membresde CA LANDI de Suisse orientale: 17 janvier 2014

• Séminaire Léman des présidents,membres de CA et directeurs/gérants des LANDI de Suisseromande: 29 – 30 janvier 2014

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6 1 2014 · REVUE UFA

FENACOACTUALITÉ

un diplôme d’agro-commerçant(e) ES,d’agro-technicien ES, de maître-agricul-teur ou d’ingénieur agronome HES ouEPF. Dans le cadre du commerce des mar-chandises agricoles, la quasi totalité desLANDI et des secteurs commerciaux etsociétés-filles (UFA, Semences UFA, Lan-dor) engagent des vendeurs et des logis-ticiens actifs au sein du domaine straté-gique d'activité Agro. Ce domaine gèreégalement plusieurs ateliers modernes ré-servés aux machines agricoles. Pour leschauffeurs d’Anicom SA, l’entreprise spé-cialisée dans le commerce des animaux, larelation avec les agriculteurs et les ani-maux de rente revêt une importance pré-pondérante.

Agro doivent avoir une bonne expé-rience de la pratique agricole, parler lalangue des agriculteurs et comprendreleurs préoccupations, de manière à pou-voir garantir une bonne proximité avecla clientèle. Outre des acheteurs spécialisés dans le

domaine des matières premières, des cé-réales et des engrais et des spécialistes deproduction des aliments pour bétail, laquasi-totalité des secteurs commerciauxet des sociétés-filles a besoin de spécia-listes au bénéfice d’une formation com-merciale. Les spécialistes en productionvégétale et en nutrition animale dugroupe fenaco-LANDI complètent sou-vent leur formation agricole de base par

Le commerce de détail emploieprès de la moitié du personnel engagéau sein du groupe fenaco-LANDI. Outreles métiers classiques dans le domainedu marketing, de la vente et du com-merce, comme la gestion financière parexemple, les collaborateurs au bénéficed’une formation informatique sont trèsdemandés. Ces collaborateurs sontchargés de la maintenance des systèmesde gestion de marchandises et descaisses. Les concierges et les collabora-teurs chargés du suivi des installationstechniques contribuent eux aussi à as-surer, par leur engagement quotidien, lefonctionnement irréprochable des cen-trales de distribution de Volg et LANDI.

Trafic international de marchandisesdans le commerce des engrais.

Réception des céréalesà la LANDI.

Chargement de céréales chez fenaco GOF.

Heinz MolletChef de la Division

Agro, fenaco

«Les compétencesde base en

agriculture sontrecherchées.»

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REVUE UFA · 1 2014 7

FENACOACTUALITÉ

Ferdinand HirsigChef de la Division commerce de détail et énergie

«Grâce à nos magasins de village, nous assurons des postes de travail dans les

régions rurales.»

Au sein du domaine stratégique d'ac-tivité commerce de détail, les «productmanagers» et les opérateurs logistiquesexercent également un métier essentiel.C’est à eux qu’incombe la gestion desachats, des stocks ainsi que la distribu-tion des denrées alimentaires et des mar-chandises à destination des points devente. Traveco, l’entreprise de transportappartenant à fenaco, est chargée d’ap-provisionner les magasins Volg et LANDIainsi que les Top Shops. Les magasins ontbesoin de collaborateurs appréciant lescontacts avec les clients ainsi que le ser-vice à la clientèle. Ces fonctions suppo-sent généralement une formation d’em-ployé(e) de commerce de détail qui offre

des perspectives de carrière intéres-santes: les collaborateurs qui en bénéfi-cient peuvent par exemple prendre la di-rection d’un magasin, devenir chef devente régional ou occuper d’autrespostes supérieurs.

L'industrie alimentaire Le do-maine d'activité stratégique «Industriealimentaire» est diversifié et vaste. Cedomaine engage des spécialistes dansles secteurs du contrôle qualité, del’analyse en laboratoire, de la gestion dela qualité, des certifications, de la légis-lation relative aux denrées alimentaireset du développement de produits. Ledomaine d'activité stratégique «Indus-

trie agroalimentaire» recherche égale-ment des responsables chargés de laproduction et des installations techno-logiques. Chaque secteur, qu’il s’agissedes produits réfrigérés, des produitsfrais ou de la viande et des produits car-nés, propose des places de travail dehaut niveau et est équipé des technolo-gies les plus récentes. Le domaine d'ac-tivité stratégique «industrie alimentaire»emploie quelque 60 ingénieurs en den-rées alimentaires ainsi que plusieurs in-génieurs en agronomie et en sciences del’environnement. Ces diplômés doiventêtre axés sur la pratique et pouvoir offi-cier en tant que «généralistes» au seind’un large domaine de responsabilité.Indépendamment de l’emploi occupé,tous disposent d’un solide bagage deconnaissances avec, à la clé, plusieursannées d’expérience professionnelle.Un mode de pensée structuré, logiqueet systématique ainsi que des capacitésélevées en matière de communicationet de travail en équipe sont considéréscomme des exigences essentielles. Dansl’industrie alimentaire, les diplômés quine disposent pas d’une très grande ex-périence professionnelle peuvent effec-tuer leurs premiers pas en tant que«chefs de projet» dans le cadre de man-dats bien définis. Après un à deux ans,ils disposeront d’un large éventail depossibilités en tant que responsablesopérationnels dans les sites de produc-tion.

Le domaine d'activité straté-gique «Energie» Agrola est une en-treprise commerciale active au niveauinternational dans le domaine des car-burants et des combustibles. Agrola em-ploie des collaborateurs travaillant dansle domaine des achats, du marketing, dela vente, des finances et de l’informa-tique. Les conseillers de vente sontquant à eux l’interface avec le client. Ilsbénéficient généralement d’une forma-tion de base commerciale et ont acquisleurs connaissances techniques dans lecadre d’une formation continue cibléeou à travers leur expérience profession-nelle. Le contact avec la clientèle – quiconstitue la carte de visite d’Agrola – estprimordial. Mais la gestion administra-tive des commandes est aussi un panimportant de l’activité du secteur Ener-gie et requiert une grande attention

Compétence en commerce de détaildans les magasins LANDI.

«Frais et sympa»: telle est la devise.

Des magasins de village attractifs dynamisent les régions rurales.

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8 1 2014 · REVUE UFA

FENACOACTUALITÉ

Urs Feuz, Chef de laDivision Industriealimentaire, fenaco

«Les nouveauxdiplômés qui ontpeu d’expérience

peuvent en acquérir chez

nous.»

ainsi que des compétences spécifiquesde la part des collaborateurs.

Promotion des collaborateursLe groupe fenaco-LANDI dispose de sixcentres de formation indépendants, àsavoir Volg Academy, LANDI Forum,LANDI Arena, le secteur de formationEnergie, fenaco Sécurité du travail,LANDI Fiduciaire et fenaco competent.Depuis 2013, «LANDI competent»coordonne l’offre et les thèmes propo-sés par les divers centres de formation.Sous la devise «être indépendants en-

semble», LANDI competent proposeune formation axée sur les besoins, effi-cace et correspondant aux connais-sances les plus récentes en la matière.Cette formation est à même de garantirdes standards de qualité élevés aux col-laborateurs LANDI. • A travers leurs programmes de forma-tion à l’attention des apprentis encommerce de détail, Volg Academy etLANDI Forum permettent aux maga-sins d’engager les nouveaux collabora-teurs dont ils ont besoin. Via une largepalette de cours spécialisés et deworkshops, ces programmes de forma-tion contribuent largement à la gestionrentable des magasins LANDI et Volg.

• Les offres et prestations adaptées auxbesoins proposées par LANDI Arena

renforcent les compétences tech-niques et méthodiques des collabora-teurs LANDI au sein du segment Agro.

• Sous la houlette d’Agrola, le secteurde formation Energie renforce la si-tuation des «professionnels de l’éner-gie» des LANDI à travers des instru-ments utiles et bien adaptés quipermettent de bien appréhender lemarché au quotidien.

• fenaco sécurité du travail, LANDI Fidu-caire et fenaco competent offrent dessolutions et des programmes servant àassurer une gestion sûre et durable desLANDI tout en assurant la formation etl’évolution professionnelle des cadresengagés au sein du groupe.

Dans les domaines où la palette de for-mations des secteurs spécialisés ne cou-

Le contrôle de laqualité est une activitéimportante.

Page 9: A la recherche du pneu idéal Page 22 PA 14-17: dans le vif du sujet

ACTUALITÉ

REVUE UFA · 1 2014 9

vre pas les besoins des collaborateurs,ces derniers ont la possibilité de partici-per à des formations continues propo-sées par des institutions externes à fenaco. Les responsables du personnelet les formateurs de fenaco accompa-gnent les collaborateurs de fenaco etleurs supérieurs dans le choix de leurformation continue. Les collaborateurs qui suivent une

formation continue dans le but decontribuer à une meilleure réalisationdes objectifs du groupe fenaco-LANDIbénéficient d’une aide financière. Dansle cadre de l’aménagement du temps detravail ou de l’octroi des jours de congé,le groupe d’entreprises applique égale-ment des règles du jeu loyales.

Début de carrière Au sein dugroupe fenaco-LANDI, il existe plusieurspossibilités de démarrer une carrièreprofessionnelle: occuper un emploidans l’une des nombreuses entreprisesdu groupe, effectuer un stage pratiqueou se lancer dans un programme de per-fectionnement. Ce dernier consiste enun programme de formation et de travail de deux ans environ, avec une ro-tation systématique au sein des dépar-tements et secteurs du groupe d’entre-prises. A cette occasion, les jeunesstagiaires se familiarisent avec les va-leurs et la culture d'entreprise dugroupe, ainsi qu’avec la collaborationqui prévaut au sein du réseau fenaco-LANDI.

Réseau fenaco (ORTRA) Il y a unevingtaine d’années, dans le cadre de laLoi sur la formation professionnelle, unrôle important a été dévolu à fenaco, ensa qualité «d’organisation du monde dutravail» (ORTRA). Les cursus de forma-tion agro-technicien ES et agro-com-merçant ES ont été mis en place grâce àfenaco. En collaboration avec AgriAli-Form, le secteur de formation de l’Unionsuisse des paysans, fenaco est responsa-ble du cadre des plans de cours. Pour denombreux diplômés, ces formations ESconstituent un tremplin dans des sec-teurs d’activité professionnels situés enamont et en aval de l’agriculture.

Apprenants Actuellement, le groupefenaco-LANDI forme plus de 900 ap-prenants dans plusieurs métiers diffé-rents, soit 713 dans la vente, 94 dans ledomaine commercial et l’informatique,18 en tant que chauffeurs poids lourds,29 en tant que laborantins, 18 dans ledomaine de la logistique et 31 dans desmétiers techniques. Les places de tra-vail à pourvoir sont constamment pu-bliées sur le site Internet de fenaco,sous la rubrique Travail/carrière. Le sec-teur Commerce de détail, avec ses 700apprenants, est très fier de son rôle deformateur et accorde beaucoup d’at-tention à la relève, que ce soit au ma-gasin (avec un magasin spécialementréservé aux apprentis) ou en coulisses.Une formation est également proposéeà l’attention des apprenants intéresséspar l'industrie alimentaire et le com-merce Agro, avec de nombreux métiersà la clef.

Des spécialistes appréciés Lesemplois liés aux métiers proches del’agriculture et ceux qui sont liés aux

secteurs situés en amont et en aval sontplus sûrs. Le quotidien professionnel quiy est associé est également une sourcede changement et de défis. La plupartdu temps, les places de travail propo-sées par le groupe fenaco-LANDI ne sesituent pas dans des centres urbains telsZurich, Bâle, Lausanne ou Genève maisdans des régions rurales. Les collabora-teurs en retirent des avantages entermes de qualité de vie et de distancesentre la maison et le travail. Le groupe fenaco-LANDI recherche

et engage chaque année de nombreuxcollaborateurs et collaboratrices. Ilexiste peu d’entreprises où les capacitésentrepreneuriales et l’esprit d’entreprisesont aussi intimement liés aux produc-teurs, aux consommateurs ainsi qu’à lanature et à la technique. Les collabora-teurs disposant de racines agricoles sontpar ailleurs très appréciés, sachant qu’ilsont les pieds sur terre, qu’ils sont prag-matiques et constructifs. Selon l’étude de marché du SVIAL

parue en 2013 et concernant le sec-teur Agro-Food, les entreprises activesdans ce secteur, et donc notamment legroupe fenaco-LANDI, sont très satis-faites des capacités des professionnelsau bénéfice d’une formation en agro-nomie ou en sciences alimentaires,que ce soit au niveau ES (Ecole spécia-lisée), HES (Haute école spécialisée) etEPF. �

Auteure Daniela Clemenz, Revue UFA,8401 Winterthour

Pour toutes les questions relatives auxpostes de travail disponibles au sein dugroupe fenaco:

fenaco Service Personnel SuisseRomande, 1070 Puidoux, � 058 4337040, [email protected]

fenaco Bereich Personal Mittelland,3001 Bern, � 058 4340034, [email protected]

fenaco Bereich Personal Zentralschweiz,6210 Sursee, � 058 4344140,[email protected]

fenaco Bereich Personal Ostschweiz,8401 Winterthur, � 058 4335020,[email protected]

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FENACO

Technologies passionnantes etmodernes dansl’industrie agro-alimentaire.

Le groupe fenaco-LANDI emploie des agriculteurs• Agriculteurs disposant d’un certificat fédéral de capacité (CFC):environ 250– 300 collaborateurs dans le domaine de la logistique,employés de dépôt, responsables de silo et livreurs.

• Agriculteurs diplômés, maîtres-agriculteurs: env. 250 conseillers devente et vendeurs agro.

• Agro-techniciens ES, agro-commerçants ES: env. 300 dans ledomaine du conseil, de la commercialisation, de l’économied’entreprise, cadres inférieurs et intermédiaires dans le domaine dela production.

• Ingénieurs agronomes HES et EPF: 150 spécialistes techniques etcollaborateurs faisant partie des cadres intermédiaires et supérieurs.

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10 1 2014 · REVUE UFA

BRÈVESGESTION

treprises (IDE) en lieu et place dunuméro de TVA habituel. L'Officefédéral de la statistique a informé lesentreprises par courrier sur l'attribu-tion de leur IDE. Si ce n'est pas lecas, il convient de s'adresser directe-ment à l'Office fédéral de la statisti-que. Heinrich Schäublin, Sissach (BL)

Prix à l’innovation agricole Le Prix à l’innovation agricole seraattribué une nouvelle fois en 2014,a informé l’Etat de Fribourg dans uncommuniqué de presse. Il vise àfaire connaître et à récompenser desprojets novateurs en relation avecl’agriculture fribourgeoise. Cettedistinction est remise tous les deuxans. Au total, une somme de 20000francs récompensera les meilleursprojets. Le délai d’inscription pour

Prévoyance suffisante?Par le biais d'une enquête approfon-die auprès de toutes les famillespaysannes, l'Union Suisse des Pay-sans souhaite clarifier si celles-ci dis-posent d'une couverture de risquessuffisante en cas de vieillesse, décèsou invalidité. L'USP prévoit de pren-dre des mesures au cas où cette en-quête ferait apparaître des lacunesde prévoyance, raison pour laquelleune large participation est essen-tielle.

Annina Christoffel,USP Agrisano

Modifications pour lesassujettis à la TVAA partir du 1er janvier 2014, les ex-ploitations agricoles ou les entrepri-ses accessoires assujetties à la TVAdoivent impérativement spécifierleur numéro d'identification des en-

le dépôt des projets ou réalisationsest fixé au vendredi 28 février 2014.Renseignements: sur www.fr.ch/sa-gri (Promotion de l’agriculture/Prixà l’innovation).

Agriculture familialeL’ONU a officiellement proclamé2014 Année internationale de l’agriculture familiale (AIAF). Sur le site www.familyfarming.ch les per-sonnes intéressées trouveront desinformations sur le sujet et sur lesprojets en Suisse. Ce site est régu-lièrement actualisé.

Croissance pour Agrisano Agrisano fait partie des quelquescaisses maladies à avoir enregistréune forte progression de ses mem-bres, avec une croissance de 5%.Agrisano a notamment progressédans le domaine des assurancesagricoles complémentaires spéciali-sées. Les assurances complémentai-res ont été spécialement conçuespour l’agriculture. En 2013, plus de2000 paysans et paysannes ont optépour les avantages d’AGRI-spécial.

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

La COJA est une commission spécia-lisée de l’USP; ses membres sontnommés sur proposition des cham-bres cantonales d’agriculture. Il n’ya cependant pas d’élection directepar les jeunes agricultrices et agri-culteurs. La COJA entend améliorercette situation. Depuis le début de2013, la COJA compte un repré-sentant des jeunes éleveurs suissesde la race Brune parmi ses membres.Depuis toujours, trois membres sontissus des Jeunesses rurales et, de-puis deux ans, le président desJeunes agriculteurs jurassiens est

membre de la COJA nationale. LaCOJA recherche activement lecontact avec les chambres canto-nales d’agriculture dans le but, àplus long terme, de fonder de nou-velles sections cantonales desjeunes agriculteurs. La COJA a pré-senté sa requête lors de la confé-rence des chambres d’agriculture etdémontré les avantages que cela ap-porterait aux chambres cantonales.Des projets ont été lancés avec leschambres d’agriculture des cantonsdu Jura, de Berne, de Suisse cen-trale, de St-Gall et de Fribourg.La COJA se réjouit toujours de

discuter avec de nouvelles organisa-tions partenaires ou de jeunes agri-culteurs et agricultrices. L’objectifest de mettre en place une collabo-ration simple et efficace, qui soitutile à tous. [email protected]

Une base plus largepour la COJA

Compte-rendu de Theo Pfyl

«Zukunft der Alpwirtschaft»: la rentabilité compte

Je trouve très positif que le projet derecherche Alpfutur ait abordé demanière détaillée le thème de l'éco-nomie alpestre. Bien que ce recueilne soit disponible qu'en allemand,les différents thèmes abordés sontintéressants et très importants pourl'économie alpestre. On y confirmece que les praticiens savent depuislongtemps, à savoir qu'il n'existepas qu'un seul type d'économie al-pestre. Les conditions de propriétéet d'exploitation sont aussi diversi-fiées que l'est la Suisse. Il semble es-sentiel que les conditions cadres soi-ent définies de telle manière«qu'aucun alpage ne tombe au tra-vers des mailles du filet». L'écono-

mie alpestre moderne n'a pu se dé-velopper que grâce au constat qu’unsoutien des associations et des pou-voirs publics était essentiel. Grâce àl'implication des politiques, de laformation et des associations pay-sannes, l'économie alpestre a pu sedévelopper au lieu de stagner. Mal-gré les soutiens dont elle bénéficie,l'économie alpestre doit demeurerrentable. Si la rentabilité n'est plusassurée l'économie alpestre dispa-raît; c'est un des grands défis des an-nées à venir. Les produits doiventrester exceptionnels et être de gran-de qualité. Le consommateur doitêtre convaincu qu'il achète un pro-duit spécial. En outre, pour les pay-sans de plaine, l'estivage des ani-maux doit en valoir la peine. C'est àces seules conditions que l'entretiendu paysage peut se faire avec succèset la biodiversité être maintenue.

Les pâturageséloignés et peuexploités sont aujourd'hui abandon-nés, non pas parce que les exploi-tants d'alpages veulent moins oupeuvent moins travailler mais parceque l'effort n'en vaut plus la peine.Cela démontre, que la rentabilitédemeure le paramètre le plus impor-tant pour assurer la pérennité del'économie alpestre.Je remercie tous ceux qui se sont

engagés pour la défense des intérêtsde l'économie alpestre, et qui conti-nuent à le faire.

Theo Pfyl de Ried-Muotathal (SZ)(Paysan, membre du comité de laSociété suisse d'économie alpestre)

«Die Zukunft der Alpwirtschaft», en allemand, 30 Fr.frais d'envoi en sus. Achat 30 Fr. plus frais

d'expédition: Institut fédéral de recherche sur laforêt, la neige et le paysage, WSL Shop, Birmensdorf

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MartinaRösch

REVUE UFA · 1 2014 11

GESTION

AGRO-TECH On trouve sur le marché de nombreux logiciels facilitant le travail de l’agriculture. Agro-Tech est un logiciel qui s’utilise pour différents domaines d’application.

Un logiciel offrant de nombreuses possibilités

Agro Tech a été développé derniè-rement sur mandat d’Agro-Tech,une entité issue de l’Union suissedes paysans (USP) et d’Agridea. Les

agricultrices et agriculteurs utilisentAgro-Tech pour le relevé journalier destravaux. Ils peuvent ainsi effectuer lesrelevés exigés par les labels et disposenten même temps d’un outil de gestionqui leur permet d’évaluer les diversesbranches de l’exploitation. Suivant letype de licence choisie, il est égalementpossible de calculer le bilan de fumure.

Dans le domaine de la productionanimale, Agro-Tech propose un registredes animaux permettant d’effectuer lagestion du troupeau. Ce programmepermet également de procéder aux an-nonces de déplacement d’animaux, viaune interface avec la banque de don-nées sur le trafic des animaux et Agate.Les documents d’accompagnementpeuvent également être remplis et im-primés directement par le biais d’Agro-Tech. Pour la première saisie de l’en-semble des animaux se trouvant surl’exploitation, les données peuvent êtredirectement prélevées à partir du portailAgate, ce qui évite de devoir inscrirechaque animal individuellement.

Pas uniquement pour les exploi-tations agricoles Certains cantonsutilisent le logiciel Agro-Tech pour éta-blir des plans de fumure par parcelle.Les cantons disposent ainsi d’une basede planification pour les stocks d’en-grais ou remplissent ainsi les exigencesdes prestations écologiques requises(PER). Agro-Tech est également utilisédans l’enseignement à la Haute écoledes sciences agronomiques, forestières

et alimentaires (HAFL) pour établir desbilans de fumure pour des exploitationstypes.Agro-Tech sert également à la mise en

valeur centrale des données compta-bles. En combinaison avec Agro-Twin,les fiduciaires agricoles préparent desbouclements comptables afin de calcu-ler et d’analyser le revenu agricole. Enplus de cela, les données techniquesnon monétaires sont relevées dansAgro-Tech et transmises anonymementà Agroscope qui les met en valeur. L’Office fédéral de l’agriculture

(OFAG) a reconnu l’utilité d’un logicield’exploitation complet pour la saisie dedonnées techniques pour le projet«mise en valeur centrale des indicateursenvironnementaux agricoles» et a man-daté Agridea pour modifier le logicielAgro-Tech dans cette optique. Suite àcela, un module spécial a été mis en

place. Ce module a permis à près de 300exploitations de réaliser leur recense-ment PER. Sur la base de ces données,Agroscope calcule différents indicateursqui permettent d’observer et d’interpré-ter l’impact de l’agriculture sur l’envi-ronnement.

Un programme – de nombreuxmodules Agro-Tech repose sur uneconstruction modulaire. Suivant le typede licence choisie, différentes fonctionssont à disposition. Tous les modulessont liés entre eux. Les données intro-duites dans un module sont égalementdisponibles dans un autre module. Lesdoublons sont ainsi évités. L'agriculteurqui désire avant tout utiliser Agro-Techpour les prestations écologiques re-quises choisira le module PER. La struc-ture du programme permet de travaillerde manière systématique et facilite sonutilisation. Les chiffres clés (par exem-ple: part des surfaces considéréescomme compensation écologique) sontprésentés sur des tableaux. L’utilisateurqui commence à travailler avec ce logi-ciel doit «s’investir». Il s’agit de saisir lesdonnées de l’exploitation, les surfaces,les cultures et les agents de production(engrais, produits phytosanitaires). Lesexploitations qui veulent ou doiventparticiper à d’autres programmes(swissGap) peuvent aussi enregistrer lesmachines utilisées et les unités de main-d’œuvre de l’exploitation. Ces premiersenregistrements impliquent un travailde saisie important mais les données setransmettent ensuite d’année en année,ce qui rend tout nouvel enregistrementà ce sujet superflu. Par rapport à un en-registrement manuel, cela se traduit parun allègement important du travail.

Agro-Tech se décline selon quatretypes de licences différentes, de laversion easy à 120 Fr. par an jusqu'àla version complète à 284 Fr. par an.

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GESTION

www.ufarevue.ch 1 · 14

12 1 2014 · REVUE UFA

Auteure Martina Rösch est collabora-trice auprès d’Agridea, dans le domainede la production végétale. MartinaRösch est aussi directrice du groupe decoordination des directives pour laSuisse alémanique et le Tessin etdirectrice du projet Agro-Tech.www.agro-tech.ch

Agro-Tech Mobile:Menu du smartphone,avec choix de la langue

en français et enallemand.

velle licence «easy». Agro-Tech est ainsile premier et jusqu’ici le seul logicieladapté aux conditions suisses permet-tant d’enregistrer les données concer-nant la production végétale sur un télé-

L’agriculteur qui tient ces recen-sements constamment à jour n’aplus qu’à imprimer les documentsdemandés et à les présenter aucontrôleur. Le nouveau type de licence

«easy» équivaut à un calendrierélectronique PER. Il ne fournit pasd’autres résultats et ne permet pasnon plus de calculer un bilan de fu-mure. L’introduction de toutes lesdonnées dans le programme permetde satisfaire le devoir d’enregistre-ment. Agro-Tech existe en versionmulti-mandats, c'est à dire qu'il estpossible de gérer plusieurs exploita-tions (mandats).

Diffusion Agro-Tech est de plusen plus diffusé. Actuellement, plusde 1200 licences sont utilisées. Agro-Tech est proposé par Agridea ou pardes sites de ventes spécialisés.

Nouveau! Agro-Tech sur votreportable! En décembre 2012, Agri-dea inaugurait le nouveau programmeAgro-Tech pour mobile ainsi que la nou-

phone portable. Désormais, tousles détenteurs d’une licence Agro-Tech peuvent enregistrer leurs don-nées en ligne. Aujourd'hui, près de180 exploitations bénéficient de ceservice. Agro-Tech mobile permet de relever

les données concernant la productionvégétale et les grandes cultures et de lessynchroniser sur l’ordinateur. La présen-tation du menu est compatible avecl’écran des smartphones. La plupartdes données est déjà présente et ajuste besoin d’être sélectionnée.L’utilisateur évite ainsi de péniblestravaux de dactylographie sur lepetit clavier des smartphones.Les introductions de donnéesplus conséquentes, comme par

exemple la saisie de nouvelles par-celles et de nouvelles cultures, qui nesont en général réalisées qu’une seulefois, peuvent se faire via le PC. Ceci vautégalement pour l’élaboration de misesen valeur détaillées. Agro-Tech mobile est une application

internet. Il est donc indispensable dedisposer d'un appareil connecté à inter-net puisqu'Agro-Tech Mobile opère viaun navigateur internet. Une installationsur l’appareil est donc superflue. Legrand avantage de cette technique ré-side dans le fait que les données ne sontjamais enregistrées localement sur l’ap-pareil, ce qui permet d’éviter qu’elle nesoient perdues lors de la perte de l’ap-pareil. Ce logiciel est en outre indépen-dant des appareils et du système. Ilfonctionne aussi bien sur un Iphone quesur un téléphone Androïd. Par ailleurs,plusieurs personnes peuvent gérer desdonnées pour la même exploitation. Ils’agit d’un avantage particulièrementintéressant pour les communautés d’ex-ploitations. Toutes les fonctions (aussiAgro-Tech Mobile) sont disponibles enfrançais et en allemand. �

Nouveau: Relevé desdonnées par téléphoneavec Agro-Tech Mobile.

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REVUE UFA · 1 2014 13

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GESTION

HansueliSchaub

14 1 2014 · REVUE UFA

Sont en principe considérés commeagricoles et, par conséquent,conformes à l’affectation de la zone,les constructions et installations né-

cessaires à la production, à la prépara-tion, à la transformation, au stockage oula vente de produits de l’agriculture oude l’horticulture productrice. S’agissantde la vente, la règle veut que les pro-duits proviennent de la région et pourplus de la moitié de l’exploitation consi-dérée.

Conformité à l’affectation de lazone Sont également considéréscomme conformes à l’affectation de lazone agricole les constructions et lesinstallations nécessaires à la productiond'énergie à partir de biomasse ou auxinstallations de compost qui leur sontliées (avec des restrictions pour la bio-masse forestière). Dans certaines condi-tions précises, la détention des chevauxdans la zone agricole est égalementconforme à l’affectation de la zone (en-treprise agricole en vertu de la LDFR,base fourragère suffisante, uniquementdes constructions pour la garde des ani-maux, revenu principal tiré de l’activitéagricole). On parle par ailleurs de déve-loppement interne quand on ajoute àune exploitation principalement dépen-dante du sol, des constructions et desinstallations nécessaires à une produc-tion indépendante du sol. Il peut s’agirde halles d’engraissement, dans les-quelles les animaux sont principalementnourris avec des fourrages du com-merce, ou de serres abritant des cultureshors-sol. De telles constructions sontégalement conformes à l’affectation dela zone.

L’autorité ne délivre de permis deconstruire que si l'implantation de cesconstructions ou installations hors de lazone à bâtir est imposée par leur desti-nation, qu’aucun intérêt prépondérantne s'y oppose et que l’exploitation peutvraisemblablement subsister à longterme. Les constructions et les installa-

tions nécessaires à l’agriculture de loisirne sont pas conformes à l’affectation dela zone. Les critères du besoin de main-d’œuvre, de la taille de l’exploitation,de l’adéquation des bâtiments existantset du revenu tiré de l’activité agricole (laplupart du temps, plus de 10000 francsannuels) sont souvent utilisés pour dé-terminer si l’on a affaire à une agricul-ture de loisir ou à titre accessoire.

Bâtiments d‘habitation Les bâti-ments d’habitation sont conformes àl’affectation de la zone s’ils sont indis-pensables à l’entreprise agricole, c’est àdire si la présence permanente de la per-sonne considérée sur l’exploitation estimpérative. En l’occurrence, l’autoritése base sur des critères objectifs et nonpas sur les idées et souhaits subjectifs durequérant. En principe, les besoins delogement de la génération qui se retiresont aussi considérés comme essentielsà l’exploitation. En revanche, seuls peu-vent être autorisés les bâtiments d’ha-bitation pour les entreprises agricolesreconnues en vertu de la LDFR. Un arrêtdu Tribunal fédéral a par exemple consi-déré que la distance de 250 mètres sé-parant une exploitation allaitante avecenviron 40 UGB et la zone à bâtir voisineétait trop courte pour qu’un logementattenant soit considéré comme indis-pensable à l’exploitation.

Une révision partielle de la loi surl’aménagement du territoire, enclen-chée suite à une initiative cantonale ducanton de St-Gall, est entrée en vigueurle 1er novembre 2012. Cette initiativedénonçait l’inégalité de traitementdont faisaient l’objet les bâtimentsd’habitation non-conformes à l’affecta-tion de la zone, bâtis légalement sous

En zone agricole, le respect desrèglements implique de nombreusesautorisations.

LES EMBÛCHES DU DROIT DE L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE Pour laplupart des paysans, les règles légales en matière de construction sont une jungle impé-nétrable, notamment lorsqu’il s’agit de construire hors de la zone à bâtir. Un critèreimportant pour la délivrance du permis de construire, c’est la reconnaissance de l’ex-ploitation comme entreprise agricole au sens de la loi fédérale sur le droit foncier rural.

Constructions et affectations

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GESTION

l’empire de l’ancien droit, soit avant le1er juillet 1972. Désormais, s’agissantde ces bâtiments, on ne fait plus de dif-férence selon que l’exploitation est en-core en activité ou non. Dans les bâti-ments construits sous l’empire del’ancien droit et encore utilisés à desfins agricoles, on se demande désor-mais uniquement si l’autorisation pourun logement doit être demandée au ti-tre de la conformité à l’affectation de lazone ou au titre de l’exception (état depropriété des bâtiments construits sousl’empire de l’ancien droit). L’utilisationde l’état de propriété a pour avantageque si le bâtiment d’habitation estconforme à l’affectation de la zone, iln’est plus nécessaire d’apporter lapreuve du besoin (fonction de surveil-lance, distance à la zone à bâtir, remisede l’exploitation, preuve de la capacité

d’existence à long terme, annotation auregistre foncier).

Les bâtiments d’habitation d’entre-prises agricoles autorisés ou construitsaprès le 1er juillet 1972 sont considéréscomme relevant du nouveau droit. Si,depuis la date de la construction, l’ac-tivité agricole a été réduite au point quel’exploitation ne constitue plus une en-treprise agricole en vertu de la LDFR ouque le besoin de surveillance n’est plusétabli, les travaux de transformation dulogement sont soumis à cette disposi-tion. Cela signifie qu’en principe, aucunagrandissement du logement hors del’enveloppe du bâtiment existant n’estautorisé. Un agrandissement n’est per-mis que s’il est indispensable à un usaged'habitation répondant aux normesusuelles. Les cantons sont très restrictifsquant à la définition de cet usage.

Changements d‘affectationMême s’ils ne nécessitent pas de tra-vaux de transformation, les change-ments d’affectation de constructions etd’installations (utilisation d’une grangecomme local de stockage de produitsnon-agricoles) doivent faire l’objetd’une demande d’autorisation et nesont autorisés qu’à titre exceptionnel.L'autorisation n’est accordée que si cechangement d'affectation n'a pas d'in-cidence sur le territoire, l'équipement etl'environnement et s’il ne contrevient àaucune autre loi fédérale (p. ex. exi-gences en matière de protection deseaux). Là encore, la pratique des can-tons est des plus restrictives.

Activités accessoires Les activitésaccessoires non-agricoles sont subdivi-sées en deux catégories: les activités

Tableau: Aperçu des domaines d’application de la Loi sur l’aménagement du territoireHabiter Travailler Autres

agricole non- agricole non- productionagricole agricole d’énergie

conforme * non-conforme ** conforme * non-conforme ** conforme * non-conforme **

Bâtimentd’habitationArt. 16a, Abs.1,LATArt. 34, Abs. 3,OAT

Reconstruction,transformation,agrandissement debâtiments cons -truits sous l’em pirede l’ancien droit(construit avant1.7.1972)

Art. 24c, LATArt. 41, 42, 43a,OAT

Transformations etchangementsd’affectation debâtiments non-conformes àl’affectation de lazone construitssous l’empire dunouveau droit(Bâtiments construitsaprès le 1.7.1972, dontl’affectation agricoleest devenue caduquedepuis lors)

Art. 24d, Abs. 1+3,LATArt. 42a + 43a,OAT

Constructions etinstallations quiservent àl'exploitationtributaire du solou au développe-ment interneArt. 16a, Abs. 1+2,LATArt. 34, Abs. 1+2,OATArt. 35, OAT

Constructions etinstallations pourle développementinterne (avec garde d’animauxindépendante du sol etserres pour cultureshors-sol)

Art. 16a, Abs. 2, LATArt. 36+37, OAT

Constructions etinstallations pourproduction indé -pendante du sol(Zone agricole spéciale)

Art. 16a, Abs. 3,LATArt. 38, OAT

Changementd’affectation deconstructions etinstallations sanstravaux detransformationArt. 24a, LAT

Transformationspour activitéaccessoire sanslien étroit avecl’agricultureArt. 24b, LATArt. 40, Abs. 1, 2+5,OAT

Transformationspour activitéaccessoire aveclien étroit avecl’agricultureArt. 24b, LATArt. 40, Abs. 1, 3,4+5, OAT

Transformation,reconstruction etagrandissement debâtiments artis -anaux non-confor-mes à l’affectationde la zone(Construits ou trans -formés légalement avantle 1.1.1980 ou dézonésaprès cette date)

Art. 37a, LATArt. 43+43a, OAT

Constructions etinstallations pourla productiond’énergie à partirde la biomasseArt. 16a, Abs. 1,LAT

Installationssolaires etphotovoltaïquesArt. 18a, LAT

InstallationséoliennesArt. 16a, Abs. 1,LATArt. 34, Abs 1, OAT

Constructions etinstallations aveclien positif ounégatif par rapportau siteArt. 24, LAT

Constructions etinstallations pourla garde d’animauxpar loisirArt. 24d, Abs. 1bis,LATArt. 42b+42c, OAT

Changementd’affectation debâtiments etinstallationsreconnus dignesde protectionArt. 24d, Abs. 2,LATArt. 39, Abs. 2+3,OAT

Constructions etinstallations dansles zones d’habitatdisperséArt. 24 lit. a LATArt. 39, Abs. 1+3,OAT

* Conforme à l’affectation de la zone

** Non-conforme à l’affectation de la zone (Autorisation exceptionnelle)

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GESTION

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constructions et installations qui ne sontplus utilisées à des fins agricoles (nou-velles constructions ou constructions deremplacement impossibles).

