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MINISTÈRE DU DÉVELOPPEMENT INDUSTRIEL ET SCIENTIFIQUE
BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES
SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONALB.P. 6009 - 45018 Orléans Cedex - Tél.: (38) 66.06.60
APPLICATION DE L'ANALYSE DES HYDROGRAMMES DES COORS D'EAU
A L'ÉVALUATION DE L'ÉCOULEMENT SOUTERRAIN
Rapport N° 2
r w
EXAMEN CRITIQUE DES DIVERS PROCEDES D'ANALYSE UTILISES
SUR LES HYDROGRAMMES DE DIX COURS D'EAU FRANÇAIS
par
Mme B. RAMBERT
Département géologie de l'aménagement
Hydrogéologie
B.P. 6009 - 45018 Orléans Cedex - Tél.: (38) 66.06.60
72 SGN 371 AME Décembre 1972
RESUME
Ce rapport, qui rentre dans le cadre des études méthodologiques
entreprises par le département Géologie de l'aménagement du B.R.G.M., expose
les résultats obtenus par application systématique de dix sept procédés d'ana¬
lyse des hydrogrammes pluriannuels à dix cours d'eau français en vue d'évaluer
la part de l'écoulement souterrain dans la constitution de leur débit.
Tout en faisant ressortir la grande dispersion de ces résultats
l'auteur s'est efforcé de sélectionner ceux de ces procédés qui paraissaient
les plus aptes à être utilisés selon les caractères variés des bassins à
étudier.
TABLE
1. INTRODUCTION
2. SELECTION DES METHODES D'ANALYSE - REMARQUES PRELIMINAIRES A LEUR EMPLOI
2.1. Méthodes graphiques
2.1.1. Méthodes simplifiées
2.1.1.1. 1ère méthode (AA' )
2.1.1.2. 2ème méthode (AB)
2.1.1.3. 3ème méthode ( ACB)
2.1.2. Méthodes approchées
2.1.3. Méthodes semilogarithmiques
2.1.3.1. Une seule période de crue-décrue
2.1.3.2. x crues
2.2. Utilisation partielle d'hydrograimies annuels
2.2.1. Débits d'étiage annuels
2.2.2. Débits minimaux mensuels
2.2.3. Débits moyens mensuels
2.3. Utilisation de la courbe des débits classés
2.4. Schéma résumant les diverses méthodes appliquées
3. PRESENTATION DES HYDROGRAMMES ETUDIES
3.1. Critères de sélection
3.2. Caractéristiques des bassins versants
3.3. Régime des cours d'eau
3.3.1. Périodes de crues et d'étiages
3.3.2. Amplitude des variations saisonnières
rx
3.4. Caractéristiques de la période étudiée 1958-1967
3.^.1. Années sèches - Années humides
3.^.2. Amplitude des variations interannuelles
3.5. Présentation des hydrogrammes
3.5- 1- Données
3.5.2. Le tracé
3. 5 Documents reproduits
3. 5 A. Représentation schématique
4. APPLICATION SYSTEMATIQUE DES METHODES PERMETTANT D'EVALUER L'ECOULEMENT
SOUTERRAIN - ANALYSE CRITIQUE DES RESULTATS
4.1. Introduction
4.2. Présentation des résultats
4.3. Analyse des résultats
lt.3.1. Remarques préliminaires
it. 3. 2. Dispersion des résultats en fonction de la méthode utilisée
U.3.2.1. Constatations qualitatives
U.3.2.2. Observations quantitatives
1+.3.3. Introduction du facteur temps
I+.3.3.I. Différences interannuelle s
Í+.3.3.2. Différences entre les périodes choisies pour cette étude
U.3.I+. Comparaison des résultats obtenus pour les différents bassins
U. 3.^.1. Dispersion des résioltats selon les bassins
i|.3.^.2. Intervention de la méthode d'analyse
4.4. Examen critique des résultats
5. CONCLUSIONS
Ill
», ,, la SERRE
la SIOULE
(ARTE DE SITÜATIOÍÍ DES BASSIUS VERSAflTS ETUDIES
1. INTRODUCTION
Dans un précédent rapport (Application de l'analyse des hydro¬
grammes des cours d'eau à l'évaluation de l'écoulement souterrain - Rapport
préliminaire par B. RAMBERT - 71 SGK 389 HXD), nous avons exposé les divers
procédés d'analyse d'hydrogramme de cours d'eau, existant è notre connaissance,
Nous présentons ici les résultats de l'application systématique de ces divers
procédés aux hydrogrammes de dix cours d'eau français. L'objectif d'une telle
étude comparée doit être, en effet, de permettre à l'utilisateur :
1. une sélection des procédés :
- les plus faciles à mettre en oeuvre, si possible automatisables,
- les plus objectifs, ne donnant lieu qu'à un minimum d'interprétation dans
leur mise en oeuvre,
- les mieux susceptibles de donner des résultats les plus proches possibles
de la réalité.
2. de déterminer si, devant tel ou tel type d'hydrogranmie, il est préférable
d'employer telle ou telle méthode d'analyse.
Nous avons utilisé pour cela, des cas concrets d' hydrogrammes
pluriannuels, choisis dans des conditions climatiques, géographiques, hydro¬
géologiques diverses, dans le territoire français (voir carte ci-jointe).
La première partie de cet exposé consistera en un rapide rappel
des méthodes dont nous pouvons disposer, afin d'éliminer les moins pratiques
d'entre elles, et de définir les conditions qui nous sont apparues nécessaires
à l'utilisation des autres.
Nous examinerons ensuite, dans la deuxième partie, les résultats
obtenus par l'application de chacune de ces méthodes â chacun des hydrogram¬
mes choisis. L'analyse critique de ces résultats se fera en trois temps :
1 . Comçparaison pour une station donnée des résultats obtenus pour \me même
période selon la méthode employée
2. Comparaison pour une station donnée des résultats obtenus avec une même
méthode selon la période envisagée
3. Comparaison des résultats obtenus avec une même méthode selon la station
envisagée .
2. SELECTION DES METHODES D'ANALYSE - REMARQUES PRELIMINAIRES A LEUR EMPLOI
Nous reprendrons rapidement ici la classification des méthodes
d'analyse établie dans notre précédent rapport (71 SGN 389 HYD) : nous élimi¬
nerons celles qui nous semblent peu objectives, noterons les difficultés ren¬
contrées ou non dans l'essai d'application systématique des autres à l'étude
d'hydrogramme s concrets ainsi que les remarques ou réserves que nous avons été
amenés â faire ; nous donnerons enfin la liste des documents de base nécessai¬
res à leur emploi.
2.1. Méthodes graphiques
Ces méthodes permettent de séparer graphiquement sur 1' hydro-
gramme d'un coxirs d'eau (débit en fonction du temps) le débit de base, ou
écoulement différé, de l'écoulement direct produit par le ruissellement
(crue). Dans la mesure où nous avons considéré que le principal facteur de
cet écoulement différé était la fonction régularisâtrice des réserves aqui¬
fères, nous avons assimilé débit de base et écoulement souterrain. Cette as¬
similation est parfois inexacte, d'autres facteurs, tels les réserves de
surface pouvant entretenir en partie ce débit de base, et nous devrons nous
rappeler au cours de la lecture des paragraphes suivants, ce que signifie
ici le terme "écoulement souterrain".
Le calcul du volume souterrain écoulé au cours de la période choi¬
sie se fait par planimétrage de la surface définie par l'axe des temps, les
perpendiculaires à cet axe aux temps initial et final de cette période, et
la droite ou la courbe de séparation des écoulements souterrains et superfi¬
ciels, différente selon la méthode employée, (cf. graphique l)
Graphique 1
2.1.1. Méthodes simplifiées
Toutes les méthodes simplifiées envisagent l'année dans son
ensemble, avec une seule période de crue-décrue des eaux souterraines.
Conventionnellement , nous ne tiendrons pas compte du décalage
existant entre les pointes de crues des ea\ax souterraines et superficielles,
et les supposerons synchrones , le débit souterrain maximal correspondant
au débit superficiel maximal.
Une exception cependant se présente, lorsque le débit maximal
annuel des eaux superficielles correspond à une crue de courte d\irée
(Nous avons pris ici 20 ou 30 jours selon les cas), située en dehors ou
en marge de la période générale de montée des ea\ix. (cf. graphique 2)
0 mox f
Q m3/s
Graphique 2
Dans l'exemple présenté ici, il conviendrait de prendre le débit
Q3 comme pointe de la crue des eaux superficielles, plutôt que íL^i o^ ^2-
2.1. 1. 1. 1 méthode (AA* )
- Documents nécessaires
graphique arithmétique j débit Q en m^/s en fonction du temps en jour
il est nécessaire de posséder les graphiques de l'année précédant et de
l'année suivant la période à étudier.
- Principe
Par A (Al, A2, A3 etc...), début de la crue, on trace une parallèle à l'axe
des temps qui recoupe la décrue en A', si Ai est supérieur â A2 (cas Al A'i),
ou se prolonge jusqu'au A de l'année suivante si Ai est inférieur â A2 (cas
A2 A3 ) . (cf. graphique 3)
- Détermination du point A
' 52ÍÍYEÍÍÍÍ25 ^ façon systématique, afin d'éliminer au maximum toute inter¬prétation subjective, nous avons situé A chaque fois que cela était possi¬
ble, au niveau du débit le plus faible, précédant la crue ou la période
de crue annuelle, c'est-à-dire du débit minimal de l'année précédente.
. Il existe cependant certaines exceptions à cette règle. Ce même point A,
servant de point de départ aux méthodes graphiques suivantes (arithméti¬
ques ou semilogarithmiques) devra pour ce faire être également placé sur
la courbe de tarissement des eaux souterraines. Le point A précédemment
défini n'obéit pas toujours à cette règle :
- soit que la décrue n'atteigne pas le tarissement mais cette éventualité
ne pose pas de problème, et nous tiendrons compte alors du point A (Q
minimal), (cf. graphique U (I)).
- soit que le débit annuel minimal semble anormalement faible. A se situe
alors au-dessous de la courbe de tarissement, et il serait plus logique
de tenir compte d'un point "j," correspondant à l'intersection de la
courbe de tarissement et de la décrue des eaux souterraines précédant
directement la montée des eaux (cf. graphique h (2)).
- Détermination du point A '
La détermination de ce point ne pose pas de problème. Signalons seulement
qu'il correspond, par convention, à la première intersection de la droite
parallèle à l'axe des temps et de la décrue des eaux, même s'il existe plu¬
sieurs intersections (cf. graphique 3).
- Tracé de la courbe A 'A
Cette courbe correspond à la tangente à 1' hydrogramme entre A' et A qui dans
les cas les plus favorables, équivaut à la courbe de tarissement.
- Remarques
Cette méthode d'emploi aisé, assez objective, peut être utilisée dans tous
les cas. Nous remarquerons cependant que l'écoulement souterrain ainsi cal¬
culé l'est à partir du débit minimal de l'année et sera, dans la plupart
des cas, bien inférieur à la réalité.
Qm3/s
Graphique 3
Qm'/s
fori'as*/>fn^ ¥ir/u9Í
<^A'
1 I11111r
S O N D J P M A
ex ; DJ)OMl f3&5 - fS64
m^a-
' A ' s' O 11r/t D J
tM : Io Srwe ô BAfí /SS6
Graphique U
2.1.1.2. 2ème_méthode _(_AB2
- Documents nécessaires
. graphique arithmétique Q m^/s en fonction du temps en jour (nême remarqueque pour AA' )
. graphique semilogarithmique log de Q m^/s en fonction de t en jour.
- Principe
A début de la crue (vu précédemment), B fin du ruissellement, BA tangente
à la décrue, (cf. graphique 5)
L'emploi de cette méthode repose sur la possibilité de déterminer le point B
qui sur graphique semilogarithmique correspond à un changement de pente.
. Ce point n'existe que si au cours de la période envisagée, la_décrue atteint
i5_EîË_§®_iSî!i£ËË5Ë55 <^®^ eaux souterraines.
. Dans le cas_contraire on peut envisager deux possibilités :
1. La décrue atteint le tarissement au-delà de l'année calendaire étudiée :
- ou bien l'on suppose que l'on a affaire à une seule période de crue-
décrue des eaux souterraines, et l'on joint A au point B^ (ex : A2B't
graphique 5)- Le volume de l'écoulement souterrain, au cours de l'an¬
née envisagée correspond alors à la droite A"B" (période 3 du graphi¬
que 5).
- ou bien l'on ne peut faire une telle hypothèse et le tarissement ^tracé
par récurrence à partir de l'année suivante^ est virtuel et dans ce
cas il n'y a pas de point B (ex : période 5 graphique 5) «(voir page 7)
2. La décrue n'atteint jamais de phase de tarissement, tout au moins pen¬
dant la période que nous connaissons, et il n'y a pas de point B.
. Dans certains cas par contre, en raison de la complexité du réservoir et
de l'étendue du bassin versant, il peut y avoir plusieurs courbes de taris¬
sement successives donc plusieurs_points_d2inflexion lors de la décrue des
eaux superficielles.
De façon conventionnelle nous avons appelé B^ le point origine de la plus
faible pente, b^ le poinb origine de la plias forte (= origine du tarisse¬
ment). N'étant pas toujours assurés de l'existence de ces tarissements suc¬
cessifs, nous avons la plupart du temps évalué deux volumes différents
tenant compte soit de B ( 1 seul tarissement) soit de b (n tarissements, en
général 2). Rappelons cependant que nous n'envisageons qu'une période de
crue-décrue annuelle, et qu'en conséquence nous tiendrons compte des seules
courbes de tarissement annuel (cf. graphique 6 : La Serre à Pont à Buey,
1959-1960, tarissements tj et t2).
Nous renverrons ici au paragraphe 2.1.3.
