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Elias – Lundi 5 décembre 2016

– Lundi 5 décembre 2016 Elias - Philharmonie de Paris...LUNDI 5 DÉCEMBRE 2016 – 20H30 GRANDE SALLE PIERRE BOULEZ – PHILHARMONIE Felix Mendelssohn Elias Première Partie ENTRACTE

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LUNDI 5 DÉCEMBRE 2016 – 20H30

GRANDE SALLE PIERRE BOULEZ – PHILHARMONIE

Felix MendelssohnElias

Première Partie

ENTRACTE

Seconde Partie

Ensemble PygmalionRaphaël Pichon, directionStéphane Degout, barytonJulia Kleiter, Judith Fa, sopranosAnaïk Morel, mezzo-sopranoRobin Tritschler, ténor

Ce concert est surtitré (avec l'aimable autorisation d'Harmonia Mundi).

Concert enregistré par France Musique.

FIN DU CONCERT VERS 22H45.

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Felix Mendelssohn (1809-1847)Elias

Première Partie

Introduction (Elias). „So wahr der Herr, der Gott Israels, lebet“

Ouverture

I. Chœur (Le Peuple). „Hilf, Herr! willst du uns denn gar vertilgen?“ – Récitatif. „Die Tiefe

ist versieget!“

II. Duo (sopranos) avec chœur (Le Peuple). „Herr, höre unser Gebet!“

III. Récitatif (Abdias). „Zerreißet eure Herzen“

IV. Air (Abdias). „So ihr mich von ganzem Herzen suchet“

V. Chœur (Le Peuple). „Aber der Herr sieht es nicht“

VI. Récitatif (Un Ange). „Elias! gehe weg von hinnen“

VII. Double quatuor. „Denn er hat seinen Engeln befohlen“ – Récitatif (Un Ange). „Nun auch

der Bach vertrocknet ist“

VIII. Récitatif. Air et Duo (La Veuve de Sarepta, Elias). „Was hast du an mir getan“

IX. Chœur. „Wohl dem, der den Herrn fürchtet“

X. Récitatif avec chœur (Elias, Achab, Le Peuple). „So wahr der Herr Zebaoth lebet“

XI. Chœur (Les Prêtres de Baal). „Baal, erhöre uns!“

XII. Récitatif et chœur (Elias, Les Prêtres de Baal). „Rufet lauter! denn er ist ja Gott“

XIII. Récitatif et chœur (Elias, Les Prêtres de Baal). „Rufet lauter! er hört euch nicht“

XIV. Air (Elias). „Herr Gott Abrahams, Isaaks und Israels“

XV. Quatuor. „Wirf dein Anliegen auf den Herrn“

XVI. Récitatif avec chœur (Elias, Le Peuple). „Der du deine Diener machst zu Geistern“

XVII. Air (Elias). „Ist nicht des Herrn Wort wie ein Feuer“

XVIII. Arioso (alto). „Weh ihnen, daß sie von mir weichen!“

XIX. Récitatif avec chœur (Abdias, Elias, L’Enfant, Le Peuple). „Hilf deinem Volk,

du Mann Gottes“

XX. Chœur (Le Peuple). „Dank sei dir, Gott“

Deuxième Partie

XXI. Air (soprano). „Höre, Israel, höre des Herrn Stimme!“

XXII. Chœur. „Fürchte dich nicht“

XXIII. Récitatif avec chœur (Elias, La Reine Jézabel, Le Peuple). „Habt ihr's gehört,

wie er geweissagt hat“

XXIV. Chœur (Le Peuple). „Wehe ihm! Er muß sterben“

XXV. Récitatif (Abdias, Elias). „Du mann Gottes, laß meine Rede“

XXVI. Air (Elias). „Es ist genug! So nimm nun, Herr, meine Seele“

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XXVII. Récitatif (ténor). „Siehe, er schläft unter dem Wachholder“

XXVIII. Trio (Trois Anges). „Hebe deine Augen auf zu den Bergen“

XXIX. Chœur. „Siehe, der Hüter Israels schläft noch schlummert nicht“

XXX. Récitatif (Elias, Un Ange). „Herr, es wird Nacht um mich“

XXXI. Chœur. „Der Herr ging vorüber“

XXXII. Récitatif (alto). „Seraphim standen über ihm“ – Quatuor avec chœur. „Heilig ist Gott“

XXXIII. Récitatif (chœur et Elias). „Gehe wiederum hinab!“

XXXIV. Arioso (Elias). „Ja, es sollen wohl Berge weichen“

XXXV. Air (ténor). „Dann werden die Gerechten leuchten“

XXXVI. Récitatif (soprano). „Darum ward gesendet der Prophet Elias“

XXXVII. Chœur. „Aber einer erwacht von Mitternacht“ – Quatuor. „Wohlan,

alle die ihr durstig seid“

XXXVIII. Chœur. „Alsdann wird euer Licht hervorbrechen“

Composition : 1845-1846.

Commande : du Festival de Birmingham.

Création : le 26 août 1846, au Town Hall de Birmingham, avec Maria Caradori-Allan (soprano),

Maria Hawes (alto), Charles Lockey (ténor) et Josef Staudigl (basse), sous la direction

du compositeur ; version révisée créée le 18 avril 1847, à Londres ; version en allemand

créée le 9 octobre 1847, à Hambourg.