L'autorisation d'une activité acces-soire non agricole présuppose que celle-ci soit effectuée dans les bâtiments cen-traux de l'entreprise agricole, qu’ellesoit conçue de telle façon que l'exploi-tation de l'entreprise agricole reste as-surée et que le caractère agricole de laferme reste pour l'essentiel inchangé.Pour éviter les distorsions de concur-

Auteur Hansueli Schaub est responsa-ble du domaine de l’aménagement duterritoire à l’Union suisse des paysans.USP Agriexpert, Laurstrasse 10, 5201Brougg. Renseignements téléphoniquesAgriexpert � 056 462 52 71

www.ufarevue.ch 1 · 14

sans lien étroit avec l’exploitation agri-cole (petite menuiserie, petit atelier mé-canique pour les machines agricoles) etles activités étroitement liées à l'entre-prise agricole (activités para-agricolescomme l’agritourisme ou les prestationssociothérapeutiques). Seules les entre-prises agricoles en vertu de la LDFR peu-vent obtenir une autorisation excep-tionnelle pour de telles activités. Lesexploitations de très petite taille en sontexclues. Les activités accessoires nepeuvent être exercées que dans les

rence, l’activité doit par ailleurs respec-ter les dispositions de la police du com-merce, de la législation sur la protectionde l’environnement et les règles rela-tives à la santé publique au même titrequ’une entreprise artisanale située enzone à bâtir. La preuve que la survie del'entreprise dépend d'un revenu com-plémentaire doit être apportée aumoyen d'un concept de gestion. L'acti-vité accessoire ne peut être exercée quepar l'exploitant de l'entreprise agricoleou la personne avec laquelle il vit encouple. L'engagement de personnel af-fecté de façon prépondérante ou exclu-sive à l'activité accessoire n'est autoriséque pour les activités accessoires quisont, par leur nature, étroitement liéesà l'entreprise agricole. Dans tous les cas,le travail dans ce secteur d'exploitationdoit être accompli de manière prépon-dérante par la famille de l'exploitant del'entreprise agricole. Des agrandisse-ments mesurés sont admissibles lorsqueles constructions et installations exis-tantes sont trop petites, pour autantqu’ils ne contreviennent pas à des inté-rêts supérieurs.

Para-agriculture Les constructionspeuvent également changer d’affecta-tion et être agrandies (100m2 au maxi-mum) pour les activités para-agricoles,qui peuvent être autorisées indépen-damment de la nécessité d'un revenucomplémentaire. S’agissant de la main-d’œuvre, le travail doit être accompliprincipalement par le chef d’exploita-tion et sa famille. Pour pouvoir contrôlerces deux points, les autorités exigent régulièrement la présentation d’unconcept d’activité para-agricole.

Si les conditions pour une autorisa-tion ne sont plus remplies (arrêt de l’activité agricole, activité accessoireexercée par un autre que le chef d’ex-ploitation), l'autorisation devient ca-duque. �

Du point de vue de l’aménagement du territoire, l’agrotourisme est une activité para-agricole étroitementliée à l’activité agricole. Pour obtenir une autorisation exceptionnelle en faveur d’activités para-agricoles, le

requérant doit satisfaire à de nombreuses prescriptions.

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AndreasRoesch

REVUE UFA · 1 2014 17

GESTIONSÉRIE «DÉPOUILLEMENT CENTRALISÉ DES DONNÉES COMPTABLES»

Analyses de ARTDes analyses spécifiques basées sur lesdonnées comptables issues du dépouil-lement centralisé d’Agroscope Recken-holz-Tänikon (ART) sont présentés dansle cadre d’une série d’articles.

A compter de février 2014, le dépouille-ment centralisé des données comptablesreprendra les chiffres fournis par desexploitations choisies de façon aléatoire.L’objectif consiste à évaluer de manièrefiable la situation des agriculteurssuisses. Des agriculteurs lecteurs de laRevue UFA seront peut-être contactéspar téléphone pour y participer. ART seréjouit de votre participation.

www.einkommenssituation.ch

Le rapport agricole 2012 indiquequ’il existe des différences de re-venu croissantes entre les exploita-tions agricoles, particulièrement

entre les moins bien loties.

Revenus du travail Le tableaumentionne les revenus du travail réaliséspar différents groupes d’exploitationsdurant les périodes 2003– 2005 et2010– 12. Il indique que le revenu dutravail annuel moyen par unité de maind’oeuvre familiale (UTAF) des exploita-tions appartenant au quartile inférieurs’est encore effondré, passant deFr. 7800.– (2003– 05) à Fr. 2700.–. Uneanalyse démontre que ce sont surtoutles exploitations les moins bien loties(10 % inférieurs) qui ont enregistré le re-cul le plus marqué. Au cours des deuxpériodes analysées, la catégorie des 5%des exploitations réalisant les revenusles plus bas a dégagé un revenu du tra-vail en moyenne nettement négatif. En-tre 2003– 05 et 2010– 12, le revenumoyen par UTAF a par ailleurs diminuéde plus de Fr. 10000.–. Le revenu dugroupe d’exploitations situé entre la ca-tégorie des 5% et des 10% des exploi-

tations réalisant le revenu le plus faiblea subi un recul marqué. Les exploita-tions appartenant à la moitié supérieuredu quartile inférieur sont tout juste par-venues à stabiliser leur revenu du travail.On constate donc que l’écart se creuseau sein du quartile inférieur.

L’activité non agricole a un impact deplus en plus important sur le revenu to-tal des exploitations appartenant auquartile inférieur. Au cours de la période2003– 2005, elles ont réalisé un peuplus de la moitié de leur revenu total(54%) en dehors de l’agriculture. Aucours de la période 2010– 12, cette pro-portion est passée à environ 74%. Deuxexploitations sur trois réalisent un re-venu supérieur hors agriculture quedans leur activité centrale effective.

Le tableau (première ligne) indiqueque le revenu total moyen par exploita-tion s’élève à Fr. 35700.– (2010– 12)pour la catégorie des 5% d’exploitationsréalisant le revenu le plus faible. Le re-venu hors agriculture de Fr. 53200.– doitpermettre de couvrir tant la consomma-tion privée que les pertes issues de l’ac-tivité agricole. Mis à part la catégorie des10% inférieurs, le tableau démontre que

le revenu hors agriculture n’évolue pra-tiquement pas dans les autres catégoriesde revenu. Cela se traduit par une netteaugmentation du revenu total, en raisond’un revenu agricole en augmentation.

Conclusion Le revenu agricole desexploitations appartenant au quartileinférieur a nettement baissé ces der-nières années. Le recul des revenus dutravail par UTAF est particulièrementmarqué au sein de la catégorie des 10%d’exploitation réalisant le revenu le plusfaible. Ce recul n’a pas pu être entière-ment compensé par l’augmentation desrevenus issus d’une activité hors agricul-ture. �

LES DISPARITÉS AUGMENTENT La situation économique des exploitations appartenant au quartile inférieur s’est considérablement dégradée au cours des deux périodes 2003– 2005 et 2010– 2012. Cette dégradation s’explique surtout par le recul des revenus agricoles réalisés par les exploitations faisant partie des 10% desexploitations les moins bien loties.

Le fossé se creuse

Auteur Andreas Rösch est responsablesuppléant du groupe de rechercheEconomie d’entreprise qui est entreautre chargé du dépouillement centralisédes données comptables.

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Tableau: Revenu du travail moyen par UTAF (2003– 05 et 2010–12) en Fr. Fraction de Revenu du travail par Revenu Revenu réalisé Revenupourcentage 100% d’UTAF agricole hors agriculture total

2003/05 2010/12 2010/12 2010/12 2010/12< 5% – 17800 –31800 –17500 53200 35700 5% – 10% 6400 1400 6800 39500 46300 10% – 15% 12700 9200 17300 28800 46100 15% – 20% 17000 15000 25400 28300 53700 20% – 25% 20500 19600 31800 28200 60000 Quartile inférieur 7800 2700 12800 35600 48400 En ce qui concerne le revenu agricole, hors agriculture et total, les chiffres clés sont uniquement mentionnés pour la période2010– 12. Première colonne: critère limite pour la formation du groupe. Base: exploitations de référence appartenant audépouillement centralisé des données, résultats non pondérés. Le pourcentage de 5% regroupe 5% des exploitations, lepourcentage de 10% le 10% des exploitations, etc.

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GESTION

Ueli Straub

18 1 2014 · REVUE UFA

1. Contributions à la sécurité de l’approvisionnement

Contribution de base (échelonnée à partir de 60ha SAU)SPB sur les surfaces herbagères Fr./ha 450Autres surfaces donnant droit aux contributions Fr./ha 900

Contribution pour la production dans des conditions difficilesZone des collines Fr./ha 240Zone de montagne I Fr./ha 300Zone de montagne II Fr./ha 320Zone de montagne III Fr./ha 340Zone de montagne IV Fr./ha 360Contr. pour terres ouvertes et cultures pérennes Fr./ha 400

Charge minimale en bétailZone de plaine UGBFG/ha 1.0Zone des collines UGBFG/ha 0.8Zone de montagne I UGBFG/ha 0.7Zone de montagne II UGBFG/ha 0.6Zone de montagne III UGBFG/ha 0.5Zone de montagne IV UGBFG/ha 0.4

Les contributions pour les prairies permanentes impliquent un effectif UGBFG minimal. Sitel n’est pas le cas, les paiements directs sont réduits en proportion, sur la base du rapportentre l’effectif UGBFG minimal et l’effectif UGBFG présent sur l’exploitation. En ce quiconcerne les prairies artificielles, aucun effectif animal minimal n’est nécessaire. Pour lessurfaces de promotion de la biodiversité, l’effectif animal minimal n’est que de 30% deschiffres indiqués dans le tableau ci-dessus. La contribution de base pour la sécuritéd’approvisionnement est dégressive à partir de 60ha. Aucune contribution à la sécuritéd’approvisionnement n’est octroyée pour les jachères, les sapins de Noël, le roseau deChine, les surfaces à litière, les haies, les pépinières, les plantes de décoration, le chanvreou les serres disposant de fondations en dur. Les surfaces exploitées à l’étranger dans lazone limitrophe donnent uniquement droit à la contribution de base ainsi qu’à lacontribution pour les terres ouvertes et les cultures pérennes.

Pour 2014, le délai de dépôt de de-mande restera identique à 2013.Dès 2015, la demande devra êtresoumise entre le 15 janvier et le 28

février (jour de référence: 31 janvier). A partir de 2014, les paiements directsseront versés en trois fois: la premièretranche (acompte de max. 50%) en mi-lieu d’année, la 2e jusqu’au 10 novem-bre et la 3e jusqu’au 20 décembre.

Pour les équidés, le projet de distinc-tion entre animaux de compagnie etanimaux de rente a été abandonné. La

définition de la surface agricole utile(SAU) reste globalement identique. Leshaies, les bordures de champ et de coursd’eau continuent à faire partie de laSAU. Les zones à bâtir qui sont définiescomme telles après le 31 décembre2013 ne sont plus considérées commede la SAU et ne donnent donc plus droitaux paiements directs. Il en va de mêmepour les surfaces inclues dans les ter-rains de golf, les campings, les placesd’aviation et d’exercice militaire, lesbordures de voies ferrées ainsi que lesinstallations photovoltaïques.

Conditions générales• Charge en travail minimale 0.25

UMOS: Le CF décidera d’une éven-tuelle adaptation des facteurs UMOSaprès réception du rapport sur le pos-tulat Leo Müller (printemps 2014).

• Limite de CHF 70000.– par UMOS.• Au moins 50% des travaux doivent

être accomplis par la main-d’œuvrepropre à l’exploitation.

• La formation de base (secteur d’acti-vité professionnel agricole, paysanneavec certificat de capacité) doit êtreachevée lors du dépôt de la demande.Une disposition transitoire s’appliquelorsque la formation continue a dé-buté en 2013. Aucune formationn’est nécessaire lors de la remise àl’époux/épouse si ce dernier a colla-boré avec son conjoint pendant aumoins 10 ans sur l’exploitation.

• La limite d’âge pour l’obtention despaiements directs reste fixée à 65 ans.Communauté père/fils: paiements di-rects réduits proportionnellement siun des partenaires a dépassé la limited’âge (délai transitoire jusqu’en 2015pour communautés déjà existantes).

• Limites de revenu et de fortune seu-lement pour contr. de transition.

• La dégressivité des paiements directsselon les surfaces et le nombre d’ani-maux est supprimée. Les contribu-tions de base pour la sécurité d’ap-provisionnement diminuent dès quela SAU est supérieure à 60ha.

PER Les dispositions actuelles concer-nant les prestations écologiques requises(PER) restent en vigueur. Elles portent surun bilan de fumure équilibré, une partraisonnable de surfaces de promotion dela biodiversité (SPB; jusqu’à maintenantsurfaces de compensation écologiques),un assolement défini, une protection dusol adaptée (couverture du sol, érosion),le choix et l’utilisation ciblé de produitsphytosanitaires, une détention respec-tueuse des animaux ainsi qu’une exploi-tation correcte des objets faisant partiede l’inventaire national. Pour satisfaireaux PER, une exploitation peut conveniravec une ou plusieurs exploitations desatisfaire à l’ensemble des PER ou à unepartie de ces dernières. L’échange de sur-faces est uniquement autorisé entre lesexploitations qui satisfont aux PER.

Le cheptel ne doit pas dépasser leseuil prescrit par l’Ordonnance sur leseffectifs maximaux. L’estimation de l’ef-fectif animal porte sur la période allantdu 1er janvier au 31 décembre de l’an-née précédente (banque de donnée surle trafic des animaux). Pour les contribu-tions d’estivage, l’effectif animal estbasé sur les pâquiers normaux (PN). Lecanton fixe le nombre de PN sur la basedu plan d’exploitation (si existant), indi-viduellement pour chaque exploitationd’estivage. �

LA POLITIQUE AGRICOLE 14 – 17 est entrée en vigueur au 1er janvier 2014. Lasuppression des contributions à l’UGB est un des dispositifs majeurs de la nouvelle ordonnance sur les paiements directs. Pour l’octroi de ces derniers, il faut continuer àremplir et envoyer une demande, sur formulaire papier ou sous forme électronique suivant les cantons.

Les choses sérieuses commencent

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GESTION

REVUE UFA · 1 2014 19

2. Contributions au paysage cultivé

Contribution au maintien d’un paysage ouvertZone des collines Fr./ha 100Zone de montagne I Fr./ha 230Zone de montagne II Fr./ha 320Zone de montagne III Fr./ha 380Zone de montagne IV Fr./ha 390

Contribution pour surface en pente (jusqu’en 2016: seulement àpartir de la zone des collines jusqu’en zone de montagne IV)Déclivité 18– 35% Fr./ha 410Déclivité >35% Fr./ha 700dès 2017: >50% Fr./ha 1000

Contribution pour surfaces en forte pente à partir de 30% de laSAU de terrains en pente (décl. >35%), augmentation linéaire30% de surfaces en forte pente Fr./ha 100 100% de surfaces en forte pente Fr./ha 1000

Contribution pour surfaces viticoles en penteDéclivité 30– 50% Fr./ha 1500Déclivité > 50% Fr./ha 3000Surface aménagée en terrasses Fr./ha 5000

Contribution de mise à l’alpage Fr./PN 370

Contribution d’estivage Vaches, brebis et chèvres traites Fr./UGBFG 400Autres UGBF, sans les brebis Fr./PN 400Moutons estivés sur des pâturages tournants avec protection du troupeau Fr./PN 400Moutons: pâturages tournants Fr./PN 320Moutons dans autres pâturages Fr./PN 120

3. Contributions à la biodiversité

Q l Q ll Q lll a Prairies extensives Zone de plaine Fr./ha 1500 1500 200

Zone des collines Fr./ha 1200 1500 200ZM I et ll Fr./ha 700 1500 200ZM IIl et IV Fr./ha 550 1000 200

b Surfaces à litière Zone de plaine Fr./ha 2000 1500 200Zone des collines Fr./ha 1700 1500 200ZM I et ll Fr./ha 1200 1500 200ZM IIl et IV Fr./ha 950 1500 200

c Prairies peu intensives Zone de plaine àZM ll Fr./ha 450 1200 200ZM III et IV Fr./ha 450 1000 200

d Pâturages extensifs et pâturages boisés Fr./ha 450 700 200e Haies, bosquets champêtres et berges boisées Fr./ha 3000 2000f Jachère florale Plaine et collines Fr./ha 3800g Jachère tournante Plaine et collines Fr./ha 3300h Ourlet sur terres assolées Z. de plaine à ZM II Fr./ha 3300i Bande culturale extensive Fr./ha 2300j Surfaces viticoles à diversité biologique naturelle Fr./ha 1100k Prairie riveraine d’un cours d’eau Fr./ha 450l Surfaces riches en espèces situées (estivage) Fr./ha 150m Arbres fruitiers haute-tige Fr./arbre 15 30n Noyers Fr./arbre 15 15

Contribution pour la mise en réseauSurfaces a– c, e– k et SPB spécifiques à la région Fr./ha 1000Pâturages extensifs et pâturages boisés Fr./ha 500Arbres fruitiers haute-tige et noyers, arbres isolés adaptés au site et allées d’arbres Fr./arbre 5

4. Contribution à la qualité du paysage

Les dispositions concernant les contributions d’estivage restentglobalement identiques. Dans le cas d’une planification trop intensiveou trop extensive, le canton prescrit un plan de pâture.

Suite à l’introduction de PA 14– 17, la «surface de compensation écologique» s’appelledésormais «surface de promotion de la biodiversité» et comprend 3 niveaux de qualité:

• Niveau de qualité I correspondant à la surface de compensation écologique.

• Niveau de qualité II concernant les surfaces exploitées selon l’OQE actuelle.

• Niveau de qualité III concernant les surfaces inventoriées d’importance nationale. Ceniveau de qualité III sera introduit en 2016.

Les obligations contractuelles des agriculteurs portent sur 8 ans, ce qui pourraitéventuellement se traduire par des problèmes en raison de la durée du bail à ferme, quiest généralement de 6 ans. Les contributions pour le niveau de qualité I et II sontoctroyés pour 100 noyers, cerisiers et châtaigniers à l’ha au maximum respectivementpour 120 arbres à l’ha au maximum. En présence d’une densité plus importante, aucunecontribution n’est octroyée pour le niveau de qualité II. Il faut également qu’un tiers desarbres affiche un diamètre de couronne de plus de 3m. Dans les prairies de niveau de qualité II, il est interdit de recourir au conditionneur. Pour les projets de mise en réseauapprouvés par le canton avant la fin 2013, ce sont les exigences du projet (durée ducontrat de 6 ans inclue) qui font foi. Ce sont en revanche les nouvelles contributions qui s’appliquent.

La contribution maximale par projet est calculée sur la base de la SAU.Les taux de contribution par mesure sont définis par le canton, enfonction du projet. La réalisation des projets doit s’effectuer dans lecadre de conventions d’exploitation portant sur une période de 8 ans.

Délais concernant les contributions à la qualité du paysage 2014• Jusqu’au 31 janvier 2014: remise du rapport de projet et demande demise en œuvre par les cantons.

• Février-avril 2014: examen de la demande (OFAG, Bafu, Agridea).

• Jusqu’au 30 avril 2014: approbation ou prise de position exigeantcertaines adaptations.

• 31 août 2014: conclusion de la convention d’exploitation.

• jusqu’au 15 octobre 2014: demande de financement à l’OFAG.

• 10 novembre 2014: versement.

Contribution à la qualité du paysage Fr./ha SAU 360(contribution maximale) Fr./PN 240

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GESTION

20 1 2014 · REVUE UFA

Conception Daniela Clemenz, RevueUFA, 8401 Winterthur et Ueli Straub,Agridea, 8315 Lindau

Informations et calculateur: www.focus-ap.ch

5. Contributions au système de production

8. Contribution de transitionLa contribution de transition correspond à la multiplication, par unfacteur donné, de la différence entre la valeur de base 2014 (contributi-ons pour le paysage cultivé et contribution pour la sécurité d’approvisi-onnement) et le total des paiements directs précédents (montant leplus élevé des années 2011 à 2013). Ce facteur correspond au rapportactuel entre les moyens financiers que la Confédération met àdisposition pour les contributions de transition (moyens disponiblestotaux pour les paiements directs moins les dépenses effectives pourtoutes les contributions à l’exception des contributions de transition) etla somme des valeurs de base de l’ensemble des exploitations. L’OFAGfixera en général ce facteur au mois de novembre, raison pour laquellela contribution de transition sera seulement versée lors du 3èmeversement du mois de décembre. La contribution de transition vaprobablement baisser au cours des années à venir.

Lors d’un changement d’exploitant ou d’une remise d’exploitation, lereprenant bénéficiera de la valeur de base. Dans le cas d’une fusionentre plusieurs exploitations, les valeurs de base de ces exploitationsseront cumulées.

La contribution de transition est dégressive à partir d’un revenudéterminant de plus de CHF 80000.– et d’une fortune déterminante deplus de CHF 800000.– Dès que la fortune déterminante est supérieureà CHF 1 million, aucune contribution de transition n’est octroyée.

Oléagineux et semences Fr./ha 700Légumineuses à graines et soja Fr./ha 1000Betteraves sucrières (dès 2015: 1400) Fr./ha 1600

Contribution pour des techniques d’épandage diminuant les émissions Fr./ha épandage 30

Contribution pour des techniques culturales préservant le solSemis direct Fr./ha 250Semis en lignes Fr./ha 200Semis sous litière Fr./ha 150Contribution supplémentaire pour le non-recours aux herbicides Fr./ha 400

Contribution pour l’utilisation de techniques précises d’application: contributionunique pour l’acquisition de machines neuves, pourcentage des coûts d’acquisition(CA) soumis à une limite maximalePulvérisation sous-foliaire maximum Fr./unité 75% CA 170Pulvérisateur aéroconvecteur tangentiel maximum Fr./appareil, 25% CA 6000Pulvérisateur avec détecteur de végétation et système de recyclage en tunnel maximal Fr./appareil, 25% CA 10000

Les contributions sont versées jusqu’en 2019. Les mesures doivent toutefois êtreprolongées au-delà de cette date. Il n’existe pas de paiements à double pour les cantonsou les exploitations qui participent déjà à un programme d’efficacité des ressources.Font notamment partie des procédés d’épandage contribuant à réduire les émissions, lespendillards et les injecteurs à purin en profondeur. Les épandages de purin effectuésentre le 15 novembre et le 15 février ne donnent pas droit aux contributions.

Aucune contribution n’est versée en faveur d’un travail ménageant le sol lors del’installation d’une prairie artificielle avec semis sous mulching, fumure en vert etcultures intercalaires ainsi que pour le blé ou le triticale après maïs.

6. Contributions à l’utilisation efficiente des ressources

Contribution bioCultures spéciales Fr./ha 1600Autres terres ouvertes Fr./ha 1200Autres surfaces donnant droit aux contributions Fr./ha 200

Contribution extenso Fr./ha 400Contribution pour la production de lait et de viande basée sur lesherbages Herbages y c. prairies temporaires Fr./ha 200

Contributions SSTBovins > 160 jours, équidés > 30 mois et chèvres > 1 an Fr./UGB 90Porcs, à l’exception des porcelets allaités Fr./UGB 155Volaille et lapins Fr./UGB 280

Contributions SRPA Bovins > 160 jours, moutons et chèvres Fr./UGB 190Bovins < 160 jours, truies non allaitantes Fr./UGB 370Autres porcs, à l’exception des porcelets allaités Fr./UGB 165Volaille Fr./UGB 290

Sont désormais autorisés pour la culture extenso les tournesols, lespoids protéagineux, les haricots ainsi que les mélanges contenant descéréales pour l’affouragement. Les céréales destinées à la production desemences sont désormais considérées comme une culture distincte.

Le facteur UGB pour les vaches mères et les autres vaches a étéaugmenté de 0.8 à 1.0 UMOS.

Conditions de base pour la production de lait et de viande basée surles herbages:• Zone de plaine: concentrés représentant au maximum 10% de la MS.Au moins 75% de la MS doit provenir de prairies et de pâturages(frais, ensilé, séché).

• Zone de montagne : concentrés représentant au maximum 10% de laMS. Au moins 85% de la ration doit provenir de prairies et depâturages.

• Le fourrage issu de cultures intercalaires est pris en compte. • Sur les surfaces de prairies permanentes et les prairies artificielles,l’effectif animal minimal est atteint.

• Il n’existe pas de prescriptions en ce qui concerne la provenance dufourrage.

Des contributions en faveur des cultures particulières sont octroyées pour

• Le colza, le tournesol, les courges à huile, le lin à huile, le pavot, le carthame• Les semences de pommes de terre, le maïs, les graminées fourragères et les légumi-neuses fourragères.

• Le soja, les haricots, les pois protéagineux ainsi que les lupins destinés à l’affourage-ment.

• Les betteraves destinées à la production de sucre (un contrat écrit avec une fabriquede sucre obligatoire).

Pas de contributions pour les cultures particulières en ce qui concerne les céréalesfourragères.

Les surfaces exploitées par tradition en zone franche bénéficient des paiements directssuisses. Les paiements directs versés par l’Union européenne doivent donc être déduits.

Les surfaces situées en dehors de la SAU ainsi que les surfaces qui ne sont pas rattachéesà l’exploitation ne donnent pas droit aux contributions. Ne bénéficient pas non plus descontributions pour les cultures particulières : les parcelles et les parties de parcellesaffectées par une densité élevée de plantes à problème ; les surfaces dévolues auxoléagineux et aux légumineuses-graines qui ont été récoltées avant d’arriver à maturitéou qui n’ont pas été récoltées pour produire des graines ainsi que les surfaces consa-crées aux courges oléagineuses qui ne sont pas pressées sur le champ.

7. Contributions à des cultures particulières

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Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

TECHNIQUE AGRICOLEBRÈVES

La question de savoir si les rayonsnon ionisants (électrosmog) causéspar les téléphones portables, les li-gnes à haute tension, les antennesde radiocommunication ou les cou-rants vagabonds peuvent être àl’origine de problèmes de santé chezles animaux fait l’objet d’intensesdiscussions depuis des décennies etest également suivie par des étudesscientifiques. Plusieurs d’entre ellesont démontré l’existence d’effetsbiologiques, sans que leur impor-tance sur la santé des animaux soitconnue à ce jour. Souhaitant se faireune idée du nombre de cas de cegenre et du type d’at teintes en Suis-se, l’Office fédéral de l’environne-ment (OFEV) a chargé la Cliniquedes ruminants (urgences) et Méde-cine de troupeau de l’Université deZurich de mettre sur pied et de gérer

un service d’annoncedésigné par NUNIS.

Les institutions suivantes y sont par-tie prenante: Office fédéral de l’agri-culture (OFAG), Station de recher-che Agroscope Reckenholz-Tänikon(ART), Office vétérinaire fédéral(OVF) et Inspection fédérale des in-stallations à courant fort (ESTI). Lesdétenteurs d’animaux de rente peu-vent désormais annoncer les cas detroubles de la santé observés surleurs animaux s’ils suspectent queceux-ci sont dus à une source derayons non ionisants ou à des cou-rants vagabonds.

Lien: www.nunis.uzh.chPour toute question: Prof. Hässig,

� 044 635 82 60, [email protected]

Service d’annoncepour l’électrosmog

Réservoir frontal pour pulvé-risateurs «Sirius»La combinaison d’une cuve frontaleet d’un pulvérisateur porté trans-forme un tracteur en pulvérisateurautomoteur d’une capacité jusqu’à3000l. La cuve présente un volumede 1900l et comprend un réservoirà eau claire de 120l. Elle permet uneautonomie supplémentaire d’aumoins 50% par passage. Le réser-voir frontal «Gemini» est disponibleen deux variantes (eau fraîche/en-grais liquide ou en version pour laprotection des plantes avec brasseurpour un mélange homogène desproduits).

Purinage en montagneZunhammer a développé la nou-velle série de citernes «Gülle-Tec Al-pin». Afin de garantir une sécuritéélevée dans les pentes, le centre degravité est bas.L’essieu tandem trapézoïdal pen-

dulaire ne dispose pas de suspen-sion, ce qui le rend particulièrementstable au renversement. Pour un re-gain de traction en pente, il est pos-sible d’équiper en option le premieressieu de moteurs hydrauliques surles roues. Le système de pompe as-sure un remplissage maximal de lacuve et permet de la vider égale-ment à la descente .

Chiffre d’affaires recordDurant l’année de son jubilé, Claasa pu poursuivre sur la voie du succèset conclure son exercice commercialà fin septembre avec un bon résul-tat. Le chiffre d’affaires a atteint3825 mio. d’euros (+11.3% par rap-port à l’année précédente). Le résul-tat avant impôts et l’excédent an-nuel s’est élevé à CHF 295.3 mio,respectivement 212.3 mio. d’euros.Ce résultat est légèrement inférieurà celui de l’année précédente, caractérisée par des effets excep-tionnellement positifs liés à l’exter-nalisation de la technique d’assem-blage. Le résultat d’entreprise aatteint 325 mio. d’euros, ce quiconstitue un nouveau record.

Au niveau international, le com-merce de tracteurs, moissonneuses-batteuses, ensileuses automotriceset autres machines agricoles est flo-rissant. Pour cette année, les expertsestiment le chiffre d’affaires mondialde la branche à plus de 120 mia. defrancs. En 2006, il n’atteignait en-core «que» 65 mia. de francs. Plusde la moitié de ce chiffre est réalisépar six entreprises. En tête de liste,on trouve John Deere, suivi de CNH(New Holland, Case, Steyr), Agco

(Fendt, Massey Ferguson, Valtra,Challenger), Claas, Kubota et SameDeutz-Fahr (Deutz-Fahr, Same, Hür-limann, Lamborghini). Il n’est toute-fois pas facile d’établir un classe-ment précis car les grandesmultinationales ne communiquentpas ou pas suffisamment les chiffresde leurs différents secteurs. Pour 2014, les experts s’atten-

dent à une évolution stable ou légè-rement à la hausse du marché. Lechiffre d’affaires du secteur devrait

continuer à évoluer à un niveauélevé. En Europe, selon les estima-tions, 40% des constructeurs ta-blent sur une poursuite de la crois-sance, alors que 40% s’attendent àune stabilité au niveau des ventes.La plupart des constructeurs s’at-tendent surtout à des perspectivesde croissance dans les pays en déve-loppement: Brésil, Inde, Chine etAfrique.Le marché chinois, qui représen-

tait 7% de ventes en 2006, dépassedésormais les 19%. Plusieurs entre-prises ont donc acquis des participa-tions chez des constructeurs chinoisde machines agricoles pour accroîtreleur présence sur cet énorme mar-ché. Dans les pays nouvellement in-dustrialisés, l’exode rural augmenteet l’agriculture doit y nourrir tou-jours plus de gens avec une maind’œuvre toujours moins nom-breuse, ce qui passe par une méca-nisation accrue.

REVUE UFA · 1 2014 21

Le marché mondial de la machine agricole pèse 120 milliards

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22 1 2014 · REVUE UFA

TECHNIQUE AGRICOLE

La découverte de la vulcanisationpar Goodyear il y a 175 ans et le dé-veloppement des pneus remplisd’air à la fin du 19e siècle marquent

le début d’une conduite confortablegrâce aux pneumatiques, que ce soit surla route ou dans les champs. Le poten-tiel de développement des pneus n’esttoutefois de loin pas encore épuisé. Cefaisant, les ingénieurs sont toujours enquête de nouvelles et meilleures solu-tions aux attentes les plus diverses. Ce-pendant, et en particulier pour une uti-lisation agricole, ils sont confrontés à denombreux conflits d’objectifs. Sur champ, c’est une transmission ef-

ficace de la force de traction avec un pa-tinage minimal qui est recherchée. Pource faire, la pression au sol doit être laplus faible possible, ce qui passe par unepression réduite à l’intérieur du pneu.Pour les transports sur route, c’est prin-cipalement l’effet d’amortissement quiest prépondérant pour le confort deconduite. Par ailleurs, avec les chargespar essieu qui ne cessent d’augmenter,les pneus doivent avoir une portance enconséquence, sans oublier une résis-tance maximale à l’usure comme gagede longévité.

Accroissement des volumes Lepneu en lui-même n’a aucune portance.C’est le volume d’air et la pression inté-rieure qui la rendent possible. Dans ledéveloppement, il s’agit donc d’aug-menter la portance du pneu en en aug-mentant d’une part le diamètre et, d’au-tre part, la largeur. Avec son modèle «TM 1000» en di-

mension 900/65R46, Trelleborg metdésormais sur le marché un pneu avecun diamètre de 2.30m disposant d’uneforce de traction de 10600kg. Trelle-borg ne manque pas d’indiquer que cepneu est actuellement celui qui arboreles plus grandes surfaces de roulementet de sustentation sur le marché. Mais le nouvel «Axiobib» de Miche-

lin, également en dimension 900/65R46, n’est pas en reste. En termes devolumes d’air, selon le constructeur, ils’agit du plus gros pneu sur le marché.Son diamètre de 2.32m et sa force detraction de 10600kg sont même légè-rement supérieurs à ceux du «TM 1000»de Trelleborg. Au-delà de leurs aspira-tions à disposer du pneu le plus gros, lemeilleur ou le plus large, avec leurs pro-duits respectifs, ces deux constructeursréagissent à l’augmentation de la puis-sance des tracteurs (actuellement, ontrouve sur le marché des tracteurs stan-dard dépassant les 400 chevaux) et of-frent des solutions permettant d’utiliserces engins de la manière la plus respec-tueuse possible du sol, qui est un éco-système sensible.