Graphique 5
111r
0 N I> \ J F
1953
111111
MA M J ^ A S
/S60
Graphique 6
LA SERRE A PONT-A-BUCY
- Tracé de la courbe BA
Cette courbe correspond théoriquement à celle du tarissement, mais il peut
y avoir problème lorsque le point A ne s'y trouve pas (cf. graphique k) .
Dans le cas où A est situé au-dessovis, nous tiendrons compte du point a
précédemment défini (paragraphe 2.1.1.1.).
Dans le cas , par contre , où A se place au-dessus , nous tiendrons compte du
point (A) situé sur la courbe de tarissement à l'aplomb de A, mais ceci
n'est valable que lorsque les débits Q(A) et QA sont voisins (cf. graphi¬
que h (1)).
- Tracé de la droite AB
La jonction des points A et B ne pose, en principe, aucun problème, mais il
peut arriver, dans certains cas, lorsque la période d'étiage se prolonge
bien au-delà du point A, ou que le point B correspond à un débit beaucoup
plus imçportant que QA, que la droite AB recoupe l' hydrogramme. Le tracé AB
deviendra alors, par convention, une ligne brisée : graphique 7 (cf. La
Seine à BAR I965).
Graphique 7
ONDJj'Mjij^ T-^
'^ J A S O M t
LA SEINE A BAR (1965)
Remarque
Cette méthode tout aussi objective et facile d'emploi que la précédente, ne
peut cependant être employée dans tous les cas. Elle donne des résultats
plus élevés que la méthode précédente.
10
2.1.1.3. 3ème méthode ACB
- Doauimnts nécessaires
identiques à ceux de la méthode précédente.
- Principe
A et B précédemment définis, AC prolongement de la courbe de tarisse¬
ment jusqu'à l'aplomb de la pointe de la crue (cf. graphique 8).
Graphique 8
Nous ne détaillerons pas davantage cette méthode. Elle ne peut être
employée que si l'on peut tracer les tarissements de deux années (l)
consécutives : exemple A^Cj et B2A2.
Signalons cependant que lorsqu'il existe plusieurs tarissements suc¬
cessifs :
- C^ est défini par la droite de plus faible pente
- nous calculerons deux valeurs de l'écoulement souterrain tenant
compte des points B et b précédemment définis.
2.1.2. t^thodes approchées
Nous n'envisagerons pas ici les méthodes faisant appel à d'autres
données que l'hydrogramme et retiendrons seulement le procédé d'analyse basé
sur la détermination, sur graphique arithmétique, d'une courbe de tarisse¬
ment que l'on essaie de faire coïncider au mîevix avec les parties terminales
des décrues annuelles.
11
Nous n'avons pas employé cette méthode de façon systématique car
tout en étant assez voisine de la méthode semilogarithmique (voir paragra¬
phe siiivant 2.1.3.) elle n'en possède pas la relative objectivité, maiselle nous a été utile cependant, pour préciser, dans certains cas, le tracéd'une courbe de tarissement difficile à déterminer sur graphique semiloga¬
rithmique où les variations de faibles débits sont particulièrement ampli¬
fiées .
Nous classerons dans ce même paragraphe :
- la méthode de lissage empirique de la courbe, qui ne semble utilisable
que pour les bassins où le ruissellement est à peu près inexistant
- les méthodes russes correspondant à \m climat très particulier et qui
paraissent aussi très subjectives, tout du moins dans-les documents que
nous avons étudiés .
Nous noterons ici qu'on a tenu pour négligeable le rôle de l'"ein-
magasinement de berges" (bank storage) généralement pris en compte par les
russes (cf. rapport 71 SGN 389 HYD, figure lU), mais que de ce point de vue
la méthode ACB semble la plus réaliste.
2.1.3. Méthodes semilogarithmiques
- Documents nécessaires
. graphique arithmétique
. graphique semilogarithmique
- Principe
BA courbe de tarissement, B fin du ruissellement, BC prolongement de
cette courbe vers la gauche jusqu'à l'aplomb de la pointe de la crue
des eaux superficielles, A début de la période de crue.
Graphique 9
12
L'évaluation de l'écoulement souterrain se fait ici en deux temps :
1 ) tracé de toutes les droites sur graphique semilogarithmique
2) report de ces droites, point par point, sur graphique arithmétique.
A la différence des méthodes simplifiées précédemment étudiées, la méthode
semilogarithmique, plus fine permet de tenir compte de plusieurs périodes
de crue-décrue des ea\ix souterraines au cours de l'année (cf. graphique 6),
Nous envisagerons successivement les deux cas :
1 ) une seule période de crue-décrue annuelle2) X crues au cours d'une année.
2.1.3.1. y5Ê_seule_£ériode_crue-décrue_annuelle
L'emploi de cette méthode repose sur la possibilité de déter¬
miner la courbe de tarissement BA (ou les courbes b, B, A).
Il est nécessaire pour cela :
- de tracer 1 ' hydrogramme sur graphique semilogarithmique (logarithme du
débit Q en m^/s en fonction du temps en jour) où le tarissement cor¬
respond à une droite, tout en s 'aidant du graphique arithmétique afin
de relativiser l'importance des variations de faible débit qu'amplifie
la représentation logarithmique.
- de posséder un graphique pluriannuel, car le tracé d'une droite de ta¬
rissement dans le cas de bassins complexes et de grande taille est
souvent délicat et serait tout à fait arbitraire si l'on tenait compte
d'une seule année de mesures.
- Démarche suivie
. Sur la série de x années consécutives choisies, nous avons recherché,
en général à partir des points les plus bas, une première droite de
tarissement annuel que nous pourrions retrouver sur les hydrogrammes
des années suivantes ou précédentes.
Lorsque la décrue annuelle n'avait pas atteint cette phase, nous avons
tracé un tarissement virtuel, par récurrence à partir de l'année sui¬
vante, faisant l'hypothèse simplificatrice qu'à un même débit d'étiage
relatif (décrue interrompue) devait correspondre une même valeiar de
l'écoulement souterrain (cf. graphique 9» année k) .
yS_Ei!2^ii5ê_^Ë_ï!§££2ï!^ peut alors se poser parfois, qui ferait douterde l'exactitude de cette hypothèse (cf. graphique 10 : raccord entre
les années 3 et U).
Dans la plupart des cas cependant »lorsque le problême existe, le tracé
d'un tarissement virtuel est rendu inutile par la présence d'autres
"droites de tarissement" de pente plus forte.
. Noxis avons déjà signalé lors de l'étude des méthodes simplifiées l'exis¬
tence possible de plusieurs "droites de tarissement" successives.
13
Nous devons cependant faire ici une très importante remarque sur la
manière simplificatrice dont nous avons utilisé la méthode semiloga¬
rithmique .
L'emploi rigoureux de ce procédé d'analyse aurait en effet nécessité :
- après le tracé de la première droite de tarissement (ti) (corres¬
pondant à la droite de plus faible pente) déterminant une première
partie de l'écoulement souterrain VSi
- le calciil, point par point, puis le tracé d'un nouvel hydrogramme
correspondant à Q , , , - Qtotal Si
- la recherche sur cet hydrogramme de l'existence possible d'une nou¬
velle droite de tarissement (t2) permettant de définir une seconde
partie de l'écoulement souterrain VS2
- le calcul, point par point, puis le tracé d'un nouvel hydrogramme
correspondant à (Q, - Q ) - Q ... etc..t Si S2
- et ceci jusqu'à ce que nous soyons certain d'avoir évalué le volume
total de l'écoulement souterrain V + V + V ...Si S2 S3
En raison de la complexité des bassins versants envisagés (très éten¬
dus, hydrogéologiquement et climatiquement hétérogènes) donc de la
complexité de leurs hydrogrammes , une telle démarche ne pouvait être
la nôtre, car nous n'étions jamais assurés d'avoir trouvé la droite
de tarissement ti permettant de commencer la décomposition de 1 'hydro¬
gramme.
Notre but, d'autre part était, avant tout, d'évaluer la totalité de
l'écoulement souterrain, quelle que soit l'origine de l'eau et la
façon dont elle circule.
Nous avons donc considéré que les droites trouvées sur graphique semi-
logarithmique (log du débit en fonction du temps) correspondaient
toutes, à l'exclusion peut-être de celle de plus faible pente, à la
résultante de n droites de tarissement. Nous n'avons pas recherché
quelles étaient réellement ces droites de tarissement, et sommes par¬
tis des seules droites résultantes pour décomposer 1' hydrogramme (voir
graphique 10 bis).
Nous savons que cette approximation entraîne une certaine erreur mais
nous pensons qu'il aurait été tout aussi inexact d'utiliser une méthode
rigoureuse en partant d'une incertitude : la détermination de la
droite ti-
Nous ferons remarquer d'autre part que l'utilisation rigoureuse de la
méthode semilogarithmique, s\ir des hydrogrammes complexes, est déjà dé¬
licate lorsque l'on envisage vne seule crue annuelle, mais qu'elle
devient presque impossible et très arbitraire lorsque l'on veut tenir
compte de plusieurs crues, la plupart des droites de tarissement étant
alors virtuelles.
HtGraphi que 10
Graphique 11
1
2
15
Graphique 10 bis
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^9 Ifje*
16
Conventionnellement nous appellerons ^ le point d'inflexion
séparant la droite de plus faible pente, de la droite de pente supé¬
rieure précédente dont l'origine est le point b^.
Détermination du point C
Il n'y a pas grand chose à dire sur ce point, qui par convention se
situe à l'aplomb du débit maximal des ea\ix superficielles, sur le
prolongement de la courbe de tarissement.
Détermination du point A
La détermination de A par contre n'est pas toujours simple.
Nous avons déjà envisagé au paragraphe 2.1.1.1. deux positions possi¬
bles en dehors du point A correspondant au débit minimal de l'année,
les points (A) et a (cf. graphique h).
Il est parfois nécessaire de tenir compte d'un troisième point que
nous appellerons ^ (cf. graphique 12). La jonction du point A à C, par
une droite, sur graphique semilogarithmique, peut en effet dans cer¬
tains cas recouper la montée des ea\ix superficielles, et il devient
nécessaire de prolonger la droite de tarissement au-delà de A((À) ou a),
L'emplacement de ce point ot est malheureusement souvent assez arbi¬
traire. Nous l'avons placé en général à l'aplomb du débit le plus bas
précédent directement la montée de la crue maximale, mais ce point
n'est pas toujovurs défini avec exactitude (ex : l'Argens I96I , la
Siouïe 1962).
Graphique 12
Nous avions pensé utiliser à ce sujet la méthode préconisée par
l'ORSTOM (ROCHE, 1967) et citée dans le rapport précédent, mais la
détermination du "ruissellement parasite" n'est pas souvent objective,
sur les hydrogrammes complexes étudiés ici.
. 17
2.1.3.2. x_££HS5_§]i_22B£E_§E_il5SSiE
Sur la plupart des hydrogrammes étudiés, il semble souvent
grossier de ne considérer qu'\me seule période de crue-décrue annuelle,
en partic\ilier lorsque le ruissellement est relativement faible. Il est
d'aillexxrs impossible dans certains cas de prolonger la courbe de taris¬
sement jusqu'à l'aplomb du débit superficiel maximal (cf. graphique 13,
année 3 ) .
Un problème se pose alors quant à la sélection des crues des
eavix superficielles auxquelles doivent correspondre des crues des eaux
souterraines.
Conventionnellement nous avons fixé de façon plus ou moins arbi¬
traire trois critères :
- l'amplitude de la crue, h , doit être, selon les cas, de l'ordre d'\jn
cycle ou d'un demi cycle logarithmique, ou du nême ordre de grandeur
que la crue maximale annuelle
- la durée de la crue, 6 , doit être de l'ordre du mois (parfois 20 jours)
- l'espacement des maximums de deux crues consécutives, A t , doit être
supérieur à un mois (parfois 20 jo\irs)
( ex : graphique 13)
Une fois ces crues sélectionnées, nous avons procédé de la même
manière que précédemment pour les crues annuelles.
Nous ferons cependant plusieurs remarques :
- La (ou les) courbes de tarissemenlî' correspondent en général à la der¬
nière crue individualisée de l'année. (On peut cependant la retrouver
au niveau d'autres crues (ex : graphique 13, année k, crue O).
- En conséquence le tarissement est souvent virtuel sous les crues pré¬
cédentes (même procédé de tracé qu'au paragraphe précédent).
- Certaines crues, bien que répondant aux critères de sélection précé¬
demment définis, n'ont pas d'écho sur l'écoulement souterrain, lorsque
le point B les précède ( ex : graphique 13, année 3j crue 3).
- Par rapport aux résultats obtenus lorsque l'on considère l'année dans
son ensemble, l'individualisation de crues secondaires donnera :
. une valeur plus faible de l'écoulement souterrain lorsque les crues
secondaires suivent la crue principale (années 1 - 2)
. une valeur plus forte au contraire lorsqu'elles la précèdent
(année 3)
- Le schéma se complique lorsque l'on a affaire à pliisieurs droites de
tarissement successives (ex : graphique 6).
- Conclusions
De toutes les méthodes envisagées jusqu'ici, celle-ci est certainement
la plus nuancée et sans doute la plus proche de la réalité, mais par la
même la moins objective parce que faisant le plus appel au jugement de
son utilisateur.
L'intervention de celui-ci est en effet nécessaire à plusieurs stades :
18
T111I1r- IIIII r IIII-1 I
Graphique 13
. 19
- au stade purement graphique tout d'abord, le tracé des "droites
de tarissement '!n 'est pas toujours évident. Une différence de
quelques degrés selon les points de départ, choisis dans les
faibles débits, peut entraîner des grandes différences dans les
débits élevés .
La détermination du point A, (A), a, et surtout a, peut également
poser un problème .
- au stade du choix :
. des droites de tarissement d'une part, toutes les droites que
l'on peut trouver correspondent-elles effectivement à vin taris¬
sement ?
. des crues secondaires d'autre part.