Effectif : voix solistes – chœur mixte – 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons – 4 cors,

2 trompettes, 3 trombones – ophicléide – 2 timbales – orgue – cordes.

Durée : environ 2h15.

« Je me représente Élie comme un prophète bien véritable, comme il nous en faudrait un de nos jours, énergique et fervent, mais aussi sévère, courroucé et

sombre, opposé au ramassis de courtisans et de canailles et presque au monde entier,

et pourtant soutenu par des ailes d’anges. » (Mendelssohn, novembre 1838)

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Après la création de Paulus (1836), son premier oratorio, Mendelssohn envisage de poursuivre dans cette veine. Dès 1837, il demande un livret à Karl Klingemann. N’obtenant rien de satisfaisant, il se tourne finalement vers son ami le pasteur Julius Schubring (déjà auteur du texte de Paulus), qui s’inspire de quelques épisodes du Livre des rois pour écrire Elias. Le nouvel oratorio se concentre sur la lutte entre Élie, le roi Achab et son épouse Jézabel. Au dieu Baal, vénéré par les souverains, le prophète oppose Jéhovah. Wilhelm Adolf Lampadius, premier biographe de Mendelssohn, résume l’intrigue en ces termes : « L’oratorio s’ouvre sur la prophétie de famine et de sécheresse faite par Élie, suivie des lamentations du peuple, puis du départ du prophète, de la résurrection du fils de la veuve, de la destruction des prophètes de Baal, du nuage annonciateur de la pluie qui suscite un noble chœur d’action de grâces pour ce miracle. Là se termine la première partie. La deuxième décrit la fuite d’Élie, son enlèvement au ciel et la prophétie de la venue du Messie. »

Commandé par le Festival de Birmingham, l’oratorio est adapté en anglais par William Bartholomew, qui le met en conformité avec la Bible anglicane de 1611 (tandis que Schubring se référait à la Bible de Luther). Sa création sous le titre d’Elijah, le 26 août 1846, remporte un triomphe (quatre airs et quatre chœurs sont bissés), et Mendelssohn confie à son frère Paul qu’aucune de ses œuvres n’avait jamais suscité un tel enthousiasme. D’ailleurs, Elias restera l’oratorio le plus populaire en Angleterre après Le Messie de Haendel. Mais dans la foulée de la création, Mendelssohn envisage immédiatement des modifications. La version révisée est dévoilée à Londres le 18 avril 1847. C’est à Hambourg, le 9 octobre de la même année, qu’Elias est donné pour la première fois en alle-mand, en l’absence du compositeur, déjà victime des problèmes de santé qui vont bientôt l’emporter. Mendelssohn prévoit de diriger la partition à Berlin le 18 octobre (concert annulé) et à Vienne le 14 novembre. Mort le 4 novembre, il n’entendra jamais son œuvre en allemand.

Si Paulus accorde une large place aux épisodes narrés, Elias se distingue par une conception plus dramatique, dans l’héritage des oratorios de Haendel. L’intrigue est vécue en temps réel par les solistes et le chœur, qui incarnent des personnages s’exprimant au style direct. Mais à l’exception de la voix de basse associée à Élie, les autres solistes chantent chacun plusieurs rôles, lesquels n’ont pas toujours d’identité définie. Ainsi, l’alto prête son timbre à Un Ange, à La Reine Jézabel et, dans plusieurs numéros, à des personnages

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anonymes. La situation est similaire pour les deux sopranos (qui se partagent les rôles de La Veuve et de Deux Anges) et le ténor (Abdias et Achab). Quant au chœur, s’il représente le plus souvent le peuple (la turba, comme dans les Passions de Bach), il transmet également la méditation collective des croyants (notamment dans les nos 9, 29, 37 et 38).

La volonté d’équilibrer dimensions lyrique et dramatique transparaît de surcroît dans les choix compositionnels. Certains numéros s’imposent par leur monumentalité, affirment un caractère théâtral (scène où Élie ressuscite le fils de la veuve de Sarepta, affrontement entre le prophète et les prêtres de Baal, menaces de Jézabel et du peuple contraignant Élie à l’exil dans le désert). D’autres explorent l’intériorité de l’âme. On songera en particulier au double quatuor n° 7 (issu d’un chœur de 1844 dédié à Frédéric-Guillaume IV de Prusse, réchappé d’une tentative d’assassinat), à l’air n° 24 (destiné à la soprano suédoise Jenny Lind, qui ne fut pas de la création d’Elias mais chanta cette page en 1848), au séraphique trio n° 28 et à l’air de l’ange n° 31. Comme le souhaitait Mendelssohn, Élie se présente comme un prophète « énergique et fervent, mais aussi sévère, courroucé et sombre ». Il clame l’autorité terrible de la parole divine dans l’air n° 17, émaillé de vocalises et de spectaculaires sauts d’intervalles, mais exprime plus loin son découragement dans un élégiaque dialogue avec les violoncelles : en entendant ce « Es ist genug » (n° 26), comment ne pas penser à la cantate « Ich habe genug » BWV 82 et à l’air « Es ist vollbracht » (« Tout est accompli ») de la Passion selon saint Jean de Bach ?