L’importance du profil Le profild’un pneu revêt également une impor-tance capitale. Pour les travaux deschamps, il doit permettre un bon trans-fert de la force de traction tout en dis-

posant d’un bon pouvoir autonettoyant.Une surface de sustentation importanteavec un profil des crampons suffisam-ment mordant réduisent le patinage.D’un autre côté, on veut éviter que lescrampons ne s’enfoncent trop profon-dément dans le sol en laissant des or-nières indésirables. C’est surtout dansles herbages que cet effet risque de cau-ser des dégâts à la couverture végétale. En toute logique, les constructeurs se

préoccupent aussi de cet aspect. Sur labase d’une étude de concept, Michelina présenté à l’Agritechnica un profil decrampons totalement différent de lastructure en V bien connue. Ce pneu,d’après les premiers résultats des tests,est à même de fournir des prestationsoptimales aussi bien sur sol humide oudur, en pente ou sur route. Par contre, leconstructeur n’a donné aucune certitudequant à sa disponibilité avant l’horizon2020. En matière de nouveaux profils, Trel-

leborg semble un peu plus avancé. Lorsde la présentation de la technologie

«Pneu-Trac» de Mitas:lorsque le pneu estsous charge, il peuts’aplatir et offrir ainsiune plus grandesurface de sustentation.

UN PNEU DE TRACTEUR doit répondre à une foule d’exigences. Il faut qu’il disposed’une bonne force de traction avec une faible pression au sol dans les champs, qu’ilroule silencieusement sur la route et tout cela avec une bonne résistance à l’usure. Lesingénieurs explorent toutes les voies de recherche afin de répondre à ces exigences.

A la recherche de l’optimum

Ce nouveau profil de Michelin estcensé fournir de meilleures perfor-mances, tant sur route qu’au champ.

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Auteur Dr RomanEngeler, Revue UFA, 8401 Winterthour

24 1 2014 · REVUE UFA

TECHNIQUE AGRICOLE

Les constructeurstentent d’augmenter la portée des pneus en accroissant leurdiamètre et leurlargeur.

Double-crampons deTrelleborg, censésaméliorer la traction etréduire aussi bien lepatinage que laconsommation decarburant.

Accéder directement aux infor-mations relatives au pneu avec sonsmartphone grâce au code QR.

«Progressive Traction», le constructeurdisposait déjà de résultats de test. La par-ticularité de ce nouveau profil est sondesign en double-crampons. En marcheavant, le «véritable» crampon est sou-tenu par un plus petit, triangulaire, pourpénétrer dans le sol. Trelleborg comparece petit crampon à une ancre supplé-mentaire que l’on peut jeter dans le sol.Cet effet «double edge» est censé amé-liorer la traction et réduire le patinage. Leconstructeur parle d’une augmentationde la surface de sustentation de 3% etd’une réduction de 5% de la consomma-tion de carburant par rapport à un pneuconventionnel de même dimension. De son côté, Firestone a déjà breveté

un dispositif similaire: «La plupart desprofils Firestone pour l’Europe dispo-sent aujourd’hui déjà de la technologiebrevetée du double crampon angu-laire», communique Firestone. Avantd’ajouter qu’avec ces profils, la tractions’en trouve grandement améliorée grâceà une surface d’attaque supérieure de4%. En outre, ce design des cramponsaméliorerait également nettement lespropriétés autonettoyantes des pneus.

Chenilles ou pneus? Cette ques-tion se pose principalement pour les ex-ploitations de grande taille ayant re-cours à des machines d’une puissanceen conséquence. Les avantages des che-nilles, telles que préservation maximaledu sol, efficience du carburant et forcede traction élevée avec un faible pati-nage sont également liés à des inconvé-nients comme un domaine d’utilisationrestreint (seulement au champ), faibleconfort de conduite sur route et prixd’acquisition généralement plus élevé. A travers une nouvelle approche ac-

compagnée d’une construction révolu-

tionnaire des carcasses, le constructeurde pneumatiques Mitas tente actuelle-ment d’explorer de nouvelles voies. Sonnouveau «Pneu-Trac» peut être montésur une jante normale et dispose d’unecarcasse orientée vers l’arrière. La bandede roulement ressemble certes à un pro-fil «AS» courant, mais elle est censées’aplatir dans le sens de la longueur lorsde l’utilisation. Les caractéristiques «surprospectus» présentées par Mitas sontégalement impressionnantes: surface desustentation accrue de 53%, stabilité la-térale de 167% plus élevée et améliora-tion du transfert de la force de tractionde 48% par rapport à un pneu conven-tionnel.

Les pneus de la communicationA l’ère des réseaux et de la communica-tion, les pneumatiques finiront proba-blement un jour par échanger des don-nées avec d’autres éléments. Dans cetesprit, Michelin a par exemple com-mencé à vulcaniser un code «QR» sur leflanc de ses pneus. Ce faisant, leconstructeur français jette les bases d’un«pneu communicant». Ce code «QR»permet à l’utilisateur, équipé d’unsmartphone et grâce à une applicationspéciale, de déterminer la pression cor-recte d’un pneu en fonction de sacharge. Chez Trelleborg, on mise résolument

sur les applications dans la communica-tion avec les utilisateurs professionnels.Grâce à l’application «TCL», il est parexemple possible de déterminer endeux étapes la pression correcte d’unpneu Trelleborg monté, en fonction del’utilisation prévue. D’autres pro-

grammes pour smartphones contien-nent des aides au calcul pour une utili-sation efficace des pneus, trouvent viaGoogle-Map le concessionnaire le plusproche ou fournissent à l’utilisateur desconseils et des suggestions concernantdes produits innovants .

Résumé La technique agricole, et lesecteur des pneumatiques avec elle, res-tent une branche innovante. Des ma-chines plus puissantes requièrent demeilleures performances au niveau despneumatiques. En plus de cela, il est de-venu indispensable d’accorder une at-tention particulière au développementdurable et donc de travailler le sol en leménageant. Les dernières innovationsdes constructeurs indiquent que lesconstructeurs ne pensent pas seulementà aujourd’hui mais qu’ils se projettentdans l’avenir. �

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TECHNIQUE AGRICOLE

Werner Müller, chef des ventes: «Nos clients doivent aussi pouvoirprofiter de ce jubilé».

Pour la Fédération des coopérativesagricoles de Schaffhouse (GVS), lareprise de l’importation de lamarque de tracteurs «Fendt» en

1964 a assurément constitué une étapeimportante. A cette époque, les fédéra-tions de coopératives agricoles recher-chaient un importateur pour les pro-duits du constructeur allemand et

Schaffhouse était idéalement situé d’unpoint de vue géographique. L’importa-tion générale des tracteurs Fendt a étéle point de départ du succès de la filialeGVS Agrar, qui s’occupe aujourd’hui ducommerce de machines agricoles.

Un développement continuAprès des débuts hésitants, GVS a rapi-dement accru ses ventes de tracteurs. Audébut des années 1970, GVS a com-mencé à mettre en place un véritable ré-seau d’agents dans l’ensemble de laSuisse. Aujourd’hui, ce réseau comprendplus de 40 points de vente. «Nos agentssont à ce jour tous certifiés selon lanorme ‹GVS-Agco›», explique WernerMüller, chef des ventes Fendt chez GVS-Agrar. Ce standard vient d’être testé il ya deux mois à peine chez les agents, quiont tous passé ce contrôle avec succès.Actuellement, en Suisse, les parts demarché des tracteurs Fendt se montentà env. 15%. Selon W. Müller, GVS am-bitionne de les maintenir à ce niveauvoire de les augmenter quelque peu,au sein d’un marché qui a plutôttendance à reculer. «Avec la pa-lette de produits actuelle, noussommes en mesure de proposeraux clients un programme d’unequalité exceptionnelle», préciseW. Müller. A ce titre, Werner Mül-ler mentionne notamment la trans-

mission continue «Vario» qui a déjàfait ses preuves plus de 100000 fois

dans la pratique et qui est disponible de-puis quelque temps sur toutes les séries,couvrant une plage de puissance de 95à 390 cv. A ses yeux, il est primordial queles séries «200» et «300», essentiellespour la Suisse, bénéficient de cette tech-nologie.

Offres attractives pour le jubiléGVS Agrar ne compte toutefois pas limi-ter ce jubilé de la distribution Fendt àdes belles paroles et des manifestations:ce sont les clients qui doivent en profi-ter. Dans cette optique, les agriculteursqui achèteront en 2014 un exemplairede l’un des trois modèles Fendt «211Vario» (110 ch), Fendt «313 Vario» (135ch) et Fendt «516 Vario» (165 ch) rece-vront une prime de 5000 Fr. et se ver-ront offrir l’hydraulique à l’avant.

Par ailleurs, toute personne qui sous-crira à un contrat d’achat pour un nou-veau tracteur Fendt jusqu’à fin octobre2014 participera à un concours. Le pre-mier prix consiste en une entrée pourdeux personnes aux courses du Lauber-horn 2015, avec une nuit dans un hôtelquatre étoiles. Le concours est assortid’une condition: l’acheteur en questionaccepte de se faire photographier et demettre ses photos à disposition de GVSAgrar à des fins médiatiques. �

GVS-AGRAR ET FENDT forment une équipe gagnante depuis 50 ans dans la distribution des tracteurs en Suisse. Après des débuts modestes, les parts de marchén’ont cessé d’augmenter, notamment grâce à une collaboration ciblée avec plus d’unequarantaine d’agents. Aujourd’hui la part de marché approche 15%.

Un succès qui dure depuis 50 ans

Auteur Dr. Roman Engeler, Revue UFA, 8401 Winterthour

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GVS-Agrar et Fendt:une équipe qui commer-cialise des tracteurs enSuisse depuis 50 ans.

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lors de semis un rang sur deux. Lorsd’un incident, le boîtier en cabinealerte par alarme sonore et affiche lerang mis en défaut, même lorsquecelui-ci n’est soumis qu’à un bou-chage partiel du passage de graines. Fonctionnant avec les principales

semences utilisées (colza, céréales,pois, féveroles, etc.), le «KLS 128»est adaptable sur les semoirs pneu-matiques Kuhn tels que «Venta LC»,«Venta NC», «BTF». «BTFR», «Mo-duliner» ou «Speedliner». L’équipe-ment est fourni monté départ usine.

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système de tension automatique dechaîne qui permet d'utiliser la presseplus longtemps avec un entretien ré-duit. De même, le réservoir d'huileredimensionné (nouvelle capacitéde 6.3 l contre 3 l précédemment),avec filtre intégré et lubrification au-tomatique des chaînes en continu,contribue à minimiser les coûts demaintenance de la presse. Et pourparfaire le tout, les presses «Variant385– 360» peuvent même êtreéquipées d'un système de graissage

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Page 28: A la recherche du pneu idéal Page 22 PA 14-17: dans le vif du sujet

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Quels sont selon vous les points forts devotre mélangeuse?Son entretien et son utilisation sontparticulièrement simples. En deux ans,nous n’avons jamais dû changer lescouteaux et la commande électrique esttrès pratique. Notre mélangeuse estéquipée d’une boîte à vitesse électrohy-draulique, ce qui permet d’adapterfacilement la vitesse de rotation des vispendant le travail. De plus, grâce à cesdeux vis, les balles rondes sont plusrapidement démontées.

Vous avez choisi une machine équipée d’unepailleuse, qu’est-ce qui a motivé votre choix?C’est surtout une meilleure polyvalence dela machine. Même si elle n’est pas

TEST PRATIQUEKNOW-HOW

Emmanuel Kolly et Éric Yerly ont créé unecommunauté d’exploitation en 2007. Ilsexploitent ensemble un domaine de 89hasur la commune d’Essert (FR) ainsi qu’unalpage d’environ 120 ha situé à proximité.Sur une vingtaine d’hectares, ils cultiventdu blé, du maïs et de l’orge, le reste de laSAU est composé d’herbage. Leur cheptelcomprend 65 vaches laitières, 120 génissesd’élevage et 150 bêtes à l’engrais ainsiqu’une halle de 300m2 pour l’engraisse-

ment de poulets de chair. Pendant la bellesaison, ils réalisent encore des travaux pourtiers. Leur mélangeuse Siloking Duo de 20m3 entame son troisième hiver surl’exploitation..

Revue UFA: Pourquoi avoir choisi cettemachine?Emmanuel Kolly und Eric Yerly: Nouspossédions déjà une mélangeuse de 14m3, mais elle était trop petite pour lesvolumes de fourrage que nous devonspréparer. Chaque jour, nous préparonsdeux rations différentes, une de 3 tonnespour les vaches et une de 4 tonnes pourles autres animaux. Notre ration secompose pour moitié de balles rondesd’ensilage d’herbe et d’ensilage de maïs.Nous avons donc besoin d’un grandvolume et d’une machine robuste pourtravailler les balles rondes. En plus, grâce à

Echo de la pratique concernant la mélangeuse Kverneland «Siloking Duo»

Les remorques mélangeuses ont levent en poupe : elles permettentd’affourager avec plus d’efficacitéles troupeaux qui ne cessent de

s’agrandir et les rations mélangées tien-nent mieux compte des besoins des ani-maux. La remorque mélangeuse permetde distribuer avec une grande régularitéà la crèche des mélanges homogènes,riches en structures et adaptés aux ru-minants. Les animaux reçoivent tous lesnutriments nécessaires en une seuleopération, avec la proportion désirée defibres. Diverses études démontrentqu’après un passage à une ration mélan-gée, l’ingestion de fourrage augmenteaprès quelques jours déjà.

Construction La remorque mélan-geuse Kverneland «Siloking Duo 20» aune capacité de 20m3. La cuve angu-leuse avec un plancher d’une épaisseurde 25 mm en acier «ST52» est montéesur un châssis. Le timon est prévu pourun attelage par le haut. Ce modèle estéquipé de série d’un essieu simple. Desessieux tandem ou tridem articulés sontdisponibles en option. L’échelle située àl’avant permet d’avoir un bon aperçusur la cuve. L’entraînement de la vis sefait par la prise de force au moyen d’unarbre droit. Le besoin en puissance in-diqué oscille entre 70 et 150ch. La ges-tion de la machine s’effectue à l’aided’un boîtier de commande relié par câ-ble électrique ou par radio. Un distribu-

teur simple effet avec retour libre est né-cessaire.

Deux vis Au cœur de la machine, ontrouve deux vis verticales équipéesd’ailes regroupant 14 couteaux au total.Dans le cas des fourrages à brins parti-culièrement longs, les vis «Long Fibre»permettent d’intensifier les opérationsde coupe et de mélange. Des pales sup-plémentaires assurent une sortie plusrégulière du fourrage. En option, il estpossible d’utiliser des contre-couteauxà enclenchement hydraulique.

Pesage et dosage Une ration n’af-fiche une composition optimale quepour autant que l’on puisse inclure les

REMORQUE MÉLANGEUSE KVERNELAND «SILOKING DUO 20» Avecl’accroissement des performances des animaux, les exigences en matière de gestion del’affouragement augmentent également. La remorque mélangeuse réalise un mélange defourrage homogène et aide à économiser du travail. Grâce à la pailleuse intégrée, la«Siloking Duo 20» de Kverneland permet également d’exécuter d’autres travaux.

Affouragement optimal et efficace

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utilisable dans tous nos bâtiments enraison d’accès inadaptés, nous étendonschaque jour 3 rouleaux de paille avec cettepailleuse. La paille n’est pas hachée, maisdéfibrée, ce qui améliore sa capacitéd’absorption. Par rapport à un paillagemanuel, il est possible d’économiser 1⁄3 depaille. En plus, le système de répartition estperformant.

Vous êtes clairement satisfait de votremélangeuse-pailleuse Siloking, mais si vousaviez un reproche à lui faire, quel serait-il?La principale difficulté réside dans lahauteur de la machine qui approche les 3m de haut et qui exige du matérieladapté pour le remplissage. Mais quand onveut du volume, il n’y a pas le choix.

Recommanderiez-vous cette mélangeuse?Sans hésiter, c’est une machine fiable etpolyvalente qui demande très peud’entretien.

La mélangeuseKverneland «SilokingDuo 20» en utilisationpratique au quotidien.A l’avant la machineest équipée d’unepailleuse intégrée.

La pailleuse permet derépartir la litière sur 18 m.

A l’intérieur, on trouve deux visverticales équipées d‘ailes regroupant14 couteaux.

La gestion de lamélangeuse s’effectuedirectement via unboîtier de commande.

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Auteurs Dr. RomanEngeler et GaëlMonnerat, Revue UFA,8401 Winterthour

La Revue UFA publie,en ordre dis persé etsous le titre «Tests prati -ques» des com ptes-rendus relatifs à desmachines agricoles. Desper sonnes inté ressées,respectivementpropriétaires de ma -chines, sont choisies encollaboration avec lesconstructeurs ou lesimportateurs.

www.agriott.ch

KNOW-HOWTEST PRATIQUE

Données techniquesRemorque mélangeuse Kverneland«Siloking Duo 20»Dimensions: longueur: 6.90m; largeur:2.42m; hauteur: 2.87m.

Poids maximal autorisé: 15.3 t (à30km/h; poids à vide: 7.3t.

Hauteur de distribution: jusqu’à 1.50m(suivant l’équipement).

Prise de force: 540Umin.

Régime de la vis: 17 et 33Umin.

Vis: 2 à double spire. 14 couteaux.

Besoin en puissance: 70– 150CV.

(données fournies par le constructeur)

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différents composants de manière pré-cise. Entre le châssis et la cuve, ontrouve quatre barres de pesage. De sé-rie, la machine est équipée d’une simplebalance à addition. Une balance pro-grammable ou le nouveau terminal ra-dio «Siloking-wireless» sont égalementdisponibles en option.

Distribution La «Siloking Duo 20»est dotée d’une transmission à deux vi-tesses pour un réglage précis de la vi-tesse des vis lors de la coupe, du mé-lange et de la distribution. Cettetransmission est enclenchée manuelle-ment au moyen d’un levier situé à l’ex-térieur de la machine ou, en option,grâce à une commande électrique dumécanisme électro-hydraulique.

La distribution du fourrage s’effectuenormalement à l’avant sur la droite.Dans l’optique d’une distribution plusflexible, la machine peut être dotéed’une trappe supplémentaire à l’arrièresur la gauche. Grâce à un tapis transver-sal, il est possible de distribuer la rationsur les deux côtés. Les tapis peuventêtre combinés avec des éléments sup-plémentaires rétractables de différenteslongueurs, dans le but d’approvisionnerdes crèches de différentes hauteurs.

Pailleuse Sur demande, la remorquemélangeuse peut être équipée à l’avantd’une pailleuse munie de six pales deprojection vissées assurant le débit d’airnécessaire. Suivant le matériau utilisépour la litière, la paille peut être proje-tée jusqu’à une distance de 18m. �

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Il est possible de régler la longueur de coupe au moyen d’une butéequ’on peut placer sur plusieurs positions.

ergonomique de la scie», précise P. Wyser.Contrairement à ce qui est le cas avec untambour à bois, le bois déposé dans lamachine reste très rarement coincé. La machine étant actionnée via la prise deforce du tracteur par un système hydrau-lique, elle démarre plutôt lentement àfroid. De l’avis de P. Wyser, le montage unpeu asymétrique du raccordement 3 pointsconstitue un désavantage. Le rejet et letraitement de la sciure pourraient selon luiégalement être solutionnés différemment:«La machine est en effet un engin pro fes -sion nel, que l’on utilise pendant un certaintemps; on produit alors beaucoup de sciurequi finit par nous perturber dans notretravail». Mais finalement, selon P. Wyser,toutes les machines de ce genre ont unecarence à ce niveau. Jusqu’à maintenant ceproblème est souvent resté sans solution.

TEST PRATIQUEKNOW-HOW

En complément à son activité agricole,Peter Wyser de Niederlenz (AG) produit etvend du bois de chauffage depuis quelquetemps déjà. Il achète du bois rond ou desstères de bois qu’il coupe ensuite enbûches de différentes longueurs (maisprincipalement de 25 et 33cm). Les bûchessont ensuite séchées, éventuellementrefendues, puis emballées pour la vente(emballage en cartons ou en big-bags).

Afin d’optimiser encore son travail, PeterWyser, accompagné de son fils, s’est mis àla recherche d’une nouvelle machine. A lafoire forestière de Lucerne, il est tombé surla Smartcut 700 de Posch. Cette machine,qui est robuste et produite par un grandconstructeur, a tout de suite convaincu lesWyser; depuis l’automne 2013, elle estdésormais en service sur l’exploitation.Jusqu’à maintenant, cette machine a traitéplus de 200 stères. «La machine offre un très bon niveau desécurité. La position du corps est d’ailleursidéale», explique P. Wyser. Grâce à la lamede scie intégrée Widia (recouverte demétal dur), le bruit ne pose pas problème.«Le rendement que nous parvenons àatteindre avec cette machine est bon, unepersonne peut travailler rapidement etlongtemps grâce à la construction

Expérience vécue avec la scie à bois de chauffage «Smartcut 700»

Adrian (gauche) etPeter Wyser (droite).

La scie automatique «Smartcut700» scie bûches et bois rondtoutes les deux secondes. Elle offreainsi un rendement de coupe allant

jusqu’à 8 stères par heure. Le propulseurde la lame de scie, du canal à bois et dutapis d’évacuation fonctionne par hy-draulique. Le système hydraulique estquant à lui entraîné par la prise de forcedu tracteur ou de manière électrique parun raccordement 400 volts. L’entraîne-ment par courroie trapézoïdale permetune vitesse de coupe optimale et unrendement de coupe plus élevé.Tout le système travaille de manière

sûre, puisque l’utilisateur n’a besoin quede déposer le bois dans le canal à bois,la machine effectuant toute seule le tra-vail restant. La technique de sciage enest donc totalement transformée.

Fonctionnement Après la mise enmarche de l’hydraulique, la machinecommence à «travailler». L’utilisateur

alimente le canal à bois avec du boisrond ou des stères. L’ouverture du canalse trouve à une hauteur optimale et er-

LA «SMARTCUT 700» DE CHEZ POSCH. La scie à bois de chauffage automatique«Smartcut 700» est une nouveauté que Posch a commercialisée l’année dernière. Lamachine transforme rapidement des stères ou du bois rond, d’un diamètre jusqu’à23 cm, en bûches découpées d’une taille de 18 à 50 cm de long. S’il n’y a plus de boisqui alimente la machine, la scie se met automatiquement en mode arrêt.

Scier de manière sûre et efficace

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Vue sur l’intérieur de la machine(ouverte, pas en action): grâce à uncapteur intégré, la machine détectes’il y a encore du bois dans le canald’amenée (en orange). Le bois glisseainsi jusqu’à la butée par gravitation.Le canal s’avance toutes les deuxsecondes vers la lame jusqu’à ce qu’ilne reste plus de bois à scier.

La scie automatique«Smartcut 700» coupetoutes les 2 secondesdes bûches ou durondin jusqu’à undiamètre maximal de23 cm, à une longueurde 18 à 50 cm.

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Auteur Dr RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthur

La Revue UFA publiedes séries d’articles àintervalles irréguliers,sous le titre «Testpratique». Il s’agit d’uncompte-rendu sur desmachines agricoles. Lesinterlocuteurs,respectivement lespropriétaires de cesmachines, sont choisisen collaboration avecles constructeurs ou lesimportateurs desmachines.

www.althaus.ch

KNOW-HOWTEST PRATIQUE¡

gonomique de 1 mètre. Les morceauxde bois peuvent avoir un diamètre allantjusqu’à 23cm. Le bois arrive par gravité directement

vers la butée longitudinale. Le systèmeSensoStart identife la présence de boiset actionne le processus de sciage; le ca-nal à bois alimente la machine en opé-rant des mouvements de va et vient,jusqu’à ce que tout le bois soit scié. Lebois en morceaux ainsi travaillé est en-suite évacué grâce à un tapis roulant.

Automatique Une fois le derniermorceau de bois scié, le canal à boisreste en position de départ. Le laser in-tégré du système SensoStart identifiecette situation et réagit en consé-quence. Lorsque l’utilisateur réalimentela machine avec du bois, celle-ci dé-marre automatiquement.

Réglages La longueur souhaitée desbûches de bois peut être réglée facile-ment. Pour cela, il suffit de presser laborne; il est possible d’arrêter la butéeà 9 positions différentes. Le tapis d’éva-cuation peut être réglé sur un angle al-lant de 25 à 35°, ce qui permet de

Fiche technique Posch «SmartCut 700»• Canal à bois à actionnement hydrau-lique, avec dispositif de maintien dubois et système SensoStart.

• Entraînement par courroie trapézoïda-le pour une vitesse de coupe optimaleet un rendement de coupe plus élevé.

• Réglage sans outil de la butée à bois àdes longueurs de 18, 20, 25, 30, 33,36, 40, 45, 50cm.

• Lame de scie circulaire WIDIA dehaute qualité, de 70cm de diamètre,pour un diamètre de coupe maximalde 23cm.

• Attelage trois points cat. I + II.

• Tapis d'évacuation télescopiquehydraulique, avec inclinaison réglablede 25 à 35°.

• Entraînement par prise de force dutracteur ou par moteur électrique(11kW, 400V, 32A)

• Poids: 675kg, avec moteur électriqueenviron 750kg.

• Rendement: 8 stères par heure.

• Prix: 15250.– (avec entraînement parprise de force du tracteur, TTC)

(selon données du fournisseur)

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s’adapter à des bacs de réception de di-verses dimensions. La lame de scie cir-culaire Widia travaille de manière trèssilencieuse. Les dispositifs anti-bruitsont donc pratiquement superflus –voire totalement inutiles pour l’utilisa-teur. �

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PRODUCTION VÉGÉTALEBRÈVES

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Destruction des doses de maïsAvec l’interdiction d’utilisation desnéonicotinoïdes à partir du 1ier dé-cembre 2013, les semences de maïstraitées au Poncho et Cruiser ne sontplus autorisées. L’Office fédéral del’Agriculture a d’ors et déjà avertitque des contrôles et des analyses demaïs auront lieu l’année prochaine.Devant les risques encourus si desnéonicotinoïdes sont découvertsdans une parcelle, Semences UFArecommande de détruire les dosesde semences traitées qui sont en-core en stock dans les exploitations.Ces doses sont reprises par votreLANDI. Semences UFA s’engage àles collecter et les détruire gratuite-ment.

Lutte contre l’érosionLes nouvelles dispositions des PERpour la protection des sols sont dur-cies. Ces directives auront des ré-percussions sur la production depommes de terre puisque cette cul-ture engendre d’office une perte de3 points. Dès l’automne 2014, lespremiers signes d’érosion consti-tueront déjà une infraction aux di-rectives PER. Si des traces d’érosionsont signalées ou constatées lorsd’un contrôle PER, l’agriculteur de-vra prouver qu’il avait pris des me-sures préventives. L’USPPT recommande donc aux

producteurs de pommes de terre detenir compte de la carte d’évalua-tion des risques lors du choix desparcelles. Ces cartes sont disponi-bles sur le site:

http://map.geo.admin.ch

Partenariat pour une progression durableBASF et John Deere ont annoncé unnouveau partenariat visant la créa-tion d’une série de solutions inté-grées visant l’amélioration durabledes rendements et de l’efficacité dela production végétale par la miseen valeur des données tirées del’observation des cultures et lestechniques de l’agriculture de préci-sion. Ces nouveaux développe-ments permettront aux agriculteursd’améliorer la gestion de leurs ex-ploitations en matière de protectiondes plantes.

Les grandes cultures bio en valent lapeine à tout point de vue: elles per-mettent de bonnes valeurs ajoutées,fournissent des produits avec desplus-values pour les consommateurset ménagent les ressources natu-relles. Les grandes cultures bio re-présentent en outre le plus gros po-tentiel commercial d’un marché bio

en pleine croissance. On pourra s’enconvaincre le 12 juin 2014 au Bio-Schwand à Münsingen BE et voir lesvastes essais de variétés de céréalesmis en place sur le domaine de la fa-mille Siegenthaler. Il y a aussi desnouveautés dans les oléagineux, lescultures associées, les pommes deterre, le semis direct du maïs, la ré-gulation des mauvaises herbes et letravail du sol ainsi que la biodiver-sité dans les fermes Bourgeon. La Journée suisse des Grandes Cul-tures Bio 2014 mettra l’accent sur lethème du sol. La troisième éditionde cette rencontre nationale se dé-roulera donc conjointement avec latroisième Journée bernoise du sol.On pourra voir des choses intéres-santes sur les possibilités de ména-ger le sol agricole et de lui conserver

sa valeur. Les nombreux visiteurs at-tendus de toute la Suisse pourrontaussi faire le tour des stands des ex-posants pour s’informer sur le déve-loppement du marché bio, sur lesproduits et les prestations de l’agri-culture biologique ou sur le travaildu sol. Les sociétés et organisationsintéressées par un stand peuvents’inscrire dès maintenant. Aux organisateurs actuels que

sont Bio Suisse, l’Institut de re-cherche de l’agriculture biologique(FiBL), Sativa, Agroscope et Biofarmse rajoutent trois autres organisa-tions: le centre de formation et deconseil agricoles Inforama, la Hauteécole des sciences agronomiques,forestières et alimentaires (HAFL) etle Service de la protection des solsdu Canton de Berne.

2 juin 2014: Journée suisse des Grandes Cultures Bio

caces et mettent leurs connais-sances au service de la sélectionvariétale classique.Les nouvelles variétés de

pommes devraient être robustesaux maladies comme la tavelure,l'oïdium et le feu bactérien. Ilexiste plus de 15 gènes de résis-tance naturelle à la tavelure dupommier, qui peuvent être utiliséspour créer de nouvelles variétés.Mais les champignons ont sur-monté la résistance de certainsd’entre eux. Il est impératif de sa-voir si et dans quelle région cesgènes sont encore efficaces, pourque les sélectionneurs de pommespuissent encore les utiliser pourmettre au point de nouvelles va-riétés. Les observations de ce ré-seau d’étude seront notammentrepris par le programme de sélec-tion d’Agroscope.

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

La tavelure est la principale mala-die fongique des pommiers. Lesvariétés de pommes pourvues degènes de résistance dépendentmoins de la protection phytosani-taire. Cependant, dans bien desrégions, le champignon a contour-né la résistance à la tavelure. Pourfaire face à ce problème, Agro-scope a lancé l'initiative interna-tionale VINQUEST. Les spécia-listes identifient actuellement lesgènes de résistance encore effi-

Front internationalcontre la taveluredu pommier

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REVUE UFA · 1 2014 33

PRODUCTION VÉGÉTALE

Une pulvérisation de qualité, c’estapporter le bon produit, à la bonnedose et au bon endroit. Si cet ob-jectif est déjà difficile à atteindre en

grandes cultures, en viticulture, commeen arboriculture, le problème se com-plique encore avec l’augmentation de lamasse foliaire à traiter sur la saison etpar le volume de la plante. La protectionfongique est atteinte lorsqu’une cer-taine quantité de produits est appliquéesur chaque feuille. Ce dosage se compteen nanogramme (milliardième degramme) de produit par dm2 de feuil-lage. La quantité de produits à appliquerpar hectare varie donc avec l’augmenta-tion du volume foliaire de la vigne.L’opération est encore compliquée parl’augmentation du volume de la planteet par la verticalité de la culture. Pourêtre efficace, une application doit dépo-ser la bonne quantité de produits surtoutes les feuilles, en évitant les surdo-

sages sur les feuilles extérieures et lespertes par dérive et évaporation. Les at-tentes envers les matériels de pulvérisa-tions viticoles sont donc particulière-ment élevées.

Comparer les équipementsAlors que les constructeurs proposentdiverses techniques pour atteindre cesobjectifs, il était jusqu’à présent très difficile de comparer l’efficacité des dif-férents matériels disponibles et surtoutde pouvoir répéter les différents tests.Chaque équipement possédant sesforces et faiblesses. Le banc d’essaiEvaSprayViti, développé par l’Institutfrançais de la vigne et du vin et «Irstea»,permet d’évaluer les performances desmatériels de pulvérisation et de simulerplusieurs stades phénologiques de lavigne. Ces mesures renseignent sur l’ho-mogénéité du traitement, sur toute lalargeur du rang, et sur la quantité deproduits qui finit réellement sa course

sur une feuille. Mais ce banc d’essai per-met surtout de répéter le test pour va-lider les observations. En déterminant lapart de produit réellement déposée surle végétal, sa répartition dans la végéta-tion et les pertes environnementales, cebanc d’essai fournira des données queles constructeurs pourront utiliser pouraméliorer leurs pulvérisateurs. Les simu-lations numériques tirées des observa-tions réalisées sur EvaSprayViti apporte-ront aussi des pistes pour utiliser aumieux les matériels existants et amélio-rer l’efficacité des applications.

Les tunnels de pulvérisationont été développés ces dernières annéespar plusieurs constructeurs. Ce matérielde pulvérisation face par face vise àconfiner la vigne pendant le traitementde manière à réduire la dérive au mini-mum. Pour ce faire, les rampes de pul-vérisation face à face sont intégréesdans des caissons rigides ou gonflablesqui récupèrent les brouillards de pulvé-

La technologied’application est unlevier souvent sous-estimé dans lesobjectifs d’amélio-ration de l’efficacitédes traitements.

LA PROTECTION PHYTOSANITAIRE DES VIGNOBLES et vergers est source de libération importante de matières actives dans l’environnement quand elle est mal réalisée. Dans ce domaine, les nouvelles techniques d’application et les moyens d’évaluation des matériels constituent un important potentiel d’amélioration del’efficacité des traitements.

Réduire l’impact écologique

Page 34: A la recherche du pneu idéal Page 22 PA 14-17: dans le vif du sujet

PRODUCTION VÉGÉTALE

34 1 2014 · REVUE UFA

risation. Pour améliorer la pénétrationdes brouillards à travers le feuillage, lesjets projetés sont souvent associés à uneassistance pneumatique qui assure unemeilleure répartition du brouillard danstoute la masse foliaire de la culture. Lescaissons permettent de récupérer lesgouttelettes qui n’atteignent pas lesfeuilles. Ils améliorent ainsi directementl’efficacité du traitement. Pour les cul-tures arboricoles en ligne, des tunnelsde pulvérisation sont maintenant égale-ment disponibles. Ces tunnels ne sonttoutefois pas compatibles avec les ins-tallations de protection contre la grêle.

Le pulvérisateur Ecoprotect de Gre-goire pose un nouveau jalon dans l’évo-lution des tunnels de pulvérisation. Sontunnel est constitué de modules, gon-flés par l’air de la turbine de pulvérisa-tion, qui forment un caisson souple au-tour de la vigne. En plus de réduire lerisque de blessure de la vigne, laconception du caisson pneumatique en-gendre une «bulle d’air» autour de lavigne qui confine le brouillard de pulvé-risation sur la zone à traiter. La bouilliequi n’est pas fixée sur les feuilles est ré-cupérée par les bacs et recyclée vers lacuve. Les tunnels de pulvérisation sontparticulièrement intéressants en débutde végétation, lorsque la masse foliaireest encore réduite.