Nous nous sommes souvent aidés de ce que nous connaissions des
bassins versants pour résoudre ces problèmes dans le second cha¬
pitre de cet exposé.
Il est d'autre part permis de se demander si les conventions de
tracé fixées a priori, sont exactes :
. Poxirquoi en effet telle crue aussi importante sinon plus que telle
autre, ne provoque-t-elle aucune crue souterraine, ou une crue
beaucoup plus faible ? (ex : graphique 13 > année 3, crue 3 ;
graphique 6, crue O) .
. Des crues de faible amplitude, mais de longue durée, ne pourraient-
elles pas également correspondre à des crues souterraines ? ...
2.2. Utilisation partielle d' hydrogrammes annuels
A 1' encontre des méthodes précédentes, celles qui suivent (à l'ex-
ception de la dernière) ne nécessitent aucune intervention de leur utilisa-
te\ir.
Nous ne les décrirons pas à nouveau puisqu'elles l'ont déjà été
dans le rapport précédent (71 SGN 389 HYD) et les énumérerons seulement.
2.2.1. Débits d' étiages annuels
Quatre définitions conventionnelles ont été systématiquement
appliquées :
- débit mensuel du mois le plus sec
- débit moyen des 10 jours - 30 j - 90 J consécutifs au cours desquels
l'écoulement a été le plus faible. Ce calcul de la moyenne mobile se
fait d'ailleurs de façon automatique (cf. programme CARAC ) . Nous nous
sommes aperçus, dans la seconde partie de ce rapport qu'il aurait peut
être été intéressant pour quelques bassins d'étendre la période d'étia¬
ge à 120 ou 150 jours. Faute de temps nous n'avons pu réaliser cette
tentative ici.
20
2.2.2. Débits journaliers minimaux mensuels ; méthode de BERKALOFF
et CASTANY
2.2.3. Débits moyens mensuels
Cette dernière méthode nécessite une certaine intervention
de son utilisateur et semblerait, a priori, assez subjective, en
particulier lorsqu'il s'agit de tracer la tangente à la pseudo¬
courbe de tarissement. Nous avons cependant constaté que les
résultats obtenus étaient assez homogènes.
Nous devons signaler qu'au lieu d'utiliser la vale^ir
médiane des x débits moyens mensuels de la série pluriannuelle
choisie (cf. rapport 71 SGN 389 HYD), nous nous sommes contentés
plus simplement de la moyenne arithmétique.
2.3. Utilisation de la courbe des débits classés
La courbe annuelle des débits classés pouvant être tracée auto¬
matiquement, nous avons tenté d'utiliser systématiquement cette méthode.
Nous avons travaillé sur les graphiques arithmétiques de préfé¬
rence aux graphiques semilogarithmiques (logarithme du débit en fonction
du temps) sur lesquels il était difficile de trouver un point d'inflexion
séparant les débits de crue des débits de tarissement (cf. rapport pré¬
cédent ) .
Les résviltats ainsi obtenus semblant peu cohérents en raison de
la relative subjectivité de cette méthode, nous n'en avons pas vraiment
tenu compte et n'avons pas utilisé cette méthode sur tous les bassins.
SCHÉMA RÉUNISSANT LES DIVERSES MÉTHODES APPLIQUÉES
GRAPHIQUE U
û en m 3 / s
F • M A M J J AA S
AMéthodes graphiques simplifiées
Hydrogramme
(1)
(2)
U)
A
A
A
A' 18 IC B
Méthodes semi-logarithmiques
17} 1*r tarissement (1 crue) '
(6) If tarissementln crues)1
(9) 2e!Pe tarissementli crue)
'Ü1* tarissement(n crues)
'U* tarissement(10)
22
3. PRESENTATION DES HYDROGRAMMES ETUDIES
3.1. Critères de sélection
Les objectifs finaux de cette étude ont déterminé les caractéris¬
tiques des hydrogrammes étudiés ici.
Nous désirions en effet :
- d'une part observer la dispersion des valeurs de l'écoulement souterrain
selon les méthodes d'analyse utilisées
- d'autre part rechercher si certains facteurs pourraient orienter ces
résultats et dans quel sens :
. facteurs fixes tout d'abord tels que la taille, la situation géogra¬
phique (topographique, climat) et hydrogéologique des bassins versants
. facteurs variables ensuite, tels que les précipitations et la tempé¬
rature .
Il nous fallait donc :
- des stations de jaugeage valables où l'écoulement ne soit pas influencé,
c'est-à-dire à débit naturel
- une longue période d'observation continue afin d'avoir une ou plusieurs
phases de tarissement. Nous avons choisi la période 1958-67 afin de
pouvoir comparer nos résultats à ceux de l'étude de 0. BOUILLIN sur
l'évaluation globale des écoulements souterrains moyens en France
(rapport 70 SGN 299 HYD)
- des bassins versants situés dans des conditions géographiques, clima¬
tiques, géologiques les plus diverses
- la plupart d'entre eux devraient avoir une nême taille ( 1 000 à 1 500
km^) mais quelques-uns placés dans les mêmes conditions géographiqueset géologiques devaient être plus petits ou plus grands (200 et 2 000
km2).
3.2. Caractéristiques des bassins versants
Nous résiamerons dans le tableau ci-après (tableau l) les princi¬
pales caractéristiques de bassins versants choisis (situés sur la carte
de la page III) :
1. Nom du cours d'eau jaugé
2. Nom de la station de jaugeage
3. Superficie du bassin versant en km^
k. Situation géographique régionale donnant une idée du relief
5. Situation climatique régionale donnant une idée approximative de l'im¬
portance des précipitations, de leur nature (neige - pluie), de leur
répartition dans le temps (pluie d'orage des climats méditerranéens
par exemple)
6. Composition géologique
7. Evaluation approximative de l'écoulement souterrain moyen exprimé en
pourcentage de l'écoulement total, d'après la carte de la "classifi¬
cation hydrogéologique du territoire appliquée à la détermination de
l'écoulement souterrain moyen" de 0. BOUILLIN (rapport 70 SGN 299 HYD)
23
8. Hauteur des précipitations annuelles en mm, moyenne sur la période 1958-
67 d'après les tableaux de 0. BOUILLIN. Les valeurs entre parenthèse
correspondent à celles de bassins versants plus étendus, englobant les
bassins choisis, et sont données lorsque l'on ne possède pas de vale\irs
plus précises. Faute de temps nous n'avons pas pris la peine dans ce cas
de calculer les valeurs exactes.
9.10. Débit annuel en m^/s et en l/s/km^, moyenne sur la période 1958-67
11. Remarques sur la valeur de la station.
3.3. Régime des cours d'eau
Un graphique des variations du débit mensuel moyen au cours de
l'année, calculé sur la période 1958-67 (excepté pour l'Hérault (59-67) et
pour la Seine à Polisy (62-67)) donne une idée du régime général de chac\in
des cours d'eau (graphique 15).
3.3.1. Périodes de crues et d'étiages
On peut ainsi séparer quatre types de régimes différents :
1 - débit maximal en Janvier
minimal en Août - Septembre
influence prédominante du climat océanique
relief peu accentué
. le Blavet, la Sèvre Niortaise, la Serre
2 - débit maximal en Janvier
minimal en Juillet - Août
mais léger accroissement du débit en Mars et Avril
relief plus accentué
climat océanique altéré ou montagne
. la Seine (Bar/Seine et Polisy) , la Sioule
3 - débit maximal en Avril - Mars
seconde crue en Décembre
basses eaux en Août
fort relief, climat de montagne
. la Drôme, le Fier
k - deux périodes de hautes eaux, comme précédemment, mais celle de
Décembre prédomine
. l'Argens
5 - l'Hérault, quant à lui a un comportement tout à fait différent :
3 périodes de hautes eaiox, maximum en Novembre, puis Mars et Janvier.
TABLEAU
1
cours d'eau
1. Argens
2. Blavet
3. Drôme
1». Fier
5. Hérault
6. Seine
7. Seine
8. Serre
9. Sèvre
niortaise
10. Sioule
2
station
Entrai gués
Kerrousse
Luc en Diois
Vallières
Moulin
Bertrand
Bar/Seine
Polisy
Pont â Buey
Niort
Pont du
Bouchét
3
S
km2
1 5^2
1 800
190
1 350
1 090
2 320
1 1*60
1 630
936
1 170
k
situation
géographique
Provence
Sud massif
armoricain
Préalpes
du Sud
Préalpes
du Nord
Languedoc
SE Bassin
de Paris
SE Bassin
de Ptiris
Nord Bassin
de Paris
Poitou
Centre
Massif cen-^
tral
5
situation
climatique
Méditerranéen
Océanique
Montagne
Montagne
Méditerranéen
Océanique
altéré
Océanique
altéré
Océanique
altéré
Océanique
Montagne
6
situation
géologique
Calcaire et ) ^^^ ^
alluvions (
Socle : )
granits ( 100 %schistes )
Calcaires plissés
50 íschistes "V» 50 Í
Calcaires plateaux
50 *Argiles marnes )'v
Gris (50 %
Calcaires karsti-
fiés "^ 50 /{
Socle : Schistes
-^ 50 %
Calcaires -^60%
karsti fi es
Calcaires _ , -
karsti fies
Craie et cale.
Jurassique 100 j!
Cale . karsti fiés-v-SÓÍí" tertiaires'\'30í{
" et marnes '^30%
Socle '^^0%
Socle -^90?
Terrains volca¬
niques <\,5 %
%
7
estimation écoule¬
ment souterrain
Qs/Qt en %
80 â 90 ;(
0
-tjij^Q étiage
+ 0
-> 80à 100)5
Q étiage
+ 100 %
-» 0
+ 100 %
+ 100 %
-» 80 à 90 %
-> 100 %
+ 80 à 90 ?+ 50 ;«
0 %
0
-* 100' ¡f
-> 50 i
(Q étiage = Mois
8
Précipi¬
tations
en mm
897
1012
(1028)
IS886 km2)
(1370)
(85000 km2
(1121)
(S2185 km2;
(813)(S3'»00 km2;
(813)(S3U00 km2;
(781*)
( SU290km2 )
900
1017
min.)
9 10
détit
m3/s
ll«,7
25,9
2.»*
l43,2
(30)
sur 9 ans
22,3
12,6
11,7
16,5
l/s/km2
9,5
lU.U
12,6
32
(27.5)
9,6
7,7
12,5
11»,1
11
Remarques
sans doute ré¬
gulation arti¬
ficielle ou
lâchées d'eau
en 62,61» et sur¬
tout de 65 à 67
--
Ce bassin com¬
prend le lac
d'Annecy
GRAPHIQUE 15
Variation du débit moyen mensuel (1958-1967)
25
Groupe 1
mS/s
90
10
LA SERRE
z
9
1 2 3 a s 6 7 9 9 to ft ti
t
20'
1 2
LA SEVRE
3 4 "T" 6 7
â
ô $ to tf t2
40-
iû .
S6 .
9ñ '
1
t 2
LE BLAVET
^P 5 6 7
a
a 9 10 11 12
GrôuM II
*»V-»
lO "
/
1
L
2
A
3
SEINE â Polisy4
" 8 6 7
e
s
^,
s
r
10 11 12
1 LA SEINE â Bar
CO
30
20
IO
1 2
a
3 4- 5 s
T_
7 e 3 to tt 12
ZQ-
'Q'
1
1 2
LA
5
3 4
SIOULE
5^ 6
1
7
a
a 9 to tf 12
graphique 1 5 (suite) 26
Groupa IV
L'ARGENS
«
20-
fO '
o
0 -
2
.a
12
' 1 2 3 4 S 6 7 à 3 IO tt fZ
Groupe III
.,, LA DROMErr>a/3 ^
6-12
2.5-
m s/s
65-
3 6 7 a 9 10
^ LE FIER
it te
60- 1
35-
45 -
tK .00
*o
*o '
'0 '
o '
0
1 2 3 4 5 6 7
±\
a 9 IO II
12
12
Echcll*
,^
î
j'f'M'A'n'j'j '^'/ V V'/,'
Groupe V
L'H ERAULT
30-
40 '
oO '
9ñ m
lit m
'S
1
1 '/
3
3 4 S 6
7
7
a
a 9 iO
r^
1/ 12
27
3.3.2. Amplitude des variations saisonnières
Le tableau ci-dessous, tableau II, donne la valeur de ces
fluctuations saisonnières et permet de faire quelques remarques :
TABLEAU II
Bassin
Fier
Serre
Sioule
Seine Bar
(Seine Polisy)
Argens
Sèvre
Blavet
Hérault
Drôme
debit moyen mensuel
Q max - Q min
m^/s
38,1 3
12,1 S
23,8 5
25,3 4
21 ,U 6
20 8
21,3 7
i+7,8 1
U6,8 2
3,70 10
Q max
Q min
2,5
2,8
5,8
6
6,6
7,2
7,3
9,7 J
10,7
15,3
~-
groupe
III ~
I
II
IV
I
V
III _
a
b
a
d
En valeur relative, les variations sont de faible amplitude pour les
bassins de region calcaire et crayeuse et de climat de montagne ou
océanique altéré.
Elles augmentent dans les régions franchement océaniques surtout lorsque
le bassin devient moins perméable (ex : Blavet).
Le maximum est atteint dans les régions méditerranéennes (Hérault,
Drôme ) .
3.4. Caractéristiques de la période étudiée 1958-1967
3.U.I. Années sèches - Années humides
Nous schématiserons de la même manière que précédemment les varia¬
tions du débit annuel moyen en fonction du temps pour chacime des stations.
28
Les graphiques ci-après (graphique l6) donnent l'évolution du débit
annuel moyen exprimé en m^/s de 1958 à 1967-
On observe quatre années humides, plus ou moins importantes selon
les régions, 1958-60-63 et 66, et trois années plus sèches, 59-62 et particu¬
lièrement I96U.