Pourtant, Mendelssohn s’émancipe du modèle baroque davantage que dans Paulus. Il donne à ses fugues une couleur romantique (ouverture, épisode central du n° 22, dernière partie du chœur final), stylise l’esprit du choral sans citer de véritable mélodie liturgique (fin des chœurs n° 5 et n° 16, quatuor n° 15 – le compositeur signalant qu’il s’agit du seul numéro véritablement enraciné dans le choral luthérien –, chœur n° 32). En outre, l’unification de la partition au moyen de leitmotive est bien un geste romantique. Ces éléments théma-tiques apparaissent dans l’introduction qui précède l’ouverture. Le premier motif, symbole de la puissance de Jéhovah, déploie un arpège ascendant sur les premiers mots d’Élie ; le second, associé à la malédiction qui va frapper le peuple impie, accumule les tritons sur « Tau noch Regen kommen ».

Elias exalte la Loi de l’Ancien Testament. Mais après l’ascension du prophète sur un chariot de feu, les deux derniers numéros annoncent le Temps de la Grâce. Mendelssohn, issu d’une famille juive convertie au protestantisme, prolonge ainsi le message de son grand-père Moses : l’éminent philosophe de l’Aufklärung (les « Lumières » allemandes), estimant que le Dieu de Moïse n’appartenait pas seulement aux juifs, n’avait cessé de plaider pour la tolérance religieuse. Hélène Cao

Partenaire de la Philharmonie de Paris

Le montant de la course est établi suivant indication du compteur et selon le tarif préfectoral en vigueur.

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Felix MendelssohnPetit-fils du philosophe de l’Aufklärung Moses Mendelssohn, fils du banquier Abraham et de Lea Mendelssohn, le jeune Felix reçoit, comme sa grande sœur Fanny, une éducation complète. Leurs parents, juifs convertis au protestantisme en 1822, fréquentent tout ce que Berlin compte d’intellectuels et d’artistes de premier plan, comme les frères Humboldt, Hegel ou encore Heine. Leurs premiers cours de musique sont donnés par leur mère, distin-guée pianiste ; puis les deux enfants, qui manifestent des talents incroyables, sont adressés à Carl Friedrich Zelter. Grand admirateur de Bach que ses goûts portent peu vers la modernité en musique, celui-ci les présente à Goethe, qui s’empresse de comparer Felix Mendelssohn à Mozart. Dès l’âge de 9 ans, le surdoué se pro-duit en public et accumule les œuvres : symphonies pour cordes, opéra (Les Deux Précepteurs, pour l’anniversaire de son père, alors qu’il a 12 ans), quatuor à cordes, première symphonie. Le virtuose du piano Ignaz Moscheles, avec qui Mendelssohn restera lié tout au long de sa vie, devient un temps son professeur (bien qu’il avoue dans son Journal n’avoir que bien peu à apprendre à son élève). À la même époque, le jeune homme, qui n’a que 16 ans, compose son célèbre Octuor op. 20, bientôt suivi de l’Ouverture du Songe d’une nuit d’été, deux œuvres qui donnent la preuve écla-tante de la maturité de son talent. En 1826, il entre à l’université de Berlin, où il suit notamment les cours d’esthétique de Hegel mais aussi ceux d’histoire et de droit

d’Eduard Gans ou de géographie avec Carl Ritter. Tout semble sourire au jeune pro-dige – ou presque, car la création de son opéra Les Noces de Camacho, en 1827, est un échec qui le décourage de pour-suivre dans cette voie. En 1829, Mendelssohn achève sa formation à l’université. Le 11 mars de la même année, il dirige, avec l’aide de Zelter et le concours de l’acteur Eduard Devrient, la première reprise depuis la mort de Bach de la Passion selon saint Matthieu, un événement qui marque le début de la redécouverte du cantor et place Mendels-sohn au centre de l’attention. Peu après, il entame son « grand tour », ce grand voyage européen destiné à parfaire l’édu-cation des jeunes des hautes classes européennes. Il découvre à cette occasion l’Angleterre, à laquelle le liera toute sa vie un lien spécial – il y retournera neuf fois et nombre de ses œuvres seront créées là-bas – mais aussi l’Écosse ainsi que Vienne et l’Italie, où il rencontre Berlioz. Plusieurs parti-tions témoignent de ces impressions de voyage : l’ouverture Les Hébrides, la Sym-phonie « Écossaise » (achevée en 1842) et la Symphonie « Italienne » (achevée en 1833 puis révisée et jamais éditée). Revenu à Berlin, Mendelssohn espère un temps pouvoir succéder à Zelter, mort en 1832, à la tête de la Singakademie ; mais le projet n’aboutit pas, et il devient directeur de la musique à Düsseldorf en 1833. Partageant son temps entre l’Angleterre et la cité rhénane, il participe à la redécouverte de Haendel en dirigeant l’oratorio Israël en Égypte. Nommé en 1835 directeur du Gewandhaus de Leipzig, Mendelssohn