Buses antidérives? Largement uti-lisées en grandes cultures, les buses à in-jection d’air sont beaucoup moins pré-sentes en viticulture et arboriculture oùl’application vise la création d’un brouil-

lard de fines gouttelettes qui permetd’atteindre toutes les faces des feuilles.En choisissant la technique des tunnelsde traitement avec récupération et recyclage de la bouillie, il est pourtantpossible d’utiliser des buses à fente ver-ticale et à injecteur d’air même en arbo-riculture et viticulture. En effet, l’appli-cation face par face assure une bonnerépartition de la bouillie sur les deux fa-ces des feuilles. Les gouttes plus grandestraversent plus rapidement la végétati-on et elles sont ensuite récupérées dansle caisson, filtrées et renvoyées vers lacuve. En plus de réduire le risque de dé-rive, ce type de buse permet d’augmen-ter la vitesse de traitement. À vitesseélevée, une partie du brouillard provo-qué par les buses à projection coniquesn’est pas récupérable par le caisson situéen face, contrairement au rideau engen-dré par les buses à fente verticale. Lespremiers essais menés en France n’ontpas permis de déceler des différencesd’efficacité entre les applications réali-sées par des buses à haute pressionstandards et des buses à injection d’air.Ces tests doivent toutefois être répétéspour confirmer les premières observati-ons. Les tunnels réduisent déjà forte-ment l’impression de gaspillage des pro-duits ressentie par les observateurs. Sil’on y ajoute des buses à injection d’air,le brouillard de pulvérisation disparaîtcomplètement, ce qui améliore aussil’image de la production viticole.

Dans la pratique, les tunnels depulvérisation démontrent un grand po-

tentiel de réduction des pertes et doncd’amélioration de l’efficacité de l’appli-cation. Toutefois, ce type de matériel estplus encombrant et plus lourd que lescanons des voûtes de traitement, voirdes rampes à jets projetés classiques. Enraison de leur centre de gravité élevé etde l’étroitesse des châssis, ils sont peuadaptés pour les travaux dans les vigno-bles pentus. Les tunnels présentent unrisque plus élevé de provoquer des bles-sures de la vigne. Toutefois, les avan-tages liés au recyclage des produits, quipeut atteindre 70% en début de végé-tation, au meilleur respect de l’environ-nement et du voisinage ainsi que lameilleure protection de l’utilisateur ap-portée par ces équipements les rendentparticulièrement intéressants lorsque latopographie des vignobles permet leurutilisation.

En bref En cultures spéciales commeen grandes cultures, l’efficacité des trai-tements et l’impact écologique sont trèsliés et la pression de la société pour ré-duire les atteintes à l’environnement esttoujours plus élevée. Ces dernières an-nées, l’apparition des tunnels de traite-ment et de bancs d’essai permettant decomparer les différents matériels de pul-vérisation ont permis d’améliorer l’effi-cacité des pulvérisateurs. Les paramè-tres d’application dans les haiesfruitières (viticoles et arboricoles) évo-luent sur la saison. En viticulture, la sur-face foliaire à protéger passe ainsi d’unesurface de 0.24ha de feuilles par hec-tare lors des premiers traitements, à1.7ha de feuilles par hectare en fin desaison. Cette évolution nécessite à elleseule un véritable savoir-faire en ma-tière de pulvérisation pour atteindre lameilleure qualité de travail. Les innova-tions récompensées lors du dernier Si-tevi démontrent que l’industrie et leschercheurs sont conscients de ces défiset qu’ils travaillent à l’élaboration denouvelles solutions bénéfiques tantpour les utilisateurs que pour l’environ-nement. �

Les tunnels detraitement avecrecyclage des brouillards de pulvérisation garantissent une efficacité d’application proche des 100%.

EvaSprayViti, le banc d’essai dévelop-pé conjointement par l’Institutfrançais de la vigne et du vin et

«Irstea», est un outil important pour le développement des techniques

d’applications de demain.

Auteur Gaël Monnerat, UFA-Revue 1510 Moudon

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Page 35: A la recherche du pneu idéal Page 22 PA 14-17: dans le vif du sujet

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NK Silotop, dans le segment des variétés mi-tardives, est un vrai concentré d’éner-gie: il fournit des rendements d’amidon très élevés combinés à une excellente digestibilité.NK Silotop est fortement recommandé à tout agri-culteur dont le domaine est situé en zone maïs favorable.

Cette variété fête cette année son dixième anniversaire de culture en Suisse. C’est toujours la variété favorite de beaucoup de pro-ducteurs de maïs, car elle s’en sort vaillamment sous toutes les conditions et fournit des rende-ments réguliers.

Pour le désherbage du maïs: une for- mulation moderne avec des avantages décisifs. Ce nouvel herbicide pour maïs introduit l’an passé sur le marché, possède une formulation moderne et unique, favorisant la pénétration des matières actives dans les feuilles et réduisant le lessivage par les pluies. Elumis s’utilise en post-levée jusqu’au stade de 6 feuilles du maïs. Le mélange Elumis 1.3 l/ha + Gardo Gold 4 l/ha est recommandé lorsqu’on requiert un spectre complet d’activité et une très longue durée d’action. Dans les régions kars-tiques, on mélangera Elumis 1.3 l/ha avec Dual Gold 1 – 1.25 l/ha.

Publireportage

De Syngenta, des variétés de maïs qui ont fait leurs preuves et des herbicides maïs innovants.

«Je mise sur NK Cooler, la variété de maïs au feuillage sain, pour le grain et l’ensilage.»

Beat Kilchenmann, agriculteur et agro-entrepreneur, Grossaffoltern

Les variétés de maïs de Syngenta sont connues pour leurs hautes qualités et la constance de leurs performances.

C’est un maïs mi-précoce à double usage, grains et ensilage, qui connaît un grand succès dans la pratique. Il séduit par sa bonne vigueur au départ, sa capacité à s’adapter aux diverses conditions et sa teneur en amidon excep- tionnelle. NK Cooler est aussi la variété préférée à cause de sa très faible sensibilité à l’helmin-thosporiose. La digestibilité de ses parois cellu- laires est un autre point fort de cette variété. C’est pourquoi NK Cooler est la variété de pre-mier choix quand l’ensilage de maïs représente une part importante de la ration.

NK Cooler dans un champ de démonstration en 2013

Agrovina 21 – 24 janvier 2014, MartignyEn tant que sponsor principal d’Agrovina, la société Syngenta se réjouit de votre visite au stand 1307. Nous nous ferons un plaisir de vous informer sur l’ensemble de nos stratégies phy-tosanitaires en arboriculture et viticulture. Nous vous présenterons en primeur Dynali, le nouveau

mais aussi contre le rougeot et le black-rot.

Pour des renseignements completsConseils téléphoniques au 0900 800 008 (du lundi au vendredi, de 7h30 à 12h00); www.syngenta.ch

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PRODUCTION VÉGÉTALE

36 1 2014 · REVUE UFA

Josef Bamert-Ziegler

à la surface, ainsi que celle de la couche desédimentation en fond de fosse. Ce qui estaussi frappant, c’est que quand on vientd’épandre le lisier, on ne le remarque pas.Notre lisier est plus homogène et plusfluide. Il ne colle pas sur la végétation. Unlisier qui ne colle pas aux plantes, c’estaussi un lisier qui ne provoque pas debrûlures.

Comment utilisez-vous Microbactor?Comme mon conseiller Landor me l’arecommandé. Après avoir vidé la fosse àl’automne, je verse deux bidons quand lafosse contient 50m³ de lisier pour lacolonisation de base. J’ajoute ensuite un3ème bidon quand le niveau atteint 150m³,le 4ème à 250 et ainsi de suite.

Comment gérez-vous le fumier de pouletssur votre exploitation?Nous déversons la quantité de fumier depoules autorisée directement dans le silo àlisier avec le chargeur frontal, ce qui

Avec sa famille, Josef Bamert-Ziegler gèreune exploitation herbagère de 24ha et 1hade maïs à Tuggen (SZ), à une altitude de450m. La moitié de sa surface se situe enzone de montagne 2. En moyenne, ce sont22 vaches, 3 génisses et veaux qui sontdétenus dans sa stabulation libre. Lamajorité de la remonte est confiée encontrat d’élevage à une autre exploitation.Une halle d’élevage de poulets de 14500places avec deux rotations par annéecomplète l’activité de l’exploitation.

Revue UFA: Quels sont les problèmes quevous rencontrez avec votre lisier?Josef Bamert-Ziegler: En hiver, une croûted’une épaisseur pouvant dépasser 30 cm a tendance à se former à la surface dulisier, ce qui pose d’énormes problèmespour le brassage. À la fin janvier, lapremière fosse est pleine et le lisier doitêtre pompé vers le silo à lisier adjacent. Si nous ne retirions par le tuyau depompage, le brasseur ne parvenait pas à

briser cette croûte, même après plusieursheures de fonctionnement.

Comment Microbactor vous a-t’il aidé àrésoudre ce problème?Depuis que nous utilisons Microbactor, ilne se forme plus de croûte de surface etnous n’avons plus besoin de surveiller ledémarrage du brasseur. Nous n’avons plusà surveiller si notre lisier commence àtourner dans la fosse ou pas. L’absence decroûte raccourcit le temps de nécessaire aubrassage, ce qui se répercute aussidirectement sur les coûts.

Avez-vous constaté d’autres effets positifs?Les additifs pour lisier sont principalementdes produits qui doivent fixer l’ammoniacdans le lisier. Avec Microbactor, cetobjectif est atteint. Grâce à cet effet, lesteneurs en azote de notre lisier sontsupérieures, ce qui améliore son efficacitépour les cultures. Comme je l’ai déjà dit,nous constatons la disparition de la croûte

Un lisier plus fluide et moins aggressif

Les engrais de ferme représententune part importante des élémentsfertilisants utilisés par l’agriculturesuisse. L’introduction des bilans de

fumure pour les exploitations PER a en-gendré une réelle prise de consciencede la valeur des effluents d’élevage quin’étaient auparavant perçus quecomme des déchets dont il fallait se dé-barrasser. Avec ces nouvelles exigences,de nombreux agriculteurs ont pris desmesures pour améliorer les qualités deleurs engrais de ferme. La réduction despertes d’azote par évaporation de l’am-moniaque et l’amélioration de la flui-

dité des lisiers sont ainsi devenues despréoccupations de tous.De nombreux additifs pour le lisier

sont proposés sur le marché pour amé-liorer ces deux paramètres. Ceux-civont de la préparation bactérienne auxcorrecteurs de carence en soufre enpassant par les algues marines et lespoudres de roche. Tous ces produits vi-sent le même objectif, mais les straté-gies pour l’atteindre varient. Certainsinfluencent le pH et les particularitéschimiques du lisier afin de favoriser cer-taines populations de bactéries natu-rellement présentent dans les fosses,

alors que d’autres misent sur l’intro-duction dans la fosse de souche de bac-téries spécialement sélectionnées dansce but. C’est cette stratégie qui est ap-pliquée par les produits comme Micro-bactor.

Bactéries aérobies et anaéro-bies Microbactor contient plusieurssouches de bactéries vivantes. Les bac-téries aérobies ont besoin d’oxygènepour vivre, alors que les bactéries anaé-robies ne prolifèrent qu’en absenced’oxygène. Cette diversité est néces-saire pour qu’un additif à base de bac-

LES PRÉPARATIONS MICROBIENNES agissent sur les propriétés physiques etchimiques du lisier. En réduisant la formation de croûte de surface et en fixant l’ammoniac, elles facilitent l’épandage, améliorent l’effet fertilisant, réduisent les nuisances olfactives et contribuent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Un lisier plus efficace

HansruediLusti

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REVUE UFA · 1 2014 37

PRODUCTION VÉGÉTALE

Auteur HansruediLusti, Service techniqueLandor, 4127 Birsfelden

� conseil gratuit: 0800 80 99 60

[email protected]

www.ufarevue.ch 1 · 14

épaissit considérablement notre lisier.Comme ce lisier n’est utilisé qu’à partirdu mois de juillet, mon conseiller Landorm’a recommandé d’utiliser de l’HasorganMC, ce que nous avons testé pour lapremière fois l’été dernier. Ce produitapporte un fourrage supplémentaire auxmicroorganismes présents dans le lisier,ce qui favorise la décomposition.

L’eau est-elle une alternative aux additifspour lisier?Pas sur notre exploitation. Notre fossereçoit déjà les eaux usées de deuxmaisons. Si nous ajoutons encore del’eau, notre capacité de stockage n’estplus suffisante. Un autre point, c’est quetransporter de l’eau n’apporte rien quedes coûts supplémentaires. Mon conseiller Landor m’a encore confiéqu’un de mes voisins avait acheté duMicrobactor cette année pour lapremière fois.

La suppression descroûtes de surface et laliaison de l’ammoniacaméliorent directementles qualités agronomi-ques du lisier etcontribuent à réduireles coûts de brassageet les nuisances pourl’environnement et levoisinage.

téries soit actif dans toute la fosse. Elleassure la colonisation, et donc l’action,de ces bactéries spécialement sélec-tionnées tant à la surface de la fosse,que dans la partie liquide du lisier.Comme tout produit vivant, l’efficacitédes préparations bactérienne n’est pasimmédiate, mais les effets sont visiblesau bout de quelques semaines: lacroute de surface disparaît, le lisier estplus fluide et les émanations d’ammo-niac diminuent.

Un lisier de qualité est défini parses faibles émanations gazeuses, sa flui-dité et son homogénéité. En agissantsur la formation d’ammoniac, les bacté-ries contenues dans Microbactor rédui-sent les pertes d’azote, ce qui se réper-cute directement sur les valeursfertilisantes du lisier. Ce bénéfice agro-nomique s’accompagne d’autres avan-tages et notamment de l’améliorationdu climat des étables et de la réductiondes odeurs lors de l’épandage.

Meilleur épandage La dégrada-tion de la partie solide du lisier éliminela croute qui se forme en surface desfosses. En plus de réduire le nombre

d’endroits favorables à la ponte desmouches, une meilleure fluidité estaussi bénéfique pour le matérield’épandage, en particulier des pendil-lards. Le risque de bouchons est réduitet les couteaux des systèmes de répar-tition sont mis à moins forte contribu-tion. De plus, un lisier plus fluide accro-chera moins aux feuilles de plantes, cequi réduit le risque de brûlures ainsi quele phénomène de trainées caractéris-tiques des épandages par pendillards delisier trop épais.

Utilisation du MicrobactorIdéalement, la préparation bactérienneMicrobactor devrait intervenir en find’automne, juste après la vidange de lafosse. Il est recommandé de verser deuxbidons de préparation directementdans la fosse ou dans les canaux d’éta-ble quand le volume de lisier stocké at-teint environ 50m³ et d’ajouter ensuiteun bidon par 100m³ produits pendantl’hiver. L’application de Microbactor nedoit pas être suivie d’une période debrassage intensive, mais un brassage ré-gulier, une fois par semaine, contribueà la bonne répartition des bactériesdans tout le volume de la fosse. Les pre-miers effets des bactéries sont visibles

après quelques semaines. Microbactordéploie ses effets dans tous les types defosses, qu’il s’agisse de fosses enterréesou aériennes. Ce produit étant consti-tué de bactéries vivantes, il est recom-mandé de le conserver dans un local àl’abri du gel.

En bref La préparation bactérienneMicrobactor apporte une améliorationsignificative des qualités agronomiqueset physiques des lisiers. Comme toutesles préparations bactériennes vivantes,ce produit a besoin d’un certain tempspour développer tous ces effets. Si unbrassage intensif n’est pas recommandéaprès l’incorporation de Micorbactor,un brassage hebdomadaire, avec un ma-tériel adapté au type de fosse, contribueà améliorer l’homogénéité du lisier ainsique la répartition des souches de bacté-ries dans la fosse. Un lisier plus fluide fa-cilite l’épandage et réduit l’usure du ma-tériel. La réduction des émanationsd’ammoniac améliore l’effet fertilisantdu lisier et le climat de l’étable. Elle ré-duit aussi les émissions nauséabondesau moment de l’épandage, ce qui réduitl’impact environnemental du lisier et estparticulièrement apprécié par les voi-sins. �

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PRODUCTION VÉGÉTALE

ReginaBurger

38 1 2014 · REVUE UFA

Les trichogrammes constituent unesolution efficace dans la lutte contrela pyrale du maïs.

En Suisse, le principe de durabilitéprévaut depuis longtemps dans lalutte contre la pyrale du maïs (Pyra-lidae). Les larves de ce papillon en-

gendrent d’importants dégâts qui s’ac-compagnent de baisses de rendementet de la qualité des produits récoltés.Dans ce domaine, les moyens de luttebiologique occupent le devant de lascène depuis de nombreuses années, lesproduits chimiques étant interdits. De-puis 1999 et l’introduction des paie-ments directs écologique, cette mé-thode est clairement soutenue par lespolitiques. En récompensant l’abandondes moyens de lutte chimique contre les

ravageurs, la Confédération encouragedirectement l’utilisation des tricho-grammes. On retrouve le même méca-nisme dans le Bad-Wurtemberg alle-mand. Ce Land dispose aussi d’unprogramme de soutien qui octroie despaiements directs pour l’utilisation deméthode de régulation biologique desravageurs du maïs.

La stratégie visant la durabilitédans la réduction des dégâts de la pyraledu maïs est la suivante: toujours main-tenir la pression de la pyrale à un niveaubas par l’utilisation sur toute la surfacede moyens biologiques basés sur les tri-chogrammes et par des techniques ré-duisant la charge de travail pour les agri-culteurs.

D’une part, il s’agit de réduire le tra-vail des agriculteurs par une applicationunique des trichogrammes dans les ré-gions avec une pression faible àmoyenne. Dans ces régions, une partiedes deuxièmes applications peut êtreremplacée par des techniques lâcher in-tégrant des vagues de trichogrammefortement retardées. Ce système permetaux agriculteurs qui pratiquent chaqueannée la lutte contre la pyrale et, là oùla pression du ravageur est faible, decontenir la nouvelle population de rava-geurs. De plus, les agriculteurs ontmaintenant la possibilité de répartir lestrichogrammes dans les parcelles demaïs en faisant appel à des multicop-tères équipés de distributeur d’opti-sphères.

Sphères plus stables Les nou-veaux laboratoires fenaco de Aesch ontsélectionné les trichogrammes dans cebut et les ont collés dans de nouvelles

sphères. Ces dernières ont été dévelop-pées par notre partenaire allemandAMW et sont constituées d’amidon demaïs biodégradable. Par rapport aux au-tres systèmes de sphère en carton, lescapsules en amidon sont plus stables etdonc mieux adaptées pour un épandagemécanique. Les insectes, répartis dans laparcelle à environ deux semaines d’in-tervalle, éclosent et quittent les cap-sules en plusieurs vagues sur une pé-riode de quatre semaines. À peine éclos,les trichogrammes se mettent à la re-cherche des œufs de pyrale pour y pon-dre leurs œufs. Après quelque temps, unnouveau trichogramme sort de l’œuf depyrale parasité et les auxiliaires conti-nuent ainsi de se développer dans laparcelle.

Multicoptère Les premiers essaisde vol de multicoptères équipés de dis-positifs d’épandage des trichogrammesont eu lieu en 2012. En 2013, les pay-sans suisses ont traité 150 ha par ce pro-cédé. Depuis les premiers essais, Se-mences UFA Auxiliaire a développé,amélioré et breveté le système de distri-

Les cartes Optiboxsont suspenduesmanuellement auxplantes de maïs.

TRICHOGRAMMES La lutte biologique contre la pyrale du maïs est une longue tradition dans notre pays. La répartition manuelle des œufs de trichogrammes dans lesparcelles de maïs constituait un frein à l’utilisation de cette technologie. Depuis 2013,des drones permettent d’associer haute technologie, durabilité et gain de temps dans la lutte contre la pyrale.

Protection durable et travail facilité

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REVUE UFA · 1 2014 39

PRODUCTION VÉGÉTALE

Auteure ReginaBurger, Semences UFAAuxiliaires, Nordring 2,4147 Aesch

� 058 434 32 82www.auxiliaires.ch

www.ufarevue.ch 1 · 14

L’application des trichogrammes parmulticoptères développée par Nicole

et Walter Berger va révolutionnerl’application des moyens de lutte

biologiques dans le maïs.

Les Optisphères en amidon de maïsbiodégradables sont parfaitementadaptées à l’épandage mécanique destrichogrammes

bution des Optisphères. Actuellement,la trémie peut contenir 500 capsules,soit une autonomie suffisante pour unesurface de 5ha. Le pilote du multicop-tère introduit à l’avance les données desparcelles à traiter. Ensuite, l’applicationest ensuite lancée en bordure de par-celle. Le multicoptère travail automati-quement à une hauteur de 10m. La dis-tribution régulière des optisphères, tousles 7m, sur une surface d’un hectareprend 3 à 4 minutes. La répartition desoptisphères par les drones en 2013 a étéun franc succès. Les capacités serontdonc augmentées pour 2014. �

Quel système de lâcherchoisir:Parcelles avec un risque faible àmodéré (application continuelle surtoute la surface):

• Trichocap Plus, 1 application, système à suspendre aux plantes demaïs, économe en travail.

Parcelles avec un risque moyen à élevé:• Optibox, 2 applications, système à

suspendre aux plantes de maïs.

• Optisphère, 2 applications, système àjeter au sol. Epandage par multicoptè-re possible

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Jean-PaulKrattiger

Tableau 1: Nouvelles variétés de maïs pour les semis 2014Ensilage précoce DKc 3333 Haut rendement et bonne teneur en MOD

Schobi CS Nouvelle variété de Caussade SemenceCathy Résultats légèrement en-dessus des standards

Ensilage mi-précoce Gottardo Bons résultats spécialement en rendementES Albatros Bon rendement et résistante à la verseP 8025 Moyenne sur tous les critèresPentexx Excellent indice économiqueES Tarock Légèrement en-dessus des standardsDKC 3531 Semences non disponibles en 2014

Ensilage mi-tardif P8609 Précoce pour le groupePalmer Tardive avec bons résultats excepté en MODP1758 Sud des AlpesPR32F73 Sud des Alpes

Grain précoce Wifaxx Semence non disponible en 2014ES Eurojet Bon rendement mais sensible à la verse

Grain mi-précoce ES Albatros Bons résultats – un peu tardiveGrain mi-tardif P9027 Excellent rendement

P 8609 Dans l’ensemble moyenneGottardo Inscrit en raison de son rendement DKc 3912 Pourrait remplacer le DKc 3420

40 1 2014 · REVUE UFA

Après un printemps froid et trèshumide qui a perturbé et retardéla mise en place, la période de ré-colte s’est faite également avec du

retard et dans des terrains rendus sou-vent impraticables par le surplus d’eau.Fort heureusement, l’été a bénéficiéd’un bon ensoleillement, ce qui acontribué au bon développement de lavégétation. D’autre part, la récolte desensilages a dû être décalée pour obte-nir la teneur en matière sèche souhai-tée de 32 – 35% MS. Pour le maïsgrain, on relève en plus des frais de sé-chage nettement plus élevés que lesannées précédentes.

LES NOUVELLES VARIÉTÉS DE MAÏS sont connues. L’année agricole 2013 a étémarquée par des conditions météorologiques difficiles pour l’ensemble des cultures. La culture du maïs n’a pas échappé à cette situation qui a engendré des diminutions derendements entre 10% et 30% par rapport à 2012.

Maïs 2013: objectifs pas atteintsPRODUCTION VÉGÉTALE

2011 2013

(mm)

janvier

Précipitations Évapotransipiration (ETP)

fevrier

mars

avril

mai

juin

juillet

aout

septembre

octobre

novembre

janvier

160

140

120

100

80

60

40

20

0

fevrier

mars

avril

mai

juin

juillet

aout

septembre

octobre

novembre

Graphique 1: Comparaison de l’évolution des précipitations et de l’évapotranspiration en 2013 par rapport à 2011 Source: Station météorologie Agrilogie de Moudon

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REVUE UFA · 1 2014 41

Météo difficile La culture de maïsa besoin d’eau et de température. Pourparler de conditions idéales en hygro-métrie à la culture de maïs, l’évolutiondes précipitations devrait suivre celle del’évapotranspiration. On constate surles données de 2011 que ces conditionssont relativement proches et nousavions obtenu de très bons rendementsen maïs. Pour 2013, nous avons subides excédents en eau durant tout leprintemps et l’automne. D’autre part,l’évapotranspiration a été supérieure àla pluviométrie durant l’été. Cette si-tuation combinée avec des tempéra-tures basses au printemps n’a pas per-mis un développement idéal de laculture de maïs.

PRODUCTION VÉGÉTALE

Semences UFA met enplace de nombreuxessais pour évaluer lesperformances des maïsdans différentesrégions de Suisse.

Tableau 2: Les recommandations de Semences UFAVariétés ensilage grain CaractéristiquesPrécoceP8057 + Haut rendement et résistant aux maladiesLG 30.222 + + Variété mixte avec des qualités exceptionnelles pour

l’engraissement et production laitièreFabregas + Performant en rendement

Mi-précoceLG 30.218 + Idéal pour optimiser la production laitière et

l’engraissementLG 30.224 + Excellentes valeurs agronomiques et adapté pour la

production laitièreMillesim + Bon compromis qualité - rendementNK Cooler + Variété pour le grain qui peut aussi convenir en

ensilageRGT Geoxx + Meilleur rendement dans tous les essais

Mi-tardifRGT Indexx + Haut potentiel rendement et valeurs nutritivesDKc 3420 + Variété rustique dentée, idéale pour le grain

Page 42: A la recherche du pneu idéal Page 22 PA 14-17: dans le vif du sujet

PRODUCTION VÉGÉTALE

42 1 2014 · REVUE UFA

Semences UFA effectue chaque an-née une vingtaine d’essais de maïs ré-parti sur l’ensemble de la Suisse. Lamoyenne de rendement est regroupéepar précocité. Même si les variétés tes-tées ne sont pas toutes les mêmes d’uneannée à l’autre, il est intéressant de re-lever que la différence de rendemententre les moyennes 2012/2013 aug-mente avec l’augmentation de l’indicede précocité.

Recommandations pour 2014La réussite d’une culture de maïs estfortement tributaire des conditions mé-téorologiques. Toutefois, la prise encompte de ses propres résultats sur plu-sieurs années doit permettre à l’agricul-teur de définir le groupe de précocité leplus adapté à ses conditions. Les as-pects agronomiques tels que le rende-ment et la résistance à la verse, aux ra-vageurs ainsi qu’aux maladies restentincontournables dans le choix de la va-riété. Depuis quelques années, les sé-lectionneurs se sont concentrés vers desvariétés riches en amidon et avec unemeilleure digestibilité de la plante. Enpartenariat avec les spécialistes de lanutrition animale, Semences UFA a dé-veloppé une aide à la décision pourchoisir la variété la plus adaptée au typed’exploitation. En production laitière, les besoins ne

sont pas les mêmes qu’en engraisse-ment. Le type de ration ou la part demaïs dans la ration ont par ailleurs éga-lement une incidence sur le choix va-riétal.

Liste recommandée (LR) maïs2014 Treize nouvelles variétés fontleur entrée dans la liste recommandéemaïs ensilage. La commission Swissgra-num a par ailleurs décidé de supprimerde la LR maïs ensilage les variétés sui-vantes: Kontrebass, NK Gitag, LG 32.20,Ciclixx, NK Sigmund, DK287, Atendo,Anjou 290 et PR38A24. La nouvelle LRpour le grain comprend 7 nouvelles va-riétés. La commission Swissgranum apar également décidé de supprimer dela LR maïs grain les variétés suivantes:LG 32.12, Birko, Padrino, Ludixx, ESProgress, NK Top, DKc 2960, Cassilas,PR 38A24, Rituel et Pr34N43. La LR of-ficielle est disponible sur le site internet:www.swissgranum.ch

Pois de protéagineux de prin-temps 2014 Les variétés confir-mées Hardy, Starter, Alvesta et Auditforment la liste des variétés recomman-dées pour les semis 2014.

Soja 2014 La commission tech-nique sur les protéagineux de Swissgra-num a introduit la nouvelle variétéTourmaline sur la liste recommandéepour les semis 2014. Tourmaline, de sé-lection suisse, est comparable à Opalineen termes de productivité. Elle est parcontre légèrement plus précoce quecette dernière. Les variétés Gallec, Mer-lin, Opaline, Lissabon et Amphor res-tent disponibles. Pour le bio, les varié-tés Aveline, Merlin et Lissabon sontdisponibles en qualité bio.

Tournesol 2014 Les surfaces detournesol semées en 2013 ont forte-ment augmenté. Malheureusement, lamétéo capricieuse du printemps a re-tardé les semis et celle d’automne la ré-colte. Dans bien des cas, la récolte avaitune teneur en eau élevée. Pour les se-mis 2014, il n’y a pas de changement ence qui concerne la liste recommandée.Les variétés très précoces à précocespourraient susciter un regain d’intérêtpar rapport aux variétés plus tardives.Sanluca (très précoce), LG 53.80, LG55.25 (précoce) en conventionnelleainsi que Aurasol et LG 54.50 HO pré-coces et oléiques devraient pouvoirmaintenir les surfaces de cette cultureintéressante. En production bio LG53.80 et LG 54.50 HO seront disponi-bles en non-traité. �

KWS Fabregas

LG30.218

variétémoyenne 2013 moyenne 2012

moyenne 2011 moyenne 2010

ø du groupe 2013 ø du groupe 2012

teneur MS (%) * inscrite en 2014

LG 30.222

RGT Geoxx

KWS Gottardo*

KWS Millesim

P8057

LG 30.224

P8488

DKCc 3333*

RGT Pentexx*

Assens, Fontainemelon, Hindelbank, Freimettigen, Hohenrain, Kottwil, Strickhof

Assens, Fontainemelon, Herbetswil, Hindelbank, Freimettigen, Cham,Hohenrain, Kottwil, Engishofen, Strickhof, Salez, Flawil

Assens, Cham, Hohenrain, Kottwil, Engishofen, Salez

rend

emen

t [dt

MS/

ha]

rend

emen

t [dt

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emen

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250

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50

0

Graphique 2: Maïs ensilage précoce

Graphique 3: Maïs ensilage mi-précoce

Graphique 4: Maïs ensilage mi-tardif

1009080706050403020100

1009080706050403020100

10080706050403020100

tene

ur M

S [%

]te

neur

MS

[%]

tene

ur M

S [%

]

RGT Indexx

NK Silotop

Auteur Jean-Paul Krattiger, SemencesUFA, 1510 Moudon

Conseils Les services techniquesSemences UFA ou UFA alimentrépondront volontiers à vos demandesplus précises pour votre exploitation lorsde SWISS EXPO qui se tiendra du 16 au19 janvier 2014 (stand 1505, halle 15) àLausanne ou encore lors de Tier &Technik à St-Gall du 20 au 23 février2014.

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PRODUCION ANIMALEFICHE TECHNIQUE

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Le colostrum renforcedurablement les défensesimmunitaires des veaux.

ColostrumOn définit comme colostrum le lait qui n’est pas commercialisabledurant les premiers jours suivant le vêlage. Le lait récolté lors de lapremière traite est particulièrement riche en anticorps (immunoglo-bulines), dont le veau nouveau-né a un besoin impératif pour seprémunir des infections: cette concentration en anticorps diminuerapidement au cours des jours suivants. L’administration d’unequantité maximale de ce précieux premier colostrum est laprévention la plus efficace et la plus avantageuse contre lesmaladies telles que diarrhées, inflammations du nombril et grippebovine.

• Lors de la première traite, veiller tout particulièrement à la propreté –le veau nouveau-né réagit d’une manière particulièrement sensible àune teneur en germes élevée («germes de saleté») dans le lait.

• Au cours des trois premières heures de vie, proposer au veau ducolostrum à l’aide d’une bouteille munie d’une tétine – plus il enboit, mieux c’est. Dans tous les cas, le veau doit boire au moins de 3 litres de colostrum de la première traite.

• Pour les veaux buvant moins de 1.5 l du premier colostrum, il estimportant d’administrer une préparation de colostrum commerciale.

• Tout particulièrement sur les exploitations ayant de nombreux veauxmalades, le colostrum excédentaire de la première traite doit êtreconservé au réfrigérateur, dans des bouteilles en PET de 2 l, afin depouvoir être administré durant les premiers jours de vie, après avoirété réchauffé à une température d’env. 40°C.

• Le premier colostrum excédentaire des vaches multipares doit êtrecongelé dans des bouteilles en PET de 2 l, afin d’en avoir à disposi-tion pour les veaux dont les mères n’ont pas ou pas assez decolostrum. Réchauffer au four à micro-ondes à une puissancemaximale de 200 W (puissance de décongélation) ou faire dégeler labouteille en PET dans un seau d’eau chaude (max. 55°C).

• En cas de diarrhées fréquentes chez les veaux, il peut être judicieuxde vacciner les mères au cours des dernières semaines de gestation.Ce faisant, le colostrum est enrichi en anticorps agissant contrecertains agents infectieux et le veau dispose ainsi d’une meilleureprotection, pour autant qu’il absorbe suffisamment de colostrum. Cegenre de vaccination ne protège par contre pas contre des diarrhéescausées par des cryptosporidies.

Sur de nombreuses exploitations,durant l’élevage, plus de la moitiédes veaux nouveau-nés souffrent dediarrhée ou de grippe bovine. Une

telle accumulation de maladies juvénilesest souvent due à des lacunes systéma-tiques dans la détention et l’alimenta-tion.

Le présent aide-mémoire conjugueles expériences pratiques avec lesconnaissances scientifiques actuelles etpropose un aperçu des principaux fac-teurs influençant la croissance et lasanté des veaux. Ces recommandationsne prétendent pas être complètes, maisse veulent être une aide utile, qui peutêtre utilisée en coopération entre le chefd’exploitation, le vétérinaire d’exploita-tion et le conseiller.

LA SANTÉ DES VEAUX est un facteur de succès important en productionbovine. Le présent aide-mémoire résume les principes de base les plus importants pour réussir dans l’élevage des veaux, avec des animaux en meilleuresanté et plus productifs.

Pour un bon départ dans la vie

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PRODUCTION ANIMALEFICHE TECHNIQUE

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Une pierre à lécher pour veaux est indispensable pour assurer un approvisionne-ment adéquat en minéraux.

L’abreuvoir doit avoir une surface d’eau ouverte, être facile à utiliser etplacé à une hauteur appropriée. En le positionnant en dehors de la couchepaillée, on évite que cette dernière ne soit mouillée.

La distribution delait au moyend’une tétinecorrespond engrande partie aucomportementnaturel de succiondes veaux etassure que le laitne finisse pas dansla panse, maisarrive directementdans la caillettepar la gouttièreœsophagienne.

Affouragement de lait et de poudre de laitDans un premier temps, les veaux nouveau-nés ne peuvent utiliser(«résorber») que les composants du lait entier. Par ailleurs, ils sontparticulièrement sensibles aux impuretés du lait (germes liés à lasaleté).

Dans la nature, les veaux tètent leur mère 8 à 10 fois par jourdurant les deux premières semaines de vie et ingurgitent au totalune dizaine de litres de lait entier. C’est pourquoi les veauxdevraient être nourris au moins trois fois par jour, lorsqu’ils sontabreuvés au seau.

• Veiller à l’hygiène lors de la traite: les agents pathogènes peuvent semultiplier à une vitesse folle dans du lait contenant des impuretés,entraînant ainsi des maladies chez les veaux.

• Température de buvée entre 38°C et 40°C.