Le tableau ci-dessous, tableau III, résume l'importance relative de
ces années selon la station.
TABLEAU III
Station
Années humides
1ère 2è 3V
e 1+è
Années sèches
1ère 2è 3è
II
III
IV
V
Blavet
Sèvre
Serre
Seine (Bar)
Sioule
Fier
Drôme
Argens
Hérault
i960
1966
1966
1965{66)
1958
i960
i960
i960
1963
^^
^^
1966
1963
i960
1958
I966^fi
1963
1963
1963
i960
1958
1958
1958
i960
i960
1965
1966
(1965)
1963
i960
1963
1958
^96h
^96k
1959
196Í+
196U
1962
196Í+
1961
5^^
1962
I96I+
(1959)
(1962)
1959
1967
^^ 1959
(1959)
^96h
1962
et l'on constate que les bassins se regroupent à peu près selon les classes
envisagées précédemment (2.3.1.), l'Hérault se comportant tout à fait diffé¬
remment .
GRAPHIQUE 16
Groupe I Croupe IV Groupe III
m3/s 7. BLAVET
J47
40
xñ
10
ni9/s
ov
20
nf
SO
20
10
0 1333 39
8. SEVRE
5 î
60
)EF
6/
RE
62 63 6* ¿S ¿7^
Groupé II
1353
k
39
9- ARGENS 2. FIER
_
î.L
iso
rmM/,
90
M^
.A
\ S
ë't
SEINE
lOULE
62 63
â F
64
30
AR
63
. t
66 67
20
mS/s¡0 ^
5
Grou
m3/»40i
?^
1953
i
39
1.
l
60
) ROME
1-
6t
HERAU
62 63
LT
rt 65 66 ^r
30
3.^.2. Amplitude des variations interannuelle s
Le tableau ci-dessous, tableau IV, donnera une idée de l'amplitude
maximale de variations interannuelles.
TABLEAU IV
Station
Blavet
Sioule
Serre
Fier
Drôme
Seine (Bar)
Sèvre
Héra\ilt
Argens
débit moyen
Q max - Q min
en m^/s
20,8 S
13, U 7
11,7 5
32 2
2,1+5 5
21,3 4
lit, 2 6
29,9 3
U7,5 1
annuel
Q max
Q min
2,1
2,2
2,5
2,6
2,7
3
3,1
3,1
21,8
Les variations relatives sont à peu près identiques, le débit moyen
annuel de l'année la plus humide étant de 2 à 3 fois supérieur au débit
de l'année la plus sèche.
l'Argens fait exception à la règle. Bien que les mesures de 1967 (année
la plus sèche) correspondent à des débits influencés, on peut constater
que le débit de l'année I96O est beaucoup plus élevé que la moyenne, et
que le rapport Q max/Q min s'il n'atteint pas 21,8 est certainement bien
supérieur à 3.
3.5. Présentation des hydrogrammes
3.5»1- Les données
Les hydrogrammes étudiés ici ont été dessinés à partir de données
d'origine diverse :
- les annuaires hydrologiques de la France (Société hydrotechnique de
France)
- les stations de jaugeage exploitées par les circonscriptions électriques
(Ministère du développement industriel et scientifique)
- des données comçplément aires fournies par :
. l'EDF - groupe régional de production hydraulique Méditerranée
. la première Circonscription électrique (Paris)
.31
la Uème circonscription électrique (Limoges)
la Compagnie nationale d'aménagement du Bas-Rhône-Languedoc.
3.5.2. Le tracé
Ils ont été tracés automatiquement (utilisation du prograjnme
PLUME) sur graphiqioes arithmétique et semilogarithmique, l'échelle :
- des temçps (exprimés en jour) étant fixe, 1 cm pour un peu plus de 20jours
- des débits (exprimés en m^/s) variant selon les cas en fonction desvaleurs des débits maximaux et minimaux enregistrés au cours de la pé¬
riode 1958-67. Noiis avons dû, dans certains cas, fixer un débit maximal
inférieior à la réalité, afin de représenter, de façon plus claire, les
variations des faibles débits qui nous intéressaient surtout.
3.5.3. Documents reproduits
Nous n'avons reproduit en annexe, à échelle réduite, que cer¬
taines parties de quelques-uns des hydrogrammes étudiés, ceci à titre
d'illustration. Le tableau ci-après, tableau V, en donne la liste :
TABLEAU V
Années
Station 1958 I 59 I 60 I 61 I 62 I 63 I 6U I 65 I 66 I 67
ARGENS
SEINE BAR
SSINE POLISY
SERRE
SEVRE
SIOULE
3.5. 1+. Représentation schématique
Nous avons par contre donné pour chaque station l'évolution du
débit min et maoc de chaque mois sur la période étudiée en numérotant les
crues dont nous avons tenu compte dans l'interprétation semilogarithmique.
Voir graphique 17 ci-après.
LA SEINE A POLISY
LA SEINE A BAR
L' HERAULT
LE FIER
LA DROME
LE BLAVET
L'ARGENS
LA SERRE
LA SEVRE
LA SIOULE
a Qtftr mo/a
¡90S
O minimume/ti moi*
¡9J$ I960 ¡96/ 1962 ¡963 ¡364
F ig 1 7 _ E V O L U T I O N D E S D E B I T S M A X I M U M E T M I N I M U M
¡SS6 ¡S67 ta
33
4. APPLICATION SYSTEMATIQUE DES METHODES PERMETTANT D'EVALUER L'ECOULEMENT
SOUTERRAIN - ANALYSE CRITIQUE DES RESULTATS
4.1. Introduction
Nous avons tenté d'appliquer à chacun des hydrogrammes choisis,
toutes les méthodes d'analyses citées précédemment. Le tableau ci-après,
tableau VI, donne pour chaque station la liste des procédés qui ont pu
être utilisés.
Nous reprenons ici la numérotation des méthodes donnée à la suite
du graphique lU, page 18 bis).
4.2. Présentation des résultats
Nous présenterons pour chaque station les résultats sous deux
formes :
- yn_tableau (tableaux A à J en annexe) donnant les valeurs de l'écoule-
ment~souterrain, en fonction de la méthode d'évaluation utilisée :
. pour chaque année calendaire de la période étudiée, l'année calen¬
daire ayant été choisie, de préférence à l'année hydrologique, afin
de pouvoir utiliser directement les données des annuaires (en parti¬
culier le débit annuel moyen) et de faciliter les comparaisons entre
bassins
. pour la série d'années consécutives la plus longue possible, au cours
de laquelle le plus grand nombre de méthodes a pu être appliqué
. pour une période commune â toutes les stations : 1959~6l
Cet écoulement souterrain sera exprimé en pourcentage de l'écou¬
lement total au cours de périodes identiques, la valeur de l'écovilement
total (dernière colonne) étant exprimé soit en 10^ m^ (première ligne)soit en m^/s (deuxième ligne).
~ ÎÎi_iî!5P^iaHÊ (graphiques 18 à 27) illustrant ce tableau, et représen-tint~lës variations annuelles de l'écoulement souterrain exprimé en
pourcentage de l'écoulement total.
TABLEAU VI
Station
Argens
Blavet
Drôme
Fier
Hérault
Seine Bar
Seine Polisy
Serre
Sèvres
Si ouïe
1
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
2
+
+
+
+
+
+
+
+
+
méthodes
3 k
+
+
+ ) +
. + ) +
+) +
+) +
+ ) +
+ +
+
5
( + )
( + )
( + )
+
(+)
(+)
graphiques
6 7
+ +
+
+
+
+
+
(+)
(+)
+
8 9
+
+
( + ) +
(+)
+
+
(+) (+)
+ (+)
+
10 10'
+
+
+
+ +
+
+ +
+ +
étiages
11
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
12
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
13 ll+ 15
+ + +
+ + +
+ + +
+ + +
+ + +
+ + +
+ + +
+ + +
+ + +
+ + +
16
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
17
+
+
+
+
+
+
+
+
Remarques
La période 65 à 67 n'a pu être
utilisée poxir les méthodes gra¬
phiques, car le débit est influ¬
encé. 2 courbes de tarissement
Les méthodes graphiques autres
que AA' n'ont pu être appliquées
car il a été impossible de trou¬
ver 1 courbe de tarissement
1 seTil tarissement. Il serait
peut être possible d'en trouver
un second mais qui doublersdt
les résultats obtenus ce qui
s'éloignerait de la réalité
n courbes de tarissement
n courbes de tarissement
n courbes de tarissement
n courbes de tarissement
^ courbes de tarissement
n courbes de tarissement
1 tarissement1 . ..._._._._..
(+) : méthode qui n'a pu être utilisée que sur 2 ou 1+ ans 4=-
Graphique :18 VARIATION OE L' ECOULEMENT SOUTERRAIN SELON
LA METHODE D'ANALYSE UTILISEE ET L'ANNEE ENVISAGEE
35
N» des méthodes : 1 17 N* de l'année 1 â 10 (1958 2 1967)
L'ARGENS
os/qt
1 007»
95
90
5 -
60
75
70
65
60
SS -
50
45 -
40
35
30 -
25.
20
15 -
10 -
S -
n.
8
-74-
irit
1
4
-S-7
-2-6-
2 3
-5
7_
-2-6.
4 5
-
6
=Z=
_2_
-S
- 7_ s
_3_
7
-
8
4
zh:-.2_
-7_
-3
9
_4
7
-5
-2
10 1 10'
-10-
-
6-
=P_2_
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11
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17
méthodes
Graphique : 19 VARIATION DE L' ECOULEMENT SOUTERRAIN SELON
LA METHODE D'ANALYSE UTILISEE ET L'ANNEE ENVISAGEE36
N» des méthodes : 1 17 N« de l'année 1 â 10 (1958 â 1967)
LE BLAVET
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17
méthodes
Graphique : 2 0 VARIATION DE L' ECOULEMENT SOUTERRAIN SELON
LA METHODE D'ANALYSE UTILISEE ET L'ANNEE ENVISAGEE37
N« des méthodes : 1 17 N« de l'année 1 1 10 (1958 â 1967)
LA DROME
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méthodes
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Graphique : 21 VARIATION DE L' ECOULEMENT SOUTERRAIN SELON
LA METHODE D'ANALYSE UTILISEE ET L'ANNEE ENVISAGEE38
N» des méthodes : 1 17 N" de l'année I â 10 (1958 â 1967)
LE FIER
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17
méthodes
Graphique :22 VARIATION DE L' ECOULEMENT SOUTERRAIN SELON
LA METHODE D'ANALYSE UTILISEE ET L'ANNEE ENVISAGEE39
N» des méthodes : 1 17 N« de l'année 1 â 10 (1958 â 1967)
l'herault
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17
méthodes
Graphique : 23 VARIATION DE L' ECOULEMENT SOUTERRAIN SELON i^q
LA METHODE D'ANALYSE UTILISEE ET L'ANNEE ENVISAGEE
N» des méthodes : 1 17 N* de l'année 1 â 10 (1958 â 1967)
LA SEINE A BAR
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17
méthodes
Graphique : 2^ VARIATION DE L' ECOULEMENT SOUTERRAIN SELON i^^
LA METHODE D'ANALYSE UTILISEE ET L'ANNEE ENVISAGEE
N« des méthodes : 1 17 N* de l'année 1 â 10 (1958 â 1967)
LA SEINE A POLISY
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17
méthodes
Graphique : 25 VARIATION DE L' ECOULEMENT SOUTERRAIN SELON
LA METHODE D'ANALYSE UTILISEE ET L'ANNEE ENVISAGEE
1+2
N"» des méthodes : 1 17 N" de l'année 1 â 10 (1958 â 1967)
LA SERRE
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méthodes
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Graphique 26 VARIATION DE L' ECOULEMENT SOUTERRAIN SELON
LA METHODE D'ANALYSE UTILISEE ET L'ANNEE ENVISAGEE
k3
N« des méthodes : 1 17 N* de l'année 1 â 10 (1958 â 1967)
LA SEVRE NIORTAISE
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17
méthodes
Graphique .-27 VARIATION DE L' ECOULEMENT SOUTERRAIN SELON j^i^
LA METHODE D'ANALYSE UTILISEE ET L'ANNEE ENVISAGEE
N» des méthodes : 1 17 N" de l'année 1 â 10 (1958 â 1967)
LA SIOULE
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méthodes
10 11 12 13 14 15 16 17
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4.3. Analyse des résultats
U.3.1. Remarques préliminaires
Les résultats présentés ci-dessus sont exprimés en valeur abso¬
lue (m^) et en proportion {%) de l'écoulement souterrain sur l'écoulementtotal. Dans l'optique de cette étude, l'analyse critique qui suit portera
sur les seuls pourcentages.
Le but principal de ce travail est d'étudier la dispersion des
résTJiltats en fonction de la méthode d'analyse utilisée. Mais l'évalua¬
tion de l'écoulement souterrain dépend également de deux autres facteurs:
la période envisagée, et le bassin considéré. Nous procéderons donc en
trois étapes :
1°) Nous essaierons d'éliminer les facteurs temps et lieu et étudierons,
pour chaque station séparément, la dispersion des résiiltats sur la
période la plus longue possible, au cours de laquelle nous aurons pu
employer le maximum de procédés d'analyse. Cette période varie selon
les bassins de 3 à 8 ans.
2°) Nous introduirons, pour chacune des stations, le facteur temps.
3°) Nous comparerons les résultats obtenus sur une période commune pour
les différents bassins.
it. 3. 2. Dispersion des résultats en fonction de la méthode utilisée
Nous avons regroupé sur un même graphique (28) les valeurs de
l'écoulement souterrain moyen interannuel, calculées pour chacun des
bassins à partir du plus grand nombre possible de procédés (la période
sur laquelle a été évalué cet écoulement variant selon les bassins entre
3 et 9 ans).
