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A) Les fourrures Lexploitation de la fourrure favorisera létablissement permanent des Français en Nouvelle-France. À partir de 1663, lÉtat règlemente

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A) Les fourrures

L’exploitation de la fourrure favorisera l’établissement permanent des Français en Nouvelle-France. À partir de 1663, l’État règlemente le commerce et ainsi tous les habitants peuvent participer à la traite des fourrures.

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1675-1685 1685-1687 1689

LES SURPLUS DE PEAUX DE CASTORS

Production annuelle moyenne de peaux en 40 600 kg 63 600 kg 363 600 kgNouvelle-France

Quantité annuelle de peaux Entre 18 000 et 22 700 kgdemandées en France

Qu’est-ce que vous observez ?Que fera la gouvernement français ?

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Vers 1680, trop de colons participent à la traite des fourrures. De plus, cette situation menace le développement des seigneuries et fait baisser le prix des fourrures. C’est la “crise du castor”. L’État mettra en place des mesures afin de mieux contrôler la traite comme: donner des permis de chasse, réduire le territoire exploité et fermer des postes de traite.

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La mise en place du régime seigneurial permet de défricher les terres et de développer peu à peu l’agriculture. Les premiers colons pratiquent une agriculture de subsistance. C’est l’activité économique pratiquée par le plus grand nombre d’habitants en Nouvelle-France.

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Après 1663, Jean Talon va inciter les habitants à diversifier leur production agricole afin de développer une économie locale.

Houblon pour la bière Le chanvre et le lin pour des

cordages et des toiles Mouture des grains Augmentation du nombre

d’animaux (moutons, bovins et porcs)

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Les effets de l’activité agricole seront très importants sur le territoire:

- augmentation de la superficie des terres en

culture - construction de moulins - la tenue de marchés publics dans les

villes - des commerçants assurent la

distribution des produits agricoles dans les villes et les campagnes, et des surplus sont exportés vers les Antilles françaises.

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Au 17e siècle, les artisans s’installent dans les villes. Avec la venue des engagés, plusieurs nouveaux métiers feront leur apparition: charpenterie, chapellerie, maçonnerie.

L’augmentation des activités artisanales va entraîner le développement des villes et la présence d’ateliers et de boutiques dans les quartiers d’artisans.

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Pendant le régime français de nombreux intendants ont tenté de diversifier l’économie de la Nouvelle-France.

À partir de 1663, Talon adopte des mesures pour développer l’économie locale: fonde une brasserie, aménage un chantier naval et finance la création d’ateliers d’artisans. En 1670, il met sur pied le commerce triangulaire.

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Dans les années 1730, l’intendant Gilles Hocquart met sur pied les forges du Saint-Maurice. Il crée un chantier naval royal à Québec (1738) et il fait construire le chemin du roi entre Montréal et Québec (1737).

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Marmite en fonte Poêle à bois

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C’est une économie axée sur le commerce des fourrures. (elle réprésente 70% des exportations en 1750).

Les politiques mercantilistes nuisent au développement économique de la colonie. Le manque de capitaux et d’artisans ralentit la création d’ateliers et freine la croissance de l’économie locale.

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Les compagnies d’État qui transportent les marchandises, négligent le commerce avec la Nouvelle-France à cause de la présence de glaces en hiver qui font obstacles à la navigation et le fait que le commerce avec les Antilles est plus profitable.

Ce sont pour ces raisons, ainsi que les coûts élevés reliés à la protection de la colonie et les guerres franco-anglaises qui expliquent le désintérêt de la France pour sa colonie vers 1760.