• Au cours de la première semaine de vie, distribuer quotidiennement,en trois apports au minimum, l’équivalent en lait d’au moins 15% dupoids corporel (pour un veau de 50kg, cela correspond à 8 litres delait entier par jour). Les veaux peuvent aussi être abreuvés ad libitum.

• Le lait entier ne contient pas assez d’oligoéléments (par exemple fer,cuivre, sélénium) : utiliser un complément au lait entier permet unecroissance optimale des animaux.

• En cas d’utilisation de poudre de lait, un veau doit ingérer au moins1kg de matière sèche (MS) par jour durant les premières semaines devie.

• La poudre de lait ne doit pas contenir de protéines végétales (commepar exemple protéine de blé ou de pois), car le jeune veau ne peutpas les digérer. La poudre de lait devrait par ailleurs contenir uneproportion élevée de lait écrémé (> 30%).

• Le lait non commercialisable (trop de germes et de cellules) ne doitêtre abreuvé qu’une fois pasteurisé (par exemple 30min à 65°C).

• Le lait de vaches traitées aux antibiotiques ne devrait pas être utilisépour les veaux.

Eau et aliment solideLes veaux ont besoin d’eau – en en proposant déjà au cours des premiers jours devie, on évite que les veaux boivent trop par la suite et qu’ils en tombent malades. Enoutre, les veaux ne vont consommer de grandes quantités de concentré que s’ils ontde l’eau à disposition.

La panse des veaux est encore très petite au moment de la naissance. Pour qu’ellepuisse se développer, les veaux doivent aussi ingérer des fourrages riches en fibres(par exemple foin). Le fourrage de base doit toujours être d’excellente qualité.

• Proposer de l’eau propre dès le premier jour de vie (ordonnance sur la protection desanimaux (OPAn), art.37 al.1) dans un récipient ouvert ou un seau (pas de tétine).

• Au plus tard à partir de la deuxième semaine de vie, le veau doit avoir accès à unfourrage structuré riche en fibres (par exemple foin, pellets de maïs plante entière)(OPAn, art.37 al.4). Il est également possible d’affourager de l’ensilage si ce dernierest d’une qualité supérieure à la moyenne.

• Les veaux d’élevage devraient déjà avoir accès à de petites quantités d’alimentconcentré dès leur première semaine de vie (s’y habituer par le jeu favorise uneingestion élevée de concentrés dès la quatrième semaine de vie). Il est important den’affourager que des concentrés spécialement conçus pour les veaux.

• Il est conseillé de mettre à disposition des pierres à lécher pour veaux afin d’assurer unapprovisionnement optimal en minéraux et oligo-éléments.

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FICHE TECHNIQUE

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La quantité delitière est optimalelorsqu’un veaupeut «faire sonnid» et que sespattes arrières nesont plus visibleslorsqu’il estcouché.

Le nettoyage àhaute pression, leséchage et le vide

sanitaire del’étable durantquelques jours

sont des élémentsd’une gestion

optimale.

Détention Les veaux nouveau-nés sont très sensibles aux infections (c’estpourquoi ils souffrent moins de diarrhée durant les premièressemaines de vie quand ils sont détenus en igloos par rapport à unedétention en groupe) et aux gaz nocifs tels que l’ammoniac (c’estpourquoi ils souffrent rapidement de pneumonies lorsque la densitédes animaux est trop élevées dans les boxes).

Les changements de place (même au sein de l’exploitation) et lestransports impliquent toujours un stress pour les animaux et sontabsolument à éviter durant les trois premières semaines de vie. Lesanimaux devraient être vendus seulement à partir de la quatrièmesemaine et avec un poids d’au moins 65kg, l’idéal étant 80kg.

• Durant les trois premières semaines de vie, il est recommandé dedétenir les veaux individuellement dans des igloos installés sur unesurface en dur, contenant suffisamment de litière et pourvus d’unecourette. Les veaux détenus individuellement doivent avoir uncontact visuel avec des congénères (OPAn, art.38 al.4).

• Les igloos doivent être curés et nettoyés avec un nettoyeur à hautepression après chaque occupation et laissés vides quelques jours parla suite, dans la mesure du possible.

• Attention par températures élevées ou très basses:

– L’été, placer les igloos sous un couvert ou à l’ombre (en casd’exposition directe au soleil, la température intérieure peutgrimper jusqu’à plus de 50°C).

– L’hiver en particulier, il faut veiller à ce que les veaux ne perdentpas trop de chaleur (veiller à un épais matelas de paille dans l’iglooet év. placer temporairement des sacs en jute ou des lamellesplastiques à l’entrée).

– Dans les étables froides, créer des lieux tempérés où les animauxpeuvent se retirer (temporairement par exemple, en empilant desbottes de paille et en formant un toit avec des planches).

• Dès l’âge de 3 semaines les veaux doivent être détenus en petitsgroupes, le contact social étant très important pour leur bien-être.Les veaux détenus trop longtemps seuls montrent des signes de stresslorsqu’ils sont intégrés dans un groupe.

• Lorsque les veaux sont regroupés, veillez à ce qu’il n’y ait pas unedifférence de poids supérieure à 50kg entre les animaux du groupe.Des différences de poids trop importantes sont cause de stress socialet augmentent le risque d’infection, particulièement des plus jeunesanimaux.

• La détention en plein air est fort judicieuse:

– La lumière du soleil favorise la synthèse de vitamine D et a uneaction désinfectante.

– Une surface de couchage (couverte) placée dans la courette estappréciée par les veaux et leur permet de respirer un air frais etpur.

– Une surface à l’intérieur sans courants d’air est très importante.

• Plus un veau a de surface à sa disposition, moins la pression desgermes et de l’ammoniac sera importante et moins il risquera detomber malade. Chaque veau devrait avoir au moins 3m² à sadisposition; il faut absolument éviter une sur-occupation.

• Un curage régulier (au moins une fois par mois) réduit la charge engaz nocifs et la pression infectieuse.

• Pailler au moins une fois par jour. La quantité de litière est optimalelorsque le veau peut y «faire son nid» (ses membres postérieurs sont àmoitié recouverts de paille lorsqu’il est couché).

En cas de problèmes fréquents de diarrhée, il est primordial de détenir les veaux individuellement durant les trois premières semaines de vie, afin d’éviter les contaminations mutuelles.

PRODUCTION ANIMALE

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Editeur Proviande, avec le soutien dela Société des vétérinaires suisses et duService sanitaire bovin (SSB).

Auteurs Corinne Bähler, cabinetvétérinaire pour les veaux

Martin Kaske, SSB

Illustrations Cabinet vétérinaire pourveaux, SSB, agrarfoto.com et Revue UFA.

Encore des questions? [email protected] [email protected]

FICHE TECHNIQUEPRODUCTION ANIMALE

Des taches rondes sans poils sont unsymptôme de mycose (dartres). Il nefaut pas laisser les dartres infecter untroupeau. L’infection est contagieuseet peut se transmettre facilement àl’homme.

Lorsque les veaux ont des poux, ils segrattent et perdent alors leurs poils,surtout dans la région des épaules etdu cou. Les animaux atteints doiventêtre traités.

Chez les veaux atteints de diarrhée,avoir les yeux enfoncés dans lesorbites est un symptôme de pertesmassives de liquide. Les veauxconcernés ne peuvent rapidementplus se lever et doivent être traitéspar perfusion par le vétérinaire.

MaladiesDe nombreux veaux souffrent d’une carence en fer: ils grandissentmoins vite et sont plus sensibles aux maladies. L’ apparitionfréquente de maladies est souvent le signe d’erreurs systématiquesdans la détention et l’alimentation des veaux!

Les diarrhées surviennent principalement durant les deux premièressemaines de vie. Elles sont généralement causées par des bactéries,des virus ou des parasites, dont la multiplication massive estfavorisée par un mauvais approvisionnement en colostrum et unehygiène insuffisante. Si les veaux perdent trop de liquide parl’intestin, ils finissent par souffrir de parésie et mourir.

La grippe bovine (fièvre, toux, rythme respiratoire accéléré, animauxqui «pompent», écoulement nasal purulent) se développe suite àune infection par des virus et des bactéries; elle peut faire sonapparition à n’importe quel moment de l’élevage. Le regroupementde plusieurs animaux achetés sur des exploitations différentes est lefacteur de risque principal. Mais des veaux sans contact avec desanimaux externes peuvent aussi tomber malades.

• Les veaux devraient recevoir au moins une préparation à base de ferdurant leur première semaine de vie. Mettre à disposition enparallèle une pierre à lécher riche en fer s’est avéré très utile.

• Lors de problèmes fréquents de diarrhée, il est recommandé dedétenir les veaux seuls en igloo durant les trois premières semainesde vie. Mais un contact visuel avec des congénères reste obligatoire.

– Avant chaque nouvelle occupation : nettoyage intensif de l’iglooau nettoyeur à haute pression et désinfection éventuelle à l’aided’un désinfectant approprié, d’entente avec votre vétérinaire.

– Il peut être judicieux – selon le type de pathogène – d’effectuer untraitement médicamenteux préventif après la naissance d’ententeavec votre vétérinaire.

– Suivant les agents pathogènes, une vaccination des mères peutpermettre d’abaisser fortement le nombre d’animaux malades.

• Veaux atteints de diarrhée:

– Donner fréquemment de petites quantités de lait (1–2 litres, 3–5 xpar jour).

– Les animaux doivent recevoir une buvée diététique complexe.

– Ne pas renoncer au lait plus de 24 heures ; durant ce lapse detemps il est important d’administrer une buvée diététique.

– Veiller à une litière sèche et installer év. une lampe chauffante.

– Appeler de suite le vétérinaire lorsque le veau souffrant dediarrhée

– ne boit plus par lui-même,

– a des fèces sanguinolentes,

– montre des signes de faiblesse (si possible avant la parésie).

• Pour éviter la grippe bovine:

– Maintenir les couches sèches, isolées et sans courants d’air, touten s’assurant d’un renouvellement de l’air suffisant. Un curagerégulier réduit la quantité de gaz nocifs.

– Une litière suffisante et pauvre en poussière permet de maintenirla chaleur du corps.

– Les couvertures pour veaux sont très utiles pour les animauxaffaiblis et malades lorsque la température de l’environnement estinférieure à 10°C.

– Favoriser les défenses immunitaires du veau (colostrum, approvi-sionnement en vitamines, fer).

– Veaux robustes grâce à un affouragement de qualité et ensuffisance.

– Vaccination des veaux dès le 8e jour de vie, d’entente avec levétérinaire.

– Lors de la vente de veaux d’engrais, mentionner la vaccinationcontre la grippe bovine sur le document d’accompagnement etfaire valoir son prix auprès de l’acheteur.

Lorsque des diarrhées apparaissentfréquemment, la gestion de l’hygiènerevêt une importance cruciale. Desboxes de vêlage propres et en nombresuffisant en font partie. Après chaqueoccupation, il faut nettoyer les igloosavec un nettoyeur à haute pression.

Les veaux présentant une ouplusieurs articulations enflées (ici,atteinte principale du jarret gauche)doivent être traités sans délai par levétérinaire et ne doivent pas êtrecommercialisés.

Les veaux malades et affaiblis ont besoin de calme et de chaleur, surtout en hiver. L’aménagement de boxes à veaux est vivement conseillé.

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Conséquences d’une pausedans la digestionLe fait qu’une vache mange nette-ment moins durant un à deux jourspeut fortement perturber sa panse.La concentration en acides gras vo-latils diminue alors que le pH aug-mente. Ce faisant, les microorga-nismes, l’activité des enzymes et lasynthèse de protéine microbiennes’en trouvent réduits. Si la vache seremet à manger plus, il peut s’écou-ler jusqu’à deux semaines avant quele panse ne se remette. Il est possi-ble de raccourcir ce délai en opé-rant une régénération à l’aide d’untransfert de jus de panse provenantde vaches en bonne santé ou en uti-lisant des spécialités favorisant lafermentation dans le rumen.

Les bovins reconnaissentleur nomLes bovins sont en mesure de réagirà des noms individuels et de les re-tenir sur une période relativementlongue, selon le résultat d’une étudeallemande. Les signaux acoustiquespour «appeler» les animaux pour-raient par exemple être utilisés àl’avenir afin d’optimiser la circula-tion des animaux ou diminuer lesluttes entre eux devant les DAC oules systèmes de traite automatiques.

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Kystes: vérifier les apportsénergétiquesLes kystes sont un problème fré-quent dans les troupeaux bovinsmodernes. Bien qu’elle ait déjà faitl’objet de nombreuses recherches,leur origine exacte est toujours en-tachée d’incertitudes. Un bilanénergétique négatif en début de lac-tation semble être un facteur derisque important, constate ClaudiaSyring de Vetsuisse, à l’université deBerne. D’où l’importance de l’ali-mentation. Un examen aux ultra-sons permet d’éviter les erreurs dediagnostic en relation avec leskystes.

Photo: Swissgenetics

L’activité comme indice de troublesLes vaches qui restent davantagecouchées que les autres durant ledernier mois de gestation ont unepropension à un vêlage difficile,comme le montre un sondage del’université Virgina Tech. Les pro-ducteurs qui disposent d’un systèmede mesure de l’activité peuvent tirerprofit de cette découverte et obser-ver plus attentivement les vachesconcernées en vue du vêlage. Deuxjours avant l’apparition d’une mam-mite, le temps de repos évolue demanière inverse: il se raccourcitd’env. 30 minutes par jour par rap-port aux durées mesurées cinq joursauparavant (selon l’uni Ohio). Enoutre, l’activité diminue en raison del’indisposition. Rien d’étonnant nonplus à ce que l’activité des vachesboiteuses diminue: elles font plus de30 pas de moins par heure que leurscongénères en bonne santé (selonun essai à Guelph, Ontario).

30% de maladies de la matrice

Durant ou après le vêlage, l’utérusde 90 à 100% des vaches est infectépar des bactéries. Chez 30 % desanimaux, au cours des trois pre-mières semaines, cela débouche surune métrite dont les symptômes

sont des écoulements vaginaux, dela fièvre et un manque d’appétit.Après trois semaines, env. 15% desvaches laitières affichent encore dessymptômes d’une affection de lamatrice. Malgré une thérapie, lestaux de gestation et les perfor-mances laitières peuvent en pâtir. Les facteurs de risque sont un affai-blissement du système immunitaire,des blessures de la matrice ainsi quedes troubles métaboliques. Le bondéroulement du tarissement et de laphase de transition a une impor-tance capitale pour la lactation sui-vante. Une ingestion élevée, un bonapprovisionnement en oligo-élé-

ments et une prévention efficace dela fièvre de lait (sel minéral spécialtarissement) permettent de prendreun bon départ. En outre, il faut évi-ter la contamination bactérienne dela matrice durant et après le vêlage(propreté du matériel d’assistanceau vêlage et de l’emplacement pourla mise bas). Il faut observer avecune grande attention les vaches quiont eu un vêlage difficile et qui ontmis au monde un mort-né ou des ju-meaux, afin de détecter à temps leséventuelles maladies subséquenteset de les traiter.

Dr Elisabeth Hehenberger,Vetsuisse, université de Berne.

(divers laboratoires mandatés parle vétérinaire) sont suffisants.StartVac n’empêche pas les excré-tions de staphylocoques dorésmais il peut diminuer la quantitéde germes excrétés et faire pres-sion sur les symptômes d’inflam-mation (numération cellulaire). Ils’agit donc d’une lutte contre lessymptômes et non pas d’une gué-rison. Par conséquent, l’efficacitéd’une vaccination au StartVacs’apprécie en premier lieu sur labase des symptômes et non pasd’une analyse de germes. L’article susmentionné dans

l’édition de décembre 2013 de laRevue UFA a démontré commentsélectionner un médicament ciblécontre les mammites et, ainsi, pré-venir les résistances.

toujours actuelleswww.ufarevue.ch

En relation avec l’article «Patho-proof ou antibiogramme?», laquestion s’est posée de savoirquel test était nécessaire pour dé-finir l’efficacité d’une vaccinationanti-mammite (StartVac) et de laconfirmer ultérieurement. Unevaccination anti-mammite n’estprometteuse que si l’on connaît legerme dominant dans la mamelled’une vache et s’il s’agit de sta-phylocoques dorés (sauf cas chro-niques) ou d’Escherichia coli. Pourdéfinir si ces deux germes sont do-minants, le «Pathoproof» (Suisse-lab) ou la bactériologie classique

Vaccination contrela mammite: queltest?

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ACTIONAliments d'élevage UFAUFA 114, 116*, 117, 219 et UFA 170 F Bio* aliments sans soja « -4 » disponiblesRabais Fr. 5.–/ 100kg

jusqu’au 18.01.2014ALIMENT DU MOIS JANVIERUFA 996 Cyclo Extraau ß-carotèneRabais Fr. 50.–/ 100kg

jusqu’au 08.02.2014

ALIMENT DU MOIS FÉVRIERUFA 304 piccoloAliment de démarrage pourporcelets, encore plus savoureuxRabais Fr. 10.–/ 100kg

jusqu’au 23.02.2014

Contrairement à lapratique courante,aujourd'hui on con -seille de donner auxveaux au moins 8 l de laitpar jour, à volonté, pen-dant les trois premières se-maines, pour stimuler leurprogrammation métabolique.Résultats: meilleurs accroisse-ments, meilleure santé, hausse dela production laitière à l'âge adulteet finalement meilleures produc-tions par jour de vie. Avec l'augmentation du prix du

lait, il est généralement plus renta-ble de commercialiser le lait etd'engraisser les veaux au mélangeeau/poudre de lait. Une phased'allaitement de trois mois néces-site environ 400 l de lait, ce quicorrespond à 50kg d'UFA 207plus.UFA 116 sécurise parfaitement

les bienfaits de la première phasede l'élevage. Cet aliment formulépour les veaux est très digestible etsavoureux. Il contient beaucoupde protéines stables dans le ru-men. De plus, il est minéralisé etvitaminisé en fonction des besoinsdes animaux.

OFFRESSPÉCIALES

REVUE UFA · 1 2014 51

Un investissement rentable

Certains troubles de la fertilité ap-paraissent parfois même dans lesétables où l'affouragement et lemode de détention sont optimaux.Il en faut peu, alors, pour que toutrentre dans l'ordre. 100g d'UFA996 par vache et par jour, parexemple. 1kg d'UFA 996 Cyclo Ex-

tra contient 3000mg de ß-caro-tène. On conseille de l'utiliser auplus tard dès janvier et jusqu'audébut de la mise à l'herbe, car leß-carotène, «vitamine de la ferti-lité», s'altère assez rapidementdans les fourrages conservés. L'en-silage de maïs renferme, par na-

ture, de très faibles quantités de ß-carotène. L'emploi d'UFA 996 Cyclo Extra

s'est aussi révélé efficace chez lestruies (3 semaines avant vêlage –nouvelle gestation) et les juments(4 semaines avant – 10 semainesaprès le poulinage).

Il en faut peu –pour une bien meilleure fertilité

UFA 207 plusest plus avantageux que lelait de vache et UFA116 est maintenantdisponible avec unrabais deFr.5.– /100kg.

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EN ROUTE AVEC…UNTERWEGS MIT...

BLICKPUNKTPOINT DE VUE

«Minex est imbattable en ce qui concernel’appétibilité.»

Matthias Vitali, Olivone (TI).

Matthias Vitali aime l’élevage depuis tout petit.

Stefano Mercoli, collabora-teur au Service externe UFA etFela (TI), épaule les détenteursd’animaux tessinois. Aujourd’hui,il se rend à la ferme d’élevage Vi-tali Top Ticino, à Olivone.

Expositions et concours defromages Matthias Vitali ex-ploite depuis plusieurs annéesune bonne ferme d’élevage dispo-sant de son propre alpage situédans les montagnes tessinoises.

…Stefano Mercoli, spécialiste de l‘affouragement

52 1 2014 · REVUE UFA

Autrefois, ce domaine appartenait auxfrères Luigi et Marino Truaisch. On leconnaissait loin à la ronde, depuis desdécennies, pour la qualité de ses ani-maux et de son fromage produit sur l’al-page Pertusio. Matthias se passionnepour l’élevage du bétail depuis toujours.Enfant déjà, il passait tout son temps li-bre à aider son oncle, à l’étable. Aprèsun apprentissage de charpentier et deuxstages dans des fermes d’élevageconnues (Edwin Steiner, à Wollerau, etHerbert Babel, en Allemagne), Matthiasa terminé l’école d’agriculture Planta-hof, à Landquart. Aussitôt son diplômeen poche, il a commencé à travailler à laferme des frères Truaisch, à Olivone (TI).Et l’an dernier, cette collaboration a dé-bouché sur la reprise de l’exploitation.Aujourd'hui, Matthias gère le domaineavec l’aide des anciens exploitants, Luigi

et Marino Truaisch. Totalement impli-qué dans ses activités, il a consolidé laréputation du domaine dont les ani-maux et le fromage d’alpage se sont il-lustrés dans plusieurs expositions etconcours.

L‘alpage Pertusio se trouve exac-tement là où la rivière Brenno prend sasource, au col du Lukmanier. La particu-larité de cet alpage est la fraîcheur deson herbe qui garantit une productionlaitière et fromagère de très haute qua-lité. Les vaches ne mangent que ce four-rage, durant tout l’été. Dans la fro -magerie de l’alpage, Luigi caséifiel’excellent lait qu’elles donnent chaquejour. En 2013, le fromage Pertusio a ga-gné le concours cantonal des fromagesde montagne. Le fromage de montagnetessinois est une spécialité: il garantitune certaine valeur ajoutée. Le Pertusioest écoulé soit en vente directe, soit viales marchés villageois.

Stefano Mercoli, 6939 Mugena (TI)

Né le 17 juin 1990

Formation Agriculteur diplômé et forestier,collaborateur Fela TI (UFA), depuis le1er octobre 2012

Hobbies Agriculture et expositions de bétail

Devise «Favoriser la satisfaction et la réussitedes clients.»

Réussite en élevage La fermeVitali se distingue aussi en matière dedétention de jeunes animaux. Plu-sieurs titres obtenus dans les plusgrandes expositions internationalesde jeune bétail et une victoire au GPSargans 2013, confirment le bien-fondé de la stratégie d’élevage etd’affouragement de l’exploitation.On jette les bases d’un élevage réussi

au cours des six premiers mois de vie.«Les veaux sous-développés, que l’oninalpe entre six et neuf mois, ne rattra-pent guère leur retard et leurs perfor-mances sont nettement moins bonnes»,observe Matthias. En raison de l’esti-vage, les vêlages sont saisonniers. La pé-

Top génétique du Tessin

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riode de vêlage idéale va de septembreà janvier. A quelques exceptions près,les vaches qui vêlent tard sont insémi-nées avec du sperme de taureaux deraces bouchères. Les jeunes veaux d’éle-vage sont détenus en boxes. Au coursde leurs deux premiers jours d’exis-

tence, ils reçoivent trois rations de co-lostrum par jour (ad libitum). Dès le troi-sième jour, on les allaite deux fois parjour. La phase d’allaitement dure à peuprès 100 jours (30– 35 jours à 8 l, 30– 35jours à 6 l et 20– 25 jours de sevrage).Pour garantir le développement du ru-

Exploitation

Vitali Top Ticino, Matthias Vitali, 6718 Olivone

Surface utile: 45ha, dont 15ha de pâture

Cheptel: 28 vaches laitières, env. 24 têtes de jeune bétail

Main-d’œuvre: Matthias Vitali et lesanciens exploitants, Luigi et MarinoTruaisch à 50% (aide en été).

Joystick Jillgagnante du GPvon Sargans 2013.Photo: Marcel Wipfli, Schweizer Bauer

Truaisch Target Trudi(née en 1985) – lavache de souche de l‘exploitation.

Truaisch PannerFortuna a été notéeVG89 en deuxièmelactation.

Elever sur une bonne base Surl’exploitation Vitali, la vache de souchese nomme ‹Truaisch Target Trudi›; sagrand-mère a été achetée en 1982 parLuigi Truaisch. Trudi a produit plus de110000kg de lait en 14 lactations. Ellea été désignée championne de sa caté-gorie à l’exposition cantonale 1991 etgrande championne de l’exposition ré-gionale du Val Blenio, en 1995. Unevache exceptionnelle eu égard à saconformation, sa production et sa ferti-lité. Mais exceptionnelle aussi par laqualité de sa descendance dont les ca-ractéristiques fonctionnelles et l’extra-ordinaire conformation contribuent ausuccès actuel de l’élevage. Les meilleursexemples sont Truaisch Panner FortunaVG85 (en première lactation), deuxièmeà Gotthard Open 2013, et troisième àSwiss’Expo la même année, ainsi queTruaisch Denver Gaia, championne del’exposition des jeunes éleveurs Giu-biespo 2013, qui représentent la troi-

physique. UFA top-form améliore laphase de démarrage, pour les vaches quivêlent tard. Ces mesures simples per-mettent d’optimiser les résultats des in-séminations. Quant à la complémentation miné-

rale, Matthias mise sur Minex 976 Bio-tine, depuis cet hiver. Cet aliment miné-ral présente un rapport qualité/prix toutà fait convaincant.

sième et la quatrième génération issuesde Trudi.

Une ration d’hiver basée sur UFAW-FOS Ici, on donne la ration d’hi-ver de fin septembre à mai. Celle-ci secompose de foin (2⁄3) regain (1⁄3) et de12kg (matière fraîche) d’ensilage demaïs. Pendant leurs quatre heures desortie, les vaches reçoivent aussi del’herbe de pâture (automne et prin-temps) et de l’ensilage d’herbe en hiver.On complète la ration avec de l’UFA263, entre septembre et janvier (pen-dant la saison des vêlages). Les animauxmangent volontiers cet aliment de dé-marrage qui favorise un bon départ delactation. Dès janvier, lorsque la plupartdes vaches sont en phase de production,on équilibre la même ration de baseavec de l’UFA 243. Cet aliment légère-ment axé sur les protéines garantit unepersistance suffisante et permet aux ani-maux de garder une bonne condition

men, on leur donne du foin (seulementle meilleur) et de l’UFA 116 à volonté,dès l’âge de deux semaines. LuigiTruaisch le confirme: «UFA 116 a uneexcellente appétibilité, c’est sans doutele meilleur aliment d’élevage que j’aiutilisé, en 50 ans». Après le sevrage etjusqu’à l’estivage, les veaux fraîchementsevrés reçoivent de l‘UFA 219, qui sti-mule leur croissance. Tous les animaux,veaux d’exposition compris, passentl’été à l’alpage. A la mi-août, ceux quisont très prometteurs, rentrent à la mai-son un mois plus tôt. On peut ainsi lespréparer aux concours en leur donnantdu foin grossier et du concentré pro-téique qui leur permettront d’acquérirrapidement la condition physique et leprofondeur nécessaire.

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SUCCÈS DANS LA PRATIQUE

À LIRE

ERFOLG IN DER PRAXIS

LESE-FUTTER

Jean-Claude Huber, Dotnacht (TG).

UFA-BeraterConseiller UFA

3052 Zollikofen058 434 10 00

1070 Puidoux058 434 09 00

6210 Sursee058 434 12 00

9500 Wil058 434 13 00

ufa.ch

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surent un apport énergétique opti-mal aux cellules intestinales, apportqui favorise la formation des villosi-tés et donc une meilleure mise envaleur des nutriments.

On donne UFA 304 piccolo, à volonté,dès la première semaine de vie ouaprès le Prestarter UFA 302, à partir dela mi-lactation. Grâce à UFA 304 pic-colo, les porcelets apprennent très tôtà manger de l’aliment solide. Ils absor-bent suffisamment de nutriments etleur mère est moins sollicitée. Si onutilise cet aliment démarrage pendantle sevrage, les porcelets peuvent trèsbien surmonter la phase la plus diffi-cile de leur vie, grâce à un aliment au-quel ils sont déjà habitués.

soin de ronger des lapins. Dès que leslapines ont mis bas, elles reçoivent del'UFA 857 à discrétion. «La structuregranulée de cet aliment est idéale carelle empêche le tri sélectif des compo-sants et garantit une alimentationéquilibrée en tout temps», soulignecet éleveur expérimenté. UFA 857 estentreposé au sous-sol où un déshumi-dificateur assèche l'atmosphère.

groupe Ost du Club SachsengoldSchweiz. De retour à la maison, Jean-Claude Huber se désinfecte soigneuse-ment les mains pour minimaliser lerisque infectieux. Ensuite, il nourrit sesanimaux et toujours en dernier, lesanimaux exposés. La ration se compose de foin, d'UFA

857, d'un peu de carottes et de bran-chettes de saule qui répondent au be-

Sécurité dans l'en-graissement des veauxLa garantie de risques UFAcouvre largement les dommagessubis du fait des perteséventuelles. Les veaux doiventêtre déclarés par écrit au débutde l'engraissement. Si un veaumeurt malgré un suivi optimal,appelez votre conseillez UFA.

Qualité avec la poudrede lait bioLes veaux d'engraissement biosont désormais payés à laqualité. Il peut donc faire sensd'utiliser davantage de poudrede lait avec le lait entier pouréviter des déductions ougénérer des majorations. UFA213 complète le lait entier(100%), il contient beaucoupde protéines lactiques etd'hydrates de carbone trèsdigestibles. Il est vitaminisé etminéralisé et se dissoutparfaitement dans le lait.

Commander agréablementLe Mobileshop UFA (http://shop.ufa.ch/mobile) vouspermet de commanderdirectement lorsque vousvérifiez vos stocks. Vous pouvezcommander des aliments enligne, à partir de 2 palettes oude 2 t en vrac. Indépendam-ment des horaires de bureau etavec un très court délai delivraison.

Un régime équilibré grâce à UFA 857

UFA 304 piccolo: encore plus savoureuxL’appétibilité est déterminante pour lesuccès d’un aliment de démarrage.Après une phase test bien réussie,nous lançons un UFA 304 piccolo en-core plus savoureux. Cet aliment estaussi l’aboutissement des dernières re-cherches effectuées sur le terrain et àla station d’essais UFA Bühl. • Des matières premières savou-reuses, très digestibles, stimulentl’ingestion et permettent d’éviterun arrêt de croissance post-sevrage.

• Une nouvelle combinaisond’acides inhibe le développementdes bactéries gastro- intes tina les no-cives et favorise la prolifération desbactéries sou hai tab les.

• Des acides gras à chaîne courte as-

Jean-Claude Huber, à Dotnacht, aélevé et commercialisé des perruchesd'exposition pendant 48 ans. Au-jourd'hui, son ancienne volière réamé-nagée est occupée par des animauxplus calmes et plus robustes. Il a choisile lapin doré de Saxe pour sa chaudenuance dorée. Deux de ses produits(mâle et femelle) se sont récemmentillustrés à l'exposition organisée par le

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NOUVEAUTÉNEUHEIT

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PRODUCTION ANIMALEBRÈVES

Pertes dans les troupeauxallaitantsDans un troupeau de vaches mères,lorsque plus de 10% des veaux pé-

rissent avant le dixième mois de vie,on parle d’un problème de trou-peau. Un sondage effectué par Isa-line Rubattel à la HAFL auprès d’ex-ploitations suisses a révélé quel’ampleur des pertes de veaux attei-gnait 9.3%. Ce risque est particuliè-rement élevé pour les veaux mâles,ainsi que chez les primipares. Laprévention passe par le choix d’untaureau (IA) avec un indice de dé-roulement des vêlages favorable. Ilest recommandé de recourir auxboxes de vêlage.

Définition de la qualité dulait de chèvres et de brebisLes acheteurs de lait et les produc-teurs peuvent s’entendre sur des cri-tères de qualité de droit privé plussévères que les normes légales pu-

bliques. Agroscope Liebefeld-Po-sieux a élaboré une propositionpour un schéma de paiement à laqualité pour le lait de chèvres et debrebis. Ce sont surtout les teneursen germes et en cellules qui peuventconstituer un obstacle pour cer-taines exploitations:• Lait de brebis: nombre de

germes < 100000/ml, nombrede cellule < 500000/ml

• Lait de chèvres: nombre degermes < 200000/ml, nombrede cellules < 1000000/ml

Selon Suisselab à Zollikofen, pour

les années 2011 et 2012, env. 10%des échantillons de lait de brebisprésentaient plus de 100000germes et près de 30% plus de500000 cellules par millilitre. Pourles échantillons de lait de chèvres,10% (germes) et 35% (cellules) deséchantillons ne respectaient pas lesvaleurs limites.

Quand intervenir?Les exploitations qui installent leursveaux en moins d’une semaine ontmoins de problèmes de santé car letraitement médicamenteux à l’ins-tallation intervient plus tôt pourtous les animaux. Alors que les trai-tements antibiotiques doivent êtreeffectués immédiatement aprèsl’installation, la vaccination doit in-tervenir aussitôt que le groupe estcomplet.

Doseur d’additifs ou injection?Les produits médicamenteux sontadministrés aux veaux soit via undoseur d’additifs, soit par injection.La première variante est plus avan-tageuse en termes de prix, mais ellen’est pas toujours fiable car il est dif-ficile d’être précis dans la distribu-tion (poids corporel, consommationplus faible, mauvais calibrage, mau-vaise dissolution).

Il est important de nettoyer régu-lièrement la sortie du doseur.Lorsque les animaux ne reçoiventpas la quantité d’antibiotique re-commandée, ils ne réagissent pas autraitement. Les administrations deproduits médicamenteux par injec-tion sont plus faciles à doser et agis-sent rapidement.

Ping-pong entre les groupes

Ce ne sont pas toujours les nou-veaux arrivants qui véhiculent desgermes. «Les groupes de veaux peu-vent se transmettre mutuellementles agents pathogènes», a constatéAndreas Tschuor (à droite), vétéri-naire chez Zoetis, lors d’une soiréeorganisée par le service techniqueUFA de Wil en novembre 2013 àHumlikon (ZH). Comment est-il pos-sible de mettre un terme à ce fu-neste ping-pong? Les antibiotiquesagissent contre les bactéries, maispas contre les virus. Contre ces der-niers, la seule lutte possible est laprévention, dont fait partie la vacci-nation. Il peut valoir la peine de vac-ciner afin d’élever le niveau de sé-

curité du traitement médical à l’ins-tallation.

Teneurs accrues en amidonCela fait des années que les teneursen amidon augmentent dans lemaïs. Davantage d’énergie va depair avec des teneurs plus faibles encellulose brute. «Afin d’assurer lasanté de la panse ainsi qu’un appro-visionnement optimal en nutri-ments, il faut adapter l’équilibre auniveau de la protéine et de la struc-ture», explique Oliver Schmidt (aumilieu), spécialiste des bovins chezUFA. Au fil de la durée de stockage,il faut tendanciellement augmenterla protéine rapidement digestible

car la digestibilité de l’amidon dansle maïs augmente.

En cas de manque de structure oud’excédent en hydrates de carbonesrapidement fermentescibles, uneacidose de la panse peut faire sonapparition. Dans un premier temps,une quantité anormale de fourragereste collée sur les naseaux des ani-maux (acidose subclinique). Par lasuite, les taureaux deviennent ner-veux et présentent du mucus cristal-lin autour de la gueule.