L'observation de ce graphique 28 permet plusieurs constatations :
U. 3 . 2 . 1 . Constatations_^ualitati ves
Les dispersions et les répartitions des résultats, quel que soit
le bassin considéré, sont assez semblables :
- les plus faibles valeurs de l'écoulement souterrain sont obtenues à
partir des méthodes graphiques simplifiées AA' ( 1 ) , et ACB(1+) auxquelles
s'ajoute l'étiage de 10 jours (12)
- viennent ensuite les étiages de 30 jours (13) et du mois (il) qui don¬
nent des résultats très voisins (excepté pour le Fier) et dont se
rapproche la méthode graphique (2) AB
- puis les méthodes (lU), étiage des 90 jours, et (16), débit mensuel
moyen (le Fier fait toujours exception)
- les procédés semilogarithmiques tenant compte d'une crue (T) et (9)mais surtout de x crues (IO) et (10') donnent en général les pourcen¬
tages les plus élevés, inférieurs ou supérieurs, selon les cas, à la
méthode des débits mensuels minimums (15) et à celle des débits clas¬
sés (17), mais nous ne tiendrons pas vraiment compte de ce dernier
procédé dont l'application semble trop subjective.
U . 3 . 2 . 2 . Observât ions_^uantitat ives
Le tableau ci-après, tableau VII, sur lequel nous avons regroupé
les méthodes donnant des résiütats voisins, permet de préciser les
observations précédentes.
1^6
Graphique 28 -VARIATIONS DE L'ECOULEMENT SOUTERRAIN SELON LA METHODEd'analyse UTILISEE -Périodes d'observation propres â
chaqués bassins
lOOVoi
75 -
50 -
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DROME - 1959 -61
BLAVET. 1959 -67
SEINE à BAR. 1962-66
FIER. 1962-66
ARGENS. 1959-64
SEINE à POLISY r 1963-66
SEVRE - 1959-62
HERAULT. 1963 -66
SIOULE .1959-61
SERRE . 1959 -62
n* 1 â 17 = n* des méthodes
station
Drome
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Fier
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Seine Polisy
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Hérault
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Serre
période
1959-61
1959-67
1962-66
J..
1962-66
1959-61+
1963-66
1959-62
1963-66
1959-61
1959-62
I
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10 à 15 ^1-1, S
ll| à 20 ^
1-14
9 à 11 ^
1-1,2
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1-1,1
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17 à 18 ^
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22 à 23 ^
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26 à 32 %
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17 %1,9
19 %2,4
22 à 2I+ ^
1+7 à 51 %1*4
VII
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IV
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13 %
6,5
25 ^2,3
2k %
2,4
28 %
2,7
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2,6
21 à 25 ^
V
10-10'
61+ %
5,8
30 %
3,7
39 ^3,5
63 %
4,5
1+0 f»
4,4
33 ^
81 à 85 /?2,4
VI
15
38 $Î
19
56 %
14
55 %5
38 ^
4,7
i+5 %4,5
50 ^
3,6
1+1 ^
4,5
30 %
3,7
1+7 ^3^5
78 %
2,2
pourcen¬
tages
extrêmes
2-38 %
I+-56 %
11-61+ %
8-1+1+ ^
10-1+5 %
19-63 ^
9-1+1 ^
8-33 %
12-1+7 ^
35-85 %
maximale
en %
36 %
52 ^
53 %
36 ^
35 ^
1+9 %
32 ^
25 %
35 ^
50 ^
rapport
maximal
1-19
1-14
1-5,8
1-5,5
1-4,5
1-4,5
1-4,5
1-4,1
1-3, 9
1-2,4
Pour chaque case :
- la première ligne donne la valeur de l'écoulement souterrain {%)
- la seconde celle du rapport du % obtenu par une méthode sur le % le plus faible
Nous avons classé les stations en allant de la plus forte dispersion des résultats, selon la méthode, à la plus faible : -
1 â 19 pour la Drome à 1 à 2,1+ pour la Serre.
-p-
J
1+8
Selon la méthode employée, les résultats {%) peuvent varier du simple
au quintuple, davantage même, dans certains cas, ce qui correspond en
valeur absolue à une différence de l'ordre de 1+0 ^.
Les étiages mensuels, (il) et (13), fournissent des pourcentages dou¬
bles en moyenne de ceux des méthodes simplifiées, (l), (1+), que qua¬
druplent les méthodes semilogarithmiques (10), (10').
Bien que les résultats numériques cités aient une valeur toute rela¬
tive puisqu'ils correspondent à des périodes brèves et différentes
selon les stations, on peut remarquer que pour l'ensemble des bassins
(à l'exception de la Serre et du Fier) les vale\u's de l'écoulement
sont de l'ordre de :
. 10 à 15 ^ : avec les méthodes graphiques simplifiées
. 20 ^ : avec les étiages de 30 jours et du mois
. 25 ^ : avec ceux de 90 jours et les débits mensuels moyens
ainsi que les méthodes semilogarithmiques tenant compte
d'ime seule crue
. 50 ^ : lorsque l'on tient compte de x crues ou que l'on utilise
les débits mensuels minimaux.
I+.3.3. Introduction du facteur temps
1+ . 3 . 3 . 1 . yariations interannuelles
Les tablea\ix A à J, en annexe, et les graphiques qui les accom¬
pagnent, montrent combien l'évaluation de Qs varie, pour une même métho¬
de, selon la période et surtout l'année envisagée.
4.3.2. 1.1. Le débit total des cours d'eau évolue Ixii-même au cours du tenips
(voir § 3.1+.), mais dans une proportion bien moindre que l'écoule¬
ment souterrain et ceci quelle que soit la méthode d'évaluation
utilisée.
Nous avons cependant cherché à savoir s'il existait une relation
entre les variations interannuelles de ces deux écoulements .
Nous avons pour ce faire reporté sur le graphique 29» pour chaque
station, les valeurs de l'écoulement souterrain calculées chaque
année par les différentes méthodes , et rapproché ce graphique de
celui des variations interannuelles du débit total (graphique 16).
Dès l'abord nous pouvons faire deux remarques :
1°) On ne peut considérer toutes les méthodes en bloc : l'écoule¬
ment souterrain évolue tout â fait différemment selon le pro¬
cédé d'analyse utilisé.
2°) Il est impossible d'établir un parallèle entre l'évolution de
ce débit par une des quelconques méthodes, et celle de l'écou¬
lement total.
DIFFÉRENTES VALEURS D'ECOULEMENT SOUTERRAIN SELON LA MÉTHODE UTILISÉEGRAPHIQUE 29
70-
60-
50-
40-
30-
20-
10-
DROME SEINE (Bar)96
BLAVET
SERRE
70-
60-
50-
¿0-
30
20-
10-
FIER
- I
HERAULT
80-
50-
¿0-
30-
20"
10-
SIOULE
1958 1959 I960 1961 1962 1963 196* 1965 1966 1967
SEVRE
1958 1959
E1960 1961 1962 1963 1964 1965
t.1966 1967
ARGENS
1958 1959 1960 1961 1962 1963 t965 1966
100
î
1967
I Méthodes des étiagesMI a U ) I Méthodes semi-logaríthmiques(7 à 10) Méthodes graphiques simplifiées (1 à 5 ) Methode 15
50
Pour quelques bassins cependant et pour des années parti culi ères,nous
avons pu noter certaines relations qualitatives.
Le tableau VIII ci-après enumere ces observations. Elles demeurent mal¬
heureusement ponctuelles dans le temps et ne permettent pas de tirer de
conclusions plus générales .
TABLEAU VIII
Station
Argens
Drôme
Seine Bar
Seine Polisy
Sèvre
Sioule
Fier
Hérault
Serre
Méthodes
toutes
graphiques
toutes
toutes
graphiques
graphiques + (15)
étiages - (90j) + (l)
certaines méthodes
graphiques et étiages
étiages -(90 j)
étiages
graphiques -( 1 )
graphiques
Année hvimide
(i960) % les + faibles
(i960) % les + faibles
(1965) % les + faibles
(1966) % les + faibles
(i960) % les + forts
(1963) % les + forts
Année sèche
(1967) % les plus forts
mais correspondent à
une année où les débits
sont influencés
(196I+) % les + forts
(196I+) % les + forts
(196I+) % les + forts
(1961+) % les + forts
(1961) Io les + forts
(i960) % les plus fai¬
bles
4.3.3.1.2. Le rôle de la méthode d'analyse utilisée, quant à lui, semble plus facile
à déterminer.
Nous avons cherché â préciser la relation existant entre l'importance
des variations interannuelles du débit souterrain, et le procédé d'ana¬
lyse appliqué.
1°) Nous avons pour cela calculé, pour chaque station, sur la période
la plus longue possible, au cours de laquelle ont pu être appliquées
toutes les méthodes, la valeur maximale de la différence : écoule¬
ment souterrain maximal - écoulement souterrain minimal, ainsi que
le rapport de ces deux valeurs : Ec"|' . s . maxEct. s. min
Le tableau IX ci-après présente les chiffres ainsi trouvés
TABLEAU IX
Bassin
SERRE
SIOULE
SEINE POLISY
SEVRES
HERAULT
DROME
ARGENS
FIER
BLAVET
SEINE BAR
Période
1959-61+
1959-61
1963-66
1959-62
1963-66
1959-61
1959-61+
1962-66
1959-67
1962-66
M
graphiques simplifiés
1
27
en
12
\2,5]
11+
\2,5\
11
m
1+
1*5
1
1*5
15
4,5
10
S
8
m
22
\M
k
7
1
11
IS^AI
9
2
10
3,5
3
3,5
19
m
11
2
18
4,5
2
12
i,5
12
2
11
1*5
13
2,5
7
2
1+
a
19
3,5
12
2
29
5,5
E T HOD E S
étiages
12
12
1*5
5
^5
9
1*5
6
1*5
8
2,5
2
2,5
11+
3
11
4,5
15
18
3
13
10
1*5
8
1*5
11
1*5
8
2
12
2,5
3
2
152,5
11
2,5
9
2,5
20
3
11
9
Í
10
2
15
2
9
2
133
2
i,5
17
2,5
23
2,5
7
2
22
3,5
lU
9
i
8
J.5
13
1*5
9
2
18
3,5
1+
1*5
20
2,5
62
m
10
2
33
3,5
semi
7
12
2,5
7
1*5
6
1*5
2k
2,5
12
1*5
logarithmiques
9
6
1*5
16
Í.5
8
2
23
2,5
10
20
1*5
3k
1*5
20
1*5
8
1*5
33
2,5
11
1*5
30
1*5
15
10
2
2
2
27
i,5
15-
1*5
8
Í.5
17
2,5
37
1*5
9
1*5
17
1*5
20
2,5
la première ligne de chaque. case donne, la valeur de. la différence, r éoouleiçent soutejjrain m^ -^ écoulement souterrain min(exprimés en % de l'écoulement total) v,
- la seconde ligne donne la valeur du rapport : écoulement maximal = x fois écoulement minimal
52
On constate que dans la plupart des cas :
- les méthodes (10), (10') (semilogarithmiques) et (15) (débits minimaux),
qui donnent en général les plus fortes valeurs de Qs , sont liées aux
plus fortes différences Qs max - Qs min
- et à l'inverse aux plus faibles valeurs du rapport -^: (de l'ordreJ 1 c ^ ^ T ^ -^ Qs minde 1 ,5 en general)
- les méthodes graphiques simplifiées correspondent aux plus fortes
valeurs de ce rapport
- les étiages occupent une situation intermédiaire.
2°) Il a été possible sur ces dernières méthodes seules, de refaire les
calculs précédents en considérajit les 10 années (58-67).
Nous ne pouvions, en effet, attacher qu'une importance toute relative
aux valeurs du tableau IX correspondant à des périodes courtes et dif¬
férentes.
Le tableau X ainsi établi montre que les différences interannuelles cal¬
culées sur 10 ans sont en moyenne de 2 à 5 fois supérieures à celles
établies sur des périodes plus courtes, et que les rapports sont de 1 â
3 fois plus importants.
Nous avons classé les bassins par ordre croissant, la valeur majcimale du
rapport Qs max passant de 2 pour la Serre) à 7»5 (pour la Drôme).
Qs min
Ce rapport reste à peu près constant pour la méthode (15)> de l'ordre de
1,5 à 2,5, mais serait sans doute bien supérieur pour les méthodes gra¬
phiques, tant simplifiées que semilogarithmiques. (cf. comparaison des
tableaux IX et X) .
1+ . 3 . 3 . 2 . Comparai son_de s _£ério de s _choi s ie s
Les différences interannuelles s'estompent plus ou moins ,
mais peuvent parfois subsister lorsque l'on compare non plus les résul¬
tats annuels, mais les moyennes établies sur des séries pluriannuelles
différentes.
Nous avons été amenés, au cours de cette étude, à travailler
sur trois périodes différentes :
- les années 1958 à I967
- les années 1959 à 1961, communes à toutes les stations
- une période souvent différente pour chaque station permettant d'avoir
le maximum de valeurs de l'écoixLement souterrain.
Dans la mesure où nous devions parfois les rapprocher, il était
nécessaire de savoir dans quelle mesure les résultats obtenus différaient
selon la période d'observation choisie.
Le tableau ci-après, tableau XI, donne la valeur des diffé¬
rences observées.
D'une période à l'autre, quelle que soit la station envisagée,
et la méthode utilisée, les résultats varient toujours dans un rapport in¬
férieur à 2, de l'ordre de 1,5 au maximum. La différence maximale enregis¬
trée est inférieure à 17 ^.
Nous ferons cependant remarquer qu'il en aurait été tout autre¬
ment si nous avions tenu compte des années de hautes eaux 61+-66, au lieu
de 59-61 (voir à ce sujet le tableau C la Drôme).