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joue dès lors un rôle primordial dans le développement artistique de la ville. En collaboration avec l’Orchestre du Gewandhaus, dont il fait une phalange de premier plan, mais aussi avec l’opéra ou avec le chœur de l’église Saint-Thomas, il organise d’innombrables concerts à l’occasion desquels les Leipzigois peuvent entendre aussi bien ses propres œuvres que celles de ses contemporains ainsi que des pièces plus anciennes de Bach, Haendel ou Gluck. En 1839, il crée la « Grande » Symphonie en ut de Schubert, mort dix ans plus tôt, dont Schumann venait de retrouver le manuscrit. Son programme chargé n’empêche pas Mendelssohn de continuer à composer sur tous les fronts : oratorio (Paulus, créé en 1836 à Düsseldorf), musique de chambre (Quatuors op. 44 de 1837-1838), musique pour piano (divers recueils de Romances sans paroles mais aussi les Variations sérieuses de 1841), musique pour orchestre (Concerto pour piano n° 2, Symphonie n° 2 « Chant de louange »). La dernière décennie de la vie du musicien commence entre Leipzig et Berlin, où Frédéric-Guillaume IV souhaite la présence de Mendelssohn. C’est pour la capitale prussienne que le compositeur écrit ses musiques de scène (dont celle du Songe d’une nuit d’été) ainsi que de la musique religieuse. Mais l’inaboutisse-ment de certains projets du monarque lui permet de retourner à Leipzig, où il fonde en 1843 le Conservatoire. Il s’y entoure d’artistes de premier plan, tels les Schumann ou les violonistes Joseph Joachim et Ferdinand David. C’est pour ce dernier

qu’il compose le Concerto pour violon et orchestre, achevé en 1844 ; il précède d’autres chefs-d’œuvre comme l’oratorio Elias ou, du côté de la musique de chambre, le Trio avec piano n° 2 et le Quatuor op. 80, écrit en mémoire de sa sœur bien-aimée Fanny, morte en mai 1847. Avant même que l’œuvre ne soit créée en public, Mendelssohn meurt, en novembre de cette même année, à seulement 38 ans.

Stéphane DegoutStéphane Degout est diplômé du Conser-vatoire de Lyon (CNSMDP) et a été membre de l’atelier lyrique de l’Opéra de Lyon. Il se produit à l’Opéra de Paris, au Berlin Staats-oper, au Théâtre Royal de La Monnaie, au Theater an der Wien, au Royal Opera House, au Lyric Opera de Chicago, au Metropolitan Opera, à la Scala de Milan, au Bayerische Staatsoper ainsi qu’aux festivals de Salzbourg, Glyndebourne, Aix-en-Provence et aux Chorégies d’Orange. Il interprète la mélodie fran-çaise et le lied allemand, et entreprend de nombreuses tournées internationales de récitals d’Amsterdam à Paris, Londres, Berlin, Bruxelles ou New York. En concert, il fait récemment ses débuts avec le Chicago Symphony Orchestra sous la direction de Riccardo Muti et avec le Los Angeles Philharmonic sous la direction d’Esa-Pekka Salonen. Stéphane Degout débute la saison 2016-2017 au Nederlandse Opera d’Amsterdam avec Les Noces de Figaro de Mozart puis à La Monnaie pour une nouvelle production de Capriccio de Richard Strauss ainsi qu’au Festival

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d’Aix-en-Provence pour une création. Il prendra également part à nombre de concerts sous la direction de René Jacobs, Marc Minkowski, John Nelson et Raphaël Pichon. Il enregistre Werther de Masse-net, Così fan tutte de Mozart, Pelléas et Mélisande de Debussy, Le Comte Ory de Rossini (Metropolitan Opera), Hippolyte et Aricie de Rameau, et Les Boréades du même Rameau en DVD. Il enregistre Un requiem allemand de Brahms (version piano), le Requiem de Fauré et un programme de mélodies françaises (Naïve) ainsi que La Bohème de Puccini (Deutsche Grammophon). Stéphane Degout est chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres et artiste lyrique de l’année 2012.

Julia KleiterParmi les projets de Julia Kleiter pour 2016, citons son retour à Zurich dans La Comtesse (Les Noces de Figaro, Mozart) et la Missa solemnis de Beethoven avec l’Orchestre du Gürzenich de Cologne, le Te Deum de Bruckner dirigé par Zubin Mehta à Munich et Rosenheim ainsi qu’Elias de Mendelssohn avec l’Ensemble Pygmalion sous la direction de Raphaël Pichon. Pour 2017, la soprano allemande est engagée pour de nouvelles productions de Das Land des Lächelns de Lehar à Zurich (qu’elle reprendra en 2018) et fera ses débuts dans Agathe (Der Freischütz, Weber) à la Scala de Milan. On l’entendra également dans La Création de Haydn sous la direction de Zubin Mehta à Berlin, dans Un requiem allemand de Brahms à Londres dirigé par Fabio

Luisi et en récital à Bâle ainsi qu’au Fes-tival Schubertiade de Schwarzenberg. En 2018, elle incarnera Eva (Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg, Wagner) à Munich. Julia Kleiter se forme auprès de William Workmann à Hambourg et de Klesie Kelly-Moog à Cologne. Elle débute en 2004 avec Pamina (La Flûte enchantée, Mozart) à l’Opéra Bastille, rôle qu’elle reprend à de nombreuses reprises, sous la direction de Nikolaus Harnoncourt, Marc Minkowski, Claudio Abbado, Ádám Fischer et Philippe Jordan. En 2005, elle est Giunia (Lucio Silla, Mozart) sous la baguette de Theodor Guschlbauer à Winterthur ; en 2006, Serpetta (La Finta giardiniera, Mozart) avec Nikolaus Harnoncourt ; en 2007, Sophie (Le Che-valier à la rose, Strauss), Zdenka (Arabella, Strauss) avec Franz Welser-Möst ; en 2010, Ilia (Idoménée, Mozart) avec Nikolaus Harnoncourt ; en 2013, Donna Elvira (Don Giovanni, Mozart) avec Fabio Luisi ; en 2015, La Comtesse. Maîtrisant un vaste répertoire opératique, Julia Kleiter se produit dans des rôles aussi variés que Papagena (La Flûte enchanté, Mozart) sous la direction de Claudio Abbado, Suzanne (Les Noces de Figaro), Celia (Lucio Silla, Mozart) avec Tamas Netopil, L’Amour avec Ricardo Muti et Euridice avec Thomas Hengelbrock (Orfeo ed Euridice, Gluck), Marzelline (Fidelio, Beethoven) avec Claudio Abbado et Sylvain Cambreling, Galatea (Acis und Galatea, Haendel)… Rappelons le succès de ses débuts en Almirena (Rinaldo, Haendel) au Lyric Opera of Chicago en 2012, année de son retour à Paris