La qualité et la sécurité sont desavantages décisifs de la produc-tion suisse de viande de bœuf. Parle biais d’innovations telles queSQB, qui supplante des marchan-dises spécifiques importées, ErnstSutter SA, Anicom et UFA créentune importante valeur ajoutée enfaveur des producteurs suisses.SQB mise aussi bien sur les fac-teurs subjectifs que sur les valeursextérieures. Au milieu de la plé-thore de programmes particuliers,le défi consiste à livrer les produitsen question avec une certaineconstance. Les engraisseurs SQB ycontribuent en annonçant suffi-samment tôt leurs taureaux deboucherie à Anicom, avec toutesles indications nécessaires, sou-ligne Yvan Meuwly, chef du sec-teur bovins chez Anicom.

Toujours actuelles www.ufarevue.ch

Les «facteurs subjectifs» gagnenten importance en ce qui concernela viande de bœuf, comme l’amentionné Christian Siegrist dansson exposé au forum «Swiss Qua-lity Beef» (SQB) lors du salon«Suisse Tier». Parmi ces facteurssubjectifs, le chef des achats deErst Sutter SA a notamment cité laprovenance, la traçabilité, la sécu-rité des denrées alimentaires, lebien-être des animaux et la pro-tection de l’environnement. Les«valeurs extérieures», comme lepoids idéal à l’abattage, le pour-centage de graisse intramusculaireou l’homogénéité des lots d’ani-maux de boucherie sont beaucoupplus faciles à influencer.

SQB, un avantage

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PRODUCTIN ANIMALE

Alfred Erni

56 1 2014 · REVUE UFA

Quand la qualité est bonne, lesdébouchés sont bons «La qualité trouve toujours preneur»,constate Ruedi Uhlmann, membre de laDirection de Lucarna-Macana SA, Hinwil(ZH). Pour Ruedi Uhlmann, la qualitéimplique des veaux moyennement à biencharnus, avec une bonne couverture degraisse ainsi qu’une viande rose à rosefoncée. La viande de veau est surtoutcommercialisée via les restaurants, lesboucheries et le commerce de gros. Lesacheteurs sont prêts à payer plus pour unebonne qualité. Les bouchers qui ontl’occasion de se rendre dans la chambrefroide sont impressionnés. Les carcasses del’exploitation Kehrli convainquent par leurcharnure et leur couverture en graissehomogène.

L’engraissement est une alternativejudicieuse pour utiliser des veauxqui n’offrent pas de débouchés dansl’élevage. La consommation de

viande de veau est stable depuis plu-sieurs années et évolue à un niveauélevé.

Des veaux élevés dans un cadrefamilial Pour bon nombre d’exploi-tations situées dans des régions ex -centrées où la collecte du lait n’est paspossible, l’engraissement de veaux re-présente une source de revenu et unealternative judicieuse. Les veaux de lameilleure qualité d’engraissement fer-mier bénéficient d’une bonne demandedans toutes les régions. Le service tech-nique UFA vous renseignera sur des pos-sibilités d’écoulement attractives, adap-tées à chaque exploitation.

Compétitive à la production delait d’industrie Les exploitationsqui livrent du lait d’industrie ou de fro-magerie disposent souvent de quelquesplaces excédentaires qui conviennentbien pour engraisser les veaux. Le lait estbien valorisé via l’engraissement. Cettebranche de production est une alterna-tive compétitive à la production de laitd’industrie. Lorsque les prix des veauxd’engraissement sont bas, il est d’autantplus intéressant de les engraisser soi-même et de ne pas les brader à n’im-porte quel prix.

Air et automate Les veaux d’en-graissement ont besoin d’une étableadéquate. Pour assurer un renouvelle-ment suffisant de l’air, il est recom-mandé de prévoir un volume d’air d’aumoins 4m3 par animal dans l’étable. Une

aire paillée d’au moins 2m2 par animalest un autre critère essentiel pour obte-nir de bonnes performances d’engrais-sement. Certains engraisseurs réduisentla charge de travail en utilisant des au-tomates combinés permettant d’abreu-ver ensemble les veaux d’élevage etd’engraissement en créant deux groupesde buvée. Grâce à l’identification ani-male intégrée, les automates sont enmesure de distribuer la ration de ma-nière individuelle.

Pression infectieuse minimaleLorsque les veaux sont engraissés surl’exploitation où ils sont nés, la pressionliée aux maladies est faible. Les veaux is-sus de l’exploitation peuvent générale-ment être engraissés en recourant àmoins de médicaments, sachant qu’ilsbénéficient d’importants anticorps,adaptés au spectre de germes existants,via le colostrum maternel.

Les lots de veaux de taille raisonnableont une influence positive sur la situa-

«Je suis convaincu quec’est en Suisse que l’onproduit la meilleureviande de veau.» RuediUhlmann, Lucarna-Ma-cana SA avec unecarcasse provenant del’exploitation Kehrli.

LES ANIMAUX EN PETITS GROUPES sont ceux qui atteignent les meilleurs résultats d’engraissement, selon les dépouillements UFA. Sur leur exploitation d’origine,les veaux peuvent être engraissés avec un minimum de médicaments et ce sont eux qui atteignent le plus efficacement la qualité de carcasse souhaitée. Le marché offre despossibilité d’écoulement attractives pour de tels veaux engraissés au lait entier.

Les petits groupes ont de l’avenir

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PRODUCTION ANIMALE

www.ufarevue.ch 1 · 14

100

80

60

40

20

0

Auteur Alfred Erni,responsable du secteurVeaux, UFA SA, 9501Wil, www.ufa.ch

Contact Celui quis’intéresse à laproduction de «SwissFarm Kalb» doits’annoncer auprès duservice technique UFA, � 058 434 13 00(Suisse orientale etSuisse centrale), � 058 434 12 00(Plateau central etSuisse romande).

C H +T T –T A X ≥T3

Graphique: CH-TAX Kehrli

Anim

aux

(%)

Des engraisseurs SFK de la première heureLa ferme de montagne Kehrli fait partie des premiers producteurs de«Swiss Farmer Kalb» (SFK). Grâce à ce programme et à une bonne qualitéde carcasse, il est possible de réaliser des suppléments importants. Cetteexploitation isolée valorise depuis de nom breuses années son lait vial’engraissement de veaux, car elle n’a jamais disposé d’un contingentlaitier. Pour pouvoir utiliser le pote ntiel de croissance des veaux demanière optimale durant la phase de croissance, la buvée est complé-mentée avec de la poudre de lait UFA-Starter. Par la suite, l’éleveur utilisede la poudre de lait d’engraissement UFA. Les 30 vaches laitières sontinséminées de manière ciblée avec des races à viande. Andreas Kehrliprocède à trois rotations par année et obtient d’excellents résultats CH-TAX. Pour cela, une planification optimale est indispensable. L’exploita-tion étagée des Kehrli compte deux niveaux ainsi qu’un alpage où lesanimaux restent durant 90 jours. La surface agricole utile se monte à 10.5ha et à 5.5 ha de forêt. L’exploitation de base se situe à 910 m d’altitude.

tion sanitaire qui prévaut à l’étable,comme le démontrent clairement plu-sieurs décomptes d’engraissement ef-fectués par UFA. Cela s’explique certai-nement par le fait que les petits groupespeuvent être mieux surveillés et suivis.

Affouragement optimal dès leplus jeune âge L’agriculteur quiélève ses propres veaux a tous les outilsen main pour pouvoir les nourrir de ma-nière optimale au cours du premiermois. Cela signifie:• Administration de colostrum, aussi ra-

pidement que possible après la nais-sance (deux à trois fois au moins 2l).

• Administration de fer et de séléniumau cours de la première semaine.

• Selon la part de lait entier, opter pour

la poudre de lait et le complément ensubstances actives nécessaires.

• Bien approvisionner la vache en mi-néraux, en oligo-éléments et en vita-mines (sel minéral pour la phase detarissement Minex 971).

Limite d’âge Toutes ces mesurescontribuent à atteindre la qualité de car-casse désirée avant que le veau ait at-teint l’âge de 160 jours. En cas d’achatde veaux d’engrais de l’extérieur, sui-vant les antécédents et l’âge des ani-

maux, il peut en revanche être difficilede corriger durant l’engraissement unealimentation déficiente durant les pre-mières semaines de vie.

Une limite d’âge est indispensablepour garantir que la viande soit tendre.Lorsque le veau grandit, le quartiersavant croissent proportionnellementplus rapidement que les quartiers ar-rière, qui ont plus de valeur. Plus la pro-portion des quartiers avant est impor-tante et plus la valeur ajoutée tirée decarcasse est faible. �

Andreas Kehrli d’Innertkirchen(BE) montre que l’engraisse-

ment de veaux avec une bonnequalité de carcasse est

rentable.

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PRODUCTION ANIMALE

MonikaGuélat-Brechbühl

58 1 2014 · REVUE UFA

CordDrögemüller

Auteurs Dr. Monika Guélat-Brechbühl,clinique pour les ruminants, et prof.Cord Drögemüller, Institut de génétique,faculté Vetsuisse, Université de Berne,3001 Berne.

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L’année dernière, la Clinique pourles ruminants ainsi que l’Institut degénétique de la faculté Vetsuisse del’Université de Berne ont été infor-

més de 35 cas de vaches affectées parune rotation marquée des yeux. La plu-part des animaux concernés prove-naient de plusieurs exploitations d’éle-vage détenant des vaches de raceTachetée rouge ou Holstein. Cette ma-ladie affecte également les vaches deRace brune.

Héréditaire? En règle générale,seul un animal par exploitation estconcerné. Jusqu’à maintenant, cettetare connue sous le nom de strabisme etqui touche également les bovins n’a pasété très discutée. En raison de l’hérita-bilité supposée de cette tare, les bovinsconcernés ne devraient pas être sélec-tionnés pour l’élevage. Dans les 35 casévoqués plus haut, rien n’indique quecette tare survienne plus fréquemmentparmi les descendants de certains tau-reaux ou au sein d’une lignée définie.

Les animaux concernés peuventdevenir aveugles Le strabisme, quiaffecte la plupart du temps les deuxyeux et qui est associé à la sortie plus oumoins prononcée des yeux des globes

oculaires, peut être décelé dès la pre-mière année de vie et s’aggrave avecl’âge. Les animaux concernés réagissentsouvent en tournant la tête de côté. Lesgénisses souffrant de strabisme sontsouvent identifiées comme telleslorsqu’elles vêlent pour la première fois,soit lorsque ce trouble s’est déjà claire-ment déclaré. Par la suite, les yeux effectuent une rotation tellement pro-noncée que les animaux concernés de-viennent pratiquement aveugles etqu’ils doivent être abattus.

Pas décelé immédiatement Lefait que les tares héréditaires ne sont pasidentifiées comme telles dès la nais-sance a été assez peu pris en considéra-tion jusqu’à maintenant. La thrombopa-thie, un trouble de coagulation du sang

héréditaire, qui survient actuellementdans l’élevage suisse des vaches Sim-mental, en constitue un bon exemple.Selon le moment où une maladie estidentifiée comme telle, les animauxconcernés ont déjà été utilisés pourl’élevage et ont transmis la maladie enquestion à leur descendance. Le stra-bisme des deux yeux aura peut-être ététransmis à de nombreuses générationssans que l’éleveur s’en aperçoive. �

Vache Red Holstein atteintede strabisme à un stadeavancé. Le strabisme serencontre aussi chez latachetée rouge et la brune.

LES VACHES QUI LOUCHENT peuvent mêmedevenir aveugles. Les animaux affectés par ce problème ne devraient pas être élevés.

Regarder les vaches droit dans les yeux

Annoncez les vaches qui louchent!La faculté Vetsuisse de l’Université de Berne désire être informée descas de vaches affectées de strabisme. Si vous deviez constater que desanimaux sont concernés par ce problème, vous êtes priés d’en informerla faculté Vetsuisse:

Contact: Dr Monika Guélat-Brechbühl, clinique des ruminants (� 031 631 2344; (E-Mail: [email protected]) ou leprofesseur Cord Drögemüller, Institut de génétique(� 031 631 2529; (E-Mail: [email protected]).

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REVUE UFA · 1 2014 59

PRODUCTION ANIMALEGENETIQUE

Auteur TimothéeNeuenschwander,Holstein Switzerland,1725 Posieux,www.holstein.ch

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125

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902003 2006 2009 2012– – – –

2004 2007 2010 2013

Chacun sait que nos vaches produi-sent beaucoup plus de lait qu’il y a40 ans et que leur conformation estbien meilleure. Mais est-ce là la

seule amélioration?La prise de conscience que la sélec-

tion doit inclure d’autres critères que laproduction laitière a été réalisée il y aplus de 10 ans. Plusieurs études ont dé-montré que la sélection sur la produc-tion entraînait une sélection indirectenégative sur d’autres caractères. Peu àpeu, on a attaché plus d’importance àces caractères «secondaires» jusqu’à ce

qu’ils ne soient plus du tout secondairesmais primordiaux.

Le choix de taureaux est décisifComme on le sait, les taureaux d’insé-mination sont les animaux ayant la plusgrande influence sur la direction queprend une race. Le graphique indique latendance génétique des taureaux detestage Holstein pour certains carac-tères fonctionnels. On constate bienqu’en 2003-04, les taureaux étaient en-core négatifs pour tous ces critères. Ladécision d’accouplement pour ces tau-

reaux avait été prise en 2000, à uneépoque où ces critères n’étaient pasconsidérés comme importants.Depuis lors, la sélection pour tous les

caractères ayant un impact sur le bien-être s’est intensifiée au point que lestaureaux Holstein en testage se situentau-dessus de la moyenne de la race(note 100) pour les critères fonction-nels, sauf pour le taux de non-retour. Laprise de conscience de l’importance dece dernier critère n’est intervenue quebien plus tard, raison pour laquelle cen’est qu’en 2012– 13 que l’on a com-mencé à améliorer ce critère, même siles taureaux sont encore moins bonsque la moyenne de la race.

Sélection génomique Une amé-lioration supplémentaire est intervenuedès 2012– 2013 et cela pour tous lescritères fonctionnels. Que s’est-il passé?Cette année-là est la première durant la-quelle les taureaux de testage étaient is-sus d’accouplements réalisés à l’aide del’information génomique disponible. Lasélection génomique constitue l’un desoutils les plus puissants pour améliorerla race dans la perspective d’une sélec-tion plus fortement axée sur les critèresde santé et de bien-être.

Valeurs d’élevage santé Maisqu’en est-il des boiteries, des maladiesdes onglons, de l’acétonémie ou des au-tres maladies métaboliques? La collectede données servant à estimer sur cettebase les valeurs d’élevage santé a dé-buté l’année dernière seulement. Le tra-vail de collecte de données effectué parles éleveurs permettra, à moyen terme,de calculer des valeurs d’élevage pources caractères. �

ELEVAGE HAUTE PERFORMANCE MODERNE Depuis que les informations génomiques sont utilisées dans la sélection des taureaux, les critères de santé peuvent être influencés de manière plus ciblée via l’élevage. Il convient toutefois de souligner qu’en Suisse et en ce qui concerne les races hautes performances, les critères fonctionnels progressent depuis longtemps déjà.

Une amélioration notable

TimothéeNeuen-schwander

Des mamelles sainessont une conditionindispensable à unebonne santé dutroupeau.

Graphique: Evolution des critères fonctionnels

Vale

ur d

’éle

vage

� SCS (num. cellulaire)� Long (durée utilisation)� Non-Return-Rate� Vel (déroulement vêlage)

Source: FSHO EG 08-2013

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FavrePierre-Yves

Profil d’exploitationAssociation Piccand & Ropraz, Rte St-Claude 21, 1726 Farvagny-le-Petit

Surface agricole utile: 72ha

Production végétale: 10ha de céréales(orge – blé – triticale – seigle); 30ha deprairies artificielles et 32ha de prairiesnaturelles et pâturages.

Production animale: 65 vaches laitièresde la race Holstein, ainsi que le jeunebétail (~35 UGB)

Droit de production: 590000kg de laitdestiné à la fabrication de Gruyère AOPet autres spécialités régionales

Main-d’œuvre: 3 associés (LaurentPiccand, Olivier et Claude Ropraz), 1 salarié (Frédéric) et administration(Claudia)

Activités annexes: Marché à la ferme etfabrication de pain artisanal géré parClaudia (50 %)

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Les Crosets PABLO (p. MAN O MAN) est lepetit-fils de Dauphine.

En 1999, Claudia et Laurent Piccand,leurs enfants Frédéric, Nadia et Alainreprennent l’exploitation familialede Farvagny. Une fois installée, la fa-

mille Piccand s’associe avec Olivier etClaude Ropraz et débute la constructiond’un nouveau rural à stabulation librepour 65 UGB. Durant les quinze der-nières années, les associés ont développépas à pas leur outil de travail (surfaceagricole, droit de production) afin d’entirer le maximum de son potentiel.

Production laitière en poupe;l’association Ropraz-Piccand détient untroupeau de 100 UGB, dont 65 vacheslaitières de la race Holstein pour la pro-duction de 590000 kilos de lait de fro-magerie. La ration hivernale distribuéeaux vaches en lactation se composed’une ration partielle mélangée (luzernebrin long (2kg), pommes de terre (6kg)et Spéciflor (2.5kg)), de foin et de re-

gain. La complémentation, comprendun aliment de démarrage UFA 263, unconcentré protéique UFA 248, un ali-ment de production UFA 244-8 et uncomposé minéral UFA 295, distribuéevia le DAC.

Exploitation laitière renommée;l’élevage de vaches fonctionnelles avecune mamelle saine et de bons membresest primordiale sur la ferme «Les Cro-sets». Le bilan d’exploitation 2012, leprouve avec une production moyennede 10093 kilos de lait en 299 jours, untaux butyrique de 3.93% et un taux pro-téique de 3.27%. Côté description li-néaire, l’association se distingue aussid’une belle manière avec les notes glo-bales de G81 pour les primipares, VG 84pour les seconds veaux et VG 88 pourles multipares dont 8 «Excellentes».Dans l’élevage, une famille particulièrede vaches se profile quant à ses perfor-mances.

Les Crosets Pikko ALLEGRESSE,née le 22 décembre 1997, fille de Rue-gruet PIKKO, a produit à ce jour plus de153000kg de lait et elle est gestantpour le mois de juin pour son douzièmeveau. Son pédigrée impressionnant pré-sente une production moyenne sur 10lactations de 11651 kilos en 305 jourspour 3.26% de matière grasse et 2.90%de protéine. Notée «Très bonne 89», Al-legresse, qui a produit 25.7 kilos de laitpar jour de vie, compte 9 filles et 36descendants directs.

Les Crosets Lee DAUPHINE, néele 12 septembre 2000, est la propre filled’Allegresse par Comestar LEE, a atteinten 2013 le seuil des 100000 kilos de laitproduit. Son pédigrée présente une pro-duction moyenne sur 8 lactations de10088 kilos en 303 jours pour 3.89%

L’EXPLOITATION «LES CROSETS» sise à Farvagny-le-Petit dans le canton de Fribourg nous présente une famille de leur élevage aux performances de vie impressionnantes.

Honneur à un élevage empreint de longévité

PRODUCTION ANIMALEGENETIQUE

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Swiss Expo 2014UFA, Anicom, Landor et Semences UFA seront présents à la Swiss Expodu 16 au 19 janvier 2014. Principaux thèmes abordés:• «UFA Junior Support» – pour augmenter la performance laitière par

jour de vie• Annonce de l’âge par e-mail – nouvelle prestation d’Anicom pour les

engraisseurs de veaux• «Landor Desical» – une barrière naturelle pour les germes• Comment rénover les prairies permanentes?Renseignez-vous auprès de nos spécialistes en ce qui concerne notregamme de produits et partagez un verre avec nous. Consultez également le cahier spécial Swiss Expo joint à la présenteédition de la Revue UFA.

de matière grasse et 3.30% de protéine.Notée «Excellente 90», Dauphinecompte 5 filles, a produit 21.1 kilos delait par jour de vie et a revêlé dernière-ment.

Expositions, ce sont les vitrines del’élevage suisse à échelle nationale et in-ternationale. L’association Ropraz-Pic-cand participe activement aux exposi-tions de vaches laitières nationales,telles que SWISS EXPO, Expo Bulle, Ju-nior Bulle Expo et Expo Sarine. C’estl’occasion de présenter ses meilleursanimaux, de comparer le niveau de sonélevage et de se faire une renomméepour les futures ventes d’animaux degarde. Afin de garantir le développe-ment et la continuation des meilleuresfamilles d’élevage, le transfert d’em-bryons pour propre utilisation est utiliséà Farvagny. De plus, l’exploitation élève2 à 4 taureaux par année pour la vente,qui sont présentés au traditionnel Mar-

ché -Concours de Bulle. (Les Crosets PA-BLO a fini 1er de sa catégorie en 2013).

Un clin d’œil vers l’avenir; après15 années d’une enrichissante collabo-ration, les associés ont décidé, après delongues réflexions et au vu de l’évolu-tion de leurs familles respectives, deprendre chacun leur voie profession-nelle dès fin 2014. Laurent et Frédérics’affairent actuellement à l’agrandisse-ment du rural; alors que Claude et Oli-vier ont débuté la construction d’unenouvelle stabulation libre. Chacun ytrouvera de nouveaux challenges à fran-chir et nous leur souhaitons plein desuccès dans leurs exploitations …

Olivier et Claude Ropraz et Laurent et Frédéric Piccand entourés par Allegresse (< 15000kg lait) et sa fille Dauphine (< 100000kg lait).

PRODUCTION ANIMALEGENETIQUE

Auteur Pierre-Yves Favre, spécialistebétail laitier au service technique UFA,1070 Puidoux, www.ufa.ch

www.ufarevue.ch 1 · 14

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PRODUCTION ANIMALE

Stephan Roth

L’ALIMENT DU MOIS

62 1 2014 · REVUE UFA

MartinRuchti

Werner Mathys distribue de l’UFA996 Cyclo Extra dès le début de

l’année, en plus du sel minéral qu’ilutilise généralement, quelques

semaines avant le vêlage et jusqu’à ce que les

vaches soient portantes.

«Depuis que nous affourageons, dèsNouvel-an, UFA 996 qui contientdu bêta-carotène, la fertilité de no-tre troupeau laitier s’est améliorée»,

constatent Werner et Elisabeth Mathysde Berthoud (cf. encadré).

Utiles seulement avec de lagraisse Les carotènes ne sont paspolarisés, donc liposolubles. Cela signi-fie que dans l’organisme, ils ne sont uti-lisables qu’en présence d’une quantitéminimale de graisse. Les carotènes sontprésents sous de multiples variantes –on en recense aujourd’hui plus de 600.Leur point commun est une structure debase identique avec différents groupes

terminaux. Le plus connu des carotènesest le bêta-carotène. Il est le principalprécurseur de la vitamine A dans les ali-ments, c’est pourquoi on le définit éga-lement comme la provitamine A. Enplus du ß-carotène, l’α-carotène et le γ-carotène ainsi que la ß-cryptoxanthinepeuvent être transformés en vitamine A.

La vitamine de la fertilité Dansles végétaux, les carotènes ont unefonction dans la photosynthèse et deprotègent des effets néfastes des rayonsUV. Synthétisés dans les racines desplantes, ils les protègent des infections.En tant que précurseur de la vitamine A,le ß-carotène assure les mêmes fonc-tions dans les organismes animaux. Lesprincipales sont la formation, la protec-tion et la régénération de la peau et desmuqueuses. En outre, il a un effet favo-rable sur la fertilité en améliorant l’ovu-lation, la nidification et l’activation hor-monale de la gestation. Le ß-carotène aune action anti-oxydante.

Primordiale pour les folliculesUne grande quantité de vitamine A estnécessaire au bon développement desfollicules. Des essais (Schweigert et al.,1985) ont montré que les teneurs en vi-tamine A dans le sang et les folliculessont différentes et interdépendantes. Ilen est de même des teneurs en ß-caro-tène, qui diffèrent dans le sang et les fol-licules tout en étant corrélées. Les grosfollicules ont une concentration plus

élevée en vitamine A que les plus petitset que ceux qui sont affectés par deskystes. On peut donc en conclure que lavitamine A nécessaire dans les folliculesy est synthétisée à partir de ß-carotène.Il est presque impossible de le rempla-cer par de la vitamine A synthétique.Pour qu’il y ait suffisamment de ß-caro-tène à disposition pour assurer unebonne formation des follicules et de lafertilité, il est recommandé de procéderà une complémentation adéquate troissemaines avant le vêlage.

Stockable? L’efficacité du ß-caro-tène est moindre que celle de la vita-mine A si bien qu’il faut en apporter sixfois plus. Par contre, il n’y a pas derisque d’hypervitaminose en cas de do-sage excessif de carotène. Cela est dû àson faible taux de résorption (20– 35%pour le ß-carotène) ainsi qu’à sa capa-cité limitée à être transformé en vita-mine A. D’autre part, l’organisme formedes dépôts de ß-carotène et ne le trans-forme en vitamine A qu’en cas de be-soin. En revanche, la vitamine A absor-bée directement est stockée dans lecorps, principalement dans les tissusadipeux et le foie.

Les coûts liés aux carences Lesmères sous-approvisionnées en ß-caro-tène engendrent des pertes écono-miques: intervêlage prolongé, coûtsd’insémination plus élevés (insémina-tions multiples), moins de ventes de

Le ß-CAROTÈNE a une influence décisive sur la fertilité et la formation des follicules.Vu que les teneurs des fourrages conservés diminuent au fil de la durée d’entreposage,il est indiqué d’apporter une complémentation en bêta-carotène à partir du Nouvel-an.

«La fertilité s’estaméliorée»

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REVUE UFA · 1 2014 63

PRODUCTION ANIMALEL’ALIMENT DU MOIS

Auteurs Stephan Roth, chef de larecherche et du développement, servicetechnique, UFA SA, 3360 Herzogen-buchsee. Martin Ruchti, spécialiste dubétail laitier au service technique UFA,3052 Zollikofen. www.ufa.ch

UFA 996 Cyclo Extra contient 3000 mg de ß-carotène. Voir aussi dans«UFA Actuel».

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Objectif: des vaches sans problèmesSur la ferme diversifiée de Bättwil à Berthoud, des vaches en bonne santé sont unecondition à l’accomplissement de toutes les tâches. En plus des 23 vaches laitières(Swiss Fleckvieh), de la remonte, des veaux à l’engrais et de 43 porcs à l’engrais (IP-Suisse), Werner et Elisabeth Mathys détiennent également des ânes, des chevaux, desmoutons et des chèvres. Les terres ouvertes couvrent un peu plus de 5ha: 1.6ha de bléd’automne, 1.5ha de maïs ensilage, 1ha d’orge d’automne, 1ha d’épeautre et 0.8ha detriticale. La location d’appartements vient compléter l’activité agricole, de même que lesprestations Bed&Breakfast, Aventure sur la paille et la location d’un local de fête. Labelle situation – avec une vue imprenable sur Berthoud et le Jura – ainsi que le servicesoigné, la sympathie des exploitants et les produits locaux qu’ils servent font qu’ils nemanquent jamais de clients.

La ration des vaches laitières (8500kg par lactation) se compose de foin/regain,d’ensilage d’herbe et de maïs, de pulpes de betteraves, de concentré protéique UFA 248ainsi que d’aliment de production UFA 243. Avec un mélange de Minex 976 (avecbiotine) et d’UFA 193 (riche en phosphore), l’approvisionnement en minéraux etvitamines est assuré. A partir du mois de janvier et jusqu’à la gestation, les vachesreçoivent un supplément d’UFA 996 contenant du bêta-carotène. «Depuis que j’airecours à ce produit, toutes les vaches portent», constate Werner Mathys.

Eviter un bilan énergétique négatif après le vêlage est tout aussi important que lesminéraux et les vitamines. Pour ce faire, Werner Mathys mise sur les cubes de propy-lène-glycol UFA-Ketonex.

Les veaux mâles sont engraissés sur l’exploitation, au lait entier et avec un peu depoudre de lait UFA afin d’atteindre le degré de finition désiré en 160 jours. Pouroptimiser le renouvellement de l’air dans l’étable, Werner Mathys a récemment percédes trous supplémentaires dans la paroi en pierres.

Tableau 2: Dosage et durée d’utilisation du ß-carotènemg/kg MS Début Fin

Vache laitière 300 – 500 3 semaines avant vêlage Nouvelle gestationTruie d’élevage 300 Au sevrage 3 semaines après saillieJument 500 4 semaines avant poulinage 10 semaines après le poulinage

veaux. On observe les mêmes effetsdans les autres catégories d’animaux:retours de chaleurs chez les truies, ju-ments non portantes ou moins bon étatde santé des jeunes animaux pour n’enciter que quelques-uns.

La conservation réduit la teneurLes animaux en pâture ou nourris àl’herbe sont suffisamment approvision-nés en ß-carotène. Vu que ce dernier estune composante des parties végétalesvertes ou des racines, c’est dans le jeunefourrage vert qu’on en trouve le plus.Toutes les formes de conservation ontune influence négative sur la teneur enß-carotène, et celle-ci diminue au fil dela durée de conservation d’un produit.Même un bon ensilage d’herbe jeune etde bonne qualité a «seulement»

25– 50 % de la teneur originelle. En ré-sumé, plus le fourrage est vieux, moinsil contient de ß-carotène. En plus le foin,des céréales et l’ensilage de maïs sontpauvres en ß-carotène.

Suivant la ration de base, il estnécessaire d’apporter un complémenten ß-carotène. En cas d’affouragementd’ensilage toute l’année à l’étable etd’une forte proportion de maïs, il fautenvisager une adjonction de �-caro-tène. Dans les exploitations produisantdu lait de fromagerie qui affouragent dufourrage vert durant la période de végé-tation ou du foin/regain en hiver, il vautla peine d’y songer à partir du Nouvel-an. Il en va de même pour les rationscomportant de fortes proportions d’en-silage d’herbe et de foin/regain.

Truies et juments devraient êtreapprovisionnées de manière ciblée pourune bonne formation des follicules. Lerecours à une spécialité, telle que UFA996 ß-carotène, pour préparer les ani-maux à la saillie ou l’insémination, estjudicieux.

Résumé Le ß-carotène est une ma-tière active indispensable pour unebonne fertilité de tous les animaux derente. Avec une ration à base de four-rage vert, l’approvisionnement est enprincipe garanti. Lorsqu’on recourt àdes fourrages conservés, pour les vacheslaitières, il est judicieux d’apporter unecomplémentation à partir du Nouvel-an. �

Tableau 1: Teneurs en ß-Carotène dans lefourrage

mg/kg MSHerbe pâturée 150–300Lucerne 70–400Ensilage préfané• début hiver 60–200• fin hiver 20 – 60• moyen de l‘hiver 20– 50Foin de prairie• début hiver 15– 30• fin hiver 5– 10Pellets d’herbe• après six mois de stockage 40–120Maïs en vert 30– 90Ensilage de maïs 5– 15Effet négligeable dans l’approvision-nement en: ß-carotène: céréales, maïsgrain, tourteaux d’extraction, paille,betteraves fourragèresPertes en ß-carotène après plus de sixmois de stockage: : ensilage préfané50–75%, foin 85–97%, herbedéshydratée 50–70%.

De par sa proximitéavec la ville de Bert-houd et la très belle vuesur les alentours,l’exploitation deBättwill est prédestinéepour l’agrotourisme.

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Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

L’installation d’alimentation liqui-de doit être périodiquement net-toyée. A part l’installation elle-même, tous les éléments situés enaval et en amont (dispositif destockage des composants, systè-mes de raccordement, distribu-teurs etc.) doivent être vérifiés.• Nettoyage quotidien: Rincersoigneusement la cuve de mé-lange, les mélangeurs, la citernede stockage des composants li-quides etc. à l’eau courante.

Contrôler la conduite d’amenéede l’aliment (formation de gazet pH: 4.2 – 4.8) év. test rapide(test de la bouteille PET).

• 2x par semaine: Remplir la con-duite le soir avec de l’Halades01 (5 dl/100 l d’eau).

• 1x par mois: Evacuer le contenude la conduite à l’eau propre, enle faisant refluer dans la fosse àlisier. Nettoyer toutes les con-duites d’écoulement des augesavec une souris rotative adap-tée au nettoyeur à haute pressi-on. Nettoyage de la conduite auStallcip 666 (2kg 100 l d’eau).Durée: 30 minutes de circula -tion, rincer à l’eau chaude.

• Après le nettoyage: Pendant 3–5 jours, mélanger des bac -téries lactiques à la soupe: 5gd’UFA-Antifex par animal et parjour.

Autres informations: www.halagchemie.ch

Concept d’hygiène

male se situe à 2.4mg/m3 (0.23mg).Dans des enquêtes menées parl’Uni Giessen (Allemagne), les gainsmoyens quotidiens des cochettesétaient d’env. 20g plus élevés demars à août par rapport à l’au-tomne et à l’hiver. Les scientifiquessupposent que ce chiffre est en rap-port avec la qualité de l’air dans laporcherie. En été, le taux de renou-vellement de l’air est de 50m3 parheure et par place, alors qu’il n’estque de 9.5m3 en hiver.

Plutôt deux verratsStimuler les truies lors de l’insémi-nation améliore les chances de ge-station, le transport du sperme entreles ovaires s’effectuant de manièreplus sûre et plus rapide. Des essaiseffectués en Allemagne ont permisde démontrer qu’il pouvait être in-téressant d’utiliser deux verrats lorsde la stimulation. L’éleveur augmen-te ainsi la chance de satisfaire aux«critères» des truies alors que le ré-flexe de chevauchement s’en trouveamélioré.

Bien stocker la semenceTous les appareils qui jouent un rôlelors de l’insémmination d’une truiedoivent être stockés de façon opti-male, l’introduction du cathéter fa-vorisant notablement la proliférati-on des germes. Stocker de manièreoptimale signifie: sec, propre, à l’ab-ri de la lumière et à une températurede 16 à 20°C. Outre le danger detransmission de maladies, un stock-age inadéquat augmente égalementle risque que le sperme subisse desdommages.

Gains élevés, porcelets nombreuxDans une étude de l’Université deGiessen, les cochettes qui avaientatteint durant l’élevage des gainspar jour de vie de plus de 618 g ontmis au monde 0.8 porcelet vivant deplus que celles qui avaient desaccroissements inférieurs.

Eviter les boiteries en find’engraissementDes analyses effectuées à l’Universi-té de Copenhage ont démontréqu’en fin d’engraissement, les boî-teries contribuaient à réduire lesperformances d’engraissement etd’abattage. Globalement, les boîte-ries découlent de neuf causes diffé-rentes. Parmis ces dernières, l’ap-provisionnement en minéraux et enoligo-éléments joue un rôle déter-minant.

Suisag à la LANDILes trois LANDI Michelsamt, Ober-seetal et Sursee commercialisent dé-sormais des produits de Suisag. Lesexpériences réalisées avec ‹Suis-Shop› seront ensuite communiquéesà d’autres LANDI pour qu’elles puis-sent également commercialiser desproduits Suisag.

La résistance est héréditaireLes truies qui ont une grande quan-tité d’anticorps dans le sang mettentau monde des porcelets disposantd’un bon système immunitaire, se-lon une étude espagnole qui a portésur 117 truies et un à deux porceletspar portée. Une teneur élevée enanticorps dans le sang dépend entreautres d’un bon approvisionnementen vitamines, minéraux et oligoélé-ments.