TABLEAU X
Période 1958-67
1959-67 pour l'Hérault
BASSIN
SERRE
SIOULE
HERAULT
ARGENS
BLAVET
SEINE
SEVRES
FIER
DROME
12
Qs max -
Qs min
22
lit
8
36
33
22
26
16
10
Qs max
Qs min
1,5
1*5
2,5
m
6,5
4
4,5
7*5
Qs max-
Qs min
21
26
12
31+
33
23
31
18
12
M E
13
Qs max
Qs min
m
2,5
2,5
5
s
5,5
4,5
3,5
6
T H 0
11
Qs max -
Qs min
21+
26
13
32
33
22
U5
32
12
Qs max
Qs min
1*5
3,5
3
4
4,5
3,5
6
2,5
6
D E S
11+
Qs max -
Qs min
23
1+6
18
32
1+0
33
61
62
21+
Qs max
Qs min
1*5
3*S\
4
4*5
3,5
6
15
Qs max -
Qs min
18
15
9
1+8
17
29
1+0
9
21+
Qs max
Qs min
1,5
1*5
1*5
1*5
2
2,5
1*5
2
LO
5k
TABLEAU XI
Station
ARGENS
BLAVET
DROME
FIER
HERAULT
SEINE A BAR
SEINE POLISY
SERRE
SEVRES
SIOULE
Période
1958-671959-61+
1959-63
1958-671959-671959-61
1958-671959-61
1958-671962-66
1959-61
1959-671963-66
1959-61
1958-671962-66
1959-61
1962-671963-66
1958-671959-62
1959-61
1958-671959-62
1959-61
1958-671959-61
Différence
majcimale
(
}k% ) 6^
(
}k% P'5 i«
) 16,5 P
} 9 %
} 1+ %
} 12,5 %
} 5,5 %
) 5 % (
}3%^ ) 9.5 ^
} 11 ¡^ ) u%
(
} 8 ^
Rapport
maximal
1,5
1,5
1,5
1,5
1,5
2
55
1+.3.1+. Comparaison des résultats obtenus pour les différents bassins
Les tableaux et graphiques des deux paragraphes précédents
mettaient déjà en évidence une certaine dispersion des résultats selon la
station envisagée .
Afin d'évaluer avec plus de précision l'importance relative de
ce facteur, nous avons essayé d'éliminer le facteur temps, en choisissant
une période commune à tous les hydrogrammes. Cette période, 1959-61, est
malheureusement assez brève, mais c'est au cours de ces trois années qu'a
pu être utilisé, pour tous les bassins, le maximum de procédés d'analyse.
Nous avons vu d'autre part dans le paragraphe précédent que ce choix en¬
traînait la plupart du temps des erreurs inférieures à 10 ^, et les gra¬
phiques l6 montrent que ces trois ans occupent en général une situation
moyenne dans les 10 années 1958-67.
1+ . 3 . 1+ . 1 PisEersion_des_résultats_selon_les_bassins
Nous avons reproduit ici des tableaux et graphiques identiques
à ceux du paragraphe 1+.3.2., mais en tenant compte, pour chaque bassins,
de l'écoulement souterrain moyen interannuel calculé par toutes les mé¬
thodes sur la période commune 1959-61. Les valeurs trouvées sont ainsi
relativement comparables et il devient possible de classer grossière¬
ment les différents bassins :
- Deux d'entre eux sont nettement caractérisés, quelles que soient les
méthodes d'analyse utilisées - l'un par un écoulement souterrain très
faible, en général inférieur à 15 ^, c'est la Drôme - l'autre par un
écoulement souterrain très fort, supérieur à 35 ^ dans tous les cas,
et c'est la Serre.
- Entre ces deux bassins, les autres semblent avoir des écoulements
souterrains moins bien différenciés, certaines méthodes donnant de
forts pourcentages, à l'inverse d'autres procédés.
On peut remarquer cependant dans le tableau XII que la classi¬
fication des bassins, ainsi déterminée, semble assez cohérente quel que
soit le procédé d'analyse (exception fedte pour la méthode (15)) et
qu'elle tient compte en grande partie de la nature hydrogéologique des
bassins, l'écoulement souterrain, quelle que soit la méthode employée,
allant en augmentant des bassins imperméables aïox bassins calcaires.
On note cependant deux anomalies :
1°) La situation de la Sioule entre le Fier et la Seine. Toutes les mé¬
thodes semblent donner ici des valeurs de l'écoulement souterrain
relativement trop fortes.
2°) La Drôme qui d'après son contexte hydrogéologique devrait théori¬
quement être placée après le Blavet. Il est difficile de savoir si
la faible superficie du bassin versant (S Drôme = 1/10 S Blavet)
est la cause de ces faibles écoulements souterrains.
On peut également remarquer que la dispersion des résultats
selon la méthode employée est très forte pour les bassins, à faible
écoulement souterrain, très faible au contraire pour la Serre.
TABLEAU XII
56
STATION
DROME
BLAVET
HERAULT
ARGENS
SEVRES
SEINE BAR
SIOULE
FIER
SERRE
METHODES
I
1-1+-12
2 - 3 ÎÎ2 - 1,5
3 - 5 %1-1,6
11 %
6 - 11^
2 - 1,8
10-11 %
1 - 1*1
9-12 %
1-1, 3
12-13 %1
lU-18 %
1-1,3
3k-31 ^2-2,2
II
11-13
5 %2,5
11-125g
4
12-^-13;^
1*1
13-11+/52,3
12-13 %
i*s
13-15 /?1*6
16 ^
1*5
25-30 i?
2,2
1+0-1+2 J2i^2
III
11+-16
1-8%4
16-17^6
15^2,3
15-20J&
3,3
17-26;^'
2,6
l8-3¥'3,7
22-21^
2
36-56^
U5-l+7,5^2,4
IV
7-9
12-13^
6,5
21-22^
3,6
21-255?
2
V
10-10'
33 %
5,5
k3 t
4,3
1+2-51 1»5,6
80-81+^2,5
VI
15
38 %
19
52 %\
17, "i
29 ^'2,6^
k^
6,8
1+2 f
4,2
51 %5,6
^1%4
37 t
2,6
79 p2,3
57
1+ . 3 . 1+ . 2 . Interyention_de_la_méthode_d_|^anal£se
Nous avons déjà étudié dans le paragraphe 1+.3.2.1. le rôle
de la méthode d'analyse dans l'évaluation de l'écoulement souterrain,
et le tableau XII permet de préciser les valeurs notées alors , mais ce
rôle diffère selon les bassins (cf. remarques du paragraphe précédent).
Nous remarquerons tout d'abord que les moyennes citées jus¬
qu'ici semblent très fortes pour certains bassins, très faibles au
contraire pour d'autres (cf. la Drôme, le Blavet, le Fier et la Serre),
et ceci quelle que soit la méthode employée.
Le graphique 30 d'autre part assisté du graphique 28, met en
évidence l'équivalence de certaines méthodes de calcul de l'écoulement
souterrain, dans certains bassins contrairement à d'autres. Nous résu¬
merons ces remarques dans le tableau XIII ci-après , tenant compte des
groupes de méthodes définis précédemment (cf. tableau XII).
TABLEAU XIII
Station
BLAVET
DROME
ARGENS
SIOULE
FIER
HERAULT
SEVRE
SEINE
SERRE
Résultats obtenus selon les groupes de méthodes
I < II < III <$ VI
I -v II '\' III IV 4 VI
I < II < III ^^ IV < V < VI
I < II < III = IV <$ VI
I < II < < V < VI ^ III
I -X/ II < III < IV < VI < V
I 'V. II < III < V = VI
I -x- II < III < V = VI ou VI < V
I < II < III <^ VI < V
de bassins
Ce tableau permettrait peut-être de différencier deux classes
l'écoulement souterrain est relativement faible, la méthode (15 ou grou¬
pe VI) donne des résultats supérieurs à toutes les autres méthodes
l'écoulement souterrain est plus important, les méthodes semilogarith¬
miques (IV, v) et celles des étiages de 90 jours (lll) donnent des
résultats du neme ordre de grandeur que la méthode des débits minimaux
(VI).
58
Graphique 30 .VARIATIONS DE L'ECOULEMENT SOUTERRAIN SELON
LA METHODE D ANALYSE UTILISEE..
Période 1957.1961. commune â tous les bassins
foo'X-j
75-
50-
23-
^1
17
IS
7 ir-
14
/«
2 ^.12..
f
D»OMJf
J
1014
13
12
/
BlAVeT
^y
15
14
//.r=/3
\HFDAtl¿T
10
^-T- 1»±-
//
13-^
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4
AtiGiNS
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14
«f
7^'*-
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//
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12
Situe
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4
SlOilLi
1\t
fJ
14
1/
/3
12
f
Fien
1 "*' 1
,o
n
/c
/4
//
*
'J
/-
4
seaas
59
4.4. Examen critique des méthodes et des résultats obtenus
Bien que restant descriptive, l'étude qui précède aboutit à
d'intéressantes constatations qui nous permettrons d'atteindre le second but
que nous nous étions fixés : définir quelle méthode d'analyse semble le ylus
appropriée à tel ou tel type de bassin.
La comparaison des divers tableaux (VII, XII et XIIl) avec les
résultats de l'étude de 0. BOUILLIN (rapport 70 SGN 299 HID) permet de préci¬
ser plusieurs points :
1°) dans la plupart des cas, toutes les méthodes d'analyse d'hydrogramme em¬
ployées donnent des valeurs de l'écoulement souterrain inférieures à celles
qu'a trouvées 0. BOUILLIN à partir d'une autre démarche. Nous devons ce¬
pendant rappeler que nous avons calculé ici vm "débit de base". L'assi¬
milation rapide de l'écoulement souterrain au débit de base que nous
avons faite au début de cette étude pourrait expliquer en partie nos plus
faibles résultats.
2°) dans le cas de bassins à faible écoulement souterrain, par contre (cf. la
Sioule), la méthode semilogarithmique, qui, théoriquement, serait la plus
proche de la réalité donne des résultats relativement plus élevés que
ceux de 0. BOUILLIN, dont se rapprocheraient davantage les méthodes des
étiages de 10 ou 30 jours. Il serait intéressant de vérifier si l'on a
pas sous-estimé jusqu'ici la valeur de cet écoulement dans les régions
que 0. BOUILLIN nomme "domaines sans réservoirs aquifères appréciables".
3°) pour les bassins à écoiilement souterrain théorique de l'ordre de 50 ^» la
méthode semilogarithmique semble donner de bons résultats. Cependant,
nous l'avons vu, son application reste assez subjective, et dans la me¬
sure où d'autres procédés plus systématiques peuvent être utilisés, il
serait préférable de le faire.
Pour les bassins de ce groupe : Hérault, Fier, Sèvre, nous pouvons remar¬
quer que la méthode (15), des débits minimums, donne des résultats très
voisins de ceux des courbes de tarissement. Elle pourrait donc être em¬
ployée plus facilement.
1+°) Nous pourrons faire la même constatation pour les bassins à très fort
écoulement souterrain, bien que les résultats obtenus par la méthode (15)
soient légèrement plus faibles que ceux de la méthode semilogarithmique.
Dans ces cas en effet, le procédé d'analyse graphique est d'autant plus
subjectif que le nombre des droites de tarissement est plus important.
On remarquera d'autre part que le critère choisi pour la sélection des
crues influentes, peut modifier de façon relativement importante l'écou¬
lement ainsi évalué (cf. la Seine à Bar, la Serre).
60
5. CONCLUSIONS
Les divers procédés d'analyse d'hydrogramme de cours d'eau que nous
venons d'étudier, sont des moyens, panai d'autres, d'évaluer l'écoulement sou¬
terrain.
En appliquant systématiquement toutes les méthodes que nous connais¬
sions à des cas concrets d'hydrogramme, correspondant à des bassins hydrogéo¬
logiques divers, nous avons cherché à comparer les résultats obtenus, afin
d'observer leur dispersion, et de voir quelles méthodes semblaient donner les
rés\iltats les plus proches de la réalité tout en étant les plus simples d'em¬
ploi.
Nous avons signalé plusieurs fois déjà, et nous rappelons ici que la
plupart de ces méthodes permettent d'évaluer le débit de base . Par simplifica¬
tion, nous avons assimilé l'écoulement souterrain à ce débit avec les erreurs
que cela peut introduire lorsque l'on envisage des bassins complexes.
Une fois admis cette équivalence, nous avons constaté plusieurs faits
1°) Selon le procédé d'analyse, les résultats peuvent différer de 30 à 50 ^
pour \in même bassin (soit varier de 1 à 12 et plus). Le choix de la méthode
à appliquer est donc important et doit tenir compte de tout ce que l'on
connait du bassin versant.
2°) Pour une même méthode, les différences interannuelles peuvent atteindre
jusqu'à 60 %i aussi ne peut-on analyser un hydrogramme à partir d'une
seule année de mesure. Le choix de la période d'observation, si celle-ci
est courte, doit se faire en référence à une période plus longue.
3°) La méthode semilogarithmique semble presque toujours la plus valable, aussi
nous sommes nous appuyés sur les résultats qu'elle fournit pour tester les
autres méthodes :
- Nous pouvons éliminer dans tous les cas , les méthodes graphiques simpli¬
fiées qui donnent en général des résultats très faibles et peuvent être
remplacées avec avantage par les étiages de 10, 30 j ou même 90 jours
(cf. la Sioule) dans le cas de bassins à faible écoulement souterrain
théorique .
- La méthode des débits mensuels minimums (15) donne des résultats très
voisins de ceux des courbes de tarissement, et pourrait être utilisée
plus objectivement, dans le cas de bassins à écoulement souterrain de
l'ordre de 50 % ou supérieur à 50 ^.
- Il semble dans tous les cas que l'on puisse éliminer la méthode des
débits classés (17) s très subjective, et qui donne des estimations très
fortes de Qs.
1+°) En dehors de la recherche des moyennes mobiles (étiages de 10 jours, 30
jours...) il n'existe pour le moment auc\in programme intéressant l'ana¬
lyse d ' hydrogrammes .