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avec le rôle de Zdenka sous la direction de Philippe Jordan. En 2014, elle débute dans le rôle d’Emma (Fierrabras, Schubert) sous la baguette d’Ingo Metzmacher au Festival de Salzbourg et termine l’année avec une nouvelle production d’Idoménée à Essen. En 2015, elle incarne La Comtesse à Gand et débute dans le rôle d’Eva à la Staatsoper de Berlin sous la direction de Daniel Barenboim, rôle repris en 2016 à Paris avec Philippe Jordan. Toujours en 2016, elle fait ses débuts en Fiordiligi (Così fan tutte, Mozart) à Zurich et reprend ce rôle au Festival de Salzbourg. En concert et en récital, Julia Kleiter est familière des plus grandes salles du monde. De nombreux disques et DVD témoignent de la variété de son répertoire.

Judith FaJudith Fa poursuit ses études musicales entamées à la Maîtrise de Radio France au Conservatoire d’Amsterdam, où elle est admise en 2007 dans la classe de Sasja Hunnego. Elle rejoint en 2011 le Dutch National Opera Academy (DNOA). Durant ces années, elle bénéficie également des conseils de Margreet Honig, Ira Siff et Udo Reinemann. En 2011, elle est Mélisande (Pelléas et Mélisande, Debussy) ; avec le DNOA, elle interprète les rôles du Feu, de La Princesse et du Rossignol (L’Enfant et les Sortilèges, Ravel) à Anvers, à Rotterdam et à Utrecht. En 2012-2013, elle chante Serpetta (La finta giardiniera, Mozart) à La Haye, Serpina (La serva padrona, Pergolèse), Parasha (Mavra, Stravinski, version russe) au Muziekgebouw aan ‘t IJ d’Amsterdam avec le Residentie Orkest puis l’Asko

Schoenberg Orchestra, Susanna et Bar-barina (Les Noces de Figaro, Mozart) sous la direction de Richard Egarr en tournée aux Pays-Bas. De retour en France, elle est lauréate de l’Académie de l’Opéra-Comique pour la saison 2013-2014. Elle y interprète le rôle de Morgiane (Ali Baba, Lecocq). En 2015, elle est Mimi (Mimi, Frédéric Verrières et Guillaume Vincent) en création au Théâtre des Bouffes du Nord et en tournée, Ohama (Les Contes de la lune vague après la pluie, Xavier Dayer) à Rouen, au Victoria Hall de Genève et à l’Opéra-Comique. En 2016, Judith Fa reprend le rôle de Morgiane à l’Opéra de Rouen et fait ses débuts dans Donna Anna (Don Giovanni, Mozart) avec le Centre Lyrique Clermont Auvergne. Cette saison, elle est Sainte Cécile dans les Histoires sacrées de Charpentier à Caen, Bruges, Lyon et Versailles avec l’Ensemble Correspondances. Elle incarne Fé-an-nich-ton (Bataclan, Offenbach) avec la Compagnie Les Brigands, Wanda (La Grande Duchesse de Gerolstein, Offenbach), retrouve les rôles de Donna Anna et Susanna à Clermont-Ferrand, qu’elle chantera également au Festival de Saint-Céré, puis à Massy la saison prochaine. Elle est également Blondine (L’Enlèvement au sérail, Mozart) dans une version jeune public donnée à la Philharmonie de Paris avec l’Orchestre de chambre de Paris.

Anaïk MorelNée à Lyon, Anaïk Morel fait ses études de chant au Conservatoire de Lyon (CNSMD) dans la classe de Françoise Pollet, où

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elle obtient en 2006 un premier prix avec mention très bien à l’unanimité. En 2004, elle remporte le premier prix du Concours Pierre Bernac à Saint-Jean-de-Luz, et en 2006, le prix du public et le second prix du Concours international de musique de chambre de Lyon, où elle s’illustre en tant qu’interprète passionnée de mélodies françaises et de lieder. En 2011, elle rem-porte le quatrième prix du Concours Reine Elisabeth à Bruxelles. En 2006, Anaïk Morel intègre l’opéra-studio de la Bayerische Staatsoper, où elle se per-fectionne pendant deux ans. De 2008 à 2010, elle est en troupe à la Bayerische Staatsoper à Munich, où on peut l’entendre dans Mercédès (Carmen, Bizet), Fenena (Nabucco, Verdi), Meg Page (Falstaff, Verdi), Hänsel (Hänsel und Gretel, Humperdinck), Sœur Mathilde (Dialogues des Carmélites, Poulenc), Silla (Palestrina, Pfitzner) et Carlotta (La Femme silencieuse, Strauss). Depuis, elle s’est produite à la Bayerische Staats-oper (La Tragédie du Diable de Peter Eötvös, Luisa Miller de Verdi), à la Staatsoper de Berlin et à la Scala de Milan (La Walkyrie de Wagner), à l’Opéra National de Lorraine, à l’Opéra de Lyon et au Teatro Petruzzelli à Bari, à l’Opéra de Paris (Faust de Gounod), à l’Opéra de Sarrebruck et à la Staatsoper de Stuttgart ainsi qu’au Festival de Salzbourg (création mondiale de Charlotte Salomon de Marc-André Dalbavie). En 2015-2016, elle aborde avec succès sa première Carmen à Stuttgart et à Zurich. Parmi ses projets lyriques, citons Preziosilla (La forza del destino, Verdi) à l’Opéra de Bâle, Fenena au Bayerische à la Staatsoper ainsi que Charlotte