Poussière dans les poumons, langue chargée…

PRODUCTION ANIMALEBRÈVES

…cela ne concerne pas seulementles travailleurs de la construction.La charge en poussière dans lesporcheries peut être plus élevéeque les valeurs limites théoriques.Il est donc recommandé de prendredes mesures pour diminuer la pous-sière ou même de porter unmasque. La quantité de poussièrefine mesurée chez les producteursporcins était de 6mg/m3 (0.29mgen fonction des poumons). Selon la littérature, la valeur limite maxi-

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PRODUCTION ANIMALE

Auteur Gerhard Affolter, spécialisteporcin au service technique UFA, 3052 Zollikofen, a organisé la visite desporcheries pour grands groupes.

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GerhardAffolter

REVUE UFA · 1 2014 65

Prêts à la prise en chargeAnimaux marqués pourêtre triés

50% plus petits50% plus grands

Graphique: Exemple de porcherie pour grands groupesPour séparer les porcs à l’engrais, les portes de l’aire de triage peuvent être fermées.

Au Danemark et en Allemagne, denombreux engraisseurs de porcs in-vestissent dans des porcheries pourde grands groupes avec un sas de

triage. En Suisse, certains projets sontaussi en cours ou programmés. Afin des’informer sur place, le service tech-nique UFA a organisé une excursion.

Le progrès technologique per-met de trier les animaux et de les affou-rager individuellement. Un sas de triageest indispensable dans les porcheriespour grands groupes. Ces dernières com-prennent jusqu’à 400 porcs à l’engrais

par compartiment et permettent d’obte-nir de bons résultats. Les réflexions sui-vantes sont centrales dans ce contexte: • Coûts d’investissement plus faibles(moins de parois de séparation, tech-nique d’affouragement et d’aération).

• Animaux plus calmes car il n’y a plusde hiérarchie entre les porcs.

• Travaux de nettoyage plus rapides enl’absence de coins et de parois.

• Gestion des rotations très flexible, carles boxes peuvent être séparés indivi-duellement. Par exemple, de nou-veaux animaux peuvent être installésalors que les «retardataires» sont en-core finis dans une porcherie séparée.

• Contrôle des performances durantl’engraissement: les animaux sont pe-sés trois à quatre fois par jour. Les ré-sultats collectés peuvent être consul-tés au moyen d’un ordinateur.

• Les animaux sont répartis suivant leurpoids sur deux aires d’alimentationdistinctes avec des aliments diffé-rents.

• Les porcs de boucherie sont achemi-nés automatiquement dans le com-partiment de chargement, ce qui per-met de tous les commercialiser dansla plage de poids optimale. Les ani-maux subissent moins de stress avecun tel tri.

• Pas de problème en raison du mé-lange des animaux dans les boxes dedécharge ou lors de la livraison. Lesanimaux se connaissent depuis legrand box.

• La protection des animaux soutientcette forme de détention. Les porcspeuvent se mouvoir librement danstoute la porcherie. Chaque animalpeut choisir son lieu de séjour et leclimat en fonction de ses besoins.

En Suisse, il est souvent impossible d’ob-tenir des lots de gorets aussi grands àpartir d’une seule exploitation/cercle.C’est la raison pour laquelle les milieuximpliqués cherchent à savoir ce quepourrait apporter l’engraissementcontinu dans le cadre de grands groupes.

Résumé Pour celles et ceux qui dé-sirent ou qui doivent construire, il vautla peine d’examiner le système desgrands groupes. L’idéal est d’aller visiterde telles porcheries à l’étranger. �

Dans les grands groupes, il n’y a plus de hiérarchie. Les animaux sontplus calmes.

AVEC L’INTERDICTION DES CAILLEBOTIS INTÉGRAUX en septembre 2018 dansles porcheries, de nombreux engraisseurs réfléchissent à la façon dont ils devraient construire. Dans l’Europe du Nord, les porcheries comprenant de grands groupes se multiplient. Les avantages sont des investissements plus faibles et des animaux pluscalmes, comme ont pu le constater des engraisseurs qui ont visité des exploitations.

Des porcs en grands groupes

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PRODUCTION ANIMALE

Petra Gasser

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Yvan Meuwly

En 2013, Anicom a versé quelqueCHF 80000000.– de plus qu’en2012 aux détenteurs de bétail.Cette situation s’explique surtout

par la meilleure santé du secteur porcin,pour lequel l’année écoulée fut excel-lente en termes de prix.

Moins de porcs, revenu plusélevé Selon les estimations de Pro-viande, jusqu’à la semaine 47, la produc-tion porcine était en baisse de 3.5% parrapport à 2012. La production indigèneinférieure et la politique d’importationraisonnable ont conduit à une nette aug-mentation des prix des porcs de bouche-rie. Les prix plus élevés aux producteursqui ont prévalu dès le dernier trimestre2012 laissaient déjà présager que le mar-

ché s’était rétabli après une longuephase de prix particulièrement bas. En2013, les prix des porcs de boucherieont évolué nettement plus favorable-ment qu’au cours des années précé-dentes. Suite au recul de la productionet à une demande indigène très satisfai-sante, le prix maximum de CHF 4.70/kgPM a pu être maintenu jusqu’en août.Les trois baisses de 10ct. opérées auquatrième semestre s’expliquent par uneoffre plus élevée ainsi qu’une demandeinférieure aux attentes.

Veaux de boucherie Le marché desveaux de boucherie n’avait plus été aussiéquilibré depuis longtemps. Le prin-temps humide et le retard enregistrédans les régions de montagne pour l’es-

A la fin 2013, le nombrede porcs abattus a connu une haussenotoire.

GLOBALEMENT, 2013 a été une bonne année pour le bétail de boucherie. Parallèlement à une planification ciblée des quantités et à une optimisation de la logistique, cette situation de marché réjouissante a permis à Anicom de verser des prix nettement supérieurs à ses clients.

Un supplément de CHF 80 millions

Perspectives 2014

«L’écart entre les labels et AQ pourrait seréduire»

En 2014, hormis les fluctuations usuelleset saisonnières, toutes les espècesanimales devraient être recherchées surle marché et grâce aux besoinsaccentués en produits suisses, on peuts’attendre à une demande stable pour laviande suisse.

L’acquisition de droits d’importation autravers des propres abattage desbouchers devrait avoir un effet positifsur le marché du bétail de boucherie.

Suite aux prescriptions de plus en plussévères dans la détention des animaux,l’écart entre les labels et AQ pourrait seréduire.

Si la production porcine ne dépasse pasla demande, financièrement, la situationrestera réjouissante pour tous les acteursdu marché.

En raison de stocks de fourragesrestreints, étonnamment, de nombreu-ses vaches ont été conduites à l’abattoiren fin d’année 2013. Si la demande pourle lait devait continuer à être aussisoutenue, nous devrions manquer devaches de boucherie en 2014.

Les effets, sur la commercialisation, del’entrée en vigueur des nouvellesprescriptions concernant l’affourage-ment des veaux en septembre 2013restent incertains.

Daniel Härter, membre de la direction de Ernst Sutter AG

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Auteurs Petra Gasser,Anicom SA, 6210 Sursee. YvanMeuwly, Chef dusecteur bovins, AnicomSA, 9500 Wil.www.anicom.ch

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PRODUCTION ANIMALE

Perspectives 2014

«Les vachesrestent recherchées»En 2014, la demandepour les vaches resterasoutenue, avec des prixélevés à la clef. Lademande accrue enviande suisse, les effetsde la PA 2014-17, lesabattages importants ennovembre et décembre2013 et un meilleur prixdu lait ne sont quequelques signaux. Lesgranges n’étant pasremplies à ras-bord, ilpourrait y avoirdavantage de vaches surle marché de boucherieau printemps. Parailleurs, la tendance àdes vaches laitièrestoujours plus producti-ves se fait au détrimentde la charnure et,partant, de la qualité dela viande. L’adaptation del’Ordonnance sur laprotection des animauxau 1er septembre 2013entraîne une diminutionde l’offre en veauxd’étal. La nouvellepolitique agricole placeégalement la productionlabellisée indigène dansun corset. L’offrerestreinte en vaches deboucherie a un effetpositif sur le marché dubétail d’étal. Les prixsont soumis à desfluctuations saisonnièresmais ils évolueront à unniveau élevé.

Stefan Seiler, chef desachat de bétail et deviande chez Bell SA

Perspectives 2014

«Un peu moins égale beaucoup plus!»Dans le cadre d’une baisse d’environ 3.5% de la production, soit «seulement» 10000 porcs de boucherie, la bonne an -née porcine 2013 nous a permis degagner CHF 200 millions de plus. Ceschiffres impressionnants devraient nousinciter à la prudence: une production unpeu plus faible peut se traduire par desprix nettement plus élevés! Les chiffres deProviande indiquent toutefois qu’en cequi concerne la production, la tendanceest à nouveau à la hausse: – 7.5% au coursdu premier trimestre 2013 (par rapport à2012), – 3.7% au cours du second et – 1% au premier. Nous évoluons dans unemarge très étroite et il semble quel’histoire se répète sans cesse. Les appelsen faveur d’une production plus mesuréeétaient déjà restés sans effets en 2009 et2010. C’est le marché qui a alors «régléla situation. Une nouvelle fois, ce sont lesproducteurs qui vont décider si unebonne année doit nécessairement êtresuivie par trois mauvaises années, commece fut le cas pour le précédent cycle.

Felix Grob, directeur de Suisseporcs.

Perspectives 2014

«A quand la remontée de laconsommation?»En 2012, les per-formances biolo-giques s’étaient déjà améliorées par rapport à l’annéeprécédente. En 2013, le faible niveau del’offre nous a permis de réaliser de bonsprix. J’estime que la tendance quiprévaut depuis janvier 2012 et qui sesolde par un recul de – 4 à – 7% de laconsommation de viande de porc vacontinuer à perdurer jusqu’au milieu del’année 2014. Il ne reste plus qu’àespérer que le début de la saison desgrillades, qui commencera au plus tardavec le lancement de la coupe du mondede football, viendra contrecarrer cettetendance négative, voire même qu’ellel’inversera en été. Les mauvais prixréalisés en 2012 devraient continuer à«assainir» le marché au cours de l’année2014. Les exploitations existantes con ti -nueront à compenser les déficits qui pré -valent par une augmentation des ef fec tifset une efficacité encore plus élevée.

L’interdiction des porcheries à caillebotisintégraux devrait se solder par uneréduction des places d’engraissement. Along terme, le prix du porc devrait doncrester à un niveau élevé. Ceux qui dési -rent construire seraient bien inspirés decommencer à planifier dès maintenant.Dans le cas contraire, leur porcherierisque bien de ne pas pouvoir êtreterminée à temps.

Ralf Bley, chef UFA 2000

Perspectives 2014

«Le prix des porcs ne va pratiquement pas baisser»Le prix des porcs ne va pratique-ment pas baisser.

• Les signaux découlant d’une offredéficitaire (augmentations de prix) oud’une surproduction (baisse de prix)parviennent au marché de manièredifférée.

• Le processus nécessaire pour adapterles quantités de viande de porcproduites prend du temps.

• La correction décidée dans le butd’adapter les quantités au marché esttrop importante.

Pour prévoir l’évolution du marché desporcs de boucherie pour l’année à venir,il faut savoir où en est le «cycle du porc»et quelle est la situation actuelle entermes de reproduction. En partant duprincipe que le poids à l’abattage et lesquantités consommées restent stables, ilfaut s’attendre à ce que le prix du porcreste pratiquement au même niveaul’année prochaine.

Ruedi Gugelmann, chef Production etVentes auprès de Suisag.

tivage ont conduit à une offre équilibréejusqu’en milieu d’année. La production apar ailleurs réculé de plus de 2%. Par rap-port à l’année précédente, la consomma-tion de viande de veau est restée prati-quement inchangée (– 0.4%). Laproduction et les importations ont dimi-nué. La réduction du nombre de bêtesabattues s’explique par la diminution deseffectifs laitiers. Au total, le nombre debêtes abattues a diminué de 3.5% parrapport à l’année précédente. En début d’année, l’offre excédentaire

en animaux labellisés a pesé sur les prix.Avant Pâques, Proviande a décidé depoursuivre la campagne de stockagejusqu’à la fin avril. Cette mesure s’est tra-duite par un prix minimal de CHF 12.70/kg PM (Proviande, septembre 2013). Dèsle mois de juillet, les prix ont augmentéprogressivement pour atteindre CHF15.60/kg PM à la fin octobre/novembre.

Le bétail de transformation estdemandé Dans le but de couvrir la

demande, 10450 tonnes de quartiersou de demi-carcasses de vaches ont étéautorisées à l’importation jusqu’à la finseptembre, soit le double de ce qui futle cas en 2012. Sur la moyenne de l’an-née, les prix ont dépassé de 30ct. ceuxde l’année précédente. En début d’an-née, ce prix s’est élevé à CHF. 6.– avantd’atteindre CHF 7.20 par kilo de poidsmort selon Proviande. Le bétail detransformation a été très recherché toutau long de l’année et payé en consé-quence.

Importations de viande de bœufen hausse A la fin novembre, le prixmoyen calculé par Proviande était deCHF 8.53 pour les génisses, soit enhausse de 8 ct. par rapport à la mêmepériode de l’année précédente. Cette si-tuation s’explique par une bonne de-mande en ce qui concerne la viande debœuf ainsi que par une production enlégère régression. En ce qui concerne laviande de bœuf, la part indigène est à

nouveau inférieure à 80%. En 2013,l’approvisionnement restreint en bétailde transformation et d’étal s’est soldépar l’octroi de droits d’importationmensuels plus élevées. Les rendements moyens en fourrages

grossiers ainsi que les cessations d’ex-ploitation, au mois de septembre, dansla foulée de l’entrée en vigueur de l’Or-donnance sur la protection des ani-maux, ont entraîné un accroissement del’offre en génisses et en vaches, dès l’au-tomne. Ces facteurs ne sont pas restéssans incidence sur le marché du bétaild’étal, avec une pression sur les prix etles quantités écoulées. Cette situationde marché va malheureusement perdu-rer jusqu’en début d’année, avant quele marché ne se rééquilibre au premiertrimestre 2014. �

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La majeure partie du revenu agricoleprovient encore de la production,quand bien même les paiements di-rects (à forte incitation écologique)

en représentent la majeure partie. Pour-tant, selon ce qui a été dit lors des as-semblées régionales d’Anicom, il estplus important de rechercher des oppor-tunités au niveau de la production qued’optimiser les paiements directs.

Ritter à Uzwil Le président del’USP, Markus Ritter, l’a souligné lors dela journée Anicom Suisse orientale à Uz-wil: la Suisse est un pays herbager et laproduction animale est la colonne verté-brale de l’agriculture». Ces dernières an-nées, la production animale a été affec-tée par des changements structurelsimportants: «la productivité a augmenté,il y a moins de vaches mais ces dernièresproduisent plus de lait. De même, unnombre toujours plus restreint d’exploi-

tations produit toujours davantage delait». Au cours des 30 dernières années,la valeur ajoutée a également massive-ment baissé au sein de la production ani-male, ce qui n’a été que partiellementcompensé par les paiements directs. Se-lon le président de l’USP, la dépendanceenvers les importations de concentrés aelle aussi tendance à augmenter. «Dansce domaine, PA 14– 17 n’apporte mal-heureusement pas d’amélioration. Suiteà l’abrogation des contributions pour lesUGBFG, les effectifs animaux vont dimi-nuer», a encore estimé Markus Ritter.

«L’Union suisse des paysans (USP) est cu-rieuse de voir comment les agriculteursvont mettre en œuvre cette nouvelle po-litique et comment seront perçues les

ASSEMBLÉES RÉGIONALES D’ANICOM L’ambiance était bonne lors des dernièresassemblées régionales d’Anicom. La bonne santé du marché du porc n’y est pas étrangère. Dans toutes les régions, des invités intéressants sont intervenus. La demandeen viande augmente au niveau mondial et la viande suisse dispose d’avantages décisifsdans ce domaine.

Inciter à produirePRODUCTION ANIMALE

1 · La nouvelle salle deKirchberg (BE) étaitpleine à craquer.

2 · L’application de laPA 2014– 17 suscitequelques questions.

3 · Des participantsattentifs à Niederuzwil(SG).

4 · Markus Ritterrelève les opportunitésqu’offre la nouvellepolitique agricole auxproducteurs de viande.

5 · Roland Lienhard,chef de la succursalede Suisse orientale.

6 · Josef Schmid,président du comitérégional.

7 · Simon Plattner(Herznach, AG)nouveau venu auComité régional deSuisse centrale.

8 · Hansjörg Rüegseg-ger, de la Lobag,motive l’assemblée àsigner l’initiative pourle terrain cultivé.

9 · Rudolf Bigler,président du comitérégional AnicomZollikofen.

10 · Oskar Brunner,président du comitérégional d’AnicomSuisse centrale.

11 · Christian Probst,chef de la succursaleAnicom de Zollikofen.

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opportunités qu’elle offre à travers le dé-couplage des marchés et la rémunérationdes prestations d’intérêt public, maiségalement les risques qu’elle comporteen raison d’une extensification des effec-tifs animaux».

Bucheli à Kirchberg Un fourragede bonne qualité est essentiel pourréussir en production animale. Et pource faire, il faut que la météo soit bonne.«Aujourd’hui plusieurs prestataires pro-posent des prévisions météo. La con -currence anime les affaires», estimeThomas Bucheli, météorologue à la té-lévision suisse. Il a officié en tant qu’ora-teur à l’assemblée Plateau central quis’est déroulée à Kirchberg (BE). Selon luila qualité et la fiabilité des prévisions

s’améliorent constamment. De l’avis deThomas Bucheli, les prévisions météoro-logiques relèvent de l’intérêt général.Alors que les prévisions météo pour lelendemain sont généralement relative-ment sûres, celles des jours suivants nesont pas présentées en détail en raisondu manque de sécurité qui y est associé.Les prévisions portent sur dix jours aumaximum. Selon Markus Bucheli, la té-lévision suisse pourrait envisager d’émet-tre un bulletin météo matinal.

Zgraggen à Schenkon Wisi Zgrag-gen, maître-agriculteur à Erstfeld, étaitpour sa part invité à l’assemblée régio-nale de Suisse centrale. W. Zgraggen aperdu ses deux bras lors d’un accidentavec une presse à balles rondes il y aonze ans. Malgré cela, il n’a jamaisabandonné l’idée de reprendre l’exploi-tation paternelle. Ce rêve est même de-venu réalité il y a quelques années. L’as-sistance a été impressionnée de lamanière dont il a maîtrisé la situation.«Je n’ai jamais perdu l’envie de vivre etj’ai toujours cru en l’avenir». L’exploita-tion qu’il gère actuellement avec talentet beaucoup de créativité ne pratique

toutefois plus la production laitière, quia été remplacée par les vaches mères.

Gassmann à Corcelles-près-Payerne «En production animale, ladurabilité implique de tenir compteaussi bien de la protection de l’environ-nement que de la compétitivité et de lasituation économique et sociale desproducteurs», a expliqué GenevièveGassmann, directrice de l’Institut agri-cole de Grangeneuve (IAG). Une pro-duction extensive ou labellisée est-elleplus durable? Pas nécessairement. Enraison de l’accroissement de la popula-tion, l’agriculture doit globalement pro-duire plus qu’aujourd’hui, a-t-elle en-core déclaré. L’intensification de laproduction devrait toutefois se fairedans le respect de l’écologie, pour assu-rer l’avenir à long terme d’une agricul-ture productive. La directrice de l’IAG aencore ajouté qu’il était important quela publicité ne véhicule pas une imagetrop décalée de l’agriculteur. Elle a aussi loué la collaboration pra-

tiquée entre Anicom et les producteurs:«Il s’agit d’un excellent exemple de dé-veloppement durable». �

PRODUCTION ANIMALE

12 · Paul Steiner: «lasituation actuelle enmatière de prix offre à nouveau desperspectives pour lesagriculteurs».

13 · Wisi Zgraggen: «je n’ai pas perdu lavolonté de vivre et j’aitoujours eu confianceen l’avenir».

14 · La sécurité desprévisions météorolo-giques à long termeest faible estimeThomas Bucheli, raisonpour laquelle la SRFétablit principalementdes bulletins météopour le lendemain.

15 · Tanja Müller deEbersecken (LU),fraîchement élue auComité régional deSuisse centrale.

16 · La salle commu -nale de Schenkon (LU)était pleine à craquer.

17 · Ueli Kocher,président du comitérégional Suisseromande et CédricRoch, chef de lasuccursale de Payerne,forment une équipebien rodée.

18 · Près de 200personnes sont venuesassister à l’assembléerégionale d’Anicom àCorcelles-près-Payerne.

19 · GenevièveGassmann a étéremerciée pour sonexposé intéressant.

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Auteurs Dr RomanEngeler, MatthiasRoggli, Anna Steindl,Revue UFA, 8401 Winterthour

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JakobWerder

Tourteau Tourteau Tourteau Pois Luzernede soja de colza de tournesol protéagineux

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Qua

ntité

en

tonn

es

En raison de l’accroissement mon-dial de la population, de la produc-tion d’aliments et de fourrage, lesoja bénéficie d’une demande tou-

jours plus soutenue.

Le manque de céréales augmen-te les besoins en protéinesL’importation du soja a augmenté de220000t (100000t en protéines pures)en Suisse au cours des 15 dernières an-nées, et ce pour trois raisons:• Abandon de l’affouragement de dé-chets carnés, suite à la crise de lavache folle (env. 50’000t de pro-téines animales).

• Manque accru de protéine indigèneen raison du recul des surfaces de cé-réales fourragères.

• Augmentation de la production devolaille.Avec le moratoire sur les organismes

génétiquement modifiés (OGM), l’im-portation de soja est devenue limitée etplus onéreuse. Seul le Brésil peut encorelivrer aujourd’hui de plus grandes quan-tités de soja sans OGM.

Pourquoi du soja? La productionmondiale de soja a plus que quintupléau cours des 30 dernières années. Laproduction de denrées alimentaires enest coresponsable, puisque les produitsà base de soja sont réputés être sains.Parmi toutes les cultures dites pro-

téiques, le soja fournit les teneurs lesplus élevées par hectare. Le spectred’acides aminés est équilibré. La teneurélevée en lysine se prête spécialementbien pour les porcs, la dégradabilitémoyenne présentant des avantagespour l’alimentation bovine. Le tourteaude soja, appétent, est bien consommé.

A LA MI-DÉCEMBRE 2013, le premier camion chargé de soja du Danube est arrivé à la fabrique d’aliments de Sursee. UFA mise depuis longtemps déjà sur le soja «ProForest». L’utilisation de soja européen est une mesure supplémentaire pour renforcer la production animale en Suisse.

UFA transforme du soja du DanubePRODUCTION ANIMALE

Graphique 1: Quantités équivalentes à 250000t de soja

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Quantité en tonnes

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Le 17 décembre, dusoja du Danube,destiné à la transfor-mation, arrive à lafabrique d’alimentspour volaille de Sursee.

Du point de vue de la production végé-tale, la culture du soja s’avère profitable,car elle permet des économies en en-grais azotés.

Efficience des surfaces Pour rem-placer les importations annuelles de25000t de soja par d’autres supportsprotéiques, il faudrait davantage de sur-face pour obtenir le même niveau derendement en protéines pures (gra-phique 1). Un besoin plus élevé en sur-face pour la production fourragère estcontestable, tant du point de vue del’utilisation efficace des ressources (sol,eau, engrais, etc. par kilo de viande, œufou lait) que de la nécessité d’alimenterla population mondiale croissante.

Selon l’Organisation des Nations Uniespour l’alimentation et l’agriculture (FAO),pour nourrir les neuf milliards d’humainsescomptés en 2050, la production devraaugmenter de 73% pour la viande et de58% pour le lait. Les experts de la FAOsont donc d’avis qu’il n’existe pas d’al-ternative à l’élevage intensif.

Pourquoi des animaux enSuisse? A partir du moment où laconsommation de produits d’origineanimale demeure stable, il est judicieuxde couvrir une grande part des besoinspar la production indigène. Il est plus dedifficile de transporter de la viande, desœufs et du lait et de contrôler la qualitéde ces denrées que de le faire pour d’au-tres produits bruts. D’autres arguments,tels que les standards élevés de protec-tion des animaux et de l’environne-ment, le savoir-faire, la pluviométrieainsi que d’autres considérations écono-miques, plaident en faveur d’une pro-duction animale indigène. Les entre-prises agricoles réalisent environ deuxtiers de leur valeur ajoutée en lien avecl’élevage d’animaux.

Engagement pour une produc-tion durable L’acquisition de pro-duits durables sans OGM est un défipour les producteurs d’aliments compo-sés en Suisse. UFA transforme depuis2006 le soja «ProForest». Ce labelcontient les points suivants:• Critères écologiques

– Préservation des forêts tropicales– Réduire les produits phytosani-taires et les engrais nocifs

– Protéger le sol et l’eau• Critères sociaux

– Garantir le droit du travail (salairesminimaux, pas de travail par desmineurs)

– Conserver les droits fonciers tradi-tionnels

• Garantir l’absence d’OGM• Proposer des audits externes

– contrôle de la production et duflux de marchandises

En 2014, la proportion de soja «Pro-Forest» devrait déjà atteindre 90 %.

De nouvelles voies UFA va désor-mais encore plus loin et recourt à l’ini-tiative «soja du Danube» pour son ac-quisition de soja en Europe (graphique

2). Dans une première phase, le soja duDanube est introduit dans l’alimenta-tion de la volaille pour la productiond’œufs Coop Naturafarm.L’Europe dispose encore d’un poten-

tiel certain pour les grandes cultures.Beaucoup de surfaces sont en friche de-puis la fin du communisme ou sontsous-exploitées, bien que le climat soitjustement idéal pour la culture du soja.Selon la chambre d’agriculture deHaute-Autriche, la culture du soja pour-rait à moyen terme être étendue dans lazone du Danube à environ 4 millions detonnes. Investir dans la culture de sojade qualité permettrait de renforcer éco-nomiquement la région du Danube.L’accent devrait surtout être mis sur despays tels que la Croatie, la Serbie, laHongrie et la Roumanie.

Nouveaux défis Des directives deproduction complexes, basées sur la lé-gislation de l’UE, existent et permettentde garantir des produits sans OGM ainsiqu’une durabilité adéquate en ce quiconcerne la protection phytosanitaire, ledroit du travail et les droits sociaux. Uneunité de contrôle indépendante est res-ponsable du respect de ces directives.Les avantages du soja européen, soit

l’assurance d’une sécurité d’approvi-sionnement élevée, d’une bonne qua-lité et d’une traçabilité intégrale, engen-drent des coûts. Ces derniers en valenttoutefois la peine, car ils renforcentl’image positive de l’élevage d’animauxen Suisse. �

PRODUCTION ANIMALE

La culture et latransformation du sojadu Danube doiventrépondre à desdirectives sévères. Photo: agrarfoto.com

Graphique 2: Origine du soja du Danube

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Auteur Jakob Werder, Chef de vente Volaille, UFA SA, 6210 Sursee. www.ufa.ch

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MatthiasSchwarz

Andreas Rohner

les différences variétales. Pour 2014, fe-naco GOF, en collaboration avec le FiBL,prévoit de mettre en place un essai enbandes qui sera suivi de très près et vi-sible lors de la Journée suisse desgrandes cultures bio qui se déroulera le12 juin 2014 à Münsingen (BE).

Signal positif des transforma-teurs Les teneurs en protéine, supé-rieures à 30%, sont impressionnantes.Grâce à cette teneur plus élevée que cel-le des pois protéagineux ou de la féve-role, le lupin doux peut remplacer unepartie des tourteaux de soja dans lesfourrages pour les monogastriques(porcs et volailles). Il peut aussi être uti-

Tournesols bien chargés dans leThurtal zurichois. Photo: A. Rohner

PAGE BIO

2013 était une année pilote pour leprojet qui durera 3 ans. Des essaisen bande comportant chaque fois 6variétés de lupin doux à feuilles

étroites issus des programmes de sélec-tion allemands ont été menés à trois en-doits (Suisse orientale, Plateau central etSuisse romande). Simultanément, desproducteurs sous contrat ont déjà pro-duit près de 15ha de lupin doux. Le butde cette prodédure était d’obtenir desinformations sur les méthodes de cultu-re et les choix variétaux, à la fois dansles essais et auprès des producteurs souscontrat.

Conditions difficiles en 2013Les conditions froides et humides quiont prévalu au début de l’année ont poséde réels défis aux sarclées biologiques.Elles ont aussi été difficiles pour le projetLupin doux, puisque près d’un tiers des

surfaces ont dû être labourées avant larécolte. Les trois essais en bande ontsouffert d’un enherbement important,ce qui a rendu la récolte particulièrementdifficile et limité la mise en valeur desdonnées concernant les rendements et

Lupin bio – une culture à envisagerLES PROTÉAGINEUX BIO ISSUS des culture suisse sont des marchandises rares.Dans le cadre d’un projet, fenaco GOF étudie le potentiel du lupin doux, une culturedélaissée mais avec un bon potentiel et des exigences bien compatibles avec les conditions de production suisses. Des producteurs sous contrats (Bourgeon ou en conversion) sont recherchés pour 2014.

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Tableau: Exigences culturales Sol Mi-lourd à sablonneux, profondpH Jusqu’à max. 6.5Climat Durée de végétation 120–150 jours

La zone de culture du lupin est comparable à celle du maïsBesoins élevés en eau à la germinationAprès développement juvénile, résistant à la sécheresse grâce à un enracinement profond

Travail du sol Labour à privilégier (limitation des adventices). Labourer dès que possibleSemis Semis dès début mars jusqu’à mi-avril (supporte sans problème des gelées jusqu’à -8°C)

Inoculer la semence pour la première mise en culutre avec des rhizobiums Densité de semis env. 2.5 kg/a

Fumure N: pas d’apport azoté nécessaire, idéal pour exploitations sans ou avec peu de bétailNorme P: 40 kgNorme K: 60 kg

Régulation des adventices Herse étrille 1-2 fois après la levée, puis sarcler au min. 1-2 fois par la suite.Récolte Début à fin août (battage possible aussitôt que les grains frémissent dans le gousses)Rotation Antécédent approprié: céréales

Pause culturale d’au moins 4 ans (5 ans de préférence)Vous trouverez de plus amples informations sur la fiche technique «Lupins bio» de l’institut de recherche de l’agriculturebiologique (FiBL). Vous pouvez la télécharger gratuitement à l’adresse www.shop.fibl.org.

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régions avec des précipitations an-nuelles supérieures à 900 mm, nous re-commandons les variétés moins produc-tives, mais à maturité homogène «HaagsBlaue» et «Boruta». Pour les régions auxétés plutôt secs, l’expérience de l’année2013 nous pousserait à opter pour lesvariétés «Probor» et «Boregine», qui sedémarque par leurs bons rendements.

Producteurs recherchés! Pour larécolte 2014, fenaco table sur un prix-cible de CHF 120/dt (CHF 15.– decontribution pour les cultures légumi-neuses incluse). Les rendements sontévalués entre 1.5 à 2.5 t par ha, ce quipermet à la marge brute d’atteindre leniveau de celle des pois protéagineux.Des exploitations Bourgeons ou enconversion et motivées à relever les dé-fis d’une culture exigeante sont recher-chées. Vous trouverez plus d’informa-tion sur le site www.fenaco-gof.ch /Produits Bio. Votre centre collecteur etDidier Kunkler de fenaco GOF (058 43364 01, [email protected]), ré-pondront volontiers à toutes vos ques-tions. Les semences de lupins doiventêtre commandées avant la fin janvier2014. Elles sont disponibles auprès devotre LANDI. �

lisé comme source de protéine dans lesfourrages sans soja. UFA SA a transforméprès de 25 t de lupin doux bio de la ré-colte 2013 dans son usine de fourragesbio d’Herzogenbuchsee. Des tests pourl’utilisation du lupin doux dans le sec-teur alimentaire suisse sont actuelle-ment en cours.

Avantages de la culture Le lupindoux est mieux adapté à notre climatque le soja et peut être semé plus tôt.Avec 120 à 150 jours, la période de vé-gétation du lupin est courte. La résistan-ce à la verse du lupin doux, sa bonne fa-culté à sécher (récolte plus précoce quele soja) et la bonne attache des cosses àla tige facilitent la récolte. Grâce à sonenracinement profond et à sa restitutionde 40 à 60kg d’azote par ha, le lupindoux est un excellent précédent pour lescéréales.

Recommandations variétalesDans les essais en bandes, deux variétésà port droit (Boruta et Haags Blaue) etquatre variétés ramifiées (Borlu, Boregi-ne, Probor et Sonate) ont été cultivéescôte à côte. Au niveau de la sensibilitéaux maladies, aucune différence n’a étéconstatée. Toutes les variétés des essaisen bandes sont restées saines. Dans les

REVUE UFA · 1 2014 73

PAGE BIO

Auteurs MatthiasSchwarz et AndreasRohner, fenaco GOF,8401 Winterthour.

www.ufarevue.ch 1 · 14

Oléagineux bio – augmenterles surfaces!Les huiles pressées à froid de colza et detournesol bio sont considérées commesaines et appréciées des consommateurssuisses. Le tofu fabriqué à partir du sojabio suisse à lui aussi sa place dansl’assortiment du commerce de détail. Lademande pour ces trois productionsindigènes n’est de loin pas couverte parla production actuelle. Après pressagedans les huileries, il reste plus de 50%des produits sous forme de précieuxtourteaux utilisables comme source deprotéines pour la fabrication defourrages. Chaque producteur d’oléagi-neux apporte ainsi une importantecontribution à l’amélioration de la partdes sources de protéines indigènes bio.

Les prix-cibles de fenaco pour la récolte2014 sont provisoirement les suivants:

• Tournesol bio Bourgeon: CHF 165.00/100kg

• Tournesol bio Reconversion: CHF 155.00/100kg

• Soja bio Bourgeon: CHF 220.00/100kg

• Colza bio Bourgeon: CHF 220.00/100kg

• Colza bio Reconversion: CHF 165.00/100kg

Les producteurs intéressés par des con -trats de production de tournesol, colzaou soja peuvent s’annoncer auprès de

Suisse alémanique: � 058 433 64 [email protected]

Suisse romande: � 058 433 64 [email protected]

1 · Lupins bleus juste après la levée.Photo: M. Bertschi

2 · Lupins bleus àmaturité à fin juillet auStrickhof. Photo: A. Rohner

en bas: Lupins enfloraison dans l’essai en bandes auStrickhof. Photo: M. Bertschi

1

Page 74: A la recherche du pneu idéal Page 22 PA 14-17: dans le vif du sujet

Utilisez les adresses du nouvel index des branches créé par la Revue UFA.Secteurs

74 1 2013 · REVUE UFA

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La bonne combinede Pia

Huile de bain aux herbesaromatiques

20 gouttes d’huile essentiellearomatisée10 cl d’huile de base neutre1 CS d’herbes aromatiques auchoix (p. ex. thym)mousse fraîche (un morceau de la grandeur d’une carte decrédit)

Verser l’huile essentielle aroma-tisée (p. ex. huile de rose) etl’huile de base neutre (s’achèteen pharmacie) dans un petit bolet les mélanger soigneusement.Ajouter les herbes aromatiqueset le morceau de mousse, puismélanger encore. Couvrir avecune assiette et laisser reposerdurant une semaine. Filtrer enfinet l’huile est prête pour un bainparfaitement relaxant.