Nous ne pensons pas qu'une multiplication des exemples d'hydrogram-
mes ou même des procédés d'analyse pourrait aboutir à des conclusions plus
intéressantes. Il semblerait préférable, par contre, de changer de terrain de
recherche, en comparant les résultats obtenus ici avec ceux que donneraient
des méthodes totalement différentes. Nous citerons à ce propos, les recher¬
ches entreprises aux U.S.A., pour évaluer l'écoulement souterrain à partir
de l'analyse de l'eau elle-même, différente selon qu'elle a circulé souter-
rainement ou superficiellement.
CO
I
COin
CO
cn
in
to
CD
in
TABLEAU A
ARGENS
ENTRAIGUES
1958
1959
1960
1961
1962
1963
1964
1965
1966
1967
my
% max - % min
% max /' % min
my
% max - % min
% max / % min
my
% max - % min
k max /% min
méthodes graphiques
méthodes simplifiées
AA'
1
14 %
4,5%
19 %
17 %
13 %
20' %
34,5%
13,5%
11,5%
15,5%
4,4
9 %
4,7
AB
2
16 %
7,5%
27 %
21 %
16 %
20 %
15 %
19,5%
3,6
12,5%
19,5%
3,6
Ab
3
ACB
1*
10 %
5 %
24 %
17,5%
10 %
14,5%
10 %
2S S5
4,8
6 %
2Ô X
4.8
ACb
5
appro¬
chée
6
36 %
41 %
méthodes semilogarithmiques1 crue
1 t
7
38,5 %
32 %
14 %
36 %
30,5 %
25 %
26,5 %
23,5 %
24 %
2,7
22 %
24 %
2.7
n t
6
n crues
1 t
9
28 %
14.5%
37,5%
30,5%
29.5%
26 %
24 %
23 %
2.6
21 %
23 %
7,R
.-ílÍ^'To
53 %
41 %
23.5 %
56.5 %
45 %
53.5 %
50 %
39 %
33 %
2.4
33 %
ZZ %
7,4
10'
utilisation partielle d'hydroitrami.ie
et
1 mois
11
25 %
19 %
11 %
22 %
21 %
28 %
23 %
30 %
24.5 %
43.5 %
19.5 %
32,5 %
3,9
18,5 %
27 %
2.5
14,5 %
22 %
7
10 j
12
23 %
16,5 %
7 %
21 %
16 %
20 %
21 %
27,5%
24,5%
43,5%
17 %
35,5 %
6,2
14,5 %
24 %
3
11 %
24 %
3
iage
30 j
13
25 %
18,5 %
9 %
22 %
19,5 %
24,5 %
22 %
30 %
24,5 %
43,5 %
18 %
34,5 %
4,8
17 %
25,5 %
7.7
13 %
23 %
7.4
90 j
28,5 %
21 %
11,5 %
25 %
26 %
31,5 %
26 %
37 %
24,5 %
43,5 %
22 %
32 %
3,8
20 %
20 % .
7.7
15,5 %
23,5 %
7,7
débit
min
nensuel
15
55 %
55,5 %
32,5 %
56,5 %
60 %
45 %
58,5 %
51,5 %
54,5 %
80,5 %
47 %
45 %
1,3
45,5 %
37,5 %
1,R
41 %
24 %
débit
my
mensuel
16
23 %
20,5 %
20 %
débits
classés
17
64 %
48 %
66 %
46 %
52,5 g.
61 %
42 %
86 %
55.5
78.5
%
%
volume
total
et dé¬
bit an¬
nuel my
262,06
6,3^
413,12
13,1 '
1574,79
49,6
479,34
15.7
378,43
12
583,41
18,5
455,36
14,4
117,31
3,72
294,86
9,35
72,21
2.29
4630,93
14. R7
1884,47
20,5
i 467j26
26,0
Remarque : la période 59 - 64 est sans doute la plus valable car les débits des années 65 à 67 sont fortenjent influencés
CO
2)in
co
m
in
CO
1
05in
TABLEAU B
BLAVET
KERROUSSE
1958
1959
1960
1961
1962
1963
1964
1965
1966
1967
my
% max - % mir
% max / % mir
my
% max - % mir
% max / % mir
my
% max - % mir
% max / % mir
méthodes graphiques
méthodes simplifiées
AA'
1
9 %
1 %
3,5%
4 %
5 %
9 %
5 %
3 %
4,5%
1
4,5%
8 %
9
3,5%
8 %
9
AB
2
/^
Ab
3
,
ACB
1+
ACb
5
METHO
appro¬
chée
6
DES
méthodes semilogarithmiques
1 crue
1 t
7
n t
6
[NUTILI
n crues
1 t
9
SABLES
.^^il^'10" 10'
utilisation partielle d'hydrogramme
étiage
1 mois
11
43 %
10 %
16 %
9,5%
16 %
15,5%
13 %
17 %
12,5%
15,5%
17 %
33,5%
4r'^
14 %
7,5%
1.8
12,5%
6,5%
1.7
10 j
12
33 %
0 %
9,5%
3 %
11,5%
12 %
10 %
15 %
7 %
6,5%
11 %
33 %
8 %
15 %
5,5%
5,5%
30 j
13
40,5 \
9 %
14,5%
7 %
15,5%
15 %
13 %
16,5%
12 %
13,5%
15.5%
33,5%
5,8
13 %
S, 5%
2,4
11 %
9,5%
2
90 j
51,5%
12 %
21 %
11.5%
16 %
17.5%
16 %
19.5%
13 %
22 %
20.5%
4.5
17 %
10,5%
1.9
16 %
9,5%
1.8
débit
min
nensuel
15
59 %
44 %
61.5%
45 %
52 %
48 %
59 %
54,5?
61 %
51,5°<
54%
27,5%
1,4
56 %
27,5%
1.4
52 %
27,5%
1.4
débit
my
mensuel
16
24 %
16 %
17 %
débits
classés
17
volume
total
et dé¬
bit an¬
nuel my
838.65
26.6
715,86
22,7
1217,76
38,51
712,06
22,58
626.91
19.86
815.18
25.85
560.99
17.74
679.92
21.56
1166.63
37
870.39
27,6
3204,80
25.9
7365 ,8
25,9
2645,69
27,93
Remarque ; les. méthodes graphiques n'ont pu être utilisées
ri'CO
-61T58en
in
|_
CO
CO
CO
TABLEAU C
DROME
LUC EN OIOIÎ
1958
1959
1960
1961
1962
1963
1954
1965
1966
1967
my
% max - % min
% max / % min
my
% max - % min
% max / % min
my
méthodes graphiques
méthodes simplifiées
AA'
1
2.5%
1.5%
2 %
3 %
4 %
12.5%
9.5%
5 %
5 %
2 %
1 %
1.7
8 %
AB
2
4.5%
1.5%
6 %
17 %
36 %
18.5%
3,5%
4,5%
4
23 %
Ab
3
ACB
k
3,5%
1,5%
5 %
3 %
6 %
12,5%
12 %
3 %
3,5%
3,3
10,5 %
ACb
5
appro¬
chée
6
méthodes semilogarithmiques
1 crue
1 t
7
17 %
10,5%
14.5%
20 %
13 %
24 %
35 %
30.5%
13 %
6,5%
1,6
30 %
n t
5
n crues
1 t
9
11,5%
10 %
18 %
20 %
17 %
23 %
36 %
19,5%
12,5%
S %
1.8
25 %
n
'Tú '
40 %
10'
utilisation partielle d'hydrogramme
étiage
1 mois
11
9 %
6 %
4,5%
7 %
3 %
18 %
13 %
15,5%
4,5%
10 %
g %
22,5%
2.6
5.5%
2,6%
1.6
10 %
10 j
12
3,5%
5 %
2 %
4,5%
1,5%
10,5%
11 %
11,5%
2 %
8,5%
5.5%
20 %
7.7
3.5%
3 %
2.5
7 %
30 j
13
9 %
6 %
3.5%
6.5%
2.5%
14.5%
12,5%
14,5%
4 %
9,5%
7,5%
22 %
5,8
5 %
3 %
1.9
9 %
90 j
18,%
10 %
6,5%
10.5%
4,5%
28.5 %
15 %
23 %
7 %
11.5%
13 %
24 %
6,3
8,5%
4 %
1.6
14 %
débit
rain
15
27,5%
28,5%
39 %
45,5%
41 %
35 %
40,5%
43,5%
42,5%
52 %
39 %
24,5%
1.9
38 %
27 %
1.6
42 %
débit
ray
mensuel
16
-
12,5%
7 %
39 %
volume
débit! total
, ^ et dé¬classes, . ^
bit an-
,| nuel my
52,5%
54 %
40,5%
62 %
47,5%
42 %
39 %
39,5%,
50,5%
63,5%
49,5%
21,5%
1 r"^
44,5%
66,22
2,11
76,00
2,39
132,81
4,20
71,58
2,28
59,91
1.90
97.76
3.12
48,69
1.55
55,81
1,78
87,35
2.80
49.51
1.58
745,69
2,37
280,41
2,96
191,87
2,04
co
1
CDin
co
CD
CMCO
i -
CO
CT)in
H
TABLEAU D
FIER
VALLIERÉ
1958
1959
1960
1961
1962
1963
1964
1965
1966
1967
my
% max - % mir
% max / % mir
my
% max - % mir
% max / % mir
my
% max - % mir
% max / .% mir
met hodes gra
méthodes simplifiées
AA'
1
18,5%
9,5 %
17 %
11.5%
2.5%
12.5%
7 %
11,5%
10 %
8 %
20 %
5
14 %
5 %
1.9
AB
2
17,5%
17,5%
25 %
14 %
20 %
14,5%
12,5%
16 %
22,5%
2
Ab
3
15 %
22 %
ACB
1*
6 %
11,5%
19 %
8,5%
14 %
7,5%
9 %
10.5%
11,5%
2.5
ACb
5
17 %
appro¬
chée
6
p h i q u e s
méthodes semilogarithmiques
1 crue
1 t
7
25 %
29 %
16 %
n t
8
31 %
23 %
n crues
1 t
9
29 %
25 %
..^^^"0
31 %
36 %
33 %
33 %
35.5%
24.5%
30 %
30 %
22 %
1.4
10'
utilisation partielle d'
étiage
1 mois
n
45,5%
21 %
44 %
18 %
22 %
32 %
26 %
37 %
13,5%
18,5 \
29,5%
32 %
3.4
27 %
23,5%
2.7
30.5%
26 %
2.4
10 j
12
,20 %
10 %
23 %
12 %
6.5%
14.5%
16.5%
16 %
10 %
11.5%
15,5%
16,5%
3.5
13.5%
11,5%
4.3
18 %
23 %
2.3
30 j
13
30 %
19 %
36.5%
13.5%
8.5%
19 %
18 %
20 %
11 %
15 %
20 %
2S %
4.3
16 %
22,5%
2.3
25 %
23 %
1,9
.90 j
56,5%
30 %
42,5%
31 %
10,5%
73 %
44 %
57 %
18 %
29,5%
41.5%
62,5%
7
44.5%
62,5%
7
36 %
2á,5%
1.4
hydrogramme
débit
min
15
34.5%
39.5%
34.5%
39 %
41 %
34.5%
37 %
34 %
43,5%
38 %
37,5%
S, 5%
1.3
38 %
S, 5%
1.3
37%
5 í¿
1.1
débit
my
mensuel
16
56.5%
40.5%
56 %
volume
débits total
, et dé¬classés, -4.
bit an-
._ nuel m>'
1482,19
47
977.61
31
1928,96
61
lciU^!.43
41,3
955.54
30.3
1797,55
57. n
730,47
7"^ 1
1687,17
53,5
1564.18
49.6
1204,35
38,19
13630,51)
43,2
6730,6 1
44,7
4209,0 1
44.4
1-tv
CO
cnin
CO
cn
in
1
CO
CO
CQCO
TABLEAU E
HERAULT
MOULIN BERTRA
1958
1959
1960
1961
1962
1963
1964
1965
1966
1967
my
% max - % mir
% max / % mir
my
% max - % mir
% max / % mir
my
% max - % mi
% max / % mi
méthodes graphiques
méthodes simplifiées
AA' /
y/aa'
/ 1
355/'/^.5^
/i*.5k%y^
6.55/
10,5^
^%y'
ity'
9%y^
8,5%
T 4 %
T 1.R
aB
2
4 %
26 %
2
17,5%
15 %
8 %
12.5%
13.5%
7 %
2.2
ab
3
16 %
9 %
âCB
19 %
15 %
14 %
4,5%
11 %
11,5%
10,5%
3.3
aCb
5
6 %
appro¬
chée
6
méthodes semilogarithmiques1 crue
1 t
7
17,5%
27,5%
22,5%
17,5%
21,5%
25 %
21,5%
'7,5%
1.4
n t
8
n crues
1 t
9
17,5%
n
1ô '
39 %
39,5%
31 %
31 %
34 %
30,5%
39 %
33,5%
S,5%
1.3
10'
utilisation partielle d'hydrogrami.ie
étiage
1 mois
11
13 %
12 %t
15 %
12 %
20 %
13 %
7 %
15 %
14,5%
13,5%
23 %
2.9
13 %
3 %
1,2
14 %
23 %
7.9
10 j
12
12.5%
9.5%
12.5%
10,5%
15 %
11 %
6,5%
11 %
13,5%
11,5%
8,5%
2,3
11 %
3 %
1,3
11 %
8,5%
7.3
30 j
13
13 %
11 %
15 %
11,5%
19 %
12.5%
7 %
12,5%
14 %
13 %
22 %
2.7
12.5%
4 %
1,4
13 %
22 %
2r7
90 j
17,5%
12 %
17,5%
12,5%
26.5%
21 , 5%
8 %
16 %
15.5%
17 %
23,5%
3.3
15 %
4,5%
19 %
18,5%
3,3
débit
min
15
31 %
27 %
32.5%
25.5%
26 %
34.5%
31 %
34 %
26.5%
29 %
d %
1.3
29,5%
5,5%
1,2
30 %
8,5%
1,3
débit
my
mensuel
16
11 %
%
volume
débits total
., .et dé¬classes, . .