(Werther, Massenet) à l’Opéra de Klagenfurt et à l’Opéra du Rhin. Anaïk Morel se produit régulièrement en concert et en récital. Elle chante avec l’Orchestre Sym-phonique de Montréal sous la direction de Kent Nagano (L’Enfant et les Sortilèges de Ravel), avec l’Orchestre de Bretagne (La Damnation de Faust de Gounod), l’Orchestre de Picardie (La Prison de Landowski), l’Orchestre National de Lyon (Pulcinella de Stravinski), l’Orchestre Symphonique et Lyrique de Nancy (Sym-phonie n° 9 de Beethoven), l’orchestre Musique des Lumières (Das Paradies und die Peri de Schumann), Les Siècles sous la direction de François-Xavier Roth (Messe du couronnement de Mozart) et le Brussels Philharmonic sous la baguette d’Hervé Niquet (Requiem de Mozart). Anaïk Morel participe à un enregistrement de mélo-dies de Charles Koechlin (Timpani Records).

Robin TritschlerRobin Tritschler se produit avec des orchestres de renom tels que le London Philharmonic Orchestra (Yannick Nézet-Séguin, Vladimir Jurowski), l’Orchestre National de Lyon (Yutaka Sado), l’Orches-tre de la Fondation Gulbenkian de Lisbonne, l’Orchestre Philharmonique de Hong Kong (Edo de Waart), l’Orchestre Philharmonique de Rotterdam (Philippe Herreweghe), les Virtuoses de Moscou (Vladimir Spivakov) et le BBC Philhar-monic (Juanjo Mena). Avec le RTÉ Concert Orchestra, il interprète Le Messie de Haendel devant le pape Benoît XVI à l’occa-sion du quatre-vingtième anniversaire

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du Vatican et participe à la première au Royaume-Uni de la Passion selon saint Jean de Carl Philipp Emanuel Bach avec le Bournemouth Symphony Orchestra. Avec le Welsh National Opera, il incarne Le Comte Almaviva (Le Barbier de Séville, Rossini), Nemorino (L’Élixir d’amour, Donizzetti), Narraboth (Salomé, Strauss), Ferrando (Così fan tutte, Mozart), Don Ottavio (Don Giovanni, Mozart) et Belmonte (L’Enlèvement au sérail, Mozart). Robin Tritschler débute récem-ment au Covent Garden de Londres dans Wozzeck de Berg et avec le Garsington Opera dans le rôle de Ferrando. Familier du répertoire d’opéra contemporain, il crée les rôles de ténor de Ça ira de Roger Waters et Piccard in Space de Will Gregory, participe à Wagner Dream de Jonathan Harvey (Welsh National Opera) ainsi qu’aux productions d’Europeras 1 & 2 de John Cage et de De Materie de Louis Andriessen lors de la Triennale de la Ruhr. Robin Tritschler se produit fréquemment en récital au Wigmore Hall de Londres avec des accompagnateurs tels que Graham Johnson, Malcolm Martineau, Iain Burnside et Julius Drake. Il est accueilli à la Philhar-monie de Cologne, au Concertgebouw d’Amsterdam et au Kennedy Centre de Washington, par les festivals d’Aldeburgh, d’Aix-en-Provence, le Klavierfest de la Ruhr ou le Festival de musique de chambre de West Cork. Sa nomination comme BBC New Generation Artist en 2012 lui vaut d’être largement programmé avec les orchestres de la BBC comme aux BBC Proms. Sa discographie compte

notamment un enregistrement de Winter Words de Britten (Onyx), un album de mélodies de la Première Guerre mondiale avec Malcolm Martineau ainsi qu’un disque consacré à Britten et Schubert avec Iain Burnside (Wigmore Live). Il participe à l’intégrale des mélodies de Poulenc réalisée par Graham Johnson (Hyperion). Lors de la saison 2016-2017, Robin Trischler interprète Leonora de Beethoven avec l’Orchestre de la Radio Bavaroise, la Symphonie n° 2 de Mendelssohn avec l’Orchestre de la NDR de Hanovre et le Requiem de Mozart avec le London Phil-harmonic Orchestra (Nathalie Stutzmann). Il débutera au Teatro Colón dans De Materie.