Pia Amstutz-Grädel, Inforama

résultats que j’obtiendrai avec ceNikon», a-t-elle ajouté. La rédactionde la Revue UFA la félicite et lui sou-haite toujours autant de plaisir et desuccès dans l’exercice de son art deprédilection.

Des idées pour moins gaspillerLe concours «Moins jeter, c’est pos-sible!», organisé par la Fédération

Remise du prix de la plus bel-le photo de balles d‘ensilageMaja Werner-Bachmann, de Meris-hausen (SH) a gagné le 1er prix duconcours de photo «Le plus beaustock de balles d’ensilage» organisépar la Revue UFA, un appareil photoNikon Coolpix S 6500. Lors de la re-mise de son prix, Maja Werner-Bachmann a expliqué pratiquer laphoto par passion et participer àtous les concours. «Je me réjouis dece 1er prix et suis curieuse de voir les

BRÈVESVIE QUOTIDIENNE

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Lancement de Swiss Tavolata

Une représentation fidèle à l’origi-nal du célèbre tracteur Lanz BulldogHR 7 de 1938. Cette pièce histori-que parfaitement exécutée présentede nombreux détails en filigrane. Dimensions du modèle réduit:longueur 106 mm, largeur 57 mm ethauteur 72 mm hauteur. Ce modèleexclusif et sa documentation encouleurs de six pages, proposés parles Éditions Atlas, coûtent seule-ment 6.90 francs. Avec un peu de chance, vous

pouvez remporter l’un de ces troistracteurs. Participez à l’adressewww.ufarevue.ch ou écrivez unSMS avec la mention KFL tracteurnom adresse au 880 (90ct.). Délaid’envoi: 20 janvier 2014.

Les gagnants 12/2013Les gagnants du «Memory» avecimages de vaches: Gérard Evequoz,de Conthey, Elisabeth Oberson, deRechthalten et Hans-Ruedi Röthen-mund, de Saignelégier. Le Memoryavec images de vaches, d’une valeurde 25 fr., était offert par le LID etAgir.

www.agirinfo.com, www.lid.ch.

romande des consommateurs et sesconsœurs alémaniques et tessinoise,dure jusqu’au 31 janvier 2014. Il ré-compensera les meilleurs projets vi-sant à diminuer au quotidien le vo-lume de la nourriture qui finit à lapoubelle. Toutes les idées sont lesbienvenues, même les plus modes-tes. Le concours bénéficie du soutiende l’Office fédéral de l’environne-ment. Pour y participer, il suffit d’en-voyer son projet ou son idée parcourriel à [email protected] ou par cour-rier postal à la Fédération romandedes consommateurs, cp 6151, ruede Genève 17, 1002 Lausanne.

Plus nécessaire que jamaisDurant 8 ans l’Association Le Déclica rempli sa mission de soutien auxfamilles paysannes. Le service télé-phonique va cesser ses activités le 1er

janvier prochain. Agridea est en trainde préparer un projet de remplace-ment pour les familles paysannes ensituation de détresse. En revanche,en Suisse allemande, il n’est pasquestion de débrancher le «bäuerli-che Sorgentelefon �041 8200215».«Les familles paysannes ont besoinde nous plus que jamais», assure UeliStraub, gérant du service.

Tirage au sort

Tout simplement sensationnel

Dès l’été 2014 des hôtes suisses etétrangers pourront savourer une cui-sine indigène et authentique chezles paysannes et femmes rurales.Pour cet évènement, l’USPF (Unionsuisse des paysannes et femmes ru-rales) et Home Food Media Sàrl ontfondé le 9 décembre, à Brougg, l’as-sociation Swiss Tavolata. Swiss Tavolata organisera des ex-

périences culinaires inoubliableschez des paysannes et femmes ru-rales. Grâce à une plateforme élec-tronique, les convives pourrontchoisir une hôtesse qui préparera unmenu avec des produits régionauxpour six personnes ou plus. L’hôtessepréparera des produits locaux et ser-vira les repas dans sa cuisine, son sa-lon, au jardin ou dans le pré. SwissTavolata éveillera la nostalgie desconsommateurs pour la simplicité etl‘authenticité et la découverte des

traditions. Swiss Tavolata partage laSuisse en 5 régions. Chaque régionsera contrôlée par une responsable,qui organisera la formation des hô-tesses et l’assurance de la qualité encollaboration avec le bureau central.

Les initiatrices de Swiss Tavolatas’adressent aux convives intéressésen Suisse et à l’étranger. Les mem-bres de l’USPF désireuses d’exploiterune table d’hôte sont passionnées decuisine et partagent leur savoir-faire.L’USPF offre avec ce projet un gainsupplémentaire aux paysannes etfemmes rurales et elle met en avantles produits régionaux de diversfournisseurs locaux.

REVUE UFA · 1 2014 75

Le comité et le groupe de travaillors de la constitution de l’asso-ciation Swiss Tavolata à Brougg.

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RuthBossardt

76 1 2014 · REVUE UFA

Image: Loretta Bressani

Image: Ruth Bossardt

Galettes au millet

250g de millet8dl d‘eausel30g d’huile ou de beurre 1 grand oignon, haché fin 1 poireau, coupé fin 40g de fromage marjolaine, thym et basilic, hachés fin 2 c.s. de panure et de farine

Laver le millet à l’eau chaude et le cuire pendant 15 minutes dans del’eau salée. Etuver l’oignon dans l’huile, ajouter le poireau et étuverune nouvelle fois. Bien mélanger les légumes, le fromage et les herbesavec la purée de millet. Former des boules avec la masse à l’aide dedeux cuillères. Tourner celles-ci dans une tasse remplie de panure et defarine. Les disposer sur une plaque à gâteau et les aplatir avec unespatule. Cuire les galettes pendant 20 minutes à bonne chaleur au fourpréchauffé et servir avec de la sauce tomate chaude.

Source: «222 recettes – livre pour la cuisine simple» de Didi Blumer et Christine Zulauf

Tout le monde connaît et appréciela polenta, par exemple en tant queplat tessinois traditionnel servi avecun rôti de lapin. Il était autrefois fré-

quent de cultiver du maïs et cette tradi-tion revient à la mode aujourd’hui. Surle marché, on trouve du maïs originairedu Tessin. Les fournisseurs de spécialitésrégionales ou les marchés gourmandsproposent des spécialités aux grains

rouges ou noirs. Le traditionnel ribel-maïs de la vallée du Rhin est même de-venu un produit AOP. Son grain spécialest blanc. Il est élaboré en divers pro-duits, entre autre la semoule de maïs. Dans les endroits plus cléments, le

maïs peut être cultivé au jardin. Avec sespetits épis, le maïs à popcorn est très ap-précié. Les grains sautent bien quand onles met dans une poêle. Il est conseilléde faire pousser les petits plants auchaud afin que les graines puissent bienmûrir sur l’épi. Pour la récolte desgrains, on frotte les épis sur la partielarge d’une bêche. Celui qui aimeraitcultiver ses semences lui-même auratoutefois des problèmes à trouver dessemences pures. Le maïs se reproduitpar pollinisation allogame et le ventcontribue au croisement avec le maïsfourrager qui est quant à lui cultivé àgrande envergure.

Farina bóna La «Farina bóna», unefarine de maïs grillé moulu finement,provenant de la vallée d’Onsernone, estdélicieuse. Autrefois cette farine de maïsétait mélangée avec du lait, de l’eau oudu vin et faisait partie du régime quoti-dien des habitants du vallon tessinois.Un groupe de personnes entreprenantesa réussi à en relancer la production enpetites quantités. Le mouvement «slowfood» a permis de faire connaître ce pro-duit. Une cuillérée quotidienne de fa-rina bóna dans le müesli suffit. Des arti-sans ont également développé dedélicieuses créations sucrées. Certainsproducteurs de glaces proposent desglaces à la farina bóna.

Le millet: leader au niveau desoligo-éléments Depuis quelques

MAÏS, MILLET ET SARRASIN Préparer un menu comprenant de la polenta suisse, un dessert à la farina bóna ou un risotto au millet de production indigène permet d’impres sionner les invités qui apprécient les produits régionaux.

De la «nourriture des pauvres» aux spécialités régionales

VIE QUOTIDIENNE

Glace à la farina bóna

(pour ½kg de glace)3.5dl de lait entier 125g de crème entière (35%)100g de sucre1 jaune d’œuf (à volonté)35g de farina bóna

Bien mélanger tous les ingrédients etmettre dans la machine à glace pendant25 minutes.

Recette de Lorenzo et Ilario Garbani-Marcantini

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REVUE UFA · 1 2014 77

Délices hivernaux composésde légumes savoureux.

Image: Franco Dal Cero

le millet dans un peu d’huile puis le pré-parer comme un risotto. Il se prête aussiidéalement à la préparation de gratinsou de soufflés sucrés. Rincer le millet àl’eau chaude avant la cuisson afin d’évi-ter le développement d’un goût rance. Le millet est peu exigeant, il peut être

cultivé au jardin, il se développe rapide-ment et apprécie le chaud. Le semis sefait en mai. Les professionnels disposentd’une nouvelle variété russe. Pour le jar-din, les anciennes variétés en vente chezProSpecieRara conviennent également.Pour la consommation humaine, le mil-let doit être débarrassé de son enve-loppe, ce qui est pour ainsi dire impos-sible à faire à la main.

Le sarrasin, une pseudo-céréaleDu point de vue botanique, le sarrasinest une polygonaceae et non une cé-réale. Les semences sont en forme detrièdre et ressemblent à une faîne. Ils’agit d’une ancienne culture tombée endésuétude. Le sarrasin est apprécié toutspécialement dans le sud des Grisons etau Tessin. On l’utilise pour des recettestraditionnelles, mais il est presque tou-jours importé. Les pizzoccheri, parexemple, un repas de légumes et denouilles au sarrasin, sont très connus.Entretemps certains cuisiniers payent untrès bon prix pour du sarrasin issu deproduction régionale. Parfois, le sarrasinest encore cultivé dans les jardins. Il estfacile à cultiver et convient aussi en tantqu’engrais vert ou pour les abeilles. Lessemences mûrissent à intervalles diffé-rents, ce qui rend la récolte perfide. Enplus de cela, à la fin, il faut le peler. La

culture destinée à l’auto-approvi-sionnement est donc diffi-

cile. Les graines de sarra-sin peuvent être rôtieset réparties sur lasalade. �

Auteure Ruth Bossardt est maraîchèrediplômée. Elle travaille depuis 30 ans entant que journaliste et formatrice pouradultes dans le domaine du maraîchagebio et de l’[email protected]

www.ufarevue.ch 1 · 14

années, grâce aux essais d’AgroscopeReckenholz-Tänikon, du millet bio estproduit en Suisse. En 2013, la culture demillet commun a été élargie à 25ha.D’autres variétés, comme le millet desoiseaux ou le sorgho provenant de paysplus chauds, sont également commer-cialisées. Autrefois, en Suisse, le millet était

cultivé en tant que denrée alimentairede base, comme le suggèrent les nomsHirselanden ou la Hirsebreifahrt (voyagede la purée de millet) menant de Zurichà Strasbourg dans les années 46. De nosjours, les menus au millet sont malheu-reusement devenus rares, car celui-ci esttoujours encore imprégné du stigmatede «nourriture du pauvre». Or ce fruitjaune a pourtant des qualités incontes-tables. Sa teneur en oligo-éléments eten vitamines est imbattable. La consom-mation de millet est conseillée aux per-sonnes rencontrant des problèmesd’ongles ou de cheveux cassants. Vuqu’il ne contient pas de gluten, le milletconvient aux personnes souffrant decœliaquie.Cette céréale est commercialisée en

tant que millet doré ou sous forme deflocons. Les balles de millet sont très ap-préciées dans les coussins où elles per-mettent d’apaiser le sommeil. Le millet se cuit de manière sembla-

ble au riz. Il faut cependant un peu plusd’eau, vu qu’il gonfle

plus (1 tasse demillet, 2½ tassesd’eau). Etuver

VIE QUOTIDIENNE

Pizzoccheri à la Puschlav

Pâte:150g de farine de sarrasin 100g de farine blanche 1 c.c. de sel 2.5dl d’eau 2 c.s. d’huile de colza

Légumes: (à volonté, selon la saison) 2 pommes de terre150g de côtes de bettes 150g de carottes100g de haricots 100g de colraves100g de chou frisé 150g de fromage de montagne, finement raboté100g de beurre1 oignon 1 gousse d‘ail feuilles de saugepoivreGriller le tout dans une poêle

Bien mélanger tous les ingrédients pour la pâte. Peler les légumes, lescouper en morceaux de taille identique et les placer dans l’eau saléebouillante selon le temps de cuisson. Etendre la pâte sur une planchede cuisine 5 à 10 minutes avant que les légumes soient cuits, y couperde petits «spätzli» à l’aide d’un couteau ou d’une cuillère. Laissertomber ceux-ci dans l’eau. Sortir les pizzoccheri à l’aide d’une écumoireet bien laisser égoutter.

Apprêter en couche avec du parmesan et du fromage de montagnedans une terrine chaude. Rôtir l’ail et les feuilles de sauge dans dubeurre chaud et verser sur les pizzoccheri. Assaisonner de poivre etservir très chaud.

Source: Sarrasin – Grano Saraceno, Maja Dal Cero dans le livre annuelPolygonaceae de l’Association des amis suisses des plantes vivaces

Page 78: A la recherche du pneu idéal Page 22 PA 14-17: dans le vif du sujet

Auteur Andrea Itel-Wolf est membredu groupe de travail Séminaire desfemmes de l'Union maraîchère suisse.

AndreaItel-Wolf

78 1 2014 · REVUE UFA

www.ufarevue.ch 1 · 14

Les participantes ont visité les salines du Rhin.

Les cheffes d'exploitation maraî-chère de Suisse allemande se ren-contrent chaque fin d'année. Al'occasion de ce 37ème séminaire,

elles ont passé quatre jours dans le belhôtel Schützen de Rheinfelden. La pa-lette des thèmes traités allait de la sé-curité financière des agricultrices à l'his-toire de l'or blanc. Le séminaire desfemmes de l'Union maraîchère suisse(UMS) de cette année a commencé lelundi à 11h avec, comme à l'accoutu-mée, une brève allocution de la prési-dente Claudia Huber, ainsi qu'unecourte présentation de l'hôtel par le di-recteur et un apéro équilibré à base delégumes.

Sécurité financière des femmesdans la branche maraîchère Du-rant l'après-midi, Stefan Binder a pré-senté la vaste palette de solutions d'assurances proposées par USP Assu-rances. L'accent a été mis sur la couver-ture de la femme sur l'exploitation,ainsi que sur les questions liées à sonstatut légal: l'épouse collabore-t-elle etperçoit-elle un salaire pour son travailou le revenu est-il partagé avec le mari?

Cela peut avoir d'importantes consé-quences sur la couverture d''assuranceainsi que sur les prestations en faveur de l'épouse durant sa vie profes-sionnelle et pour sa prévoyance vieil-lesse. Stefan Binder n'a également pasmanqué de donner de précieux conseilsaux femmes à emmener chez elles.

De femme au foyer à présidentede Bio-Suisse Le mardi matin acommencé en bio. Dans le cadre duthème «des femmes dans la filière», Re-gina Fuhrer est venue parler de son par-cours professionnel, de sa vie de femmeau foyer, mère, agricultrice, politicienneet présidente de Bio-Suisse. Une femmetrès intéressante, qui a réalisé plusieursprojets en tant que politicienne et pourl'agriculture biologique.

Actualités de la commercialisa-tion Christian Sohm, de Coop, a en-suite pris la parole. Il a fourni des infor-mations sur la situation du marché, surla commercialisation des fruits et lé-gumes et a donné un aperçu de la ré-glementation en matière d’importa-tions. Christian Sohm a par ailleursprésenté à l'auditoire différents projetsainsi que la stratégie mise en place parl'entreprise pour augmenter encore lesventes de légumes et se rapprocher desconsommateurs. Des discussions in-tenses entre les participantes ont suivices exposés. Les avis divergeaient sur-tout en ce qui concerne le bio.

Gymnastique aquatique et bien-être La gymnastique aquatique figu-rait au programme du mardi après-midi.Le reste de l'après-midi, les partici-pantes au séminaire ont pu profiter de

nager librement ou de se détendre dansle hammam ou le sauna.

Visite et culture Le mercredi ma-tin, les participantes ont visité les sa-lines du Rhin. Après avoir visionné unfilm introductif sur l'or blanc, elle ontfait un tour dans l'imposant complexedes salines. Elles ont pu voir commentle sel est rincé, centrifugé et condi-tionné. Une visite de la brasserie Feld-schlösschen était également au pro-gramme du mercredi soir. La soiréeconviviale a débuté par un apéro: lescheffes d'exploitation ont dégusté di-verses bières ainsi que de délicieuxbretzels chauds. Lors de la visite de labrasserie qui a suivie, les participantesont été initiées au secret du brassage dela bière. Après une courte marche àpied, les participantes se sont régaléesd'une fondue Makaan à l'hôtel Eden.Le dernier jour, les participantes ont

écouté avec attention, durant la mati-née, la présentation effectuée par le di-recteur de l'Union maraîchère suisse,Pascal Toffel, ainsi que par la responsa-ble du secteur Marketing et communi-cation, Moana Werschler. �

Le séminaire des femmes de l'Unionmaraîchère suisse à Rheinfelden.

LE 37ÈME SÉMINAIRE des cheffes d'exploitation de Suisse allemande, organisé par l'Union maraîchère suisse, s'est tenu cette année à Rheinfelden (AG).

Les cheffes d'exploitation maraîchère se réunissent

VIE QUOTIDIENNE

Page 79: A la recherche du pneu idéal Page 22 PA 14-17: dans le vif du sujet

REVUE UFA · 1 2014 79

VIE QUOTIDIENNEANTIQUITÉS ET NOSTALGIE

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Martin Benz dans lahalle de 100 m delongueur où sont

fabriquées les cordes.

Les visites de la corderie sont toujoursintéressantes et permettent de se faireune idée du travail artisanal.

Phot

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produits phares, ce sont les filets à foinpour les chevaux. Parmi les clients, ontrouve aussi le célèbre Armon Fliri,l’homme qui murmure à l’oreille destaureaux, qui se sert de licols et decordes de chez Kislig pour ses démons-trations.

Les visites du bâtiment de 100 mètresde longueur, où les cordes sont tordues,sont légendaires. Prévues pour desgroupes de 5 à 35 personnes, elles sontfacturées à partir de 160 francs. Lesclasses d’école peuvent fabriquer leurspropres cordes.

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Délai d’envoi, 17 janvier 2014.

Un bon LANDI de CHF 50.-sera tiré au sort.

Qu’est-ce que c’est?

Depuis les débuts de la corderieKislig, il y a plus de 130 ans, la clien-tèle a bien changé. L’entreprisefournit aujourd’hui des artistes, des

fabricants d’horloges ou des installa-teurs de places de jeu. Sans oublier despaysans et des bûcherons, qui ont be-soin de câbles spéciaux, comme l’ex-plique le propriétaire de l’entreprise,Martin Benz. Kislig produit ainsi des câ-bles pour les treuils forestiers. Un de ses

Cordes pour les occasions spéciales

La St-Sylvestre à UrnäschLa coutume des Silvesterkläused'Urnäsch a lieu le 31 décembre et le 13janvier. On distingue trois groupes depersonnages: lesSchöne (beaux), lesWüeschte (vilains),les Schö-Wüeschte,enveloppés desmêmes matériauxque les Wüeschte,mais se voulantd'apparence moinshideuse. Jodels, sonde cloches ettintement de grelots accompagnent leurpériple. Les imposantes parures coiffantles Schöne sont très richement décorées.Les Wiiber (femmes) portent de hautescoiffures ornées de figurines, lesMannevölcher (hommes), eux, de largescouvre-chefs peints et sculptés. Sous lescostumes, on trouve toutefois unique-ment des hommes. La tradition remonteà la réforme du calendrier par le papeGrégoire XIII en 1582. Majoritairementprotestants, les Appenzellois refusèrentde s’y plier, si bien qu’ils fêtent encore laSt-Sylvestre conformément au calendrierjulien, le 13 janvier. Renseignements: Urnäsch

Tourismus, � 071 364 26 40, www.urnaesch.ch

UNE CORDERIE est une entreprise artisanale traditionnelle. Une des dernières de Suisse se trouve à Winterthour. Les cordes y sont encore fabriquées selon une ancienne tradition.

L’objet-mystère était un trépied pourpoêle à frire, reconnu par Monika Frei,de Watt, qui gagne un bon d’achatLANDI de 50 francs.

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RECETTESVIE QUOTIDIENNE

Crème aux oranges1 orange sanguine (le zeste râpé)5dl de jus d’orange sanguine 3 c.s. de maizena ½ citron 4 c.s. de sucre2½dl de crème

Presser le citron. En mélanger le jus dansune casserole avec le jus d’orange, lezeste d’orange, le sucre et la maizena.Porter à ébullition en remuant. Verserimmédiatement dans une terrine et lais-ser refroidir. Battre la crème et l’ajouterdélicatement. Verser la crème dans desbols. Garniture: couper une orange enquartiers pour la décoration. �

Lasagnes auxpoireauxFarce aux poireaux

800g de poireaux1dl de vin blanc ou de bouillon 150g de séré150g de tomates séchées à l’huilesel, poivre

feuilles de lasagnes

Sauce béchamel45g de beurre30g de farine8dl de laitsel, noix de muscade4.5 c.s. de fromage des Alpes d’Obwalden

Apprêter les poireaux, les couper enfines lamelles et les cuire dans le vinblanc ou le bouillon. Couper fin les to-mates et les mélanger aux poireaux re-froidis avec le séré. Assaisonner.

Pour la sauce, faire fondre le beurredans la casserole. Ajouter la farine etétuver un court instant. Enlever la casse-role du feu et ajouter le lait, porter àébullition tout en remuant continuelle-ment. Assaisonner de sel et de noix demuscade, ajouter le fromage.

Disposer les feuilles de lasagnes (sansprécuire) dans un plat à gratin graissé enalternant avec la farce aux poireaux et lasauce béchamel. Finir avec la sauce, sau-poudrer de fromage. Cuire au centre dufour préchauffé à 200°C pendant 30 à40 minutes.

CUISINE HIVERNALE Les recettes des paysannes leur ressemblent: enracinées, pas compliquées et innovatrices: voilà comment Edith Vogler, Yvonne Halteret Priska Amgarten, les trois paysannes du canton d’Obwald, se qualifient.

Menu du tonnerre des paysannes d’Obwald

Recettes des paysannesAvec l’aide de ses organisations-membres cantonales, l’Union suisse despaysannes et des femmes rurales veutrendre les différentes couches de lapopulation attentives aux aliments sainset à une nutrition équilibrée. Chaquemois un nouveau plan hebdomadaire demenus avec recettes est affiché surwww.agriculture.ch/fr. En janvier 2014,c’est l’association des paysannes ducanton d’Obwald qui est responsabledes menus. Les paysannes Edith Vogler,Yvonne Halter-Bühlmann et PriskaAmgarten ont préparé la liste des menusde la semaine sur le thème du poireau.Chaque menu a été apprêté etphotographié. Nos paysannes ontégalement veillé à ce que chaque menupuisse être préparé avec les enfants.«Collaborer à la cuisine incite les enfantsà mieux manger», telle est leur devise.Les enfants apprennent à mesurer deskilos, des grammes et des décilitres etconstatent que cuisiner signifie aussiranger la cuisine.

www.landwirtschaft.ch/fr/alimentation

Edith Vogler (36) deLungern est active ausein du comité del’association despaysannes du cantond’Obwald. Elle gèreune exploitationlaitière biologique etun alpage avec sonmari Martin.Yvonne Halter (40) vità Bürglen avec sonmari Markus. Leur exploitationlaitière est biologi-que. Priska Amgarten(46), gère uneexploitation laitièreet un alpage avec sonmari Albert.

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2e jour: Repos en mer. Partez à la découverte de votre hôtel flottant.

3e jour: Première halte de votre bateau dans le port d’Alesund. Alesund est situé sur plusieurs îles au nord de la Norvège.

4e jour: Aujourd’hui, vous avez la possibilité de visiter la ville norvégienne de Trondheim. La tour de télé-vision avec son restaurant tournant et la cathédrale de Nidaros valent dans tous les cas une visite.

5e jour: Repos en mer.

6e jour: Le Cap Nord, un grand moment de votre voyage. Votre paquebot accoste le port de Hon-ningsvag. De là, il est possible de faire des excursi-ons au Cap Nord, d’où vous pouvez jouir de points de vue saisissants par beau temps.

7e jour: Votre bateau s’amarre aujourd’hui dans le port de Tromso, la plus grande ville du nord de la Norvège.

8e jour: Au matin, arrivée au port de Leknes. Le-knes est une ville des îles Lofoten, un archipel com-posé de quelques 80 îles qui s’égrènent devant la côte norvégienne.

9e jour: Repos en mer.

10e jour: Votre paquebot s’avance aujourd’hui dans le fjord de Geiranger. Ne manquez en aucun cas de descendre à Geiranger et de profiter des points de vue fabuleux des plateaux.

11e jour: Arrivée au matin à Bergen, la seconde plus grande ville de Norvège. C’est de là que partent aussi les célèbres bateaux Hurtigruten. La ville est d’autre part le point de départ de la ligne de train de montagne.

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13e jour: Votre croisière s’achève aujourd’hui dans le port d’Amsterdam. Déjeuner à bord, puis débar-quement. Transfert à l’aéroport et retour en Suisse.

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Flamants rosesbariolés: il n’y a qu’euxpour offrir une palette

de couleurs aussi convaincante. Photo: BBH Fleur facile: l’anthurium fleurit

presque toute l‘année. Photo: BBH

VIE QUOTIDIENNE

Messager tropical

REVUE UFA · 1 2014 85

L’ANTHURIUM, aussi appelé Flamant rose, est resté longtemps dans l’ombre d’autres plantes d’appartement: trop uniforme, pas assez dynamique. Entre-temps sont nées plus de 200 variantes aux tons criants et aux formes extravagantes. Lorsque l’on respecte ses modestes exigences, l’anthurium fleurit inlassablement.

Ce sont tout d’abord des fleuristescréatifs qui ont découvert ses fleurssensationnelles et qui se conserventbien une fois placées en vase. Selon

leur état de fraîcheur au moment de lacoupe, elles tiennent jusqu’à 3 semai-nes. Les coloris sont eux aussi spectacu-laires : ils vont du rouge pétant au oran-ge, du rose jusqu’au violet. Il en existeaussi des vertes, voire des brunes ou en-core des multicolores.

Entre-temps, les Flamants roses fontégalement sensation en tant que su-perbe plante d’appartement. Dans leurforêt natale d’Amérique du Sud, ils lo-gent sur les arbres. Ils y poussent dansun climat humide à l’ombre clairseméedes géants de la forêt vierge.

Soins minimaux Ces plantes issuesde cultures ne supportent pas non plusd’être exposées plein soleil. Elles préfè-rent une place à température ambianteet lumière diffuse. Un taux d’humiditéélevé correspond à leur tempéramentnaturel. Cuisine et salle de bain sontdonc des emplacements idéaux.

La motte de racine doit constammentêtre humide. Mais l’anthurium n’aime

pas être tout le temps en terre mouillée.Aussi, il est fait pour l’hydroculture avecdes billes d’argile. Il faut alors juste l’ar-roser env. toute les 3 semaines avec unmélange pour hydroculture et d’eau re-posée, car cette plante exotique n’ap-précie pas le calcaire. Lorsque la récolted’eau de pluie est impossible, utilisez del’eau potable bouillie ou laissez l’eau re-poser quelques jours avant d‘arroser.

Frimer avec des bractées En pot,il faut également procéder à un apportnutritif avec du terreau légèrement aci-de. Avec un apport d’engrais liquidetoute les 2 semaines, le «Flamant rose»vous remerciera avec des inflorescencespermanentes. La bractée colorée n’estqu’une facette. La vraie fleur est en faitle spadice composé de milliers de fleursminuscules. L’anthurium dévoile là saparenté avec la famille des aracées.

Il a été découvert seulement à la findu XIXème et amené en Europe. Impos-sible de savoir pourquoi il est appelé

Petites astuces pour le jardinpotager et d’agrément • Il convient de vérifier et de compléter

au calme vos appareils et outils dejardinage, de réparer ou de remplacerceux qui sont défectueux et de laisserla tondeuse au repos.

• Faites l’inventaire des sachets de semisexistants. Pour les essais, répandezquelques graines sur une assiettecouverte de papier-ménage humide etlaissez germer à température ambiante.Si moins de la moitié des grainesbourgeonnent, ces semis sont inutiles.

• Semez les plantes germant à froidtelles l’aconit, la pulsatille, le chardonargenté ou bleu, la gentiane oul’edelweiss: gardez le pot 2 semainesà température ambiante, puisexposez-le dehors aux conditionsmétéo de l‘hiver.

• Contrôlez régulièrement légumes,pommes-de-terre et fruits de garde,ôtez ceux qui commencent à pourrir.Aérez la cave les jours sans gel!

CÔTE JARDIN

Auteure  Edith Beck mann, journalisteindépendante de Frauenfeld (TG), etpassionnée de jardinage et a des racinesagricoles.

Bild: Kienzler

«Flamant rose». Son nom botanique an-thurium en revanche signifie fleur àqueue, du grec «anthos» pour fleur et«oura» pour queue. Ces bractées colo-rées, plus ou moins veinées, procurentun effet de métal martelé artisanale-ment. Ces feuilles en forme de cœurd’un vert vigoureux sont également ra-vissantes. Elles brillent comme si ellesétaient couvertes de cire. �

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L’ANNÉE DE L’ONU DE L’AGRICULTURE FAMILIALE 2014VIE QUOTIDIENNE

86 1 2014 · REVUE UFA

Dans la région de Götting, au Nordde l’Allemagne, Christian Illse (35 ans) se consacre à la production

laitière. En 2009, cet agriculteur aconstruit une stabulation à logettespour vaches laitières, en bordure du village de Jühnde. Avec une productionlaitière moyenne par vache de 9800 lpour 3.3% de protéine et 4% degraisse, il est satisfait du niveau de per-formance de son troupeau Holstein-Friesan. Les vaches reçoivent deux foispar jour de l’ensilage de maïs et d’herbevia une ration mélangée totale ainsi quedes céréales produites sur l’exploitation.Du tourteau de soja et de colza est in-clus à la ration. En 2007 Christian Ilse aintégré ses terres ouvertes à celles d’unecommunauté d’exploitation qui gèrequelque 900 ha. L’agriculteur allemandtravaille entre 250 à 300 heures par an-née pour cette communauté d’exploita-tion, principalement dans la logistique

des céréales. Le couple a deux enfants:Florentin (2) et Valentin (5). Les trois gé-nérations familiales vivent sous unmême toit. Christian Ilse ne voudrait enaucun cas changer de métier, ne serait-ce que pour la diversité offerte par cedernier, de la traite à la récolte del’herbe en passant par les travaux d’éta-ble et le suivi des animaux. Le jeuneagriculteur allemand se dit satisfait de sasituation familiale: la jeune famille bé-néficie par exemple du fait que la grand-mère, Heide, s’occupe des enfants alorsque Mirja, l’épouse de Christian s’oc-cupe des travaux d’étable. Ewald, sonpère, seconde Christian dans tous lestravaux d’étable et d’administration.Toute la famille prend ensemble le repasde midi, à midi et demie précise. Et dequoi parle-t-on à table? «La plupart dutemps, la discussion tourne autour desvaches», explique Christian Illse.

Christian Mühlhausen, D-Göttingen

L’important,ce sont

les vaches

Série LID à l’occasion del’année de l’ONU de l’agriculture familaleL’ONU a élu l’année 2014 comme étantcelle de l’agriculture familiale. La RevueUFA présentera chaque mois, encollaboration avec le service d’informa-tion agricole (AGIR), un portrait succinctd’une famille d’agriculteurs issue dedivers horizons. Le rapport détaillé sur lafamille d’agriculteurs évoquée dans leprésent article peut être consulté àl’adresse www.lid.ch

Comparaison de prix• En Allemagne, le producteur bénéficied’un prix de 0.37 Euro (2013) par kgde lait.

• Au supermarché, les consommateurspaient entre 0.65 et 1.15 Euro par litrede lait.

• En Allemagne, le revenu agricoles’élève à 58200 Euros par exploita -tion, respectivement à 39700 Eurospar unité de main-d’œuvre familiale.

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Tout dépend de lacombinaison Une utilisation cibléed’acides est primordialepour la qualité d’un ali -ment porcelets. Commentatteindre l’optimumsanitaire et nutritionnel?

Fumure rapide etpréciseLes applications desengrais foliaires dans lesgrandes culturespermettent de comblerrapidement et précisémentune carence en fertilisants.

Modes d’emploisvus par les femmes De nos jours, les femmess’occupent aussi de latechnique. Mais de quelœil voient-elles les modesd’emploi et les descriptifsdes machines?

Croissance etendettement Le recours à des fondsétrangers permet à uneexploitation de s’agrandir.Mais l’endettement est-ilsupportable ?

Revue UFAPériodique spécialisé desmembres des LANDI. Les nu -méros 1, 3, 5, 7-8, 9 et 11 sontaccompagnés du LANDI Contact,compris dans l’abonnement.Cette édition est accompagnéedes deux encarts «Agrovina» et«Swiss Expo»ISSN 1420-5106.

Editeurfenaco société coopérative,Erlachstrasse 5, 3001 BerneHans Peter Kurzen, Directeur de publication

CoéditeursLV-St. Gallen et GVS Schaffhouse.La participation des éditeurs àd’autres entreprises est indiquéedans les rapports d’activitérespectifs, disponibles auprès dela maison d’édition.

RédactionTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Theaterstrasse 15a,8401 WinterthourDr. Roman Engeler, réd. en chef; Christian Hirschi, Cyril de Poret,Daniela Clemenz, Matthias

Roggli, Gaël Monnerat, rédac -teurs; Anne-Marie Trümpi, assist..

Rédaction romandefenaco, CP 129, 1510 MoudonTél. 079 408 73 61 ouTél. 058 433 69 09le lundi et le mercredi Annonces/AbonnementsTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Revue UFA, Conseils pour lesannonces, Theaterstr. 15a,8401 Winterthour, Roman Engeler,Alex Reimann, Anja Rickenbach

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Maison d’éditionTél. 058 433 65 20Fax 058 433 65 35Editions LANDI-Médias, unsecteur de fenaco, case postale,8401 Winterthour, Dr. RomanEngeler, responsable de l’agence

TirageAbonnements membres 73’921en allemand 61’149en français 12’772(contrôlé REMP/FRP en 11)Nombre d’exemplaires 75’732

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PapierImprimé sur du papier Leipa 60 g/m2 avec certificat FSC- et PEFC.

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