bit an-
^.j nuel .Tiy
51,5%
38 %
61,5%
48,5%
42,5%
44 %
44,5%
58 %
41 %
46,5%
23,5%
1.6
47.5%
13,5%
1.6
46 %
23,5%
1,4
911,39
1100,45
454,11
791,55
1397,04
1271,22
M0G,91
848,31
649,64
ib3U,6b
?465,96
1623.48
4
n
an
1
D
7>n
w1»
TABLEAU F
SEINE
BAR SUR SEINE
1958
1959
1960
1961
1962
1963
1964
1965
1966
1967
my
max - % mi
% max / % mi
my
% max - % mi
% max / % mil
my
% max - % mit
% max / . % mir
my
met hodes graphiques
méthodes simplifiées
AA'
1
21 %
9 %
9.5%
2 %
15 %
24 . 5%
10 %
14.5%
13 %
1
1
11.5%
> 22,5%
' 12.2
12.5^
1 12 %
2.3
14 %
AB
2
15.5%
12 %
6.5%
20 %
32.5%
36 %
19 %
23 %
25,5%
5.5
27 %
Ab
3
12.5%
9 %
40.5%
ACB
1*
10.5%
5 %
14 %
21 %
23.5%
15,5%
16 %
18,5%
4,7
19 %
ACb
5
6.5%
29 %
appro¬
chée
6
\
méthodes semilogarithmiques1 crue
1 t
7
20 %
19.5%
20 %
22 %
31.5%
23.5%
32 %
25 . 5%
22 %
1,6
27 %
n t
6
18 %
57,5%
39.5%
n crues
1 t
9
n
'To '
40.5%
40 %
47.5%
52.5%
63.5%
83 %
65 %
61 %
64 %
30,5%
1,6
42,5%
7,5%
1.2
65,5%
10'
44,5%
54 %
49,5%
63 %
70 %
51 %
5,5%
1.7
68,5%
utilisation partielle d'hydrogramme
et
1 mois
11
20 %
13 %
22 %
9 %
9 %
28,5%
31,5%
28,5%
22 %
22 %
20,5%
22,5%
3.5
23 %
22,5%
3.5
15 %
23 %
7,4
26.5%
10 j
12
16 %
11 %
12 %
4 %
8.5%
22 %
26,5%
25 %
27 %
15 %
16 %
22,5%
6,6
, 19,5%
18 %
3,1
9 %
8 %
3
22 %
iage
30 j
13
18 %
12 %
19,5%
5,5%
9 %
26 %
29 %
28 %
21 %
18,5%
19 %
23,5%
5,3
22 %
20 %
3.2
13 %
24 %
T R
25.5%
90 j
22 %
13 %
27 %
12.5
10 %
43 %
33.5%
42 %
28 %
23.5%
25.5%
33 %
3.3
31 %
33 %
3.3
18.5%
14,5%
2 2
36 %
débit
min
15
38 %
60 %
47 %
47 %
49.5%
47 %
67.5%
55 %
57 %
64.5%
52.5%
29,5%
1,8
55 %
20,5%
1.4
51 %
23 %
56 %
débit
my
mensuel
16
26.5%
29.5%
34 %
39 %
volume
débits total
. .. et dé¬classes, . .
bit an-
,._ nuel my
5.5%
21 %
42 %
27 %
16 %
62 %
60.5%
993,38
31,5
542.4117.2
733.62
23.2
596,03
18.9
696,94
22,1
406,81
12.9
328.88
10,4
-078,53
52 % 34,2
34,5%
30 %
999.69
31,7
659.10
20,9
7 035.42
° 22.355 %
11
42 %
44,5%
3,8
510,86
22,3
1872,07
31 % 19,6
22 %
22
48,5%
813,91
22.3
1-
CO
rsj
CO
CO
CO
1 ^
CO(O
TABLEAU G
SEINE
POLISY
1962
1963
1964
1965
1966
1967
my
% max - % min
% max / % min
my
% max - % min
% max / % min
méthodes graphiques
méthodes simplifiées
AA'
1
19.5%
25 %
11 %
16.5%
22 %
16 %
14 %
2.3
AB
2
23 %
27 %
16 %
20 %
20 %
11 %
1.7
Ab
3
24.5%
28 %
ACB
18 %
20 %
10.5%
15,5%
14 %
5,5%
1.9
ACb
5
19.5%
22.5%
11 %
appro¬
chée
6
méthodes semilogarithmiques
1 crue
1 t
7
23 %
36.5%
25 %
n t
6
37.5%
49 %
33 %
39 %
38 %
26 %
1.5
n crues
1 t
9
n
'Tô '
50,5%
84,5%
54 %
69,5%
63 %
34 %
1.7
10'
utilisation partielle d'hydrogramme
é t i age
1 mois
11
11 %
22,5%
34 %
19 %
22.5%
21 %
20 %
23 %
3,1
23 %
25 %
1,8
10 j
12
10,5%
21 %
26 %
17 %
20 %
17 %
18 %
15,5%
2,5
20 %
5 %
1.5
30 j
13
11 %
22 %
30 %
19 %
22 %
19 %
19 %
25 %
2,7
22 %
22 %
1.6
"
90 j
1 4
13 %
29 %
39 %
36 %
25.5%
24 %
27 %
26 %
3
32 %
13,5%
1.5
débit
min
nensuel
15
53 %
42.5%
70 %
55.5%
56 %
42.5%
56,%
27,5%
1.6
50,5%
27,5%
1.6
débit
my
mensuel
16
27.5%
26 %
volume
débitî total
, . et dé¬classes, . .
bit an-
^., nuel my
12 %
24.5%
67 %
42.5%
30.5%
37 %
33 %
38,5%
504,57
2biy,b;3
221,35
599,18
592,87
406,81
Î594,44
13,8
1683,05
IVCO
62X58-1
en
in
t-^
to
1
en
in
TABLEAU H
SERRE
PONT A BUCY
1958
1959
1960
1961
1962
1963
1964
1965
1966
1967
my
% max - % mir
?í max y % min
my
% max - % mir
% max / % mir
my
% max - % mir
% max / % mir
méthodes graphiques
méthodes simplifiées
AA'
1
52 %
36 %
25 %
37 %
50,5%
47,5%
33 %
35 %
39 %
36,5%
27 %
2.1
37 %
27 %
27l
AB
2
39,5%
41 %
41,5%
51,5%
64,5%
43,5%
12 %
1.3
40.5%
2 %1,0
Ab
3
43 %
46,5%
ACB
38,5%
31 %
32,5%
36,5%
5o,5%
35 %
7,5%
1.2
34 %
7,5%1,2
ACb
. 5
40.5%
35 %
appro¬
chée
6
méthodes semilogarithmiques1 crue
1 t
7
50 %
n t
8
70 %
56 %
n crues
1 t
9 ,
39.5%
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n
'TÔ '
79 %
64,5%
85 %
84 %
76 %
73,5%
67 , 5%
84 %
81.5%
20,5%
1.3
80,5%
20,5%1,3
^_t__
10'
86 %
77.5%
87 %
88.5%
85 %
78 %
90 %
85.5°i
5,5^
1.1
84 %
9,5^
1.1
utilisation partielle d'hydrogramrae
é t i age
1 mois
11
57,5%
39 %
45 %
43 %
48 %
63,5%
43 %
58 %
48 %
43 %
49 %
24,5%
1.6
44 %
5 %
1,2
42 %
6 %1.2
10 j
12
53,5%
31 %
42 %
38 %
43 %
53 %
32 %
52,5%
42,5%
41.5% ,
43.5%
1.7
38 %
22 %
1,4
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5 %1.4
30 j
13
57.5%
37 %
45 %
39.5%
47.5%
55.5%
38 . 5%
58 %
46,5%
42 %
47,5%
22 %
1,9
42 %
20,5%
1,3
40 %
5 %1,2
90 j
i 4
63,5%
43 %
47 %
46 %
52,5%
66 %
48,5%
64 . 5%
53 %
45 %
54.5%
23 %
1.5
47 %
5,5%
1.2
45 %
4 %1.1
débit débit
min my
mensuel
15 16
73.5%
82.5%
72.5%
80 %
76 %
67 %
78 %
72 %
84 %
85 %
77.5%
26 %
1,3
78 %
20 %
1,1
79 %
20 %1,1
56 %
51 %
47,5%
volume
débitî total
, , et dé¬classes, ..
bit an-
. nuel my
75 %
49.5%
62.5%
58,5
63,5%
75 %
85,5%
73,5%
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51 %
58,5%
24 %
1,3
56,5%
13 %1.3
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15,8
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13,1
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621,2!
19,7
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11,4
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,1-
co
1
CO
in
CMCO
en
cn
CO
en
in
L
TABLEAU I
SEVRE
NIORTAISE
NIORT
1956
1959
1960
1961
1962
1963
1964
1965
1966
1967
my
% max - % mir
% max / % mir
my
% max - % mir
% max / % mir
my
% max - % mir
% max / % mir
méthodes graphiques
méthodes simplifiées
AA'
1
18 %
6,5%
7 %
8 %
12,5%
49 %
7,5%
6 %
6,5
9,5%
11,5%
3
10 %
22,5%
3
AB
2
14 %
16,5%
8,5%
22 %
15 %
23,5%
2,5
13 %
6 %
1.9
Ab
3
42 %
9,5%
24,5%
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11
14,5%
4 %
17,5%
7 %
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5
5,5%
17 %
appro¬
chée
6
méthodes semilogarithmiques
1 crue
1 t
7
22,5%
42,5%
n t
43 %
33 %
24,5%
n crues
1 t
9
29 %
47,5%
n
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50,5%
44,5%
35 %
30 %
67,5%
43,5%
40,5
20,5%
1.7
43 %
15,5%
1.4
10'
46,5%
65%
utilisation partielle d'hydrogramme
étiage
1 mois
11
35,5%
17,5%
14 %
9,5%
18,5%
55 %
24 %
13 %
7,5%
17 %
20 %
45,5%
6
14 %
5 %
1.9
13,5%
8 %
1.8
10 j
12
16,5%
13 %
10,5%
8 %
14 %
34 %
20,5%
11,5%
4,5%
15 %
14 %
26 %
4.2
11 %
6 %
1.7
11 %
5 %
1.6
30 j
13
29,5%
16 %
12 %
9 %
17,5%
40 %
24 %
12,5%
7 %
16 %
17,5%
32 %
4,4
14 %
8,5%
1,9
12 %
7 %
l.fi
90 j
lu
37 %
18 %
21 %
11,5%
18,5%
72,5%
29,5%
27 %
15 %
18 %
28 %
61 %
6.5
17 %
9,5%.
'^,P,
17 %
5,5%
1.R
débit
min
nensuel
15
30 %
48,5%
46.5%
33,5%
37 %
61,5%
70 %
46 %
50,5%
57 %
47.5%
40 %
2,3
41,5%
15 %
1,4
42,5%
25 %
1,4
débit
my
mensuel
16
39 %
25 %
26 %
débitî
classés
17
51 %
55 %
48,5%
35 %
41 %
85 %
83,5%
46 %
47,5%
50,5%
50,5%
50 %
2.4
44.5%
20 %
45.5%
20 %1,R
volume
total
et dé¬
bit an¬
nuel my
384.73
12,2
246,61
7,9
372.51
11.8
339.32
10.8
238,09
7,5
394,20
12.5
208,70
6,6
504,57
15,9
655,94
20.8
343,74
12,9
'^hh
1196,54
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CO
CQ
IT
CO
1
61T60en
IT
1
TABLEAU J
. SIOULE
PONT DU
BOUCHET
1958
. 1959
1960
1961
1962
1963
1964
1965
1966
1967
my
% max - % min
% max / % min
my
% max - % min
% max y % min1
my.
méthodes graphiques
méthodes simplifiées
AA'
1
21 %
8,5%
14 %
8,5%
12.5%
25 %
13 %
13 %
16 %
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AB
2
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24 %
23 %
16 %
16.5%
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18.5%
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appro¬
chée
6
méthodes semilogarithmiques
1 crue
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32,5%
19 %
27 %
33,5%
27 %
33,5%
31 %
22 %
1.3
25,5^
n t
8
n crues
1 t
9
21 %
19 %
25 %
18.5%
28 %
31 %
27 %
26 %
27.5%
6 %
1.3
21 !?
n
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1
10'
utilisation partielle d'hydrogramme
étiage
1 mois
11
29.5 %
23 %
,13 %
15.5%
11 %
37,5%
28,5%
17,5%
23 %
25 %
22,5%
26,5%
3,4
22%
20 %
1.8
16,5^
10 j
12
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16 %
10,5%
13 %
9 %
22,5%
23 %
16,5%
12,5%
17,5%
16 %
24 %
1.5
16.5%
5,5%
1.5
13 %
30 j
13
28 %
20.5%
12.5%
15,5%
10,5%
36,5%
25 %
17,5%
13,5%
20 %
20 %
26 %
3,5
17,5%
6 %
1.6
16 %
90 j
41.5%
24,5%
18 %
26 %
11,5%
58 %
29 %
40 %
20 %
27 %
30 %
46,5%
5
30 %
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1.4
22 %
débit
min
nensuel
15
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46.5%
46.5%
47 %
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47.5%
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52 %
46,5%
25,5%
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41.5%
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débit
my
mensuel
16
26 %
16,5%
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débits total
, ,et dé¬classes, ..
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^., nuel my
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53,5%
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19,4
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466,73
14,8
491,96
15,66
351,00
11,1
623,59
19,5
629,89
19,7
422,58
13,4
50 % !161,9216,5
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43,5%
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51 %
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