Raphaël PichonNé en 1984, Raphaël Pichon commence à pratiquer la musique au sein de la Maî-trise des Petits Chanteurs de Versailles puis poursuit ses études musicales de chant, violon et piano au sein du Conser-vatoire à Rayonnement Régional et du Conservatoire de Paris (CNSMDP). Tout d’abord jeune contre-ténor, il est amené à chanter sous la direction de Jordi Savall, Gustav Leonhardt, Ton Koopman, Geoffroy Jourdain – avec lequel il aborde spéci-fiquement la création contemporaine. En 2006, il fonde et dirige l’Ensemble Pygmalion, chœur et orchestre dédiés au répertoire sur instruments d’époque. Avec son ensemble, aujourd’hui associé de l’Opéra de Bordeaux, il est invité aux festivals de La Chaise-Dieu, de Beaune, de Saint-Denis, de Radio France et Mont-pellier Languedoc Rousillon, d’Ambronay

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ou de Saintes, et remporte un grand succès avec son interprétation du répertoire choral sacré de Bach et le cycle des tragédies Dardanus, Hippolyte et Aricie et Castor et Pollux de Rameau. L’ensemble est invité régulièrement à l’Opéra de Bordeaux, à l’Opéra-Comique, au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, à l’Opéra Royal de Versailles, à l’Opéra de Rouen, à la Fondation Royau-mont, au Palau de la Música Catalana de Barcelone, à la Musikfest de Brême, au Muziekgebouw d’Amsterdam ou encore par les Philharmonies de Hambourg et Essen. Les débuts de Raphaël Pichon dans le répertoire lyrique sont marqués en 2010 par L’Opera seria de Florian Leopold Gassmann à Nantes, puis par une production scénique de la Passion selon saint Jean de Bach aux côtés du Holland Baroque Society à Amsterdam. Depuis 2012, on le retrouve auprès du Stavanger Symfonikorkester, de l’Orchestre National de Montpellier, de l’Orchestre Symphonique et Lyrique de Nancy, des Violons du Roy à Québec ou encore de l’Orchestre de Chambre de Lausanne. Il développe ainsi son répertoire en abordant Noces de Stravinski, la Messe en ut de Mozart, Un requiem allemand de Brahms ou encore Elias de Mendelssohn. En 2014, il fait ses débuts au Festival d’Aix-en-Provence avec Trauernacht mis en scène par Katie Mitchell, spectacle repris au DNO d’Amsterdam, à Valence, Paris, Arras et Lisbonne. La discographie de Raphaël Pichon croise celle de Pygmlion pour les quatre Missæ breves et la Messe en si mineur de Bach ainsi que Dardanus

(Alpha). En 2014, il rejoint Harmonia Mundi pour la Köthener Trauermusik de Bach, enre-gistrement de l’année 2015 des Victoires de la musique. Castor et Pollux sort au printemps 2015, avant un premier enre-gistrement consacré à Mozart aux côtés de la soprano Sabine Devieilhe (Erato). En 2016, il dirige une nouvelle production de l’Orfeo de Rossi, sa première Passion selon saint Matthieu, Zoroastre de Rameau et Elias de Mendelssohn.

Ensemble PygmalionFondé par Raphaël Pichon en 2006 à l’occasion de l’Europa Bach Festival, Pygmalion naît de la réunion d’un chœur et d’un orchestre sur instruments histo-riques. Leur répertoire se veut à l’image des filiations qui relient Bach à Mendelssohn, Schütz à Brahms, ou encore Rameau à Gluck et Berlioz. Après les Missæ breves, la Messe en si mineur (version 1733), le Magnificat, des programmes originaux croisant cantates et création contempo-raine, Pygmalion poursuit en 2011 son travail sur l’œuvre de Bach en créant une première reconstitution totale de la Köthener Trauermusik BWV 244a. En 2011, Pygmalion amorce un partenariat avec le Festival de Beaune et les opéras de Bordeaux et Versailles autour des versions remaniées inédites des tragédies lyriques de Rameau : voient le jour Dardanus, Hippolyte et Aricie puis Castor et Pollux en 2014. Parallèlement, Pygmalion initie avec son chœur un travail indépendant autour des romantiques allemands, débutant en 2011 avec l’œuvre sacré

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de Brahms et Bruckner pour Les Folles Journées de Nantes, puis autour de Schubert, notamment pour les festivals de Pâques d’Aix-en-Provence et de La Roque-d’Anthéron. Après des premiers enregistrements pour Alpha, (Missæ breves et Missa 1733 de Bach, Dardanus de Rameau), Pygmalion enregistre pour Harmonia Mundi depuis 2014 : la Köthener Trauermusik est récompensé par une Victoire de la musique en 2015 (meilleur enregistrement de l’année), un Choc de Classica et ffff Télérama. En 2015 paraissent l’enregistrement live de Castor et Pollux de Rameau ainsi qu’un premier enregistrement consacré à Mozart aux côtés de la soprano Sabine Devieilhe (Erato-Warner Classics). L’année 2015 s’articule autour de deux projets scéniques forts : Trauernacht sur des œuvres de Bach mis en scène par Katie Mitchell et créé au Festival d’Aix-en-Provence en tournée, ainsi qu’une nouvelle production de Dardanus de Rameau mis en scène par Michel Fau donné dans les Opéras de Bordeaux et Versailles. Autour de ces projets, Bach, Mozart et Brahms tiennent une place particulière et emmènent Pygmalion à la Philharmonie de Paris, à Bordeaux, Toulouse, Saint-Denis, Amsterdam, Essen, Francfort, Royaumont, Versailles, Metz, Caen, au Festival de La Chaise-Dieu ou encore à l’abbaye de Lessay. 2016 est marquée par une nouvelle production de l’Orfeo de Rossi à l’Opéra National de Lorraine et à l’Opéra Royal de Versailles, par une première Passion selon saint Matthieu à

Bordeaux, Versailles, Dijon et Cologne, par Zoroastre de Rameau et Elias de Mendelssohn.

Pygmalion est en résidence à l’Opéra National de Bordeaux et est subventionné par la direction régionale des Affaires cultu-relles d’Aquitaine et la Ville de Bordeaux. Pygmalion reçoit le soutien d’EREN Groupe, de la Fondation Bettencourt Schueller, de Mécénat Musical Société Générale ainsi que de la Région Île-de-France. Pygmalion est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

CHŒURSopranos IUlrike BarthArmelle CardotPerrine DevillersMarie-Frédérique GirodNadia LavoyerViolaine Le ChenadecMarie Planinsek

Sopranos IIAnne-Marie BeaudetteMathilde BobotJudith FaAlice FoccroulleVirginie Thomas

Altos IMyriam ArbouzCorinne BahuaudLaia CortesStéphanie LeclercqLucile Richardot

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Altos IIJean-Christophe ClairAlice HabellionCécile PilorgerMarie PouchelonGuilhem Terrail

Ténors IPatrick BoileauDidier ChassaingConstantin GoubetGuillaume GutierrrezRandol Rodriguez

Ténors IIOlivier CoiffetDavid CornillotAdriaan De KosterOlivier RaultBaltazar Zuniga

Basses IMathieu DubrocaJean-Michel DurangJulien GuillotonLouis-Pierre PatronPierre Virly

Basses IIRenaud BrèsGeoffroy BuffièreMatthias LutzeGuillaume OlryGeoffroy Heurard

ORCHESTREViolons ICecilia BernardiniVaroujan DoneyanJulie FriezIzleh HenryRaphaëlle PacaultCyrielle EberhardtAude Caul-Lefèvre

Violons IILouis Créac’hHelena ZemanovaAmarilis BilletSue-Ying KoangSatomi WatanabeKatya PolinPaul-Marie Beauny

AltosFanny PaccoudJérôme van WaerbekeJosèphe CottetPierre Vallet

VioloncellesJulien BarreAntoine ToucheNicolas FritotArnold BretagneCyril Poulet

ContrebassesThomas de PierrefeuGautier BlondelLudek Brany

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FlûtesJean BrégnacNicolas Bouils

HautboisJasu MoisioJon Olaberria

ClarinettesNicola BoudFiona Mitchell

BassonsJavier ZafraEvolène Kiener

CorsPierre-Antoine TremblayRenske WijmaRicardo RodriguezChris Larkin

TrompettesEmmanuel MurePhilippe Genestier

TrombonesStéphane MullerPascal GonzalesFranck Poitrineau

OphicléideDavid Partouche

TimbalesHervé Trovel

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Concert enregistré par France Musique

Ce programme reçoit le soutien du Fonds d’aide à la création de la Ville de Bordeaux et de l’Adami 365.

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SAISON 2016-2017

L E S W E E K- E N D S D E L A P H I L H A R M O N I E

Pâques.14 - 16 avril

Bach Passion selon saint MatthieuRIAS Kammerchor - Akademie für alte Musik Berlin

René Jacobs

Telemann Brockes PassionEnsemble Pygmalion

Raphaël Pichon

Haydn - MacMillan Sept dernières parolesOrchestre de chambre de Paris

Douglas Boyd

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— LES MEMBRES DU CERCLE D’ENTREPRISES —PRIMA LA MUSICA

Intel Corporation, Rise Conseil, RenaultGecina, IMCD

Angeris, À Table, Batyom, Dron Location, Groupe Balas, Groupe Imestia, Linkbynet, UTB Et les réseaux partenaires : le Medef de Paris et le Medef de l’Est parisien

— LES MÉCÈNES DE L’ACQUISITION DE

« SAINTE CÉCILE JOUANT DU VIOLON »

DE W. P. CRABETH —Paris Aéroport

Angeris, Batyom, Groupe Balas, Groupe Imestia

— LE CERCLE DES GRANDS DONATEURS —Patricia Barbizet, Éric Coutts, Jean Bouquot,

Xavier Marin, Xavier Moreno et Marie-Joséphine de Bodinat-Moreno, Jay Nirsimloo,Raoul Salomon, Philippe Stroobant, François-Xavier Villemin

— LA FONDATION PHILHARMONIE DE PARIS —

— LES AMIS DE LA PHILHARMONIE DE PARIS —

LA CITÉ DE LA MUSIQUE - PHILHARMONIE DE PARIS REMERCIE

— SON GRAND MÉCÈNE —

— LES MÉCÈNES ET PARTENAIRES DE LA PROGRAMMATION

ET DES ACTIVITÉS ÉDUCATIVES —

Champagne Deutz, Fondation PSA Peugeot Citroën, Fondation KMPGFarrow & Ball, Fonds Handicap et Société, Demory, Agence nationale pour la Cohésion Sociale et l’Égalité des chances

Philippe Stroobant, les Amis de la Philharmonie de Paris, Cabinet Otto et Associés, AfricinvestLes 1095 donateurs de la campagne « Donnons pour Démos »